lantenne 08 04 2015

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Grève Une grève des contrôleurs aériens sur l’organisation du travail perturbera aujourd’hui et demain l’ensemble du ciel aérien français, a annoncé hier la DGAC, qui a demandé aux compagnies aériennes d’annuler préventivement aujourd’hui 40 % de leurs vols. “Des perturbations sont attendues sur l’ensemble du territoire”, prévient la Direction générale de l’avia- tion civile. Assujettis au ser- vice minimum, les contrô- leurs aériens peuvent être réquisitionnés pour permettre d’assurer au minimum 50 % du trafic. Pour limiter les dé- sordres, la DGAC demande aux compagnies de sup- primer 40 % de leurs vols aujourd’hui et “invite les pas- sagers à s’informer auprès de leur compagnie aérienne”. Aujourd’hui La suspension de la ligne opérée pendant quatre ans par LDA entre Montoir et Gijón n’a pas signé l’arrêt de mort des autoroutes de la mer en France. Quelques mois après la décision de l’armateur de se retirer du service, le Grand Port maritime de Nantes, un représen- tant des trans- porteurs routiers, un armateur et un chargeur ont été invités à l’occasion du Maritime Days de la Semaine internationale des transports et de la logistique (SITL) 2015 à tirer les enseignements de cette première expérience. Pour Éric Cabaillé, vice-prési- dent du groupe Astre, qui était uti- lisateur du service, la suspension de la ligne Montoir-Gijón a été décidée par l’armateur pour des raisons financières. “Pour ce mode alternatif, les subventions sont accordées à l’ar- mateur. Mais le transporteur rou- tier ne perçoit rien”, regrette-t-il. Selon lui, “l’armateur a mis un terme à la ligne car les sub- ventions ne suffisaient plus”. Il rappelle toutefois que les services opérés entre l’Italie et l’Espagne, confiées par l’État italien à Grimaldi, “ont reçu des aides au démarrage qui ont aussi bien bénéfi- cié à l’arma- teur qu’aux transporteurs routiers, per- mettant un équilibre éco- nomique mieux répartis”. Pour sa part, le président du directoire du Grand Port maritime de Nantes-Saint- Nazaire, Jean-Pierre Chalus (qui n’avait pas abordé le sujet lors de la conférence sur l’attractivité des ports français - “L’Antenne” du 7 avril), a rappelé que “les auto- routes de la mer sont à l’initiative des États français et espagnol”. À propos du service reliant Montoir-de-Bretagne à Gijón assuré pendant quatre ans par LDA (de 2010 à 2014), il a déclaré que “cette expérience n’était pas un échec”. Rappelant que ce type de ligne ne peut fonctionner sans subvention, il a souligné que “les démarches ont été engagées pour la seconde autoroute de la mer”. À son tour, il a ajouté que “les subventions n’étaient pas desti- nées au port mais à l’armateur” qui opère la ligne. Et de conclure : “Depuis la suspension de la liaison Montoir-Gijón, le trafic et les recettes associées nous man- quent. Le trafic routier a entre- temps fortement augmenté”. Un point de vue partagé par le vice-président du groupement Astre qui a également constaté “un retour du trafic sur la route”. SUARDIAZ LIÉ à MONTOIR-DE-BRETAGNE POUR SEPT ANS Pour sa part, Juan Riva, le président du groupe espagnol Suardiaz, armateur qui assure une ligne Montoir-Vigo, a souligné : “Nous avons commencé sans subvention. Notre ambition est de devenir sur cette liaison plus com- pétitifs que la route”. L’armateur ibérique a effec- tué une demande auprès de la Commission européenne “pour soutenir le service à long terme”. La compagnie estime d’ores et déjà qu’elle est liée pour une durée de sept années sur cette liaison pour laquelle elle espère pour cette période 27 millions d’euros de subventions. Juan Riva définit sa compagnie comme étant à la tête de la plus importante flotte de “car carriers” en Espagne. Du côté des chargeurs, Silvio Bocci, directeur import de Castorama, se dit être un adepte du report modal. L’enseigne de brico- lage utilise, selon lui, le transport fluvial pour acheminer ses mar- chandises en sortie du Havre et de Dunkerque pour Genevilliers et Bonneuil-sur-Marne. Il a éga- lement évoqué le recours au short sea shipping pour les lots débarquant en Méditerranée devant être réacheminés vers la Bulgarie. Silvio Bocci confie que, pour Castorama, le seul critère de report modal est financier. Vincent CALABRèSE Maritime Le mode de financement des autoroutes de la mer remis en question Six mois après la suspension de la ligne Montoir-Gijón, le mode de financement des autoroutes de la mer suscite toujours de nombreuses interrogations. À l’occasion de la dernière SITL, une table ronde consacrée au sujet a ouvert le débat en permettant aux divers acteurs concernés de livrer leurs points de vue. Reste à savoir si la manière dont sont attribuées les aides au démarrage en France suffisent à en garantir la pérennité. SITL 2015 : Une dynamique en marche au Maroc Lors du SITL 2015, l’Agence marocaine de développement de la logistique a présenté l’avan- cement de sa stratégie initiée au début des années 2000. Allemagne : Des cas de non-conformité aux règles de sécurité Ministère de l’Économie : Poursuite des discussions avec les sociétés d’autoroutes Infrastructures/ Institutions “Le modèle italien permet un équilibre économique mieux réparti” 70 e année - N°19.425 Mercredi 8 Avril 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 04 91 11 62 00 [email protected] © Vincent calabrèse Juan Riva, président de Suardiaz, Silvio Bocci, responsable Import de Castorama, Jean-Pierre Chalus, président du directoire du Grand Port maritime de Nantes, et Éric Cabaillé, vice-président du groupement Astre Stef : Développement dans la région Rhône-Alpes Boeing : Chasse gardée dans le long- courrier FedEx : Achat de TNT Express pour 4,4 md EUR Entreprises page 3 Gildas Maire, nouveau président d’Armateurs de France Directeur général du groupe Louis Dreyfus Armateurs, Gildas Maire a été élu le 7 avril à la tête d’Armateurs de France lors de son assemblée générale. Succédant à Raymond Vidil qui ne souhaitait pas renouveler son mandat, Gildas Maire occupait déjà des responsabilités au sein de l’organisation profes- sionnelle. Depuis 2011, il était en effet président de son comité Économie et Fiscalité, et est égale- ment membre de comité technique du BIMCO qui œuvre à la mise en place d’une documentation finan- cière unique pour la pro- fession. Après l’obtention d’une maîtrise de Sciences de gestion option Finance, Gildas Maire a rejoint le groupe LDA en 1990. Il y a réalisé l’ensemble de sa carrière professionnelle à divers postes de direction en France et à l’étranger jusqu’à en devenir directeur général le 1 er juillet 2010. page 2

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GrèveUne grève des contrôleurs

aériens sur l’organisation du travail perturbera aujourd’hui et demain l’ensemble du ciel aérien français, a annoncé hier la DGAC, qui a demandé aux compagnies aériennes d’annuler préventivement aujourd’hui 40 % de leurs vols. “Des perturbations sont attendues sur l’ensemble du territoire”, prévient la Direction générale de l’avia-tion civile. Assujettis au ser-vice minimum, les contrô-leurs aériens peuvent être réquisitionnés pour permettre d’assurer au minimum 50 % du trafic. Pour limiter les dé-sordres, la DGAC demande aux compagnies de sup-primer 40 % de leurs vols aujourd’hui et “invite les pas-sagers à s’informer auprès de leur compagnie aérienne”.

Aujourd’hui

La suspension de la ligne opérée pendant quatre ans par LDA entre Montoir et Gijón n’a pas signé l’arrêt de mort des autoroutes de la mer en France. Quelques mois après la décision de l’armateur de se retirer du service, le Grand Port maritime de Nantes, un représen-tant des trans-porteurs routiers, un armateur et un chargeur ont été invités à l’occasion du Maritime Days de la Semaine internationale des transports et de la logistique (SITL) 2015 à tirer les enseignements de cette première expérience.

Pour Éric Cabaillé, vice-prési-dent du groupe Astre, qui était uti-lisateur du service, la suspension de la ligne Montoir-Gijón a été décidée par l’armateur pour des raisons financières.

“Pour ce mode alternatif, les subventions sont accordées à l’ar-mateur. Mais le transporteur rou-tier ne perçoit rien”, regrette-t-il.

Selon lui, “l’armateur a mis un terme à la ligne car les sub- ventions ne suffisaient plus”.

Il rappelle toutefois que les services opérés entre l’Italie et l’Espagne, confiées par l’État italien à Grimaldi, “ont reçu des aides au démarrage qui ont aussi

bien bénéfi-cié à l’arma-teur qu’aux transporteurs routiers, per-mettant un équilibre éco-nomique mieux répartis”.

Pour sa part, le président du directoire du Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire, Jean-Pierre Chalus (qui n’avait pas abordé le sujet lors de la conférence sur l’attractivité des ports français - “L’Antenne” du 7 avril), a rappelé que “les auto-routes de la mer sont à l’initiative des États français et espagnol”.

À propos du service reliant Montoir-de-Bretagne à Gijón assuré pendant quatre ans par LDA (de 2010 à 2014), il a déclaré

que “cette expérience n’était pas un échec”. Rappelant que ce type de ligne ne peut fonctionner sans subvention, il a souligné que “les démarches ont été engagées pour la seconde autoroute de la mer”.

À son tour, il a ajouté que “les subventions n’étaient pas desti-nées au port mais à l’armateur” qui opère la ligne. Et de conclure : “Depuis la suspension de la liaison Montoir-Gijón, le trafic et les recettes associées nous man-quent. Le trafic routier a entre-temps fortement augmenté”.

Un point de vue partagé par le vice-président du groupement Astre qui a également constaté “un retour du trafic sur la route”.

Suardiaz liÉ à Montoir-de-Bretagne

Pour SePt anS

Pour sa part, Juan riva, le président du groupe espagnol Suardiaz, armateur qui assure une ligne Montoir-Vigo, a souligné : “Nous avons commencé sans subvention. Notre ambition est de devenir sur cette liaison plus com-pétitifs que la route”.

L’armateur ibérique a effec-tué une demande auprès de la Commission européenne “pour soutenir le service à long terme”.

La compagnie estime d’ores et déjà qu’elle est liée pour une durée de sept années sur cette liaison pour laquelle elle espère pour cette période 27 millions d’euros de subventions. Juan Riva définit sa compagnie comme étant à la tête de la plus importante flotte de “car carriers” en Espagne.

Du côté des chargeurs, Silvio Bocci, directeur import de Castorama, se dit être un adepte du report modal. L’enseigne de brico-lage utilise, selon lui, le transport fluvial pour acheminer ses mar-chandises en sortie du Havre et de Dunkerque pour Genevilliers et Bonneuil-sur-Marne. Il a éga-lement évoqué le recours au short sea shipping pour les lots débarquant en Méditerranée devant être réacheminés vers la Bulgarie. Silvio Bocci confie que, pour Castorama, le seul critère de report modal est financier.

Vincent CalaBrèSe

Maritime

Le mode de financement des autoroutes de la mer remis en question

Six mois après la suspension de la ligne Montoir-Gijón, le mode de financement des autoroutes de la mer suscite toujours de nombreuses interrogations. À l’occasion de la dernière SITL, une table ronde consacrée au sujet a ouvert le débat en permettant aux divers acteurs concernés de livrer leurs points de vue. Reste à savoir si la manière dont sont attribuées les aides au démarrage en France suffisent à en garantir la pérennité.SITL 2015 :

Une dynamique en marche au MarocLors du SITL 2015, l’Agence marocaine de développement de la logistique a présenté l’avan-cement de sa stratégie initiée au début des années 2000.

Allemagne :Des cas de non-conformité aux règles de sécurité

Ministère del’Économie :Poursuite des discussions avec les sociétés d’autoroutes

Infrastructures/Institutions

“Le modèle italien permet un équilibre

économique mieux réparti”

70e année - n°19.425 Mercredi 8 avril 2015 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

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Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

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04 91 11 62 [email protected]

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Juan Riva, président de Suardiaz, Silvio Bocci, responsable Import de Castorama, Jean-Pierre Chalus, président du directoire du Grand Port maritime de Nantes, et Éric Cabaillé, vice-président du groupement Astre

Stef :Développement dans la région Rhône-Alpes

Boeing :Chasse gardée dans le long-courrier

FedEx :Achat de TNT Express pour 4,4 md EUR

Entreprises

page 3

Gildas Maire, nouveau président d’Armateurs de France

Directeur général du groupe Louis Dreyfus Armateurs, gildas Maire a été élu le 7 avril à la tête d’Armateurs de France lors de son assemblée générale. Succédant à raymond Vidil qui ne souhaitait pas renouveler son mandat, Gildas Maire occupait déjà des responsabilités au sein de l’organisation profes-sionnelle. Depuis 2011, il était en effet président de son comité Économie et Fiscalité, et est égale-ment membre de comité technique du BIMCO qui œuvre à la mise en place d’une documentation finan-cière unique pour la pro-fession. Après l’obtention d’une maîtrise de Sciences de gestion option Finance, Gildas Maire a rejoint le groupe LDA en 1990. Il y a réalisé l’ensemble de sa carrière professionnelle à divers postes de direction en France et à l’étranger jusqu’à en devenir directeur général le 1er juillet 2010.

page 2

Infrastructures/Institutions2 - Mercredi 8 avril 2015 - l’antenne

Le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, a présenté

vendredi 3 avril un plan d’actions pour la ligne Paris-

Rouen-Le Havre, une des plus fréquentées de France et “pleine comme un œuf”, a-t-il déclaré. Interpellé depuis des

mois par les élus normands et les associations d’usagers

sur les retards incessants et la mauvaise qualité de

service des trains Intercités entre Paris et la Normandie, particulièrement vers Rouen et Le Havre, Guillaume Pepy a détaillé un “plan impact” de la SNCF pour la Normandie,

qui ne dispose pas de ligne à grande vitesse.

Plan

Les travaux de construction et d’aménagement de la liaison autoroutière entre l’A89 à l’A6, dernier chaînon man-quant entre Bordeaux et Lyon, ont été déclarés d’utilité pu-blique, selon un décret publié vendredi 3 avril au “Journal officiel”. Reliant La Tour-de-Salvagny à Limonest, deux communes au nord de la nouvelle métropole du Rhône, la future liaison A89-A6 sera constituée d’un barreau autoroutier de 5,5 km de long. Sa mise en service est prévue pour fin 2017 et ne comportera aucune installa-tion de péage.

Utilité

Infrastructures/Institutions

“Aux portes du marché euro- péen et gateway de l’Afrique oc-cidentale”, le royaume chérifien bénéficie d’une localisation géo-graphique prémium.... à condi-tion de la valoriser, souligne Younes tazi, directeur général de l’AMDL. Ce qui est entrepris avec succès depuis une quin-zaine d’années comme le prouve plusieurs indicateurs mondiaux. Selon l’index maritimo-portuaire LSCI* de la Cnuced qui évalue la connectivité maritime des États, le Maroc se classe désormais au 16e rang, soit en première position en Afrique, et à quelques longueurs de la France (12e). Connecté à 161 ports et à 63 pays à travers les cinq continents, Ta n g e r - M e d contribue à ce classement avec un trafic 2014 de 41,7 millions de tonnes (+ 17 %) et près de 3,1 M EVP (+ 20 %). L ’ i n d i c e “Performance logistique” de la Banque mon-diale confirme aussi la montée en puissance logistique du Maroc. Entre 2017 et 2014, ses indica-teurs en matière d’infrastructures, compétences locales et services (ponctualité, coût du transport et traçabilité des flux) enregistrent des progressions jusqu’à 50 % !

Acquise, cette fenêtre sur le monde s’accompagne d’aména-gements intérieurs illustrés par un réseau autoroutier de plus de 1.500 km et la création d’un maillage territorial d’entrepôts. Un des axes de la stratégie marocaine, la création de 3.300 hectares de sur-faces logistiques est ainsi prévue d’ici 2030. À Tanger, la zone de Medhub développée par TMSA, l’autorité portuaire de Tanger-Med, ou à Casablanca avec les parcs de Zenata réalisé par la Société nationale du transport et de la logistique (SNTL), et de Mita par l’Office national des chemins de fer (ONCF), sont les premières réalisations de ce programme.

“Avec la pré-sence d’opé-rateurs privés, l’offre d’entre-pôts de classe A et B au Grand Casablanca a été multipliée par 3,5 entre 2009 et 2014. Elle s’élève au-

jourd’hui à plus de 700.000 m2”, précise Younes Tazi. Davantage au service de l’économie chéri-fienne, le port de Casablanca sera à terme relié par route à la zone de Zenata distante de 20 km au prix d’un investissement en cours de 130 millions d’euros. Sur les 3.300 hectares programmés d’ici

2030, “plus d’un millier sont déjà mobilisés pour les zones lo-gistiques de Casablanca, et près de 1.700 hectares sont identifiés dans d’autres régions à Tanger, Agadir, Fès, Marrakech, Rabat, Kenitra et Dakhla”. Au total, près de 50 parcs logistiques sont envi-sagés correspondant à 7 milliards d’euros d’investissement hors foncier !

aPProChe tranSVerSale

De nature à inspirer la future feuille de route française, la stra-tégique logistique marocaine in-vestit tous les pans économiques du pays à travers des plans sec-toriels. En sus des échanges import/export et de la distribu-tion domestique qui intègre une réflexion en logistique urbaine à Casablanca, Rabat, Tanger, Kenitra et Agadir, les produits agricoles, les hydrocarbures et les matériaux de construction sont concernés. Ces plans visent “à faciliter et à optimiser les flux lo-gistiques ainsi que le passage des frontières”. Cette approche trans-versale tient compte aussi des besoins en formations et en com-pétences. Exprimée en capacité d’effectifs, “l’offre de formation en logistique a été multipliée par 2,6 entre 2009 et 2014”.

Pilotée par l’AMDL et suivie par l’Observatoire marocain de la compétitivité logistique (OMCL), cette stratégie propose aujourd’hui des opportunités qui

sont autant de défis pour le pays. Elles concernent la consolidation d’un hub en fret aérien, la structu-ration de l’offre en équipements de manutention, stockage, packa-ging et systèmes d’information, et le développement de la logis-tique sous température dirigée et e-commerce. Au-delà, l’un de ses talons d’Achille renvoie aux faibles échanges avec les pays limitrophes, l’Algérie en parti-culier, et les risques en termes de sécurité/sûreté sur les corridors terrestres desservant l’Afrique occidentale. Sauf à étendre un réseau de feedering maritime...

Érick deMangeon

* Liner Shipping Connectivity Index and Container Port Throughput

SITL 2015Logistique

une dynamique en marche au MarocD’ici mi-juillet, la conférence nationale sur la logistique suivie d’une feuille de route s’inspire ouvertement de l’Allemagne, des Pays-Bas, du Royaume-Uni voire de la Chine. Plus au sud, la démarche conduite par le Maroc est tout aussi riche d’enseignements. Lors du SITL Paris 2015, l’Agence marocaine de développement de la logistique a présenté l’avancement de sa stratégie initiée, au début des années 2000, par le roi Mohammed VI.

“Au 16e rang de l’index LSCI

qui évalue la connectivité maritime

des États”

Le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a autorisé la nouvelle Compagnie natio-nale de Pétrole (NOC) à com-mencer à exporter du pétrole. Cette nouvelle Compagnie nationale, créée en mars, fait concurrence à l’ancienne NOC, basée à Tripoli et donc de fait sous la coupe des miliciens de Fajr Libya (Aube de la Libye) qui ont pris la capitale l’été dernier. Depuis la Libye est dirigée par deux Parlements et deux gouvernements rivaux, et les tentatives de l’ONU de résoudre le conflit calent.

Export

Bercy assure poursuivre les discussions avec les sociétés d’autoroutes. “Les discussions se poursuivent. Aucun accord n’est conclu à ce stade”, a fait savoir l’entourage du ministre de l’Économie, emmanuel Macron. Les discussions en cours ont été confirmées par le cabinet de Ségolène royal, ministre de l’Écologie égale-ment en charge des Transports. Lundi 6 avril, RTL, repris par d’autres médias, avait annoncé qu’un accord avait été conclu prévoyant une hausse de 0,57 % du tarif des péages au 1er juin mais aussi l’engagement des so-ciétés d’autoroutes à lancer un plan d’investissement de 3 mil-liards d’euros. L’augmentation de 0,57 % était celle prévue au 1er février mais qui a été ensuite gelé par le gouvernement.

Les discussions s’appuient sur les conclusions d’un rapport parlementaire qui assure que les sociétés d’autoroute (SCA) ne

réalisent pas de “surprofits” et a préconisé des réformes mo-destes. Il cite notamment un plan de relance autoroutier de 3,2 milliards d’euros, qui pour-rait être compensé par une augmentation de la durée des concessions. Depuis ce rapport, État et ces sociétés discutent de l’ensemble des conditions des concessions autoroutières. Il s’agit pour le gouvernement à la fois de remettre de la transpa-rence dans les tarifs, d’améliorer le financement des infrastruc-tures de transports et de favoriser les investissements.

La polémique autour des so-ciétés d’autoroute d’un rapport de l’Autorité de la concurrence, organisme indépendant qui avait pointé mi-septembre dans un rapport une “rentabilité excep-tionnelle” des SCA, sur fond de hausse des péages supérieure à l’inflation depuis leur privatisa-tion il y a près de dix ans, et assi-milé leur situation à une “rente”.

Ministère de l’ÉconomieRoutier

Poursuite des discussions avec les sociétés d’autoroutes

Les “discussions se poursuivent” entre l’État et les sociétés d’autoroutes sur les tarifs des péages, a-t-on assuré lundi 6 avril à Bercy, démentant des informations de presse faisant état d’un accord.

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ric

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Younes Tazi, directeur général de l’Agence marocaine de développement

de la logistique (AMDL)

“L’AESA a bien constaté plusieurs cas de non-confor-mité dans l’application par l’Allemagne des règlements eu-ropéens en matière de sécurité aérienne, en particulier dans le domaine du suivi médical”, a déclaré dominique Fouda, porte-parole de l’Agence. “C’est sur les recommandations de l’AESA que la Commission eu-ropéenne a engagé fin 2014 une procédure visant à demander des comptes à l’Allemagne”, a-t-il poursuivi. Les éléments recueillis par les enquêteurs en France et en Allemagne sur les circonstances du crash de l’A320 de Germanwings qui a fait 150 morts dans les Alpes fran-çaises le 24 mars, montrent que

le copilote de 27 ans, andreas lubitz, qui avait souffert de dé-pression sévère et a eu au cours de sa vie des tendances suici-daires, aurait précipité l’appareil sur le massif montagneux. Selon le patron de Lufthansa, maison mère de Germanwings, Carsten Spohr, Andreas Lubitz était “à 100 % capable de piloter” un avion. Selon l’édition de samedi 4 avril du “Wall Street Journal”, “les officiels de l’Union euro-péenne ont estimé que le régu-lateur allemand en charge de la sécurité aérienne souffrait de pénuries chroniques de person-nel pouvant nuire à sa capacité de contrôle des appareils et des équipages, y compris au niveau médical”.

AllemagneAérien

des cas de non-conformité aux règles de sécurité

L’Agence européenne de sécurité aérienne avait relevé en Allemagne des cas de non-conformité aux “règlements européens en matière de sécurité aérienne, en particulier dans le domaine du suivi médical”.La ministre de l’Écologie,

du Développement durable et de l’Énergie, Ségolène Royal, a signé le 4 avril le

décret de création du Parc naturel marin de l’estuaire de

la Gironde et de la mer des Pertuis. Ce septième parc naturel marin français, le

plus grand dans l’Hexagone, couvre 6.500 km2. Il s’étend

sur 700 km de côtes et trois départements (Vendée,

Charente-Maritime et Gironde). Ce périmètre

concerne la mer des Pertuis, l’estuaire de la Gironde, le pa-nache et le large. Il conjugue lieux de vie ou de reproduc-

tion pour de nombreuses espèces animales et d’activi-

tés économiques, notamment portuaires.

Décret

La compagnie aérienne irlan-daise Ryanair a annoncé hier

une progression du nombre de passagers transportés

sur son exercice 2014-2015 conforme à ses attentes, avec

un bond de 28 % en mars, grâce notamment à l’amélio-

ration du service offert aux passagers. Le nombre de

passagers s’est ainsi envolé au mois de mars à 6,67 mil-

lions contre 5,20 millions en mars 2014. Le taux de

remplissage des avions s’est également nettement amélioré

de 10 points à 90 % sur la période. Sur les douze mois

achevés fin mars, Ryanair a vu son trafic progresser

de 11 % à 90,5 millions de passagers.

Trafic

Le nouveau gouvernement du Sri Lanka a annoncé samedi 4 avril qu’une enquête criminelle avait été ouverte sur l’achat par la compagnie nationale Sri Lankan Airlines de dix Airbus pour 2,3 mil-liards de dollars sous l’ancien gouvernement. La commission d’enquête dirigée par l’ancien président de l’organisation anticorruption Transparency International au Sri Lanka a découvert “une culture de la corruption” au sein de la compagnie aérienne dont les pertes se chiffrent à plus de 650 millions de dollars.

Enquête

l’antenne - Mercredi 8 avril 2015 - 3

Le Premier ministre de Mongolie, Chimediin

Saikhanbileg, a annoncé que le gouvernement avait décidé d’entamer la seconde phase

du projet de mine d’or et de cuivre controversé dans ce pays d’Asie centrale au

riche sous-sol. La Mongolie avait connu une croisance

économique exceptionnelle culminant à 17,5 % en 2011 due à l’exploitation minière, notamment celle de la mine

d’or et de cuivre de Oyu Tolgoi, exploitée par Rio Tinto.

Cependant, cette croissance a baissé considérablement en

raison notamment du retrait de nombreux investisseurs du

pays. La seconde phase du projet de Oyu Tolgoi prévoit

des investissements de l’ordre de 4,2 milliards de dollars en

Mongolie.

Projet

Le principal haut-fourneau de l’aciérie Ilva a récemment cessé de cracher sa fumée toxique. Dans cette ville aux balcons et tombes rougis par la poussière d’oxyde de fer, les juges ont imposé l’ar-rêt des opérations les plus polluantes. Au grand dam des 12.000 salariés d’Ilva et des 3.000 à 4.000 employés chez les sous-traitants de cette aciérie qui fait vivre en bonne partie la région. Le haut-fourneau 5 restera éteint pendant un an, le temps d’être mis en conformité avec les normes environnementales européennes, mais pendant ce temps, l’immense site conti-nuera à produire de l’acier... et des fumées.

Arrêt

Entreprises

Bien situé sur la zone d’activi-tés des Ronzières, près de Lyon, de l’autoroute A7 et de la voie rapide A450, le site de Brignais de Stef s’étend maintenant sur 16.000 m2 dont 13.000 m2 de surface d’ex-ploitation. L’extension a concerné 7.100 m2 de surface et ce sera la dernière envisageable en ce lieu. Le site comprend 120.000 m3 de volume d’entrepo-sage dont 35.225 m3 pour la nouvelle ex-tension, 12.000 em-placements palettes, 29 portes à quai et il a 12 mètres de hauteur. En 2001, le rachat du site à la société de transports Oertli, maintenant intégrée au groupe, a composé la première phase de cette évolution. Une mezzanine permet une capacité de stockage

de 500 emplacements palettes et de 900 m2 d’entreposage. La pla-teforme comprend deux zones de préparation et elle est opération-nelle six jours sur sept.

“Ce site logistique est dédié aux produits alimentaires sous température dirigée + 2 °C/+ 4 °C qui concerne la charcuterie,

les jus de fruits, les produits laitiers, le traiteur”, explique Éric Veillerot, directeur du site. Réception, stoc-kage, préparation de commandes, c o n s o l i d a t i o n ,

expéditions et livraisons de pro-duits frais composent les étapes traitées par les 186 salariés. Ces derniers pourraient être rejoints par quelques nouveaux caristes et préparateurs de commandes au

sein de cette société qui recourt régulièrement à l’intérim d’autant que trois nouveaux contrats vien-nent d’être signés.

Chaque jour, ce sont 500 tonnes de marchandises qui sont expé-diées à des industriels de l’agroa-limentaire en France et en Europe du Sud, soit environ une noria de 60 semi-remorques pour livrer 770 destinataires en J+1 et J+2. Le site bénéficie d’une télésur-veillance en temps réel pour ga-rantir la traçabilité et le respect des températures 24 h/24, d’une vidéosurveillance intérieure et ex-térieure grâce à 64 caméras haute définition et de contrôles sécurisés des accès. Il est certifié Iso 50001 pour la qualité du système de ma-nagement de l’énergie.

“L’extension réalisée récem-ment s’inscrit dans le cadre du schéma directeur national du groupe en logistique de massi-fication de produits frais et de consolidation des flux de dis-tribution”, précise Bernard Montassier, directeur de Stef-Givors.

Givors et Brignais sont deux sites représentatifs du poids de Stef en Rhône-Alpes où il em-ploie 1.800 personnes et compte dix-huit sites, comme Feyzin, Port de Lyon-Gerland, Vénissieux, Saint-Étienne, Valence, Macon, Saint-Quentin-Fallavier entre autres et Toussieu où sont traités les produits de la mer.

annick BÉroud

StefLogistique

développement dans la région rhône-alpes

Après les extensions opérées en 2006 et 2008, Stef, spécialiste européen de la logistique du froid, a récemment procédé au troisième agrandissement de son site de Brignais, près de Lyon. Avec 186 salariés, cette unité est l’une des pièces importantes du dispositif de transport et de logistique du groupe qui compte dix-huit sites dans la région Rhône-Alpes.

“Le site de Brignais

gagne 7.100 m2”

Non content de faire jeu égal dans le très lucratif marché des monocouloirs – 150 à 200 sièges –, le constructeur aéronautique européen veut dé-sormais ébranler ce qui paraissait jusqu’ici comme une forteresse imprenable : les long-courriers de moyenne capacité au fuse-lage large, appareils capables de transporter de 250 à 450 passa-gers. Dans ce segment, Boeing dispose de deux armes de taille. Il y a le classique 777 qui sera épaulé à partir de fin 2019 par une version plus économe en kérosène et disposant de tech-nologies de pointe, le 777X. L’avionneur se repose aussi sur le “Dreamliner” 787, l’avion de nouvelle génération construit en matériaux composites.

Longtemps dominé avec son A330, Airbus possède désormais une nouvelle cartouche : son bi-réacteur A350, qui se veut rival direct des 787 et 777.

“Airbus ne couvre pas l’en-semble du marché notamment le segment des 450 sièges et ça se ressent dans les commandes”, rétorque randy tinseth, vice-président en charge du marketing de Boeing. Le responsable estime que, pour jouer dans la même cour que son groupe, Airbus doit investir dans une nouvelle version de l’A350 équipée de 450 sièges comme le 777-9X. Pour certains analystes, cette querelle certes lé-gitime est anecdotique car, avan-cent-ils, la proximité des produits entre les deux avionneurs sur ce segment est “réelle”.

BoeingAéronautique

Chasse gardée dans le long-courrier

Boeing défend bec et ongles sa chasse gardée du long-courrier face à l’assaut de son éternel rival européen Airbus avec son dernier-né, l’A350.

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Givors et Brignais sont deux sites représentatifs du poids de Stef en Rhône-Alpes

FedEx va acheter TNT Express pour 4,4 milliards d’euros. Les deux sociétés “ont conclu un accord sous condition pour une offre recommandée en numé-raire de 8 euros par action ordi-naire de TNT Express”. Le prix proposé par FedEx correspond à une prime de 33 % sur le prix de clôture de l’action TNT avant la pause pascale et de 42 % sur la moyenne du prix de l’action TNT des trois derniers mois.

Cette opération intervient deux ans après la tentative avor-tée par le grand concurrent améri-cain de Fedex, UPS, de s’emparer du groupe néerlandais, qui avait échoué en raison de l’opposition des autorités européennes de la concurrence. Les deux groupes font part cette fois-ci d’un “haut

niveau de certitude” sur la conclu-sion de l’opération. Mais FedEx ne précise pas le périmètre des désinvestissements qu’il pourrait être amené à faire pour satisfaire les régulateurs. Il indique sim-plement que les activités intra- européennes de TNT dans le transport aérien ont vocation à être cédées.

Le rapprochement “nous permet d’élargir rapidement notre portefeuille de solutions de transports internationaux pour tirer le meilleur parti des ten-dances de marché, en particulier la croissance continue du com-merce en ligne, et de positionner FedEx sur la voie d’une crois-sance de long terme encore plus rentable”, a commenté le PDG de FedEx, Frederick W. Smith.

FedExExpress

achat de tnt express pour 4,4 md eur

FedEx va reprendre son concurrent néerlandais TNT Express pour 4,4 milliards d’euros (4,8 milliards de dollars).

L’or retrouve de son éclatL’or a repassé le seuil des 1.200 dollars l’once, soutenu par le ralentissement des créations d’emplois aux États-Unis en mars,

mais pourrait se retrouver sous pression suite au rapport américain attendu sur l’emploi et le chômage.

PLATINE/PALLADIUM - Le platine a continué de grimper, atteignant mercredi son plus haut niveau en presque un mois, à 1.168,85 dollars l’once. Mais les investisseurs semblent s’être détournés du palladium qui est tombé à un minimum depuis presque un an, à 724,60 dollars l’once.

“Une perte de patience vis-à-vis du palladium est complètement compréhensible, car le déficit attendu sur le marché n’a pas apporté le rebond des prix es-compté par les investisseurs”, ont constaté les ana-lystes d’ABN Amro.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.154 dollars, contre 1.138 dol-lars six jours plus tôt.

L’once de palladium a terminé pour sa part à 751 dollars, contre 748 dollars à la fin de la semaine précédente.

MÉTAUX DE BASE - Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) se sont dans l’ensemble stabilisés, aidés par un indica-teur chinois encourageant, mais le nickel et le zinc sont restés en berne, plombés par la surabondance d’offre.

L’activité manufacturière en Chine a progressé en mars, pour la première fois depuis décembre, selon un indicateur publié mercredi par le gouvernement, un sursaut bien accueilli par les marchés des métaux de base même si les investisseurs restent prudents.

Cette embellie très relative intervient alors que la banque centrale de Chine (PBOC) multiplie les me-sures d’assouplissement monétaire destinées à stimu-ler l’économie, après le très vif ralentissement de la croissance chinoise en 2014.

Le cuivre a ainsi profité de l’indicateur chinois pour consolider les fondations de sa reprise. Même si mer-credi le métal rouge a connu un bref accès de faiblesse, tombant à son niveau le plus bas en près de deux se-maines, à 5.952,50 dollars la tonne, le cuivre a fini par se stabiliser.

D’après plusieurs analystes, les mauvais jours du cuivre pourraient être derrière lui.

“Malgré un ralentissement de l’économie en Chine, la demande reste robuste pour 2015, et est soutenue par la reprise économique en Europe, aux États-Unis et au Japon”, ont noté les analystes de Barclays.

Les cours du nickel sont tombés mercredi à leur plus bas niveau en près de six ans, à 12.310 dollars la tonne, sur fond de crainte de baisse de la demande chinoise et européenne.

“Les cours du nickel se sont effondrés. La cause immédiate semble être le désinvestissement des opéra-teurs après la sortie de rapports sur la faible demande pour ce métal en Europe et en Chine”, ont commenté les analystes de Macquarie.

L’offre abondante de nickel a également contri-bué à accentuer la dégringolade des prix. Au début de la semaine, les stocks de nickel entreposé dans les réserves du LME ont atteint de nouveaux records historiques.

L’étain, a également pâti de la surabondance d’offre sur les marchés, et est tombé mercredi à son plus bas niveau en près de six ans, à 16.389,50 dollars la tonne.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 5.993 dollars vendredi, contre 6.069 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.774,50 dollars la tonne, contre 1.778,50 dollars.

Le plomb valait 1.870 dollars la tonne, contre 1.829 dollars.

L’étain valait 16.750 dollars la tonne, contre 17.285 dollars.

Le nickel valait 12.935 dollars la tonne, contre 13.375 dollars.

Le zinc valait 2.107,50 dollars la tonne, contre 2.081,50 dollars.

SUCRE - Le sucre blanc coté à Londres est tombé mardi à son plus bas niveau en près de 6 ans, à 355 dol-lars la tonne, dans le sillage du sucre brut échangé à New York. Ce dernier a enchaîné les plus bas depuis six ans ces dernières semaines, atteignant mardi un mi-nimum depuis le 15 janvier 2009, à 11,91 cents la livre.

La faiblesse du réal a continué de faire pression sur les cours du sucre, les producteurs étant tentés de vendre leurs stocks afin de recevoir plus de réais pour leurs produits vendus en dollar.

La surabondance d’offre pesait également toujours sur les cours, d’autant plus que les pluies au Brésil sont de bon augure pour les récoltes.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 361,10 dollars, contre 362,90 dollars le vendredi précédent.

À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait 12,46 cents, contre 12,31 cents six jours auparavant.

CACAO - Les cours du cacao ont eu un accès de faiblesse mardi, atteignant leurs plus bas niveau depuis deux mois à Londres, à 1.900 livres sterling la tonne et depuis un mois à New York, à 2.679 dollars la tonne.

Les récoltes devraient être bonnes en Afrique de l’Ouest, région qui regroupe les deux plus gros produc-teurs de cacao de la planète (Côte d’Ivoire et Ghana), ce qui continue de lester un peu les cours.

Mais le marché était plutôt calme et s’est stabilisé en fin de semaine, les opérateurs de marché se préparant à délaisser leurs bureaux avant les fêtes de Pâques.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en juillet valait 1.931 livres sterling, contre 1.927 livres sterling le vendredi précédent pour le contrat de livrai-son en mai.

À New York, la tonne pour livraison en mai valait 2.749 dollars, contre 2.750 dollars six jours plus tôt.

CAFÉ - Les cours du café sont restés assez stables, mais restaient lestés par les pluies au Brésil, premier producteur et exportateur mondial de café.

“La faiblesse du réal, la monnaie brésilienne, a aussi poussé à vendre”, a expliqué Jack Scoville, ana-lyste chez Price Futures Group.

Mais pour l’analyste, les prévisions d’un déficit d’offre dans le marché du café devrait soutenir les prix.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mai valait 1.751 dollars vendredi, contre 1.804 dollars le vendredi précédent.

Sur le ICE Futures US de New York, la livre d’ara-bica pour livraison en mai valait 134,80 cents, contre 139,90 cents six jours auparavant.

CÉRÉALES/SOJA - Les cours du maïs ont baissé et ceux du soja ont monté à Chicago, réagissant surtout à une série de rapports du ministère de l’Agriculture (USDA), tandis que le marché du blé, dominé par la météo, a fortement avancé.

Même si la semaine est raccourcie d’une journée, les marchés restant fermés pour le Vendredi Saint, elle a été particulièrement importante pour les produits agri-coles, avec la publication mardi de plusieurs chiffres très attendus de l’USDA sur les stocks trimestriels et les intentions de semis.

“Sur les marchés du maïs et du soja, les échanges se sont basés à 90 % sur ces rapports”, a estimé Bill Nelson, de Doane Advisory Services.

En ce qui concerne le maïs, ces chiffres ont encou-ragé au pessimisme quant au niveau élevé de l’offre, avec à la fois des réserves jugées élevées, à près de 7,75 milliards de boisseaux, et des intentions de semis supérieures aux attentes à plus de 36 millions d’hec-tares pour l’année en cours.

Certes, “les intentions sont moins élevées que l’an dernier, mais le marché s’y attendait déjà”, a précisé Bill Nelson.

À l’inverse, le soja a bénéficié d’estimations nette-ment inférieures aux attentes sur les surfaces qui seront cultivées en 2015, à moins de 34 millions d’hectares, et ses cours ont gagné un peu de terrain.

Toutefois, “les surfaces plantées pourraient s’avérer plus importantes que prévu” dans le sud-est des États-Unis et le delta du Mississippi, car “de nombreux pro-ducteurs y sont à la recherche d’une solution de rem-placement au maïs, notamment le soja et le sorgho”, a noté Jack Scoville, de Price Futures Group.

Contrairement au maïs et au soja, le marché du blé n’a pas vraiment réagi aux chiffres de l’USDA, sans grande surprise pour cette céréale, et s’est sur-tout concentré sur les conditions météorologiques aux États-Unis.

“Un matin, on a des prévisions, le soir, on en a d’autres, donc le marché est particulièrement excité” et les cours ont beaucoup fluctué d’un jour à l’autre, a reconnu Bill Nelson.

Pour le moment, ils finissent la semaine en forte hausse, les inquiétudes sur le manque de précipitations ayant repris le dessus dans les États dit des Grandes Plaines, comme le Kansas, le Texas et l’Oklahoma.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai, le plus échangé, a terminé à 3,865 dollars, contre 3,91 dollars à la clôture du vendredi précédent (- 1,15 %).

Le boisseau de blé pour mai, le plus actif, valait 5,3625 dollars, contre 5,0775 en fin de semaine précé-dente (+ 5,61 %).

Le boisseau de soja pour mai, lui aussi le plus vendu, coûtait 9,86 dollars contre 9,6725 dollars le vendredi précédent (+ 1,94 %).

COTON - Les prix du coton sont restés pratique-ment stables, les investisseurs n’ayant guère été sur-pris par les différents rapports publiés par le ministère américain de l’Agriculture (USDA).

“Les cours ont fait du surplace, faute de grosses in-formations”, a déclaré Andy Ryan, chez Intl FCStone, saluant tout de même des “ventes suffisantes à l’expor-tation pour maintenir la stabilité sur les marchés”.

Du côté des surfaces que les agriculteurs comptent planter en coton, le ministère a fait état mardi d’un recul de 13 %, et comme le marché l’attendait à ce niveau, entre 13 % à 15 % selon Andy Ryan, il n’a guère réagi.

“Cela a peu de chance d’apporter un grand change-ment dans les attentes sur l’offre”, a commenté de son côté Bennett Meier, chez Morgan Stanley.

“La demande en importations vers la Chine contrôle toujours fermement (l’évolution) des prix”, a ajouté Bennett Meier.

La livre de coton pour livraison en mai, le contrat le plus actif sur l’IntercontinentalExchange (ICE), a ter-miné jeudi, dernier jour de la semaine sur les marchés qui seront fermés pour le Vendredi Saint, à 63,69 cents, contre 63,55 cents en fin de séance le 27 mars, soit une progression de 0,2 %.

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans les ports d’Orient, évoluait à 69,55 dollars les 100 livres, en baisse de 0,4 % par rapport aux 69,85 dollars de la semaine précédente.

En vedette…OR/ARGENT

L’annonce mercredi d’un ralentissement inat-tendu en mars des créations d’emplois dans le sec-teur privé aux États-Unis a pesé sur le billet vert, rendant ainsi le métal jaune plus attrayant.

Mais les chiffres de l’emploi aux États-Unis pour le mois de mars qui doivent être annoncés vendredi, pourraient renverser la tendance s’ils s’avéraient bons.

“Un très bon rapport combiné à de meilleurs salaire, pourrait pousser l’or et l’argent en dessous de leur niveaux bas du mois de mars”, tempéraient les analystes d’ABN Amro. Au mois de mars, l’once d’or était descendue à 1.142,94 dollars, son plus bas niveau en quatre mois.

Le marché sera en effet particulièrement attentif à l’évolution des salaires, l’un des principaux élé-ments sur lesquels la Réserve fédérale américaine (Fed) dit fonder ses décisions pour le relèvement de ses taux d’intérêts.

Une hausse de ces taux, actuellement presque nuls, rendrait le dollar plus rémunérateur, et pèse-rait ainsi sur l’or.

Pour Bernard Dahdah, analyste chez Natixis, le retour des tensions géopolitiques sur le devant de la scène a aussi aidé les métaux précieux, et surtout l’or, valeur refuge par excellence.

“En plus de l’impasse entre les puissances occi-dentales et l’Iran (dans les négociations sur le pro-gramme nucléaire iranien qui continuent malgré le dépassement du délais fixé au 31 mars, NDLR), des rumeurs circulent sur le fait que la Grèce ne puisse pas être capable d’honorer un paiement au Fonds monétaire internationale (FMI) le 9 avril prochain”, a-t-il expliqué.

De son côté, l’argent, considéré comme une alternative meilleur marché à l’or, a peu ou prou suivi les mouvements de l’or.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a ter-miné à 1.198,50 dollars vendredi au fixing du soir, contre 1.195,75 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 16,84 dollars, contre 17,14 dollars il y a six jours.

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8 - Mercredi 8 avril 2015 - l’antenne

9 - Mercredi 8 avril 2015

En baisseEn hausseL’Union internationale des

Chemins de fer (UIC) présen-tera début mai son “Rapport 2014 sur le transport combiné en Europe”, qui s’intéresse à l’année 2013. Cette étude menée tous les deux ans a été signée par BSL Transportation Consultants GmbH. Elle fait état d’une hausse de 9 % en EVP comparé à 2011. Le transport non accompagné reste le segment dominant de cette activité avec près de 12 millions d’EVP en 2013 (+ 8 % par rapport 2011). Les rapporteurs constatent que le transport combiné connaît un développement plus rapide que la moyenne des activités fret. C’est à l’international que son évolu-tion est la plus forte (+ 15 %). Sur ce segment, les transports de conteneurs maritimes en lien avec l’hinterland ont connu une crois-sance significative. “Cela souligne l’importance du développement des ports maritimes européens sur le marché du combiné”, explique le rapport.

Le nombre de morts sur les routes françaises a baissé de 11 % en mars par rapport au mois de mars 2014, un chiffre “en-courageant” que le ministre de l’Intérieur espère confirmer grâce un arsenal de 26 mesures compre-nant notamment l’interdiction du kit mains libres au volant. Après deux mois de hausse en janvier et février et un bilan 2014 néga-tif avec la première hausse an-nuelle enregistrée en douze ans, Bernard Cazeneuve s’est félicité de chiffres “prometteurs” pour le mois de mars.

La justice annule la DSP pour 2010-2015Le tribunal administratif de Bastia a annulé hier la délégation de service public

(DSP) maritime Corse-continent attribuée aux compagnies SNCM et La Méridionale par la Collectivité territoriale de Corse (CTC) pour la période 2010-2015. Cette rési-liation s’appliquera à partir d’octobre 2016, a indiqué le tribunal qui n’a pas motivé son jugement. La demande d’annulation de la DSP avait été présentée par la com-pagnie privée Corsica Ferries dont les navires battent pavillon italien. Le tribunal ad-ministratif a suivi l’avis du rapporteur public pour lequel le rejet de l’offre de Corsica Ferries n’avait pas été justifié par la CTC. Celle-ci, avait souligné le rapporteur public le 19 mars, n’avait “pas imposé le dépôt d’une offre globale et indivisible” et ne pouvait donc reprocher au concurrent de la SNCM d’avoir proposé une offre par ligne. “Si le principe reste que les offres sont librement négociées, il n’en demeure pas moins que la décision de l’autorité délégante ne peut se fonder sur un motif entaché d’erreur de droit”, avait souligné le rapporteur public. Il avait ajouté que la compensation prévue par la DSP devait être “considérée comme une aide d’État” et aurait dû être notifiée à la Commission de Bruxelles. Selon le rapporteur public, “les quatre critères cumu-latifs” dégagés par un arrêt “Altmark” de la cour de justice européenne, “permettant une exception aux interdictions des aides d’État dans le domaine maritime, n’étaient pas réunis en l’espèce”. Il avait estimé que “les paramètres sur la base desquels est calculée la compensation n’ont pas été préalablement établis de façon objective et transparente”. Le rapporteur avait ajouté que “le niveau de la compensation néces-saire n’avait pas été déterminé sur la base d’une analyse des coûts qu’une entreprise moyenne, bien gérée et adéquatement équipée en moyens de transport afin de pou-voir satisfaire aux exigences de service public requises”.

CirculationUne personne a été tuée samedi

4 avril dans la banlieue de Rennes par un TGV. L’accident s’est produit vers 7 heures du matin alors qu’il fai-sait encore sombre, sur la commune de Cesson-Sévigné.

DangersDes militants de Greenpeace ont

grimpé sur une plateforme pétrolière du géant des hydrocarbures Shell qui se déplaçait vers l’Arctique, a indiqué l’ONG écologiste lundi 6 avril pour alerter sur les dangers de l’exploitation pétrolière.

GrèveTrains au compte-gouttes, guichets

fermés, quais bondés : une grève des contrôleurs perturbait fortement le trafic ferroviaire au Portugal lundi 6 avril, jour de reprise du travail après le long week-end de Pâques. Plus d’un mil-lion de passagers ont déjà été affectés pendant les quatre derniers jours par ce mouvement qui vise à réclamer le paiement d’arriérés de primes pour un montant de 10 millions d’euros. Plus de 90 % des trains ont été supprimés dans l’ensemble du pays.

EnquêteLe parquet de Paris a ouvert une

enquête préliminaire sur la fuite d’in-formations relatives au crash de la Germanwings. Une plainte contre X pour “violation du secret professionnel” a été déposée par le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL), après la révélation par la presse de la teneur des enregistrements d’une des deux boîtes noires de l’appareil. Par ailleurs, un vol Germanwings qui assurait la liaison entre Cologne et Venise a dû être dérouté samedi 4 avril et atterrir à Stuttgart, en raison d’une “perte d’huile”

DisputeAir India a interdit de vol deux de

ses pilotes qui s’étaient disputés dans le cockpit juste avant le décollage d’un avion. Le copilote a agressé le comman-dant de bord alors qu’ils préparaient le décollage d’un avion de la compagnie de la cité touristique de Jaipur pour New Delhi dimanche 5 avril.

PassageLa Jordanie a indiqué samedi 4 avril

qu’elle maintenait la fermeture du princi-pal poste-frontière avec la Syrie jusqu’à la “stabilisation de la situation”, après sa prise par les rebelles côté syrien. “Le poste-frontière Jaber restera fermé jusqu’à la stabilisation de la situation sur le poste-frontière syrien de Nassib et dans les zones environnantes”, a dé-claré le ministre jordanien de l’Intérieur, Hussein Majali.

l’antenneÉdité par la SMECI

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Directeur de la publication :Jacques RICCOBONO

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BrestLe “Karl” immobilisé

depuis plus d’un moisUn navire, avec huit marins à

bord, est bloqué à Brest depuis plus d’un mois en raison d’un litige commercial entre une so-ciété américaine et l’armateur suédois, qui ne paye plus ses marins, a-t-on appris vendredi 3 avril de sources concor-dantes. Le “Karl”, petit navire frigorifique de 76 mètres, est immobilisé au port de Brest depuis le 24 février avec ses marins originaires du Honduras, du Guatemala et de Roumanie. La société américaine Reliable Cargo Shipping souhaitait acquérir le “Karl” et a versé à son propriétaire, la fondation suédoise Overseas Association, un acompte de 360.000 euros. La société américaine, à laquelle la fondation refusait de livrer le navire, a obtenu sa saisie conser-vatoire le 24 février auprès du juge de l’exécution de Brest. Une décision confirmée par la cour d’appel de Rennes le 9 mars. Des plaintes ont ensuite été déposées par les marins qui ne percevaient plus leur salaire, a indiqué Laure Tallonneau, inspectrice de la Fédération internationale des transports (ITF), lors d’une rencontre à proximité du cargo. Trois marins, dont le commandant, ont été rapatriés par l’armateur, car en fin de contrat, mais deux n’ont pas reçu les arriérés de salaire dus, a regretté Laure Tallonneau. “L’armateur est en proie à des difficultés financières”, a expliqué Hervé Thomas, directeur adjoint délégué à la Mer et au Littoral dans le Finistère, précisant que le montant total d’arriérés de salaires est de 23.000 dollars. “Le navire ne va pas repartir dans ces conditions”, a-t-il assuré. “Nous considérons que l’équipage est abandonné”, a estimé Jean-Paul Hellequin, porte-parole de la CGT des marins du Grand Ouest. “Plus le temps passe, plus la situation sera difficile” à bord, a-t-il regretté. “J’ai terminé mon contrat, je veux rentrer chez moi, je veux voir ma famille”, a témoigné Francisco Lopez-Amaya, 55 ans, l’un des marins honduriens, disant se trouver sur le navire depuis plus de six mois. “J’ai rempli mon devoir, maintenant l’armateur doit remplir le sien”, a-t-il ajouté.

SNCM

Sécuriser la navigation sur la mer Rouge et le détroit de Bab el-Mandeb est la priorité de l’Égypte, qui participe à la coalition arabe contre les rebelles chiites Houthis au Yémen, a déclaré samedi 4 avril le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Le détroit de Bab el-Mandeb, entre la mer Rouge et le golfe d’Aden qui séparent l’Afrique de la pé-ninsule Arabique, est situé à proximité de la grande ville yéménite de Taëz. Il revêt une importance stratégique pour d’autres pays, comme l’Égypte et Israël, en plus des grandes puissances. Parmi celles-ci, les États-Unis disposent d’une base à Djibouti, non loin de la rive africaine du

détroit, où la France a une présence mi-litaire plus ancienne. Sa sécurisation est aussi une question de “sécurité nationale arabe”, a également déclaré Abdel Fattah al-Sissi. L’Égypte est partie prenante

de l’opération “Tempête décisive”, menée par l’Arabie saoudite, lancée le 26 mars pour lutter contre les Houthis liés à l’Iran qui cherchent à s’emparer d’Aden, la grande ville du sud. Par ailleurs, les États-Unis ont reconnu lundi 6 avril ne pas être en mesure d’évacuer leurs res-sortissants au Yémen, dont les aéroports sont fermés, et les ont invités à quitter ce pays en guerre par voie maritime, notam-ment grâce à des navires d’autres pays. Le porte-parole du département d’État, Marie Harf, a insisté sur les “possibilités maritimes”, en allusion aux navires étran-gers qui assurent, par exemple, la traver-sée entre Aden et Djibouti.

La sécurisation de la mer Rouge, priorité de l’Égypte

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