lantenne 08 11 2013

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À Nantes, adapter l’aéroport actuel pourrait coûter presque aussi cher que la construction de celui de Notre-Dame-des- Landes, affirme la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) dans une étude rendue publique mer- credi 6 no- vembre. Selon la DGAC, pour adapter l’ac- tuel aéroport de Nantes- Atlantique, situé au sud-ouest de la ville, à une progression attendue du trafic à 5 puis 9 millions de pas- sagers, les travaux envisagés coûteraient 685 millions d’euros. 807 MILLIONS D’EUROS POUR NOTRE-DAME-DES-LANDES Il faudrait y ajouter 140 mil- lions de travaux préparatoires et de pertes d’exploitation, soit un total de 825 millions d’euros. Un chiffre qu’on ne peut pas di- rectement comparer au coût de 556 millions d’euros de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tel qu’estimé en 2010 au moment de l’attribution de sa concession au groupe Vinci, car il n’est calibré que pour 4 millions de passagers à l’ouverture. Selon des chiffres commu- niqués par des responsables de la DGAC mercredi, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, s’il était calibré pour 9 millions de passagers, re- viendrait à 807 millions d’euros rien que pour le génie civil et la navigation aérienne, sans compter les achats de terre depuis le début du projet, qui n’ont pas été chiffrés. Au final, les coûts pourraient même être légèrement inférieurs pour l’aménagement de Nantes-Atlantique, comparé à Notre-Dame-des-Landes, ont fi- nalement admis les responsables de la DGAC. “On peut faire les travaux d’aménagement de l’actuel aéro- port, mais ils seront onéreux parce qu’ils nécessitent des travaux de sécurité sur la piste, l’aérogare existante ne suffira plus : tout ça fait un projet dont le coût total, simplement le génie civil, serait 685 millions d’euros”, a expliqué le directeur du transport aérien à la DGAC, Paul Schwach. “C’est presque aussi cher qu’un aéroport neuf, un peu moins cher quand même que Notre-Dame-des- Landes, mais je rappelle que, pour l’actuel aéroport, on n’aurait qu’une seule piste avec des pro- blèmes d’exploitation”, a-t-il sou- ligné. “Et puis surtout, on aurait toujours un aéroport très inséré dans la ville, avec beaucoup de nuisances autour, alors que le projet de Notre-Dame-des-Landes en a énormément moins”. Pour la DGAC, les bâtiments actuels de Nantes-Atlantique ne suffiraient pas à accueillir l’af- flux de passagers et une seconde aérogare devrait être construite. Les bâtiments et équipements nécessaires au fonctionnement de l’aérodrome devraient tous, à l’exception de la tour de contrôle, être déplacés. En outre, l’étude affirme que “l’état de la piste n’est pas conforme à la réglementation et aux recommandations” de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). “La pla- néité de la piste n’est pas satisfai- sante. Son profil en long montre plusieurs creux et bosses, avec des écarts de près de 3 mètres”, soulignent les rédacteurs de l’étude. “La direction de la sé- curité de l’aviation civile Ouest a accepté une dérogation pro- visoire dans l’attente du trans- fert prochain de l’activité aéro- nautique vers l’aéroport du Grand Ouest (nom du projet d’aéroport de Notre-Dame-des- Landes)”, ajoutent-ils. “Dès l’horizon de 5 millions de passagers (qui serait atteint peu après 2020, selon les pro- jections de la DGAC), la piste, l’ensemble des voies de circula- tion et des aires de stationnement des avions seront à rénover”. À long terme, dans une perspec- tive de 9 millions de passagers, “un allongement de la piste à 3.600 mètres devra être pro- grammé” pour pouvoir accueillir tous les types d’avions. Une telle réfection impliquerait une ferme- ture de la piste, donc de l’aéro- port de Nantes, pendant “trois à six mois”, affirme la DGAC. Nantes Adapter l’aéroport actuel coûterait presque aussi cher Le maintien et l’adaptation de l’actuel aéroport de Nantes serait très onéreux et contraignant, avec un coût assez proche de celui de son transfert vers le site contesté de Notre-Dame- des-Landes, selon un étude de la DGAC. 50 Le London Metal Exchange (LME) a adopté hier un en- semble de nouvelles règles pour réduire drastiquement les délais d’attente pour ré- cupérer du métal dans son réseau d’entrepôts agréés et améliorer la transparence du marché. “En tant que pre- mière Bourse mondiale des métaux, le LME a une res- ponsabilité envers le secteur des métaux d’entretenir un marché équitable et ordonné. Nous avions la responsabilité d’examiner les inquiétudes suscitées par les longs délais dans les entrepôts, puisqu’ils posent une série de pro- blèmes”, a commenté Garry Jones, le nouveau directeur général du LME. Les nou- velles règles, qui rentreront en vigueur le 1 er avril 2014, visent à obliger les entrepôts dont les délais dépassent 50 jours à livrer plus de métal qu’ils n’en reçoivent chaque jour. “La proposition initiale visait les entrepôts ayant des délais de plus de 100 jours, mais après la consultation, le seuil a été réduit à 50 jours, permettant au LME de mieux agir comme marché de der- nier ressort pour servir les uti- lisateurs de métal physique”. le chiffre du jour “À Nantes, les travaux coûteraient 685 millions d’euros” © GPMH Gruau : 1.100 ambulances pour l’Algérie Le groupe Gruau a remporté un marché de 1.100 ambulances sur base Renault Master pour l’Algérie. Ce contrat de 25 millions d’euros participe au dessein d’internationalisation du groupe breton. SNCM : Veolia et Transdev ne paieront pas les dettes Veolia et sa filiale spécialisée dans les transports Transdev n’ont “aucun engagement” à payer les dettes de la compagnie maritime SNCM en difficulté financière, a affirmé hier le directeur financier de Veolia. OSX : Le constructeur naval renouvelle un prêt L’entreprise de construction na- vale OSX, de la holding EBX du Brésilien Eike Batista, a renou- velé un prêt de 210 millions de dollars avec la banque publique Caixa Economica Federal. Entreprises page 3 L’aéroport Nantes-Atlantique dessert quinze compagnies aériennes régulières International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com 68 ème année - N°19.073 Vendredi 8 novembre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 DéCOUVREZ LES POSSIBILITéS LOGISTIQUES POUR L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE FRANçAISE VIA LE PORT DE ZEEBRUGGE Présentation matinale le 21 novembre 2013 à PARIS de 09.00 heures à 10.30 heures Ambassade de Belgique, Délégation flamande - 6 Rue Euler - 75008 Paris Inscription par e-mail avant le 15 novembre 2013 [email protected] FNSEA La fédération demande l’exonération Face à la grogne qui ne faiblit pas dans les milieux agricoles bretons, la FNSEA durcit le ton sur l’Écotaxe, demandant désormais une exonération “pour toute la filière agricole”. Écotaxe page 2 Parquet de Nanterre : Le conflit rebondit sur le terrain judiciaire Le confit autour de l’Écotaxe rebondit sur le terrain judiciaire avec la réouverture mercredi 6 novembre par la justice d’une enquête préliminaire sur les conditions d’attribution du contrat liant l’État à Ecomouv’, chargée de collecter cet impôt. Écotaxe page 2

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À Nantes, adapter l’aéroport actuel pourrait coûter presque aussi cher que la construction de celui de Notre-Dame-des-Landes, affirme la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) dans une étude rendue publique mer-credi 6 no-vembre. Selon la DGAC, pour adapter l’ac-tuel aéroport de Nantes-A t l a n t i q u e , situé au sud-ouest de la ville, à une progression attendue du trafic à 5 puis 9 millions de pas-sagers, les travaux envisagés coûteraient 685 millions d’euros.

807 millions d’euros pour

notre-dame-des-landes

Il faudrait y ajouter 140 mil-lions de travaux préparatoires et de pertes d’exploitation, soit un total de 825 millions d’euros. Un chiffre qu’on ne peut pas di-rectement comparer au coût de 556 millions d’euros de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tel qu’estimé en 2010 au moment de l’attribution de sa concession au groupe Vinci, car il n’est calibré

que pour 4 millions de passagers à l’ouverture.

Selon des chiffres commu-niqués par des responsables de la DGAC mercredi, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, s’il était calibré pour 9 millions de

passagers, re-viendrait à 807 millions d’euros rien que pour le génie civil et la navigation aérienne, sans

compter les achats de terre depuis le début du projet, qui n’ont pas été chiffrés. Au final, les coûts pourraient même être légèrement inférieurs pour l’aménagement de Nantes-Atlantique, comparé à Notre-Dame-des-Landes, ont fi-nalement admis les responsables de la DGAC.

“On peut faire les travaux d’aménagement de l’actuel aéro- port, mais ils seront onéreux parce qu’ils nécessitent des travaux de sécurité sur la piste, l’aérogare existante ne suffira plus : tout ça fait un projet dont le coût total, simplement le génie civil, serait 685 millions d’euros”, a expliqué le directeur du transport aérien à la DGAC, Paul Schwach. “C’est presque aussi cher qu’un aéroport

neuf, un peu moins cher quand même que Notre-Dame-des-Landes, mais je rappelle que, pour l’actuel aéroport, on n’aurait qu’une seule piste avec des pro-blèmes d’exploitation”, a-t-il sou-ligné. “Et puis surtout, on aurait toujours un aéroport très inséré dans la ville, avec beaucoup de nuisances autour, alors que le projet de Notre-Dame-des-Landes en a énormément moins”.

Pour la DGAC, les bâtiments actuels de Nantes-Atlantique ne suffiraient pas à accueillir l’af-flux de passagers et une seconde aérogare devrait être construite. Les bâtiments et équipements nécessaires au fonctionnement de l’aérodrome devraient tous, à l’exception de la tour de contrôle, être déplacés.

En outre, l’étude affirme que “l’état de la piste n’est pas conforme à la réglementation et aux recommandations” de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). “La pla-néité de la piste n’est pas satisfai-sante. Son profil en long montre plusieurs creux et bosses, avec des écarts de près de 3 mètres”, soulignent les rédacteurs de l’étude. “La direction de la sé-curité de l’aviation civile Ouest a accepté une dérogation pro-visoire dans l’attente du trans-fert prochain de l’activité aéro- nautique vers l’aéroport du Grand Ouest (nom du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes)”, ajoutent-ils.

“Dès l’horizon de 5 millions de passagers (qui serait atteint peu après 2020, selon les pro-jections de la DGAC), la piste, l’ensemble des voies de circula-tion et des aires de stationnement des avions seront à rénover”. À long terme, dans une perspec-tive de 9 millions de passagers, “un allongement de la piste à 3.600 mètres devra être pro-grammé” pour pouvoir accueillir tous les types d’avions. Une telle réfection impliquerait une ferme-ture de la piste, donc de l’aéro-port de Nantes, pendant “trois à six mois”, affirme la DGAC.

Nantes

Adapter l’aéroport actuel coûterait presque aussi cher

Le maintien et l’adaptation de l’actuel aéroport de Nantes serait très onéreux et contraignant, avec un coût assez proche de celui de son transfert vers le site contesté de Notre-Dame-des-Landes, selon un étude de la DGAC.

50Le London Metal Exchange

(LME) a adopté hier un en-semble de nouvelles règles pour réduire drastiquement les délais d’attente pour ré-cupérer du métal dans son réseau d’entrepôts agréés et améliorer la transparence du marché. “En tant que pre-mière Bourse mondiale des métaux, le LME a une res-ponsabilité envers le secteur des métaux d’entretenir un marché équitable et ordonné. Nous avions la responsabilité d’examiner les inquiétudes suscitées par les longs délais dans les entrepôts, puisqu’ils posent une série de pro-blèmes”, a commenté Garry Jones, le nouveau directeur général du LME. Les nou-velles règles, qui rentreront en vigueur le 1er avril 2014, visent à obliger les entrepôts dont les délais dépassent 50 jours à livrer plus de métal qu’ils n’en reçoivent chaque jour. “La proposition initiale visait les entrepôts ayant des délais de plus de 100 jours, mais après la consultation, le seuil a été réduit à 50 jours, permettant au LME de mieux agir comme marché de der-nier ressort pour servir les uti-lisateurs de métal physique”.

le chiffre du jour

“À Nantes, les travauxcoûteraient

685 millions d’euros”

© G

PMH

Gruau :1.100 ambulances pour l’AlgérieLe groupe Gruau a remporté un marché de 1.100 ambulances sur base Renault Master pour l’Algérie. Ce contrat de 25 millions d’euros participe au dessein d’internationalisation du groupe breton.

SNCM :Veolia et Transdev ne paieront pas les dettesVeolia et sa filiale spécialisée dans les transports Transdev n’ont “aucun engagement” à payer les dettes de la compagnie maritime SNCM en difficulté financière, a affirmé hier le directeur financier de Veolia.

OSX :Le constructeur naval renouvelle un prêtL’entreprise de construction na-vale OSX, de la holding EBX du Brésilien Eike Batista, a renou-velé un prêt de 210 millions de dollars avec la banque publique Caixa Economica Federal.

Entreprises

page 3

L’aéroport Nantes-Atlantique dessert quinze compagnies aériennes régulières

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com 68ème année - n°19.073 Vendredi 8 novembre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

Découvrez les possibilités logistiques pour l’inDustrie alimentaire française via le port De zeebrugge

Présentation matinale le 21 novembre 2013 à PARIS

de 09.00 heures à 10.30 heuresAmbassade de Belgique, Délégation flamande - 6 Rue Euler - 75008 Paris

Inscription par e-mail avant le 15 novembre 2013

[email protected]

FNSEALa fédération demande l’exonérationFace à la grogne qui ne faiblit pas dans les milieux agricoles bretons, la FNSEA durcit le ton sur l’Écotaxe, demandant désormais une exonération “pour toute la filière agricole”.

Écotaxe

page 2

Parquet de Nanterre :Le conflit rebondit sur le terrain judiciaireLe confit autour de l’Écotaxe rebondit sur le terrain judiciaire avec la réouverture mercredi 6 novembre par la justice d’une enquête préliminaire sur les conditions d’attribution du contrat liant l’État à Ecomouv’, chargée de collecter cet impôt.

Écotaxe

page 2

Le parquet de Nanterre rouvre une enquête sur le contrat avec Ecomouv’. “J’ai décidé de rou-vrir ce matin l’enquête préli-minaire”, a an-noncé mercredi 6 novembre le procureur de la République de Nanterre, Robert Gelli. “Il s’agit de savoir s’il y a eu dans l’attribution du contrat entre l’État et cette so-ciété des éléments de nature à porter atteinte à l’égalité de

traitement qui doit prévaloir dans les marchés publics”, a-t-il ajouté. Confiée au parquet de Nanterre en 2011 du fait de la

domiciliation du siège social d ’ E c o m o u v ’ , l’enquête avait été classée sans suite en octobre dernier car “il n’y avait pas à cette date d’in-fraction caracté-

risée” dans l’octroi du marché, a indiqué Robert Gelli. Selon le parquet, certains éléments nou-

veaux demandent aujourd’hui à être vérifiés par la brigade de ré-pression de la délinquance éco-nomique (BRDE), en charge du dossier.

C’est “dans un esprit de transparence absolue et de totale sérénité qu’Ecomouv’ prend acte de la réouverture d’une enquête dans ce dossier”, a réagi l’entre-prise mercredi soir. Ecomouv’ souhaite que l’enquête “per-mette de mettre un terme définitif aux rumeurs infondées qui en-tourent les conditions d’attribu-tion du PPP relatif à l’Écotaxe”.

L’État est lié avec cette entre-prise par un partenariat public-privé (PPP) signé en 2011 par le gouvernement Fillon, qu’il ne peut abandonner sous peine de devoir verser un milliard d’euros à la société. Selon ce montage ap-prouvé notamment par l’ancienne ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, Ecomouv’, contrôlé par le groupe italien Autostrade en association avec Thales, la SNCF, SFR et Steria, doit toucher 250 millions d’eu-ros par an, soit environ 20 % des recettes attendues de l’Écotaxe. Un montant supérieur à certains contrats similaires dans plusieurs pays voisins.

Le gouvernement entend bien renégocier ce marché. Le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, a ainsi estimé qu’il fallait “revoir toute la logique du contrat”, via une “négocia-tion très serrée” avec la socié-té Ecomouv’ qui “ne s’est pas acquittée de ses responsabili-tés”. En fait, “il s’agirait uni-quement pour l’État de baisser

temporairement le montant des loyers qu’il doit acquitter à la société”, a indiqué une source proche du dossier. Le contrat prévoit en effet des pénalités de 8 millions d’euros par mois à la charge de l’entreprise en cas de dysfonctionnements du système. L’Écotaxe devait entrer en vi-gueur le 20 juillet. Mais le gou-vernement a repoussé cette date à deux reprises, d’abord à octobre, puis à janvier 2014, arguant de défaillances techniques. “Ces problèmes devraient être résolus début décembre. Ecomouv’ de-vrait par conséquent un peu plus de quatre mois de pénalités de retard, soit 32 millions”, selon la source.

Sophie DevilleR

Le ministre délégué aux Transports a répété mardi 5 novembre que l’Écotaxe poids lourds devait être “mise en place” mais s’est gardé d’avancer une date. “Si nous avions été aux responsabilités, nul doute que nous aurions agi autrement. Mais le contrat existe, il est signé et l’État est engagé, les clauses contrac-tuelles s’imposent à lui”, a fait valoir Frédéric Cuvillier. Par conséquent, “il faut aujourd’hui mettre en place le dispositif”, a estimé le ministre. Frédéric Cuvillier n’a pas voulu donner mardi d’indication sur la date à laquelle le dispositif pourrait être appliqué. “La date est celle de la négociation”, a-t-il simplement dit.

Date

Les sénateurs socialistes vont demander la création

d’une commission d’enquête parlementaire sur la société

Ecomouv’, chargée de la col-lecte de l’Écotaxe, a annoncé

mardi 5 novembre leur chef de groupe, François Rebsamen.

“Depuis quelques jours de nombreuses informations

circulent sur les conditions d’attribution du marché de

mise en œuvre de l’Écotaxe”, écrit François Rebsamen, à l’issue d’une réunion de son groupe. “Les clauses finan-cières assorties au marché

suscitent également beaucoup d’interrogations”, ajoute-t-il.

Enquête

Parquet de NanterreRoutier

le conflit rebondit sur le terrain judiciaireLe confit autour de l’Écotaxe rebondit sur le terrain judiciaire avec la réouverture mercredi 6 novembre par la justice d’une enquête préliminaire sur les conditions d’attribution du contrat liant l’État à Ecomouv’, chargée de collecter cet impôt.

“Certains éléments nouveaux vont être vérifiés par la BRDE”

2 - Vendredi 8 novembre 2013 - l’antenne Écotaxe

La FNSEA demande une exonération de l’Écotaxe “pour toute la filière agricole”. “Je demande au Premier ministre, quel que soit l’avenir de cette Écotaxe, d’annoncer une exo-nération pour toute la filière agricole : agroalimentaire, pro-duction, agrofourniture. Ça me paraît indispensable de faire cette annonce”, a déclaré hier le président de la Fédération na-tionale des syndicats d’exploi-tants agricoles (FNSEA), Xavier Beulin.

Lorsque le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a suspendu sine die l’Écotaxe la semaine der-nière, la FNSEA s’était déclarée “satisfaite”, rappelant qu’elle demandait “un ajournement et pas une suppression”. Avec ces nouvelles déclarations, Xavier Beulin durcit le ton, alignant les revendications de son organisa-tion sur celles des manifestants qui poursuivent leur mobilisation en Bretagne, malgré la pause an-noncée par le gouvernement sur

cette taxe qui devait initialement entrer en vigueur le 1er janvier. “Ça fait trois ans, quatre ans, que la FNSEA demande à tous les ministres successifs de reprendre ce dossier de l’Écotaxe. J’en de-mande l’exonération clairement ce matin”, a répété le patron du syndicat agricole.

Face à la mobilisation qui se poursuit en Bretagne, le gouver-nement a souhaité mercredi la signature d’un “Pacte d’avenir” pour la région avant la fin no-vembre. Xavier Beulin a mis en garde l’exécutif de se contenter de prendre “des mesures parti-culières”. “Le président de la FNSEA se fait engueuler tous les jours parce qu’on a le sentiment qu’on ne parle que de la Bretagne alors que le malaise est beaucoup plus profond. Il touche beaucoup de régions”, a-t-il assuré, citant pêle-mêle Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Languedoc-Roussillon, la Lorraine, le Nord et le Centre.

Romain FoNSeGRiveS

FNSEA

la fédération demande l’exonération

Face à la grogne qui ne faiblit pas dans les milieux agricoles bretons, la FNSEA durcit le ton sur l’Écotaxe, demandant désormais une exonération “pour toute la filière agricole”.

Si l’Écotaxe suscite la colère en Bretagne, sa suspension irrite en Alsace : les élus de la région, de droite comme de gauche, réclament cette taxe depuis plusieurs années pour soulager les routes des camions qui cherchent à éviter l’Allemagne. En 2005, c’est Yves Bur, alors député alsacien, qui a fait passer pour la première fois au Parlement le principe d’une taxe poids lourds, sous la forme d’une expérimentation en Alsace. Le voisin allemand venait tout juste de mettre en place une contribution comparable. “Assez rapidement, près de 3.000 camions supplémen-taires par jour ont déboulé sur l’axe Nord-Sud alsacien pour échapper au paiement de la taxe en Allemagne”, explique Yves Bur.

Expérimentation

La suspension annoncée mardi 29 octobre de l’Écotaxe poids

lourds qui devait entrer en vigueur le 1er janvier ne satisfait

que 31 % des Français, des sondés regrettant qu’elle n’ait

pas été abrogée et d’autres déplorant à l’inverse le recul du gouvernement, selon un

sondage Ifop paru dans “Dimanche Ouest-France”. “Si 31 % des Français sont plutôt

favorables à cette annonce qui va selon eux dans le bon sens,

57 % ne sont pas satisfaits... mais pas tous pour la même

raison”, note l’institut dans cette étude.

Sondage

Bien avant la France, plusieurs pays européens se sont déjà dotés d’une taxe poids lourds. Pionnière, la Suisse a instauré une redevance sur le trafic des poids lourds dès 2001. L’Autriche l’a suivie dès 2004 avec une taxe sous forme de péage autoroutier pour les vé-hicules de plus de 3,5 tonnes, les campings-cars et les bus. En Allemagne, depuis 2005, une taxe est également instaurée sous la forme d’un péage autoroutier pour les poids lourds de plus de 12 tonnes. Le péage a depuis été étendu à un certain nombre d’axes nationaux. En République tchèque, il existe une Écotaxe pour tous les véhicules, payée par le propriétaire lors du premier enregistrement du véhicule. Depuis 2006, en Suède, tous les véhicules sont soumis à une taxe carbone. En dépit d’une forte contestation, la Slovaquie a adopté en 2010 une taxe sur les poids lourds. En Pologne, depuis juillet 2011 est en vigueur une taxe pour les camions de plus de 3,5 tonnes. En Finlande, une taxe

sur les émissions de gaz des véhi-cules est en vigueur.

En février 2013, le gouver-nement danois a abandonné un projet de taxe kilométrique sur les poids lourds. Mais le Danemark, comme la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suède, utilise le système d’Eurovignette qui oblige les poids lourds de 12 tonnes ou plus à payer pour utiliser les auto- routes. En Belgique, un projet de taxe routière pour tous les véhicules est à l’étude depuis plus de quinze ans. Son entrée en vigueur, prévue pour 2013, a fi-nalement été reportée. Les poids lourds devraient être assujettis à l’Écotaxe à partir de 2016. Quant au gouvernement britannique, il envisage d’introduire une taxe sur les poids lourds de 12 tonnes ou plus à partir d’avril 2014.

Les autres pays européens comme l’Espagne, l’Italie, la Norvège, la Roumanie ou les pays baltes n’ont pas de système de taxation équivalent.

Europe

les systèmes en vigueurDes systèmes de taxes concernant la circulation des poids lourds sont en vigueur dans divers pays européens, alors que l’instauration d’une Écotaxe en France suscite une vive contestation.

Robert Gelli, procureur de la République de Nanterre

“Un contrat calculé au cordeau”Le patron du groupe français de services informatiques

Steria, membre du groupement Ecomouv’, a répondu lundi 4 novembre aux critiques jugeant excessive la rémunération du contrat. Interrogé sur la rémunération d’environ 20 % du mon-tant total collecté qui est versée à Ecomouv (soit 250 millions d’euros par an), le PDG de Steria, François Enaud, estime que cette somme se “justifie effectivement”. “N’importe quelle entreprise vous dira que, pour maintenir un système, il faut à peu près 10 % de ses coûts de construction et ensuite pour amortir un système qui a été financé par les sociétés privées il faut bien, sur une durée de dix ou quinze ans, rajouter 10 %”, a-t-il plaidé. “Donc l’arithmétique elle est faite au cordeau, et elle justifie effectivement ce que sera ce coût annuel, cet abonnement annuel à ce service”, a-t-il affirmé.

l’antenne - Vendredi 8 novembre 2013 - 3

Le groupe parapétrolier CGG (ex-CGGVeritas) a abaissé hier ses perspectives pour 2013 face à des conditions de mar-ché plus difficiles, dans la fou-lée d’un effondrement de ses résultats au troisième trimestre qui ont déçu les investisseurs. Sur le trimestre écoulé, la rentabilité du groupe parapé-trolier français, spécialisé dans les études et équipements sismiques pour la prospection pétrolière, a été plombée par des charges financières et des éléments non-récurrents liés à l’acquisition récente de la division Géosciences du néerlandais Fugro.

Perspectives

CMA CGM a ajouté le 28 oc-tobre dernier une escale au

port Algérien de Djen Djen à son service feeder entre Malte et Bejaia. Cette nouveauté lui permet d’être “l’unique trans-

porteur maritime conteneurisé à offrir cette escale depuis

Malte et l’Asie, le golfe Arabe, l’Inde, la mer Rouge, la

Méditerranée, l’Europe et l’Amérique du Nord et du Sud”. Ce service hebdo-

madaire à jour fixe est opéré par quatre navires. Il s’ac-

compagne de l’ouverture d’un bureau de l’armateur français à Djen Djen. Celui-ci est pré-sent en Algérie depuis 1996,

où il compte 400 employés et désormais 9 bureaux pour 800

escales par an.

Le groupe Gruau, leader euro- péen de l’aménagement de véhi-cules utilitaires, vient de rempor-ter, en association avec Renault, un marché de 1.100 ambulances re-présentant 23 millions d’euros de chiffre d’affaires pour la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) en Algérie. Face aux 34 autres appels d’offres inter-nationaux, le groupe familial a su faire la différence. Attribué en février 2013, ce contrat doit être honoré en avril 2014. Les véhicules sont livrés par lots de 200 unités. Les deux premiers lots ont été livrés et, d’ici décembre 2013, ce sont 800 ambulances qui seront réalisées et mises à dis-position sur le site de Sanicar à Colombe, en Isère. La réalisation du marché a pu s’organiser dans une logique de production éten-due à trois sites.

Le site de Gruau Lorraine réalise toute la préparation des

Master L2H2 et sa proximité avec Renault Batilly optimise la logistique. Sanicar, le spécia-liste grenoblois réalise la cellule polyester, l’armement du mobi-lier, le balisage et la préparation des kits de matériel (médical et désincarcération). Le site de Saint-Étienne réalise toutes les ambulances issues du marché français et est devenu le prolon-gement du site de Colombe. Les ambulances sont transportées par lots et par bateau de Sète à Alger par la plate-forme logistique de Renault.

du traVail pour 250 personnes en France sur 1 an

Plus de 55 salariés sont affectés à cette commande. 40 personnes ont été spécialement recrutées et plus de 20 sous-traitants et presta-taires travaillent sur ce projet qui,

au total, bénéficie à 250 personnes en France pendant un an.

Depuis plus de quinze ans, le groupe Gruau a distribué plus de 2.000 ambulances en Algérie. Il dispose sur place d’un bureau commercial et de suivi Produits et Services de droit algérien intégrant des associés al-gériens et dix salariés. “Des accords de coo-pération sont engagés avec la plupart des constructeurs européens ainsi qu’avec les partenaires four-nisseurs du groupe qui souhai-tent accompagner ce dévelop-pement”, souligne la direction. Ce nouveau marché constitue une

étape importante pour Gruau qui veut, d’une part, se concentrer sur les marchés “Flottes” avec une belle carte “made in France” et, d’autre part, conquérir de nouveaux marchés au-delà des frontières européennes. “Notre

groupe s’adapte toujours. C’est peut-être l’un des secrets de son dévelop-pement”, rele-vait récemment Patrick Gruau, président du groupe éponyme

qui, né en 1889, est aujourd’hui devenu le numéro un européen de la carrosserie sur véhicule utilitaire.

Annick BéRoUD

GruauIndustrie

1.100 ambulances pour l’algérieLe groupe Gruau a remporté un marché de 1.100 ambulances sur base Renault Master pour l’Algérie. Ce contrat de 25 millions d’euros participe au dessein d’internationalisation du groupe breton.

“Le leader européen de l’aménagement

de véhicules utilitaires”

Escale

Le site de Sanicar, près de Grenoble

Bolloré a publié un chiffre d’affaires en hausse de 5 % au troisième trimestre, profitant d’une base de comparaison favorable par rapport à la même période de 2012, où il n’avait intégré les activités du publicitaire Havas que sur un mois. Le chiffre d’affaires s’est monté à 2,6 milliards d’euros. Sur neuf mois, il a progressé de 12 % à 8 milliards, tiré par la progression de ses activités dans le transport et la logistique, ainsi que celles dans la communication avec l’intégration de Havas et dans le stockage d’énergie. Sa branche dédiée à la logistique pétrolière a en revanche subi une érosion de ses ventes.

Résultats

Dans un contexte de coupes budgétaires sombres, le gou-

vernement britannique et BAE Systems se sont entendus sur

une restructuration drastique des chantiers navals du

groupe. Cette restructuration devrait entraîner un total de

1.775 suppressions d’emploi d’ici 2016. Dans le détail,

940 postes devraient être sup-primés sur le site historique

de Portsmouth, où l’activité de construction navale cessera

au deuxième semestre 2014, et 835 autres répartis sur les

sites de Filton, de Glasgow et de Rosyth. BAE Systems

emploie actuellement 3.200 personnes à Glasgow

et 1.200 à Portsmouth.

Restructuration

Veolia ou Transdev n’ont “aucun engagement” à payer les dettes de la SNCM, selon Pierre-François Riolacci, directeur fi-nancier de Veolia. “La SNCM est une société autonome. Il n’y a aucun engagement ni de Transdev ni de Veolia, encore moins natu-rellement de l’État qui est aussi actionnaire de la SNCM, ni de la Caisse des dépôts qui est action-naire indirect de Transdev. Il n’y a aucun engagement de tous ces «sponsors», ni aucune solidarité, sur les dettes de la SNCM”, a déclaré Pierre-François Riolacci. “C’est un point évidemment qui nous paraît très important”, a-t-il ajouté, en annonçant les résultats financiers de Veolia.

Le géant de l’eau et des dé-chets devait au plus tard le 31 octobre sceller avec la Caisse des dépôts un accord de désen-gagement de Veolia de leur co- entreprise de transport collectif Transdev. Cet accord prévoyait

le transfert à Veolia des 66 % de la SNCM détenus par Transdev, ce qui aurait fait de Veolia le nouvel actionnaire majoritaire de la compagnie reliant la Corse au continent. Mais ce plan a été rendu “impossible” parce que les représentants du personnel de la SNCM ont tardé à donner un avis sur l’opération mais aussi à cause de la situation financière aggravée de la SNCM, qui a été placée en procédure de conci-liation judiciaire en octobre à la demande de sa direction. “Le transfert des titres de la SNCM à Veolia a été rendu impossible, essentiellement d’ailleurs par le retard dans l’avis des IRP (institutions représentatives du personnel) de la SNCM. Aujourd’hui, un transfert de la SNCM dans les conditions ac-tuelles et notamment avec les procédures qui sont ouvertes est impossible”, a souligné Pierre-François Riolacci.

SNCMMaritime

Veolia et transdev ne paieront pas les dettes

Veolia et sa filiale spécialisée dans les transports Transdev n’ont “aucun engagement” à payer les dettes de la compagnie maritime SNCM en difficulté financière, a affirmé hier le directeur financier de Veolia.

Entreprises

© Franck anDrÉ

© G

ru

au

Au Brésil, le constructeur naval OSX, d’eike Batista, re-nouvelle un prêt, a-t-il annoncé mercredi 6 novembre dans un avis financier. Le renouvelle-ment du prêt aura une durée de douze mois à partir du 19 oc-tobre et le contrat de garan-tie a été signé avec la banque Santander SA avec les mêmes délais. OSX rappelle avoir déjà renouvelé un prêt similaire le 16 octobre pour trente jours avec la Banque nationale de développement économique et sociale (BNDES, publique), avec les banques Santander et Votorantim comme garantie. “Ce prêt de 227 millions de dollars est de trente jours et va jusqu’à mi-novembre”, a précisé Paulo Braga, porte-parole de la BNDES. Il a refusé de commen-ter un éventuel renouvellement ou non de ce prêt. La dette totale de OSX est de 2,4 milliards de dollars. OSX travaille pour équi-librer ses dettes aux nécessités de court, moyen et long terme, en visant le développement de ses projets. Vendredi 1er novembre,

OSX avait indiqué qu’elle pour-rait avoir recours à une demande de placement en redressement judiciaire pour éviter la faillite, comme l’a déjà fait la compa-gnie pétrolière OGX, à qui elle est très liée.

Le déclin de la holding EBX a commencé mi-2012, lorsque OGX – joyau pétrolier du groupe, fondé en 2007 – a forte-ment réduit ses objectifs de pro-duction pour le champ pétrolier de Tubarao Azul. En cessation de paiement, ployant sous une dette de 3,6 milliards de dollars due à ses seuls créanciers inter- nationaux, OGX a demandé ré-cemment son placement en re-dressement judiciaire et doit maintenant présenter un plan de restructuration aux créanciers. En trois ans, la valeur d’EBX a dé-gringolé passant de 43,5 milliards de dollars à moins de 3 milliards de dollars. Au cours de cette année, Eike Batista a vendu plu-sieurs actifs et recherche de nou-veaux investisseurs pour mainte-nir à flots son groupe minier et énergétique EBX.

OSXIndustrie

le constructeur naval renouvelle un prêt

L’entreprise de construction navale OSX, de la holding EBX du Brésilien Eike Batista, a renouvelé un prêt de 210 millions de dollars avec la banque publique Caixa Economica Federal.

4 - Vendredi 8 novembre 2013 - l’antenne

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8 - Vendredi 8 novembre 2013

En baisseEn hausseLa production de gaz naturel

en Afrique pourrait doubler en vingt ans, ce qui constitue un im-portant accélérateur de croissance pour le continent, a-t-on appris mercredi 6 novembre auprès de l’Union internationale de l’in-dustrie du gaz (UIG). “L’Afrique est en phase de croissance sur la scène gazière internationale, avec une augmentation de 60 % de ses réserves prouvées depuis 2000”, a affirmé le Français Jérôme Ferrier, le président de l’UIG, lors de l’ouverture d’une confé-rence sur le gaz dans le golfe de Guinée. Les réserves du continent pourraient même “doubler d’ici 2020”, a souligné Jérôme Ferrier. Pour ce qui est de la production gazière, elle pourrait également doubler d’ici 2035, pour passer de 200 à 400 milliards de m3 par an. L’UIG, qui regroupe 83 pays dont 10 africains et couvre 95 % du marché du gaz naturel, a qua-lifié le développement de cette ressource de “réelle opportunité pour l’Afrique” et de “facteur im-portant” pour la “croissance éco-nomique et sociale du continent”.

Le volume des exportations d’hydrocarbures de l’Algérie, important producteur de gaz et de pétrole, a baissé de 10 % durant le premier semestre 2013, a annoncé mercredi 6 novembre le ministre des Finances, Karim Djoudi. Le montant des exporta-tions avait lui baissé de 2 %. Les hydrocarbures représentent l’es-sentiel des ventes algériennes à l’étranger, avec une part de 96 % du volume global des exporta-tions, d’un montant de 34,50 mil-liards de dollars entre janvier et juin contre 37,12 milliards de dol-lars à la même période en 2012. Les cours du brut avaient reculé durant les premiers mois de cette année, notamment en avril der-nier où ils sont passés sous le seuil des 100 dollars le baril.

La SNCF a annoncé mardi 5 no-vembre avoir utilisé pour la première fois un drone pour inspecter son réseau, entre le Gard et le Vaucluse, une expé-rience qui devrait être élargie au plan na-tional. “C’est une première mondiale. Le drone, équipé de deux appareils photos, un grand angle et un autre haute réso-lution, prend des images haute défini-tion de l’ouvrage, sans que la circulation des trains soit interrompue”, s’est réjoui Jean-Jacques Thomas, responsable Innovation et Recherche à SNCF Infra. Le drone a photographié le viaduc fer-roviaire de Roquemaure, entre Orange et Roquemaure, sur la ligne à grande

vitesse Méditerranée (Paris-Marseille). Jusqu’à présent, les contrôles s’effec-tuent via des trains-travaux, circulant de nuit, seul moment où il n’y a pas de TGV

en circulation. “Les agents descendent inspecter l’ouvrage à bord d’une nacelle. Il faut parfois plusieurs nuits pour inspec-ter la totalité de l’ouvrage d’art. Les condi-tions ne sont pas très simples”, a poursui-vi ce responsable. Le drone a traqué les microfissures et autres pathologies sur ce viaduc en béton précontraint, construit il y a quinze ans. Le petit aéronef (1 mètre de long), à propulsion électrique et d’une au-tonomie de 20 minutes, a pu s’approcher très près (jusqu’à 5 mètres) de l’ouvrage, long de 680 mètres (dont 370 mètres enjambant le Rhône). Il était piloté à dis-tance par un opérateur contrôlant le vol et disposant d’un retour d’images en direct.

La SNCF teste des drones pour surveiller son réseau

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FnamLa TVA va frapper

les compagnies aériennesLa Fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam) a déploré mardi 5 novembre

la hausse à venir de la TVA sur les transports qui va, selon elle, “frapper de plein fouet les compagnies aériennes françaises” qui peinent déjà à être rentables. “Dès le 1er jan-vier 2014, la nouvelle hausse de la TVA de 7 % à 10 % sur les transports va impacter une fois de plus les compagnies françaises déjà fragilisées. Elle devrait se traduire par une augmentation des prix des billets, et donc, par une perte de parts de marché”, indique la Fnam. La fédération souligne que ce relèvement intervient deux ans après une première augmentation qui avait fait passer cette même taxe de 5,5 % à 7 %. “Les vols intérieurs sur le territoire national constituent une part significative de l’activité totale des compagnies aériennes françaises, dont la santé économique est fragile”, explique alain Battisti, président de la Fnam, principale organisation professionnelle du secteur aérien. “Le choix est simple”, selon lui, “soit cette hausse est directement répercutée sur tout ou partie des tarifs proposés par les opérateurs français, avec une traduction immédiate en termes de pertes de marchés, soit elle est prise en compte sur la marge opérationnelle, avec une dégradation du compte de résultat”. Or, rappelle-t-il, à l’instar d’Air France, la plupart des compagnies françaises enregistrent une perte d’exploitation.

Réaction...

MesuresLa Chine a annoncé mercredi 6 no-

vembre des mesures “punitives” sur les importations de pâte de cellulose provenant des États-Unis, du Canada et du Brésil, les accusant de dumping – ultime épisode des différends entre Pékin et ses partenaires commerciaux. Depuis hier, les entreprises chinoises important de la pâte de cellulose depuis ces trois pays doivent verser aux douanes un dépôt représentant jusqu’à 50,9 % du prix d’importation. La pâte de cellulose est utilisée dans la fabrication de la pâte à papier, mais également de textiles, ainsi que dans l’industrie agro-alimentaire. Les importations chinoises équivalaient l’an dernier à 3,4 milliards d’euros.

GrèvesLa Grèce a tourné au ralenti mer-

credi 6 novembre en raison d’une grève générale de vingt-quatre heures contre les mesures d’austérité imposées par la troïka des créanciers, UE et FMI. Quatrième grève générale depuis le début de l’année, les arrêts de travail ont touché principalement les liaisons maritimes entre la Grèce continentale et les îles. Des débrayages de trois heures étaient observés sur les réseaux de bus et de trolleys de la capitale. Des arrêts de travail de quatre heures des aiguilleurs du ciel devaient affecter certains vols intérieurs, ont annoncé les compagnies grecques Aegean et Olympic Air.

EmploiLes 206 suppressions de postes en

France annoncées mi-octobre par le fabricant de câbles Nexans affecteront essentiellement le site de Lyon, où l’acti-vité de production doit disparaître, selon le plan présenté mercredi 6 novembre aux organisations syndicales en comité central d’entreprise (CCE). L’industriel, qui emploie 25.000 personnes dans le monde et dont les comptes sont dans le rouge, avait annoncé mi-octobre une augmentation de capital, 468 sup-pressions de postes en Europe et 462 transferts.

SuspensionUn groupe armé de la minorité

Amazigh, qui observe un sit-in dans le terminal gazier de Millitah, dans l’Ouest de la Libye, a annoncé mercredi 6 no-vembre qu’il fermait le gazoduc Green Stream livrant le gaz à l’Italie. “Nous avons donné l’ordre à l’administration du complexe gazier d’arrêter les livrai-sons de gaz vers l’Italie”, a déclaré Younes naniss, un porte-parole des manifestants. “La fermeture du gazo-duc prend du temps pour des raisons techniques. Elle doit être effective dans quelques heures”, a-t-il précisé.

Assemblée nationaleHausse de la taxe des billets d’avion

Les députés ont voté mercredi 6 novembre une hausse de 12,7 % de la taxe préle-vée sur les billets d’avion pour financer l’aide aux pays pauvres à compter du 1er avril 2014. La revalorisation de cette taxe de solidarité, jamais actualisée depuis sa création en 2006, correspond au rattrapage de l’inflation, selon le gouvernement qui a fait voter cette hausse dans le cadre de la discussion à l’Assemblée sur le budget de l’aide pu-blique au développement 2014. Du fait de cette hausse et des prévisions de croissance du trafic, le produit net de cette taxe devrait passer de 185 à 203 millions d’euros. Cet argent est destiné à financer la lutte contre les grandes pandémies (sida, paludisme tu-berculose) dans les pays pauvres. Cette taxe s’applique sur tous les billets d’avion pour les vols au départ d’un aéroport français. Au 1er avril, elle sera de 1,13 euro pour un vol intra-européen ou intérieur en classe éco. Elle grimpe à 11,27 euros en classe affaires ou première. Pour un vol vers l’international, la taxe monte à 4,51 euros en classe éco et 45,07 euros en classe affaires ou première.

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Zoom...

R3AP-SopexaRenforcement dans l’agroalimentaire

Le comité de promotion des produits de la région Rhône-Alpes, R3AP, et le groupe Sopexa ont signé voici quelques semaines un partenariat pour la promotion des produits et des entreprises agroalimentaires, en France et à l’international. L’objectif de l’accord est de multiplier les actions collectives de promotion des produits régionaux et de mu-tualiser les prestations pour les entreprises via notamment des voyages d’acheteurs, des actions en GMS en France et à l’étranger, des stratégies de communication B to B. Le comité R3AP travaille depuis 1986 avec Sopexa et peut s’appuyer sur l’expertise et la logistique de ce groupe riche de 280 collaborateurs dont 200 à l’étranger répartis dans 30 agences. En tentant d’agir avec pragmatisme, les deux signataires veulent aller plus loin que la “simple” présence sur les salons mais développer des idées nouvelles en termes de communication et de marketing pour raviver le dynamisme commercial et économique des PME et les aider à conquérir de nouveaux marchés à l’export. Le groupe Sopexa, créé en 1961, est aujourd’hui une entreprise privée. Dirigée par Cécile Bassot, elle réalise un chiffre d’affaires d’environ 60 millions d’euros. Sopexa détient de l’État une délégation de service public pour assurer la promotion des produits français à l’international.

annick BÉROUD

Zoom...