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Le sujet est polémique et fait débat. “Nous en sommes au troi- sième paquet portuaire mais il ne s’agit plus ici d’un projet de directive mais de règlement, ce qui implique une applica- tion immédiate à l’intérieur de la communauté européenne”. M e Guillaume Brajeux était l’invité au Havre, le 16 octobre, de l’Institut du droit international des transports et de la logistique (Idit) : l’avocat parisien spé- cialisé dans le droit maritime a analysé, au cours d’un déjeuner- débat, la nouvelle proposition eu- ropéenne de règlement du 23 mai 2013 impliquant la libération des services portuaires. Elle pourrait être votée en mars 2014 mais, a rappelé l’avocat, “une majorité qualifiée au Conseil européen est nécessaire pour que la proposi- tion soit adoptée. Or, plusieurs États y sont hostiles”. ÉCART DE PERFORMANCES STRUCTUREL ENTRE LES PORTS Deux paquets portuaires, deux échecs. Le premier a été rejeté en 2003, le second en 2006 (532 votes contre, 120 pour et 25 abstentions). Les mesures prônées par la Commission eu- ropéenne visant à améliorer les performances portuaires por- taient sur l’auto-assistance avec la manutention par les chargeurs et armateurs eux-mêmes, la transparence des aides publiques et des comptes, la compétition accrue dans les ports et entre les ports. Le nouveau Livre blanc “vers un sys- tème de trans- port compétitif et économe en ressources”, paru en mars 2011, a mis l’accent sur “la nécessité de dis- poser d’infra- structures portuaires bien connectées, de services por- tuaires efficaces et fiables et d’un système transparent de finance- ment des ports”. La Commission dénonce des flux déséquilibrés et “l’écart de performances structurel entre les ports”. Trois ports (Rotterdam, Hambourg et Anvers) accueillent à eux seuls 20 % des marchandises ache- minées par voie maritime vers l’Europe. Or, la Commission veut mettre en place le Réseau transeuropéen de transport (RTE-T) : 319 ports seraient connectés avec des lignes ferroviaires, des routes et des voies navigables intérieures. Et “les ports jouent un rôle majeur, insiste la Commission, car ils définissent des nœuds qui sont reliés par des liaisons centrales multimodales”. La Commission veut “moderniser les services et les opérations portuaires”, avec une plus grande efficacité dans les infrastructures et les flux, une meilleure transparence dans le financement public et les rede- vances des services portuaires, une concurrence équitable. Elle vise aussi à réduire les coûts : 10 milliards d’euros d’écono- mie sont espérés d’ici 2030. Concernant la liberté de presta- tions de services que cela induit, Guillaume Brajeux a rappelé les services portuaires concernés : soutage, dragage, amarrage (la- manage), pilotage et remorquage. Sont exclus du champ de la libé- ralisation portuaire les services passagers ainsi que la manu- tention de marchandises, qui de- vrait être visée par un autre projet de directive concernant le régime des concessions. Guillaume Brajeux a conclu avec la présentation des acteurs, peu nombreux, favorables au projet : les armateurs (European Community Shipowners’ Associations – ECSA) et les re- morqueurs européens ; l’asso- ciation européenne des sociétés de dragage (EuDA) demande à ne pas être exclue du règle- ment. Plus nombreux sont les opposants : la Fédération fran- çaise des pilotes maritimes (FFPM), l’Union des ports de France (UPF) et les dockers. Les Parlements des Pays-Bas, de Belgique, du Royaume-Uni et d’Italie ont formulé critiques ou interrogations. Le Comité écono- mique et social européen a émis des réserves quant aux risques de dégradation de la sécurité liés à la libéralisation des services du pi- lotage, remorquage et lamanage. Le 12 juin, la Commission fran- çaise des affaires européennes de l’Assemblée nationale a rejeté la proposition. Claude Peletier, représentant de l’Association française des capitaines de navires (Afcan), a insisté : “Nous sommes aussi opposés à cette proposition, pour des raisons pratiques de sécurité. Il ne faut pas de problèmes de compréhension de langage entre les intervenants de la passerelle et les ports, mais que chaque ordre donné soit immédiatement compris et exécuté”. Frédéric Moncany de Saint-Aignan, pré- sident de la Fédération française des pilotes maritimes (FFPM), a ajouté que le Comité des régions avait demandé, le 26 septembre, l’exclusion du champ de ce rè- glement du pilotage, du remor- quage et du lamanage. “L’étude préalable lancée en 2012 par la Commission européenne avait conclu que 75 % des réponses étaient satisfaites des services portuaires en Europe et qu’il n’y avait donc rien à changer là- dessus”. Le 3 décembre, les amendements au projet devront être remis à la Commission. Natalie CAStetz Maritime “Libéralisation des services portuaires : un pari incertain” Favoriser la libre concurrence, développer la transparence financière, apporter une meilleure efficacité, voilà les objectifs visés par le nouveau paquet portuaire projeté par la Commission européenne. “Un pari incertain”, tel était le titre du débat organisé au Havre par l’Institut du droit international des transports et de la logistique. SNCM : La compagnie réclame 65 M EUR à la Corse Le président du directoire de la SNCM, Marc Dufour, a affirmé vendredi 18 octobre que la compagnie maritime souffrait d’une créance impayée de 65 millions d’euros due par l’assemblée territoriale corse, pour laquelle elle a obtenu la désignation d’un conciliateur en justice. page 3 “75 % des réponses satisfaites des services portuaires en Europe” International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com Fête de l’entreprise le 24 octobre Après la Suisse et le sport, c’est la gastronomie qui est invitée à partager la vedette de la prochaine Fête de l’entreprise qui se tiendra le 24 octobre au parc des expositions de Villefranche-sur-Saône. Présentée par Noël Comte, président de la CCI de Villefranche et du Beaujolais, organisatrice de la manifestation, et chef d’entreprise et logis- ticien, cette manifestation accueillera une centaine d’exposants industriels et prestataires de services. Ils devraient recevoir 1.500 visiteurs profession- nels et porteurs de projets locaux, de tous secteurs, qui pourront étoffer leurs portefeuilles de clients et de fournisseurs, suivre des ateliers (dont l’un sera consacré aux solutions lo- gistiques et de transport) et accroître leurs connais- sances sur les TIC et ré- seaux sociaux via la pre- mière édition du “Village numérique”. Cette dernière initia- tive est signée par la jeune Chambre économique de Villefranche et sera elle aussi agrémentée d’ate- liers et de conférences. Sept trophées seront remis à des entreprises du territoire. Entreprises Brésil : Incendie au port de Santos Un vaste incendie vendredi 18 octobre dans le port brési- lien de Santos dans les entre- pôts du principal exportateur de sucre du pays Copersucar, d’une capacité maximum de 300.000 tonnes, a fait flamber les cours de cette matière première. Le Brésil est le plus grand exportateur Dernière page LGV Rhin-Rhône : Le Haut-Rhin rebat les cartes Le Conseil général pousse sa proposition inédite : financer la deuxième tranche de la LGV Rhin-Rhône par un emprunt d’État dont les collectivités paie- raient les intérêts. Viana : La concession du chantier naval accordée à Martifer La concession du chantier naval public de Viana do Castelo, dans le Nord du Portugal, qui emploie quelque 620 salariés, a été attri- buée à la société Martifer, a-t-on appris vendredi 18 octobre auprès du groupe industriel portugais. Japon : Le déficit atteint une durée inédite Le déficit commercial du Japon a atteint en septembre une durée inédite de quinze mois consécu- tifs, a annoncé hier le ministère des Finances, qui a fait état d’un bond de 64,1 % de ce déséqui- libre mensuel sur un an. page 2 Infrastructures/ Institutions 68 ème année - N°19.060 Mardi 22 octobre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 © Haropa

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Page 1: Lantenne 22 10 2013

Le sujet est polémique et fait débat. “Nous en sommes au troi-sième paquet portuaire mais il ne s’agit plus ici d’un projet de directive mais de règlement, ce qui implique une applica-tion immédiate à l’intérieur de la communauté européenne”. Me Guillaume Brajeux était l’invité au Havre, le 16 octobre, de l’Institut du droit international des transports et de la logistique (Idit) : l’avocat parisien spé-cialisé dans le droit maritime a analysé, au cours d’un déjeuner-débat, la nouvelle proposition eu-ropéenne de règlement du 23 mai 2013 impliquant la libération des services portuaires. Elle pourrait être votée en mars 2014 mais, a rappelé l’avocat, “une majorité qualifiée au Conseil européen est nécessaire pour que la proposi-tion soit adoptée. Or, plusieurs États y sont hostiles”.

Écart de performances

structurel entre les ports

Deux paquets portuaires, deux échecs. Le premier a été rejeté en 2003, le second en 2006 (532 votes contre, 120 pour et 25 abstentions). Les mesures prônées par la Commission eu-ropéenne visant à améliorer les performances portuaires por-taient sur l’auto-assistance avec la manutention par les chargeurs et armateurs eux-mêmes, la

transparence des aides publiques et des comptes, la compétition accrue dans les ports et entre les ports. Le nouveau Livre blanc

“vers un sys-tème de trans-port compétitif et économe en re s s o u rc e s ” , paru en mars 2011, a mis l’accent sur “la nécessité de dis-poser d’infra-

structures portuaires bien connectées, de services por-tuaires efficaces et fiables et d’un système transparent de finance-ment des ports”. La Commission dénonce des flux déséquilibrés et “l’écart de performances structurel entre les ports”. Trois ports (Rotterdam, Hambourg et Anvers) accueillent à eux seuls 20 % des marchandises ache-minées par voie maritime vers l’Europe.

Or, la Commission veut mettre en place le Réseau transeuropéen de transport (RTE-T) : 319 ports seraient connectés avec des lignes ferroviaires, des routes et des voies navigables intérieures. Et “les ports jouent un rôle majeur, insiste la Commission, car ils définissent des nœuds qui sont reliés par des liaisons centrales multimodales”. La Commission veut “moderniser les services et les opérations portuaires”, avec une plus grande efficacité dans les infrastructures et les flux, une meilleure transparence dans le financement public et les rede-vances des services portuaires, une concurrence équitable. Elle vise aussi à réduire les coûts :

10 milliards d’euros d’écono-mie sont espérés d’ici 2030. Concernant la liberté de presta-tions de services que cela induit, Guillaume Brajeux a rappelé les services portuaires concernés : soutage, dragage, amarrage (la-manage), pilotage et remorquage. Sont exclus du champ de la libé-ralisation portuaire les services passagers ainsi que la manu- tention de marchandises, qui de-vrait être visée par un autre projet de directive concernant le régime des concessions.

Guillaume Brajeux a conclu avec la présentation des acteurs, peu nombreux, favorables au projet : les armateurs (European Community Shipowners’ Associations – ECSA) et les re-morqueurs européens ; l’asso-ciation européenne des sociétés de dragage (EuDA) demande à ne pas être exclue du règle-ment. Plus nombreux sont les opposants : la Fédération fran-çaise des pilotes maritimes (FFPM), l’Union des ports de France (UPF) et les dockers. Les Parlements des Pays-Bas, de Belgique, du Royaume-Uni et d’Italie ont formulé critiques ou interrogations. Le Comité écono-mique et social européen a émis des réserves quant aux risques de dégradation de la sécurité liés à la libéralisation des services du pi-lotage, remorquage et lamanage. Le 12 juin, la Commission fran-çaise des affaires européennes de l’Assemblée nationale a rejeté la proposition.

Claude Peletier, représentant de l’Association française des capitaines de navires (Afcan), a insisté : “Nous sommes aussi opposés à cette proposition, pour des raisons pratiques de sécurité. Il ne faut pas de problèmes de compréhension de langage entre les intervenants de la passerelle et les ports, mais que chaque ordre donné soit immédiatement compris et exécuté”. Frédéric Moncany de Saint-Aignan, pré-sident de la Fédération française des pilotes maritimes (FFPM), a ajouté que le Comité des régions avait demandé, le 26 septembre, l’exclusion du champ de ce rè-glement du pilotage, du remor-quage et du lamanage. “L’étude préalable lancée en 2012 par la Commission européenne avait conclu que 75 % des réponses étaient satisfaites des services portuaires en Europe et qu’il n’y avait donc rien à changer là- dessus”. Le 3 décembre, les amendements au projet devront être remis à la Commission.

Natalie CAStetz

Maritime

“Libéralisation des services portuaires : un pari incertain”

Favoriser la libre concurrence, développer la transparence financière, apporter une meilleure efficacité, voilà les objectifs visés par le nouveau paquet portuaire projeté par la Commission européenne. “Un pari incertain”, tel était le titre du débat organisé au Havre par l’Institut du droit international des transports et de la logistique.

SNCM :La compagnie réclame 65 M EURà la CorseLe président du directoire de la SNCM, Marc Dufour, a affirmé vendredi 18 octobre que la compagnie maritime souffrait d’une créance impayée de 65 millions d’euros due par l’assemblée territoriale corse, pour laquelle elle a obtenu la désignation d’un conciliateur en justice.

page 3

“75 % des réponses satisfaites des

services portuaires en Europe”

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

Fête de l’entreprise le 24 octobre

Après la Suisse et le sport, c’est la gastronomie qui est invitée à partager la vedette de la prochaine Fête de l’entreprise qui se tiendra le 24 octobre au parc des expositions de Villefranche-sur-Saône.

Présentée par Noël Comte, président de la CCI de Villefranche et du Beaujolais, organisatrice de la manifestation, et chef d’entreprise et logis-ticien, cette manifestation accueillera une centaine d’exposants industriels et prestataires de services.

Ils devraient recevoir 1.500 visiteurs profession-nels et porteurs de projets locaux, de tous secteurs, qui pourront étoffer leurs portefeuilles de clients et de fournisseurs, suivre des ateliers (dont l’un sera consacré aux solutions lo-gistiques et de transport) et accroître leurs connais-sances sur les TIC et ré-seaux sociaux via la pre-mière édition du “Village numérique”.

Cette dernière initia-tive est signée par la jeune Chambre économique de Villefranche et sera elle aussi agrémentée d’ate-liers et de conférences. Sept trophées seront remis à des entreprises du territoire.

Entreprises

Brésil :Incendie au port de Santos Un vaste incendie vendredi 18 octobre dans le port brési-lien de Santos dans les entre-pôts du principal exportateur de sucre du pays Copersucar, d’une capacité maximum de 300.000 tonnes, a fait flamber les cours de cette matière première. Le Brésil est le plus grand exportateur

Dernière page

LGV Rhin-Rhône :Le Haut-Rhinrebat les cartesLe Conseil général pousse sa proposition inédite : financer la deuxième tranche de la LGV Rhin-Rhône par un emprunt d’État dont les collectivités paie-raient les intérêts.

Viana :La concession du chantier naval accordée à MartiferLa concession du chantier naval public de Viana do Castelo, dans le Nord du Portugal, qui emploie quelque 620 salariés, a été attri-buée à la société Martifer, a-t-on appris vendredi 18 octobre auprès du groupe industriel portugais.

Japon :Le déficit atteint une durée inéditeLe déficit commercial du Japon a atteint en septembre une durée inédite de quinze mois consécu-tifs, a annoncé hier le ministère des Finances, qui a fait état d’un bond de 64,1 % de ce déséqui-libre mensuel sur un an.

page 2

Infrastructures/Institutions

68ème année - n°19.060 mardi 22 octobre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

© Haropa

Page 2: Lantenne 22 10 2013

La concession du chantier naval portugais de Viana a été accordée à Martifer. Ce contrat porte sur la concession de ter-rains et des infrastructures de chantier naval ENVC (Estaleiros Navais de Viana do Castelo) jusqu’en 2031, pour un montant annuel de 415.000 euros, a pré-cisé un responsable du groupe Martifer, dont le cœur d’activité est la construction et l’énergie solaire. Le chantier naval “renaît avec une perspective optimiste par le biais d’une entreprise portugaise qui va certainement tout faire pour conserver le plus grand nombre de salariés”, s’est félicité le ministre portugais de la Défense, José Pedro Aguiar-Branco. Les détails de cette concession seront définis avec Martifer dans “les prochaines semaines”, a précisé le ministre, en marge d’un déplacement dans le Nord du pays.

Le gouvernement avait renon-cé en avril dernier à privatiser ce chantier naval, après l’ouverture

d’une enquête par la Commission européenne sur des aides pu-bliques accordées par l’État, pou-vant être contraires aux règles européennes de la concurrence. Ces aides publiques, qui totali-sent plus de 180 millions d’euros, ont pris différentes formes, dont des prêts et une augmentation de capital. “C’est la solution à un problème que beaucoup croyaient impossible à résoudre”, a sou-ligné le ministre de la Défense, après avoir rappelé que la solu-tion envisagée il y a deux ans pas-sait “par le licenciement pur et simple de tous les travailleurs”. La cession de ce chantier naval s’inscrivait dans le programme de privatisation prévu dans le plan de sauvetage de 78 milliards d’euros accordé au Portugal par l’UE et le FMI. Ces privatisations doi-vent permettre d’alléger la dette publique. ENVC, qui accumule des pertes depuis 2000, est le principal chantier naval du pays, qui appartient à l’État portugais à travers sa holding Empordef.

La proposition du Conseil gé-néral concernant la LGV Rhin-Rhône a pris tout le monde de court. Et, surprise, elle n’a pas été balayée d’un revers de main à Paris. Dans la torpeur de l’été, Charles Buttner, président du Conseil général du Haut-Rhin, a dévoilé un projet de montage inédit pour achever la branche Est de la LGV Rhin-Rhône, re-léguée comme tant d’autres à l’après-2030 par le rapport Duron : que la part de l’État es-timée à 300 mil-lions d’euros soit financée par un emprunt et que ce soit les col-lectivités locales qui prennent en charge les inté-rêts. L’idée, c’est peu dire, n’a pas soulevé l’en-thousiasme des présidents de la Région Alsace et du Conseil gé-néral Bas-Rhin, dont les relations avec Charles Buttner sont au plus bas depuis l’échec du référendum sur la collectivité unique alsa-cienne au printemps dernier.

Mais l’intéressé n’en démord pas et il peut se prévaloir d’une marque d’attention inattendue au plus haut sommet de l’État : François Hollande, dans un courrier de réponse, fait savoir

que cette option de financement mérite une étude et qu’il en confie la mission à Frédéric Cuvillier.

“un euro par habitant”

Quelles sommes sont en jeu ? Charles Buttner évoque 100 mil-lions d’euros d’intérêts à payer – Philippe Richert, président de la Région Alsace, pousse à 200 mil-lions. Selon Charles Buttner, “le montant à la charge des collec-

tivités atteindrait 5 millions d’euros par an sur la base d’un taux à 1,5 %. Si les trois régions Alsace, Bourgogne et Franche-Comté disent oui, cela donne 1 euro par

habitant, avec lequel on peut achever la LGV tout de suite au lieu de jamais”.

L’élu haut-rhinois ne déses-père pas que son estimation soit revue à la baisse car l’investis-sement total (850 millions d’eu-ros pour 35 km entre Belfort et Mulhouse, 1,15 milliard en ajoutant les 15 km à l’ouest de Dijon) lui paraît surestimée. Concernant la clé de répartition du financement, le document de référence actuel est un protocole

d’intention signé début 2012. Il table sur une participation de RFF de même hauteur que pour la première tranche, soit 28 %, et sur une subvention de l’Union européenne de 200 à 250 millions d’euros. Ce qui laisse quelque

600 millions d’euros à se parta-ger, à part égales selon cet accord, entre l’État d’une part et l’en-semble des collectivités locales d’autre part.

Christian RoBiSCHoN

L’Union européenne et le Canada ont scellé vendredi 18 octobre un vaste accord de libre-échange qui doit dynamiser leurs échanges commerciaux, une aubaine pour les deux zones en quête de relais de croissance mais un motif d’inquiétudes pour les filières agricoles. Une fois entré en vigueur, pas avant 2015, l’accord dopera de 23 % les échanges commerciaux entre l’UE et le Canada. Cela devrait se traduire par 12 mil-liards d’euros par an supplé-mentaires de Produit intérieur brut pour l’UE et 8 milliards d’euros pour le Canada.

Accord

Le monde devrait dépenser quelque 750 milliards de

dollars (550 milliards d’euros) l’an prochain pour abreuver la planète en pétrole et en gaz, mais avec une croissance en

léger tassement, selon une étude publiée vendredi 18 oc-

tobre. En 2014, la tendance haussière des investisse-

ments d’“exploration produc-tion” devrait se poursuivre à

un rythme un peu moins élevé (+ 8 % en euros courants,

contre 11 % en 2013), a détaillé l’institut de recherche

énergétique IFP Energies Nouvelles à Paris.

Investissements

LGV Rhin-RhôneFerroviaire

le haut-rhin rebat les cartesLe Conseil général pousse sa proposition inédite : financer la deuxième tranche de la LGV Rhin-Rhône par un emprunt d’État dont les collectivités paieraient les intérêts.

2 - Mardi 22 octobre 2013 - l’antenne

“La branche Est de la LGV

a été reléguée à l’après-2030”

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Infrastructures/Institutions

Viana do CasteloMaritime

la concession du chantier naval accordée à martifer

La concession du chantier naval public de Viana do Castelo, dans le Nord du Portugal, qui emploie quelque 620 salariés, a été attribuée à la société Martifer, a-t-on appris vendredi 18 octobre auprès du groupe industriel portugais.

Le déficit commercial japonais a atteint le mois dernier 932 mil-liards de yens (7 milliards d’eu-ros), à cause d’une forte dépré-ciation du yen qui renchérit les importations. Il s’agit du quin-zième mois d’affilée de déficit enregistré par la balance com-merciale de l’archipel, une série jamais vue depuis le lancement de cette statistique sous cette forme il y a trente-cinq ans. La valeur des importations a grimpé de 16,5 % bien que leur volume se soit réduit de 2,2 %. La principale raison en est la dépréciation de plus de 25 % subie par le yen depuis l’année dernière face au dollar et à l’euro, en raison de l’assouplis-sement monétaire décidé par la banque centrale du Japon (BOJ) dans le cadre de la politique éco- nomique du dirigeant conservateur Shinzo Abe, redevenu Premier

ministre en décembre. Les achats en valeur de téléphones portables et autres équipements de télé- communications depuis l’étran-ger se sont envolés de 63,5 %, ceux de semi-conducteurs de 59 %. Ces produits sont im-portés par le Japon depuis les pays asiatiques et notamment la Chine où les groupes nippons les produisent eux-mêmes ou les confient à des tiers, ce qui a entraîné une aggravation du déficit subi par l’archipel vis-à-vis de l’Empire du milieu – son premier fournisseur. Bien que peu changées d’une année sur l’autre, les importations de pé-trole, gaz et charbon sont restées en outre très onéreuses, deux ans et demi après la catastrophe de Fukushima qui a entraîné l’arrêt temporaire de tous les réacteurs nucléaires de l’archipel.

JaponCommerce

le déficit atteint une durée inédite

Le déficit commercial du Japon a atteint en septembre une durée inédite de quinze mois consécutifs, a annoncé hier le ministère des Finances, qui a fait état d’un bond de 64,1 % de ce déséquilibre mensuel sur un an.

Le gazoduc traversant la Birmanie pour acheminer du gaz à la Chine, et mis en ser-vice fin juillet, est pleinement opérationnel depuis dimanche 20 octobre. Ce gazoduc de 2.500 km – dont environ 800 km en territoire birman –, devrait acheminer au total 12 milliards de m3 de gaz par an et vise à diversifier les moyens d’approvisionnements énergétiques de la seconde économie mondiale. Le gazo-duc part du port de Kyaukpyu, dans l’Ouest de la Birmanie, et dessert les provinces chinoises du Sud-Ouest, dont le Yunnan, le Guangxi et le Guizhou, où il se termine.

Acheminement

Le Brésil, premier expor- tateur mondial de viande de

bœuf, enregistre une forte augmentation de ses expor-

tations cette année et compte sur des négociations com-merciales imminentes pour

conquérir de nouveaux mar-chés, notamment asiatiques.

“En cumulé entre janvier et septembre, le volume des exportations a augmenté

de 19,4 % par rapport à la même période l’an dernier”,

a indiqué jeudi 17 octobre l’Association brésilienne des

industries exportatrices de viande (Abiec). “Au total les

ventes à l’étranger ont atteint 1,085 million de tonnes pour

une facturation de 4,8 mil-liards de dollars”.

Export

Marseille Services

Contact : C. MALVILAN - Tél. 04 91 10 31 01E-mail : [email protected]

Société entreposage et magasinage Marseilleà proximité immédiate du port propose

ENTREPÔT SOUS DOUANE AGRÉÉ ALCOOLS

Accès aisé dans vaste cour pour les transporteurs, travail soigné par équipe de professionnels

Page 3: Lantenne 22 10 2013

l’antenne - Mardi 22 octobre 2013 - 3

La compagnie aérienne lettone AirBaltic va très probablement passer de nouvelles com-mandes fermes d’appareils CSeries du canadien Bombardier, en convertissant des options, a indiqué ven-dredi 18 octobre son directeur général, Martin Gauss. L’ac-cord signé en 2012 au salon aéronautique de Farnborough près de Londres porte sur des CS300, une version d’une ca-pacité plus importante (jusqu’à 160 sièges) que le CS100 qui vient d’effectuer son premier vol en septembre. AirBaltic avait été rachetée en 2011 par l’État letton, qui cherche désormais un repreneur.

Commandes

Technip se renforce au Qatar, grâce à un “important”

contrat, dont le montant est compris entre 100 et 250 mil-

lions d’euros. Le groupe français d’ingénierie va fournir

des équipements, installer et mettre en service un projet

offshore comprenant un quartier d’habitation en mer

notamment, avec un pont reliant deux plates-formes. Le centre opérationnel du groupe à Abou Dhabi (Émirats arabes unis), avec l’aide des centres

opérationnels de Paris et Doha (Qatar), réalisera le pro-

jet. Pour ce projet, le groupe va utiliser une technique dont

il revendique être le précur-seur : le “topside”.

“Au 31 décembre, la créance dépassera les 65 millions d’eu-ros. Quelle entreprise peut porter 65 millions d’euros de retard ou d’impayé de la part d’un de ses principaux clients”, s’est interro-gé le président du directoire de la SNCM. “Nous avons tenté de né-gocier, sans succès. Nous avons donc obtenu, le 11 octobre, du tri-bunal de commerce de Marseille, en accord avec nos actionnaires, la désignation d’un concilia-teur de justice afin de récupé-rer les sommes dues”, a déclaré Marc Dufour. Revenant éga-lement sur la condamnation par la Commission européenne à un remboursement de 220 millions d’euros d’aides publiques, Marc Dufour a estimé que “nous avons les moyens de répondre avec effi-cacité sur le plan juridique”. Or, le créancier de cette somme est la collectivité corse, qui a informé Veolia le mois dernier qu’il envi-sageait de se retourner vers lui si la SNCM s’avérait insolvable.

La Commission européenne a estimé qu’une partie de la dé-légation de service public (DSP) ne pouvait être incluse dans cette délégation. La SNCM fait face à des difficultés de trésorerie et s’est tournée vers Transdev afin d’obtenir un relais de trésorerie de 30 millions d’euros, a rap-pelé Marc Dufour. “L’entreprise n’est pas endettée, nous dispo-sons d’environ 300 millions d’eu-

ros d’actifs. Au niveau de son bilan, l’entre-prise est saine. Nous avons de quoi garantir

des prêts relais mais cette déci-sion appartient à l’actionnaire”, a insisté Marc Dufour.

Mais la SNCM est prise entre un actionnaire, Veolia, qui ne veut pas payer les pots cassés, et un autre, l’État, qui doit “sortir de l’ambiguïté dans laquelle il se trouve actuellement afin de rassu-rer son partenaire et l’entreprise”, a estimé Jean-Pierre Mignard, avocat de la SNCM. “Je n’ose croire que Veolia, qui est lié à

Marseille par la gestion des eaux va avoir le culot d’encaisser 3 milliards d’un côté, et de liquider 1.000 emplois de l’autre”, a réagi pour sa part le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci, en pleine campagne des primaires socialistes pour la mairie de Marseille. Patrick Mennucci, éga-lement vice-président de Marseille Provence Métropole, propose de “repousser la date du vote” de la communauté urbaine attribuant les délégations de service public de gestion des eaux de Marseille à Veolia, prévu le 25 octobre afin de “faire pression” sur Veolia.

Sébastien Mabil, autre avocat de la SNCM, prévient : “Il faut voir si certains sont prêts à assu-

mer deux Florange sur le port de Marseille”, car c’est la survie de l’entreprise qui pourrait se jouer. La compagnie maritime, qui a affiché des pertes de 14 millions d’euros, s’est engagée dans un programme de renouvellement de sa flotte et la mise en place d’un pacte social qui doit permettre, selon son président, un retour à l’équilibre pour fin 2015. “Nous avons beaucoup discuté avec les partenaires sociaux, qui ont consenti à des efforts importants. Cela fait deux ans qu’il n’y a plus de grève à la SNCM, preuve que tout le monde tire dans le même sens. Là, on prend le risque de détruire ce travail”, s’est inquié-té Marc Dufour.

SNCMMaritime

la compagnie réclame 65 millions d’euros à la corseLe président du directoire de la SNCM, Marc Dufour, a affirmé vendredi 18 octobre que la compagnie maritime souffrait d’une créance impayée de 65 millions d’euros due par l’assemblée territoriale corse, pour laquelle elle a obtenu la désignation d’un conciliateur en justice.

“L’entreprise n’est pas endettée”

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Page 4: Lantenne 22 10 2013

4 - Mardi 22 octobre 2013 - l’antenne InternationalLe cacao et le sucre grimpent toujours plus haut

Propulsé par une demande mondiale en hausse, le cacao a atteint jeudi, à New York comme à Londres, des plus hauts depuis septembre 2011, avant d’être victime de prises de bénéfices et de terminer la semaine en légère baisse.

Les cours du sucre ont, eux aussi, atteint des plus hauts grâce aux retards de la récolte de canne au Brésil, causés par la pluie.

oR/aRGENt - L’or et les autres métaux précieux ont terminé la semaine en fanfare, dopés par la chute du dollar qui a suivi la conclusion in extremis mercredi 16 octobre d’un accord évitant un défaut de paiement des États-Unis.

Le métal jaune avait pourtant mal commencé la se-maine, dégringolant mardi à son plus bas en trois mois, à 1.251,84 dollars l’once, pénalisé par les espoirs d’une résolution de la crise aux États-Unis. Vu comme une valeur refuge, l’or est privilégié par les investis-seurs dans des moments d’incertitude économique. La perspective d’une résolution de la crise pouvait donc désintéresser les opérateurs de marché du métal jaune.

Pourtant, au lendemain de l’accord scellé aux États-Unis, l’or a bondi de plus de 3 %, entraînant tous les autres métaux précieux à la hausse. “Si les États-Unis sont parvenus à éviter un défaut de paiement, ils ont clairement perdu en crédibilité, non seulement par la manière avec laquelle ils ont traité le problème, mais aussi parce qu’une nouvelle fois, aucune solution concrète n’a été trouvée sur le long terme”, ont expli-qué les analystes de Natixis.

L’accord n’est en effet que temporaire puisqu’il permet au trésor américain de continuer à emprunter jusqu’au 7 février, et inclut une loi de finances pour rouvrir jusqu’au 15 janvier les agences fédérales para-lysées depuis le 1er octobre.

Du coup, “les détenteurs internationaux de ré-serves de dollars pourraient commencer à envisager des programmes de diversification à long terme vers d’autres devises ou vers l’or au détriment du dollar”, a-t-on poursuivi chez Natixis. La monnaie américaine est d’ailleurs tombée vendredi à son plus bas depuis huit mois et demi face à l’euro. Pour les analystes de Standard Bank et de Commerzbank, la forte hausse de l’or jeudi était également attribuable à un vaste mou-vement de couverture de positions à découvert.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a ter-miné à 1.316,50 dollars au fixing du soir, contre 1.265,50 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 21,87 dollars, contre 21,52 dollars sept jours auparavant.

PLatINE/PaLLaDIUM - Le palladium a atteint vendredi son plus haut niveau depuis le 29 août, à 742 dollars l’once, grâce à l’accélération de la crois-sance chinoise.

La Chine a vu son économie croître de 7,8 % au troisième trimestre sur un an, sa première accélération après deux trimestres de ralentissement, “ce qui im-plique automatiquement une bonne demande pour les voitures et les pots catalyseurs faits à partir de palla-dium”, a-t-on souligné sur le site Platinum today.

Le platine a atteint vendredi un plus haut depuis un mois, à 1.444,85 dollars l’once, porté par la hausse de l’or mais aussi par l’assassinat d’un syndicaliste de la mine de platine de Marikana. Un leader du syndicat national des mineurs (NUM) a été assassiné jeudi soir dans un bidonville voisin de cette mine de platine ex-ploitée par le groupe britannique Lonmin, théâtre en 2012 d’une grève sauvage meurtrière déclenchée par des rivalités syndicales. Le meurtre pourrait “bien sûr faire ressurgir la violence, mais c’est que nous ne vou-lons pas”, a indiqué un porte-parole du NUM Lesiba Seshoka en lançant un appel au calme.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.438 dollars, contre 1.369 dol-lars une semaine auparavant.

L’once de Palladium a clos à 737 dollars, contre 712 dollars il y a sept jours.

MÉtaUX DE BaSE - Les cours des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont globalement terminé la semaine en hausse, grâce à une bonne croissance chinoise et à la résolution temporaire de la crise budgétaire aux États-Unis.

La Chine, de loin le plus gros consommateur mon-dial de métaux industriels, a vu son économie croître de 7,8 % au troisième trimestre sur un an, sa première accélération après deux trimestres de ralentissement, a annoncé le gouvernement chinois vendredi 18 octobre.

tous les métaux de base progressaient ainsi vendre-di en début de séance européenne, certains marquant même des plus hauts depuis plusieurs semaines.

Le plomb a ainsi atteint vendredi un plus haut depuis le 4 septembre (à 2.189 dollars la tonne) tandis que le nickel marquait un maximum depuis le 20 sep-tembre (à 14.250 dollars la tonne). De son côté, le zinc s’est hissé vendredi à son plus haut depuis le 29 août, à 1.948,50 dollars la tonne.

La résolution, bien que temporaire, de la crise bud-gétaire aux États-Unis soutenaient également les cours des métaux de base.

Contrairement aux autres métaux de base, l’alu-minium n’est pas parvenu à terminer la semaine en hausse, après être tombé mercredi à un plus bas depuis le 4 octobre (à 1.825,25 dollars la tonne). Pour les analystes du courtier triland Metals, l’aluminium, tout comme l’étain (qui a marqué jeudi un plus bas depuis début octobre, à 22.600 dollars la tonne) ont été par-ticulièrement volatils et sensibles à la crise budgétaire aux États-Unis. De plus, l’aluminium a peiné à béné-ficier de la résolution de celle-ci et des bonnes don-nées chinoises à cause d’un bond de 82.000 tonnes (à 5,42 millions de tonnes) des stocks d’aluminium dans les entrepôts agrées par le LME, jeudi.

toutefois, selon les analystes de Commerzbank, le prix de l’aluminium pourrait se redresser dans le futur grâce à des réductions de production. Le numéro un mondial de l’aluminium, Rusal, a ainsi annoncé jeudi qu’il poursuivrait en 2014 la baisse de cadence enta-mée cette année en raison des difficultés des marchés des métaux et qu’il visait au total une réduction de 15 % de sa production en deux ans.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 7.273 dollars vendredi, contre 7.167,75 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.855 dollars la tonne, contre 1.886 dollars.

Le plomb valait 2.185 dollars la tonne, contre 2.097,25 dollars.

L’étain valait 23.000 dollars la tonne, contre 23.345 dollars.

Le nickel valait 14.195 dollars la tonne, contre 13.840 dollars.

Le zinc valait 1945,50 dollars la tonne, contre 1.912,50 dollars.

SUCRE - Les cours du sucre ont atteint mardi des plus hauts depuis le 14 janvier à New York (à 19,15 cents la livre) et depuis le 27 juin à Londres (à 510 dollars la tonne), “grâce aux retards de la récolte de canne, causés par la pluie, au Brésil (premier producteur et exportateur de sucre)”, ont expliqué les analystes de Commerzbank. Dans la principale région productrice au Brésil (Centre-Sud), la production de sucre a ainsi

décliné de 22,58 % durant la deuxième quinzaine de septembre, par rapport au quinze premiers jours de ce mois, selon l’association Unica. “Cela dit, la pluie améliore les conditions de croissance de la canne qui doit être récoltée à partir du printemps prochain, ce qui suggère que les prix du sucre seront plus bas à moyen terme”, ont prévenu les experts de Commerzbank.

À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 507 dollars, contre 507,20 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars 2014 valait 18,97 cents, contre 18,78 cents sept jours auparavant.

CaFÉ - toujours plombés par une offre pléthorique, les cours du café ont reculé, le café échangé à Londres tombant jeudi à un plus bas depuis fin septembre (à 1.613 dollars la tonne). La production mondiale de café lors de la saison 2012-2013, qui vient de se terminer, a ainsi atteint 145,2 millions de sacs de 60 kg, 9,6 % de plus que la saison précédente, selon les premières estimations de l’organisation internationale du café.

À Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 1.638 dollars, contre 1.723 dollars pour le contrat de novembre le vendredi précédent.

À New York, la livre d’arabica pour livraison en décembre valait 114,60 cents, contre 114,90 cents sept jours auparavant.

CÉRÉaLES/SoJa - Plongé dans l’incertitude liée à la paralysie de l’État américain, le marché s’est fié à des rumeurs et des sondages du secteur privé.

À cet égard, “le maïs a bénéficié de rumeurs d’achats par la Chine”, indique Bill Nelson, de Doane advisory Services. Le soja a lui aussi profité d’informations sur des importations chinoises, alors que le blé américain était prisé par le Brésil, selon l’expert. Les investis-seurs s’attendaient à obtenir confirmation sur les ex-portations vendredi grâce à des données de l’USDa.

Le maïs a par ailleurs été porté par “des pluies qui ont ralenti la récolte”, selon Dewey Strickler. Un constat qui peut s’appliquer également au soja, lui aussi en pleine récolte. Le prochain rapport de l’USDa sur les récoltes, attendu hier, permettra d’en savoir plus.

En attendant, le renchérissement du maïs restait contenu par les prévisions d’une récolte record et le projet de l’agence nationale de l’Environnement (EPa) de réduire les quotas de production d’éthanol. Ceux-ci, censés soutenir la production d’énergie propre, ont pour effet de soutenir la demande de maïs et donc son prix. “Si ce projet aboutit, la demande en maïs sera plus faible en 2014”, affirme Dewey Strickler.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat de référence sur le marché, a terminé à 4,415 dollars vendredi contre 4,3325 dollars en fin de semaine précédente (+ 1,9 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance a fini vendredi à 7,0575 dollars contre 6,9225 dollars ven-dredi dernier (+ 1,95 %).

Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le contrat le plus échangé, s’est établi à 12,9125 dollars contre 12,6675 dollars il y a une semaine (+ 1,93 %).

CotoN - Le prix du coton a été quasi stable à New York, dans un contexte d’offre abondante et de demande peu enthousiasmante pour les investisseurs, qui attendaient la reprise des publications du ministère américain de l’agriculture.

Les importations de la Chine pour le mois de sep-tembre ont été plus faibles “de 23,4 %” que celles de la même période un an plus tôt, notent les analystes de Commerzbank. Une demande plus faible a tendance à faire baisser le prix, et en effet les cours du coton se sont approchés de “plus bas pas vus depuis septembre” en fin de semaine avant de se ressaisir un peu, selon Sharon Johnson, de KCG Futures.

Mais la Chine continuait d’absorber le surplus de l’offre de fibre blanche dans le monde, selon Plexus Cotton, ce qui limitait la baisse.

Selon Sharon Johnson, la récolte actuelle de coton aux États-Unis, avancée à “environ 20 ou 22 %”, pourrait souffrir d’une météo marquée par des pluies. Pour en savoir plus, le marché attendait avec impa-tience la reprise des publications du ministère améri-cain de l’agriculture (USDa) sur les exportations et les récoltes et celles de l’autorité américaine des contrats à terme (CFtC) sur les mouvements des investisseurs.

La livre de coton pour livraison en mars a terminé à 84,32 cents vendredi, contre 84,22 le vendredi précé-dent (+ 0,12 %).

L’indice Cotlook a, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché phy-sique dans les ports d’orient, valait 89,95 contre 89,40 dollars pour 100 livres il y a une semaine.

En vedette…CACAO

Propulsé par une demande mondiale en hausse, le cacao a atteint jeudi 17 octobre à New York son plus haut depuis le 19 septembre 2011, à 2.776 dol-lars la tonne.

De même, la tonne de cacao s’est hissée mardi à Londres à 1.787 livres sterling, son plus haut depuis le 20 septembre 2011, avant d’être victime de prises de bénéfices et de terminer la semaine en légère baisse.

La fève brune a été soutenue par la publication, jeudi, d’une hausse des volumes de cacao concassé aux États-Unis et en asie au cours du troisième tri-mestre. Selon la fédération professionnelle améri-caine NCa, 131.974 tonnes de fèves de cacao ont été broyées entre juillet et septembre, soit 8,25 % de plus à la même période en 2012.

“Les opérateurs de marché sont assez sensibles à toute information touchant la demande ces jours-ci”, puisque les fêtes de fin d’année s’approchent, a expliqué Éric Sivry, courtier de matières premières agricoles chez Marex Spectron.

La semaine précédente, les données de concas-sage pour l’Europe (+ 4,7 % au troisième trimestre) avaient déjà poussé les cours du cacao à des plus hauts en deux ans.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de Cacao pour livraison en décembre valait 1.763 livres sterling vendredi, contre 1.773 livres sterling le vendredi précédent. Sur le NYBot-ICE à New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.759 dollars, contre 2.734 dollars sept jours plus tôt.

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9 - Mardi 22 octobre 2013 - l’antenne

En baisseEn hausseLa Chine, déjà premier

consommateur mondial de métaux, représentera plus de la moitié de la demande mondiale de métaux d’ici 2017, selon les prévisions du cabinet britannique Wood Mackenzie publiées vendre-di 18 octobre. La Chine représen-tera ainsi 52 % de la consomma-tion mondiale de métaux de base d’ici 2017, contre 46 % en 2013, selon les dernières prévisions du cabinet spécialisé dans l’éner-gie et les matières premières. La demande mondiale de métaux devrait passer de 96 millions de tonnes en 2013 à 117 millions de tonnes en 2017.

L’industrie argentine du bio-diesel, anticipant l’érection d’une barrière douanière prohibitive par l’UE, a tiré vendredi 18 octobre la sonnette d’alarme, se disant au bord de l’effondrement, ses expor-tations étant essentiellement desti-nées à l’Europe. La Commission européenne a proposé début oc-tobre de taxer très sévèrement les producteurs argentins et indoné-siens de biocarburants, accusés de dumping et déjà soumis à des taxes provisoires sur le Vieux Continent. L’entrée en vigueur est prévue le 28 novembre.

Un vaste incendie vendredi 18 oc-tobre dans le port brésilien de Santos dans les entrepôts du principal exporta-teur de sucre du pays Copersucar, d’une capacité maximum de 300.000 tonnes, a fait flamber les cours de cette matière première. Le Brésil est le plus grand ex-portateur mondial de sucre et le prix du produit a grimpé jusqu’à 20,16 cents la livre à New York, au plus haut depuis le 22 octobre 2012 et jusqu’à 529,40 dol-lars la tonne à Londres, plus haut depuis plus haut depuis le 22 mars 2013. Un porte-parole de la Copersucar a décla-ré ignorer la quantité de sucre perdue. “300.000 tonnes, c’est la capacité totale des entrepôts mais ce n’est pas la

quantité qui était entreposée, cela peut-être moins”, a-t-il souligné. Jack Scoville, analyste du cabinet de consul-tants Price Futures Group en Chicago, a assuré quant à lui qu’il “devait y avoir entre 90.000 et 100.000 tonnes”

stockées dans les entrepôts. “C’est plus une affaire de logistique qu’une affaire qui va changer radicalement la conjonc-ture mondiale”, a-t-il ajouté. “Mais la perte d’espace dans le port va rendre les embarquements beaucoup plus diffi-ciles. Ainsi nous verrons une hausse des cours à court terme, au moins jusqu’à ce que les problèmes logistiques soient ré-solus”, a estimé Jack Scoville. L’incendie dans le port de Santos, le plus grand d’Amérique latine, s’est déclaré le matin dans le système de convoyeur à bande entre les entrepôts et les quais d’em-barquement du sucre. Il a été maîtrisé dans l’après-midi. Quatre ouvriers ont été blessés.

Un incendie au port de Santos fait flamber le sucre

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LicenciementLe commandant d’un navire de pas-

sagers qui s’était échoué début sep-tembre au large du Finistère avec près de 400 personnes à bord a été licencié. Philippe grall, directeur de la compa-gnie maritime, n’a cependant pas voulu faire de lien entre ce renvoi et l’échoue-ment du navire, propriété de la compa-gnie bretonne Penn Ar Bed, indiquant simplement qu’une enquête était en cours et qu’il n’y avait “pas eu de dé-faillance technique”.

GrèveLes salariés d’Euro Cargo Rail ont

repris le travail vendredi 18 octobre à l’issue de huit jours de grève pour dénoncer leurs conditions de travail. Le mouvement lancé à l’appel de la CFDT et de la CGT avait débuté le jeudi 10 octobre. Ils dénonçaient un “ras-le-bol général” du personnel. “Le nouveau directeur général a pris la mesure des choses en proposant un calendrier de négociation et des groupes de travail sur les revendications pour améliorer les conditions de vie et de travail des salariés”, a dit Rémi Aufrere de la CFDT, premier syndicat d’Euro Cargo Rail.

EnquêteLes autorités américaines de sécu-

rité des transports enquêtent sur un problème de moteur intervenu mardi 15 octobre sur un A319 opéré par la compagnie américaine Spirit Airlines. Le Bureau fédéral de sécurité des trans-ports (NTSB) précise que le problème était limité au réacteur. “Peu après le décollage” de l’appareil, qui assurait la liaison entre Dallas et Atlanta, “le capi-taine a reçu l’indication d’un possible problème mécanique et il y a eu de la fumée dans la cabine”.

Pierre-Henry Maccioni

Pas de reprise globale pour PetroplusLe préfet de Haute-

Normandie a affirmé ven-dredi 18 octobre qu’il n’y avait pas de repreneur global “crédible” pour la raffinerie Petroplus mais que “trois à quatre” pistes industrielles sont à l’étude pour occuper le site. “À partir du moment où il n’y a pas de repre-neur qui soit crédible, qui soit sérieux, il faut procé-der à un repositionnement industriel et portuaire”, a déclaré Pierre-Henry Maccioni. “On ne joue pas avec l’État, avec les salariés, avec le repositionnement industriel et donc avec l’emploi”, a-t-il lancé à l’adresse du syndicat CGT de Petroplus et de son principal porte-parole, Yvon Scornet, qu’il a accusé d’entretenir l’illusion d’une possible reprise globale du site. Le préfet, ainsi que la liquidatrice de la société, Béatrice Pascual, ont cherché à démontrer, documents à l’appui, que certaines offres de reprise étrangères, comme celle de la société libyenne Murzuq Oil, étaient “fantai-sistes” et “totalement irrecevables”.

“J’ai décidé de siffler la fin de la récréation”, a affirmé le préfet, en annonçant en re-vanche “trois à quatre pistes” industrielles pour ce site “exceptionnel” en bord de Seine de 240 hectares, tout proche des ports de Rouen et du Havre. Ces pistes sont “un projet d’envergure” de production de bio-plastiques biodégradables, “un projet d’im-plantation d’une start-up technologique” pour le traitement des effluents liquides et “un projet de création d’une unité de production de diesel à partir de plastiques usagés”. Le préfet a ajouté une quatrième piste qui pourrait être envisagée en parallèle et qui consisterait en la mise en place d’un “stockage stratégique” de pétrole pour l’État, comme il y en a ailleurs en France. Une société de raffinage procéderait à ce stockage au bénéfice de l’État. Cette activité qui a déjà été pratiquée sur le site de Petroplus, dans le passé, “mérite d’être étudiée” mais elle ne doit pas “nuire à l’activité de raffi-nage en val de Seine ou ailleurs en France”, a souligné Pierre-Henry Maccioni.

Réaction...

ManifestationsEnviron 350 personnes, selon la

police, ont manifesté samedi 19 octobre au niveau du portique de Pont-de-Buis (Finistère) contre l’Écotaxe, qui cristal-lise une vive opposition en Bretagne, notamment dans les milieux écono-miques et agricoles. Une cinquantaine de salariés de la société d’abattage de porcs Gad SAS ont également bloqué vendredi 18 octobre la circulation sur le pont de l’Iroise, à l’entrée de Brest.

LibérationLe président de Shell, le Finlandais

Jorma Ollila, a annoncé vendredi 18 octobre qu’il souhaitait la libé-ration de la militante finlandaise de Greenpeace, Sini Saarela, emprison-née en Russie. “Sini Saarela devrait être libérée”, a t-il affirmé, avant d’ajou-ter qu’il “n’avait aucun rôle à jouer” dans l’affaire, et s’en remet “aux instances de justice des états indépendants” pour cette prise de décision. Il n’a pas men-tionné les 30 autres militants qui avaient aussi été arrêtés fin septembre après avoir essayé de monter sur une plate-forme pétrolière russe.

LocalisationLes autorités laotiennes ont indiqué

hier avoir localisé la boîte noire de l’avi-on de Lao Airlines qui s’est abîmé dans le Mékong au Laos la semaine der-nière avec 49 personnes à bord, alors que 43 corps ont été retrouvés. L’ATR 72-600 de la compagnie publique laotienne, qui assurait un vol entre Vientiane, la capitale, et Pakse, s’est écrasé mercredi avec notamment sept Français à bord. Il a été englouti par le fleuve, ne faisant aucun survivant.

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Notre-Dame-des-Landes

Le conseil d’État rejette un recoursLe conseil d’État a rejeté jeudi 17 octobre un recours important contre le projet

d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes déposé par des opposants qui contestaient sa déclaration d’utilité publique prononcée en février 2008, selon l’avis rendu public ven-dredi 18 octobre sur le site du Conseil d’État. Le recours rejeté jeudi avait été déposé le 18 avril 2012 par le Collectif des élus qui doutent de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (CEDPA). Il faisait partie des recours suspensifs d’une partie des expulsions, à la suite d’un accord politique entre les opposants et les collectivités locales, le 8 mai 2012 pour faire cesser une grève de la faim menée par plusieurs d’entre eux. Aux termes de cet accord, les locataires, exploitants et propriétaires ins-tallés légalement sur la zone du projet avant la mise en œuvre des expropriations et encore en place le 8 mai 2012 ne pouvaient être expulsés avant l’issue des recours juridiques déjà engagés à cette date contre le projet. Devant le conseil d’État, les opposants contestaient un premier refus du Premier ministre (à l’époque François Fillon) d’abroger la déclaration d’utilité publique (DUP) du projet (prononcée le 9 fé-vrier 2008), en raison de changements du contexte économique et de la législation environnementale, intervenus depuis l’enquête publique de 2006. Le conseil d’État a rejeté ces recours et les arguments des opposants à l’aéroport, ainsi que leur de-mande de transmission d’une Question prioritaire de constitutionnalité pour excès de pouvoir au Conseil constitutionnel.

Par ailleurs, entre 500 et un millier de manifestants selon les chiffres de la police et des organisateurs ont manifesté samedi 19 octobre dans les rues de Nantes pour protester contre le projet d’aéroport, pour marquer l’anniversaire des premières ten-tatives d’expulsion des opposants installés sur place, entamées le 16 octobre 2012.

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