Sur les dix premiers mois de l’année 2013, le trafic du port de Rouen marque une progression de 7,2 %. Avec 18,7 millions de tonnes (Mt) à fin octobre, l’acti-vité enregistre un volume de 1,3 Mt supplémentaires. Ce sont essen-tiellement les vracs solides qui concourent à ce bon résultat. Avec globalement 9,1 Mt, ils affichent 31,8 % de mieux qu’en 2012. Les céréales demeurent le poste principal de trafic : elles dépassent les 6 Mt, en hausse de 40 %. Les autres composantes sont quasiment toutes en progression : charbon, granulats, malt, engrais, etc.

Les vracs liquides marquent un retrait de 8,1 % à 8,1 Mt. Cette contraction se retrouve au niveau des trafics de produits pétroliers qui totalisent 5,7 Mt, en baisse de 8,7 %. Les trafics d’engrais

liquides sont stables, tandis que les autres produits liquides sont en baisse.

Les marchandises diverses pour leur part connaissent tou-jours un retard avec 1,5 Mt à fin octobre, soit 13,8 % de moins. Les frets conte-neurisés dimi-nuent de 22,3 %

tandis que les autres trafics mar-quent un déficit de 5,5 %. Il faut souligner la bonne tenue des tra-fics de farine (+ 93 ,8 %).

Rouen choisi pouR la BouRse euRopéenne 2018

Au cours de ce mois d’oc-tobre, plusieurs escales méritent d’être soulignées. À commencer par celle du vraquier “Madeira”, venu décharger 64.000 tonnes de charbon sud-africain au terminal

de Sea Invest Rouen (Grand-Couronne). Ce navire a égalé le record absolu de longueur du port avec 292 mètres (établi en août 2012 par le “Densa Shark”). Large de 45 mètres, il présentait un port en lourd de 177.900 tonnes (format Capesize). On peut si-gnaler aussi la première touchée rouennaise du “Safmarine Sahel”, venu charger pour l’Afrique de l’Ouest dans le cadre du service Opex de Safmarine MPV.

D’autre part, le 11 octobre, la Bourse de commerce de Rouen a été retenue pour organiser en 2018 la 58e Bourse de commerce européenne, un événement de première importance dans le sec-teur des céréales, Rouen étant, rappelons-le, le premier port céréalier exportateur d’Europe. Enfin, le GIE Haropa a organisé du 21 au 23 octobre derniers une mission en Afrique, à Douala et Abidjan, avec la participation des responsables rouennais dont philippe Dehays, président de l’Union Portuaire Rouennaise et philippe Deiss, président du di-rectoire du Grand port maritime de Rouen.

Jean-claude coRnieR

Rouen

Le trafic progresse grâce aux vracs solides

Entre janvier et fin octobre, le trafic du port de Rouen a totalisé 18,7 millions de tonnes, soit 7,2 % de mieux que l’année passée à la même date. Les vracs solides tirent la croissance.

Airbus / Boeing :Emirates ne compte pas s’arrêter làL’appétit d’Emirates pour l’achat de nouveaux avions ne va pas se tarir, a assuré le PDG de la compagnie au lendemain de l’annonce de la commande de 200 appareils Airbus et Boeing au salon de Dubaï.

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“Les frets conteneurisés ont diminué de 22,3 %”

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American Airlines et US Airways seront cotées au Nasdaq

La nouvelle compagnie aérienne issue du rappro-chement de American Airlnes et US Airways sera cotée sur le Nasdaq à Wall Street après la fusion prévue le mois prochain qui donnera naissance au premier transporteur amé-ricain. Le département américain de la Justice (DoJ) a donné son accord le 12 novembre à la fusion entre les deux groupes en une compagnie qui pèsera 11 milliards de dollars, mais à la condition que d’importantes cessions de créneaux soient réa-lisées. La nouvelle so-ciété qui sera baptisée American Airlines Group sera cotée sous le sym-bole AAL, ont indiqué les deux compagnies.

Le 13 août dernier, le DoJ et plusieurs États avaient porté plainte contre les deux compa-gnies pour s’opposer au projet de fusion, qui selon le département améri-cain de la Justice, risquait d’entrainer des hausses de prix et des baisses de qualité de service. Un tri-bunal de Washington DC avait fixé la date du 25 no-vembre pour démarrer le procès.

Entreprises

Le terminal combiné RFF de Nancy sera géré par la CCILe monde consulaire remporte le premier des 23 terminaux de transport combiné (TTC) que RFF prévoit d’externa-liser en France, par appels publics à concurrence. La CCI de Meurthe-et-Moselle a reçu fin octobre la gestion pour sept ans de l’installation de Nancy-Champigneulles, moyennant une redevance forfaitaire fixée par une convention d’occupation, et qui se monte à 130.000 euros pour la première année.

Dernière page

Dunkerque :Sur les rangsdu gaz russe de YamalEn compétition avec Zeebrugge, Dunkerque est candidat à la création d’un service de trans-bordement pour le gaz russe de Yamal sur son futur terminal méthanier. Sans attendre la fin de la consultation de ce dernier, Dunkerque LNG et le Grand Port maritime de Dunkerque animent jusqu’au 12 décembre une concertation publique autour du projet.

Russie :Interrogations après un nouveau crashUn nouveau crash aérien au cours du dernier week-end, celui d’un Boeing 737 vieux de 23 ans, relance le débat sur l’état des flottes d’appareils en Russie.

Belgique :Le trafic de cabotage en croissance de 1,9 %L’activité de transport de mar-chandises sur courte distance a enregistré une croissance de 1,9 % dans les ports belges au premier semestre 2013. Ce secteur de navigation représente plus de la moitié du trafic total.

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68ème année - n°19.078 Mardi 19 novembre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

(© :

J.C.

C.)

Infrastructures/Institutions

Le “Laura” venu charger de la farine pour l’Angola

La Russie s’interrogeait de nouveau le 18 novembre sur l’état de son parc aérien après un crash à Kazan, dans la république russe du Tatarstan. Le 17 novembre, un Boeing 737 de la compagnie russe Tatarstan, en provenance de Moscou, s’est écrasé sur l’aé-roport et a pris feu, avant d’ex-ploser, faisant 50 morts. Les pistes privilégiées les enquêteurs sont “une panne technique, une erreur de l’équipage et un car-burant de mauvaise qualité”, selon le comité d’enquête russe. Un contrôleur aérien de Kazan a raconté que quelques secondes avant le crash, le pilote l’avait informé que l’appareil n’était pas en mesure d’atterrir et qu’il allait remettre les gaz pour faire une deuxième tentative.

23 ans et un gRave acciDent

Plusieurs personnes ayant volé à bord du même appareil ont raconté aux médias russes avoir eu des craintes à son bord. Selon des médias et un site spécialisé, le Boeing 737-500 avait été ex-ploité pendant 23 ans par sept compagnies au total, et avait déjà subi un accident grave au Brésil en 2001.

Il avait effectué son premier vol en 1990 pour la compagnie française Euralair Horizons, liquidée en 2005, puis par Air France pendant trois ans, avant de passer aux mains d’Uganda Airlines pendant près de cinq ans, selon le site airfleets.fr. Il avait ensuite servi trois ans dans la compagnie brésilienne Rio Sul, avant d’être exploi-té par la roumaine Blue Air, puis Bulgaria Air, et enfin de passer, en leasing, au service de Tatarstan Airlines.

En décembre 2001, il avait subi un sérieux accident en at-terrissant à l’aéroport de Belo Horizonte, au Brésil, selon l’agence russe Itar-Tass, citant des médias brésiliens. L’avion, qui transportait 108 personnes, avait touché le sol avant la piste, avait rebondi et était retombé brutalement, brisant une partie de son train d’atterrissage. Il avait ensuite glissé sur le réac-teur gauche sur plus d’un kilo-mètre. Après cela, il avait subi de grosses réparations avant d’être remis en service. L’accident de Kazan est le dernier en date d’une série noire en Russie ces dernières années.

Éléonore Dermy

Gisement de gaz et de conden-sats de South Tambey situé en zone arctique en Sibérie, le champ russe de Yamal peut produire jusqu’à 15 millions de tonnes par an de GNL. Avec des réserves prouvées ou probables de l’ordre de 800 millions de barils équi-valent pétrole et une production plateau de 90.000 barils par jour, Yamal LNG son exploitant est à la recherche de débouchés en Europe de l’Ouest. Pour accompagner cette ambition, la société russe qui

compte Total à son tour de table à hauteur de 20 %, a lancé un appel à candidatures auprès de plusieurs ports ouest-européens équipés ou en passe de l’être d’un terminal méthanier.

conceRtation puBlique

Le Grand Port maritime de Dunkerque y a répondu et est aujourd’hui en short-list avec Zeebrugge.

Sans attendre l’achèvement de la consultation ni la construction de son terminal méthanier prévu fin 2015, Dunkerque LNG – son futur exploitant dont Total est ac-tionnaire à 10 % – est à l’initiative avec les autorités portuaires d’une concertation pu-blique. Elle porte sur la création d’un service ad-ditionnel de transbordement de GNL sur le site et se déroule jusqu’au 12 décembre. Son but : informer le grand public de l’ag-glomération dunkerquoise et les professionnels de sa commu-nauté portuaire sur ce nouvel

investissement potentiel. En parallèle de réunions publiques et de registres d’expression, le GPMD et Dunkerque LNG ont

communiqué sur les réseaux sociaux ainsi que sur les sites internet du port et de l’exploitant du terminal. Le projet est éga-lement consul-

table sur celui de la Commission nationale du débat public. Le résultat de l’appel à candidatures lancé par Yamal LNG sera connu d’ici à la fin de l’année.

e.D.

Lancé en 2010, le système de management environnemental de Ports de Paris franchit une nouvelle étape avec la certifica-tion ISO 14001 de trois sites : la plate-forme multimodale de Gennevilliers, l’Éco-port des deux rives de Seine à Triel, et le Port Seine Métropole à Achères. Á Gennevilliers, les engagements du SME concer-nent son exploitation à travers le développement du report modal, la gestion préventive des risques et l’insertion dans son environnement naturel et urbain. Á Triel et Achères, au stade de projets, le SME vise à garantir que les aménage-ments seront menés dans le respect de l’environnement.

Certification

La SNCF et Israel Railways ont signé un accord de

partenariat pour le dévelop-pement et la modernisation

des chemins de fer israéliens, à l’occasion de la visite du

président François Hollande dans l’État hébreu. Ce ren-

forcement d’une “coopération déjà ancienne entre les deux sociétés”, selon le président

de la SNCF Guillaume Pepy, comprend le développement

et la modernisation des gares israéliennes, l’information

des passagers et le matériel roulant destiné au fret. Il doit

entre autres permettre aux ISR de réaliser leur objectif

stratégique d’atteindre 70 mil-lions de passagers en 2020,

contre 12 millions en 2000.

Partenariat

DunkerqueMaritime

sur les rangs du gaz russe de YamalEn compétition avec Zeebrugge, Dunkerque est candidat à la création d’un service de transbordement pour le gaz russe de Yamal sur son futur terminal méthanier. Sans attendre la fin de la consultation de ce dernier, Dunkerque LNG et le Grand Port maritime de Dunkerque animent jusqu’au 12 décembre une concertation publique autour du projet.

2 - Mardi 19 novembre 2013 - l’antenne

© Tatarstan

“800 millionsde barils

de réserves”

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LnG

Infrastructures/Institutions

RussieAérien

interrogations après un nouveau crash

Un nouveau crash aérien au cours du dernier week-end, celui d’un Boeing 737 vieux de 23 ans, relance le débat sur l’état des flottes d’appareils en Russie.

Entre janvier et juin 2013, les quatre ports belges d’Anvers, Bruges-Zeebrugge, Gand et Ostende ont traité un volume total de 68,7 millions de tonnes de trafic shortsea (transport de marchandises à courte dis-tance), rapporte le Centre de promotion du shortsea shipping de Belgique. C’est 1,9 % de plus que pendant la période cor-respondante de 2012 (67,4 mil-lions de tonnes). Pour un pre-mier semestre, c’est le troisième meilleur résultat depuis dix ans (70,4 millions de tonnes en 2011 et 69,1 millions de tonnes en 2008). Anvers, avec 45,3 mil-lions de tonnes, enregistre son niveau le plus élevé (+ 4,5 % par rapport à 2012). Sur dix ans, le deuxième port d’Europe a vu son trafic shortsea progresser de 47 %.

Bruges-Zeebrugge marque également une croissance cette année avec 14,4 millions de tonnes (contre 14,2 millions

de tonnes), tandis que les deux autres ports, Gand et Ostende, sont en retrait, ce der-nier étant notamment affecté par l’arrêt du service transmanche Trans-Europa Ferries.

À ces volumes portuaires, s’ajoutent les tonnages géné-rés par le trafic fluvio-maritime sur les voies intérieures. Sur le canal Albert, il a été enregistré un tonnage de 172.000 tonnes (+ 29,6 %) tandis que sur le canal maritime Bruxelles-Escaut, il atteignait 513.000 tonnes (- 8,4 %).

Pour l’ensemble des quatre ports, le trafic de cabotage réa-lisé au premier semestre pèse pas moins de 51,6 % du ton-nage total manutentionné. Pour Anvers, la part du cabotage s’élève à 47,4 %, pour Bruges-Zeebrugge à 67,8 %, pour Gand 62,5 % et enfin pour Ostende 99,3 %.

B. T.

BelgiqueMaritime

le trafic de cabotage en croissance de 1,9 %

L’activité de transport de marchandises sur courte distance a enregistré une croissance de 1,9 % dans les ports belges au premier semestre 2013. Ce secteur de navigation représente plus de la moitié du trafic total.

La Chine est devenue le premier fournisseur de l’Algérie durant les neuf premiers mois de l’année 2013, selon des chiffres publiés par les douanes algériennes. Entre janvier et septembre, la Chine a fourni pour 4,95 milliards de dollars, soit 11,98 % des impor-tations globales du pays. La deuxième place est revenue à la France, avec 4,7 mds (11,37 %), qui avait été pen-dant des années le premier fournisseur de l’Algérie. Sui-vent l’Italie (3,95 mds, 9,57 %), l’Espagne (3,93 mds, 9,52 %) et l’Allemagne (2,13 mds, 5,17 %). Les pays de l’UE ont compté pour près de 60 % des échanges avec l’Algérie.

Positionnement

Le ministre polonais des Transports Slawomir Nowak

a présenté sa démission le 18 novembre , à la suite d’ac-

cusations de corruption. En poste depuis novembre 2011,

Slawomir Nowak, 38 ans, est accusé par le parquet

d’avoir omis de citer dans sa déclaration sur la fortune

une montre de marque d’une valeur estimée à

17.000 zlotys (4.000 euros). Le parquet a demandé la levée de l’immunité parle-

mentaire de Slawomir Nowak, également député, pour le

traduire en justice sous accu-sation de fausse déclaration sur la fortune, délit passible

de 3 ans de prison.

Démission

Construction du terminal méthanier à Dunkerque

l’antenne - Mardi 19 novembre 2013 - 3

L’État français a empoché 900 millions d’euros en cédant 4,7 % du capital de Safran profitant de la bonne santé financière de l’équipementier aéronautique pour prolon-ger sa doctrine de “gestion active” de ses participations. Au total, l’État a cédé plus de 3 milliards d’euros de ses participations depuis le début de l’année au cours de plusieurs opérations déjà sur Safran (3,12 %) en mars, mais aussi EADS (2,1 %) en avril et Aéroports de Paris (9,5 %) l’été dernier.

Vente

Louée pour dix ans, la nou-velle base logistique franci-lienne de France Boissons, filiale de Heineken, s’étend

sur 22.000 m2 sur le port de Gennevilliers. Utilisé pour la réception, la manutention, le

stockage et l’expédition de boissons, le bâtiment rénové

par Ports de Paris dispose de 37 quais, et comptera à

terme un effectif de 180 per-sonnes. Cet aménagement

s’inscrit dans la réorgani-sation partielle du réseau de distribution de France

Boissons qui comprend éga-lement de nouvelles installa-tions à Gerzat près de Cler-mont-Ferrand (6.000 m2), et à Saint Barthélémy d’Anjou

près d’Angers (6.700 m2).

“Je ne pense pas qu’Emirates va cesser de passer des com-mandes”, a déclaré Tim Clark le 18 no-vembre après la commande géante d’avions officialisée la veille par sa compagnie. “Le gouvernement de Dubaï a l’in-tention d’alimenter le nouvel aé-roport, Al Maktoum, qui a ouvert fin octobre”, a ajouté le PDG du

transporteur. Il a en outre indiqué qu’Emirates devait décider “ra-

pidement” de déménager ou non sur cette nouvelle pla-teforme pour permettre aux architectes de concevoir les plans.

Dubaï a expliqué qu’Al Maktoum International pourrait devenir le plus grand aéroport du monde, avec cinq pistes et une

capacité annuelle totale pouvant atteindre les 160 millions de pas-sagers et 12 millions de tonnes de fret. Situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Dubaï, l’aé-roport fait partie, selon ses pro-moteurs, d’une immense structure baptisée “Dubai World Central”, qui s’étend sur 140 km2 et inclu-ra à l’avenir une base logistique, une cité de l’aviation, une zone commerciale et résidentielle et un complexe de golf.

76 MilliaRDs De coMManDes

Tim Clark a en outre annoncé qu’Emirates sera amenée à “revoir les plans stratégiques concer-nant sa flotte et ses destinations” lorsqu’il aura une meilleure vi-sibilité de ce que sera la nou-velle plateforme. Le dimanche

17 novembre, en ouverture du salon de Dubaï, Emirates a an-noncé une commande en cours de 150 Boeing 777X, nouvelle ver-sion long-courrier du construc-teur américain d’une valeur de 55,6 milliards de dollars, ainsi que l’achat de 50 Airbus A380 supplémentaires estimés à quelque 20 milliards. S’agissant du premier contrat, Tim Clark a indiqué qu’il serait “finalisé d’ici la fin du mois de décembre, donc (nous avons) six semaines devant nous”. Il s’agit d’un engagement de commande “qui conduira à un contrat très bientôt”. Il a en outre souligné que les discussions avec Boeing sur l’achat du 777X, qui doit entrer en service en 2020, duraient depuis quatre ou cinq ans. “Ces derniers mois, nous avons obtenu ce que nous souhai-tions”, a-t-il assuré.

Airbus / BoeingAéronautique

emirates ne compte pas s’arrêter làL’appétit d’Emirates pour l’achat de nouveaux avions ne va pas se tarir, a assuré le PDG de la compagnie au lendemain de l’annonce de la commande de 200 appareils Airbus et Boeing au salon de Dubaï.

“Le gouvernement de Dubaï a l’intention

d’alimenter le nouvel aéroport”

Haropa

Entreprises

Libyan Wings se lance avec des Airbus

Au salon aéronautique de Dubaï, la nouvelle compagnie Libyan Wings a choisi des Airbus – des long-courriers A350-900 et des moyen-courriers A320neo – pour équiper sa flotte. “La nouvelle compagnie basée à Tripoli, a signé un protocole d’accord en vue de l’achat de trois A350-900 et de quatre A320neo”, version remotorisée de l’A320, a annoncé Airbus. Au total, la valeur potentielle de cette commande s’élève à 1,26 milliard de dollars au prix catalogue. La compagnie doit démarrer ses opérations de transport passagers charter et de transport de marchandises à partir de début 2014.

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4 - Mardi 19 novembre 2013 - l’antenne InternationalLe cacao touche un plus bas depuis six semaines

Les prix du cacao ont chuté à des plus bas depuis six semaines en début de semaine dernière avant de se redresser, tandis que l’or et l’argent ont été ballotés en fonction des spéculations sur l’avenir de la politique monétaire

ultra accommodante de la Réserve fédérale américaine (Fed). OR/ARGENT - Les bons chiffres de l’emploi amé-

ricain, mise en évidence par la publication du rapport sur l’emploi et le chômage vendredi 8 novembre, ont continué de peser sur l’or et l’argent au début de cette semaine, ce qui a conduit les investisseurs à parier sur un retrait anticipé des mesures d’aide de la Fed. Or, ces mesures d’aide, qui consistent en des injections de liqui-dités à hauteur de 85 milliards de dollars par mois, ont tendance à diluer la valeur du dollar et font craindre une augmentation de l’inflation à long terme, deux élé-ments qui poussent les investisseurs vers la sécurité que représente l’or.

Le métal jaune a donc glissé jusqu’à un plus bas en quatre semaines mardi 12 novembre, à 1.261,42 dollars l’once, tandis que l’argent tombait à 20,44 dollars l’once mercredi 13 novembre, son plus bas depuis trois mois.

Puis à partir de jeudi, “l’or s’est légèrement redres-sé, après que la prochaine présidente de la Fed, Janet Yellen, s’est engagée à conduire une politique monétaire accommodante”, ont indiqué les analystes de Natixis.

Auditionnée jeudi devant la Commission bancaire du Sénat américain, Janet Yellen a en effet estimé qu’il “serait coûteux de retirer l’assouplissement monétaire trop tôt”. “Ses déclarations suggèrent que la réduction des injections de liquidités pourrait commencer plus tar-divement que le marché ne l’anticipait”, ce qui supporte donc l’or, ont expliqué les analystes de Natixis.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.287,25 dollars, contre 1.285,50 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 20,63 dollars, contre 21,70 dollars sept jours auparavant.

PLATINE/PALLADIUM - De leur côté, le platine et le palladium ont marqué des plus bas depuis mi-octobre respectivement lundi 11 novembre (à 1.425,40 dollars l’once) et mercredi (à 731,47 dollars l’once) - alors que les négociations salariales se poursuivent dans le sec-teur du platine en Afrique du Sud, le premier producteur mondial de ce métal précieux.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.438 dollars, contre 1.446 dol-lars une semaine auparavant. L’once de palladium a clos à 729 dollars, contre 757 dollars il y a sept jours.

MÉTAUX DE BASE - Les métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) se sont majori-tairement repliés la semaine dernière, à cause d’inquié-tudes sur la croissance en Chine et en Europe, avant se reprendre un peu en fin de semaine grâce aux propos de Janet Yellen.

Après un début de semaine calme, les cours des métaux ont chuté mercredi 13 novembre à cause de rumeurs sur la croissance chinoise, ont expliqué les analystes du courtier Triland Metals. Depuis la réunion des hauts dirigeants du Parti communiste chinois à huis clos de samedi 9 à mardi 12 novembre à Pékin, “il y a des rumeurs persistantes sur le marché que le gouvernement chinois pourrait abaisser sa cible de croissance pour 2014 à 7 %”, ont détaillé les économistes de Commerzbank.

Étant donné que la Chine est de loin le premier consom-mateur mondial de métaux, ces rumeurs ont pesé sur les cours, notamment celui du cuivre, baromètre du marché, qui est passé mercredi sous la barre des 7.000 dollars la tonne pour la première fois depuis trois mois.

Le nickel et le zinc ont d’ailleurs atteint ce jour-là des plus bas depuis début octobre, à respectivement 13.584 dollars la tonne et 1.876 dollars la tonne.

La baisse des métaux industriels s’est poursuivie jeudi à cause de “données montrant un recul inattendu de la croissance en France ainsi qu’un ralentissement en Allemagne”, les deux premières économies de la zone euro, a-t-on expliqué chez Triland Metals.

Le produit intérieur brut (PIB) allemand a grimpé de 0,3 % au troisième trimestre, après une croissance de 0,7 % au deuxième trimestre et en France, le PIB a reculé de 0,1 % au troisième trimestre, après son rebond de 0,5 % au deuxième.

Le cuivre a ainsi atteint jeudi un plus bas depuis le 7 août, à 6.940 dollars la tonne, tandis que l’aluminium et le plomb tombaient à des minimums depuis respec-tivement deux mois (à 1.781,75 dollars la tonne) et un mois (à 2.085 dollars la tonne).

Les métaux de base se sont quelques peu redressés jeudi en fin d’échanges européens et vendredi, grâce aux propos rassurants de Janet Yellen devant le Sénat américain, qui devrait remplacer Ben Bernanke à la tête de la Fed début 2014. En insistant sur l’impor-tance d’attendre une reprise économique plus solide aux États-Unis avant de ralentir les mesures d’aide de la Fed, Janet Yellen a laissé penser aux investisseurs que la politique monétaire de l’institution allait rester ultra accommodante pour encore quelque temps.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 6.965,50 dollars vendredi 15 novembre à 10 heures, contre 7.115 dollars le ven-dredi précédent à 14 heures.

L’aluminium valait 1.784,50 dollars la tonne, contre 1.803,75 dollars.

Le plomb valait 2.089 dollars la tonne, contre 2.128 dollars.

L’étain valait 22.900 dollars la tonne, contre 22.850 dollars.

Le nickel valait 13.712 dollars la tonne, contre 13.912 dollars.

Le zinc valait 1.885 dollars la tonne, contre 1.891 dollars.

SUCRE - Les cours du sucre ont chuté, tombant vendredi 15 novembre à des plus bas depuis fin juillet à Londres (à 464,40 dollars la tonne) et depuis fin sep-tembre à New York (à 17,60 cents la livre) en raison de l’abondance de l’offre.

“Les opérateurs ont remarqué que le monde a tou-jours plein de sucre disponible tandis que la demande n’est pas très forte”, a expliqué Jack Scoville, analyste de Prices Futures Group. L’Organisation internationale du sucre (ISO) a d’ailleurs revu en hausse jeudi sa pré-vision d’excédent d’offre sur le marché mondial du sucre pour la saison actuelle 2013-2014, à 4,73 millions de tonnes contre 4,502 millions de tonnes précédemment.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 465,90 dollars vendredi 15 no-vembre à 10 heures, contre 481,50 dollars le vendredi précédent à la même heure.

Sur le ICE Futures US à New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 17,61 cents, contre 18,08 cents sept jours auparavant.

CAFÉ - Les cours du café se sont stabilisés la se-maine dernière, grâce à des achats à bon compte après leur dégringolade de la semaine précédente, au cours de laquelle ils avaient atteint des plus bas en sept ans à New York et en plus de trois ans à Londres.

Les prix du café, surtout ceux de l’arabica, sont plom-bés par une offre pléthorique, avec des récoltes record attendues au Brésil, au Vietnam et en Colombie. “Les prix élevés d’il y a deux saisons ont encouragé l’expan-sion des terres consacrées à la culture du café (...) mais ils ont aussi favorisé un déplacement de la demande de café de haute qualité (tel que l’arabica) vers des cafés moins chers (tel que le robusta)”, ce qui a “provoqué un excédent d’offre sur le marché de l’arabica”, a expliqué Kona Haque, analyste chez Macquarie.

A Londres, la tonne de robusta pour livraison en jan-vier valait 1.459 dollars, contre 1.457 dollars le ven-dredi précédent.

A New York, la livre d’arabica pour livraison en mars valait 106,60 cents, contre 103,70 cents pour le contrat de décembre sept jours auparavant.

CÉRÉALES/SOJA - Les cours du maïs ont reculé à Chicago, pâtissant nettement vendredi 15 novembre de l’annonce par les autorités américaines d’une possible révision à la baisse des quotas de biocarburants en 2014.

L’Agence de protection de l’environnement (EPA) a en effet proposé que ces quotas de biocarburant, dont l’éthanol à base de maïs représente la grande majorité, soient abaissés par rapport à 2013, de 63 milliards de litres à 58 milliards. Cela serait environ 14 % inférieur à l’objectif fixé par la loi en 2007.

L’Association américaine des producteurs de maïs (NCGA) a fait part de son “indignation” face à cette nouvelle : si elle se confirme, elle “serait dévastatrice pour les agriculteurs et leur famille” étant donné que “les prix actuels du maïs sont en dessous des coûts de production”, estime l’organisation.

Cette mesure ferait en effet baisser la demande de maïs par les producteurs d’éthanol, ce qui dans l’immédiat a lourdement pesé sur les prix de la céréale vendredi.

Ce net recul a aussi entraîné dans son sillage les prix du soja. Avant cette annonce, les cours de ces deux den-rées agricoles s’affichaient en légère hausse sur la se-maine, le marché digérant à la fois un rapport des auto-rités américaines jugé positif pour les prix et l’approche de la fin de la saison des moissons.

Les chiffres hebdomadaires sur les ventes à l’étran-ger diffusés vendredi se sont révélés “neutres pour le soja, légèrement positifs pour le maïs et négatifs pour le blé”, soulignent les analystes d’Allendale.

Les cours sont aussi maintenus sous pression par l’approche de la fin des moissons aux États-Unis, qui pousse certains agriculteurs à vendre plus massivement leurs récoltes faute d’espace de stockage disponible.

Sur le marché du blé, outre des chiffres sur les ventes à l’étranger peu enthousiasmants, les cours restent frei-nés par “l’abondance d’offre dans le monde”, selon Jason Britt. “Tant que la demande ne monte pas, le blé va probablement peu évoluer.”

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat de référence sur le marché, a clôturé vendredi 15 novembre à 4,22 dollars contre 4,2675 dollars en fin de semaine précédente (- 1,11 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance s’est établi à 6,445 dollars contre 6,4975 dollars vendredi 8 novembre (- 0,81 %).

Le boisseau de soja pour livraison en janvier, le contrat le plus échangé, a terminé à 12,805 dollars contre 12,96 dollars une semaine auparavant (- 1,20 %).

COTON - Les cours du coton se sont légèrement rétractés à New York, la récolte de coton se poursui-vant aux États-Unis au moment même où les investis-seurs s’interrogent sur la demande en Chine, le premier consommateur mondial.

Cette tendance “est simplement liée au fait que le coton arrive sur le marché plus rapidement qu’il n’est vendu”, selon le courtier indépendant John Flanagan. “Les stocks de coton certifié pour livraison grossissent”, puisque la fibre blanche est désormais récoltée à plus de 50 % aux États-Unis et que la qualité est “bonne”, explique le spécialiste.

Parallèlement, “même si on a eu de très bons chiffres sur les ventes à l’étranger vendredi 15 novembre, la demande reste de façon générale un peu à la traîne, en particulier en provenance de Chine”, estime John Flanagan.

De nombreux courtiers redoutent que la Chine se décide à mettre aux enchères dans les jours à venir une partie de ses très importantes réserves et que cela ré-duise ses importations, notamment en provenance des États-Unis. “Les manufactures chinoises font pression sur Pékin car elles disposent de très peu de stocks et ont du mal à se fournir ailleurs” puisqu’en Inde, d’impor-tantes pluies ont retardé l’envoi de la fibre blanche et qu’aux États-Unis, la récolte est encore en cours, sou-ligne Sharon Johnson.

La livre de coton cotée à New York pour livraison en mars, le contrat désormais le plus échangé, a terminé vendredi à 78,20 cents contre 78,64 cents le vendredi précédent à la clôture (- 0,56 %). Elle était descendue jeudi jusqu’à 77,46 cents, son plus bas niveau depuis janvier.

L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, valait 83,90 dollars les 100 livres contre 85,05 dollars une semaine auparavant (- 1,35 %).

En vedette…CACAO

Le cacao échangé à Londres a touché lundi un plus bas depuis le 4 octobre, à 1.659 livres sterling la tonne, tandis que celui coté à New York tom-bait mardi à un minimum depuis le 3 octobre, à 2.576 dollars la tonne.

Les prix du cacao ont chuté “parce que les bonnes prévisions météorologiques pour les deux prochaines semaines signifient que de rapides progrès vont pou-voir être faits dans la récolte de cacao des princi-pales régions productrices d’Afrique de l’Ouest”, ont expliqué les analystes de Commerzbank.

Néanmoins, la “perspective d’une année de dé-ficit d’offre” a soutenu les prix en fin de semaine, a-t-on relevé chez Commerzbank. En effet, le marché s’attend toujours à un déficit de l’offre cette saison du fait d’une forte hausse de la demande.

A Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.713 livres sterling, contre 1.706 livres sterling le vendredi précédent.

A New York, la tonne pour livraison en mars valait 2.675 dollars, contre 2.667 dollars pour le contrat de décembre sept jours plus tôt.

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9 - Mardi 19 novembre 2013 - l’antenne

En baisseEn hausseL’Ukraine a repris ses impor-

tations de gaz russe, interrompues pendant une semaine alors que Moscou exigeait de Kiev le règle-ment d’un impayé de 1,3 milliard de dollars, a annoncé Gazprom. Cet apaisement des relations entre les deux voisins intervient alors que les parlementaires ukrainiens n’ont pas voté la loi censée permettre la libération de l’opposante Ioulia Timochenko, éloignant Kiev d’un rapproche-ment avec l’UE vu d’un mauvais œil par Moscou. Le 14 novembre, Gazprom avait averti que le refus de l’Ukraine de s’approvisionner en Russie mettait en péril les ap-provisionnements pendant l’hiver à venir de l’UE, qui transitent en grande partie par l’ex-république soviétique. L’Ukraine, en réces-sion et en difficultés financières, est très dépendante du gaz im-porté de Russie et constitue aussi le principal pays de transit pour les exportations de Gazprom vers l’Europe.

Le recul surprise de la produc-tion industrielle aux États-Unis en octobre, surtout dû à celui des secteurs volatils des mines et des services d’utilité publique, montre toutefois un progrès de la produc-tion manufacturière qui rassure les économistes. La production a fléchi de 0,1 % le mois dernier, surprenant les analystes qui s’at-tendaient à un progrès de même ampleur.

L’indice a ainsi atteint en oc-tobre le niveau 100, c’est-à-dire l’équivalent exact de la production industrielle observée en moyenne en 2007. Il est en outre de 3,2 % au-dessus de celui de l’année dernière, a précisé la Réserve fé-dérale. La production manufactu-rière compte pour 75% du total de la production industrielle.

Le monde consulaire remporte le pre-mier des 23 terminaux de transport com-biné (TTC) que RFF prévoit d’externaliser en France, par appels publics à concur-rence. La CCI de Meurthe-et-Moselle a reçu fin octobre la gestion pour sept ans de l’installation de Nancy-Champigneulles, moyennant une redevance forfaitaire fixée par une convention d’occupation, et qui se monte à 130.000 euros pour la première année. elle a créé une société d’exploitation de droit privé au capital de 50.000 euros dont elle forme l’actionnaire unique.

L’objectif consiste à redémarrer l’acti-vité de manière effective au premier tri-mestre prochain, après huit ans de som-meil de l’équipement. Ce qui supposera

le rachat du portique de manutention à son propriétaire Naviland Cargo. La CCI prévoit trois trains par semaine pour com-mencer, avant de monter à cinq. Mis à disposition des opérateurs de transport

combiné, le terminal doit notamment proposer une solution groupée aux char-geurs dépourvus d’installation ferroviaire propre et à ceux dont les volumes uni-taires sont trop petits pour se constituer une ligne dédiée.

L’opération vient compléter les déve-loppements du port voisin dont la CCI est concessionnaire de la moitié publique : l’exploitant privé Nancyport construira une plate-forme porte-conteneurs de 10.000 m2 et 10.000 UTI d’ici à mi-2015, pour 3,5 millions d’euros dans le cadre du contrat de projet État-Région. Réparti entre Nancyport et l’Union coopérative agricole, le trafic annuel du port nancéien totalise 2,3 millions de tonnes, dont un peu plus d’1 million en fluvial.

Le terminal combiné RFF de Nancy sera géré par la CCI

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siège social : 32, avenue André-RoussinBP 36 - 13321 Marseille Cedex 16ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

Dépôt Légal : 10 avril 2006Gérant : Jacques RICCOBONO

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Écotaxe

Des poids lourds au pas mais sans violence

Plusieurs milliers de camions ont défilé au pas samedi 16 no-vembre pour réclamer l’abandon de l’Écotaxe, après sa suspension, créant de sérieux ralentissements autour des grandes villes mais évi-tant tout incident. Le ministère de l’Intérieur a dénombré 2.100 poids-lourds dont 230 rien qu’en Île-de-France, et les organisateurs, l’OTRe, en annonçait 4.000.

Les cortèges ont convoyé vers strasbourg, Toulouse, bordeaux, Marseille, Lyon, Lille et en Île-de-France autour du marché de gros de Rungis, s’arrêtant sous les portiques de la société Écomouv installés pour la collecte de l’Écotaxe, mais prenant soin de les épargner. Plus d’une centaine de poids lourds s’étaient d’ailleurs donné rendez-vous devant le siège d’Écomouv à Augny, dans la banlieue de Metz, “le symbole de cette taxe” pour les manifestants. et en bretagne, où la contestation est née, 115 camions (selon la police) se sont retrouvés près des restes du portique de Lanrodec (Côtes d’Ar-mor), détruit le 3 novembre par des manifestants. Peu avant 16 heures, la plupart des mouvements prenaient fin et les opérations escargot qui avaient perturbé le trafic aux abords des grandes villes étaient en cours de résorption ou totalement achevées.

L’OTRe, qui représente les petites entreprises du secteur des transporteurs routiers, était la seule à mobiliser samedi pour réclamer “la suppression pure et simple” de la taxe dans un secteur qui compte quelque 40.000 entreprises et 450.000 camions, selon le mi-nistère des Transports. Les autres fédérations (Unostra, FNTR, CsD et TLF) ont d’ailleurs marqué leur différence : alors que le ministre Frédéric Cuvillier les avait reçues mercredi, elles ont réaffirmé qu’elles s’abstiendraient de “toute manifestation type pique-nique sous les portiques” tant que le gouvernement maintiendra ses promesses de majoration forfai-taire et d’un plan de soutien au transport routier.

ManifestationQuelque 300 personnes ont mani-

festé le 18 novembre pour réclamer une remise à plat totale des conditions d’exploitation de l’usine chimique de traitement de nickel du brésilien Vale, à l’arrêt après un nouvel incident sur-venu le 11 novembre. L’association RheebuNuu (écologique et autoch-toniste) à l’origine du mouvement, a dénoncé le manque de suivi de cette vaste usine métallurgique, entrée en production cette année. Des baleines à bec se sont échouées ce week-end sur une plage proche de l’usine. Des ha-bitants s’interrogent sur le lien avec la rupture de l’émissaire marin, par lequel l’usine rejette ses effluents.

PressionDes milliers de personnes ont ma-

nifesté samedi 16 novembre à suse contre le futur TGV Lyon-Turin. Le mou-vement “No Tav” (non au train à grande vitesse) avait annoncé cette mani-festation afin d’“assiéger cette petite partie du pays qui endette des millions d’Italiens”. La manifestation a réuni 7.000 personnes selon la police, les organisateurs évoquant quant à eux le chiffre de 40.000. Les “No Tav” se sont donné rendez-vous mercredi 20 no-vembre à Rome, pendant le sommet franco-italien, pour une nouvelle action.

Énergies

Frédéric Cuvillier soutient un projet de parc éolien offshore

Frédéric Cuvillier a apporté vendredi 15 novembre son soutien à un projet de parc éolien au large de la Côte d’Opale. Le ministre des Transports et élu de boulogne-sur-Mer était aux côtés de la société WPD, qui exploite déjà deux parc en Normandie, et qui présentait à Calais son projet de 80 éoliennes en pleine mer. Le projet prévoit une production de 500 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation domestique de la moitié des foyers du Nord-Pas-de-Calais. Le directeur général de WPD Offshore France Vincent ballez a indiqué que le projet devrait s’accompagner de la création d’une centaine d’emplois directs basés à boulogne-sur-Mer.

“Nous sommes sur une des régions qui n’a pas embrassé l’enjeu des énergies ma-rines renouvelables mais qui souhaite poser réflexion et être dans le rendez-vous du prochain appel à projets”, a déclaré Frédéric Cuvillier. Un nouvel appel d’offre devrait être lancé par l’État courant 2014.

Daniel Fasquelle, député-maire UMP du Touquet, également présent, a en revanche affirmé son opposition à ce projet éolien. “Dans les années 1970, on a abîmé notre front de mer, on a bétonné la côte. Par pitié que dans les années 2010 qu’on ne bétonne pas à son tour la mer”, a-t-il plaidé, arguant de conséquences très négatives pour le tourisme du sud de la Côte d’Opale.

Gros plan...

IncidentUn avion embraer 190 d’Aerolineas

Argentinas en provenance de Rio de Janeiro est sorti de piste vendredi 15 novembre en atterrissant en plein orage à l’aéroport ezeiza de buenos Aires, sans faire de blessés parmi les 96 passagers, selon la compagnie. Le trafic a été interrompu pendant trois heures, le temps que l’appareil soit dégagé. La compagnie a expliqué que de fortes rafales de vents étaient à l’ori-gine de la sortie de piste.

BlocageLes pêcheurs de civelle de l’Adour,

ont bloqué l’entrée du port de bayonne durant deux jours et demi, du mercredi 13 au vendredi 15 octobre. À l’aide d’une dizaine d’embarcations et d’un câble tendu sous l’eau, ils avaient bloqué l’embouchure de l’Adour, em-pêchant l’accès d’une dizaine de na-vires au neuvième port français. Les pêcheurs réclamaient de pouvoir pêcher et commercialiser dès a pré-sent leur quota dit “de repeuplement” (1,2 tonnes) de civelles, normalement dû en janvier, en plus de leur quota “de consommation” (850 kilos), déjà quasi-ment atteint.

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