vulvite de zoon : à propos d’un cas
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101ctinomycose cutanée : neuf cas. Hamrouni a, I. Chely a, I. Zarâa b, H. Azzouz a, H. Nfoussi a,. Ben Salem a, H. Ben Rejeb a, I. Smichi a, S. Haouet a, N. Kchir a
Service d’anatomie et de cytopathologie, hôpital La Rabta,unis, TunisieService de dermatologie, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
ntroduction.— L’actinomycose est une affection des pays tropi-aux. L’atteinte cutanée est secondaire à une extension locale ouématogène à partir des sites viscéraux. L’aspect réalisé peut êtreariable avec une faible spécificité rendant le diagnostic difficile enehors d’une grande suspicion clinique.éthodes.— Nous rapportons une étude rétrospective de neuf cas’actinomycoses cutanées colligés à notre service de 1996—2012.ésultats.— Il s’agit de quatre hommes et cinq femmes avec unge moyen de 46,71 ans. La symptomatologie était faite de lésionsodulaires bien circonscrites. Sept cas se localisaient au niveau desembres inférieurs, un cas au niveau de l’épaule et un cas au niveaue la région péri-ombilicale. La biopsie de la lésion a été effectuéeans tous les cas montrant un tissu cutané siège d’une réaction gra-ulomateuse actinomycosique réalisant de petits amas présentantes renflements en massues périphériques. Une coloration spécialeu PAS a été réalisée dans deux cas. Le traitement était médicalans tous les cas.ommentaires.— L’actinomycose est une affection bactérienneranulomateuse due à des bactéries anaérobies responsables’atteintes cervico-faciales, thoraciques, abdominales ou pel-iennes. L’atteinte cutanée primitive est rare et est souventecondaire à un traumatisme externe ou une ischémie locale. Lechéma thérapeutique n’est pas encore standardisé et repose essen-iellement sur la chirurgie associée à l’antibiothérapie.onclusion.— Actinomycose est une affection cutanée rare ayantne symptomatologie non spécifique rendant le diagnostic cliniqueifficile sans confirmation histologique.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.102
102ruption maculopapuleuse révélant une lèpreorderline lépromateuse. EL Morabite a, F. Tbatou a, S. Lemtibett a, F. Znati b,
. EL Meknassi a, M. Ait Ourhroui a, K. Senouci a, B. Hassam a
Service de dermatologie vénérologie, CHU Ibn Sina, Rabat, MarocService d’anatomie pathologique, CHU Ibn Sina, universitéohamed V Souissi, Rabat, Maroc
ntroduction.— Nous rapportons une observation de lèpre léproma-euse borderline chez une femme révélée par un tableau cliniqueéalisant une éruption maculopapuleuse.bservation.— Une femme, âgée de 25 ans, présentait des lésionsaculopapuleuses érythémateuses annulaires non prurigineuses
ndolores. Quatre ans plus tard, elle rapporte l’apparition brutalee lésions maculopapuleuses érythémateuses diffuses. À l’examen,eux lésions annulaires étaient hypoesthésiques. La biopsie cutanéeontrait la présence de granulomes épithélio-gigantocellulaires de
opographie dermique péri-vasculaire et péri-annexielle respectantar endroit la zone sous-épidermique. La Coloration Ziehl objecti-ait la présence de multiples bacilles de Hansen. Le prélèvementactériologique nasal et de l’oreille à la recherche de bacille deansen était positif. Le diagnostic de maladie de Hansen dans une
orme borderline, voire borderline lépromateuse était retenu. Unraitement par trithérapie antilépreuse en prise quotidienne étaitnstitué avec une bonne évolution.
iscussion.— La lèpre, infection liée à Mycobacterium leprae, mêmei elle reste un problème majeur de santé publique dans certainsays, est une maladie en diminution constante depuis plusieursPàOl
ADF 2013
nnées. Son expression clinique dépend de la réponse immunitaireu patient vis-à-vis de M. leprae. Elle est hétérogène et représenten continuum dont les deux tableaux extrêmes sont la lèpre tuber-uloïde et la lèpre lépromateuse.onclusion.— Cette observation rappelle que la lèpre peut se mani-ester sur plan dermatologique par des lésions très peu spécifiques,’autant plus qu’on se situe sur le versant lépromateux, Commeoujours un interrogatoire ainsi qu’un examen clinique complet sontécisifs.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.103
103ascularite cutanée révélant une tuberculoseultifocale
. Amraoui a, M. Meziane a, S. Krich a, H. Bouzidi a, S. Gallouj a,. Mikou a, T. Harmouch b, A. Amarti b, F. Mernissi a
Service de dermatologie-vénéréologie, CHU Hassan II, Fès, MarocService d’anatomopathologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc
ntroduction.— L’étiologie infectieuse à Mycobacteruim tuberculo-is dans les vascularites cutanées est rare. Nous rapportant un case vascularite cutanée révélant une tuberculose multifocale.bservation.— M. A.M., âgé de 19 ans, avec notion d’abcès analepuis deux mois présentait depuis une semaine des lésions érythé-ateuses des membres inférieurs avec amaigrissement et fièvre.
’examen trouvait un purpura infiltré des membres inférieurs, pré-ence d’ulcération anale de 2 cm, avec un syndrome d’épanchementiquidien gauche. Le bilan trouvait un syndrome inflammatoire, IDR
14 mm, à la radiographie pulmonaire une pleurésie basithora-ique gauche, les biopsies pleurale et anale étaient en faveur d’uneuberculose caséo folliculaire, la biopsie cutanée était en faveur’une vascularite leucocytoclasique. La sérologie HIV était néga-ive. Le diagnostic retenu était une vascularite infectieuse d’origineuberculeuse, le patient a été mis sous traitement antibacillaireendant six mois avec amélioration de l’état général et disparitiones lésions cutanées.ommentaires.— Les vascularites infectieuses représentent 3 à 25 %es vascularites secondaires, avec prédominance des causes virales,e diagnostic de l’origine bactérienne est facile au cours des infec-ions aiguës, par contre Les vascularites tuberculeuses sont rares,ouvent subaiguës, dues soit à une réaction immunitaire (un seulas décrit sous traitement anti-bacillaire), soit à une invasion bac-érienne de la paroi vasculaire. Dans notre cas, la vasculariteuberculeuse était probablement secondaire à une réaction immu-ologique au M. tuberculosis nécessitant la recherche d’un foyer àistance, digestif et pulmonaire dans notre cas.onclusion.— L’origine tuberculeuse des vascularites cutanées doittre suspectée surtout dans les pays d’endémie tuberculeuse etvec l’épidémie du VIH.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.104
104ulvite de Zoon : à propos d’un cas. Hamrouni a, I. Chelly a, I. Zarâa b, H. Azzouz a, H. Nfoussi a,. Ben Salem a
Service d’anatomie et de cytopathologie, hôpital La Rabta,unis, TunisieService de dermatologie, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
ntroduction.— La vulvite de Zoon est une affection rare caractéri-ée par une inflammation chronique de la muqueuse vulvaire.
atients et méthode.— Nous rapportons le cas d’une femme colligénotre service en mai 2012.bservation.— Il s’agit d’une femme âgée de 59 ans, adressée pare service de dermatologie pour une lésion vulvaire rougeâtre de
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1 cm de grand axe évoluant depuis trois mois. Elle a été biop-siée montrant une muqueuse vulvaire recouverte par un épithéliummalpighien acanthosique, avec quelques foyers d’orthokératose. Lederme est parcouru par un infiltrat inflammatoire modéré riche enplasmocytes. Il s’y associe de nombreux sidérophages, les vaisseauxsont nombreux et dilatés. On note une extravasation d’hématies.Le diagnostic de vulvite de Zoon a été porté et la malade a étémise sous antibiothérapie et antiseptique locaux avec une bonneévolution.Commentaires.— La vulvite de Zoon est caractérisée par des lésionsérythroplasiques fixes brun-rouge et un infiltrat riche en plasmo-cytes dans le chorion. C’est une lésion rare, qui atteint les femmesâgées entre 26 et 70 ans. Elle est habituellement asymptomatique.Quelques patientes se plaignent de prurit, de dyspareunie ou debrûlures. Histologiquement, elle se caractérise par un abondantinfiltrat inflammatoire riche en plasmocytes, de nombreux vais-seaux dilatés, et une extravasation d’hématies avec présence desidérophages. Ce diagnostic doit être différencié d’une infectioncandidosique ou d’une dermatite allergique.Conclusion.— La vulvite de Zoon est une affection rare qui nedoit pas être méconnue par le clinicien ou par le pathologiste afind’instaurer un schéma thérapeutique adéquat et efficace.
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.105
P105Molluscum contagiosum profus révélant uneimmunodéficience liée au VIH : intérêt del’imiquimodS. Belyamani , F. Hali , K. Zouhair , H. BenchikhiService de dermatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
Introduction.— Le Molluscum contagiosum (MC) est une infectionvirale par un poxvirus très fréquente chez les séropositifs au VIHavec une prévalence de18 %.Sur un tel terrain, cette infectionbanale est souvent atypique, profuse et résistante aux thérapeu-tiques usuelles. Nous rapportons le cas d’une jeune patiente traitéeefficacement par imiquimod 5 % crème pour un MC ulcéré et profusayant révélé une infection au VIH.Observation.— Patiente âgée de 26 ans, ayant des rapports sexuelsà risque, a consulté pour une éruption cutanée diffuse évoluantdepuis huit mois. L’examen avait retrouvé des lésions papulo-nodulaires molluscoïdes érosives intéressant le tronc, le visage etle cuir chevelu. Une sérologie VIH s’est révélée positive avec untaux de CD4 inférieur à 100. La patiente a était mise sous trithé-rapie. L’évolution s’est faite vers l’extension des lésions, devenantplus ulcérées, hémorragiques et abcédées par endroits. La patientea était mise sous imiquimod 5 % crème à raison de deux appli-cations par jour pendant un mois. L’évolution était marquée parl’assèchement progressive des lésions et l’arrêt de leur extension.Le recul actuel est de six mois.Commentaires.— Notre observation suggère l’efficacité del’imiquimod 5 % (Aldara*) comme traitement topique et ambula-toire du MC profus résistant au traitement antirétroviral. Plusieursétudes ont démontré son efficacité, estimée à 82 %, et son usagesécuritaire à domicile. Dans cette indication, l’imiquimod produitune réponse immunitaire localisée au site de son application enstimulant les monocytes et les cellules dendritiques qui produisentl’interféron �, le TNF.Conclusion.— L’usage de l’imiquimod offre des perspectives théra-peutiques supplémentaires pour les patients immunodéprimés quiont souvent des formes extensives et difficiles à traiter de mollus-
cum contagiosum.http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.106
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106nfection cutanée à CMV de présentation atypiqueévélant une infection à VIH. Belyamani a, F. Hali a, A. Ouladlahsen b, K. Marhoum Elfilali b,. Benchikhi a
Service de dermatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, MarocService des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc
ntroduction.— Les infections à cytomégalovirus sont fréquenteshez les sujets VIH. L’atteinte cutanée est relativement rare et derésentation variable. Nous décrivons un aspect cutané exception-el lié à l’infection à CMV révélant une infection à VIH.bservation.— Un patient de 23 ans, ayant des rapports sexuelson protégés, a été admis pour une infection à VIH1 révélée parne éruption cutanée diffuse. L’examen avait révélé une leuco-élanodermie associée à une éruption ichtyosiforme diffuse, des
ésions lichénoïdes évoluant vers des ulcérations rétro-auriculaires.a biopsie des lésions ichtyosiformes avait objectivé un effet cyto-athogène des cellules endothéliales évoquant une infection à CMV.a PCR CMV sanguine était positive avec une charge virale de354 000. Le fond d’œil était normal. L’examen proctologique révé-
ait une ulcération polaire postérieure de la marge anale. Le patienttait traité par le ganciclovir injectable avec début d’amélioration.u quinzième jour du traitement, il a présenté une pneumocystose.e patient est décédé par détresse respiratoire aiguë.ommentaires.— Nous rapportons un cas exceptionnel d’atteinteutanée ichtyosiforme diffuse associée à des ulcérations rétro-uriculaires liée à une infection au CMV chez un patient séropositifu VIH. Les lésions dermatologiques liées au CMV sont peu spé-ifiques et très variées en particulier chez l’immunodéprimé et’imputabilité des lésions au virus est difficile. Dans notre cas, l’étatchtyosiforme est inhabituel jamais rapporté dans la littérature.et état a été rattaché chez notre patient à l’infection au CMVevant l’effet cytopathogène évocateur, l’association aux ulcéra-ions rétro-auriculaires et anale, la positivité de la sérologie et dea PCR CMV avec une charge virale élevée et le début d’améliorationous ganciclovir.onclusion.— Nous rajoutons l’état ichtyosifome à l’ensemble desanifestations cutanées à CMV.
ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.107
107ntérêt de l’hydroxyde de potassium 5 % dans leraitement du molluscum contagiosum. Chabli a,b, O. Hocar a,b, N. Akhdari a,b, S. Amal a,b
Service de dermatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, MarocService des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd, Casablanca,aroc
ntroduction.— Le molluscum contagiosum est une dermatose’origine virale dont le choix thérapeutique est problématique.’hydroxyde de potassium a une place importante dans l’arsenalhérapeutique du molluscum contagiosum. Évaluer l’efficacité et laolérance de l’hydroxyde de potassium, décrire le profil épidémio-linique de cette pathologie sont les objectifs de notre étude.éthodes.— Nous avons mené une étude rétrospective de janvier009 à Septembre 2012, incluant tous les cas de molluscum conta-iosum vus en consultation traités par l’hydroxyde de potassium,05 en solution aqueuse, une application le soir. Un contrôle à 15 j,t à 45 j ont été effectués afin d’évaluer l’efficacité et la toléranceu traitement. L’efficacité a été évaluée par l’évolution du nombret la taille des lésions sous traitement.
ésultats.— On a colligé 60 cas traités par l’hydroxyde de potas-ium. L’âge moyen était de 6,9 ans. Le nombre moyen des lésionstait de 16. Le délai moyen entre l’application du traitement et