rapport audit énergétique - copropriété saint … · 2016-04-19 · coordonnées du bureau...
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Audit
Audit Résidence du Mail des Thuyas Page 1 sur 108
www.enera-conseil.com – [email protected]
L’étude énergétique sur-mesure
Audit Énergétique
ENERA CONSEIL pour Nexity
Résidence Mail des Thuyas 1-7, Mail des Thuyas
78180 MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
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Contact Copropriétaires : M Schaff & Mme Verhague Syndic : Nexity - M Gil FUDEZ N° de version : 002 N° de rapport : E0567 Rédaction : Olivier PERCHET Coordonnées du bureau d’études :
ENERA CONSEIL Agence IDF
15, rue Castérès 92110 Clichy
Tel : 01.80.88.60.20
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1. CADRE GENERAL 6
1.1 Objectif de l'étude 6
1.2 Méthodologie de l’audit énergétique 6
1.2.1 Phase 1 – Lancement de la mission 7
1.2.2 Phase 2 – Etat des lieux 7
1.2.3 Phase 3 – Analyse des données 7
1.2.4 Phase 4 – Préconisations et programmes d’amélioration 8
1.2.5 Phase 5 – Analyse financière 9
1.2.6 Phase 6 – Rendu 9
1.3 Visites sur site, contacts 10
2. ETAT DES LIEUX DES USAGES 11
2.1 Localisation du site 11
2.1.1 Géomorphologie du site 11
2.1.2 Données climatiques 12
2.1.3 Ombrages – Masques lointains 12
2.2 Plan cadastral 13
2.3 Présentation du site 13
2.4 Enquête auprès des propriétaires / locataires 16
2.5 Rapport photographique 19
3. DESCRIPTION ET ANALYSE 21
3.1 Le coefficient U 21
3.2 Le bâti 22
3.2.1 Les parois 22
3.2.2 Les ouvrants 25
3.3 La compacité 26
3.4 Les installations techniques (chauffage, ventilation, climatisation,...) 28
3.4.1 Chauffage et eau chaude sanitaire 28
3.4.2 Chauffage : analyse des enregistrements de température en logements 32
3.4.3 Ventilation 41
3.4.4 Eclairages 42
3.5 Climatisation 43
3.6 Contrat de maintenance / Entretien 43
3.6.1 Gestion de la maintenance des installations 43
3.6.1 Individualisation des frais de chauffage 44
3.7 Confort d’été 45
3.8 Synthèse 46
4. ANALYSE ENERGETIQUE 47
4.1 Modélisation thermique de l’établissement 47
4.1.1 Modélisation des consommations : chauffage 47
4.1.2 Modélisation des consommations : ECS 49
4.1.3 Modélisation des consommations électriques 50
4.1.4 Résultats principaux 51
4.2 Examen des consommations réelles du site 52
4.2.1 Consommations collectives de Gaz : chauffage et ECS 52
4.2.2 Consommations collectives d’électricité 54
4.2.3 Consommations d’eau de la résidence 56
4.3 Synthèse 58
4.3.1 Comparaison entre les consommations d’énergie finale théoriques et réelles 58
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4.3.2 Bilan en « énergie primaire » 58
4.3.3 Bilan environnemental : gaz à effet de serre 59
4.3.4 Bilan environnemental : Déchets radioactifs 60
4.3.5 Bilan économique 61
4.3.6 Etiquettes énergétiques 62
5. PROPOSITION D’ACTIONS 63
5.1 Exigences de la RT Existant 63
5.2 Stratégie de rénovation 64
5.3 La valeur verte d’un logement 66
5.4 Effet rebond 68
5.5 Liste des propositions 68
6. DESCRIPTIF DETAILLE DES PROPOSITIONS 70
6.1 Mesures non étudiées 70
6.2 BATI - Isolation des toitures 70
6.3 BATI - Isolation des planchers sur halls 71
6.4 BATI - Remplacement des menuiseries en SV 72
6.5 BATI - Remplacement des menuiseries en DV ancien 74
6.6 DISTRIBUTION – Calorifuge des réseaux de distribution 74
6.7 EQUILIBRAGE – Contrôler les vannes d’équilibrage en pied de colonne puis équilibrer 76
6.8 CHAUFFERIE – Audit de chaufferie 77
6.9 CONTRAT – Contrat chaufferie 78
6.10 REGULATION – Installer une régulation terminale certifiée 78
6.11 VENTILATION – Rénovation de la ventilation 79
6.12 ENR – Possibilités envisagées 80
7. FINANCEMENT 81
7.1 Certificat d’économie d’énergie (CEE) 82
7.2 Aides de l’Anah 82
7.3 Aide de Solidarité Ecologique du programme Habiter Mieux (provenant du Fond d'Aide à la Rénovation Thermique) 83
7.4 Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) 84
7.5 Eco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) 84
7.6 Contribution du locataire aux économies d’énergie, « troisième ligne de quittance » 85
7.7 Droit à construire 86
8. SCENARII DE PROGRAMMES DE TRAVAUX 87
8.1 SCENARIO N°1 : Mesures prioritaires – Objectif étiquette C 87
8.2 SCENARIO N°2 : Objectif BBC Rénovation 92
8.3 Tableau de synthèse des scénarii 97
9. CONCLUSIONS 98
9.1 Le bâti 98
9.2 Le système de production de chaleur 98
9.3 Confort et qualité de l’air 98
9.4 L’énergie électrique (autres usages) 99
10. Annexes 100
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10.1 Annexe 1 : Définition d'un pont thermique 100
10.2 Annexe 2 : Lexique 101
10.3 Annexe 3 : Plans des servitudes 105
10.4 Annexe 4 : Détails des calculs réglementaires obtenus avec le logiciel Perrenoud 106
10.4.1 Etat initial 106
10.4.2 Scénario 1 106
10.4.3 Scénario 2 107
10.5 Annexe 5 : Rapport thermographique 107
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1. CADRE GENERAL
1.1 Objectif de l'étude
Le présent document a pour objet de présenter les résultats de l'audit énergétique réalisé sur la résidence mail des thuyas située 1 à 7 mail des thuyas à Montigny-le-Bretonneux. L'objectif de cette étude est, dans un premier temps, d’établir un état des lieux des performances thermiques de la résidence, puis, dans un deuxième temps, de proposer plusieurs actions d’amélioration énergétique afin de réaliser des économies d’énergie et de rendre le bâtiment conforme aux exigences réglementaires. Cet audit s’inscrit dans le cadre du décret n° 2012-111 du 27 janvier 2012 relatif à l'obligation de réalisation d'un audit énergétique pour les bâtiments à usage principal d'habitation en copropriété de cinquante lots ou plus avec chauffage collectif. Il suit les préconisations du cahier des charges édité par l'ADEME concernant l’audit énergétique de copropriété, ainsi que les normes 16247-1 et 16247-2 relatives aux audits énergétiques des bâtiments à usage d’habitation. De plus, cette étude sera conforme aux dispositions prévues dans le décret n°2010-1269 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions.
1.2 Méthodologie de l’audit énergétique
Tout audit énergétique se déroule en deux temps : une première partie établit un état des lieux des performances actuelles du site ; une deuxième partie préconise des actions d’amélioration énergétique et les scénarise en programmes de travaux. Conformément au cahier des charges de l’audit architectural et énergétique de copropriété, édité par l’ADEME en juin 2014, at aux normes 16247-1 et 16247-2 relatives aux audits énergé-tiques des bâtiments à usage d’habitation notre audit se déroule de la façon suivante :
Phase 1• Lancement de la mission
Phase 2 • Etat des lieux
Phase 3• Analyse des données
Phase 4• Préconisations et programmes d'améliorations
Phase 5• Rendu
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1.2.1 Phase 1 – Lancement de la mission
Objectifs
- Fédérer les acteurs - Recueillir les attentes et besoins spécifiques de la copropriété - S’entendre sur le déroulement de l’étude - Collecter les données nécessaires à l’étude
Méthode
Visite de reconnaissance Réunion de démarrage
Au cours de cette réunion, la copropriété exprimera ses attentes par rapport à l’audit ainsi que ses contraintes. Le bureau d’études récupèrera les documents nécessaires préalablement pré-parés par le conseil syndical et le syndic (liste des documents demandés visible en annexe). Cette réunion permettra également de définir le planning de l’étude et d’élaborer le question-naire d’enquête à diffuser aux occupants.
1.2.2 Phase 2 – Etat des lieux
Objectif
Caractériser chaque élément du bâtiment existant, d’un point de vue technique (architectural et énergétique) et règlementaire. Méthode
Enquête auprès des occupants, via un questionnaire Visite de site : parties communes et privatives
Cette deuxième phase consiste en un examen détaillé et précis « élément par élément » du bâtiment existant : les différentes parois de l’enveloppe (murs, fenêtres, etc.) d’une part et les différents équipements des installations (chauffage, eau chaude, ventilation, auxiliaires électriques et éclairages communs) d’autre part feront l’objet d’une description qualitative et quantitative. Cet état des lieux s'appuiera sur :
- Les documents collectés ;
- Une enquête auprès des usagers, via un questionnaire diffusé à l’ensemble des occupants (de préférence avant les visites, afin de préparer les résidents à l’audit);
- Les visites des parties communes (halls d'entrée, paliers et cages d'escaliers et d'ascenseurs, sous-sols, toitures, chaufferies, etc.) et d’un échantillon d’appartements (environ 10 % des logements, bien répartis selon les différentes orientations et les différents niveaux). Cette visite sera organisée avec l’aide du conseil syndical et s’effectuera nécessairement en période de chauffe.
1.2.3 Phase 3 – Analyse des données
Objectif
Analyser le bâtiment existant dans son ensemble, pour évaluer son bilan énergétique, environ-nemental et financier.
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Méthode
Cette analyse s’appuiera sur toutes les informations précédemment recueillies, provenant des documents collectés et des relevés, dont les mesures effectuées in situ et les témoignages des résidents. Les contrats d’exploitation seront analysés afin de vérifier leur adéquation avec les besoins de la résidence. Une modélisation théorique du bâtiment permettra d’évaluer les dé-perditions thermiques et les besoins énergétiques de la résidence, ainsi que d’apprécier le confort d’été. Les consommations théoriques issues de cette modélisation seront comparées avec les consommations réelles du site, de sorte à obtenir un modèle « réaliste » et fiable pour la simulation des préconisations et donc l’évaluation des économies d’énergie. Outre cette modélisation théorique « réaliste », un calcul réglemen-taire évaluera les consommations conventionnelles, nécessaires pour toute future demande d’aides financières.
Analyse des consommations réelles, par type d’énergie et par usage : chauffage, eau chaude sanitaire, refroidissement, électricité des parties communes (éclairage, auxiliaires de chauffage et de ventilation, ascenseurs, etc.)
Modélisation théorique « réaliste » (1) : simulation thermique (non conventionnelle) – bilan des déperditions consommations théoriques (pour l’évaluation des économies d’énergie)
Modélisation théorique « conventionnelle » (2) : calcul règlementaire selon la méthode TH-C-E ex consommations conventionnelles (pour l’éligibilité aux aides financières)
1.2.4 Phase 4 – Préconisations et programmes d’amélioration
Objectif
Orienter la copropriété vers un projet de rénovation énergétique cohérent et adapté. Méthode
Cette quatrième phase consiste à préconiser des actions d’amélioration énergétique puis à les scénariser en programmes de travaux cohérents et adaptés aux attentes et aux contraintes de la copropriété. Chaque préconisation sera précisément décrite selon son impact énergétique, environnemental et financier. Outre des actions d’amélioration, des actions de correction, ne nécessitant pas ou peu de tra-vaux, seront également proposées.
Logement économe kWhep/m².an
≤ 50 A
B
Théorique RéelRéglemen-
taireThéorique
A
Faible émission de GES
> 450 G > 80 G
≤ 5
Logement énergivore Forte émission de GES
231 à 330 E 36 à 55 E
331 à 450 F 56 à 80 F
kg éqCO2/m².an
51 à 90 B 6 à 10
26
40
91 à 150 C 11 à 20 C
D 151 à 230 D 192 21 à 35187
41
RéelRéglemen-
taire
130
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Ces préconisations seront ensuite hiérarchisées et regroupées en scénarios de travaux cohé-rents, par exemple :
- scénario « prioritaire » voire « urgent », - scénario « BBC rénovation » (réduction de la consommation en énergie primaire à 80
kWh.ep/m²/an), - scénario « Facteur 4 » (division par 4 des émissions de gaz à effet de serre).
Pour le cas particulier de l’Ile-de-France, le cahier des charges de l’ADEME exige notamment les deux scénarios suivants :
- « BBC Rénovation » : ratio de consommation d’énergie primaire inférieur ou égal à 104 kWh.ep/m²/an ; étiquette climat C ou mieux, ou bien l’atteinte du facteur 4 ;
- « Plan Climat de Paris » : ratio de consommation d’énergie primaire inférieur ou égal à 80 kWh.ep/m²/an ; étiquette climat C ou mieux, ou bien l’atteinte du facteur 4 (c’est-à-dire la division par 4.
Au minimum, trois scénarios seront présentés afin de définir le programme de travaux adapté aux enjeux de la copropriété, qui pourra faire l’objet d’une étude de maîtrise d’œuvre.
1.2.5 Phase 5 – Analyse financière
Objectif
Orienter la copropriété vers un plan de financement pour le programme de travaux retenu. Méthode
Cette phase est réalisée parallèlement à la précédente. Pour chaque préconisation sont évalués les coûts d’investissement, les économies d’énergie attendues et les aides mobilisables ; il en résulte un temps de retour sur investissement, tenant compte l’évolution prévisionnelle du coût de l’énergie. Cette analyse financière s’applique également à chaque programme de travaux, selon deux échelles :
- à l'échelle globale : de même que pour les préconisations, pour chaque scénario sont évalués les coûts d’investissement, les économies d’énergie, les aides financières et donc le temps de retour sur investissement ;
- à l'échelle individuelle : pour chaque scénario est présenté un plan de financement type, pour quatre profils de copropriétaires représentatifs de la résidence, qui se distinguent selon le type de logement (superficie ou tantièmes) et le type de ménage (revenus des copropriétaires).
1.2.6 Phase 6 – Rendu
Rendu intermédiaire
Rapport d’audit Réunion de présentation avec le conseil syndical
L’ensemble des données, des hypothèses, des résultats et des conclusions de toutes les phases précédentes sont consignés dans un rapport qui sera transmis au conseil syndical et au syndic. Le bureau d’études présentera ce rapport lors d’une réunion avec le conseil syndical et le syndic et répondra à leurs éventuelles interrogations. Cette réunion de travail sera également l’occa-sion pour les différents acteurs du projet de s’accorder sur les points importants et les éléments à diffuser à l’ensemble des copropriétaires.
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Rendu final
Synthèse d’audit Présentation en Assemblée Générale ou réunion spécifique Outil de suivi des consommations
S’agissant d’un rapport conséquent d’une centaine de pages, les principaux résultats de l’audit seront consignés dans une synthèse d’une vingtaine de pages, plus adaptée à un public non averti, qui sera transmise au conseil syndical et au syndic. ENERA Conseil assurera également la présentation des résultats de l’audit à l’ensemble des copropriétaires, avec support visuel, en Assemblée Générale ou lors d’une réunion spécifique, et répondra à l’ensemble de leurs questions. A l’issue de l’audit, un outil de suivi des consommations sera fourni au conseil syndical, afin de lui permettre de saisir et d’analyser ses consommations énergétiques (com-bustible, électricité et eau) avant et après travaux de ré-novation.
1.3 Visites sur site, contacts
La réunion de lancement de l’audit s’est déroulée le 17 décembre 2015 dans les locaux de Nexity. Les visites sur site se sont déroulées les mercredis 20 et 27 janvier 2016 (relevés dans les parties communes et les parties privatives) ainsi que la semaine du 29 février au 4 mars pour la thermographie infrarouge du site. Des enregistreurs de température ont été déposés pour une période d’acquisition de 3 semaines environ sur les prermiers jours de janvier 2016. Une première réunion de présentation s’est déroulée le mardi 15 mars dans les locaux de Nexity en présence de membres du conseil syndical. Les interlocuteurs rencontrés ont été :
Le gestionnaire M Fudez ;
Membres du conseil syndical ;
Copropriétaires / locataires. Les discussions et prises d’informations avec ces intervenants nous ont permis de déterminer l’état et les caractéristiques des équipements techniques, le taux d’occupation des locaux, l’utilisation des bâtiments et de ses équipements.
Les Jardins Production de chauffage : Collective
Energie : Gaz naturel
100 Logements Production d'eau chaude sanitaire : Collective
de surface chauffée Energie : Gaz naturel
Analyse des consommations de chauffage
Analyse des consommations
6 500 m²
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
1 800
2 000
2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023 2023-2024 2024-2025 2025-2026
KWh
PCI
Consommation d'énergie Consommation normalisée Régression linéaire (Consommation normalisée)Courbe de tendance
Isolation
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2. ETAT DES LIEUX DES USAGES
2.1 Localisation du site
2.1.1 Géomorphologie du site
Le site se trouve au Sud-Ouest de Paris, dans la ville de Montigny-le-Bretonneux. La résidence est située dans un quartier à proximité de l’étang de Saint-Quentin à l’Ouest, l’étang des Roussières à l’Est et proche du parc d’Erasme à l’Est. La résidence est dans le quartier dit « Zone d’activité du Pas du Lac » selon l’urbanisme. Il n’existe pas de restriction forte quant à la mise en œuvre d’isolation extérieure ou la mise en œuvre de systèmes à énergies renouvelables (voir annexe 3). L’A12 se trouve à environ cent mètres à l’Est de la résidence et de l’autre côté il y a la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines terminus du RER C. La résidence se trouve en zone de bruit BR3 (voir annexe 2). La résidence est située à une altitude de 171 m NGF. La résidence est actuellement reliée à un réseau de gaz naturel et au réseau d’eau de la ville. La résidence est accessible en transport en commun essentiellement via le RER C et le réseau de bus situé à la gare routière de toute proche.
Carte IGN du site - Source : Géoportail
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2.1.2 Données climatiques
Latitude 48° 47' 18.62" N - Longitude 2° 2' 21.65" E Altitude 171 mètres NGF
J F M A M J J A S O N D
Température (°C) 2,8 3,3 5,6 8,5 12,2 15,3 17,1 17 14,2 10,4 5,9 3,3
Humidité (%) 71,0 69,5 68,0 67,5 68,0 68,0 68,5 68,5 70,0 71,0 72,5 72,5
Vent moyen (m/s) 4,7 4,6 4,4 4,5 4 3,6 3,9 3,7 3,7 3,6 4,1 4,5
DJU moyen 463 400 345 247 144 64 29 31 78 201 342 431
Carte des zones climatiques en France
2.1.3 Ombrages – Masques lointains
Course du soleil et ombrages lointains le 21/03/2016 sur la résidence mail des thuyas
Il n’y a aucun ombrage lointain sur la résidence tout au long de l’année. Les bâtiments ne créent pas non plus d’ombrages significatifs entre eux, seuls quelques arbres créent des ombrages localement gênant sur les premiers niveaux d’habitation.
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2.2 Plan cadastral
Feuille 000 BM 01 – Commune : Montigny-Le-Bretonneux (78180)
2.3 Présentation du site
La résidence a été construite à la fin des années 70 - 1977. Elle est constituée de 211 logements répartis sur 7 bâtiments. Les sept bâtiments sont grossièrement de forme parallélépipédique rectangle. Les bâtiments sont en R+4, R+5, R+7, R+9. Chaque étage permet d’accéder à 4 logements et toutes les orientations géographiques sont présentes dans la résidence. Seul le RDC du bâtiment 5 diffère. Il permet l’accès à 3 logements ainsi que deux ateliers. Nous retrouvons également 2 locaux communs et 10 ateliers en RDJ de ce même bâtiment.
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La résidence compte au total 211 logements et des ateliers répartis comme suit :
Type de logement T1 T4 T4 T5
Bâtiment 1 46,0 m² 85,5 m² 91,5 m² 108,5 m²
5 étages
RDC 2 1 1
Etage courant 1 1 1 1
TOTAL 7 6 5 6
Surface habitable to-tale
1 944 m²
Type de logement T1 T3 T4 T5
Bâtiment 2 46,0 m² 78,0 m² 90,5 m² 112,0 m²
4 étages
RDC 1 1 2
Etage courant 1 2 1
TOTAL 1 5 10 4
Surface habitable to-tale
1 789 m²
Bat 1
Bat 2
Bat 3
Bat 4
Bat 5
Bat 6
Bat 7
Chaufferie
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Type de logement T1 T2 T3 T4 T5
Bâtiment 3 46,0 m² 53,5 m² 78,0 m² 90,5 m² 105,0 m²
9 étages
RDC 1 1 1 1
Etage courant 1 1 1 1
TOTAL 1 10 10 10 9
Surface habitable to-tale
3 211 m²
Type de lo-gement
T1 T2 T3 T4 T4 T5
Bâtiment 4 46,0 m² 54,0 m² 78,0 m² 90,5 m² 93,0 m² 105,0 m²
7 étages
RDC 1 1 1 1
Etage cou-rant
1 1 1 1
TOTAL 1 8 8 7 1 7
Surface to-tale
2 564 m²
Type de logement T1 T3 T3 T4 T4
Bâtiment 5 46,0 m² 71,0 m² 73,5 m² 91,5 m² 92,5 m²
9 étages
RDC et RDJ 1 1 1
Etage courant 1 1 1 1
TOTAL 1 9 9 10 10
Surface habitable totale 3 187 m²
Type de logement Ate-liers
T2 T3 T3 T4 T4
Bâtiment 6 22,4 m²
54,0 m²
71,0 m²
73,5 m²
91,5 m²
93,0 m² 7 étages
RDC 1 1 1 1
Etage courant 1 1 1 1
TOTAL 1 1 7 8 7 8
Surface totale 2 546 m²
Type de loge-ment
T1 T3 T4 T4 T5
Bâtiment 7 46,0 m² 78,0 m² 90,5 m² 93,0 m² 112,0 m²
5 étages
RDC 1 1 1 1
Etage courant 1 1 1 1
TOTAL 1 6 6 5 6
Surface totale 2 194 m²
Le récapitulatif des surfaces et volumes pris en compte est dans le tableau ci-dessous :
Audit
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Résidence
SHAB 17 433 m²
SRT 18 305 m²
Volume 31 690 m3
Nb de logement 211
Le bâti est en béton banché et briques majoritairement. Les planchers hauts et bas sont également en béton. Les huisseries sont en simple vitrage d’origine et les copropriétaires rénovent aujourd’hui majoritairement sur des huisseries en double vitrage sur châssis PVC. La production de chaleur est collective via une chaufferie au gaz naturel située en toiture du bâtiment 3. Celle-ci alimente en eau chaude sanitaire et en chauffage les 7 bâtiments. La ventilation est mécanique, simple flux et auto-réglable pour l’ensemble de la copropriété. Chaque bâtiment est également équipé d’une cage d’ascenseur. Les éclairages sont de type basse consommation et la copropriété dispose également d’un grand bâtiment de parkings sur 3 niveaux.
2.4 Enquête auprès des propriétaires / locataires
Conformément au cahier des charges d’un audit énergétique, une enquête auprès des propriétaires a été menée grâce à l’aide du syndic et du conseil syndical. Cette enquête a pour objectifs principaux :
Connaître les équipements spécifiques individuels (chauffage d’appoint…) ;
Connaître les travaux d’isolation entrepris individuellement dans les logements ou le remplacement des menuiseries ;
SHAB 1 944 m² SHAB 1 789 m² SHAB 3 211 m² SHAB 2 564 m²
SRT 2 041 m² SRT 1 878 m² SRT 3 372 m² SRT 2 692 m²
Volume 4 859 m3 Volume 4 473 m3 Volume 8 028 m3 Volume 6 409 m3
nb étages 5 nb étages 4 nb étages 9 nb étages 7
Nb de logements 24 Nb de logements 20 Nb de logements 40 Nb de logements 32
RDC 2,5 m RDC 2,5 m RDC 2,5 m RDC 2,5 m
Etage courant 2,5 m Etage courant 2,5 m Etage courant 2,5 m Etage courant 2,5 m
Hauteur sous plafond
Bâtiment 3
Hauteur sous plafond
Bâtiment 4
Hauteur sous plafond
Bâtiment 1 Bâtiment 2
Hauteur sous plafond
SHAB 3 187 m² SHAB 2 546 m² SHAB 2 194 m²
SRT 3 346 m² SRT 2 673 m² SRT 2 304 m²
Volume 7 966 m3 Volume 6 365 m3 Volume 5 485 m3
nb étages 9 nb étages 7 nb étages 5
Nb de logements 39 Nb de logements 32 Nb de logements 24
RDC 2,5 m RDC 2,5 m RDC 2,5 m
Etage courant 2,5 m Etage courant 2,5 m Etage courant 2,5 m
Bâtiment 5
Hauteur sous plafond
Bâtiment 6
Hauteur sous plafond
Bâtiment 7
Hauteur sous plafond
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Estimer l’implication et les attentes des copropriétaires par rapport à de futurs travaux de réhabilitation de leur bâtiment.
Le taux de participation est assez faible 77 copropriétaires ont répondu aux questionnaires sur les 210 logements.
Chauffage et confort hivernal
La grande majorité des résidents semble satisfait du chauffage. Parmi les insatisfaits : 2% se trouvent sous-chauffés, 11% se trouvent surchauffés, 3% signalent un problème d’équilibrage c’est-à-dire des différences de température entre les pièces et 2% souhaitent une production individuelle de chauffage pour s’affranchir de ces différents problèmes.
Cette dernière remarque est toutefois à considérer avec parcimonie : en effet, derrière le souhait d’une production individuelle de chauffage se cache généralement celui de payer ses propres consommations de chauffage, ne nécessitant pas nécessairement une individualisation de la production mais plutôt une individualisation des frais de chauffage.
Par ailleurs, il est d’usage que les personnes ayant trop chaud s’en plaignent moins, il est donc probable qu’une proportion plus importante de logements soit surchauffée.
36%
64%
Taux de participation
36 % de réponses 64 % sans réponses
81%
19%
Satisfait du chauffage ?
81 % Oui
19 % Non
11%
61%
17%
11%
Pour quelles raisons ?11 % Souschauffé
61 % Surchauffé
17 % Problèmed'équilibrage
11 % Souhaitd'une productionindividuelle
Audit
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9 logements sur 77 utilisent un chauffage d’appoint principalement électrique dans les salles de bains.
7 logements sur 77 ont équipé leurs radiateurs de robinets thermostatiques (mais il est possible que certaines personnes ayant simplement fait remplacer leurs robinets simples par des plus récents pensent qu’il s’agit de modèles thermostatiques).
Ventilation et humidité
La plupart des résidents semble satisfait de la ventilation. Cependant une proportion significative déclare des problèmes liés au bruit. Plusieurs occupants précisent que ces problèmes d’humidité se traduisent par de la condensation sur les murs et les vitrages, voire de la moisissure. La condensation résulte de l’effet conjugué de deux problèmes : un mauvais renouvellement d’air et un point froid (paroi froide d’un mur non isolé, ou coin de pièce vers un pont thermique). Ainsi, lorsque des menuiseries peu étanches, en simple vitrage, sont remplacées par des modèles plus étanches, en double vitrage, il n’est pas rare de constater une apparition de condensation sur les murs, car le mur non isolé est alors plus froid que le double vitrage (ou bien une migration de la
75%
25%
Satisfait de la ventilation ?
75 % Oui
25 % Non
48%
4%
35%
13%
Pour quelles raisons ?
48 % Nuisancessonores
4 % Humidité
35 % Odeurs
13 % Autre
12%
88%
Chauffage d'appoint ?
12 % Oui
88 % Non
91%
9%
Systèmes de régulation
91 % Manuelle
9 % Robinetthermostatique
Audit
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condensation, des vitrages vers les murs alentours, si le renouvellement d’air était déjà insuffisant avec les anciennes menuiseries).
Attentes
La plupart des copropriétaires souhaitent que cet audit leur apporte des propositions d’amélioration énergétique, adaptées et rentables, afin de diminuer leur consommation.
Connaître la situation générale de leur bâtiment constitue la deuxième attente des résidents par rapport à l’audit.
Les occupants espèrent également des économies d’énergie et donc une baisse des charges, ainsi qu’une amélioration du confort.
Enfin, quelques copropriétaires sont sensibles à la réduction de leur empreinte environnementale.
2.5 Rapport photographique
7%
22%
5%
20%
4%
1%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Confort Economie Energiesrenouvelables
Bilan dubâtiment
Postechauffage
Menuiseries
ATTENTES PARTICULIÈRES
Audit
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3. DESCRIPTION ET ANALYSE
Chaque élément du bâti est décrit dans le paragraphe suivant. L’état général de l’élément est décrit selon l’échelle suivante :
Note Appréciation
1 Mauvais
2 Peu satisfaisant
3 Assez satisfaisant
4 Satisfaisant
5 Très satisfaisant
3.1 Le coefficient U
Le coefficient de transmission thermique d'une paroi, noté ''U'' (ou anciennement ''k'') caractérise la quantité de chaleur traversant une paroi par unité de temps, par unité de surface et par degré de différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre de ladite paroi. Le coefficient de transmission thermique s'exprime en W / m².K, plus sa valeur est faible et plus la construction est bien isolée.
Dans l’analyse du bâti qui suit, nous utilisons cette valeur pour caractériser les parois de la résidence. Nous comparons cette grandeur qui a été mesurée ou estimée par rapport aux critères de la réglementation thermique en vigueur (grandeur notée Umax dans les tableaux d’analyse du bâti ci-dessous).
La valeur de chaque élément doit être inférieure ou égale à la valeur de référence pour être en conformité avec la réglementation thermique dans l’existant.
L’inverse de ce coefficient de transmission thermique est la résistance thermique totale (RT) de la paroi. Plus la valeur de cette résistance est élevée, plus le mur sera performant thermiquement. La résistance thermique totale est sensiblement proche de la résistance thermique de l’élément isolant d’une paroi s’il y en un.
Audit
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3.2 Le bâti
3.2.1 Les parois
Les façades
Type Epaisseur et Composition (intérieur vers extérieur)
U (W/m².K)
Umax1 (W/m².K)
Surface Appréciation
Façades avec
loggias
Complexe BA10 + PSE (40 mm) + blocs bétons creux (220 mm) +
PSE (60 à 80 mm) + Enduit grésé
0,28 à 0,34
RTglobale: 0,45 RTélément: 0,43
8815 m²
Satisfaisant
Autres façades
Complexe BA10 + PSE (40 mm) + béton banché (160 mm) + PSE (60
à 80 mm) + Enduit grésé
0,29 à 0,35
RTglobale: 0,45 RTélément: 0,43
Satisfaisant
Retours loggias
Complexe BA10 + PSE (40 mm) + béton banché (160 mm) + PSE (20
mm) + Enduit grésé 0,62
RTglobale: 0,45 RTélément: 0,43
457 m² Assez
satisfaisant
Murs en fond de loggias
Complexe BA10 + PSE (40 mm) + lame d’air (70 mm) + briques
pleines (110 mm) 0,90
RTglobale: 0,45 RTélément: 0,43
1321 m² Peu
satisfaisant
Murs Intérieurs sur LNC
Enduit plâtre (10 mm) + parpaings (160 ou 200 mm) + enduit plâtre
(10 mm) 1,95
RTglobale: 0,45/b RTélément: 0,50
b=0,185
6465 m² Assez
satisfaisant
OBSERVATIONS : Le bâtiment date de la fin des années 1970, le bâtiment a été construit après la mise en œuvre de la première règlementation thermique dans l’existant datant de 1974. Il existe donc un doublage isolant intérieur d’époque composé d’une plaque de plâtre et d’un polystyrène expansé de 40 mm d’épaisseur. Nous considérons dans notre modèle ce complexe comme détérioré par rapport aux performances thermiques lors de sa mise en œuvre. La résidence a également fait réaliser en 2013 une isolation thermique extérieure de type PSE. Les épaisseurs sont variables selon les possibilités techniques et un renfort d’isolant a été prévu sur les murs situés au Nord mais globalement les parois verticales sont de qualité satisfaisante. Les ponts thermiques sont de plus correctement traités grâce à une double isolation intérieure et extérieure. Les parois verticales sont thermiquement satisfaisantes.
1 RT = Règlementation Thermique. Le coefficient Umax désigne la performance minimale exigée par la règlementation thermique dans l’existant, comprenant deux volets : la RT Existant globale et la RT Existant par élément. http://www.rt-batiment.fr/batiments-existants/rt-existant-dispositif-general/presentation-generale-dispositif.html
Audit
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Photos des façades
Les Planchers
Type Epaisseur et Composition (intérieur vers extérieur)
U (W/m².K)
Umax (W/m².K)
Surface Appréciation
Plancher bas sur VS
Revêtement de sol + dalle de compression (40 mm) + Isolant type PSE (40 mm) + dalle en
hourdis béton (220 mm) + PSE entre poutrelles hourdis (60
mm)
0,3 RTglobale: 0,40 RTélément: 0,50
1821 m² Satisfaisant
Plancher bas sur hall et
locaux techniques
Revêtement de sol + Chappe (40 mm) + dalle béton (200
mm) + faux-plafond en lambris 1,0
RTglobale: 0,40 RTélément: 0,50
567 m² Peu
satisfaisant
OBSERVATIONS : Nous avons identifié 2 principaux planchers bas séparant une zone chauffée d’une zone non chauffée. Ces éléments horizontaux du bâti sont dans l’ensemble peu traités contre les déperditions thermiques mais ils ne donnent pas directement sur des zones à température extérieure ainsi les pertes sont moindres.
Fonds de loggias Retours de loggias Façades avec loggias Façades
Audit
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Photos des lambris et des vides sanitaires
Les toitures
Type Epaisseur et Composition (intérieur vers extérieur)
U (W/m².K)
Umax (W/m².K)
Surface Appréciation
Toitures bâtiments
1 et 2 terrasse
Dalle béton (200 mm) + pare vapeur + mousse PU (40 mm) +
complexe d’étanchéité bitumineux
1,06 RTglobale : 0,34 RTélément: 0,40
703 m² Mauvais
Toitures bâtiments
3 et 5
Dalle béton (200 mm) + pare vapeur + mousse polyuréthane
(80 mm) + étanchéité multicouches type élastomère
0,25 RTglobale : 0,28 RTélément: 0,25
656 m² Satisfaisant
Toitures autres
bâtiments
Dalle béton (200 mm) + pare vapeur + PSE (60 mm) + complexe d’étanchéité
bitumineux
0,67 RTglobale : 0,28 RTélément: 0,22
1030 m² Peu
satisfaisant
OBSERVATIONS : Nous avons identifié trois qualités thermiques différentes pour l’ensemble des toitures de la résidence. Nous disposons du descriptif thermique de la toiture du bâtiment 5. Celle-ci est satisfaisante thermiquement et techniquement. Il en est de même pour le bâtiment 3. Toutes les autres toitures sont à reprendre et notamment la priorité repose sur les toitures des bâtiments 1 et 2. Celles-ci présentent effectivement une isolation très faible et fortement dégradée. L’isolation des bâtiments 4, 6 et 7 est probablement légèrement meilleure. En revanche pour l’ensemble de ces 6 toitures, nous avons constaté des rustines sur les complexes d’étanchéité, des dégradations visibles de l’ensemble de ces complexes notamment près des acrotères, il y a la présence de nombreuses mousses également. Ces toitures sont vieillissantes et nécessiteraient une reprise complète du complexe d’isolation et d’étanchéité. Nous avons noté également la condamnation de certaines évacuations d’eau pluviales (EP) sur toutes les toitures, ce qui génère, après chaque épisode pluvieux, des retenues d’EP importantes et favorisent ainsi une dégradation plus précoce de ces éléments du bâti. Lors d’une réfection des toitures, il conviendrait ainsi de procéder à une reprise des évacuations d’EP. Ces condamnations ont probablement eu lieues lors de l’isolation thermique extérieure des façades. Lors d’une réfection des toitures, l’entreprise en charge des travaux devra également proposer au maître d’ouvrage une sécurisation des accès aux toitures via la mise en œuvre d’une ligne de vie ou plus couramment par la mise en œuvre de garde-corps périphériques.
Audit
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Photos des pathologies constatées en toitures
3.2.2 Les ouvrants
Type Caractéristiques U
(W/m².K) Umax
2(W/m².K)
Taille en mètre (h * L)
Nombre /
surface
Appréciation
Menuiserie d’origine
Menuiserie simple vitrage cadre bois
4,2
RTglobale : 2,6 RTélément≤1,3
si Sw≥0,3 RTélément≤1,7 si Sw≥0,36
1,4 x 1,3 2,3 x 1,4
Fenêtre d’angle : 2,3 x 2,3 +2,3 x 1,3
644 330
38
Mauvais
Menuiserie avec
survitrage
Menuiseries rénovées en double vitrage mais
de plus de 10 ans 2,6
Assez
satisfaisant
Menuiserie double vitrage
Menuiserie double vitrage à isolation
renforcée et traitement argon
1,6 Satisfaisa
nt
Porte palière
Porte opaque pleine en bois de 40 mm
d’épaisseur 3,5
RTglobale : 2,6 RTélément≤1,5 si Sw≥0,36
2,1 x 0,9 211 Peu
satisfaisant
OBSERVATIONS : Par rapport au sondage réalisé dans la résidence, nous estimons à 24% le pourcentage de menuiseries encore en simple vitrage d’origine dans la résidence.
2 Le coefficient Sw désigne le facteur solaire et caractérise la capacité d’une fenêtre à transmettre le rayonnement solaire (donc à valoriser les apports solaires).
Audit
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Les séjours sont équipés de porte-fenêtre, de fenêtre d’angle sur loggia ou de fenêtre double vantaux avec une partie fixe en partie basse. Toutes les autres pièces sont équipées de fenêtres de taille standard. Selon le sondage et nos relevés, nous considérons les taux précédents pour notre modèle. Nous avons noté également la présence de volets battants en PVC ou de volets roulants selon les rénovations sur les menuiseries des pièces à vivre. Les dernières menuiseries en simple vitrage doivent être changées pour apporter plus de confort, réduire les nuisances sonores provenant de l’extérieur et réduire les déperditions thermiques.
Photos des menuiseries
3.3 La compacité
Plus un bâtiment est compact, plus il est performant. On établit un rapport, le « coefficient de forme» Cf (qui doit rester le plus bas possible), entre le volume intérieur chauffé (identique dans tous les cas) et la surface des murs en contact avec l’extérieur. La compacité est meilleure lorsque ce rapport est le plus faible.
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C'est pourquoi à volume égal : un seul immeuble consomme moins que plusieurs petits immeubles. Le graphique ci-dessous illustre la compacité de géométries types pour des surfaces habitables différentes.
Celui-ci illustre la compacité de géométries types pour une surface habitable identique mais un nombre de bâtiments différents.
0
1
2
3
4
5
6Compacité
Surface habitable
COMPACITÉ (CF)
Parallélépipède (3,3 x 15m)
Parallélépipède (5 x 10m)
Cube
Variation du coefficient de forme
Cf. = 𝑺𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆
𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆
Mauvais
Très
satisfaisant
Audit
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Compacité de la résidence
1,4 Satisfaisant
3.4 Les installations techniques (chauffage, ventilation, climatisation,...)
3.4.1 Chauffage et eau chaude sanitaire
CHALEUR (CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE)
Type de production Collective
Localisation Chaufferie en toiture du bâtiment 3 et sous station (RDC bâtiment 3)
Zone(s) alimentée(s) Ensemble de la résidence
Type d’énergie Gaz naturel
Appareil de production 3 Chaudières au sol à condensation
Marque, modèle RENDAMAX 860 de 538 kW chacune
Année de mise en service 1998, 2000 et 2006
Chaudière en secours Raypak modèle CV110 de 1976 d’une puissance 422 Th / h
Etat Satisfaisant
OBSERVATIONS :
La production de chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) est assurée par une chaufferie collective au gaz naturel située en toiture du bâtiment 3, qui alimente via un réseau primaire une sous-station située en RDC du même bâtiment 3. La production est performante et satisfait dans l’ensemble les copropriétaires (81% de satisfaction).
0
1
2
3
4
5
6Compacité
Nombre de bâtiments
COMPACITÉ (CF) POUR UNE MÊME SURFACE HABITABLE
Parallélépipède (3,3 x 15m)
Parallélépipède (5 x 10m)
Cube
Audit
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Production :
La production est assurée par trois chaudières gaz à condensation de type RENDAMAX de 538 kW chacune. Les chaudières ont été rénovées entre 1998 et 2006. Elles sont dans un bon état général.
Photos des chaudières
Régulation des réseaux:
La régulation se fait en sous-station via une régulation de marque SIEMENS et de type RVL470 avec action sur une vanne trois voies de marque Siemens de type SQL 33. La consigne est de 21°C avec un réduit de nuit à 19°C (2°C) entre 23h et 5h du matin. La loi d’eau est la suivante :
0
10
20
30
40
50
60
70
-5°C +15°C
Température de départ chauffage par rapport à la température extérieure
Température de départ chauffage par rapport à la température extérieure
Audit
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Départs :
La pompe primaire est de marque Wilo type LS90L, elle présente une puissance de 1,5kW. La pompe de chauffage est de marque Salmson et de type DIE208-14/7.5 et de puissance 9,3 kW. La température du primaire est sur un régime 80/60 (température du primaire était de 74°C lors de nos relevés pour un retour à 60°C) : le retour du primaire ne descend pas beaucoup en-dessous de 60°C, la technologie de type condensation n’est donc pas extrêmement efficace (peu de condensation).
Photos des pompes Emission :
L’émission se fait par des radiateurs classiques en acier, ces derniers sont équipés de simples robinets d’arrêt. A travers le questionnaire et nos relevés sur site, nous avons constaté qu’une très grande majorité des émetteurs sont encore d’origine et peu de têtes thermostatiques ont été mises en œuvre. Il s’agit d’un réseau bitube de distribution.
Photos des émetteurs
Calorifuge Le calorifuge est en laine minérale. Il est dans un état correct. Il pourrait être repris pour améliorer la performance d’ensemble mais le rapport gain / coût d’investissement serait très mauvais notamment du fait des nombreux réseaux enterrés.
Audit
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Phots des réseaux en vide sanitaire
Equilibrage :
Il existe des vannes d’équilibrage de type vanne TA en pied de colonne de chauffage et en retour de bouclage ECS. Un équilibrage fin est donc possible. Autres remarques / équipements :
- Il manque des appareils de mesure de pression (manomètre) et de température (thermomètre) pour un pilotage et un contrôle optimum de l’installation. Il n’y a notamment pas de thermomètre en chaufferie sur le départ et le retour du primaire (thermomètres sont en sous-station). Il manque également un manomètre sur l’alimentation gaz.
- Il y a des traces de corrosion sur les carneaux de fumées. Cela peut induire un mauvais traitement des gaz de combustion.
- Il n’y a pas de schéma hydraulique en chaufferie. - Les contrôles des températures et pressions se font par des organes de sécurité de type
aquastat et pressostat. Ces derniers sont positionnés sur le collecteur départ primaire. - Le tableau électrique n’est pas aux normes (coffret en acier et câblage parfois mal
raccordé).
- La porte anti-panique en chaufferie est mal positionnée. - L’éclairage est satisfaisant ainsi que la ventilation du local. - La chaufferie est équipée de 2 vases d’expansion (2 x 500 litres) ainsi que d’un groupe
de maintien en pression. Un seul des équipements est nécessaire. Il conviendrait de plutôt privilégier le GMP.
- Il existe un traitement d’eau de type filmogène sur le primaire chauffage (4 visites par an ce qui est conforme à la règlementation).
- Il n’y a pas de disconnecteur sur l’arrivée d’eau froide, seul un filtre existe. - Alimentation gaz au sol n’est pas recommandée car il y a des risques de choc. - Il existe une unique soupape sur chaque chaudière au lieu de 2. De plus les pressions de
barrage ne sont pas indiquées. - Il n’est pas possible d’effectuer des mesures de combustion car il n’y a pas d’orifice sur
le carneau de fumées. Eau chaude sanitaire :
L’eau chaude sanitaire de la résidence est produite également par la chaufferie. La pompe de recyclage ECS est de marque WILO et de type TOP-ZS0/7 RG de puissance 680 W. La pompe primaire ECS est de marque Grundfos et de type UPSD 50-120 et de puissance 980 W. Le primaire ECS est à
Audit
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80°C pour un retour à 61°C et le départ ECS à 58°C pour un retour à 48°C (température non réglementaire, le retour doit être supérieur à 50°C).
Risque Légionnelle Les légionnelles prolifèrent dans de l’eau à une température comprise entre 23 et 45°C. Pour réduire les risques légionnelles la réglementation impose :
- L’ECS a une température en permanence supérieure ou égale à 50°C à la sortie de la pro-duction d’eau chaude et en tout point du système (y compris en retour de boucle) à l’ex-ception des tubes finaux ;
- Les canalisations d’eau froide et d’eau chaude doivent être calorifugées séparément ; - La température de l’eau froide ne doit pas dépasser 20°C ; - Les tubes d’alimentation des points de puisage (tubes finaux) doivent avoir un volume infé-
rieur ou égal à 3 litres ; - Pour les équipements de stockage (supérieurs à 400 L), l’ECS doit être portée 1 fois par 24h
aux températures et durées suivantes :
2 minutes à 70°C
4 minutes à 65°C
60 minutes à 60°C Néanmoins pour éviter les risques de brulure, la température est limitée aux points de puisage :
- Les pièces destinées à la toilette : température maximale de l’ECS limitée à 50°C - Les autres pièces : température de l’ECS limitée à 60°C
La mise en place d’un filmogène dans les canalisations d’ECS permet de protéger le réseau contre la corrosion et de réduire le risque légionnelles qui se développent particulièrement sur les aspérités des tuyauteries corrodées. La résidence est à conforme à ce niveau-là.
3.4.2 Chauffage : analyse des enregistrements de température en logements
Des enregistreurs de température ont été installés sur site pendant les premières semaines de janvier. Cette instrumentation a pour principaux objectifs de :
- Vérifier le fonctionnement d’un éventuel réduit de nuit ; - Observer les dysfonctionnements éventuels de la régulation en période froide et en période
plus clémente (la durée d’instrumentation de 3 semaines permet d’observer ces variations climatiques) ;
- Observer les éventuels problèmes sur l’équilibrage ; - Estimer la température moyenne dans les logements ;
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 33 sur 108
- Sensibiliser sur l’impact des usages d’un logement (ouverture d’une fenêtre, chauffage d’appoint...).
Pour cette instrumentation en phase d’étude de faisabilité (audit énergétique), un nombre réduit de logements est choisi afin d’observer ces phénomènes. Cette instrumentation n’a en revanche pas pour objectif de permettre, sur la base des résultats, de réaliser l’équilibrage ou le réglage de la loi d’eau par exemple. Pour cela une instrumentation plus complète (nombre de logements et durée de la période d’acquisition) serait nécessaire et ENERA Conseil peut vous accompagner dans cette démarche.
Capteur bâtiment 1 au RDC
Capteur bâtiment 2 au RDC
19,5°C
de moy.
20°C
de moy.
Aération régulière
Audit
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Capteur bâtiment 2 au RDC puis au dernier étage (déplacement le 10/01/2016)
Capteur bâtiment 3 au 1er étage
21°C
de moy.
17,5°C
de moy.
Changement
de logement
Réduit de
nuit 22,8°C
de moy.
Logement en simple vitrage
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 35 sur 108
Capteur bâtiment 3 au 2ème étage
Capteur bâtiment 3 au 9ème étage
22,8°C
de moy.
Réduit de
nuit
22,5°C
de moy.
Audit
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Capteur bâtiment 4 au RDC
Capteur bâtiment 4 au 4ème étage
21°C
de moy.
Acquisition sur une
période réduite
22,3°C
de moy.
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 37 sur 108
Capteur bâtiment 4 au 9ème étage
Capteur bâtiment 5 en RDC
20,5°C de
moy.
Acquisition sur une
période réduite
22°C
de moy.
Audit
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Capteur bâtiment 5 au 9ème étage
Capteur bâtiment 6 au 1er étage
20°C
de moy.
Utilisation régulière d’un appoint
21,5°C
de moy.
Audit
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Capteur bâtiment 6 au 9ème étage
Capteur bâtiment 7 en RDC
20,9°C
de moy.
20°C
de moy.
Aération quotidienne
Audit
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Capteur bâtiment 7 au 2ème étage
Pendant la période d’acquisition de trois semaines environ, les variations climatiques ont été importantes et intéressantes. Le début de période est plutôt doux vis-à-vis du reste de la période d’acquisition avec une température minimale sous abri qui varie entre 4°C et 7°C environ. Puis les températures baissent jusqu’au 15 janvier mais restent positives, elles oscillent entre 0°C et 4°C. La dernière semaine d’acquisition, les températures continuent de baisser et la température minimale sous abri est négative toute la dernière semaine pour atteindre -4,9°C le 20 janvier 2016. Les limites climatiques de dimensionement ont été presques atteintes (-7°C). Par rapport à l’ensoleillement, la période la plus froid aura été au contraire la période la plus ensoleillée. Les premiers jours de janvier bénéficient d’un faible ensoleillement et de même autour du 10 janvier, l’ensoleillement aura été faible sinon l’ensemble de la période est plutôt ensoleillée. Les capacités de la chaufferie à répondre à ces conditions extrêmes sont suffisantes (une chaufferie en Ile-de-France est dimensionnée pour fournir 18°C+1°C d’apport par -7°C de température extérieure de référence). En effet, nous ne constatons pas de fléchissement sur aucun enregistrement au fur et à mesure que la température extérieure baisse. En revanche, nous constatons un fort déséquilibre de température entre les bâtiments. En effet, les bâtiments 1 et 2 semblent les plus défavorisés avec une température moyenne faible, l’un des logements présente une température moyenne de moins de 19°C (condition anormale d’utilisation du logement). A l’inverse le bâtiment 3 semble largement surchauffé ainsi que le bâtiment 4 dans une moindre mesure. Les bâtiments 5, 6 et 7 sont en légères surchauffes par rapport à une température de consigne préconisée par l’ADEME. De manière générale, l’ensemble de la résidence semble plutôt en surchauffe d’autant plus que les logements que nous avons instrumentés sont parmi les plus défavorisés (en RDC et sous les toits). Le réduit de nuit est visible dans une majorité de logement, il est d’environ 1°C, il pourrait être accentué.
21°C
de moy.
Audit
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3.4.3 Ventilation
Fonctionnement Mécanique simple flux
Configuration Entrée d’air dans les menuiseries et 1 caisson VMC en toiture par bâtiment
Etat : Peu satisfaisant Qualité de l’air : Peu satisfaisant
OBSERVATIONS : La ventilation dans l’ensemble de la résidence est mécanique simple flux autoréglable et dite par balayage. L’introduction d’air neuf s’effectue par les menuiseries des pièces sèches et par défaut d’étanchéité du bâti. Le transfert de l’air est effectué par balayage vers les pièces humides où l’air vicié est extrait mécaniquement par conduit tubé dont la tête de conduit est reliée à un caisson VMC d’extraction en toiture. Le caisson VMC du bâtiment 5 est neuf et les conduits aérauliques en toiture ont été repris. Les débits mesurés lors de nos relevés dans ce bâtiment sont satisfaisants. Dans les autres bâtiments, les débits d’air mesurés lors de nos relevés étaient parfois insuffisants voir nuls. Nous avons de plus constaté des moteurs de VMC en fin de vie (usures importantes), les réseaux aérauliques présentent en toiture des pertes de charges importantes liées à des trous dans les réseaux. Nous avons également que tous les moteurs sont doublés excepté au bâtiment 2 où il manque un moteur. Un caisson VMC n’a pas pu être contrôlé du fait d’une protection mécanique grippée (tôle mécanique de protection impossible à déposer). L’entretien des caissons doit pourant être fait 4 fois par an contractuellement, cela ne semble pas être le cas. Les grilles de ventilation en cuisine présente une tirette manuelle permettant de réduire le débit si nécessaire. Malgré des débits parfois faibles ou nuls, nous n’avons pas constaté de problème majeur d’humidité. Une réfection du système de ventilation semble tout de même nécessaire afin d’assainir l’air des logements.
Audit
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Photos des circuits de ventilation
3.4.4 Eclairages
Les éclairages de la résidence sont principalement à basse consommation dans les bâtiments. Nous supposons la présence d’ampoule à sodium pour les éclairages extérieurs et les éclairages des parkings sont en tubes fluocompacts. Les déclenchements sont également plutôt maîtrisés avec des détecteurs de présence partout et une détection crépusculaire pour les éclairages extérieurs. Seuls les éclairages permanents des parkings sont extrêmement énergivores : ils sont toutefois conservés probablement pour des raisons de sécurité. Nos relevés d’éclairages sont décrits ci-dessous.
Local Type Quantité Déclenchement
Bâtiment 1 Basse consommation 12W 2+1/étage + 7 ds hall
Détection de présence
Bâtiment 2 Basse consommation 12W 2+1/étage + 7 ds hall
Détection de présence
Bâtiment 3 Basse consommation 12W 2+1/étage + 5 ds hall
Détection de présence
Bâtiment 4 Basse consommation 12W 2+1/étage + 4 ds hall
Détection de présence
Bâtiment 5 Basse consommation 12W 2+1/étage + 6 ds hall
Détection de présence
Bâtiment 6 Basse consommation 12W 2+1/étage + 4 ds hall
Détection de présence
Bâtiment 7 Basse consommation 12W 2+1/étage + 3 ds hall
Détection de présence
Extérieurs Lampe à sodium 120 W 14 Crépusculaire
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Parkings Tubes fluo 36 W
+ lampe sodium 80 W + Incandescence 60 W
180 4 6
½ permanent – ½ interrupteur Crépusculaire
Interrupteur et minuterie
Eclairage Satisfaisant
3.5 Climatisation
Sans objet.
3.6 Contrat de maintenance / Entretien
3.6.1 Gestion de la maintenance des installations
Nous disposons du contrat d’entretien des installations de la résidence mail des thuyas détenu par la société Disdero depuis le 1er octobre 2006. Ce contrat couvre les installations suivantes :
Une visite mensuelle des installations de production de chaleur
Une visite trimestrielle pour le traitement d’eau chaude sanitaire, le surpresseur et les caissons d’extraction VMC,
3 visites par an pour le traitement du circuit chauffage,
Dépannage 24h/24 y compris samedi, dimanche et jours fériés.
Un PV de prise en charge de la chaufferie a été fait au démarrage du contrat (nous n’en disposons pas).
Les opérations classiques et/ou réglementaires sont bien couvertes par le présent contrat (contrôles, maintien en propreté, analyse des gaz, rendement de combustion, maintenance des brûleurs, ramonage, contrôles des circulateurs et pompes etc.).
Le coût initial du contrat était de 10 000 € TTC. En considérant une inflation de 1% environ, nous estimons aujourd’hui le coût du contrat à 11 046 € TTC.
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Le contrat est relativement complet au niveau des prestations, en revanche nous avons relevé différentes anomalies possibles :
Certaines prestations semblent difficilement réalisables (les analyses des gaz et les rendements de combustion par exemple semblent impossible car nous n’avons pas vu d’orifice sur le carneau de fumées). Nous avons pourtant constaté des traces de corrosion sur les carneaux de fumées, cela peut donc induire un mauvais traitement des gaz de combustion.
De la même manière, nous n’avons pas réussi à dégripper certaines protections des caissons VMC, ils doivent en principe être contrôlés tous les trimestres, cela ne semble pas être le cas.
L’entreprise s’engage également sur une intervention 24h/24 et 7j/7 en revanche, il n’est prévu aucun délais d’intervention ni aucune pénalisé si l’entreprise ne réagit pas dans un délai raisonnable. Cet engagement n’a donc pas une grande valeur.
Le prix estimé à ce jour nous semble excessif par rapport aux prix auxquels peut prétendre la copropriété. Nous estimons qu’un coût aujourd’hui de 8 000 à 8 500 € TTC serait plus raisonnable.
Nous avons relevé quelques anomalies en chaufferie et en sous-station que l’entreprise ne semble pas avoir relevées (cf paragraphe 3.4.1).
3.6.1 Individualisation des frais de chauffage
Contexte règlementaire
A partir du 17 février 2016, le syndic DOIT mettre à l'ordre du jour de l’AG la question des travaux d'individualisation des frais de chauffage. Par suite, les copropriétés concernées doivent s’équiper d'ici au 31 mars 2017. Immeubles concernés :
Bâtiments en copropriété dotés d’un chauffage collectif
permis de construire déposé avant le 2 juin 2001
Installation d’appareils de mesure techniquement possible
Sont donc exclus les bâtiments dont
l'émission de chaleur se fait par dalle chauffante sans mesure possible par local ;
l'installation de chauffage est équipée d'émetteurs de chaleur montés en série (monotubes en série) ;
l'installation de chauffage est constituée de systèmes de chauffage à air chaud ;
l'installation de chauffage est équipée d'émetteurs fonctionnant à la vapeur ;
l'installation de chauffage est équipée de batteries ou de tubes à ailettes, de convecteurs à eau chaude, ou de ventilo-convecteurs dès lors que chaque local ne dispose pas de boucle individuelle de chauffage.
Si les trois conditions précédentes sont remplies, les copropriétés sont concernées :
Si la consommation de chauffage est supérieure à 190 kWhEF3/m²SHAB par an et si moins de 20 % des occupants peuvent régler le chauffage chez eux (robinet thermostatique ou
3 Consommation chauffage = consommation d’énergie nécessaire au chauffage (hors ECS) moyenne sur les 3 dernières années
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autre dispositif ; Des équipements de régulation devront être installés dans chaque logement.
Si la consommation de chauffage est supérieure à 150 kWhEF/m²SHAB par an et si plus de 20 % des occupants peuvent régler le chauffage chez eux (robinet thermostatique ou autre dispositif ;
La consommation d’énergie nécessaire au chauffage dans la résidence étudiée est inférieure à 150 kWhef/m².an. Elle est de 113 kWhef/m².an.
La copropriété n’a donc pas l’obligation de mettre en place des répartiteurs de chaleur
Remarque : cependant des arrêtés à paraître très prochainement (annoncés en février 2016 initialement) doivent modifier ces textes. Il est donc tout à fait probable que ces règlementations soient caduques d’ici quelques semaines. Ces arrêtés sont actuellement en consultation publique : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-decret-relatif-a-l-individualisation-des-a1221.html
3.7 Confort d’été
Les éléments influents sur le confort d’été sont :
La performance thermique des parois
La performance thermique des vitrages
La surface des vitrages
La protection solaire des vitrages
Le niveau de ventilation La performance thermique des parois est satisfaisante avec une isolation extérieure notamment correcte. De la même manière, les vitrages sont majoritairement rénovés aujourd’hui et bénéficient d’une occultation possible notamment pour les pièces à vivre. La ventilation constitue également un avantage pour la copropriété car un renouvellement d’air est possible l’été. La majorité des logements bénéficient également d’une double exposition qui permet une ventilation naturelle nocturne pour rafraîchir les pièces. Le confort d’été est donc dans l’ensemble correct et aucun propriétaire ne s’en est plaint à travers le questionnaire que nous avons diffusé. Pour améliorer ce poste, les mesures sur les vitrages seront utiles ainsi que les mesures sur la ventilation et l’isolation des toitures terrasses actuellement insuffisamment isolées.
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3.8 Synthèse
Le traitement des différents postes est dans l’ensemble assez performant par rapport aux bâtiments de cet âge. Le patrimoine a été entretenu de manière satisfaisante. Il reste cependant des points à améliorer sur la ventilation par exemple ou l’isolation des toitures ou encore la régulation et l’équilibrage du chauffage. Les principaux postes et notamment l’isolation thermique extérieure du bâti ont toutefois déjà été entrepris.
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4. ANALYSE ENERGETIQUE
4.1 Modélisation thermique de l’établissement
Le bâtiment a été modélisé, à partir de ses caractéristiques thermiques, afin d’évaluer ses consommations énergétiques théoriques pour les cinq usages règlementaires suivants : - chauffage - eau chaude sanitaire - ventilation - climatisation - électricité des parties communes Cette modélisation, par une méthode dite statique, est réalisée à partir d’un outil de calcul interne ainsi que le logiciel Perrenoud (version V1.01.0407 pour les calculs réglementaires).
Les différentes grandeurs qui interviennent dans cette étude sont :
Ubat [W/m²/K], coefficient moyen de déperditions thermiques par transmission du bâtiment. Il tient compte des pertes surfaciques (par les parois) et linéiques (par les ponts thermiques), mais pas volumiques (par renouvellement d’air).
Puissance déperditive de chauffe [W], à la température de base (-7°C)
Cef [kWh/m²/an], coefficient caractérisant les consommations d’énergie finale
Cep [kWh.ep/m²/an], coefficient caractérisant les consommations d'énergie primaire
Différence entre énergie finale et énergie primaire :
L’énergie primaire se définit comme l’énergie « à la source » que l’on trouve sur Terre, dans la nature. Elle est contenue dans les ressources naturelles, avant transformation. L’énergie finale est celle qui est livrée et facturée à l’utilisateur. Entre l’énergie primaire et finale interviennent des transformations et du transport, engendrant des pertes énergétiques.
En France, par convention :
Energie finale Energie primaire
Gaz 1 kWh.ef 1 kWh.ep
Fioul 1 kWh.ef 1 kWh.ep
Electricité 1 kWh.ef 2,58 kWh.ep
Bois 1 kWh.ef 0,6 kWh.ep
4.1.1 Modélisation des consommations : chauffage
Les déperditions thermiques sont de deux types : - par transmission surfacique et linéique, à travers les parois et ponts thermiques Elles dépendent de la composition, de l’épaisseur, l’orientation et la superficie des parois. Les parois prises en compte sont celles donnant sur l’extérieur et celles donnant sur des locaux non-chauffés (hall, locaux techniques, sous-sol…), qu’elles soient opaques ou vitrées. - par renouvellement d’air, liées aux infiltrations à la ventilation
Appliquées aux conditions climatiques extérieures et à la consigne intérieure, ces déperditions constituent le besoin en chauffage du bâtiment.
Par suite, la consommation théorique de chauffage se déduit de ce besoin de chauffage, en fonction du rendement des installations (production, distribution, émission, régulation) et des apports gratuits (externes et internes).
Une modélisation thermique de la résidence répartit les déperditions thermiques ainsi :
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Remarque :
Les déperditions ont lieu essentiellement au niveau des murs sur l’extérieur en raison de la non-isolation du RDC et de la faible isolation de l’étage. Les menuiseries et les planchers bas sont également sources de nombreuses déperditions.
La consommation totale pour le site est estimée selon modèle thermique à 1 793 MWh/an
Selon les bâtiments, les pertes thermiques sont différemment réparties.
Ventilation
Pertes = 56 321 W
Infiltration
Pertes = 15 438 W
Plancher
Pertes = 21 693 W
Toiture
Pertes = 46 871 W
Murs extérieurs
Pertes = 116 995 W
Portes et fenêtres
Pertes = 141 050 W
Murs sur local non chauffé
Pertes = 13 103 W
Surface SRT : 18 305 m²
Ubât : 0,676 W / m².K
Déperditions de Chauffage :
458 215 W
Température de consigne = 20°C
Température de base = -7°C
Ponts thermiques
Pertes = 46 743 W
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On constate sur cette image que les logements rouges sont les plus déperditifs car ils possèdent la plus grande surface en contact avec l’extérieur tandis que les logements verts disposent d’une surface en contact avec le milieu extérieur moins importante.
4.1.2 Modélisation des consommations : ECS
Par rapport à des études statistiques et la surface des logements, nous estimons que la consommation moyenne par appartement en eau chaude sanitaire est d’environ 80L/j.
Le volume d’eau chaude sanitaire ainsi estimé est de 6 161 m3 par an. L'énergie nécessaire à la production d’eau chaude sanitaire se calcule selon la formule suivante :
1,163 x V (m3/an) x T / Energie finale (kWh/an)
V = volume d’ECS nécessaire sur l’année ;
T = différence entre la température de l’eau froide et la température de l’ECS ;
rendement du générateur La température moyenne sur l’année de l’eau froide est de 11°C. La production d’ECS est ainsi estimée à 370 073 kWh / an. Nous considérons un rendement de 91% et une température de départ d’ECS de 58°C (relevée sur site). Le réseau d’ECS étant bouclé, il nous faut également estimer les consommations du bouclage. Le bouclage s’estime selon la formule suivante :
1,163 x Q (m3/h) x T x t
Q = débit de la pompe de bouclage ;
T = différence entre la température de l’ECS et le retour de bouclage ;
t = temps de marche de la pompe par jour en heure
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Le bouclage est ainsi estimé à 305 636 kWh / an. Nous considérons un retour de bouclage de 48°C pour un départ à 58°C et un temps de fonctionnement permanent pour un débit de la pompe de bouclage de 3 m3/h environ suivant les caractéristiques de celle-ci. La consommation d’ECS est ainsi estimée à 675 709 kWh /an.
4.1.3 Modélisation des consommations électriques
On évalue les consommations par poste à partir des puissances relevées sur les équipements et des temps d’utilisation des équipements ainsi que de ratios nationaux.
On estime la consommation des équipements électriques à partir de la formule suivante :
C (kWh/an) = P (kW) x t (h/an)
C = Consommation d’énergie
P = Puissance de l’équipement
t = temps de marche par an
1. Eclairage
La consommation d’électricité pour l’éclairage est ainsi estimée à 42 260 kWh/an. Les 2/3 de ces consommations servent aux éclairages de sécurité dans les parkings.
2. Auxiliaires
Les puissances relevées de tous les auxiliaires sur le circuit de chauffage (primaire et secondaire) ainsi que celles du circuit ECS (primaire et bouclage) nous conduisent à estimer les consommations électriques de l’ensemble des auxiliaires de la chaufferie et de la sous-station.
Ces consommations sont ainsi estimées à 58 500 kWh/an.
3. Ventilation
Le caisson de ventilation du bâtiment 5 est neuf. Selon les caractéristiques de ce dernier, la puissance du moteur est de 1,1 kW et la puissance électrique absorbée maximale est de 1,2 kW. En utilisant moyenne suivant les courbes de fonctionnement de ce moteur, nous estimons à 1,5 kW
Technologie FonctionnementPuissance
(en W)Nombre
h utilisation
/j
j utilisation
/anConsommation
Basse conso Détection présence 12 25 1 365 110 kWh/an
Basse conso Détection présence 12 22 1 365 96 kWh/an
Basse conso Détection présence 12 35 1 365 153 kWh/an
Basse conso Détection présence 12 28 1 365 123 kWh/an
Basse conso Détection présence 12 36 1 365 158 kWh/an
Basse conso Détection présence 12 28 1 365 123 kWh/an
Basse conso Détection présence 12 21 1 365 92 kWh/an
Lampe sodium Crépusculaire 120 14 11 365 6 745 kWh/an
Tubes fluo Permanent 36 90 24 365 28 382 kWh/an
Tubes fluo Interrupteur 36 90 4 365 4 730 kWh/an
Lampe sodium Crépusculaire 80 4 11 365 1 285 kWh/an
Incandescence Interrupteur 60 6 2 365 263 kWh/anParkings
Parkings
Parkings
Parkings
Extérieurs
Zone
éclairée
Bâtiment 1
Bâtiment 2
Bâtiment 3
Bâtiment 4
Bâtiment 5
Bâtiment 6
Bâtiment 7
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la puissance absorbée moyenne. Cela représente une consommation annuelle de 13140 kWh. Nous avons visité tous les autres caissons mais les caractéristiques des moteurs sont illisibles. Pour estimer leurs consommations, nous nous appuyons ainsi sur des hypothèses. Nous estimons ainsi la puissance absorbée moyenne du bâtiment 3 à 1,7 kW ; pour les bâtiments 4 et 6, nous estimons celle-ci à 1,25 kW ; 0,8 kW pour les bâtiments 1 et 7 et 0,55 kW pour le bâtiment 2.
La consommation électrique des caissons de ventilation est ainsi estimée au total à :
68 766 kWh/an
4.1.4 Résultats principaux
La répartition des consommations d'énergie pour la résidence est décrite dans le tableau ci-dessous :
EnergiePostes
consommateurs
Consommation
d'énergie finale
(kWh/an)
Consommation
d'énergie primaire
(kWhep/an)
Coût
(€/an)
Émission de
gaz à effet de serre
(T.eq.CO2/an)
Émission de
déchets
radioactifs (g/an)
Chauffage 1 792 611 kWh 1 792 611 kWhep 116 520 € 410,5 T CO2 0,0 g/an
Eau chaude sanitaire 675 709 kWh 675 709 kWhep 43 921 € 154,7 T CO2 0,0 g/an
Sous total gaz 2 468 320 kWh 2 468 320 kWhep 160 441 € 565,2 T CO2 0,0 g/an
Sous-total gaz /m² (SRT) 134,8 kWh/m² 134,8 kWh/m² 9 €/m² 30,9 kg CO2/m² 0,0 mg/m².an
Ventilation 68 766 kWh 177 416 kWhep 9 765 € 2,8 T CO2 61,9 g/an
Eclairage 42 260 kWh 109 031 kWhep 6 001 € 1,7 T CO2 38,0 g/an
Auxiliaires 58 500 kWh 150 930 kWhep 8 307 € 2,3 T CO2 52,7 g/an
Sous-total électricité 169 526 kWh 437 377 kWhep 24 073 € 6,8 T CO2 152,6 g/an
Sous-total élec /m² (SRT) 9,3 kWh/m² 23,9 kWh/m² 1 €/m² 0,4 kg CO2/m² 8,3 mg/m².an
Chauffage 1 792 611 kWh 1 792 611 kWhep 116 520 € 410,5 T CO2 0,0 g/an
Eau chaude 675 709 kWh 675 709 kWhep 43 921 € 154,7 T CO2 0,0 g/an
Eclairage 42 260 kWh 109 031 kWhep 6 001 € 1,7 T CO2 38,0 g/an
Ventilation 68 766 kWh 177 416 kWhep 9 765 € 2,8 T CO2 61,9 g/an
Auxiliaires 58 500 kWh 150 930 kWhep 8 307 € 2,3 T CO2 52,7 g/an
Total énergie (kWh/an) 2 637 846 kWh 2 905 697 kWhep 184 513 € 572,0 T CO2 152,6 g/an
Total énergie /m² (SRT) 144,1 kWh/m² 158,7 kWh/m² 10 €/m² 31,2 kg CO2/m² 8,3 mg/m².an
Gaz
Ele
ctr
icit
éT
ota
l énerg
ie
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4.2 Examen des consommations réelles du site
4.2.1 Consommations collectives de Gaz : chauffage et ECS
Nous disposons des factures de gaz sur les dernières années.
Consommations de combustible (en kWh)
2011 2012 2013 2014 2015 2016
Audit
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Nous constatons une allure globale annuelle similaire avec toutefois des disparités mensuelles. Celles-ci sont naturellement liées aux différences climatiques (DJU variables d’un mois sur l’autre et d’une année sur l’autre). Nous constatons de manière évidente que le coût est directement lié à la consommation puisque l’allure des deux courbes est identique. Ainsi nous pouvons en déduire la part des consommations de chauffage année par année. Ces consommations sont dans une seconde colonne normalisée :
Dépenses en combustible (en € TTC)
2011 2012 2013 2014 2015 2016
2596Consommation réelle
(kWh PCI)
Consommation normalisée
(kWh PCI)
Dépenses
(€ TTC)
2011 DJU = 2 158
2 420 214 2 781 597 124 129 €
0,051 €
2012 DJU = 2 702
2 703 681 2 623 391 175 641 €
0,065 €
11,7% -5,7% 41,5%
2013 DJU = 2 877
2 833 446 2 619 894 167 707 €
0,059 €
4,8% -0,1% -4,5%
2014 DJU = 2 314
2 395 937 2 609 948 161 344 €
0,067 €
-15,4% -0,4% -3,8%
Moyenne
2 644 355 2 617 744 157 205 €
143,0
12 406,4
0,059 €
Consommations – kWh PCI
Indicateur - kWh/m² SRT
Indicateur - € TTC /kWh PCI
Indicateur - kWh/Logements
Consommations – kWh PCI
Indicateur - € TTC /kWh PCI
Evolution %
Indicateur - € TTC /kWh PCI
Consommations – kWh PCI
Indicateur - € TTC /kWh PCI
DJU moyen sur 30 ans =
Evolution %
Evolution %
Consommations – kWh PCI
Consommations – kWh PCI
Indicateur - € TTC /kWh PCI
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On note que le prix de revient du kWh d’énergie est très flucutant sur les années étudiées. En 2014, ce dernier est élevé notamment à cause du fait que la consommation a été faible (DJU faible) ainsi le poids de l’abonnement et des différentes taxes dans le prix du kWh de gaz est d’autant plus important. La moyenne normalisée pour les trois dernières années complètes (hors 2015) est ainsi de 2618 MWh de gaz. La consommation normalisée est très stable ce qui signifie une bonne tenue des installations de production de chaleur. Suite à l’isolation par l’extérieur, la baisse des consommations n’est pas très significative car il s’est produit un « effet rebond ». Autrement dit, les copropriétaires ont gagné en température dans les logements et non des économies sur leurs consommations.
4.2.2 Consommations collectives d’électricité
La résidence dispose de 11 compteurs dont les spécificités sont rappelées ci-dessous.
N° compteur
Puissance souscrite
Adresse / Usage
Type option
706 18 kVA Bat A Base
862 18 kVA Bat B Base
533 18 kVA Bat C Base
60 18 kVA Bat D Base
979 18 kVA Bat F Base
707 18 kVA Bat G Base
710 18 kVA Bat H Base
764 12 kVA Chauffage Base
827 6 kVA Parking Base
259 6 kVA PC HC
463 9 kVA Loge Base
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Nous disposons des consommations de ces compteurs sur 2013-2014 et 2015. Nous proposons de les analyser ci-dessous.
Nous ne disposons pas de toutes les factures, quelques-unes sont manquantes notamment sur l’année 2015 :
Bat B / Juin 2015 Bat G / Février 2015 Bat H / Tout 2015 Parking / tout 2015 Chauffage / Décembre 2014
Nous regardons donc essentiellement les valeurs sur 2013 et 2014 qui sont complètes. La consommation moyenne s’établit ainsi à 154 MWh par an environ. Cela représente une charge par logement de 22 k€ TTC environ. Le prix du kWh est quant à lui relativement cohérent avec les prix actuels d’électricité. La répartition des consommations s’établit selon le graphique ci-dessous. Les trois principaux postes consommateurs sont logiquement la ventilation des logements, l’ensemble des éclairages du site ainsi que les auxiliaires en chaufferie et sous-station. Les ascenseurs nécessitent une puissance souscrite importante mais ne consomment peu d’énergie. Les autres usages dans la résidence servent à l’entretien du site ainsi qu’à la loge du gardien. Il est possible d’agir sur l’ensemble de ces trois principaux postes. Les mesures qui suivent permettent effectivement d’apporter selon les cas des gains sur ces consommations.
Consommations kWh Dépenses en € TTC
2013
156 270 kWh 21 631 €
,138 €/kWh
2014
151 509 kWh 22 264 €
,147 €/kWh
-3% 3%
2015
139 654 kWh 20 827 €
,149 €/kWh
-8% -6%
Moyenne
153 890 kWh 21 947 €
11 kWh
736 kWh
,143 €/kWh
Evolution %
Consommations – kWh
Indicateur - kWh/m² SRT
Indicateur - kWh/209
Indicateur- € TTC/kWh
Consommations – kWh
Indicateur- € TTC/kWh
Evolution %
Indicateur- € TTC/kWh
Consommations – kWh
Consommations – kWh
Indicateur- € TTC/kWh
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4.2.3 Consommations d’eau de la résidence
Consommations Dépenses en € TTC
2013
Consommations – m3 15 483 m3 56 921 €
Indicateur- Litres/jour/appartement 203 l
Evolution % -35% -34%
2014
Consommations – m3 15 135 m3 56 646 €
Indicateur- Litres/jour/appartement 198 l
Evolution % -2% 0%
Moyenne
Consommations – m3 15 309 m3 56 783,77 €
Indicateur - Litres/m² SRT 1 122 l
Indicateur - Litres/209 73 249 l
Indicateur - Litres/appartement/jour 201 l
Indicateur- € TTC/m3 3,71 € TTC/m3
D’après les informations fournies par le gestionnaire, la consommation entre 2012 et 2013 diminue grandement, environ 8000 m3 de différence. Cette différence s’explique par les travaux d’isola-tion extérieure qui ont été effectué sur la façade (grande consommation d’eau pour le ravalement). C’est pour cela que nous ne tenons pas compte de ces années.
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La consommation moyenne d’eau s’établit à 15 309m3/an ce qui correspond à une consommation de 201 l par jour et par logement sachant qu’en moyenne, la consommation d’eau d’une personne en France est de 150 litres par jour, soit 55 m3 (55 000 litres) par personne et par an. En supposant qu’en moyenne les logements sont habités par 2 personnes la résidence se retrouve avec une consommation d’eau parfaitement raisonnable (Source : Institut français de l’environnement (IFEN))
Le prix du m3 d’eau s’établit quant à lui à 3,63 € TTC en 2015. Il s’agit d’un prix plutôt faible par rapport aux prix constatés sur Paris (4 € TTC / m3 en moyenne).
3,46 €3,62 € 3,68 € 3,74 €
3,63 €
0,00 € TTC/m3
0,50 € TTC/m3
1,00 € TTC/m3
1,50 € TTC/m3
2,00 € TTC/m3
2,50 € TTC/m3
3,00 € TTC/m3
3,50 € TTC/m3
4,00 € TTC/m3
Evolution du prix du m3 d'eau par an
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4.3 Synthèse
4.3.1 Comparaison entre les consommations d’énergie finale théoriques et réelles
Les consommations théoriques obtenues par la modélisation diffèrent des consommations réelles estimées de 6%. Cependant des compensations et des disparités peuvent exister, celles-ci sont liées essentiellement à :
Les hypothèses faites pour la modélisation,
Les consommations électriques réelles qui sont incomplètes,
Des écarts peuvent se compenser légèrement. L’erreur entre le modèle et la réalité est toutefois faible. Nous pouvons considérer le modèle comme fiable compte tenu de ces faibles écarts. La répartition entre énergie électrique et gaz dans la copropriété est de : 94% de gaz pour 6% d’électricité. L’énergie largement majoritaire dans la résidence est donc naturellement le gaz. La suite de l’étude considère les consommations théoriques.
4.3.2 Bilan en « énergie primaire »
MWh %
Gaz 2 468 94%
Electricité 170 6%
Total 2 638 100%
Ratio
/ m² (SRT)
/209
kWh
144
12 502
Energie finale
Bilan en énergie finale : Théorique
94 % Gaz
6 % Electricité
MWh %
Gaz 2 618 94%
Electricité 170 6%
Total 2 787 100%
Ratio
/ m² (SRT)
/209
Energie finale
Bilan en énergie finale : Réel
kWh
152
13 210
94 % Gaz
6 % Electricité
Audit
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La consommation (sans les usages spécifiques) en « énergie primaire » de la résidence est de 159 kWhep / m².an. C’est un nombre correct qui place la résidence en étiquette énergétique D mais très proche de l’étiquette C et légèrement en-deçà de la moyenne nationale dans l’habitat qui est de 240 kWhep / m².an. L’un des objectifs des Grenelles 1 & 2 est de ramener l’ensemble du patrimoine bâti français à une étiquette énergétique C, soit à 150 kWhep / m².an. La copropriété en est proche. Cette étiquette énergétique s’explique notamment par la bonne qualité des installations thermiques et une isolation globalement satisfaisante. Le calcul thermique réglementaire nous donne une consommation légèrement meilleure à 152 kWhep/m².an. C’est la consommation de référence qui devra être prise comme base de départ pour la recherche de subventions, de PTZ travaux ou tout autre démarche administrative. Pour rappel, l’électricité n’étant pas considérée comme une énergie primaire, on lui applique un coefficient dû aux différentes transformations nécessaires à la production d’électricité. 1 kWh électrique = 2,58 kWh d’énergie primaire (kWhep) 1 kWh gaz = 1 kWh d’énergie primaire (kWhep) 1 kWh bois = 0,6 kWh d’énergie primaire (kWhep)
4.3.3 Bilan environnemental : gaz à effet de serre
Mwhep %
Gaz 2 468 85%
Electricité 437 15%
Total 2 906 100%
Ratio
/ m² (SRT)
/209
Energie primaire
kWhep
159
13 771
Bilan en énergie primaire : Théorique
85 % Gaz
15 % Electricité
Audit
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Les émissions de Gaz à Effet de Serre sont liées à l’énergie utilisée. Par rapport à cela, le gaz n’est pas l’énergie la moins polluante dans le réglementaire thermique. A l’inverse l’électricité est une énergie peu polluante parmi les énergies conventionnelles. Il est à noter toutefois, que dans le bilan environnemental « Gaz à effet de serre », le traitement des déchets radioactifs lié à la production d’électricité en France n’est pas pris en compte. Ce qui permet de nuancer ce résultat. L’énergie largement majoritaire étant le gaz l’étiquette CO2 de la résidence n’est pas très bonne, elle est en E. Les émissions de CO2 dépendent de l’énergie utilisée. Suivant les énergies elles sont les suivantes :
1 kWh électrique = 84 g de CO2
1 kWh de gaz = 234 g de CO2
1 kWh de fioul = 300 g de CO2
1 kWh de bois = 13 g de CO2
Ces valeurs sont issues de l’arrêté du 8 février 2012 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine.
4.3.4 Bilan environnemental : Déchets radioactifs
T CO2 eq %
Gaz 565 99%
Electricité 7 1%
Total 572 100%
Ratio
/ m² (SRT)
/209
émission de CO2 équivalent
Bilan environnemental - Gaz à effet de serre : Théorique
kg CO2 eq
31
3
99 % Gaz
1 % Electricité
Audit
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La fourniture d’électricité génère des déchets radioactifs de plusieurs sortes :
des déchets à vie courte
des déchets à vie longue (catégorie B et C des déchets nucléaires) Ainsi, un kilowattheure d’électricité implique la création de 0,9 mg de déchets radioactifs à vie longue et 11,4 mg de déchets à vie courte4.
4.3.5 Bilan économique
Le budget énergie de la résidence s’établit ainsi à 184,5 k€ / an, dont près de 90% pour la production de chaleur au gaz (ECS et chauffage). Ce poste sera donc particulièrement étudié et privilégié si des économies importantes doivent être faîtes. Ce budget représente une charge moyenne par logement de 874 € TTC / an.
4 Source : mixenergetique.edf.com 2013
g de déchets %
Ventilation 61,89 41%
Eclairage 38,03 25%
Auxiliaires 52,65 35%
Total 152,57 100%
Ratio
/ m² (SRT)
/209
émission de déchets
radioactifs
Bilan environnemental - Déchets radioactifs : Théorique
g de déchets
0,01
0,72
41 %Ventilation
25 % Eclairage
35 % Auxiliaires
€ %
Gaz 160 441 87%
Electricité 24 073 13%
Total 184 513 100%
Ratio
/ m² (SRT)
/211
Dépense en énergie
€ TTC
10
874
Bilan économique : Théorique
87 % Gaz
13 % Electricité
Audit
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4.3.6 Etiquettes énergétiques
Les étiquettes énergétiques de la résidence sont les suivantes :
Il s’agit d’étiquettes indicatives qui n’ont pas valeur de DPE. Elles sont calculées par rapport à la surface de référence SRT, en considérant les 5 usages réglementaires qui sont : le chauffage ; l’eau chaude sanitaire ; le refroidissement ; l’éclairage et les auxiliaires (pompes, ventilateurs, etc…). Calcul théorique : calcul basé sur la méthode décrite ci-dessus ; Calcul réel : Calcul basé sur les consommations et les factures fournies ; Calcul réglementaire : Calcul réglementaire suivant les règles Th C-E-Ex dont les détails sont visibles dans les annexes.
29
RéelRéglemen-
taire
167
91 à 150 C 11 à 20 C
D 151 à 230 D 159 21 à 35152 3331
kg éqCO2/m².an
51 à 90 B 6 à 10
> 450 G > 80 G
≤ 5
Logement énergivore Forte émission de GES
231 à 330 E 36 à 55 E
331 à 450 F 56 à 80 F
B
Théorique RéelRéglemen-
taireThéorique
A
Faible émission de GESLogement économe kWhep/m².an
≤ 50 A
Audit
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5. PROPOSITION D’ACTIONS
5.1 Exigences de la RT Existant
La réglementation thermique « globale » s'applique aux bâtiments résidentiels et tertiaires respectant simultanément les trois conditions suivantes:
leur Surface Hors Œuvre Nette (SHON) est supérieure à 1000m² ;
la date d'achèvement du bâtiment est postérieure au 1er janvier 1948 ;
Et le coût des travaux de rénovation « thermique » décidés par le maître d'ouvrage est supérieur à 25% de la valeur hors foncier du bâtiment, ce qui correspond à 322 € HT /m² pour les logements et 275 € HT/m² pour locaux non résidentiels.
La réglementation thermique « par éléments » s’applique aux bâtiments existants résidentiels et non résidentiels, à l’exception de ceux soumis aux mesures concernant les rénovations lourdes. En d’autres termes, elle s’applique :
aux bâtiments de moins de 1000 m², quels que soit l'importance des travaux portant sur la thermique entrepris ;
aux bâtiments de moins de 1000 m² qui font l'objet de travaux de rénovation plus légers (qui ne reprennent pas l'ensemble des postes susceptibles d'améliorer la performance énergétique).
à tous les bâtiments construits avant 1948. Dans le cadre de cette étude, conformément à la Réglementation thermique de l'existant et au cahier des charges de l'ADEME pour un audit énergétique, les préconisations de cette étude doivent permettre de chiffrer les solutions permettant d'atteindre les performances énergétiques suivantes :
respect des garde-fous
atteinte du label BBC rénovation par les préconisations à savoir 104 kWhep / m².an maximum pour la région parisienne
atteinte du facteur 4 à savoir réduction des émissions de gaz à effet de serre par 4 Pour respecter la réglementation thermique, le bâtiment doit satisfaire aux exigences suivantes :
Ubât ≤ 1,5*Ubâtref Les caractéristiques de l'isolation thermique des parois, des baies, des équipements de chauffage, de ventilation, d'eau chaude sanitaire, de climatisation, d'éclairage et de protection solaire devront présenter des performances minimales appelées « Garde-fou » et définies ci-dessous (Arrêté du 3 mai 2007, « relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants» pour la RT par éléments et Arrêté du 18 juin 2008 « relatif à la performance énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1000 mètres carrés, lorsqu’ils font l’objet de travaux de rénovation importants » pour la RT globale).
Audit
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Gardes fous de la Réglementation Thermique
Parois
RT Globale5 RT par éléments6
U paroi max. (W/m².K)
R* paroi min. (m².K/W)
U paroi max. (W/m².K)
R* paroi min. (m².K/W)
Mur en contact avec l'extérieur 0,45 2,3
Mur en contact avec un volume non chauffé
0,45/b 2,0
Combles <60° 0,28 4,0
Toiture terrasse 0,34 2,5
Plancher de comble 0,28 4,5
Plancher bas sur vide sanitaire ou sur un volume non chauffé
0,40 2,0
Plancher bas sur extérieur 0,36 2,3
Plancher bas sur parking 0,36 2,3
Fenêtre et porte-fenêtre 2 ,6 2,3
Autres cas 2 ,6 2,6 coulissante
Menuiserie de toiture 2 ,6 2,3
Isolation des coffrets des volets roulants
3,0 3,0
(*) R est la résistance thermique
La résidence est soumise à la RT globale
5.2 Stratégie de rénovation
La stratégie de rénovation énergétique dans le but de réaliser des économies d’énergie tout en améliorant le confort consiste à :
Corriger les dysfonctionnements importants s’ils existent
Réduire les besoins d’énergie en évitant le gaspillage et agissant pour une sobriété énergétique
Améliorer ensuite les installations en choisissant des installations performantes
Intégrer les énergies renouvelables Cette démarche initiée par l’institut Négawatt vise à privilégier le kWh non-consommé.
5 Arrêté du 8 août 2008 6 Arrêté du 3 mai 2007
Audit
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D’autre part, il est plus avantageux et techniquement plus performant de réduire en premier lieu les besoins énergétiques, afin de remplacer les installations de chauffage par des installations de plus petite puissance et éviter un surdimensionnement de ces installations.
Afin de prioriser les actions lors d’un vote en assemblée générale, nous proposons d’adopter les réflexes suivants :
1. La priorité des actions doit porter sur la réduction des besoins. Pour cela, nous préconisons les mesures agissant sur l’isolation du bâti. De plus, une bonne isolation du bâti nécessitera la mise en œuvre d’une ventilation pour correctement renouveler l’air des logements.
Le principe de cette action repose sur l’axiome suivant : « l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas ».
2. Dans un second temps, le maître d’ouvrage s’attachera à améliorer les équipements et notamment les émetteurs de chauffage. Un système de régulation terminale pourra également être évoqué
3. Enfin les copropriétaires pourront envisager d’améliorer les systèmes de production en mettant en œuvre des systèmes à énergie renouvelable comme un préchauffage solaire thermique.
2. Amélioration des équipements
1. Réduction des besoins 2.
3. EnR 4.
Audit
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5.3 La valeur verte d’un logement7
En immobilier, la « valeur verte » (c’est à dire la valeur nette additionnelle d’un bien immobilier engendrée par une meilleure performance environnementale) est désormais une notion installée. Elle tient compte des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre du bâtiment en question. Une étude 8 réalisée par l’association DINAMIC 9 indique que le prix du logement augmente de 5 % lorsque le diagnostic de performance énergétique (DPE) monte d’un cran », voire 10 % lorsque le marché est peu tendu ; au contraire, cet écart est plus atténué en Ile-de-France qu’en Province. Il est également moins important pour les appartements que pour les maisons. Ainsi « une maison construite en Rhône-Alpes et dotée d’une étiquette énergétique A ou B se vendra très probablement 12% plus cher qu’une même habitation, mais dotée d’une étiquette D. Sur le même territoire, l’écart de vente entre un appartement présentant une étiquette énergétique A ou B et une étiquette D sera plus réduit, puisqu’il devrait se fixer à 5% ».
Estimation de la valeur verte des maisons selon l’étiquette énergie du DPE, selon la zone climatique
7 D’après Le Moniteur.fr publié le 03/04/2015 et le 15/10/2015 8 Etude portant sur 690 000 logements (370 000 maisons et 320 000 appartements) et considérant l’étiquette énergie uniquement (et non l’étiquette climat) – données des bases BIEN et Perval de septembre 2013 9 Association du Développement de l’Information Notariale et de l’Analyse du Marché Immobilier et de la Conjoncture, créée en 2010 par le Conseil supérieur du notariat et la Chambre des Notaires de Paris avec la Caisse des Dépôts et Consignations.
Audit
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Lecture de la carte : « En Bourgogne Franche-Comté, une maison dont l’étiquette est C a 95% de chances de se vendre 5% plus cher qu’une maison dont l’étiquette est D (étiquette de référence, ndlr), toutes choses égales par ailleurs (dans la limite de l’information disponible dans les bases notariales). »
Estimation de la valeur verte des appartements selon l’étiquette énergie du DPE, selon la zone climatique
Lecture de la carte : « En Petite Couronne, un bien dont l’étiquette est Fou G a 95% de chances de se vendre 4% moins cher qu’un bien dont l’étiquette est D, toutes choses égales par ailleurs (dans la limite de l’information disponible dans les bases notariales). » Ces indicateurs ont poussé le Plan Bâtiment Durable à conclure qu' « il est raisonnable de penser qu’à mesure que la transition énergétique et écologique se développe, la différence de valeur entre des biens immobiliers équivalents mais à performance environnementale différente continuera de s’accentuer, avec un double effet de dévalorisation des biens peu performants et de revalorisation des biens performants. »
Audit
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5.4 Effet rebond
Après la mise en œuvre d’une ou plusieurs des mesures qui suivront, nous préconisons de reprendre systématiquement la loi de chauffe pour éviter l’effet rebond. L’effet rebond est la conséquence de travaux importants sur le bâti sans reprise de la loi de chauffe : augmentation de la température intérieure dans les logements plutôt qu’une économie escomptée sur les factures.
5.5 Liste des propositions
Ci-dessous sont présentées les actions préconisées pour l'amélioration des performances énergétiques du bâtiment. Pour chaque action préconisée, il est précisé :
l'énergie finale et primaire économisée chaque année,
l’économie financière (€ / an),
le coût global de réalisation (€),
le temps de retour sur investissement (année),
le temps de retour actualisé avec une augmentation de 3% par an du coût de l’énergie
le temps de retour actualisé avec une augmentation de 6% par an du coût de l’énergie
les rejets de CO2 évité chaque année grâce à cette mesure (kg CO2 / an).
un indice de priorité qui est :
1 : mesures prioritaires qui permettent de traiter certaines pathologies importantes, une perte d’énergie considérable ou encore d’éviter des pannes éventuelles…
2 : mesures importantes mais non prioritaires à mettre en œuvre après le traitement des urgences.
3 : mesures nécessaires pour atteindre les labels énergétiques.
Pour les calculs de temps de retour sur investissements, nous avons pris un coût moyen du kWh suivant :
Coût moyen du kWh Prix initiaux
Prix du gaz chauffage (€/kWh) 6,50 c€/kWh
Prix du gaz ECS (€/kWh) 6,50 c€/kWh
Prix de l'électricité Auxiliaire/Eclairage(€/kWh) 14,20 c€/kWh
Prix de l'électricité Ventilation/Climatisation 14,20 c€/kWh
Audit
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Préconisa-tions
Intitulé Chauffage ECS Ventilation Auxiliaires Autres
L02 Isolation toitures X
L03 Isolation planchers bas sur halls X
L04 Menuiseries SV X X
L05 Menuiseries DV anciennes X X
L06 Calorifuge des réseaux X X
L07 Equilibrage et reprise loi d'eau X X
L08 Audit de chaufferie X X X
L09 Contrat P2 X
L10 Régulation terminale X X
L11 Rénovation ventilation X
Num.
Nouveau
Cep
(kWhep/m²)
Énergie
finale
économisée
Gain en
énergie
primaire
(%)
Coût
économisé
(€ / an)
Coût
global de
réalisation
C.E.E
Temps
de
retour
actualisé
(+3%)
Temps
de
retour
actualisé
(+6%)
Émissions
de CO2
évitées
Émissions
de déchets
radioactifs
évitées Evolu
tion d
u
confo
rt
inté
rieur
Inte
rventi
on
dans
les
appart
em
ents
Surcoût de
maintenance
Durée de
vie
convention
nelle
Priorité
d'action
L02 153,5 95 729 kWh 3% 6 222 € 225 290 € 11 438 € 24 ans 19 ans 22 T CO2/an 0 g/an + non - € 30 ans 1
L03 158,1 11 277 kWh 0% 733 € 59 535 € 7 825 € 38 ans 28 ans 3 T CO2/an 0 g/an + non - € 30 ans 3
L04 150,1 158 904 kWh 5% 10 329 € 336 600 € 17 063 € 22 ans 17 ans 36 T CO2/an 0 g/an +++ oui - € 24 ans 1
L05 154,9 70 344 kWh 2% 4 572 € 252 450 € 11 291 € 32 ans 24 ans 16 T CO2/an 0 g/an + oui - € 24 ans 2
L06 157,8 17 535 kWh 1% 1 140 € 98 000 € 76 330 € 15 ans 13 ans 4 T CO2/an 0 g/an = non - € 20 ans 2
L07 151,9 125 483 kWh 4% 8 156 € 33 600 € 6 203 € 3 ans 3 ans 29 T CO2/an 0 g/an + non - € 10 ans 1
L08 158,7 4 200 € = non 1
L09 158,7 0 € 0 ans 0 ans = non 1 500 €- 0 ans 1
L10 137,3 392 854 kWh 14% 25 535 € 200 450 € 34 993 € 6 ans 5 ans 90 T CO2/an 0 g/an + oui - € 12 ans 2
L11 154,2 86 794 kWh 3% 5 460 € 53 320 € 0 € 9 ans 8 ans 20 T CO2/an -2 g/an + oui - € 16 ans 1
Améliorations des équipements
techniques
Calorifuge des réseaux
Equilibrage et reprise loi d'eau
Audit de chaufferie
Contrat P2
Rénovation ventilation
Améliorations du bâti
Mesures préconisées
Isolation toitures
Isolation planchers bas sur halls
Menuiseries DV anciennes
Régulation terminale
Menuiseries SV
Audit
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6. DESCRIPTIF DETAILLE DES PROPOSITIONS
6.1 Mesures non étudiées
La copropriété a engagé d’importants travaux pour le ravalement et l’isolation extérieure du bâti. Aujourd’hui, nous préconisons une isolation extérieure plus conséquente que ce qui a été fait mais l’isolation intérieure d’origine, couplée à l’isolation extérieure neuve contribue à une bonne isolation des murs extérieurs. Les retours de loggias ne peuvent être davantage isolés. De même les murs en fond de loggia ne peuvent être isolés efficacement sans réduire considérablement les surfaces de loggia. Nous ne proposons donc aucune mesure pour renforcer davantage l’isolation du bâti.
De la même manière, nous ne pouvons pas proposer de mesures afin d’isoler les murs sur parties communes car la règlementation pour la sécurité incendie impose de ne pas restreindre trop sévèrement les issues de secours. Il est ainsi impossible d’isoler ces murs. Ils ne sont cependant pas extrêmement déperditifs puisque les paliers sont internes aux bâtiments.
6.2 BATI - Isolation des toitures
Les toitures terrasses de tous les bâtiments sauf les bâtiments 3 et 5 sont insuffisamment isolées actuellement. Pour atteindre le niveau de performance exigé (objectif BBC rénovation et à minima l’étiquette énergétique C), nous préconisons la réfection totale de l’isolation et de l’étanchéité de la toiture terrasse.
Il est possible de bénéficier de certificats d’économies d’énergie pour ce type de travaux. Cepen-dant, il existe des conditions à respecter pour la délivrance de ces certificats :
La résistance thermique R de l’isolation installée est supérieure ou égale à 4,5 m².K/W
La mise en place est réalisée par un professionnel titulaire d’un signe de qualité
La preuve de la réalisation de l’opération (mise en place de l’isolation/surface d’isolant installé/ résistance thermique de l’isolation installée)
Si l’opération n’est pas effectuée par un professionnelle, il faut joindre aux preuves de la réalisation, un document issu du fabricant ou d’un organisme établi dans l’Espace écono-mique européen et accrédité selon la norme NE EN 45011 par le Comité français d’accrédi-tation (COFRAC) ou tout autre organisme d’accréditation signataire de l’accord européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de European co-operation for Accreditation (EA), coordination européenne des organismes d’accréditation.
Nous préconisons la mise en place d’une isolation thermique en toiture terrasse par la pose de plaque en mousse polyuréthane conforme aux normes NF EN ISO/CEI 17025 et NF EN 45011, de résistance thermique supérieure ou égale à 3 m².K / W.
Plaques de mousse polyuréthane de 12 cm d’épaisseur λ = 0,024 W/m.K, soit R = 5 m².K/W
Audit
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Évaluation de l'investissement
Prix 225 290 € TTC
Prix unitaire 130 € TTC / m²
Surface 1 733 m²
Durée de vie conven-tionnelle
30 ans
Point sur les certificats d'économies d'énergie :
6.3 BATI - Isolation des planchers sur halls
Les planchers bas donnant sur les halls présentent actuellement une résistance thermique insuffisante. Ces éléments sont des zones de déperditions pour les logements situés au-dessus. Ce sont également des zones d’inconfort. Nous proposons donc l’isolation de ces éléments.
Il est possible de bénéficier de certificats d’économies d’énergie pour ce type de travaux. Cepen-dant, il existe des conditions à respecter pour la délivrance de ces certificats :
La résistance thermique R de l’isolation installée est supérieure ou égale à 3 m².K/W
La mise en place est réalisée par un professionnel titulaire d’un signe de qualité
La preuve de la réalisation de l’opération (mise en place de l’isolation/surface d’isolant installé/ résistance thermique de l’isolation installée)
Si l’opération n’est pas effectuée par un professionnelle, il faut joindre aux preuves de la réalisation, un document issu du fabricant ou d’un organisme établi dans l’Espace écono-
Surface 1 733 m²
MWhcumac 3 813 MWhcumac
Prix unitaire 0,30 c€ TTC / kWhcumac
Prime CEE 11 438 € TTC
Fiche standardisée n°BAR-EN-105
Évaluation de la prime CEE
Audit
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mique européen et accrédité selon la norme NE EN 45011 par le Comité français d’accrédi-tation (COFRAC) ou tout autre organisme d’accréditation signataire de l’accord européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de European co-operation for Accreditation (EA), coordination européenne des organismes d’accréditation.
Mise en place d’une isolation en sous-face des planchers bas donnant sur un hall (extérieur et intérieur). L’isolation sera faite par la mise en œuvre d’une laine minérale en faux plafond (plâtre ou bois comme c’est le cas actuellement).
Laine minérale type laine de verre de 16 cm d’épaisseur λ = 0,035 W/m.K, soit R = 4,6 m².K/W
Point sur les certificats d'économies d'énergie :
Remarque : Le choix de la finition (bois ou plâtre notamment) peut faire varier le prix.
6.4 BATI - Remplacement des menuiseries en SV
Remplacement des menuiseries actuelles par des menuiseries doubles vitrages à isolation renforcée et traitement argon. Afin d’avoir une performance thermique élevée, les dormants devront être remplacés également.
Les fenêtres ou portes fenêtres doivent posséder des caractéristiques de performance et de qualité validées :
Le coefficient de transmission surfacique Uw et le facteur solaire Sw sont : o Pour les fenêtres de toiture : Uw≤1,5 W/m².K et Sw≤0,36 o Pour les autres fenêtres ou porte-fenêtres :
Uw≤1,3 W/m².K et Sw≥0,30 ; Ou Uw≤1,7 W/m².K et Sw≥0,36.
La mise en place est réalisée par un professionnel titulaire d’un signe de qualité
Prix 59 535 € TTC
Prix unitaire 105 € TTC / m²
Surface 567 m²
Évaluation de l'investissement
Durée de vie
conventionnelle30 ans
Surface 567 m²
MWhcumac 2 608 MWhcumac
Prix unitaire 0,30 c€ TTC / kWhcumac
Prime CEE 7 825 € TTC
Évaluation de la prime CEE
Fiche standardisée n°BAR-EN-103
Audit
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La preuve de la réalisation de l’opération (mise en place d’une ou plusieurs fenêtre(s) ; fenêtre(s) de toiture ou porte(s)-fenêtre(s)/le nombre de fenêtres ou portes-fenêtres/ les Uw≤ et Sw des équipements installés.
Si l’opération n’est pas effectuée par un professionnel, il faut joindre aux preuves de la réalisation, un document issu du fabricant ou d’un organisme établi dans l’Espace écono-mique européen et accrédité selon la norme NE EN 45011 par le Comité français d’accrédi-tation (COFRAC) ou tout autre organisme d’accréditation signataire de l’accord européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de European co-operation for Accreditation (EA), coordination européenne des organismes d’accréditation.
Fenêtres de type Double vitrage en PVC 4/16/4, Uw=1,3 W/m².K avec traitement argon
Point sur les certificats d'économies d'énergie :
Prix 336 600 € TTC
Prix unitaire 550 € TTC / unité
Surface 612 m²
Durée de vie
conventionnelle24 ans
Évaluation de l'investissement
Surface 612 m²
MWhcumac 5 018 MWhcumac
Prix unitaire 0,34 c€ TTC / kWhcumac
Prime CEE 17 063 € TTC
Fiche standardisée n°BAR-EN-104
Évaluation de la prime CEE
Audit
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6.5 BATI - Remplacement des menuiseries en DV ancien
Pour aller plus loin, les menuiseries en double vitrage ancien peuvent être renforcées également. Un pointage plus précis serait dans ce cas nécessaire.
Fenêtres de type Double vitrage en PVC 4/16/4, Uw=1,3 W/m².K avec traitement argon
Point sur les certificats d'économies d'énergie :
6.6 DISTRIBUTION – Calorifuge des réseaux de distribution
Lors de nos relevés sur site, nous avons constaté en vide sanitaire des températures surfaciques élevées sur les réseaux de distribution d’ECS et de chauffage. De la même manière, les réseaux enterrés sont probablement déperditifs. Sur les parties visibles, la calorifuge est dégradé voire inexistant par endroit. Cette chaleur importante est significative de pertes thermiques liées à l’absence de calorifuge. Pour limiter ces pertes, nous préconisons de reprendre ces zones tout au long des réseaux ECS et chauffage visible y compris les tuyauteries à nues présentes par endroit. Il est possible de bénéficier de certificats d’économies d’énergie pour ce type de travaux. Cependant, il existe des conditions à respecter pour la délivrance de ces certificats :
L’isolant doit être de classe supérieure ou égale à 2, selon les règles Th-C de la réglementation thermique (BAR-TH-15 & 31)
Il sera posé un calorifuge de classe 3 ou équivalent selon les règles Th-C (isolant type laine minérale).
Prix 252 450 € TTC
Prix unitaire 550 € TTC / unité
Surface 459 m²
Durée de vie
conventionnelle24 ans
Évaluation de l'investissement
Surface 459 m²
MWhcumac 3 764 MWhcumac
Prix unitaire 0,30 c€ TTC / kWhcumac
Prime CEE 11 291 € TTC
Fiche standardisée n°BAR-EN-104
Évaluation de la prime CEE
Audit
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Poste chauffage
Poste ECS
Point sur les certificats d'économies d'énergie :
o Mise en place d’une isolation sur un réseau hydraulique de chauffage : Fiche standardisée n°BAR-TH-15
o Mise en place d’une isolation sur un réseau hydraulique d’ECS : Fiche standardisée n°BAR-TH-31
o Mise en œuvre de l’opération :
Prix 56 000 € TTC
Prix unitaire 28 € TTC / ml
mètre linéaire 2000
Durée de vie
conventionnelle20 ans
Évaluation de l'investissement
Prix 42 000 € TTC
Prix unitaire 28 € TTC / ml
mètre linéaire 1500
Durée de vie
conventionnelle20 ans
Évaluation de l'investissement
mètre linéaire 2 000 ml
MWhcumac 11 200 MWhcumac
Prix unitaire 0,34 c€ TTC / kWhcumac
Prime CEE 38 080 €
Évaluation de la prime CEE
Fiche standardisée n°BAR-TH-115
Audit
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Remarque : Les réseaux enterrés sont également déperditifs mais pour des raisons de rentabilité économique, nous ne proposons pas de reprendre leurs isolations.
6.7 EQUILIBRAGE – Contrôler les vannes d’équilibrage en pied de colonne puis équilibrer
Nous avons constaté la présence de vannes de type vannes TA en pied de colonne de chauffage, cependant l’équilibrage est très mauvais dans la résidence et engendre une surchauffe pour apporter aux logements les moins bien desservis suffisamment de chaleur.
Nous recommandons donc de contrôler l’efficacité des vannes en place et de remplacer ou installer les vannes défaillantes ou inexistantes.
La mise en œuvre de ces organes sera suivie d’un équilibrage complet du réseau de chauffage puis une reprise de la loi d’eau (abaissement de la consigne de 1 à 2°C). Les économies peuvent être conséquentes avec une telle reprise de la loi d’eau mais l’équilibrage est impératif au préalable afin de ne pas porter certains logements à une température trop faible.
Vannes de réglage de type TA CONTROL puis équilibrage
mètre linéaire 1 500 ml
MWhcumac 11 250 MWhcumac
Prix unitaire 0,34 c€ TTC / kWhcumac
Prime CEE 38 250 €
Évaluation de la prime CEE
Fiche standardisée n°BAR-TH-131
Prix 33 600 € TTC
Prix unitaire 600 € TTC / vanne
Nb de vannes 56
Durée de vie conventionnelle 10 ans
Equilibrage du réseau de chauffage 11 500 € TTC
Évaluation de l'investissement
Audit
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Point sur les certificats d'économies d'énergie :
Remarques : 1. Cette mesure permettra de réduire les disparités constatées et signalées entre les appartements. 2. Le nombre de vannes à remplacer ou installer nécessite un pointage plus précis. Le prix de l’investissement peut donc varier (nous avons constaté de tels organes, il serait donc plutôt à revoir à la baisse).
6.8 CHAUFFERIE – Audit de chaufferie
Nous avons listé un certain nombre de points à contrôler listés ci-dessus (paragraphe 3.4.1). Il manque également quelques manomètres et thermomètres pour contrôler les pressions et débits dans les réseaux. Il se peut que la combustion ne soit pas suffisamment bonne (corrosion visible sur les carneaux de fumées). Le primaire ne revient pas ou peu en-dessous de 60°C, les chaudières à condensation ne condensent donc que très peu. Il faudrait étudier la possibilité de revenir plus froid sur le primaire en stockant peut être quelque part des calories près de la sous-station (faisabilité à étudier). Il y a un traitement d’eau en chaufferie et en sous-station. Il conviendrait de faire analyser le pH de l’eau et de peut-être limiter ces traitements chimiques de manière suffisante et efficace. Le contrôle de la cascade est relativement ancien et peu performant également. Il peut être rénové. Il n’y a pas de schéma hydraulique en chaufferie et le tableau électrique devrait être repris. Pour contrôler tout cela et mener des actions correctives ou des actions de simplifications, nous recommandons au SDC de mener un audit de chaufferie ou de s’attacher les services d’un maître d’œuvre directement pour agir sur ces différents points. ENERA Conseil peut vous accompagner dans ces actions.
Nb de logements 211
MWhcumac 2 068 MWhcumac
Prix unitaire 0,30 c€ TTC / kWhcumac
Prime CEE 6 203 €
Évaluation de la prime CEE
Fiche standardisée n°BAR-SE-04
Prix 4 200 € TTC
Évaluation de l'investissement
Audit
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6.9 CONTRAT – Contrat chaufferie
La précédente recommandation d’étude peut être menée en parallèle d’un changement de prestataire pour le contrat P2 afin de faire réévaluer le montant de la prime que nous estimons un peu cher à ce jour. Le SDC pourrait mettre à profit cette mise en concurrence pour négocier des mesures simplificatrices / correctrices en chaufferie et sous-station. Nous estimons le gain contractuel possible sur le contrat P2 à 1 500 à 2 000 € TTC par an.
6.10 REGULATION – Installer une régulation terminale certifiée
Nous préconisons la mise en place d'un système de régulation du chauffage pièce par pièce pour chaque appartement ce qui permettra de contrôler de manière très précise le chauffage de chaque pièce d’un appartement en fonction de ses besoins (usage, apports solaires, apports internes…). Il est possible de bénéficier de certificats d’économies d’énergie pour ce type de travaux. Cependant, il existe des conditions à respecter pour la délivrance de ces certificats :
Mise en place, sur un circuit de chauffage existant, d’un équipement ayant la fonction de programmation d’intermittence, au sens de la norme EN 12098-5, pour un chauffage collectif.
Nous faisons le choix d'une régulation terminale certifiée Thermozyklus de type mono-zone ou équivalent avec contrôle du chauffage par sondes intérieures et vannes 2 voies sur les radiateurs. La régulation permettra notamment :
Le réglage de la température ambiante par pièce indépendante pour chaque appartement à partir des sondes d'ambiances (1 zone par pièce à vivre prévue) ;
Prise en compte de l'inertie de chaque pièce et de la qualité des radiateurs afin d'anticiper les variations ;
Prise en compte des apports gratuits d'énergie : solaires, machines, humains...
Équilibrage automatique pour tout le bâtiment.
Idéalement il sera installé des manchons isolant sur les colonnes montantes de chauffage et d’ECS afin de limiter les apports non contrôlés. Ce type de manchon est disponible simplement en grande surface et la mise en œuvre est plutôt aisée. Le coût sera faible à titre individuel.
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Point sur les certificats d'économies d'énergie :
6.11 VENTILATION – Rénovation de la ventilation
Nous avons constaté des débits de ventilation parfois faibles, des bouches encrassées et des prises d’air également encrassées. Les conduits aérauliques sont peu étanches et parfois percés, les mo-teurs de VMC sont vieillissants. Pour assurer une bonne ventilation dans les logements, nous pré-conisons les mesures suivantes :
Vérifier et supprimer les débits de fuite sur les réseaux aérauliques,
Réaliser l’équilibrage des réseaux aérauliques,
Lancer une campagne d’information et de sensibilisation sur l’intérêt de nettoyer réguliè-rement les bouches d’extraction et les prises d’air des logements, ne pas condamner les extractions et éventuellement remplacer les grilles vétustes ou condamnées, il est égale-ment interdit de raccorder une hotte de cuisine sur un conduit VMC,
Mise en place de caisson de ventilation mécanique contrôlée à consommation réduite (puis-sance absorbée inférieure à 0,25 W/(m3/h). Des variateurs de vitesse pour les moteurs des VMC permettront également d’adapter les débits de ventilation en fonction des heures de
Prix 200 450 € TTC
Prix unitaire 950 € TTC / logements
nb de logement 211
Évaluation de l'investissement
Durée de vie
conventionnelle12 ans
nb de programmateur 1131
MWhcumac 10 292 MWhcumac
Prix unitaire 0,34 c€ TTC / kWhcumac
Prime CEE 34 993 €
Évaluation de la prime CEE
Fiche standardisée n°BAR-TH-118
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la journée et donc des besoins. L’effet sera double : réduire les consommations électriques de la ventilation et réduire l’extraction constante de calories alors que ce n’est pas néces-saire.
Remarque : Nous considérons tous les bâtiments excepté le bâtiment 5, un travail de rénovation a effectivement déjà été réalisé sur l’installation du bâtiment 5.
6.12 ENR – Possibilités envisagées
Une installation solaire thermique serait envisageable pour la résidence cependant la surface disponible en toiture du bâtiment 3 est très faible vis-à-vis des besoins (empiètement machinerie ascenseur, chaufferie, gaines de VMC). De plus, la chaufferie produit un circuit primaire à haute température or un système solaire thermique est d’autant plus efficace si l’eau à produire n’excède pas 55-60°C. Nous ne recommandons donc pas une telle installation.
Une chaufferie biomasse n’est pas envisageable car les besoins pour l’ensemble de la résidence sont importants donc les besoins en stockage de combustible le sont également. La chaufferie étant en toiture du bâtiment 3, il n’est donc pas envisageable de disposer d’un important espace de stockage avec une alimentation automatique vers la chaufferie située au 10 niveau du bâtiment 3.
Les copropriétaires pourraient envisager une installation solaire photovoltaïque à l’occasion de la réfection des toitures mais l’encombrement sur les toitures (cage ascenseur et réseaux aérauliques notamment) ainsi que le prix de rachat faible de l’électricité rendent peu pertinent économiquement le projet.
La résidence est construite toute proche de marécages, le SDC pourrait ainsi envisager de changer d’énergie et d’opter pour un système géothermique par PAC Eau-Eau. Le principe consiste à prélever de la chaleur dans les nappes toutes proches et réinjecter ces calories dans les réseaux de chaleur de la résidence. A ce stade, des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer notamment s’il est possible de forer (quantité de chaleur disponible et suffisante dans les sous-sols) et déterminer comment se raccorder aux installations hydrauliques actuelles (la chaufferie en toiture représente un frein si l’on souhaite conserver le gaz en appoint par exemple). C’est un projet lourd qui nécessite des études préalables importantes mais qui est envisageable et qui représenterait un gain considérable sur l’étiquette climat de la copropriété et également dans une moindre mesure sur l’étiquette énergétique.
Prix 53 320 € TTC
Prix unitaire 310 € TTC / logements
nb de logement 172
Durée de vie
conventionnelle16 ans
Évaluation de l'investissement
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7. FINANCEMENT10
De nombreuses aides financières sont susceptibles de faciliter le financement des travaux de rénovation énergétique en copropriété. Ces aides financières sont de plusieurs types : dispositifs fiscaux, bancaires, subventions, etc. et leurs modalités d’attributions sont diverses et variables.
Pour chaque scénario de travaux, nous proposons un plan de financement type, pour différents profils de copropriétaires représentatifs de la résidence, qui se distinguent selon : - le type de logement (superficie ou tantièmes), - le type de ménage (revenus des copropriétaires).
En cohérence avec le cahier des charges de l’ADEME et les modalités d’attribution des diverses aides, notamment celles de l’Anah, nous avons donc retenu les quatre profils suivants :
PLAN DE FINANCEMENT
Propriétaire
occupant modeste
Propriétaire occupant modeste
Propriétaire occupant
aisé
Propriétaire bailleur
Type appartement 3P 4P 4P 1P
Surface 75 m² 91 m² 91 m² 46 m²
Selon les niveaux de ressources suivants (ceux distingués par l’Anah) :
Remarque : Le revenu fiscal de référence est celui de l’année n-2 par rapport à l’année de finalisation des travaux (ou l’année n-1 possible si les revenus ont baissé et si l’avis d'imposition est disponible). Les plafonds de ressources sont révisés au 1er janvier de chaque année.
Par suite, le plan de financement considère les aides financières décrites ci-après, et les paramètres suivants :
Taux d'augmentation du prix de l'énergie 3%
Taux d'intérêt du prêt bancaire 4%
Durée du prêt bancaire 10 ans
10 Dernière mise à jour le 02/02/2016
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7.1 Certificat d’économie d’énergie (CEE)
Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie est une mesure phare instaurée par la loi de Programme et d’Orientation de la Politique Énergétique du 13 juillet 2005 (loi POPE). Il oblige les fournisseurs d’énergie (les obligés) à réaliser des économies d’énergies et donc à atteindre un quota de certificats d’économie d’énergie (CEE).
Dans le cadre de ces travaux de rénovation, la copropriété peut produire des CEE et les revendre aux obligés, sous certaines conditions. Des fiches d’opérations standardisées, définies par arrêtés, ont été élaborées pour faciliter le montage d'actions d'économies d'énergie.
Les CEE se chiffrent en kWh cumac 11. Le tarif de rachat du kWh cumac varie selon la quantité de kWh cumac générée par l’opération.
7.2 Aides de l’Anah
L’Anah (Agence nationale de l’habitat) est un établissement public d’Etat dont la mission est mettre en œuvre la politique nationale de développement et d’amélioration du parc de logements privés existants, en distribuant des subventions aux propriétaires aux revenus modestes voire très modestes, notamment pour des travaux de lutte contre la précarité énergétique.
Les logements concernés sont en résidence principale (maison individuelle ou appartement), achevés depuis au moins 15 ans et n'ayant pas bénéficié d'autres financements de l'Etat, comme un eco-PTZ, depuis 5 ans.
Les bénéficiaires de l’aide de l’Anah sont les propriétaires occupants et bailleurs privés, sous certaines conditions :
- Les propriétaires occupants éligibles aux aides de l’Anah sont les ménages aux revenus modestes voire très modestes :
11 Le terme "cumac" correspond à la contraction de "cumulée" et "actualisés". Ainsi, par exemple, le montant de kWh cumac économisé suite à l’installation d’un appareil performant d’un point de vue énergétique correspond au cumul des économies d’énergie annuelles réalisées durant la durée de vie de ce produit. En outre, les économies d’énergie réalisées au cours de chaque année suivant la première sont actualisées en divisant par 1,04 les économies de l’année précédente (taux d’actualisation de 4 %).
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- Les propriétaires bailleurs désirant bénéficier de l’aide de l’Anah doivent, en contrepartie, établir une convention à loyer maîtrisé avec l’Anah, d’une durée de 9 ans, par laquelle ils s’engagent à louer leur logement à des ménages aux ressources modestes, avec un loyer maximal fixé localement par l’Anah en fonction des loyers de marché.
Les travaux de rénovation énergétique, donnant droit aux aides de l’Anah, doivent permettre de réaliser des économies d’énergie (portant sur la consommation conventionnelle) d’au moins : - 25 % pour les propriétaires occupants ; - 35 % pour les propriétaires bailleurs.
De plus, les travaux doivent être d’un montant minimum de 1 500 €HT (sauf pour les propriétaires occupants très modestes, pour lesquels aucun seuil n’est exigé).
Les aides de l’Anah subventionnent ces travaux à hauteur de :
- 50 % pour les propriétaires occupants aux ressources très modestes, avec un plafond de travaux éligibles à 20 000 €HT (subvention maximale de 10 000 €) ;
- 35 % pour les propriétaires occupants aux ressources modestes, avec un plafond de travaux éligibles à 20 000 €HT (subvention maximale de 7 000 €);
- 25 % pour les propriétaires bailleurs (dans le cadre d’un loyer conventionné) avec un plafond de travaux éligibles à 60 000 €HT.
7.3 Aide de Solidarité Ecologique du programme Habiter Mieux (provenant du Fond d'Aide à la Rénovation Thermique)
Le programme Habiter Mieux est un programme national d’aide à la rénovation thermique des logements, géré par l’Anah, attribuant une subvention, complémentaire à l’aide de l’Anah, aux propriétaires modestes pour financer des travaux de rénovation thermique.
Les logements concernés sont en résidence principale (maison individuelle ou appartement), achevés au 1er janvier 2001.
Les bénéficiaires de l’aide Habiter Mieux sont les propriétaires occupants et bailleurs privés (dans le cadre d’un logement conventionné), aux revenus modestes, déjà bénéficiaires des aides de l’Anah pour des travaux de lutte contre la précarité énergétique (l’aide Habiter Mieux ne peut être accordée indépendamment de l’aide de l’Anah).
Les travaux donnant droit à l’aide Habiter Mieux, sont les mêmes que pour l’Anah, ils doivent permettre de réaliser des économies d’énergie (portant sur la consommation conventionnelle) d’au moins : - 25 % pour les propriétaires occupants ; - 35 % pour les propriétaires bailleurs.
L’aide Habiter Mieux subventionne ces travaux à hauteur de :
- 10 % pour les propriétaires occupants, plafonné à
- 2 000 € pour les propriétaires occupants aux ressources très modestes (subvention maximale de 2 000 €) ;
- 1 600 € pour les propriétaires occupants aux ressources modestes (subvention maximale de 1 600 €) ;
- 1 500 € pour les propriétaires bailleurs (prime forfaitaire indépendante du montant des travaux, accordée sous réserve que le montant restant des travaux, déduit des aides précédentes, soit supérieur au montant de la prime).
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7.4 Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)
Le crédit d’impôt est un dispositif fiscal, permettant aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses engagées lors de travaux d’amélioration énergétique, portant sur leur habitation principale (maison individuelle ou appartement, achevé depuis plus de 2 ans).
Les bénéficiaires du crédit d’impôt sont les propriétaires occupants, les occupants à titre gratuit et les locataires, fiscalement domiciliés en France (les propriétaires bailleurs ne peuvent bénéficier du crédit d’impôt).
Les travaux d’amélioration énergétique éligibles au crédit d’impôt concernent l’isolation thermique des parois opaques et vitrées, certains équipements de chauffage (chaudières à condensation, à micro-cogénération gaz, à biomasse, pompes à chaleur), certains équipements de production d’eau chaude sanitaire (chauffe-eau solaire, chauffe-eau thermodynamique, pompe à chaleur), les équipements de régulation de chauffage, les équipements de raccordement à un réseau de chaleur, ainsi que les équipements de répartition des frais de chauffage et d’eau chaude sanitaire dans le cadre d’une production collective. Ces travaux doivent être réalisés par des professionnels qualifiés RGE -Reconnu Garant de l’Environnement (les équipements doivent être fournis et posés par la même entreprise).
Le taux d’allègement du CITE est de 30 %, dès la première action et sans condition de ressources, avec un plafond de travaux éligibles à 8 000 € pour une personne seule, 16 000 € pour un couple, majoré de 400 € par enfant à charge. Il est calculé sur le montant TTC des dépenses éligibles, déduction faites des aides et subventions reçues par ailleurs. Les travaux devront être payés avant le 31/12/2015.
Le CITE est cumulable avec l’éco-prêt à taux zéro, sous conditions de ressources :
Revenu fiscal de référence maximal
Personne seule Couple
25 000€ 35 000€ + 7 500 € par enfant à
charge
7.5 Eco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
L’éco-prêt à taux zéro est un prêt, sans intérêt, disponible pour des travaux d’amélioration énergétique, portant sur une habitation principale (maison individuelle ou appartement, construit avant le 1er janvier 1990).
Les bénéficiaires de l’éco-PTZ sont les propriétaires occupants et bailleurs et les sociétés civiles.
Les modalités d’attribution de l’éco-PTZ sont de deux types, selon que les travaux constituent un bouquet de deux travaux ou bien améliorent la performance énergétique globale.
> Bouquet de travaux combinant au moins deux actions parmi : - Isolation des murs extérieurs, - Isolation des toitures, - Isolation des parois vitrées, - Equipements de chauffage ou d’eau chaude sanitaire alimentés en énergie renouvelables
(pompe à chaleur, solaire thermique, bois, condensation, etc.), avec programmateur de chauffage.
> Scénario de travaux permettant d’atteindre une performance énergétique globale de : - 150 kWh.ep /m²/an si la consommation initiale était supérieure ou égale à 180 kWh/m²/an, - 80 kWh.ep /m²/an si la consommation initiale était inférieure à 180 kWh.ep/m²/an.
Remarque : Ces seuils sont modulés en fonction de la zone climatique et de l'altitude.
Les travaux doivent être réalisés dans les 2 ans suivant l’obtention du prêt, dans le cadre individuel ; dans les 3 ans, dans le cadre collectif. Ils doivent être réalisés par des professionnels qualifiés RGE
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-Reconnu Garant de l’Environnement (les équipements doivent être fournis et posés par la même entreprise).
L’éco-PTZ est plafonné à 20 000 € pour un bouquet de 2 travaux (avec une durée de remboursement limitée à 10 ans), 30 000 € pour un bouquet de 3 travaux ou l’atteinte d’une performance énergétique globale (durée de remboursement limitée à 15 ans, réductible à 3 ans).
L’eco-PTZ est cumulable avec le crédit d’impôt, sous conditions de ressources.
Eco-prêt copropriétés
L’éco-prêt copropriétés est un éco-prêt à taux zéro collectif. Ses règles d’obtention générales sont analogues à celles de l’éco-prêt à taux zéro individuel, mais il peut être souscrit dès la première action.
L’éco-PTZ collectif est plafonné à 10 000 € par logement ; 30 000 € pour un bouquet de 3 travaux.
Le plan de financement proposé considère uniquement l’éco-PTZ individuel, dans le cadre d’un scénario de travaux améliorant la performance énergétique globale.
7.6 Contribution du locataire aux économies d’énergie, « troisième ligne de quittance »
La contribution du locataire aux travaux d’économies d’énergie (également appelée « troisième ligne de quittance ») est un dispositif permettant aux propriétaires bailleurs de répercuter une partie du coût des travaux d’amélioration énergétique sur les charges de leur locataire, dans une certaine mesure qui n’annule pas le gain sur les charges énergétiques pour le locataire.
Les modalités d’attribution de cette contribution sont de deux types, selon que les travaux constituent un bouquet de deux travaux (pour tous les logements construits avant le 1er janvier 1990) ou bien améliorent la performance énergétique globale (pour tous les logements construits entre le 1er janvier 1948 et le 31 décembre 1989).
> Dans le cadre d’un bouquet de travaux, combinant au moins deux actions parmi : - Isolation des murs extérieurs, - Isolation des toitures, - Isolation des parois vitrées, - Equipements de chauffage ou d’eau chaude sanitaire alimentés en énergie renouvelables
(pompe à chaleur, solaire thermique, bois, condensation, etc), avec programmateur de chauffage La contribution du locataire est forfaitaire, d’un montant de 10 €/mois pour un 1P, 15 €/mois pour un 2P ou 3P, 20 €/mois pour un 4P ou plus (à condition que le bailleur ne détienne pas plus de 3 logements locatifs dans l'immeuble). Ces montants sont actualisables par arrêté tous les 3 ans, selon l’évolution de l’Indice de Référence des Loyers.
> Dans le cadre d’un scénario de travaux réduisant les consommations d’énergie à : - 150 kWh.ep /m²/an si la consommation initiale était supérieure ou égale à 180 kWh/m²/an, - 80 kWh.ep /m²/an si la consommation initiale était inférieure à 180 kWh.ep/m²/an,
La contribution du locataire est "réelle", par calcul d'économie d’énergie, correspondant au maximum à la moitié des économies estimées sur les charges. Ce montant est alors fixe et non révisable.
Remarque : Ces seuils sont modulés en fonction de la zone climatique et de l'altitude.
Le plan de financement proposé considère uniquement la contribution « réelle », dans le cadre d’un scénario de travaux améliorant la performance énergétique globale.
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7.7 Droit à construire
Pour financer les travaux d’économie d’énergie, le syndicat de copropriété peut choisi de céder ses droits à construire au bénéfice d’une surélévation du bâtiment. La décision peut être prise à la majorité prévue par l’article 26 de la loi du 10 juillet 1965, soit au moins deux tiers des voix copropriétaires. Les dispositions de l’article 158 de la Loi ALUR supprime le coefficient d’occupation des sols et permet plusieurs types de dérogations offrant de plus larges possibilité de surélévation.
Alignement de la surélévation sur la hauteur
à l’égout du bâtiment contigu existant Alignement de la surélévation sur le faîtage du
bâtiment non contigu existant
Alignement des hauteurs de faîtage La hauteur du faîtage ne doit pas dépasser la
hauteur à l’égout du bâtiment existant
La hauteur à l’égout de la surélévation ne doit pas dépasser la hauteur du faîtage de la
construction existante
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8. SCENARII DE PROGRAMMES DE TRAVAUX
8.1 SCENARIO N°1 : Mesures prioritaires – Objectif étiquette C
A travers ce premier scénario, nous proposons les mesures qui nous semblent prioritaires pour réaliser des économies déjà importantes et atteindre l’étiquette énergétique C toute proche de l’état actuel du bâti.
Préconisations Intitulé Coût Prime CEE Priorité
L02 Isolation toitures 225 290 € 11 438 € 1
L04 Menuiseries SV 336 600 € 17 063 € 1
L06 Calorifuge des réseaux 98 000 € 76 330 € 2
L07 Equilibrage et reprise loi d'eau 33 600 € 6 203 € 1
L08 Audit de chaufferie 4 200 € - € 1
L09 Contrat P2 - € - € 1
L11 Rénovation ventilation 53 320 € - € 1
kWhef/m².an kWhep/m².an MWhef/an GES (tCO2/an)
111 034 € 117,1 132,2 495 114,5 t CO2/an 13 ans
Consommation Gain énergétiqueGain financier
(€/an)MWhep/an
486 31 746 €
Subventions
CI + CEE
Fourchette d'
investissement
751 010 €
Déchets
(g/an)
-5 g/an
Gain environnemental Temps de retour
actualisé (+3%)
16 ans
Temps de
retour brut
20 ans
Temps de retour
actualisé (+6%)
Audit
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Il s’agit d’une étiquette indicative qui n’a pas valeur de DPE. Elle est fondée sur un calcul théorique et prend en compte les consommations énergétiques des 5 postes réglementaires (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, ventilation et auxiliaires) par rapport à la surface de référence SRT.
Suivant un calcul thermique réglementaire Th-C-E-Ex (détails visibles dans les annexes) :
CepkWhep/m².an
Projet Initial Climat Faible emissions de GESkg éqCO2/m².an Projet
132
159 25
17% 20%
Forte émission de GES
Initial
Gain CepGain
Climat31D
initial
projet
Gain
Etiquette énergie
152,5 kWh/m².an Etiquette D
130,9 kWh/m².an Etiquette C
14%
GES
Valeur Etiquette énergie
29 kg CO2/an Etiquette D
24 kg CO2/an Etiquette D
17%
Cep
Valeur
Audit
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AVEC RENOVATION DES MENUISERIES A PREVOIR
Propriétaire occupant Propriétaire occupant Propriétaire occupant Propriétaire bailleur
modeste modeste aisé
Type appartement 3P 4P 4P 1P
Surface 75 m² 91 m² 91 m² 46 m²
Fenêtres d'origine d'origine d'origine d'origine
Travaux collectifs 1 783 € 2 163 € 2 163 € 1 093 €
Travaux privatifs - hors fenêtres 0 € 0 € 0 € 0 €
Travaux privatifs - fenêtres 6 034 € 7 321 € 7 321 € 3 701 €
Total travaux 7 817 € 9 484 € 9 484 € 4 794 €
CEE 478 € 580 € 580 € 293 €
Aides Anah 0 € 0 € 0 € 0 €
Aide Habiter Mieux 0 € 0 € 0 € 0 €
CITE 0 € 0 € 0 € 0 €
7 339 € 8 904 € 8 904 € 4 501 €
Mensualités prêt (10 ans) 75 € 91 € 91 € 46 €
(Prêt à 4 %) (Prêt à 4 %) (Prêt à 4 %) (Prêt à 4 %)
Economies d'énergie mensuelles 11 € 14 € 14 € 7 €
Effort mensuel 64 € 78 € 78 € 39 €
INVESTISSEMENT BRUT
AIDES FINANCIERES
INVESTISSEMENT NET
Scénario 1
PLAN DE FINANCEMENT
Audit
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SANS RENOVATION DES MENUISERIES
Remarques : - Le crédit d’impôt est calculé avec un plafond pris égal à celui d’un couple. - Les éventuelles aides de l’Anah pour le bailleur ne sont disponibles que dans le cadre d’un logement conventionné. - Les éventuelles économies d’énergie pour le bailleur correspondent à la contribution du locataire aux économies d’énergie.
Propriétaire occupant Propriétaire occupant Propriétaire occupant Propriétaire bailleur
modeste modeste aisé
Type appartement 3P 4P 4P 1P
Surface 75 m² 91 m² 91 m² 46 m²
Fenêtres remplacées remplacées remplacées remplacées
Travaux collectifs 1 783 € 2 163 € 2 163 € 1 093 €
Travaux privatifs - hors fenêtres 0 € 0 € 0 € 0 €
Travaux privatifs - fenêtres 0 € 0 € 0 € 0 €
Total travaux 1 783 € 2 163 € 2 163 € 1 093 €
CEE 478 € 580 € 580 € 293 €
Aides Anah 0 € 0 € 0 € 0 €
Aide Habiter Mieux 0 € 0 € 0 € 0 €
CITE 0 € 0 € 0 € 0 €
1 305 € 1 584 € 1 584 € 800 €
Mensualités prêt (10 ans) 13 € 16 € 16 € 8 €
(Prêt à 4 %) (Prêt à 4 %) (Prêt à 4 %) (Prêt à 4 %)
Economies d'énergie mensuelles 11 € 14 € 14 € 7 €
Effort mensuel 2 € 2 € 2 € 1 €
INVESTISSEMENT BRUT
AIDES FINANCIERES
INVESTISSEMENT NET
Scénario 1
PLAN DE FINANCEMENT
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 91 sur 108
Propriétaire occupant modeste Propriétaire occupant modeste Propriétaire occupant aisé Propriétaire bailleur
3P - 75 m² - fenêtres remplacées 4P - 91 m² - fenêtres remplacées 4P - 91 m² - fenêtres remplacées 1P - 46 m² - fenêtres remplacées
------ Sans travaux ------ Avec travaux
Scénario 1
Coût de l'énergie constant
Coût de l'énergie en hausse
PLAN DE FINANCEMENT : évolutions des dépenses annuelles
0 €
100 €
200 €
300 €
400 €
500 €
600 €
700 €
800 €
900 €
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1 200 €
1 400 €
1 600 €
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em
pru
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0 €
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1 000 €
1 200 €
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600 €
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1 000 €
1 200 €
1 400 €
1 600 €
1 800 €
2 000 €
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0 €
20 €
40 €
60 €
80 €
100 €
120 €
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20 €
40 €
60 €
80 €
100 €
120 €
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200 €
400 €
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800 €
1 000 €
1 200 €
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400 €
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1 000 €
1 200 €
1 400 €
1 600 €
1 800 €
2 000 €
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t
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 92 sur 108
8.2 SCENARIO N°2 : Objectif BBC Rénovation
Ce second scénario est un peu plus complet et permet d’atteindre le label BBC Rénovation (Bâtiment Basse Consommation) en Rénovation. Les précédentes mesures sont complétées de l’ensemble des mesures décrites ci-dessus
Préconisations Intitulé Coût Prime CEE Priorité
L02 Isolation toitures 225 290 € 11 438 € 1
L03 Isolation planchers bas sur halls 59 535 € 7 825 € 3
L04 Menuiseries SV 336 600 € 17 063 € 1
L05 Menuiseries DV anciennes 252 450 € 11 291 € 2
L06 Calorifuge des réseaux 98 000 € 76 330 € 2
L07 Equilibrage et reprise loi d'eau 33 600 € 6 203 € 1
L08 Audit de chaufferie 4 200 € - € 1
L09 Contrat P2 - € - € 1
L10 Régulation terminale 200 450 € 34 993 € 2
L11 Rénovation ventilation 53 320 € - € 1
kWhef/m².an kWhep/m².an MWhef/an GES (tCO2/an)
165 143 € 97,4 103,8 856 178,0 t CO2/an 62 949 € 14 ans
Subventions
CI + CEE
Fourchette d'
investissement
Consommation Gain énergétiqueGain financier
(€/an)
Temps de retour
actualisé (+3%)MWhep/an
1 263 445 € 1006
Gain environnemental
Déchets
(g/an)
86 g/an
Temps de
retour brut
17 ans
Temps de retour
actualisé (+6%)
12 ans
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 93 sur 108
Il s’agit d’une étiquette indicative qui n’a pas valeur de DPE. Elle est fondée sur un calcul théorique et prend en compte les consommations énergétiques des 5 postes réglementaires (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, ventilation et auxiliaires) par rapport à la surface de référence SRT.
Suivant un calcul thermique réglementaire Th-C-E-Ex (détails visibles dans les annexes) :
CepkWhep/m².an
Projet Initial Climat Faible emissions de GESkg éqCO2/m².an Projet
104
159 22
35% 31%
Forte émission de GES
Initial
Gain CepGain
Climat31
G
D
G
initial
projet
Gain
Valeur Etiquette énergie
19 kg CO2/an Etiquette C
33% 34%
152,5 kWh/m².an Etiquette D
Valeur Etiquette énergie
29 kg CO2/an Etiquette D
102,6 kWh/m².an Etiquette C
Cep GES
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 94 sur 108
AVEC RENOVATION DES MENUISERIES A PREVOIR
Propriétaire occupant Propriétaire occupant Propriétaire occupant Propriétaire bailleur
modeste modeste aisé
Type appartement 3P 4P 4P 1P
Surface 75 m² 91 m² 91 m² 46 m²
Fenêtres d'origine d'origine d'origine d'origine
Travaux collectifs 2 901 € 3 520 € 3 520 € 1 779 €
Travaux privatifs - hors fenêtres 0 € 0 € 0 € 0 €
Travaux privatifs - fenêtres 6 034 € 7 321 € 7 321 € 3 701 €
Total travaux 8 935 € 10 841 € 10 841 € 5 480 €
CEE 710 € 862 € 862 € 436 €
Aides Anah 2 879 € 3 493 € 0 € 0 €
Aide Habiter Mieux 1 600 € 1 600 € 0 € 0 €
CITE 0 € 0 € 0 € 0 €
3 746 € 4 886 € 9 979 € 5 044 €
Mensualités prêt (10 ans) 31 € 41 € 83 € 42 €
(Eco-PTZ) (Eco-PTZ) (Prêt à 4 %) (Prêt à 4 %)
Economies d'énergie mensuelles 23 € 27 € 27 € 14 €
Effort mensuel 9 € 13 € 56 € 28 €
PLAN DE FINANCEMENT
Scénario 2
INVESTISSEMENT BRUT
AIDES FINANCIERES
INVESTISSEMENT NET
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 95 sur 108
SANS RENOVATION DES MENUISERIES A PREVOIR
Remarques : - Le crédit d’impôt est calculé avec un plafond pris égal à celui d’un couple. - Les éventuelles aides de l’Anah pour le bailleur ne sont disponibles que dans le cadre d’un logement conventionné. - Les éventuelles économies d’énergie pour le bailleur correspondent à la contribution du locataire aux économies d’énergie.
Propriétaire occupant Propriétaire occupant Propriétaire occupant Propriétaire bailleur
modeste modeste aisé
Type appartement 3P 4P 4P 1P
Surface 75 m² 91 m² 91 m² 46 m²
Fenêtres remplacées remplacées remplacées remplacées
Travaux collectifs 2 901 € 3 520 € 3 520 € 1 779 €
Travaux privatifs - hors fenêtres 0 € 0 € 0 € 0 €
Travaux privatifs - fenêtres 0 € 0 € 0 € 0 €
Total travaux 2 901 € 3 520 € 3 520 € 1 779 €
CEE 710 € 862 € 862 € 436 €
Aides Anah 767 € 930 € 0 € 0 €
Aide Habiter Mieux 0 € 1 600 € 0 € 0 €
CITE 0 € 0 € 0 € 0 €
1 424 € 128 € 2 658 € 1 344 €
Mensualités prêt (10 ans) 12 € 1 € 22 € 11 €
(Eco-PTZ) (Eco-PTZ) (Prêt à 4 %) (Prêt à 4 %)
Economies d'énergie mensuelles 23 € 27 € 27 € 14 €
Effort mensuel -11 € -26 € -5 € -3 €
PLAN DE FINANCEMENT
Scénario 2
INVESTISSEMENT BRUT
AIDES FINANCIERES
INVESTISSEMENT NET
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 96 sur 108
Propriétaire occupant modeste Propriétaire occupant modeste Propriétaire occupant aisé Propriétaire bailleur
3P - 75 m² - fenêtres remplacées 4P - 91 m² - fenêtres remplacées 4P - 91 m² - fenêtres remplacées 1P - 46 m² - fenêtres remplacées
------ Sans travaux ------ Avec travaux
PLAN DE FINANCEMENT : évolutions des dépenses annuelles
Scénario 2
Coût de l'énergie constant
Coût de l'énergie en hausse
0 €
100 €
200 €
300 €
400 €
500 €
600 €
700 €
800 €
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2 000 €
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140 €
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20 €
40 €
60 €
80 €
100 €
120 €
140 €
160 €
Ch
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0 €
200 €
400 €
600 €
800 €
1 000 €
1 200 €
Ch
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+ e
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200 €
400 €
600 €
800 €
1 000 €
1 200 €
1 400 €
1 600 €
1 800 €
2 000 €
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Audit
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8.3 Tableau de synthèse des scénarii
Préconisations Intitulé Coût Prime CEE Priorité Scénario 1 Scénario 2
L02 Isolation toitures 225 290 € 11 438 € 1 X X
L03 Isolation planchers bas sur halls 59 535 € 7 825 € 3 X
L04 Menuiseries SV 336 600 € 17 063 € 1 X X
L05 Menuiseries DV anciennes 252 450 € 11 291 € 2 X
L06 Calorifuge des réseaux 98 000 € 76 330 € 2 X X
L07 Equilibrage et reprise loi d'eau 33 600 € 6 203 € 1 X X
L08 Audit de chaufferie 4 200 € - € 1 X X
L09 Contrat P2 - € - € 1 X X
L10 Régulation terminale 200 450 € 34 993 € 2 X
L11 Rénovation ventilation 53 320 € - € 1 X X
GESDéchets
nucléaires
159 kWhep/an 31 kg CO2/an
D D
132 kWhep/an 25 kg CO2/an
C D
104 kWhep/an 22 kg CO2/an
C D
Orientation
du projet
-
-3%
56%
Gain environnemental
(en %)Cep
(Valeur/Etiquette)
Emission CO2
(Valeur/Etiquette)
Investissements
du projet
Subventions
Crédits d'impôts
Gain énergétique
(en % énergie
primaire)
-
111 034 €
165 143 €
-
17%
35%
Etat actuel
Scénario 01
Scénario 02
-
751 010 €
1 263 445 €
Etat actuel
Etiquette C
BBC Rénovation
20%
31%
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 98 sur 108
9. CONCLUSIONS
L’audit énergétique a mis en évidence une performance thermique des bâtiments de la résidence Mail des Thuyas correcte au regard des objectifs des Grenelles 1 & 2
9.1 Le bâti
Le syndicat des copropriétaires a fait d’importants efforts financiers pour réaliser une ITE sur l’ensemble du bâti. Avec l’isolation intérieure d’origine, les parois verticales sont aujourd’hui suffisamment isolées et les ponts thermiques sont correctement traités.
Les planchers bas présentent également une isolation correcte qui ne nécessite pas forcément un renforcement. Seules les toitures sont aujourd’hui dans un mauvais état thermique et doivent être reprises. Elles subissent aujourd’hui des reprises d’étanchéité régulières qui mises bout à bout sont importantes économiquement sans pour autant qu’une reprise thermique soit faîte.
Les menuiseries sont encore en simple vitrage dans 25% des cas environ et elles ne sont pas extrêmement performantes dans 15 à 20% des cas même lorsqu’elles ont été malgré tout rénovées. Ce poste individuel (mais qui peut être voté collectivement) sera également à reprendre.
9.2 Le système de production de chaleur
Le système de production de chaleur dans son ensemble est satisfaisant. La chaufferie présente des équipements performants et certains auxiliaires sont également récents ou de bonnes factures.
Cependant l’équilibrage est très mauvais dans la résidence et il entraîne un problème de surchauffe et donc de surconsommation pour l’ensemble de la copropriété.
De plus, il y a des simplifications hydrauliques à faire dans la résidence et nous avons constaté quelques défaillances ou quelques mises aux normes à réaliser.
La résidence dispose enfin d’une technologie à condensation mais cette technologie n’est pas optimisée aujourd’hui du fait d’un primaire sur un régime d’eau trop élevé (80/60). Il faudrait revoir les régimes d’eau de la résidence pour réaliser des économies immédiates. Nous recommandons ainsi de mener un audit de chaufferie et sur la base des conclusions de l’audit, de lancer un appel d’offre pour l’entretien et la mise aux normes de la chaufferie afin d’optimiser la production qui est malgré tout performante.
Il n’existe aucune régulation terminale non plus. Un tel système permettrait de réaliser des économies substantielles également.
9.3 Confort et qualité de l’air
La ventilation est de type simple flux autoréglable dans la résidence. Il s’agit vis-à-vis de la conception initiale d’une ventilation satisfaisante. Cependant lors de nos relevés nous avons constaté un vieillissement des moteurs, des conduits percés ou présentant des traces de corrosion, des grilles dans les logements qui sont parfois condamnées ou encore des hottes branchées sur les conduits VMC (ce qui est interdit).
L’ensemble du poste nécessite donc une remise à niveau pour continuer d’être performant et assurer son rôle premier à savoir fournir de l’air neuf dans les logements. Les caissons de ventilation seront à basse consommation afin de réaliser également des économies d’énergie.
Audit
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9.4 L’énergie électrique (autres usages)
L’éclairage est satisfaisant dans l’ensemble de la résidence. Le plus gros poste concerne l’éclairage des parkings mais pour des raisons de sécurité, il est préférable de conserver l’éclairage permanent pourtant très énergivore.
Ainsi pour des motifs sécuritaires et de rentabilité économique, nous ne proposons aucune amélioration sur ce poste, le syndicat des copropriétaires ayant déjà porté un investissement lourd pour passer à des éclairages basse consommation et détection de présence.
Audit
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10. ANNEXES
10.1 Annexe 1 : Définition d'un pont thermique
Un pont thermique est une partie de l'enveloppe du bâtiment où la résistance thermique, par ailleurs uniforme, est modifiée de façon sensible par :
la pénétration totale ou partielle de l'enveloppe du bâtiment par des matériaux ayant une conductivité thermique différente comme par exemple les systèmes d'attaches métalliques qui traversent une couche isolante
Et/ou
un changement local de l'épaisseur des matériaux de la paroi ce qui revient à changer localement la résistance thermique.
Et/ou
une différence entre les surfaces intérieure et extérieure, comme il s'en produit aux liaisons entre parois.
Les ponts thermiques entraînent des déperditions supplémentaires qui peuvent dépasser, pour certains bâtiments, 40 % des déperditions thermiques totales à travers l'enveloppe.
Un autre effet néfaste des ponts thermiques, souvent négligé, est le risque de condensation superficielle côté intérieur dans le cas où il y a abaissement des températures superficielles à l'endroit du pont thermique.
Remarque 1 : Les indications entre parenthèses (L8, D191, L9, L10 et D299) correspondent à la notation des ponts thermiques dans la RT2005 par rapport au catalogue des ponts thermiques normés.
Remarque 2 : En architecture, un mur de refend est un mur porteur formant une division de locaux à l'intérieur d'un édifice.
Remarque 3 : PSI (Ψ) est la notation scientifique adoptée pour représenter une valeur dans le bâtiment de déperditions thermiques.
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 101 sur 108
10.2 Annexe 2 : Lexique
ADEME
Ce sigle signifie « Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie » - Établissement public national à caractère industriel et commercial sous la tutelle des ministres chargés de la recherche, de l'écologie et de l'énergie. Ses principaux domaines d'intervention concernent la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la qualité de l'air, la lutte contre les nuisances sonores, le management environnemental et l'éco-conception.
Cep
Le coefficient représente la consommation d'énergie primaire utilisée par le bâtiment par m² SRT par an. Il s'exprime en kWhep/m².an. Il prend en compte les consommations pour les usages réglementaires suivant : le chauffage, la climatisation, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires.
Classes d’exposition au bruit
I. Situation du bâtiment conduisant à un classement en BR1
Catégorie d'infrastructure de transport terrestre
1 Distance supérieure à 700 m
2 Distance supérieure à 500 m
3 Distance supérieure à 250 m
4 Distance supérieure à 100 m
5 Distance supérieure à 30 m
Aérodrome Hors zone du plan d'exposition au bruit
II. Situation de la baie (infrastructure de transport terrestre)
Infrastructure Distance de la baie à l'infrastructure de transport terrestre
Catégorie 1 0-65 m 65-125 m 125-250 m 250-400 m 400-550 m 550-700 m > 700 m
Catégorie 2 0-30 m 30-65 m 65-125 m 125-250 m 250-370 m 370-500 m > 500 m
Catégorie 3 - 0-25 m 25-50 m 50-100 m 100-160 m 160-250 m > 250 m
Catégorie 4 - - 0-15 m 15-30 m 30-60 m 60-100 m > 100 m
Catégorie 5 - - - 0-10 m 10-20 m 20-30 m > 30 m
Vue de l'infrastructure depuis la baie
Vue directe BR3 BR3 BR3 BR3 BR2 BR2 BR1
Vue partielle ou masquée par des obstacles peu protecteurs
BR3 BR3 BR3 BR2 BR2 BR1 BR1
Vue masquée par des obstacles très protecteurs
BR3 BR3 BR2 BR2 BR1 BR1 BR1
Vue arrière BR3 BR2 BR2 BR1 BR1 BR1 BR1
Coefficients U, Ubât, Ubâtref, Umax
Le coefficient U est le coefficient de déperditions conductives d’une paroi et permet de mesurer la capacité d’isolation d’une paroi. Le coefficient s'exprime en W/m².K. Plus la paroi est isolante, plus le coefficient est faible.
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 102 sur 108
Ubat représente le coefficient de perte thermique d'un bâtiment dans son ensemble.
Ubâtref est le coefficient de perte thermique de référence défini par la réglementation thermique 2005 (RT2005) en fonction du bâtiment.
Umax est le coefficient de perte thermique maximum autorisé par la RT2005
Déchets radioactifs à vie courte
Déchets dont la période de décroissance radioactive n’excède pas 30 ans: ces déchets de faible et moyenne activité proviennent principalement des opérations de maintenance et d’entretien des centrales. Ils bénéficient d’une solution de stockage en surface, sûre et définitive. Déchets radioactifs à vie longue
Ces déchets, fortement radioactifs, sont constitués des parties du combustible nucléaire non réutilisables après usage, et notamment des «cendres» de la combustion nucléaire, les « produits de fission ». Lors du traitement du combustible usé, ces produits de fission sont immobilisés dans des blocs de verre durables grâce au procédé de vitrification. Ils sont entreposés de façon sûre, dans des installations spécifiques occupant un espace réduit. La gestion de tous les déchets radioactifs relève d'une loi promulguée le 28 juin 2006. Cette loi, qui s'appuie sur les résultats de 15 ans de recherche prévus par la loi Bataille de 1991, définit un programme d'étude sur l'ensemble des matières et des déchets radioactifs. Elle crée un Plan national triennal définissant les solutions, les objectifs à atteindre.
DJU : Les degrés jour unifiés (DJU, aussi appelé « Base 18 »), permettent de réaliser des estimations de consommations d'énergie thermique en proportion de la rigueur de l'hiver.
Les DJU sont déterminés à partir des données statistiques météo sur les mesures de température extérieure. Ils sont calculés pour une température de base (18°C par exemple) et pour une période donnée (saison, mois, semaine de chauffe).
ECS : Eau chaude sanitaire
ENR : Energies renouvelables
Énergie finale / énergie primaire
L’énergie primaire concerne l’énergie définie à la source, l’énergie que l’on trouve sur terre à la source. Cette énergie de base est nécessaire pour produire l’énergie finale, celle qui est livrée aux bornes de l’utilisateur. Entre les deux, il y a une série de transformations pour convertir l’énergie en une autre, pour la transporter, etc, …
En France 1 kWh électrique = 2,58 kWhep (énergie primaire)
1 kWh de bois = 0,6 kWhep
1 kWh de gaz = 1 kWhep
1 kWh de fioul = 1 kWhep
GES : Gaz à effet de serre
ITE : Isolation thermique par l’extérieur
ITI : Isolation thermique par l’intérieur
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 103 sur 108
ITR : Isolation thermique répartie
LNC : Local non chauffé
PC : Parties communes
RT2005 dans l’existant
Le sigle RT2005 dans l’existant désigne la réglementation thermique de l'année 2005. C'est la réglementation actuelle concernant les aspects thermiques des bâtiments pour la rénovation. RT2012
Le sigle RT2012 désigne la réglementation thermique de l'année 2012. C'est la réglementation actuelle concernant les aspects thermiques des bâtiments pour les constructions neuves.
SHAB Code de la construction et de l'habitation. - Article R*111-2 : La surface habitable d'un logement est la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres ; le volume habitable correspond au total des surfaces habitables ainsi définies multipliées par les hauteurs sous plafond. Il n'est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes vitrés prévus à l'article R*. 111-10, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d'une hauteur inférieure à 1,80 mètre. SHON
Cela signifie « Surface Hors Œuvre (entendez en DEHORS de l'œuvre) Nette ».
La surface SHON correspond à la Surface de plancher Hors Œuvre Brute (S.H.O.B. : somme des surfaces de plancher de chaque niveau de la construction.) moins :
les surfaces de plancher hors œuvre des combles et des sous-sols non aménageables pour l'habitation ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial,
les surfaces de plancher hors œuvre des toitures terrasses, des balcons, des loggias, ainsi que des surfaces non closes situées au rez-de-chaussée.
les surfaces de plancher hors œuvre des bâtiments ou des parties de bâtiments aménagés en vue du stationnement des véhicules.
les surfaces de plancher hors œuvre des bâtiments affectés au logement des récoltes, des animaux ou du matériel agricole ainsi que des surfaces des serres de production.
SRT
Arrêté du 26 octobre 2010 modifié par art 2 de l’arrêté du 11 décembre 2014. La surface thermique au sens de la Réglementation thermique d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment à usage d’habitation, SRT, est égale à la somme des surfaces de parois horizontales
Audit
Audit Résidence Mail des thuyas Page 104 sur 108
construites de chaque niveau de ce bâtiment ou de cette partie de bâtiment, mesurées au nu extérieur des murs de pourtour, après déduction :
a) Des surfaces de parois horizontales construites des combles et des sous-sols non aménageables ou non aménagés pour l’habitation.
Sont définis comme non aménageables pour l’habitation, les locaux ou parties de locaux qui correspondent à des hauteurs sous toiture ou sous plafond inférieures à 1,80 m, les locaux techniques affectés au fonctionnement général du bâtiment et à occupation passagère, les caves ; b) Des surfaces de parois horizontales construites des toitures-terrasses, des balcons, des
loggias, des vérandas non chauffées ainsi que des surfaces non closes situées au rez-de-chaussée ou à des niveaux supérieurs ;
c) Des surfaces de parois horizontales construites des bâtiments ou des parties de bâtiment aménagés en vue du stationnement des véhicules.
Système thermodynamique : Un système thermodynamique intègre une pompe à chaleur, puisant les calories naturellement présentes dans l’air afin de les restituer au ballon pour produire de l’eau chaude.
VMC Auto-réglable : La Ventilation Mécanique Controlée auto-reglable permet la stabilisation du débit d'extraction à la valeur désirée sur la plage de fonctionnement des bouches et un débit de pointe est obtenu grâce à une commande manuelle.
VMC Hygro-réglable : Dans un système de Ventilation Mécanique Controlée hygro-réglable le débit d'air est régulé automatiquement selon le taux d'humidité des pièces et donc en fonction des besoins réels de ventilation du bâtiment.
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10.3 Annexe 3 : Plans des servitudes
Extrait du PLU de la ville de Montigny-le-Bretonneux.
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10.4 Annexe 4 : Détails des calculs réglementaires obtenus avec le logiciel Perrenoud
10.4.1 Etat initial
10.4.2 Scénario 1
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10.4.3 Scénario 2
10.5 Annexe 5 : Rapport thermographique
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