wawa magazine n°17

33
wawa Magazine Septembre 2015 Numéro 017 Le magazine du Brabant wallon David Mauquoy Art du bocal nu l’art nu du bocal et

Upload: jean-francois-de-lavareille

Post on 24-Jul-2016

235 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Le magazine du Brabant wallon ! Le WaWa Magazine est le magazine de l'information décontractée et des commerces branchés dans le centre du Brabant wallon : Waterloo Braine l'Alleud Lasne, Wavre Ottignies Louvain-la-Neuve Rixensart Genval Grez-Doiceau Chaumont-Gistoux ou encore Ittre ! Vous pourrez y trouver : agenda, articles, photos, reportages, loisirs, jeux, commerces, liens, téléchargements, vidéos, et bien plus encore ! WaWa Magazine est disponible gratuitement dans de nombreux commerces du Brabant wallon.

TRANSCRIPT

Page 1: Wawa magazine n°17

wawa Mag

azin

e

Septembre 2015Numéro 017

Le magazine du Brabant wallon

David MauquoyArt du bocal nu

l’art nu du bocalet

Page 2: Wawa magazine n°17

t voilà l’été qui s’éloigne déjà de nous…

A nos portes voici l’automneet ses nouvelles couleurs…

Dans ce magazine nous vous parleronsd’art avec un bocal, de TV avec un décalé,de musique avec une ferme, d’entreprises

avec du rêve, de kilomètres avec Hélène…

Egalement voyez nos publireportagesur les entreprises de votre région…

Optique, Décoration, Art et Lumière,Architecture, ils sont toujours plus nombreux

à se présenter à vous au sein de nos pages !

Bonne lecture

Jean-François de [email protected]

0479 96 60 91

Edito

Page 3: Wawa magazine n°17

6

22

58

16

L’espace musicalde Louvain-la-Neuve

Hélène Depoorter Elle mange les kilomètres depuis 20 ans

Antal. Le décalé de TV Com

Art du bocal nu et l’art nu du bocal

Sommaire

Wawa Magazine

Editeur responsableJean-François de Lavareille

Rue du Collège 114 - 1050 Bruxelles

Rédaction Carine Cordier

Pierre Chaudoir

PhotographeJean-François de Lavareille

InfographiePica Mundo sprl

Avertissement:• Nous déclinons toute responsabilité

pour le contenu des publicités.• Le contenu des articles n’engage

que les personnes interrogées.• Aucun article ne peut être reproduit

même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction.

• Ne pas jeter le magazine sur la voie publique

12

Page 4: Wawa magazine n°17

David Mauquoy fête ses 50 ans cette année. Très jeune, un monde imaginaire prend de plus en plus d’importance dans sa vie d’enfant. Ra-pidement, ce monde introverti lui paraît trop étriqué, il traduit alors ses ressentis par le des-sin et l’expression plastique. Une façon simple pour lui de s’extérioriser.

Très tôt, il démontre des aptitudes surprenantes pour le dessin. Reconnu dans ce domaine par ses premiers précepteurs, il s’engage sans hé-sitation dans une voie artistique et doctorale en suivant un graduat en Arts Plastiques à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles.

L’illustration de livres pour enfants en est sa spécialisation. Déjà à l’époque, cette pureté et candeur enfantine ainsi que cette affection toute particulière pour les joies et angoisses de l’enfance ne le quitteront plus.

Illustrateur et infographiste indépendant depuis 1992, David est avant tout un créateur : obser-vateur et réactif au monde qui l’entoure. Cet hu-

maniste, sensibilisé à l’Art Therapy, a complété ses compétences graphiques par une approche toute particulière des techniques développant la confiance en soi. Techniques qu’il applique dans ses propres processus créatifs mais éga-lement lors de multiples stages et séminaires pédagogiques à destination des enfants

Sur cette lancée, le pédagogique pouvant s’étendre à d’autres publics, David anime, en 2006-2007 un module adressé aux demandeurs d’emploi : Remobilisation socioprofessionnelle, organisé en partenariat avec le Forem et le MOC. Depuis 2000, David enseigne à l’Athénée Royal Serge Creuz, où il s’essaie à développer la créativité, l’originalité et la valorisation des qualités personnelles des jeunes adolescents.

Au-delà de son chemin de vie et de son enga-gement presque spirituel, David se réinvente sans cesse. Il se met en scène dans plusieurs domaines éveillant les sens : la musique, l’écri-ture, la décoration… et surtout le dessin et la peinture.

Art du bocal nul’art nu du bocal

Qu’est-il donc passé dans la tête de David Mauquoy pour mettre des gens photogra-phiés nus dans un bocal ? Et bien une idée créative étonnante. L’art, c’est un truc que l’on fait sans que personne ne vous ait demandé de le faire.

et

Page 5: Wawa magazine n°17
Page 6: Wawa magazine n°17

Finalement, c’est la création qui le transcende. Le dessin exigeant, le coup de crayon ou de pinceau primitif, le regard affûté sur la vie, les méandres de l’esprit, les angoisses profondes d’une âme tortueuse… mais enfin rassurante… Voici David qui se dévoile aujourd’hui. Ses œuvres avec ses circonvolutions fœtales et ses spirales tentaculaires vous enlaceront l’âme dès le premier regard.

Quand nait cette idée de mettre nu des gens dans un bocal, il fait appel via Facebook à des volontaires. Cela marche d’emblée. Pour la ma-jorité des modèles, c’est une première. S’ex-poser nu. Même sa mère se porte candidate. La séance est longue. Par respect. David laisse le temps à ses modèles de s’adapter. De les accompagner. « C’est une relation très saine et très forte. C’est parfois extrêmement émou-vant. Je suis vraiment très fier de les y amener » déclare-t-il.

Filez voir l’exposition à l’Ambassade du Brésil jusqu’au 25 septembre (Casa do Brasil - ave-nue Louise 350 à Ixelles) ou prenez rendez-vous avec David pour devenir bénévolement un(e) modèle. Il vit à Nivelles. Pour l’avoir rencontré, ce n’est que de la douceur et du respect. Vous serez respecté dans toutes les étapes de votre démarche.

Vous aurez une carte de vœux originale voire un CV surprenant. Dans le prochain WaWaMag, on vous promet de montrer les photos de l’équipe.

Page 7: Wawa magazine n°17

Le décalé de TV ComAntal

En plus de 15 ans, vous avez certainement dû tomber ou moins une fois par hasard ou

par volonté sur cette drôle d’émission hebdomadaire dbranché sur TV Com. Cet opus

est enregistré et monté par un curieux personnage que nous avons rencontré dans

une brasserie au Douaire.

Antal Moreau, 37 ans, est le trublion du Brabant Wallon, qui aime nous faire découvrir le côté surprenant de notre belle région. Son prénom a été inspiré par un compositeur hongrois. Ses parents se sont dit que c’était un joli prénom. Il aurait pu s’appeler Ludwig ou Wolfgang pour le même prix.

Ce gradué en communication cherchait un stage et il atterrit chez TV Com. Il n’en sort jamais. Il commence comme journaliste et il sillonne la région pour couvrir le sport puis le directeur de l’époque dégage un petit budget pour une

émission hebdomadaire de 26 minutes. Cela fait donc plus de 15 ans que la magie opère.

On ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec Striptease mais en plus gentil. « Mon com-plice caméraman de toujours, Pablo Berkmans, a aussi un micro. C’est une belle complicité qui fait une grande partie de la réussite » déclare-t-il. « Mon meilleur souvenir, c’est d’avoir suivi un mec du Brabant Wallon qui partait pêcher la crevette à la côte belge, ce fût une émission fan-tastique » enchaîne Antal.

Page 8: Wawa magazine n°17

Des 3 régions du Brabant Wallon avec à l’ouest la région de Nivelles, au milieu Wavre/Waterloo et à l’est Jodoigne, il préfère les extrêmes. « Les gens sont nettement plus authentiques, plus vrais et donc plus drôles » souligne-t-il. De là à dire que du côté de Lasne, on est moins comique. Il re-connaît que certaines personnes y seraient sans doute plus méfiantes.

Le Brabant Wallon est une région à part avec un petit côté coincé qu’il arrive à dérider toutes les semaines. « C’est vrai qu’avec la télévision HD, TV Com, c’est le n° 338 chez Proximus et n°52 chez Voo, les gens ont moins le réflexe mais nous continuons notre petit bonhomme de chemin sur-tout que notre émission est diffusée sur d’autres télévisions locales » sourit-il. « Notre émission va chercher les jeunes. Tout le monde m’appelle Monsieur Petit Micro. La cote sympathie est im-portante. Il y a énormément de talent, de profes-sionnalisme et de conscience professionnelle au sein de notre petite équipe. On se bat tous les jours pour faire le meilleur produit possible avec nos moyens » renchérit-il.

Aucun sujet politique n’y est traité. C’est juste l’angle de vue de Pablo et Antal qui fait la diffé-rence. Il existe aussi une petite séquence de 2 mi-nutes par PH (Pierre-Henri Hayde) sur l’internet.

Outre la télévision, on l’a entendu sur les ondes de Pure FM le matin, sur la Première avec Wa-lid et dans Décibels on stage. Un horaire de 4.30 hrs à 22 hrs était devenu un peu lourd pour ce jeune père de famille, il se concentre dés lors sur dbranché.

Il va nous faire découvrir la pétanque extrême qui est un nouveau sport complètement dingue, les concerts pêches, … Toutes les activités inédites et décalées de nos régions. C’est le programme sympa pour les insomniaques car cela passe en boucle mais surtout pour tous ceux qui veulent découvrir un Brabant Wallon différent.

Page 9: Wawa magazine n°17
Page 10: Wawa magazine n°17

POUICPOUICLa rentrée du restaurant

Installée à Chapelle-lez-Herlaimont depuis 2005, cette jolie table étoilée a pris ses quartiers dans une grande maison contemporaine où la cuisine de Philippo Santangelo affiche fraîcheur et créati-vité. Après avoir terminé l’école hôtelière de Fleu-rus, section service en salle, Philippo se découvre en 2009, une passion pour la cuisine. La sienne est généreuse, goûteuse et inventive.

Le rapport qualité-prix de ses menus est salué par toutes les critiques. Très vite, ce talentueux autodidacte obtient sa première étoile. Sa nou-velle carte allie saveurs et textures inédites pour titiller les papilles des gourmets.

Une étoile au Guide Michelin

« Ce beau manoir abrite un intérieur moderne et élégant. En cuisine, le chef trouve un bel équi-libre en alliant créativité et caractère, sans jamais se perdre en route ! Un grand menu permet de choisir à travers toute la carte, pour un prix très raisonnable ».

• • • • • •

Son menu plaisir (64€)4 services hors mises en bouche

(dégustation de vins 28€,dégustation de vin de dessert + 6,50€)

Son menu Epicure (94€)6 services hors mises en bouche

• Cookies noisettes / pesto• Kroupouck carotte / crevette rouge / estragon

• Crème de panais / myrtilles au sureau /œuf de truite bio / mousse d’huile d’olive

• Oeuf de poule / piperade• Pizza 2015

• Filet de truite arc en ciel / 5 épices• Rouget / fevettes / jus de fraises

• Légine Australe / ratte / reblochon / caviar• Homard Breton / betterave / fromage blanc /

coulis végétal

• Rigatoni / petits pois / Porto / Ris de veau• Chocolat / lait concentré

• Rose des vents / chocolat / meringue /KalamanchiChicon / orange / speculoos /

beurre noisette• Orange / safran / lait d’amandes

Mais aussi son menu déjeuner à 40€ (3 services) le vendredi midi.

• • • • • •

Restaurant Pouic-Pouic

Rue du Chemin de Fer, 57 à 7160 Chapelle-lez-Herlaimont. Tél. 064.21.31.33.E-mail : [email protected] - www.pouicpouic.be

Ouvert le soir du mardi au samedi, les vendredi et dimanche midi.

Page 11: Wawa magazine n°17

L’espace musical d e Louvain-la-Neuve

Page 12: Wawa magazine n°17

Les parents français de Gabriel Al-loing débarquent dans un esprit « post-soixantehuitard » dans la nouvelle cité de Louvain-la-Neuve en ’78. C’est donc un néo-louvaniste convaincu qui dirige un espace théâtral et surtout musical du Brabant Wallon. Cet homme pieuvre est omnipotent. Puisqu’outre le fait qu’il soit à la tête du vaisseau Biéreau, il est aussi metteur en scène et music supervi-sor. C’est lui qui s’est chargé de l’aspect musical du dernier film de Jaco Van Dor-mael : le Tout Nouveau Testament.

A titre privé, il partage l’existence de Karin Clercq qu’il rencontre au Conser-vatoire de Liège. Elle a développé un concept Kate & Joe BB dont un des principes consistes à porter un surnom avec les B. Gabriel Alloing s’est affublé de Bobby Big Brain.

Karin Clercq a assuré les premières par-ties de Miossec, Cali, Louise Attaque, Jean-Louis Murat, Dominique A, An Pierlé etc, et tourné sur de nombreuses scènes européennes (Vieilles Charrues, Paléofestival, Francos, Nuits du Bota-nique...) ainsi qu’au Québec (Coup de cœur Francophone,...).

Les soirées sont donc très « cultu-reuses » en famille. « Surtout que mon beau-père en rajoute une couche. On vit pour l’art. Dans l’art et avec l’art » souligne-t-il.

Sa principale activité : la Ferme du Bié-reau.

Lorsque l’Université catholique de Lou-vain devient propriétaire de vastes terrains à Ottignies en 1969 pour y refonder l’an-cienne université louvaniste. Il est immé-diatement décidé que les fermes situées sur ces terres seront dédicacées à l’art.

Page 13: Wawa magazine n°17

La Ferme du Biéreau est un impression-nant témoin de l’architecture rurale de Wallonie. Attestée dès le XVIème siècle sous le nom de Bierwart devenu Biéreau et signifiant « belle vue », son passé se confond avec celui du monastère cis-tercien de Florival. Sa grange, classée, peut accueillir jusqu’à 390 places assises et plus de 500 places debout. La salle à l’étage, le Fenil, peut accueillir jusqu’à 100 personnes.

Aujourd’hui, c’est l’un des lieux musi-caux de référence en Brabant Wallon, la Ferme du Biéreau est, tant pour le public que pour les professionnels, avant tout la maison de toutes les musiques.

La Ferme du Biéreau abrite également sous ses poutres boisées embléma-tiques, les enregistrements de l’émission musicale de la RTBF, D6bels on Stage, ainsi que plusieurs festivals : le Kidzik, dédié au jeune public, l’Open Jazz, le Grand Tremplin du Brabant Wallon ou en-core La Ferme Festival.

« Un jour, je rencontre Philippe Longtain, producteur à la RTBF. Il est debout sur les freins pour une idée d’émission dans la salle. Et puis, la réunion bascule com-plètement. Je n’ai toujours pas compris pourquoi et comment. Les enregistre-ments ont commencé en 2009. On at-taque une nouvelle saison. Cela sert beaucoup la notoriété de notre espace » déclare Gabriel Alloing

N’hésitez pas à aller visiter le site de la Ferme (http://fermedubiereau.be). Il y en a pour tous les goûts. C’est à proximité du Cyclotron. Avec un accès extrême-ment aisé via l’E411. Louvain-la-Neuve se positionne clairement comme la capi-tale culturelle du Brabant Wallon.

Page 14: Wawa magazine n°17

Wawa : Pourquoi Wavre, qu’est-ce qui a motivé votre choix ?Philippe : Dernièrement je travaillais à Water-loo, donc c’est d’abord là que j’ai cherché mais rien ne me convenait vraiment. Par le passé j’ai également travaillé à Wavre, c’est une ville que je connais, que j’apprécie et je suis tombé sur ce commerce, l’ancien magasin de chaussures Germaine Collard. J’ai eu un coup de cœur, il est beau et bien situé, il a du cachet. Wawa : Il y a déjà beaucoup d’opticiens à Wavre…Philippe : Oui, mais en Belgique, il y en a beau-coup partout… rires… Il y a surtout et de plus en plus des grandes enseignes, des chaines… c’est une autre approche.

Wawa : Qu’est ce qui va vous différencier ?Philippe : Le service, l’accueil, le conseil. J’aime bien prendre le temps avec mes clients. J’ai sui-vi une formation en visagisme, donc je peux leur apporter un plus quant au choix de la monture. Le client n’est pas en libre-service voué à lui-même, je n’aurai jamais peur de lui dire quand ça ne va pas. Je n’aime pas vendre à tout prix, je trouve important et plus sympathique de créer un rapport de confiance, je veux que les clients se sentent à l’aise, c’est aussi une question de respect. Même pour les verres prescrits, il y a des conseils à prodiguer car il y a souvent plusieurs options et c’est essentiel que le client reparte avec ce qui lui est le plus adapté. Pour des verres basiques ce n’est pas nécessairement le cas mais pour les verres progressifs, il y a sur le mar-ché une large gamme, en raison de différences techniques. Ce qui est important pour avoir un bon verre progressif c’est le champ de vision, et en fonction du verre choisi, il sera plus ou moins large et donc plus ou moins confortable. Je tra-vaille avec plusieurs grandes marques et j’aime bien expliquer les avantages et les inconvénients des unes et des autres par rapport à telle ou telle utilisation. Des lunettes, et de surcroît les verres, c’est très personnel. Je dois dès lors comprendre ce qui a amené le client chez le médecin et lui

Actif dans le domaine de l’optique depuis 25 ans, Philippe Gossiaux a choisi le centre de Wavre pour y installer sa boutique. Une maison élégante à l’allure contemporaine et au style épuré, réchauffée par de magnifiques boiseries, il a du goût Monsieur Gossiaux ! Il a surtout une longue expérience et une envie inconditionnelle d’être au service de ses clients, chez lui, pas de poudre aux yeux ! Et puis, il a le coup d’œil pour dénicher la paire qui vous va, faites-lui confiance …. les yeux fermés.

Un autre regard… sur votre regard

Page 15: Wawa magazine n°17

poser des questions, savoir dans quelle situation il en aura le plus besoin. Est-ce qu’il est devant un ordinateur toute la journée, est-ce qu’il a des réunions où il doit voir des tableaux, est-ce qu’il est souvent sur la route ? Donc avant tout, les besoins de chacun et des conseils personnalisés.

Wawa : Rappelez-nous ce que sont les verres progressifs ?Philippe : Au-delà de la quarantaine, tout le monde ou presque peut avoir besoin d’une aide pour la vision de près mais l’utilisation généra-lisée de l’ordinateur génère souvent des pro-blèmes pour la vision de loin. C’est dommage et peu pratique d’avoir deux paires séparées, mieux vaut n’avoir qu’une seule paire qui remplit les deux fonctions.

La meilleure alternative, ce sont les verres pro-gressifs, qui ont des zones qui correspondent aux

visions de près et de loin, avec une zone inter-médiaire qui permet de passer progressivement de l’une à l’autre. Je conseille de ne pas attendre trop longtemps avant d’en porter parce que plus on attend, plus on risque d’avoir une différence trop importante entre la vision de loin et de près et c’est cette forte différence qui rend parfois l’adaptation un peu plus difficile. Normalement, l’adaptation se fait rapidement mais ça dépend de chacun.

Wawa : Quels sont les produits que vous pro-posez ?Philippe : Les lunettes de vue et les solaires, bien sûr. Je propose des marques de créateurs comme Dior, Michael Kors, Marc Jacobs, etc…. Il y a éga-lement des articles adaptés au sport et bientôt pour le ski. Pour les verres, je travaille avec des machines ultra modernes de dernière génération et je fais également les examens de vue.

« Avant tout, les besoins de chacunet des conseils personnalisés »

Page 16: Wawa magazine n°17

Wawa : Les examens de vue ? Vous voulez dire que quelqu’un qui perçoit une gêne ou une dé-faillance ne doit pas nécessairement passer chez un ophtalmologue ?Philippe : En tant qu’opticien, nous sommes ha-bilités à pouvoir déterminer la correction dont la personne a besoin. Il y a évidemment des tests médicaux intéressants à faire et si je détecte quelque chose d’anormal ou une évolution trop importante, j’oriente effectivement vers l’ophtal-mologue. Pour certains clients qui ont cassé leurs lunettes ou qui ont attendu la dernière minute, les délais du médecin sont souvent beaucoup trop longs, parfois 4 à 6 mois, alors que chez l’opticien il sera servi tout de suite. Je conseille en général de garder le rendez-vous et si l’ophtalmologue avait un diagnostic différent, dans mon diagnos-tique, je m’engage à remplacer gratuitement les nouveaux verres prescrits.

Wawa : Et le service après-vente chez « Un autre regard » ?Philippe : Sur les verres progressifs, j’offre une garantie de 3 ans en cas de casse, perte ou vol. La première année, je les remplace à 100 %, la seconde année, il y a une franchise de 33 % et la troisième année de 66 %. Pour les enfants jusqu’à 18 ans, je remplace la pièce cassée ou la monture complète en cas de casse, perte ou vol, à raison de 50 % du prix.

C.C.

UN AUTRE REGARDRue du Commerce 22, 1300 Wavre

010 45 02 [email protected]

Un Autre Regard-Opticiens

Coquet(te) sans coquetterie…

Les lunettes en disent long sur votre personnali-té ! Elles reflètent une partie de ce que vous êtes, mettent en valeur votre personnalité et rehaussent votre expression. Elles font quasi partie du lan-gage non verbal, alors attention, pas d’erreur !

Quel message souhaitez-vous communiquer? Voulez-vous faire ressortir votre côté original ou au contraire paraître plus sérieux ou discret ? Vous êtes une femme d’affaires ou plutôt un créa-tif branché ? Vous êtes dynamique, timide, spor-tif ? Choisissez en fonction de votre style et de votre manière de vivre. Idéalement, placez-vous debout face au miroir.

Quelques règles de base :• La monture ne doit pas cacher vos sourcils, au risque d’effacer votre expression, elle doit venir juste en-dessous. N’hésitez donc pas à faire res-serrer vos lunettes si elles ont tendance à «tom-ber».• Pour adoucir un visage trop dur, privilégiez des tons doux.• Si vous trouvez votre visage trop anguleux, orientez votre choix vers des formes arrondies pour l’adoucir et vers des formes plus géomé-triques si vous souhaitez accentuer vos traits.• Choisissez des petites montures si vous avez une tête plutôt petite. Assurez-vous que vos lu-nettes ne sont pas plus larges que la partie la plus large de votre visage.

Milène, conseillère en image.www.imagemoi.be

On les voit d’un bon œil Les marques sélectionnéespar Philippe Gossiaux :

Dior, D&G, Prada, Michael Kors, Marc Jacobs, Bvlgari, Ray-Ban, Ralph Lauren, Porsche, Design, Oakley, Persol, Superdry…

Page 17: Wawa magazine n°17
Page 18: Wawa magazine n°17

Etre bien chez soi, c’est fondamental. La déco est une des manières d’y arriver, c’est presque un art de vivre. Et il suffit parfois de peu, une nouvelle couleur, des tentures plus assorties, un papier peint plus chaleureux... Nous ne possédons pas tous les clés pour y arriver ou nous n’avons pas toujours le temps de nous consacrer pleinement à faire de notre inté-rieur un vrai home sweet home. Et c’est là que PAINT HOUSE intervient puisque, vous y trou-verez sous un même toit l’habillage complet de votre maison, du sol au plafond. Fini la course entre différents magasins! Et ce n’est pas tout ! Chez PAINT HOUSE, on est à votre service, on vous aide et on vous conseille «pour que vos envies et vos idées prennent forme, en toute sérénité» comme le souligne Thérèse Lambert, la gérante. «Nous sommes à l’écoute des goûts de nos clients et nous essayons de les orienter au mieux» ajoute-t-elle. Des décorateurs vous reçoivent au magasin ou se déplacent chez vous pour prendre des mesures ou étudier les aspects techniques plus complexes. Pas de tracas, pas de prise de tête, une zen attitude à l’image des lieux tout récemment rénovés.

« METAMORPHOUSE »C’est évident, PAINT HOUSE est à l’heure de la modernité et vous trouverez chez eux les der-nières tendances, les plus belles marques, une sélection de produits raffinés et de bon goût, pour vos murs, vos sols, vos fenêtres. La peinture y tient toujours une place pré-pondérante, avec un choix classique ou plus contemporain dans la gamme Levis Artitude et des peintures décoratives dont les très en vogue Farrow & Ball, aux teintes spécifiques et à la profondeur caractéristique.

Les peintures écologiques ne sont pas en reste, PAINT HOUSE souhaite répondre à une demande croissante, entre autre de la part de jeunes parents qui veillent au bien-être de leur bout’chou avec des produits sans solvants. Le show-room accueille 1001 nuances de cou-leurs, au service de votre créativité !

Depuis quelques saisons, le papier peint fait un retour en force mais on est loin du papier peint d’antan. On assiste à une véritable révolu-tion, avec un choix de couleurs et de matières toutes plus étonnantes les unes que les autres. Des trompes l’œil, des imitations cuir et tissu,

PAINT HOUSE Décoration« L’endroit du décor »

« Nous ne sommes pas tout à fait les mêmes suivant le décor où nous vivons. » (Minou Petrowski dans «Le passage»). Effectivement, la décoration d’une maison, d’un inté-rieur, d’une pièce, est essentielle, elle crée l’atmosphère dans laquelle nous vivons au quotidien. Elle constitue notre cadre de vie. Cette déco, nous devons l’aimer, elle doit nous ressembler, procurer des sensations qui nous conviennent. Chez PAINT HOUSE, on l’a bien compris et on veut surtout vous aider à créer votre univers. Petit détour par un magasin complètement repensé…

Page 19: Wawa magazine n°17

des motifs en reliefs, des galons, du papier soyeux, brillant, de l’imitation bois... vraiment de quoi y trouver de l’inspiration et sans nul doute, son bonheur! «On travaille un pan de mur de papier original, qu’on associe avec de la peinture ou un papier assorti et plus sobre pour donner un résultat hors du commun» pré-cise Thérèse. Pour créer une ambiance cha-leureuse et apporter un côté chic, rien de tel. Parmi les marques haut de gamme proposées par PAINT HOUSE, citons la célèbre marque Arte, pour laquelle le magasin wavrien est une adresse de référence. Le corner concept-shop Arte vous permet de voir une grande partie de cette collection époustouflante d’originalité, sur de grands panneaux, pour un rendu net-tement meilleur qu’avec des échantillons. Arte, c’est aussi le papier peint Flamant, dont l’es-prit a fait ses preuves.

Vous trouverez d’autres marques, tout aussi in-téressantes, comme Sanderson, Elitis, Hooke-donwalls, Casadéco, Casamance, Khrôma,…vous voyez, que du beau, du raffiné, de l’élé-gant!

Les stores Copa et Bécé donneront de l’al-lure à vos fenêtres. Les moulures, les tapis et carpettes ou le QuickStep apporteront style, couleurs et confort. Côté tissus, les grands éditeurs sont représentés avec des collections qui ne manquent ni de charme, de peps et de distinction.

Vous souhaitez apporter un coup de fraîcheur à votre cuisine, transformer votre bureau, pré-parer une chambre d’enfant, métamorphoser votre salon ou relooker toute la maison ? Ne faites rien sans passer chez PAINT HOUSE vous avez tout à y gagner !

C.C. PAINT HOUSEBoulevard de l’Europe 1071300 Wavre010 400 [email protected]

PAINT HOUSE Wavre

Page 20: Wawa magazine n°17

C’est l’aéroport de Zaventemqui est le lieu où l’on vend le plus

de chocolat au monde.

Au cours des années 1970, on servait dela bière au déjeuner

dans les écolesLa Belgique détient le record du monde de la plus longue période sans gouvernement

C’est en Belgique qu’il y a la plus faible densité de Mac Donalds au monde.

La ligne de tram parcourant la côte belge est la plus

longue ligne de tramdu mondeLa Belgique a plus de 170 brasseries qui fabriquent

au total plus de 800 bières différentes.

La ville de Durbuy est considérée comme la plus petite ville du monde.

Audrey Hepburn est née à Bruxelles

Plus de 200.000 tonnesde chocolat sont produites

chaque année.

Le Festival de Gand est le plusgrand festival culturel d’Europe

Tomorrowland estle plus grand festivaltechno du monde

La ville de New York a été fondée par un belge.

Le Palais Royal de Bruxelles est plus grand que Buckingham Palace

Le chanteur Gotye est né à Bruges et s’appelleWouter de Backer

Le festival rock Torhout Werchtera été élu cette année pour la 6ème fois

le meilleur festival du monde.

La Belgique a le plus grand nombre de châteaux par mètre carré dans le monde

© F

ranc

k B

osto

n - F

otol

ia.c

om

Spécial Belgique

Page 21: Wawa magazine n°17

Sur le marché des protections solaires et des pergolas depuis 1987, Art & Lumière est une référence en la matière. Pendant 28 ans, la société n’a cessé d’évoluer et d’inno-ver, tout en gardant les atouts d’une entreprise familiale, puisque Magali Agneessens en a repris la direction à la suite de son papa. Art & Lumière vous propose aujourd’hui ce qui se fait de mieux pour vos fenêtres et terrasses et privilégie la qualité et la per-formance de produits fabriqués en Belgique. Mais ce n’est pas tout, il y a encore du nouveau qui se profile à l’horizon et Magali Agneessens nous reçoit… en terrasse, of course, pour nous en parler.

WaWa : Magali, quel est ce nouveau projet d’Art & Lumière ?Magali : C’est un projet qui aurait dû abou-tir cette année mais c’était sans compter les aléas administratifs et les retards occasionnés par divers imprévus. Nous ouvrons un nouveau show-room à Waterloo, il sera fin prêt pour le début de l’année prochaine.

WaWa : Hormis le fait que ce sera un bâtiment com-plètement rénové, quelle est sa particularité ?

Magali : Au départ ce n’est pas un show-room commercial au sens où on l’entend habituelle-ment. Nous avons rénové une maison et nous avons profité de toutes les possibilités pour intégrer nos produits, afin que les visiteurs les découvrent en situation réelle et en fonctionne-ment. Les volets, la pergola avec ses différents agréments, la porte de garage, les protections solaires, la domotique ‘Somfy’ tout y sera. L’in-térêt est de se rendre compte de l’effet ‘gran-deur nature’. Voir des photos dans un cata-logue ou des parties de volets, des morceaux de tissus ou des mécanismes hors contexte, c’est une chose, voir le produit fini, placé et en fonctionnement, c’est beaucoup mieux.Une pergola bioclimatique, le meilleur compro-mis entre l’auvent et la véranda ?On ne peut que confirmer, car installés confor-tablement sur cette terrasse avec pergola, nous allons assister à une démonstration des plus convaincantes. Il fait chaud et pourtant un air frais et léger circule et nous ne subissons aucun éblouissement, c’est très confortable-ment que nous profitons de cette belle journée d’été. Nous sommes sous ce qu’on appelle une per-gola bioclimatique à lames orientables. A la verticale, les lames galbées permettent la cir-culation d’air et une fois repositionnées à l’ho-rizontale, forment un toit tout à fait étanche. On profite donc de son jardin même quand il pleut. « Vous commencez un barbecue, il fait beau et comme ça arrive souvent chez nous, le temps change, il se met à tomber quelques gouttes ; pas de soucis, en deux secondes, avec la commande à distance, vous refer-mez et vous êtes au sec, tout en restant à l’extérieur » ajoute Magali. Plus de barbecue raté ! L’eau qui dégouline sur le toit de la per-gola est récupérée dans les mâts, donc pas de ruissellement désagréable tout autour de la terrasse. S’il commence à faire plus frais, la solution est de descendre les screens, ces pro-tections micro-perforées qui vous mettront à

ART & LUMIEREQuand la performance technologique rencontre l’art et la lumière…

La pergola, les protections solaires «Brustor», les volets etportes de garage «Soprofen», la domotique «Somfy», tout y sera.

Page 22: Wawa magazine n°17

GARANTIEArt & Lumière vous donne une ga-rantie de 7 ans !!! 5 ans de garantie extensibles à 7 ans, si vous faites les entretiens indispensables, et cela sur le produit, la pose, les pièces et la main d’œuvre.

« Les modes de vie des uns et des autres sont différents et notre priorité

est de répondre au mieux à leurs besoins »

l’abri du vent, de l’humidité et de la pluie. Elles sont tout aussi intéressantes pour vous proté-ger d’un soleil intense. Vous réglez la hauteur, vous modulez, vous ajustez l’ensoleillement comme vous le souhaitez. Et last but not least, le screen vous laisse la vue sur votre jardin ou votre environnement en vous donnant toujours la sensation d’être à l’extérieur, un peu ou beaucoup, c’est vous qui décidez.

En résumé, une pergola bioclimatique, c’est 4 fonctions essentielles en 1 seul produit : pro-tection, aération, régulation, luminosité. Bref, vous l’avez compris, une pergola biocli-matique vous permet d’agrandir de manière optimale et confortable, votre espace de vie pendant une grande partie de l’année.

Une solution à tous vos besoinsArt & Lumières vous propose de quoi vous mettre à l’abri des conditions climatiques, nous l’avons vu sans toutefois tout évoquer, mais aussi des personnes mal intentionnées ; oui, un bon volet dissuade plus d’un cambrioleur !

Vous souhaitez gérer et rationnaliser tout à dis-tance ? La domotique vous le permet et Art & Lumière vous installe les meilleurs systèmes pour votre habitation.

Du côté des portes de garage, il y a du neuf aussi !! Une porte de garage personnalisée… On ne parle pas d’un film autocollant, non, la porte est gravée à l’effigie de votre choix, un logo, un tag, un dessin. Elle peut aussi par-faitement s’intégrer au reste de la maison,

Page 23: Wawa magazine n°17

avec des pierres bleues ou un autre matériau. De quoi faire une magnifique façade avec un garage quasi insoupçonnable ou au contraire attirer l’attention sur votre entreprise.

N’hésitez pas à découvrir toutes les possibilités ou mieux, donnez un coup de fil et Art & Lumière vient à votre rencontre. Tout étant conçu sur me-sure, il est indispensable qu’un spécialiste ‘étu-die’ votre maison, l’aménagement, son orienta-tion, les petites choses auxquelles on ne pense pas toujours…. Tous ces éléments vont orienter vos choix. Et parce que chez Art & Lumière on ne fait rien à moitié, Magali considère qu’il est in-dispensable d’envisager également votre famille, votre manière de vivre, vos préférences.

En effet, « on ne propose pas les mêmes solu-

tions à une personne âgée, un jeune couple ou une famille avec 4 enfants ; les modes de vie des uns et des autres sont différents et notre priorité est de répondre au mieux à leurs besoins, de leur proposer les solutions les plus appropriés. Il n’est pas question de vendre pour vendre ! » insiste-t-elle.

Nous, nous sommes absolument conquis, nous avons rencontré une cheffe d’entreprise qui aime son travail, qui respecte ses clients et qui connaît superbement bien ses produits. Un conseil, faites un petit tour sur le site, vous en saurez un peu plus et puis décrochez votre téléphone et appelez le 010 24 14 08.

C.C.

Art & Lumière S.A. 2, venelle Bruyère Sainte-Anne 1300 Wavre

010/24.14.08 - [email protected] - http://www.artetlumiere.be

Nouveau Show-room :Avenue Reine Astrid 120 - 1410 Waterloo

Piscine 29° - Sauna - Jacuzzi - Hammam - AquagymAquabike - Cours collectifs - Tennis - Cardio Training

Coachs - Club House - Encadrement personnalisé

Rue Alfred Haulotte 56 - 1342 Limelette010 41 11 56 - www.kineo.be

Chez Kineo, pour vous,on est aux petits oignons...

Page 24: Wawa magazine n°17

« Architecture-Responsable »,quand productivité rime

avec bien-être

Plus un employé est bien dans son espace de tra-vail, plus il est efficace. Ce n’est pas Xavier van der Heyden qui dira le contraire, il l’a bien compris et c’est dans ce sens que travaille son bureau d’ar-chitecture. Sa spécialité : (re)configurer l’environ-nement de travail pour gagner en bien-être et en productivité. De quoi rencontrer les besoins tant des entreprises que des salariés.

«Ce qui différencie les bons espaces de travail des moyens, c’est le niveau auquel les besoins émo-tionnels de base des employés sont assouvis», affirme le docteur Ron Friedman*, spécialiste de la motivation. Derrière cette idée, un concept qui fait des émules ces dernières années : le NWOW (New Ways of Working). Ces nouvelles manières de travailler, axées sur la flexibilité, la mobilité et

Page 25: Wawa magazine n°17

la configuration des espaces, sont loin d’être un simple effet de mode. Elles n’in-téressent pas uniquement les grandes sociétés. Elles concernent aussi les PME et les indépendants et visent à augmenter le bien-être au travail, et donc au final, la productivité de l’entreprise… Pour boos-ter les performances, on fait désormais intervenir l’architecte.

« Lorsque nous concevons un projet de construction pour une entreprise ou un in-dépendant, nous apportons une attention particulière à l’atmosphère de travail qui en résultera », souligne Xavier van der Hey-den. Son Atelier d’Architecture-Respon-sable (ARR) s’est spécialisé sur ces ques-tionsAprès une analyse de votre PME, de vos besoins, des particularités de l’activi-té et un état des lieux de l’ensemble de l’espace, il pourra proposer les solutions rationnelles, judicieuses et réalistes les plus appropriées afin de vous amener à un objectif, l’amélioration de votre business et du bien-être de ceux qui y participent.« Tout dans l’espace de travail peut être vecteur de qualité de vie ou de nuisance, estime Xavier van der Heyden. Les points faibles généralement relevés dans les en-quêtes de satisfaction sont le bruit, l’air ambiant et la lumière ». L’architecte va tra-quer les problèmes et y remédier.

LES LUX, PAS UN LUXEPlus personne ne doute des bienfaits de la lumière sur l’organisme. Encore faut-il qu’elle soit bien adaptée au travail que vous exercez. On n’éclaire pas un bureau comme un labo ou une salle d’attente. Ça c’est le boulot d’ARR !

« Aujourd’hui l’évolution en matière de châssis permet des surfaces de plus en plus grandes. Les triples vitrages sont de-venus monnaie courante et leur coût a tel-

Page 26: Wawa magazine n°17

lement diminué qu’il est souvent plus intéressant de passer au triple vitrage plutôt qu’ajouter une épais-seur d’isolant dans les murs», constate Xavier van der Heyden. L’apport de l’éclairage naturel va réduire les besoins en éclairage artificiel et par la même oc-casion, les coûts de consommation . Du côté de l’éclairage artificiel les nouveautés ne manquent pas, l’arrivée du LED apporte bien plus que sa faible consommation : gain de place, chauffe très peu, ne vibre pas, peu d’entretien,… Tous ces avantages gé-nèrent une réduction énergétique non négligeable. Et comme le dit l’adage, les petits ruisseaux font les grandes rivières….d’économies.

BRUIT QUI COURT Un excès de bruit perturbe, fatigue et mène au sur-menage. De plus en plus, le travail est organisé en open space, on est confronté aux conversations té-léphoniques des collègues et ça peut très vite tour-ner à la cacophonie. En effet, l’acoustique est un as-pect trop souvent négligé, l’utilisation de matériaux absorbants et des revêtements adéquats permet d’y remédier. Idéalement, ça devrait être pensé et inté-gré dès la conception, afin de garder une esthétique harmonieuse. Les conseils de l’équipe de Xavier van der Heyden seront précieux !

L’AIR FAIT LA SANTÉ« Le choix d’une bonne ventilation est pri-mordial et souvent plus important que le sys-tème de chauffage car celle-ci va influencer les performances énergétiques du bâtiment, le taux d’humidité de l’air, l’acoustique, explique l’archi-tecte. Une humidité trop élevée contribue à la crois-sance des bactéries et des moisissures. A l’inverse, un environnement trop sec entraîne un inconfort et assèche les muqueuses ». Dès lors, une ventilation bien pensée évitera de nombreux désagréments tels que les problèmes respiratoires, les maux de tête, la fatigue et les al-lergies. Bien d’autres points tel que le chauffage, l’ergonomie du mobilier, les solutions écologiques, le design, la déco, les couleurs, participent à la diminu-tion du stress, jouent sur l’humeur, et font des em-ployés heureux. Ne pas oublier l’organisation et les possibilités de rangement. Désencombrer est le mot d’ordre ! Car bureau dégagé égal esprit clair !

De A à ZL’architecte aborde évidemment l’ensemble de la situation, tous ces éléments étant liés. Il personna-lisera le projet en fonction de vos besoins, de vos attentes, du type de bâtiment, de l’emplacement, du nombre d’employés. « Il y a une multitude de possibilités et l’Atelier d’Architecture Responsable recherche la solution optimale pour chaque entre-prise », souligne Xavier van der heyden. Vous êtes chef d’entreprise, commerçant, patron de PME, vous manquez souvent de temps à consacrer à tous ces aspects pourtant essentiels, vous ne pou-vez pas faire le tour des show-rooms à la recherche de la meilleure moquette. Pas de soucis ! L’archi-tecte coordonne les différents corps de métier et spécialistes, il s’occupe de tout, de A à Z pour que vous puissiez continuer à vous concentrer sur votre business. Il ne vous restera ensuite qu’à profiter pleinement de vos nouvelles installations !

Carine Cordier Atelier d’Architecture Responsable14, rue des Vergers 1340 Ottignies0474 /241 [email protected]

Quels bénéfices ? Réponses en 7 points capitauxUn cadre de travail bien pensé permet de réduire le taux d’absentéisme et d’augmenter le dynamisme et la productivité en garantissant santé et bien-être aux tra-vailleurs. D’autant qu’aujourd’hui, la qualité de vie fait partie des priorités de l’employé. Selon l’Atelier d’Archi-tecture-Responsable (ARR), les bénéfices d’une telle approche se marquent à travers 7 points capitaux :

1/ Une meilleure productivité2/ La fierté d’appartenance3/ Des collaborateurs qui ont envie de « rester »4/ Bon pour la santé et pour la planète, grâce à des matériaux écologiques5/ Une diminution des coûts de fonctionnement6/ Une image de prestige

*Ron Friedman, spécialiste de la motivation et auteur du livre The Best Place to Work: The Art and Science of Creating an Extraordi-nary Workplace

Page 27: Wawa magazine n°17

Un véritable challenge que réussit depuis 2014 sur tout le territoire brabançon la plateforme Go2REVE! Effectivement, cela fait un an que Go2REVE s’attèle à cette tâche, certes pas facile mais tellement importante, à la fois pour les jeunes de l’ensei-gnement secondaire (tous réseaux confondus) et les milieux professionnels. Ce lien était une nécessité et Go2REVE répond ainsi aux besoins et à la demande croissante des uns et des autres.

Depuis dix ans, les associations d’entreprises de la province envoient des responsables et des dirigeants dans les classes de 6ème afin d’amorcer une relation. S’appuyant sur cette expérience, Go2REVE va plus loin et contribue à un développement concret de ce rapproche-ment, en partenariat avec le milieu entrepre-neurial de la province. Pas moins de septante huit chefs d’entreprises issus des associations d’entreprises du BW ont accepté d’être actifs pour Go2REVE, plus d’une dizaine ont déjà vécu l’étape de l’observation et sont enthou-siastes et prêts à démarrer l’année 2015.

Si Go2REVE a été initié par ces associati ons, il est à signaler qu’Isabelle Kibassa-Maliba, députée provinciale en charge de l’Economie et de l’Enseignement, a soutenu son dévelop-pement.

Ainsi bien entourée, la plateforme Go2REVE veille donc à mettre en adéquation les de-mandes de stages des élèves avec les offres de stages émanant des entreprises et à facili-ter la mise en place de tout projet des élèves

en lien avec la découverte du monde écono-mique.

Qu’il s’agisse d’un stage d’observation dans lequel le jeune étudiant de l’enseignement général vient découvrir l’entreprise pendant 2 à 5 jours, d’un stage d’intégration profession-nelle, de une à deux semaines, durant lequel il effectuera des tâches liées à ses nouvelles compétences ou d’un stage professionnali-sant qui permet au stagiaire de se mesurer à la réalité quotidienne du travail sur une période plus longue, c’est autant de talents qui ne de-mandent qu’à être accueillis et à s’exprimer. Il est bien légitime que les élèves souhaitent valider ou découvrir leurs compétences dans la réalité professionnelle et chefs d’entre-prise, responsables, chefs d’atelier ressentent aussi cette nécessité d’être en phase avec la jeunesse et l’école et d’établir un dialogue constructif, fructueux à court terme et à long terme, pour les deux parties. Ce dialogue per-mettra de déboucher sur l’ouverture d’options et de formations plus adéquates en regard du marché de l’emploi, d’améliorer les profils

Réunir le milieu scolaireet le monde de l’entreprise,un double défi !Go2REVE le relève…

Page 28: Wawa magazine n°17

d’évaluation, de vérifier la concordance entre les connaissances acquises et les équipe-ments.

L’intérêt de l’entreprise accueillante, au-delà d’une responsabilité sociétale et la convic-tion d’être un acteur pédagogique qui partage son expérience et son savoir-faire et diffuse ses connaissances, c’est d’une part d’être à l’écoute des jeunes et de leurs questions et d’autre part, d’activer des compétences, de susciter des vocations et de repérer les quali-tés, les prédispositions et les aptitudes dignes d’un futur collaborateur. C’est une autre ma-nière de recruter, en ayant pu évaluer les per-formances d’une personne qui aura par ailleurs déjà intégré la culture de l’entreprise.

Concrètement…La mise en place de ce réseau fonctionne de manière régulière depuis le début de l’année. Le site Internet www.go2reve.be est acces-sible à tous depuis le 30 avril dernier et il est un outil extrêmement pratique et rapide pour in-tervenir, en tant que demandeur ou accueillant.

Sur le site vous découvrirez les informations émanant des élèves qui postulent pour un

stage et les offres des entreprises. Vous pour-rez également laisser vos coordonnées pour devenir un « témoin » ou comme société qui accepte d’ouvrir ses portes à une classe, lors d’une visite soigneusement préparée.

Concrètement, si vous décidez d’accueillir un stagiaire en 2015, allez directement sur www.go2reve.be. Un formulaire facile à remplir vous permettra de décrire votre société et le stage proposé. Avec un login et un mot de passe, vos informations de base seront, une fois pour toutes, enregistrées dans le back-office. Par après, il n’y aura plus qu’à personnaliser le for-mulaire avec une éventuelle nouvelle offre. Un stage : un formulaire. So simple !

Les chefs d’entreprises qui ont déjà accueilli un stagiaire l’année dernière sont chaque fois agréablement surpris et retiennent de cette ex-périence qu’elle est passionnante, source de partage, de découvertes et d’avantages pour tous. Le jeune qui donne satisfaction lors de son stage peut se révéler être le travailleur dont l’entreprise a besoin. Une fois en possession de son diplôme, ce jeune pourrait bien signer un contrat ! Opération win-win assurée !

Page 29: Wawa magazine n°17

L’élève qui souhaite trouver un stage complè-tera le formulaire « Ma demande de stage » et définira précisément sa ou ses compétences, le type de stage à réaliser, la commune et le secteur d’activité convoités. Le formulaire doit être validé par le responsable de stage de l’école. L’autre démarche consiste à consul-ter les offres de stages publiées par les entre-prises.

Chez Go2REVE, la relation privilégiée avec les jeunes lors des séances en classe permet de les guider au mieux vers le choix le plus ap-proprié. « Il faut choisir son stage avec au-tant de précautions qu’un job » souligne Ca-therine Steemans, la responsable. Une réelle motivation doit orienter l’élève vers un poste où il pourra mettre en œuvre toute sa compé-tence et ses talents. Combien d’entreprises ou d’élèves ont été déçus par un stage dont ils n’avaient pas mesuré les enjeux au préalable ? D’où tout l’intérêt de s’adresser à un inter-médiaire spécialisé qui connaît le terrain et ses embûches, vous orientera vers la voie la plus judicieuse, de manière à éviter les pertes de temps, les déceptions et les déconvenues.

Elèves et chefs d’entreprise, retrouvez-vous

sur www.go2reve.be, vous avez des choses à réaliser ensemble !C.C.

Nous sommes en plein dans l’actualité de la rentrée !

Plus de 164 stages sont déjà proposés dans plusieurs secteurs d’activités (horeca, indus-trie, construction, sociétés de services, bien-être ou soins de la personne, accueil de la petite enfance, sport…). Go2REVE a préparé avec énergie et efficacité cette rentrée scolaire 2015 : ce sont des centaines de stages qui sont demandés par les élèves des écoles du Brabant wallon. De nombreux jeunes sont en-core en attente et pour certains d’entre eux, ça doit débuter dès le mois d’octobre: manifes-tez-leur votre intérêt ! Comptables, menuisiers, automaticiens, kiné, cosmonaute, instituteur… autant de talents qui ne demandent qu’à être accueillis dans votre entreprise ou milieu pro-fessionnel. Vous êtes désireux d’accueillir des stagiaires dans votre entreprise ?Ou souhaitez-vous animer une séance dans une classe ? N’hésitez plus et prenez contact avec Catherine Steemans 0479 76 50 89 ou [email protected]

Page 30: Wawa magazine n°17

Elle mange les kilom ètres depuis 20 ans

Page 31: Wawa magazine n°17

Hélène Depoorter est une wavrienne hors norme. Elle n’a pas un regard vers une quel-conque poupée durant son enfance. C’était des véritables activités physiques qui ont endiablé ses loisirs. Un garçon manqué mais une fille gagnante. Rapidement, elle s’exprime dans les arts martiaux que sont le karaté et le Jiu Jitsu. Elle atteint le niveau international.

Et puis un jour, une paire de jogging lui fait de doux yeux et elle saute dedans. Bingo, elle truste les podiums. En même temps, elle atteint le niveau de Master en sciences de la Motricité et elle suit une série de formations complémen-taires.

Finalement, elle devient Personal Trainer au Da-vid Lloyd à Uccle. Personal trainer, Instructeur fitness, Running trainer, Masseuse (massage suédois et sportif) et coach. Elle fait maintenant à son compte du coaching toute seule avec ses élèves dans les bois.

« J’adore la nature. Ce côté apaisant fait du bien à tout le monde. On retrouve le contact avec la terre après une journée de stress » déclare-t-elle.

Ses « disciples » sont autant d’hommes et de femmes à qui il faut apprendre à récupérer. « Ils veulent souvent aller trop vite. Trouver une bonne forme peut prendre une bonne année. Les gens veulent des résultats immédiats. C’est impossible » souligne-t-elle.

Puis un jour, elle décide de partir seule courir au Canada. La préparation est longue, elle a quasiment durer 9 mois. Elle se retrouve sans protection et sans moyen de communiquer au milieu de la Colombie Britannique. Au beau mi-

lieu des cougars, des ours et des loups. « J’ai eu vraiment peur durant une semaine puis la volonté surpasse cela. La nature vous donne une place et les choses se normalisent » en-chérit l’aventurière. Elle parcourt en 13 jours plus de 365 kms.

Lors de notre rencontre, elle nous raconte son agenda avec une course à Morzine, puis un trail dans les Hautes Fagnes, le Marathon de Bruxelles, … et son prochain voyage au Népal. Inusable. Cette femme de 27 ans est inépuisable.

« Mes amis sont fiers de moi et je pense que je les inspire aussi à aller au bout des choses. Je suis fière de cela » déclare-t-elle avec un gigantesque sourire.

Pour la suivre confortablement depuis votre sa-lon, il suffit de glisser le curseur de votre souris sur son site : http://www.helenedepoorter.com/

Avec son copain, Denis Autier, alpiniste, ils pré-parent ensemble un séjour au Népal entre le 28 octobre et le 15 novembre. Denis était sur place lors des dernières avalanches. « On ai-merait pouvoir rendre notre voyage utile pour certaines familles. Ils ont juste besoin de 700 euros pour vivre un an. On réfléchit à la manière de récolter des fonds et de les aider ». WaWaMag est sur l’affaire et nous vous tiendrons au courant.

Vous ne serez pas étonné que son rêve, c’est de faire un tour du monde en courant évidem-ment. Nous sommes épuisés par le programme de cette wavrienne qui reste bien ancrée dans le Brabant Wallon tout en vivant à Bruxelles.

Suivez-la si vous y arrivez.

Page 32: Wawa magazine n°17
Page 33: Wawa magazine n°17