le mag n°50

50LE MAGSEMAINE 50 temps forts DU 5 AU 11 DÉCEMBRE 2009

MARDI 8 DÉCEMBRE 20.35

Un documentaire-fiction avec Jean-Pierre Marielle, suivi d’un débat à la grande galerie de l’Evolution

Darwin (R)évolution

FRANCE 5 • SEMAINE 50 DU 5 AU 11 DÉCEMBRE 20092

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SAMEDI 5 DÉCEMBRE 14.05

Spermatozoïdes : que le meilleur gagne ! Un spermatozoïde mesure cinq centièmes de millimètre. Ce documentaireoriginal les grossit 34 000 fois, à l’échelle humaine, pour permettre au téléspectateur de mieux comprendre leur activité et leur univers, qui fascinent les spécialistes de la reproduction.

SAMEDI 5 DÉCEMBRE 15.05Chachapoyas, guerriersdes nuages

A 3 000 mètres d’altitude, dans lesAndes péruviennes, l’énigmatiqueforteresse de Kuelap a été le cœurde la civilisation des Chachapoyas.Comment et pourquoi ce peupleméconnu a-t-il disparu du jour aulendemain ? Enquête.

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La grille des soirées 3-4

Darwin (R)évolution 5-6

Spermatozoïdes :que le meilleur gagne ! 7

Chachapoyas,guerriers des nuages 8

Un soir au musée

Venise, 1575 9

Empreintes

Christiane Desroches Noblecourt,une passionégyptienne 10-11

Sa raison d’être 12

La grille desprogrammes 13-14

Contacts 15

Temps forts Sommaire

© Crédit photo de couverture : Nathalie Guyon / FTV France 5

fictiondocumentaire magazine jeunesseprogramme

courtinformation

VENDREDI 11 DÉCEMBRE 20.35

Christiane DesrochesNoblecourt, une passionégyptienne

A 96 ans, la grande égyptologue estaussi passionnée que dans sa jeunesse.Portrait d’une femme hors du commun,tout à la fois captivante conteuse,modeste pionnière et infatigable militante.


Soirées Semaine 50

documentaire magazine fictionjeunesseprogramme

court

SAMEDI 5 DÉCEMBRE

DIMANCHE 6 DÉCEMBRE

Fiction avec Thomas Hugues

20.35Le Doc du dimancheLa Contrefaçon*A l’approche des fêtes deNoël, retour sur un marchéfort lucratif : celui de lacontrefaçon. Lunettes, sacs,champagne... l’œil averti dudouanier traque les faux !* Titre provisoire.

21.30La 2e Guerremondiale en couleur Début 1943, les Japonaisoccupent le Sud-Est asiatique,de la Malaisie aux Philippines.La reconquête du Pacifique estvitale pour les Américains...

20.35Sa raison d’êtreBruno, Isabelle et Nicolas ont 20 ans en 1981. C'est le temps de leurs premières histoires d'amour. Mais c'est aussi le tempsdu sida. Bruno aime Isabelle, la sœur de Nicolas. Nicolas, lui,aime Bruno. Cette fiction est l'histoire de leur relation, auxfrontières de l'amour et de l'amitié. A travers leurs rêves et leurscombats, c'est le portrait sur vingt ans d'une générationbousculée qui doit réinventer l'amour pour triompher de la mort.

Le Doc du dimanche avec Claire Fournier / Histoire avec Fabrice d’Almeida

20.35Echappées bellesEscapade culturelle etgastronomique en terresibériques. Sophie Jovillardparcourt cette semaine lesvilles d’Aragon, de Catalogneet du pays valencien.

21.35 Wallis, le peuple du lagonA quelques encablures del’archipel des Fidji, en pleinocéan Pacifique, l’île deWallis est ceinturée par l’undes plus beaux lagons dumonde. Un site à préserver...©

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information

Fiction avec Thomas Hugues

21.55C’est notreaffaire Claire Fournier joue les guides avisés dans lajungle quotidienne du monde de laconsommation.

21.25Silence,ça pousse !Grâce aux conseils astucieux de Stéphane Marie et Noëlle Bréham, le printemps n’estjamais bien loin…

20.35QuestionmaisonAh ! qu’ils sont beauxet accueillants lesintérieurs revisitéspar Stéphane Thebautet son équipe !

FRANCE 5 • SEMAINE 10 DU 1ER AU 7 MARS 2008

Soirées


Soirées Semaine 50

MERCREDI 9 DÉCEMBRE La Maison France 5 avec Stéphane Thebaut

20.35La GrandeLibrairieEnvie de lire ? De découvrirles auteurs d’ici ou d’ailleurs,écrivains confirmés ou endevenir ? François Busnelpropose aux téléspectateursses coups de cœur.

21.40Un soir au muséedu LouvreC’est sur la Venise de Titien,du Tintoret ou de Véronèseque se penche LaurencePiquet au musée du Louvre.Au programme, un film surces maîtres du XVIe siècle.

JEUDI 10 DÉCEMBRE Arts et culture avec Laurence Piquet

21.35Café PicoulyAmbiance zinc pourdiscussions tous azimuts...artistiques, bien sûr !L’écrivain Daniel Picoulyouvre le débat au CaféCharbon en compagnie de sesinvités pour parler culture(s).

VENDREDI 11 DÉCEMBRE

Le Monde en face avec Carole GaesslerMARDI 8 DÉCEMBRE

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Le Monde en face avec Carole Gaessler

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ChristianeDesrochesNoblecourt, unepassion égyptienneRetour sur le fabuleux destin d’une égyptologue.

20.35Soirée spéciale Darwin (R)évolution A l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’auteur de L’Origine des espèces, France 5 propose une soiréeconsacrée au naturaliste britannique, incarné par Jean-PierreMarielle dans un documentaire-fiction. Au Muséum nationald’histoire naturelle, Carole Gaessler accueille experts et scientifiques pour débattre de la théorie de l’évolution et de ce qui oppose darwinistes et créationnistes.


SOIRÉE SPÉCIALEDURÉE 112' RÉALISATION BENOÎT LEMOINE PRODUCTION LES BONS CLIENTS/SCÉRÉN-CNDP DOCUMENTAIREDURÉE 52' AUTEUR-RÉALISATEUR PHILIPPE TOURANCHEAUPRODUCTION LES BONS CLIENTS/GÉDÉON PROGRAMMES/SCÉRÉN-CNDP ANNÉE 2009

MARDI 8 DÉCEMBRE 20.35

En 1859, la publication de L’Originedes espèces révolutionne la penséescientifique. Cent cinquante ans après,Charles Darwin suscite toujours le débat. Pour fêter le bicentenaire de sa naissance, France 5 proposeune soirée spéciale à la grande galeriede l’Evolution en compagnie d’experts.Avec Carole Gaessler, ils traiteront dudarwinisme et du créationnisme, aprèsla diffusion du documentaire-fictionqui retrace la vie et le parcoursintellectuel du naturaliste anglais,interprété par Jean-Pierre Marielle.

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Soirée spécialeDarwin (R)évolution

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«Je crois qu’aucun homme n’abouleversé à ce point la pensée humaine… Je meprésente : Adam Clayton,

journaliste reporter au Times. En tant que tel,j’ai eu l’immense privilège de rencontrer legrand homme pour recueillir ses Mémoires.Et je puis vous assurer que l’histoire de laparution de L’Origine des espècesest la plusincroyable qu’il m’ait été donné d’entendre. »Ainsi commence Darwin (R)évolution. Le filrouge de ce documentaire-fiction peut sedérouler : c’est à ce jeune journaliste qu’unDarwin vieillissant, incarné par Jean-PierreMarielle, relate les différentes étapes de savie. Celles qui l’ont conduit à la rédaction etla publication de l’œuvre qui va bouleverserles théories sur les origines de l’hommeadmi ses à son époque. « Jusqu’auXVIIIe siè cle, les grands systématiciens ontproposé une vision tout à fait fixe desespèces, rappelle Pierre-Henri Gouyon,professeur au Muséum national d’histoirenaturelle. Elles ont été créées une fois pourtoutes par le Créateur. » Pourtant, dès ledébut du XIXe siècle, la transformation estdans l’air du temps. « Le vrai problème vaêtre la façon dont se fait la modification deces lignées ou de ces populations, expliquele paléo anthropologue Pascal Picq. Et Darwin apportera la réponse. »

De la transformation desespèces à la sélection naturelleEn sept chapitres, le film donne à com-prendre — à travers des scènes de fictiontrès soignées et des interviews de scienti-fiques — le cheminement intellectuel dugrand homme. Il a moins de 30 ans lorsqu’ilentame cinq années de voyage autour dumonde, de l’Amérique du Sud à l’Australie.Pour la première fois, il est confronté à ladiversité des espèces dans l’espace etdans le temps. Ainsi, l’observation des

pinsons des îles Galapagos va le convaincredu phénomène de divergence qui conduitles descendants d’une même espèce àévoluer différemment selon leur environne-ment. De retour en Angleterre, il s’installebientôt chez ses cousins Wedgwood, dont ilépousera la fille et aura neuf enfants. Il s’intéresse alors aux pigeons et découvrecomment l’homme sélectionne lui-mêmeles variations d’une même espèce. En 1838,la lecture de l’Essai sur le principe de popu-lation, de Robert Malthus, le mène à l’élaboration de la théorie de la sélectionnaturelle : « Les espèces qui survivent nesont pas les plus fortes ni les plus intelli-gentes, mais celles qui s’adaptent le mieuxaux changements. » Des variations qui peuvent être si différentes que certainesespèces ne peuvent plus se reproduireentre elles et en forment une nouvelle. Minépar les assauts répétés d’une maladiecontractée en zone tropicale, il poursuit sesrecherches et ses expériences. En 1858,lorsqu’il reçoit le manuscrit d’un certainAlfred Wallace, qui reprend exactement lestermes de sa théorie, il décide alors depublier un résumé de son travail depuisvingt ans. L’Origine des espèces paraît le24 novembre 1859. L’ouvrage connaît aussitôt un grand succès, mais provoqueun débat historique et religieux. PourThierry Hoquet, philosophe et historien dessciences, en montrant « comment le hasardjoue un rôle déterminant dans la nature »,sa théorie « va être à l’origine d’une grandecontestation parce qu’elle change complè-tement la vision de la nature ». Darwin, quidéveloppera ensuite le principe de sélectionsexuelle, en était tout à fait conscient :« Souvent, en ébauchant ma théorie, j’ai eul’impression de commettre un meurtre…Mais il en est ainsi, les espèces ne sont pasimmuables, tout comme les idées. »

Anne-Laure Fournier

LA SOIRÉE SPÉCIALE À LA GRANDEGALERIE DE L’ÉVOLUTION Pour ce débat exceptionnel autour deDarwin, Carole Gaessler reçoit, pendant60 minutes, ses invités à la grandegalerie de l’Evolution. Tandis qu’en cedébut de XXIe siècle le créationnismeregagne du terrain face au darwinisme,le débat est lancé avec des experts etdes scientifiques des deux tendances,et des reportages. Seront ainsiprésents :— Axel Kahn, généticien ;— Pascal Picq, paléoanthropologue,professeur au Collège de France ;— Olivier Brosseau, docteur en biologie etauteur de l’ouvrage Les Créationnismes ;— André Eggen, généticien en faveur du créationnisme ;— Nicole Bacharan, historienne,politologue, spécialiste de la sociétéaméricaine ;— Bertrand-Pierre Galey, directeurgénéral du Muséum d’histoire naturelle ;— Jean-Baptiste de Panafieu, ancienprofesseur de sciences naturelles et auteur de livres et documentaires sur Darwin.

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Imaginez une course avec 250 millionsde participants sur la ligne de départ

et un seul vainqueur. Avant d’atteindre l’objectif — l’ovule —, les spermatozoïdesfranchissent des obstacles, empruntentdes rapides, gravissent des montagnes.Un parcours du combattant où ils risquentla mort à tout moment et où il est impossiblede faire demi-tour. Quand ils atterrissentdans le vagin, c’est le débarquement enterre inconnue… et hostile. Considéréscomme des éléments étrangers, ils doiventse frayer un chemin sans être détruits par

le système immunitaire. Quelques minutesseulement s’écoulent entre leur arrivéedans l’appareil reproducteur féminin etleur mort potentielle. Les survivants sontensuite obligés de grimper à des échellespour atteindre le col de l’utérus ; trois milley parviendront. L’utérus est une vasteplaine à travers laquelle i ls doivents’orienter pour trouver leur route. Làencore, i ls subiront les assauts du système immunitaire : les leucocytes,troupes de défense du corps féminin,veillent. Quelques dizaines de chanceux

s’introduisent dans la minuscule ouver-ture qui conduit aux trompes de Fallope.Les spermatozoïdes peuvent alors sereposer plusieurs heures, voire plusieursjours, avant la grande course finale à lanage : il faut atteindre l’ovule et faire unedernière fois preuve d’ingéniosité pour ypénétrer. Le gagnant est alors instanta-nément dévoré, avec tous les bagagesd’informations génétiques qu’il transporte.C’est le début d’une nouvelle aventure : lavie d’un petit être unique.

Stéphanie Thonnet


DOCUMENTAIREDURÉE 52’ AUTEUR-RÉALISATEUR JULIAN JONESPRODUCTION BLINK ENTERTAINMENT LTD/GSR FILMS INC. ANNÉE 2009


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Il naît chaque jour dans le monde 350 000 bébés, conçus au terme d'une lutte sans merci entre spermatozoïdes. Faire vivre leur périple dans le corps de la femme en les grossissant à la taille d’un être humain est l’idée originale de ce film au ton humoristique, enrichi d’imagesde synthèse et d’interviews de spécialistes.

Spermatozoïdes : quele meilleur gagne !


DOCUMENTAIREDURÉE 50’ AUTEUR MAX SALOMON RÉALISATION NOËL DOCKSTADER PRODUCTION NATIONAL GEOGRAPHIC TELEVISION ANNÉE 2008


guerriers des nuagesChachapoyas

Août 2007. La découverte d’un ossuairedans la colossale citadelle de Kuelap

pourrait bel et bien répondre à une énigmequi intrigue les scientifiques depuis plusd’un demi-siècle. La surprise est de taille :plus de cent squelettes sont enchevêtréssur moins de 20 mètres carrés, étendus àmême le sol, à l’extrémité de la forteresse etau bord d’un précipice. Leur particularité ?Aucun corps n’a été enterré, ce qui ne correspond en rien aux rites funéraires desChachapoyas. Attaque ennemie orchestrée

par les Incas ou les conquistadors, épidémie, sacrifice, suicide collectif, incendie… les scientifiques envisagenttoutes les pistes. Appelée en renfort parl’archéologue en chef Alfredo Narvaez,Marla Toyne, anthropobiologiste etostéologue, est chargée de reconstituerl’histoire des habitants de Kuelap et dedéterminer la cause de leurs décès. Pendant des siècles, la cité a été le centred’une fédération de tribus chachapoyasqui contrôlait le bassin amazonien situé

derrière les montagnes et de nombreusesroutes commerciales. D’après une datationau carbone 14, les Chachapoyas auraientcommencé à la bâtir dans les premierssiècles après Jésus-Christ et sa construc-tion a continué jusqu’à l’époque coloniale.Ce symbole du pouvoir en place mais aussicette terre des ancêtres vénérée par desfidèles était la meilleure cible d’attaquepour affaiblir tout un peuple. Marla constate un schéma commun auxsquelettes : chaque crâne révèle au mêmeendroit des traces de chocs violents, destrous trop gros pour avoir été provoquéspar des balles de mousquet ou des épées.Une massue à tête en forme d’étoile seraità l’origine de ces blessures. Autre faittroublant, Marla remarque que plus de lamoitié des victimes étaient des enfants…

Ariane Dadier

Perchée dans les Andes péruviennes, à 3 000 mètres d’altitude,la cité fortifiée et isolée de Kuelap a été le centre névralgique de la civilisation chachapoya, disparue il y a plus de quatre centsans. Reconstitutions et témoignages de scientifiques à l’appui,ce documentaire cherche à en percer le mystère.

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SOIRÉE ARTS ET CULTUREPLATEAU 20’ PRÉSENTATION LAURENCE PIQUET RÉALISATION CATHERINE AVENTURIER PRODUCTION MFPDOCUMENTAIREDURÉE 52’ AUTEUR-RÉALISATEUR JEAN-LOÏC PORTRON PRODUCTION PALETTE PRODUCTION/ARTE FRANCE ANNÉE 2006

JEUDI 10 DÉCEMBRE 21.40

Un soir au musée

Venise,1575Promenade d’un soir au musée du Louvre à l’occasion del’exposition « Titien, Tintoret, Véronèse — Rivalités à Venise »,qui se tient jusqu’au 4 janvier 2010. Laurence Piquet proposede découvrir ces grands peintres italiens du XVIe siècle àtravers un documentaire qui entraîne les téléspectateurs dans l’âge d’or de la Sérénissime.

E n 1575, la république de Venise est la première place marchande du monde. La

Sérénissime connaît alors une effervescenceunique. Des commerçants de toutes lesnations — allemands, slaves, turcs — viennents’y approvisionner, s’y croisent pour les affaireset le plaisir. L’argent coule à flots dans cette citéqui ne ressemble à aucune autre. Ici, la vie estbelle et différente, car la République ne secontente pas d’être riche. Elle met en scène sapuissance. Fiers de leur ville, les Vénitiensdépensent sans compter pour l’embellir. Pourcélébrer sa gloire, ils engagent de grandsartistes. Ainsi, Titien, Tintoret, Véronèse, dontles noms resteront à jamais inscrits dans l’histoire de la peinture, y cohabitent, retenuspar l’importance des commandes. Titien, déjà largement octogénaire, est àl’époque le peintre le plus renommé d’Europe,et celui attitré du roi d’Espagne, Philippe II, quile traite en ami. Le vieil homme, plus prolifiqueque jamais, s’exprime, à l’approche de la mort,avec une liberté nouvelle en projetant de lacouleur à grands coups de pinceau et en finissant même ses toiles avec les doigts. Ilestime et protège Véronèse, qui appartientpourtant à une autre génération. A 47 ans, cefils d’un tailleur de pierre de Vérone peint pourdes couvents et des églises comme celle deSan Sebastiano, où il travaillera près de vingtans. Mais il est surtout sollicité par l’aristocratievénitienne, qui l’apprécie pour l’éclat des couleurs, la douceur des contours, la sensualitédes femmes. Approximativement du mêmeâge, le Tintoret a un caractère nettement plusimpétueux que Véronèse, qu’il jalouse. Sonimpulsivité, son agressivité se retrouvent danssa peinture. Dévoré par l’ambition, le fils deteinturier veut s’imposer. Son absence descrupules et sa personnalité belliqueuse lerendent antipathique, mais le talent est bien là.Rompant avec l’époque précédente, cesartistes audacieux contribuent, chacun à samanière, à la grandeur et à la beauté de Venise.Leur disparition coïncide avec la fin de l’âged’or de la ville qu’ils ont rendue immortelle.

Beatriz Loiseau

LES INVITÉS D’« UN SOIR AU MUSÉE »Pour cette soirée, Laurence Piquet estaccueillie au musée du Louvre par Jean Habert, conservateur général,spécialiste de la peinture vénitienne, etVincent Delieuvin, conservateur en chargede la peinture italienne du XVIe siècle.

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Christiane Desroches Noblecourt

Une passionégyptienne

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Christiane DesrochesNoblecourt, née en 1913, aconsacré quatre-vingts ansde sa vie à l’étude de lacivilisation égyptienne. Sadécouverte de l’égyptologie,son engagement dans laRésistance, les fouillesqu’elle a supervisées, soncombat pour sauver lestemples de Nubie ou lamomie de Ramsès II sontautant de chapitres qu’elleraconte dans ce film.

COLLECTION DOCUMENTAIREDURÉE 52’ RÉALISATION OLGA PRUD’HOMME FARGESPRODUCTION FRANCE TÉLÉVISIONS PÔLE FRANCE 5/CDP ANNÉE 2009

VENDREDI 11 DÉCEMBRE 20.35DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 07.55

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(A propos de la Seconde Guerremondiale.) Ce sont mes camarades et moi qui avons créé le mouvementappelé Résistance. (…) Il fallait d’abord de la discrétion, parce que beaucoupde gens ont été arrêtés. Les trois quarts étaient des bavards, qui se vantaient.Les autres ont été imprudents ou ont été dénoncés.


Christiane Desroches Noblecourt, une passion égyptienne

”

“Mon grand-père m’emmenait souvent voir l’obélisque de la place de laConcorde et ça a toujours été pour moi un souvenir très vivant.

Une vie ne se fait pas comme ça. La mienne a étébien remplie. L’amour dans ma famille, la culture demes parents, mon métier, les voyages que j’ai faits,l’action que j’ai menée, ça forge le tempérament.Après ça, on est bon pour résister un peu.

Des collègues ou des étudiants m’ont exprimé leur effroi à l’idée queces imbéciles de l’Education nationale voudraient supprimer desprogrammes l’histoire de l’Egypte. Mais bon dieu, c’est quand même la première grande civilisation qui existe au monde et qui est à l’originede la nôtre (…) ! Il faut être crétin comme les types de l’Educationnationale pour envisager ça, c’est lamentable !

Je suis un peu née professeure. J’ai toujours aiméenseigner, pas pour emmerder les gens, pas pour seriner des histoires, mais pour enseignerl’histoire d’objets antiques et les faire vivre, les faire renaître.

Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir, alors je n’admetspas que les gens abandonnent. Il faut tenir le coupjusqu’au bout, ça c’est ma politique.

Comme j’avais des parents très larges d’esprit, ils disaient à mon frère et à moi : « Vous avez la maison pour vous le dimanche, amenez tous vos amis. » (…) On dansait, j’étais une passionnée du charleston.

(A propos de son premier voyage en Egypte, en 1936, année oùelle devient chargée de mission au Louvre.) Je suis arrivée auCaire, et je suis tout de suite allée sur les chantiers de fouilles.Ils n’étaient pas contents du tout : une femme n’avait rien à fairelà. (…) Le directeur de l’école du Caire qui avait accepté dem’affecter sur le chantier comme un des membres masculinsconnaissait qui j’étais. Si j’avais eu la réputation d’être unejeune fille très préoccupée par le charme masculin de mesconfrères, il ne m’aurait pas acceptée sur un chantier.

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ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEURRENAUD BERTRAND

Qu’est-ce qui vous a séduitdans ce projet ?Renaud Bertrand : Cettefresque des années 1980 ànos jours raconte l’histoire dema génération, frappée enpleine jeunesse par la mala-die et la mort. Elle évoque dessouvenirs personnels, biensûr, mais parle également dethèmes qui me sont chers : lafamille, l’amour, l’amitié. A l’époque, un certain nombre de chosesm’étaient restées en travers de la gorge. J’ai perdu des amisproches, victimes du sida. Et j’ai été véritablement choqué par lemanque d’engagement, l’absence de réaction des pouvoirs publics.

Comment avez-vous approché les scénarios ?R. B. : Les producteurs, qui avaient apprécié mon travail sur ClaraSheller, m’ont parlé très tôt du projet. L’envie de réaliser le film étaitdonc bien ancrée en moi quand j’ai reçu les formidables scénariosde Véronique Lecharpy et Pascal Fontanille. Je les attendais impatiemment, comme un chef d’orchestre attend sa partition.Enfant, j’ai fait beaucoup de musique. J’aborde la réalisation de lamême manière. Il faut interpréter un scénario comme un musicien, se l’approprier, y trouver sa propre pulsation, et non pas simplementse contenter de le mettre en images.

Sa raison d’être fait la lumière sur une période mal connue…R. B. : Je crois que, comme la plupart de ceux qui l’ont vécue, je l’ailongtemps étouffée. Il y avait quelque chose de si violemmentinjuste dans cette maladie. On était si jeunes ! A l’époque, sous lechoc, on ne s’est peut-être pas autorisés à affronter la stupeur etla douleur que l’on éprouvait sur l’instant. J’ai longtemps refusé defaire l’inventaire des morts. Réaliser ce film, c’était peut-être unemanière de m’y obliger. Même si j’ai compris maintenant que je neguérirais jamais totalement de ce passé, je sais d’ores et déjà queSa raison d’être m’a libéré d’un poids. Le tournage était émotion-nellement très fort.


FICTION DURÉE 2 X 90' SCÉNARIO, ADAPTATION ET DIALOGUES VÉRONIQUE LECHARPY ET PASCAL FONTANILLERÉALISATION RENAUD BERTRAND PRODUCTION MERLIN PRODUCTIONS/BARJAC PRODUCTION/RTBF/BE FILMS/FRANCE 2/CNCMUSIQUE STÉPHANE ZIDI DISTRIBUTION MICHAËL COHEN (NICOLAS), NICOLAS GOB (BRUNO), BÉRÉNICE BEJO (FABIENNE),CLÉMENTINE CÉLARIÉ (HÉLÈNE), NOZHA KHOUADRA (NADIA) ET VALÉRIE DONZELLI (NATHALIE) ANNÉE 2007

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Sa raison d’êtreMichaël Cohen et Nicolas Gob se partagent l’affiche de cette fiction qui retrace l’histoire, surdeux décennies, d’une génération fauchée en pleine jeunesse par le sida. En 2008, les deuxcomédiens ont reçu le prix d’interprétation masculine au 10e Festival international du film de télévision de Luchon.

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06.30 L’Estaque en chœur

07.25 Silence, ça pousse !

07.50 50 ans de culture

07.55 Empreintes : Luc Montagnier, un combat pour la vie

08.55 La Grande Librairie

10.00 Le Tiercé du désert

10.55 Echappées belles

12.05 Les Escapades de Petitrenaud

12.35 Médias, le magazine

13.40 Superstructures

14.45 Au cœur des tribus

15.45 Explora

16.40 Le Doc du dimanche :La Contrefaçon*

17.40 C politique

19.00 La Traversée du miroir


19.55 Dans le secretdes pierres

20.25 Avis de sorties

20.35 Le Doc du dimanche :La Contrefaçon*

21.30 La 2e Guerre mondiale en couleur

22.25 Nucléaire : les hommes de la dissuasion

23.55 Quand les dieux dansent

00.45 Tous connectés —Internet et les Français

01.35 Guerre et paix selon l’Onu

02.30 Le Maître des génies

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Grille 24 / 24S

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05.40 C dans l’air

06.45 Debout les Zouzous

09.50 C’est notre affaire


11.05 Question maison

12.00 C à vous

13.00 Les Escapadesde Petitrenaud

13.25 Talents des cités

13.35 7 minutes pour une vie

14.05 Spermatozoïdes : quele meilleur gagne !

15.05 Chachapoyas, guerriers des nuages

16.00 Le Monde à tout prix

16.50 Empreintes

16.55 Planète bleue

17.55 Cinémas

19.00 Revu & corrigé


20.35 Echappées belles

21.35 Wallis, le peupledu lagon

22.30 L’Œil et la Main

22.55 Le Rendez-vousdes Mascareignes

23.45 Le Bal du siècle

00.35 Eugène Ionesco, quoi de neuf ?

01.30 L’Europe à tire-d’aile

05.50 Dr Virus and M. Hyde Mémoire d’un virologiste

06.45 L’Emploi par le Net


08.25 A vous de voir

08.55 Les Maternelles

10.05 Allô Rufo

10.15 Air France attendson géant*

11.10 Au royaume du marlin

12.05 Midi les Zouzous

13.30 Le Magazine de la santé

14.25 Allô, docteurs

15.00 Echo-logis

15.30 Guy Martin, un artiste en cuisine

16.30 Au cœur des tribus

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!

17.40 Echo-logis


19.00 C à vous

19.55 Echo-logis

20.20 C à dire ?!

20.35 Sa raison d’être


23.40 Les Médecins, du mythe à la réalité —Chronique d’une catastrophe annoncée

00.30 Les Derniers Jours d’une icône : Aldo Moro

01.25 Robert Laffont, un éditeur ouvert sur la vie


Emission sous-titrée par télétexte pour les sourds et les malentendants.


courtinformation

* Titre provisoire.





10.05 Allô Rufo


10.20 Jangal enquête

11.15 Les Eléphants de Samburu




15.00 Echo-logis

15.30 Les Peuples du soleil

16.25 Explora

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!

17.40 Echo-logis


19.00 C à vous

19.55 Echo-logis

20.20 C à dire ?!

20.35 Soirée spéciale :Darwin (R)évolution



23.45 Télé-confessions

00.35 Kaboul à cœur ouvert

01.30 Beautés venimeuses



MARDI 8 MERCREDI 9 JEUDI 10 VENDREDI 11





10.05 Allô Rufo

10.15 Fourchette & sac à dos

11.10 Le Retour des étalons




15.05 Echo-logis

15.35 Thaïlande, la fleur de l’Asie

16.30 La Pieuvre, reine des profondeurs

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!

17.40 Echo-logis


19.00 C à vous

19.50 Echo-logis

20.20 C à dire ?!

20.35 Question maison


21.55 C’est notre affaire


23.35 Rien n’est trop beau pour Dieu

00.30 Immigrés —Travailleurs de père en fils

01.20 Brûlez Rome !





10.05 Allô Rufo

10.15 Les Aventuriers de la perle noire

11.10 Derniers Paradissur Terre




15.00 Echo-logis

15.30 Australie, la terrede mon père

16.25 La Contrefaçon*

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!

17.40 Echo-logis


19.00 C à vous

19.55 Echo-logis

20.20 C à dire ?!

20.35 La Grande Librairie


21.40 Un soir au muséedu Louvre : Venise 1575


00.00 Carnets de grossesse

00.50 Il était une fois le petittailleur

01.40 Le Chercheur des glaces





10.05 Allô Rufo

10.15 Crash science

11.10 Planète bleue




14.55 Empreintes

15.00 Echo-logis

15.30 Jangal enquête

16.30 Superscience

17.25 C l’info

17.30 C à dire ?!

17.40 Echo-logis


19.00 C à vous

19.55 Echo-logis

20.20 C à dire ?!

20.35 Empreintes :Christiane Desroches Noblecourt,une passion égyptienne

21.35 Café Picouly


23.55 La 2e Guerre mondiale en couleur

00.45 Fils et filles de...

01.40 Sur le fil de l’araignée


* Titre provisoire.

Grille 24 / 24 documentaire magazine fictionjeunesseprogramme

courtinformation


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Ont participé à ce numéroStéphanie Chaix, Anne-Claude Paré,Stéphanie Thonnet

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GraphismeMichaël Isler 92 [email protected]

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10, rue Horace-Vernet92785 Issy-les-Moulineaux Cedex 9ISSN 1761-9211 N° AIP 0000471

Directeur de la publicationPatrick de Carolis

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Relations téléspectateurs0 890 71 05 05 (0,15 ¤ TTC/min)