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LES APPROCHES PARTICIPATIVES

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This module is part of a course elaborated in the context of the collaboration between FAO project named Communication for Sustainable Development Initiative (CSDI) and Openet S.p.A. Technologies in the Democratic Republic of Congo. CSDI and Openet Technologies S.p.A launched (2012) the initiative ‘Rural radio’ to support sustainable agricultural development in DRC. This initiative was part of the Satellite Way for Education Project funded by Openet and the European Space Agency (ESA): the main objective is to strengthen initiatives and preparedness interventions in the field of ComDev on climate change, food security and rural livelihoods. With the support of AMARC and thanks to Openet technical assistance, a number of rural radios have taken part in the initiative. Rural radios are one of the most widespread forms of media used in Congo and therefore can facilitate a community’s dialogue as well as knowledge-sharing on adaptation to climate change. At the same time, the project supported the creation of radio networks where people were able to share knowledge and experiences about the impact of climate change and food insecurity. In order to reinforce knowledge sharing, the project provided intensive training to 57 journalists of ten different rural radios based on broadcasting capabilities, participatory methodologies and technical notions regarding climate change and food nutrition. Openet and CSDI project increased the technology capacity of rural radios involved by providing them with lap-tops, modems and satellite connection.

TRANSCRIPT

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LES APPROCHES PARTICIPATIVES

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Nous sommes très heureux que vous vous joindre à nous pour ce cours sur les approches participatives.

Nous espérons que le cours permettra d'améliorer vos connaissances et compétences

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Le présent module vous aide à comprendre les fondements des bonnes pratiques de la communication participative et la façon de mener des entretiens et l'interaction avec le public local.

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LES APPROCHES PARTICIPATIVES

PREMIER SOUS-MODULE

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La nécessité d’interagir avec les populations locales Le développement humain durable exige une bonne communication. La dimension communication dans les activités de développement paraît fondamentale car il ne saurait avoir des progrès sociaux ou changement sans communication adéquate. Elle facilite la compréhension des acteurs du développement et leur pleine participation et stimule la créativité populaire.

La participation consciente des populations sous-entend le partage des connaissances qui se fait à travers la communication entre personnes qui se comprennent, donc des échanges à double sens.

L’importance du contexte

Les efforts dans le développement rural échouent pour plusieurs raisons. Le manque de participation de la population et la communication inadéquate entre les projets et la population ont souvent été cités comme les principales causes. À la base, les raisons communes relatives à l’absence de communication expliquent l’échec du développement rural.

INTRODUCTION

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La participation est une dynamique sans cesse réactivée, fonctionnelle et pragmatique dans laquelle les acteurs conjuguent leur savoir, leur savoir-faire et leurs volontés dans les actions concertées de partenariat en vue d’améliorer, de façon durable, la prise en charge et la gestion des actions à entreprendre.

DEFINITION DE PARTICIPATION

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PARTICIPER = prendre part. Cela peut se voir de plusieurs manières dont deux manières à retenir:

Manière passive: prendre part sans avoir à décider.

Manière active: prendre part en prenant des responsabilités;c’est le niveau de participation où la population acquiert du pouvoir. A ce niveau, elle s’organise, recense ses problèmes, les analyse pour identifier les besoins, trouver des solutions et passer à l’exécution.

DEFINITION DE PARTICIPATION

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TYPOLOGIE DE PARTICIPATION

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DEGRÉS DE PARTICIPATION

1) Participation pauvre Conventionnelle Des outsiders prennent les décisions d’une façon autonome sur la base d’une communication limitée avec les populations locales.

2) Pseudo-participation Consultative Des outsiders prennent les décisions d’une façon autonome même s’il y a une communication organisée avec les populations locales.

3) Participation génuine Collaborative La décision est partagée entre les populations locales et les outsiders en impliquant une communication organisée entre les deux groupes.

4) Participation génuine Collégiale Les populations locales prennent les décisions collectivement en communication organisée avec des outsiders.

5) Participation pauvre Prise de décisions locale Les populations locales prennent les décisions individuellement ou en groupe sans une communication organisée avec les outsiders.

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La participation de l’ensemble de la communauté intervient

significativement sur le changement social.

Un des aspects plus importants des techniques de

participation est l’association entre le dialogue communautaire

et l’utilisation des mass médias et d’autres formes de

communication.

QUELQUES TECHNIQUES:

LES TECHNIQUES

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LE TALK SHOW

Le terme talk-show est employé comme métaphore pour illustrer le climat informel et détendu qui est crée pour stimuler le partage des savoirs. Les efforts de préparation requis des participants sont minimes et cette méthode peut facilement être appliquée dans un atelier où les participants ne se connaissent pas entre eux et ne connaissent pas non plus les organisateurs.

Les participants:• L’animateur du talk-show (plus il est dynamique, mieux c’est!)• 3-4 intervenants• Audience générale. La taille de l’audience importe peu, mais moins les participants sont nombreux,

meilleure est la participation.

La structure:On installe les chaises, en nombre suffisant pour accommoder l’audience (et les intervenants), en demi-cercle, ou en deux demi-cercles, si nécessaire. La chaise de l’animateur est placée face au demi-cercle, et celles des intervenants sur les côtés. 

LES TECHNIQUES

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Comment procéder ?

• (Prévoir au moins 1 heure, 1h30 au maximum).• L’animateur ouvre le talk-show, assis face à l’audience, accueille les participants et présente le

thème de la séance.• Dans son introduction, l’animateur met en évidence la nature métaphorique du talk-show (en

s’exclamant par exemple « mon premier invité est bien connu de tous, il s’agit de l’ancien … »), il désigne le premier intervenant au sein de l’audience et l’invite à le rejoindre – Il est bon à ce moment d’encourager les applaudissements.

• Posez trois questions à l’invité, en cherchant à faire ressortir les détails les plus intéressants.• Invitez le second intervenant et répétez le processus. Les questions posées aux trois invités

peuvent être identiques, ou différentes, en fonction de leur propre expérience.• Après le passage des trois intervenants, invitez l’audience à poser des questions.• Posez quelques questions sujettes à polémique aux trois invités et stimulez un débat entre eux.• Si possible, filmez le talk-show.

LES TECHNIQUES

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HISTOIRES ET RÉCITS

Depuis la nuit des temps, l’homme utilise la narration comme méthode d’apprentissage et de mémorisation de l’information. Les bonnes histoires sont le meilleur moyen de persuasion. Elles inspirent, elles influencent, elles dévoilent, elles connectent et elles nous poussent à agir. Les histoires et les récits nous fournissent un moyen simple, et accessible à tous, de communiquer les idées complexes, les messages importants et les leçons apprises.

Principales Applications de la méthode

Réfléchir à ce que l’on fait (DDC) – Comprendre les faiblesses de nos valeurs. Bâtir des communautés – Créer une alchimie, un sentiment de confiance et d’appartenance.Apprendre grâce aux autres et innover – Stimuler les nouvelles idées et les connexions.

LES TECHNIQUES

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Comment procéder ?

On peut faire toutes sortes de choses avec des objets, en ayant recours par exemple à l’art d’installation, à l’idée de classification ou à la simple exposition.

Le recours aux objets et à la démonstration

Utiliser des objets pour éveiller les souvenirs, ressusciter des histoires oubliées et trouver le fil conducteur permettant de partager questions les plus complexes.

Matériel

• Grande table bien éclairée sur laquelle seront exposés les objets;• Appareils photos numériques et polaroïd;• Nappe blanche ou de couleur vive;• Supports verticaux, tels qu’un tableau en liège, des pochettes transparentes et des grosses punaises permettant

d’attacher solidement les objets;• Un fil d’étendage et des pinces à linge, et des pochettes transparentes pour suspendre les objets;• De la ficelle et des ciseaux.

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LE CAFÉ DU MONDE La méthode de la conversation de café est spécifiquement conçue pour créer un forum vivant de discussion sur des questions qui nous tiennent à cœur.Il s’agit d’une démarche créative orientée vers un dialogue collaboratif, le partage des savoirs et la mise en place d’un climat propice à l’action en groupes de toutes tailles.Tout est structuré comme dans un café, avec des tables pour quatre personnes, couvertes de nappes en papier, sur lesquelles sont disposées des boissons.

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Comment procéder (1)?

• Invitez des groupes de quatre ou cinq personnes à s’asseoir à des tables de bistrot ou le cas échéant dans des coins discussion.

• Programmez plusieurs séries de conversation progressives (trois en général), chacune d’une vingtaine de minutes à une demi-heure.

• Débattez de questions ou de sujets fondamentaux dans votre vie, votre travail ou votre communauté; les autres groupes, installés aux tables voisines, aborderont des sujets analogues.

• Encouragez les hôtes et les membres du groupe à écrire, gribouiller ou dessiner les idées importantes directement sur la nappe, ou bien sur des cartes ou de sets de tables places au centre du groupe.

• Une fois la première série de conversations achevée, demandez à une personne de rester à table: elle jouera le rôle «d’animateur». Les autres participants seront les «voyageurs» ou les «ambassadeurs de bonnes idées», chargés de transporter les questions, les idées et les thèmes principaux au gré de leurs nouvelles conversations.

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Comment procéder (2)?

• Demandez à l’hôte de chaque table d’accueillir ses nouveaux invités et de leur présenter sommairement les idées, thèmes et questions de la première série de conservations. Incitez les nouveaux membres du groupe à relier et connecter ces idées à celles de leur conversation précédente, en écoutant avec attention et en tirant parti des apports de chacun.

• En donnant aux participants l’occasion de prendre part à plusieurs groupes de discussion, un lien commence à s’établir entre les idées, les questions et les thèmes abordés. A la fin de la deuxième série de conversations, toutes les tables de bistrot ou tous les coins discussions de la salle auront été enrichis des idées générées par les conversations antérieures.

LES TECHNIQUES

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Comment procéder (3)?

• Au troisième tour de conversation, les participants peuvent retourner à leur table initiale en vue de faire la synthèse de toutes leurs découvertes; ou ils peuvent aussi décider de continuer leur balade à travers le café, laissant à leur table le même hôte ou une autre personne, selon les besoins. Parfois, au cours de la troisième série de conversations, on aborde une nouvelle question qui permettra d’explorer plus en détails encore le sujet traité.

• Après plusieurs séries de conversations, entamez une période de partage des découvertes et des idées par une discussion réunissant l’ensemble du groupe. C’est dans le cadre de telles conversations, semblables à celles des réunions municipales, que les modèles sont identifiés, que les connaissances collectives s’approfondissent et que les solutions émergent.

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Tirer des leçons

Tirer des leçons signifie rassembler, valoriser, consolider et finalement documenter les expériences, les processus, les erreurs faites au cours d’un projet de manière à ce que ces conclusions puissent être utiles à de nouveaux projets. Tirer des leçons prend tout son sens à la fin de chaque projet ou de phase d’activités. Tirer des leçons valorise d’une part le projet terminé et d’autre part apporte une source d’informations, importante pour la préparation de projets analogues. Les leçons sont tirées d’abord et surtout au niveau individuel. Au niveau d’une équipe, ces leçons (individuellement souvent variées) peuvent être consolidées. De la même manière les leçons tirées par différents groupes peuvent être consolidées pour être utiles à toute une organisation.

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Comment procéder ?

• Clarifiez: a)pour quel domaine les leçons doivent-elles être tirées; b)qui est intéressé à ces leçons?

• Délimitez le cadre de l’analyse: projet, aire d’activités, domaine d’apprentissage.• Formulez les questions qui faciliteront l’analyse.• Rassemblez les réponses individuelles à ces questions ainsi que des idées

spontanées.• Comparez les réponses individuelles à l’option définie par le groupe ou

l’organisation.• Décrivez de manière attrayante et structurée les leçons tirées et leurs contextes.• Diffusez les acquis à toutes les personnes susceptibles d’être intéressées.

LES TECHNIQUES

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CAPITALISATION D’EXPERIENCES Dans une capitalisation d’expériences, les protagonistes transforment leur savoir individuel et institutionnel en capital afin de pouvoir l’utiliser dans le futur. La capitalisation d’expériences est tournée vers l’avenir et vise le changement d’une pratique collective institutionnelle. La capitalisation d’expériences est un processus d’apprentissage qui prépare aux changements.

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Comment procéder ?

1. Identification: sélectionner l’expérience à capitaliser.2.Documentation: collecte des informations et identification d’expériences similaires.

Discuter sur les difficultés/contraintes rencontrées peut amener à une amélioration de l’expérience.

3.Organisation et archivage: organiser le matériel relatif à l’expérience (documents administratif/comptables, photos, notes, etc) par une classification précise.

4.Valorisation: décrire l’expérience en organisant l’information disponible dans un support de valorisation (affiche, brochure, vidéo, etc). Style et langue utilisée doivent être choisis en fonction du public visé.

5.Diffusion et échange: sélectionner les canaux et méthodes de diffusion permettant d’atteindre les hommes et les femmes, dans milieux différents (radio rurale, site web, théâtre, etc).

6.Appropriation interne: utiliser les connaissances reçues par l’expérience, les mettre en pratique, les enrichir et les adapter au contexte d’application.

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CARTOGRAPHIE DES CONNAISSANCES

La cartographie des connaissances (CdC) est un instrument qui indique les lieux où se situe le savoir (auprès de certaines personnes, médias, unités organisationnelles ou sources d’information externes) et comment se déroulent l’accès, la distribution et l’acquisition de ce savoir. La CdC est un premier pas vers un inventaire du savoir qui facilite l’accès et sa distribution. Son but principal consiste à montrer rapidement aux collaborateurs/trices d’une organisation, d’un réseau ou d’une filière où se trouve l’expertise recherchée. De même elle indique l’importance d’un certain savoir et lequel risque de se perdre et qui doit donc être préservé. Normalement une CdC contient de 60 à 100 unités de savoir. Les unités individuelles sont reliées entre elles par des flèches qui indiquent les voies de transmission du savoir (voies mentales ou réelles).

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Comment procéder ?

1. Au moyen d’interviews on demande aux personnes d’expliquer la structure du savoir de leur domaine spécifique et d’en décrire les liens.

2. Ensuite on valorise les éléments particuliers de ce savoir selon leur importance pour l’organisation, la difficulté pour remplacer soit le savoir ou ceux/celles qui le détiennent, l’origine (livres/expérience) et combien de collaborateurs/ trices disposent de ce savoir.

3. Les résultats s’inscrivent sur une cartographie de connaissances (CdC).4. Enfin cette CdC est analysée est les résultats sont utilisés pour orienter la

stratégie de la gestion de ces connaissances.

Attention: Une cartographie des connaissances ne représente que la situation d’un moment précis.

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ANALYSE SEPO L’analyse SEPO est un instrument stratégique de planification utilisé pour évaluer les Succès, les Echecs, les Potentiels et les Obstacles dans la conduite d’un projet. Cela permet d’identifier les facteurs, internes comme externes, essentiels à la réalisation des objectifs fixés. Cette analyse permet également aux participants de porter un jugement à distance et de partager leurs visions sur les quatre aspects mentionnés plus haut afin d’enrichir la perception commune.

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Comment procéder ?  

1. S’assurer que les objectifs soient clairs.2. Dessiner la grille SEPO (passé/ futur; positif / négatif).3. Remplir la grille SEPO en respectant l’ordre suivant:

a. Succès / Forcesb. Echecs / Faiblessesc. Potentielsd. Obstacles

4. Assurer que toutes les expériences soient considérées.5. Inviter chaque participant à commenter sa contribution et à clarifier les questions de

compréhension.6. Prendre note des consensus d’abord et discuter les opinions contradictoires ensuite.7. Définir la suite à donner; transférer les résultats dans un processus de planification.

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Brainstorming

Le brainstorming permet de rassembler rapidement et avec un effort minimal des

expériences, idées et opinions. Pour l’utilisation dans des groupes et ateliers, la

méthode consiste à réunir des idées ou suggestions sans les commenter. Elle est

notamment utilisée en début de séance pour avoir une vue d’ensemble des

expériences ou idées concernant le thème discuté.

Le brainstorming est utilisé pour résoudre des problèmes, innover des produits,

améliorer des modèles de communication, optimiser les services à la clientèle, planifier

des projets, établir un budget, etc.

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Comment procéder?

1. Introduisez une question pour le brainstorming, oralement et par écrit. Limitez le temps!

2. Invitez les participants à contribuer par des idées et suggestions, formulées de manière concise.

3. Refusez tous commentaires aux contributions des participants. Toutes les idées sont équivalentes.

4. Notez toutes les réponses sur cartes ou poster.5. Groupez les idées identiques ou proches en «nuages». Invitez les

participants à y ajouter les dernières idées.6. Priorisez et analysez le résultat. Faîtes découvrir aux participants la

valeur ajoutée du brainstorming dans le contexte. Décidez des pas suivants.

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Communauté de Pratique (CoP)Les six composants essentiels de la CoP sont:

1)Une communauté forte: des participants actifs avec intérêt vif. La composition peut varier.

2) Un domaine spécifique: pertinent et important pour tous les membres.3) La pratique: L’expérience individuelle fonctionne comme témoin de la

réalité au cours des échanges.4) La motivation: la CoP a priorité pour ses membres.5) Le mandat: l’organisation déclare son intérêt pour des résultats concrets.

Elle accorde le temps et le budget nécessaires à ses membres.6) La structure informelle: au-delà des structures organisationnelles et

hiérarchiques; souvent elle relie des unités horizontalement et verticalement.

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LES TECHNIQUES

IMPORTANT

Assurer que tous les acteurs participent comme membres actifs. Il y a un équilibre entre contribuer et recevoir.

Les résultats sont réels et concrets; les leçons apprises sont communiquées à d’autres.

Le réseau est un mélange de rencontres personnelles et de contacts par d’autres moyen.

Malgré sa structure informelle, il existe des régles de communication et de collaboration.

Un noyau actif est nécessaire: Directeur, animateur, experts. Une CoP s’adapte constamment aux changements continus.

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ModérationLa modération est l’art de guider un processus de discussion dans un groupe. Le/la modérateur/trice est responsable de planifier et mettre en pratique un processus approprié; le groupe devant apporter son expertise et donc le contenu à la discussion. La modération vise à être efficace (orientée vers les buts avec la meilleure utilisation possible du temps investi) et à contribuer au bien-être des participants (en donnant la parole à tous, en établissant une atmosphère d’écoute et en cherchant des décisions qui soient soutenues et acceptées par tous).Les conditions pour le succès d’une modération sont l’ouverture d’esprit et la volonté d’œuvrer au bénéfice de tous les participants, ainsi que, pour le/la modérateur/trice, le respect basé sur sa compétence, sa neutralité, son indépendance et sa crédibilité.

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