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IBL – Spécifications pour irradiation Beta Page 1 Spécifications pour irradiations d’un stave IBL avec un faisceau Beta Date de création : 10 octobre 2012 (D. Ferrère) Date de révision rev1: 26/10/12 Personne : F. Ravotti, M. Glaser Date de révision rev2: 26/10/12 Personne : C. HENRY Date de révision rev3: 01/11/12 Personne : D. Ferrère Date de révision rev4: 09/11/12 Personne : W. Seez Date de révision rev5: 12/11/12 Personne : D. Ferrère, F. Ravotti Date de révision rev6: 29/11/12 Personne : W. Seez, D. Ferrère Université de Genève : Javier Bilbao de Mendizabal, Franck Cadoux, Stéphane Débieux Didier Ferrère, William Seez, Maarten Weber CERN : FrançoisXavier Nuiry, Maurice Glaser (dosimétrie), Federico Ravotti (dosimétrie), CPPM (Marseille) : Eric Vigeolas Ionisos R&D : Clément Henry Plan : Le but de ce document est décrire au mieux les spécifications pour une irradiation d’un stave IBL en faisceau Beta avec la société IONISOS à Chaumesnil et dont le contact R&D est Monsieur Clément Henry. Le but étant de préparer tous les éléments pour cette irradiation qui devrait se faire avant la fin de l’année 2012 en quelques heures. Ce document devra donc spécifier tous les éléments nécessaires à la mise en place, l’installation, le monitorage et les interventions durant cette irradiation de telle manière à ne pas laisser de place à des imprévus. Description: Le détecteur et trajectographe interne du détecteur ATLAS au CERN est en cours de construction d’une couche supplémentaire de détecteur Pixel appelé IBL (Insertable BLayer) pour une installation au début 2014. IBL sera très proche du point d’interaction des paquets de protons à environ 3.3cm. Il sera donc exposé à des flux de particules importants et par conséquent à de fortes ionisations pendant toute sa durée de vie (6 à 8 années) pendant l’opération du LHC au CERN. Le support des détecteurs sensibles ou modules appelé stave (Figure 1) est le résultat d’un assemblage par collage de plusieurs matériaux de type composite et mousse carbone ainsi que des câbles service bus qui permettront de relier électriquement chaque module et circuit intégré au monde extérieur. La partie support du stave fait environ 700mm de long alors que le tube de refroidissement et les services sont bien plus étendus. Le stave avec ses deux services bus en kapton de chaque coté sera l’échantillon à irradier afin d’étudier les effets des radiations sur les matériaux et tout particulièrement sur les zones collées. La masse du stave brut fait environ 27g et pour une épaisseur de 4mm et le tube support aurait une épaisseur de 0.3mm. L’énergie du faisceau est de 10MeV ce qui permet une pénétration de la radiation ionisante dans environ 4cm de matière de type C our Si assurant ainsi un parfaite homogénéité de la radiation dans le volume du stave IBL.

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IBL – Spécifications pour irradiation Beta  Page 1  

Spécifications pour irradiations d’un stave IBL avec un faisceau Beta 

Date de création : 10 octobre 2012 (D. Ferrère) Date de révision rev1:  26/10/12  Personne : F. Ravotti, M. Glaser 

Date de révision rev2:  26/10/12  Personne : C. HENRY Date de révision rev3:   01/11/12  Personne : D. Ferrère Date de révision rev4:   09/11/12  Personne : W. Seez 

Date de révision rev5:   12/11/12  Personne : D. Ferrère, F. Ravotti Date de révision rev6:   29/11/12  Personne : W. Seez, D. Ferrère 

     

Université de Genève : Javier Bilbao de Mendizabal, Franck Cadoux, Stéphane Débieux Didier Ferrère, William Seez, Maarten Weber CERN : François‐Xavier Nuiry, Maurice Glaser (dosimétrie),  Federico Ravotti (dosimétrie),  CPPM (Marseille) : Eric Vigeolas Ionisos R&D : Clément Henry  

Plan : 

Le but de ce document est décrire au mieux les spécifications pour une irradiation d’un stave IBL en 

faisceau Beta avec  la société  IONISOS à Chaumesnil et dont  le contact R&D est Monsieur Clément 

Henry. Le but étant de préparer tous les éléments pour cette irradiation qui devrait se faire avant la 

fin  de  l’année  2012  en  quelques  heures.  Ce  document  devra  donc  spécifier  tous  les  éléments 

nécessaires  à  la  mise  en  place,  l’installation,  le  monitorage  et  les  interventions  durant  cette 

irradiation de telle manière à ne pas laisser de place à des imprévus.  

Description: 

Le détecteur et  trajectographe  interne   du détecteur ATLAS au CERN est en cours de construction 

d’une couche supplémentaire de détecteur Pixel appelé IBL (Insertable B‐Layer) pour une installation 

au début 2014. IBL sera très proche du point d’interaction des paquets de protons à environ 3.3cm. Il 

sera  donc  exposé  à  des  flux  de  particules  importants  et  par  conséquent  à  de  fortes  ionisations 

pendant toute sa durée de vie (6 à 8 années) pendant  l’opération du LHC au CERN.   Le support des 

détecteurs sensibles ou modules appelé stave (Figure 1) est  le résultat d’un assemblage par collage 

de plusieurs matériaux de  type composite et mousse carbone ainsi que des câbles  service bus qui 

permettront de relier électriquement chaque module et circuit intégré au monde extérieur. La partie 

support du stave fait environ 700mm de long alors que le tube de refroidissement et les services sont 

bien plus étendus. Le stave avec ses deux services bus en kapton de chaque coté sera l’échantillon à 

irradier afin d’étudier les effets des radiations sur les matériaux et tout particulièrement sur les zones 

collées. La masse du stave brut  fait environ 27g et pour une épaisseur de 4mm et  le  tube support 

aurait une épaisseur de 0.3mm. L’énergie du faisceau est de 10MeV ce qui permet une pénétration 

de  la  radiation  ionisante dans environ 4cm de matière de  type C our Si assurant ainsi un parfaite 

homogénéité de la radiation dans le volume du stave IBL. 

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IBL – Spécifications pour irradiation Beta  Page 2  

 

Figure 1: Schéma d'un stave  IBL avec ses modules électriques placés (en haut). En bas et surexposé en couleur pale un stave avec flex, 4 zones de graisse thermique (HTCP) et une plaquette silicon qui seront irradiés.  

Zone à irradier 

Comme indiquer sur la Figure 1, la zone à irradier sera environ 700mm de long par 80mm de large. 

Ionisos :  (M.  Clément  Henry)  a  confirmé  la  précision  de  la  fenêtre  d’irradiation  dans  la 

longueur. 

La précision de la longueur maximum du faisceau est de 10%, la longueur minimum est assurée. 

Pour s’assurer de la dimension exacte du faisceau d’électrons, une « image » en sera réalisée sur une 

plaque PC  recouverte d’un  film PVC dans  les conditions de  l’expérience. Pour cela  les  supports de 

l’échantillon devront pouvoir porter cette plaque. 

 

Dose totale : 

Le détecteur  IBL devrait  recevoir une dose  totale de 5x1015 neutrons équivalent de 1MeV/cm2 ou 

bien  8x1015  protons  de  24  GeV/cm2.  En  comptant  une  perte  d’énergie  par  ionisation  pour  des 

protons  de  cette  énergie  pour  du matériel  proche  du  carbone  on  estime  cette  valeur  dE/dx  ~  2 

[MeV.g‐1cm2].  Cette  perte  d’énergie  par  ionisation  est  un  peu  plus  faible  pour  de  la matière  plus 

dense comme pour la graisse thermique chargée en oxyde de Zinc. 

En assumant donc du carbone on peut estimer atteindre une dose totale de 255 MRad ou 2.55MGy. 

Pour des tests d’irradiations  il est souhaitable d’avoir une  incertitude sur cette valeur de maximum 

20% mais idéalement on souhaiterait atteindre 10%. Donc une irradiation avec une dose totale dans 

une plage de 2.3 à 2.8MGy est acceptable. 

Dosimétrie : 

La dosimétrie est donc  importante et  il  faudra donc déterminer avec plusieurs méthodes  les doses 

recues.  Le CERN propose d’utiliser 4  types de dosimètre  (Tableau 1) qui  seront analysés quelques 

temps après l’irradiation. Ces dosimètres sont  de types: 

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- FWT‐60 film avec évaluation de  la dose par colorimétrie – Doses acceptées élevés et valide 

pour 200kGy. Ce dosimètre devra donc être enlevé après 30s d’exposition. 

- PAD Alanine avec lecture par spectromètre RPE – limite de dose est de 100kGy. Ce dosimètre 

devra être enlevé après environs 20s à 30s d’exposition au faisceau Beta.  

- RPL permettant de mesurer des doses élevées – valide pour 2.5MGy par extrapolation car la 

courbe d‘étalonnage du CERN arrive jusqu’à 500kGy. 

- TLD  thermo‐luminescent  à base de  fluorure de  Lithium et peut  tenir  la dose de moins de 

1MGy – Ce dosimètre devra être enlevé après environs 30s à 1min d’exposition au faisceau 

Beta.  

 

Étape  Temps(s)  Dose estimée (KGy)  PAD  RPL  TLD  FWT‐60 

1  40  167  1  1  1  1 

2  60  250  1 (?)  1  1  1 

3  60  250  1 (?)  1  1  1 

4  60  250     1  1  1 

5  80  333     1  1    

   Compatible avec l’échelle de lecture 

   Proche de la saturation

   Très probablement à l’extérieur de l’échelle Tableau 1: Type de dosimètre en fonction de leur échelle de dose acceptable. 

 

La société  Ionisos ne peut proposer une méthode de dosimétrie avec  lecture rapide du fait des 

limitations  de  dose  et  du  débit  de  dose  important  prévu  avec  le  faisceau  Beta  en  mode 

d’échantillon statique. 

 

Complément de M. Clement Henry (Ionisos) pour définir les détails et le protocole. 

Les  dosimètres  de  la  société  Ionisos  ont  une  limite  de  dose  de  45kGy  soit  11s  d’exposition  à 

250kGy/min. L’accélérateur à un  temps de  stabilisation  supérieur à 11s. Les dosimètres  Ionisos ne 

pourront  donc  pas  être  utilisés  pour  estimer  le  débit  de  dose  précis  dans  les  conditions  de 

l’expérience. 

Une  étude  préalable  peut‐être  envisager  avec  des  dosimètres  RPL  et/ou  TLD  avec  pour  objectif 

d’estimer  le débit de dose en  régime  stable  le plus précisément possible ainsi que  la dose délivré 

dans  les temps d’exposition d’une minute que nous envisageons.(le   régime transitoire dure moins 

de 40s mais nous ne connaissons pas sa valeur exacte) 

 

Protocole : 

Le CERN fourni des dosimètres à IONISOS qui les expose un certain temps. Les temps proposés on été 

définis comme suit :  

‐ 40s 

‐ 60s : trois essais de tir de  faisceau  (pour avoir de  la statistique plusieurs essais à un temps 

donné pour être sûr de la reproductibilité) 

‐ 80s 

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Une première étape d’irradiation des dosimètres de quatre types différents on été effectués le jeudi 

8 novembre à Chaumesnil et  suivant  le protocole mentionné  ci‐dessus. Deux des quatre  types de 

dosimètres on été  lus  au CERN  les RPL et  les  films  (FWT‐60).  Sur  ces  cinq paquets exposés  à des 

temps  variables  seul  le  paquet  numéro  5  a  été  affecté  par  une  surchauffe  ayant  créé  une  fonte 

importante du film PE. De plus le dosimètre RPL était saturé  donc seul est reporté pour 80s la valeur 

lue du film FWT‐60. En ce qui concerne les résultats pour une exposition à 60s une valeur moyenne 

de environs 200kGy est obtenue ce qui veut dire donc que pour atteindre 2.5MGy il faudrait environ 

12 à 13 expositions. Tous les résultats sont résumés sur les deux figures ci‐dessous Figure 2). 

 Figure 2: Résultats de lecture des dosimètres RPT et film (FWT‐60) après des expositions à 40, 60 et 80s. 

  

Il est aussi prévu d’installer plusieurs dosimètres de type film  le  long de  l’objet à  irradier et surtout 

sur les bords car le faisceau a une inhomogénéité aux extrémités d’environ 10% sur la longueur soit 

70mm sur la longueur totale. 

Support échantillon 

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Après  concertation des  responsables  techniques de  Ionisos,  il apparait que  le bac à eau n’est pas 

obligatoire, en effet le convoyeur n’est pas directement sous le faisceau et les supports non plus. Ils 

n’ont  donc  pas  besoin  d’être  protégés.  Un  cadre  posé  sur  le  convoyeur  suffi.  Les  supports  de 

l’échantillon seront fixés sur ce cadre. 

Dimension du cadre rectangulaire : 

Longueur minimum = largeur convoyeur = 80cm 

Largeur  selon  les  besoins  de  l’expérience.  (Avec  un minimum  de  15cm  pour  ne  pas  être  sous  le 

faisceau)  

 

La position de l’échantillon par rapport au faisceau a été défini sur les axe x (centré) et z (centré), il 

faut  le faire pour  l’axe y afin de déterminer  la hauteur des supports ainsi que  la position à  laquelle 

seront effectuer la dosimétrie préliminaire et l’image du faisceau. 

 

35cm au‐dessus du convoyeur est une valeur qui convient et accepté par Ionisos et le client. 

Une  cadre  en  profil  Bosch  de  140  cm  de  long  par  27cm  de  large  est  proposé.  Ce  cadre 

reposera  transversalement  sur  le  convoyeur  de  80cm  de  large  et  aura  deux  colonnes  qui 

supporteront le tube carbone à une hauteur moyenne de 35cm au‐dessus du convoyeur. (En 

cours de réalisation par  Maarten Weber ) 

 

Installation échantillon et tube carbone 

Un tube en fibre de carbone de 58mm de diamètre et de 1.50m de long et de 300microns de paroi a 

été réalisé par la société Composite Design. Ce tube sert de support de fixation au stave grâce à des 

bagues venant pincer les « end‐blocks » du stave. Ces bagues on été réalisées en prototypage rapide 

(stéréo‐lithographie) en ABS. 

Refroidissement et estimation FEA 

Une première estimation par approximation nous donne des  valeurs de  température  très élevées  

(plus  de  850°C)  au  cas  où  le  stave  reste  dans  un  endroit  confiné  avec  une  convection  naturelle. 

Même en soufflant de l’air avec un débit élevé pour atteindre un coefficient d’échange de 100W/m2K 

ne  suffit  pas  car  le  gradient  de  température  serait  de  ~50°C.  La  seule  possibilité  pour  limiter  la 

température  en‐dessous  de  40°C  sera  d’utiliser  le  tube  de  refroidissement  en  titane  avec  une 

circulation  d’eau  à  environ  5°C.  Des  calculs  par  élément  fini  avec  le modèle  de  la  pièce  et  les 

paramètres  de  dépôt  de  chaleur  par  ionisation  dans  des  unités  de masse  nous  apportent  assez 

d’information  pour  conforter  la mise  en  place  de  ce  dispositif  de  refroidissement  (voir  détail  en 

Annexe 1). 

Comme  illustrés sur  la Figure 3  les résultats de calcul nous donnent une température maximum de 

35°C pour un coefficient d’échange dans le tube de refroidissement de 8000 W/m2K alors que sur la 

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plaquette de silicium la température maximum ne devrait pas dépasser environ 25°C (Tableau 2). Les 

résultats sont résumés dans le Tableau 2. 

   

Figure 3: Coupe du stave avec son flex pour un refroidissement avec HTC=8000W/m2K 

Refroidissement  Stave entier  Détecteur Silicium 

HTC (W/m2K) 

T° (°C) T Max (°C)  T Min (°C)  T Max (°C)  T Min (°C) 

8000  5  34.9  5.23  25.3  22.2 

6000  5  36.6  5.31  27.1  23.9 

4000  5  40.1  5.47  30.5  27.4 Tableau 2: Résumé des températures min et max distribués sur le stave et le détecteur de silicium pour différentes 

conditions d'échange dans le tube de refroidissement. 

Pour le tube support les premiers résultats donnés avec le tube existant de 58mm de diamètre et de 

900microns d’épaisseur donnait des valeurs relativement élevées en température soit environ 85°C. 

A ces températures le tube peut très bien tenir mais il y aurait alors un échange par rayonnement qui 

défavoriserait la distribution de température sur le stave. Pour cela l’Université de Genève fait faire 

un tube de même diamètre avec une seule couche avec une matrice de fibre de carbone maillée à 0 

et 90° qui devrait amenée une épaisseur totale du tube de environ 300 à 400 microns. Pour cela la 

distribution de températures descend et la valeurs maximum attendue serait de environ 41°C. Des 

calculs de distribution de température sur le tube support ont été faits pour des épaisseurs de 300, 

400 et 600 microns avec un coefficient d’échange interne et externe de 50W/m2K (résumé dans le 

Tableau 3). 

 

Figure 4: Distribution de température sur le tube support en fibre de carbone de 300m d’épaisseur avec une ventilation air à 20°C interne et externe. 

 

Epaisseur (μm)  T Max (°C)  T Min (°C) 

300  41.5  30 

400  48.7  35 

600  63.0  40 Tableau 3: Température min et max sur le tube support en fibre de carbone pour différentes épaisseurs. 

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Il est donc prévu un refroidissement à deux niveaux : 

- Un  utilisant  le  tube  en  Titane  de  diamètre  1.7mm  interne  ou  de  l’eau  déminéralisée 

circulerait  (température  à  définir mais  autour  de  5°C).  Il  ne  faut  pas  utilisé  du  glycol  car 

l’ionisation va changer le PH du mélange et risque de détruire le système de refroidissement 

(information donnée par Clément Henry –Ionisos).  

- L’autre serait de l’air sec balayé à une pression de quelques bars en sortie de deux tubes en 

polyuréthane de diamètre externe 6mm (pas dans la zone irradiée). La température d’entrée 

de l’air sera à la température ambiante (~20°C). 

Il est souhaitable que l’échauffement des pièces ne dépasse pas 40°C. 

A  priori  on  peut  envisager  l’irradiation  en  ~10  étapes  avec  une minute  de  faisceau  puis  5 min 

d’intervalle  pour  un  repos  et  refroidissement.  Le monitorage  de  la  température  (voir  section  ci‐

dessous) devrait pouvoir nous indiquer le temps consécutif maximum du tir de faisceau pour ne pas 

dépasser la température limite définie ci‐dessus. Il est préférable de ne pas envisager une irradiation 

en 10min car la dose mesurée au préalable sera basée sur une irradiation de 1 minute. On aura alors 

une meilleure précision sur la dose si on fait dix tirs de 1 minute que un tir de 10 minutes.  

Monitorage de la température 

Le  monitorage  de  la  température  devra  se  faire  tout  au  long  de  l’irradiation  et  de  voir  si  la 

température sur le stave ne dépasse pas 40°C et sur le tube support 80°C.  Il est donc prévu de coller 

8 sondes de température (NTC Semitec 103JT‐025)  sur le stave et sur le tube support : 

‐ Deux sur le tube support à l’intérieur 

‐ Six sur le stave (face plate et coque) 

Ces sondes seront connectées à une carte  interface et vers des ADC NI6009 pour une  lecture via  le 

port USB et une application Labview. La  fourniture,  l’installation,  les cables,  l’ADC et  son  interface 

ainsi  que  les  applications  seront  fournis  par  l’Université  de  Genève  (Didier  Ferrère,  Stéphane 

Débieux, Javier Bilbao de Mendizabal). 

Il est estimé que les NTC et les câbles vont avoir une auto‐échauffement qui sera compenser par un 

refroidissement des cables par convection et de la sonde par son contact avec la surface à mesurer. 

Dea  calculs  par  éléments  finis  (FEA)  ont  été  faits  et  sont  détaillés  en Annexe  2.  En  résumé  il  est 

estimé que suivant les conditions de refroidissements et d’échanges que les sondes de température 

indique un off‐set entre 8°C dans le meilleur des cas et 17°C pour la condition la moins favorable. 

Il sera convenable donc de soustraire aux températures  indiquées  lors du monitorage environ 10 à 

15°C. 

Remarque importante : Si une sonde indique une température très élevée ou très basse soit elle s’est 

décollée de  son  support   et  la  température attendue est dans une plage de 103°C  °C à 690°C  (voir 

annexe 2) soit  il y une déconnection sur  le câble de monitorage et  la température  indiquée est de  ‐

50°C. 

 

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IBL – Spécifications pour irradiation Beta  Page 8  

 

Les services et opération sur place (IONISOS Chaumesnil) 

Les besoins sont les suivants :  

- Deux prises secteur 220V 16A (ou une prise avec rallonge multiple)  

- Raccordement à de l’air comprimé (embout rapide M1/4) – confirmé par IONISOS 

Pour chacun il sera nécessaire de définir le type de raccord et la longueur pour arriver jusqu’à la zone 

à irradier (une marge supérieur de 10% devra être pris en compte). 

De plus il sera nécessaire d’avoir la longueur entre la zone d’irradiation et la salle de contrôle pour le 

monitorage 

Valeurs fournies par Ionisos 

Câbles électriques : 15m entre les prises et la zone à d’irradiation 

Air comprimé : prévoir 50m de tuyau   

Câble pour le monitoring : prévoir 50m  

 

Premiers essais à blanc prévus au CERN 

A organiser par F.X. Nuiry et D. Ferrère avec assistance de J. Bilbao et de W. Seez. 

Les premiers essais étants prévus le 30 novembre 2012 au SR1. 

Prévision de la séquence des opérations le jour J (à Chaumesnil) 

D'après de premières estimations l'installation consistera à: 

- Mettre en place le cadre et les supports sur le convoyeur  

- Mises‐en en place de la plaque PC recouverte PVC 

- Premier tir pour valider la dimension du faisceau  

- Monter le tube à irradier 

- Brancher les sondes de températures 

- Brancher le système de refroidissement à eau (eau + glycol) ‐ en espérant qu'il peut rester à 

environ 1ou 2m de l'échantillon 

- Tirer les cables pour le monitorage et vérifier la lecture des sondes de température 

- Brancher  le  système  d'assécheur  d'air  qui  va  ventiler  l'intérieur  de  l'échantillon  avec  le 

système vortex 

- Brancher le système vortex en sortie avec un tube qui va entrer le tube en carbone 

- Tirer le tuyau d'air comprimé vers cet assécheur et raccorder 

- Mettre le tout en route: 

o Ventiler l'air sec 

o Monitorer la température 

o Démarrer  le cooling et attendre  la stabilisation en température (environ 15‐30 min) 

 

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Pour  l'irradiation et  comme mentionné plus haut  il conviendra de ne pas mettre  toute  la dose en 

10min mais l'étaler sur 1 heure si possible avec 1 min d'irradiation et 5 min de repos à répéter 12 à 

13 fois (suivant la dose totale obtenue à chaque exposition de 60s). 

Opérations à faire pendant l’irradiation : 

- Monitorer la température et si possible arrêter le faisceau si une des sondes de température 

excède 40°C. 

- Arrêter le faisceau après 60 secondes  

- Retirer les dosimètres définis plus haut 

- Redémarrer le faisceau pour 60s  

- Arrêter le faisceau 

- Retirer les dosimètres définis plus haut 

- Après quelques minutes de repos et que la température sur le stave est stable redémarrer le 

faisceau pour 60s d’exposition. 

- Répéter  le nombre de  fois nécessaire  l’opération du  faisceau et  le  repos en  fonction de  la 

lecture  des  deux  premiers  dosimètres  aux  premiers  pré‐essais  d’irradiation.  D’après  les 

premiers résultats il faudrait au total 12 à 13 fois une exposition de 60s. 

 

 

   

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Annexe 1 – Simulation par éléments finis pour les distributions de températures 

Investigations faites par W. Seez et F. Cadoux 

Réalité et modélisation pour la distribution de température sur le stave 

  Le stave et son support Le stave, voir Figure 1, sera placé dans un tube carbone qui agira comme support et comme conduit 

pour l'air sec qui sera soufflé sur le stave. 

 

 

Figure 5 . Schéma de la zone irradiée du stave 

 

 

Sur le stave seront placés les deux flexs ainsi que six 'Thermal grease pads' et un 'Silicon wafer' qui 

modelisera un detecteur silicium. L'irradiation se fera donc sur la section du stave entre les deux 

marqueurs rouges (Fig. 1) ainsi que sur le tube carbone qui l'entourera. 

 

  Modèle CAO Une simplification du modèle original a été créée dans CATIA afin de rendre le calcul plus léger tout 

en gardant les caractéristiques importantes: densité, masse, forme approximative. Certaines vues du 

modèle sont présentés ci‐dessous. 

 

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IBL – Spécifications pour irradiation Beta  Page 11  

 

  

Vue d'ensemble du modèle sous CATIA 

 

 

    

 

 

   

Flex  

Mousse Carbone  

Section de l'assemblage (sans tube titane) 

  

Figure 2 . Série de vues du modèle de stave simplifié 

  Paramétrage pour éléments finis 

    Caractéristiques matériaux 

Le tableau ci‐dessous présente les valeurs utilisées dans le modèle d'éléments finis pour définir les 

différents matériaux: densité et conduction thermique (k). 

 

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IBL – Spécifications pour irradiation Beta  Page 12  

 

Plusieurs remarques ici:   

a) La colonne Puissance appliquée au corps est le résultat d'un calcul cherchant à évalué la puissance que recevra chaque partie du stave suite à l'irradiation. Le dépôt d'énergie est de 4.2W/g. Ainsi en connaissance de la densité de chacun des matériaux utilisés il est possible d'évaluer cette puissance. 

      )/()/()/( 33 cmgDensitégWDepotcmWPuissance  

b) La densité et la conductivité du flex sont calculées par proportionnalité. Chaque matériau présent dans le flex apporte une contribution à ces deux valeurs proportionelles à son épaisseur approximative: 100μm d'Aluminium, 320μm de Kapton et 150μm d'Epoxy. 

    Refroidissement 

Le refroidissement est appliqué sur la surface intérieur d'un tube titane de 1460mm de long. 

Il est paramétré dans Abaqus en fonction de deux valeurs: 

Une coefficient d'échange thermique (h ou HTC) en W/m2K. 

Materiau Utilisation k (W/mK) Densité (g/cm3)

Puissance appliquée au corps (W/m3)

Puissance appliquée au corps (W/mm3)

Stycast 2850 FT

Colle entre tube et mousse, entre

mousses, entre face plate et mousse

1.02 - 2.28 2.35 - 2.45 1.01E+07 1.01E-02

Alcomp K9 Mousse carbone 34 0.22 9.24E+05 9.24E-04

K13C/RS3 0/90/0

(tencate) Face plate 0.5; 96; 96 1.6 6.72E+06 6.72E-03

PEEK 450CA40

EndBlocks & Central support

1 1.44 Pas d'irradiation Pas

d'irradiation

Epoxy 2011 Colle entre flex et face

plate 0.1 1.05 4.41E+06 4.41E-03

Titane grade 2/T40

Cooling tube 21.9 4.506 1.89E+07 1.89E-02

Mélange alu, cuivre, Kapton, epoxy

Flex 0.041 1.48 6.22E+06 6.22E-03

Carbone Tube support 0.5; 96; 96 1.76 7.39E+06 7.39E-03

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Une température ambiante. ~5°C  

Le but de ce refroidissement est de maintenir le stave en dessous de 40°C pendant  toute la durée de 

l'irradiation. Cette valeur correspond au maximum de température que ressentira le stave lors de son 

fonctionnement au sein du détecteur ATLAS. 

  Tube de support Il est prévu qu'un tube de support en carbone soit utilisé pour maintenir le stave en place lors de 

l'irradiation. Plusieurs calculs ont donc été effectués sur ce tube afin de déterminer son 

échauffement. 

Ce tube est modélisé au plus simple dans Abaqus. Il fait 1460 mm de long avec une partie centrale 

irradiée de 700 mm. Ses caractéristiques matérielles sont répertoriées dans le tableau ci‐dessus. 

Ce tube est refroidi par un flux d'air sur ses surfaces intérieures et extérieures. Les valeurs de 

convection sont données dans le tableau ci‐dessous. 

  Liste de calculs effectués  

Modèle  Spécificité  Temp cooling (°C)  HTC cooling (W/m2K) 

Assemblage entier Calculs pour 

différentes conditions de refroidissement 

5  8000 

5  6000 

5  4000 

Tube support 

300μm  20 (in & out)  50 (in & out) 

400μm  20 (in & out)  50 (in & out) 

600μm  20 (in & out)  50 (in & out) 

Résultats 

    Calculs avec tube titane Ci‐dessous (Fig. 4) est présenté le résultat graphique d'un calcul. C'est une coupe transversale au 

milieu de la longueur du stave lorsque il est irradié et refroidit par une convection à 8000W/m2K et 

5°C. On y voit clairement les zones de températures, de la plus froide en bleu à la plus chaude en 

rouge. 

La Figure 5 représente la pièce en Silicium modélisant un détecteur après une irradiation à 

4000W/m2K et 5°C. 

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Figure 4 . Coupe du stave avec son flex pour un refroidissement avec HTC=8000W/m2K 

Le température maximale sur le stave se retrouve à nouveau sur le flex, elle est de 34.9°C avec un 

minimum de 5.2°C sur l'intérieur du tube titane.  

 

 

Figure 5 . Distribution de température sur la pièce Silicium aprés irradiation accompagnée d'un refroidissement de 4000W/m2K et 5°C. 

Les résultats représentés ci‐dessus correspondent respectivement au meilleur et au pire cas de 

refroidissement considéré. Ainsi il est clair que le détecteur lui même ne verra pas ‐ à moins d'une 

défaillance du système de refroidissement ‐ de température assez élevé pour le dégrader.  

  Résultats tabulés Les résultats présentés graphiquement ci‐dessus sont tabulés dans le tableau ci‐dessous. 

   

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Refroidissement  Stave entier  Détecteur Silicium 

HTC (W/m2K) 

T° (°C) T Max (°C)  T Min (°C)  T Max (°C)  T Min (°C) 

8000  5  34.9  5.23  25.3  22.2 

6000  5  36.6  5.31  27.1  23.9 

4000  5  40.1  5.47  30.5  27.4 

 

  Calculs sur tube support La figure ci‐dessous présente les résultats visuel d'un calcul sur un tube support de 300μm. Le 

tableau qui suit résume les résultats pour plusieurs épaisseurs. 

 

 

Figure 6 . Résultats pour un tube de 300μm d'épaisseur 

 

Epaisseur (μm)  T Max (°C)  T Min (°C) 

300  41.5  30 

400  48.5  35 

600  63.1  40 

 

Ces résultats montrent l'effet notable de l'épaisseur de carbone sur la température du tube, ce qui 

s'explique par le fait que le dépôt d'énergie se fait en fonction de la densité de matière. Ainsi il est 

clair que ‐ sans négliger la stabilité mécanique de l'ensemble ‐ il est nécessaire d'utiliser le support 

carbone le plus fin possible. 

Remarques et conclusion Ces calculs sont menés sur un modèle simplifié, par définition les résultats sont donc approximatifs. 

Néanmoins ils offrent une base sur laquelle les décisions sont fondées au niveau du refroidissement 

et de la logistique expérimentale. 

Ainsi plusieurs conclusions s'imposent: 

Zone irradiée (700μm) 

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Un tube de refroidissement contenant de l'eau a 5°C semble être une solution efficace pour éviter de dépasser le plafond de 40°C. 

L'idéal serait de souffler de l'air dans et sur le tube carbone de support afin de maximiser le transfert de chaleur. 

 

Certaines remarques sont importantes: 

La convection sur la surface du stave n'est pas prise en compte dans le calcul, signifiant que le refroidissement pourrait être meilleur que celui observé dans ces calculs. 

Un calcul d'élément finis regroupant de la thermique simple ainsi que de la CFD (Computational Fluid Dynamics) est fortement conseillé afin d'observer les effets d'un flux d'air sur la surface du stave. 

Les résultats donnés dans ce document proviennent de calculs sur l'état stationnaire du système thermique. Or le dépôt d'énergie se faisant instantanément il est possible que l'inertie thermique des composants empêche un refroidissement aussi rapide. Ainsi un calcul en régime transitoire est nécessaire afin d'observer les probables pics de température.  

 

 

   

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IBL – Spécifications pour irradiation Beta  Page 17  

Annexe 2 – Simulation par éléments finis sondes de températures et auto‐échauffement 

Investigations faites par W. Seez et D. Ferrère 

Modélisation Une calcul  par éléments finis a été effectué sur une sonde JT Thermistor collée au tube carbone de 

support et raccordée à deux cables de cuivre. La modelisation est présentée ci‐dessous. 

 

 

 

 

Couche de colle

(0.050mm).

Surface inférieure fixéeà 30 ou 40°C

Film Kapton(0.5mm

d’épaisseur).

Encapsule la sonde à

proprementparlé

Cable.

Cable en cuivre(ø=0.3mm)

recouvert d’un film Kapton(0.025mm)

Sonde.

En Alloy 42, 0.17mm

d’épaisseur

Sonde(partie en Alloy 42)

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La partie centrale de la sonde, surlignée en rouge, correspond à la zone dont la variation de 

résistance renseigne sur une variation de température. Ainsi c'est la zone à surveillée dans les 

résultats de calcul. 

De façon similaire à ce qui a été fait pour le stave et son tube support, les densités des matériaux ont 

été utilisées pour évaluer la puissance appliquée au volume de chaque partie du modèle, en 

considérant une dose de 4.2W/g.  

 

Quatre conditions de fonctionnement sont étudiées, deux cas pour une température de 40°C sur le 

tube: 5W/m2K et 50W/m2K de convection. Ainsi que deux cas pour une température imposée de 30°c 

(convection de 5 et 50 W/m2K). De plus une condition fixe de 20°C est imposée en bout de cable, 

cette partie n'étant pas dans la zone d'irradiation. 

Résultats Le résultat important de ce calcul est la température sur la zone sensible de la sonde. Ainsi une 

exemple graphique de résultats est présenté ci‐dessous ainsi qu'un regroupant des résultats pour 

différentes conditions de fonctionnement. 

Materiau Utilisation k (W/mK) Densité (g/cm3)

Puissance appliquée au corps (W/m3)

Puissance appliquée au corps (W/mm3)

Alloy 42 Partie fonctionelle de la

sonde 11 8.11 3.41E+07 3.41E-02

Cuivre Cable 400 8.96 3.76E+07 3.76E-02

Kapton Encapsulation de la sonde et du cable

0.15 1.54 6.47E+06 6.47E-03

Epoxy 2011 Colle entre flex et face

plate 0.1 1.05 4.41E+06 4.41E-03

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IBL – Spécifications pour irradiation Beta  Page 19  

 

Figure 6 ‐ Distribution de température sur l'extrémité sensible de la sonde (40°C sur le tube, 50W/m2K de convection) 

 

Température du tube support (°C) 

HTC (W/m2K)  Température de la partie sensible (°C) 

Delta T (°C) 

30 5  47  17 

50  39  9 

40 5  57  17 

50  48  8 

 

Ainsi le delta de température entre la valeur que devrait mesurer la sonde et la valeur qu'elle ressent 

semble varier avec le coefficient d'échange thermique et non la température de référence 

(=température du tube support=température imposée dans le calcul). Pour un coefficient d'échange 

de 5W/m2K le delta est d'environ 17°C  alors que pour 50W/m2K il semble être aux alentours de 

10°C. 

Un calcul a aussi été effectué sur une sonde qui se serait décollée de la stave. Ainsi le seul facteur de 

refroidissement face à l'échauffement par irradiation est la convection naturelle. 

La température sur la partie active de la sonde est alors: 

Pour h=50W/m2K: 103°C 

Pour h=5W/m2K: 690°C 

Ainsi une augmentation radicale de la température sera un témoin relativement précis du 

décollement d'une sonde. De plus il faut noter  que dans le cas d'une faible convection naturelle la 

sonde risque de ne plus fonctionner et d'être détruite.  

 

 

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IBL – Spécifications pour irradiation Beta  Page 20  

Conclusion Les valeurs calculés sont indicatives et ne sont en aucun cas exactes, cependant il sera nécessaire, 

lors de l'irradiation, de soustraire entre 10et 20°C aux valeurs mesurées à l'aide la sonde.  

Aussi, en cas de décollement d'une sonde, celle ci indiquera une température de plus de 100°C et 

risque d'être détruite.