p.p l’info cpas cpas t1 2016.pdf · indigents par le service de placement des infirmières et des...

L’INFO CPASLe journaL d’information trimestrieL du Centre PubLiC d’aCtion soCiaLe de Liège

n° 67 - Premier trimestre 2016

beLgiQue-beLgieP.P

Liege9/2753

bureau de dépôt Liege XP705096

ActuAlité :

les services

du mAintien À domicile

rejoignent isosl !

EDITO

L’INFO CPAS janVier feVrier mars 2016 2

... est le journal d’information trimestriel du Centre Public d’Action Sociale de Liège.

N°67 - Janvier - Février - Mars 2016

Rédaction et mise en page : Cellule Communication du CPAS de Liège.

Impression : CIM de la Ville de Liège

Tirage : 4.000 exemplaires

Editeur responsable :Marie-France Mahy, Place Saint-Jacques 13, 4000 Liège

Contact : [email protected]/220.69.89

www.cpasdeliege.be

SOMMAIRE

2 Edito

3 L’image

4 Interview : Fabienne Simon

10 Départ des services du maintien à domicile : témoignages des travailleurs etdesbénéficiaires

11 Focus : le service des placements en maisons de repos

12 Action sociale : le service ELIS

14 Partenaire : L’intercommunale des soins spécialisés de Liège

L’INFO CPAS...

depuis presque 6 mois, j’ai repris la barre du CPAS de Liège, barre confiée par un Président qui connaissait à fond son ins-titution et au sein de celle-ci, chacun des membres du personnel et chacune des missions à accomplir.

Prendre le relais n’était pas pour moi un mince défi. J’ai été heureuse de pou-voir relever celui-ci en m’appuyant sur le fonctionnement efficace et bien rodé du Cabinet de la présidence et de l’ensemble des services sociaux, sur la collaboration constructive du directeur général et du di-recteur financier ainsi que sur l’expérience acquise durant mes 9 années accomplies en tant que conseillère du CPas .

Pour moi, l’institution sociale qu’est notre CPas avait besoin en priorité de continuité dans les missions qui sont les siennes ain-si que d’un budget qui pérenniserait ses actions.

face au contexte socio-économique ac-tuel, il y avait aussi une urgente nécessité

de pro-activité face à des problématiques sociétales telles que l’accroissement de la pauvreté, l’arrivée attendue de nom-breux demandeurs d’asile, les exclusions du chômage et l’insertion sociale et so-cio-professionnelle des jeunes entre 18 et 25 ans.

Plus concrètement, sont en chantier le déménagement du sada qui arrivera en juin dans des locaux nouvellement amé-nagés place Xavier neujean ainsi que la planification du passage prévu en 2018 du CPas de la place saint-jacques vers une Cité administrative rénovée et sou-cieuse d’un accueil citoyen de qualité.

je vous invite dans les mois qui viennent à tenir ensemble le cap d’un service public qui assure équitablement le vivre ensemble et ne laisse personne sur le bord du chemin.

Chacun sait « que le traitement qu’une société réserve aux plus faibles est un indicateur de son développement » .

marie-France mahyla Présidente faisant fonction du cPAs de liège

L’IMAGE


Lundi 8 février. À la veille de leur départ vers l’Intercommunale des Soins spécialisés de Liège, les travailleurs du département du Maintien à domicile se sont réunis une dernière fois pour une photo souvenir dans les locaux du CPAS de Liège. (Photo : Laurent gélise)

Lors de l’assemblée générale annuelle de la fédération des CPas de Wallonie qui a eu lieu le 29 janvier dernier, ceux-ci ont souhaité rappeler leurs valeurs fondatrices en signant une Charte.

il s’agit d’un texte fort qui positionne les CPas wallons en acteurs volontaires de l’action so-

ciale autour de 5 principes fondamentaux : • la dignité humaine comme valeur cardinale,• la valeur est dans l’être humain,• la solidarité comme ciment,• la démocratie comme mode de fonctionne ment,• le secret professionnel : un fondement fort et stable.

Plus que jamais, tirant leur légitimité de 40 ans d’expérience, les CPas sont des acteurs d’avenir.

Pour lire cette charte ou pour en savoir plus :

www.cpasavenir.be

les cPAs wallons ont 40 ans et se dotent d’une charte pour rappeler leurs valeurs fondatrices

ACTUALITE


Quelles sont les raisons qui ont amené le CPAS de Liège à se séparer de son département du Maintien à domicile ?

il y a deux raisons principales à cela. d’un côté, les difficultés financières que connaît actuellement le CPAS sont telles que le finan-cement du déficit du Maintien à domicile de-venait de plus en plus ingérable. d’un autre côté, en ces temps de crise économique, la question de l’adéquation des missions de nos services par rapport aux missions obli-gatoires du CPas - que sont l’aide et l’action sociales – se posait avec de plus en plus d’acuité. mais on ne pouvait pas purement et simplement fermer le service et « liquider » l’emploi de presque deux cents travailleurs. La solution d’une intercommunalisation au sein d’isosL a été évoquée et envisagée. en effet, les missions du maintien à domicile ré-pondent à son objet social. C’est donc cette

solution qui a été adoptée parce qu’elle per-mettait de répondre parfaitement aux intérêts et aux priorités des deux institutions.

Comment expliquer le déficit du service ?

Les frais de personnel ne sont pas entiè-rement couverts par les subsides qui nous sont accordés par la région wallonne et les plages horaires des travailleurs du ser-vice – notamment les aides familiales – ne sont pas toujours entièrement remplies. Par ailleurs, bien que nous offrons un service à toute la population liégeoise sans distinc-tion de revenu, la grande majorité de nos

bénéficiaires est constituée de personnes rencontrant de grandes difficultés socio-économiques. or pour cette catégorie de bénéficiaires, ce sont les tarifs minimums qui sont généralement appliqués ce qui explique des rentrées financières moins importantes pour notre département.

Pour quelles raisons ne parveniez-vous pas à diversifier votre public ?

La plupart des personnes déduisaient de notre appartenance au CPas que nous ne nous adressions qu’aux plus démunis. il est très difficile de lutter contre ces représenta-tions erronées que nous constations aussi bien dans le cadre de notre travail quotidien que lorsque nous participions à des salons ou à des journées d’information. Les per-sonnes intéressées par un service de main-tien à domicile ne venaient pas spontané-

FAbienne simondirectrice du déPArtement

du mAintien À domicile

« nous nous engageons à ne pas oublier toutes ces personnes en difficulté que nous avons essayé d’aider tout le long du chemin

parcouru au sein du cPAs »

Le transfert d’une grande partie des services du Maintien à domicile vers l’Intercommunale des soins spécialisés de Liège (ISoSL) marque la fin, d’une certaine manière, d’une longue histoire entre ces services et le CPAS de Liège. Cette histoire remonte à 1926, l’année où la Commission de l’Administration de l’Assistance publique acceptait que des soins soient donnés gratuitement aux indigents par le Service de placement des infirmières et des gardes malades de la Province de Liège. Au fil des ans, les services à domicile - assumés par l’Assistance publique puis par le CPAS - se sont étendus aux personnes âgées et handicapées. Le département du Maintien à domicile a fini par perdre son label de service de soins pour « assistés » et s’est développé malgré les difficultés économiques. Il demeura pendant longtemps un service public accessible aux Liégeois quels que soient leur âge et leurs revenus afin de maintenir (ou de favoriser le retour) à domicile de toute personne en perte d’autonomie. Aujourd’hui, cette mission de service public est transférée à une intercommunale et avec elle, plus de 150 travailleurs qui signent un nouveau contrat de travail avec ce nouvel employeur. Fabienne Simon qui dirige le département depuis 2008 explique les raisons qui ont amené à cette nouvelle situation et les changements que cela implique pour les travailleurs et pour les bénéficiaires.

« Le transfert de notre département s’accompagnera du transfert de nos anciens

bénéficiaires »


ACTUALITE

ment vers nos stands pensant que nous ne nous adressions qu’aux personnes aidées financièrement par le CPAS. En outre, nous souffrions aussi d’une image globalement né-gative du CPas que beaucoup de personnes associent exclusivement à la misère sociale. Certains bénéficiaires du service des Repas à domicile nous demandaient même de ne pas nous garer devant chez eux parce qu’ils ne souhaitaient pas que leurs voisins les as-socient au CPas! nous avons constamment tenté de corriger cette image négative – ou d’en surmonter les conséquences - mais de toute évidence, nous n’y sommes pas tou-jours parvenus.

Le déficit du service n’est pas un pro-blème nouveau. Pourquoi cela est-il de-venu insurmontable ?

La problématique est effectivement très ancienne mais il y a eu indéniablement une aggravation des difficultés financières du CPas au cours de ces derniers mois. aussi bien les sanctions de l’onem que la crise des réfugiés ont causé un accroissement considérable des dépenses du CPas liées à l’aide et l’action sociales. en outre, les graves problèmes budgétaires que traverse la Ville de Liège sont tels que l’on assiste à une stagnation de la dotation commu-nale versée au CPas alors que les besoins financiers de ce dernier sont en constante augmentation. mais en dehors de cet aspect purement financier, je pense que le transfert du maintien à domicile vers isosL constitue une réelle plus-value pour les deux entités. en intégrant isosL, on favorisera davan-tage la transversalité entre les différents départements de l’intercommunale tandis que le CPas de Liège pourra se recentrer sur ses missions fondamentales que sont l’aide et l’action sociales.

Jusqu’il y a peu, on défendait la spéci-ficité du Maintien à domicile au sein du CPAS parce qu’il répondait précisément aux attentes d’un public fragilisé d’un point de vue socioéconomique…

Cela est tout à fait exact et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le déficit du dépar-tement a été accepté par les autorités du Centre durant toutes ces années. Cela dit, la volonté d’isosL est de maintenir l’attention particulière que nous accordions à un public

fragilisé – financièrement, socialement et/ou psychologiquement. Le transfert de notre département s’accompagnera du transfert de nos anciens bénéficiaires et je peux vous assurer que les travailleurs de notre dépar-tement ont bien conscience de l’importance du service qu’ils apportent à nos concitoyens en difficulté.

Mais quel est l’intérêt pour ISoSL de reprendre un service dont les difficultés financières sont dues en partie à la fragi-lité socio-économique de votre public?

bien que le CPas ait obtenu la garantie de la continuité du service par rapport à nos bénéficiaires, on peut s’attendre à ce qu’une population plus nantie - ou moins défavorisée - s’adjoigne à notre public habituel. L’inter-communale compte sur cette diversification pour améliorer la situation financière du département. en outre, nous nous attendons également à un accroissement du nombre total de nos bénéficiaires. Par ailleurs, le passage des prestations hebdomadaires des

travailleurs du service de 36 à 38 heures – ce qu’il n’était pas possible de mettre en place au niveau du CPAS - permettra d’accroître les subsides que nous recevons. d’autres mesures, liées à l’organisation du travail, notamment au niveau de la gestion des absences de courte durée et des récupé-rations d’heures pour les aides familiales qui prestent les week-ends, ne manqueront pas de provoquer un impact positif sur les finances du service.

On a l’impression que le transfert a été une surprise totale pour les travailleurs…

il est vrai que le projet a été longuement pré-paré et réfléchi, à l’instar d’autres projets qui ne sont pas divulgués à tous au moment de leur élaboration simplement parce que cer-tains d’entre eux n’aboutissent pas. dès que nous nous sommes assurés de la réalité de l’accord, cela a été communiqué en premier lieu aux personnes concernées. Cela fait quelques mois que les travailleurs sont au courant du projet de transfert mais sans sa-voir exactement quand cela allait se produire et selon quelles modalités. mais les infor-mations se sont rapidement précisées pour nous tous au cours des deux derniers mois.

N’y a-t-il quand même pas une contradic-

Les services du Maintien à domicile du CPAS de Liège participaient régulièrement à des salons ou à des journées d’informations pour se faire connaître auprès d’un public plus large. Photo : « Retrouvailles 2014 »

« Avec ce tranfert, le CPAS de Liège pourra se recentrer

sur ses missions fondamentales »

ACTUALITE


tion entre la volonté souvent affichée de motiver les travailleurs et d’accroître leur sentiment d’appartenance à l’institution qui les emploie et le fait de savoir que du jour au lendemain, on peut se séparer de deux cents personnes pour des ques-tions de rentabilité financière?

récemment, nous avons organisé une jour-née de réflexion sur les métiers du maintien à domicile et l’un des points importants qui y étaient abordés concernait effectivement la nécessité de renforcer le lien d’appartenance au service public. au moment de ce colloque, les négociations avec isosL étaient déjà entamées et la question que nous débattions avec les travailleurs était tout à fait pertinente parce que nous savions qu’en cas de trans-fert, ils resteraient dans le giron du service public. Par conséquent, je ne crois pas qu’il soit pertinent de faire la distinction entre les différentes institutions publiques, et d’un autre coté, je ne pense pas non plus que le CPAS de Liège ait « trahi » la confiance des travailleurs en les transférant chez isosL. et plus que jamais, je reste persuadée qu’il faut renforcer la fierté d’œuvrer au service de nos concitoyens et d’affirmer la spécificité de notre travail par rapport à celui que d’autres accomplissent dans le secteur privé.

Cela dit, ne peut-on pas aussi présa-ger qu’une intercommunale aura des exigences de rentabilité plus affirmées qu’au sein du CPAS ?

sans doute qu’il y aura une autre vision éco-nomique qui sera développée chez isosL et qu’il y aura aussi des changements notam-ment en termes de gestion du personnel et de règlement de travail. mais je ne pense pas que les différences seront telles que la nature de notre travail changera radicalement.

Quelles ont été les réactions des travail-leurs à l’annonce du transfert ?

dans l’ensemble, cela a été bien perçu. Ce qui est considéré comme un avantage, c’est que le changement ne s’accompagnera d’au-cune perte d’emploi et que toute l’équipe se déplacera en même temps. Les travailleurs ne seront pas déstabilisés par des change-ments organisationnels puisque tous – aussi bien les assistants sociaux que les agents administratifs – gardent leur poste. C’est sans

Rassemblement des aides familiales du CPAS de Liège à la Haute école de la Province de Liège lors d’une journée de réflexion sur leur métier.

« Il faut renforcer la fierté d’œuvrer au service de nos concitoyens et affirmer

la spécificité de notre travail par rapport à celui que d’autres accomplissent dans

le secteur privé »


ACTUALITE

doute très rassurant que tout le monde parte ensemble, vers une institution qui a envie de les accueillir de manière durable. Cela dit, il y a évidemment des éléments qui plaisent moins : le régime des 38 heures, le système de récupération pour ceux qui travaillent les week-ends… mais en contrepartie de ces inconvénients, isosL propose des avantages non négligeables : des perspectives de nomi-nations qui étaient impossibles à mettre en oeuvre au CPas, des assurances-hospitali-sation, des primes d’attractivité, la possibilité pour le personnel administratif de bénéficier d’aménagements de fin de carrière…

Tout le département du Maintien à domicile n’est pas transféré. Quels sont les services qui restent et pour quelles raisons ?

Le service des placements n’est pas trans-féré vers isosL parce que le travail qu’on y accomplit fait partie des missions légales du CPas. il réintègre donc le département de l’aide sociale. Le service eLis dépendra quant à lui du département de l’action so-ciale étant donné que ce service est reconnu comme un service de proximité à finalité sociale mais aussi comme entreprise d’éco-nomie sociale - qui participe à la réinsertion professionnelle des personnes aidées par le CPas via l’article 60§7 - et que cette mission de réinsertion est du ressort de l’action so-ciale. Cela dit, eLis gardera des liens avec nos services du maintien à domicile et une collaboration effective et privilégiée entre nos deux entités sera mise en oeuvre. nos béné-ficiaires qui souhaiteront faire appel à des aides techniciens, à des aides ménagères, à des jardiniers et au transport social seront orientés vers le service eLis et auront la prio-rité par rapport à d’autres demandeurs.

En terme d’organisation, comment les choses se sont-elles déroulées ?

Le transfert de l’agrément pour le service des aides familiales du CPas vers isosL donnera nécessairement lieu à une inspec-tion de la région wallonne. Étant donné que la direction de l’intercommunale voulait que ce service soit déjà actif au moment de cette inspection, nous avons déménagé dès le début du mois de février dans les nouveaux locaux. La période de transition qui a suivi la signature des nouveaux contrats de travail et durant laquelle nous étions toujours héber-

gés dans les locaux du CPas fut relative-ment courte. mais il a bien sûr fallu un certain temps pour régler tous les problèmes liés à la logistique et à la communication : réseau, informations destinées aux services internes et aux bénéficiaires...

Quel est votre sentiment personnel par rapport à ce changement ?

j’ai vraiment été soulagée de savoir que tous les travailleurs partaient en même temps - sans aucune perte d’emploi - et que toute l’organisation était maintenue. bien entendu, le fait que le service eLis reste dans le giron du CPas a été un coup dur au départ mais je pense que les collaborations qui se mettront en place nous aideront à dépasser cette « perte ». et de nouveau, je suis convaincue que la nouvelle situation sera bénéfique pour tout le monde étant donné que nous forme-rons avec isosL une entité plus cohérente, avec un service orienté et dédié aux per-sonnes âgées.

Que garderez-vous de toutes ces années de travail au CPAS de Liège ?

Étant donné que notre public était constitué de personnes précarisées, défavorisées et dont les spécificités n’étaient pas prises en compte par les autres services de maintien à domicile liégeois, nous étions constam-ment en train de créer des interconnexions avec les différents services du CPAS afin d’optimiser l’aide que nous apportions à ces personnes. Cela n’a pas toujours été facile ni même évident de trouver notre place au sein d’une institution qui remplit deux types de missions à la fois : des missions oblig-toires et des missions non obligatoires. Cela faisait vingt ans que notre département était sur la sellette, que j’entendais dire que la décision de supprimer notre service pouvait tomber à tout moment, à cause du déficit financier et parce que notre travail ne fai-sait pas partie des missions obligatoires du Centre. nous avons traversé de nombreuses crises et nous avons parfois eu l’impression que notre département était le parent pauvre du CPAS. Cela dit, toutes ces difficultés ont formé les travailleurs et il est évident que nous n’oublierons pas de quelle institution nous sommes issus. et surtout, nous nous engageons à ne pas oublier toutes ces per-sonnes en difficulté, que nous avons essayé d’aider tout le long du chemin parcouru au sein du CPas – avec des moyens pas tou-jours suffisants - et que nous continuerons à essayer d’aider via la nouvelle structure que nous venons d’intégrer.

Propos recueillis par SK

« C’est très rassurant que tout le monde parte en-

semble, vers une institution qui a envie de les accueillir

de manière durable »

ACTUALITE


une page importante de l’histoire du cPAs de liège se tourne...

savina Wietkin,Assistante sociale service des Aides familiales

thierry delsemme,Agent administratif service des repas à domicile

Les impressions de ceux qui partent...

mi-avril 2007 : chaleur inhabituelle. il n’y a déjà plus de saison et je fais mes premiers pas rougeoyant au cinquième étage de la place saint-jacques. et voilà mon bureau, mon travail, mes collègues. il faut du temps pour s’habituer. il faut du temps pour apprendre. il faut du temps pour apprendre à aimer. Et j’ai pris le temps. Ces vieux bâtiments un peu défraîchis où l’on s’affaire au service des hommes et des femmes de notre Ville afin de les sortir de leurs difficultés vont me manquer. Soyez-en sûrs ! Et les collègues que je vais quitter aussi. au revoir les gars. Que tout se passe bien pour vous. et rassurez-vous quant à notre sort. on part tous ensemble avec les mêmes objectifs et on restera « groupir », selon l’expression consacrée.

Nathalie Leclercq, sébastien joly et Antoine lesceuxcentre de coordination

Le CPas a été pour moi l’institution m’ayant ouvert les portes d’un premier emploi en tant qu’assistante sociale, ainsi qu’une place au sein d’une équipe dynamique aux profils complémentaires. Pour cela, je dirai simplement : « merci ». mes collègues et moi nous en allons à présent vers un nou-vel environnement professionnel et humain qui, j’en suis certaine, sera tout aussi riche et accueillant. salut à tous !

Le début de l’année 2016 a été syno-nyme de grands changements au sein des services du maintien à domicile. Le transfert de plusieurs services va ame-ner beaucoup de nouveautés pour les équipes mais nous tenons à rester en étroite collaboration avec les services du CPas de Liège. même si nous ne sommes plus sur le site de la place

saint-jacques, le service de coor-dination restera un partenaire pour assurer un lien entre les services du CPas et ceux qui ont migré vers isosL.

nous avons une pensée particu-lière pour nos collègues du service eLis ainsi que pour ceux du service


ACTUALITE

savina Wietkin,Assistante sociale service des Aides familiales

delphine duchateau,Psychologue service des Aides familiales

C’est en mai 2010 que je suis arrivée au département du maintien à domi-cile du CPas de Liège. tout était à faire, à commencer par le bureau qui n’était qu’un local avec une table et une chaise. Progressivement, je m’installe, je prends mes marques, certains collègues viennent vers moi, curieux de découvrir cette psy-chologue qui fait son entrée dans le service. je commence aussi mes pre-mières visites à domicile. j’avais hâte de découvrir cet aspect du travail, au plus proche des bénéficiaires. Mille questions me passent par la tête, mais heureusement je peux compter sur les conseils de ma directrice et des collègues qui ont l’habitude de ce qu’on appelle dans notre jargon les « Vad ».

au maintien à domicile, on travaille en équipe, et toujours dans le respect et l’intérêt du bénéficiaire. Au domicile des bénéficiaires, l’ambiance est dé-contractée, familiale. La relation avec eux est authentique. C’est ce qui me plaît le plus dans ma fonction de psy-chologue à domicile.

depuis cette nouvelle année 2016, nous sommes devenus des agents d’isosL et nous serons bientôt dans nos nouveaux bureaux. je serai nostalgique de quitter une partie de l’équipe du maintien à domicile, de ne plus échanger avec les autres collè-gues dans l’ascenseur... mais je me console en me disant que nous nous rencontrerons à nouveau au domicile des bénéficiaires, en formations, réu-nions, ou encore lors du repas annuel du CPAS où on nous a assuré que nous serions toujours les bienvenus !

Et voilà, c’est fini... Enfin, est-ce fini ou bien est-ce que cela continue ?

après trente ans au service des soins à domicile du CPas de Liège, je change d’employeur.

oh, cela a été vite, très vite, trop vite peut-être... mais le service à la popu-lation est maintenu, n’est-ce pas là le principal ?

notre service de soins et plus glo-balement les services du maintien à domicile continuent leur mission qui est d’aider les personnes malades, handicapées ou en perte d’autonomie à vivre au mieux à domicile. Pendant ces trente années au CPas, j’ai pu soigner, réconforter, accompagner de nombreuses personnes de tous âges et de toutes conditions – certaines d’entre elles depuis plus de 25 ans. L’accompagnement des mourants dans leurs derniers jours, fait aussi partie de mon quotidien.

Quel beau métier, pas simple, pas confortable, mais quel beau métier !

en quittant le CPas, j’y laisse une partie de mon cœur. Merci pour ces bons moments, pour ces échanges, pour ces sourires, pour ces complici-tés, pour ces amitiés.

souhaitons que le CPas puisse gar-der son côté humain si important dans sa fonction, et que le maintien à domi-cile puisse poursuivre longtemps sa mission auprès des plus démunis !

À bientôt !

daniel mulders,Infirmier en chef service des soins à domicile

Cela fait maintenant un peu plus de quatre années, qu’en tant qu’agent administratif, je travaille au sein du département du maintien à domicile qui propose des aides à des per-sonnes précarisées, défavorisées et qui souhaitent rester le plus long-temps possible chez elles. mon tra-vail durant ces années a consisté à effectuer différentes tâches admi-nistratives : gestion des plannings des aides familiales et des gardes à domicile, des congés, des frais de dé-placement, des facturations, du cour-rier du service, des PV des réunions du Comité du maintien à domicile… Comme pour tous mes collègues, nous sommes confrontés quotidien-nement à un nombre important d’ap-pels et notre service est très proche de cette population dans le besoin.

depuis peu, cette aventure humaine, enrichissante et passionnante va se prolonger au sein de l’intercommunale isosL. notre philosophie de travail sera toujours d’aider les plus démunis et nos tarifs restent calculés en fonc-tion des revenus des ménages. je suis confiante en l’avenir car je pense que le transfert va nous permettre d’augmenter le nombre de nos bénéfi-ciaires et de développer nos activités en faveur de nos concitoyens et pour davantage de justice sociale.

Dominique Sindic,Agent administratif service des gardes à domicile

des placements avec lesquels nous entretenions une étroite collaboration. toutefois, il n’est question que de jours avant de se retrouver à nouveau sur des situations communes ! nous vou-lions également remercier les agents pour les différentes attentions appor-tées à notre égard durant cette période de déménagement.

ACTUALITE


bruno Pontegnies,Assistant social service des Placementsen maisons de repos

François Paternoster,Assistant socialservice elis

... ceux qui restent...

Le service des Placements en maisons de repos a été accueilli par le département du maintien à domicile en juin 2011.

Ce qui m’avait immédiatement frappé, c’était l’état d’esprit dynamique et jeune de cette équipe. Par ailleurs, il y avait une direction disponible et à l’écoute de son personnel.

La collaboration entre le maintien à domicile et notre service fut pleinement harmonieuse car elle découlait logiquement de la conti-nuité de nos missions respectives. Le ser-vice d’aide et de soutien psychologique a par exemple permis de faciliter l’entrée en mai-sons de repos de certaines personnes.

Le service des Placements continuera bien entendu à collaborer avec le département des soins et services à domicile d’isosL.

Plusieurs sentiments m’ont traversé l’esprit quand j’ai appris la nouvelle du départ des services du maintien à domicile. il y avait bien sûr de la tristesse, parce qu’au fil des ans, j’avais tissé des liens professionnels et amicaux très forts avec des collègues que je ne verrai plus quotidiennement. mais il y avait aussi la satisfaction de savoir qu’en quittant le CPas, le service allait maintenir toutes ses missions en étant repris par une autre struc-ture. et surtout, nous avons tous éprouvé un grand soulagement quand nous avons appris que tous les emplois étaient sauvegardés. il faut dire que parmi mes collègues, beaucoup étaient inquiets, voire angoissés à ce sujet.

en outre, la collaboration entre le maintien à domicile et notre service continuera aussi. C’est évidemment une bonne chose, aussi bien pour le public que pour le maintien des relations amicales entre anciens collègues. ainsi, nous continuerons par exemple à orien-ter nos bénéficiaires vers le service des aides familiales en cas de besoin et vice-versa.

Par ailleurs, le départ des services du maintien à domicile entraîne des changements organi-sationnels. ainsi, eLis va intègrer le départe-ment de l’action sociale et nous sommes plus précisément rattachés à la ferme de la Vache mais cela n’impacte ni les missions que nous

assumons, ni la composition de notre équipe. nous gardons nos travailleurs administratifs, sociaux et les ouvriers qui oeuvrent au quo-tidien sur le terrain pour fournir un service de qualité et très utile à la population. dans le contexte socioéconomique actuel, en pro-posant de réaliser des travaux d’intérieur et de jardinage, du transport social et des aides ménagères à des tarifs calculés au prorata des revenus, nous permettons à bon nombre de nos concitoyens d’accéder à des services qui auraient été inabordables si notre service n’existait pas. nous leur permettons ainsi de rester chez eux dans de bonnes conditions de sécurité et d’hygiène.

Photo : Laurent gélise

Photo : Laurent gélise


ACTUALITE

... et les bénéficiaires

Le service vient en aide aux personnes aidées par le CPas de Liège ou non, qui en raison de leur âge ou de leur état de santé, doivent faire l’objet d’un placement en maison de repos mais qui ne disposent pas des ressources financières suffisantes. en effet, les coûts liés aux placement ne cessent d’augmenter depuis quelques années, à tel point que cela n’affecte plus seulement les personnes à bas revenus. Cette explosion de coûts est due en par-tie à des normes législatives imposant aux maisons de repos de réaliser des travaux d’aménagement parfois très importants mais aussi à la systématisation du recours à la sous-traitance pour l’exécution de cer-tains services comme la préparation des repas, la blanchisserie, etc.

Le service de Placements peut intervenir moyennant une enquête sociale visant à déterminer les ressources individuelles des personnes, leurs économies et les possi-bilités contributives d’éventuels débiteurs alimentaires.

au niveau social, le service est amené à chercher et à trouver avec la personne, la maison qui répondrait le mieux à ses possi-bilités financières.

Le travailleur social doit présenter le dos-sier au Comité spécial du service social, aux fins de faire accepter par le CPAS la prise en charge du montant du placement qui viendrait à dépasser les revenus du demandeur.

en 2011, le service des Placements en maisons de repos avait intégré le départe-ment du Maintien à domicile afin d’instaurer davantage de concertation et de collabo-ration entre deux services qui partagent souvent le même type de public. en effet,

de nombreuses personnes qui bénéficient des services de maintien à domicile ne peuvent le faire indéfiniment et l’option du placement devient parfois inévitable. inversement, cette collaboration permettait aussi de trouver des solutions en vue d’évi-ter le placement en maison de repos qui ne doit intervenir qu’en dernier recours. avec le transfert du département du maintien à domicile vers isosL, le service des Pla-cement réintègre le département de l’aide sociale mais les collaborations entre les deux services seront maintenues.

Focus :le service des Placements en maisons de repos

suite à une perte de vue, j’ai pris connais-sance de l’existence des services du maintien à domicile lors d’une visite à l’hô-pital. j’ai décidé de prendre contact avec le service de coordination qui est venu me rencontrer pour analyser mes besoins. Quelques jours plus tard, j’ai reçu l’assis-tance d’une aide familiale qui a pu m’aider dans mon quotidien, par exemple pour

gérer mes factures, effectuer mes courses ainsi que pour l’entretien de mon apparte-ment. Une infirmière est également venue m’aider pour la prise de mes médicaments ainsi que pour m’assister dans ma toilette personnelle. Cela fait maintenant presque deux ans que j’ai de l’aide et je suis très satisfaite des personnes qui viennent chaque semaine.

je suis entré en contact avec les ser-vices du maintien à domicile suite à dif-férents problèmes au sein de mon loge-ment. Ce que je peux dire à propos des services est qu’ils ont été très efficaces ! Aussi bien les infirmières qui m’ont as-sisté tout au long de ma convalescence que les aides familiales qui œuvrent toujours chez moi pour m’aider à vivre sereinement.

Fernande c.,75 ans

claude F.,59 ans

ACTION SOCIALE


Qu’est-ce que le service elis ?eLis (pour emplois locaux d’intérêt social) est un service qui s’adresse à toute per-sonne résidant sur le territoire de la Ville de Liège sans distinction de revenus.

il a été créé en 1996 en vue de remplir une double mission d'intégration sociale.

il s’agit d’abord de permettre aux personnes de rendre leur cadre de vie plus agréable et plus accueillant et de bénéficier d’un accompagnement de transport social. bien qu’ouvert à tous les habitants sur le ter-ritoire de la Ville Liège sans distinction de revenus, ce service vise prioritairement des familles et personnes de condition modeste voire très modeste puisqu’il applique des tarifs qui tiennent compte du niveau des revenus de chacun.

Le service se propose, d’autre part, de créer

de nouveaux emplois et favoriser la réin-sertion socioprofessionnelle, notamment de personnes peu qualifiées. Cette mission est réalisée essentiellement via le recourt à des contrat « article60§7 ».

Quels services ?Le service comprend 4 départements : les aides techniciens, les éco-dépanneurs, les jardiniers et le transport social. grâce à eux, des ménages peuvent obtenir les services suivants :

- des travaux de dépannage à l’intérieur des habitations : les équipes d’aides tech-niciens, sous la responsabilité d’un chef d’équipe, sont à même d’effectuer les petits travaux de plomberie, la pose de papier peint, la peinture de locaux, la pose de revê-tement de sol et le remplacement d’un simple vitrage.

- des petits travaux en vue d’économiser l’énergie dans les logements : les éco-dé-

panneurs peuvent procéder à la pose de pan-neaux réflecteurs, au placement d’ampoules économiques, à l’isolation des fenêtres et des portes, à la protection de tuyaux…

- des travaux de jardinage : tonte de pelouses, taille de haies, désherbage des abords de l'habitation, bêchage des jardins et potagers, etc. ;

- le transport et l'accompagnement de personnes en perte d'autonomie lors d'exa-mens médicaux, de démarches, de courses, etc. Le service dispose de deux véhicules adaptés pour le transport des personnes à mobilité réduite.

- les aides ménagères : interventions ponctuelles et de courte durée (par exemple dans des situations particulières : déména-gement, remise en ordre après travaux, hospitalisation…) au domicile des bénéfi-ciaires pour la réalisation de tâches essen-tiellement ménagères.

le service elis


FonctionnementeLis pratique des tarifs progressifs en fonction des revenus. Ceux-ci sont établis sur base d’un barème. un assistant social se rend au domicile afin d’en fixer le montant et réaliser un dossier social.

Pour les travaux d’aménagement des locaux et d’économie d’énergie, un chef d’équipe établit un devis préalable aux travaux.

Le tarif pour le transport social est fixé à 0,34 € du kilomètre auquel s’ajoute une par-ticipation horaire établie sur base du barème.

évolution du servicedepuis 2008, eLis est reconnu par la ré-gion wallonne comme structure I.D.E.S.S. (initiative de développement de l'emploi dans le secteur des services de proximité à finalité sociale). Cet agrément permet d’établir des collaborations et projets à long terme avec des organismes externes ou internes et de pérenniser les emplois de certains travailleurs.

actuellement, le service emploie 1 assistant social, 2 agents administratifs, 10 aides techniciens, 9 aides ménagères, 7 transpor-teurs sociaux, 4 éco-dépanneurs et 3 jar-diniers. L’équipe compte une quinzaine de travailleurs engagés sous contrat « article 60§7 ».

En 2015, le nombre des bénéficiaires du ser-vice eLis se répartit comme suit : 311 pour les travaux de dépannage et d’économie d’énergie, 297 pour le transport social, 114 pour les travaux de jardinage et 164 pour les interventions des aides ménagères.

avec le départ des services du maintien à domicile vers isosL, eLis dépend désor-mais du département de l’action sociale du CPas de Liège. du fait de la mission d’inser-tion socioprofessionnelle qu’il se propose de jouer, il se rattache à la Ferme de Vache, l’un des trois services d’insertion sociale (sis) de notre centre.

le service eliscontact CPas de Liège - service eLisPlace saint-jacques, 13 - 4000 Liège

04/220.69.54 ou 04/220.58.89

04/ 220.58.51

[email protected]

PARTENAIRE


l’intercommunale des soins spécialisés de liège (isosl)

L’intercommunale de soins spécialisés de Liège, plus communément appelée isosL, s’articule autour de 3 grands secteurs d’acti-vité :

1. La gestion d’établissements et de ser-vices de soins liés au domaine de la psy-chiatrie et des soins spécialisés en santé mentale. on retrouve différents sites :

• Le site du petit bourgogne, regroupe différentes unités de psychiatrie, de pédopsychiatrie et d’alcoologie (rue Professeur mahaim 84, 4000 Liège).

• Le site agora, comprend 6 unités de soins spécialisés dans la prise en charge des assuétudes, des troubles psychotiques, psychologiques et psy-chosomatiques (montagne sainte Wal-burge 4a, 4000 Liège).

• Le Centre Louis Hillier, une nouvelle unité d’alcoologie qui propose des hospitalisations brèves en dehors de l’hôpital psychiatrique, participant à la déstigmatisation des problèmes de dépendance à l’alcool (boulevard Louis

Hillier 10, 4000 Liège).• Le CHs L’accueil de Lierneux, un

centre hospitalier spécialisé dans les difficultés psychologiques et les mala-dies mentales. il prend en charge les troubles psychotiques, les troubles anxieux, les pathologies de l’humeur, les décompensations psychologiques et les assuétudes (rue du doyard 15, 4990 Lierneux).

• Le Cites, la Clinique du stress et du travail (Voisinage des Cellites 12, 4000 Liège).

• et encore d’autres maisons de soins psychiatriques, habitations protégées, services de santé mentale ainsi qu’une polyclinique.

2. La gestion d’établissements et de ser-vices liés au domaine de la gériatrie, la psycho-gériatrie, la revalidation et les soins palliatifs. on retrouve également dif-férents sites :

• La clinique du Valdor, composée d’uni-tés de soins de gériatrie et de revali-

dation, une unité résidentielle de soins palliatifs, des consultations spéciali-sées et un hôpital de jour (rue basse-Wez 145, 4020 Liège).

• La clinique du Pèrî, un établissement hospitalier spécialisé dans le diagnos-tic, le traitement et la réadaptation des personnes présentant des affections psychogériatriques ou neurologiques (montagne sainte Walburge 4b, 4000 Liège).

3. La construction, l’acquisition et la ges-tion d’établissements d’accueil, d’héber-gement et de services pour personnes âgées dont :

• 12 maisons de repos ou maisons de repos et de soins (Liège, ans, Visé, Herstal, Villers-L’evêque, Wonck et Welkenraedt).

• 3 résidences-services et appartements (ans, Liège et Herstal).

• 5 centres d’accueil de jour (Liège, ans, Herstal, Visé et Villers-l’evêque).

• un centre d’accueil de nuit (Liège).


PARTENAIRE

Soins infirmiers à domicileDes soins infirmiers de qualité, 7 jours sur 7, accessibles à tous et en étroite collabo-ration avec le médecin traitant. axés vers le maintien à domicile, les soins prodigués per-mettent aux personnes de rester chez elles en toute sécurité. Tous les actes infirmiers faisant l’objet d’une prescription médicale sont dispensés.

04 341 79 56 / [email protected]

Aides familiales110 aides familiales accomplissent auprès des familles, des personnes âgées, malades ou handicapées, des actes de la vie quoti-dienne qui permettent aux bénéficiaires de maintenir une qualité de vie certaine. elles sont un maillon essentiel de la chaîne pour le maintien à domicile.


repas à domicileCe service assure la livraison de repas com-plets réfrigérés et ce pour les sept jours de la semaine selon la convenance de toute personne âgée, handicapée ou momentané-ment en difficulté pour quelque raison que ce soit (maladie, grossesse,…). Ces menus sont adaptés aux besoins et régime de chacun.


Aide et soutien psychologiqueCe service propose aux personnes âgées des consultations psychologiques à domicile. il s’adresse principalement aux personnes fragilisées et/ou démentes et/ou nécessitant des soins complexes. Le service prend en compte les personnes âgées, leurs aidants proches et leurs prestataires.


gardes à domicileLes gardes à domicile se rendent au domicile de toute personne âgée, malade, handicapée ou en perte d’autonomie dont l’état physique et/ou psychique l’empêche de rester seule. Elles veillent à maintenir le bénéficiaire dans des conditions optimales de sécurité et d’hy-giène et s’assurent de son confort tant phy-sique que moral. elles permettent à l’entou-rage de souffler.


centre de coordination Le Centre de Coordination « maintien à domicile au Pays de Liège » (Chapitre Xii) propose aux personnes âgées, malades, handicapées ou qui rencontrent des difficul-tés d’ordre social, familial et autres, l’organi-sation de la mise en place de différents ser-vices d’aide à domicile.


Pour tous ces services, le tarif est adapté en fonction des revenus du bénéficiaire, de sa situation familiale et de la recon-naissance d’un éventuel handicap.

isosL / siège social : rue basse-Wez, 145, 4020 Liège

tel. : 04 341 78 11fax : 04 341 78 [email protected]

l’intercommunale des soins spécialisés de liège : le département des soins et services à domicile

Depuis le 1er janvier 2016, les services de Maintien à domicile du CPAS de la Ville de Liège sont gérés par l’Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège. La volonté d’ISoSL est d’assurer la continuité et le développement de services de qualité, accessibles à tous.

L’équipe des Soins et Services à domicile dans les nouveaux locaux d’ISoSL

INFO SERVICE


1926 Le Service de placement des infirmières et des gardes malades de la Province de Liège donne des soins gratuitement aux indigents

1935 Le service de soins aux indigents fait partie des assistances à domicile

1957 L’Assistance publique engage une infirmière en hygiène sociale

1961 Le service des soins à domicile s’étend aux personnes âgées et handicapées

1966 Les soins ne sont plus exclusivement réservés aux indigents Création d’un service d’aides familiales

1970 L’Assistance publique engage une deuxième infirmière (et une troisième en 1974) 1980 Création de 5 secteurs pour les soins à domicile ainsi qu’un dispensaire des soins à la place Saint-Jacques

1993 Le service compte 8 prestataires de soins

1996 Création du Service ELIS

1997 Création du centre de coordination de soins et de services à domiciles

1998 La Région wallonne agrée et subsidie le Centre de coordination

2000 Suppression de la subvention de la Région wallonne pour la gestion du projet ELIS

2001 Mise en place d’un plan de restructuration pour le maintien du service ELIS

2002 Adhésion du CPAS et du Centre de coordination au Groupement pluraliste liégeois des services et soins à domicile ELIS dispose de travailleurs engagés sous contrats « Article 60§7 »

2008 ELIS obtient l’agrément IDESS Création d’un service de gardes à domicile Création du service d’aides ménagères dans le cadre de l’Économie sociale

2009 Création d’un secteur d’éco-dépanneurs au sein du service ELIS Affiliation du service des repas à domicile à l’Afsca Reconnaissance du service de transport social (ELIS) par le Ministère de la Mobilité

2010 Création d’une association Chapitre XII Maintien à domicile au Pays de Liège Création d’un service d’Aide et de soutien psychologique

2011 Tranfert du service des Placements en Maison de repos au Maintien à domicile

2014 Déménagement du service des repas à domicile et collaboration accrue avec ISoSL.

2015 Informatisation et connectivité des assistants sociaux, des aides familiaux et des infirmiers

2016 Le département du Maintien à domicile est tranféré à ISoSL

le maintien à domicile au cPAs de liège :Près d’un siècle d’histoire...

p.p l’info cpas cpas t1 2016.pdf · indigents par le service de placement des infirmières et des...

Documents