les cliniques universitaires ucl de mont-godinne · - une action lean sur les processus de...

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RAPPORT D’ACTIVITÉS 2009 Les Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne Solidarité Mutualiste Chrétienne a.s.b.l.

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RAPPORT D’ACTIVITÉS

2009

RAPPORT D’ACTIVITÉS

2009

Les Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne

Solidarité Mutualiste Chrétienne a.s.b.l.

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Table des matières-----------------

Les données financières de nos cLiniques 9

évoLutions et environnement 19

Les innovations, La recherche et L’enseignement 63

nos activités et nos perspectives 35

Les Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne

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Introduction

Changer notre mode de fonctionnement avec la méthode lean.

Toutes les organisations de santé sont actuellement confrontées à plusieurs enjeux et défis. Les progrès technologiques, bien qu’indispensables et très bénéfiques pour le soin aux patients, augmentent considérablement les coûts de fonctionnement ; l’évolution démographique amène une augmentation du nombre de patients et une croissance de la lourdeur des prises en charge ; parallèlement, les organisations de santé doivent faire face à la pénurie des professions médicales et paramédicales ; d’autre part, les contrain-tes réglementaires toujours plus importantes apportent un surcroit de travail sans valeur ajoutée pour le patient… toutes ces contraintes font croitre les coûts des soins de santé, plus vite que le PIB. Les soins sont dès lors sous-financés. De plus, l’exigence des patients et les normes de sécurité nous poussent à améliorer continuellement la qualité des soins, à réduire les temps d’attente, à maîtriser les coûts et à réduire les risques.

Notre plan stratégique HORIZON 2017 tend à répondre à ces enjeux… Le tout est d’arriver à le concrétiser, en améliorant le bien-être du personnel. Nous sommes convaincus qu’il serait déraisonnable de demander de travailler plus, car la plupart d’entre nous assument déjà des charges de travail très, voire trop importante. Nous ne demandons pas non plus de travailler mieux, car nous faisons déjà tous « pour le mieux ». Nous encourageons plutôt une réorganisation fondamentale de nos processus et un changement de nos comporte-ments : travailler autrement et ensemble…

Mais comment y arriver ? La Belgique n’est pas seule face à ces enjeux, certaines institu-tions de soins aux USA, en GB, en Australie, en Allemagne, en France, ont déjà commencé leur périple à l’encontre de ces enjeux majeurs tout en gardant comme objectif premier d’apporter le meilleur soin aux patients tout en améliorant la qualité de vie du personnel. La méthode LEAN, qui existe depuis plus de 40 ans dans le monde de l’industrie, est de plus en plus appliquée dans les services de soins et produit des résultats très convain-cants.

En 2009, notre institution s’est engagée dans cette voie et, petit à petit, cette nouvelle façon d’envisager l’organisation s’implante au cœur même de nos pratiques.

Au gré des pages, quelques encarts reprennent les grands principes de cette philoso-phie dont on veut qu’elle devienne le « fer de lance » de notre institution.

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La construction de la Phase II bis, août 2007.

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9 8

Les cliniques,

8h00 du matin…

tabLe des matières

1] Les six chiffres clés

2] L’origine de nos patients

3] Nos cliniques en chiffres

L

LLLLL

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Le LEAN prend ses racines dans l’amélioration continue. afin d’analyser une amélioration de façon objec-tive, il est indispensable de collecter des données pour établir un état des lieux initial, pour être conscient de ce qui est couramment fait, et pour permettre un dialogue objectif. La méthodologie Lean abandonne tout préjugé ou « perception », et ne veut se baser que sur des faits objectifs.

il est impossible de manager correctement ce qu’on ne peut pas mesurer. Les objectifs doivent être foca-lisés sur les résultats qui reflètent la diminution et la suppression des gaspillages. Les mesurer permet de déterminer que ces résultats sont le fruit des outils Lean mis en place. différents outils de mesures sont utilisés : podomètre, chronomètre, data bases informatiques… pour déterminer les cycles de temps, les distances parcourues (diagrammes spaghettis) etc. Les outils six sigma permettent d’interpréter les données et de déterminer les actions qui produisent le plus de gaspillage de temps ou de ressources. quelques premiers résultats (parmi beaucoup d’autres) de nos activités Lean dans une unité de soins (hématologie-gastroentérologie) : - une action Lean sur la gestion des stocks a permis de réduire par six le temps de commande (aujourd’hui

10 min – avant 1h) et de libérer un espace de 3,5 m³.- une action Lean sur le processus infirmier a permis de faciliter la remontée systématique des patients

des urgences avant 17 h avec leur médication (auparavant la remontée se faisait souvent en soirée ou la nuit, engendrant de nombreuses charges supplémentaires à une équipe réduite).

- une action Lean sur les processus de préparation des iv et des per os a permis de réduire les trajets de 78 mètres et de 35 minutes par préparation (une fois par jour)…

d’autres actions seront entamées en 2010 au quartier opératoire, en radiologie, en pharmacie, aux urgen-ces et dans une ou plusieurs autres unités de soins.

Les cliniques,

8h00 du matin…

Chapitre 1--------------

Les données financières de nos cliniques

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2] L’origine de nos patients

De 1 admission (en jaune pâle) à 700 admissions (en vert foncé).

1] siX chiffres cLés

1 695personnes

lits justifiés

408

164 445consultations

119 051journées d’hospitalisation

17 452hospitalisations de jour

140 543 100€ de chiffre d’affaires

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3] nos cLiniques en chiffres

Les données financières…

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Données statistiques --------------------

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2005 2006 2007 2008 2009

Évolution des admissions en hospitalisation, journées d'hospitalisation, durée moyenne de séjours, admissions en hospitalisation de jour et consultations par an (indice).

Admissions en hospitalisation

Journées d'hospitalisation

Durée moyenne de séjours

Admissions en hospitalisation de jour

Consultations

Ce graphique met en avant les efforts réalisés par les Cliniques en matière de réduction des durées de séjour et d'augmentation de l'activité ambulatoire.

> Hospitalisation : 33 441 admissions

Hospitalisation d'un jour : 17 452 séjours

> Polyclinique : 211 081 passages

Hospitalisation classique : 15 989 séjours

Chirurgie de jour : 8 047 séjours

Hôpital de jour médical : 9 405 séjours

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12 13

Produits d’exploitation --------------------

Autres produitsd'exploitation

8%

Honorairesmédecins, …

32%

Produitspharmaceutiques18%

Forfaits conventionsI.N.A.M.I.3%

Budget des moyensfinanciers39%

Répartition des produits d'exploitation en 2009 : 153 Mio �.

Charges d’exploitation --------------------

Répartition des charges d'exploitation en 2009 : 152 Mio �.

Amortissements etréd. valeur et provisions

7%Achats

26%

Services9%Rémunérations*

57%

Autres chargesd’exploitation1%

* En tant qu’hôpital universitaire, tous les médecins sont salariés.

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Les données financières…

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Résultat net --------------------

-6 000 000

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2 000 000

4 000 000

6 000 000

Évolution du résultat net

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

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Comptes annuels --------------------

Milliers EUR 2008 2009

ACTIF

Actifs immobilisés 87 423 93 460

Frais d’établissement 164 123

Immobilisations incorporelles 1 225 1 520

Immobilisations corporelles 86 034 91 817

Immobilisations financières 0 0

Actifs circulants 60 278 54 149

Stocks 5 189 5 201

Créances à un an au plus 43 640 43 172

Placements de trésorerie 9 514 3 443

Valeurs disponibles 1 187 820

Comptes de régularisation 748 1 513

Total de l’actif 147 701 147 609

PASSIF

Capitaux propres 48 143 49 906

Apports et dons en capital 448 448

Réserves 41 275 42 832

Bénéfice reporté 0 0

Subsides 4 638 4 193

Provisions 1 782 2 433

Dettes 99 558 97 703

Dettes à plus d’un an 31 028 39 216

Dettes à un an au plus 68 824 58 360

• à plus d’un an échéant dans l’année 2 869 4 182

• Financières 34 250 18 776

• Fournisseurs 9 302 12 665

• Médecins, rattrapages 5 308 5 433

• Autres 819 1 808

• Dettes fiscales 12 527 11 403

• Diverses 3 749 4 093

Comptes de régularisation -294 127

Total du passif 147 701 147 609

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Les données financières…

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Milliers EUR 2008 2009

COMPTE DE RÉSULTATS

Produits d’exploitation 144 689 153 345

Chiffre d’affaires 134 394 140 546

Budget des Moyens financiers 56 936 58 232

Rattrapage estimé de l’exercice en cours -127 -354

Suppléments de chambres 480 609

Forfaits et conventions INAMI 4 387 4 746

Produits accessoires 181 196

Produits pharmaceutiques et assimilés 27 033 27 562

Honoraires 45 504 49 555

Production immobilisée 132 116

Autres produits d’exploitation 10 163 12 683

Charges d’exploitation (-) 143 867 152 380

Approvisionnements et fournitures 38 061 39 985

Services et fournitures accessoires 11 895 13 423

Rémunérations et charges sociales 82 314 87 190

Amortissements et réd. valeur 10 681 10 830

Autres charges d’exploitation 916 952

Résultat d’exploitation 822 965

Produits financiers 1 368 1 133

Charges financières (-) 1 902 1 600

Produits exceptionnels 1 481 2 104

Charges exceptionnelles (-) 493 1 046

RésuLtAt dE L’ExERcIcE 1 276 1 556

Autres données financières

Milliers EUR 2008 2009

Personnel en EFT 1 226,93 1 266,34

Emprunts à long terme 28 152 35 995

Charges financières

Exploitation 511 223

Investissements 1 391 1 377

Investissements

Immobilisations incorporelles 1 225 1 521

Constructions 47 439 49 922

Matériel médical 12 567 12 978

Matériel non médical 9 363 9 365

Immobilisations en cours 16 665 19 551

Amortissements 8 976 9 497

Cash Flow 10 922 11 737

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octobre 2008

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évoLutions

1] Les ressources humaines

2] Une révision de l’organigramme des cadres et du comité de direction

3] La communication en interne

4] Les travaux

environnement

1] Quelques événements de 2009

2] La communication vers l’extérieur

3] Nouvelles perspectives pour la communication

4] Les accords et les implantations externes

5] Nos cliniques au-delà de nos frontières

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toute action Lean commence par le 5s. c’est la plus simple des démarches de progrès, c’est celle que l’on doit pratiquer en premier et qui constitue les fondations de tout projet de mise en place du LEAN. Les 5s permettent d’associer et de responsabiliser chaque personne, chaque service de l’hôpital au maintien et à l’amélioration des meilleures pratiques d’efficacité. Les 5s simplifient l’environnement de travail, facilitent la gestion, la détection de problèmes, tout en améliorant la sécurité.Les 5s sont un moyen efficace pour changer les habitudes et acquérir un nouvel état d’esprit.Les 5s ont un impact direct sur tous les gaspillages donc sur l’amélioration de la qualité, des coûts et des délais. 5s est l’acronyme de 5 mots japonais désignant chacun une étape d’actions dans une démarche d’amélioration de l’efficacité dans le travail quotidien.

• seiri : trier - séparer l’utile de l’inutile objectif : mettre en place les outils utiles pour un travail efficace et ne pas être gêné par l’inutile

• seiton : rangement - situer les objets en fonction de leur utilisation objectif : ne plus chercher les objets dont on a besoin

• seiso : nettoYage - supprimer les sources de salissures objectif : rendre l’environnement propre et accueillant

• seiketsu : ordre : standardiser visuellement les meilleures pratiques objectif : ne pas oublier les meilleures pratiques, gagner du temps dans les actes de la vie quotidienne

• shitsuke : rigueur - maintenir le respect des meilleures pratiques au cours du temps objectif : utiliser les meilleures pratiques et les améliorer en permanence

Chapitre 2--------------

Evolutions et Environnement

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1] Les ressources humaines

évolutions…

évolution de l'effectif et du volume de l'emploi

En 2009, les cliniques ont compté une moyenne de 1 253 équivalents temps plein, soit un effectif de 1 695 personnes au 31 décembre de l’année. En volume de l’emploi, cela représente une augmentation de presque 26% en 10 ans.

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1401 1441 1444 1454 1496 1521 1576

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2006 2007 2008 2009

Effectif au 31/12

ETP moyen annuel

Évolution de l'effectif et des ETP

etp : équivalents temps plein, à savoir le volume moyen annuel de travailleurs compte tenu du temps de travail effecti-vement rémunéré par les cliniques

effectif: nombre de travailleurs liés par contrat de travail aux cliniques au 31 décembre. L’effectif comprend aussi les personnes en suspension de contrat (interruption de carrière, maladie de longue durée,…).

Par rapport à l’année 2008, le volume de l’emploi (ETP) a augmenté de 3,2 %.

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1401 1441 1444 1454 1496 1521 1576

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1080 1102 1080 1106 1139 1160

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2006 2007 2008 2009

Effectif au 31/12

ETP moyen annuel

Évolution de l'effectif et des ETP

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eee évolutions et environnement

évO

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Répartition par secteur de travail

Paramédical13,6%

Autre4,3%

Médecin8,8%

Entret., serv. techn.13,0%

Adm., secrét.17,5%Soignant

42,8%

Répartition de l'effectif

Répartition par secteur de travail ---------------------

Au 31 décembre 2009, 1 695 personnes sont liées par un contrat de travail aux cliniques. Le personnel se répartit en 727 soignants, 296 administratifs, 220 personnes pour l'entretien, les cuisines, le restaurant et les services techniques, 230 paramédicaux, 149 médecins et 73 autres personnes.

Répartition par âge ---------------------

La structure d'âge du personnel se présente comme ci-dessous : 16% du personnel a moins de 30 ans, 30% a entre 30 et 40 ans, 30% entre 40 et 50 ans et 24% a 50 ans ou plus.

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171

261

241

258

253

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30

0 50 100 150 200 250 300

24 ans et moins

25 à 29 ans

30 à 34 ans

35 à 39 ans

40 à 44 ans

45 à 49 ans

50 à 54 ans

55 à 59 ans

60 ans et plus

Âge du personnel par tranche de 5 ans

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Répartition par sexe selon le secteur de travail ---------------------

Le personnel est composé de 76,8% de femmes. Leur représentation majoritaire apparaît dans tous les secteurs de travail, excepté chez les médecins (33,6% de femmes).

Répartition par ancienneté clinique ---------------------

Le personnel présente une ancienneté moyenne de travail au sein des cliniques d’un peu moins de 14 ans.

50 99

150 70

239 57

633 94

164 66

66 7

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0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Médecins

Entret., serv. techn.

Adm., secrét.

Soignant

Paramédical

Autre

Total

Répartition hommes/femmes selon le secteur de travail

FemmesHommes

Au 31 décembre 2009, 183 personnes affichent une ancienneté de 30 ans et plus, 367 personnes ont entre 20 et 29 ans d’ancienneté, 390 ont entre 10 et 19 ans d’ancienneté et 755 ont moins de 10 ans d’ancienneté.

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Entrées et sorties dans l’entreprise

419 personnes sont entrées dans le courant de l’année 2009, tandis que 351 sont sorties.

La répartition par secteur se fait comme suit :

évolutions et environnement

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Répartition du temps de travail par secteur ---------------------

Alors que la plupart des médecins travaillent à temps plein, les temps partiels occupent une place importante dans les autres secteurs : 63% pour les soignants, 53% pour l'administratif, 47% pour l'entretien, les services techniques,.... et 51% pour le paramédical,

évolution du travail à temps partiel en fonction de l’âge du personnel

En 2009, plus de la moitié du personnel travaille à temps partiel (911 personnes ont un taux d’occupation inférieur ou égal à 90%).

Répartition par régime de travail

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10%

20%

30%

40%

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100%

>90% 124 117 140 267 112 24 784

> 52.5% et <= 90% 19 80 105 277 76 13 570

<= 52.5% 6 23 51 183 42 36 341

Médecin Entret., serv. techn. Adm., secrét. Soignant Paramédical Autre Total

>

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taux d’absentéisme

En 2009, pour l’ensemble du personnel, le taux d’absentéisme moyen couvert par le salaire mensuel garanti s’élève à 2,39 %.

En équivalent journées de 7h36, ces absences représentent 10 117 jours, alors que les maladies de plus d’un mois équi-valent à 5 369 jours. Les accidents de travail absorbent 908 jours. Les absences pour maternité (y compris les périodes d’écartement et d’allaitement) s’élèvent à 12 414 jours ; les petits chômages et raisons impérieuses payées à 887 jours.

La proportion des temps partiels varie selon les tranches d’âge du personnel : elle est moindre chez les jeunes. Seuls 30% des jeunes (moins de 30 ans) ont choisi de travailler à temps partiel.

C’est pour la tranche des 50-59 ans que la proportion des travailleurs à temps partiel est la plus importante : 63% travaillent à temps partiel ! Cette proportion se réduit pour les tranches suivantes (53% pour les 60 ans et plus), sans doute parce qu’une partie des personnes travaillant à temps partiel a déjà quitté le marché du travail notamment par des départs en prépension.

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2] une révision de L’organigramme des cadres et du comité de direction

3] La communication en interne

Suite à des interrogations émanant de nombreux mem-bres du personnel et en particulier de cadres, la direction a mené une réflexion approfondie sur l’organigramme hié-rarchique de l’institution. Aussi, elle a redéfini cet organi-gramme dans sa dimension hiérarchique.

Chaque cadre étant amené, d’une façon ou d’une autre, à participer activement à des réflexions d’ordre stratégique, la distinction entre « Cadre opérationnel » et « Cadre stra-tégique » a donc été supprimée.

Par ailleurs, cette réflexion a amené un débat sur la compo-sition du comité de direction lui-même, dans le but d’amé-liorer la collaboration entre les métiers. Il est apparu que de nombreux points abordés lors des réunions hebdomadaires de ce comité de direction concernaient des métiers qui n’y étaient pas présents alors que leur fonction était directement liée aux décisions prises.

Afin d’améliorer la cohérence et l’efficience des pro-cessus de prises de décisions, le comité de direction a donc décidé d’élargir sa composition aux trois domaines d’activités suivants :

• l’administration des patients ;

• l’informatique ;

• les infrastructures incluant les services techniques et les chantiers.

De plus, et en fonction des thèmes abordés, s’ajouteront un directeur médical adjoint à l’enseignement et un direc-teur médical adjoint à la recherche. La présence de ces deux directeurs démontre l’importance que l'institution accorde aux missions universitaires de recherche et d’en-seignement.

Le journal HORIZONs

Les Cliniques disposent d’un journal interne appelé Horizons.

Tiré à 2500 exemplaires, il est réservé aux membres du personnel.

Ses objectifs sont de développer la communication entre les personnes travaillant au sein de l’institution, de donner des informations sur l’actualité des cliniques, de renforcer la collaboration et le dynamisme institutionnels.

Aux rubriques habituelles, s’ajoute un dossier portant sur des sujets précis : « Le financement des hôpitaux » et « Le LEAN ». Ce journal est coordonné par les ressources

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4] Les travauX

La construction du bâtiment appelé pour l’instant « phase II bis ».

Le bâtiment « phase II bis » est situé à gauche de l’entrée principale des cliniques. Ce bâtiment accueillera, entre autres, un nouveau centre chirurgical ambulatoire, de nouvelles cabines de consultations et des unités de soins flambant neuves. L’objectif étant d’améliorer le confort du patient.

Le gros œuvre et la couverture du bâtiment sont terminés. Les menuiseries extérieures sont placées.

La pose des cloisons délimitant les chambres et les diffé-rents locaux se termine. Les câbles électriques, les tuyaux sanitaires et de chauffage sont placés dans les faux pla-fonds. Dès que le chauffage sera opérationnel, la pose des revêtements de sol pourra commencer.

La fin du chantier est prévu pour le premier semestre 2011.

L’extension de nouveaux parkings

Les nouveaux parkings devront être opérationnels pour septembre 2010. Six cent cinquante places supplémentaires sont prévues.

Le rond-point des urgences

Le rond point des urgences et ses aménagements d’abords sont terminés.

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humaines et s’appuie sur un comité d’information composé de 18 membres du personnel.

Le site intranet

Le site est l’outil de communication interne des Clini-ques. Après deux années de fonctionnement, il rencontre de plus en plus de succès auprès de tout le personnel.

Deux grands segments sont bien distincts : le premier s’adresse à tout le personnel qui peut y trouver de très nombreuses informations pratiques, documentaires, institu-tionnelles, de référence, des notes de service, l’agenda et le calendrier… Les mises à jour permanentes et quotidiennes se font en direct et le personnel en est informé dès l’ouver-

ture de son ordinateur, la home-page Intranet étant la page d’accueil de chaque ordinateur dans nos cliniques.

Le deuxième segment est utilisé pour chaque service ou commission, et seul le personnel concerné a accès à ses propres informations qui sont mises en ligne par un servi-ce-éditeur gérant les accès de sa rubrique. Les documents mis en ligne sont assurément moins nombreux que dans le premier segment et cette partie du site rencontre donc moins de visites courantes. En 2010, l’outil sera repensé d’un point de vue ergonomique.

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1] queLques événements qui ont jaLonnés L’année 2009

La responsabilité sociale de l’hôpital, quatre matinées organisées par le service social

Le point de départ de ces journées partait du constat que le rôle attribué à l’hôpital et les règles de fonctionnement qui lui sont imposées plongent ses gestionnaires et leurs collaborateurs dans des préoccupations qui les éloignent progressivement de ce que le patient nous dit en dehors du symptôme.

Si notre système de santé est reconnu pour la qualité de son offre et pour son accessibilité, de nombreuses questions restent sans réponse.

L’hôpital, par la place qu’il occupe dans le système de santé, est-il en mesure de jouer un rôle social ? Est-il un facteur de risque supplémentaire pour les populations déjà fragilisées par la maladie et/ou leur statut social ? Quelle est ou pourrait être sa responsabilité sociale ?

C’est pour répondre à ces questions et faire progresser ainsi leurs pratiques et leur positionnement que de nom-breux participants issus du monde de la santé et du social se sont réunis.

Laurette Onkelinx et Jean-marc delizée en visite à mont-godinne - Au cœur de la rencontre : la dimension sociale de l’hôpital

L’objectif de cette visite, comme l’annonçait le cabinet ministériel était « d’apprendre plus sur les initiatives déve-loppées par nos Cliniques en matière de dépendance des personnes âgées, de sécurité tarifaire pour les patients ou de collaborations avec les CPAS. Et ce, au sein d’une institution dont la volonté est de garder le patient au cen-tre du processus des soins par une approche sociale et humaine. »

Mettre de cette façon le social au centre de la rencontre fut pour le service social une heureuse surprise et la recon-

naissance d’une stratégie institutionnelle qui veut s’appuyer « sur les deux piliers qui constituent notre identité propre, à savoir nos dimensions sociale et universitaire. »

Cet engagement est essentiel pour répondre aux enjeux de société et aux attentes des acteurs de première ligne : la santé perçue ou vécue ne constitue-t-elle pas un des principaux indicateurs du bien-être d’une population et du niveau d’équité d’un système socio-économique et insti-tutionnel ?

Cette rencontre a permis de soulever la complexité de la tâche mais aussi la volonté d’y aboutir.

Pour l’essentiel, voici les thèmes abordés :1. responsabilité sociale, efficience médicale et finan-

cière de l’hôpital ;2. constats épidémiologiques et sociaux ;3. nouveaux défis : la mission du service social (concilier

l’efficience financière et médicale est une volonté institutionnelle humaine) ;

4. exemples d’approches interdisciplinaires ;5. engagements.

Cette visite est venue enrichir la réflexion initiée par le ser-vice social sur la « Responsabilité sociale de l’hôpital. »

Elle conforte l’idée que le social, l’efficience médicale et financière peuvent interagir positivement à condition que les responsables politiques, institutionnels et les travailleurs sociaux eux-mêmes aient la volonté de s’associer pour rencontrer ce défi.

Inauguration d’un espace-enfants

Depuis le 17 juin 2009, il existe au sein de nos cliniques un lieu destiné à accueillir, tous les mercredis après-midi (de 14 heures à 17 heures), les enfants venus rendre visite à un parent ou à un proche gravement malade.

Cet espace est animé par une infirmière et une psychologue. La première travaille comme infirmière à l’hôpital de jour hémato-oncologique des cliniques. La seconde est psycholo-gue dans l’équipe mobile de soutien oncologique et de soins palliatifs ainsi que dans le service des soins intensifs.

Les personnes travaillant dans ces services (personnel soignant, psychologue, assistant social, etc.) sont confrontées régulière-ment à la souffrance des patients et au bouleversement familial

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que celle-ci induit. Les parents malades se posent beaucoup de questions concernant leurs enfants : comment vivent-ils cette situation ? Que comprennent-ils ? Que leur dire ? Cette réflexion a fait naître l’intérêt de créer un lieu d’accueil pour ces enfants, d’autant plus qu’il existe ce même type de lieu dans d’autres hôpitaux, à l’initiative de l’association Cancer et Psychologie.

L’espace-enfants propose un lieu d’expression, de jeu, de créativité et d’échange aux enfants et adolescents. Des livres, des jeux, du matériel de dessin, de peinture et de bricolage sont mis à leur disposition. Ce matériel leur donne la possibilité de s’exprimer plus aisément. L’enfant peut, s’il le souhaite, parler de son ressenti : sa tristesse, sa colère, ses peurs. Il est important que ces émotions soient entendues, reconnues et légitimées.

L’espace permet de favoriser la venue de l’enfant à l’hôpital et donc de maintenir le lien parent-enfant, parfois mis à mal pendant les hospitalisations. Il peut favoriser également les échanges au sein de la famille autour de la maladie et des bouleversements qu’elle suscite chez chacun.

Cet espace a vu le jour grâce au soutien de la direction et du personnel soignant mais aussi grâce au soutien financier du Plan Cancer, de la Fondation Roi Baudouin et du mécénat ING ainsi que des firmes pharmaceutiques Janssen –Cilag et Roche (Cycle for life).

L’espace-enfants ne nécessite pas de rendez-vous. à la demande des parents, une animatrice peut venir chercher l’enfant en chambre d’hospitalisation. La participation est gratuite.

Cet espace a été officiellement inauguré en octobre 2009 en présence de nombreux membres du personnel.

Inauguration d’un centre de médecine sexuelle

La santé sexuelle est une préoccupation quotidienne aussi bien pour nos patients que pour tous les intervenants dans le domaine du soin. Elle se définit comme l’expérience d’un bien-être physique, émotionnel, mental et social relative à la sexualité. Mais comment accueillir la plainte dans un domaine relativement délicat ? Comment apporter une réponse à une problématique souvent multifactorielle ? Où trouver l’information et le soutien spécialisé nécessaires afin d’aider au mieux nos patients ?

C’est dans le souhait d’amener des réponses à ces diverses questions que les Cliniques Universitaires de Mont-Godinne, soucieuses d’une approche intégrée du patient, ont sou-haité l’ouverture d’un centre de médecine sexuelle. Il se présente comme une initiative interdisciplinaire visant à répondre aux demandes de traitement des dysfonctions sexuelles fonctionnelles et des difficultés sexuelles liées à des affections somatiques chroniques ou réactionnelles à des interventions chirurgicales.

La spécificité de ce centre réside dans son souhait d’une prise en charge globale de la sexualité. La coordination par un psychosomaticien permet d’intégrer les différents axes d’approche de la sexualité que sont le somatique, le cognitif et l’affectif. Il s’agit d’une mise en commun de compétences existantes coordonnées au sein d’une même équipe en interaction avec le médecin traitant.

Cette journée d’inauguration, qui s’est déroulée en avril 2009, a permis de mieux afficher les différents versants des prises en charge sexuelles, aussi bien au niveau des aspects somatiques que psychiques, d’amener une infor-mation sur la communication particulière qu’est la sexualité mais surtout d’échanger entre les intervenants de première ligne et l’hôpital.

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3] de nouveLLes perspectives pour La communication interne et eXterne

4] Les accords et impLantations eXternes

En 2010, un service de communication commun avec les Cliniques universitaires Saint-Luc sera créé.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique, nos cliniques souhaitent en effet amplifier leurs activités de communication tant en interne qu’en externe. Le rap-prochement avec l’institution sœur de l’UCL aboutira à la création de synergies. Celles-ci permettront de développer

de nouvelles initiatives en matière de communication tout en rationalisant les moyens. La mutualisation des savoir-faire et de contenus favorisera l’accomplissement de projets de communication communs aux deux cliniques. Les deux hôpitaux garderont cependant des stratégies de commu-nication propres qui tiendront compte de leurs spécificités et de leurs cultures.

Le centre de cardiologie d’Erpent

En juin 2009, le Centre de Cardiologie d’Erpent a été inauguré. Il s’agit de consultations de cardiologie dans une structure accessible, conviviale et de proximité avec des horaires adaptés aux personnes qui travaillent, les consultations se déroulant non seulement l’après-midi mais également en soirée.

Par ailleurs, pour certains patients, l’hôpital est source de stress car ils s’y sentent perdus ou parce qu’un de leur proche y est décédé.

Le Centre de Cardiologie d’Erpent permet d’offrir à ces patients une consultation équivalente à celle de l’hôpital

et plus adaptée à certains de leurs souhaits. Les examens cardiologiques habituels y sont réalisés : épreuve d’effort, échographie cardiaque, holter de 24h et de longue durée, holter tensionnel… Les tarifs pratiqués sont les mêmes qu’à Mont Godinne.

des accords en matière de soins avec la france

Suite à la mise en place de la convention ZOAST (zones organisées d’accès aux soins transfrontaliers), les patients français ont la possibilité de se rendre dans un établisse-

2] La communication vers L’eXtérieur

Diverses publications prises en charge par la Direc-tion des ressources humaines sont envoyées à l’extérieur. C’est le cas notamment d’Horizons Médicaux, du rapport d’activités, du carnet de consultations et du dépliant « Les cliniques en chiffres ».

à côté de ces publications, le site Internet poursuit son développement. Tout au long de l'année, le nombre de visites a sensiblement augmenté pour atteindre les 110.000 visiteurs en fin d’année avec une moyenne de 9200v/mois.

Soucieux des remarques formulées par les visiteurs du site, nous avons entamé un remaniement ergonomique en profondeur pour faciliter l’accès à toutes les rubriques. Nous avons profité de cette nouvelle composition pour créer un nouveau design beaucoup plus chaleureux tout en restant bien d’actualité avec les canons les plus « tendances » du Net. Le résultat ne s’est pas fait attendre : dès la mise en ligne de la nouvelle version, le site a vu grimper ses visites à 15.000 par mois…

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5] nos cLiniques présentes au-deLà de nos frontières

L’ONG Solidarité et Coopération Médicale au Tiers-Monde (SCMTM asbl) poursuit son aide au développement de la médecine tant préventive que curative ainsi que la formation des agents de santé, infirmiers et médecins, au travers des projets suivants :

Lutte contre la maladie de chagas en Bolivie : la rénova-tion de l’habitat, le diagnostic et le traitement de la mala-die chez les jeunes enfants est étendu à six municipalités autour de San Lucas. La qualité de cette réalisation a valu au Prof. Ph. Eucher d’obtenir le prix Jean Sonnet 2009 au profit de l’asbl.

Les amis du cameroun : 22 médecins et infirmières ont par-ticipé successivement durant un mois au travail des services de médecine aiguë de l’hôpital Laquintinie de Douala.

des stages de formation spécifiques ont été organisés en ophtalmologie (un médecin algérien) et au bloc opératoire (un infirmier sénégalais).

Les perspectives pour 2010

La lutte contre la maladie de Chagas ne cesse de s’éten-dre en Bolivie. Une action de sensibilisation et de récolte de fonds est menée dans l’institution début 2010 (action 1+1).

De nouveaux stages de formation sont programmés à Mont-Godinne en collaboration avec la Coopération Technique Belge.

De nouvelles collaborations avec l’Université de Cotonou (Bénin) et l’hôpital du Grand Yoff de Dakar (Sénégal) sont envisagées.

Pour parvenir à ses fins, l’asbl SCMTM espère accroître le nombre de donateurs (*) et sensibiliser davantage encore le personnel de l’institution en les impliquant activement et concrètement dans les projets en cours et à venir. (*) asbl SCMTM, avenue Therasse,1 5530 Yvoir

Président : Doct. Dubois Philippe [email protected] compte 796-5203146-34 (dons fiscalement déductibles à partir de 30€)

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ment hospitalier situé de l’autre côté de la frontière et d’y recevoir des soins dans les mêmes conditions que sur le territoire français.

Nos cliniques font partie de la convention ZOAST de la région frontalière de Wallonie et de la pointe des Arden-nes françaises. Nous pouvons donc, désormais, accueillir des patients français. Ces patients bénéficient de la mise en place de dispositifs de simplification administrative et financière en matière d’accès aux soins.

Accords de collaboration avec l’Institut st-thomas

Depuis février 2009, une collaboration s’est établie entre les Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne et l’Institut

Saint-Thomas de Villeneuve de Lustin. Ce dernier met à disposition 15 lits, en chambre individuelle, pour des séjours post-hospitaliers de transition.

Le but de ce nouveau concept de « Séjour post-hospitalier de transition » est de garantir le retour au domicile ou l’entrée dans une maison de repos dans des conditions optimales.

Une collaboration étroite entre les services sociaux des deux institutions est assurée pour finaliser le séjour post-hospitalier.

Le médecin traitant est informé et impliqué dans ce séjour.

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Crépuscule sur le parking des cliniques

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Crépuscule sur le parking des cliniques

Février 2009

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tabLe des matières

1] Notre plan stratégique - Horizon 2017

2] Les activités et les perspectives des services médicaux

3] Les activités et les perspectives des autres services

4] La qualité

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pour que les actions LEAN aboutissent à des résultats positifs, tout le monde doit s’impliquer… du personnel soignant au personnel administratif, en passant par le personnel logistique… et la direc-tion ! L’implication de tous est fondamentale, car c’est grâce aux efforts de tous que l’hôpital pourra atteindre ses objectifs ambitieux ! L’amélioration peut être infinie et même la plus petite amélioration peut apporter beaucoup.

Le Lean se base sur plusieurs méthodes et outils qui permettent d’aider à la résolution de problèmes, à la description des processus, à la mise en évidence des activités sans valeur ajoutée… les brainstormings pluridisciplinaires sont indispensables pour aboutir à la description des processus actuels et mettre en place les processus idéaux futurs. nous travaillons tous pour le même objectif : résoudre le problème du patient. il est important de le faire de la façon la plus coordonnée possible et en véritable partenariat. Le Lean est une véritable culture d’entreprise où le respect, l’écoute, la participation et la responsabilisation de tous sont fondamentaux.

Chapitre 3--------------

Nos activitéset nos perspectives

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1] notre pLan stratégique – horizon 2017

2] Les activités et Les perspectives des services médicauX

Globalement, l’agenda 2009 d’implémentation du plan Horizon 2017 est respecté. Plusieurs projets sont terminés ou en voie de finalisation :

• agrandissement et réorganisation du parking et fléchage ;

• optimisation de la gestion d’organisation du plateau de consultations ;

• création d’une structure de type « Post Anesthesic Care Unit » ;

• réorganisation du bloc opératoire et mise en place d’un nouveau modèle de gouvernance ;

• amélioration de l’accueil et de la prise en charge des stagiaires et des médecins assistants candidats spécialistes ;

• structuration de l’activité de recherche.

D’autres projets ont démarré et sont en cours de réflexion et d’implémentation :

• mise en place d’un système de prise de rendez-vous par internet ;

• optimisation des processus en intégrant la méthodo-logie et la philosophie du « Lean Management » (unités

de soins, quartier opératoire, pharmacie, radiologie, urgences, …) ;

• mise en place de tableaux de bord sur la revalorisation RCM - DIRHM avec le service ;

• relocalisation des entités en fonction de l’ouverture du nouveau bâtiment ;

• renforcement des projets de collaboration avec les hôpitaux partenaires ;

• création de lieux de rencontre avec les médecins réfé-rents ;

• mise en place de projets de service sous forme de contrats d’objectifs ;

• création de synergies entre la commission de promotion de recherche et la commission d’enseignement ;

• renforcement de la cellule de communication.

Enfin, la méthodologie d’implémentation de ce plan stra-tégique se base fortement sur la philosophie « Lean » qui s’appuie sur les valeurs de respect, de responsabilisation, de valorisation et d’écoute.

Le département de pathologie cardiovasculaire

Le 27/03/2009, un symposium a été organisé par l’équipe du prof. Luc De Roy, pour fêter les 5000 ablations par radiofréquence réalisées dans notre institution. L’équipe y a présenté l’expérience de 500 procédures d’isolation de veines pulmonaires dans le traitement de la fibrillation auriculaire, positionnant notre service comme premier centre en Belgique.

Grâce à la collaboration avec le doct. Marc La Meir (Uni-versité de Maastricht) plus de 100 procédures par voie tho-racoscopique en y associant une approche endovasculaire complémentaire ont pu être réalisées.

Ce symposium a aussi été l’occasion de décrire notre expé-rience de la stimulation bi-ventriculaire (de resynchronisa-

tion chez les patients atteints de dysfonction ventriculaire gauche sévère). Ce symposium a été un grand succès, tant sur le plan de la qualité des exposés que sur le plan de l’affluence.

Durant l’année 2009, les premières procédures de rempla-cement valvulaire aortique par une approche moins invasive ont été réalisées après une formation de nos équipes dans le centre de référence à Rouen (service du prof. Cribier). Cette nouvelle technique permet d’offrir à des patients – jusqu’ici inopérables – une solution valable d’implantation d’une biopro-thèse valvulaire aortique. Ce projet a été rendu possible grâce à la collaboration entre les équipes de cardiologie interven-tionnelle, de chirurgie cardiaque, d’anesthésie et d’imagerie médicale (échocardiographie, angiographie conventionnelle, angiographie par tomodensitométrie (CT scan)). Pour l’appro-che transapicale , une collaboration très prometteuse avec le service de chirurgie cardiaque des Cliniques universitaires Saint-Luc (doct. Parla Astarci), a pu être établie.

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Notre institution participe au projet ICAPROS (Instance de coordination des actions pour la promotion en santé franco-belge) du projet Interreg IV. Ce projet transfonta-lier (pour la France, département des Ardennes, et, pour la Belgique, les provinces de Luxembourg et de Namur) a pour but de renforcer les collaborations en matière de prévention cardiovasculaire dans deux populations cibles : les adolescents et les adultes. Les Cliniques de Mont-Go-dinne sont impliquées dans les 4 actions de ce projet, en particulier l’action 1 (collège des experts scientifiques) et les actions 3 et 4 avec leur composante tabacologique (prof. Laurence Galanti). Ce projet a débuté le 1er mars 2009 et durera 3 ans.

L’activité de revalidation cardiaque a pu être développée grâce à l’engagement du doct. Jean-Claude Debaisieux comme consultant externe. La revalidation cardiaque est recommandée après revascularisation myocardique, après infarctus du myocarde et chez les patients atteints de décompensation cardiaque. Nous sommes en mesure d’offrir maintenant une revalidation multidisciplinaire pour les patients hospitalisés et pour les patients ambulants grâce à la collaboration des équipes de médecine physique (prof. Philippe Hanson et les kinésithérapeutes), la diété-tique, la psychologue et les cardiologues (doct. Laurence Gabriel et doct. Jean-Claude Debaisieux).

Les perspectives

En octobre 2010, le doct. Olivier Xhaët rejoindra notre équipe de rythmologie. Il parfait actuellement ses connaissances dans l’équipe du prof. Haissaguere de Bordeaux au sein du centre européen de référence pour les techniques ablatives. Ce séjour à l’étranger - sous le statut de médecin clinicien chercheur – s’inscrit dans le cadre d'une thèse doctorale.

Notre service vient d’acquérir le premier système de car-tographie tri-dimentionnelle de Belgique, facilitant les pro-cédures d’ablation par une meilleure orientation spatiale des sondes.

Au travers un projet commun des services de chirurgie car-diaque, d’anesthésiologie et de cardiologie, notre institution participe à une mise à jour d’une méthode de prédiction du risque opératoire (Euroscore). Ce score permet, sur base de paramètres cliniques, hémodynamiques et procéduraux, de prédire le risque opératoire individuel. Les critères actuels sont probablement dépassés et notre équipe participera pendant trois mois à la récolte de données de toutes les procédures consécutives.

Le succès du recrutement des patients éligibles pour une revalidation cardiaque et la qualité du travail fourni par les équipes actuellement impliquées dans la prise en charge des patients nécessiteront des engagements de kinésithé-rapeutes et des adaptations architecturales pour offrir aux patients le meilleur service.

Le département de chirurgie et services associés

Le service de chirurgie ---------------------

La chirurgie générale et digestive

En 2009, l’activité du service de chirurgie générale et digestive a été marquée par une augmentation (tant en nombre qu’en lourdeur) de l’activité avec près de 1400 interventions chirurgicales réalisées.

Depuis la création en 2007 de la clinique de cancérologie digestive, les synergies avec les services de gastro-enté-rologie, d’oncologie, de radiologie et d’anatomo-pathologie se sont encore accrues, permettant d’offrir une prise en charge multidisciplinaire optimale de nos patients atteints de néoplasies digestives primitives ou métastatiques.

La clinique de l’obésité, exemple de prise en charge mul-tidisciplinaire, continue à se développer, en collaboration avec les services de gastro-entérologie, de diététique, de médecine interne, de psychosomatique et d’anesthésiologie, les docteurs Legendre et Reverdy s’occupant du versant chirurgical.

Le service s’est par ailleurs étoffé avec l’engagement du docteur Véronique De Moor qui, outre ses compétences de chirurgien général, prend en charge avec le docteur Alain Rosière la chirurgie oeso-gastrique.

Les prochaines années seront placées sous le signe d’une sectorisation accrue des activités du service permettant ainsi d’apporter une offre de qualité accrue en termes de prise en charge et de traitement des pathologies chirurgi-cales digestives lourdes.

La chirurgie urologique

L’année 2009 nous a permis d’accroître notre expérience en chirurgie robotique appliquée pour toutes les opérations réalisées classiquement en urologie : néphrectomies, sur-rénalectomies, pyéloplasties, promontofixations, vasova-sostomies et prostatectomies radicales totales.

Notre expérience confirme les données de la littérature : le taux de continence précoce est plus élevé après prosta-tectomie assistée par robot qu’après chirurgie ouverte. De même, le taux de récupération de la puissance sexuelle est meilleur après prostatectomie assistée par robot.

Le service d’orthopédie ---------------------

L’année 2009 a vu se poursuivre l’activité d’orthopédie générale, chaque membre assurant son expertise au sein des secteurs définis (arthroplasties, chirurgie de la main, du rachis, pathologies septiques).

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Par ailleurs, l’utilisation, en consultation, d’un appareillage de morphométrie optique du dos, fournissant une visua-lisation tridimensionnelle du rachis, a réduit l’irradiation des patients.

Plusieurs travaux ont été publiés en particulier dans le domaine des pathologies de la colonne vertébrale.

Au cours de l’année 2010, la chirurgie du pied devra prendre son essor tant au point de vue clinique que scientifique (thèse de DIU). Les projets engagés seront poursuivis et finalisés (itinéraires cliniques, morphométries…).

Sur le plan scientifique, pas moins de 5 présentations sont prévues, 3 travaux en projet de publication, et le congrès du « Belgian Orthopaedic Trauma Association », consacré à la prise en charge de la traumatologie osseuse du sujet âgé, aura lieu à Mont-Godinne en septembre.

Le service de chirurgie plastique ----------------

Le service a poursuivi son activité durant l’année 2009 et celle-ci s'est majorée par rapport à l'année précédente.

La clinique des plaies s'est également bien installée et fonctionne très bien.

Le service de gynécologie ---------------------

En 2009, près de 460 interventions en chirurgie conven-tionnelles ont été réalisées dans le service de gynécologie, ce qui représente une progression de plus de 30 % de l’activité opératoire de 2008. Cette activité, et notamment la chirurgie endoscopique, reste un pôle de développement important du service. Les résultats en termes de complications et d’évolution postopératoire ont été étudiés et récemment publiés dans la littérature scientifique. L’oncologie pel-vienne aussi est en développement puisque 80 cancers gynécologiques pelviens ont été opérés en 2009 (contre 30 en 2008). La chirurgie ambulatoire montre un développe-ment important avec 300 interventions réalisées en 2009 (augmentation de 20 % par rapport à 2008). L’activité de consultations est de près de 8 000 en 2009. Le service a développé une technique de résection de polype intra-utérin pouvant se faire en consultation et ne nécessitant donc plus une anesthésie générale/péridurale. Cette technique est absolument indolore. La fécondation in vitro comprend une activité en croissance constante avec 150 ponctions d’ovocytes en 2009.

Étant donné les durées d’hospitalisation de plus en plus courtes en chirurgie conventionnelle, l’unité de soins sera prochainement transformée en unité de semaine.

Le service de gynécologie participe activement au projet de développement de la biobanque (banque de tissu tumoral) dans le cadre de l’oncologie pelvienne et mammaire.

Dans le cadre de la préservation de la fertilité chez les jeunes patientes atteintes de pathologie cancéreuses, le service de gynécologie continue de collaborer étroitement

avec le service de gynécologie des Cliniques universitaires Saint-Luc à Woluwé.

Le service prévoit de développer des consultations de sexo-logie ainsi que des consultations extramuros.

Le service de neurochirurgie ---------------------

L’activité neurochirurgicale a poursuivi son évolution avec les mêmes pôles d’excellence pluridisciplinaires :

- la neurochirurgie oncologique (radiothérapie et radio-chirurgie développées sur le site de la clinique Ste-Élisabeth à Namur),

- la neurochirurgie vasculaire (embolisations – docteur F. Hammer),

- la neurochirurgie fonctionnelle (spasticité, douleur, névralgie trigéminale),

- la neurochirurgie rachidienne dégénérative et trauma-tique (ostéosynthèses, prothèses discales),

- les confrontations hebdomadaires de neuro-imagerie clinique, la télémédecine,…

Nous avons fait l’acquisition d’un bistouri ultrasonique de nouvelle génération, faisant « fondre » les tissus osseux tant crâniens que rachidiens, particulièrement utile pour la résection ostéophytaire atraumatique dans le rachis cervical dégénératif.

Le département de médecine aigüe

Le service d’anesthésiologie ---------------------

Du point de vue clinique, de nouvelles activités se sont développées ou vont se développer telles que :

- la prise en charge anesthésique des patients béné-ficiant d’une implantation de valve aortique par voie percutanée (docteurs Dincq, Gourdin et Nisolle) ;

- le recours aux techniques de radiofréquence et sti-mulations corticale et médullaire pour le traitement des douleurs chroniques (docteurs Fostier et Robaye) et aux techniques alternatives telles que l’hypnose (docteur Fostier, professeur Mayné) et l’acupuncture (docteur Robaye) en anesthésie et algologie ;

- la formation en anesthésie pédiatrique en vue de l’obtention d’un DIU (doct. Mitchell) (Hôpital Necker Université Paris-Descartes) ;

- l’accroissement des activités d’anesthésie ambulatoire en 2011 avec l’ouverture du nouveau centre de chirurgie ambulatoire, passant de 2 à 4 salles d’opération ;

- un projet d’ouverture d’une unité transversale de nutri-tion avec participation du docteur Lacrosse pour la prise en charge de la nutrition en périopéraroire ;

- la formation sur le sommeil et sa pathologie en vue de l’obtention d’un DIU (doct. Suars) (2010-2011) (Lille et Paris).

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En matière d’enseignement et de formation, le service a proposé ou proposera :

- une école d’analgésie aiguë Mont APS, où le doct. Dubois et Mme Debue (infirmière APS) partagent leurs expériences et livrent les clés organisationnelles, tech-niques et pharmacologiques pour implanter et faire fonctionner correctement un service d’analgésie aiguë au sein d’un hôpital ;

- une formation théorique et pratique sur simulateur sur le management des voies respiratoires, (docteur Pütz, professeur Mayné et docteur Bairy) destinée aux assistants d’anesthésie, des urgences et des soins intensifs ;

- une nouvelle infrastructure inaugurée en juin 2010 pour le simulateur du département de médecine aiguë qui sera doté d’un matériel audiovisuel performant, permettant l’apprentissage de techniques d’anesthésie particulières et la gestion de crise ;

- l’organisation d’un colloque en octobre 2010 sur l’in-tubation endotrachéale sélective (docteurs Nisolle et Dubois).

En matière de recherche, le service poursuit des travaux sur la curarisation (doct. Dubois), l’ischémie – reperfusion par le docteur Gourdin qui a intégré l’Institut de recherche Narilis (FUNDP, Namur), et la nutrition périopératoire (docteur Lacrosse). D’autre part, une base de données en anesthé-sie-réanimation cardiaque (docteurs Dincq et Michaux) a été créée à des fins de recherche évaluative.

Par ailleurs, un projet qualitatif en matière d’analgésie aiguë (docteur Dubois) avec le groupe qualité institutionnel est développé. Avec celui-ci, il est également prévu le reporting des incidents en anesthésie (professeur Collard, docteur Dransart). Le service implémente la check-liste OMS dans le protocole informatisé d’anesthésie.

Le service a fait l’acquisition d’un matériel adapté pour la gestion des voies aériennes difficiles (jet ventilation, matériel vidéo assisté).

Le service des soins intensifs ---------------------

Plusieurs projets ont vu le jour aux soins intensifs durant l’année 2009 :

- la mise en route d’un nouveau mode d’organisation infirmier (sectorisation des infirmiers par unité) ;

- la poursuite des ateliers éthiques, rencontres trans-versales auxquelles sont invités tous les membres du service, quelle que soit leur catégorie professionnelle. Elles visent à se re-questionner sur nos pratiques, à partir (et à distance) d’une situation vécue ;

- la formation d’un membre du service (prof. P. Bulpa) en échographie pulmonaire aux soins intensifs, à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris ;

- l’implication des médecins du service dans les forma-tions pratiques à la réanimation cardio-pulmonaire des

étudiants de baccalauréat (médecine) des Facultés universitaires Notre-Dame de le Paix.

Par ailleurs, l’activité 2009, a de nouveau, été caractérisée par un taux d’occupation des lits élevé, avec une saturation fréquente du service. L’expertise pointue du service dans le domaine de l’assistance respiratoire par oxygénation extracorporelle (ECMO) a été sollicitée à l’occasion de l’épi-démie de grippe H1N1; plusieurs patients en hypoxémie réfractaire ont ainsi pu bénéficier de la mise en place par notre équipe d’un système d’ECMO dans leur hôpital de provenance, avec ensuite, transfert et prise en charge avec succès dans le service.

Au cours de l’année 2010, l’augmentation du nombre de lits devrait se concrétiser pour répondre aux besoins de l’institution.

La mise en place d’ « itinéraires cliniques » dans le domaine de la transplantation pulmonaire et dans la prise en charge des infarctus (STEMI) devrait également voir le jour. Dans le domaine didactique, le service souhaite optimiser la formation des assistants au moyen de mises en situations pratiques grâce au mannequin de simulation.

Le service des urgences ---------------------

Le service des urgences assure toujours les trois grandes missions que sont :

- l’accueil 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, de tout patient en situation d’urgence réelle ou ressentie ;

- la surveillance des patients admis dans l’unité d’hos-pitalisation provisoire (10 lits) en attente d’un retour à domicile ou d’hospitalisation classique ;

- la fonction pré-hospitalière (le SMUR).

En 2009, 14 622 patients ont été admis dans le service, dont plus de 44 % adressés par leur médecin de famille. 29 % des patients admis ont été hospitalisés dans nos cliniques. En ce qui concerne la fonction pré-hospitalière, le SMUR est sorti 619 fois durant l’année 2009. Les équipes SMUR (binôme médecin - infirmière) sont maintenant formées grâce au simulateur du département de médecine aigüe.

Ce simulateur permet de recréer des situations d’urgences vitales afin de permettre un training efficace des équipes tout en développant la culture « sécurité des patients ».

La volonté du service est d’être une interface de qualité entre les médecins traitants et les différents services des cliniques. L’année 2009 est marquée par la mise en place d’une évaluation permanente de nos activités de soins grâce à une étroite collaboration avec le groupe qualité de l’institution.

Nos activités…

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Le département de médecine interne et services associés

Le service de gastro-entérologie ----------------

L’année 2009 fut marquée par la nomination de Jean-François Rahier au titre de chef de clinique adjoint, la pour-suite de son mandat de clinicien chercheur en collabora-tion avec Lille et une nouvelle augmentation des activités cliniques et endoscopiques, notamment sous l’impulsion du nouveau résident, le doct. Abdenor Badaoui, auteur d’une prouesse technique inédite : le cathétérisme et la pose d’un drain dans les voies biliaires après ponction du foie par voie transgastrique, guidée par l’échoendosco-pie. Aujourd’hui, l’échoendoscopie et le cathétérisme des voies biliaires et pancréatiques constituent des fleurons de l’institution. La pose de ballons intragastriques pour traitement de l’obésité morbide bénéficie de l’excellente expérience de Jean-Paul Martinet. Thierry De Ronde assure la responsabilité de l’unité d’endoscopie avec une grande efficacité, en excellente collaboration avec le CMCA et le service d’anesthésiologie.

L’étroitesse des lieux en rapport avec l’augmentation de l'activité devrait trouver une solution en 2011 grâce à l’ouver-ture de la phase II bis. L’organisation des consultations et la surveillance des malades hospitalisés sont assurées par Michel Melange : la qualité du personnel des consultations C et de l’unité du 4e B est comparable à celle du personnel d’endoscopie c'est-à-dire remarquable. L’unité de soins doit faire face à une pénurie du personnel mais le dynamisme des personnes, le soutien de la direction et l’avènement du LEAN permettent d’entrevoir des jours meilleurs.

La fin de l’année 2010 et l’année 2011 seront marquées, en gastroentérologie, par un changement de chef de service. Michel Melange a obtenu du centre médical de mettre fin à un long mandat de façon à confier le service à un nouveau chef, dans la perspective d’un nouveau défi. Le déménagement de l’unité d’endoscopie digestive et son isolement de la pneumologie et de l’urologie apparaissent indispensables. Le rapprochement avec le CMCA et avec l’unité d’hospitalisation de semaine devrait optimaliser son organisation.

La recherche sera à l’honneur avec la poursuite des tra-vaux de Jean-François Rahier et un projet de recherche en hépatologie pour le docteur Badaoui. Dans la lignée du projet stratégique, le contrat de service rend compte de cette progression qualitative et quantitative. Souhaitons au nouveau chef de service de continuer dans ces heureuses perspectives et à l’ancien de l’aider à assumer cette mission, sous la houlette du département de médecine interne.

Le service d’hématologie ---------------------

Le service d’hématologie a poursuivi en 2009 ses activi-tés cliniques et de recherche dans les domaines suivants : greffe de cellules souches hématopoïétiques (11 allogreffes dont 4 mini-transplantations et 26 autogreffes) (docteurs A. Sonnet et C. Graux) myélome (prof. Ch. Doyen) leucémies et myélodysplasies (docteur C. Graux) lymphomes (prof. A. Bosly et docteur A. Sonet) et hémostase (prof. Ch. Chatelain et docteur V. Mathieux).

Le service a participé activement à la relance de l’OHR (oncologie, hématologie, radiothérapie) regroupant les hôpi-taux de Sainte-Élisabeth Namur, Saint-Luc Bouge, Dinant et Mont-Godinne.

La synergie permet d’offrir au patient les meilleures pos-sibilités thérapeutiques y compris l’accès à de nouvelles molécules.

La bio banque a vu le jour. Il s’agit de conserver dans des conditions optimales de congélation et, dans un but de recherche, les prélèvements de tissus, moelle, cellules, plasma de patients. Les données cliniques de ces patients seront colligées, ce qui permettra de participer ou d’être moteur d’études nationales et internationales visant à mieux comprendre certaines pathologies et en optimali-ser le traitement. Ces recherches sont réalisées dans un cadre scientifique et éthique d’excellence.

Le docteur Carlos Graux et Mme Fabienne George sont les initiateurs de cette bio banque qui travaille en collaboration avec de nombreux services de l’hôpital (laboratoire, anato-mie pathologique, oncologie, pneumologie, ORL, …)

En octobre 2010, le prof. A Bolsy organisera les 15e journées du Gela (groupe d’études des lymphomes de l’adulte) à Spa.

Cette année sera aussi celle du changement de chef de service. Une équipe rajeunie et élargie (dream team) per-mettra de relever les nouveaux défis.

Le service de médecine gériatrique -----------

L’activité du service de gériatrie continue de se déployer sur trois axes qui constituent le programme de soins pour le patient gériatrique à l’hôpital.

En 2009, l’unité d’hospitalisation a accueilli un nombre élevé de patients (± 500). Ce taux d’occupation élevé a par-fois créé des difficultés de disponibilité pour les nouvelles admissions alors que les durées de séjour moyennes restent inférieures à la moyenne nationale. Tous les efforts ont cependant été faits pour répondre à la demande de prise en charge de patients âgés fragiles et ce, principalement grâce à la gériatrie de liaison. Cette équipe gériatrique mobile a ainsi pu évaluer le profil de fragilité chez ± 500 autres patients soignés dans les unités d’hospitalisation de spécialité. Les interventions et recommandations de cette équipe ont contribué à optimiser leur état fonctionnel et à préparer leur sortie.

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De son côté, l’hôpital de jour gériatrique a totalisé près de 1 000 visites pour des consultations d’évaluation gériatrique multidisciplinaire. Dans de nombreux cas, ces évaluations avec plan de soins coordonné par le médecin traitant ont permis d’éviter une hospitalisation ou une institutionna-lisation.

Les activités de recherche du service se sont poursuivies dans l’évaluation des correspondants biologiques de la fragilité (travail de doctorat), et pour l’évaluation des pro-blèmes de mobilité et du syndrome de régression psycho-motrice. Une nouvelle investigation a commencé dans le but d’évaluer la prévalence et les correspondants cliniques du portage de germes résistants aux antibiotiques (travail de doctorat).

Le service de médecine interne

générale-endocrinologie ---------------------

Le service de médecine interne générale et endocrino-logie a un double pôle de compétence. Il poursuit en effet des activités à la fois générales en médecine interne et, d’autres, plus spécifiques, en endocrinologie et diabétologie. Ces dernières comportent la prise en charge du diabète et du syndrome métabolique, ainsi que des pathologies thyroï-diennes, hypophysaires et surrénaliennes. Un des secteurs qui a été le plus en progression cette dernière année est certainement la diabétologie, le diabète devenant en Belgi-que et dans le monde entier une réelle pandémie. Celle-ci a contribué à une croissance significative de la convention de rééducation en matière d’autogestion du diabète ainsi qu’à un accroissement de l’équipe multidisciplinaire qui la constitue. L’équipe s’est étoffée d’une troisième infirmière d’éducation en diabétologie et d’une nouvelle interniste diabétologue. Les pathologies thyroïdiennes, surrénaliennes et hypophysaires ont été d’autres secteurs en expansion et ce, dans un esprit de concertation multidisciplinaire avec les services de chirurgie des glandes endocrines et de neurochirurgie. Signalons aussi que de nouvelles collabo-rations se sont développées avec les médecins français qui nous envoient de plus en plus souvent des patients habitant l’autre côté de la frontière. Enfin, dans une logique univer-sitaire, notre service a poursuivi ses activités de recherche et d’enseignement à l’UCL et aux FUNDP.

Les réalisations d’hier de notre service resteront certaine-ment celles de demain. De nouveaux projets s’ajouteront cependant à ses activités actuelles dont le développement d’un service d’hospitalisation de semaine qui permettra des hospitalisations courtes pour des bilans rapides, la rééquilibration d’un diabète ou encore la réalisation de tests endocriniens dynamiques.

Le service de médecine nucléaire ----------------

L’imagerie de nos fonctions nécessite l’injection d’un radio-pharmaceutique choisi en fonction de l’information recherchée. L’informatisation de notre salle d’attente permet aujourd’hui

de préparer, sous flux laminaire blindé, l’ensemble de nos radiopharmaceutiques. Cette procédure garantit la meilleure qualité et sécurité pour le patient tout en optimisant l’utilisation des ressources nécessaires. Dans le cadre de cette démarche d’assurance qualité, l’ensemble des procédures du service sont revues et adaptées.

L’imagerie hybride, combinant l’imagerie anatomique et fonctionnelle, est de plus en plus utilisée pour la mise au point des pathologies de nos patients. Avec nos confrères radiologues, la réalisation d’un PET/CT (caméra à positrons combinée au scanner) au FDG (analogue du glucose) per-met en une trentaine de minutes de réaliser le diagnostic, d’évaluer l’extension ou la réponse thérapeutique de nom-breux cancers.

L’acquisition prochaine d’un SPECT/CT permettra d’étendre cette complémentarité de l’imagerie fonctionnelle et anato-mique aux bénéfices de nos patients, principalement pour ceux affectés par une pathologie osseuse orthopédique et oncologique.

Le service de pneumologie ---------------------

Les activités du service de pneumologie durant l’année 2009 se sont développées dans un contexte de continuité et de consolidation. Malgré la diversification de la discipline, le service de pneumologie maintient une offre aux patients qui couvre la pneumologie générale, l’oncologie, l’allergologie, l’infectiologie et les maladies chroniques respiratoires, en particulier l’asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive. Les techniques endoscopiques récemment acquises (écho-endobronchique EBUS et résection endo-bronchique à l’argon) ont vu leurs prestations augmenter tout au long de l’année 2009 (docteur F. Duplaquet).

Une collaboration avec le service de gastro-entérologie a été établie dans l’approche combinée de l’EBUS et l’écho-endo-oesophagien (EUS) avec le docteur A. Badaoui.

L’activité de somnologie a atteint un niveau de plateau qui devrait progresser à l’avenir avec l’acquisition de nouveaux lits de polysomnographie et l’activité spécifique du docteur G. Maury. Le service reste, au niveau national, le service de référence pour l’asthme professionnel et en particulier les tests respiratoires spécifiques (professeur O. Vandenplas). L’allergologie a également suivi une courbe croissante, en particulier dans le domaine des tests médicamenteux (docteur C. Sohy). Il en va de même pour la prise en charge globale des patients BPCO sévères avec notamment un programme de revalidation (professeur E. Marchand et docteur G. Maury). La participation du service à 2 études de phase 2 dans la fibrose pulmonaire idiopathique (docteur G. Maury – professeurs L. Delaunois et Y. Sibille) a permis de nous positionner clairement comme centre de référence pour les pathologies interstitielles pulmonaires.

Le service a également contribué à la poursuite du dévelop-pement du programme de transplantation pulmonaire sur le site des Cliniques universitaires de Mont-Godinne.

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Comme au cours des années précédentes, l’activité scien-tifique du service s’est poursuivie avec des publications et des conférences de niveau international pour l’ensemble des membres de l’équipe.

Le service de rhumatologie ---------------------

L’activité du service de rhumatologie, essentiellement ambulatoire, assure prioritairement la prise en charge des arthropathies inflammatoires et des pathologies métaboli-ques osseuses, dont la plus fréquente est l’ostéoporose.

La sectorisation du service a été maintenue en 2009 avec des consultations spécialisées pour la polyarthrite rhuma-toïde (prof. P. Durez et Mme A. Ringoot), la rhumatologie pédiatrique (prof. D. Tuerlinckx et Y. Boutsen), l’ostéopo-rose y compris l’itinéraire clinique (prof. Y. Boutsen) et les études cliniques.

Des programmes de kinésithérapie spécifiquement adaptés à la polyarthrite rhumatoïde ont été développés en 2009 par mme A. Ringoot : kinésithérapeute de groupe et de rééducation de la main.

En 2010, la sectorisation du service sera élargie avec une consultation spécialisée pour la prise en charge des spondylarthropathies, sous la responsabilité du docteur L. Dujardin.

Le docteur M. Vanthuyne, qui devrait venir renforcer le cadre permanent du service de rhumatologie en 2011, développera une consultation consacrée aux maladies inflammatoires systémiques.

Dans le cadre du plan stratégique, la réflexion est toujours en cours pour la création d’une clinique du dos qui devrait coordonner le diagnostic, le traitement et la prévention des lombalgies.

L’équipe mobile de soutien oncologique

et soins palliatifs ---------------------

Pionnière de ce type au niveau européen, l’équipe mobile intrahospitalière de soutien oncologique et de soins palliatifs de Mont-Godinne contribue, depuis 1989, à apporter, aux patients confrontés à la maladie cancéreuse ou à la fin de vie et à leurs proches, le meilleur accompagnement possible, parallèlement à un soulagement des symptômes difficiles, dont la douleur et la détresse psychologique.

Les psychologues assurent également un suivi du deuil lorsque cela s’avère nécessaire.

Composée de deux médecins, de deux infirmières, de deux kinésithérapeutes, de quatre psychologues et d’une équipe de volontaires, l’équipe travaille en collaboration avec les services intrahospitaliers, tant en consultations qu’en hospi-talisation, ainsi qu’avec les équipes du domicile, le médecin traitant et les unités de soins palliatifs.

En 2009, l’équipe, qui fête ses 20 ans d’existence, a assuré le suivi de 517 patients : 331 en soutien oncologique et 186 patients en situation palliative.

L’équipe s’implique dans les différents projets institution-nels tels que la clinique du sein. Tous ses membres sont également investis dans de nombreuses formations, à l’in-térieur comme à l’extérieur de l’hôpital, ainsi que dans un approfondissement de la réflexion éthique, principalement concernant les problématiques spécifiques à la fin de vie. Ils assurent régulièrement l’encadrement de stagiaires dans leurs différentes disciplines.

Les objectifs de l’équipe sont, bien sûr, de développer tou-jours davantage les collaborations internes et externes au service des patients et de leurs proches, notamment grâce aux outils informatiques, et de s’impliquer dans des projets de recherche à l’intérieur des différentes disciplines.

Consultations de dermatologie ---------------------

Le service de consultation de dermatologie poursuit son développement.

Suite à une panne importante, notre laser alexandrite Cynosure (épilation - pigmentations) a été remplacé par un nouvel appareil plus performant de la même marque (laser alexandrite + laser nd yag).

Un nouveau laser CO2 fractionné a été intégré au plateau laser pour la prise en charge du photovieillissement et des cicatrices.

La consultation des plaies est ouverte et prend en charge, chaque jour les patients hospitalisés et ambulants.

Le docteur Claire Dachelet compte augmenter son temps de travail à partir d’octobre 2010 afin d’accueillir un MACCS UCL en dermatologie. Le dossier d’agrément comme service de stage et maître de stage est en cours d’acceptation.

Le cours de dermatologie pour les futurs infirmiers de l’HENAM a été assuré cette année par le docteur Dachelet. Cette collaboration avec l’HENAM devrait se poursuivre.

Le docteur Virginie Dewulf, jeune dermatologue finissant sa formation en octobre 2010, rejoindra l’équipe fin 2010 et développera l’allergologie.

Le département de neuropsychiatrie et pathologies spéciales

Le service de médecine physique ----------------

Au cours de l’année 2009, les activités de consultation, d’électromyographie et de la consultation interdiscipli-naire de la spasticité ont continué à augmenter, tout en

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maintenant des délais de rendez-vous raisonnables. Ces activités de pointe ont fait l’objet de publications de recher-che clinique dans des revues internationales.

Dans l’unité d’hospitalisation en médecine physique et réa-daptation (20 lits), l’informatisation a facilité la prescription des médicaments et la pluridisciplinarité des réunions hebdomadaires.

Le docteur Corine Bleyenheuft a poursuivi le développe-ment du centre de référence de l’IMOC tout en gardant des activités de recherche clinique en collaboration avec le laboratoire d’analyse de la marche de l’unité READ de l’UCL à Louvain-en-Woluwe.

La réadaptation cardiaque s’est structurée en « itinéraire cli-nique » avec la participation des cardiologues et de l’équipe pluridisciplinaire (kinésithérapie, diététique, psychologie, service social, …).

En 2010-2011, le service de médecine physique et réadap-tation devrait consolider ces différents pôles de dévelop-pement, participer aux projets stratégiques du plan Hori-zon 2017 et s’intégrer dans différents itinéraires cliniques, cliniques monothématiques et filières de soins en cours d’élaboration : poursuite du développement de la revalidation cardiaque et pulmonaire, clinique de l’obésité, clinique de médecine sexuelle, etc.

Un symposium consacré à la prise en charge du membre supérieur de l’enfant IMC a été organisé le 13 mars 2010.

Le service

de médecine psychosomatique ---------------------

Au niveau du service hospitalier, une démarche psy-chosomatique hospitalière est pratiquée pour traiter les pathologies complexes avec intrications de facteurs psy-chologiques et somatiques. Les techniques d’interventions psychothérapeutiques sont intégrées à l’approche médicale classique et à la psychopharmacologie.

Au centre de réhabilitation psychosomatique de jour, un projet pilote et original se développe : sur une période de 2x5 jours, il propose au patient un module thérapeutique de réhabilitation psychosomatique et psycho-relationnelle.

Ces deux activités hospitalières fonctionnent essentielle-ment par programmation.

En consultations, le service pratique des consultations de psychiatrie générale (trouble anxieux, dépressif et stress relationnel,…), de couple et de famille, de problématiques liées à l’adolescence et de psychosomatique (pathologies impliquant des comorbidités somatiques). S’y ajoutent des consultations de sexologie et de thérapie de couple.

En psychiatrie de liaison, le service réalise des consulta-tions ponctuelles et des projets de soins en coordination avec les autres services.

Voici quelques exemples : - accompagnement des greffés pulmonaires ;- projet « asthme-toux et anxiété » ;- approche multidisciplinaire des « malaises paroxysti-

ques atypiques », des troubles de la mémoire ;- soutien aux patients opérés d’implants cocléaires ;- en collaboration avec le service de gastro-entérolo-

gie, structuration d’hospitalisation en 2 temps pour les patients alcooliques, avec évaluation de « l’intérêt de l’entretien motivationnel dans les problématiques d’alcoolisation » ;

- participation au centre des troubles du comportement alimentaire.

En 2010, le service poursuit les activités suivantes :- staffs théoriques mensuels accrédités et ouverts aux

participants extérieurs (programme sur demande) ;- développement d’un centre multidisciplinaire de

médecine sexuelle avec les services de gynécologie, urologie, neurologie, médecine physique et oncologie. Réunions d’équipe pluridisciplinaire mensuelles ;

- collaboration plus étroite avec le service d’oncologie pour une approche psycho-oncologique des patients et de leur famille dans le cadre d’une recherche soutenue par le FNRS –Télévie ;

- création de groupes thérapeutiques par l’équipe de psychologie : « patientes souffrant d’alcoolisme » et « thérapie par la pleine conscience pour patients anxio-dépressifs » ;

- création d’un centre de santé biopsychosocial avec courte hospitalisation et collaboration des confrè-res somaticiens pour les patients à problématiques complexes ;

- développement du centre pour adolescents en dif-ficulté, nomination du prof. N. Zdanowicz comme conseiller scientifique à l’hôpital Ambroise Paré pour la création d’un service pour enfants et adolescents ;

- préparation d’un congrès international en novembre 2010 : The 4th ANNUAL CONGRESS of the Centro Studi Psichiatrici Studies Centre, VUB, University of Cam-bridge, UCL (sur internet des Cliniques).

Le service de neurologie ---------------------

L’activité de la clinique de la mémoire (docteur E. Mor-mont, mme L. Robaye) ne cesse de croître avec environ 300 bilans diagnostiques complets, plus de 1 000 consultations et 2 000 séances individuelles de revalidation en 2009. Nous collaborons toujours activement avec les chercheurs de la Faculté de psychologie de Louvain-la-Neuve. L’unité est également un lieu de stage pour de nombreux étudiants en master de neuropsychologie.

L’année 2010 porte en elle l’espoir de voir aboutir un projet important : le développement de la revalidation neuropsy-chologique et multidisciplinaire pour les patients atteints de formes légères de syndrome démentiel dans le cadre d’une convention entre l’INAMI et quelques centres experts.

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D’autre part, l’identification de troubles cognitifs liés à un syndrome de whiplash (traumatisme crânio-cervical) fait l’objet de recherches au sein de l’unité.

Dans le domaine neurovasculaire (prof. P. Laloux, prof. Y. Vandermeeren), une étude de qualité a porté sur les béné-fices et les risques de la thrombolyse intraveineuse chez les 70 premiers patients traités souffrant d’un accident vasculaire cérébral aigu. Les conclusions de cette étude sont extrêmement encourageantes avec un bénéfice et des risques tout à fait superposables à ceux publiés dans la littérature médicale. D’autre part, la recherche portant sur la plasticité du cerveau à la suite d’un accident vasculaire cérébral se poursuit. Les projets évaluant la stimulation cérébrale dans la douleur chronique et les acouphènes se poursuivent également. Enfin, l’étude portant sur les effets de la stimulation électrique cérébrale sur le tronc cérébral a été publiée.

Dans le domaine de la sclérose en plaques, 2010 verra l’engagement d’une infirmière spécialisée pour une prise en charge globale des malades, souvent jeunes, souffrant d’un handicap fonctionnel. Des conseils leur seront donnés concernant la maladie et les traitements intraveineux seront désormais encadrés par cette infirmière. Un registre des patients souffrant d’une sclérose en plaques va également débuter, ce qui permettra des études portant sur la qualité des soins.

Enfin, le service de neurologie (docteur M. Ossemann) par-ticipe à l’établissement d’une nouvelle clinique du sommeil en collaboration avec le service de pneumologie et de méde-cine psychosomatique. D’autre part, l’activité du centre CIMIS, pour la mise au point et le traitement des malaises paroxystiques, s’est également bien développée.

Le département de pédiatrie

En 2009, le service de pédiatrie a intensifié sa collabora-tion avec le service de pédiatrie de la Clinique et Maternité Sainte-Élisabeth à Namur par un échange de consultants dans les secteurs d’activités développés à Mont-Godinne, à savoir la pneumo-allergologie pédiatrique (professeur E. Bodart à Sainte-Élisabeth et docteur E. Gueulette à Mont-Godinne), l’endocrinologie pédiatrique (docteur V. Sevrin à Mont-Godinne) et l’infectiologie pédiatrique (professeur D. Tuerlinckx à Sainte-Élisabeth). Par ailleurs, en neuro-logie pédiatrique, deux consultants viennent une fois par semaine de Sainte- Élisabeth à Mont-Godinne (docteurs Gérard et Mathot).

Fin 2009, le docteur Joachim Docquir a rejoint l’équipe pour renforcer l’unité d’endocrinologie pédiatrique ; en effet, une centaine de patients sont aujourd’hui pris en charge par la convention diabétique enfants et adolescents.

Enfin, l’association pédiatrique existant entre les deux ser-vices s’est élargie au service de pédiatrie du CHD à Dinant créant ainsi l’APEGD c’est-à-dire l’association pédiatrique Élisabeth Godinne Dinant.

L’APEGD souhaite poursuivre sa sectorisation et intensifier l’échange de consultants entre les trois sites. Par ailleurs, le service de pédiatrie de Mont-Godinne fêtera ses 20 ans en mai 2011 par une réunion d’abord académique puis festive.

Le département d’imagerie médicale

En 2009, l’activité du service de radiologie s’est essentielle-ment concentrée sur la mise au point et le développement de notre nouvelle résonance 3 T dans les domaines neuro-logique (y compris l’IRM fonctionnelle avec la collaboration de nos confrères neurologues), cardiaque, ostéo-articulaire, vasculaire et abdominal (nouvelles séquences).

Des programmes de recherche sont en cours dans ces quatre domaines, comme, par exemple, l’étude des car-tilages, en collaboration avec les Facultés Notre-Dame de la Paix de Namur.

Les perspectives pour les années 2010 et 2011 sont de deux ordres :

1. le remplacement de notre CT de 6 canaux par un nouveau CT « state of art » de 124 canaux pour la réalisation, entre autres, de CT cardiaques ultraper-formants ;

2. le remplacement de notre salle d’angiographie et de radiologie interventionnelle par une salle « hybride » interventionnelle de dernière génération localisée à proximité des salles d’opération, pour la réalisation de techniques radiologiques, chirurgicales et cardio-logiques de type pluridisciplinaire (en collaboration avec nos confrères chirurgiens et cardiologues).

services et unités dépendant de la direction générale

Le centre de référence multidisciplinaire

de la douleur chronique ----------------

Le centre de référence multidisciplinaire de la douleur chronique de Mont-Godinne est un des 9 centres belges agréés par l’INAMI qui fonctionne avec une convention de rééducation.

Tant l’évaluation que l’approche thérapeutique font référence au modèle bio-psycho-social où le patient devient partenaire « actif » dans sa réhabilitation.

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Ce modèle nécessite une approche qualitative ayant permis d’acquérir une certaine notoriété sur le plan national.

Le bilan d’activité réalisé en collaboration avec l’INAMI en 2009 a montré une amélioration statistiquement significative suite à un programme de réadaptation multidisciplinaire sur un grand nombre de paramètres comme l’intensité de la douleur, la qualité de vie et l’état fonctionnel, la diminution du nombre d’analgésique, l’amélioration de l’anxiété et de l’état dépressif associé.

Le centre a pu exploiter l’ensemble de ses capacités pour intégrer un grand nombre de patients dans la convention (supérieur à 90 %).

Les éléments d’inquiétude restent les longs délais d’attente ainsi que le déficit financier lié à la faible valorisation de la nomenclature de la médecine d’algologie et/ou de la médecine physique et de réadaptation. C’est pour cela que plusieurs membres de l’équipe multidisciplinaire se sont impliqués dans l’organisation de deux colloques au niveau du Parlement belge – l’un en février 2009 avec le CDH (les centres de la douleur en Belgique) ; et l’autre en partenariat avec la commission santé du Parlement et l’association Focus fibromyalgie (le syndrome de fibromyalgie).

Face à cette sensibilisation du monde politique, un plus grand nombre de centres de douleur chronique dit de deuxième ligne ont pu être mis en place et la fonction algologique a pu être développée dans plus de 80 hôpitaux belges.

à Mont-Godinne, ces trois niveaux d’approche de la douleur chronique ont pu se mettre en place à la fin de l’année 2009.

Sur le plan clinique, l’année 2010 sera une année très impor-tante pour le CRMDC ; la convention de rééducation pilote venant à échéance. Nous espérons une interaction avec les pouvoirs publics pour poursuivre et développer cette activité à plus long terme avec un bilan financier plus en équilibre. De façon concomitante, l’activité de recherche de l’équipe pourrait se développer avec la mise en place de collaboration avec l’UCL (Institute of Neurosciences, sciences de la motricité – Faculté de psychologie) et les FUNDP (au sein de Narilis entre autres).

Un réseau d’enseignement de l’algologie et de la douleur chronique se met progressivement en place ainsi qu’un séminaire prévu à partir du mois de septembre 2010.

Le CRMDC participe aussi à la cellule qualité de l’institution avec des objectifs à la fois pédagogique et d’organisation.

Enfin sur le plan de l’approche clinique, une réflexion est en cours actuellement en collaboration avec le service social vis-à-vis d’un sous-groupe de patients douloureux chroniques visant à une réadaptation ou orientation socio-professionnelle.

La médiation des plaintes ---------------------

La fonction de médiatrice de plaintes a été mise en place en novembre 2003. Les plaintes prises en charge par la média-trice résultent souvent d’un défaut de communication. La médiatrice constate que le mécontentement engendré peut être désamorcé rapidement par une écoute et un dialogue constructifs entre les différents intervenants.

La médiatrice transmet annuellement un rapport repre-nant l’ensemble des plaintes au service public fédéral de la santé, au comité de direction, au comité de gestion, au conseil médical, aux chefs de département et à l’ensemble des cadres administratifs et infirmiers.

Le rapport distingue les plaintes liées à la loi relative au droit du patient et les plaintes liées au fonctionnement administratif ou à l’organisation de l’institution.

Des actions correctives ou préventives sont prises chaque fois que cela se justifie. Un effort est réalisé en matière de communication des résultats aux services.

Le nombre de plaintes pour l’année 2009 s’élève à 132 plaintes dont 62 liées au droit du patient.

Le service de maladies

infectieuses ---------------------

Le service de maladies infectieuses comprend deux méde-cins infectiologues, les docteurs Nathalie Ausselet et Béné-dicte Delaere.

L’activité du service se répartit entre les consultations (consultations en maladies infectieuses, pour les voyageurs, HIV, collaborations avec la clinique des plaies) et les avis spécialisés dans les unités de soins.

Ceux-ci comprennent l’aide au diagnostic et à la prise en charge des patients présentant une pathologie infectieuse tout autant que la surveillance de l’utilisation des anti-infectieux.

Le service est également impliqué dans l’activité d’hygiène hospitalière, en collaboration avec les responsables du service de microbiologie.

Les perspectives du service résident actuellement dans l’optimalisation des activités récemment développées (consultation des voyageurs, cliniques des plaies, consul-tation HIV) et dans l’optimalisation de l’utilisation des anti-infectieux au sein de l’institution.

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L’unité de tabacologie ---------------------

En 2009, l’unité de tabacologie a poursuivi ses activi-tés tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de nos cliniques, ses membres se réunissant mensuellement pour évaluer les actions menées, mettre en place de nouvelles actions et fixer les objectifs futurs.

Cette année a ainsi été marquée par des actions visant l’augmentation de l’efficacité de la gestion du tabagisme à l’hôpital.

- Les consultations de tabacologie ont connu une aug-mentation de l’ordre de 20 %. La lettre destinée au médecin traitant a été intégrée dans le dossier infor-matique du patient.

- La prise en charge de tout patient fumeur demandant une aide à l’arrêt du tabac a été organisée. Un rapport de cette prise en charge est disponible dans le dossier informatique du patient.

- Une anamnèse du statut tabagique de tout patient hospitalisé a été développée et mise à disposition en ligne sur le serveur du département infirmier.

- Une plaquette d’aide thérapeutique a été élaborée en collaboration avec l’unité de support scientifique et a été transmise à tous les médecins permanents et assistants des cliniques. Cette fiche thérapeutique est disponible à la demande.

- L’unité de tabacologie est directement impliquée dans le cadre de l’élaboration des itinéraires cliniques de revalidation cardiaque, infarctus et transplantation pulmonaire pour venir en aide aux patients fumeurs.

- Des contacts ont été établis entre l’unité de tabacologie et la responsable du service diététique et l’équipe de soutien oncologique et palliatif pour la gestion du deuil afin d’élargir l’offre proposée aux fumeurs en difficulté pendant leur sevrage.

- Le laboratoire réalise tous les dosages de la cotinine urinaire des patients atteints de mucoviscidose dans le cadre d’une étude belge de ces patients coordonnée par V. Godding.

- La commission hôpital sans tabac présidée par Mr Hallet se réunit chaque année pour décider des actions à mettre en place et de leur suivi pour une meilleure gestion du tabagisme à l’hôpital.

- Lors de la journée mondiale sans tabac du 31 mai, l’unité de tabacologie a, outre la réalisation du dosage du CO et la transmission d’informations sur les méfaits du tabagisme et les aides au sevrage, calculé pour cha-que fumeur le coût de leur consommation de tabac.

Les membres de l’unité ont également poursuivi leurs activités à l’extérieur des murs de notre institution.

- Mme F. Amant a représenté notre institution dans le cadre des réunions du réseau « Hôpital sans tabac » et participé aux différents projets.

- Dans le cadre d’un programme INTERREG, le prof. L. Galanti a coordonné un groupe d’étude ciblé sur la gestion du tabagisme à l’école et a participé activement

à la rédaction d’un outil à destination du personnel enseignant.

- Le prof. L. Galanti et le doct. V. Godding poursuivent et ont augmenté leur charge d’enseignement dans le cadre de la formation interuniversitaire de taba-cologie.

- Les membres de l’unité ont poursuivi leurs activités au sein des autres associations belges et françaises s’intéressant au tabagisme (Société française de taba-cologie, INAMI, Fares, Afdet,…).

En collaboration avec le service d’anesthésie, les objec-tifs pour l’année à venir seront de prendre en charge, de manière systématique, les patients fumeurs devant subir une intervention chirurgicale.

L’amélioration de l’identification de tout patient fumeur hospitalisé permettra d’organiser une sensibilisation aux méfaits du tabac et aux moyens d’aide à l’arrêt.

Une consultation spécifiquement adressée aux adolescents sera organisée très prochainement. Différentes affiches ont été réalisées à cet effet par l’unité de support scientifique. La création d’un groupe de contact du Fonds national de la recherche scientifique (FNRS), c’est-à-dire un groupe de recherche clinique belge de langue française à parti-cipation étrangère sous l’égide du FNRS, est à l’étude par le doct. J. Jamart.

Le service R.C.M. ---------------------

Les orientations du service en 2009 et 2010.

1. Transformation du service R.C.M. de type « empiri-que » qui code les dossiers quelques semaines après l’hospitalisation, en un service de type « dynamique » qui intègre les nécessités du codage R.C.M. lors de l’hospitalisation du patient, ce qui demande l’impli-cation des équipes soignantes, informatiques et du R.C.M.

2. Apport de logiciels facilitant et améliorant le codage.

3. Structuration et amélioration du codage.

4. Restructuration de l’équipe R.C.M.

a. Recrutement de personnel.

b. Constitution de 2 « équipes », l’une destinée au codage et l’autre à la finalisation.

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3] Les activités et Les perspectives des autres services

Le service des archives ---------------------

Le service des archives assure, d’une part, la conser-vation des documents médicaux, radiologiques, travaux scientifiques et documents administratifs par voie numé-rique ou par archivage physique ; d’autre part, il assure l’identification spécifique de chaque document médical, l’objectif étant d’offrir aux utilisateurs un accès online à l’information souhaitée dans le dossier médical du patient tout en respectant strictement le secret médical.

Nos missions principales : intégration dans le DMI et l’ad-ministration, soutien logistique dans l’encodage des ques-tionnaires de satisfaction, dispatching du courrier.

Nos missions secondaires : impression du dossier médical et gravure des examens radiologiques, gestion des archives physiques, scanning des factures fournisseurs, scanning des dossiers médicaux antérieurs à 2001.

Nous scannons environ 4 000 000 de pages par année.

En 2010, les archives : • assureront l’intégration des documents médicaux et

administratifs de notre institution ;• sensibiliseront l’ensemble des services de l’institu-

tion au recyclage « papier » en collaboration avec les services logistiques ;

• lanceront un nouveau projet de reconnaissance numé-rique du document.

Le centre

de chirurgie ambulatoire ---------------------

Globalement, en 2009, l’activité en chirurgie ambulatoire a continué de croître (+ 2,41 %).

à noter que le nombre d’actes avec présence d’anesthésiste a, quant à lui, augmenté de 6,80 %.

L’augmentation de l’activité concerne principalement la gastro-entérologie (+ 38 %) et la chirurgie plastique (+ 21,72 %).

L’activité en médecine ambulatoire a augmenté de manière significative (+ 13,7 %). Ce sont les services de rhumatolo-gie, de gastrologie et de neurologie qui traitent le plus de patients via l’ambulatoire.

En ce qui concerne les perspectives d’avenir, notons le déménagement du service prévu fin janvier 2011. L’infras-tructure passera de 2 à 4 salles d’opération.

La direction de l’administration

des patients ---------------------

Les prestations d’anatomopathologie sont désormais injectées du système DIAMIC vers l’ATD, ce qui évite un encodage manuel.

La procédure d’octroi d’une chambre particulière pour rai-son de confort a été clarifiée et les programmes adaptés, de sorte qu’un feu vert administratif soit donné avant un transfert.

La démarche de retrait progressif de la téléphonie des postes d’accueil se poursuit, y compris à l’accueil général.

Une cellule de pré-admissions et de gestion des lits sera créée en 2010. Un chef de service a été désigné dès la fin 2009.

La démarche LEAN a été entamée au sein du département : des réunions hebdomadaires sont organisées entre les responsables et des indicateurs d’activité ont été définis pour les différents services.

L’implantation du logiciel Solidus (téléphonie) a été initiée à l’hôpital de jour d’hématologie et d’oncologie, ainsi qu’en médecine nucléaire.

En 2010, une équipe sera mise en place pour le service de pré-admissions. L’objectif de l’année consistera principa-lement à la mise en route du projet, ainsi qu’à la recherche d’un maximum d’efficacité et de collaboration avec les ser-vices médicaux et médico-techniques (notamment le bloc opératoire, le service d’admission et de gestion des lits, le service social et les autres services de l’institution).

Les Cliniques seront « hôpital pilote » dans le projet Refac des mutualités chrétiennes qui consiste à transmettre à un point unique de contact l’ensemble des fichiers de fac-turation des patients affiliés à ces mutualités. Pour nous, le point de contact sera la mutualité chrétienne de Namur, qui nous transmettra les retours de facturation sous format électronique.

La mise en place du logiciel Solidus (téléphonie) se pour-suivra dans différents services (notamment le service des renseignements de factures, le CMCA, la cellule de pro-grammation, la médecine physique et la cardiologie).

Dès juin 2010, nous envisagerons de facturer un forfait aux patients ne se présentant pas à un rendez-vous.

Nous envisagerons également de permettre aux patients qui le souhaitent de transmettre un questionnaire de prise de rendez-vous par Internet (prévu en juin 2010).

Nos activités…

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Une réflexion sera menée sur la réorganisation des accueils de consultations en vue de l’ouverture de cabines supplé-mentaires dans la phase IIbis (ouverture prévue en 2011).

Un projet de standardisation de la prise en charge des patients prévus en hospitalisation et ayant un contentieux vis-à-vis des Cliniques sera mené en collaboration avec le service de comptabilité et le service social.

D’autres projets dépendant du service informatique tels que la saisie à l’écran des actes réalisés en consultations directement en cabine et la gestion informatisée de l’hôtel hospitalier devraient pouvoir être mis en place en 2010.

La direction financière ---------------------

Au service comptabilité, un accent particulier a été mis sur la gestion des comptes patients avec une augmentation de la fréquence d’envoi des rappels et du transfert des dossiers en contentieux. Ceci a permis un meilleur recou-vrement des créances, avec des effets très visibles dans les comptes et dans la trésorerie des cliniques.

Dans le secteur des fournisseurs, cette année 2009 a été comparable aux années précédentes avec plus de 25.000 factures traitées.

En 2010, un dossier administratif informatisé va être créé pour les patients grâce à un programme de scanning et d’archivage des documents.

Par ailleurs, ce service continue les démarches pour mettre au point le projet de dématérialisation des factures fournis-seurs et de l’approbation de celles-ci par mail.

La cellule d’analystes de gestion s’est investie en priorité dans le développement et le déploiement du datawarehouse. Ce datawarehouse constitue une des priorités de notre ins-titution et son déploiement sera nécessaire pour atteindre les objectifs du plan stratégique Horizon 2017.

Pour assurer la réussite du projet, un groupe de travail multidisciplinaire a été mis sur pied.

Ce groupe a pour but de définir les grandes lignes du déve-loppement du datawarehouse sur base des besoins des utilisateurs. Une des premières actions de ce groupe a été la décision de mettre en place des tableaux de bord graphiques interactifs pour chaque service médical.

Les travaux réalisés par la cellule d’analystes de gestion au niveau du datawarehouse seront poursuivis et élargis en 2010 aux autres services et unités de soins de l’institution. Une attention particulière sera portée sur l’information, la communication et la formation concernant l’utilisation et les possibilités du datawarehouse à l’ensemble des cadres et membres de la direction.

La direction infirmière ---------------------

Tout au long de l’année 2009, le département infirmier a développé ses projets en s’inscrivant dans 3 axes :

- celui de poursuivre son plan stratégique PROCSQI 2, initié en 2007 ;

- celui de s’inscrire dans le plan stratégique institution-nelle « Horizon 2017 » ;

- celui de participer, au niveau institutionnel, à l’ins-tauration d’un nouveau modèle de management des personnes et des services, basé sur la philosophie du Lean Management.

1. La coordination de la qualité des soins (A.-S. Cornet et S. Dupont)

A. La qualité des soins (A.-s. cornet)

• Pour la prévention des plaies de pression : enregistre-ment mensuel de la prévalence des escarres, présenta-tion des résultats aux référents et aux équipes à risque. Suivi de l’indicateur « prévalence des escarres apparues en cours d’hospitalisation » dans le projet Navigator. Réactualisation des recommandations nationales et internationales en termes de prévention.

• Pour le traitement des plaies de pression : actualisation du protocole institutionnel du traitement des escarres et coordination de la création d’une clinique des plaies.

• Contention : organisation d’un audit « contention » et formation du personnel à la nouvelle procédure « Mise en place de contention physique et en limiter les ris-ques ».

• Formation du personnel à la nouvelle procédure « trans-fusion ».

• Douleur : organisation d’un audit douleur pour les patients hospitalisés et communication des résultats aux référents et aux cadres.

• Nutrition : organisation d’une réunion des référents pour réactualiser les connaissances.

• Organisation d’une rencontre et formation des infirmiè-res relais en gériatrie.

• Implication au sein du groupe qualité institutionnel, de la commission liaison alimentation nutrition et de la commission médico pharmaceutique.

• Participation au groupe de travail interinstitutionnel initié par les mutualités chrétiennes pour la notification des incidents.

• Participation au réseau francophone des coordinateurs qualité, initié par le SPF.

B. L’hygiène hospitalière (s. dupont)

• Vérification sur le terrain, en collaboration avec les équipes soignantes, de la qualité de la mise en place des isolements infectieux.

• Participation à la campagne nationale d’hygiène des mains 2008-2009 (SPF Santé publique) et évaluation

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avec les référents en hygiène hospitalière des pratiques d’observance.

• En collaboration avec l’équipe d’hygiène hospitalière : - tour hebdomadaire de consultance clinique d’hygiène

hospitalière ; - élaboration d’algorithmes décisionnels concernant le

dépistage et l’isolement infectieux « MRSA » lors de l’admission des patients ;

- campagne de sensibilisation pour la vaccination du personnel contre la grippe hivernale saisonnière ;

- participation au comité de pilotage institutionnel concernant la pandémie de grippe A/H1N1v (suivi de la pandémie, élaboration de procédures, campagne de sensibilisation concernant la prévention …) ;

- contrôle des épidémies éventuelles.

2. Les compétences du personnel et le développement professionnel de chacun des membres de l’équipe de direction (V. Nonet, V. Leroy, M.-C. Lecocq, O. Callebaut et R. Bergen)

(V. Nonet)

• Partage des missions de formation avec la DRH au sein de la cellule formation institutionnelle (DDI-DRH) dans le but de développer une politique de formation institutionnelle, des procédures et des outils communs de gestion .

• Poursuite de l’organisation du calendrier annuel de formation continue du département infirmier (cfr cellule formation).

• Encadrement de l’ICANE

(V. Leroy)

• Poursuite par l’ICANE de son travail d’encadrement et d’accompagnement du personnel infirmier nouvelle-ment engagé ou de celui qui en fait la demande.

• Poursuite par l’ICANE de la collaboration avec les FUNDP à Namur (Faculté de psychologie) dans l’orga-nisation des stages d’immersion en milieu hospitalier, des étudiants en 2e BAC médecine.

(V. Nonet – R. Bergen – O. Callebaut).

• Dans le cadre du plan stratégique « Horizon 2017 », participation à la concrétisation d’un plan de formation spécifique pour les infirmiers du quartier opératoire.

(M.-C. Lecocq – O. Callebaut)

• Coaching individualisé des infirmiers-chefs (renforce-ment de leurs compétences managériales).

• Participation de chacun des membres de la direction à des formations extérieures en lien avec sa fonction.

3. La qualité de vie du personnel et la gestion des res-sources en personnel (A.-S. Cornet, M.-C. Lecocq, O. Callebaut et R. Bergen)

A. La qualité de vie du personnel (A.-s. cornet)

• Animation d’un groupe de travail « attractivité et fidéli-sation » du personnel soignant qui a réalisé 2 enquêtes en interne et qui représente l’institution au forum des étudiants.

• Réactualisation de la procédure « exposition acciden-telle au sang et autres fluides corporels » et organi-sation d’une campagne de prévention aux piqûres par aiguilles.

• Création d’un groupe de travail « agression du personnel ».

• Organisation de temps de parole pour les équipes vivant des événements difficiles.

B. La gestion des ressources humaines (m.-c. Lecocq, O. callebaut et R. Bergen)

• Poursuite, par les deux cadres infirmiers de départe-ments, de leur travail d’encadrement des infirmiers-chefs et des équipes de soins, avec la gestion de l’équipe volante et la régulation de la charge de travail quoti-dienne. Organisation de rencontres périodiques avec chacun d’entre eux.

• Poursuite des réunions hebdomadaires consacrées aux mouvements du personnel sur base de l’outil informa-tique optimalisé en 2008.

• Poursuite de la collaboration entre DDI et DRH dans le cadre de la gestion des aspects administratifs liés aux mouvements du personnel.

• Renforcement de la collaboration entre DDI et DRH dans les domaines de :

- l’accompagnement professionnel des cadres ; - l’analyse de la dynamique d’équipes soignantes en

difficultés ; - l’établissement de plans d’action à mener au sein de

ces équipes, en assurant leur suivi ; - l’aide à la sélection des candidatures cadres.

• Organisation de la campagne annuelle de recrutement du personnel infirmier (mailing personnalisé, présence au « Forum-Emploi », entretiens de sélection pour le recrutement).

c. Organisation, dynamique d’équipe (O. callebaut)

• Finalisation et concrétisation du projet de sectorisation des soins intensifs en collaboration avec les cadres infirmiers et médicaux du service.

• Création et déploiement d’une équipe mobile pour le département de médecine aigüe (soins intensifs, urgen-ces et salle de réveil).

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4. Les moyens informatiques et logistiques au service de la qualité des soins et du bien-être au travail (J. Perrad et J.-C. Hensotte)

A. dossier infirmier (J. Perrad)

• Création du dossier infirmier hôpital de jour gériatrique et implémentation du DI-RHM.

• Adaptation constante du dossier infirmier aux besoins des spécificités et des spécialités (feuilles plaies-douleur-déficit cognitif…), en réponse aux exigences du SPF.

• Poursuite de l’élaboration des plans de soins standard et de références dans les unités.

• Mise à disposition des unités d’un logiciel analysant les erreurs d’enregistrement du DI-RHM et visualisant leurs résultats.

• Mise en place d’un groupe de travail « dossier infirmier informatisé » en collaboration avec la société MIMS.

• Élaboration de l’anamnèse spécifique aux Cliniques.

• Ajustement de la liste des problèmes en soins infirmiers: problèmes traités en collaboration et problèmes cibles suivant la littérature.

• Analyse des activités en soins infirmiers.

• Participation à l’étude Wélame dotation en personnel du SPF en collaboration avec 6 unités d’hospitalisation.

B. Prescription médicale informatisée (P.m.I.) (J. Perrad)

• Implémentation de la prescription médicale dans une unité supplémentaire.

• Mise en place d’un groupe de travail « PM infirmier » afin de mettre en évidence et de résoudre de façon multidisciplinaire les problèmes rencontrés.

• Participation aux réunions du groupe de pilotage insti-tutionnel « PM » (prescription médicale).

c. Logiciel de gestion des horaires de travail (J. Perrad)

• Poursuite de l’introduction dans les unités médico-tech-niques du logiciel Staffplaner de gestion des horaires du personnel (USI,…)

d. Architecture (J. Perrad)

• Avis régulièrement donnés au niveau de l’architec-ture interne des nouvelles unités de soins en cours de construction dans le nouveau bâtiment.

E. matériel et équipement soins (J.-c. Hensotte)

• Poursuite des achats et de la location du matériel adapté aux besoins spécifiques des services et des patients.

• Facilitation des procédures de commandes et de deman-des internes.

5. Information – communication – collaborations (tous les membres de l’équipe)

A. Information – communication

• Communications et informations régulières en interne.

B. collaborations

• Collaborations avec des associations, structures d’en-seignement et instances du SPF Santé Publique (ACN, CIESP, CEP, ESP-UCL, plates-formes d’hygiène, écoles d’Infirmières, aide-soignantes, aide-logistiques.)

6. Participation du département infirmier au sein des départements cliniques (M.-C. Lecocq et O. Callebaut)

7. donner une dimension universitaire aux actions du département infirmier – promotion du dI et des cliniques (tous les membres de l’équipe)

• Participation et/ou présence des différents membres de l'équipe à des colloques, groupes de travail.

• Conception d'un programme de formation sur la gestion des émotions destiné aux Cadres de Santé.

8. contribution aux réalisations des objectifs du plan stratégique Horizon 2017

• L’équipe de direction a participé à divers groupes de travail mis en place pour concrétiser les objectifs du plan stratégique Horizon 2017, et surtout pour le quartier opératoire (Gouvernance, R.O.I., formation, stérilisa-tion,...), l’accessibilité des Cliniques aux patients et la programmation des admissions.

9. Participation à la mise en route du nouveau modèle de management « Lean management »

• La DDI a apporté son « coup de pouce » au lancement du nouveau modèle de gestion, prônant une autre philoso-phie de management. Elle a très fort appuyé la naissance du slogan mobilisateur « Retrouver du temps pour le patient, pour notre métier, pour nous-mêmes ».

La direction informatique ---------------------

L’année 2009 a été une année de transition pour le département informatique. Elle a été mise à profit pour identifier, parmi les multiples demandes des utilisateurs, les projets à mettre en œuvre de manière prioritaire. En collaboration étroite avec la commission informatique et le comité de direction, ces nombreux projets ont été répartis sur un planning pour l’année 2010.

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Au niveau de l’équipe « système et exploitation », une réflexion visant à garantir la disponibilité et la sauvegarde du fonctionnement des applications a été menée. Elle a conduit à la mise en place d’une infrastructure dédou-blée permettant de faire face à l’inflation des serveurs et à l’usage de plus en plus intensif de l’informatique comme support du processus de soins. Deux nouvelles salles ont été construites en 2009. Elles seront équipées et entière-ment fonctionnelles en 2010.

L’équipe « helpdesk » a été renforcée afin de faire face, dans la bonne humeur, à la gestion des 1 200 postes de travail et des centaines d’imprimantes - multifonctions et à étiquettes - dont dispose l’institution. La mise en place d’un logiciel de gestion des demandes de support et d’équipement a permis une gestion plus efficace et plus rigoureuse des stocks et des attributions de matériel. Cette initiative a été saluée par le service financier et les réviseurs d’entreprise.

Au niveau du service « applicatif », les équipes ont été réorganisées autour de 3 chefs de projets. Par ailleurs, une réflexion sur le rôle et l’intérêt d’intensifier le recours aux « utilisateurs référents » a été initiée. Cette réflexion vise à répondre à la consommation de plus en plus importante des ressources demandées par les utilisateurs pour la maintenance corrective et évolutive des très nombreuses applications informatiques de l’institution. Elle devrait per-mettre d’augmenter la satisfaction des utilisateurs.

D’autre part, un travail important a permis de préparer l’upgrade de l’application Omnipro (base préalable au démarrage de nombreux projets pour l’année 2010) et une refonte de l’application gérant les passerelles.

Enfin, une analyse a été réalisée dans les trois unités de soins pilotes qui avaient installé la prescription médicale informatisée (PMI). Elle a mis en évidence la complexité des interactions (processus multi-métier : médecin - pharma-cien – infirmier) et permis de valider la méthodologie la plus adéquate pour relancer son déploiement dans l’ensemble de l’institution (prévu pour 2010).

La direction des infrastructures ----------------

Le service technique a pris en charge et réalisé une série de travaux, parmi lesquels nous pouvons citer :

• la rénovation de la morgue ;

• la rénovation des chambres des urgences ;

• les travaux pour l’arrivée des chariots repas ;

• l’aménagement de la salle de digestive en radiologie (en cours) ;

• les travaux de peinture dans de nombreux bureaux et couloirs ;

• le rafraichissement de nombreux locaux (DRH, salle de réunion DDI, pharmacie, home des stagiaires, chambres des assistants dans le bâtiment Ste-Thérèse,…) ;

• le rafraichissement des chambres et la création de salles de bain au 2e B (pneumologie/oncologie) ;

• la rénovation de deux sections à la crèche ;

• la rénovation de la salle à manger, la salle de garde et les cuisines au 3e C ;

• l’installation de bras PC aux 1er A, 2e B, 2e E, 4e D.

En plus de ces travaux internes, le service technique réalise, répare et installe le mobilier pour différents services.

Le service technique répond également aux demandes ponctuelles d’interventions pouvant émaner de l’ensemble des services.

Nous pouvons dire qu’à ce jour, le système de deman-des d’intervention via l’intranet fonctionne très bien. Nous constatons un taux de réussite de 90 %.

Suites aux remarques, nous espérons pouvoir améliorer notre système en ayant une traçabilité des demandes. Chaque demandeur pourra garder un historique de ses requêtes.

Parmi les nombreux projets, citons entre autres :- la sécurisation des installations électriques (no break au

QO, USI, KT) ;- la rénovation du local de la FIV ;- la rénovation en transfusion ;- l’aménagement de deux nouvelles salles informati-

ques ;- la suite de l’aménagement de la salle de digestive en

radiologie ;- la rénovation des chambres 222 et 223 au 2e B.

La direction

des ressources humaines ---------------------

La direction des ressources humaines est présente pour accompagner les membres du personnel durant leur carrière professionnelle. Elle déploie ses activités autour de pôles :

• les salaires et les lois sociales ;

• la formation et l’information ;

• l’accompagnement professionnel.

Le pôle salaires et lois sociales (Fr. Duchesne) a poursuivi sa mission première : assurer le bon déroulement du paiement des rémunérations et l’application des lois sociales.

Avec le support d’une équipe administrative compétente et efficace, différentes missions sont remplies :

• l’accueil et le conseil du personnel sur des questions de législation sociale ou de rémunération (y compris de nombreuses simulations) ;

• le calcul des salaires et la production des documents sociaux ;

• le suivi de la législation sociale et de son impact sur

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la carrière des membres du personnel (aménagement de fin de carrière, crédit-temps, prépension,…) ;

• la transmission d’informations RH nécessaires aux intervenants tant internes (tableaux de bord, exports comptables, budget du personnel,…) qu’externes (SPF, ONSS, Belcotax, Fonds Maribel,…) à l’institution ;

• la coordination de différents logiciels utilisant les données de ressources humaines (paie, sécurisation des accès, planification horaire,…).

Les activités du pôle formation et information (I. Labar) sont détaillées dans le chapitre II pour le volet communication et dans le chapitre IV pour le volet formation.

L’accompagnement professionnel (E. Hellin) s’articule, depuis 2007, autour de 3 axes :

• l’accompagnement des cadres dans les différents aspects du management ;

• la mobilité du personnel, l’accompagnement des car-rières et la coordination de la cellule de réinsertion qui réoriente des travailleurs présentant des problèmes de santé ;

• l’aide au recrutement et l’accueil des médecins assis-tants étrangers.

Dans ce cadre, les activités suivantes ont notamment été réalisées en 2009 :

• le pilotage du projet d’évaluation à 360° des membres du comité de direction en collaboration avec la société One Management ;

• l’accompagnement de différents services dans leur volonté de meilleure structuration, dans la gestion de conflits, dans l’élaboration de leur projet de service ou encore dans l’évaluation de situations difficiles ;

• l’élaboration de toutes les descriptions des nouvelles fonctions créées au sein des cliniques ;

• l’accompagnement de certains cadres dans le pro-cessus d’évaluation de leur équipe ;

• l’accueil et suivi des cadres nouvellement engagés ;

• la participation active dans la réflexion sur la mission des cadres au sein de l’institution ainsi que dans la refonte de l’organigramme de ces derniers ;

• l’accompagnement de travailleurs rencontrant des difficultés de santé, l'aide à la réorientation, l'amé-nagement du poste ou de la charge de travail en col-laboration avec l’AWIPH ;

• la réflexion sur les besoins des chefs de services en matière de recrutement et le développement d’une procédure impliquant davantage les RH, l’entame du processus de recrutement du nouveau directeur infirmier ;

• la coordination des démarches administratives liées à l’accueil des MAC boursiers et à l’engagement de médecins étrangers.

La direction des ressources humaines souhaite participer à la concrétisation du plan stratégique Horizons 2017. Pour y parvenir, elle a soumis au comité de direction un projet de développement du service à moyen et long terme.

Les trois domaines d’activités de la DRH vivront de pro-fondes mutations dès 2010.

Le pôle formation et information deviendra gestion des compétences.

Les communications interne et externe ont été développées à partir de la DRH. Des outils de communication performants tels que Horizons, notre journal d’entreprise, ont été mis en place. Le secteur de la communication est stratégique et, à ce titre, se retrouve dans bon nombre des objectifs fixés par notre plan Horizons 2017. Ce secteur nécessite un développement important de ses activités. Or, voulant compléter son offre de service et désirant développer en priorité ses missions de ressources humaines, la DRH a proposé la création d’une cellule communication indépen-dante relevant directement de la direction générale.

Le pôle formation, quant à lui, deviendra progressivement celui de la gestion des compétences en étroite collaboration avec le département infirmier. Le développement de ce pôle est détaillé dans le chapitre IV de ce rapport.

L’accompagnement professionnel deviendra parcours professionnel

Ce pôle verra son champ d’action s’élargir avec la création d’un service de recrutement.

Celui-ci apportera une expertise RH dans l’ensemble des recrutements au sein des cliniques.

L’accompagnement des cadres dans la gestion de leur équipe s’intensifiera avec la mise en place, notamment, d’un processus d’évaluation du personnel.

Recruter, évaluer, former seront autant de missions où la DRH ne se substituera pas aux responsables mais apportera à ceux-ci son expérience, des connaissances, une logistique qui professionnalisera ces différents rôles.

Le pôle salaires et lois sociales poursuivra le développe-ment de la transmission d’informations pertinentes pour les différentes directions de l’institution et pour les deux autres pôles de la DRH.

La direction des ressources humaines pourra aussi faire face aux grands défis des années à venir : vieillissement du personnel, prévention des accidents, pénuries pour certains métiers, attractivité,…

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Les services logistiques ---------------------

Le service des achats

Toujours dans l’objectif d’une meilleure centralisation des achats, le service a été légèrement remanié. J.-C. Hen-sotte a intégré le service en tant que responsable des achats stériles, matériels de soins et investissements médicaux.

Une personne polyvalente-services logistiques, attachée au service des achats, a été engagée. Cette personne peut travailler dans un des services composant les services logistiques.

La quantité de matériel commandée par les étages est restée assez stable par rapport à 2008. Par contre, la charge de travail a légèrement augmenté de par la multiplication des ustensiles à usage unique et par la présence accrue d’articles plus volumineux.

En 2009, le service des achats a continué d'être un membre actif des relations interinstitutionnelles (achats écono-mat/achats matériel stérile). De plus en plus de marchés sont conclus entre plusieurs hôpitaux composant notre groupement d’achat interhospitalier (composé du Cen-tre hospitalier régional de la Haute Senne, de la Clinique et Maternité Sainte-Élisabeth, de la Clinique Saint-Luc à Bouge, de la Clinique Saint-Pierre à Ottignies, des Cliniques de l’Europe et bien sûr des Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne).

Les objectifs pour 2010 sont de finaliser l’installation du programme informatique des demandes internes mais aussi de se préparer au mieux à la loi sur les marchés publics qui va bientôt nous astreindre à réaliser la plupart de nos investissements via un marché public. Ceci demandera au sein de l’hôpital des efforts non négligeables de toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans les achats.

Dans ce cadre, notre groupement d’achat interhospitalier va également évoluer pour aboutir à la création d’une asbl, l’ACAH (Association centrale d’achats hospitalière) et à l’engagement d’un coordinateur de l’ACAH commun pour les 6 institutions.

Le service alimentation

En 2009, nous avons mis en place un système informa-tique de commande pour les étages (via intranet). Cet outil permet une meilleure gestion des flux de marchandise et s’imprime également mieux dans la mise en place de la traçabilité au sein des magasins.

En ce qui concerne la nouvelle cuisine, les plans sont clô-turés et, avec notre consultant, nous avançons maintenant dans l’écriture des cahiers de charges.

Quant à l’activité du restaurant et du chalet, nous avons une constante augmentation du chiffre d’affaires du chalet ; par contre au restaurant, nous souffrons toujours d’un dimen-sionnement trop juste du comptoir et du restaurant par rapport à l’affluence des personnes (plus particulièrement

sur le temps de midi). Nous cherchons une solution pour diminuer la file d’attente.

La commande des chariots transports repas a été réalisée suite à un appel d’offre public. Ces chariots permettront un maintien au froid des aliments avant la chauffe. La mise en route de ces chariots va dépendre de l’avancée des travaux de la phase II bis.

L’année 2010 sera résolument tournée vers l’avenir avec l’aboutissement de la mise en place théorique de la nou-velle cuisine.

Entretien-logements-buanderie-propreté

L’ensemble de ces services ne présente que des indi-cateurs vers le haut.

• Pour l’entretien, nous avons, de par l’évolution tou-jours croissante de notre hôpital, une augmentation du nombre de m² à entretenir. Le service a égale-ment démarré un contrôle qualité pour évaluer les performances et le fonctionnement du service de manière transversale dans l’institution. Les premiers résultats sont encourageants. Le service a réalisé l’année passée un peu plus de 700 désinfections, ce qui représente une augmentation de 17 % par rapport à l’année 2008. En 2010, de nouveaux chariots permettant un mode de nettoyage plus en adéquation avec les recommandations d’hygiène en place dans les hôpitaux seront achetés.

• En ce qui concerne les logements, cette année 2009 aura connu la fermeture de l’accueil Sainte-Dorothée après des années de bons et loyaux services. Des tra-vaux devenaient plus que nécessaires. Les occupants sont dorénavant logés à l’accueil Saint-Thomas. Le taux d’occupation est également en constante évo-lution. Les différentes spécialités médicales présentes au sein de notre établissement attirent toujours plus d’étudiants. Malheureusement, le nombre de places est limité et il n’est pas toujours aisé de satisfaire tout le monde.

• Notre buanderie connait également une augmentation du volume de linge traité. C’est essentiellement dû à l’augmentation du nombre de membres du personnel et à la diminution du temps de séjour des patients, ce qui augmente la rotation du linge. Nous tournons actuellement à 42 000 kg de linge /mois.

• Le service propreté a, quant à lui, récolté durant l’année 2009 : 509 690 kg de déchets A+B1 (déchets hôteliers ou d’hébergement), 130 676 kg de déchets B2 (déchets infectieux), et 65 580 kg de cartons.

Nous avons relancé en 2009 la commission déchets. Celle-ci a pour objectif final de pouvoir mettre le « bon déchet au bon endroit ». Dans ce cadre, nous avons démarré un tri

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sélectif des papiers et nous étudions de nouveaux condi-tionnements pour les déchets B2.

En 2010, la mise en place systématique du tri des papiers sera finalisée. D’autre part, différentes procédures de tri des déchets au sein du laboratoire seront mises en place.

diététique

La détection de la dénutrition prend toujours plus d’am-pleur au sein de nos cliniques. Dans ce cadre, la convention « plan nutrition national santé », à laquelle nous avons adhéré début 2009, nous a permis de confirmer qu’une partie non négligeable des patients de gériatrie (service dans lequel nous avons concentré notre travail) souffre de dénutrition à différents degrés. Ces résultats nous poussent à continuer, en collaboration avec le CLAN (commission liaison alimentation nutrition), à professionnaliser la détec-tion de la dénutrition dès l’entrée des patients.

Les conventions diabétiques enfants et adultes continuent à drainer beaucoup de monde et nous constatons donc une augmentation permanente du nombre de consultations.

En 2010, il est prévu de mettre en place un nouveau logiciel de prise de commande des repas.

La pharmacie ---------------------

Devenue un département, la pharmacie a revu son orga-nisation avec l’identification de 4 services (officine, prothèses & implants, production hospitalière et pharmacie clinique) et de services transversaux (tarification, formation et R&D essais cliniques, etc.).

Prescription électronique de médicaments.

Quatre unités de soins sont, à présent, équipées d’un logiciel de prescriptions électroniques opérationnel. La prescription du médecin, signée électroniquement, est envoyée à la pharmacie, où elle est validée, tandis que les informations apparaissent dans le tableau de bord infirmier. Les infirmières valident l'administration des médicaments. 2010 verra l’installation de ce logiciel dans plusieurs autres unités de soins.

Prothèses, implants et dispositifs médicaux.

La notification des implants, annoncée pour 2010, a commencé à être préparée. Des formations spécifiques ont été fournies au personnel de ce service.

La fourniture de formes injectables prêtes à l’emploi.

L’étude systématique des principaux injectables utilisés dans notre institution se poursuit, en collaboration avec le laboratoire de chimie et l’unité de support scientifique, les résultats étant publiés sous forme de posters dans les congrès nationaux et internationaux et sous forme de publications, tandis que la production est réalisée par les unités centrales de reconstitution d’injectables (UCRI). En

2009, les UCRI ont fourni plus de 62 000 doses prêtes à l’emploi (nutrition parentérale, doses de chimiothérapie, antibiotiques, etc.). L’acquisition de robots de production de doses intraveineuses stériles est envisagée. En milieu d’année 2010, l’unité de préparation (UCRC) sera déplacée vers l’hôpital de jour, grand consommateur.

La pharmacie clinique…

…assure une thérapie médicamenteuse qui limite des risques et augmente l’efficacité en accordant des conseils aux prestataires de soins et aux patients. La responsabilité du médecin par rapport à la thérapie du patient n’est pas mise en question. Le but est d’optimiser la pharmacothé-rapie du patient et de contribuer à assurer des soins de qualité dans les institutions hospitalières. En plus de Mme A. Spinewine, pharmacien hospitalier clinicien et docteur en sciences pharmaceutiques, dans le cadre du développement de la pharmacie clinique dans notre institution, de Melle C. Michel, pharmacien hospitalier clinicien, dans le cadre de l'appel à projets de pharmacie clinique du ministère de la Santé publique, de Melle G. Remy, pharmacien hospitalier clinicien en chirurgie orthopédique, de Mme A. Mouzon, pharmacien hospitalier clinicien en médecine gériatrique, Mesdemoiselles V. Druez et L. Carnevali ont été engagées dans le cadre d'une formation en pharmacie clinique.

Les études cliniques.

Le nombre d’essais cliniques gérés par le service dépasse la centaine, preuve du dynamisme de la recherche médi-cale. Le centre de distribution d’essais cliniques a assuré la gestion de 3 études internationales, ce centre assurant la dispensation à l’attention des autres centres belges.

L’étude systématique des principaux injectables utilisés dans notre institution en collaboration avec le laboratoire de chimie et l’unité de support scientifique a conduit à la création d’un Drug Stability Research Group au sein du Louvain Drug Research Institut de l’UCL.

Le service social ---------------------

Les évolutions hospitalière et institutionnelle ont conduit le service social à mener une réflexion approfondie sur ses missions et sur la responsabilité sociale de l’hôpital. Celle-ci s’est concrétisée par un projet de service avalisé par la direction en mai 2009.

Ce projet veut clarifier le rôle et les objectifs du service social dans les prochaines années en fonction du projet stratégique de nos cliniques et de l’évolution de l’environ-nement hospitalier épidémiologique.

Il met en évidence le rôle du service social :

- comme agent de liaison entre l’intra- et l’extrahospi-talier pour la continuité des soins ;

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- comme agent d’intégration des facteurs sociaux préexistants ou induits par la pathologie dans les prises en charge bio- et psycho-médicales.

Spécificité de ce travail

La multiplicité des contacts à différents niveaux dans une temporalité marquée par la culture de l’urgence et la stan-dardisation des prises en charge qu’il faut concilier avec l’histoire singulière du patient.

concrétisation de ces missions à différents niveaux.

1. Au niveau du patient

Les assistants sociaux veulent être des partenaires efficaces au sein des unités au service du patient.

Nous avons rencontré 3 444 patients, ce qui représente 21 % des admissions, pour :

- des démarches financières - 15,5 % (paiement de fac-tures, obtention d’allocations sociales et d’une aide sociale) ;

- des démarches auprès d’organismes assureurs et assimilés -6,5 % (incapacité de travail, obtention d’in-demnités et remboursement de soins de santé) ;

- des questions juridiques - 2,8 % (en lien avec la légis-lation du travail, des étrangers et administration pro-visoire des biens) ;

- la gestion des sorties -60 % (concertation avec les patients, familles et les unités de soins ; concertation avec des services intervenant au domicile ou institu-tions diverses).

La présence d’éducateurs et institutrices renforce ce par-tenariat en pédiatrie et à l’hôpital de jour hémato-onco-logique.

L’atelier occupationnel met l’art au service de l’expression des vécus face à la maladie. Cet atelier est essentiellement fréquenté par des patients de psychosomatique et de la clinique de la douleur.

La médiation interculturelle a permis d’organiser 119 inter-prétations facilitant la communication entre des patients étrangers et les médecins ou soignants.

Favoriser l’accessibilité aux soins intra- et extra hospitaliers, quel que soit le profil social du patient

Participer à la promotion d’un partenariat avec les médecins afférents

Informer et échanger avec les médecins réfé-rents sur les modalités de prise en charge extrahospitalière

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APPORt du sERvIcE sOcIAL Au PLAN stRAtégIquE 2017

RÉSULTATS être un hôpital innovant, attractif et de proximité grâce à une approche globale du patient : biopsychosociale

CLIENTSbesoins/attentes

Innover en agissant sur les facteurs sociaux influençant l’état de santé et les résultats cliniques

être un agent de liaison en interne et en externe en plaçant le projet du patient au centre des préoccupations et des décisions

être un révélateur des besoins et attentes des patients par l’approche globale du concept de santé bio-psycho-social

PROCESSUSINTERNE

développer l’accessibilité

Favoriser la prise en compte de la situation clinique et sociale du patient dans l’organisation des soins extrahospitaliers

Assurer la mobilité du patient

Participer à l’innovation des modèles de prise en charge

Analyser la situation, mettre les aides en place et organiser le suivi des patients autour de la filière des soins

Articuler et renforcer les liens avec les autres professionnels

Renforcer l’ancrage de la clinique

Renforcer nos collabo-rations avec le réseau le plus proche : mutuelles - CPAS - associations patients - structures d’accueil

Renfocer les liens exis-tants avec les hôpitaux vers lesquels nous collaborons : REVA

LA VISION

4 stratégies opérationnelles

7 objectifs stratégiques

3 stratégies de développement

6 objectifs stratégiques

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APPRENTISSAGEFUTUR

développer les compétences, la gestion du service social

Descriptif de fonction et processus d’évaluation

Organisation en conformité avec l’activité clinique et la disponibilité patients/familles

Plan de formation permanent autour de trois axes : juridique - relationnel - outils

Promouvoir la recherche autour de l’enjeu médicosocial

Création d’un observatoire social en interaction avec d’autres pôles de recherche

Promouvoir la stratégie sociale de l’hôpital autour de l’axe biopsychosocial «l’université au service de l’humain»

Évaluer l’impact clinique des prises en charge interdisciplinaires

Communiquer autour de cette stratégie sociale

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2. Les équipes médicales et soignantes

L’interdisciplinarité est essentielle pour l’efficience de notre travail, nous tentons de la favoriser.

Cette pratique est présente en gériatrie, clinique de la douleur, psychosomatique et revalidation.

Elle se construit en chirurgie cardiaque et orthopédique, neurologie, pédopsychiatrie, oncologie, …

3. La direction

Le projet de service a accentué le partenariat avec la direction qui a renforcé l’équipe de 1,5 ETP.

En 2009, avec la collaboration d’autres partenaires, ce partanariat s’est concrétisé par :

- la signature d’une convention avec le CPAS de Namur. L’objectif est d’accroître la cohérence et l’accessibilité des personnes plus précarisées aux soins hospitaliers ;

- une collaboration avec l’Institut Saint-Thomas par la création d’un centre posthospitalier de transition, composé de 15 lits destinés aux patients de + 60 ans, sortant de nos cliniques.

4. Les ressources humaines

Une collaboration permanente a été instaurée avec le service des ressources humaines autour du projet de déve-loppement des compétences et gestion du service.

Un exemple : l’élaboration d’un projet pour le secrétariat du service social dans les prochaines années autour de la mission d’accueil, la gestion de la documentation, la com-munication et l’aide à l’organisation du service.

Par ailleurs, le service social collabore avec le volontariat. Des échanges réguliers sont organisés afin d’améliorer l’accueil et l’accompagnement des patients.

Avec l’aumônerie, le service a mené une réflexion éthique à partir des pratiques quotidiennes (concrétisée avec la publication de la revue Ethica Clinica sur la responsabilité sociale de l’hôpital).

En guise de conclusion : « Quelle logique est à l’œuvre si le succès médical est suivi d’une mort sociale ? »1

Le service de stérilisation centrale -----------

Le projet d’optimisation du fonctionnement du bloc opératoire et du CCA est planifié.

Le service de stérilisation est évidemment concerné par ce vaste projet et ces différentes étapes.

L’augmentation de l’activité ambulatoire et le projet de nouvelles infrastructures ne sont pas sans conséquences pour le service.

Un groupe de travail en charge de « l’organisation du ser-vice de stérilisation » est constitué et aborde les points suivants :

1. Les responsabilités en stérilisation. 2. La stérilisation « rapide ». 3. Les paramètres de stérilisation à la vapeur.4. La standardisation de l’instrumentation. 5. La régulation des flux de produits à traiter. 6. La diffusion des procédures. 7. La budgétisation de la stérilisation.8. Les perspectives d’extension de la stérilisation.9. Le coût de la stérilisation. 10. Les interventions techniques. 11. L’augmentation des plages horaires de la stérili-

sation. 12. L’intégration de la traçabilité de la stérilisation dans

la traçabilité élargie. 13. La formation des infirmières de BOP en stérilisa-

tion.

Tous les points ont été abordés dans le groupe de travail, certains sont terminés et d’autres sont actuellement pré-sentés au CHH (comité d’hygiène hospitalière).

Le Village des enfants ---------------------

L’année 2009 a été signe de changement pour le Village des enfants.

La crèche

La quatrième section de la crèche a ouvert ses portes le 16 mars 2009. Ainsi, la section des « bébés » accueille les enfants de 0 à 10 mois, la section des « petits » accueille les enfants de 10 à 17 mois, la section des « moyens » de 17 à 24 mois et, pour terminer, l’accueil des « grands » de 24 à 36 mois.

Notre capacité d’accueil est donc aujourd’hui de 66 places contre 54 lors des années précédentes.

Les réflexions et formations sont toujours en cours au sein du service. Les 3 journées pédagogiques annuelles seront consacrées à la réflexion et mise en application du nouveau projet d’accueil ainsi qu’à une réflexion sur les pratiques professionnelles au quotidien. Ce projet d’accueil est revu tous les trois ans afin d’obtenir le brevet qualité décerné par l’Office national de l’enfance.

Le thème de ce travail sera ciblé sur la continuité des liens, la notion de référence, une amélioration de la qualité des repas et sur la sécurisation du milieu d’accueil.

La garderie

La garderie est un lieu d’accueil des enfants des mem-bres du personnel durant leur temps de travail. Elle contri-bue à la valorisation de l’institution : la qualité de vie du personnel et du patient. Les enfants de 2,5 à 12 ans sont accueillis en période scolaire et durant toutes les vacances de 6h45 à 21h. La garderie est également accessible aux 1 Pour une éthique sociale de l’hôpital, Jacquemin Dominique,

revue Ethica Clinica, n° 54

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enfants de personnes venant consulter ou visiter un malade. Ils sont accueillis et encadrés durant ces moments parfois difficiles.

Deux pôles dans le travail de la garderie sont à pointer :- l’accueil des enfants de la crèche dès 27 mois en mati-

née. Des activités adaptées contribuent au développe-ment de l’autonomie de l’enfant. Cette prise en charge fait office de passerelle entre la crèche et l’école ;

- l’accueil des enfants scolarisés, dès 6h45 et à leur retour de l’école. L’accueil est axé sur les devoirs pour les primaires et le divertissement pour les plus petits.

La garderie se distingue des structures d’accueil traditionnel-les en proposant une série d’activités diverses et de qualité. Les priorités sont : l’épanouissement, l’autonomie, l’expres-sion, la créativité, l’apprentissage et le divertissement.

En 2009, la garderie met en place des animations et sorties spécifiques les mercredis après-midis pour les 4es,5es et 6es primaires.

Le volontariat ---------------------

Sur l’ensemble de l’année 2009, 133 volontaires se sont partagé plus de 34 500 heures de présence et de service à nos patients.

Parmi eux, nous retiendrons plus particulièrement les bénévolants qui fêtaient leur cinquième anniversaire. En 2009, cette équipe recevait quotidiennement une douzaine d’appels pour des patients auxquels il fallait parfois consa-crer… la journée entière ! Hautement appréciés, ces volon-taires sont aujourd’hui des acteurs incontournables dans le quotidien des cliniques.

Signe des temps et de la réalité socio-économique, le volon-tariat des accompagnateurs-chauffeurs a, quant à lui, connu une année de renouveau. Les trois volontaires disponibles pour ce service ont en effet parcouru pas moins de 5 000 km, soit près du quintuple des années précédentes ! Ce constat a suscité une réflexion de fond entre les volontaires et leurs partenaires les plus directs, à savoir le service social et l’accueil des cliniques.

Par delà ses activités habituelles, l’équipe « Cyberterrasse », avec le soutien des cliniques et de Solival Wallonie-Bruxelles, a initié avec succès deux temps forts : une conférence sur les dangers d’internet pour nos enfants (par l’asbl « Action-Innocence »), et un colloque ayant pour thème : « Maintenir son autonomie dans son lieu de vie grâce à Internet ».

Enfin, en réponse aux besoins actuels, dus notamment au vieillissement de la population, la maison d’accueil se verra construire une extension qui permettra d’offrir aux accompagnants de nos malades un hébergement amélioré, notamment par le biais de chambres individuelles. Les tra-vaux débuteront durant l’année 2010, au cours de laquelle d’autres projets seront également mis à l’étude.

Parmi ceux-ci, retenons : - l’aménagement de deux appartements de transition

dans la nouvelle aile de la maison d’accueil ;- l’avenir de la boutique, à mettre en lien avec la construc-

tion du nouveau bâtiment des cliniques ;- l’adaptation de certaines équipes (bibliothèque, bénévo-

lants, etc.) et de leur organisation aux nouvelles réalités qu’engendrera l’ouverture de ce même bâtiment.

Signalons pour conclure qu’en 2009, le volontariat de Mont-Godinne a été sollicité par BSM Management et l’École de santé publique de l’UCL comme référent pour l’animation d’une journée de formation sur le thème : « Le volontariat en soins de santé : pourquoi faire ? Comment faire ? ».

L’aumônerie ---------------------

Si une des fonctions essentielles de l’équipe d’aumônerie (12 personnes) est une présence d’Église auprès des mala-des, de leur entourage et auprès du personnel, la dimension sacramentelle est loin d’être négligée : eucharistie quoti-dienne, ± 30 communions portées en chambre chaque jour, 447 onctions des malades en 2009, temps fort auprès du patient, de sa famille et opérant, souvent par voie indirecte, un plus grand dialogue qui, de notre point de vue, peut être relu comme une œuvre de l’Esprit (Gal 5, 22-23).

Comme les autres années, l’équipe a poursuivi sa dynamique de formation. Outre les réunions diocésaines trimestrielles (thèmes de 2009 : la prière de demande, l’accompagnement de fin de vie, la réconciliation et l’onction des malades, la vie d’équipe), une récollection à Maredret et les rencon-tres en équipe ont été l’occasion de travailler ensemble la dimension de « compassion » (L. Basset) dans la relation d‘accompagnement pastoral.

Nous cherchons également à favoriser les relations trans-versales au cœur des cliniques en soutenant certaines collaborations : accompagnement des malades et de leur famille en lien avec l’équipe de soutien oncologique et de soins palliatifs, participation au GREDI et au comité d’éthi-que, travail d’éthique clinique avec le service social (ayant donné lieu à une publication conjointe dans Ethica Clinica). C’est dans cette dynamique que l’abbé Jacquemin a accepté de donner un cours de sciences religieuses (TECO 2130) à Woluwé, espérant de la sorte créer certains liens avec de futurs assistants en médecine qui, un jour ou l’autre, viendront à Mont-Godinne. Si ces divers engagements peu-vent sembler à certains bien à distance de ce que peut être « l’aumônerie », nous pensons cependant que cette proximité à la vie des professionnels dans une institution hospitalière constitue un enjeu essentiel d’une présence d’Église telle que souhaitée par le Concile Vatican II : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hom-mes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. » (Gaudium et Spes n°1).

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4] La quaLité

Le groupe qualité ---------------------

Voici les principaux projets du groupe qualité en 2009.

1. La sécurité des patients

Suite au contrat signé avec le SPF Santé publique en 2007, dans lequel il a été demandé aux hôpitaux d’évaluer et de mesurer « la sécurité des patients », la direction a décidé d’installer un système de déclaration d’incidents et de dommages évitables dans le but de les analyser et de mettre en place des actions de prévention et d’organiser des formations sur la sécurité des patients en 2010.

2. La douleur

La prise en charge de la douleur est une priorité dans notre institution. C’est pourquoi dans le cadre du projet « Vous et nous, ensemble contre la douleur », le groupe qualité a réalisé début 2009, la 4e « photographie de la douleur ».

Les résultats ont été communiqués à l’ensemble de l’ins-titution et présentés lors d’un congrès national organisé par le SPF Santé publique. Suite aux résultats, des recom-mandations pour la prise en charge de la douleur ont été élaborées et les 3 équipes prenant en charge la douleur dans l’institution ont été réunies pour proposer des actions d’amélioration.

En 2010, les équipes soignantes des différentes unités seront rencontrées pour entendre leurs difficultés et trouver ensemble des solutions.

3. Le suivi d’indicateurs

En 2008, le groupe qualité s’est inscrit au projet Navi-gator. Celui-ci est une base de données, développée par la KUL, qui permet de suivre dans le temps un certain nombre d’indicateurs, qui reflètent la qualité de prise en charge des patients. Le projet regroupe 60 hôpitaux néerlandophones et, depuis cette année, près de 30 hôpitaux francophones du réseau santé Louvain.

Suite au départ de l’abbé J.-P. Pirlet en mars 2010, après sept années de présence aux cliniques, il nous faut main-tenant considérer l’avenir. Un document de travail réalisé par l’équipe, à la demande du diocèse pour préparer un colloque relatif à l’année sacerdotale, pourra nous aider. Traitant de nos visions respectives du prêtre, de l’équipe et du travail avec les laïcs, ce travail déjà réalisé entre nous

En 2009-2010, nous avons choisi 92 indicateurs cliniques et organisationnels pour évaluer nos pratiques.

- La mortalité en milieu hospitalier (42 indicateurs).- Le passage et le temps d’attente au service des urgen-

ces (25).- Les réadmissions nonplanifiées à l’hôpital (14).- Les infections : MRSA (4) et hygiène des mains (3).- La prévalence d’escarres (3).- Les chutes aux soins intensifs (1).

Ces indicateurs montrent l’évolution mensuelle de l’hôpital et sa position par rapport aux autres hôpitaux de la base de données Navigator. Ils sont suivis de manière permanente.

Les itinéraires cliniques ---------------------

L’itinéraire clinique est un ensemble de méthodes et d’instruments pour mettre d’accord les membres d’une équipe pluridisciplinaire et interprofessionnelle sur les tâches à accomplir pour une population spécifique de patients. C’est la concrétisation d’un programme de soins dans le but de garantir une prestation de soins de qualité et efficiente » (Netwerk Klinische Paden, 2001).

En 2009, 3 nouveaux itinéraires cliniques sont devenus actifs.

• La prothèse totale de hanche : prise en charge des patients depuis la consultation décisionnelle jusque la consultation postchirurgicale. Les premières don-nées montrent une nette amélioration de la prise en charge globale du patient et plusieurs objectifs sont déjà en nette amélioration Ces mesures proviennent des 23 PTH électives effectuées durant le dernier trimestre 2009.

• La revalidation cardiaque : recrutement d’un maximum de patients durant leur hospitalisation afin de les sen-sibiliser à l’importance de la revalidation en externe. Dans ce cadre, le Dr Debaisieux a rejoint l’équipe afin d’intensifier l’activité. Le groupe de revalidation va être dédoublé au vu du succès de la revalidation. La prise en charge du patient est maintenant multidisciplinaire et comporte des réunions d’équipe à intervalles réguliers afin de discuter du cas des patients.

sera un excellent outil pour élaborer ce que pourra être une équipe d’aumônerie dans les années à venir : quel prêtre, quelle compréhension de l’équipe pour quelles présences d’Église en monde hospitalier ? Nous ne manquerons pas de vous tenir informés…

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• Le cancer du poumon : prise en charge des patients opérés afin d’optimaliser leur suivi et la qualité des soins. Tout nouveau patient entre dans cet itinéraire clinique. Les premières postmesures n’ont pas encore été effectuées.

Les nouveaux projets

Peu de nouveaux projets en quantité pour cette année 2009 mais importants en terme de contenu.

• La 2e phase de l’IC cancer du poumon : le traitement par chimiothérapie et sa prise en charge.

• L’infarctus aigu du myocarde : reprend la prise en charge du patient de son arrivée aux urgences, le passage en salle de cathétérisation, aux USI et dans le service de cardiologie. Les objectifs ont été fixés et les premières prémesures effectuées. Le principal objectif est la rapidité de prise en charge des patients dans les différents services.

• Les troubles du sommeil : cet IC est composé de 3 sous-IC.- La polysomnographie : cette 1e partie est opération-

nelle. Différentes modifications ont été apportées afin d’atteindre les objectifs définis par l’équipe et une brochure explicative à destination du patient a été élaborée avec la contribution de centre d’éducation du patient.

- L’habituation CPAP : en cours.- La prise en charge des différents troubles du som-

meil : clinique du sommeil (en cours).

• La transplantation pulmonaire : la 1e transplantation pulmonaire a été pratiquée chez nous en 1991. à ce jour, plus de 100 poumons ont été transplantés. Ces dernières années, le nombre de patients sur liste d’at-tente a fortement augmenté, c’est pourquoi l’équipe de transplantation a effectué la demande pour la réali-sation d’un IC. Ce projet n’en est qu’à la phase initiale d’élaboration des objectifs et sera donc un des gros challenges de l’année 2010.

La satisfaction du patient ---------------------

Chaque patient reçoit au début de son hospitalisation un questionnaire comprenant deux parties :

- des questions assorties d’un ensemble de réponses à cocher ;

- un espace pour des commentaires libres.

Les questionnaires sont encodés par l’équipe des archives (3095 en 2009) et c’est aussi cette équipe qui encode toutes les remarques et/ou suggestions des patients (42 % de patients ajoutent un commentaire).

Les données issues de ces deux parties font l’objet d’un traitement différent. Depuis 6 ans, le même questionnaire (labellisé ‘Région wallonne’) est distribué, ce qui nous per-met également d’objectiver notre évolution.

La partie questions à choix multiple permet de dégager des grandes tendances concernant les différents secteurs de l’hospitalisation : accueil, soins médicaux, soins infirmiers, nourriture, … Elle permet également la participation à un benchmarking réalisé en externe de manière indépendante par Frédéric Bielen (BSM) pour le compte des hôpitaux de la FNAMS. Le benchmarking est une analyse pointue des questionnaires qui permet d’observer notre évolution en termes de satisfaction du patient et de nous comparer avec d’autres hôpitaux (19 hôpitaux au total).

Les questionnaires remis en hospitalisation classique, en pédiatrie et en gériatrie (questionnaire plus court et adapté au patient) sont permanents. Conjointement, d’autres benchmarkings durant des périodes ciblées ont été réalisés (spécifiquement pour les patients externes) en imagerie médicale (radiologie et RMN).

La partie reprenant les commentaires libres est analysée par un groupe de travail « Avis de nos hôtes ».

L’objectif général de ce groupe est l’utilisation efficace et pertinente des commentaires en tant qu’indicateur (baro-mètre) afin d’intégrer les remarques et suggestions (vécu) des patients dans les réflexions et dans les démarches QUALITÉ de l’institution.

Des objectifs spécifiques ont été ciblés : meilleur présen-tation et élaboration d’un codage pour les récapitulatifs mensuels, optimisation de la diffusion du questionnaire, volonté de feed-back aux patients et au personnel,…

Au début de l’année 2009, une enquête de satisfaction a aussi été réalisée auprès des médecins traitants.

Nos activités…

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tabLe des matières

1] Les innovations

2] La recherche

3] L'enseignement

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Le LEAN management, est une méthodologie basée sur le respect des personnes et de leur métier. Le premier principe de la méthode consiste à éliminer (ou tout au moins diminuer) le gaspillage (activité qui n’apporte rien au patient), afin de pouvoir se concentrer sur les activités à valeur ajoutée (qui appor-tent un « + ») et de permettre de fluidifier le fonctionnement, de chercher « la meilleure voie », celle qui fait gagner du temps et des efforts tout en garantissant la qualité. Le second principe est de mettre en évidence tous les problèmes. La connaissance de ces derniers permet de chercher des propositions à la résolution de ceux-ci. La mise en place de solutions est la base de l’amélioration continue. en absence de visibilité des problèmes, il n’y a pas d’amélioration possible. bien entendu, pour y arriver, il est capital d’adapter sa façon de penser et son mode de comportement :

1. d’accueillir positivement les problèmes, de ne pas juger ni de blâmer. de chercher la cause racine du problème ;

2. de casser les paradigmes (idées préconçues) et analyser les situations positivement sans pré-jugés. Le fatalisme « c’est toujours comme cela que cela s’est passé » est considéré comme ce qu’il est véritablement : du gaspillage… ;

3. de travailler le processus autant que les résultats, standardiser les processus pour obtenir des résultats homogènes et de qualité ;

4. d’évoluer dans un cadre global. chacun est différent, avec des capacités diverses et doit en faire profiter l’équipe. L’efficacité individuelle est tournée vers la performance globale du groupe ;

il faut donc être inventif, à la recherche constante de l’amélioration continue et dans un esprit d’entre aide et de partage des bonnes pratiques… innovation, recherche et enseignement !

Chapitre 4--------------

Les innovations,la rechercheet l’enseignement

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Implantation de valve aortique par voie percutanée (PAvI)

Le 28/05/2009, nous avons commencé notre activité d’implantation de valve aortique par voie percutanée (PAVI). Il s’agit d’une activité nécessitant une collaboration étroite entre les services de cardiologie, de chirurgie cardiovascu-laire et d’anesthésiologie. Des membres de chaque service (cardiologie : professeur Chenu, docteur Guedes ; anesthé-siologie : docteur Dincq, docteur Nisolle ; chirurgie cardio-vasculaire : professeur Buche) ont suivi une formation de 2 jours à Rouen chez le professeur Cribier qui a développé la technique en collaboration avec la firme EDWARDS. L’implantation se réalise en salle de cathétérisme cardiaque et ne nécessite ni ouverture du thorax ni circulation extra-corporelle. Il ne s’agit pas d’un remplacement de la valve aortique, mais d’une implantation d’une nouvelle valve dans l’ancienne qui a été préalablement écrasée au moyen d’un ballon. L’implantation se fait soit par voie fémorale au niveau du pli de l’aine, soit quand ces artères sont trop tortueuses ou rétrécies, en pratiquant une incision au niveau de la partie gauche du thorax en regard de la pointe du cœur que l’on ponctionne pour implanter la valve. Dans la plupart des cas, par voie fémorale, il n’y a pas d’anesthésie générale.

Six patients ont été traités en 2009.

Ces PAVI sont réservés actuellement soit à des patients inopérables de façon classique (trop mauvaise fonction pulmonaire, particularités anatomiques empêchant d’ouvrir le thorax,…), soit à des patients dont le risque opératoire paraît prohibitif vu l’association de plusieurs comorbidités. Il ne s’agit donc pas de dévier les patients de la chirurgie cardiaque vers une procédure interventionnelle, mais bien d’augmenter le nombre de patients traités et donc d’apporter une solution à des patients que l’on n’aurait pas opérés.

Actuellement, la prothèse n’est pas remboursée par l’INAMI et est à charge de la clinique à raison de 20 000 € par valve.

La chirurgie robotique

La chirurgie robotique est l’évolution inéluctable de la chirurgie laparoscopique. Elle représente un avantage évi-dent pour toutes les interventions nécessitant une minutie particulière ou réalisées dans un champ opératoire étroit ou d’accès difficile comme le petit bassin.

L’image agrandie du champ opératoire et surtout la vision en trois dimensions assurent une appréciation détaillée de l’anatomie et facilitent grandement tous les gestes opéra-

toires. La dissection est ainsi extrêmement précise et atrau-matique. Les pertes sanguines sont moindres de même que les dommages tissulaires, expliquant ainsi des résultats fonctionnels meilleurs et obtenus plus rapidement.

IRm 3t

En 2009, le service de radiologie a fait l’acquisition d’une deuxième machine de résonance magnétique. Il s’agit d’une IRM 3T : T comme Tesla, l’unité de mesure de la puissance du champ magnétique.

L’augmentation du champ magnétique de 1,5 à 3 Tesla per-met soit une définition plus précise des organes étudiés pour un même temps d’examen, soit un temps d’acquisition plus court.

L’utilisation de l’IRM 3T est particulièrement avantageuse pour l’exploration du cerveau, du rachis, des structures ostéo-articulaires, des vaisseaux et du pelvis.

L’augmentation de la puissance du champ magnétique entraine également une augmentation des effets de sus-ceptibilité magnétique, ce qui génère de gros artéfacts en présence de métal, mais qui présente un intérêt pour la mise au point précoce des accidents vasculaires cérébraux et le suivi des tumeurs cérébrales avec les séquences de perfusions.

Cet effet est également très utilisé en imagerie fonction-nelle.

Une vacation d’une demi-journée est consacrée à la recher-che en imagerie fonctionnelle en collaboration avec le ser-vice de neurologie (professeur Yves Vandermeeren).

L’ acquisition d’une deuxième machine d’IRM nous a permis de diminuer le délai d’attente d’examen qui est actuellement de l’ordre de 5 semaines contre 3 mois précédemment et de mieux gérer les urgences et les demandes des patients hospitalisés.

De plus, notre machine 3 T est dotée d un tunnel à large ouverture, ce qui permet un accès plus aisé à un grand nombre de patients, en autres les patients claustrophobes ou obèses.

1] Les innovations

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Les activités cliniques, d’enseignement, de représentativité et de recherche constituent les différents aspects complémen-taires d’une carrière médicale dans un hôpital universitaire. Durant l’année 2009, les structures de support à la recherche se sont encore professionnalisées, essentiellement en favorisant les interactions avec les structures de recherche du secteur des sciences de la santé de l’UCL et les FUNDP. Ces collaborations ont favorisé notre accès aux sour-ces de financement de la recherche (FNRS, CE, …), étape essentielle pour entraîner une dynamique de recherche.

La mise en place d’une bioban-que aux Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne constitue également une étape importante pour professionnaliser et dyna-miser nos activités de recherche. Chaque jour, divers prélèvements (ponctions, biopsies, opérations chirurgicales,…) sont effectués et cela, à des fins diagnostiques, thérapeutiques ou encore de surveillance. La partie non utili-sée de ces prélèvements pourra être conservée légalement, de manière adéquate et avec les don-nées cliniques et paracliniques associées, pour être le point de départ de nombreux projets de recherches collaboratives

Le groupe de recherche ‘drug stability research group’

Hormis les solutions de nutri-tion parentérale et les doses de chimiothérapie anti-cancéreuse, de nombreuses autres médica-tions injectables peuvent être prises en charge par une unité centre de reconstitution d’injec-tables (UCRI), pour autant que leur stabilité chimique à long terme soit connue. Cependant, cette informa-tion n’est pas toujours disponible.

Un programme d’analyses à long terme de certaines médica-tions a été mis en place voici 14 ans, suite à une collaboration entre la pharmacie hospitalière (J.-D. Hecq), le laboratoire de chimie médicale (D. Vanbeckbergen et le professeur L Galanti) et le centre de biostatistique des Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne (docteur J. Jamart).

L’enseignement et la recherche

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2] La recherche

focus sur la mise en place d’une biobanque

Depuis septembre 2009, une infrastructure biobanque se met en place aux Cli-niques. Ce projet s’avère être un outil essentiel au développement de programmes de recherche en les rendant plus attractifs, compétitifs et efficaces. Il facilite aussi les collaborations multicentriques à un niveau national et international.

Le principe du projet est de valoriser le « surplus » de matériel corporel humain prélevé dans le cadre du diagnostic et du suivi des maladies. Ces prélèvements sont traités et conservés de manière à leur garantir une qualité optimale dans le respect des règles éthiques et législatives. Ils sont, dans la mesure du pos-sible, accompagnés d’un prélèvement sanguin et de données cliniques. Une harmonisation des règles de gestion des collections (recueil du consentement, conditions du prélèvement, traçabilité des circuits, informatisation,..) et de la politique scientifique (conditions de conservations, transferts des échantillons pour études, projets de recherche) se met en place.

Afin de faciliter la communication et l’organisation entre les cliniciens et le gestionnaire de la biobanque (Fabienne George), un onglet « biobanque » a été ajouté dans OmniPro. Par ce biais, les cliniciens informent le gestionnaire de la biobanque qu’un prélèvement à conserver est prévu. Le consentement à remettre au patient est téléchargeable à partir de ce même onglet. Une fois le prélèvement inclus dans la biobanque, la liaison avec l’identité du patient est brisée par un système de codification. Cette identification codée garantit l’anonymat du patient « donneur » lorsque le matériel est utilisé pour la recherche scientifique. Il offre également l’avantage de pouvoir reconstruire le lien dans le cas où l’évolution de la maladie du patient nécessiterait des analyses supplémentaires. Une partie de l’échantillon sera d’ailleurs « réservée » pour le patient et ne sera pas disponible pour la recherche (réserve sanitaire).

Le démarrage de ce projet a pu se réaliser d’une part grâce à la confiance et l’implication de l’institution et d’autre part à un crédit FNRS.

L’infrastructure est maintenant fonctionnelle. Elle a été aménagée pour permettre la conservation d’échantillons à des températures allant de -80°C à -196°C. La biobanque a également fait l’acquisition d’un appareil à congélation programmée, garantie d’une excellente viabilité cellulaire après congélation et ouvrant la voie à des projets de recherche en culture cellulaire.

La concrétisation de cette première étape nous a permis de solliciter des fonds dans le cadre du Plan Cancer 2008. Un accord de principe vient de nous être transmis.

La biobanque s’investit dès à présent dans des projets de recherche translation-nelle notamment avec les FUNDP, un financement Télévie a ainsi été demandé dans le cadre de Narilis avec l’ambition de pouvoir accueillir un doctorant (cli-nicien-chercheur).

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Après vérification de la méthode d’analyse par chromatogra-phie liquide à haute performance, (CLHP), 20 médications ont été reconstituées sous hotte à flux d’air laminaire. 18 ont été stockées directement, seules ou en mélange binaire, à 5 ± °C. 14 ont été stockées au congélateur à – 20 °C, décongelées par micro-ondes selon une méthode standardisée et stoc-kées ensuite à 5 ± °C avant utilisation, cette dernière phase constituant une originalité par rapport aux autres études de ce genre, ces dernières s’arrêtant généralement 24 heures après la décongélation. La stabilité de la concentration a été évaluée par régression linéaire selon la méthode recomman-dée par la Food and Drug Administration.

Parmi ces médications, l’on dénombre 8 antibiotiques, 3 anesthésiques, 3 antiémétiques, 2 détoxifiants lors de traitements cytostatiques, 1 analgésique, 1 anti-inflam-matoire, 1 antimycosique et 1 antinéoplasique.

Pour chaque médication, la stabilité à long terme varie de 6 à 70 jours. Le système congélation / décongélation par micro-ondes peut augmenter la stabilité (de 30 à 120 jours) et permet la production en série, moins coûteuse en termes de main-d’œuvre et de matériel stérile de conditionnement qu’une reconstitution réalisée dans l’unité de soins. Les résultats ont été diffusés sous forme de 39 posters et de 26 publications dans des journaux internationaux.

Nos études de stabilité ont contribué à augmenter le nombre de médications intraveineuses qui peuvent être prises en charge par une UCRI. Cette activité a été saluée par diffé-rentes citations, à savoir “ the prolific group at the University Hospital of Mont-Godinne, Yvoir, Belgium ” (G. Sewell, editor of the Jounal of Oncology Pharmacy Practionners, 2006), “ the most important team currently publishing stability studies in Europe ”. (J. Vigneron, Stabilis Newsletter, June 2009) et “ the most active researchers in Clinical Pharma-ceutics in the world ” (L. Trissel, author of the well know Handbook on injectable drugs, 23/12/2009).

Enfin, cette collaboration a conduit à la création d’un Drug Stability Research Group au sein du Louvain Drug Research Institute de l’UCL.

Les travaux de recherche du laboratoire de microbiologie

Le laboratoire de microbiologie des Cliniques de Mont-Godinne axe ses activités de recherche et développement autour de la problématique de la résistance des bactéries à Gram- aux antibiotiques de la classe des beta-lactames, un problème particulièrement préoccupant et conduisant aujourd’hui déjà à des impasses thérapeutiques. Le labo-ratoire fait d’ailleurs office de centre de référence belge dans ce domaine.

Autour de ce sujet et en collaboration avec des universi-tés belges, étrangères et des industries, le laboratoire de

microbiologie de Mont-Godinne est impliqué actuellement dans 1 projet fédéral FNRS, 2 projets BioWin financés par la Région wallonne et un projet collaboratif européen du 7e programme cadre.

Dans le cadre du projet FNRS, en collaboration avec l’Hôpital Érasme ULB, nous étudions l’évolution de l’épidémiologie de la résistance des entérobactéries et tentons de comprendre pourquoi certains types de résistance disparaissent au profit d’autres qui émergent.

Les projets BioWin de la Région wallonne sont des pro-jets à caractère plus appliqué. Dans le projet Brain-µ, la société Coris-Bioconcept développe, avec notre aide, un outil de détection des bactéries et de leurs mécanismes de résistance directement à partir d’hémocultures au moyen d’un outil microfluidique. Pour le second projet BioWin, le projet VAP-Chip, au moyen de techniques d’amplification moléculaire multiplex réalisées directement sur array, nous participons avec la société Eppendorf Array technology à l’élaboration d’un microchip capable de détecter et d’identi-fier les principales bactéries responsables des pneumonies acquises chez les patients intubés et ventilés hospitalisés en unité de soins intensifs. Dans ce cas également, les mécanismes de résistances sont identifiés. Pour ces deux projets, le but est de développer des outils de détection rapide qui permettront d’éviter le recours à la thérapie probabiliste en orientant immédiatement le prescripteur vers un traitement adapté, en particulier dans le cas des pathologies critiques que sont les infections sanguines et les pneumonies associées à la ventilation.

Le projet européen quant à lui se réalise en collaboration avec des universités de Rotterdam, Paris et Sienne, une société hollandaise et la société écossaise QCMD, res-ponsable de l’élaboration des contrôles de qualités pour de multiples paramètres. Le but du projet est de sonder la perception du monde médical européen devant les tech-niques rapides de diagnostic utilisable directement « au lit du patient », et donc en dehors du laboratoire (technique Point of Care). Au-delà de ça, les partenaires développent une banque d’isolats représentatifs de l’épidémiologie européenne (Gram-, Gram+) et d’échantillons cliniques artificiels parfaitement caractérisés et qui pourront être utilisés gratuitement par les sociétés développant ce type de techniques. De plus, le consortium leur fournira des outils statistiques uniformisés leur permettant de compa-rer, dans exactement les mêmes conditions, leur propre technique avec celle des autres sociétés. Finalement, le consortium utilisera la banque et les outils statistiques développés pour tester deux techniques d’identification bactérienne: une microArray développée par l’université de Sienne et un nez électronique développé par la société néerlandaise E-nose company. Cette dernière technologie, particulièrement étonnante, détecte électroniquement les différents produits volatiles émis lors de la croissance de la bactérie, les identifie et les transforme en une signature spécifique de la bactérie en croissance.

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L’enseignement

à côté de la recherche, du service à la société et des soins aux patients, l’enseignement est l’une de nos missions universitaires de base. Nos médecins cliniciens assurent une charge d’enseignement significative au niveau de l’Académie Louvain et au niveau des Hautes écoles namuroises catho-liques (HENAC). Ils assurent aussi une formation clinique très souvent appréciée dans le cadre de la formation initiale (étudiants en médecine en stage hospitalier), de la formation spécialisée (MACCS) ou continuée (enseignement continu universitaire). Nous souhaitons nous inscrire comme centre d’excellence en enseignement-formation, non seulement pour le corps médical mais aussi pour les différents corps professionnels de nos cliniques.

La formation

La cellule formation, composée des responsables for-mation de la DRH et de la DDI, a organisé une série de formations au cours de l’année 2009 : accueil des nou-veaux travailleurs, informatique, prévention des lombalgies, accueil téléphonique,…

Parallèlement, l’action de formation à la gestion de l’agres-sivité du patient et de sa famille s’est poursuivie tout au long de l’année. Ce projet a été financé par le Fonds social pour les hôpitaux privés. Elle a concerné, dans sa globalité, plus de 700 membres du personnel.

Des formations spécifiques pour le département infirmier, relatives à l’oncologie, aux transfusions, contentions, savoir et compétence,… ont aussi été organisées ainsi qu’un col-loque SIAMU ouvert à l’extérieur.

Durant l’année 2009, 910 personnes ont bénéficié d’une formation, 17 900 heures de formation ont été suivies.

La cellule formation a, par ailleurs, présenté à la direction, un projet de développement de ses activités. Celui-ci a ren-contré l’enthousiasme et le soutien de la direction. Ce projet est en cohérence avec le plan stratégique Horizon 2017.

Par ce projet, la cellule formation veut faire de la forma-tion :

- un partenaire pour accompagner les changements institutionnels et pour améliorer la qualité du service rendu au patient,

- un levier pour la transversalité, - un vecteur de développement des compétences de son

personnel dans le cadre de la gestion des carrières.

Dans cette perspective, la formation doit être organisée de façon cohérente pour les différents métiers de l’institution. Une commission formation réunissant les différents acteurs de l’enseignement et de la formation sera mise en place.

Les axes prioritaires de ce projet pour 2010 seront de propo-ser des actions concrètes pour améliorer la prise en charge des stagiaires et l’accueil et le parrainage de l’ensemble du personnel.

L’Ecu

Comme chaque année, Christine Reynaert, Michel Hoebeke, Erwin Schoeder et Michel Melange ont siégé en 2009 dans la Commission de l’enseignement continu (ECU UCL) destinée à organiser, à l’UCL, la formation conti-nue à l’intention des médecins généralistes. Des orateurs issus des deux Cliniques universitaires se sont succédé pour propager cet enseignement à Woluwé, Mont-Godinne, Charleroi, Arlon, Orval, Tournai, Luxembourg. Parmi les sujets abordés par les spécialistes des CUMG, citons le Pet scan et le Dat scan, la radiofréquence cardiaque, la dyspnée, la crise d’asthme, les manœuvres de réanima-tion, la dyspnée d’origine laryngo-trachéale, les troubles oniriques, le rêve et l’épilepsie, l’enfant rêvé, la leucémie lymphoïde chronique et les syncopes. Il faut remercier les collègues qui ont dispensé ces cours avec enthousiasme et souhaiter bonne chance à Michel Hoebeke qui intègre le bureau en lieu et place de Michel Melange, qui y siégeait depuis plus de dix ans.

à côté de cet enseignement organisé par l’ ECU UCL ,il faut saluer de nombreux programmes d’enseignement à l’ini-tiative de services, des centres et des itinéraires cliniques, ainsi que des rencontres avec le grand public, comme celle sur le dépistage et la prévention des cancers qui a récolté un grand succès, en décembre 2009.

3] L’enseignement et La formation

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L’enseignement et la recherche

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Éditeur responsable : Patrick De CosterCrédits photographiques : Christian Deneffe (photos 3 et 4) - Philippe lardinois (photos 1 et 2)