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Page 1: Métastase surrénalienne d’un carcinome thyroïdien différencié à propos d’un cas et revue de la littérature

324 SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 306–335

Discussion.– Sergermann J. (1991) décrit l’effet inhibiteur de l’ALA sur laconversion périphérique de T4 en T3 chez des patients sous T4.Il faut vérifier toute prise d’ALA en cas d’hyperthyroïdie chez un cancéreuxrecevant ou non du Lévothyrox et inclure une surveillance thyroïdienne despatients sous ALA.

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Manifestation cutanée rare au cours de la maladie deBasedow : érythème annulaire centrifugeH. Zaddouq a,∗, R. Zermouni a, K. Hakkou a, S. El Moussaoui a,A. Boudhas b, M. Oukabli b, A. Albouzidi b, G. Belmejdoub a

a Service d’endocrino-diabétologie, hôpital militaire d’instructionMohamed-V, Rabat, Marocb Service d’anatomopathologie, hôpital militaire d’instruction Mohamed-V,Rabat, Maroc

∗Auteur correspondant.Introduction.– La maladie de Basedow est une maladie auto-immune spécifiqued’organe, qui constitue la cause la plus fréquente des hyperfonctionnementsthyroïdiens. Son association à l’érythème annulaire centrifuge (EAC) est rare.Nous rapportons le cas d’une patiente présentant un EAC au cours d’une récidivede la maladie de Basedow.Observation.– Patiente de 41 ans, suivie pour maladie de Basedow sous trai-tement médical. L’évolution a été favorable, la dose du carbimazole a étéréduite lors du traitement d’entretien avec ajout de L-Thyroxine pour maintenirl’euthyroïdie et ce durant 24 mois.La malade est restée en euthyroïdie pendant un an après arrêt du traitementmédical, puis a représenté des signes de thyrotoxicose avec TSH freinée, etFT4 élevée. Le traitement médical a été repris avant de proposer l’irathérapie.Au cours de cet épisode d’hyperthyroïdie, l’examen clinique révèle des lésionsd’apparition récente au niveau des membres et de l’abdomen, de morpholo-gie annulaire, érythémato-papuleuses, prurigineuses et d’évolution centrifuge.À l’examen histologique, on note la présence d’un infiltrat lymphocytaire enmanchon périvasculaire et periannexielle, sans vascularite, évoquant un EAC.Discussion.– L’EAC est une dermatose fréquemment associée à de nom-breuses pathologies ou révélatrices de ces dernières, si certaines sont classiques :infectieuses, médicamenteuses, néoplasiques, lupiques, d’autres telles que lesdysthyroïdies sont exceptionnelles. Trois cas d’EAC et pathologie thyroïdienne(maladie de Basedow, hypothyroïdie et thyroïdite de Hashimoto) ont été décritsdans la littérature.Cette observation conforte le concept d’auto-immunité sous-jacente de l’EACet nous suggère devant tout EAC la recherche systématique d’une pathologiethyroïdienne.

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Métastase surrénalienne d’un carcinome thyroïdiendifférencié à propos d’un cas et revue de la littératureL. Ahmed-Ali ∗, F. ChentliService d’endocrinologie et de maladies métaboliques, CHU Bab El Oued,Alger, Algérie

∗Auteur correspondant.Introduction.– Les métastases surrénaliennes des carcinomes différenciés de lathyroïde sont rares. Elles sont en général asymptomatiques et découvertes lorsd’explorations systématiques. Elles témoignent en général d’une disséminationmétastasique de la maladie. Nous rapportons une observation et passerons enrevue les donnée de la littérature.Observation.– M.H. 55 ans, porteuse d’un carcinome différencié de la thyroïde.Le type histologique exact n’a pu être précisé. La patiente a subi une thyroïdec-tomie totale en 2 temps. L’étude histologique des 2 pièces opératoire n’était pasconcluante. La biopsie d’une métastase pulmonaire a conclu à l’origine thyroï-dienne avec un taux de TG élevé. Le bilan d’extension a objectivé de multipleslocalisations secondaires : pulmonaires, osseuses multiples et des métastases sur-rénaliennes bilatérales objectivés lors d’un examen TDM (droite de 32 × 27 m

et à gauche de 24 × 26 mm). Une biopsie surrénalienne droite a été effectuée et aconclu à des localisations secondaires d’origine thyroïdienne. Elle a recu 2 curesd’iode suivies de cures de radiothérapie. Les taux de thyroglobuline sont trèsélevés en dé freination de l’ordre de 1504,2 ng/ml témoignant de l’évolutivitéde la maladie.Conclusion.– Les métastases surrénaliennes des carcinomes thyroïdiens sontpeu rapportées dans la littérature et sont souvent associées à d’autres localisa-tions secondaires. La biopsie surrénalienne permet de les rattacher à la tumeurprimitive vu qu’elles fixent rarement l’iode radioactif.

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La survenue d’une maladie de Basedow au cours du suivid’une thyroïdite d’HashimotoH. Marmouch ∗, A. Baba , M. Jmal , O. Sallam , I. Khochtali , S. MahjoubService de médecine interne-endocrinologie, EPS Fattouma Bourguiba,Monastir, Tunisie

∗Auteur correspondant.Introduction.– La thyroïdite d’Hashimoto est une d’une hypothyroïdie (HypoT)auto-immune (AI). L’opothérapie continue et définitive constitue le traitementhabituel. Dans ce contexte, l’apparition d’une maladie de Basedow (MB) estparticulièrement rare.Observation.– Il s’agit d’une patiente âgée de 31 ans, aux antécédentsfamiliaux de dysthyroïdie, suivie pour thyroïdite d’Hashimoto depuis 4 ans(TSH = 45 mUI/l et anticorps anti-peroxydase fortement positive). L’opothérapiesubstitutive à la dose de 125 �g par jour de L-thyroxine a été réduiteprogressivement devant une symptomatologie et une biologie en faveur desurdosage. Un arrêt de cette médication après 6 mois est nécessaire. Uncontrôle hormonale a objectivée une hyperthyroïdie (HT) à distance de l’arrêtde l’hormonothérapie (TSH = 0,001 mUI/l ; FT4 = 40 pmol/l). À l’examen cli-nique on note une apparition d’exophtalmie modérée. Un goitre homogène estobjectivé à l’échographie. Le diagnostic de MB est confirmé par la présenced’auto-anticorps (Ac) antirécepteur de la TSH. Un traitement par irathérapie aété planifié après préparation médicale.Discussion.– L’explication de ce phénomène est attribuée à l’existence d’Acstimulants, très spécifiques de la MB, au cours des HypoT auto-immunes. Laprésence conjointe d’Ac bloquants explique leur silence initial. Une alternancesuccessive de phases d’HypoT et d’HT a été rapportée dans la littérature.Conclusion.– Cette évolution inhabituelle d’une thyroïdite d’Hashimoto sembleen rapport avec une modification aléatoire du taux des Ac observés au cours desdysthyroïdies AI. Un traitement radical permet d’éviter les fluctuations hormo-nales possibles lors de l’apparition de MB au cours de l’évolution de thyroïdited’Hashimoto.

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Détection de l’EVB19 (Parvovirus B19) dans les thyrocytes,une étude cas témoins : Basedow vs goitresC. Page a,∗, M.-W. Hoffmann b, M.-N. Benzerdjeb c, G. Duverlie d,H. Sevestre e, R. Desailloud f

a ORL, CHU-UPJV d’Amiens, Amiens, Franceb Service de virologie, UPJV, Amiens, Francec Service d’anatomopathologie, CHU-UPJV d’Amiens, Amiens, Franced Service de virologie, UPJV d’Amiens, Amiens, Francee Service de virologie, CHU-UPJV d’Amiens, Amiens, Francef Service d’endocrinologie-diabétologie-nutrition, CHU-UPJV d’Amiens,Amiens, France

∗Auteur correspondant.Les facteurs environnementaux tels que les virus sont possiblement impliquésdans la survenue des thyroïdites auto-immunes. L’EVB-19 a été mis en causepour les thyroïdites d’Hashimoto mais aucune étude ne s’est intéressée à lamaladie de Basedow.Objectif.– Étudier la présence d’EVB19 dans la circulation et dans des biopsiespériopératoires de Basedow (cas) et de thyroïde multinodulaire (contrôles).

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