thrombose veineuse profonde survenue à distance d’un syndrome de cushing : à propos d’un cas

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476 SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 467–485

Diet constitutes an important source of water in desert environments. For rodentssurviving under such drastic conditions suggests a state of permanent stress. So,we investigated the effect of chronic dehydration on plasma parameters andadrenal gland structure compared to that of Gerbillus tarabuli.12 male rats were divided into control and dehydrated group submitted to inges-tion of 2 % saline solution for 7 days. Gerbils (n = 6) group was fed with barelygrain. Osmolality, and hematocrit were determined and adrenal glands weretreated by histological technique.Dehydrated rats show a significant increase in hematocrit and osmolality ; confir-ming hypovolemic state. Gerbil presented low hematocrit suggesting that theirblood contains more water. However, its osmolality was similar to that of dehy-drated rats. Dehydration induced degranulation of adrenaline chromaffine cellsand enlargement of capillaries, suggesting strong adrenalin release. However,gerbils showed the same structure as that of controls, indicating basal stress hor-mone release. Parallely, the zona fasciculata (ZF) of dehydrated rats and gerbils,show a loss of the spongy appearance and capillary dilatations which can berelated to an increased production of glucocorticoides. Considering all results, itappears that the chronic dehydration constitutes a stress condition in Wistar rats,but shortage of water, which characterizes the arid environment of gerbil is not astress factor for this specie. In gerbil, morphological features of ZF, don’t seemto be a stress response ; it would be rather an indication of metabolic strategy,probably for metabolic water production.

Disclosure of interest The authors have not supplied their declaration ofconflict of interest.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.697

P565

Thrombose veineuse profonde survenue àdistance d’un syndrome de Cushing : àpropos d’un casS. Elamari (Dr)chu ibn rochd, CasablancaAdresse e-mail : elamari saloua@hotmail.fr

Introduction Le syndrome de cushing (SC) est une maladie à haut risquede complications thromboemboliques. Ceci est expliqué par les modificationsvasculaires et l’état d’hypercoagulabilité induite par l’hypercorticisme. Nousrapportons l’observation d’une patiente ayant présenté une thrombose veineuseprofonde du membre inférieur après être guérie de son syndrome de cushing.Observation médicale patiente de 23 ans, sans antécédent pathologique parti-culier, présente un syndrome de cushing clinique, confirmé par une cortisolémieà 18 ng/l au test de freinage minute. L’ACTH était indétectable, avec à la TDMun nodule surrénalien gauche de 26 x 20 mm. Le bilan d’hémostase usuel étaitnormal. La patiente a bénéficié d‘une surrénalectomie gauche avec à l’étude ana-thomopathologique un adénome surrénalien sans signe de malignité. La patientea présenté une insuffisance surrénalienne signant la guérison. Elle était misesous prevention thromboembolique pendant sept jours. À j60 postopératoire, lapatiente a présenté une thrombose veineuse étendue du tiers moyen de la veinefemorale superficielle droite à la veine poplitée. Le bilan d’hémostase usuel étaitnormal. La patiente a été traitée par héparine à bas moléculaire relayé par lesAVK. Avec une bonne évolution clinique.Discussion Le risque thrombogène chez les patients suivis pour syndrome decushing se prolonge donc même après la guérison du fait de la persistance desanomalies vasculaires, et des troubles de la coagulation et nécessiterait une stra-tégie de prévention spécialisée, la durée du traitement préventif hypocoagulanten post opératoire devrait probablement être prolongée même chez les patientsen rémission.

Déclaration d’intérêts L’auteur n’a pas transmis de déclarations de conflitsd’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.698

P566

Phéochromocytome et dissociationauriculo-ventriculaire isorythmique : àpropos d’un casA. Rached , M.O. Kilani , N. Mchirgui Feki (Pr) ∗, A. Melki ,I. Oueslati (Dr) , K. Khiari (Pr) , Y. Lakhoua (Dr) , N. Ben Abdallah (Pr)Service de Médecine A- Endocrinologie- Hôpital Charles Nicolle, Tunis∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : nadiamchirgui@yahoo.fr (N. Mchirgui Feki)

Les palpitations sont un symptôme majeur au cours des phéochromocytomes.Les rythmes ectopiques sont présumés être secondaires à la stimulation des pace-makers cardiaques par l’augmentation de la concentration des catécholamines.La dépression du pacemaker sinusal avec échappement, due à une élévationrapide et importante de la tension artérielle, a été rarement décrite. Nous rap-portons l’observation de madame H.S âgée de 69 ans, hypertendue, admise pourexploration d’un incidentalome surrénalien. La patiente rapportait la notion decrises paroxystiques associant céphalées, palpitations et sueurs concomitantesà des pics hypertensifs. La pression artérielle à 160/100 mmHg, un pouls régu-lier à 60 batt/min. L’IRM a montré une masse surrénalienne droite de 7 cm, endiscret hyper signal T2. Cette masse arrive au contact de la veine cave infé-rieure. Au cours de son hospitalisation, la patiente a présenté des crises faitesde sensation d’oppression thoracique, sueurs profuses, épigastralgies et palpi-tations. La tension artérielle était initialement à 250/100 mmHg puis a chuté à90/60 mmHg. L’ECG trouve une bradycardie sinusale avec échappement nodalet dissociation auriculo- ventriculaire. Cet épisode s’est spontanément résoluen dix minutes. Le dosage des dérivés méthoxylés est revenu très élevé avecmétanephrines à 11344nmol/créât. Le diagnostic de phéochromocytome a doncété retenu et la patiente va être opérée. Notre observation illustre bien un cas trèsrare d’association entre phéochromocytome et bradycardie sinusale réflexe avecéchappement nodal et dissociation auriculoventriculaire. Le mécanisme sous-jacent est une réponse vagale à une élévation importante de la pression artérielleet ce trouble de rythme disparait après traitement du phéochromocytome.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.699

P567

Comorbidités associés au syndrome deCushingM. Akrout (Dr) ∗, B. Ben Nasr (Dr) , F. Mnif (Dr) , N. Wadhène (Dr) ,N. Charfi (Dr) , M. Abid (Pr)Service d’Endocrinologie et Diabétologie CHU Hèdi Chaker, Sfax, Tunisie,Sfax∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : fut med@yahoo.fr (M. Akrout)

Introduction Le syndrome de Cushing regroupe l’ensemble des manifesta-tions cliniques induites par une exposition chronique à un excès endogène deglucocorticoïdes. Non traité, il induit une augmentation significative de la morbi-mortalité. Le but de notre travail est de préciser les complications associées ausyndrome de cushing.Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur 82 cas de syndrome decushing colligés dans le service d’endocrinologie de CHU Hédi Chaker SfaxTunisie entre 1997 et 2013.Résultats L’âge moyen de nos patients était de 42,9 ans avec un sex-ratio(F/H) de 3,3. L’IMC moyen était de 31,2 kg/m2 avec une obésité dans 43 cas(52,44 %). Une répartition androïde des graisses était présente dans 78 % descas. Une HTA a été noté dans 50 cas (61 %). Quarante-deux patients avaient undiabète (51,2 % des cas) et 18 malades (22 %) présentaient une intolérance auglucose. On avait noté une dyslipidémie chez 59 patients (71,9 %). L’ostéoporoseet l’ostéopénie ont été retrouvées chez respectivement 20 et 7 patients. 7 patients(8,53 %) avaient présenté une complication thromboembolique au cours del’évolution du syndrome de cushing. Les complications infectieuses étaient pré-sentes chez 29 patients dont 18 avaient des infections mycosiques. Les troublespsychiques étaient présents dans 9 cas (11 %), en particulier l’anxiété, la dépres-sion, le délire et l’accès maniaque.

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