allsportsfrance mag' #9

7/28/2019 AllSportsFrance Mag' #9

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Ciolek dompte la Primavera

Raikkonen, premier de la saison

Mag'

#9@AllSportsFrance


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@AllSportsFrancePour suivre lactu du sport en temps rl :

SOMMAIRE

P3.......... 1/4 de finale Champions LeagueP5.......... Ligue Europa ; une affaire anglaise

P6.......... Marie Bochet, lentreen

P10........ Le salary cap, bonne ou mauvaise ide ?

P12........ RedBull : Malaise en Malaisie

P14........ Le Heat sarrte 27

P15........ NHL, la course aux playoffsP16........ La semaine sport business

P18........ Deux joueurs Miami

P19........ Cancellara domine le Ronde

P21........ Les pavs de lenfer du nord

P22........ Christophe Jouffret, lentreen

P24........ Paques en Super League

P26........ The boat Race : La tradion anglaise

Notre partenaire basket


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Le verdict est tomb pour le sprint final de la comptition. Comme on pouvait s'y attendre, la

dlgation espagnole est la plus nombreuse avec 3 qualifis devant l'Allemagne (2), l'Italie

(1), l Turquie (1) et la France (1). Aucun club anglais ce qui est une premire depuis la saison

2003-2004.

Voici quels sont les affiches de ces de finale avec les chances des clubs d'accder au der-

nier carr :

Malaga (Esp) Borussia de Dortmund : le match des revanchards !Les espagnols connaissent une situation difficile au sein de leur club car le retard de paiement dessalaires des joueurs est rcurrent. On peut penser que quelque part cet tat de fait a permis auxjoueurs de se solidariser autour d'objectifs communs. On a mme entendu dire que c'est le propri-taire du PSG qui pourrait renflouer ces caisses. En attendant, Malaga est exclu de la prochaincoupe europenne pour laquelle il se qualifiera. Malgr tout a, l'exploit est possible encore une

fois. Classe 6me de son championnat, l'quipe de Pellegrini est dans le bon groupe. On se mfie-ra tout particulirement du cot allemand de la force dfensive de l'effectif capable d'endormir sonadversaire avant de lui envoyer ses flches offensives.Les allemands quant eux arrivent lancs pour arracher leur qualification pour le tour suivant. Ilsn'auront dj plus la tte au championnat qui est jou depuis longtemps puisqu'ils possdent 20points de retard sur le Bayern de Munich, mais il sont aussi quasi assur de participer la prochainedition de la Ligue des Champions. Les joueurs de la Rhr sont des habitus des joutes euro-pennes de qualit, et ils se prsentent pour moi en grand favori de cette confrontation. Gtze,Levandowski et Reus entre autres seront les joueurs les plus observs.On peut fortement penser que tout pourrait se jouer ds le match aller, tant je sens les allemands

forts dans leur tte et ayant toute confiance dans leur jeu. Leur parcours en championnat est unsimple accident de parcours aprs 2 titres conscutifs ces deux dernires saisons.

Real Madrid (Esp) Galatasaray (Tur) : Une voie royale pour le RealOn ne va pas se mentir et mettre du suspens l o il n'y a pas lieu d'en avoir, les madrilnes vonttranquillement passer ce tour. Comment imaginer qu'il en soit autrement pour une quipe quimontre une constance au plus haut niveau europen depuis des dcennies. Il est clair que cetteanne, Jos Mourinho a pour seule ambition de gagner la Ligue des Champions et les classicos, cequi revient au mme parce que fatalement ces deux quipes se rencontreront en C1. La liga estanecdotique cette saison pour l'quipe royale et ne sert qu'a prparer les matchs europens. De

plus, ils ne tomberons pas dans le pige de sous-estimer l'quipe turque, tout est en place pouroffrir une 10me Champion's League aux madrilnes.Les turques joueront leur chance fond mais cela ne suffira pas, plus ce niveau, pas contre unequipe comme celle ci. Alors oui en football, tout est toujours possible mais sur une double confron-tation, il ne feront pas le poids. Cela ne retire en rien la qualit de leur parcours cette saison, ni lefait qu'ils seront sans doute de nouveau sacrs dans leur championnat domestique. On surveilleratout de mme la rvlation europenne de l'anne Yilmaz Brak dans l'quipe stambouliote ainsique les expriments Wesler Sneijder et Didier Drogba.

Bayern Munich (Ger) Juve (Ita) : L'affiche de rve

Les bavarois ont tout perdre dans cette confrontation. En effet, dbarrass des considrationslocales puisqu'ils remporteront leur championnat sans aucun souci, les allemands doivent gagnerla Ligue des Champions cette saison c'est une obligation aprs leur finale perdue la saison dernirecontre Chelsea. Les coquipiers de Franck Ribery semblent intouchables cette saison mme si leurdfaite au tour prcdent contre Arsenal domicile fait tche. Franchement, je ne les vois pas se

Football

1/4 de finale Champions League : Du lourd !


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Football

faire liminer. On connat la rigueur footballistique allemande et l'quipe est suffisamment expri-mente pour grer ce genre de rencontre. Cette saison, on sent bien que tout le monde veut lacoupe aux grandes oreilles, et que mme les tensions du vestiaire sont matrises par l'encadre-ment !La Juve se retrouve en de finale sans avoir fait trop de bruit mais il n'empche que leur tourprcdent contre Glasgow a t impressionnant de ralisme ! La Juve semble repartie vers leshauts sommets europens, pourtant cette quipe a souvent trbuche sur les dernires marches

puisqu'elle ne compte que 2 C1 son palmars ce qui est peu par rapport sa rputation. Onnotera la prsence dans l'effectif turinois de notre nouveau phnomne franais Paul Pogba quin'est cependant pas assurer d'une place de titulaire. Je pense qu'il est encore un peu tt pourl'quipe italienne pour croire un destin dor cette saison, par contre, ces matchs leur feront accu-muler de l'exprience qui leur sera bien utile pour les prochaines saison.

PSG (Fra) Barcelone (Esp) : Constellation d'toiles au Parc des Princes :

Les parisiens ne pouvaient pas rver meilleur tirage pour une simple raison, s'ils passent ils rali-sant l'exploit, s'ils sont limins c'est normal et ils auront engrang l'exprience si prcieuse pourcette comptition. Autant l'avouer tout de suite, l'quipe capitale devrait arrter l son parcourseuropen. Malgr la prsence de nombreux joueurs habitus aux joutes de haut niveau, il manquecette saison encore une constance dans les rsultats qui pourrait fait des parisiens un favori. Deplus, l'absence de Zlatan Ibrahimovic au match aller risque de peser trs lourd dans la balance, de

mme que la capacit la dfense de contenir Lionel Messi. Je ne crois pas en la qualification pari-sienne, mais en de beaux match dont l'un au Parc qui sera plein et qui je l'espre poussera sonquipe mme en cas de scnario dfavorable !

Les barcelonais ont d se frotter les mains lors de ce tirage au sort. En effet, le PSG ne devrait parleur poser de problme ce moment de la saison ou tout est en place pour russir le sprint final.Ils sont assurs d'une nouvelle Liga, Lionel Messi fonce vers de nouveaux records et surtout ilsont montrs leur capacit renverser le cours d'une confrontation mal partie contre Milan au tourprcdent. Ils sont en pleine confiance ! Seul un enchanement de catastrophes de type blessuresde plusieurs titulaires pourrait leur interdire l'accession aux demi-finales. Enfin, je pense fortement

qu' match retour, l'ambiance du Camp Nou face Ibrahimovic risque fort de le rendre nerveux, etje sens bien une petite expulsion poindre le bout de son nez.

En rsum, nous allons assister mon avis de superbes matchs, et nous retrouver avec 2 espa-gnols et 2 allemands au prochain stade. Fabien

@Fabien976


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Football

La ligue Europa : Un affaire anglaise

Football

En effet la premier league a plac 3 de ses reprsentants dans ces de finale avec des objec-

tifs de victoire finale pour toutes les 3. Elles sont au moins favorites de leur confrontation.

Benfica (Por)- Newcastle (Gbr) : Les franais peuvent faire la diffrenceLes portugais, tombeurs de Bordeaux au tour prcdent, ne seront clairement pas les favoris. Ils ontun autre gros programme en tte qui est la conqute de leur titre domestique o ils sont la lutte avecPorto, afin d'intgrer la Champion's League la saison prochaine. Les anglais se mfieront tout demme du paraguayen Oscar Cardozo qui commence attirer les convoitises de nombreux autresclubs europens. L'quipe anglaise la plus franaise partira donc largement favorite. Ayant rgl sesproblmes en championnat puisqu'elle devrait sauver sa place tranquillement dans l'lite, il y a fort parier qu'elle donnera tout pour cette comptition. De plus, les joueurs auront cur s'offrir uneexposition mdiatique importante qui passe par une qualification au minimum pour le tour suivant. Ilfaut dire que depuis quelques semaines, le jeu propos par l'quipe de Newcastle est sduisant. Le

seul bmol oppos cet optimisme est sans doute un mental un petit peu friable ce qui pourraits'avrer tre un handicap de taille en cas de coup dur.

Fenerbahce (Tur) Lazio Rome (Ita) : Surprise turque en vue ?Les turcs ne partiront pas battus dans ce de finale. L'quipe dIstanbul a tout fait le mental etl'exprience pour faire douter les italiens. Mme si ils sont la peine relative en championnat,puisque domin par Galatasaray, ils sont sur motivs par la possibilit d'crire une nouvelle page del'histoire de leur club. Si le match aller ne leur ai pas dfavorable, ils sauront trs bien arracher leurqualification l'extrieur.Ils sont 4 matchs d'une finale et on a l'impression que cette rencontre ne reprsente pas un objectif

pour eux. Sauf qu'un joueur peut tout changer cette anne, le tchque Libor Kozak dj auteur de 10buts en 9 apparitions.

Tottenham (Gbr) FC Ble (Sui) : Duel d'outsiders.Quel dilemme pour les anglais. Encore la lutte pour une place en barrages de la Ligue des Cham-pions la saison prochaine, pourront-ils se permettre de jouer l'autre comptition fond. A mon avis,tout se jouera au match aller, s'ils font la diffrence ils se qualifieront, sinon ils lcheront le matchretour. L'enjeu sera l, sachant qu'il ne faudra pas compter sur un abandon de l'quipe suisse quijouera sa vie sur ce match. Sur la dynamique actuelle, les Spurs devraient l'emporter mais si la moti-vation n'est pas son top, ils vont au del d'une grosse dsillusion.

Les suisses font eux une saison de rve et ne veulent surtout pas que a s'arrte ! En trs bonneposition pour se qualifier une nouvelle fois pour la Champion's League la saison prochaine, ils font lameilleure saison europenne de leu histoire. Quelle fin de carrire pour Alexandre Frei qui ses co-quipiers aimeraient offrir une demi-finale !

Chelsea (Gbr) Rubin Kazan (Rus) : Mais que font-ils l ?Mais que va faire le tenant du titre en Ligue des Champions qui pourrait faire un indit doubl ? Jepense que malheureusement, les Blues voudront d'abord assurer leur place en Champion's Leaguela saison prochaine qui devrait tre la saison du renouveau avant de conqurir une coupe qui ne lesintresse pas plus que a. D'un autre ct, ce tour pourrait tre facile pour eux et leur permettre depenser une fin de saison passionnante la conqute d'un titre qui est le dernier qu'ils peuventconqurir.Nul doute que les russes sauteront sur l'occasion si les anglais ne sont pas au top. Mais il faudrait unenchanement de circonstances favorables, car comme d'habitude ces quipes brillent jusqu'au prin-temps puis s'teignent, mais pourquoi ne serait-ce pas l'anne du Rubin ?

Fabien@Fabien976


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Ski Paralympique

Marie Bochet, lentreen

ASF Mag : Suite tes exploits La Molina, quelle est l 'image qui te resterait si tu ne devais

n'en retenir qu'une de ces championnats du monde ?

Marie Bochet : Je dirais que c'est l 'arrive de la dernire manche du Gant, qui tait la dernirecourse en individuel. C'tait le sacre du Grand Chelem. C'tait vraiment un grand moment. Ma familletait venue sur cette manche l puisqu'ils taient arrivs dans la matine. Ce fut un grand momentque j'ai partag avec eux. En plus, a finissait de manire parfaite cette semaine.

- La question qui fche maintenant !: Beaucoup de comptiteurs et mme des dirigeants, ont

prtendu que la descente que tu as gagne pour ta premire course et qui a lanc ton Grand

Chelem, tait une farce et pas vraiment une descente ! Qu'en penses-tu ?

Marie Bochet : Je pense que ce n'tait pas une descente comme on l'entend ou comme on l'imagine,c'tait une descente qui n'tait pas vraiment difficile non plus, aprs cela n'enlve rien au mrite dems championnats du monde de cette anne. C'tait une course comme une autre. En haut, il fallaitsavoir glisser et une partie technique en bas dans laquelle il fallait savoir produire du ski technique.C'tait une descente assez courte, assez simple, par forcment comme on les voit la tlvisionchez les valides, mais il fallait quand mme tre bon ce jour l et je crois qu'il n'y a rien dire de plus.Les championnats du monde de cette anne le mritent, et ont le droit aux flicitations, car ce n'estpar parce que certains sous-entendent que ce n'tait pas une vrai descente, qu'ils ne sont pas cham-

pions du monde.

- Il semble que cette anne, tu aies trouv la bonne alchimie pour dominer quasiment chacune

des preuves pendant toute la saison, as tu eu un dclic ?

Marie Bochet : Il faut dire que j'avais dj un bon niveau, pas forcment un trs bon niveau, j'avaisdj un bon niveau sur les disciplines techniques puisque je gagnais dj en Gant et en Slalom. Ila fallu rajouter un petit peu de travail sur ce qui est des disciplines de vitesse pour pouvoir treamener jouer le Grand Chelem cette anne. C'tait un petit peu plus de travail fourni sur lespreuves de vitesse, malgr tout j'ai quand mme travaill en technique parce que le niveau aug-

mente et qu'il faut quand mme rester au dessus. Je pense qu'il y a aussi de ma part une meilleuregestion au niveau de l'enchanement des courses car nous ne sommes pas comme les valides, onne se contente pas de faire 2 ou 3 courses pendant la semaine, on les fait toutes ! Cela reprsenteun bel enchanement et il faut savoir rcuprer pour ne pas tre trop fatigu la fin de la semaine.

- Par rapport ce Grand Chelem, certains pensent, que tu es la Tina Maz du ski handisport

pour cette saison, cela te flatte comme comparaison ?

Marie Bochet : Je pense que ce n'est pas tout fait comparable tout de mme. Forcment, a meflatte, aprs je crois que Tina Maz est une trs grande championne et je pense que je ne suis pasencore arrive son niveau parce qu'il faut dire que la concurrence est beaucoup plus leve chezles valides qu'en handisport. Nous sommes 3 ou 4 pour jouer la victoire, elles, elles sont une quin-zaine pouvoir gagner sur chaque course.Ce n'est donc pas comparable mais je pense que j'aidomin ma catgorie comme elle l'a fait, donc sur ce plan l on est peu prs identique mais justesur ce point..

Marie Bochet, multiples championne du monde de ski paralympique, nous a reu au terme

dune saison quelle aura domin de la tte et des paules. Entretien avec une fille disponible

et pleine de vie


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- Tu es lycenne au Lyce d'Albertville, comment fais-tu pour concilier tes tudes et le sport de

haut niveau.

Marie Bochet : Je suis la section d'Albertville, ce qui nous permet d'tre librs de Novembre Avril,ce qui nous permet d'tre concentrs principalement sur le ski. Nous avons quand mme 1 devoir rendre par mois pour chaque matire, c'est bien les premiers mois mais j'avoue qu'en Fvrier et Marsa a t trs compliqu ! Je n'ai pas pu les rendre, mais un mail aux professeurs leur expliquant lasituation permet de trouver des solutions. Ils sont trs comprhensifs.C'est en suite nous de faire letravail la rentre en Avril. C'est nous d'tre capables de se remettre vite dans nos cahiers et rangervite les skis ! Il me reste 3 mois pour passer le bac, alors priorit aux tudes maintenant.

- Pendant la priode hivernale, quel est ton rythme d'entranement ?

Marie Bochet : La plus grosse parte de l'entranement se fait en Automne, en hiver, nous n'avons plusle temps de nous entraner. Cette anne, je vais reprendre le ski en Juillet, car je ne pourrais pas fairele stage de Juin du fait du Bac. La plus grosse partie de l'entranement se fera sur les 3 mois d'Au-tomne, Septembre, Octobre et Novembre sur les glaciers. On fait des blocs de prparation de 5 7

jours, on rpte nos gammes et cela nous amne sur les premires courses. Ensuite, je vais de tempsen temps quelques entranements avec mon club valide quand je peux rentrer chez moi mais depuisle dbut du mois de Janvier, on est rentr chez nous 3 ou 4 jours entre chaque tape, donc on a pluttenvie de se reposer que de remonter sur les skis. C'est plus compliqu de faire des entranements enplein milieu de l'Hiver.

- T'arrive- t'il de faire des comptitions avec des skieurs valides ?

Marie Bochet : J'ai commenc toute petite avec les valides. Je faisait des comptitions avec eux.Aujourd'hui le planning est trs charg, donc on a peu de temps pour s'entraner, donc faire d'autres

comptitions est trs difficile. C'est pourtant intressant de se mesurer aux personnes valides, car anous tire vers le haut et cela nous permet d'apprendre de nouvelles choses.

- Quel est le souvenir que tu gardes de tes premiers Jeux Paralympiques Vancouver ?

Marie Bochet : L'ambiance la crmonie d'ouverture ! Cela m'a beaucoup marqu, car c'taitimpressionnant. Nous n'avons pas l'habitude d'tre mdiatiss, d'avoir un grand public l'arrive,donc de rentrer dans ce stade plein craquer cela donne beaucoup d 'motions. Ensuite les Jeux deVancouver ont t une exprience un peu dlicate pour moi car je pense que j'tais trop jeune et j'aieu du mal grer la pression et que mes deux 4me place ont t dures avaler. Cela reste tout demme une exprience dans l'optique des prochains jeux. J'espre que je les apprcierai mieux.

ki Paralympique


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- Dans un an Sochi, sans vouloir te mettre de pression, tu vas nous ramener 5 mdailles ?

Marie Bochet : C'est bizarre tout le monde me dis a : sans te mettre de pression ! Srieusement, jepense que cela va tre difficile. Je sais comment il faut faire, je l'ai fait cette anne , et je crois quelorsqu'on est capable de faire quelque chose, on est capable de le refaire ! L'anne prochaine pour-tant risque d'tre une anne difficile. Elle va tre longue parce que les Jeux pour nous sont dbut

Mars et qu'il va falloir tenir le rythme toute la saison. De plus les Jeux reprsentent d'autres enjeuxque les championnats du monde et qu'il va falloir tre capable de tenir la pression et de russir faireson ski sans tre dpass par les vnements.

- Justement, penses-tu avoir un programme de prparation spcifique du fait de la date

tardive des Jeux Paralympiques ?

Marie Bochet : Je pense qu'on va plus travailler sur la dure pour la saison prochaine, afin d'arriveren forme sur le mois de Mars. Je pense que l'on va rester sur un rythme de travail similaire celuide cette anne pour ne pas tre trop chamboul non plus dans la prparation. On a une petite routined'entranement , et ce n'est pas l'anne prochaine qu'il va falloir essayer de nouvelles choses.

- Quelles seront tes principales concurrentes pour ces jeux paralympiques ?

Marie Bochet : Il y aura l'allemande (Andra Rothfuss NDLR) qui est derrire moi sur chaque disci-pline sauf au Super G o elle est sortie, et qui fait des podiums et des victoires chaque course, ellea un niveau presque similaire au mien, elle va tre capable d'lever son niveau donc il va falloir quej'lve le mien aussi. Ensuite Solne Jambaqu, une autre franaise, est capable de noussurprendre sur les preuves de vitesse. Il y a aussi une slovaque (Petra Smarzova NDLR) qui n'a pasbeaucoup travaill cette anne cause de ses tudes. Il va falloir que je fasse aussi attention elle,car l'anne prochaine on aura toutes les Jeux dans la tte. Je devrais me mfier de chacune d'entreelles car elles voudront toutes la victoire.

- As-tu une ide du budget que tu engages pour chaque saison, mme si tu es aide par des

sponsors.

Marie Bochet : Avec mes sponsors qui sont trs gnreux, et j'en ai beaucoup, cela me permet dene pas avoir grand chose dbourser de ma poche. On fonctionne avec un forfait la saison. Endbut de saison, on parle tous ensemble avec les athltes et les coachs pour dcider du montant quel'on est prt dbourser. Ensuite selon les dplacements , selon les entranements, etc... le coachnous donne le montant du forfait, et en fin de saison, on paye tous quelque chose entre 2000 et3000 selon la participation aux courses.

- On a vu cette saison un petit frmissement mdiatique, sans doute d ton Grand Chelem,

mais on constate tout de mme que vous tes beaucoup moins mdiatiss que les valides.

Cela vous drange t'il ou avez-vous tous intgr cet tat de fait et vous faites avec ?

Marie Bochet : Je crois que la mdiatisation un double tranchant en fait. C'est trs intressant pournous vis vis de nos sponsors, de tous les partenaires que l'on peut avoir, car du coup on peut lesreprsenter dans la France entire, voire dans le monde entier, donc oui cela nous aide trouver dessponsors. Mais il y aussi ce ct o les mdias nous mettent un peu la pression. Il y a donc un nou-veau paramtre grer qui n'est pas forcment vident. La mdiatisation est trs positive surcertains points mais peut aussi tre trs drangeante. Je suis trs consciente que le handisport estde plus en plus mdiatis, c'est trs bien parce qu'au niveau de la fdration , on va tre beaucoupplus reconnus et il y aura donc sans doute plus de moyens. Mais il va y avoir aussi des -ct qu'il va falloir grer, donc je pense que je vais bnficier d'une prparation mentale pour m'aider, carje pense que l'anne prochaine de par les Jeux de Sochi, on va tre plus mdiatiss.

Ski Paralympique


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- Tu as aujourd'hui 19 ans, penses tu qu'il sera possible pour toi de faire une longue carrire

?

Marie Bochet : J'ai commenc assez jeune aussi, je vais donc voir comment a volue, aussi enfonction des Jeux que je vais faire. Si on rve, imaginons que je fasse 5 mdailles d'or Sochi, jepense qu'il sera difficile aprs de faire mieux. Tout dpend des rsultats, je pense qu'il faut savoir

s'arrter quand on est au sommet et ne pas chercher retrouver ce que l'on a vcu sans jamais leretrouver. Il faut tre capable de s'arrter au bon moment. J'ai commenc mes premiers Jeux 16ans donc si j'en fait encore 1 ou 2 ce sera bien mais on verra comment ma carrire suit son courset je pense qu'il y a aussi autre chose que le ski dans la vie. J'en ferai toujours pour mon plaisir maisla comptition s'arrtera un moment ou un autre.

- Que penses-tu des pistes de Sochi, que vous avez test dernirement ?

Marie Bochet : La piste de descente est trs technique, elle est trs intressante. C'est une belledescente avec des sauts, un beau mur pour commencer donc cela va tre compliqu. C'tait int-ressant d'avoir skier dessus cette anne, donc on sait quoi s'attendre l'anne prochaine, sur quelprofil de piste il va falloir qu'on s'entrane cette anne. Le slalom risque d'tre en nocturne mme si

ce n'est pas encore confirm. Ce n'est pas une piste qui est magnifique, extraordinaire, mais areste une belle piste. Je pense qu'il peut y avoir un beau spectacle, surtout si c'est en nocturne.Cela va changer de notre routine et tre trs intressant.

Une nouvelle fois merci Marie pour cette interview sans langue de bois.Nous te souhaitons une totale russite pour ton objectif de Juin et beaucoup de courage pour lasaison prochaine qui sera celle de la conscration d'une grande championne !

Si vous voulez en savoir plus sur cette formidable athlte, courrez vous connecter sur son site :http://www.bochet-marie.com/

ki Paralympique

Fabien@Fabien976


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Le Dossier de la semaine

Le salary cap, bonne ou mauvaise ide ?

Le salary Cap, quest-ce que cest ?Le salary Cap, ou plafonnement de la masse

salariale, est n aux Etats Unis aprs lapremire guerre mondiale. Impos dans lesligues Nord-Amricaines, il vise limiter lamasse salariale des clubs/franchises. Lobjec-tif tant de maintenir lattractivit en prservantlgalit financire entre les clubs. Attentiondans les franchises amricaines il existe 2salary cap, celui du club mais aussi celui dujoueur.

Histoire et prsence du Salary Cap :La ligue NHL (Hockey) est la premire ligue le mettre en place ds sa cration en 1917avec un plafond de 62 500$ par quipe et 7000$ par joueur. Tout a a bien chang,aujourdhui, le salary cap par quipe est de70.2 Millions de Dollars ! Ce nest quen 1984que la NBA intgre son tour le plafonnementdes salaires (bien quune tentative ait t faiteau milieu des annes40 abandonne la saisonsuivante). Toutes les ligues fermes

Nord-Amricaines ont aujourdhui un plafonne-ment : MLS, Major League, NBA, NFL, NHL Mais galement des ligues Europennes etAustraliennes ! (Liste en fin darticle*)

Rentrons tout dabord dans le dtail des SalaryCap dans les ligues fermes : Il convient deprendre un peu de temps afin dexpliquer LESSalary cap, car diffrentes lgislations sont envigueur aujourdhui. Tout dabord le Hard

Cap un plafonnement salarial interdit dpasser sous peine dexclusion pure etsimple de la ligue. En NFL (championnat Foot-ball Amricain) ce hard Cap slve 120.6millions de Dollars ! Mais la NBA se sert pluttdu Soft Cap qui est beaucoup plus laxiste.En effet un plafond est dcid en dbut desaison mais celui-ci peut tre dpass par lesfranchises en payant une luxury tax . Taxede dpassement de plafond qui ne fait pas

peur certaines franchises (Chaque fran-chise dpassant doit payer 1 dollar par dollarexcdant le plafond, en gros, un doublesalaire) Beaucoup de voix slventaujourdhui chez certains patrons dquipesNBA moins fortuns que dautres pour intgrerle Hard Cap En vain.

Lexception Bird :Un exemple dmontre cependant les limites du

Salary Cap, lexception Bird. Nomme ainsi carelle fut cre pour la premire fois pour lesBoston Celtics afin de re-signer leur joueurvedette, Larry Bird. Officiellement nommeQualifying veteran free agents, celle-cipermet une franchise de pouvoir dpasserson plafond salarial en re-signant lun de sespropres joueurs. Elle porte le nom de Larry Birdcar elle aurait t introduite dans le but depermettre aux Celtics de pouvoir le re-signer,Bird devant tre Free Agent lissue de lasaison 1983-1984. Dans ce cas-l, les patronsde franchise NBA font ce quils veulent

Lintroduction du Salary Cap en France :Cest lors de la saison 2010-2011 que la LNR(Ligue national de Rugby) dcide de franchir ce cap . Sur la base de la masse salariale desjoueurs de la saison 2009-2010 affect dunpourcentage dvolution ne pouvant dpasserles 10%, le salary cap est fix 8.1 millions

deuros. (Masse salariale totale du club qui aaugment depuis) Les clubs ne pourront pasdpasser ce seuil quel que soit leur budgetglobal. Faisons un peu de droit (Pour ceuxqui veulent passer cest dans quelques lignes)Ce salary cap instaur dans le top14 estcontraire au droit de libre circulation desjoueurs dans la communaut europenne ainsiquune pratique restrictive de concurrence.Mais la jurisprudence communautaire ne sanc-

tionne que de telles pratiques si elle ne rpondepas un objectif lgitime. Ici cest tout lecontraire.


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Ce plafonnement comprend donc les salaires,primes et autres avantages en nature Mais ilnest pas exempt de tout reproche. En effet, ilest possible quun sponsor du club signe uncontrat avec un joueur pour lui verser delargent sans que ceci ne soit compt dans le

salary cap ! Il est donc facilement contournablejuridiquement.

Le Salary Cap, une solution davenir ?Il parait vident que lintroduction dun plafon-nement dans des ligues fermes ait un effetpositif au regard de la concurrence et de lqui-t sportive bien que de nombreuses excep-tions et points juridique permettent de lescontourner. En Europe, la question est bien

plus complexe. Comment peut-on accepterquune ligue mette son Salary Cap 2 fois inf-rieur une autre. Lquit sportive prne parles instigateurs du plafonnement en prendraitun coup. Il est facile aujourdhui pour le rugbyfranais de lintroduire, le Top14 tant le cham-pionnat le plus riche dEurope et de loin. Maisquarrivera-t-il lorsquun championnat Italienou Anglais pourra se permettre daugmenterson Salary Cap au-del de celui fix par la

LNR ? Pas sr que la belle ide soit conser-ve

Prenons exemple du football europen, ayantcompltement et consciemment vit de parlerde Salary Cap pendant de nombreusesannes, il tente aujourdhui de faire son retard.Dpass par les sommes astronomiques et lesclubs surendetts, Michel Platini introduit

aujourdhui un fairplay financier. Ce fairplayfinancier comprend un style de Salary Cap .En effet, chaque club devra ne pas dpasser70% du budget total en masse salariale, sansquoi il devra sen expliquer. Oui noussommes encore loin de la luxury tax de laNBA et de ses amendes. Un club avec unbudget de 200 millions deuros aura donctoujours un avantage par rapport un club petit budget . Lquit sportive nest pas pour

aujourdhui mais cest un pas en avant et onsait tous quen football les rvolutions ne sefont pas en un jour

*Ligues concernes par un Salary Cap : MLS,NFL, NBA, Major League, LNH, Arena FootballLeague aux Etats Unis. Top14, Aviva PremierLeague et Kontinental Hockey League enEurope. Australian Football League, NationalBasket League et National Rugby League en

Australie.

Le dossier de la semaine

Adrien@AdrienV12


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F1

RedBull : Malaise en Malaisie

Une course de suspension. Ce nest rien demoins qua demand John Watson, ancienpilote, lencontre de Sebastian Vettel. Quelcrime a donc commis ce dernier pour mritercela ? Un grave accident dont il serait ledclencheur ? Sest-il rendu coupable detriche ? Rien de tout cela. Il a dpass soncoquipier. Car si cela sest effectivementdroul dans certaines circonstances, il nenreste pas moins que les ractions qui en ontdcoul sont compltement disproportion-nes.

Multi 21 Revenons sur les faits : nous sommes ledimanche 24 mars, en Malaisie. Alors quil nereste quune vingtaine de tours parcourir,Mark Webber mne devant son quipier Vettel.Par souci de prservation des pneus et de lamcanique (et donc du doubl), une consignevient des stands : Multi 21 , soit le codesignifiant que les positions sont dsormais

figes (la voiture 2 devant la voiture 1). Maisvoil, lAllemand, plus rapide que son quipier,veut gagner ; malgr les ordres, il reste unchampion du monde avec son ego. Et sil nelavoue pas encore, il pense probablement son intrt au championnat. Alors il tente undpassement ; en vain la premire fois, mais ilnabdique pas et charge nouveau, prenantdes risques considrables, notamment enlanant sa monoplace 300 km/h en sandwich

entre Webber et le mur des stands. Parvenu,au bout dun combat acharn, dpasserlAustralien, il file alors chercher la victoire,sous les gestes furieux de son quipier et larprobation de son quipe.A larrive de la course, alors que Vettel nenmne pas large, Webber, lui, va jusqu mena-cer de ne pas monter sur le podium et de nepas se rendre en confrence de presse. Fina-lement prsent, il ne fera pas dans la languede bois en sattaquant la fois son coqui-

pier et son quipe qui, selon lui, protgeraencore une fois lAllemand.

RprimandeEt pourtant, celle-ci a fermement condamn legeste de son pilote star. Au point de laissertransparatre un vritable malaise. En dpit desexcuses rptes du triple champion dumonde, Red Bull a multipli dans un premiertemps les dclarations son encontre,employant des termes toujours plus forts. Etlhistoire ne sarrte pas ici.En effet, chacun y est all de son commentaire: patrons dquipes rivales, anciens pilotes, etmme le prsident de la Fdration automobile

allemande, qui a oppos aux agissements deVettel le comportement selon lui exemplaire deson compatriote Rosberg.La polmique a enfl de telle sorte que Webbera jou jusquau bout la carte de la victimisation,voquant mme un instant lventualit de nepas prendre part au reste de la saison ; quant Vettel, il paraissait devoir confesser un meurtre.Grand moment mlodramatique.

MalaiseLe malentendu dans cette situation vient aufinal principalement de la divergence de pointde vue entre celui du pilote et celui de sonquipe. Alors que Red Bull tenait tout prix prserver le doubl, Vettel, lui, pensait auchampionnat pilotes. Car sept points, en fin desaison, peuvent faire une diffrence majeure.Lcurie, de son ct, a surtout des enjeuxfinanciers en ligne de mire. Et cest l tout un

paradoxe de la Formule 1 : si lhistoire retientau final les pilotes champions du monde, lesemploys des quipes, eux, sont pays laplace obtenue au championnat constructeurs.Ce qui cre des intrts diffrents pour chaquepartie et des situations o chacune voit midi sa porte.


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F1

Car Sebastian Vettel nest pas le premier avoir dsobi son quipe ; et au sein mmede Red Bull, les rles ont dj t inverss : Silverstone en 2011, alors que Vettel estdevant Webber, celui-ci reoit lordre de ne pasattaquer son coquipier. Consigne royalementignore, mais Vettel dominait de telle sorte lechampionnat que les consquences neurent

rien de dramatique. Plus problmatique, leGrand Prix du Brsil 2012, o Vettel, rduit devoir remonter toute la grille, jouait le titre.Fort logiquement, lAustralien devait scarterde la trajectoire et ne rien tenter pour le dpas-ser. En thorie. Heureusement pour lui, lhis-toire sest bien termine pour lAllemand etWebber na eu subir aucune critique. Mais unpilote de F1 reste un attaquant et, quel que soitson nom, il lui est difficile de rester derrire un

autre pilote, surtout sil est plus rapide.Par ailleurs, constatant lemballement desmdias, Christian Horner, manager delquipe, a tent de calmer le jeu en faisantremarquer que beaucoup de pilotes auraientagi de la mme faon que Vettel et que cettesituation tait tout sauf indite.

EgoMais Flavio Briatore, qui soccupe de MarkWebber, a dj annonc quil tait impensableque celui-ci soit encore associ SebastianVettel aprs cette saison. Une dclaration qui,si peu surprenante, a immdiatement lanc lesspculations sur son remplaant : les pilotesToro Rosso, Vergne et Ricciardo, ont reu uncoup de projecteur, au mme titre que KimiRikknen, qui a dj t, par le pass, endiscussion avec lcurie autrichienne. Cepen-dant, Red Bull a tenu rappeler que rien ntaitfait et que la situation pouvait changer, mme sitous les observateurs saccordent dire quelAustralien ne prolongera pas.Quoiquil en soit, et malgr ses excuses, juges trop faciles par Jacques Villeneuve, limagede Sebastian Vettel a t srieusement cor-

ne, beaucoup jugeant sa dsobissance inac-ceptable et estimant quil se rapprochait de plusen plus de Michael Schumacher par sesactions en piste controverses. A linverse, unNico Rosberg disciplin a reu de nombreuseslouanges. Mais au final, il est difficile de direlequel des deux est le mieux loti : Vettel, qui estsous le feu des critiques les plus exacerbesmais qui capitalise en vue dun nouveau titremondial, ou Rosberg, unanimement applaudi,

mais qui sincline dj implicitement commenumro deux et qui, malgr son indniablegrand talent, ne pourra conqurir aucune cou-ronne sil nest pas capable de simposer dansson quipe ?

Serena@RacingMood4


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Sports US

Le Heat sarrte 27

Une individualit et un collectifQuand il a dcid il y a trois ans de quitter Cleve-land et son Ohio natal, LeBron James a pris unrisque. Dbarquer dans une "Dream Team" avecla star Dwayne Wade et l'ex franchise player desRaptors Chris Bosh. Ce supermarch d'indivi-dualits a encore t toff par l'arrive de RayAllen et Rashad Lewis, deux des plus grandsshooteurs de toute l'histoire. Cependant comme

on le voit avec les Lakers, il faut aussi une alchi-mie entre les joueurs. Alchimie trouve. Mme siThe Chosen One a port le Heat dans cettesrie, vingt et une fois meilleur marqueur il agalement toff sa palette en prenant desrebonds et dlivrant des caviars. Cependantchaque joueur a aussi contribu comme parexemple Shane Battier, travailleur de l'ombre etdj artisan de la srie de vingt-deux victoiresdes Rockets ou Ray Allen lui aussi dtenteurd'une longue srie de victoire avec les Celtics.

Une srie facilite par le calendrierSur les vingt-sept victoires du Heat, quinze onteu lieu l'American Airlines Arena. Un tiers deces victoires ont eu lieu contre les quipes lesplus faibles de la ligue comme les Raptors, lesBobcats ou encore les Cavaliers. Seul Oklaho-ma pourrait reprsenter la seule victoire mar-quante de cette srie. Cependant mme contreles "petites quipes" le Heat a du sortir le meil-

leur de lui mme comme lors du come back deplus de vingt points contre Cleveland.

Des victoires mais pas de rebondsUn des faits marquant de cette srie est le faiblenombre de rebonds pris par le Heat chaquematch. Avec moins de quarante rebond parmatch, cela n'est pas digne d'une grande quipeNBA o la bataille du rebond est primordiale. Etpourtant le Heat a su compenser cette faiblesse

sous les panneaux par d'autres qualits. Le Heatest l'quipe la plus adroite de la Ligue avec qua-siment 50% de russite au shoot. Qui dit russitedit moins de rebonds. Les Floridiens sont gale-ment l'quipe qui autorise le moins de tirs ces

adversaires. Le Heat joue galement small ballavec Chris Bosh comme pivot alors que cedernier est ailier fort de formation.

Les autres grandes sries de victoire en

NBALes Los Angeles Lakers ont ralis au cours dela saison 1971-1972 l'exploit de raliser 33victoires conscutives. Tout comme le Heat, les

Lakers avaient un gros collectif avec deslgendes comme Wilt Chamberlain, Gail Goo-drich ou Elgin Baylor. Les Lakers ont battu lesCeltics, les Knicks plusieurs reprise. Au coursde sa srie de vingt-deux victoires, les Rocketsavaient remport seize matchs domicile avecdes joueurs comme Yao Ming, Dikembe Mutom-bo sous les panneaux et des arrires commeSteve Francis ou Tracy Mc Grady et le granddfenseur Shane Battier. Cette mme anne la

Green Team des Celtics avait eux aussi ralisune belle srie avec un gros cinq de dpart :Rondo-Allen-Pierce-Garnett-Perkins. Au coursde la saison 1970-1971, les Bucks du grandKareem Abdul Jabaar ont russi l'exploit de rus-sir deux belles sries de seize puis vingt victoiresconscutives. Les Bulls, tombeurs du Heat onteux aussi russi une srie de dix-huit victoire lagrande poque de Michael Jordan, ScottiePippen, Dennis Rodman, Ron Harper aveccomme coach le Master Zen Phil Jackson. Ce

mme Phil Jackson a aussi permis aux Lakersen 200 de raliser 19 victoires d'affile avecKobe Bryant, Shaquille O'Neal et consors.

Et maintenant ?Dbarrass de la pression de la srie de victoire,le Heat peut se reconcentrer sur l'objectif princi-pal de la saison : Le "RepHeat" c'est direconserver le titre acquis l'an pass. Lors de sasrie de 33 victoires, les Lakers en 2000 avaient

t champion tout comme les Bucks en 1971 oules Bulls en 1996. Cepenandant les Rocketsn'ont pas remport le titre en 2008. C'est tout lemal que l'on peut souhaiter Eric Spoelstra qui at lu coach du mois de mars avec un bilan de17 victoires pour une dfaite.

Le Heat de Miami est devenu la deuxime franchise de toute l'histoire du sport amricain

signer la plus longue srie de victoire conscutives. C'est cependant contre un adversaire plus

modeste mais mort de faim que cette srie inoubliable de 27 victoires d'affile a pris fin la

semaine passe par une dfaite contre les Bulls de Chicago.


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ports US

NHL, la course aux playoffs

Il ne reste que trois semaines aux quipes dela NHL pour esprer dcrocher une place enplayoffs. Pour certaines quipes cela seraplutt chose aise, pour d'autres il faudra lutterjusqu'au bout.

Pittsburgh et Montral dominent la

confrence EstUne saison raccourcie ? Pas de problmespour les Penguins et les Canadiens quimnent la ligue avec respectivement 56 et 49points. Cependant les Bruins de Bostoncontestent la tte de la division Northeast aux

Canadiens avec seulement un point de retard.Les Penguins sont en train de carburer pleinrgime avec quinze victoires conscutives. Dugardien de but Thomas Vokoun qui vient designer deux blanchissages d'affil contre Win-nipeg et les Islanders l'attaque ou ChrisKunitz et Sydney Crosby se rgalent avecrespectivement 20 buts pour l'un et 41 assis-tances pour le second tout semble se droulersans accros. Cependant la vedette cana-dienne des Pingoins sera loign des pati-

noires pendant un long moment le temps de seremettre d'une fracture de la mchoire. Win-nipeg leader de la modeste division Southeastavec 38 points semble bien parti pour dcro-cher les playoffs tout comme les Senatorsd'Ottawa ou les Maple Leafs de Toronto quimalgr leur 44 points ne sont que troisime etquatrime de la difficile division Northeast. LesDevils avec eux 39 points sont eux aussi bienplac pour jouer les playoffs l'Est. Le dernier

ticket sera disput. Cinq quipes se tiennenten deux points. Les deux franchisesnew-yorkaise ont 35 points, un de plus que lesCarolina Hurricanes et les Capitals de Was-hington. Les Eagles sont l'affut avec 33points.

Chigaco et Anaheim devant l'OuestDe l'autre ct des USA, les ChicagoBlackhawks et les Ducks d'Anaheim font lacourse devant. Aprs leur magnfique srie dudbut de saison, les hockeyeurs de l'Illinoissemble lgrement marquer le pas avec cinqdfaites dans les dix derniers matchs. Cepen-dant avec 55 points dont seize d'avance sur lesRed Wings deuxime de la division centrale,Chicago devrait sauf catastrophe se qualifierpour les play-offs. Dans la division Pacifique,Anaheim fait la course en tte avec 51 points.Leur capitaine Ryan Getzlaf ralise une trsbelle saison avec pour le moment 26 assistan-

ces et 12 buts. Le reste de l'attaque fonctionnebien aussi avec 11 buts pour Corey Perry, et 8pour les deux stars finlandaises de l'quipe :Saku Koivu et Teemu Selanne. Dans la divisionNorthwest, la lutte fait rage entre les Wilds deMinnesota et les Canucks de Vancouver quiluttent pour la tte de la division et donc unticket parmi les trois ttes de srie pour lesplayoffs. Les tenants du titre les Kings de LosAngeles sont cinquimes de la confrence

ouest devant les Sharks de San Jose, les RedWings de Detroit et les Blue Jackets de Colum-bus. D'autres quipes esprent toujoursprtendre aux playoffs : les Blues de St. Louis,les Dallas Stars, les Oilers d'Edmonton, lesPredators de Nashville et les Coyotes dePhnix ne sont eux qu' trois points des BlueJackets.

Et les tricolores ?

Antoine Roussel se fait connatre de manireassez originale en NHL en prenant part beau-coup de bagarres. Cependant son coachsemble apprcier ce temprament de guerrieret il obtient quelques minutes de jeu par matchavec les Dallas Stars, la franchise texane de lalgende tchque Jaromir Jagr qui 41ans n'apas encore raccroch les patins et sa crosse.Antoine Roussel a pour le moment marqu cinqbuts et dlivr cinq assistances. Du ct deStphane Da Costa, c'est un peu plus compli-qu. Il continue de faire ses games en liguemineure en attentant que les Senators le rin-tgre dans le roster NHL. Il est le leader del'quipe des Bighamton Senators en AHL avec12 buts et 23 assistances.

Xavier@Xav_Neuner


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Semaine Sport Business

La percepon du sponsoring par les franais!

Etude de KantarSport et Sporsora

Jeudi 28 mars 2013 au MEDEF a eu lieu les 3mes Assises SPORSORA de lconomie du sport: une journe dchanges, de rflexion et de rencontres qui sadresse tous les acteurs de lco-systme du Sport (annonceurs, institutions sportives, organisateurs dvnements, mdias,agences, collectivits et pouvoirs publics).Cette 3me dition avait pour thme Le sport franais a-t-il besoin dun choc de comptitivit ?.Cest dans ce cadre que KantarSport a interrog le grand public sur sa perception du sponsoringet du naming en France :- Est-ce que le sponsoring est une technique identifie ?- De quelle faon le grand public conoit-il le rle dun sponsor ?- Quel est le rle social des sponsors ?

Lensemble des rsultats de cette tude seront prsents en exclusivit par KantarSport lors des3mes Assises SPORSORA. Voici, quelques-uns des principaux enseignements de cette tude*: 47 millions de Franais se disent familiers avec le terme Sponsoring

Ils sont 73% avoir une bonne et trs bonne opinion du Sponsoring

Le sponsoring est indispensable au Sport de haut niveau pour 37 millions dentre eux

63% des franais dclarent que le sponsoring rend les marques plus sympathiques leurs

yeux les Franais pensent mme que le sponsoring est plus efficace (en moyenne de 10%) que

les autres techniques de communication.

*Interrogation online dchantillon reprsentatif de la population franaise, de 15 ans et + (environ 1000 individus) selon la mthode des quotas en termes

de sexe, ge, rgion dhabitation et CSP du chef de famille. Terrain ralis du 21 au 28 fvrier 2013.

le PSG dpasse lOM en nombre de fans Facebook!

OM-PSG PSG-OM Lun des duels les plus suivi et mdiatique du championnat de France de Ligue1 lest galement sur les rseaux sociaux. Et lheure o je vous parle le PSG vient de dpasserlOM en nombre de Fans Facebook.Ce classement du club le plus suivi sur Facebook a toujours t domin par lOM cest donc unepetite rvolution dans le paysage digital que de voir le PSG dominer ce classement depuis 17h50environ. A lheure actuelle le PSG compte 2 376 631 fans et lOM 2 375 701 fans.

Il faut se rappeler quau 28 fvrier 2013 lOM avait encore une marge assez impressionnante avecun cart de 242 727 fans sur le PSG! (voir notre classement facebook et twitter). Larrive deBeckham au PSG et sa tourne en Chine ont donc eu raison de lOM!En un mois le PSG a donc gagn plus de 256 000 fans.

Lot de consolation pour lOM, le club domine toujours le classement Twitter! Mais attention le PSGrevient vite!


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emaine Sport Business

RCT: Les comptes twier des joueurs affichs sur

les shorts

Une nouvelle opration digitale pour le RCT lors du match face au Stade Franais (victoire 43-11)

avec limpression des comptes twitter des joueurs toulonnais sur leurs shorts, une premire euro-penne!Lundi dernier nous vous indiquions que le RCT avait affich son compte Twitter sur le col de leurmaillot, une premire franaise lors de ces 3 derniers matchs (et depuis celui de Toulouse).Aujourdhui nous parlons dune premire europenne avec lapparition des comptes Twitter desjoueurs sur les shorts et plus prcisment sur les fesses. Comme lindique Cdusport dans sonarticle cest un emplacement des plus judicieux lors que lon sait que cest un endroit trs visibleaux yeux des tlspectateurs lors des ces diffrentes phases de jeux : mles, plaquages, rucks> un affichage que lon peut donc considrer stratgique dans ce sport.Pour confirmer ces dires voici ces shorts avec le compte Twitter des joueurs :

Ou celle -ci post par Benjamin Lapeyre :

Deux actions digitales innovantes qui traduisent la volont du RCT de dvelopper sa popularit surTwitter.


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Tennis

Deux joueurs Miami

Pendant que les deux joueurs mythiques delATP et non du Metro-Dade Police Depart-ment - Nadal et Federer taient en civils cettesemaine, cest tout naturellement Djokovic etMurray qui devaient jouer les premiers rlescette anne Miami. On prend donc uneformule qui marche : on met les joueurs bankable du box tennis de demain la placede ceux dhier, une surface et des balles pluttlentes pour maximiser les rallyes, du soleil etun duel entre le numro un et numro troismondial en guise de climax. Sauf que...

Sauf que dans ce nouvel opus, cest plutt lesseconds rles qui ont sduit et qui on nourrit ladramaturgie de cette dition 2013. Action !Et au casting pour le rle de Sonny Crockett,on y retrouve le revenant et non moins expri-ment Tommy Haas qui sest vu attribu le rleaux dpens du Djoker. Miami nest pasGotham City. Et lallemand na pas que la che-velure du clbre inspecteur comme pointcommun, il a aussi son panache. Il na pas

hsit en faire talage face notamment Dolgopolov (19), Djokovic (1) ensuite, puisSimon (11), en ne laissant filer que quinzejeux, relayant ainsi ses sept oprations auxoubliettes, grce un niveau de jeu digne dutemps o il tutoyait les sommets lorsquil taitnumro deux mondial, il y a maintenant onzeans ! Il aura fallu un David Ferrer, opinitrecomme laccoutume, pour stopper lecome-backer du circuit de 2004 et 2012.

Crockett distribu, il nous faut maintenant unTubbs et ce nest pas Ricardo mais bien Richiequi a dcroch le rle. Oui, Richard Gasquet aconfirm quen 2013, le plein de confiance estfait. De bon augure pour lquipe de France deCoupe Davis qui se rendra ce weekend enArgentine, dfie les Vamoooos et autres Venga de Buenos Aires. Aprs deux premierstours bien maitriss face Rochus et Youzhny,le franais a sorti ses trippes et fait preuve deressources mentales (in)souponnes pourvenir bout dAlmagro (10) 7/6 au troisime. Enquart de finale, lartiste mozartien rcita ses

gammes, de revers notamment, face ausixime mondial Berdych (4), un peu las menta-lement certes. Et il fut deux doigts de passerau-dessus du Murray en demi, mais aprs avoirarrach le premier set 7/6 grce un tiebreakaccompli et des coups danthologie, il baissadintensit et sinclina 6/2 dans la derniremanche.Un Murray donc et pas de Djokovic en finale.Une toile sur deux. Un ultime duel floridien

tout aussi tincelant en pauvret de pointsgagnants quen pret physique, tel point quelon a vu le guerrier espagnol Ferru decrampes ! Enfin, un tiebreak du troisime setsurvol par Andy Murray en guise de dnoue-ment. Clap de fin. Coupez.

Miami, ville des apparences. Miami ville duvice. Les stars ne sont pas toujours celles quelon croit. Mais la fin, il y a toujours quoiquiladvienne, deux joueurs Miami (vice).

Benjamin@BenjaminBlot


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yclisme

Cancellara domine le Ronde

Le Tour des Flandres ftait son centenaire. Lasuccession du belge Tom Boonen taitouverte. Qui allait parvenir dompter les

terribles monts et pavs flandriens ? Les can-didats au succs ntaient pas nombreux audpart de Bruges. Des diffrents pronostics,deux hommes se dgageaient. Fabian Cancel-lara dun ct, Peter Sagan de lautre. Le spec-tacle ft au rendez-vous. Retour sur undimanche de cyclisme dans les Flandres.

Dentre, le Roi des Belges est terre.

Annonc sur le dclin, peu en forme, bless,Tom Boonen, laurat sortant du Tour desFlandres, restait nanmoins leader de saformation OmgaPharma QuickStep. Quim-porte les On dit , le roi des belges, celui quirassemble les foules doutre Quivrain, comp-tait bien rpondre aux critiques en dominantles pavs quil connat si bien. Malheureuse-ment, son destin en ft tout autre. Aprs avoirchut sur Gand-Wevelgem, Tommeke seretrouvait nouveau terre sur le Ronde.Aprs 18 kilomtres, Boonen tait terre,maillot de champion de Belgique sur lespaules. Son abandon tait annonc dans lafoule. Le coureur flamand, originaire de Mol,laissait donc la lourde responsabilit desuccs ses coquipiers, le nerlandais, NikiTerpstra et le franais, Sylvain Chavanel.

Sylvain Chavanel choue dans la qute

du graal.Aprs un dbut de saison sur les chapeaux de

roue (Vainqueur des Trois Jours de la Panne,dune tape de Paris-Nice, 5e du classementgnral de la course au soleil,) le poitevin sevoyait bien mettre fin 21 ans de disette trico-lore sur le Ronde. Ce ne sera pas encore pourcette anne ! Il y a deux ans, il terminait deu-xime, derrire Nick Nuyens, et nourrissait denombreux regrets. Lan pass, Sylvain Chava-nel ne pouvait se satisfaire de sa 10e place.Suite labandon de son leader, le rouleur trico-

lore pouvait saffirmer comme le favori de saformation. Mais l, la force collective ny auraitrien chang. Au moment fatidique, Chavanelna pu rpondre lacclration du suisseFabian Cancellara. Dans le contre, Chava sest sans doute senti esseul et na jamais purevenir sur Sagan et Roelandts. Au final, il dse contenter du 13e rang de ce centime Tourdes Flandres. Dans une semaine, Roubaix, ilfaudra repartir de lavant !

Ladagnous et Turgot meilleurs franais !Ils taient cits parmi les outsiders. Certes, leurvictoire aurait t une surprise, un exploit. Maisretrouver Mathieu Ladagnous (FDJ) et Sbas-tien Turgot (Europcar) dans le Top10 est lapreuve que les franais simprgnent de nou-veau de la culture flandrienne. Cinquime, 1min38 du vainqueur, Mathieu Ladagnous, lepalois de 28 ans apprcie les pavs. Lanpass, sans une crevaison, qui lui ft fatale, ilaurait pu accrocher une incroyable perfor-mance sur Paris-Roubaix ! Ce jour-l, il sensouvient. Dimanche, il a montr quil tait enforme, quil savait attaquer le pav et quil pour-rait titiller les meilleurs dans une semaine Roubaix.Lui, avait surpris tout le monde en 2012, lors-quil avait termin deuxime de lpreuve Rou-baisienne. Sbastien Turgot, le sprinteur de laformation Europcar, confirme ses aptitudes aux

courses du nord. L, sur les Flandres, il a atten-du son heure. Prsent dans un groupe dchap-pe, il na pu suivre le rythme impos par lesmeilleurs, se contentant de la 8e place, calentre Van Avermaet et Degenkolb !


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Spartacus met tout le monde dac-

cord.En 2010, personne ne lui avait rsist. Il taitau-dessus de tout le monde. En 2011, il taitmont sur la dernire marche du podium. Lanpass, il avait laiss une clavicule sur le bord

des pavs. Cette anne, Cancellara taitrevanchard ! Aprs un succs tonitruant, ensolitaire, sur le GP E3, Spartacus a remita. Deux petites attaques et il senvola. Lespavs seffaaient un un sous les roues de lamachine suisse. Mme le talentueux slovaque,Peter Sagan, 21 ans, d se rsoudre jouer ladeuxime place, plus dune minute de sonrival bernois. Cancellara na pas flanch etsest dores et dj affirm comme le favori

numro 1 pour Paris-Roubaix.

Dimanche, place Roubaix.Cest bien en France que se disputera lun desmonuments du cyclisme international. Unesemaine aprs le Ronde, les coureurs de clas-siques sattaqueront de nouveaux pavs, oles incidents de course y sont nombreux.

Certes, il ny aura pas de monts, comme dansles Flandres, pour faire la dcision, mais leparcours devrait se suffire lui-mme. Lencore, il faudra succder Tom Boonen. En2010, Spartacus avait ralis lincroyabletripl E3-Flandres-Roubaix. Pour le moment, leSuisse en est dj deux succs. Roubaixpour la passe de trois ?

Cyclisme

Sport Insolite

Valdez sattaque des cambrioleursL'ancien joueur du Werder Brme a connu une msaventure qu'il n'est pas prt d'oublier. Alorsqu'il dormait dans sa villa situ dans la banlieue de Valence, l'attaquant a t rveill par deuxcambrioleurs. Surpris par la prsence de l'attaquant, ces derniers se sont enfuis bord de leurvhicule o ils ont t caillasss par Valdez en colre. Les voleurs mal renseigns repartirontavec une vitre arrire casse et probablement une belle frayeur.

Pour retrouvez encore plus danecdotes insolites RDV sur

www.sport-insolite.com

Josselin

@Josselin_Riou


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Histoire

Les pavs de lenfer du Nord

Alors que ce week-end se droulera la 111me

dition de Paris-Roubaix, nous allons faire unfocus cette semaine sur ce qui a fait la lgendede cette course, LEnfer du Nord comme lasurnomme Eugne Christophe (grand cou-reur du dbut du XXme sicle), savoir sessecteurs pavs.

Le parcours de Paris-Roubaix a souvent tmodifi, peut-tre plus que nimporte quelleautre grande classique cycliste du calendrier.

Au gr de la modernisation des voiesroutires, de labsence dentretien des che-mins pavs, mais aussi des deux GuerresMondiales qui ont laiss le Nord de la Francedans un sale tat, les diffrents organisateursde la course qui se sont succds au fil desannes ont d trouver dautres terrains dejeu pour les coureurs.Aprs la Seconde Guerre Mondiale, leparcours est devenu de plus en plus rapidesuite lasphaltisation des secteurs pavs,et les organisateurs sont donc alls un peuplus lest, dans le Pvle qui sest avr treune mine de secteurs pavs.

Attardons-nous maintenant sur deux secteursparticuliers qui ont fait la lgende de la courseces dernires dcennies : la troue de Wal-lers-Arenberg (ci-contre) et le Carrefour delArbre.

La Troue dArenberg, gnralement situe

une centaine de kilomtres de larrive, est uneligne droite entirement pave de 2500 mtres,classe 5 toiles (le plus haut niveau de diffi-cult de la course). Cest lancien champion dumonde et mineur dorigine Jean Stablinski qui asuggr aux organisateurs Albert Bouvet etJacques Goddet ce chemin au milieu de la freten 1967, et il sera intgr au parcours ds lan-ne suivante. Il sagit en gnral du premierjuge de la course, o les hommes forts se

retrouvent propulss lavant de la course. Depar la vitesse laquelle il est abord ainsi quelhumidit des pavs, il savre aussi tre lesecteur le plus dangereux. Johan Museeuw en1998 et Philippe Gaumont en 2001 ont failli ylaisser leur carrire, et il a ainsi t retir duparcours en 2005 pour tre restaur avant derevenir lanne suivante dans des conditionsassurant une meilleure scurit aux coureurs.Le secteur du Carrefour de lArbre, lui a tintroduit plus tard, en 1978. Class lui aussi 5toiles (comme Arenberg et Camphin-en-P-vle), situ moins de 20 kilomtres de larri-ve, il constitue, dans son enchanement avecles secteurs prcdents de Cysoing et de Cam-phin-en-Pvle, le vritable juge de paix de lacourse, comme ce fut le cas en 2009 oBoonen y a port une acclration dcisivepour senvoler seul vers Roubaix. On dit gn-ralement que celui qui passe en tte au Carre-four de lArbre est vainqueur au vlodrome de

Roubaix. Duclos-Lassalle en 1992, Ballerini en1998, Musseuw en 2002 ou encore Cancellaraen 2006 sont des exemples parmi dautres decet adage.

Au mme titre le Poggio sur San Remo, leVieux Quarmont sur le Ronde ou la cte de laRedoute sur Lige-Bastogne-Lige, Wallers etle Carrefour de lArbre sont des monuments ducyclisme, o les coureurs btissent coup de

pdale la lgende de la petite reine .

Thomas@Thomas_Quesnee


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Rugby XIII

Christophe Jouffret, lentreen

La Super League est une comptition tablie sur un principe complexe de franchises. Chris-

tophe Jouffret, Directeur Gnral des Dragons Catalans, nous a fait lamiti de nous recevoir

dans son bureau du Stade Gilbert Brutus afin de vous apporter dimportantes prcisions sur

le fonctionnement de ce grand championnat. Disponible et nous len remercions, Christophenous a galement livr son sentiment sur ce dbut de saison et ses espoirs pour lavenir du

club catalan.

Pouvez-vous nous expliquer le principe de la franchise en Super League ? Et quelles condi-

tions faut-il runir pour pouvoir intgrer la Super League en tant que franchise ?

Christophe Jouffret : Le systme des franchises en Super League a t mis en place pour prenni-ser laventure des socits qui grent les clubs engags dans cette comptition sans quelles aient craindre le spectre de la relgation. En effet, entre la Super League et la comptition infrieure (laChampionship) il y a une diffrence notable de budget et de niveau sportif. On sest aperu de la diffi-

cult pour un club promu de monter une quipe et de trouver des partenaires financiers en deuxmois peine dintersaison, les deux conditions minimales pour tre comptitif et viter la relgationla saison suivante. La RFL a donc instaur un principe qui a eu pour but, au-del de laspect sportifinduisant des descentes en catgories infrieures comme on peut le voir en Top 14 par exemple, depromouvoir cette comptition et de sassurer que les 14 quipes de la Super League aient desressources suffisantes pouvant rejaillir sur lensemble du championnat.Ces ressources sont un budget solide, un quipement sportif et rceptif en accord avec certainscritres, une implication dans lenvironnement social du club le tout dans lobjectif dune continuitdans le temps et dune limitation de la cration de clubs phmres financs par des mcnes. Cestpour cela que la RFL insiste sur lintgration dans la communaut environnante afin de favoriser laformation des jeunes et de navoir recours aux stars trangres que de manire parcimonieuse et

des fins promotionnelles.En 2006, il nous a fallu monter un gros dossier de candidature pour attester de la structuration duclub, de ses rsultats sportifs et de sa solidit financire. Bien sr, les choses ont volu depuisnotre entre en Super League mais les conditions restent drastiques et nous sommes rgulirementcontrls et soumis des enqutes, y compris propos de la moralit des dirigeants. Nous avonsune obligation dhospitalit avec des rceptions davant et aprs match, nous devons galementattester que certains postes sont pourvus dans notre organigramme comme un responsable jeune,un staff mdical prcis, un responsable de communication La liste des obligations est trs longueet complique parfois mettre en uvre comme celle davoir un stade de 10 000 places au moinsou des vestiaires aux dimensions honorables.

Quest-il arriv aux Celtic Crusaders ?

CJ : Cest le paradoxe du rugby gallois qui est essentiellement quinziste, hormis dans le nord go-graphiquement proche dun bassin treiziste autour de Liverpool mais qui a toujours t reprsenten RFL et un niveau international. Malgr cela, le rugby XIII a pay de cette proximit anglaiseen voyant ses partenaires et supporters potentiels prendre leurs habitudes du ct de Wigan, StHelens, Widnes ou Warrington. Cest ainsi que le club des Celtic Crusaders a prfr abandonnertemporairement ses objectifs en Super League avec 2 clubs engags en Championship 1 : les NorthWales Crusaders et les South Wales Scorpions.

On connait les problmes rcemment rencontrs par les Bradford Bulls, que pensez-vous deleur rachat par le consortium dirig par Omar Khan (principal actionnaire du club de

Bradford) ?

CJ : Berceau dun club emblmatique et maintes fois titr de la RFL, Bradford est une ville indus-trielle avec une population ouvrire. Le club a perdu beaucoup de vitesse en matire de gestion etde communication jusqu se retrouver en rglement judiciaire. Par chance, deux personnages


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atypiques implants dans la vie de la cit ont repris le club en main : Omar Khan, homme daffaire trsimpliqu dans la vie sociale de la cit et Gerry Sutcliffe, parlementaire pour Bradford et ancien ministredes Sports. Le premier, conscient de limportance des Bradford Bulls divers niveaux dans la vie deshabitants de la ville, a estim important de maintenir ce club son niveau et son rang dans llite. Il at rejoint par le second, un homme trs connect avec les mondes politiques, industriels et desaffaires. Les deux ont relev le dfi de sauver les Bradford Bulls et le moins que lon puisse dire cestquils font un trs bon dbut de saison. Le plus dur est quils ont t lourdement pnaliss sur le mon-tant de leurs droits tls, une source importante de revenus, mais grce une souplesse de lensembledes autres clubs ils ont pu dores et dj recevoir la moiti des droits de la saison prochaine ce qui leurpermet davoir lesprit libre et consacr la comptition. Ce qui est trs important de noter cest quunclub ne peut pas mourir comme a, que limplantation est si forte au sein de la communaut sociale,politique et industrielle que personne ne veut le voir disparatre.

Depuis Bradford, il se chuchote quil pourrait y avoir des accords commerciaux entre les Dra-

gons Catalans et les Bulls. Pouvez-vous nous en dire plus ?CJ : Oui, et cest loccasion de la rception des Bradford Bulls la saison dernire que Omar Khan sestprsent nous, dirigeants, partenaires et supporters qui avons tous salu son action en faveur desBulls. Il a galement annonc quil souhaitait plus dchanges commerciaux avec les Dragons Cata-

lans, le club tant daprs lui le plus intressant suivre tant donn lcart gographique et des dialo-gues reprsenteraient une vraie ouverture conomique pour les partenaires anglais mais aussi fran-ais. Ici, aux Dragons Catalans, nous prvoyons demmener avec nous quelques partenaires du clublors de la rencontre contre les Bulls Bradford et dy organiser une runion afin de les mettre encontact avec leurs pendants anglais dans lespoir de voir se tisser de bonnes relations daffaires. Noussommes en pleine organisation de cet vnement Omar Khan et moi.

Un mot sur le dbut de saison des Dragons Catalans ?

CJ : Un dbut de saison trs positif mme si les inconnues taient nombreuses avant la premire jour-ne. Nous avions bien entendu entire confiance en Laurent Frayssinous, le premier technicien fran-

ais la tte dune quipe de la Super League. Laurent fait partie du club depuis 2006 et accompagnde Jrme Guisset, qui connait trs bien la maison lui aussi, nous tions srs davoir choisi la meilleureoption. Larrive de David Waite est le plus quil manquait pour parfaire le staff. Reconnu mondiale-ment, il est lhomme idal pour pauler lquipe dans le secteur de lattaque. Il nen reste pas moins queleffectif avait un peu chang et que saccumulaient les ppins de sant pour certains joueurs, or lesquad est rest comptitif et cest une grande satisfaction. Nous gardons nanmoins la tte froide,nous avons encore quelques grosses curies affronter.

Le club envisage-t-il dengager un joker mdical pour pallier labsence de Brent Webb rcem-

ment opr dune hernie discale ?

CJ : On en a parl un bon moment, la blessure de Brent tombant au plus mauvais moment et alors quenous devions dj nous passer de Scott Dureau en convalescence. Ces manques nous ont pousss mettre en avant de jeunes joueurs issus de la formation et il savre que le rsultat est convaincant. Laquestion du joker mdical nest plus lordre du jour pour linstant au vu des performances de WilliamBarthau, Morgan Escare, Kevin Larroyer, Julian Bousquet, Antoni Maria ou encore Mickal Simon quiprennent des galons au fil des week-ends.

Cette saison encore, les Catalans sont attendus en play-offs. Le titre vous parat-il encore plus

proche en 2013 ?

CJ : On peut lesprer srieusement, ce sport tant connu pour tre riche en surprises et rebondisse-ments. On y croit comme on y a dj cru la saison dernire o nous avons finalement manqu de

ralisme, particulirement lors des matchs de play-offs. Mais notre quipe est solide de par son effectif,son staff sportif et mdical. Nous sommes mentalement prts jouer tous les clubs comme tantprenables, dcomplexs. Oui, tout est possible si on y croit, il faudra gagner les bons matchs.

Rugby XIII

Agns@PackDequinz


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ugby XIII

La 9ime journe

Deux sries de joutes en un seul week-end,

cest le traditionnel menu de Pques en

Super League avec des rencontres comp-

tant pour le 9 tour les 28 et 29 mars, puissept rencontres supplmentaires ce lundi

en guise de 10 journe. Llite europenne

du rugby XIII connait elle aussi son

Boxing Day , mais loccasion des ftes

pascales faute de comptition en fin dan-

ne.

Les surprises de la 9me journeDuel de flins pour la visite des Wakefield

Wildcats chez leurs voisins les CastlefordTigers, un derby sous haute tension non passur le rectangle vert, o la partie sest droulesans encombre pour les chats sauvages vain-queurs de tigres incapables de sortir leursgriffes domicile, mais bien pour le publicdune tribune qui a d tre vacu durgencesuite un risque lectrique. Cest assez logi-quement que larbitre de la partie a dfinitive-ment interrompu le match 7 minutes dutemps rglementaire sur le score sans appel

de 16 37 (0-25 la mi-temps). Castleforddevient lanterne rouge alors que Wakefieldreprend 3 places au gnral.Excellente opration pour les diablotins desSalford Reds qui soffrent une courte victoireface aux Huddersfield Giants, leur adversairedu jour qui ne sera jamais pass devant auscore. Pourtant, les gants seront parvenus galiser 20-20 en seconde mi-temps, pourvoir leurs espoirs anantis aprs la 70 minute

de jeu par un drop de Marc Sneyd pour lesReds. Alignant deux dfaites de rang, lesGiants perdent leur 1 place au classementpour la 3 et les Reds quittent enfin leur statutde lanterne rouge. Score final de 21-20(14-10).Autre derby de la journe opposant les LondonBroncos qui ont reu leurs voisins du sudles Dragons Catalans sur le terrain de MoleseyRoad Hersham, larne londonienne du

Twickenham Stoop ayant t juge imprati-cable. Aprs un dbut de match en faveur deschevaux sauvages, le jeune Morgan Escare aencore fait parler de lui en ouvrant le score desvisiteurs avant que Steve Menzies suive sonexemple quelques minutes plus tard, les deuxmarqueurs copieusement servis par Leon

Pryce (meilleur passeur dcisif de la journe).Cest une harde dtermine mais maladroitequont d se mesurer les cratures perpi-

gnanaises ne trouvant lavantage au scorequau cours des dernires minutes de larencontre aprs avoir atteint le nul la 64minute. Excellente opration lextrieur pourles Dracs, la partie finissant sur le score de 24 30 (12 10 la mi-temps), qui se voientpropulss 2 du classement (ex-aequo aunombre de points avec les 1e , Wigan) aumoment de recevoir les champions de Leedsalors que les londoniens chutent dune placepour se retrouver 12.Choc dune ville pour la rception par les noirset blancs du Hull FC de leurs compatriotesblancs et rouges du Hull KR, les premiers semontrant la peine pour nous rappeler quilstaient partie prenante des play-offs en 2012.Aprs une premire mi-temps toute la faveurdes Robins de HKR, cest avec dautres inten-tions quont sembl revenir de la pause leursAirlie Birds dadversaires en inscrivant leurspremiers points ds la 42 minute des mains de

Ben Crooks. Ce ne sera pas suffisant, mmeaprs lessai de dernire minute pour les HullFC qui senfoncent de deux places au gnral(11). Le match se terminera sur le score de10-23 (0-12) et permet Hull KR de monter unemarche supplmentaire pour le 7 rang.Incroyable surprise mettre sur le compte desWidnes Vikings qui affrontaient lune des plustalentueuses escouades de la Super League,les Warrington Wolves. Cest en effet sans

intentions particulires que les loups ontsembl aborder ce dplacement et certaine-ment sans compter sur lengagement et la tna-cit des vikings qui ont profit de toutes lesoccasions offertes par leurs adversaires pourconcrtiser jusqu la victoire. Mme les sou-bresauts de la bte avant la pause nauront pasrussi rveiller la meute battue sur la pelousedu Stobart Stadium, le score la 80 atteignant38-22 (12-6) en faveur des hommes au drakkarqui restent flot la 10 place du gnral. War-rington eux, rament lenvers et perdent uneplace pour la 4.Cest sur un score de parit que se sont quittsles Leeds Rhinos et leurs visiteurs les BradfordBulls dans une partie incertaine et dont le scorea t ouvert la 24 seconde par Kallum


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Rugby XIII

Watkins pour les rhinos. Le score pour lestaureaux sera ouvert par Adrian Purtell enpremire mi-temps, premier essai inscrit par lejeune homme depuis son accident cardiaquede lan dernier. La partie semblera toutefoisacquise pour les jaunes et bleus de Leedsjusquau coup de thtre de la 77 minute quiverra Jamie Peacock coper dun carton jaunepour contestation, laissant la place AdamSidlow pour le 3 essai de Bradford qui seratransform pour atteindre le score final de18-18 (12-12). Les Bulls conservent leur placede 6 au classement tandis que les Rhinosdescendent dun rang la 8. Cest devantplus de 23 000 personnes que sest droul lederby opposant les Wigan Warriors StHelens pour la 230 fois. Malgr une quipeaffaiblie par les blessures, cest avec brio que

les coquipiers de Sam Tomkins ont mis aupas les Saints galement amoindris par larcente blessure de leur emblmatique arrire,Paul Wellens. Malgr un retour de pausebeaucoup plus productif, St Helens verra sesespoirs anantis de la main de Pat Richards la 72 minute. Le score final de 28-16 (18-0)permet Wigan de retrouver ses habitudes de1er de la classe alors que St Helens reste lacinquime place.

La 10ime journeCest de la tte et des paules quont domin

aujourdhui les joueurs de St Helens qui rece-vaient les Castleford Tigers, les deux quipesayant subi des dfaites trs frustrantes lors deleur dernier match de vendredi. Malgr lesblessures, ce sont bien les Saints qui ont prisle dessus sur les Tigers tout au long du match.Un score final de 42-18 (26-0) qui cantonne

Castleford sa place de dernier alors que StHelens monte une marche et se hisse la 4e.Une issue sans surprise pour la rception parles Bradford Bulls par leurs adversaires dujour, les Salford City Reds pourtant regonflsaprs leur premire victoire contre Hudders-field lors du Vendredi Saint. Or, 4 essais et unetentative malheureuse de 40/20 de la part deTho Fages, le jeune Franais de Salford,nauront pas suffi calmer la course folle destaureaux qui campent la 6e place. Lesdiables eux aussi devront se contenter de la13e cette fois encore.Les Warrington Wolves avaient cur delaver laffront du dbut de week-end lors de larception des London Broncos qui, en dpit de

labsence de la majorit de leurs cadres, ontrussi rester comptitifs pendant environ 60minutes puis se sont essouffls sous les coupsde crocs. Lexprience et le talent des loups aalors fait la diffrence, la partie se soldant surun score de 54-20 (22-14) et leur permettantdentrer dans le trio de tte alors que les londo-niens continuent de trottiner la 12e place dugnral.Battus dun point vendredi dernier face Salford, les Huddersfield Giants tenaient reprendre leur rang de premier de la classe enaffrontant les Widnes Vikings, eux-mmesvictorieux de Warrington la journe prcdente.Les gants nont pas fait dans la dentelle surleurs terres, assommant les vikings despremires minutes jusquaux dernires. Letableau daffichage se figera 62-6 (26-0)

accordant la 2e place du classement Hud-dersfield et contraignant Widnes descendrejusqu la 11e.Excellent coup chez les Wakefield Wildcats dela part des Hull FC vexs davoir perdu le derbycontre Hull KR en dbut de week-end. Il fautdire que les Airlie Birds de Hull peinent dmarrer leur saison en raison de blessureshandicapantes pour le groupe. Malgr undpart de match intressant de la part des

chats sauvages, ces derniers ont finalementcd la loi des hommes de Peter Gentle.22-34 la 80e minute (12-12 la mi-temps)permet Hull FC de remonter de deux placesau gnral alors que Wakefield descend dunemarche jusqu la 10e.15 essais 1 est la sanction inflige Hull KRpar les Wigan Warriors qui ont dploy toutlventail de leurs possibilits en Super Leagueface leurs malheureux adversaires du jour.6-84 (6-30) est le score de la rencontre et ilrsume lui seul la toute-puissance des guer-riers qui sinstallent la 1e place du classementalors que les Robins de Hull perdent une placepour la 8e.Triste Lundi de Pques pour les Dragons Cata-lans qui recevaient les champions en titreLeeds Rhinos. Jusquici, les Catalans ont su sereprendre aprs des dbuts de matchs chao-tiques domicile mais ce ne fut pas le cas face Leeds, pourtant 12 pendant 30 minutes

aprs le carton rouge de Ryan Bailey. Cest surle score de 12-27 (0-10) que les Dragons Cata-lans voient se terminer leur invincibilit GilbertBrutus et dgringolent au 4e rang du gnralalors que Leeds reprend des couleurs et atteintla 7e. Agns

@PackDequinz


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The Boat Race : la tradion anglaise

Aviron

Cr en 1829, cette course est l'un des vnements sportif les plus populaires en Angleterre et

dans le monde. Et pourtant cela n'est pas aussi mdiatis que le Superbowl ou les JO. Cette

course est l'une des plus vieilles traditions sportives.

C'est quoi ?Il s'agit d'un duel annuel d'aviron entre deux des plus prestigieuses universits au monde : Oxford etCambridge. Ce duel se droule gnralement au Printemps sur la Tamise. Contrairement une coursed'aviron de grands championnats, sa distance n'est pas de 2000m mais de 4 miles et 374 yards sot plusde 6,7km. La course part de Putney et arrive Mortlake, deux quartiers londoniens. Les avirons utilisssont des huit de pointe avec barreur. Le parcours passe par des sites prestigieux comme Barnes Bridgeou Hammersmith Bridge, des checks points obligatoires dans la course. Cette course a pour arbitre unancien rameur de Cambridge ou Oxford suivant la rgle de l'alternance. Les rameurs doivent obligatoire-ment tudier Oxford ou Cambridge et sont amateurs. Il n'y a pas de limite de taille ou de poids. Cette

course est maintenant trs importante pour le prestige de l'universit avec des programmes d'entrane-ment intensifs pour les deux quipages et surtout un systme de slection drastique. De nombreux spor-tifs de haut niveau ont particip cet preuve. Le record de l'preuve est detenu par Cambridge qui en2008 ralisa le parcours en 16'19.

Un peu d'histoireEn 1829, deux amis d'enfance Charles Merivale tudiant Cambridge et Charles Wordsworth tudiantd'Oxford ont eu l'ide de s'affronter au cours d'une course d'aviron. quatre mois ont t ncessaire pourorganiser l'vnement Henley on Thames, une ville du comt de l'Oxfordshire. Le duel a t remportpar le bateau d'Oxford. Charles Merivale a alors demand une revanche son ami, revanche accepte.La seconde course a eu lieu Londres sur la Tamise sept ans plus tard. Depuis 1856, la course sedroule tous les ans. Cependant il n'y a pas eu de courses pendant les deux guerres mondiales.

Cette course a gagn ses lettres de noblesse grce la participation de lgendes tels que MatthewPinsent, vainqueur de la course en 1990 et 1991 et surtout quadruple champion olympique. C'est d'ail-leurs lui qui tait l'arbitre de la course 2013. Des clbrits ont galement particip cette coursecomme l'acteur Hugh Laurie, le clbre Dr. House qui comme son papa champion olympique en 1948participa l'Oxford-Cambridge en 1980 sous les couleurs turquoise de Cambridge. En 2006, le rameurBastien Ripoll est devenu le premier franais a participer et remporter la course.


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Des controverses ont aussi particip la lgende de cette course comme la prsence d'un nageur enplein milieu de la Tamise l'an pass ou encore la mutinerie des rameurs amricains d'Oxford en 1987qui ont refus de s'entrainer sous les ordres du coach Dan Topolski ou du prsident Donald Mc Donaldsuite des divergences sur les mthodes de slections et d'entrainement. Avant l'dition 2013, Cam-bridge mnait 81 victoires 76 contre Oxford. Un seul match nul a eu lieu dans l'histoire de la course.En 1877, les deux universits ont t dclares ex-quo. En 2003, Oxford s'est impos avec seule-ment trente centimtres d'avance.

L'dition 2013.

La 159e dition est revenue l'universit d'Oxford. Le huit tait compos de Patrick Close le chef de

nage accompagn de Geordie McLeod, Alexander Davidson, Samuel O'Connor, Paul Bennett, KarlHudspith, Constantine Louloudis et Malcolm Howard. Cet quipage tait barr par Oskar Zorrilla.Comme le veut la tradition, Cambridge a demand une revanche Oxford. Revanche accepte sanssurprise. Rendez vous l'anne prochaine pour la 160e dition de la plus belle course d'aviron aumonde.

Aviron

Xavier@Xav_Neuner


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