CODEGAZ NEWSLETTER

#5 Mai 2018

Bénin : Mise en service du réseau d’adduction d’eau de Djougou

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Madagascar : un collège rénové à Morondava

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Népal : Du biogaz à Manthali 6

Focus : les arbres fertilitaires, vous connaissez ?

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Portrait d’un bénévole : Francis, chef de projet « eau et assainissement »

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CODEGAZ : Comment soutenir nos actions

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Quoi de neuf à CODEGAZ ? Association humanitaire fondée en 1989 et Reconnue d’Utilité Publique depuis 2007

Dans ce numéro :

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Suite à l’article consacré à ce projet d’adduction d’eau dans notre « Quoi de neuf » d’octobre, nous vous donnons des nouvelles du projet et de ses avancées !

Aujourd’hui la totalité des travaux a été réalisée : Finalisation du réseau d’adduction d’eau proprement-dit :

réalisation des 3 antennes restantes soit 1660m de canalisations;

Finalisation du réseau de refoulement entre les forages de Fomerou et de Vanhoui : 3km de canalisations soudées et posées en tranchée;

Finalisation du réseau de distribution sur la localité de Vanhoui : pose d’ 1km de canalisations en tranchée et alimentation des bornes-fontaines ;

Réalisation du génie civil des 26 bornes-fontaines sur Partago et 3 autres villages de l'arrondissement ;

Finitions du château d’eau.

Grâce à ce projet , le réseau d’adduction d’eau de la ville de Djougou s’est étoffé :

- d’un château d’eau de 80m3; - de 26 bornes fontaines dont la moitié est gérée par des femmes et 10 branchements particuliers (centre de santé, écoles, ….); - de 23 km de canalisations. Petit imprévu : la panne du véhicule « Renault Trafic» a quelque peu perturbé le déroulement du chantier et a nécessité la location de tricycles motorisés pour embarquer le matériel.

Malgré cet aléa, les travaux ont été finalisés dans les délais grâce à l’engagement des différents acteurs (bénévoles CODEGAZ, entreprises et services de la Mairie de

Djougou). La mise en service a ainsi pu être effectuée en décembre 2017.

L’inauguration s’est tenue le 11 mars dernier en présence :

• du Maire de Djougou et du représentant de la Mairie d’Evreux;

• de différents représentants locaux (Roi de Partago, Association des femmes…);

• de la représentante de la Fondation Claudine Talon (créée et présidée par la 1ère dame du Bénin);

• de représentants de CODEGAZ (Présidente, Trésorier et Chef de projet).

Mise en service du réseau d’adduction d’eau de Djougou (Bénin )

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Cette inauguration conclut un projet démarré en 2014, en partenariat avec la Commune d’Évreux et la Commune de Djougou et permet d’alimenter en eau potable les 17000 habitants du quartier de Partago à Djougou.

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CODEGAZ remercie tout particulièrement les 14 bénévoles dont l’implication a été un élément clé de la réussite

de ce projet : Yves BEL, Jean-Noël CANUT, Francis CADARS, Gérard CAVALIE, Didier CRAMETTE, Eric FROIDEVAUX, Pierre OMS, Jean-Marie PLOMBAT, Alain RATIER, Sylvain RIVIERE, Jean-Paul SERIN, Brigitte SCOLARI & Bruno VALLEE.

Borne fontaine aménagée en concertation avec les utilisatrices

AVANT

APRES

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A Madagascar, plus d’un million d’enfants vivant en zone rurale ne sont pas scolarisés. Les raisons de cette situation sont multiples mais reposent notamment sur le manque de financement dédié à la construction de nouvelles salles. La grande majorité des enfants malgaches étudient ainsi dans des salles de classe délabrées et surpeuplées avec peu de matériel d’apprentissage. L’objectif de CODEGAZ est de soutenir le système éducatif national afin d’aider les enfants malgaches à bénéficier d’un accès de qualité à l’enseignement. Les projets de CODEGAZ portent sur la construction -réhabilitation des écoles et collèges. Construit au début des années 1960, ce bâtiment a été fortement endommagé par un cyclone, il y a envi-ron trente ans, et était resté en l’état. C’est ainsi que, suite à diagnostic par les experts de CODEGAZ, la démolition et la reconstruction du collège de Morondava ont été entreprises courant 2016.

Le chantier

Compte tenu de l'ampleur et du coût des travaux nécessitant une démolition partielle du bâtiment, le chantier a été conçu en 3 phases dont la première a débuté en septembre 2016.

Inauguration du collège de Morondava (Madagascar)

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CODEGAZ reconstruit 4 salles de classe pour plus de 200 élèves

1ère phase de la reconstruction—décembre 2016 (2 salles de classe)

2ème phase de la reconstruction -décembre 2017 (2 salles de classe)

Le bâtiment après le passage du cyclone Le bâtiment avant sa démolition

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CODEGAZ poursuit son action en faveur des établissements scolaires et prévoit la réhabili-tation de 2 salles de classe pour l’école du quartier d’Ampasy. Une 3ème phase est envisagée pour réaménager la partie administrative du collège de Morondava (bureau du Directeur, salle pour le secrétariat et la comptabilité, bu-reau des surveillants et bibliothèque). Enfin, une partie Eau et Assainissement est également à l’étude (réhabilitation des toilettes et douche pour le personnel, réalisa-tion d’un petit château d'eau pour renforcer le débit d’ alimentation en eau et rénovation de la borne fontaine).

Poursuite des projets en 2018-2019

Les 4 salles de classe réhabilitées ont été équipées de 104 tables bancs, pour les 200 élèves prévus.

CODEGAZ remercie la ville de Grand Quevilly, jumelée avec Morondava depuis 53 ans, pour la confiance qu’elle nous accorde dans la conduite de ses programmes de coopération décentralisée. Ainsi que les donateurs privés dont le soutien a permis de compléter l’équipement de l’école.

Inauguration du collège en décembre 2017

L’équipement des salles de classe

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L’artisan menuisier en charge de la fabrication des tables bancs

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Les équipes de CODEGAZ nous font voyager au Népal dans la commune de Manthali (district de Ramechhap, à 150 km à l'est de Katmandou). Deux bénévoles de CODEGAZ se sont rendus sur place en décembre dernier pour suivre l’avancée du projet Biogaz. Cette région de moyenne montagne est composée de villages en habitat dispersé et difficile-ment accessibles en voiture. Le projet de CODEGAZ est d’améliorer les conditions de vie des familles en facilitant l’accès à une énergie de cuisson alternative au feu de bois : le biogaz (issu de la méthanisation des déjections animales). Dans ce pays dont le niveau de vie est parmi les plus bas au monde, les effets positifs attendus de ce programme sont la lutte contre la déforestation, l'amélioration de la condition des femmes (santé/maladies respiratoires dues aux fumées de combustion du bois, diminution de la collecte du bois), l’amélioration des rendements agricoles par l’emploi du digestat (engrais naturel issu de la métha-nisation).

Les bénéficiaires de ce programme sont des agricul-teurs et éleveurs cultivant de petites parcelles avec des outils rudimentaires manuels ou tirés par des buffles. Ils possèdent généralement 1 ou 2 buffles pour les travaux des champs, 1 ou 2 vaches pour le lait, des chèvres et des poulets.

Financement du projet :

L'effort gouvernemental représente environ 50 % du coût de l'installation, le reste étant à la charge des familles (épargne familial ou financement par micro crédit et subvention de CODEGAZ).

Suivi du projet :

CODEGAZ prévoit l’installation de 80 biodigesteurs d’ici fin 2018 ainsi que la construction à titre expéri-mental de 5 récupérateurs d'eau de pluie. Actuellement 16 biodigesteurs ont été construits et 23 sont en cours de finalisation.

Les formations à l’utilisation du biodigesteur, du bio-gaz et du biodigestat sont prévues pour assurer la bonne appropriation des installations par les bénéficiaires.

Suivez l’avancée de ce projet dans un prochain numéro à paraître.

Du biogaz à Manthali (Népal)

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Développement du biogaz familial en milieu rural

Le coût de la construction d’un biodigesteur de 6m3

est estimé à 825 €. L’utilisation du biodigesteur

permettrait à chaque famille de faire une économie

de 150 à 250 € par an grâce notamment à la produc-

tion du compost et la moindre utilisation de bois ou

de bonbonnes de gaz pour la cuisine.

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Le Burkina Faso est, à l’instar de nombreux territoires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, confronté à de graves problèmes environnementaux, effet du changement climatique (faiblesse de la pluviométrie, avancées du désert…), et d’une pression démographique croissante sur les ressources naturelles, dont les effets sont aggravés par certaines pratiques culturales traditionnelles (culture extensive sur brûlis, coupe abusive et anarchique des arbres, …). Face à la dégradation dramatique des sols cultivés, les solutions techniques mises en œuvre pour compenser les baisses de fertilité des sols comme le recours aux engrais chimiques et l’extension des espaces cultivés sur les terres destinées à la jachère longue, aux pâturages et la foresterie, n’ont fait qu’accélérer la

destruction des ressources naturelles. L’agroforesterie à base d’arbres fertilitaires est une solution pour combattre cette situation : elle consiste à associer arbres, cultures et/ou animaux sur une même parcelle agricole, en bordure et en plein champ. Dès 1990, l’Association pour la Promotion des Arbres Fertilitaires (APAF) a souhaité réactualiser une technique ancestrale en développant des projets visant à diffuser largement des techniques agroforestières en milieu paysan (notamment avec le soutien de la coopération belge puis de

l’Union européenne).

Cette organisation a mené un travail d’observation et de recherche pour identifier une trentaine d’arbres dits « fertilitaires » que l’on peut qualifier d’engrais vert. Après une première expérience réussie au Togo depuis 1992, des structures similaires ont vu le jour dans les années 2000 au Burkina Faso, au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Porteur d'espoirs considérables à la hauteur des enjeux de demain, le système agroforestier apporte des mesures d’adaptations au changement climatique local.

Sécurité Alimentaire grâce aux arbres fertilitaires

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Focus : les arbres fertilitaires, vous connaissez ?

Définition : Un arbre fertilitaire est un arbre dont l’activité enrichit la couche arable d’une terre, en améliore la texture et en favorise la structuration. Pour exercer efficacement sa fonction dans les champs, il doit être convi-vial, c’est-à-dire qu’il ne peut entrer en concurrence forte avec les autres espèces cultivées pour leurs produc-tions domestiques ou marchandes. Mr Dupriez et De Leener)

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Première expérimentation de CODEGAZ au Burkina Faso

CODEGAZ s’est associée à l’APAF Burkina Faso, créé en 2004, pour proposer à 3 organisations regroupant 274 paysans volontaires une formation aux différentes techniques agroforestières dans leurs champs individuels ou collectifs.

Dans le cadre de ce projet, il est prévu notamment :

La formation de 60 producteurs (20 par Organisation Paysanne) en agroforesterie et mise en place des pépinières : • la création de 6 pépinières (2 sites par Organisation Paysanne) • La plantation d’arbres dans les champs et autres espaces à reboiser : haies vives de protection des cultures,

arbres fertilitaires et arbres fruitiers.

Les résultats et avantages attendus sont :

•Fertiliser naturellement et durablement les sols cultivés ; •Augmenter et diversifier les productions agricoles; •Produire du bois en quantité et en qualité à proximité des exploitations; •Produire des feuilles et fruits comestibles (feuilles de Moringa-Oléifera, mangues, agrumes…); •Enrichir la biodiversité; •Renforcer les capacités de résilience des populations et favoriser leur adaptation aux effets du changement

Lilo est un moteur de recherche français qui finance des projets sociaux et environnementaux et protège votre vie privée.

A chaque recherche, vous collectez des gouttes d’eau que vous pouvez ensuite donner au projet de votre choix. Lilo soutien notamment l’APAF et ses projets d’agroforesterie en Afrique. Alors si vous souhaitez cliquer utile, c’est par ici !

https://www.lilo.org/fr/apaf-association-pour-la-promotion-des-arbres-fertilitaires-de-

Vos recherches ont du pouvoir avec le moteur Lilo

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Arbre fertilitaire « Albizia stipulata de 3 ans d’âge

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Francis a toujours été attiré par le domaine humanitaire. Ce n’est qu’à la retraite qu’il trouvera le temps de s’investir dans le milieu associatif. C’est lors d’une rencontre avec un collègue bénévole qu’il découvre CODEGAZ et ses différentes actions. « Pour ma première mission en 2007, je suis parti à Madagascar pour suivre une formation sur la post urgence afin de pouvoir intervenir sur des situations délicates comme ce fut le cas sur Haïti. Cette formation m’a permis également de me former dans le domaine Eau & Assainissement ». Francis est monté en compétence au fil de ses missions jusqu’à devenir Chef de projet. Il est intervenu à Madagascar, au Mali, au Burkina Faso, à Haïti, au Togo, au Sri Lanka, au Cambodge et dernièrement au Bénin (cf. article en page 3). Francis se souvient avec nostalgie de la mise en service d’une pompe manuelle au Sri Lanka : «Tous les enfants m’attendaient pour la mise en service, vêtus de leur tenue traditionnelle. Ils m’avaient apporté des fleurs en guise de remerciements. Ce fut un moment vraiment touchant, qui a réussi à me mettre les larmes aux yeux. »

Le projet qu’il supervise au Bénin, est le plus gros projet d’adduction d’eau mené par CODEGAZ. Pour mener à bien un tel projet, Francis s’est perfectionné sur des domaines tels que le dimensionnement des réseaux, la construction d’ouvrages en béton armé, le traitement de l’eau et la connaissance des pratiques locales. De plus, un projet d’une telle ampleur a mobilisé toutes ses compétences de chef de projet, et a nécessité un important travail en amont. « Recherche de prestataires, analyse des devis, suivi de chantier, coordination des équipes et rédaction de reporting sont les garants de la réussite d’un projet de cette envergure (15 mois de travaux). Le chantier en soi n’est que l’aboutissement d’un long travail de préparation. » Pour Francis, ces interventions au service des plus démunis sont une source d’enrichissement personnel tant sur le plan humain qu’intellectuel.

« Voir le bonheur des gens et leurs yeux s’illuminer lorsque l’eau jaillit du tuyau est le plus beau souvenir que je garde de chaque mission ».

Si, comme Francis, vous souhaitez vous

impliquer, devenir bénévole et mettre vos compétences à disposition des populations

défavorisées, contactez–nous :

contact@codegaz.org

+ 33 (0)1 49 22 48 20 www.codegaz.org

Profils, parcours, motivations…

L’engagement d’un bénévole de CODEGAZ : Francis

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Francis, expert en Eau et Adduction pour l’Association CODEGAZ depuis 11 ans.

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BULLETIN D’ADHESION— SOUTIEN

Bulletin à adresser accompagné de votre chèque sous enveloppe affranchie à : l’Association CODEGAZ—M. Gilles DUCRET, Trésorier CODEGAZ – Bâtiment A3 – 361 Avenue du Président Wilson 93 211 SAINT-DENIS LA PLAINE Cedex

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A titre d’ exemple, pour un don régulier de 15 € par mois (soit 180€ par an) votre don ne vous coûte réellement que 60 € par an.

Un reçu fiscal vous sera adressé, indiquant le

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