syndrome de fahr secondaire à une hypoparathyroïdie : à propos de deux cas

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Page 1: Syndrome de Fahr secondaire à une hypoparathyroïdie : à propos de deux cas

Journées Klotz 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 156–160 159

La prolifération des cellules MCF-7 cultivées en présence des AM20 est majorée(+ 19 % vs contrôle, p < 0,029), et ce de facon accrue en situation d’obésité(+ 60 % AM30 vsAM20, p < 0,0085). L’angiogénèse est également favorisée enprésence des Sn7/30 amplifiant les processus de prolifération, de migration descellules HUVEC et la formation de tubes endothéliaux.Ces résultats préliminaires suggèrent un véritable dialogue « adipocytes-cellulescancéreuses » majorant les processus de prolifération et d’angiogénèse tumoraleà considérer, notamment en situation de surcharge pondérale. Une meilleureconnaissance des biomolécules adipocytaires à l’origine de ces altérationssemble primordiale afin d’envisager la mise en place d’une stratégie préventiveadaptée suite à une pathologie tumorale mammaire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.03.017

P9

Impact of leptin on pro/anti oxidant balance in humanmammary epithelial cells is dependent of neoplasic statusAdrien Rossary a,∗, Sinda Mahbouli a, Marie-Paule Vasson a,b

a Clermont Université, Université d’Auvergne, UMR 1019, Unité de NutritionHumaine, CRNH-Auvergne, BP 10448, 28, place Henri-Dunant, 63000Clermont-Ferrand, Franceb CHU Clermont-Ferrand, Centre Jean-Perrin, Unité de Nutrition, CLARA,63000 Clermont-Ferrand, France∗Corresponding author.Adresse e-mail : [email protected] (A. Rossary)

Hormonal factors, such as leptin, an adipokine up-regulated in obesity, inducecellular signaling pathways, some of which involving reactive oxygen species(ROS) as intracellular messenger. High levels of ROS contribute to cellulardamages and could be a major risk factor of mammary carcinogenesis.This study aimed to determine leptin effects on ROS production in threehuman epithelial mammary cell models which present different neoplasicstatus [healthy primary (HP) cells, MCF-7 and MDA-MB-231]. ROS pro-duction is measured by fluorescence in presence of two leptin concentrations(10 ng/mL close to physiological values, 100 ng/mL as obesity level) with threeprobes at 2 �M [Dichlorofluorescein for total cellular ROS, Dihydrorhoda-mine (DHR) for mitochondrial ROS and Dihydroethidine (DHE) for cytosolicsuperoxyde anion (O2

◦-)]. Gene expressions of ROS production systems byquantitative RT-PCR (NADPH oxidases, NO synthases, Dual oxidases) areperformed.Whatever the cell model and the leptin concentration, a slight increase of totalcellular ROS production was observed. This increase was independent of mito-chondrial production as DHR signal remained stable for HP cells and decreasedfor MCF7 and MDA-MB-231 cells. Inversely, this ROS increase was dependentof cytosolic O2

◦- production as shown by DHE signal enhanced for HP cells(0.66 ± 0.01 to 0.81 ± 0.01 RFU), for MCF7 (0.79 ± 0.02 to 0.89 ± 0.03 RFU)and for MDA-MB-231 (0.82 ± 0.01 to 0.89 ± 0.02 RFU). Interestingly, this ROSproduction was dependent of the NADPH oxidase 5 (Nox5) expression andcontributed to a different antioxidative response in regard to the neoplasic cellstatus.Whereas leptin induces a similar ROS production in the three cell models, theantioxidant response is different i.e. induced in HP cells and unchanged in MCF-7 and MDA-MB-231 cells. These data suggest that leptin could modulate theoxidative status of epithelial mammary cells in different ways according to theneoplasic cell status.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.03.018

P10

Nouvelles corrélations significatives des adénomeshypophysaires à GH examinés en IRM à 3.0T avanttraitementIulia Potorac a,∗, Patrick Petrossians a, Franck Schillo b, Mouna Sahnoun c,Thierry Brue c, Nadine Girard d, Philippe Chanson e, Ghaidaa Nasser f,Gerald Raverot g, Francois Cotton h, Anne Boulin a, Stephan Gaillard j,Claude Ben Slama k, Sonia Nagi l, Luaba Tshibanda m, Albert Beckers i,Jean-Francois Bonneville a

a Département d’endocrinologie, CHU de Liège, université de Liège, domaineuniversitaire du Sart-Tilman, bâtiment B35, 4000 Liège, Belgiqueb Département d’endocrinologie, CHU Jean-Minjoz, Besancon, Francec Département d’endocrinologie, CHU de Marseille, Marseille, Franced Département de neuroradiologie, CHU de Marseille, Marseille, Francee Département d’endocrinologie, hôpital Kremlin-Bicêtre, Paris, Francef Département de neuroradiologie, hôpital Kremlin-Bicêtre, Paris, Franceg Département d’endocrinologie, hospices civils de Lyon, Lyon cedex 03,Franceh Département de radiologie, hospices civils de Lyon, Lyon cedex 03, Francei Département de neuroradiologie, hôpital Foch, Suresnes, Francej Département de neurochirurgie, hôpital Foch, Suresnes, Francek Département d’endocrinologie, CHU de Tunis, Tunis, Tunisiel Département de neuroradiologie, CHU de Tunis, Tunis, Tunisiem Département de radiologie, CHU de Liège, Université de Liège, Liège,Belgique∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : julia [email protected] (I. Potorac)

Introduction.– L’objectif de cette étude est de caractériser l’aspect de l’adénomehypophysaire à GH en IRM 3.0Tesla avant tout traitement et de le corréler avecle taux d’IGF1.Matériels et méthodes.– Cette étude rétrospective multicentrique a porté sur163 patients acromégales examinés en IRM 3.0T. Le volume tumoral, l’extensionde l’adénome dans le sens vertical, l’envahissement du sinus caverneux, le signalen T2, son homogénéité ont été analysés et corrélés aux valeurs de l’IGF1.Résultats.– Sur les 163 adénomes hypophysaires, il y avait 62,6 % d’adénomeshypointenses en T2 et 37,4 % hyperintenses. L’âge au diagnostic était significa-tivement plus bas chez l’homme que chez la femme (p = 0,03). Plus de la moitiédes macroadénomes de cette série avait tendance à se développer vers le bas,dans le sinus sphénoïdal. La compression chiasmatique n’a été rapportée quedans 16 % des cas. Les adénomes hypointenses en T2 se développaient moinssouvent dans le sinus caverneux (p = 0,02), étaient associés à un taux plus élevéd’IGF1 (p = 0,001) et avaient tendance à être moins volumineux (p = 0,007).Conclusions.– Cette étude établit une première description en IRM à 3.0T d’unegrande série multicentrique d’adénomes hypophysaires à GH avant tout traite-ment. Globalement, il est retrouvé dans cette série que les adénomes à GH sontdiagnostiqués plutôt chez l’homme que chez la femme et qu’ils ont tendance à sedévelopper vers le sinus sphénoïdal plutôt que vers la citerne optochiasmatique.Le signal des adénomes hypophysaires à GH est plus fréquemment hypointenseen T2. Ces adénomes hypointenses en T2 n’envahissent généralement pas lesinus caverneux, ont une taille inférieure aux adénomes à GH hyperintensesen T2 et sont associés à une sécrétion plus importante de GH, comme l’attestel’élévation plus marquée de l’IGF1.Ces observations soulignent l’importance de l’évaluation du signal T2 desadénomes hypophysaires à GH et encouragent des études évaluant la valeurpronostique des données recueillies en IRM.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.03.019

P11

Syndrome de Fahr secondaire à une hypoparathyroïdie : àpropos de deux casNadia Mchirgui ∗, Houda Enneifer , Karima Khiari , Ibtissem Oueslati ,Youssef Lakhoua , Néjib Ben AbdallahService de médecine A, unité d’endocrinologie, hôpital Charles-Nicolle, Tunis,Tunisie∗Auteur correspondant.

Le syndrome de Fahr est défini par la présence à la base du cerveau de calcifica-tions strio-pallido-dentelées non artériosclérotiques bilatérales et symétriques.Nous rapportons deux cas de syndrome de Fahr, le premier révélé par une pustu-lose généralisée directement en rapport avec l’hypocalcémie, le second devantune atteinte articulaire avec hypoparathyroïdie.Observation 1.– Patiente G.Z âgée de 28 ans hospitalisée au service de derma-tologie pour pustulose généralisée. Cette malade est épileptique depuis l’âge de23 ans et a été opérée d’une cataracte bilatérale à l’âge de 25 ans. Les examensmicrobiologiques étaient négatifs. Au cours de son hospitalisation, la patiente

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a présenté des crises de tétanie révélant une hypocalcémie importante. Le bilanbiologique confirme cette hypocalcémie à 1,55 mmol/L avec hyperphosphoré-mie à 1,41 mmol/L et une PTH abaissée. La tomodensitométrie cérébrale révèlede multiples calcifications des noyaux dentelés, bipallidales et sous corticalesintéressant les fibres en U. Le traitement institué comportait du calcium et de lavitamine D avec évolution favorable.Observation 2.– Patiente D.N âgée de 42 ans, hospitalisée au service de Rhu-matologie pour coxopathie chronique. Une hypocalcémie à 1,51 mmol/L avechyperphosphorémie à 1,93 mmol/L est découverte à la biologie avec une PTHbasse.L’examen ophtalmologique révèle une cataracte sous capsulaire postérieure àdroite et à gauche. Le scanner cérébral trouve des calcifications fines diffuses etbilatérales des noyaux caudés et bipallidales. La patiente a eu une substitutionvitamino-calcique avec bonne évolution.Ces deux observations illustrent les difficultés du diagnostic positif du syndromede Fahr. En effet, poser le diagnostic est primordial puisque le pronostic vitalest mis en jeu.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.03.020

P12

Influence des régimes alimentaires sur le développementdes tumeurs hépatiques dans un modèle de stéatosehépatique chez la sourisJulie Clar a, Blandine Gri a, Sophie Gaillard b, Frank Pilleul b, Olivier Beuf b,Gilles Mithieux a, Fabienne Rajas a,∗a Inserm U855, université Lyon-1 Laennec, 7, rue Guillaume-Paradin, 69372Lyon cedex 08, Franceb Creatis/CNRS UMR 5220/Inserm U1044/Université Lyon 1/INSA Lyon,Lyon, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (F. Rajas)

Le développement de tumeurs hépatiques est souvent associé à une stéatose.Très récemment, de nombreux cas de cancers hépatocellulaires (CHC) ont été

décrits en absence de signe de fibrose ou de cirrhose, en particulier chez lespatients obèses. De facon intéressante, le développement de tumeurs hépatiquesest aussi observé chez les patients atteints de glycogénose de type 1a (GSD1a),qui présentent une stéatose hépatique massive mais sans signe de stéatohépatite.La GSD1a est une maladie rare due à un déficit d’activité glucose-6 phosphatase,entraînant la perte de la production endogène de glucose et des hypoglycémiessévères. À l’âge adulte, les patients atteints de GSD1a présentent dans plusde 70 % des cas des adénomes hépatocellulaires avec un risque important detransformation en CHC.Nous avons récemment développé un modèle de souris viables invalidées pourle gène G6pc spécifiquement dans le foie, qui reproduit toute la pathologiehépatique de la GSD1a, incluant le développement des tumeurs [1]. Grâce auxsouris L.G6pc−/−, nous avons étudié l’effet de différents régimes alimentairessur le développement des tumeurs hépatiques.De facon spectaculaire, le développement des tumeurs est potentialisé par unrégime riche en graisses (High-Fat), avec (HF/HS) ou sans saccharose (HF). Eneffet, après neuf mois d’invalidation, seulement 20 % des souris sous régimestandard développent des lésions millimétriques alors que sous régime HF/HSou HF, les premières lésions sont détectées dès cinq mois chez 30 % et 10 % dessouris, respectivement. Après neuf mois de régime HF ou HF/HS, plus de 90 %des souris développent de multiples tumeurs de 5 à 15 mm, avec une proportionplus importante de CHC (50 %).Nos données suggèrent que le contrôle nutritionnel est important dans le déve-loppement des tumeurs et que la consommation de graisses et de saccharose estnéfaste pour la pathologie de la GSD1a.Référence[1] Mutel E, Abdul-Wahed A, Ramamonjisoa N, Stefanutti A, Houberdon I,

Cavassila S, et al. Targeted deletion of liver glucose-6 phosphatase mimicsglycogen storage disease type 1a including development of multiple adeno-mas. J Hepatol 2011;54(3):529–37.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.03.023