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REVUEDEPRESSE
HENRI TEXIER « SAND WOMAN »
Label Bleu / L’autre distribution
« SAND QUINTET »
Henri Texier, contrebasse & compositions Vincent Lê Quang, saxes ténor & soprano Sébastien Texier, sax‐alto & clarinettes
Manu Codjia, guitare Gautier Garrigue, batterie
Contact presse : Valérie Mauge [email protected] Tél : 06 15 09 18 48 Contact scène : Maïté / LMD Productions [email protected] Tél : 01 48 57 51 48
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SÉLE
C
TION
ALBUMS
cultureHENRI TEXIERSand Woman
En 1976, Henri Texier enregistre seul,jouant de la contrebasse et de la basse,du oud, des percussions, de la flûte, etchantant plusieurs de ses compositionsdont Amir, qui ouvre alors l’album dumême nom. Elle devient un classique deTexier. Qui la remet en jeu pour débuterson album Sand Woman, cette fois avec
les jeunes musiciens de son quintette, les saxophonistes Sébas-tien Texier et Vincent Lê Quang, le guitariste Manu Codjia et lebatteur Gautier Garrigue. Texier constituant avec ce dernierune rythmique dansante et radieuse. D’autres anciens thèmes(Les Là-Bas, Indians ), deux nouvelles compositions (dont Hun-gry Man, en forme de blues) sont abordés par de lisibles mélo-dies, marque de toujours chez Texier. Le sens de l’espace, laprofondeur lyrique des thèmes, l’assurance musicienne em-portent vers un grand bonheur de jazz. p sylvain siclier1 CD Label bleu/L’Autre Distribution.
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PAYS : France PAGE(S) : 21SURFACE : 6 %
PERIODICITE : QuotidienRUBRIQUE : CultureJOURNALISTE : Sylvain Siclier
18 février 2018 - N°22738
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MATOS
Contrebasse :« Master » par Jean AurayAmpli : Tête Gallien-Krueger MB 500HP GK ou Ampeg Classic SériésEffets : Boss Octaver OC-2Boss Bass Chorus CEB-3
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Bassiste Magazine
PAYS : France PAGE(S) : 28-30SURFACE : 270 %
PERIODICITE : BimestrielJOURNALISTE : François C. Delacoudre
1 mars 2018 - N°77
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HenriTEXIER
LA QUETEINFINIE K
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BASS TALKjD'ailleurs, l'aspect vocal de mes thèmes tient
une place très importante, cela conditionne
aussi le choix des musiciens car j'aime qu'il y
ait quelque chose de vocal dans leur manière
de s'exprimer. Parfois, c'est aussi avec le piano
que je compose, mais je dirais que je n'ai pas
vraiment de règle, tout dépend du moment.
Pour résumer, la composition pour moi vient
autant du bas que du haut de la musique, c'est
en fait assez primitif. Et surtout, je n'utilise
aucune machine pour cela, jamais. Au pire un
walkman sur lequel je m'enregistre et je rejoue
par dessus. J'écris la musique, je distribue les
partitions à mes camarades, et on joue, j'ai
besoin d'entendre pour savoir.
Concernant la contrebasse, quelle estvotre routine de travail pour conservervotre niveau de jeu ?Ma technique de travail s'apparente à uneforme de bodybuilding des doigts (Rires) I J'aides exercices très simples, doigt par doigt,très lentement et systématiquement avec lemétronome. J'ai travaillé toute ma vie avec unclick, que ce soit pour m'amuser, improviser outravailler. Car le tempo, il n'y a rien de plus facileà perdre, certains l'ont naturellement, mais ilest impératif de l'entretenir. Avec les années,le métronome est devenu un compagnon pourmoi, j'éprouve beaucoup de plaisir lorsque jeressens que mon phrasé est parfaitement enplace avec le click. De plus, ça me permet deprendre la mesure de l'élasticité de mon phrasé,c'est-à-dire qu'à l'intérieur de quelques mesuresil peut y avoir une phrase pas forcément dansle débit précis du tempo mais qui survole cedernier, sans pour autant le perdre, et revenir seposer précisément dessus. Cette « élasticité »est une des composantes principales de lamusique jazz à l'image d'Herbie Hancock ouKeith Jarrett par exemple. Elle amène aussibeaucoup de sensualité à la musique. Quand onme demande des conseils, je recommande letravail avec le métronome pour progresser dansla musique et notamment le phrasé.
Quel matos utilisez-vous sur scène et enstudio ?
À l'heure actuelle, je joue sur deux contrebassesJean Auray. En fait j'ai toujours aimé l'idéede rencontrer un luthier, de parler avec lui,d'échanger et de pouvoir lui demander deréfléchir à adapter un instrument de manière pluspersonnelle. C'est exactement ce qui est arrivéavec Jean. Nous sommes partis de ses critèresde base concernant l'acoustique et l'architecturede la contrebasse, mais j'ai pu choisir la forme,le type de manche, la couleur. Il en ressort uninstrument qui semble très classique à première
petites inventions qui n'appartiennent qu'à lui, cequi en fait une très bonne contrebasse. Le petit« truc » en plus est que ces contrebasses sontcomplètement démontables, et se logent dansun flight case qui pèse à peine vingt kilos et quise transporte très facilement. Enfin, je suis unvoyageur comme les autres ! (Rires).En ce qui concerne les cordes, j'utilise depuistoujours des Thomastik Soliste censées êtreaccordées un ton plus haut, mais pour ma part,je les accorde en standard ce qui leur donnebeaucoup de souplesse. On peut à la fois lesjouer de façon plus « roots » et si on a besoin onpeut les faire chanter sans problème.
Et pour amplifier t o u t ça ?En termes de cellule, je suis passé depuis un bonmoment au modèle « Full Circle » de Fishman,je la trouve parfaite pour ce que je fais. Et côtéampli, je suis adepte depuis des années destêtes Gallien-Krueger, et je me suis récemmentacheté la MB 500, ultra portable. Côté HP, c'est
accompagne la tête, mais sinon je demandeaussi un Ampeg Classic Sériés toujours enje n'aime pas trop les 4x10.Je n'utilise que deux effets : Un vieil octaverBOSS OC-2 qui me permet de « mochir » le son,ou de lui donner un côté méchant, et un chorusde chez BossleCEB-3.«
DISCOGRAPHIE SÉLECTIVE:
Romano/Sclavis/Texier
En leader :
Amir (1976) EurodiscIzlaz/Colonel Skopje (1988) Label BleuAn Indian's Week (1993) Label BleuMosaïc Man (1998) Label Bleu(Vjlvre (2007) Label BleuSky Dancers (2016)
En trio :
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PERIODICITE : BimestrielJOURNALISTE : François C. Delacoudre
1 mars 2018 - N°77
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HENRI TEXIER
Sand Woman
8s? Dès lespremières mesures, Henri Texieret tes quatre impeccables instru-mentistes qui t'entourent (saxos,batterie, guitare) nous embarquentdans un voyage où la cohésionmusicale et l'imagination sontcontinuellement de mise. Faitd'anciennes compositions entiè-rement remaniées (Amir), de nou-veautés et de parties solos aussichaleureuses qu'inspirées, cenouvel album du contrebassistele plus célèbre du jazz hexagonalimpressionne d'un bout à l'autre.Entre swing incessant (ce queTexier nomme « la respiration ryth-mique »), mélange de maîtrisetechnique (les interventions duguitariste Manu Codjia) et demoment plus recueillis (Quand touts'arrête), cet album vibre, vit etatteint souvent ta perfection. 9Label Bteu/L'Autre Distribution, 13 €.
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PERIODICITE : Hebdomadaire
8 février 2018 - N°3780
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88 avril 20118
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Henri Texier QuintetLe 10 mars, 20h, Café de la danse,5, passage Louis-Philippe, 11e,01 47 00 5759. (13,80-226).E Œ C'est sur scène qu'il fautécouter Henri Texier. Là,sa musique déploie toute saforce, ce qu'elle a d e massif,de tendu et d'exaltant à lafois. Depuis son fils SébastienTexier (alto) jusqu'auguitariste Manu Codjia, e npassant par Vincent Lê Quang(ténor) et Gautier Garrigue(batterie), tous sont soudésà la contrebasse du maîtrepour avancer d'un mêmegalop fougueux et libre.
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PERIODICITE : Hebdomadaire
7 mars 2018 - N°3556 - sortir
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CHRONIQUE DE MONSIEUR L’OUIE
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Sandwoman
Henri TexierManu Codjia à la guitare,
Gautier Garrigue à la batterie,Sébastien Texier (sax alto etclarinettes) et Vincent LêQuang (sax ténor et soprano) :pour ce nouvel album, HenriTexier a fait appel à une nou-velle formation. Le contrebas-siste voulait voir interprétéesdes compositions jamaisjouées auparavant par sespropres groupes, alors qu'ellesavaient été enregistrées ensolo absolu il y a plus de 40 ans.Le déclic a eu lieu lors d'unconcert lors du Europa Jazz duMans. Les noms des musi-ciens indiqués ci-dessus sesont imposés facilement. Etnotamment Vincent Lê Quang,dont Texier dit avoir été «trèssensible à sa façon d'aborderle jazz».• Label Bleu
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PERIODICITE : Quotidien
28 janvier 2018 - N°1564 - Edition Cherbourg
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2 AVRIL 2018
MUSIQUE Texier, Galliano et l’Afrique en live à Amiens Du jeudi 5 au samedi 7 avril 2018, la 3e édition du festival Tendance Jazz à la Maison de la culture mettra en lumière les artistes de sa filiale discographique, les anciens et les petits nouveaux. Depuis trois ans, le festival Tendance Jazz de la Maison de la culture d’Amiens offre une belle « visibilité » aux artistes du Label Bleu, la filiale discographique de la MCA. L’édition 2018 ne déroge pas à la règle avec la programmation d’Henri Texier et de Richard Galliano, deux historiques du Label, mais aussi de Seydou Boro, qui vient de sortir un album chez Label Bleu, tout comme le Bamba Wassoulou Groove.
Depuis 1986, le contrebassiste Henri Texier a toujours été fidèle au label amiénois. Son nouvel album « Sand Woman » est sorti en février. (© VDN) - (Photo VDN)
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Texier revisite en quintet ses compositions en solo Les deux premières soirées seront très jazz. Celle du samedi 7 avril prendra la direction de l’Afrique. Fidèle parmi les fidèles du label amiénois, Henri Texier a choisi pour son nouvel album Sand Woman, sorti début février et enregistré dans le studio de la MCA, de jouer des compositions enregistrées en solo il y a plus de 40 ans comme Amir, Les Là-Bas, Quand Tout s’Arrête, à la tête d’un nouveau quintet. « Il revisite avec de jeunes musiciens des morceaux qui ont fait son ADN, résume Benoît Delaquaize, le responsable du label. Le résultat est résolument une musique du XXIe siècle et ses partenaires y sont pour beaucoup, le saxophoniste Vincent Lê Quang, son fils Sébastien Texier à la clarinette, le guitariste Manu Codjia ou encore Gautier Garrigue, à la batterie ».
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Jazz-Rock
Texier, Alour, ImbertDujazz enversion françaiseEn matière de jazz, la France atoujours été, à la fois une terred'accueil pour les musiciensaméricains depuis un siècleet le fondement d'une écolespécifique.
• Depuis plus d'un demi-siècle,Henri Texier est un acteur essentielet un membre créatif de cette école.Tous les mouvements, à commen-cer par le free-jazz, tous les groupes(l'European Rhythm Machine, TotalIssue ou le Transatlantik Quartet)auxquels le contrebassiste septua-génaire a participé avaient commecredo l'exploration. « Explorer ! Tou-jours explorer!Les musiciens n'ontjamais la certitude d'en avoir finiavec l'exploration. » Sans pour celaaller au-delà!
Les réflexions personnelles quiaccompagnent le dernier CD dumusicien, « Sand Woman » (LabelBleu Amiens/LAutre Distribution),donnent la tonalité de son contenu.Magnifiquement accompagné (Ma-nu Codjia, atmosphérique et coloréà la guitare ; Vincent Lê Quang, saxeténor/soprano; Sébastien Texier,son fil, saxe alto/clarinette; GautierGarrigue, batterie), le leader, à la so-norité ronde et pleine d'ondulations,sert de catalyseur rythmique pourune musique lyrique et climatiquequi ne manque ni de contretempsgroovy dansants ni d'un swing déca-lé sensuel. Avec toujours, en prime,le fascinant côté explorateur. Un vrairégal. Le quintet sera en concert àParis, au Café de la Danse, le 10 mars,puis en tournée en régions.
Avec les batteures (batteuses ?)
Anne Pacéo etJulie Saury (digne fillede son père Maxime), son alter egoGéraldine Laurent, la saxophoniste(ténor et soprano) Sophie Alourfait partie de ces brillantes jazzwo-men qui se sont fait une place dechoix dans une musique qui étaitpresque essentiellement masculine,si l'on excepte les chanteuses. Pourson nouvel opus, « Time For Love »(Music From Source/LAutre distri-bution), la leader, qui joue aussi ausein du Lady Quartet de l'organisteRhoda Scott, est retournée aux fon-damentaux, à savoir les standards.Avec un choix particulier pour lesballades. Avec deux compositionspersonnelles, le classique « I LoveYou, Porgy », le très onirique « Sky-lark » ou encore « Every Time WeSay Goodbye », l'élégante saxopho-niste, accompagnée d'invités depremier plan (Stéphane Belmondo,Rhoda Scott, Laurent Coq, AlainJean-Marie, André Ceccarelli), selivre avec une réelle générositésonore, mélodique et harmonique.Difficile de résister à ces charmanteset bonnes vibrations. Concert àParis, au New Morning, le 27 mars.
Du blues, des protest songs, dela soul, beaucoup de spirituals etde gospel, une pincée de jazz (par-fois très libre) et de voix : tels sontles ingrédients du cocktail servipar Raphaël Imbert dans son nou-veau projet, « Music is My Hope »(Jazz Village/PIAS). Pour cet objetmusical relativement inclassable, lesaxophoniste et clarinettiste bassetempétueux a convoqué Paul Robe-son, chantre du gospel, le chanteurengagé Pete Seeger (« Turn, Turn,
Sophie Alour
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Turn »), Joni Mitchell (« The CircleGame »), deux traditionnels (dontun chanté en provençal !) et un col-lectif d'où se dégagent plusieursvocalistes, parmi lesquelles MarionRampai, et des guitaristes très inspi-rés. Un retour aux sources multiplesqui revendique son originalité et quisera présenté en concert le 14 févrierà l'Alhambra de Paris (dans le cadredu festival Au Fil des Voix).
Didier Pennequin
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PERIODICITE : QuotidienJOURNALISTE : Didier Pennequin
12 février 2018 - N°9639
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PAYS : France
PAGE(S) : 56-60
SURFACE : 337 %
PERIODICITE : Mensuel
1 janvier 2018 - N°477
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Comme on laisse des petits cailloux, Henri Texier, contrebassiste, multi-instrumentiste chanteur, né un 27 janvier, trace sa route, disque après disque depuis 1967. En faisant moins attention, on pourrait croire que cet ensemble impressionnant de productions discographiques raconte une carrière, alors qu’il dessine surtout une œuvre, puissante et admirable. L’œuvre d’un musicien qui s’est toujours tenu aux avant-postes de la musique qui s’invente, l’œuvre d’un artiste inquiet et sensible, à l’écoute du monde. Plus les années passent, plus l’importance et l’originalité d’Henri Texier s’imposent à tous les musiciens, compagnons de route, ou pas. Merveilleuse alliance d’une grande tradition de la contrebasse et d’un modernisme qui n’a jamais eu froid aux yeux. Le temps qui passe ne semble avoir aucune prise sur son jeu : rond, puissant et surtout animé d’une extraordinaire conscience du rythme. Texier ne raconte-t-il pas, parfois, qu’il aurait aimé être batteur? Ce nouvel opus intitulé Sand Woman, ressemble à un film. Un casting de haute volée (mention spéciale au batteur Gautier Garrigue, on en reparlera ...) et un enchaînement de scènes et de paysages qui donnent à l’auditeur la certitude d’un scénario global. Une fois de plus l'amiral Texier est à la barre, comme un grand et doux timonier, à l'enthousiasme intact, un homme qui voit un peu plus loin que les autres, et qui peut donc les guider. Il nous a accordé cette interview où il nous parle bien sûr de musique, mais pas que… (Avec nos remerciements au Théâtre du Rond-Point où cet enregistrement a été réalisé) Henri Texier, catalyseur de toutes les aventures orchestrales, inventeur d’alliages sonores inouïs où le savant et le populaire ne se font pas la gueule, témoin acteur de l’Histoire, alchimiste des rencontres, sera en concert le 31 janvier au Pannonica de Nantes, avant de faire escale au Café de la Danse à Paris, le 10 mars prochain. Pour patienter… il ne nous reste qu'à réécouter son magnifique Sand Woman d'un bout à l'autre, sans escale.
Henri Texier. Capitaine au long cours. © Elia Zabala
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PARIS MOVE HTTPS: / /WWW.PARIS-MOVE.COM/REVIEWS/HENRI-TEX IER-SAND-WOMAN/
HENRI TEXIER – SAND WOMAN LABEL BLEU
Henri Texier nous embarque avec ce nouvel album, Sand Woman (femme de sable autant que femme sur le sable), dans un fabuleux voyage intemporel. Hors du temps, puisqu’il fait le choix de mélanger dans ce nouvel album au titre assez magique, Sand Woman, des morceaux joués il y a plus de 40 ans: Amir, chez Eurodisc en 1976, ou bien des compositions jamais jouées avec une formation et enregistrées en solo à la même époque, Les Là–Bas, Quand Tout s’Arrête ou Indians qui nous rappelle l’album An Indian’s Week de 1993, avec 2 compositions récentes, Sand Woman et Hungry Man. Pour ce faire il a fait appel à quelques excellents et fameux musiciens qu’il a emmenés avec lui en studio: Manu Codjia à la guitare, Gautier Garrigue à la batterie, Vincent Lê Quang au saxophone, sans oublier, bien entendu, Sébastien Texier au saxophone et à la clarinette. L’ensemble est un “Aller et Retour” permanent entre hier et aujourd’hui, proposant une relecture de certaines partitions à la lumière de toutes les expériences et rencontres vécues en une cinquantaine d’années exceptionnellement riches en rencontres musicales et expériences humaines… ainsi que la publication de nouveaux morceaux. Même une oreille terriblement attentive et perspicace n’arrivera pas à détecter les compositions récentes de ce qui a été exhumé du passé pour le réinterpréter plus de 40 ans plus tard… car l’ensemble est d’une cohérence et d’une beauté à coupe le souffle, sans la moindre parcelle d’un vent malin qui viendrait faire s’envoler quelques grains de sable de la belle Sand Woman. Un disque élaboré par un homme à la stature de “sage” en la matière, qui maîtrise parfaitement son vécu et son “ici et maintenant”, pour offrir 63 minutes de pure extase musicale en 6 titres! Un album ensorceleur qui est à la fois voyage et réflexion sur le temps qui passe, une tranche musicale de Vie et de Temps qui passe, et qu’il nous offre pour nous l’approprier avec lui.
Dominique Boulay Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
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Et comme Henri Texier n’aime rien tant que d’essayer le mélange de nouvelles couleurs, le voici qui vient avec une formation inédite, parfois baptisée Twiga Quintet, qu’on connaît maintenant comme Sand Quintet. On y retrouve deux musiciens fidèles : l’incontournable Sébastien Texier (saxophone alto et clarinette) et Manu Codjia (guitare), régulièrement présent depuis l’époque du Strada Sextet, auxquels viennent se greffer deux petits nouveaux : le saxophoniste Vincent Lê Quang, découvert à l’occasion d’une rencontre improvisée à trois avec Aldo Romano [2] et le batteur Gautier Garrigue, musicien en pleine ascension. Et puisqu’il est question de greffe, force est de constater que celle-ci prend parfaitement : c’est un vrai plaisir que de goûter au propos volubile de Vincent Lê Quang (magnifique au saxophone soprano en particulier) et aux couleurs plus étincelantes et atmosphériques que jamais de Manu Codjia. Gautier Garrigue quant à lui trouve instantanément sa place : la fluidité de son jeu, son alliage de souplesse et de force sont les meilleurs partenaires du jeu d’Henri Texier, qui sait constamment se frayer un chemin entre groove et émotion. La prise de parole des uns et des autres n’est jamais un exercice de style, elle forme un assemblage de chants inspirés par la vibration du grand monsieur qui les a réunis. On pourrait dire de Sand Woman qu’il est un disque classique d’Henri Texier. Certains iront peut-être même jusqu’à le lui reprocher. En cela, ils auraient tort parce qu’ils oublieraient l’essentiel : la vérité et la sincérité d’un musicien qui n’a plus rien à démontrer, maîtrisant parfaitement son art et d’une générosité sans faille. Sa femme de sable est en outre d’une grande élégance.
par Denis Desassis // Publié le 4 février 2018
[1] Le label JMS a réédité depuis sous la forme d’un double CD les trois disques enregistrés alors, pour l’essentiel en solitaire par Henri Texier : Amir (1976), Varech (1977) et À cordes et à cris (1979). [2] Le trio a publié sur le label du Triton un disque intitulé Liberi Sumus ! en 2016.
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Le choix des partenaires n’y est pas pour rien. On se doit de souligner en priorité la respiration rythmique de Gautier Garrigue toujours en affinités électives avec la contrebasse physique du leader. L’assise est là, implacable. Les envolées lyriques en déflagrations jazz rock du guitariste Manu Codjia épousent les growls des clarinettes de Sébastien Texier et les couleurs du sax ténor de Vincent Lê Quang (ce dernier est une belle découverte pour moi).
Fantasque, aérienne et tout à la fois terrienne, la musique qui est une sorte d’invitation au voyage dans l’espace et le temps ne me semble pas totalement en symbiose avec l’image véhiculée par la photo de la femme des sables, allongée sur la plage comme une Ophélie.
Ecoutez la playlist de Henri Texier
Chroniques - par Philippe Lesage - 25 février 2018
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3 Va Da
4 Est-ce
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7 Summ
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9 Love
10 Lont
11 Bebo
12 It Do
13 Shak
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5 février 2018
Henri TEXIER Sand Quintet SAND WOMAN
HENRI TEXIER SAND WOMAN Label Bleu / L'autre Distribution Sortie 2 février 2018 Notre contrebassiste breton au calot rond a profité du double anniversaire de l'Europa Jazz Festival qui fêtait ses trente ans et de son premier label JMS sur lequel il avait enregistré en solo il ya quarante ans, pour mettre au point un de ses projets malins dont il a le secret. Ecrire un nouveau chapitre d'une histoire musicale qui a débuté en 1967 et créer un autre de ses "orchestres" utilisant l'alchimie entre les acteurs de cette nouvelle dramaturgie. Le thème est venu du constat simplement accablant que 80% des plages du monde ont déjà disparu pour récupérer le sable, ressource naturelle des plus précieuses. La femme est un fil conducteur toujours passionnant à suivre, un sujet incontournable dans une narration. Le titre était alors tout trouvé: c'est "Sand Woman" que rend magnifiquement l'illustration de la pochette, un collage de Prévert, le mouvement des marées, des plus étonnants, tout à fait raccord avec le projet du contrebassiste. Où l'on voit que le poète n'avait pas que le talent d'agencer les mots. Texier explique parfaitement dans ses notes de pochette pourquoi il a eu l'idée de reprendre des thèmes joués autrefois en solo, inédits en orchestre donc, pour laisser le jazz advenir avec un nouvel équipage, un quintet de charme et surtout de choc. "Remettre ses pas dans de lointaines traces... aller plus loin , toujours plus loin mais pas forcément au delà." Reprendre les thèmes, autrement, continuer à creuser le sillon inlassablement avec d'autres idées, n'est-ce pas une des constantes du jazz? Ainsi du thème "Amir", premier thème joué il ya 43 ans pour le label JMS, qui est repris aujourdhui en variant avec des passages à l'unisson où guitare et contrebasse sonnent comme un oud.
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Sa réputation de mélodiste n'étant plus à faire, ni à remettre en question, on reconnaît immédiate ment la "signature"Texier, quoi de plus passionnant que de tenter l'exploration sonore avec la guitare de Manu Codjia, l'un de ses fidèles compagnons de route, d'associer les timbres de Vincent Lê Quang au soprano et ténor à ceux des clarinettes et sax alto de son fils Sébastien, qu'il qualifie joliment de compagnon "de bientôt toujours". Quant à Gauthier Garrigue, le batteur, rien que le nom évoque des sonorités intéressantes. On entend donc six compositions anciennes amplement développées par la grâce du jouage et de l'improvisation collectives, un blues lancinant et un "Indians" qui va chercher du côté d'un de ses grands succès sur Label Bleu, le formidable An Indian's week, à moins que ce ne soit le contraire, chronologiquement. Mais l'inspiration de Texier fait retour éternellement, défrichant en profondeur, sans jamais se lasser. Pour notre plus grand plaisir. sophie chambon
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http://jazzaroundmag.com/?p=17617
Henri Texier, Sand Woman LABEL BLEU
Un nouvel album d’Henri Texier, de surcroît avec une nouvelle formation, constitue toujours un événement majeur. Aux côtés de son fils Sébastien (saxophone alto et clarinettes), le contrebassiste breton retrouve Manu Codjia à la guitare : « Manu, c’est le musicien, à part Sébastien, que je sens le plus proche de mon univers, l’un des plus grands musiciens que je connaisse et que je retrouve après bientôt cinq ans. » A la batterie, un tout nouveau complice, Gautier Garrigue. Diplômé des Conservatoires de Perpignan et de Paris, il a côtoyé Michel Portal, Eric Barret, le pianiste Roberto Negro ou le trompettiste David Enhco (album « Horizons »): « Garrigue, c’est une histoire amusante : depuis toujours, attiré par son nom, j’ai suivi son parcours dans la presse et, finalement, je suis allé l’écouter : je fus convaincu par sa respiration rythmique, le son, sa manière de danser sur la crête des vagues du tempo ». Aux saxophones ténor et soprano, Vincent Lê Quang, du Conservatoire de Paris : il a joué avec Daniel Humair (album « Seasoning ») et croisé Texier en trio (album « Liberi sumus ») : « J’ai rencontré Vincent lors d’une invitation d’Aldo Romano à donner un concert en trio totalement improvisé : immédiatement, j’ai ressenti une très grande affinité et ai aimé sa manière de jouer et d’aborder la musique ». Donc, pour ce « Sand Woman », une formation à deux saxophones qui multiple les possibilités d’alliances sonores, comme au sein du Strada Sextet, du Hope Quartet ou du Sky Dancers Sextet (Sébastien Texier-François Corneloup), du Nord-Sud Quintet (Francesco Bearzatti-Sébastien Texier) ou lors du Concert Anniversaire Label Bleu à Amiens en 2016 (Michel Portal-Thomas de Pourquery) et, à chaque fois, avec l’assurance que chacun, dopé par l’enthousiasme et la vitalité de ce « hungry man » de leader, donne le meilleur de lui-même.
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Au départ de cet album, une proposition d’Armand Meignan : célébrer l’anniversaire du festival du Mans mais aussi celui des premiers albums LP enregistrés par Texier en solo absolu pour le label JMS. On retrouve ainsi des arrangements tout neufs d’Amir et de Quand tout s’arrête du LP « Amir » de 1976; Les là-bas du LP « Varech », autre album solo; Indians de l’album « An Indian’s Week » de l’Azur Quartet avec Glenn Ferris et Bojan Z, gravé en 1993 et deux nouvelles compositions : Hungry Man, au titre évocateur, et Sand Woman qui donne son titre à l’album : « Explorer, toujours explorer. Découvrir mais pas indispensablement en des territoires nouveaux, redonner une âme à des compositions anciennes, faire apparaître de nouvelles sensations… » Au total, six longues plages, de 10 à 12 minutes, à l’exception des sept minutes de Quand tout s’arrête, qui permettent à chacun de s’exprimer ad libitum comme lors d’un concert live au travers de longs solos : guitare aux accents luminescents sur Amir, Sand woman ou Hungry Man, ténor puissant sur Amir, Hungry man ou Les là-bas, alto volubile sur Amir ou Les là-bas, soprano et clarinette alto sur Quand tout s’arrête et, évidemment lumineux solos de contrebasse, sur Sand Woman, Indians, Les là-bas, Quand tout s’arrête ou ce Hungry Man sur un motif lancinant . Cela permet aussi de varier les alliances sonores : tenor et alto sur Amir ou Les là-bas, soprano et clarinette basse ou alto sur Sand Woman ou Quand tout s’arrête. Au total, un univers immédiatement reconnaissable pour la beauté de ses mélodies mais aussi pour celle de ses alliances sonores irisées. Bref une musique qui vous propulse en apesanteur : face à une musique jouée avec une passion extrême, peut-on en parler autrement qu’avec une passion équivalente ?
Claude Loxhay
Concerts 10 mars : Paris, Café de la danse
05 avril : Amiens, Maison de la Culture
26 mai : Etrechy, Salle Jean Monet
29 mai : Senart, Théâtre
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On retrouve ainsi des arrangements tout neufs d'Amir et Quand tout s'arrête du LP Amir de 1976; Les là-bas du LP Varech, autre album solo; Indians de l'album An Indian's Week de l'Azur Quartet avec Glenn Ferris et Bojan Z, gravé en 1993 et deux nouvelles compositions: Hungry Man, au titre évocateur, et Sand Woman qui donne son titre à l'album: "Explorer, toujours explorer. Découvrir mais pas indispensablement en des territoires nouveaux, redonner une âme à des compositions anciennes, faire apparaître de nouvelles sensations..."
Au total, six longues plages, de 10 à 12 minutes, à l'exception des sept minutes de Quand tout s'arrête, qui permettent à chacun de s'exprimer ad libitum comme lors d'un concert live au travers de longs solos: guitare aux accents luminescents sur Amir, Sand woman ou Hungry Man, ténor puissant sur Amir, Hungry man ou Les là-bas, alto volubile sur Amir ou Les là-bas, soprano et clarinette alto sur Quand tout s'arrête et, évidemment lumineux solos de contrebasse, sur Sand Woman, Indians, Les là-bas, Quand tout s'arrête ou ce Hungry Man sur un motif lancinant. Cela permet aussi de varier les alliances sonores: tenor et alto sur Amir ou Les là-bas, soprano et clarinette basse ou alto sur Sand Woman ou Quand tout s'arrête.
Au total, un univers immédiatement reconnaissable pour la beauté de ses mélodies mais aussi pour celle de ses alliances sonores irisées.
Bref une musique qui vous propulse en apesanteur: face à une musique jouée avec une passion extrême, peut-on en parler autrement qu'avec une passion équivalente? © Claude Loxhay Article aussi publié par jazzaroundmag.com
Concerts 2018:
Paris, Café de la danse: 10 mars Amiens, Maison de la Culture: 5 avril Etrechy, Salle Jean Monet: 26 mai Senart, Théâtre: 29 mai
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Sand Woman – Henri Texier
Pour fêter les quarante ans du label JMS et les trente-cinq ans de partenariat entre le Palais des Congrès de Mans et le festival Europajazz, les protagonistes se retrouvent le 25 avril 2017 pour une soirée anniversaire autour de trois artistes-phare du label : le regretté Didier Lockwood (qui a joué à l’Europajazz en octobre 1981…), Jean-Yves Lacombe avec le groupe vocal TSF et Henri Texier.
En 1975, Jean-Marie Salhani fonde Eurodisc, bientôt rebaptisé JMS, et construit un catalogue impressionnant qui va de Lockwood à Texier en passant par Martial Solal, Louis Sclavis, Joe Zawinul, Alan Holdsworth… Et c’est en octobre 1982 que le Palais des Congrès du Mans accueille pour la première fois l’Europajazz…
A l’occasion du concert-anniversaire de JMS, et comme il aime le faire, Texier a monté un quintet dans lequel se côtoient des compagnons de route de longue date et des nouveaux venus : au saxophone alto et aux clarinettes, Sébastien Texier, présent dans les différentes formations de son père depuis plus de vingt ans ; à la guitare, Manu Codjia, déjà membre des Strada Sextet et Red Route Quartet ; aux saxophones ténor et soprano, Vincent Lê Quang, avec qui Texier a joué récemment au sein d’un trio avec Aldo Romano ; un nouveau venu tient la batterie, Gautier Garrigue, recommandé par Codjia.
En automne 2017, le quintet enregistre Sand Woman pour Label Bleu, avec l’incontournable Philippe Teissier du Cros derrière les micros. Pour illustrer la pochette du disque, Texier a choisi « Le mouvement des marées », un collage dans les tons gris signé Jacques Prévert et tiré du recueil Fatras, qui représente une femme fantomatique - ni George, ni de sable - allongée sur une plage, par nuit de pleine lune…
Le répertoire de Sand Woman reprend trois morceaux enregistrés pour Eurodisc – JMS : « Amir » et « Quand tout s’arrête » sont tirés d’Amir, le premier opus de Texier, enregistré en solo en 1976 ; « Les là-bas » figure sur Varech, deuxième opus du contrebassiste, toujours en solo et sorti en 1977. « Indians » est repris de l’album An Indian‘s Week, publié par Label Bleu en 1993. Quant à « Hungry Man » et « Sand Woman », il s’agit de deux nouvelles compositions.
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Sand Woman est bien ancré dans l’univers musical de Texier : des belles ritournelles (« Sand Woman ») invitent à la ronde (« Indians »), portées par des riffs envoûtants (« Hungry Man »), des développements denses (« Les là-bas ») et un son de groupe intense (« Quand tout s’arrête »). Même si des touches rock (« Sand Woman ») et de free (« Indians ») se glissent ça-et-là, Sand Woman s’aventure plutôt dans les territoires néo hard bop (« Amir ») et blues (« Hungry Man »).
Texier aime associer deux soufflants dans ses formations : Sébastien, bien sûr, mais souvent accompagné de François Corneloup, Francesco Bearzatti, Glenn Ferris, Georgy Kornazov… ou Lê Quang. Redoutable improvisateur, le saxophoniste se joue des techniques étendues avec une facilité déconcertante (« Amir »), s’envole volontiers vers des cieux free (« Sand Woman »), mais connaît également son abécédaire bop sur le bout des doigts (« Les là-bas »). Sébastien Texier est égal à lui-même et nage dans la musique du contrebassiste comme un poisson dans l’eau : sonorité profonde et ouatée (« Amir »), bilingue hard bop (« Amir ») et blues (« Hungry Man »), tantôt agile et bondissant (« Les là-bas »), tantôt majestueux (« Quand tout s’arrête »)… La guitare électrique métallique (« Les là-bas ») ou aérienne (« Amir ») de Codjia apporte des couleurs rocks (« Sand Woman »). « Hungry Man » est taillé sur mesure pour les lignes bluesy, distorsions, échos et autres saturations de la guitare. Avec Garrigue, Texier a trouvé un nouveau batteur à la fois physique et subtil, attaché à la pulsation et musical : aussi à l’aise avec un chabada régulier (« Amir »), qu’avec un jeu touffu (« Sand Woman »), des frappes sur les cymbales ponctuées de rim shot (« Hungry Man ») ou des roulements de tambours tribals (« Les là-bas »). Comme à son habitude Texier soutient son quintet avec des walking dynamiques (« Amir »), des riffs bluesy entraînants (« Hungry Man »), des ostinatos puissants (« Indians »)… et ses chorus racontent toujours des histoires formidables (« Quand tout s’arrête »).
« Les musiciens de jazz n’ont jamais la certitude d’en avoir fini avec une exploration », écrit Texier. En inlassable conteur de sons, il le prouve une fois de plus avec Sand Woman : toujours à l’affût d’une trouvaille, sa musique a beau être familière, elle reste une source d’inspiration inépuisable…
Le disque
Sand Woman Henri Texier Quintet Vincent Lê Quang (ts, ss), Sébastien Texier (as, cl b, cl), Manu Codjia (g), Henri Texier (b) et Gautier Garrigue (d). Label Bleu – LBLC6728 Sortie 2 février 2018 Liste des morceaux
01. « Amir » (12:05). 02. « Sand Woman » (10:55). 03. « Hungry Man » (10:59). 04. « Indians » (10:01). 05. « Les là-bas » (12:15). 06. « Quand tout s'arrête » (7:02).
Tous les morceaux sont signés Texier. Publié par Bob Hatteau
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https://www.latins-de-jazz.com/henri-texier-revient-avec-sand-woman/
Henri Texier revient avec « Sand Woman » par Nicole Videmann | 31 janvier 2018 | Chorus, Tempo
Alchimie radieuse des alliages sonores Le contrebassiste et compositeur Henri Texier revient le 02 février 2018 avec son dernier projet « Sand Woman ». Un nouveau chapitre de son passionnant récit musical. Des titres récents côtoient des compositions anciennes qui se dotent de nouvelles couleurs. Un hommage à la femme et aux sables pillés par les hommes.
Henri Texier revient avec son tout récent projet « Sand Woman » (Label Bleu/L’Autre Distribution). Avec cet album annoncé pour le 02 février 2018, le contrebassiste aborde une nouvelle étape du chemin musical qu’il a entrepris depuis 1967. Toujours soucieux d’inventer, de renouveler son art et son inspiration il demeure aux avant-postes du jazz. Chez lui coexistent avec un équilibre qui lui appartient en propre, la dimension rythmique de son jeu, la recherche mélodique de ses thèmes et la richesse harmonique de son écriture. Sur le livret de l’album, Henri Texier affiche avec une flamme débordante sa manière de concevoir son nouveau projet. « Explorer ! Toujours explorer ! Du nouveau ! Toujours du nouveau ! Les musiciens de Jazz n’ont jamais la certitude d’en avoir fini avec une exploration. Aller plus loin, toujours plus loin mais pas forcément « au‐delà » ! Découvrir ! Toujours découvrir !…Certainement, mais pas indispensablement en des territoires nouveaux… Là, tout près, il y a toujours et encore de la musique à embrasser, pour rejouer son destin, remettre ses pas en de lointaines traces, faire apparaître des nouvelles sensations, vibrations différentes, redonner une âme à des compositions anciennes, oubliées, estompées… » Le leader conçoit le répertoire à partir d’anciennes compositions choisies dans ses disques JMS enregistrées en solo absolu et jamais jouées par ses propres groupes. Ainsi, Amir, Les Làs-Bas, Quand Tout s’Arrête et Indians imaginées dans les années 90 côtoient deux compositions récentes Hungry Man et Sand Woman. Il propose ce matériau aux musiciens pour qu’ensemble ils improvisent, créent et élaborent un nouvel univers. Grâce à son enthousiasme, au substrat des compositions et à la combinaison des cinq talents réunis, le « Sand Quintet » parvient avec à « faire du neuf avec du vieux ».
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Pour cette nouvelle aventure Henri Texier embarque avec une nouvelle équipe composée d’anciens et de nouveaux compagnons réunis à l’origine pour un concert proposé pour célébrer l’anniversaire du Festival Europa Djaz du Mans et celui du label JMS avec lequel il a enregistré ses premiers albums en solo. Après la prestation Henri Texier conçoit de prolonger le concert qui devient ainsi la première étape du projet « Sand Woman ». Sur « Sand Woman » aux côtés d’Henri Texier des musiciens de talent qu’il a choisis à dessein. Sébastien Texier (saxophone alto, clarinettes) compagnon de « bientôt toujours », Manu Codjia (guitare) qu’il retrouve après bientôt cinq ans, Vincent Lê Quang (saxophones ténor et soprano) avec lequel il a déjà échangé dans des contextes d’improvisation totale et Gautier Garrigue (batterie) dont il a suivi la carrière avec attention. Le jeu puissant du contrebassiste conserve sa richesse harmonique, sa puissance rythmique, sa modernité et son inventivité. Porteuse de respiration, la pulsation qu’insuffle Henri Texier est relayée avec swing et légèreté par le jeune Gautier Garrigue qui danse avec le tempo. Le phrasé unique et la palette sonore sans pareille de Manu Codjia propulse la musique dans ces sphères vibrantes et sidérales qu’il maîtrise à la perfection. Les timbres des saxophones de Vincent Lê Quang s’unissent avec bonheur avec les souples textures qui coulent des anches de Sébastien Texier. Tous deux font alterner flots de lave déchirée et de sages lianes caressantes. La vie imprègne les six plages de « Sand Woman ». Des alliages sonores se dégage une alchimie radieuse. Couleurs chatoyantes, contrastes exacerbés, douce sérénité, tension paroxystique. Le blues pointe son nez, le rock affleure. Les émotions se télescopent, nostalgie, colère, espoir, désir, tendresse, étonnement. De main de maître Henri Texier conduit son bateau sur de nouveaux territoires où l’on a envie d’aborder et de demeurer. Àl’occasiondelasortiedel’album«SandWoman»,lecontrebassisteetcompositeurHenriTexierprésentesonnouveaugroupeauCafédelaDanselesamedi10mars2018à20h00àParis. Belle occasion d’écouter live,HenriTexierSandQuintet avecVincentLêQuang(saxophones soprano et ténor), Sébastien Texier (saxophone alto et clarinettes), ManuCodjia(guitare)etGautierGarrigue(batterie).
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Le Souffle Bleu Le jazz et la révolution : beau programme
http://soufflebleu.fr/2018/04/08/jazz‐7/
JAZZ, Henri Texier Publié le avril 8, 2018
L’ancien dans le nouveau. Et vice versa
Henri Texier a eu envie, après les concerts pour le 30e anniversaire du Label bleu, de reprendre quelques-unes de ses anciennes compositions, celles du temps de Salhani. Pour ce faire, redonner vie à ces musiques, il a structuré un nouveau groupe. Sébastien Texier est toujours au saxophone alto et clarinette et Manu Codjia à la guitare – qui semble chez lui – mais Vincent Lê Quang ajoute son saxophone ténor et son soprano aux fureurs des deux précédents pour les forcer dans des retranchements qui se sont construits jour après jour, concert après concert, comme Gauthier Garrigue sa batterie. Ce nouveau quintet pour sortir de toutes les ornières ou essayer. « Amir » semble dévoiler de nouvelles facettes, pourtant l’ensemble reste baigné dans les deux précédents albums. Les compositions anciennes y gagnent une nouvelle vigueur tout en laissant l’auditeur dans une atmosphère inchangée. Pour qui n’a pas fréquenté Henri Texier depuis ses débuts, n’est pas sensible aux changements de « feeling » de ces compositions. La cause se trouve, étrangement, dans les nouvelles compositions – « Sand Woman » qui donne aussi son titre à l’album, « Hungry Man », « Indians » – qui ne tranchent pas avec l’atmosphère des albums précédents. On attend de Texier tellement que, lorsque la rupture n’est pas évidente, la déception affleure. Il reste le plaisir. Celui d’entendre un groupe homogène capable de dépasser souvent ses propres limites pour crier au monde qu’il temps que cesse la barbarie. Nicolas Béniès « Sand Woman », Henri Texier, Label Bleu distribué par l’Autre Distribution.
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Henri Texier, Sand Woman ; Gildas Boclé, So In Love ; Jacky Molard 4tet, Mycélium : trois jazzmen bretons dans les cordes ! 13 février 2018, par Alain Lambert ——
Mon premier est un contrebassiste incontournable de la scène jazz qu'il
anime depuis des décennies. Son avant-dernier album, un live pour fêter ses
cinquante ans de carrière était plutôt décevant. Mais Sand Woman (Label Bleu
2018), sorti début février, retrouve le feeling habituel, l'art des mélodies
arrangées et des longues impros imaginatives. Henri Texier et son fils
Sébastien, aux clarinettes et au sax alto, sont depuis un moment le noyau
stable, auquel s'adjoignent les nouveaux, Vincent Lê Quang aux ténor et
soprano, Manu Codja à la guitare et Gautier Garrigue à la batterie. Si Sand
Woman et Hungry Man sont des compositions récentes, la bonne idée est d'y
ajouter Indians, de l'époque de l'Azur 4tet, aussi des compositions jouées en
solo du temps du vinyle : Amir, Les Là-Bas, Quand tout s’arrête qu'il est
captivant de redécouvrir sous ces nouveaux atours, guitare ondoyante, saxs
profonds, clarinette volubile, emportés par la basse et la batterie, tout en
laissant le temps et sans jamais lasser.
À retrouver en live le 10 mars, au Café de la Danse, à Paris, le 5 avril, à
Amiens, le 26 mai, à Etrechy et le 29 mai, à Sénart.
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Musiculture Le Site Des Musiques Métissées et Urbaines
http://www.musiculture.fr/texier/
TEXIER Posted on 13 février 2018 by christophe
Henri Texier est un parisien de souche. Il a commencé sa carrière à l’âge de quinze ans dans des clubs de la capitale comme pianiste. Rapidement, il se tourne vers la bass pour jouer avec le groupe de Jef Gilson.
Lecteur audio
http://www.musiculture.fr/wp-content/uploads/2018/02/06-Quand-tout-sarrête.mp3
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Cette expérience le met en contact avec le batteur Daniel Humair. Ensemble, ils deviennent la meilleure section rythmique de la France des années 1960. Très vite, ils tournent avec les stars américaines du jazz telles Bud Powell, Donald Byrd, Phil Woods, Dexter Gordon et Chet Baker.
En 1968, Texier et Humair sont rejoint par le pianiste Martial Solal. Le trio travaille avec le saxophoniste Lee Kunitz. La même année, Texier forme le groupe “European Rhythm Machine” avec Woods, Humair, Gordon Beck et George Gruntz.
Dans les années 1970, il prend le temps d’apprendre le oud, la flûte et le violon ainsi que les percussions. Le monsieur se met également au chant. A son retour, il officie régulièrement aux côtés de Louis Sclavis et d’Aldo Romano. En 1986, il entreprend une relation fructueuse avec le label “Label Bleu”.
Dans les années 1990, son fils Sébastien rejoint la formation du papa assurant souvent la clarinette. On le retrouve régulièrement sur les terres d’Afrique Du Nord. A la fin des années 2010, ce formidable contrebassiste est connu et reconnu pour son style unique loin des formats et des sons imposés par les américains. En juin 2001, il était fait chevalier de la légion d’honneur.
2018, année de “Sand Woman”. Six titres dont cinq au dessus des dix minutes. Un jazz tendu, dense et terriblement groovy. A la façon d’un Prince sur N.E.W.S., Texier se donne du champs, de l’espace pour mettre en avant ses musiciens et la liberté de jouer. Parfait pour les délires psyché du formidable Manu Codjia, pour les ballades cuivrées de Vincent Lê Quang et du fils, idéale pour les balayages et les solos du torride Garrigue. Le jazz, c’est la liberté, l’improvisation. 10, 12 minutes, pas mal pour s’exprimer en studio.
La musique de Texier est insaisissable, libre, chaude. Une belle relecture de titres anciens et rares toujours aussi bons à écouter.
Henri Texier “Sand Woman” (2018, Label Bleu / L’Autre Distribution)
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www.ojazz.fr
Janvier 2018
Henri Texier sort un nouvel album, et c’est toujours une fête de jazz ! Il y reprend quatre anciens morceaux et les complète avec deux nouveaux thèmes. Qui sont tout à fait dans le style de ce qu’il a toujours fait : des mélodies carrées et très affirmées se développant dans des chorus divers et plus libres, mais qui gardent la couleur d’origine. Son jeu reste d’une finesse et d’une efficacité redoutable. Sur “Hungry Man”, par exemple, il est continuellement présent et pourtant discret, il galope avec une énergie réjouissante et donne le tempo sans faillir au long de ces presque onze minutes ! Cette nouvelle composition, comme Sand Woman qui donne son titre à l’album, offrent à ses partenaires de merveilleuses occasions de jouer. Texier a toujours eu le sens de l’équipe. Manu Codjia lance son jeu clair et brillant, et se retrouve parfois à l’unisson avec la contrebasse. Les deux soufflants, Sébastien Texier à l’alto et à la clarinette, et Vincent Lê Quang au ténor et soprane, se glissent magnifiquement dans ce cadre structuré proposé par le compositeur. Le lent balancement d’“Indians”, par exemple, un morceau créé dans les années 90 et joué maintes fois avec d’autres compagnons, notamment Sclavis, débouche sur d’autres développements qui conservent cette puissance originelle de l’écriture du thème. Quant à Gautier Garrigue à la batterie, il assure un soutien inconditionnel à cette musique très forte. Six morceaux, six ambiances sur un écran de cinémascope qui nous racontent des histoires émouvantes et profondes, puisque les musiciens “rejouent leur destin”, comme dit Texier sur la pochette. BC (Label Bleu/L’Autre Distribution)
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Les chroniques de HiKo "MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin)
https://les‐chroniques‐de‐hiko.blogspot.fr/2018/02/henri‐texier‐sand‐woman‐label.htmlMardi13février2018
Henri Texier - Sand Woman (Label Bleu/L'Autre Distribution)
Le patron Henri Texier, contrebassiste incontournable de la scène jazz hexagonale et européenne depuis plus de 40 ans, nous revient avec un nouvel opus intitulé Sand Woman. Il a choisi pour ce dernier de jouer d'anciennes compositions, extraites de ses disques JMS, label emblématique des années 70 fondé par le producteur et éditeur Jean-Marie Salhani. A l'époque, ces pièces avaient été enregistrées en solo et depuis elles n'ont jamais été jouées par ses propres groupes. En plus de ces titres oubliés ou méconnus, comme "Amir", "Les Là-Bas" et "Quand Tout s’Arrête", figurent "Indians", imaginé dans les années 90 et deux compositions plus récentes : le blues accrocheur et vibrant "Hungry Man" et le titre qui donnera son nom à l'opus, "Sand Woman". Repensés et réarrangés pour ensuite ressusciter par la grâce d'une dream team de haut vol, ces 6 moments de vie nous livrent le secret de longévité d'un grand Monsieur du swing et de la note bleue, sans cesse en expédition, en exploration, en quête d'une esthétique devenue sa marque de fabrique, alliant la dimension rythmique de son jeu, la recherche mélodique de ses thèmes et la richesse harmonique de son écriture. Entouré d'amis de longue date, de partenaires réguliers, d'acolytes virtuoses - le guitariste Manu Codjia, les saxophonistes Vincent Lê Quang puis Sébastien Texier (fils de...) et le batteur Gautier Garrigue - Henri Texier revient sur son propre passé afin de mieux le confronter au présent. Pour autant, il ne tombe à aucun moment dans le piège d'une remise en question brutale de son héritage, ou dans celui d'un exercice qui consisterait à aligner de simples reprises plates, vides et dépourvues de sens... Une belle leçon de jazz!
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https://elektrikbamboo.wordpress.com/2018/01/05/henri-texier-sand-woman-label-bleu/
HENRI TEXIER « SAND WOMAN » (LABEL BLEU)
Après le disque « Concert 30 ans » qui fêtait l’anniversaire de Label Bleu, le contrebassiste Henri Texier s’est remis au travail et publie aujourd’hui ce « Sand woman » en quintet. Parmi les musiciens qui l’accompagnent on retrouve l’excellent guitariste Manu Codja (déjà présent sur « Concert 30 ans »), Vincent Lê Quang (saxes ténor et soprano), Sébastien Texier (sax‐alto et clarinettes) et Gautier Garrigue (batterie).
Henri Texier a choisi de puiser dans sa discographie sur le label JMS (de 1975 à 1979) des titres qu’il souhaitait réactualiser et auxquels il voulait « redonner une âme » (sic). On retrouve ainsi 3 morceaux : « Amir », « Les là‐bas » et « Quand tout s’arrête » complètement transformés, tels le fameux « Amir » qui passe des 4’04 d’origine à 12’06… Inutile de préciser qu’il ne s’agit pas de remplissage mais d’un vrai travail de création en toute liberté.
L’album comporte également un titre imaginé dans les années 90 ainsi que deux autres écrits récemment. Au total plus d’une heure d’une musique intense et riche, où les interventions de chacun sont un vrai régal. Écoutez le solo de guitare aérien et lumineux de Manu Codjia sur « Amir » ou sur le très bluesy « Hungry man »… ou le solo de batterie de Gautier Garrigue sur « Les là‐bas ». Quant au feeling et au toucher d’Henri Texier avec son instrument fétiche, ils illuminent littéralement l’ensemble. B.J
Sortie 2 février 2018
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Music'Actu Mes découvertes et coups de cœur dans l'actu CD
http://music‐actu.over‐blog.com/2018/02/henri‐texier‐sand‐woman.html
Texier, label de qualité !
Dans cet album, le contrebassiste Henri Texier reprend en petite formation (avec Vincent Lê Quang : saxophones ténor et soprano, Sébastien Texier : saxophone alto et clarinettes, Manu Codjia : guitare et Gautier Garrigue : batterie) d'anciennes compositions enregistrées précédemment. Comme toujours avec ce maître du jazz, on ne s'ennuie pas une seconde ! Des solos succulents de la part de musiciens inspirés dans des morceaux à la durée permettant à chacun de s'exprimer aisément, un sens développé du rythme et de la composition, de la variation et des combinaisons de timbres et une magnifique entente entre d'excellents instrumentistes à la musicalité exemplaire, voilà les ingrédients d'un album des plus réjouissants ! Henri Texier et ses complices nous embarquent dans un jazz de qualité, musical, inventif et coloré. Un régal !
Paru le 2 février 2018 - Rayon Jazz
Pour écouter l'album sur Deezer (en entier et gratuitement après inscription ou en extraits de 30 secondes après avoir fermé la fenêtre apparaissant après le premier titre écouté):
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http://lejarsjasejazz.over-blog.com/2018/01/henri-texier-sand-woman.html
Henri Texier " Sand Woman " Publié le 30 janvier 2018 par Guillaume Lagrée
Henri Texier " Sand Woman "
Label Bleu Sortie le vendredi 2 février 2018
Le Sand Quintet est composé de: Henri Texier: contrebasse, compositions, direction Sébastien Texier: saxophone alto et clarinettes Vincent Le Quang: saxophones ténor et soprano Manu Codjia: guitare électrique Gautier Garrigue: batterie
Concerts de sortie Samedi 10 mars 2018, Paris, Le Café de la Danse (Sand Quintet) Samedi 17 mars 2018, Le Perreux (94), Centre culturel (Hope Quartet) Samedi 31 mars 2018, Paris, Maison de la Radio, (Sky Dancers 6) Jeudi 5 avril 2018, Amiens (80), Maison de la Culture (Sand Quintet) Vendredi 6 avril 2018, Paris, Cinéma Balzac, Sand Quintet sur scène suivi du film " Portrait d'Henri Texier " de Jean-Pierre Zirn (2017. 51'). Samedi 19 mai 2018, Sénart (77), Théâtre, ( duo Henri & Sébastien Texier) Samedi 26 mai 2018, Etrechy (91), Salle Jean Monnet (Sand Quintet) Mardi 29 mai 2018, Sénart (77), Théâtre, ( Sand Quintet) Dimanche 10 juin 2018, Rouen (76), Opéra (Sky Dancers 6) Lectrices inspectrices, lecteurs enquêteurs, cessez de chercher. Henri Texier est retrouvé! Le poète, le conteur, l'irréductible Breton barde, le mage de la contrebasse est ressuscité. Tel le phénix, il renaît de ses cendres. Comment a t-il fait? Il s'est replongé dans ses deux premiers albums enregistrés en solo dans les années 1970 pour Jean-Marie Salhani " Amir " (1976) et " Varech " (1977). Il s'agit de morceaux cultes que l'on apprend aux élèves des écoles et des conservatoires, aux sages, aux singes et aux petits enfants: " Amir " (1), " Les là-bas " (5), " Quand tout s'arrête " (6). Il y ajoute une composition clef des années 1990 " Indians " (4) et deux compositions récentes " Sand Woman " (2) qui a donné son nom à l'album et au groupe et inspiré la pochette de l'album (un collage de Jacques Prévert) et " Hungry Man " (3). Pour revisiter 5 décennies de création en leader, Henri Texier s'est entouré de complices anciens et nouveaux. D'abord, Sébastien Texier avec qui il joue depuis sa naissance puisque c'est son fils. Puis Manu Codjia, guitariste polymorphe, avec qui il joue depuis plusieurs années. Deux nouveaux venus: Vincent Le Quang qui passe ses diplômes de Maître du Jazz en France en étant adoubé par les Grands Anciens. Après Daniel Humair, Henri Texier. Enfin, un batteur jamais sec et toujours coloré, Gautier Garrigue.
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Henri Texier Sand Quintet émerveille le Café de la Danse Publié le 17 mars 2018 par Guillaume Lagrée
Henri Texier Sand Quintet Le Café de la Danse
Paris. Samedi 10 mars 2018. 20h Concert de sortie de l'album " Sand Woman "
Henri Texier: contrebasse, compositions, direction Gautier Garrigue: batterie Manu Codjia: guitare électrique Sébastien Texier: saxophone alto, clarinettes Vincent Le Quang: saxophones ténor et soprano L'après-midi s'est terminée par la victoire du XV de France contre le XV d'Angleterre dans le Crunch. La soirée commence par un concert d'Henri Texier. C'est décidément une belle journée comme le reconnaît mon voisin Alex Dutilh, gentil organisateur et animateur de Open Jazz sur France Musique.
Ca commence sans un mot. Groupé. Fidèle au thème. Clarinette basse et sax soprano. La rondeur de la contrebasse, la sécheresse de la batterie jouée aux baguettes, l'acidité du soprano, tout colle. Les souffleurs s'effacent pour laisser place à la griffe de la guitare. Premier solo du Patron. C'est une de ses chansons sans parole qui m'enchantent. Le groupe a commencé par les deux compositions nouvelles de l'album " Sand Woman " et " Hungry Man "
Nous remontons dans le temps avec une composition des années 1990 " Indians ". Sébastien Texier passe au sax alto. Ca vrombit derrière, grogne et gémit devant. Ca s'énerve pour produire un Free Jazz bruyant et brouillon qui ne m'impressionne pas. Heureusement, ça se calme en deux notes de contrebasse. Clarinette et sax soprano entonnent cette complainte élégante pour un peuple spolié et massacré, les Indiens d'Amérique du Nord. Avec sa barbe, son bonnet, ses baskets, tous blancs, Henri Texier fait de plus en plus Sage de la Montagne. Il mène la jeune garde sous sa bienveillante férule.
PAUSE
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Pendant la pause, la sono nous diffuse des œuvres du Maître d'Henri Texier, Charles Mingus (1922-1979).
Reprise avec " Les là bas ", composition enregistrée en solo en 1976 et reprise des décennies après par les DJ Bonobo et Chinese Man. Ca pulse sévèrement. Une onde puissante nous emporte très loin, vers les là bas.
Henri Texier en a marre de jouer du Henri Texier. Pour changer, une composition d'un des héros d'Henri Texier, Sonny Rollins, " The Bridge " (album culte de 1962). C'est bien le thème avec toute sa puissance. Manu Codjia ne copie pas Jim Hall pas plus que Vincent Le Quang Sonny Rollins.
Mes notes, prises dans l'obscurité de la salle, au Café de la Danse, sont illisibles. Ma chronique cesse donc ici. Une musique si riche et si belle parle d'elle même.
En rappel, " Quand tout s'arrête ", conclusion parfaite de l'album " Sand Woman ". Puis un petit air léger et joyeux pour la route.
Bref, vous l'aurez compris, lectrices contre, lecteurs basse, Henri Texier avec son Sand Quintet fait son propre bilan de 5 décennies de carrière en meneur de jeu, avec de jeunes musiciens et il continue à conter et enchanter. D'autres concerts suivront au printemps et à l'été 2018. Ne manquez ce groupe que sur avis médical contraire.
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‐ RCV / Emission « My favorite things » (59)
‐ Déclic Radio / Emission « Déclectic Jazz » (07)
‐ Judaïques FM / Emission « Jazzpirine du 18/9 (Ile de France)
‐ La Boucle 95.4 / Playlist (78)
‐ Radio Fidélité / Emission “Jazz à tous les étages » (53)
‐ RDWA / Playlist (26)
‐ Radio Boomerang / Emission « Millésime Jazz » (59)
‐ Côté Sud FM 90.3 / Emission « Les Cats se rebiffent» (40)
‐ W3Bluesradio.com / Emission « Birdland »
‐ Radio Côteaux / Playlist jazz (32)
‐ Radio Transparence / Playlist jazz (09)
‐ Fréquence K / Emission « Jazz Attitude » de Sir Ali (06)
‐ Radio PAC / Emission « Jazzez‐vous » (19)
‐ Celtic FM/ Playlist (29)
Commentaires d’écoute Il n'aura suffi que de quelques notes pour nous permettre de nous immiscer avec délectation dans ce nouvel opus du gars Henri. Parfaitement soutenu par des complices au top de leur forme il nous apporte, une fois de plus, la preuve indubitable de son immense talent. C'est l'intervention éblouissante de Manu Codjia qui, le premier, sonne la charge et tire la barre vers les sommets. Relayées par des cuivres rutilants et posées sur un socle batterie‐contrebasse cumulant tonicité et velouté, ces compositions nous permettent, une fois de plus, de mesurer la technique de Maître Texier. à tel point que la longueur de tous ces titres ne crée aucune interférence tant notre complète immersion dans ce concept est acquise dès les toutes premières secondes. Car rien dans cet album n'est superflu, tout étant magistralement tiré au cordeau. De quoi étancher notre soif de sonorités mélodieuses du fait d'une instrumentation fine et ciselée bénéficiant de la verve d'un tempo vivifiant. C'est donc un disque incandescent qui met en valeur, à tour de rôle, la dextérité de chaque intervenant mise au service d'une bien chaleureuse complicité. Un régal pour bien terminer l'année et envisager de bien commencer la nouvelle. A l'issue d'une belle triple écoute nous avons plébiscité, en particulier, les titres 3, 5, 6 mais c'est surtout le 1 que nous plaçons résolument en tête de gondole.
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Mardi 17 avril 2018 27 min https://www.francemusique.fr/emissions/les-grands-entretiens/henri-texier-contrebassiste-2-5-60455
Henri Texier, "Je me sens en osmose avec le son de la contrebasse" (2/5) A 16 ans, Henri Texier ressent une émotion incroyable lorsqu'il découvre la contrebasse. Il apprend seul cet instrument qui ne le quittera plus. Au Blue Note, il fait ses premiers remplacements, puis accompagne rapidement ses idoles et ses héros, ces "maîtres du temps" qu'il admire !
Henri Texier, © Philippe Marchin Mercredi 18 avril 2018 27 min https://www.francemusique.fr/emissions/les-grands-entretiens/henri-texier-il-n-y-a-pas-de-jazz-s-il-n-y-a-pas-de-resonances-africaines-3-5-60545
Henri Texier, "Il n’y a pas de jazz s’il n’y a pas de résonances africaines" (3/5)
Lorsque Henri Texier rencontre Don Cherry, le trompettiste lui donne les clefs pour ouvrir de nombreuses portes musicales. Toujours à la recherche d’équilibre de cette musique qui doit se fabriquer toute seule, les musiciens de jazz sont avant tout des passeurs, des sculpteurs de temps qui passe...
Henri Texier, © Philippe Marchin
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Jeudi 19 avril 2018 27 min https://www.francemusique.fr/emissions/les-grands-entretiens/henri-texier-j-etais-tres-content-qu-il-y-ait-mai-68-c-etait-une-vraie-liberation-necessaire-4-5-60525
Henri Texier, "J’étais très content qu’il y ait eu Mai 68. C’était une vraie libération, nécessaire !" (4/5)
A l'armée, le contrebassiste apprend le tuba. Durant plusieurs mois, il alterne entre la caserne et le club Le Caméléon la nuit. En 69, direction les Etats-Unis pour une tournée exceptionnelle avec tous les plus grands jazzmen ! Puis, sort son 1er disque en solo en 76 : une véritable renaissance !
Vendredi 20 avril 2018 27 min https://www.francemusique.fr/emissions/les-grands-entretiens/henri-texier-la-musique-de-jazz-est-toujours-si-vivante-5-5-60515
Henri Texier, "La musique de jazz est toujours si vivante" (5/5)
Dans ce dernier volet, Henri Texier se confie avec émotion sur ses tournées en Afrique. Ces voyages bouleversants l’accompagnent encore aujourd’hui, comme un retour aux sources de la musique de jazz. La contrebasse reste encore un objet magique à ses yeux, qui contient encore bien des secrets.
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"Explorer ! Toujours explorer ! Du nouveau ! Toujours du nouveau ! Les musiciens de Jazz n’ont jamais la certitude d’en avoir fini avec une exploration. Aller plus loin, toujours plus loin mais pas forcément « au‐delà » ! Découvrir ! Toujours découvrir !... Certainement, mais pas indispensablement en des territoires nouveaux… Là, tout près, il y a toujours et encore de la musique à embrasser, pour rejouer son destin, remettre ses pas en de lointaines traces, faire apparaître des nouvelles sensations, vibrations différentes, redonner une âme à des compositions anciennes, oubliées, estompées…
Pour ce nouvel album j’ai donc choisi, dans mes disques JMS, des compositions jamais jouées par mes propres groupes, enregistrées en solo absolu il y a plus de quarante ans : Amir, Les Là‐Bas, Quand tout s’arrête ; "Indians" imaginée dans les années 90 et deux compositions récentes : Hungry Man et Sand Woman. À l’occasion d’un concert qui m’a été proposé pour célébrer les anniversaires du Festival Europa Jazz du Mans et de mon premier label JMS, j