influence des doublages en filature de laine peignée
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Research Collection
Doctoral Thesis
Influence des doublages en filature de laine peignée
Author(s): Karm, Robert
Publication Date: 1959
Permanent Link: https://doi.org/10.3929/ethz-a-000099035
Rights / License: In Copyright - Non-Commercial Use Permitted
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Influence des doublages
en filature de laine peignée
THÈSE
'-- *.'-
présentée
A L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE, ZURICH,
pour l'obtention du
grade de Docteur es Sciences Techniques
par
ROBERT KARM
de nationalité française
ingénieur-mécanicien diplômé E.P.F.
Rapporteur : Prof. Dr. E. Honegger
Corapportcur : Prof. Dr. W. Saxer
Imprimerie Bader & Cic, Mulhouse
J959
Le sujet traité dans le présent travail a été proposé par
Monsieur le Professeur Dr. E. HONEGGER
à qui j'adresse mes chaleureux remerciements pour la bienveillance et le grandintérêt qu'il a bien voulu témoigner à ce travail.
Je remercie la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques à Mulhouse,
Fratice, d'avoir bien voulu donner son plein support à ce travail et mettre à
ma disposition ses nouvelles machines de filature de laine peignée.
Mes remerciements s'adressent également aux Anciens Etablissements Heil-
mann, Koechlin et Desaulles à Mulhouse, qui m'ont permis de travailler dans
leur laboratoire textile.
Table des matières
Introduction
Historique des doublages et du nombre de passages en préparation de laine
peignée ,
Qualité de la laine, des rubans de peigné, des mèches et des fils
Généralités sur les méthodes statistiques
Irrégularité des rubans, mèches et fils
Etirage idéal, fil idéal, irrégularité idéale
Doublage idéal
Formule de Martindale pour mélanges de fibres
Irrégularité réelle des rubans, mèches et fils
Les étirages réels
L'indice d'irrégularité
L'irrégularité totale
L'autocorrélogrammeLa courbe variance-longueurLes doublages réels
Le spectrogramme
Relations entre autocorrélogramme, courbe variance-longueur, spectro¬
gramme
Irrégularité ajoutée par une machine
Description des appareils utilisés
Les assortiments équipés de machines classiques
Assortiment en 6 passages fabriquant un fil i~
„9
a n r , .
,. C1I Nm 40
Assortiment en 7 passages fabriquant un fil—p 9F-
Nm 52
Tex 19
Nm 60
Tex 16
Assortiment en 8 passages fabriquant un fil
Assortiment en 8 passages fabriquant un fil
a•
o r l•
. ciNm 70
Assortiment en 8 passages fabriquant un fil,„ , .
Assortiment semi-moderne fabriquant un filNm 52
Tex 19
Exemple d'une amélioration du travail d'une machine grâce à l'installa¬
tion Uster
Assortiment moderne — Conditions générales des essais sur les machines de l'as¬
sortiment moderne SACM 79
lntersecting rapide, 1er passage 85
Intersecting rapide, 2e passage .101
Banc à broches à barrettes, 3e passage 109
Banc à broches en fin, 4e passage 114
Etablissement du tableau de marche pour l'assortiment moderne et essai de fila¬
ture 118
Conclusion 132
Principales notations
N
X;
S'
S
U
CV
= nombre de mesures
— valeur du caractère de l'indivi¬
du de numéro i
—
moyenne arithmétique des va¬
leurs de x;
= écart moyen
= variance
= écart type= coefficient d'irrégularité moyen¬
ne linéaire
= coefficient de variation
Nous ajouterons aux coefficients d'irrégu¬larité linéaire ou aux coefficients de varia¬
tion le signe %, pour montrer qu'ils sont
exprimés en pour-cent. Exemple :
U % = 100 u cv % [00 cv
L
dl
D
E
T
t
1
Nm
P
h
dh
a
n
h
= longueur= différentielle de la longueur= doublage— étirage= titre d'un ruban
-— titre d'une fibre
= titre moyen des fibres d'un lot
= numéro métrique— coefficient de corrélation
= distance des mesures de la
masse par unité de longueur= différentielle de cette distance
= coefficient de régression= nombre moyen de fibres par
section
= longueur moyenne des fibres,
proportionnée au nombre des
fibres
lp = longueur moyenne des fibres
proportionnée au poids des
fibres
H°'o = humidité de la matière en %
de la matière sèche
HR°,o = humidité relative de l'air de la
salle en %
°
C = température de la salle en"
C
e = excentricité
d, — diamètre du cylindre supérieurd; = diamètre du cylindre inférieur
M = longueur correspondant à de
grands paquets de mèches ou
rubans
u = masse par unité de longueur à
un endroit déterminé
X — longueur d'onde
A = amplitude de l'oscillation har¬
monique testée
A2 ~ intensité de l'oscillation harmo¬
nique testée
CV.ft = coefficient de variation total
mesuré à l'aide d'un régulari-mètre
Ueff = irrégularité linéaire totale me¬
surée à l'aide d'un régulari-mètre
CVT = coefficient de variation total
UT = irrégularité linéaire totale
CVd = coefficient de variation du dia¬
mètre des fibres
CVt — coefficient de variation du titre
des fibres
CV„ = coefficient de variation du nom¬
bre de fibres à la section
CV,dd — coefficient de variation addi¬
tionnel
9
= coefficient de variation de la re- K
sistance à la rupture .
= coefficient de variation des lon-
gueurs de fibres proportionnéesy '
au nombre de fibres
) = coefficient de variation entre les VG
longueurs Lt à l'intérieur de la
longueur L=
= longueur totale des mèches Q
d'une partie de laine
= estimation de C (L, T) R
= coefficient de Huberty
= indice d'irrégularité
= indice d'irrégularité pour des
longueurs de coupe de L
= facteur de qualité d'étiraged'une machine d'après la for¬
mule de Koenig
=-- facteur de qualité du travail
d'une machine
— résistance moyenne à la rupture
Introduction
Tous les filateurs s'efforcent de fabriquerun « bon fil ». Qu'une filature vende ses filés
à des usines qui continuent à les transformer
pour en faire des produits finis, ou qu'ellecontinue elle-même à les travailler, la fila¬
ture conjugue ses efforts pour produire des
filés répondant aux désirs des clients, en
d'autres termes des filés correspondant aux
besoins du marché, donc capables de con¬
currencer des produits analogues offerts pard'autres filateurs. Dans notre économie les
deux facteurs importants, qui caractérisent
la facilité de vente d'un produit demandé sur
le marché, sont prix et qualité.En supposant une demande constante de
fil sur le marché, le filateur, soucieux de la
bonne marche de son usine, se trouve en face
de bien des problèmes, dont l'un serait d'une
importance particulière : augmenter le ren¬
dement de son usine. Pour résoudre ce pro¬blème il essayera dans sa fabrication d'agirfavorablement sur les facteurs qui influen¬
cent le prix et la qualité de son fil :
a) produire moins cher
b) améliorer la qualité du fil.
Tout progrès réalisé dans la fabrication,
baissant le prix de revient du fil, se réper¬cute à l'avantage du filateur. Toute amélio¬
ration de la qualité d'un produit augmentesa valeur marchande. Si cependant le filateur
ou le client juge qu'une amélioration de la
qualité du fil n'est pas rentable, les progrès,réalisés pour permettre l'amélioration de la
qualité, peuvent être exploités pour pro¬duire l'ancienne qualité à moins de frais.
De grands progrès ont été réalisés durant
les dernières années dans l'industrie textile
par les constructeurs et certains utilisateurs
de matériel textile. Une grande partie de ces
réalisations est due à l'approfondissement des
connaissances théoriques, grâce à des travaux
de recherches et à l'amélioration des métho¬
des de contrôle. Ces nouvelles méthodes de
travail et de contrôle méritent d'être étudiées
et employées par les filateurs. Nous nous oc¬
cuperons ici spécialement des méthodes de
travail en préparation de laine peignée, sys¬tème français.Chaque filature de laine peignée est spé¬
cialisée dans la fabrication de fils déterminés,et cette spécialisation est une conséquence du
fait que le parc de machines dont elle disposea été créé et assemblé en vue de la fabrica¬
tion de ces fils. On ne peut travailler sur un
assortiment de préparation des fibres quis'écartent au-delà de certaines limites des
fibres pour lesquelles l'assortiment a été
conçu ; le travail serait mal fait car les fibres
seraient détériorées. Pour un même genrede fibres, les réglages des machines dépen¬dent encore des caractéristiques particulièresdes fibres du lot travaillé. En pratique on
s'arrange pour travailler sur un assortiment
autant que possible des qualités de laine sem¬
blables pour n'avoir à opérer que peu de
changements dans les réglages des machines.
Ces changements sont chers, car ils nécessi¬
tent l'arrêt des machines, donc l'arrêt de la
production. Il est d'autant plus importantque les machines soient vite et bien régléespour la laine qu'elles travaillent.
Quelques-uns des facteurs importants quidéterminent le prix de revient du fil sont :
Prix de revient de la laine brute.
Le temps machine.
Le temps main-d'œuvre.
Le pourcentage de déchets produits,etc..
Par le facteur « temps machine » nous en¬
tendons le nombre d'heures de travail de ma¬
chines qui est nécessaire pour transformer un
certain poids de laine brute en fil. Ce facteur
varie avec le nombre de passages de machines
travaillant à cette transformation et avec la
11
production des machines. Réduire le nombre
de machines ou augmenter leur productionà qualité égale du fil fabriqué, représente un
progrès appréciable. Cette étude se pose pourbut d'examiner en préparation de laine pei¬gnée, le nombre de passages de machines em¬
ployées pour la fabrication d'un fil, en con¬
sidérant les possibilités de réduire ce nombre.
Nous examinerons d'abord les machines uti¬
lisées dans le système français classique, puiscertaines machines développées récemment et
destinées à remplacer les assortiments clas¬
siques.Dès les débuts de la filature mécanique, on
a connu et utilisé l'effet régularisateur des
doublages, pour améliorer mèches et fils. Les
doublages sont indispensables à la fabrica¬
tion d'une mèche régulière et d'un fil ven¬
dable. Mais si, au lieu de travailler avec un
nombre normal de doublages, on augmentece nombre pour rendre plus régulière la
nappe de rubans entrant dans la machine,
on est obligé d'étirer plus pour aboutir à la
sortie de la machine au même poids au mètre
de la mèche. L'expérience a montré qu'enétirant plus la mèche, son irrégularité aug¬
mente et dépasse vite les limites admissibles.
La question qui s'impose est :
en augmentant les doublages en prépa¬ration, gagne-t-on plus en régularitéqu'on en perd par suite de l'étirageaccru ?
Du fait de l'augmentation des étirages né¬
cessitée par une augmentation des doublagessur un assortiment possédant un nombre
donné de passages, la qualité du fil peut di¬
minuer, les praticiens nous en avertissent. Si
dans cet assortiment le nombre de doublagesest trop petit, la qualité du fil en souffre tout
aussi bien. Dans les deux cas, le fil produitn'est pas satisfaisant au point de vue qualité.Il faut se demander s'il existe entre ces deux
tendances extrêmes une valeur spéciale ou
une certaine plage de valeurs des doublagespermettant de fabriquer du fil de bonne
qualité.Si on augmente les doublages sans augmen¬
ter l'étirage, le nombre de passages de ma¬
chines pour aboutir au fil doit être plus grand.Si par contre on diminue les doublages sans
diminuer l'étirage, il faut moins de passagesde machines pour aboutir au fil. Le problèmealors revient à se demander :
De combien peut-on diminuer les dou¬
blages et donc le nombre de passages sans
faire baisser la qualité du fil ? Nous allons
étudier ce problème pour des machines tra¬
vaillant une qualité de laine mérinos de
21,78 \j. de diamètre. Cette laine est en géné¬ral utilisée pour fabriquer un fil de Nm 52.
L'importance de ces questions a été re¬
connue très tôt. Ainsi M. Michel ALCAN
dans son « Essai sur l'industrie des matières
textiles » publié en 1847, les a formulées dans
les termes suivants : « Le nombre d'étirageset de doublages que l'on pratique dans les
manufactures varie nécessairement avec les
matières premières employées ; les filamentslongs, droits, lisses et solides, tels que ceux
du lin et du chanvre, ont besoin de moins de
doublages et peuvent s'étirer en un nombre
d'opérations moindres que les filaments courts
comme ceux du coton et du cachemire, mais
qui sont moins droits que ceux de la laine à
peigner ».
« Le nombre de doublages et d'étirages est
non seulement variable avec ces différentesmatières premières, mais aussi avec la finessequ'on veut atteindre, avec les perfections plusou moins grandes des opérations prélimi¬naires, et même souvent avec le caprice ou
le plus ou moins d'habileté des praticiens.Ces opérations sont en général d'autant
plus multipliées que l'on veut arriver à une
plus grande finesse et à une homogénéité plusparfaite. On ne doit cependant pas en abuser
à cause des dépenses inutiles qu'elles occasion¬
neraient et parce qu'au delà d'une certaine
limite, elles pourraient énerver le fil ».
De très nombreux essais pour abaisser le
nombre de passages ont déjà été entrepris.Mais c'est seulement par l'apparition et l'u¬
tilisation industrielle des appareils électro¬
niques de contrôle et par les progrès réalisés
dans le domaine des connaissances théoriquesdes opérations de filature, qu'il est devenu
possible d'apprécier objectivement de faibles
améliorations même dans la qualité du fil
obtenu par différents réglages. Pour notre
étude nous utiliserons ces moyens d'investiga¬tion et ces théories nouvelles.
Les assortiments classiques de préparationen système français seront étudiés et nous
serviront de barème de référence. Nous étu¬
dierons ensuite des machines et assortiments
modernes et nous comparerons les résultats
obtenus à ceux obtenus sur les machines
classiques.
12
Historique des doublages et du nombre
de passages en préparation de laine peignée*
Une longue évolution, dont les débuts re¬
montent à l'âge de pierre et aux temps pré¬historiques, a amené les techniques de filature
à leur niveau actuel.
Cette évolution peut être scindée en deux
parties. Durant la première période, avant
le 18e siècle, la fabrication d'un fil, à partirde la matière brute, était un travail qu'uneseule personne pouvait accomplir. On se ser¬
vait de peignes à main pour peigner la laine,
et pour filer on utilisait la broche à main qui,à partir du 14e siècle, fut remplacée peu à
peu par le rouet, connu depuis longtempsen Asie.
A la fin du 18e siècle on commençait à
utiliser des machines pour fabriquer du fil.
peu à peu se créaient des usines ; ce fut le
début de la 2e période, celle de la filature
mécanique.En 1733 John KAY inventa la navette vo¬
lante. L'augmentation de production de tissus
qui en résulta fit croître la demande de filés,
ce qui poussa les artisans filateurs à chercher
de nouveaux moyens de production. C'est
de 1738 que date le brevet des cylindres éti-
rcurs par John WYATT et Paul LEWIS,dont l'invention ne fut utilisée qu en 1769,
semble-t-il. Aucune mention de doublagen'est faite.
On attribue la découverte en 1555 de l'ai¬
lette et de la broche à Johann JUERGEN, un
sculpteur de Brunswick. Cependant Leonardo
(la VINCI déjà nous a laissé des dessins d'ai¬
lettes, de bobines et du mouvement de trans¬
lation pour la formation de la bobine.
James HARGREAVES construisit en 1760
* Le lecteur pressé pourra sauter ce chapitre, sans que
cela nuise à la compréhension du reste
la première machine à filer, le « SpinningJenny », comportant d'abord 8, puis 16, puis120 broches. Sur cette machine, ancêtre de
notre renvideur, l'étirage était donné par
lirage sur la mèche entre la broche et les dé¬
livreurs. Cette invention fut bientôt suivie
par une machine analogue, le « SlubbingBilly» que HARGREAVES inventa pour
préparer les mèches utilisées sur le « Spin¬ning Jenny ».
En 1769 Richard ARKWRIGHT utilisa
les cylindres étireurs et construisit sa ma¬
chine à filer le coton, le « Water Frame »,
ancêtre de notre continu à ailettes. Le train
d'étirage comportait 4 cylindres et on réali¬
sait avec le premier modèle un étirage de
6,25, puis en 1775 un étirage de 18,4.
Richard ARKWRIGHT, aux environs de
1780, utilisait sur sa machine de préparationle « Lantern Frame », un doublage de 2 ru¬
bans. Le « Water Frame » était plutôt utilisé
pour filer la chaîne et le « Spinning Jenny »
pour filer la trame.
Samuel CROMPTON en 1779 combina les
cylindres étireurs et le « Spinning Jenny »
pour faire sa machine à filer, le « Mule ».
Le fil produit était meilleur et on utilisait en
1790 des machines comprenant 100 broches.
Toutes ces machines construites et em¬
ployées d'abord pour la filature du coton,
étaient adaptées peu à peu pour la laine
peignée.Dans cette révolution de la technique les
Anglais ont été les grands précurseurs. Sur
le continent on trouve aux environs de 1800
les premières usines travaillant avec de telles
machines. Les rubans de laine peignée étaient
pour la plus grande partie peignés à la main.
CARTWRIGHT prit dès 1790 un brevet sur
13
sa première peigneuse circulaire, mais ce
n'est que vers 1850 que les peigneuses furent
employés partout.En France, en 1810, MAYSSEMER breveta
un assortiment de machines de préparationpermettant de travailler les rubans peignésà la main. Le parisien DOBO acheta ce bre¬
vet et en 1816 breveta un assortiment amé¬
lioré base de la préparation, système fran¬
çais, et utilisant 7 passages de machines :
« 1er passage : un défeutreur à cylindres2e passage : un réduit après lequel on tor-
tillonne
Se passage : on défait les tortillons que l'on
repasse au réduit
\e passage : on place des pesées de 20
grammes derrière le grand tam¬
bour
bc passage : un second tambour reçoit les
rubans de 4 mètres du premier6e passage : un banc d'étirage à 8 têtes dou¬
ble et redouble les rubans
le passage : un bobinoir à 8 bobines, le seul
de l'assortiment
8e opération, qui valait un passage : les bo¬
bines faites au compteur étaient
classées
9e opération : le métier à filer recevait les
bobines par série de grosseur ».
Depuis les 2 systèmes de préparation, le
système français et le système anglais ont suivi
des développements séparés.En 1813 Joseph RAYMOND prit un bre¬
vet concernant un banc à broches. En 1826
HOULDSWORTH breveta le différentiel et
en 1836 on utilisait la variation de vitesse
avec cônes.
En 1822 un assortiment, système anglais,comportait 6 passages pour travailler les ru¬
bans peignés à la main et 4 à 5 passages pourles rubans peignés à la machine. Les dou¬
blages utilisés par machine allaient de 2 à 5.
En 1835 les étirages à hérissons étaient
connus.
En 1845 Josua HEILMANN présenta sa
peigneuse rectiligne qui fut bientôt utilisée
sur tout le continent et ceci aux dépens du
peignage à la main. Les progrès réalisés sur
les peigneuses, entre 1840 et 1860, furent tels,
que sur les peigneuses on pouvait travailler
des laines plus courtes que celles employéespour le peignage à la main. En 1860 il y avait
en France encore 10 000 peigneurs de laine
à la main. Les peignages mécaniques ven¬
daient des rubans de 15 à 20 g/m. A la sortie
de la peigneuse le ruban passait soit sur une
pelotonneuse soit sur une lisseuse, dernières
opérations du peignage.HAREL GEORGE dit en 1859 dans son
« Traité sur la filature de la laine peignée » :
« C'est l'expérience qui indique que treize
passages sont nécessaires et suffisent bien pourliler ». 11 préconise 44 à 46 doublages de mè¬
ches, en comptant les doublages des 13 pas¬
sages par addition. Plus loin, à propos d'un
assortiment de peignage, auquel on avait
ajouté des passages régularisateurs, il dit :
« On voit que ces peigneurs sont filateurs,car ils ne négligent pas, comme ceux qui ne
sont que peigneurs, le côté importa?/1 : la ré¬
gularité du ruban. C'est à cette condition
qu'à la filature on peut donner des passagesen moins et supprimer les grosses machines
des premiers passages, qui n'ont pour but quede régulariser le ruban qu'elles fatiguent...».Ainsi, peu à peu. I à 2 passages, soustraits en
préparation ont été ajoutés au peignage.Charles LEROUX en 1860 dans son « Trai¬
té pratique sur la filature de laine cardée
peignée et peignée » propose pour filer
un Nm 45 à 67, un assortiment de pré¬paration de 9 passages avec les doublages4.4.4.3.3.3.4.4.4. = 110592.
En 1889 HENTSCHEL dans « Praktisches
Lehrbuch der Kammgarnspinnerei » préco¬nise pour des numéros moyens 10 passages
précédés de 1 ou 2 passages régularisateursi accordes au peignage.
Dans les archives de la SACM on a puretrouver un grand nombre de projets d'as¬
sortiments depuis 1883. Dans ces projets se
reflètent les progrès réalisés dans la construc¬
tion autant que les exigences des filateurs.
Alors, comme aujourd'hui, chaque filateur
travaillait à sa manière et utilisait les machi¬
nes de la façon qui lui semblait être la meil¬
leure.
En 1885 on doublait sur un assortiment de
10 passages de 3.4.2.1.3.4.4.3.4.4. = 55296
pour faire une mèche de Nm 3,9 à partir de
rubans de peigné de 14 g/m. Dans cette as¬
sortiment apparaît le bobinier dit : « de
chute » sur lequel le doublage de 1 permet¬tait d'affiner la mèche de toute la valeur du
taux d'étirage. Cette machine se trouve dans
bien des assortiments neufs jusqu'aux envi¬
rons de 1930.
Pour fabriquer une mèche de Nm = 4,85
14
on proposait en 1893 10 passages avec les
doublages de 8.8.2.2.3.2.4.4.4.2 = 196608 et
un ruban de peigné de 18 g/m.En 1913 Léon FAUX, dans « Principes et
Théorie de la Transformation des laines
brutes en fils peignés » propose 11 passages
pour filer des laines mérinos. L'utilisation
dans cet assortiment d'un étirage double fait
que le nombre réel de passages se trouve portéà 12. Pour une mèche Nm = 6,435, et desti¬
née à donner du fil de chaîne, on propose884736 doublages. Pour une mèche Nm =
9,266, et destinée à donner du fil de trame,
on propose 373248 doublages. En 11 passages,avec un étirage double et une chute, on fa¬
briquait un Nm 3,33 avec 380928 doublages.En 1920 environ, la SACM proposa pour
fabriquer une mèche de Nm = 4, à partir de
peignés de 15 à 20 g/m, des assortiment? en
10 ou 9 passages avec des doublages d'environ
50000 à 25000.
En 1937 on propose toujours 9 passages
pour fabriquer une mèche de Nm = 4, et le
nombre des doublages n'est pas changé.La deuxième guerre mondiale, avec les
restrictions qu'elle a entraînées partout, a en¬
gagé les filateurs à utiliser moins de passagesde préparation, et après la guerre tous les
constructeurs se sont occupés du problèmede la réduction des passages, avec plus ou
moins de retard sur les firmes américaines,
qui là ont été les précurseurs.En 1949 ces nouveaux assortiments amé¬
ricains ne comportent plus que 4 à 5 passageset sont destinés à donner des mèches pouvantêtre filées en gros numéros jusqu'à Nm 40.
La tendance actuelle est de généraliser l'em¬
ploi de ces assortiments jusqu'aux filés très
fins. Ces nouveaux procédés sont basés sur les
progrès réalisés dans les dernières années dans
la construction du matériel de préparation,laine peignée.
En 1949 WHITIN propose le tableau de marche :
' Doublage Etirage Sortie g/m
1 er passage : Etirage 4 cyl. 18 g/m 1 5 3,6
2e passage : Etirage 4 cyl. 5 5 3,6
3e passage : Etirage 4 cyl. 5 5 3,6
4e passage : Banc à broches 4 cyl. 1 18 0,2
Filage __*_J_ 14 Nm 35
Doublage total : 50
En même temps SACO LOWELL propose:
Nm
entrantDoublage Etirage
Nm
sortant
1er passage : Intersecting 0,06 3 7 0,14
2e passage : Intersecting 0,14 4 7 0,245
3e passage : Intersecting 0,245 5 7 0,343
4e passage : Banc à broches 0,343 1 15 5,145
Continu 5,145 2 15,5 40
Doublage total : 120
En 1952 la SACM sort ses premiers assortiments de 6 passages (voir figures 97a et 97b).
15
En 1954 RIETER propose pour un mélange de laine croisée 70 %, fibranne 30 %,fil Nm 32 :
Poids
entrant
g/m
18
D
6
E
Nbre de
rubans
sortants
Poids
sortant
g/m
Longueurdélivrée
m/min.
1er passage : Intersecting 7.0 2 7,7 35
2e passage : Intersecting 7,7 14 7,5
7,4
8,4
2 7,2 35
3e passage : Intersecting 7,2 15 3 4,9 35
4e passage : Intersecting 4,9
3,5
18
1
3 3,5 47
5e passage : Banc à broches 7,0 1 Nm == 2 18,2
Continu Nm=- 2 16 1 Nm = 32 15
Le doublage total effectif: est ici de 630.
Enfin l'assortiment en 4 passages, que nous
allons étudier ici, représente la dernière réa¬
lisation que la SACM vient de sortir en 1958.
Ces nouveaux développements ont été pos¬sible grâce aux nouvelles machines :
Les intersectings rapides permettent de tra¬
vailler à de grandes vitesses, de l'ordre de
100 mètres de rubans délivrés à la minute.
Les étirages utilisés vont jusqu'à 15, les dou¬
blages jusqu'à 12.
Les bancs à broches, dans leurs différentes
réalisations, permettent des étirages de l'ordre
de 15.
Ces progrès ont eu leur répercussion dans
la vitesse de marche des machines. En 1820
les machines délivraient à peu près à 9 m/min
En 1913 Léon FAUX indique 20 m/min et
aujourd'hui les bobiniers délivrent 25 à 30
m/min et les bancs à broches 20 à 30 m/min.
suivant la matière travaillée.
Ces quelques données que nous avons ras¬
semblées nous montrent que, après une évo¬
lution très rapide durant la premièie moitié
du 19e siècle, les procédés de filature se sont
stabilisés au cours de la 2e moitié'du 19e siè¬
cle et n'ont pas subi de changements pro¬fonds jusqu'après la 2e guerre mondiale. De¬
puis 1860 à 1940 on a fait tourner les ma¬
chines un peu plus vite. Certains filateurs
ont commencé à supprimer un passage dans
les années d'avant-guerre. En même tempsfurent faits les premiers pas dans le domaine
du contrôle des rubans, mèches et fils. Avec
le développement et l'application industrielle
des appareils de contrôle électroniques les
filateurs ont pu se rendre compte des résul¬
tats obtenus sur leurs machines, résultats qui
ont permis de donner à la recherche une
orientation nouvelle. Ainsi les progrès laits
par la recherche théorique, de pair avec la
recherche expérimentale, ont permis la réa¬
lisation de ces assortiments nouveaux quenous proposent aujourd'hui les constructeurs
HISTORIOUE — REFERENCES
Dictionnaire Technologique 1826 Tome 9e,
Thomine Libraire, rue de la Harpe,Paris.
Michel ALCAN 1847. Essai sur l'industrie
des matières textiles. Librairie scien¬
tifique-industrielle, Paris.
HAREL GEORGE 1859. Traité sur la fila¬
ture de la laine peignée. Chez Du-
mesnil, Imprimeur-libraire au Ca-
teau, Au Cateau-Cambrésis.
Charles LEROUX 1860, Traité pratique sur
la filature de laine peignée, cardée
peignée et cardée. Abbeville, Li¬
brairie chez Vitoux.
J. A. HUELSSE 1861. Die Kammgarn-Fabri-kation. Stuttgart, Cotta'scher Ver-
lag.J. M. HENTSCHEL 1889. Praktisches Lehr-
buch der Kammgarnspinnerei. Srutt-
gart, Cotta'scher Verlag.Léon FAUX 1913. Principes et Théorie de
la transformation des laines brutes
en fils peignés. Paris et Liège, Li¬
brairie Polytechnique Ch. Béranger.WOOL RESEARCH 1918-1948. Volume 6.
Drawing and Spinning, publié parWool Industries Research Associa¬
tion, Torrindon, Headingley Leeds
6, 1949.
16
Qualité de la laine, des rubans de peigné,
des mèches et des fils
Les résultats obtenus en filature dépendenten grande partie des matières premières uti¬
lisées. Les acheteurs de laine nous disent
quelle qualité de laine il faut choisir pour
fabriquer un fil de numéro et qualité donnés
et également quel numéro et quelle qualitéde fil on peut fabriquer avec une certaine
laine. Les experts de laine classent les laines
suivant des barèmes de finesse. Pour ce clas¬
sement il est surtout tenu compte de la finesse
et de la longueur de la laine. D'autres carac¬
tères de la laine ont leur importance, et sui¬
vant la destination de la laine, l'un ou l'autre
de ces caractères peut avoir une importanceprédominante. Nous citerons les caractères
importants :
finesse des fibres
longueur des fibres
égalité des fibres en longueur et en
finesse
nerf ou ténacité
élasticité, crochet, souplesseétat de propreténuance, brillant
pays de provenance.
L'évaluation des valeurs de ces caractères
est plus ou moins subjective, mais de plus en
plus on se sert de valeurs exactes, mesurées
à l'aide d'appareils pour faciliter la détermi¬
nation de la qualité.
Nous utiliserons :
J) un microscope de projection pour déter¬
miner la finesse de la laine utilisée. Nous
opérerons d'après la méthode recomman¬
dée par le Comité Technique de la Fédé¬
ration Lainière Internationale au Con¬
grès de Stockholm en juin 1950 (1).
Les résultats obtenus sont :
a) le diamètre moyen des fibres en mi¬
crons,
b) le coefficient de variation du diamètre
CVd.
On préconise un nombre de mesures de
diamètre d'au moins 300. Pour 300 me¬
sures, avec un degré de probabilité de
P — 95 %, le pourcentage d'exactitude du
diamètre moyen est de 3 %. En faisant un
nombre plus grand de mesures on obtient
une meilleure exactitude.
un analyseur SCHLUMBERGER pourétablir les diagrammes de longueur des
laines. Des résultats (2) obtenus, nous dé¬
duisons :
a) la longueur moyenne des fibres, pro¬
portionnée au poids des fibres (= hau¬
teur de barbe) : /
b) la longueur moyenne des fibres, pro¬
portionnée au nombre des fibres
(~ hauteur Schlumberger) : l
c) le coefficient de variation des lon¬
gueurs des fibres proportionnées au
nombre des fibres : CVln %
d) le coefficient de variation des lon¬
gueurs des fibres proportionnées au
poids des fibres.
Ces valeurs sont reliées par la formule :
/CVln%\H\ 1007 j
i = i î
Les experts de la laine déterminent la LI¬
MITE DE FILABILITE. c'est-à-dire le nu¬
méro le plus fin qu'il est possible de filer avec
une certaine qualité de laine, sans que le fil
devienne de qualité inférieure. Cette notion
17
de limite de filabilité est évidemment encore
subjective et dépend de la notion de qualitédu fil et des machines utilisées. Aujourd'hui,malgré des essais pour trouver par des for¬
mules la limite de filabilité d'une qualité de
laine, le jugement subjectif des experts reste
le moyen le plus employé.
Le RUBAN DE PEIGNE, étant le produitvendu par les peignages de laine et négocié,il est important que sa QUALITE soit défi¬
nie. On donne en général les valeurs des ca¬
ractères suivants, pour définir de façon plusprécise la notion de qualité du ruban de
peigné :
a) la qualité de la laine
b) le poids moyen au mètre
c) l'irrégularité des rubans
d) le nombre de boutons et d'impuretésqui se trouvent dans un certain poidsdu ruban
e) la couleur du ruban s'il est teint.
Nous utiliserons uniquement de la laine
écrue
Pour définir la QUALITE DES FILS il
n'existe pas de normes. Dans sa fabrication
le filateur doit se conformer aux désirs de ses
clients. Les filateurs utilisent aujourd'hui les
valeurs des caractères suivants pour définir
le fil, sans le classer dans un barème bien dé¬
fini de qualité :
a) la qualité de la laine
b) le numéro du fil
c) la torsion du fil
d) la résistance à la rupture
e) l'irrégularité du fil.
Nous décrivons plus loin la notion d'irré¬
gularité qui est devenue dans les dernières
années la notion la plus importante de la
qualité d'un fil.
Pour les MECHES venant des machines de
préparation, les caractères qui nous intéres¬
seront sont :
a) la qualité de la laine
b) le poids moyen au mètre ou le numéro
c) l'irrégularité
d) le cas échéant la torsion.
D'autres caractères peuvent être importantssuivant le point de vue auquel on se place,mais nous croyons avoir cité les principaux.
18
Généralités sur les méthodes statistiques (3) (4) (5) (6) (7)
L'industrie textile travaille de grandes
quantités de matières. Pour faire des observa¬
tions de la qualité des produits, nous avons
d'abord à fixer notre choix sur le CARAC¬
TERE à observer. Ce caractère doit évidem¬
ment être en relation étroite avec la notion
de qualité de la matière étudiée. Pour ob¬
server la qualité d'un fil chaque caractère,énuméré dans le paragraphe « qualité des
fils », peut nous donner des renseignementsd'un intérêt variable, suivant le point de vue
envisagé. D'après les renseignements que l'on
désire obtenir, on choisira l'un ou l'autre de
ces caractères.
On appelle POPULA 7707V l'ensemble des
individus dont un caractère commun est sou¬
mis à l'examen, un INDIVIDU étant l'unité
que l'on examine isolément.
Les opérations de mesure consistent à pren¬dre un individu après l'autre en examinant
la VALEUR du caractère à déterminer. Par
exemple, pour déterminer la résistance à la
rupture d'un fil le caractère choisi est très
souvent : la résistance à la rupture pour une
longueur entre pinces de 50 cm. La valeur
du caractère est la charge en grammes cassant
le bout de fil.
En examinant l'ensemble des individus de
la population on dit qu'on procède à une
inspection à 100 %. Très souvent une inspec¬tion à 100 % est impossible et ceci est tou¬
jours le cas dans l'industrie textile, car les
quantités de matière travaillée sont bien trop
importantes et souvent les contrôles ne peu¬
vent se faire qu'en détruisant ou en endom¬
mageant la matière. On est donc obligé de
se contenter d'examiner une partie seulement
des individus de la population. L'ensemble
des individus examinés s'appelle un ECHANTILLON. Oh procède ainsi à une inspection
par échantillonnage.
Si on groupe l'ensemble des individus quiont conduit aux mêmes valeurs du caractère
observé, on obtient une DISTRIBUTION
STATISTIQUE ou DISTRIBUTION EM¬
PIRIQUE.
A l'aide de ces échantillons nous voulons
obtenir des renseignements valables pour l'en¬
semble de la population dont ils sont extraits.
Pour cela il est indispensable que les indivi¬
dus de l'échantillon aient été extraits AU
HASARD de la population. Ceci signifie quedans le prélèvement des individus composantl'échantillon, on donne à chaque individu de
la population la même probabilité d'être pré¬levé. Pour réaliser cette condition on se sert
en pratique de tables de nombres au hasard.
En principe le tirage de l'échantillon dans la
population ne doit pas être EXHAUSTIF,
c'est-à-dire ne doit modifier en aucune façonla composition de la population. En pratiqueles échantillonnages auxquels on procède dans
l'industrie sont souvent exhaustifs, l'individu
dont on a mesuré la valeur du caractère n'é¬
tant pas remis dans la population. Mais si
l'importance des échantillons est faible par
rapport à l'importance de la population, on
traite les échantillons comme non exhaustifs.
On peut toujours considérer l'ensemble
des informations recueillies comme résultat
d'un échantillonnage qui a été tiré d'une po¬
pulation hypothétique infinie qui possède les
mêmes propriétés que la population étudiée.
On appelle cette population la POPULA¬
TION MERE ou POPULATION DE RE¬
FERENCE. Une telle population infinie suit
une loi théorique la LOI DE PROBABI¬
LITE.
Un premier problème consiste à déduire
de la distribution empirique de l'échantillon
les CARACTERISTIQUES FONDAMEN-
19
TALES de la distribution de l'ensemble de
la population.
L'ESTIMATION de ces caractéristiquesfondamentales permet dans beaucoup de cas
de rattacher la distribution empirique à une
loi de probabilité connue. Ce problème de
l'estimation des caractéristiques a trouvé sa
solution par l'association d'INTERVALLES
DE CONFIANCE aux résultats de mesures
obtenus sur les échantillons. Chaque résul¬
tat obtenu par l'étude d'un échantillon est
quelque peu différent du résultat que l'on
aurait obtenu par l'étude d'un autre échan¬
tillon extrait de la même population. On
associe au résultat obtenu par l'étude d'un
échantillon, un intervalle qui contient avec
une PROBABILITE donnée P %, le résul¬
tat que donnerait une mesure de toute la
population. Pratiquement on utilise les va¬
leurs de P = 95 %, P = 99 % et P = 99,9 %.
En choisissant P = 95 %, l'intervalle de con¬
fiance sera tel que dans 95 cas sur 100 il
contiendra la vraie valeur de toute la popu¬lation. Seulement dans 5 cas sur 100 la vraie
valeur se trouvera à l'extérieur de l'inter¬
valle de confiance. Des statisticiens ont dé¬
veloppé des formules et des tableaux, quinous permettent de calculer les intervalles
de confiance dans un très grand nombre de
cas pratiques. Dans le cas très fréquent où
la population étudiée est une POPULA¬
TION NORMALE ou POPULATION DE
GAUSS, les méthodes de calcul sont parti¬culièrement simples. L'expérience a montré
que ces méthodes de calcul sont égalementapplicables dans des cas où les conditions de
normalité de la population ne sont pas réa¬
lisées et où des déviations par rapport à une
population normale sont assez importantes.
Notons que l'estimation devient d'autant
plus précise que ^'échantillon est grand, car
l'intervalle de confiance devient moins large.La précision dépend du nombre de mesures
effectuées pour cet échantillon et non, comme
on le croit assez souvent, de l'importance re¬
lative de l'échantillon par rapport à la po¬
pulation.
Un deuxième problème est de voir si la
distribution empirique obtenue par échantil¬
lon s'accorde avec une loi qu'on se fixe à
priori pour la population de référence à
laquelle logiquement la distribution exami¬
née semble se rattacher. On teste alors la
validité de cette hypothèse appelée SPECI-
FICA TION. Le test du •/ nous permet de dire
avec une probabilité de P, si une distribution
statistique est conforme à une certaine spé¬cification. On appelle HOMOGENE toute
population dont la distribution peut être rac¬
cordée à une seule loi de référence. Une po¬
pulation ne pouvant pas être raccordée à une
seule loi de référence est appelée HETERO¬GENE. Dans ce cas on peut toujours la frac¬
tionner en sous-groupes tels que chaque sous-
groupe soit indépendant de la cause d'hété¬
rogénéité envisagée subjectivement.
Un troisième problème consiste à comparer
entre eux les résultats obtenus par des échan¬
tillonnages, pour savoir si les différences ob¬
tenues sont SIGNIFICATIVES ou non, c'est-
à-dire qu'elles sont réelles ou qu'elles sont
dues aux hasards de l'échantillonnage. Pour
comparer 2 résultats, on fait au départ l'hy¬pothèse de similitude des 2 lots d'où sont
extraits les échantillons. Après avoir déter¬
miné les caractéristiques fondamentales des
échantillons, on les compare pour savoir si,dans le cadre des théories sur les échantillons
extraits de population théoriques connues,
l'hypothèse de similitude est valable. Dans
le cas de similitude de 2 populations nor¬
males, les caractéristiques fondamentales à
déterminer sont : moyennes et variances. La
théorie montre cfue pour comparer les
moyennes l'identité statistique des variances
doit déjà être vérifiée.
La théorie de ÏANALYSE DE VA-
RIANCE permet la comparaison d'échan¬
tillons extraits de populations normales et
dont les variances sont statistiquement éga¬les. Elle nous permet de juger si les échan¬
tillons peuvent être considérés comme ex¬
traits d'une même population normale ou
non. Si plusieurs causes d'hétérogénéité sont
susceptibles d'avoir une influence sur les
valeurs du caractère mesuré, un contrôle de
ces causes durant les expériences permet, parla mise en œuvre de l'analyse de variance à
PLUSIEURS DIMENSIONS, de déterminer
cette influence.
Pour tirer le maximum d'enseignement des
phénomènes que l'on se propose d'observer,il est important de ne pas recueillir des va¬
leurs de mesure n'importe comment, mais au
20
contraire de préparer soigneusement la façonde mesurer, donc de faire un PLAN D'EX¬
PERIENCES. Ce plan sera évidemment en
rapport très étroit avec la façon dont on
compte exploiter les résultats.
Si on étudie plusieurs caractères à la fois, le
problème se pose de déterminer des courbes
ou des fonctions qui permettent de décrire
le mieux possible le phénomène étudié. Cet
AJUSTEMENT DES RESULTATS est fait
d'après la METHODE DES MOINDRES
CARRES. On remplace les valeurs observées
par une fonction appropriée aux résultats
obtenus. La fonction sera déterminée de sorte
que la somme des carrés des distances des
points observés à la courbe choisie, soit mi-
nima, les distances étant comptées parallèle¬ment à l'axe de coordonnées, relatif à la va¬
riable sur laquelle on fixe son attention. La
ligne ainsi définie est la LIGNE DE RE¬
GRESSION. Evidemment la courbe choisie
ne doit pas suivre les variations aléatoires de
la variable étudiée. Le calcul d'ajustementnous donne l'équation de la ligne d'ajuste¬ment et une estimation de la variance des
fluctuations des observations autour de cette
ligne de régression. On peut alors prédire la
valeur de la fonction en lui ajoutant un in¬
tervalle de confiance correspondant à une pro¬babilité choisie.
Pour étude complète d'un phénomène nous
suivrons en principe le shéma de travail sui¬
vant :
1) Une description précise du phénomèneà étudier.
2) Mise au point ou description d'une
méthode de mesure reproductible avec
détermination de la précision obtenue.
3) Une liste des différents facteurs sus¬
ceptibles d'influer sur le phénomène.
4) En gardant ces facteurs constants, vé¬
rifier que d'autres facteurs n'ont pas
été oubliés et déterminer la précisionde l'expérimentation.
5) Choisir les facteurs que l'on veut faire
varier.
6) Etablir un plan d'expériences permet¬tant d'obtenir des renseignements quan¬titatifs suffisants concernant l'influence
de ces facteurs sur le phénomène étudié.
7) Réaliser ce plan.
8) Analyser les résultats et les interprêterde façon à déterminer une courbe cal¬
culée qui rend compte des résultats ob¬
tenus.
9) Comparaison entre les résultats expéri¬mentaux et la courbe calculée, zone de
validité de l'hypothèse.
10) Traduction des renseignements obtenus.
L'élaboration des méthodes d'évaluation
statistique a demandé des mises en œuvres
mathématiques très poussées. Nous nous con¬
tentons d'exposer ces quelques généralités et
ne manquerons pas d'employer, pour étudier
les problèmes qui nous intéressent ici, ces
précieux instruments que les statisticiens ont
mis à notre disposition.
21
Irrégularités des rubans, mèches et fils
Pourqu'un tissu ou un tricot ait une va
leur commerciale, il est très important qu'ilait bel aspect. Malgré de très bonnes qualitésde résistance à l'usure ou à la rupture, un
tissu se vend mal s'il n'a pas l'aspect régulier.L'irrégularité dans l'aspect peut provenir de
défauts introduits à un stade quelconque de
la fabrication : filature, tissage ou apprêtage.Nous considérons ici uniquement les irrégu¬larités introduites par les machines en fila¬
ture, c'est-à-dire par les stades de fabrication
jusqu'au fil.
Pour le moment disons que l'irrégularitéd'un fil est la propriété qui le différencie d'un
fil complètement uniforme sur toute sa lon¬
gueur. La notion d'irrégularité peut être
étendue à tout caractère mesurable d'un fil
soit par exemple :
poids ou masse par unité de longueurdiamètre du fil
nombre de fibres à la section
torsion
résistance à la rupture
allongementmélange des fibres composant le fil
couleur.
Des irrégularités telles que boutons, impu¬retés végétales sont dues à d'autres causes et
ne sont pas prises en considération. Tout ce
que nous dirons de l'irrégularité des fils
pourra être transposé aux rubans et mèches,
à condition que le caractère, pour lequell'irrégularité aura été définie, soit là encore
mesurable.
Pour définir des valeurs capables de repré¬senter l'irrégularité, on fait appel à des ca¬
ractéristiques du calcul statistique :
a) admettons avoir un certain nombre N
de valeurs d'un caractère x,
i étant le
numéro de l'individu mesuré, la moyen¬
ne arithmétique de ces valeurs est don¬
née par :
N
1 Vx = —
' x,
N -*'
i = 1
L'écart moyen est :
N
1
N
V | x,-x|
On appelle coefficient d'irrégularitémoyenne linéaire
ou irrégularité linéaire
ou valeur Uster,
la caractéristique donnée par la for¬
mule :
U % =
100 1
T Nyi *,
100
1 = 1
On appelle coefficient d'irrégularitémoyenne quadratique
ou irrégularité quadratiqueou coefficient de variation,
la caractéristique :
CV100 / _Jx V N- 1
N
V, -v
ioo>
(x, —x)=
—^— s
i= 1
N —1
N
V (x, — x)J = variante
i= i
= écart type
b) si les mesures de x_ ont été faites de
façon continue et que nous disposonsdu diagramme obtenu par l'enregistre¬ment de x,, les caractéristiques que nous
22
venons de définir sont données par les
formules suivantes :
Soit L la longueur du diagramme pour
laquelle l'évaluation est faite, et d/ la
différentielle de cette longueur.Moyenne arithmétique :
L
x= ï7/x,d/0
Ecart moyen :
L
S =.— I | x, — x| d/
b
Coefficient d'irrégularité moyenne li¬
néaire :
x L J x
o
Variance :
L
s2 = ,- f(x, —x)2d/
o
Ecart type : s
Coefficient d'irrégularité moyenne qua¬
dratique :
n,Tc/100 II},
-v.,7ioo
CV % —-- / -T- (xi — x)
d/ = -=— s
x V L J x
o
Les irrégularités des différents caractères
énumérés ne sont pas indépendantes, mais en
relation plus ou moins étroite les unes avec
les autres. Par exemple sur un fil une dévia¬
tion de la masse, par rapport à la moyenne,se traduit par une déviation dans le même
sens du diamètre par rapport au diamètre
moyen du fil. Le CV % de la masse par unité
de longueur, est avec une bonne approxima¬tion égal au double du CV % du diamètre.
Des mesures (8) ont montré qu'il existe un
coefficient de corrélation positif entre la
masse par unité de longueur et la résistance
à la rupture ; un coefficient de corrélation
négatif entre la masse par unité de longueuret la torsion par unité de longueur d'un fil.
L'irrégularité de masse est l'irrégularité quiest en pratique la plus importante, parce
qu'elle est en relation très étroite avec le
jugement subjectif de l'irrégularité d'aspectd'un fil. Elle est facilement mesurable grâce
aux régularimètres électroniques et tend à
remplacer de plus en plus l'appréciation sub¬
jective de l'irrégularité des fils par planchet¬tes ou l'irrégularité des mèches et des rubans
à l'aide de tortillons.
Chaque fois que nous parlerons d'irrégu¬larité sans spécifier le caractère de l'irrégu¬larité, nous sous-entendons qu'il s'agira du
caractère masse.
ETIRAGE IDEAL — FIL IDEAL
IRREGULARITE IDEALE
Imaginons un instant de disposer de fibres
ayant toutes à chaque endroit la même sec¬
tion de la matière. Ces fibres seraient idéale¬
ment régulières. Un fil complètement régu¬lier, confectionné à l'aide de ces fibres, serait
tel qu'à l'endroit où finirait une fibre, pren¬drait place la prochaine fibre. En sectionnant
ce fil on couperait à chaque endroit exacte¬
ment la même quantité de matière et un
même nombre de fibres. Ce fil aurait une
irrégularité de masse nulle CV % = O,
U % = O.
Si maintenant les fibres de ce fil étaient de
section variable, leur disposition restant la
même, on obtiendrait une irrégularité dans
les différentes sections de la matière, bien-
que le nombre de fibres à la section soit resté
constant. L'irrégularité dans ce cas serait uni¬
quement due aux irrégularités des sections
des fibres.
Il suffit de jeter un coup d'œil sur le tra¬
vail des machines de filature pour se rendre
compte qu'elles sont loin de produire un tel
fil. En effet, elles mélangent les fibres ou
touffes de fibres plus ou moins ouvertes et
étirent les rubans ou mèches formés par ces
fibres. La position d'une fibre d'un ruban,
faisant partie d'un lot de laine, n'est définie
par aucune règle, elle est due au hasard.
Chaque fibre a la même probabilité de se
trouver à un certain endroit du ruban.
On appelle doublage idéal, l'opération quiconsiste à placer l'un à côté de l'autre D ru¬
bans pris au hasard dans tout le lot de ru¬
bans, pour les faire entrer dans une ma¬
chine. La position d'une fibre dans cette
nappe, formée de D rubans, reste toujoursdue au hasard.
Appelons tête d'une fibre, l'extrémité de
la fibre tournée dans le sens de marche du
23
ruban. On appelle étirage idéal, l'opérationqui multiplie par un facteur E la distance
entre deux têtes de fibres.
Une machine idéale est une machine quilait un étirage idéal, sur des rubans qui ont
été doublés de façon idéale.
En utilisant les lois du calcul statistique,
on a pu établir, à l'aide de formules, l'irré¬
gularité de rubans, mèches et fils.
H. C. PICARD (9) a donné une formule
très générale, permettant de déterminer l'ir¬
régularité d'un ruban, mèche ou fil ayant été
travaillé sur des machines idéales. Cette irré¬
gularité idéale est :
CV _
/1 ridéal Picard =V j V ] + Pp« CVP CV • + ^ (1 + ?P< CVP CV,)
= Titre du ruban dans le sens : poids parunité de longueur
= Titre d'une fibre, t = Titre moyen des
fibres, CVt = coefficient de variation
des titres des fibres
= poids d'une fibre, p= poids moyen des
fibres, CV — coefficient de variationp
des poids des fibres
= indice d'irrégularité d'une fibre indivi¬
duelle, défini par i = CV1.
t où CV
est le coefficient de variation du poidspar unité de longueur (le titre local)de cette fibre particulière.
= moyenne des i et CV, est le coefficient
de variation de cet indice d'irrégularitépris sur toute la population de fibres.
n sont les coefficients de corrélation
entre p et i, p et i.
Le premier terme de cette formule J— \ 1
est basé sur la théorie de la répartition au
cas particuliers de la formule générale écrite
plus haut.
Pour le cas de fibres cylindriques varia¬
bles en longueur, mais de section cons¬
tante (10) (32), on obtient :
t CV,déal "-
Il M
n
car ——
— ; n étant le nombre moyen des
n
libres à la section
CV
Nous écrirons
100
idéal
n
ppiet
Si les fibres, bien que cylindriques, ont des
titres variables autour du titre moyen 7. mais
longueur et titre des fibres étant supposésindépendants, on obtient la formule :
CV;/
idéal
t
TV 1 + CV,
En écrivant que le coefficient de variationdu titre est égal à 2 fois le coefficient de
hasard des fibres dans le ruban. Il exprime variation du diamètre des fibres, ce qui est
que l'irrégularité due à la variation du nom¬
bre de fibres à la section du ruban idéal, pro¬vient de la répartition des fibres suivant une
loi de POISSON.
Le terme0p,
. CVp CVt provient de la
corrélation entre le poids et le titre et spé¬cialement de la variation du poids et du titre.
Si la longueur / et le titre t des fibres sont
indépendants, on a p=- /
.t ; 0
devient égalà 1 et
0 .CV
.CV = CV'
.Le terme
,wpt p t t
devient égal à la correction de Martindale
(voir plus loin même page).
admissible pour les fibres de section circulaire
100 CV, =- 2 CVd %, on obtient la formulede MARTINDALE (32).
I CV idéal Martindale % =
100,-=V 1 + 0,0004 CV/V n
7c
Cette formule a été mise par FOSTER sous
la forme :
CV\idéal Martindale %
=
1002 CV 2
%
Le terme -Wl +Ppi. CVt
K pCV) provient
de ,l'irrégularité des fibres individuelles et
de la corrélation entre cette irrégularité et
le poids.
n n
avec 100 CVt = CV, %
On applique la formule de Martindale
surtout pour la laine. VANDEN ABEELE
(12) (13) a défini un autre schéma de répar¬tition des fibres dans le ruban et en a calculé
le coefficient d'irrégularité idéale, qui devientAvant H. C. Picard, d'autres chercheurs inférieur au coefficient d'irrégularité du ru
ont établi des formules donnant l'irrégularité ban ayant un nombre de fibres à la section
idéale, mais Picard a montré qu'il s'agit de distribué suivant une loi de Poisson.
24
cv;idéal Vanden Abeele %100
V n
= V 1 — P.
avec P» =n
**max
nmax est le plus grand nombre de fibres que
l'on trouve en faisant un grand nombre de
mesures de sections.
On peut donner une estimation de nmax
en appliquant la formule :
nmax= n (1 + 4 CVn)
CV = coefficient de variation du nombren
de fibres à la section du fil.
Si les fibres sont cylindriques et de section
constante CVn= CVef{ de la masse par unité
de longueur.100
CV,idéal Vanden Abeele
o,
= _I 4 CV*«
/0
VTl 1+4CVeff
Les formules de Martindale et Picard, pour
l'irrégularité idéale due à la distribution au
hasard des fibres dans le ruban, utilisent la
loi de Poisson. La propriété importante de
cette loi est que la variance est égale à la
moyenne
s* = n CV idéal= -=r 100
n
CV idéal %n
100100
VUOn obtient la loi utilisée par HUBERTY
pour calculer son coefficient K (voir page 28).Or on sait que la loi de Poisson, pour de
grandes valeurs de n, se rapproche de plusen plus de la loi de GAUSS.
Pour n = 100 la loi de Poisson, par rap¬
port à la loi de Gauss, présente des dévia¬
tions qui sont pour le domaine usuel d'utili¬
sation des répartitions, inférieures à 1 % ou
2 %. Pour les répartitions des fibres nous rem¬
placerons donc la loi de Poisson par la loi
de Gauss. Ceci nous permet d'utiliser pour
l'irrégularité idéale des mèches, rubans et fils
la propriété de la loi de Gauss.
CVidéal% = l,25.U idéal *=V4- u idéal
LE DOUBLAGE IDEAL
Le théorème limite central du calcul de
probabilité dit que :
1) La moyenne xN de N valeurs x», x°, x>...
xN, tend vers la moyenne de la popula¬
tion en suivant une loi d'autant plus voi¬
sine d'une loi de Gauss que N est grand.
La variable aléatoire xN converge en pro¬
babilité vers une valeur fixe : x
2) La loi de probabilité de la moyenne xNde N valeurs Xi, x*, x», .... xN ,
a pour écart
type -—- ,? étant l'écart type de la po¬
pulation.Ceci permet d'affirmer que pour un dou¬
blage idéal de D l'irrégularité de la nappe
entrant dans la machine et constituée de
D rubans simples, est :
CV1 ruban %
Vj *
nappe/0
VD
D'autre part, quelle que soit la réparti¬tion de la population, la population des
sections de la nappe se rapproche d'une
loi de Gauss, plus le doublage est grand.En particulier si la population était cons¬
tituée par un ruban idéal, la nappe serait
un ruban idéal D fois plus épais.
FORMULE DE MARTINDALE POUR
MELANGES DE FIBRES (14)
Supposons avoir un ruban de titre T et
composé de 2 sortes de fibres.
Fibres N° 1 Titre T, T, = c T
Fibres N° 2 Titre T, T. = Ti T
avec ç + 7i = 1
et soient CVi et CV.» les coefficients de varia¬
tion des titres t, et L des fibres. La formule
de Martindale, appliquée aux deux rubans
de titre Ti et T>, obtenus en séparant les
2 sortes de fibres du ruban mélangé donne :
__
t.CVi* idéal Martindale
~
j^ 0+ CVi')
CV/t.
idéal Martindale~
J"t0 "^ CV«")
Les variances sont :
Sl* = L Ti (1 + CV*') s.* = h T, (1 + CV,')Pour l'addition des variances la formule
générale est :
S' -= Si" + S' + 2 pu . Si . Sa
pu étant le coefficient de corrélation qui peutexister entre les valeurs des masses de fibres
1 et 2 qui se trouvent à une même section du
ruban mélangé.On a montré par des mesures que, pour
des mélanges laine-viscose, il n'existe pas de
25
relation entre le nombre de fibres 1 et le
nombre de fibres 2 dans une même section
de fil.
En admettant qu'il en soit de même pourles autres mélanges de 2 fibres, on peut poser
p.== O s2 = Sl2 + s/
CV2=v-1v idéal Martindale Mélanges
;2
CV'idéai Martindale + ^ ^V/
idéal Martindale
Cette formule s'étend facilement à des mé¬
langes de plus de 2 composants.
IRREGULARITE REELLE
DES RUBANS, MECHES ET FILS
Des considérations théoriques ont permisde définir l'irrégularité de rubans théoriques,qui sont une idéalisation de la réalité.
Les machines réelles sont munies de trains
d'étirage qui ne peuvent pas exécuter un
travail tel, qu'une machine idéale est sup¬
posée de faire. L'irrégularité mesurée sur les
rubans, mèches et fils est toujours supérieureà l'irrégularité idéale.
H. C. PICARD (9) a développé une for¬
mule générale de l'irrégularité réelle. Nous
nous contentons de noter que les 3 premierstermes de cette formule sont ceux de la for¬
mule donnant CVidéaI Pitar(i.Les deux autres
termes de cette formule, nous les résumons
par la notation CV add .La formule se com¬
pose donc d'une première partie égale à
l'irrégularité idéale et d'une deuxième partieque nous appellerons irrégularité addition¬
nelle.
Ainsi nous écrivons :
II. CV2eff =CV2idéaI +CV2addNous admettrons dans toute la suite que
la formule de Martindale, avec les simplifi¬cations qu'elle comporte, est suffisante en
précision pour nous donner la valeur de
l'irrégularité idéale.
Malgré les différences qui existent entre
l'irrégularité réelle et l'irrégularité idéale, on
continue à employer comme rapport de trans¬
formation entre CVeff et Ueff :
TT '
u eff
Cette valeur n'est exacte théoriquementque dans le cas où l'irrégularité serait due
entièrement au hasard. C'est le cas où les
fibres, au lieu d'être réparties au hasard indi¬
viduellement, sont assemblées en paquets, quieux sont répartis au hasard.
Dans le cas où l'irrégularité réelle est égale¬ment due à des défauts périodiques ou systé¬matiques, des mesures (15) ont montré que le
rapport varie peu :
Cependant on admet en général que la valeur
moyenne 1,25 est suffisamment précise.
LES ETIRAGES REELS
De par sa construction aucun étirage réel
ne peut réaliser le contrôle individuel de
chaque fibre. Les points de pinçage sont réglésà une distance supérieure à la longueur ma¬
ximum des fibres pour éviter que les fibres
longues ne soient pincées à la fois entre les
alimentaires et les étireurs et de ce fait dé¬
chirées. La grande majorité des fibres se trou¬
vera, en traversant l'étirage, à un certain en¬
droit sans contrôle précis de la vitesse. Ces
fibres sont appelées fibres flottantes. Pour
réduire le nombre de fibres flottantes, on se
sert dans les différentes constructions des
moyens suivants :
1. Barrettes
2. Cylindres hérissons
3. Cylindres flotteurs
4. Manchons de guidage des fibres.
Ces organes qui tournent à la vitesse des
alimentaires ou à une vitesse légèrement su¬
périeure, sont destinés à contrôler la vitesse
des fibres flottantes jusqu'au moment où elles
sont pincées par les étireurs. Malgré ces or¬
ganes on n'arrive pas à un contrôle des fibres
une à une.
Le pinçage est donné à l'aide des cylindresde pression, dont la garniture peut être en
cuir, feutre et parchemin ou caoutchouc avec
différents additifs et il est appliqué sur toute
la nappe ou voile de fibres. Dans cette nappeles endroits plus épais recevront plus de pres¬sion que les endroits faibles pressés en même
temps. Dans la zone de contact où le cylindrede pression appuyé sur le cannelé, le point de
pinçage d'une fibre est l'endroit de la zone
de contact où se trouve l'extrémité quandcelle-ci change de vitesse. Suivant la positionde la fibre dans la nappe, le point de pinçagede la fibre variera, car le mouvement de la
fibre est influencé par le comportement des
fibres voisines. On peut définir une zone de
pinçage comme le volume groupant l'ensem¬
ble des points de pinçage des fibres. Le point
26
de pinçage moyen est le centre de gravité des
points de pinçage.
Le manque de contrôle des fibres et le dé¬
placement du point de pinçage sont des causes
inhérentes au travail des étirages, qui font
que les fibres se déplacent par paquets plusou moins grands, et représentent la grandedifférence entre les étirages réels et les éti¬
rages idéaux. Remarquons que le contrôle
des fibres devient d'autant plus difficile que
la masse des fibres travaillées sera grande.Moins on aura de fibres, plus il sera facile
de les contrôler et plus le travail effectué se
rapprochera du travail d'un étirage idéal.
Les paquets de fibres dans les étirages com¬
portent en moyenne un nombre de fibres quiva en décroissant depuis l'entrée de la fila¬
ture jusqu'au filage.
Ces considérations ont amené L. HER-
MANNE et R. TEMMERMANN (16) à la
définition du titre individualisé. En suppo¬
sant que l'irrégularité réelle soit due unique¬ment à la répartition des paquets de fibres
d'après la loi de Poisson, on peut écrire :
CVcff =7^
nM est le nombre moyen de touffes à la
section du ruban
1d'où : nM-= ç-
-
Si Ti est le titre moyen du ruban
Ts le titre moyen des fibres
T< le titre moyen des touffes
7\1\ = r, = Ti. cv2
eff
Cependant l'irrégularité additionnelle est
due à d'autres causes encore qui sont :
a) des défauts périodiques. Ces défauts pro¬viennent soit d'organes défectueux sur les
machines, soit d'organes conçus de telle
façon qu'on ne peut éviter qu'ils intro¬
duisent des défauts.
b) des défauts de réglage.c) des défauts provenant de la manipula¬
tion.
IRREGULARITES PROVENANT
DE PIECES DEFECTUEUSES
Dans cette catégorie il y a surtout les dé¬
fauts produits par des cylindres excentrés.
(17) Les irrégularités produites par des
excentrations sont données par les formules
suivantes (voir figure 1) :
Pour un cylindre supérieur excentré :
- i—e d'
CVadd cyl sup.^- \ 2 (E — l)|vi ,
E = Etiragee = Excentricité
ds — Diamètre du cylindre supérieurd_ = Diamètre du cylindre inférieur
Pour un cylindre inférieur excentré :
CVadd. cyl. inf.
= V 9 i+(e_i;
Pour un pignon de commande excentré
CVadd. pignon '*-*
Le facteur 1,5 est
une moyenne ; il dé-
pend du rapport —r
et de la forme de la
dent.
D'autres défauts
périodiques peuventavoir les causes sui¬
vantes :
— Garniture de
compressibilitévariable des cy¬lindres de pres¬sion.
— Axe de rotation
incliné sur l'axe
géométrique du
cylindre.
Dans le cas où les
cylindres de pressionsont assemblés par
paires, un cylindredéfectueux par l'in¬
termédiaire de l'axe
commun agit sur le
deuxième cylindre.Donnons encore
quelques exemplesd'organes conçus de
telles façon qu'on ne
peut éviter qu'ils introduisent des défauts
périodiques.Les parchemins couvrant les cylindres de
pression garnis de feutre sont collés d'un
27
côté et enroulés librement sur le cylindre.L'extrémité en surface du rouleau provoqueun déplacement périodique du point de
pinçage moyen. Le défaut qui en résulte est
facilement décelable grâce au spectrographeUster.
Les manchons en cuir des cylindres éti-
reurs des intersectings classiques ne sont
constants ni en épaisseur ni en flexibilité.
Sur le manchon une fois rodé sur la machine
s'impriment les cannelures hélicoïdales des
cylindres étireurs. Le manchon s'allongeantà l'usage, les cannelures du manchon ne cor¬
respondent plus aux cannelures des cylindres.Il en résulte un déplacement du point de
pinçage moyen donnant des défauts pério¬diques (voir figure 48).Le mouvement de renvidage des bobines
croisées sur intersecting classique ou bobi-
nier hérisson provoque à chaque fin de
course un relâchement de la tension du ru¬
ban renvidé. Ce relâchement périodique est
décelable sur les spectrogrammes (voir figure
48). On peut réduire le défaut en donnant
à la mèche renvidée une tension très faible,
mais on est limité en ce sens, car les bobines
deviennent très facilement trop molles et
perdent leur forme.
Un autre défaut du renvidage en bobines
croisées est un changement de numéro du
début à la fin de la bobine dû à l'écrasement
de la bobine sur les cannelés de renvidage.Cet écrasement augmente avec le poids de
la bobine et fait que la mèche se trouve ren¬
vidée sur un petit rayon.
La laine se regonfle dès qu'elle a dépasséle point de contact avec les cannelés, la bo¬
bine prend un rayon/^ ^N. plus grand et la mèche
/ \ se trouve étirée (voirU—B—I 1 figure 2).\ L J Ces défauts de ren-
jf^**\ vidage deviennent
FiqjJL ( \ d'autant plus impor-l J tants que les bobines
\^^«X augmentent en poids.
IRREGULARITE PROVENANT
DE MAUVAIS REGLAGES
En outre sur un renvidage en bobines
croisées, si la tension de renvidage est régléetrop forte, une diminution de numéro du
début à la fin d'une bobine en résulte. En
effet, au début de la bobine le tirage tropfort ne peut pas étirer le ruban, le pinçageconstitué par le poids de la bobine étant en¬
core trop faible. L'augmentation progressivedu poids de la bobine permet peu à peu cet
étirage. Tous ces défauts du renvidage des
bobines croisées se superposent.Des tensions excessives à l'entrée ou à la
sortie des machines provoquent de faux éti¬
rages.
Des écartements trop grands donnent une
augmentation des fibres flottantes, les fibres
se déplacent par paquets plus grands.Le défaut des ondes d'étirage a été signalé
et expliqué par Foster (18) sur les étiragescoton. Ce défaut provient d'écartements trop
grands et de pressions trop faibles sur les
cylindres. Les ondes d'étirage dépendent en
quelque sorte du hasard et leurs longueursd'ondes varient autour d'une moyenne. Dans
le spectrogramme ces longueurs d'onde don¬
nent un spectre continu ayant un maximum
à environ 3 fois la longueur moyenne des
fibres (voir figure 85).Le défaut de manipulation le plus fréquent
est celui des rattaches. La plupart des ratta¬
ches, même si elles sont faites avec soin pro¬
voquent des défauts. Aussi essaye-t-on de ré¬
duire leur nombre à un minimum. Les chan¬
gements de réglages aux machines, surtout les
changements de tensions de dévidage ou de
renvidage des mèches provoquent des chan¬
gements de numéro.
L'INDICE D'IRREGULARITE
Pour chiffrer l'irrégularité réelle des mè¬
ches par rapport à l'irrégularité idéale on a
défini :
K = CVe{{% Yn CVrff% = -=
V n
K est appelé le coefficient de Huberty (10).On appelle indice d'irrégularité le rapport
Irrégularité réelle
Irrégularité idéale
Nous obtenons ainsi un nombre qui nous
indique combien de fois l'irrégularité réelle
d'un fil est plus grande que l'irrégularitéidéale .On dispose aujourd'hui d'un nombre
de résultats expérimentaux assez importantpour pouvoir les classer en une échelle de
valeurs. Les valeurs standard (15) publiéespar la Société Zellweger-Uster sont un ré-
sumé d'un très grand nombre de résultats et
constituent aujourd'hui les tableaux de com¬
paraison les plus utilisés. Ils nous permettentde juger si le travail d'un lot de laine s'est
effectué normalement. L'indice d'irrégula¬rité nous permet d'expliquer l'irrégularitéréelle et d'apprécier si le filateur a tiré le
meilleur parti possible de la matière mise à sa
disposition en tenant compte de la finesse de
la matière et du numéro du fil fabriqué.
Ceci n'est pas obligatoirement en relation
avec les résultats que donnera le fil dans son
utilisation future. Il est possible qu'une ma¬
tière ayant été surfilée, c'est-à-dire pour la¬
quelle on a dépassé la limite de filabilité,donne une valeur acceptable de l'indice d'ir¬
régularité alors que son irrégularité se mon¬
tre trop grande pour l'utilisation prévue pourle fil. Dans ce cas l'indice d'irrégularité nous
permet de montrer la raison profonde du dé¬
faut : c'est le choix de la matière qui est à
incriminer et non le mauvais travail des ma¬
chines.
L'IRREGULARITE TOTALE
Jusqu'à présent nous avons donné la déter¬
mination de l'irrégularité pour une longueurL. Nous avons implicitement admis que la
longueur L était grande par rapport aux lon¬
gueurs des défauts pouvant exister dans le fil.
Si la longueur L devient égale à la longueurde l'ensemble du fil du lot, on appelle l'irré¬
gularité obtenue l'irrégularité totale.
C V T = coefficient de variation total
U T = irrégularité linéaire totale.
Pour pouvoir agir sur l'irrégularité addi¬
tionnelle on a d'abord essayé de lire sur les
diagrammes donnés par les régularimètres les
effets des défauts produits par les machines.
Dans le cas de défauts périodiques très pro¬noncés on arrive à déterminer les longueursd'ondes par un examen des diagrammes. Ce¬
pendant, souvent les amplitudes sont faibles
et l'observation subjective des diagrammes ne
nous permet pas de séparer la partie du dia¬
gramme due à l'irrégularité idéale ; il devient
difficile d'aboutir à des conclusions. L'ana¬
lyse mathématique met à notre disposition les
3 moyens suivants pour continuer l'étude dans
les cas où l'observation subjective des dia¬
grammes devient trop imprécise :
l'autocorrélogrammela courbe variance-longueurle spectrogramme.
L'AUTOCORRELOGRAMME (19)
Si on dispose d'un diagramme d'une lon¬
gueur 2 L, enregistrement continu de la sec¬
tion de la matière ou de la masse par unité
de longueur, on considère sur ce diagramme2 points correspondants à une distance h de
la matière. Pour un certain nombre de pairesde valeurs mesurées à différents endroits i le
long du diagramme mais toujours à une même
distance h, on calcule le coefficient de corré¬
lation p défini par la formule :
(h) =covariance (Uj ,
u ; f h)
(variance u; .variance u; _j_ h) %
U; étant la masse par unité de longueur au
point i
ui + h étant la masse par unité de lon¬
gueur au point i + h avec :
covariance (u, , Uj + h) —
1+L
! U:.U; i h. dh
2L J +
— L
Pour d'autres valeurs de h on effectue le
même travail et on obtient les différentes
valeurs de p en fonction de h donc p (h).On trace p (h) en fonction de h. La courbe
qui en résulte est appelée autocorrélo-
gramme (voir figure 3).
Pour des valeurs aléatoires de la variable,on a démontré que l'autocorrélogramme est
une droite. C'est le cas de la masse par unité
de longueur d'un ruban, mèche ou fil idéal.
h = intervalle des mesures
_
h de la masse par unitéP (n) ~~
~y de longueur/ = longueur des fibres.
Pour h > / l'autocorrélogramme coïncide
avec l'axe des abeisses.
L'ensemble de la surface comprise entre
cette représentation du fil idéal et la courbe
obtenue réellement est due à l'irrégularitéadditionnelle.
Si le fil mesuré renferme des oscillations
sinusoïdales la formule de p (h) renferme
également des oscillations sinusoïdales quin'ont pas nécessairement la même période.
29
L'interprétation de l'autocorrélogramme se déterminer de façon univoque les causes de
montre très compliquée et ne permet pas de l'irrégularité additionnelle.
LA COURBE VARIANCE-LONGUEUR
Jusqu'à présent a été défini le coefficient
de variation des éléments de masse du fil pour
une longueur donnée. Le coefficient de va¬
riation ainsi défini est appelé : coefficient de
variation entre les longueurs d/ à l'intérieur
de la longueur L. Il est noté (33) : C (d/, L).
On peut toujours imaginer une longueurL dont on fait les mesures de masse, comme
un échantillon d'une population de longueurinfinie dont on mesurerait la caractéristiquemasse par unité de longueur et dont le coef¬
ficient de variation serait :
C (àl, oo ) = Lim C (dl. L)
En admettant que l'on puisse mesurer des
longueurs d/ de plus en plus petites et à la
limite nulles, on note :
C (O ,°o ) = Lim C (dl, L)
L -> oo
dl-» O
On obtient ici le ceofficient de variation
total de la population de référence.
Le coefficient de variation total CVT sera
noté C (O, T). On écrit souvent
C VT = C (O, T) -C (0,°° ).Ceci revient à admettre que la longueur T
est suffisamment grande pour être confondue
avec une longueur infinie.
Si nous faisons des déterminations de la
masse de longueurs Li à l'intérieur d'une lon¬
gueur bien plus grande L; (20) on note le
coefficient de variation de la longueur Li :
C (Li, La) avec Li < L2
TOWNSEND et COX (21) oni montrés
que :
[C (O. L)]2 + [C (L, «, )]2 = [C (O, - )]"avec O < L < <=o
L'extension de cette formule donne :
[C (O, U)Y + [C (Lx, LS)]J + [C (L„ L,)]'
+ [C (u ~ )Y = [c (o, - )Y
avec O < Li < L. < L» < «=
Poser C (O, °° ) = C (O, T) revient à dire
que dans la relation
[C (O, T)]a + [C (T, - )]« = [ C (O,- )y
le terme C (T, oo ) est nul : C (T. « ) = O.
— (CVT)2
30
Il est intéressant de connaître les fonctions
f, (L) = [C (O, L)]2 et £. (L) - [C (L, T)]Jpour des valeurs de L allant de O à T (voir
figure 4).
H. C. Picard (9) a établi en partant de sa
formule de l'irrégularité réelle une formule
donnant [C (L, °o )]2. Cette formule très com¬
pliquée, il l'a appliquée aux différents mo¬
dèles des rubans idéaux ce qui lui a permisde donner les formules des courbes variance
longueur pour les modèles de Martindale et
Vanden Abeele.
Si par exemple dans le modèle de ruban
idéal employé par Huberty on suppose en
plus cjue les fibres aient toutes la même lon¬
gueur / on obtient les formules déjà trouvées
par BRENY (22) et OLERUP (23) :
a)[C(L,=o)l'idéal=[C(0,oo)]'idéal H -±1L 3 / J
pour L ^ 1
b) [C (L, °° )]Jidéai = [C (O,oo)]*idéa, |^ — 3 L,
pour L J5= l
Pour de grandes valeurs de L la formule
b) peut être remplacée par
[C(L, ~ )]idéai = [C(0,=o)]idéal . v/^En effet -ô-=-2 devient alors très petit et peut
être négligé devant /- -En expression log*
rithmique cette formule devient :
log [C (L, °o )]idéal =
log [C (O, «, )] idéal+-L log l — i-
log L
pour L > /
La représentation graphique de la fonction
log [C (L, °° )] = f (log L) est une droite sur
un papier dont l'abcisse et l'ordonnée sont
en graduation logarithmique.
Du fait d'avoir négligé le terme —y-p
l'exagération sur C (L, °° )idéal est inférieure
à : 1 (/c pour L = 1 m avec / — 5 cm
à : 5 '< pour L = 20 cm avec / = 5 cm.
La courbe réelle d'un fil sans défaut gravea en principe la même allure générale quela courbe idéale. Un défaut de machine se
répercutant dans le fil donne une suréléva¬
tion de la courbe réelle par rapport à la
courbe idéale. Par la longueur L correspon¬dant à la surélévation on peut localiser à peu
près la machine défectueuse.
Pour les petites valeurs de L la formule a)nous donne pour courbe idéale une droite.
Ce résultat contesté par certains cher¬
cheurs (9) serait dû à une trop grande sim¬
plification des données admises pour l'éta¬
blissement de la formule par rapport à la
réalité. Pour cette partie de la courbe
[C (L, °o ) J = f (L) il semble qu'une forme
parabolique avec une tangente presque ho¬
rizontale à l'origine soit plus probable.Pour les différentes valeurs de L on peut
former un indice analogue à l'indice d'irré¬
gularité (14) :
Cet indice permet de chiffrer des différen¬
ces entre la courbe réelle et la courbe idéale.
Les constatations que nous avons faites plushaut pour l'indice d'irrégularité restent va¬
lables ici.
Pour les variations de poids sur grandeslongueurs, les variations de numéro, d'au¬
tres facteurs interviennent en dehors des dé¬
fauts de machines. Ils sont dus au fait queles doublages effectués réellement sur les ma¬
chines ne satisfont pas aux conditions des
doublages idéaux.
LES DOUBLAGES REELS
Si pour les assortiments classiques on cal¬
cule le nombre total de doublages depuis le
peigné jusqu'au fil on arrive à des nombres
très élevés ; par exemple 50 000. Ces nombres
portent à croire qu'à l'aide des doublages on
obtient un mélange et une régularisationpresque parfaite.
Mais les lois du doublage idéal ne sont pas
respectées en pratique. En effet, les bobinesde peigné utilisées au démarrage d'une partiede laine seront toujours en tête de cette par¬tie sur les différents passages.
Pour toute partie de laine, à l'exceptionde parties très petites, les mèches travaillées
au début de la partie n'ont aucune chance
d'être doublées avec les mèches de la fin de
la partie. L'irrégularité et des différences dans
le poids moyen des bobines de peigné d'une
même partie, mais qui sont travaillées à de
31
grands intervalles dans la partie, ne peuvent
pas être compensées par le doublage. Le seul
moyen de remédier à de telles différences de
poids moyen au mètre des bobines serait d'in¬
tervenir sur les machines en changeant l'éti¬
rage. Miss HANNAH (24) a montré l'impor¬tance des différences entre les paquets de pei¬gné en ce qui concerne les variations à longterme obtenues dans le fil.
Cox (25) a montré que le nombre total
de doublages nécessaires pour obtenir un bon
mélange et une bonne homogénéité de cou¬
leur est de beaucoup moins grand que les
nombres de doublages utilisés dans l'indus¬
trie.
Le nombre de doublages nécessaire pour
une bonne tenue de numéro n'est pas supé¬rieur, mais peut être beaucoup inférieur au
nombre nécessaire pour un bon mélange.
Soit (26) [G (L, T)]a la moyenne des car¬
rés des coefficients de variation de masse
entre les longueurs L après doublage, L étant
la longueur des rubans doublés.
Soit [Ci (L, T)]a la moyenne des carrés des
coefficients de variation de masse entre les
longueurs L avant doublage.
Soit [G (M, T)]2 la moyenne des carrés des
coefficients de variations de masse entre les
longueurs M. Les longueurs M correspondentà de grands paquets de rubans ou mèches,
chargés en même temps sur une machine, à
l'intérieur d'une grande partie de longueur T
[G (L, T)]' =
[G (L, T)]J — [G (M, T)]*-—V ;J
p
L V n+ [G (M, T)]"
La formule du doublage idéal :
[G (L, T)]'[G (L, T)]' =
L
^n
n'est donc exacte que dans le cas où
[G (M ,T)]' — O donc s'il n'existe pas de
différence de numéro entre de grands paquetsde laine.
Pour déterminer l'influence sur le fil de
différences dans les charges d'alimentation
d'un assortiment, une charge d'alimentation
étant le poids de laine mis en marche sur le
premier passage, il faudrait tenir compte de
la disposition des doublages et des étiragessur les différentes machines, du poids de bo¬
bines aux différentes machines et de la façondont les bobines sorties d'une machine sont
disposées sur la machine suivante.
LE SPECTROGRAMME
On sait que sous les conditions de DI-
RICHLET une fonction f (u,) définie dans
un certain intervalle, peut être décomposéeen Séries de FOURIER.
a) la fonction périodique f (u), doit être
continue dans l'intervalle de définition ou
posséder au plus un nombre limité de dis¬
continuités.
b) la première dérivée f (u) doit être con¬
tinue tout au moins par morceaux de la fonc¬
tion f (u).
Ceci est applicable aux mesures de masse
par unité de longueur des rubans textiles.
On (5) peut donc écrire pour représenter un
diagramme de régularimètre
c i \ itu, 2tu
\ (u)= a» + ai cos |- a. cos -|- ...
Ai Ai
iiiu-,tuiu-2«u1
+ b» + bi sin —- + b2 sin -t- ...
kl Àl
Une représentation plus générale est don¬
née par
t (u) = a» + ai cos h a> cos + ...
ju_li2 «u , , . 2 «u
,
-f- bo + bi sin + b* sin + ...
Ki Kn
ou encore
f (u) = Ao + Ai cos / + a>-
V ** !
, . /2tu,
\,
+ A* COS + *» + -
\ ta/
Admettons que l'on essaye de voir si dans
une certaine fonction f (u) se trouve un ter¬
me harmonique de longueur d'onde ta On
peut alors déterminer par calcul l'amplitudeA de ce terme. A' est appelé intensité. En
traçant A en fonction de i on obtient le spec¬tre. On a montré que A reste petit sauf dans
le cas où la longueur d'onde testée coïncide
avec une longueur d'onde existant effecti¬
vement dans la fonction f (u).
Pour une distribution aléatoire des fibres
dans les irubans, mèches et fils suivant le
32
Ïi3l5_
e03x
modèle utilisé par Huberty, FELIX (27) a
montré que :
sin
A (log l) = k
1
« /i
V *
avec k —= —- -= constante
n — nombre moyen de fibres à la section
X = longueur d'onde
Ip= longueur moyenne de fibres proportion¬
née au poids de fibres.
Cette courbe possède un maximum pourh = 2,7 /p (voir figure 5).
A ce spectre idéal se superpose l'irrégula¬rité additionnelle. Le spectre idéal est basé
sur la supposition d'un contrôle individuel
des fibres. Pour les raisons énumérées sous
« Les étirages réels », les fibres se déplacentpar paquets. On peut admettre que le nom¬
bre de ces paquets de fibres qui se trouvent
dans une section de ruban est dû au hasard.
II en résulte un spectre de la distribution des
paquets qui a même allure que le spectreidéal avec des amplitudes plus grandes. En
effet, dans la formule du spectre idéal seul
la constante k devient plus grande.
Les spectres réalisés pratiquement à l'aide
du spectrogramme « Uster » confirment ces
résultats.
Les différentes méthodes d'analyse décrites
sont évidemment en relation les unes avec
les autres.
RELATION ENTRE COURBE
VARIANCE-LONGUEUR ET
AUTOCORRELOGRAMME
on peut obtenir les différentes valeurs de
C (O, L) par une intégration (21) :
[C (O, L)]' =L
(CVT)'[l_^J(L-h) P(h) dhj
RELATION ENTRE COURBE
VARIANCE-LONGUEUR ET LES
INDICES D'IRREGULARITE DES DIF¬
FERENTS PASSAGES PRECEDENTS (34)
En connaissant les valeurs de l'indice d'ir¬
régularité de la matière aux différents pas¬
sages, on peut déduire théoriquement la
courbe variance-longueur pour certaines va¬
leurs de L plus grandes que 25 cm
IV [C (L, T)]* =
4i-[100(Ip+ ip.,+ ... + L)-p]n L
avec L •= (E„ E„.i... Et) /„p-i
Ep = Etirage du passage p ou le passage de
filage constitue le numéro 1
^ "
CV:
CVTpassage p
%
idéal, Poisson, passage p
passage p'" • ' 11p
%
CVT % V
n.
In
100
= Indice d'irrégularité du ruban entrant
au passage p
— nombre moyen de fibres à la section
du ruban entrant au passage p
= nombre moyen de fibres à la section
du fil— longueur moyenne des fibres propor¬
tionnée au nombre de fibres
L =
CVTfil % CVTffl%VH
CVidéal) Poisson, fil% 100
Si l'autocorrélogramme d'un fil est connu = Indice d'irrégularité du fil.
33
RELATION
ENTRE LE SPECTROGRAMME ET
L'AUTOCORRELOGRAMME
Admettons (28) encore que f (u) soit dé¬
fini de — L à + L et que à l'extérieur de
cet intervalle f (u) = O. On a la relation
+ 2L
tf—2L
s (h) cos dh
On peut ainsi déduire théoriquement le
spectre à partir de l'autocorrélogramme.
IRREGULARITE AJOUTEE PAR UNE MACHINE
Soit CVTentrée, l'irrégularité totale de la
nappe de rubans ou de mèches présentée à
l'entrée d'une machine.
Soit CVTsortie , l'irrégularité totale à la
sortie de cette machine. L'irrégularité ajoutéepar une machine est définie par la relation :
CVT2sortie
= CVTaentrée ' ^J* machine W
Nous pouvons donc déterminer CVmachineà l'aide de 2 mesures d'irrégularité donnant
CVTentrée et CVTsortie.
Pour une machine idéale travaillant une
mèche idéale nous écrivons :
Calculons CVidéal machine en appliquant la
lormule de Martindale
C\T> CL^J v idéal, 1 ruban entrant •"
=
100* (1 ~r 0,0004 CVd: %)
n
Pour la nappe entrante :
CV'icieaJ entrée% =
100" (1 0.0004 CVd* %)
]n D
_
CVidéali x ruban entrant%
D
Pour le ruban à la sortie après un étirage de E
Or, d'après le paragraphe « Les Etiragesréels » nous savons que l'irrégularité réelle
ajoutée par une machine sera toujours plusgrande que l'irrégularité idéale ajoutée parle travail d'un ruban idéal sur une machine
idéale. O. KOENIG (29) a montré que si des
rubans réels étaient travaillés sur une ma¬
chine idéale, la valeur de CVidéal machine%
reste une bonne approximation de l'irrégu¬larité ajoutée par la machine idéale. Il pro¬
pose comme facteur de qualité d'un étiragela quantité :
CVT,
VG =
sortie
vi v/(CVT)*lrubanentrant
,
1O0* E- 1
D n Dc\p
=cva 4- rv
—^ * idéal sortie VJ v idéal entrée ' *-' v idéal machine_
n = étant le nombre moyen de fibres dans 1
ruban entrant, E et D l'étirage et le doublagede la machine.
Le facteur VG indique, pour un ruban
d'une certaine irrégularité à l'entrée de la
machine CVTentree, travaillé sur une ma¬
chine réelle, combien de fois la machine a
moins bien travaillé qu'une machine idéale.
Cependant comme la formule le montre, VG
dépend de l'irrégularité à l'entrée.
En admettant qu'une machine travaille
correctement, c'est-à-dire sans introduire de
périodicités dans le ruban, ce qu'on est en
droit d'exiger d'une machine moderne, il
serait intéressant de savoir si la qualité du
travail d'une machine, l'influence de l'irré¬
gularité entrante étant éliminée, dépend des
CV OL
idéal sortie /0
100* (1 + 0,0004 CvV %) E CV*idéal, 1 ruban entrant% E
CV" Vf
idéal machine '°
n D
*- v idéal, 1 ruban entrant /c
D
D
CV\
idéal, 1 ruban entrant%
cv* c/r, — r,vj °/v-1 v idéal machine ° *-" v idéal, 1 ruban entrant ,0
D
E — 1
CVjdéal machine % ^ * idéal, 1 ruban entrant '"
D
34
différents paramètres du travail de la ma¬
chine. Pour cela, nous définissions un fac¬
teur Q :
Q
Q
CV machine%
C\T CL^ v idéal mach;ne '"
\/(CVT)\ortk%(CVlj^ ruban entrant
%
D
VIICV
idéal, 1 ruban entrant "\ ~v
Si la machine dans son travail provoquedes périodicités nous pouvons dès à présentdire que la valeur de Q dépendra de ces pé¬riodicités, donc des réglages ou des défauts
de construction qui les engendrent.
Les filateurs et les constructeurs ont tout
avantage à être renseignés sur la qualité de
travail des machines.
En disposant des valeurs du facteur Q pourune certaine machine nous pourrons calculer
l'irrégularité à la sortie de la machine parla formule VIII.
En sachant comment varie Q nous pour¬rons juger le comportement d'une machine
dans le travail qu'on exige d'elle, sans devoir
lenir compte dans notre appréciation des éti¬
rages ou doublages effectués ainsi que de l'ir¬
régularité entrante. Une diminution de Qdans un certains sens nous indiquera dans
quel sens il faudrait modifier un réglage ou
une construction pour mieux adapter la ma¬
chine au travail demandé.
CVTsortie %/ pv2 "/
Y^JV idéal, 1 ruban entrant
"
E— 1
D Q1(CV r)' i ruban entrant
%VIII
D
35
Description des appareils utilisés
1) L'INSTALLATION USTER DE
CONTROLE DE REGULARITE (15)
Nous nous servirons de cette installation
pour déterminer l'irrégularité de masse des
mèches, rubans et fils.
Elle comprend :
— Le régularimètre avec son enregistreur— L'intégrateur—- Le spectrographe avec son enregistreur.
La mesure de la variation de masse est
basée sur la variation de capacité d'un circuit
oscillant haute fréquence. L'enregistreurdonne le diagramme du cours de la masse
par unité de longueur de la matière. Les
vitesses d'avancement de la matière sont de
2 — 4 — 8 — 25 — 50 et 100 m/min., celles
tlu papier-diagramme de 2,5 — 5 — 10 —
25 — 50 et 100 cm/min.
Nous travaillerons toujours avec une vi¬
tesse du papier-diagramme de 10 cm/min. Les
condensateurs de mesure ont les longueursd'électrodes de
20 mm pour la fente 1
12 mm pour les fentes 2 à 4
8 mm pour les fentes 5 à 8
L'amplification du régularimètre peut être
réglée de sorte à nécessiter une variation de
masse de ± 100 %, ± 50 %, ± 25 %,"t 12,5 % pour la déviation maxima du gal¬vanomètre. Les variations de l'humidité de
la matière n'ont que très peu d'influence
sur les valeurs de mesure.
L'intégrateur travaille par mesure continue
et permet de lire une valeur de l'irrégularitémesurée sur la matière ayant défilée pen¬dant 2 ^ minutes qui ont précédé le moment
de la lecture. On fait en général une lecture
toutes les 30 secondes. L'intégrateur permetde déterminer la position moyenne du dia¬
gramme par rapport à la ligne zéro, ceci en
vue de permettre la correction de la valeur
lue sur l'intégrateur. En effet cette valeur
doit être rapportée à une position moyenne
zéro du diagramme, position pour laquellel'intégrateur est étalonné.
Le résultat du test sur une bobine constitue
une valeur individuelle CV; % ou U; %.
Les valeurs obtenues grâce à cette installa¬
tion de contrôle sur l'ensemble des échantil¬
lons sortis au hasard de toute la partie de
laine sont des estimations de l'irrégularitétotale UT % et CVT %. Nous noterons ces
estimations Ueff % et CVeff % qui sont les
moyennes arithmétiques des mesures indivi¬
duelles U; % et CVi %.
L'intervalle de confiance d'une moyenne
est donné par
_ s
X ± t ~-=
V N
Nous utilisons cette formule :
CVeff % ± t -^=" ou Utff % ± t ^Leff
V N V N
sCVi../„et sU] »0étant les écarts types des me¬
sures individuelles CV, % ou U; % autouT
de CVrff % ou Ueff %.
La valeur de t nous est donnée par les
tables (3) (7) statistiques en fonction du degréde liberté qui est ici de N—1, et de la pro¬
babilité choisie P.
Nous choisirons P = 95 %.
Pour toutes nos mesures nous nous servi¬
rons d'un intégrateur donnant l'irrégularitélinéaire.
Le spectrographe nous permet d'enregistrerdes spectres englobant des longueurs d'ondes
de X = 1,4 cm à 80 cm pour une vitesse de
défilement de la matière de 8 m/min.
36
de X = 4,5 cm à 2,5 m pour 25 m/min
matière
de X = 9 cm à 5 m pour 50 m/min
matière
de X = 18 cm à 10 m pour 100 m/min
matière
L'échelle des longueurs d'ondes est loga¬
rithmique.L'échelle des ordonnées est linéaire, pro¬
portionnelle aux amplitudes des oscillations
harmoniques avec un facteur de proportio-nalité qui dépend de l'amplification utilisée
sur le spectrographe. D'une façon généraleon utilisera des amplifications telles que les
spectrogrammes soient inscrits au milieu du
papier-spectrogramme. La graduation de l'or¬
donnée en valeur absolue peut être faite,
mais en pratique elle n'est, qu'exceptionnelle¬ment utile ou nécessaire.
Le temps d'évaluation dépend de l'exacti¬
tude statistique des résultats que l'on veut ob¬
tenir. En faisant défiler la matière à 25 m/min
pendant 8 minutes un défaut périodique de
longueur d'onde de 2,5 m aura le temps de
se reproduire 80 fois. Le spectrographe donne
en ce cas dans le canal correspondant à l =
2,5 m la moyenne de 80 mesures. Si dans les
mêmes conditions de marche on examine une
longueur d'onde plus courte la moyennedonnée correspondra à un nombre plus im¬
portant de mesures.
2) LE DYNAMOMETRE
\UTOMATIQUE USTER (30)
Cet appareil nous servira à déterminer la
résistance à la rupture des fils avec une dis¬
tance entre pinces de 50 cm. Il opère à gra¬dient de charge constant, avec une force de
tiaction pouvant aller jusqu'à 2 kg et un
allongement jusqu'à 40 %. Le temps d'opé¬ration peut être réglé de façon à obtenir une
moyenne de 20 secondes par essai, durée exi¬
gée par les normes.
L'appareil enregistre pour chaque essai :
— la résistance à la rupture en gr
— la valeur de l'allongement en %.
Ces diagrammes facilitent la recherche de
défauts périodiques.Le nombre d'essais par bobine peut être
réglé de 20 en 20 jusqu'à 200. Trois comp¬teurs totalisent
— la résistance à la rupture
-- l'allongement— le nombre d'essais.
L'appareil comporte un dispositif automa¬
tique donnant le diagramme de la réparti¬tion des valeurs de la résistance à la rupture,ce qui facilite beaucoup l'évaluation statisti¬
que des résultats. Nous donnerons comme ré¬
sultats :
R résistance moyenne en gr
CVR c'c coefficient de variation de la résis¬
tance.
3) L'ANALYSEUR SCHLUMBERGEK
Nous utiliserons l'analyseur Schlumbergevpour déterminer les diagrammes de longueurdes laines employées dans cette étude.
Ces diagrammes nous donnerons les valeurs
de /_ et /n. L'analyseur comporte un appareilalimentaire qui permet d'enfoncer automati¬
quement dans un champ de barrettes les fibres
de l'échantillon dont une extrémité a été
alignée parallèlement aux barrettes à une
distance de 1 cm de la dernière barrette.
De ces barrettes, qui sont distantes entre
elles de 1 cm, on retire les fibres par classes,en abaissant barrette après barrette. Les clas¬
ses de fibres ainsi obtenues sont pesées.
4) L'APPAREIL PROJECTINA
Il sera utilisé pour mesurer la finesse des
laines par projection microscopique. On opé¬rera d'après la méthode de la Fédération Lai¬
nière Internationale (1).
5) ETABLISSEMENT DES COURBES
VARIANCE-LONGUEUR
Nous établirons des courbes variance-lon¬
gueur pour les mèches de finisseur et les fils.
On utilise un dévidoir pour mèches et. un
dévidoir pour fils pour mesurer les longueursL. La matière ayant été mise en atmosphèrestandard de 65 % ± 2 % d'humidité relative
I KO f~>
et une température de 20° C„„ „, pen¬
dant à peu près 48 heures, les longueurs né¬
cessaires sont découpées et pesées sur une
balance de précision à 1/10 mg près.Nous déterminerons les points des courbes
37
relatifs à des longueurs L de 0,2 m — 1 m
— 5 m — 10 m — 50 m — 100 m.
Compte tenu du temps nécessaire pour ef¬
fectuer ces mesures nous jugeons suffisant de
faire pour chacun des points de ces courbes
40 à 48 mesures. Pour calculer des limites
de confiance de l'estimation CB (L) du coeffi¬
cient de variation C (L, T) on employé les
formules utilisées pour calculer les limites
de confiance d'une variance avec un petitnombre d'essais :
"limite supérieure *o •s
"limite inférieure "Au • s
avec a0— F (ni = °o
,ru = N—1)
y = — (m = N—1, n* = oo)
Les valeurs de x0 et xu ou la valeur de F
se trouvent dans les tables (7) en fonction du
degré de liberté, qui est ici égal à N—1, et
de la probabilité choisie P. Nous choisirons
P = 90 %. Les formules deviennent dans
notre application
CB (L)limite SUpérieUre=
yo •CB (L)
CB (L)unûte inférieure=
yu •CB (L)
38
Les assortiments équipés de machines classiques
Une filature de laine peignée nous a offert
l'hospitalité et a bien voulu nous permettred'étudier ses assortiments de préparation en
production industrielle. Les assortiments
étaient équipés de machines classiques :
intersectings
intersectings-bobiniersbobiniers-hérissons.
Nous avons étudié ces machines telles
qu'elles sont employées dans les assortiments,sans y opérer aucun changement pour obte¬
nir, au travers de l'irrégularité de masse des
mèches de chaque passage, un reflet de la
qualité du travail fourni par les machines.
Nous n'avons pas cherché à remédier aux dé¬
fauts périodiques signalés par le spectro-graphe Uster ; nous nous sommes contentés
d'enregistrer les faits.
Nous avons examiné des assortiments tra¬
vaillant des laines écrues destinées à être
filées en
Nm 31
Tex 32
Nm 40
Tex 25
Nm 52
Tex 19
Nm 60
Tex 16
Nm 70
Tex 14
en 6 passages de préparation
en 7 passages de préparation
en 8 passages de préparation
en 8 passages de préparation
en 8 passages de préparation
Nous avons, pour mesurer Upff %, fait 15
lectures à des intervalles de 30 secondes et
avec une vitesse de la matière de 25 m/min.
Ainsi par bobine nous avons testé environ
200 m de matière. Pour le fil on a testé une
même bobine avec les vitesses de matière de
100 m/min et 25 m/min. On a obtenu 2 spec-
irogrammes qui superposés, ont donnés l'a¬
nalyse du spectre depuis X — 4,5 cm jusqu'àl — 10 m. Suivant les possibilités on a étudié
6 à 12 bobines par passage représentant le
mieux possible la partie travaillée. Sur les
bobiniers-hérissons et les gills-frotteurs 4
mèches sont travaillées par tête de machine,
donc par un seul cylindre de pression, com¬
portant 2 tables. L'irrégularité des 4 mèches
pourrait être en corrélation. Aussi pour avoir
une meilleure appréciation du travail de ces
machines, nous avons préféré prendre une
seule mèche provenant d'une même tête. Les
têtes examinées et à l'intérieur de ces têtes
la mèche examinée, ont été choisies à l'aide
de tables de nombres répartis au hasard. Les
résultats sont rassemblés dans les tableaux
7, 14, 21, 28, 35, 42.
Dans les différentes colonnes sont portés :
1. — le poids de la mèche sortante du
passage en Kilotex — g/m
2. — le doublage
3. — l'étirage pratique4. — l'irrégularité Ueff % moyenne des
mesures U; %
5. — - le nombre de bobines étudiées pourle passage
6. — l'écart type des valeurs de l'irrégula¬rité des bobines Uj % autour de
Ueff %
7. — le nombre moyen de fibres à la sec¬
tion de la matière sortante. Ce nom¬
bre n a été calculé en utilisant la
finesse moyenne en microns et le
poids spécifique moyen de la laine
de 1,31 g/cm8
8. — l'irrégularité Uidéal) Martindaie%
9. — l'indice d'irrégularité
I =eff
Uidéal, Martindale
%
39
10. —- l'irrégularité ajoutée par la machine
Umach % (voir formule V)
11. — la valeur Q d'après la formule VII
12. — la valeur de VG suivant la formule
de Kcenig :
I U'eff, 1 ruban entrantC/°
L 0°^/_
E — 1
*D n D
n se rapportant ici à 1 ruban entrant
Longueur et finesse de la laine ont été
mesurées. Les courbes variance-longueurpour les mèches de finisseur et les fils avec les
limites de confiance à P -— 90 % ont été
tracées. Connaissant les estimations des in¬
dices d'irrégularité de tous les passages et les
caractéristiques de la matière nous avons ap¬
pliqué la relation IV pour calculer les cour¬
bes variance-longueur théoriques. Les pointsainsi trouvés sont notés dans les diagrammespar de petits cercles. On a en outre ajouté la
droite idéale donnée par la formule de Brenypour les grandes longueurs. Nous avons évité
de tracer la courbe idéale en dessous de 20
cm, étant donné que sa forme est encore beau¬
coup discutée. A la courbe pratique on a
ajouté la valeur donnée par l'appareil Uster
CVrfl- c/c ~ L25 Ueff % qui correspond à
l'estimation de C (8 mm, « ) en "/<.
Les valeurs de Ucff %, Uidéal> Martindaie c/<.
I, VG et Q ont été reportées dans des dia¬
grammes en fonction de n, l'abscisse étant
en échelle logarithmique. Pour chaque pas¬
sage nous donnons un spectrogramme moyen
représentant l'ensemble des spectrogrammes
enregistrés pour ce passage.
Les valeurs ainsi obtenues sur les machines
classiques nous serviront de référence pourla comparaison avec les machines modernes.
Les principaux défauts que nous pouvonsrelever dans les spectrogrammes correspon¬dent aux défauts décrits dans les pages 27, 28 :
a) défauts dus au renvidage des bobines
croisées
b) défauts dus aux manchons de cuir uti¬
lisés sur les intersectings classiques.
La résistance à la rupture R des fils a été
mesurée sur 10 à 12 bobines par numéro de
fil à raison de 40 essais par bobine.
40
ASSORTIMENT EN 6 PASSAGES FABRIQUANT UN FIL
Voir Fig. 6 à Fig. 12
Nm 31
Tex 32
RUBAN DE PEIGNE :
170 g/m — Partie de 14000 kgLaine : 50N Buenos-Aires, Finesse : 30,68,j.
ln = 61,05 mm
lp = 89,99 mm
Ucff
% = 7,35 I = 10,92
Classé d'après les valeurs standard Uster
régulier — moyen.
FIL :
Numéro exact: Nm : 31,0 — Tex: 32,3Torsion : 465 t/m, coefficient de torsion : 8,3
Ueff c'c -= 19,0 1-1,23
Classé d'après les valeurs standard Uster :
régulier — moyen.
Pour cet assortiment on a jugé utile d'a¬
jouter un passage d'intersecting-mélangeurauquel nous avons donné le N° 0. Cette qua¬lité de laine sortant du peignage est normale¬
ment vendue avec un seul passage d'inter-
secting-finisseur. Cependant, pour l'utilisation
interne du peigné, on a ajouté le passage
d'intersecting qui devrait se trouver au pei¬gnage. Ainsi la laine sortant du passage N° O
devrait porter la dénomination de : ruban
de peigné. Le doublage total est alors : 768.
Sur tous les intersectings nous remarquons des
périodes dues aux causes citées plus haut.
Le S" passage est un intersecting-frotteurqui n'a pas de manchon sur l'étireur.
Les bobiniers-finisseurs, passage 6, causent
des périodicités dues à des cylindres de pres¬sion défectueux garnis de papier parchemin.Ces défauts se retrouvent dans une légèresurélévation du spectrogramme du fil. Une
autre surélévation de ce spectrogramme pro¬vient des cylindres de pression de l'avant-
finisseur.
La figure 8 nous montre que les passages 1
et 2 ont particulièrement mal travaillés. Le
travail du 3e passage, ne comportant pas de
manchons, est meilleur. Au passage 4 on
trouve à A = 1 m une période provenant du
renvidage en bobines croisées.
Pour le fil n = 33,4 est assez faible de sorte
que si les utilisateurs jugeaient l'irrégularitédu fil trop grande, il faudrait incriminer le
choix de la matière autant que les défauts
des différentes machines.
L
250-
200-
150 -
UO -
90 -
Laine pour Fil Nm 31 en 6 passages
Tex 32
ElSLÊL
lp » 0399mm.
^+ N
0 "1
0 10 20 30 M 50 60 70 80 90 100 %
41
7:
Tableau
1,23
11,18
1,23
15.5
33.4
0.512
19,0
11,30
]|
0,0323
'Continu
Fil
1.39
1,49
17,6
6,11
1,51
|4,66
3,67
.10-
'1
0.238
109
7,02
5,26
30.365
(Hérisson
Bob.
VI
Pass.
1,36
1,55
4,85
1.72
s3.47
W6,62.
0,814
85,98
6.00
20.639
Hérisson
Bob.
VPass.
1,36
2,04
3,57
2,36
2,00
1,99.10'
0.456
84,73
4.56
12
|1.92
Hérisson
Bob.
IV
Pass.
1,04
1,31
1,58
1.32
4,55.10'
0.287
84,38
6.67
24,39
Intersecting
III
Pass.
2,07
7,68
5,09
3,31
7,95
0,73
1.51.10'
0,604
5,78
6,63
Intersecting
II
Pass.
3,22
10,0
5.21
9,69
0,56
2.51.10'
1,094
885.46
7.77
i
4,
14.6
81
24,2
Intersecting
IPass.
7.36
3,79
8,03
;0.57
2,44.104
0,787
84,60
5,77
823,5
Inte
rsec
ting
0Pass.
1,75
10,92
76.101
10.839
87,35
17,0
Peigné
VG
Q°/
oUmach
I
1
n%
ueff
s
diées
étu¬
bines
bo¬
Nb.de
11lueff%
E
1
D
^kilotex
g'm
en
sortant
Poids
Pass
ages
12
11
10
8.9
76
54
32
1Colonne
il
lex
PREPARATION
DE
PASSAGES
6EN
l\Sm
FIL
Les courbes variance-longueur confirment estimations des indices d'irrégularité totale
les irrégularités sur grandes longueurs. Les sont optimistes, étant donné que dans le tra-
points obtenus par la formule de Grosberg vail de cette grande partie des irrégularitésIV sont optimistes par rapport à la courbe sur très grandes longueurs ont pu se produitepratique. tel qu'on les a décrites au paragraphe : dou-
Ceci est probablement dû au tait que les blages réels.
43
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C(L,*Jyiai d'aprê* Brény
^^tCBttJovgc Lim.de tonf. à P.90%
Mècne Hnissaui-Nm 2.7
Kte* 0,37
Pour fil Nm 31 en 6 passages
Rgjjo
0,01 0,1 100
io%-
5%-
27»-
o C6..T) d'opràs ®
-—• Cd.jfjyij d'après Breny
^TCBft)o»ac lim.deconf à P»90%
qooe
qoi
—r
0,1<u
FilNm 31
Te» 32
En 6 passages de prépororion
IOO
45
FILNra 31
Tex 32EN 6 PASSAGES DE PREPARATION
80
_ . _ _ __ j
|
1
^y 1 l__ ,
1
i •
*u• F • "î "^" H tl—^
• i • » • • .
10
Résistance moyenne en gr
Allongement moyen en %
Coefficient de variation CVr %
Nombre de mesures
= 179,1= 11,8= 23,9= 400
Fig i:
-X-200—400—600—1000-1500-2000-gromnv -
ZEUWEGER Ltd USTER Swltiorland Mada In Swltzertand
:lllllllllllll1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIillllllllllllllllllllllllllltM!IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHI!llllllllllllll1llllllllinillMIMIUIIIIIIIIIIIII
iiiftif iiiiî pip.înji îftH TîPfraw
-0.5
AUon^ftmftnt
46
ASSORTIMENT EN 7 PASSAGES FABRIQUANT UN FIL
Voir Fig. 13 à Fig. 19
Nm 40
Tex 25
Doublage total : 1152.
RUBAN DE PEIGNE :
20,4 g/m Partie de 840 kg
Laine = 58's, France, Finesse = 26, i 6 y.
ln — 47,4 mm
ïp = 63.2 mm
Ucff % == 5,60 I = 10.8.
Classé d'après les valeurs standard Uster
moven.
FIL :
Numéro exact : 40,5 Tex 24,7
Torsion 520 t/m coefficient de torsion: 8,22
Ueff % 17,4 1=1,17.
Classé d'après les valeurs standard Uster :
très régulier.
Les spectrogrammes des 4 premiers pas¬
sages montrent que les améliorations que l'on
croit obtenir par le doublage entraînent sou¬
vent de grands défauts dans le ruban, ajoutéspar la machine. La mèche, une fois assez fine
à partir du 5e passage se bisse mieux travail¬
ler. La courbe variance-longueur du fil avec
ses limites de confiance encadre les pointsthéoriques. Un meilleur réglage corrigeantles défauts du 3e et 4e passages ne pourraitqu'améliorer la marche de cet assortiment.
Ho-
Laine pour Fi Nm A-o an 7 passages
Tex 25
Cf»63.2 m nrt
t),»V/fo mm
%
47
14
:Tableau
1.14
1,17
14,9
35,1
0,579
817,4
11,1
10,0247
Continu
Fil
1
1,35
1,07
1,49
16.0
5,9
1,55
4.48
3,78.10"
0,431
86.94
4,68
20,272
Hérisson
Bobinier
VII
Pass.
1,32
1,58
4,14
1,76
2.94
l()J
9,02.
0,636
85,18
4,45
30,635
Hérisson
Bobinier
VI
Pass.
1,18
1,61
3,52
2,23
2,43
1,32.10'
0,861
85,41
4,63
20,926
Hérisson
Bobinier
VPass.
1,54
3,33
4,57
3,61
1,60
3,05.103
0,403
4,26
22,14
Hérisson
Bobinier
IV
Pass.
1,84
4,50
4.29
4,57
1,09
6,50.10"
0.353
89
5,79
5,00
4,15
24,57
Bobinier
Inte
rsec
ting
III
Pass.
1,67
4,20
2,98
4,77
0,76
1,35.10*
0,276
83.63
7,82
49,47
Inte
rsec
ting
II
Pass.
1,79
7,00
3,49
7,68
0,54
2.64.10*
0,475
64,18
6,62
618,5
Inte
rsec
ting
IPass.
10,8
0,51
2,91.10*
0,862
85,60
!
20,4
Peigné
VG
QI
=5
n0//
''sueff
diées
étu¬
bines
bo¬de
Nb
°/<
Ueff
ED
kilotex
=
g/m
en
sortant
Poids
Pass
ages
12
11
n/Umach10
98
76
54
32
1Colonne
PREPARATION
DE
PASSAGES
7EN
25
Tex
40
Nm
FIL
Si
TaÎ8
fII.—f
II
II
f<
v
SU
riiiUÊimmi
1-1,168
Fil-o,o2479/,
ConNnu
M.55
"'
'\X
U.ffZ-6,9<r
H<zrisson«o,272«ayWi
PassWBob.
îsStîî
Tt
îpm^
?^
?s$?.
~-
1-176
LLfF7o=E>,
18Bob.Hérisson-p)6'i5gytTi
Pass."gT
1-2,23
5A1
=U*w7o
Hérisson=Q,926«a/,
Bob.
Pass.Y
Tp=62>/7mm
ln»4-7,*tmm
ÇVm%=23A
jjl
26.16
Finesse*
â*.
ata
Wl
1—L_
J-,_
10,61
^lW/o-5/79
*t9/
=2,1
Hérisson
Bob.
Pass.1T
IMIIflWmilllJlH
IBlS.iViliSl
sf
4,57
I-
Bob.=4,57<3/
Pass.mGills
f1
mH±m
lll
II
II
III
IMIll
IllUl
.il
II
II
I>
''
A.77
TPass.nintersechnQ=9A79/
ILH
llm
if
WÊMM
a
1=7,68
18,5g/m
Intersecting»
Pass.I
1o,82
=IUefF"/-=5,6o2o/i
-g/m
Peigne»
Laine
7PassaCjgS
en
Mon
Prépara
25
Tex
4o
Nm
Fil
Qq-.
lô
m.ft
5%.
2%-
»%
=*CBft) avec Lim.dc cenf à P=90 %
Mèche FinisseurNm 3,7
Ktex 0,27
Pour Fil Nm W en 7 passages
EigiJL
qâôël001 °,t
10%
5%"
2%"
(%•
o C(!,Tj dbpre's @
••—'C^L.Kji^eo, d'aprè* Brény
—»CB(tjov»cLim.deconf.à P.90%
-1-
FilNm <t0
Tex 25
En 7 passages de préparation
Eigiis.
0,008'
0.1
too
51
FILNm 40
Tex 25EN 7 PASSAGES DE PREPARATION
B0
„.._ „ 7/V-- _-.
, .,, „ . jrtfl - „,.. , , L_,..- -----
* « »
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: • • : * : * *
: : : : : * : ••
Mi - Vr*"* m- • ••-•t •-••••• • ••••î-i •
10
Résistance moyenne en gr= 94,3
Allongement moyen en % =- 6,6Coefficient de variation CVR Vc = 20,4Nombre de mesures = 480
Fig. 19
I- « -2O0-400-600-K>O0-1S00-2O00-grammorlond
ZEUWEGfB Ifd USTCB Swiliorlond
Uillillilil iiiliiinliiiii n 1111111 liiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiininif lllillllllllUNIIIIIIIIlilllllllli lllllll lllllllllllllllllllllltlltlllllll lllllll ||[||(||| n iiiiiii iiiMiiiiiiini
1 Il II lllllll II II II II II II nIII' 1 llllllll 1 11 IIIII II Il '1 1 'Il Il 1 IIP 1 IIP III II llll III II 1 llll 'Il II II llllllll ! l il' 1 ï III 1 II II
1 pi 1 1" 111|
IN "111" ' Il 1 llllllll IIP ' il] P MU | H l j' 1 1
1 M'
l|ll 1„,
1 l'HP |l 1 1 |l '1 1
A\lonqama.Y\LW
52
ASSORTIMENT EN 8 PASSAGES FABRIQUANT DU FIL
Voir Fig. 20 à Fig. 26
Nm 52
Tex 19
Doublage total : 6048.
RUBAN DE PEIGNE :
17,2 g/m Partie de 1050 kg
Laine: 64'\ Australie, Finesse: 21,20,.,.
/n
=- 44.43 mm
lp = 59, 4 mm
Ueff% = 5,04 1-11.2
Classé d'après les valeurs standard Uster :
moyen.
FIL :
Numéro exact : Nm 53.2 Tex 18.8
Torsion: 503 t/min, coefficient de torsion-6,98
Vtii % = 15,7 I - 1,145.
Classé d'après les valeurs standard Uster .
très régulier.
A part les fautes de machines des premierspassages on remarque sur le bobinier pas¬
sage 5 des périodicités de A ~ 10 à 12 cm
provenant du cannelé étireur excentré.
Sur le bobinier passage 6, le défaut de
l •= 1 m dû a une tension du renvidage tropforte, possède une harmonique à l = 50 cm
Le spectrogramme du fil révèle des excentri¬
cités sur les cylindres de pression étireurs du
renvideur. La lligne des valeurs de Q en ac¬
cord avec des spectrogrammes démontre queles 2 premiers passages travaillent mal mais
que le 3e passage, intersecting-frotteur est
meilleur. L'allure de la courbe variance lon¬
gueur du fil est très bonne jusqu'à L = 5 m
et remonte à L = 10 m. L'avant-finisseur est
responsable de cette remontée.
1fco-
1Ao-
Lainepour Fil Nm 52 an 8 passades
Tex 19
FiQ-20
teo %
53
21
Tableau
1,11
14,50
1.145
13,7
40.6
0,441
815,70
11,62
10,0188
Renvideur
Fil
1,29
4.96
1,47
4,02
4,72.10'
0.139
5,93
4,30
|3
0,218
Hérisson
Bobinier
VIII
Pass.
1.17
1.30
1,38
1,60
4,72
1,68
3,34
.102
6,76
0,253
885,61
1
4,66
i3
0.313
Hérisson
Bobine
VII
Pass.
1,43
1,84
4,33
1,96
!2,68
1.052.103
0,372
85,25
,4,16
3'
0,487
Hérisson
Bobinier
VI
Pass.
1,41
1,98
4,06
2,26
,2,27
0,328
85,19
2Hérisson
Bobinier
VPass.
1.28
2.41
2,98
3.13
1,41
.10"
1,46
.10"
3,78
0.389
8
5,13
4,42
4,42
2
0,675
1,75
i
Hérisson
Bobinier
IV
Pass.
1,23
3,36
79
2'
4.89
0,95
.10"
8,38
0,504
i10
4,63
4.26
•2
|3,88
Hérisson
Bobinier
III
Pass.
1,98
7.47
4,53
8,03
65
0
i
.10'
1,79
0,183
1
8,
5,21
7,95
''4
8,26
Bobinier
Inte
rsec
ting
II
Pass.
i
11.1
4.80
11,2
0,46
.10'
3,54
0,329
85,16
7,36
71
16,4
Intersecting
IPass.
1i
--
i
2,65
11,2
0,45
.10'
3,73
i
0,367
8|
5.04
17,2
i
Peigné
j
VG
Q"/
„IUh
'
I
=33E
•o
n'°
">ueff
V-,
«
diées
étu¬
bines
%Uc
ffE
bo-
Nb.de
D
kilotex
^=
g/m
en
sortant
Poids
1i
Pass
ages
12
i
11
10
98
76
54
32
i
1Colonne
!
PREPARATION
DE
PASSAGES
8EN
^2m
FIL
£
1=1,138
U*ff7„H5,58
o,o18B9/m
Fil*
Renvideur
|t!
4s«-S
////z/
/^//
/
1*1,
473,
^'^
^^\
\\\\
r\V\
YÛ\\
\\5,93
-%
U.ff
Hérisson.o,218<a/in
Bob.
Pass."gnE
\T
»'\W
MWWwU^-UM-V
\\\
«>s
->"
>s«•
1-1,6©
U«ff%-5,G1
Herissonro.ili^
Bob.
Ms.
Pas
mmm
irrrr^Brrr^
ff
1.96
1=
Ueff%-5,25
Herisson»o>87«3/m
Bob.
Pass-YT
nh
k"t
.
llll
ïï!!
lill
Hlll
i»ri
1lll
lll
o,675g/m
=Hérisson
Bob.
Pass.Y
ïp=*tVn"nrn
ïh=59,4mm
CV>jl7«.=21,521,2o>jl
=Finesse
Laine
Passais
Q
3>,1^>
T-
=1,75<3/m
Hérisson
Bob.
Pass.!?
HHmtP.illWihlIIIIIIIJ
4,89
1=
g/m
Bob.=3,68
Intorsecring
Pass.H
K(!
7s
V»ffi
tlii
II
JII'
H
8,0^
1=
Inl-erseclïngaS^ôg/n,
Pass.IT
ir-^-
iJrrrtWM
I=11,2o
U.ff^»5J6
g/n,
16,4
hersechng»
In
Pass.I
HlIlMlhlIlllljï
11,23
I-
q/m
17,2
*Peigne
19
Tex
52
Nm
ni
en
Préparahon
Qg:23
CT)
CUtft
toV
sx-
2%-
IV. -
- ——-CÛ-.o^ai^ d'aprèt Brény
rE±CBW avec Lim.fcconf Ô P.90'A
—T
O.l
Mèche FinisseurNm Lt.6
KI«k 0,22
Pour Fil Nm 52 en 6 posftog^S
Fia :2V
0,00a •
o,oi
»w7„
10V
5%-
2%-
!%•
*
o C(l,t) 4'aprèi (g)
Cfr.^jdà»! d'après Brény
^^FCBd-jovec Lim.ckamf iP=30%
r. Mm 52
Fil
Tex 19
E.n S passooes de preparahon
001 0,1
57
FILNm 52
Tex 19EN 8 PASSAGES DE PREPARATION
BO
„ __-_-__-ta__-.-_______-.-.___-._ _7flU-----».._, --------•---
. ., ,...., ,,, „___iin . „ .
— " "" <=u r,;"ï,«r::";77;
_ _ in Lliil--II; •:!!••_! J__
iÀLii::iiiaï-4î2:i:it:;as.»i;ii::dî10
Résistance moyenne en gr.
Allongement moyen en %
Coefficient de variation CVR Vc
Nombre de mesures
80,9
8,2
16.5
480
Fia. 26
Mad« ta Swttzartond
I-"-200-400-600-1000-1500-2<
ZÉUWK
IIIIIIIIIIIllllllllllllllllMIIIIIIIIIIIIIlIfllllltinillllllllIIIIIIIIIIIIIIIIlilllllllllllllllllllllItlIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItlIllllItlIlllllllllIflllIlllllllllllllMIlMlllllllllllllllllllllllllllllIIIIMIIIItlIIIIIIIIII
IJ-
Allonga.me.nt
—"»—**** ftn
58
ASSORTIMENT EN 8 PASSAGES FABRIQUANT UN FIL
Voir Fig. 27 à Fig. 33.
Nm 60
Tex 16
Doublage total : 2304.
RUBAN DE PEIGNE :
19.3 g/m Partie de 525 ks:
Laine: 64's à 70\ Australie, Finesse: 20,82;;.
ln = 42;0 mm
lp= 59,1 mm
Ueff % = 3,79 I = 9,12
Classé d'après les valeurs standard Uster
très régulier à moyen.
FIL:
Numéro exact Nm
Torsion: 554 t/m, coefficient de torsion: 7,15
Uff C/r 17,8 I =- 1,24
Classé d'après les valeurs standard Uster :
très régulier à moyen.
61,3
Le peigné, de bonne régularité, est coupédès l'entrée en fabrication par les manchons
de premier passage. Sur l'avant finisseur et
le renvideur, nous remarquons des périodi¬cités dues aux cylindres de pression étireurs,
garnis de papier parchemin. En comparaisondes autres passages les machines des passages
Tex = 16,3 3 à 5 devraient donner de meilleurs résultats.
1L tW
160
m A
Laine pour Fil Nm 60 en 8 passages
Tex 16
FigilZ
<;- 59,1
L. « ttZprnm.
59
28
Tableau
l,2ï
'16,4
'
1,24
1,49
5.62
1,56
1,62
4,27
1,76
1.61
i3,65
11
2
2.53
1,87
3,29
4.5.'
2,7150
3
2,91
3,44
!4,17
07
1
60
22,72
12,6
5,70
VG
Q0
mach
Umach
11
10
14,3
36,4
!545
08
3.07
4,36
10-
3.94
I0.221
2,71
1,018.10"
2.31
.10'
1,40
,58
W3.00
4.47
,0,91
.10'
6,49
.10'
09
9
7,86
0,75
.10'
1.33
9,12
i0,42
.10'
4,33
n
.10
92
70.244
8
307
o8
0,272
8
0,723
8
0.343
0.436
0.349
8
0,779
,8
17.É
10.8
6,80
4,02
40
53,86
5,72
'
2,94
6,24
4,01
5,52
10
4,47
4,33
4.43
4,05
8,85
90
5I
8,13
diées
iétu-
%\]
eff
bines
bo¬de
Nb.
3,79%
Ueff
E
0,0163
Renvideur
Fil
0.175
Hérisson
Bobinier
VIII
Pass.
0,353
0,453
0,667
Hérisson
Bobinier
VII
Pass.
Hérisson
Bobinier
VI
Pass.
Hérisson
Bobinier
VPass.
1.34
90
26.43
Hérisson
Bobinier
VPass.
Inte
rsec
ting
III
Pass.
Inte
rsec
ting
II
Pass
14,2
D
19,3
kilotex
=
g/m
en
sortant
Poids
Inte
rsec
ting
IPass.
Peigné
Pass
ages
Colonne
PREPARATION
DE
PASSAGES
8FN
16
Tex
60
Nm
FIL
o
Nrn 60
Tw 16
en a passages
u«ff. V. •+
"w. % —Mort.
VO A-
p o-
I X-
Lim. de conj. delU%â P.95%
Fig^9_
61
^ffiW
TS
t*s
$s
1,24
1=LU%=178o
FiUo,o16'b9/m
Ranvidcur
HIllMllllWtthlIllm
JÎ^WHW
1,56
1=
6,8o
=UaW%
Herisson=o.l7S9/m
Bob.
Pas>s.SDI
\wj\
^^rn
\\
\\\
'
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1—.
ffrr
Tffi
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T\
r
1,76
1=U.frZ-^o
Hérisson«o,'?s5'i,3/m
Bob.
"SE
Pass.
iiiiïThjillilm
1=2,
11
U*fF%--5,72
o,453.9/m
Hérisson=
Bob.
Pass.3D:
g/^,
Hérisson=0,6
Bob.
VPass.
m42,01X1
=Xn
mm
5°,1
lp=
2o,2»6
=CVjjl%se>2q,82jx
Fines
Laine
8Passac^es
134/9^
*Hérisson
Bob.
Pass.ET
?7i
7»ff
tn
t
1=4,17
2,9o9/m
=Infersectïnq
Pass.TU
t?1
?«
mm
1Ht
11H
\\TTu\V
\i
11
nuui
Mil
4,47
1=
4.o5
=U*Fp7o
»6,439/m
Inrersecting
Pass.TI
1•SH
1*7,86
LU„%»5,9o
14,2«a/m
InrersechnQ=
IPass.
Wmli
ill-
H
TO=3
g/m
=19,3
Peigné
16
Tex
60
Nm
Fil
en
Préparahon
Fig:30
en
!
loVMcdne Finiss>eur
l
Nm 5,7
Klex 0,175
-^...^Pour Pil Nrn 60 en8 passages
"M
5%-
^^^^"^"^.\ Fia : 31
2%-
CG-Haé-l dopri» Brcny
\
\
\/\^ \
_+CB(g «v«c Lim deconf à P.AJifc \ X^vl%-
\ ^\ +^
0,7?S i i
\i i
o.ooa1 * o,2 5 So
0,0) 0,1 1 lO Lenm-»-
loo
63
FILNm 60-
Tex 16EN 8 PASSAGES DE PREPARATION
B0 1
—•--/U— —
_,_i_, , ., , . JTl _i. _,. ,.,. L,
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I. An. i ..
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Il 1 III 1 111 II-
1 1 1 1 1 1 1 1 II 1 1 1 M 1 II 1 1 1 1 1 1 W:l:l:l:l:H:l:l'FH'l:l:H:ffî 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
10
Résistance moyenne en gr.
Allongement moyen en %
Coefficient de variation CVR %
Nombre de mesures
71,8
10.1
19,8
480
Fig. 33
^-X-200-400-600-10O>--1500-2000--gramfTV^=^-ZEllWEGCR Ltd USTEft Swltzerllixj Madè m Swit.
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllilllll
A»ongg.m>nb-0,5-
_I \S IA OA Mf\ 0
64
ASSORTIMENT EN 8 PASSAGES FABRIOUANT UN FIL
Voir Fig. 34 à Fig. 40
Nm 70
Tex 14
Doublage total : 2592.
RUBAN DE PEIGNE :
19,9 g'm Partie de 3114 kg
Laine : 70's à 80'\ Australie, Finesse : 19.14;j.
ln — 44,5 mm
lp = 58,3 mm
Ueff % - 3,52 I = 9,37.
Classé d'après les valeurs standard Usler :
très régulier à moyen.
FIL :
Numéro exact : Nm — 69,4 Tex = 14,4
Torsion 611 t/m, coefficient de torsion = 7,31
17,6 I = 1,27.Ueff *
Classé d'après les valeurs standard Uster :
très régulier à moyen.
Là encore le peigné est plutôt détruit qu'a¬mélioré au premier passage. Au 4e passage
le spectrogramme est très accidenté. La pé¬riodicité du 3° passage à l = 65 cm et son har
monique à i. = 32,5 cm se retrouvent au 4°
passage à A. = 2,8 m et l = 1,4 m. De nou¬
veaux défauts introduits par le renvidagedonnent les périodicités à ? — 70 cm avec
des harmoniques à l = 35 cm et A. = 17 cm.
La périodicité l = 10 cm est due aux cannelés
étireurs excentrés.
La courbe variance longueur du finisseur
indique des irrégularités sur grandes lon¬
gueurs qui se retrouvent dans la courbe va-
riance-longueur du fil.
u 180
160
KO
Laine pour Fil Nm 70 en 8 passa^ei
Tex 1*i-
L-*S8i Smm
l^m.4-^5 mm.
65
35
Tableau
1,12
1,20
16,0
1,27
13,8
39,2
0,523
12
17,6
10,8
0,0144
Renvideur
Fil
1,32
1.63
5,88
1,74
4,27
4,13.102
0,285
10
7,42
4,04
120,155
Hérisson
Bobinier
VIII
Pass.
1,50
2,21
2,13
3,00
8,37.102
0,757
10
6,39
4,36
30,314
Hérisson
Bobinier
VII
Pass.
1,43
2,17
5.35
4,78
2.45
2,48
1,22.10'
0,443
10
6.07
4.56
30,457
Hérisson
Bobinier
VI
Pass.
1.48
2,91
5,03
3,20
2.02
1,85.10
0,754
10
6.46
4.08
9694
0Hérisson
Bobinier
VPass.
1,66
3,80
72
44,07
1,41
3,76.10
0,649
10
5,74
1,42
Hérisson
Bobinier
IV
Pass.
1,32
3.83
3,13
4,92
0,94
8,43.10'
0,289
10
4,64
4,48
4.10
223,17
Intersecting
III
Pass.
1,37
5,62
3,36
7,36
0,66
H)4
1,73
.0,234
84,85
6,31
36,49
Intersecting
II
Pass.
4,05
13,7
5,88
13,52
104
3.74
0,272
86,06
8,73
613,7
Inte
rsec
ting
IPass.
9.37
0,45
0,38
5,29.10*
0,189
73.52
19,9
Peigné
VG
Qo
/Ur
oach
I
=5T3
nc/
rVfi
diées
étu¬
bines
bo¬
Nb.de
f0
Ueff
ED
kilotex
=
g/'m
en
sortant
Poids
Pass
ages
12
11
10
98
76
54
32
1Colonne
PREPARATION
DE
PASSAGES
8EN
14
Tex
70
Nm
FIL
enen
ICf/<
5%
2%
n
..- I r-• ^^ 6,5
Mèche Finisseur,,,«.,.
Kt-ex 0,155
Pour Fil Nm70 en 8 passages
^1
— • QpY^ d'opri» Briny
=3 C«g anc Lim.de conf à P=30%
1
OtOI
-r
0.1
\\
Fig-38
0,006 O.Ï I.ÏOS 50
lO Len m lOO
io%-
5V
2%
+"*-^
o Cft.,7) d'apre» ®
- —-CCtf^yj,, d'après Briny
^CBfr) avec Lim.d* confô P.30JÉ
,7'Jo,^-0,01
-1-
o,i
FilNm 70
Tex 1<t
Eln 8 passages de préparaMon
«M
L»" rw^.
100
69
FILNra 70
Tex 14EN 8 PASSAGES DE PREPARATION
BjO
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Résistance moyenne en gr.
Allongement moyen en %
Coefficient de variation CVR cc
Nombre de mesures
= 67,0= 10,9- 21,1= 480
Fig 40
-600-1000-1500-2000-gramm ^1-X-2ELLWEGER Lld USTER SwiUertand W»do m SwiUenand 48
lilHllflillllllllllllllllUinillllllll)llllllilllllfltllllHlillllllllltllllllllllllllllMllllltlllllilllllllltlllllllllllllllMIIUIIIIII1ltlllllllllllllllllllllllllllllHillMIIIIMIIMIMIIIIIIV:lt>)tl
-0.5-Ai/onjemcJib
70
ASSORTIMENT SEMI-MODERNE FABRIQUANT UN FIL
Voir Fig. 41 à 47.
Cet assortiment est composé de 6 passages
et résulte de la modernisation d'un ancien
assortiment à 8 passages. Le premier et le
deuxième passages sont des intersectings ra¬
pides IR SACM, le 3e passage un gills-frot-teur SACM de construction récente. Ces 3
premiers passages constituent la partie mo¬
derne de cet assortiment qui a été rajoutéeen remplacement de 5 passages de vieilles
machines à 3 passages de bobiniers-herissons
d'ancienne construction.
Nous avons testé cet assortiment dans des
conditions analogues à celles utilisées pour
l'assortiment en 8 passages fabriquant un fil
Nm 52. Les résultats se trouvent dans les
figures 41 à 47.
Doublage total : 864
RUBAN DE PEIGNE
1 7,9 g/m Partie de 1050 kg
Laine : 64'*, Australie, Finesse : 20,98 ;j.
In
— 66,0 mm
l„
= 50,4 mm
U
Nm 52
Tex 19
I = 10,5eff
% = 4,50
Classé d'après les valeurs standard Uster :
très régulier à moyen.
FIL :
Numéro exact : 52,8 Tex : 18,9
Torsion : 503 t/m. coefficient de torsion : 8,3
U,f{ % --= 17,2 I = 1,28.
Classé d'après les valeurs standard Uster :
très régulier à moyen.
Au premier passage nous remarquons une
très nette amélioration de la mèche. Pourtant
le spectrogramme nous révèle que la sortie
à pot tournant à provoqué une périodiciténotable qui est à attribuer à un tirage tropfort. Les longueurs d'ondes touchées sont
À = 60 cm à 80 cm et les harmoniquesl = 30 cm à 40 cm et l — 15 à 17 cm. Le dé¬
faut à l = 23 cm est à attribuer au cylindre de
pression comme nous le verrons plus loin
(page 88). Le spectrogramme du 2° passage
nous révèle un défaut analogue à A = 23 cm.
our Nm 5£ en 6passaq<tsTex 19
ic=^e&io mm
lh=5e>,A- mm
71
42
Tableau
1.27
1.24
82
15
1,28
13.4
41,8
1,025
817.2
11.3
10,0189
Renvideur
Fil
1.42
1,66
5.70
1,68
4,00
4,72.10"
0,232
86,69
4,27
0,214
Hérisson
Bobinier
VI
Pass.
1.31
1,53
3,61
1,81
2.73
1,01.10°
0.129
84,93
4,26
230,457
Hérisson
Bobinier
IV
Pass.
1,58
2,21
4,50
2,30
2,30
1,43.10'
0,250
85.28
4.76
30,648
Hérisson
Bobinier
VPass.
i!1.96
2,77
4.35
2,62
1,82
2,27.10
10
4,77
7,96
21.03
Gills-rrotteur
III
Pass.
1,52
2,57
2,25
0.83
1,09.104
0,494
0,200
82.79
11,02
24.1
Inte
rsec
ting
II
Pass.
1,74
5,27
3.35
99
54.99.104
0,030
62,33
9,52
12
22,6
Intersecting
IPass.
1,93
10,3
0.39
0.44
3,96.104
0,285
84,50
17,9
Peigné
VG
0Umach
I
=3•o
nJ/
osu
«ff
diées
étu¬
bines
bo¬
Nb.de
%Ueff
ED
kilotex
=
g/m
en
sortant
Poids
Pass
ages
12
•>*
O11
10
98
76
54
32
1Colonne
PREPARATION
DE
PASSAGES
6EN
19
Tex
52
Nm
FIL
utFf%
Mort"
15V. •
10%-
5%-
o%-
Nm 52
Tex 19
6 possogcs
UefT.% 4.
VG
Q
Um.d» conf.de
l^% à P«95%
VG
Q
I
IO
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Bob.
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Pass-lZ"
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Hérisson
Bob.
Pass-TST
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Laine
IIMIlllMlhjiijmi
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1-5,99
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IPass.
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7,9g
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1°
T*x
52
Mm
Fil
Passages
6«n
ProparaMon
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44-
1 ^-^ P,lNm 52
Tex 19<w%
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\i%.
0,0l9S 0,1 5 « 5o
OOI 0.1 1 IO L en rn IC>o
75
FILNm 52
Tex 19EN 6 PASSAGES DE PREPARATION
TBQ
70
i60
50'
40
30-
20
10
10 8
Résistance moyenne en gr.= 89,7
Allongement moyen en % = 87
Coefficient de variation CVR % = 19,3Nombre de mesures = 480
Fig. 47
I -«- 200- 400 -600-1000-1500- 2000- grann
«IlWEG!» Ud. USTH SwUwlond Mode >n 5wiiz«rlond
lillillIIIIIIIIHILUNillll III llllllili nliililiili llllll HlfïllllïIfTÎ I1MNI llMIMIlilllIII llllllllllllll llllltlllllll III1I11IIII1 llll llllll Q iiiiiiiiii llllll II llll
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III'
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Ai|anq«mànfc*J
76
Fhg:t8
U«„ % * 775
1cm 1.5 2 3 4 5 6 78 10 cm 15 20 30 Çi\50^ 80 1m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10 tS
1cm 1.5 2 3 4 5 6 78 10cm 15 20 30 405060 80 l.m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10 15 20m
Reqlaqe I
Uaff % « Z4o
~h ^ h 7
1cm 1,5 2 3 4 5 6 78 10cm 15 20 30 405060 80 l.m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10 15 20m
Réglage H
1cm 1.5 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60 80 l.m 1,5 2 3 4 5 6 78 10 15 2pm
Réglage HI
1cm 1.5 2 3 4 5 6 78 1pcm15 20 30 405060 80 l.m 1,5 2 3 4 5 6 7 B 10 15 20m
Réglage U
77
Au 3e passage nous retrouvons à l — 1,80 m
le défaut du 2e passage et avec une longueurd'onde moyenne de 20 cm un défaut quisemble être une onde d'étirage. Ce défaut,
on le retrouve au 4e passage. Sur les 3 der¬
niers passages nous retrouvons les défauts des
bobiniers-hérissons analogues à ceux déjà dé¬
crits dans les assortiments classiques.
Les courbes variance longueur du fil com¬
parées aux courbes variance longueur de l'as¬
sortiment classique indiquent des irrégulari¬tés plus grandes sur grandes longueurs.
Le fil travaillé en 6 passages malgré une
qualité de laine un peu meilleure semble
être moins bon que celui travaillé en 8 pas¬
sages. Cependant la faute n'en est pas à attri¬
buer aux passages du début mais bien à ceux
de la fin de l'assortiment. En effet en prépa¬ration classique on trouve au 6e passage une
mèche absolument équivalente à celle du 5e
passage de l'assortiment semi-moderne. Dans
l'assortiment classique on utilise 2 passages
avec 3.3 = 9 doublages pour faire de cette
mèche du fil alors que dans l'assortiment
semi-moderne on utilise que 1 passage avec
deux doublages pour faire le fil. Notons éga¬lement que la valeur de Q = 1,66 pour le
passage finisseur de l'assortiment semi-mo¬
derne indique que cette machine est en fort
mauvaises conditions.
Comme conclusion de cette étude d'as¬
sortiments classiques et semi-moderne nous
dirons qu'une amélioration, grâce à une meil¬
leure construction et un meilleur réglage des
machines, est certainement possible. Cette
amélioration doit se traduire par la possibi¬lité de réduction du nombre de passages, étant
donné que les filés obtenus sur les machines
classiques à l'aide des anciens réglages, ont
donnés entière satisfaction dans leur utilisa¬
tion après filature.
EXEMPLE D'UNE AMELIORAI ION DU
TRAVAIL D'UNE MACHINE GRACE A
L'INSTALLATION USTER
Un intersecting let passage cjui travaillait
très mal a été analysé et par des réglages suc¬
cessifs on est arrivé à baisser l'irrégularité du
ruban de sortie de Uef( c/r = 7,75 à
Ueff % = 3.46.
Réglage 1 : On a remédié au fait que le
cylindre de pression étireur reposait par ses
2 coussinets sur les coussinets du cylindrecannelé étireur. Ueff % = 7,40.
Réglage 2 : On a remplacé le vieux man¬
chon en cuir par un manchon neuf.
Urff % =4,73.
Réglage 3 : On a changé la tension de
renvidage en la rendant plus faible par un
changement du pignon de renvidage de 88 à
86 dents. Utff % = 3.55.
Réglage 4 : On a serré la course du chariot
de 1 cm et on a veillé à un meilleur guidagedes mandrins lors du va-et-vient en réduisant
les jeux entre mandrins et pièces guides.Uef, % = 3,46.
Les spectrogrammes rendent compte des
résultats obtenus (voir figure 48).
78
Assortiment moderne
Nous avons étudié un assortiment moderne
en 4 passages qui a été mis à notre dispositionpar la SACM et qui est destiné à remplacerles assortiments classiques en préparation de
laine peignée. Nous avons expérimenté cet
assortiment dans la fabrication d'une mèche
de finisseur Nm 4,5 — Tex 222 — en qualitéde laine Mérinos Australie 64'" et destinée à
être filée en Nm 52 — Tex 19 —. Le tableau
de marche proposé par le constructeur pré¬voit un doublage total de 72, voir tableau
N" 5001. Les détails techniques des diffé¬
rentes machines sont :
INTERSECTING RAPIDE PREMIER
PASSAGE (voir figure 49)
La machine est à tête unique. Elle est do¬
tée d'un moteur individuel de 2 CV, d'un
système d'ensimage, d'une sortie à pot, d'un
équipement électrique de protection et de
surveillance automatique, qui en cas d'enrou¬
lement de laine sur les cylindres ou casse de
ruban, arrête la machine. Le râtelier d'ali¬
mentation peut recevoir jusqu'à 12 bobines
de peigné.La tête est étudiée pour permettre de gran¬
des vitesses de travail. Elle comporte :
— un tablier alimentaire
— un long champ d'aiguilles, à double
jeu de barrettes.
Les barrettes sont actionnées par des vis
à triple filet et le jeu supérieur de barrettes
est relevable.
— un système élireur à deux cylindresjumelés et un cylindre de pression garnide caoutchouc ;
— un compteur à présélection arrêtant
la machine quand une longueur donnée
de mèche a été délivrée ;
— un dispositif de sécurité à dents de loup
débrayant la tête en cas de résistance
anormale ;
— une boîte de vitesse qui permet de réa¬
liser des étirages de 5 à 15 avec des in¬
tervalles d'environ I à 1.5 % entre les
différents étirages ;
— un variateur à courroie trapézoïdale quipermet de changer facilement la vitesse
de la machine.
Renseignements généraux concernant l'IR
premier passage
— Barrettes : longueur totale 335 mm
Nombre : 2 fois 42, longueur aiguillée225 mm, épaisseur 6,5 mm
Ecartement des barrettes : 7,5 mm
Nombre de coups de barrettes réglablesuivant la vitesse de la machine. En
moyenne 1000 coups de barrettes parminute
— Diamètre des cylindres cannelés jume¬lés : 25 mm et 50 mm
— Diamètre du cylindre de pression éti¬
retir : 70 mm
— Dimensions du pot :
400 mm en diamètre
900 mm en hauteur
— Vitesse de l'étireur variable en fonction
du nombre de coups de barrettes parminute et de l'étirage.La vitesse est de 75 m/min pour un éti¬
rage de 10 avec 1000 coups de barrettes
à la minute.
INTERSECTING RAPIDE DEUXIEME
PASSAGE (voir figure 50)
Cette machine est de construction identi¬
que à la précédente sauf en quelques points .
— le travail se fait en 2 nappes ;
— la sortie comprend 2 pots tournants re¬
cevant chacun une mèche ;
79
mèche
simp
lepots
2
mèche
simp
lepot
1
heures
8en
kg
640
soit
kg'heure
80
environ
:effective
Production
4,5
107
21
0,222
9384
96
170
96
fin
en
Bancs-à-broches
4IV
3,5
115
30
17,2
2164
32
510
8barrettes
àBancs-à-broches
2in
Q108
68
7,2
10
34
m.
s.
p.
2.**
485
1
11
rapi
des
Intersecting
s2
ii
rapide
Intersecting
io
110
76
24
20
10
12
1m.
s.
p.M.
11
1
1
1
!
kg
en
min.
par
gr
en
passage
machine
par*
485
passage
;
machine
heure
par
et
mètresen
reur
sortis
la
àsimple
d'étirage
doublage
par1
pots
têtes
des
machine
par
MACHINES
DES
par
j
par
de
mèches
de
ou
machines
Passages
%cv.eff
théorique
l'ét
i-de
mèche
de
Taux
Taux
de
bobines
ment
DESIGNATION
de
tion
pement
mètre
1Nombre
de
Ecarte-
Nombre
iNombre
Produc¬
Dévelop¬
de
Poids
i
1Nombre
|
file
rà
continus
aux
11,5
étir
age
avec
52
Nm
filé
spour
lain
e,en
4,5
métrique
moyen
numéro
mèches
en
production
de
et
marche
de
Tableau
finisseurs
Bancs
4passages,
IV
à(1
958)
Moderne»
«préparation
de
Assortiment
1958
Juin
5001
N°
(Haut-Rhin)
MULHOUSE
MECANIQUES
CONSTRUCTIONS
DE
ALSACIENNE
SOCIETE
— l'appareil ensimeur est supprimé ;
— le râtelier alimentaire est prévu pour
12 pots de 400 mm de diamètre et 900
mm de hauteur. Donc le doublage ma¬
ximum par mèche sortante est de 6 ;
— après les étireurs les 2 rubans sont con¬
densés par 2 entonnoirs et leur remi-
dage est facilité par 2 rouleaux d'appelet 2 rampes guides.
LE BANC A BROCHES A BARRE LIES.
TROISIEME PASSAGE /voir figure 51)
Cette machine possède un laminage incliné
de 20" sur l'horizontale. Elle est alimentée
par les pots venant du 2e passage.
Une zone de preétirage permet de réaliser
des preétirages jusqu'à 2,2.
Des guides enfonceurs permettent de don¬
ner à la mèche une section rectangulaireà l'entrée du champ de barrettes.
La zone d'étirage comprend 30 barrettes à
1 emplacements de travail, car chaque tête
alimente 4 broches. Le cannelé étireur a un
diamètre de 32 mm et le cylindre de pres¬
sion, garni de caoutchouc un diamètie de
70 mm. On peut donner dans cette zone un
étirage de 5 à 15.
La commande des broches et des bobines
est effectuée par pignons hélicoïdaux
Un moteur individuel incorporé à la tê¬
tière par l'intermédiaire d'un accouplementélectro-magnétique très souple actionne la
machine.
Renseignements généraux :
— hauteur de renvidage au début de la
levée : 300 mm ;
— écartement des têtes : 510 mm ;
— écartement des broches : 170 mm ;
— diamètre maximum des bobines :
126 mm ;
— doublages : 1 à 2 ;
— étirage en 1 zone : 5 à 15 ;
avec zone de preétirage jusqu'à 30 ;
— le développement des étireurs est fonc¬
tion de la torsion et peut aller jusqu'à32 m/min ;
— vitesse des broches : jusqu'à 800 t/min ;
— torsions réalisables : de 12 à 85 tours
par mètre ;
— puissance nécessaire : 0,4 à 0,5 CV par
tête.
LE BANC A BROCHES EN FIN
4' PASSAGE (voir figure 52)
La machine est de consliuction identiqueau banc à broches à barrettes à l'exceptiondu laminage. Celui-ci est incliné de 15° sur
l'horizontale et est muni d'un manchon infé¬
rieur par broche. Des guides à l'entrée du
laminage conduisent les mèches dans des con¬
denseurs situés avant les manchons. Les man¬
chons maintiennent les mèches jusqu'aux cy¬
lindres étireurs dont le cannelé a 32 mm de
diamètre et le cylindre de pression caoutchouc
45 mm de diamètre.
La pression sur les alimentaires et les éti¬
reurs est donnée par l'intermédiaire d'un
bras central pour 2 emplacements de travail,et de ressorts guidés dans des sellettes ré¬
glables sur ce bras.
Un jeu de flotteurs permet avec le man¬
chon inférieur le guidage des fibres durant
l'étirage. L'alimentation se fait par des bo¬
bines de banc à broches à barrettes avec pos¬sibilité de doubler jusqu'à 3. On peut étirer
de 4 à 20.
CONDITIONS GENERALES DES ESSAIS
SUR LES MACHINES DE
L'ASSORTIMENT MODERNE SACM
Les essais ont été effectués dans une salle
de préparation d'une filature de laine peignée.La salle était équipée d'appareils humidifi¬
cateurs non automatiques. Les machines sui¬
vantes étaient à notre disposition :
1" passage : 1 Intersecting rapide, 1 pot
simple mèche
2e passage : 1 Intersecting rapide, 2 pots
simple mèche
3l passage : 1 banc à broches à barbettes de
16 broches
Ie passage : 1 banc à broches en lin de 12
broches.
Comme nos essais ont été faits sur une ma¬
chine par passage, nous ne pourrons pas ap¬
précier des différences qui peuvent se pro¬duire par la marche en parallèle de plusieursmachines du même type et qui peuvent êtie
la cause de la non-homogénéité des mèches.
Cependant la précision de la construction a
83
fait de tels progrès que, pour des machine*
bien réglées et normalement entretenues, ces
différences, si elles existent, doivent être mi¬
nimes et négligeables.Dans nos essais, nous nous sommes limités
à travailler une seule qualité de laine, la
qualité : mérinos 64'&.
Cette qualité que nous avons choisie, est
très importante dans la production mondiale
de laine. Elle a représenté 16.9 %, soit la plusgrande partie des laines mérinos produitesdans les dominions anglais durant la saison
1949 — 50 (31).L'étude du travail effectué par les machines
SACM sur d'autres qualités de laine ne man¬
querait certainement pas d'intérêt, mais dé¬
passerait les limites qu'on s'est imposé pomce travail.
QUALITE DU RUBAN DE PEIGNE :
(voir fig. 89).
Laine mérinos 64's écrue : 19.45 g/m
Pays de provenance : Australie
Finesse : 21,72 i*
CVd % -= 22,46
/p~ 59.8 mm
ln — 45,1 mm
Ucff % = 4.82 I = 11,0
Classé d'après les valeurs standard Uster :
très régulier à moyen.
Poids de 1 fibre de diamètre moyen 21,72 :> :
* dJPoids en g'm = —i— r /
'. = poids spécifique de la laine —1,31 g/m
Poids en g/m = 4,85 .10"4 g7m
= Tex 0,485
= millitex 485
La formule de Martindale donne pour cette-
laine
vidéal Marlindale
r
100
n
CV;idéal Martindale
LU
V 1 + 0,0004 (22,46)2
109 5
109.5 1 87,7idéal Mart nd^lc
.25\ n 1---J v n
Nous avons déterminé deux points de la
courbe variance longueur de ce peigné. Pour
cela nous avons fait par point 100 mesures,
soit 10 mesures sur 10 bobines. On a obtenu
pour L — 5 m et L = 1 m.
CB (5 m) = 2,83 %
CB (1 m) = 3,01 %
Les limites de confiance de ces résultats
sont avec P - 90 %
pour CB (5 m) : 2.53 % à 3,20 %
CB (1 m) : 2,69 % à 3,40 %
84
Intersecting rapide, Ier passage
Pour les essais sur l'intersecting rapide,premier passage, nous avons tenu à observer
les conditions suivantes :
a) la tension des rubans à l'entrée de la ma¬
chine a été tenue constante. Elle a élé
fixée à une petite valeur, étant donné
qu'un fort tirage peut, causer un étiragenon contrôlé des rubans.
Le tirage serait trop faible dans le ras où
la machine n'arriverait pas à absorber la
longueur délivrée par le râtelier. Tout
changement du tirage entraîne une légèrevariation du poids entrant dont il faut
tenir compte dans la marche de ia partie.La pratique montre que sur le râtelier les
rubans qui viennent de bobines pleinessont plus tendus que ceux qui viennent
de bobines déroulées presque complète¬ment. Pour obtenir une tension moyenneà peu près constante, on a avantage à gar¬nir le râtelier de bobines dont les dia¬
mètres sont étages.
b) la tension du ruban à la sortie des étireurs
a été tenue constante et aussi faible que
possible.
c) la vitesse de la machine a été réglée à
1000 coups de barrettes à la minute.
d) on a utilisé des barrettes de 135 aiguillesplates N° 16/22 sur la largeur de 225 mm,
soit 6 aieuilles au cm.
Les aiguilles dépassent la barrette de
19 mm.
e) l'écartement barrettes-point de pinçage des
cylindres-étireurs était de 25 mm.
f) la pression sur le cylindre élireur était de
200 kg. On a utilisé un cylindre de pres¬sion garni de caoutchouc, ayant une du¬
reté de 65 shores, fabriqué par les Eta¬
blissements Monnier (Lille).
g') sur l'installation Uster, les rubans ont été
contrôlés à 25 m/min On a fait 15 lec¬
tures à intervalle de 30 secondes. On a
contrôlé 1 ruban par essai.
Les réglages mentionnés ci-dessus ont été
maintenus constants pour toutes les expé¬riences, sauf pour celles où l'un d'eux a fait
l'objet d'une étude spéciale.
En vue d'étudier l'influence des doublage*et des étirages sur l'irrégularité nous avons,
dans une étude préliminaire, passé en revue
l'influence des facteurs :
— humidité relative de l'air de la salle
— température de l'air de la salle
— humidité de la matière entrante au l<r
passage.
Nous avons mesuré, à l'aide d'un thermo¬
mètre-hygromètre enregistreur, les conditions
d'humidité et de température dans la salle de
préparation durant les heures normales de
travail.
Nous avons fait un essai par jour durant
une période de 20 jours et au moment de
l'essai sur l'intersecting rapide on a déterminé
les conditions atmosphériques exactes à l'aide
d'un psychromètre à ventilation. Avec une
cuve à conditionnement on a mesuré l'hu¬
midité de la matière sur des prélèvementsd'environ 200 g de laine. Pour ces essais on a
opéré sur l'intersecting rapide de la façonsuivante :
— Doublage D •= 12
— Etirage théorique E — 12,03
— Poids du ruban alimenté = 19,45 g/m.
Les résultats sont donnés dans le tableau 53.
En reportant ces valeurs dans des diagram¬mes, vou Fig. 54. nous voyons que les pointssont reportés au hasard autour de leur moyen¬
ne Ueff %. Les spectrogrammes de ces 20
essais étaient tous semblables. Nous donnons,
85
.île l'humidité relative de l'air
INFLUENCES température de l'air
f humidité de la matière
Humidité de
Essai N°
relative
Humidité Température°
C
la matière
en % de la Ueff C<
HR % matière sèche
—
H %
1 68 22,5 17,19 2,055
2 71 2." 17,50 2,016
o
0 68 22 16,70 1,831
4 68 22 17,13 1,849
5 72 22 17,42 1,901
6 74 23 17,28 2,137
7 66 23 16,74 ] ,963
8 72 23 16,79 2,078
9 73 23 17,03 1,908
10 67 22 16,78 2,271
11 68 22 17,16 2,076
12 68 22 16,98 1,878
13 66 20,5 16,27 2,019
14 66 21,5 15,9 1,852
15 66 21,5 16,36 1,858
16 64 19,5 16,08 2,204
17 71 21,5 16,57 1,839
18 71 21,5 16,48 1,862
19 68 20 16,13 1,857
20 68 19 16,47 1,786
86
Tableau 53
aff%> i
Fifl;5<h q
l -
2.
1.
S 8
g « e ° °
£1 1 1 T i i i i i i
7o S= HF
U*ff2A
3-
Fiq.SA-b
o o o ° o
T 1 1 1 I 1 1 1 1 1 1 TTT„
U«.ff%< l
3» - FJ9:5A-c
2_
o
» 88 1°
3
1
o
I I i I I T *1 09 -il16 17 2° 21 ZZ 2*> 2H
\oir Fig. 55, le spectrograinme moyen qui en
a été déduit. Il présente des périodicités à :
À = 70 cm, l = 22 cm et A — i6 cm, quiproviennent respectivement du pot tournant
à la sortie, du cylindre de pression et du cy¬
lindre cannelé de 50 mm de diamètre.
1) INFLUENCE DE LA PRESSION SLR
LES CYLINDRES ETIREURS
Avec E = 12,03
D = 12
Poids du ruban alimenté = 19.45 g/m,
on a varié la pression sur les cylindres éli-
reurs de 82 kg à 300 kg. On a mesuré les
irrégularités de :
Ueff % = 2,171 pour 82 kg de pression2,032 pour 122 kg de pression2,095 pour 163 kg de pression2,034 pour 218 kg de pression1,951 pour 272 kg de pression2,187 pour 302 kg de pression
La figure 56 montre Ueff % en fonction
de la pression sur les cylindres étireurs. L'ir¬
régularité obtenue sur le ruban sortant ne
Fi.q.56 Fl9:5£
U«h%h
UaçfLimifrg, mfari»ur da lo pr*»»ion ,
1.
T I r "T—I—I—r
Di^anc**' minimum donnai
pcir la çontrrucHon
I
"pishcmca. moyimum
3«o
Pr*ssion o-nWa
—1 1 1 T"
4© 2o 3© 4o 5
Ec.arfama.nl" an mm
87
dépend pas de cette pression. Dans les con¬
ditions de nos essais. 80 kg a été la limite
inférieure de la pression permettant un tra¬
vail normal. Si les rattaches sont faites avec
une superposition trop longue ou un tres¬
sage trop fort des deux bouts à rattacher, des
pressions bien plus fortes sont nécessaires
pour étirer ces rattaches. On pourra travailler
avec des pressions d'autant moins fortes queles rattaches seront bien faites.
D'autre part avec des pressions fortes le
caoutchouc du cylindre de pression subit de
fortes contraintes qui. lors d'un arrêt pro¬
longé de la machine, se traduisent par des
Défauts causés par pression non enlevée
à l'arrêt
I cm 15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 ao 50 60 80 1 m 1 5 2 1 4 r) G 7 8 10
Fig. 57
déformations à la superficie du caoutchouc.
Les cannelures des cvlindres inférieurs s'im-
priment dans le caoutchouc au travers du
voile de laine. Ces barres dans le caoutchouc
disparaissent seulement après un certain
temps de marche. Le ruban fabriqué avec les
cylindres déformés comporte des défauts pé¬riodiques à l = 22 cm, voir Fig. 57.
88
Pour le spectrogramme Fig. 57 a) la ma¬
chine a été mise en marche après un arrêt
de 3 heures, durant lequel une pression de
250 kg a été exercée. Le spectrogramme Fig.57 b) donne les faits 1 heure '! après la re¬
prise du travail et la Fig. 57 c) 3 heures aprèscette reprise.
Nous en concluons qu'il est essentiel d'en¬
lever la pression dès que la machine, pour
une raison quelconque, se trouve arrêtée au
delà du temps nécessaire pour faire une rat¬
tache ou pour remplacer un pot plein par un
pot vide.
2) INFLUENCE DE L'ECARTEMENT
Avec E = 12,03
D - 12
Poids du ruban alimenté : 19,45 g/m, nous
avons fait varier l'écartement du point de
pinçage des cylindres étireurs à la premièrebarrettes.
Ecartement 25 mm Ueff % = 2.104
Ecartement 30 mm Uett % = 1,869
Ecartement 40 mm Ueff % = 1,807
Ecartement 50 mm Ueff % =- 2,266
D'après le diagramme Fig 58 tracé à l'aide
de ces valeurs, l'irrégularité dépend de l'é¬
cartement. Cette influence semble moins
grande dans le cas de l'inlersecting rapideque sur les interseciings classiques où les pra¬ticiens connaissent bien les rubans coupés,d'irrégularité intolérable, occasionnés par des
écartements trop iorts.
3) INFLUENCE DE LA VITESSE DE LA
MACHINE
Avec E -= 12,03
D = 12
Poids du ruban alimenté — 19,45 g/m,on a fait varier la vitesse de la machine.
Coups de barrettes à la minute :
700 Ueff % = 2.106
1000 Ueff % = 2,108
1200 Ueff % = 1,932
L'irrégularité ne dépend pas de la vitesse
de la machine, les petites différences trouvées
sur Ucft c/c n'étant certainement pas signifi¬catives. Cependant des effets secondaires mal
Barrettes l
Nombre d'aiguillessur 225 mm
80
16
rondes
2,108
43 Yc
100
17
rondes
2.005
36.4 %
135
16/22
plates
2,187
170 207
N" des aiguilles18/24
plates
1,857
18/24
plates
ulff '
Jeux entre les
1,897
aiguilles à la base 53 % 53 % 43 %
connus, tels que la création de charges électro¬
statiques durant le travail des fibres, peuventéventuellement se produire el créer des perturbations dans le travail avec des vitesses
croissantes.
4) INFLUENCE DES AIGUILLES
Nous avions à notre disposition différents
jeux de barrettes. Tous les autres facteurs
étant tenus constants, on a obtenu les résul¬
tats donnés dans le tableau ci-dessus.
Le jeux des aiguilles à la base est égal à
l'espace libre à la base des aiguilles, donné
en % des 225 mm de la barrette garnis pardes aiguilles. Les différences obtenues sur
Ucff % sont très petites et certainement non
significatives.
5) INFLUENCE : DOUBLAGE-ETIRAGE
Avec des rubans entrants de 19,45 g/m on
a étudié l'interaction des doublages et des
étirages. En cela on s'est limité aux doublagesde 8 à 12 et aux étirages 8 — 9 — 10 — 11
— 12 — 14,5. Ces valeurs correspondent à
celles rencontrées dans une très grande majo¬rité des cas de la pratique industrielle. Les
résultats des essais, numérotés de 1 à 30 sont
reportés dans le tableau 59.
La figure 60 donne les valeurs Ucff %,
L Umach %. O et VG, reportées en fonction
de l'étirage théorique de la machine et en
fonction du poids du ruban sortant, les diffé¬
rents doublages étant portés en paramètre.Les graphiques ayant le poids du ruban
sortant comme variable, montrent une ten¬
dance hyperbolique qui s'explique, car le
poids sortant est inversement proportionnelà l'étirage.
Pour les raisons exprimées plus haut (voirpage 35), nous estimons que la représentationde Q <=-- f (E) est la plus importante, aussi
l'avons nous étudiée de plus près. Nous avons
tout d'abord fait l'analyse de la variance de
ces résultats.
Analyse de variance
Le tableau suivant donne les valeurs de Q,et on a noté en marge les valeurs de E et de
D, auxquelles elles correspondent :
VALEURS DE Q
D
E ^^8 9 10 11 12
7,93 3.89 3.23 2,15 1,96 3,52
8,96
9,98
11,00
3.37
3,82
2,46 2.67 3,20 3,62
3.03
2,85
3,60 2,45 4.36
4M 3,29 2,65 4,22
12.03 4,34 4,71 3,15 4,72 4,03
14,56 7,50 6,30 4,61 5,67 6,00
89
IR Ie1 passage
Influences : Doublages-Etirages
1 9
D
3
E
4 5 6
n
7 8 9
Umacli o
10
O
il
EssaiP en
g/m=ktex
Ucff r>
=3
I VG
Peigné 19,45 4,82 4,01.104 0.138 11,0
1 8 7,93 20,3 2,32 4,18.10* 0,429 5.42 1,58 3.89 1,33
9 8 8,96 18.02 2.24 3.72.104 0.451 4.91 1,47 3,37 1.28
3 8 9,98 16,2 2,44 3,34 104 0 480 5,10 1,76 3,82 1.39
4 8 11.00 14.7 2,71 3.03.104 0,504 5,38 2,11 4.32 1.54
5 8 12,03 13.37 2.79 2,76.10' 0.528 5,30 2.22 4,34 1.58
6 8 14,56 11,0 4,58 2.27.10' 0.583 8,22 4.25 7.50 2.57
7 9 7,93 22.72 2,03 4.68.104 0.406 5,00 1,24 3,23 1,23
8 9 8,96 20,02 1,90 4,13 10* 0.432 4,39 1,01 2.46 1,15
9 9 9,98 18 22 2,08 3.78.10' 0,151 4 60 1,32 3.03 1,25
10 9 11.0 16,55 2,08 3.41 10' 0,475 4.37 1.31 2.85 1 25
H 9 12 03 15,05 2,79 3,11.104 0,497 5,62 2.28 4,71 1.67
12 9 14,56 12,37 3.71 2.56.104 0,548 6 77 3,36 6,30 2.21
13 10 7.93 24,97 1,71 5,15 104 0,386 4,43 0,78 2.15 1.10
H 10 8,96 22,12 1,84 4,56.104 0,411 4,19 1,04 2.67 1.18
15 10 9,98 19.9 2,13 4 10.10' 0,433 4,92 1,49 3,60 1,36
16 10 11,0 18.07 2,08 3,73.10' 0,154 4,59 1,43 3,29 1,32
17 10 12.03 16,67 2,09 3.44.104 0,473 4.43 1,44 3.15 1,32
18 10 14,56 13,72 2,79 2,83.10' 0,522 5,35 2.34 4.61 1.76
19 11 7,93 28.1 1.60 5.8 .10' 0.364 4,40 0,68 1.96 1,08
20 11 8,96 24,65 1,88 5.09 10' 0.389 4,83 1,19 3,20 1.26
21 11 9.98 22.65 1,75 4,67.104 0.406 431 0.97 2 15 1,17
22 11 11,0 20,45 1,82 4,22.10' 0.427 1.27 1,10 2.65 1.21
23 11 12,03 18,4 2,53 3,80.104 0.450 5 62 2,07 4,72 1.68
24 11 14,56 15,12 3,11 3,12.10' 0.497 6.26 2,75 5.67 2.05
25 12 7,93 30.4 1,82 6.27.10' 0.351 5,18 1,17 3,52 1.28
26 12 8,96 26,33 1.90 5,43.10' 0.376 5.05 1,29 3.62 1,33
27 12 9.98 24,18 2,16 4.98.10' 0 393 5.49 1.65 4.36 1,51
28 12 11,0 22,02 2,18 4 54.10' 0,412 5.30 1,69 4,22 1.52
29 12 12,03 20,1 2,19 4,15.104 0.431 5,08 1.69 4,03 1.52
30 12 14,56 16,45 2.78 3,39. H)4 0,439 6,23 2,40 6,00 1,91
Tableau 59
4 .
3
2
1
£Î9:_*£ u.((%
*.
-1 » 1 1 1 1 1 1 I 1—
6 7 8 9 1o 11 il 1» 11 16
D-
D *
1?
X11
_ n« to
-oD-- ?
. D = S
-i 1 1 i 1 1 1 1 r-
1o 1Z 11 16 16 lo 22 21 26 28 îo
Ps «•« "Vm
9.
e
7
6
5
2
1.
I
9
a
7
fi
5
•«k
î..
2
1
Ps.« <a/„
Ps ..n <Î/B
P* «.„ -a/,,.
-i—i—i—i—i 1—i r
S 6 7 8 9 1o H 11 rt «H 1%Ps an <*/„
Nous donnons aux valeurs de Q les indices
i et j, correspondants, le premier au doublage
utilisé, le deuxième à l'étirage utilisé. Notom
O.. la moyenne arithmétique des 0,j, Qi la
moyenne arithmétique à doublage constant
et Q jla moyenne arithmétique à étirage
constant.
La somme
S, = 2 2 (Q„ — Q-)"
peut être décomposée en 3 termes :
SD= f q(Qi.--Q..)2
V-= f p (Q'.j-Q-)2
Sr = ? ? (Qij- QL- Q., + Q..)'1 i
p étant le nombre de doublages utilisés donc
P= 5
q étant le nombre d'étirages utilisés donc
q= 6
Ces valeurs, avec les degrés de liberté cor¬
respondants, nous permettent de calculer 3
estimations indépendantes de la variance de
la population :
sD2
entre les groupes à doublage constant
sE2
entre les groupes à étirage constant
sr2
variance résiduelle
(Voir tableau ci-dessous).
La valeur sr3
est la meilleure estimation de
la variance commune. On applique le F test
(^Snedecor) pour savoir si nous avons diffé¬
rentes estimations d'une même variance ou
non.
*.)
= 5,06. Les tableaux des valeurs de F
pour P = 90 % F = 2,87
P = 98 % F = 4,43
P = 99,8 % F = 7,10
S -
"
—^-r — 18,22. Les tableaux donnentSr
"
pour P = 90 % F '-= 2,71
P = 98 % F = 4,10
99,8 % F =- 6,46
Sr
nous donnent :
Dans les 2 cas la valeur calculée est supé¬rieure à la valeur de F donnée par les ta¬
bleaux à 98 % donc les 2 influences sont si¬
gnificatives. Les variations obtenues en tenant
compte de l'influence des doublages et des
étirages ne peuvent pas être admises comme
aléatoires.
Nous avons remarqué que les valeurs de O
augmentent avec l'étirage et nous avons ad¬
mis qu'un ajustement par des droites des
valeurs de Q à doublage constant est suffi¬
sant Nous avons déterminé d'après la mé¬
thode des moindres carrés les droites de ré¬
gression qui. à doublage constant, peuvent
remplacer les valeurs mesurées. Nous avons
appliqué la méthode de l'analyse de la cova-
riance qui nous permet d'affiner l'analysede la variance.
Dans un certain groupe à doublage con¬
stant Dj une mesure sera caractérisée par les
2 termes :
E O
Nous notons les moyennes arithmétiquesde E;j et Qjj à l'intérieur du groupe Dj par
E; et O;
Les moyennes arithmétiques de Ejj et Q^pour l'ensemble des mesures sont : E.. et O..
Somme des carrés
des écartsDegré de liberté
Estimation
de la variance
SE = 32,702857
SD = 7.267447
Sr = 7,179593
q — 1 = 5
p — 1 = 4
(p _ 1) (q _ 1) = 20
sE2= 6,54057
sD2 =- 1,81686
sr== 0,35898
St = 47,149897 N — 1 = 29 st== 1,62586
92
Les coefficients de régression sont donnés n; étant le nombre d'observation à l'inté¬
rieur d'un groupe.
En outre on note :
par les formules
relativement à l groupe Dj
S(Eij_Ei,)(Qij-Qi.12 i
^(Eij-E,.)8 Suij
relativement à l'ensemble des groupes :
a
_?f (Erj-Ej.HQ.i -Qi )_
S32r$
11 r2 2,Ei j
ij Ei.)-
relativement aux moyennes des groupes :
SMEj.-E..) (Qi.-Q..) s
2 n, (E,. - E..y_12_e
^lie
s22l= f (Qij- Qi V
S22r= f f 'QiJ-Qi.)'
S22e=?n,(Qi.-Q"V
s22t= f f (Qij — Q--)J
Les résultats sont rassemblés dans le tableau
suivant •
Décompo¬sition
Degréde
liberté
Sommes des
carrés
relatives
aux E
Sommes des
carrés
relatives
aux O
Sommes des
termes
produits
Coefficient
de
régression
Pour le
groupe :
D = 8
D = 9
D = 10
D = 11
D = 12
n, _ 1 =
5
5
5
5
5
N — p--=
25
Sui =
27,9662
27,9662
27,9662
27.9662
27,9662
^z2 i
==
11,1598
10,685933
3,52995
10,463483
4,043283
$12i~
15,4483
15,0498
8,9341
15,3028
9,4817
ai =
0,5524
0,5381
0,3195
0,5472
0,3390
Pour l'en¬
semble des
groupes
ç —
'-'il r
139 8310
$12 r~~
39,88245
$22 r
=
64,2167
ar =
0,4592
Moyennedes groupes
p_l =
4
$11 e"
0
$22 e
=
7,267447
$12 e
~
0
ac =
0
Ensemble
des obser¬
vations
n — 1 -=
29
$11 t=
139.8310
$22 t=
47,149897
$12t^
64.2167
at==
0,4592
A partir de ce tableau, nous avons calculé les estimations des variances suivantes :
93
DécompositionDegré de
liberté
Désignation des
estimations des
variances
Expressions des
estimations des
variances
? [ $22i — a," Sni]
= 8,80765
N - 2p =
20
Variante résiduelle
autour des
régressions a,
i",-' == 0,44038
| ^22 r ar ^11 r]
~f [S22i — V S1U]
=- 1.58425
p_l =
4
Variance estimée à
partir des
régressions a, et ar
s-'r_i -= 0,39606
§22r ar ^31 r
= 10,3919
N —p—1 —
24
Variante résiduelle
autour de la
régression a,
sr! = 0.43299
^22e ae -'lie
= 7,267447
p_2 =
3
Variance résiduelle
autour de la
régression ae
sc-' = 2,42248
^22,t — at $ut
= 17,659347
N —2 =
28
Variance résiduelle
autour de la
régression at
st* = 0.63069
On teste l'homogénéité des régressions cal¬
culées en appliquant le F test
1) aux variances s," et s%_j
-^—= 1.1119
S"i -
Les tables donnent pour P= 90 % F = 5,77
On peut donc conclure que les régressionsrelatives aux différents groupes à doublageconstant, sont identiques. Donc les différents
coefficients de régression ne diffèrent pas de
façon significative et peuvent être remplacéspar le coefficient de régression ar
= 0,4592.
2) aux variances se~ et s /
— = 5,595
Les tables donnent pour
P - 90 % F = 3,01
P =- 98 % F = 4,72
P = 99,8 % F = 7,55
Donc les points moyens des groupes à dou
blage constant E; , Q, ne sont pas iden¬
tiques.On peut donc remplacer les point mesurés
par des droites à même pente situées à des
hauteurs différentes et de formule générale :
(Q-Qi.) =
ar fE- E; ).
Pour
D = 8 : Q — 4,54 - 0,4592 (E — 10,74\
D = 9 : Q — 3,76 = 0,4592 (E — 10,74)D = 10 : Q — 3,25 = 0,4592 (E — 10,74)
D = 11 : Q — 3,44 = 0,4592 (E — 10,74)
D = 12 : Q _ 4,29 = 0,4592 (E — 10,74)
En considérant les points moyens de O avec
E = 10.74, on constate que tes points, en
94
fonction de D sont répartis en forme de pa¬
rabole (voir figure 61). En prenant Q en fonc-
lion des 2 variables D et E, il résulte que les
valeurs de Q peuvent très bien être repré¬sentées par une surface linéaire dans le sens
des E et parabolique dans le sens des D.
L'équation de ce canal parabolique sera donc
de la forme
O = » D' + ? D + t E + 5
», P, y, 3 étant des constantes à déterminer par
la technique des moindres carrés qui nous
donne la relation
2 (Q.. __ Q)" =
S (Q. . — a D2 _ P D — T E — 8)«= minimum
donc que :
l-2(Qlj_.D'o a
-JD-ïE--*) -O
^(Q,,-** -?D-ïE-_Sy = o
^S(Qlj_.D' -?D-ï E--lY = o
— 2 (O : ,-lD! _ p D — y E -_«) = o
Ceci entraîne :
2 D2 (0, _«D!--PD-tE--s) - o
2 D (Qjj — «D2-_. p D — y E --5) = o
2 E (Q jj.— « Ds --PD-rE--8) = o
2 (0 : ; ~—» D2 -_ p D _ y E -_8) = o
ft.
5 -
f -
3 -
2 -
1 -
Fi q : 61
E = 10,7V
Ou encore :
2 D2
2 D
2 E
2 Oij-x l J
8
2 D4
2 D3
2 E D2
2 D2
—f—
10
2 D"
2 D2
2 E D
2 D
-r-
11
Y 2 D2 E
Y 2 D E
Y 2 E2
Y 2 E
11
8
S
2 D2
2 D
2 E
2 N
= O
= O
-= O
= o
Nous avons là un système de 4 équationsà 4 inconnues dont la solution est calculable
d'après les méthodes connues. On obtient :
* = 0,28383
p = _. 5.7585
Y = 0,4592
8 = 27,558
L'équation cherchée est :
O = 0,284 D2 — 5,76 D 4 0,459 E + 27,56
Nous remarquons que la valeur du coeffi¬
cient de régression ar se retrouve comme fac¬
teur de E.
Pour déterminer la meilleure valeur du
doublage, c'est-à-dire la valeur pour laquelle
95
à étirage constant, Q est minimum, il suffit
de calculer la valeur de D qui annule la
dérivée Q' à E constant.
E-O QE = 0,284 D2 — 5.76 D + 27,56
QE' = 2.0,284 D — 5,76
^, = ° D =jm*
= l^l9
La machine a travaillé dans les meilleures
conditions avec un doublage de D = 10.
Le calcul de la variance autour de la sur¬
face de régression donne :
s(Qij — Q)2= 10,505.
Le degré de liberté est égal au nombre
de mesures N moins le nombre de constantes
déterminées à l'aide de la méthode des
moindres carrés : 4.
Degré de liberté : 30 — 4 = 26.
,
10,505Variance : s" = —^^-
— 0,40426
Ecart type : s = 0,635.
Nous sommes maintenant en mesure de
prévoir les valeurs susceptibles d'être prisespar Q une fois que nous connaissons D et E
et ceci à l'aide de la formule :
Q = 0,284 D2—5,76 D + 0,459 E -+- 27,56 ± t.s.
Nous prenons la valeur de t pour P = 95 %
donc t = 2,056.
0 = 0,284DJ— 5,76 D+0,459E+27,56± 1,306
Cette équation n'est évidemment valable
qu'à l'intérieur de l'intervalle de variation
des doublages (8 à 12) et étirages (8 à 14,5)utilisés lors des calculs d ajustement.En outre les limites de confiance de
Q ± 1,306 ne correspondent pas exactement
à une probabilité de P = 95 %, car on a
négligé le fait que les coefficients »-, P, y, s
calculés lors de l'ajustement ne sont eux-
mêmes pas les véritables valeurs, mais seule¬
ment des estimations de celles-ci. D'autre part,il nous est impossible de vérifier que les va¬
leurs de O suivent une loi de Gauss. Cependant pratiquement nous pou\ons nous con¬
tenter de la formule trouvée, en évitant d'ai-
firmer que nous ne nous tromperons que dans
5 % des cas, le pourcentage d'erreur étant
légèrement supérieur.Nous remarquons d'abord que les valeurs
de Q obtenues par la formule sont à étirage
égal bien inférieures à celles obtenues sur les
intersectings classiques.Les limites de confiance sont larges. Admet¬
tons le cas de rubans ayant :
U.déal Martindale% = 0,5 et Uetf % = 5,0
et que ces rubans soient travaillés avec
D — 10 et E = 11 sur notre intersecting
rapide. La formule de Q nous donne :
Q = 3,409 ± 1,306 = 2,103 à 4,715
En introduisant ces valeurs dans la for¬
mule VIII on trouve : Ueff % = 1,90 à 2,84.
Périodicités produites par les étireurs poul¬ies grands étirages
Icm 15 2 T 4 5 6 78 lOcmlS 20 1!) 10 50 60 80 ' m l 5 ? "î 4 3 6 7 A 10
Fig. 62
Ces valeurs sont valables pour une mesure
sur l'appareil Uster faite avec 15 lectures à
intervalles de 30 secondes sur 1 seul ruban et
correspondent à une probabilité de environ
95 %. La plage de valeurs possibles de Ueff %
est grande sans que pour cela on puisse in¬
criminer la mauvaise marche de la machine.
La cause est à rechercher dans les défauts de
manipulation.Les meilleures valeurs de Q ont été obte¬
nues avec D -= 10 pour les rubans de 20 g/m
96
donc avec une charge dans les barrettes de
200 g/m.Les valeurs de Q augmentent avec l'éti¬
rage. L'irrégularité ajoutée par l'exccntration
des cylindres d'étirage est sans doute respon¬sable de ce fait. En effet, les spectrogrammesmontrent déjà avec E = 10 de légères pério¬dicités dues à ces cylindres. L'importance de
ces périodicités augmente rapidement avec E
(voir figure 62). Les cylindres cannelés et le
cylindre de pression avaient une excentricité
de environ 3/100 de mm, ce qui est encore
toléré par le constructeur. Pour l'améliora¬
tion du travail avec de grands étirages, il
serait souhaitable que dans le cas de Tinter-
secting rapide les progrès de la construction
permettent de réduire encore cette tolérance.
6) INFLUENCE DE L'IRREGULARITE
DU RUBAN ENTRANT
Cette influence a été étudiée pour des ru¬
bans entrants de 20 g/m environ. En prenant
pour finisseur du peignage des intersectingset des réglages différents, on a confectionné
des rubans d'irrégularité :
U eff% = 2,425 I = 5.87
Ueff% = 4.818 1=11,0
ruban utilisé dans le 5)
Ueff % = 7,972 I = 18,2
Ces rubans de peignés sont classés d'aprèsles valeurs standard Uster comme respecti¬vement :
— très régulier
— moyen
— irrégulier.
Ils ont été travaillés sur l'intersecting ra¬
pide avec les doublages 8 — 10 — 12, l'éti¬
rage étant égal au doublage. Le tableau sui¬
vant donne les résultats obtenus. Ils sont re¬
présentés sur la figure 63.
r •
6
s
<l
3
I
1 ..
O
Q ,
T--
6
S'¬
il-
3-
l-
1--
Q,
a-
T
fc..
S--
*T
3
:t
i
o
H H-l 1 » 1 H
1 l â H S « I
D.12 Z-\Z
D-8 E-8
D- 10 E-10
Fi'3:63
3 u*y-«cirant
Poids entrant-, m-,93 9/n>
— 0- 8
— D«10
— D- 1i
fl9: 65
H 1 I 1 1 1 1 1 h
6 T 8 9 10 11 11 n 1* « E
Poids entrant: 23,33 ym
„-»
F73:66
H 1 1 1 1 1 1 1 1 1 —
6 7 8 3 10 11 11 13 1t 1î Ë
Les valeurs données par la formule de Qsont
D= 8 E = 8 Q = 3,328
Limites de confiance 2,022 à 4,634
D = 30 E = 10 O = 2,950
Limites de confiance 1,644 à 4.256
D = 12 E = 12 Q = 4,844
Limites de confiance 3,538 à 6,150
1
Ruban très
régulierRuban moyen
Ruban
irrégulier
D= 8 E= 8 O = 4.56 Q = 3,89 Q = 5,30
D= 10 E = 10 Q = 3,90 O = 3,60 Q = 5.60
D- 12 E= 12 O = 4,68 O = 4,03 Q = 5.67
97
1,34
1,41
1,49
1,83
1,75
2,25
3,31
3,27
3.64
4,53
4,25
5,39
1,22
4.40
1,38
4,26
1,37
4,51
1
1.89
5,10
1.62
4.87
2.28
i77
5
0,403
0,443
0,397
0,434
0,397
0,435
.10*
4.73
.10*
3,93
.10*
4,89
.10*
4.08
.10*
4,87
.10*
4,06
1,771
1,885
1,790
2,215
1,932
2,508
23,95
19,03
23,68
19.8
23,68
19.7
7,93
9.98
9,98
12,03
12.03
14,56
88
10
10
12
12
g/m
23,33
entrante
Mèche
1,39
1,25
1.56
2,16
1,33
1,43
1.83
4,24
4,04
4,18
6,09
3,89
3,97
541
1,96
5.62
1,67
5.50
1.97
5.63
3,22
'
6,53
1,47
4,34
1.72
4.68
2,58
6.10
0.493
0,440
0.497
0,551
0,402
0,452
0,496
.10*
3,16
.10'
3,97
.10*
3.12
.10*
2,54
10*
4,75
.10'
3,77
3.135.10'
2,771
2,419
2.816
3.600
2,170
2.340
3,027
15,3
19,25
15.15
12,3
23.1
18,28
15,20
7,93
7.93
9.98
14,56
7.93
9.98
12,03
8
10
10
12
12
12
12
g/m
14.93
entrante
Mèche
VG
Oc/
cUmach
I/<
)Maitiadale
Uidé
aln
Ktex
=
g/m
en
sortant
Poids
ED
1
11
10
98
76
Ueff%
54
32
1
61
Tableau
ENTRANT
RUBAN
DU
POIDS
DU
INFLUENCE
Nous voyons que les valeurs de O mesurées
pour le ruban très régulier s'accordent avec
les valeurs données par la formule, car elles
se trouvent à l'intérieur des limite^ de con¬
fiance. Par contre, il semble que O soit plusgrand pour un ruban entrant très irrégulierCeci pourrait s'expliquer en considérant quela nappe formée par des rubans très irrégu¬liers présente des surépaisseurs qui empc-
< lient l'étirage normal des parties avoisinantes
plus faibles qui sont pincées en même temps
par les étireurs.
7) INFLUENCE DU POIDS ENTRANT
On a confectionné des rubans de peigné de
différents poids au mètre ayant des indices
d'irrégularité environ égaux.
Poids au mètre 14,93 g/m I = 11,05
23.33 g/m I = 9,07
Ces rubans ont été travaillés a\ec des dou¬
blages de 8 — 10 et 12 et des étirages pro¬duisant des rubans sortants qui normalement
auraient pu être utilisés pour alimenter un
2° passage. Les résultats pour les valeurs de
O sont donnés dans les figures 65 et 66. Là
encore, on constate les mêmes tendances que
uour le ruban entrant de 19,45 g/m étudié
au paragraphe 5. En comparant les résultats
obtenus pour un certain poids de la nappeentrante avec ceux obtenus par la formule
de O pour ce même poids de la nappe en¬
trante, on vérifie facilement qu'ils tombent
à l'intérieur des limites de confiance données
par la formule.
Ceci nous incite à prendre pour variable
le poids de la nappe entrante en Kilotex.
19,45 D = Poids de la nappe entrante
en g7m19,45 .
D = Nappe entrante en Ktex
Ktex
p.JVLV.A.
,,appC_
1945
La formule devient :
IX Q-= 7,507 (Ktexnappe)!- 2,961 KtexlM
4 0,459 E + 27,56 ± 1.306
lappe
8) REPASSAGE A UNE MEME MACHINE
AVEC DOUBLAGE = ETIRAGE
Il arrive souvent qu en préparation avec
une mèche sortant d'une machine et estimée
très irrégulière on se demande s'il ne faut pas
essayer d'améliorer cette mèche en lui don¬
nant un passage supplémentaire sur cette
même machine, sans changer le numéro sor¬
tant ; donc en faisant D -= E. Nous voudrions
obtenir :
L'ttf entrant^0 > U eff sortant '6
doni
^' eff entrant
avec D = E
^ eff entrant
^idéal entrant '°
ou -1entrant ^ * sortant
D
~
U c.ff entrant''°
TT_
O -(-U'
eff entrant '°
D
D —
D idéal entrant F) ^v
^eff entrant
I
D—1 D
entrant
" > U"ldéal entrant^ *^~ ^"D
OjL entrant
D
> Q
Mais on peut également écrire : avec D = E
u- 01^_
T y- iv
eff sortantr lj idéal entrant /r
, I
u\tf
u-.
sortant
ff sortant '°
D
/D— I
D
U
Q 4u-'
idéal entrant
eff entrant°/t
D
D — 1\
DoJ
En remplaçant Uefl entrant% par Udt sortant
c/c cette formule devient
avec Ucff entrant^ > Ucff «ortuit<'
T T
eff sortantu eif 'ortant /0
u-
D> u- <%,
D
idéal entrant /0
DO'
99
Or puisque D — E
^ idéal entrant'0 ^ idéal sortant •'"
U%ff sortant % ^—^^ q, DjT" l
U~idéal sortant% ^ D
*sortant -"> Q Portant > Q
En combinant les 2 résultats obtenus avec
notre hypothèse du début on a :
^entrant '"' 'sortant •> **£
Nous trouvons donc qu'à l'aide du procédédécrit il est impossible d'améliorer une mèche
à un indice d'irrégularité inférieur à la valeur
de Q de la machine.
Pour D = 12 ; E = 12 la formule IX
nous donne Q = 4,844 ± 1,306.
Nous avons travaillé des mèches de 20 g/inune première fois avec D — 12 E = 12
le résultat a été à la sortie Isortant "= 4.91
Un premier repassage donne Isortant — 4,93
Un deuxième repassage donne Isortant — 4,91
Donc Isortant js Q.Nous voyons que les 2 repassages n'ont
nullement amélioré l'irrégularité du ruban
sortant. Cette irrégularité est pratiquementce qu'elle était déjà après le premier passagesur l'intersecting rapide.Le repassage peut donc servir de méthode
de détermination plus précise de Q pour un
certain point du domaine de travail d'une
machine. Cette méthode est cependant pluslongue que l'application de la formule VIII
100
Intersecting rapide 2e passage
Pour les essais sur l'intersecting 2e passageon s'est imposé les mêmes conditions que
pour les essais sur le premier passage en ce
qui concerne les points suivants :
a) tension des rubans à l'entrée,
b) tension des rubans à la sortie.
c) vitesse de la machine,
cl) les barrettes utilisées.
e) l'écartement,
1) la pression sur les étiieurs.
g) Sur l'installation Uster on a contrôlé
les 2 rubans sortants en faisant par ru¬
ban 10 lectures à intervalles de 30 se¬
condes. Nous donnons pour résultat la
moyenne obtenue sur les 2 rubans.
Pour les influences de :
l'humidité relative de l'air,
la température de l'air
l'humidité de la matière,
la vitesse de la machine,
la pression sur les étireurs,
on s'est contenté d'admettre que les résultats
devraient être analogues à ceux obtenus sui
le premier passage.
%
i-
Ecart mini.
F[9:67
Ecart, maxi.
»o w> 50 Ecartement en mm
J) INFLUENCE DE L'ECARTEMENT
Pour des rubans alimentés de 20,35 g/m
avec D — 4 et E = 11 on a fait varier l'écar¬
tement :
Ecartement : 25 mm
30 mm
40 mm
50 mm
La figure 67 montre les résultats. L'irré¬
gularité augmente en fonction de l'écarte¬
ment. On a avantage à travailler avec un
iaible ecartement.
2) INFLUENCE DES AIGUILLES
Nous avions à notre disposition 3 jeux de
barrettes pouvant être employés sur cette ma¬
chine. Toutes conditions égales par ailleurs
on a obtenu :
Ucff
% = 3,000
Uef{ % =- 3,695
Ueff
% = 3,643
Ueff
% = 4,095
Barrettes
Nombre d'aiguillessur 225 mm
135 170
18/24
plates
207
18/24
platesN° des aiguilles
16/22
plates
3,547
53 %
urff 0/<
s à la base
3,492
53 %
3,602
Jeux entre les aiguille 43 %
101
MECHE ENTRAN TE 20,35 g ni
Tableau 68
1 2
E
3 4 5 6 i 8 9 10
i
Ps en
g/m=-Ktex
Uf{f<*, nÊ
I T* r/r
'-'mach /c O VG
3 9,98 6,31 2,903 1,30 .104 0,770 3.80 2.52 3.40 1.80
3 8,96 7.10 2,208 1,465.10* 0,784 3,15 1,595 2.33 1,35
3 7,93 8.05 2,403 1,66 .10* 0,681 3,57 1,893 2,92 1,51
3 6,99 9,15 2.470 1,89 .10* 0,638 3,87 1,994 3,31 1,57
4 12,03 7,112 3,234 1,47 .10' 0,723 4,47 2,96 4 61 2,30
4 11 7,60 3,000 1,565.10* 0,702 4.27 2,716 4,03 2,11
4 9,98 8,56 2,859 1,765.10* 0.660 4,33 2.555 4,00 2.03
4 8,96 9,34 2,818 1,925 10* 0,632 4,46 2,50 4,15 2,02
4 7,93 10,687 2,470 2,20 .10* 0,592 4,17 2,11 3,75 1,79
5 14,56 7,112 3,534 1,47 .10* 0,723 4,88 3,34 4,75 2,69
5 13,05 8,137 2,828 1,68 .10* 0,677 4,17 2,58 3,90 2,18
5 12.03 8,8 2,453 1,815.10* 0,651 3,77 2,17 3,42 1.91
5 11 9,65 2,340 1,99 10* 0,622 3,765 2,04 3,38 1.84
5 9,98 10,65 2,535 2,195.10* 0.593 4,27 2,26 3,95 2,01
6 15,53 8,125 3,800 1,68 .10* 0,677 5,61 3,65 5 50 3,15
6 14,56 8,55 3,630 1,76 .10* 0,662 5,49 3.48 5,42 3,03
6 13,05 9,6 3,260 1,98 .10* 0,624 5,39 3,09 5,11 2,76
102
Les différences de Ueff % sont petites et
sont à attribuer au hasard de l'échantillon
nage. Il semble que les différents garnissaged'aiguilles n'aient pas d'influence sur Ueff %.
On a calculé le coefficient de régression
S CE; — E.) (Qj — Q.)- -= 0,2651
? (E; — E.)J
:?) INFLUENCE DOUBLAGE-ETIRAGE
Pour un ruban entrant de 20.35 g/m,Ueff f/c — 2,561 qui a été travaillé sur le
premier passage avec D = 12, E = 12 on a
étudié la marche de la machine avec les dou¬
blages : 3 — 4 — 5 — 6 et des étirages tels
que les rubans sortants pesaient de 6 g/mà 11 g7m donc auraient pu être utilisés sur
le 3e passage. Le tableau 68 donne les résul¬
tats obtenus et la figure 69 la représentationgraphique de ces résultats.
Remarquons d'abord que nous trouvons
comme au 1er passage que Q croit avec E.
Etant donné les conditions imposées au poidsdu ruban sortant, aux faibles doublages cor¬
respondent de faibles étirages et aux forts
doublages de grands étirages. Le nombre de
points qu'il nous a été possible de mesurer
pour un certain doublage est assez limité.
Pour ces raisons nous nous contentons de re¬
présenter l'ensemble des points 0 obtenus
par une droite de régression unique en né¬
gligeant l'influence des doublages qui, si elle
existe, de toute façon semble faible.
E. =--
moyenne arithmétique des E; -= 11,03
0. = moyenne arithmétique des Q; = 3,996
La droite de régression a pour expression :
Q _ 3,996 = 0,2651 (E — 11,03)
4) INFLUENCE DU POIDS DES
RUBANS ENTRANTS
On a alimenté le 2e passage avec des mè¬
ches de
25.48 g/m18,03 g/m
U eff
15,9 g/m
1 = 6,13
I = 6,72
1 = 6,31
- 2,350
Ueff % = 3,050
Ueff % = 3,056
Les spectrogrammes de ces rubans alimen¬
tés sont donnés par la figure 70.
Les résultats des essais faits avec ces rubans
se trouvent dans le tableau 71, les diagram¬mes de ces résultats dans les figures 72.
Ces diagrammes confirment que l'influence
des doublages est faible. Les résultats pour
chaque genre de mèche entrante peuvent être
remplacés par une droite de régression. A
l'ensemble de ces 4 régressions nous appli¬quons l'analyse de la covariance.
V
2
1-
S
a
T
6
s
3
2
1-
V y
9 <0
V-*
Mèche alimentée: 20,35 s/m*
US'ÉÈ,
tt i» « « «« E
A .V i"c
Q
e
7
6
s-
%
i
i
1 -
0
—*— D-3
—X— D-S
10
T-
11 Il S/mSortis
s*
—\—41
<S*rt'<l
103
MECHES ENTRANTES
Fig. 70
I cm 15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60 80 1 m 1.5 3 3 4 S 6 7 B 10I cm 15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 ?0 30 405060 801m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10
m \yy
ËMWÏSM I15 2 3 4 5 6 78 !0cml5 :o 30 40SOW 60 lm 1,5 J 3 4 '.670 10
(cm 1 5 2 3 4 5 6 7 8 10cm 15 20 30 40 50 60 80 1 m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10
fthllllllU ?s ?i 1
I cm 1,3 2 3 4 5 Û 7 6 10 cm 15 20 30 •JO'jOeû 1cm 1 5 ' 3 4 5 6 7 6 10 cm 15 .20 30 40 50 60 80 t m 1,5 2 3 4 S 6 7 8 10
\\\ >\\w\\\ \\ \\\u\\\ \\.jjaia\\\
Mil \\\\ 1 1 1 \ 1
T
j/ llll
1 II liaim lUilliinniiiiinr4» *S *8 <.
«H
7 Mèche entrante : 25>8 3/m
Q '
8-
7
6-
r
><
3
»
1-
I I I 1 I 1 1 1 1 I
— +— D-3
—-o— Q -t*
«— D-5
Mèche entrante ; 18,03 '/m ---•^— D -6
/
-/-
~i 1 i 1 r-« « 7 a 8 10 « Il « 11» « 16 E f « 7 8 3 « -M « « * <î -r» E.
Qa-
7
6
y
i»
i
i
1 -
o
Mèche entrante- 15,9 s/m.
83Ér =.-*-"F
—I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 "-
S 6 T 8 3 10 11 11 1i tt 1S « £
104
Tableau 71
1
D
2
E
3
Ps en
g/m= Ktex
4
urff%
5 6
ç
ae
7
I
8
^mach^
9
Q
10
n VG
=3
MECHE ENTRANTE = 15,9 g/m
3i 8,96 5,36 3,182 1,105.10' 0,835 3,81 2,66 3,38 1,672
3 7,93 6,15 2,299 1.269.10* 0,778 2,95 1,475 2,01 1,22
4 9.98 6,49 2,478 1,34 .10' 0,758 3,27 1,95 2,69 1,488
,4 7,93 8,09 2,184 1,67 .10* 0,679 3,22 1,56 2,46 1,338
! 5 12,03 6,7 2,646 1,38 .10' 0,747 3,543 2,24 3,12 1,745
5 9.98 8,12 2,210 1,675.10' 0,678 3,31 1,77 2,73 1,505
1 51
7,93 10.04 2,052 2,07 .10' 0,609 3,37 1,53 2,69 1,405
i MECHE ENTRANTE = 18,033 g/m
3i
9.98 5,67 2,378 1,169.10* 0,672 3,53 1,62 2,06 1,26
! 3 7,93 7,32 2,192 1,509.10' 0,710 3,09 1,335 1,93 1,191
,3 6,99 8,05 2,176 1,66 .10* 0,678 3,21 1,307 2,02 1,183
4 12,03 6,34 3,261 1,309.10' 0,764 4,27 2,895 3,84 1,97
4 9,98 7,48 2,119 1,54 .10* 0,591 3,58 1,485 2,19 1,30
4 7,93 9,45 1,910 1,95 .10* 0,626 3,07 1,17 1,96 1,19
5 14,56 6,48 4,261 1,339.10* 0,757 5,63 4,30 5,76 2,64
0 12,03 7,82 2,276 1,61 .10* 0,689 3,30 1,810 2,69 1,54
5 9,98 9,41 1,982 1,94 .10* 0.628 3.159 1,450 2,28 1,35
MECHE ENTRANTE = 25,48 g/m
3 12.03 6,76 2,813 1,39 .10* 0,743 3,78 2,461 3,37 1,86
3 9,98 8,15 2,414 1,68 .10* 0,676 3,57 1,995 3,04 1,63
3 7,93 10,3 2,358 2,125.10* 0,602 3,92 1,925 3,32 1,62
4 14,56 7,36 3,217 1,516.10' 0,713 4,51 2,96 4,22 2,40
4 12.03 9,00 2,527 1,855.10* 0,643 3,93 2,219 3,51 1,93
4 11,00 9,77 2,557 2,015.10* 0,618 4,14 2,269 3,72 1,97
5 15,53 8,67 3,480 1,789.10* 0.656 5,31 3,32 5,11 2,88
5 14.56 9,54 3,095 1.967.10' 0,626 4,94 2,91 4,64 2,58
105
Décompo¬sition
Degré de
liberté
n, - 1 =
7
16
8
6
N — p=
37
"
P-1 -
3
Sommes
des carrés
relatives
aux E
Sommes
des carrés
relatives
aux O
Sommes
des termes
produits
11,289775
27,237541
21,384034
2,226058
Coelfk ient 1
de
régression
Pour le
groupe
25,48 g/m
20,35 g/m
18,03 g/m15.9 g/m
Pour l'ensem¬
ble des
groupes
$m ="
46,88715
102,7533
46,4456
14,105486
S,2l -
3,6463875
12,0434118
13,0917556
1,168971
$22 r
=
29,9505259
$22e ==
, 14,5257721
0.210786
0.265077
0,460410
0,1578
$11 r~
210,191536
$ile ~
37,159413
1 S=
°ii t
247,350939
$12r ~
62,137408
^12 e
=
18,786724
^12 t=
80,921132
ar=
j
0,2956 i
Moyennesdes groupes
i
0,50557 |
Ensemble
des obser¬
vations
N— 1 =
40
1
$22t ~
44,476298
i
at=
0,32716
Nous obtenons les estimations des variances suivantes :
Décomposition
2 [S22i _ a-, S1Xl] N — 2
9,81500
L$22r — ar $11 r j
_ ? [$22i a"i $11 i ]
1.7662877
Degréde
liberté
Désignation des
estimations des
vaiiances
Expressions des
estimations
des variances
-2p-=
33
Variante lesiduelle
tour des régressions
1U-
a,
s-, = 0,2974
— 1 =Variance estimée à
partir des régressions sJr.i = 0,58876
$22 r a"r S
n r
11,581290
N— p
36
a, et ar
Variante lesiduelle au¬
tour de la régression arsr -= 0,3217
$22 e~~ a
e$lie
~
5,0277481
L$22t — a"t Sn t J"— l$22r — a"r $llr]
L$22e ae $11 e J
1,3918586
P
N
2 —
2
1
2 -
39
, Variante lesiduelle au¬
tour de la régression ae
Variante estimée à
partir des régressionsar et ae
Variance résiduelle au¬
tour de la régression a(
s"c = 2,5139
s-t.r-e = U3919
$22 t— a"t $11 t
~
18,000897s
t= 0,46156
106
On teste l'identité de ces variances :
a) J-L±.= 1,9795;
S'i
Avec P =-- 90 % on obtient à l'aide des tables
F = 2.89.
Nous concluons donc que les régressionsramenées à leurs points moyens, relatives aux
différents groupes à poids entrant constant,
sont identiques.
b)11.s".
7.814
Les tables donnent
à P = 90 %
à P = 98 %
à P = 99,8 %
F = 3,27
F = 5,26
F = 8,46
Les points moyens ne sont pas homogènes.Il y a des différences dans les hauteurs des
droites de régression qui ne sont pas attribua-
blés au hasard de l'échantillonnage.
c) —-Yr— - 3,016'
s.
p = 90 % F = 4.09
Les régressions définies par ar et ae soni
identiques.Il est donc possible de remplacer les points
mesurés par des droites ayant la même pentemais situées à des hauteurs différentes. On
obtient donc :
Pour
25,48 g7m : Q — 3,866 = 0,2956 (E — 12,20)
20,35 g/m : Q — 3.996 = 0.2956 (E — 11,03)
18,03 g/m : Q - 2.748 -= 0 2956 (E — 10,16)
15,9 g/m : Q —2.726 = 0,2956 (E— 9,25)
Nous expliquons ces différences comme
étant dues en grande partie aux différences
dans les poids des nappes alimentées et dans
les doublages.
Nous estimons que nous pouvons consi¬
dérer les 4 sortes de rubans étudiés comme un
seul échantillon de l'ensemble de la popula¬tion de rubans qui sont susceptibles d'être
travaillés au 2e passage intersecting rapide.Ainsi nous aboutirons à la formule :
Q - Q.. =
at (E - E..)
Q — 3,480 = 0.3272 (E — 10,763)
ou Q = 0,3272 E — 0.04166
La variante résiduelle autour de cette ré¬
gression est
s\ = 0,46156 st= 0,679
Comme dans le cas du premier passage avec
les mêmes restrictions nous calculons :
Q - 0,3272 E — 0,0416 ± t. 0,679
X Q=" 0,3272 E — 0,0416 ^_U_74Les limites de validité de cette formule sont
pour E de 7 à 14.5 et D de 3 à 6. Les valeurs
de Q inférieures à 1 sont impossibles. Sur des
rubans entrants de :
Ueff % — 2.5 et Uidéal Mart:ndale % = 0>5
travaillés sur le 2e passage avec D = 4 et
E -= 10, nous obtiendrons en prenant la
moyenne de 2 essais à l'installation Uster, un
essai par sortie, 10 lectures à intervalles de
30 secondes par essai :
Q entre 1,856 et 4,604 en moyenne
Q = 3,23 et Ueff % entre 1,87 et 3,67. en
moyenne Ueff
5 6 7 a 10 cm 15 20 30 IO50M 80 lm 1 5 2 3 4 5 6 7 8 10
le» n î 3 4 ^ 6 7 6 10 cm 15 20 10 «05060 «O tm 15 2 3
\\\ \\\\\\\\ \\ UUUWrLU5 6 7 8 10
t
t - 12 h i LIA 11il
n
, _/4rnT / 1 / rf/i7//T_/ // // III1 Irn il
15 2 3 4 5 6 78 10cml5 20 30 405060 BO I m 1 5 2 3 4 1 6 7 8 10
Nous remarquons que la variante rési¬
duelle autour de la régression pour le deu¬
xième passage est environ la même que celle
obtenue au premier passage.
Les spectrogrammes figure 73 nous mon¬
trent que comme dans le cas du premier pas¬
sage des périodicités sensibles apparaissentprovoquées par les étireurs si on dépasseE = 10.
107
5) INFLUENCE DE L'IRREGULARITE
ENTRANTE
Cette influence a été étudiée pour des ru¬
bans entrants de 20 g/m. On a confectionné
des rubans de :
20,95 g/m Ueff % = 2,230 I = 5.28
20,35 g/m Urfl % = 2,561 I = 5,98
19,10 g/m U,.ff % =-- 5,320 I - 12,05
Les spectrogrammes de ces rubans sont
donnés dans ;la figure 70.
Les valeurs de Q obtenues par les expé¬riences sur ces rubans concordent avec les
prévisions données par la formule X- Dans
la figure 74 nous avons représenté ces valeurs
en fonction de l'étirage et nous avons super¬
posé les valeurs théoriques de Q.
8
7-
6
S
k
i
l-
1
0
Mèche entrante'-20,95 '/m
—+— d-3
—0._ D -1*
—x— D -5
--v— D =6
valeurs
tHtorique»
—i—11 If «6
D'9 '2k
QT
6
7
6-
ï
»
3'
i
\-
0-
Mèche entrante: 13,10 Vw
voleur»
théoriques
10 11 i» IV
108
Banc à broches à barrettes
Le banc à broches à barrettes a été alimenté
avec des rubans préparés à l'aide de 2 passages
d'interstcting rapide. Par essai nous avons
confectionné 4 bobines, qui ont été testées sur
l'installation Uster à 25 m/min avec 10 lec-
[ures à intervalles de 30 secondes. Nous don¬
nons comme résultat la valeur Ut.ff % quireprésente la moyenne obtenue sur les 4 bo¬
bines. Le banc à broches qui était à notre
disposition comportait 4 têtes à 4 broches
numérotées de 1 à 4 sur chaque tête.
On a donc réparti les 4 bobines pour un
essai à raison de 1 bobine par tête :
bobine N° 1 sur tête 1 et broche 1
bobine N° 2 sur tête 2 et broche 2
bobine N° 3 sur tête 3 et broche 3
bobine N° 4 sur tête 4 et broche 4
Toutes les mèches ont été travaillées avec
un coefficient de torsion de 18,5 :
torsion t/m = 18,5 V Nm
Nous avons réglé la tension de renvidageaussi faible que possible.
Les cylindres étireurs avaient un diamètre
de 70 mm et étaient garnis de caoutchouc de
65 shores des Etablissements Monnier.
La pression sur les étireurs était de 35 kgpar cylindre comportant 4 emplacements de
travail et n'a pas été changée durant toutes
nos expériences.
1) INFLUENCE DOUBLAGE-ETIRAGE
Nous avons opéré sur des rubans entrants
de :
5,883 g/m Ue{f % = 2,284 I - 2,87
7,508 g/m Uff % = 2,045 I = 3,58
9,900 g/m Urff % = 2,008 I = 4,65
Pour ces essais on a travaillé avec un tiragede 1,02 entre les alimentaires et les barrettes.
Nous avons opéré en doublage 1 et 2 en
essayant toujours d'obtenir à la sortie une
mèche entre 0,4 g/m et 1,6 g/m donc utili¬
sable sur le banc à broches en fin.
Les résultats de ces essais sont reportés dans
le tableau 75 et les figures 76 et 77.
MECHES ENTRANTES
1 •> 2 1 4 5 6 7 B 10 cm 15 20 30 40 50 60 80 t m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10
15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60 80 I m 1,5 2 3 * 5 6 ? fl 10
\\|V VVA \\I
iiilMrlmJlltmMFig. 76
Les valeurs de O obtenues sur les 3 poidsde rubans entrants sont équivalentes, abstrac¬
tion faite de variations aléatoires.
Le coefficient de régression obtenu en cal¬
culant à l'aide de l'ensemble des valeurs est
de at = 0,00807.
109
Tableau 75
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Ps en
D E g/m= Ktex
Ueff% ni
"m
s=3
I Umach?0 Q VG
MECHE ENTRANTE = 5,883 g/m
14,69 0,397 6,723 0,0818 10' 3,070 2,19 6,32 2.15 1,91 1
11,30 0,517 6,020 0,1065.10' 2,690 2,24 5.59 2,19 1,84
8,26 0,714 4,845 0,147 .10' 2.290 2,11 4,27 2,00 1,61
6,20 0,994 4,237!
0,205 .10' 1 940 2,185 3,567 1,945 1,50
4,96 1,254 4,237 0,259 .10* 1,723 2,46 3,567 2,02 1.52
2 14,69 0,813 4,051 0,168 .10' 2,14 2,01 3,715 1,79 1,63
2 12,23 0,972 3,947 0,201 .10' 1,958 2,02 3,60 1,915 1,675
2 9,80 1,223 3,440 0,252 .10' 1,749 1,968 3,035 1,82 1.55
9 8,65 1,446 3,504 0,298 .10''
1,605t
2,185 3.11 2,00 1,63
MECHE ENTRANTE = 7,508 g/m
13,52 0,566 5,567 1,166 .10" 2,565 2,17 5,18 2,08 1,82
9,92 0,766 4,667 1,578 .10" 2,21 2,11 4,19 1,92 1,665
7,45 1,033 3,772 2,12 .10'!
1,91 1,975 3,165 1,765 1,44
6,20 1,236 3,677 2,55 .108 | 1,738 2,15 3,05 1,87 1,46
5,32 1,455 3,508 3,00 .10" i 1,60 2,195 2,85 1,945 1,435
2 14,87 1,017 4,320 2,095 .103 1,915 2,255 3,96 2,14 1,79
2 12,38 1,217 3,589 2,505 .10* 1,751 2,05 3,15 1,87 1,56
2 10,62 1,441 3,295 2.97 .103 1,606 2,05 2,81 1,82 1,48
MECHE ENTRANTE -= 9,900 g/m
1 13,36 0,748 4,381 0,1542.10' 2,235 1,96 3,89 1,81 1,562
1 9,80 1,018 4,104 0,210 .10' 1,915 2,16 3,58 1,97 1,577
L 7,00 1,415 3,590 0,292 .10' 1,625 2,21 2,98 1,98 1,48
2 14,69 1,346 3,601 0,278 .10' 1,663 2,167 3.30 2,06 1,765
s
A-
a-
*
oo-^^P^x
-i—i—i—i—i i m
1t n 1* W M ft tr
â-
0-1 D-2.., 5,68* V.
-O— o- - 7.506 *fm_„— —.*— s.300 y-
v M—r~ -I— -1—
*.
lis••12
h^*
11 1"r 14 1* u
Ce coefficient de régression n'est pas signi-ficativement différent de O, donc nous pou¬vons le supposer égal à O.
N
En effet : t = -^ y S (Ej - E .)'
1
1 = 1
N
N ~l S (Q, - Q -Y
i=l
Nos valeurs donnent s' = 0,014995
0,00807t —
V 0,014995. V 221,057 = 1,06
Avec le degré de liberté N-—2 = 19 on
obtient avec P = 95 % t = 2,093.
La différence avec O n'est de loin pas as¬
surée avec une probabilité de 95 %.
Nous obtenons donc comme résultat.
Q = Q.. ± t. s
O = 1,956 ± t. 0,122
Avec P = 95 % et un degré de liberté de :
N — 1 - 20 on a t - 2,086.
Donc :
Q = 1,956 ± 0,255
En séparant les 2 doublages on obtient :
Pour le doublage 1 :
Moyenne : Q = 1,973
Coefficient de régression = 0,0136
Pour le doublage 2 :
Moyenne : Q = 1,928
Coefficient de régression = 0,0177.
On vérifie facilement que les 2 moyennesne sont pas significativement différentes et
que les coefficients de régression ne diffèrent
pas significativement de O.
Les spectrogrammes (voir figure 78). ob¬
tenus pour ces essais, ne montrent plus de pé¬riodicités dues aux cylindres étireurs sauf
pour les plus grands étirages. La tolérance
sur l'excentricité des cylindres est toujoursrestée de 3/100 mm. Il est à supposer que ce
résultat soit dû au faible nombre moyen de
fibres à la section et au fait que les fibres
sont travaillées sur une largeur de 25 mm au
maximum et en moyenne sur une largeur de
16 mm ; alors que sur l'IR 1er passage on a
travaillé sur 200 mm de largeur et sur l'IR 2e
passage sur 90 mm.
2) INFLUENCE DU TIRAGE ENTRE
ALIMENTAIRES ET BARRETTES
Sur la mèche de 7,508 g/m en comparaisonavec le tirage de 1,02 réalisé sous 1) on a
111
MECHE ENTRANTE 9,90 g/m D = 1
1 cm 115 2 3 4 56 76 IpcmlS 20 30 406060 B0 1 m 1 5 2 3 4 5
tait des essais avec un tirage de 1,0653 et de
0,9674 donc un refoulement de la matière
dans les barrettes. Les valeurs de Q obtenues
sont reportées dans le diagramme 79. Il sem¬
ble que le refoulement donne de moins bons
résultats alors que les résultats pour le tiragede 1,0653 seraient meilleurs. De toute façonles différences obtenues sont faibles.
4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 5060 60 1
Fig. 78
3) INFLUENCE DU PREETIRAGE
Sur les trois sortes de mèches nous avons
travaillé avec un préétirage de 1,54 et de
2,032 en doublage 1 et 2. Les étirages ainsi
léalisés peuvent aller jusqu'à 30. Les figures80 et 81 montrent les valeurs de Q. Elles sont
sensiblement plus grandes que sans préétirageet les spectrogrammes figure 82 en montrent
la raison : durant le préétirage les fibres flot¬
tantes ne sont pas suffisamment contrôlées
et des ondes d'étirages se forment.
Ces ondes d'étirage ont une répercussiond'autant plus grande dans les spectrogrammeset les valeurs de 0, que la partie de l'étiragetotal faite par préétirage est forte.
Nous concluons donc qu'il n'est pas indi¬
qué de travailler avec préétirage. Si l'on ne
Q9:Z!*
1
Tirage.--—o— l.ot— o— 1,0653
* 0.967HMècKo. entrante • 7,508 Vm
\
0 1 ¥ f>i i i—i i i •
_
(0 il «t 16 10 10 M t.
Pré-étirage- : 1,5<rA
0 I i 1 1 1 1 r-
0 X it « S 10 li tV i« 18 10 it ft E
O.
0-1 D-2-— —r— 5.882£—O— —o—7.508 fc
*w—"X
»~^*=]
Pré-étirage -2,032
£29:81
0 T ' Il 1 1 II I I | | I. |_
0 1 k 6 e 10 i* if 16 (e t» u. m zt £.
112
peut éviter de travailler avec préétirage il
faut maintenir sa valeur aussi faible que pos¬sible.
Pour le banc à broches à barrettes nous
pouvons donc prévoir que les valeurs de Q.pour un essai sur 4 bobines avec 10 lectures
à intervalles de 30 secondes sur l'installation
Uster, seront pour la moyenne obtenue don¬
nées par la formule VIII en employant :
XI Q ~- 1,956 ± 0,255.
Nous remarquons que les limites de con¬
fiance de ce résultat sont assez serrées par
rapport à celles obtenues sur les passages pré¬cédents. Ceci est sans doute dû au fait quela partie de l'irrégularité due à la machine
augmente par rapport à la partie de l'irré¬
gularité se trouvant déjà dans le ruban.
Les défauts de manipulation dans le ruban
entrant avec leur influence sur l'irrégularitéde la matière entrante ont moins d'impor¬tance sur l'irrégularité sortante.
INFLUENCE DES PREETIRAGES
Préétirage 1,54
I cm 1,5 2 3 4 5 6 7Û 10 cm 15 20 ^0 40 50 60 80 l m 1.5 2 3 4 5 6 7 S tO
Préétirage 2,032
I cm 15 2 3 4 5 6 7 fl 10 cm 15 20 30 40 50 60 ÔO 1m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10
Préétirage 2,032
t cm 15-2 3 4 56 79 H3cffll5 M 30 40 50 60 BO » m 1 5 2 3 4 5 6 7 * 10
Fig. 82
113
Banc à broches en fin
Les bobines d'alimentation ont été prépa¬rées par 2 passages d'intersecting rapide et 1
passage de banc à broches à barrettes. Pour
tous nos essais sur cette machine nous avons
cherché à avoir à la sortie une mèche de
environ 0,222 g/m = Nm 4,5. La torsion a
été de : 18,5 . V"~4,5 = 39,2 tours/m. Cette
mèche nous permettra, avec un étirage nor
mal sur le continu à filer, d'arriver au fil
normalement fabriqué à l'aide de notre ma¬
tière (Nm 52, Tex 19).
Les aillettes du banc à broches ont marché
à 850 t/min, on a donc travaillé avec un dé¬
veloppement de 21,7 m min. Comme au pas¬
sage précédent nous avons fait par essai 4
bobines. Nous avions à notre disposition un
banc à broches en fin de 12 broches et pourconfectionner les 4 bobines nous avons tra¬
vaillé sur les broches N" 2 — 5 — 8 — 11,
les broches N° 2 — 8 étant de la rangée avant.
La tension de renvidage a été réglée au
minimum possible.
Nous avions à notre disposition 4 genres
de flotteurs. Un même flotteur couvre tou¬
jours 2 emplacements de travail
1. acier 0 20 mm Poids 252 g
2. acier 0 16 mm Poids 163 g
3. acier 0 13 mm Poids 112 g
4. bois avec âme en acier 0 13 mm
Poids 36 g
Les cylindres de pression avaient un dia¬
mètre de 45 mm et étaient garnis de caout¬
chouc de dureté 65 shores des Etablissements
Monnier. La pression sur les étireurs était
de 18 kg par axe de cylindre comportant 2
emplacements de travail. Elle n'est pas prévuepour être changée souvent sur une machine
et a donc été tenue constante pour toutes
nos expériences.
1) INFLUENCE DES FLOTTEURS
L'écartement entre les points de pinçagedes alimentaires et des étireurs a été régléà 155 mm.
On a travaillé des mèches entrantes de
0,9552 g/m; Ueff % -= 4,133; I = 2,085
avec D = 2 et E = 8,71.
On a travaillé d'abord sans flotteur, puisavec 1, puis 2 et finalement avec 3 flotteurs.
On a choisi les flotteurs de telle façon qu'unflotteur avait un poids inférieur ou au pluségal au flotteur se trouvant derrière lui. Ainsi
le poids des flotteurs allait en décroissant vers
l'avant de la machine. Cette répartition est
logique, étant donné que le nombre de fibres
à maintenir par les flotteurs va également en
décroissant vers l'avant de la machine. Les
résultats sont donnés dans le tableau 83 et
la figure 84.
Pour les essais avec 1 flotteur, ce flotteur
a été placé à 45 mm du point de pinçage des
étireurs, distance égale environ à la longueui
moyenne des fibres en nombre ln.
Avec 2 flotteurs, le flotteur avant a été
placé aussi près que possible des étireurs et
le 2e flotteur à égale distance entre le premieiflotteur et le point de pinçage des alimen¬
taires.
Avec 3 flotteurs, le premier flotteur a été
placé aussi près que possible des étireurs, ceci
à 37 mm, et les flotteurs suivants égalementà une distance de 37 mm l'un de l'autre. Il
en résulte que la distance entre alimentaires
et étireurs a été partagée en 4 intervalles à
peu près égaux.
La figure 84 montre clairement qu'on a
avantage à augmenter autant que possible le
poids des flotteurs à condition évidemment
que l'étirage puisse toujours se faire.
114
2) INFLUENCE DE
L'ECARTEMENT
Avec la position des flot
teurs que nous venons de
décrire, et dans les mêmes
conditions de travail, nous
avons fait varier l'écarte-
0 Flotteur•
1 Flotteur
L'étirage ne se fait pas quand les fibres
sont trop fortement maintenues par l'action
des flotteurs, glissent sous les étireurs, forment
des vrilles dans la mèche sortante et finale¬
ment la mèche casse, On pourrait remédier
à cet état de chose en augmentant la pressionsur les étireurs, mais le constructeur a jugésuffisante la pression de 18 kg par cylindrede pression à deux emplacements de travail.
Dans ce choix on a certainement tenu
compte de la fatigue des garnitures engen¬drée par des pressions plus fortes (qui pour-tait avoir des effets analogues à ceux décrits
à la page 88). D'autre part on est limité dam
les contraintes que l'on peutfaire supporter aux fibres
sans engendrer un nombre
intolérable de casses de
fibres.
Les spectrogrammes fi¬
gure 85 montrent que :
pour 0 flotteur une onde
d'étirage très importantecause la grande irrégularitéobtenue ; pour 1 flotteur
cette onde d'étirage dispa¬raît avec l'augmentation de
poids du flotteur et avec le
flotteur en acier de 20 mm
de diamètre elle a presque
complètement disparue :
pour 2 flotteurs la même
onde d'étirage existe si le
flotteur avant est en bois.
Elle persiste légèrementquand le flotteur avant est
en acier 0 13 mm.
Le meilleur résultat a été
obtenu avec 3 flotteurs en
acier de l'avant à l'arrière
0 13 — 16 — 20 mm.
Aussi avons-nous gardécette disposition de flotteurs
pour tous nos autres essais.
ment alimentaires-étireurs en bougeant les
alimentaires. Les résultats sont :
Ecartement : 135 mm
140 mm
145 mm
150 mm
155 mm
160 mm
Urff % = 6,471
Ucff % =- 6,392
Uoff % = 6,740
Urff % =6.764
Ucff %
= 6,746
Ueff % = 6,666
Nous jugeons les variations obtenues
comme étant aléatoires.
2 Flotteurs
Tableau 03
ÇJeH */o i Injluence. des flotteurs
AV5
AR
AV
JFtotUur* H
AR
9,éA
7,66
737
o
6,64
o
7,32.
o
O
6,75
7,1Z
o
6,75
o
O
6,74
O
6,98
o
o
6,88
o
6,9^
o
O
6,58
O
O
6,72
O
6,90
o
6.8 «t
o
6,57
O
6,73
o
O
6,63
O
6,57
o
o
X
o
o
6,85
o
O
X
o
o
6,58
O
O
X
o
O
6,50
o
O
O
X
8-
7-
,<55
I^M
y ne marche pas
A
(vrillesj"^
1 flotteur
c^Mr
l iAV AR
• bois ^•Unmo acier 6 m 1&iwn
O aciar f 16 mm
O acier l « 20 m*v
HlHl1»»
Fi g; 6»
AV
AR
2. Flotteurs
ii è il
I I IAl M AR
tt
AV A<m.M iiiiiiQ(l()
3 Flotteurs
o ii
ni
oOim
115
INFLUENCE DES FLOTTEURS
Fig. 85
I cm I & 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 ?0 30 A0 50 60 30 1 m 15 2 3 4 5 6 7 8 10
cm 1.5 2 3 * S 6 7 6 10 Cm 15 20 30 40 50 60 60 I m 1,5 2 3 4 5 6 1 8 10
15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 50 80 1 m 1.5 2 3 4 5 6 7 8 10
1 cm I 5 2 3 A 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60 BO 1 m 1.5 2 3 4 5 6 7 8 10
1cm 15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60
Tableau 86
1 2 3 4 5 6 7
I
8 9 10
D E
Ps en
g/m= Ktex
Urff% n L1 mach^0 Q VG
=3
MECHE ENTRANTE 0,526 g/m
2 4,74 | 0,217 6,866 0,045.10* 4,135 1,658 j 5,50 1,52 1,30
3 7,08 0,215 6,188 0,044.10* 4,185 1,480 ! 5,20 1,37 1,28
MECHE ENTRANTE 0,957 g/m
1 4,52 0,213 7,486 0,044.10* 4,185 1,788 6,15 1,655 1,398
9 8,71 0,220 6,746 0,045.10* 4,135 1,633 6,13 1,575 1,466
3 13,3 0,216 6,535 0,045.10* 4,135 1,580 6,07 1,49 1,476
MECHE ENTRANTE 1,360 g/m
1 6,07 0,223 7,294 0,046.10* 4,09 1 1,780 6,22 1,67 1,43
2 12.3 0.218 6,395 0,045.10* 4.135 1,54.r> 5,80 1,48 1,425
3 18,2 0,220 6,472 0,045.10* 4,135 1,563 6,10 1,54 1,47
116
117
I8£26BIOttfctefeMillI-
éti-grandsdepourmêmereurs,
éti-auxduespériodicitésdeplus
montrentne88,figuregramnies,
spectro-Lesbarrettes.àbroches
àbanclepourobtenuescelles
àanaloguessontrésultatcesur
obtenuesconfiancedelimitesLes
faible.trèsquen'estexiste,elle
sidoublages,desL'influence
0,231±1,54=-QXII
2,37.=t
obtienton7=1—Ndeliberté
dedegréunet%95=PAvec
88Fig.
*
3-
Q
87-Ei3-
jraj62*uio«16im*»e
V»0,526
3/m1,360-
V*0,952
,3Dn
,zDX
-t=D0
-*-*
0
1
2
î-
"t-
î
6
7-
8
3
10")76S4
s.t.±1,54=Q
:formulelapardonnée,esticiemployéeétéaqu'elletelle%UtffdeUster
l'installationàmesureparobtenuesQ,de
valeursdesprédictionLa0,00953.—s2de
est1.54=Q..deautourvarianceLaO.de
différentesignificativementpasn'estquileur
va¬0,00550,—
=
atpentepourauraitEde
fonctionenQderégressiondedroiteUne
1,54,=Q..moyennepourontOdevaleursLes
87.figurelaet86
tableauledansreportéssontrésultatsLes
2,185I5,825%U0ff
%Ueff
ceff
10876546060504030201510cm876513215.cm
g/m1,360entranteMèche
L'ETIRAGEDEINFLUENCE
g/m0,526
2.085=I4,133=
%Ueff
g/m0,952
1-2,313,822=ccUeffg/m1.360
:demècheslesavecg/m0,222
demècheunefabriquerdepermettantdants
correspon¬étiragesdeset3,à1deallantges,
doubla¬desl'influenceétudiéavonsNous
ENTRANTPOIDS
ETIRAGE-DOUBLAGE-INFLUENCE3)
Etablissement du tableau de marche pour
l'assortiment moderne et essai de filature
Rappelons d'abord les formules VIII en utilisant les notations CVeff
% et U0„ %
qui correspondent à une mesure pratique de l'irrégularité à l'aide de l'installation Uster.
*-'* eff sortant° V CjV
idéal, j ruban entrant D ^ D
^-J f»ff enrhnt 'c V *-" irlpql 1 ruhqn pntrïinf T^\J
k — in2
, 9\-"_<,fi'i ruban cntrant°'c
^ '~j ,
*Jeff, 1 ruban entrant
°/c
eff sortant \
u
idéal,1 ruban entrant r\ x, t-\
Nous pouvons transformer ces formules pour obtenir directement l'indice d'irrégula¬rité du ruban sortant :
CV'eff sortant '"
17F 1 \ D" -I- T" ""
p\ji c/ y\ Lv ' £ '1 ruban entrant j'-J v idéal, 1 ruban entrant ( 1J
o -
E
Mais CVi^al, 1 ruban sortant/"
= CV^éai, 1 ruban entrant
c
V)
CV'cff sortant%=
Dr/F n
~. , y_-,
=
-,
/-•A/- ^ T^ F !\ / -4 ^ 1 ruban entrant' A
1 ruban sortant<^v idéal sortant /0 LJ ^
,, .-. =C i 1 ruban entrant
* 1 ruban sortant"— *< '
r- t;
XIII Ii ruban sortant V/'M "g ) Q +
j-V Q" + "J-" ( I" 1 ruban entrant
— Q )
Nous remarquons que l'indice d'irrégularité du ruban sortant ne dépend du doublageque dans la mesure où la valeur Q dépend du doublage. Dans le cas où Q est une cons
tante, l'indice IruDan sortantdiminue quand l'étirage augmente.
Calculons la différentielle totale de CVeff sortant% en admettant pour variables :
D, E et O
Anxr 0/0'CV(,ff sortant
°'0,„ ,
à CV ef{ sortant°'c 'CVrff sortanta,
dCVeff sortant %=
dDdD f - -
--g-dE +
^ dQ
CV(.ff sortant^,~ ,
1 CV"idé
idéal entrant
</rC
,pi! (iin sunant
i-p.
.îaeai entrant
•
,,., ]Tr
n^Veff sortant° ~~
o n~
OU i"9 f-rir 7 ï^ U Clt
z: u 1 ^vt.f{ eortant/0 d
4- ^r-^ LCVl^^ra^ (E _ 1) Q dQ- ^ v eff sortant '° lJ
118
Nous voudrions avoir que dCVof{ gortant% < O quand nous changeons de doublage et
d'étirage tout en maintenant le numéro sortant constant, donc :
D + dD EdE = E - -
£— E =
DdD
CV off sortantc
..
D. dCVfff sortant
%. CVpff sorUnt
r/c = —cT£
dE +y CV'idéal entrant% Q" dE
+ CVJidéaJentrant% (E-l)OdO
D. dCVff sortant
%. CVeff sortant
% (E 1) Q" ~T l'entrantJ17 ,
1~, Jr, , /T, ix^.^
^ -^= —
-9-g dE + r O" dE + (E — 1 ) O dO*^v idéal entrant ° ~ ^
-
dE= (QS - ^entrant) oj.
+ (E ~ ' ) Q ^Q
Dans le cas où O est une constante pour
que dCVoff% < O il faut que
dE
(Q A entrant) ~jT^ ^
Si Q= — Terrant > ° dont Q < Ientrant
pour obtenir dCVclf % < O il suffit de faire
dE > O.
Rêsidtat : A numéro sortant constant et
avec
^entrant
-"*>C
toute augmentation de l'étirage donc du dou
blage, donne une amélioration de l'irrégula¬rité de la mèche produite.
Si par contre O" — FPntrant < O on ob¬
tient dE < O pour avoir dCVeff % < O.
Résultat : A numéro sortant constant et
avec
Ientrant < Q
toute diminution de l'étirage, donc du dou¬
blage, donne une amélioration de l'irrégula¬rité de la mèche produite.En d'aulres termes : si pour une mèche
destinée à être travaillée sur une certaine ma¬
chine on trouve Ientrant < Q, il vaut mieux
limiter les dégâts produits par la machine en
étirant le moins possible.Nous appliquerons ces résultats à l'élabo¬
ration du tableau de marche de l'assortiment
moderne.
TABLEAU DE MARCHE
DE L'ASSORTIMENT EN 4 PASSAGES
Pour confirmer les résultats obtenus sur les
différents passages nous avons travaillé une
partie d'environ 80 kg de la même laine quinous a servi à faire les essais. Le tableau de
marche de l'assortiment a été établi de la
façon suivante :
]*'' passage :
Uef{%=4,82 UidéaJ %= 0,438
Ientrant = 11,0 Poids entrant : 19,45 g/mBut du travail : Faire un doublage aussi
fort que possible pour compenser d'éven¬
tuelles irrégularités de numéro. Ientrant esl
supérieur à Q, on choisit donc un étirage fort.
On s'est limité à E = 10 de façon à éviter
toute introduction de périodicités dues à
l'excentricité des étireurs.
Donc E = 10 D = 10.
Poids sortant environ 19,5 g/m.A l'aide de la formule de Q du 1er passage
on prévoit O = 2,95
Ueff sortant% = l >96 portant = ^^'l
U idéal% = 0438
2," passage :
Ueff% = 1,96 Uidéal
9^ = 0,438
entrant ~ 4,47 Poids entrant = 19,5 g/mBut du travail : Egaliser encore la mèche
entrante tout en l'affinant pour lui donner
un poids normalement utilisable sur le pas
sage suivant donc : entre 6 et 10 g/m environ.
Nous avons pour ce passage encore
1entrant > Q
En effet si nous prenons un étirage de
E = 10 d'après la formule X Q = 3,23
donc nous essayerons de doubler fortement.
D = 4 nous donne un poids sortant d'environ
7,8 g/m.
119
Pour le ruban sortant on prévoit donc
U eff sortant '" 2,3y ^sortant
~ 3.45
U idéal %= 0,693
3 e
passage :
But du travail : Affiner la mèche pour l'a¬
mener à un poids utilisable sur le banc à
broches en fin donc : entre 0,4 et 1,6 g/m.On a toujours : I
entrant > Q ; Q = 1.956
Sur cette machine il est plus facile de tra¬
vailler en doublage 1 qu'en doublage 2 car
elle est alimentée par les pots du 2e passage
qui sont assez encombrants derrière la ma¬
chine.
D'autre part la rupture d'un ruban ali¬
menté sur les 2 n'entraîne pas la rupturede la mèche produite. Si la casse n'est pasimmédiatement réparée elle peut produireune irrégularité de numéro. On a donc choisi
D = 1.
L'étirage a été choisi tel que la mèche pro¬duite soit utilisable sur le passage suivant en
doublage 3, qui est le maximum réalisable
sur cette machine étant donné la construc¬
tion du râtelier : E = 10.
Ruban sortant : Uef{ % --= 4,71
Poids sortant environ : 0,78 g7m
Isortant = 2,15 Uidéal% =2,19
î
4e passage
But du travail : donner une bonne régula¬rité pour une mèche de 0,222 g/m. On a
Q = 1,538 donc encore Ientrant > Q- On a
donc doublé au maximum D = 3. L'étiragecorrespondant est de E = 9,5.
Ruban sortant : Ueff% = 6,28
Portant = 1.53 Uidéal
% -4,10
Doublage total de l'assortiment : 120.
REALISATION DE CE TABLEAU DE
MARCHE
Nous avons réalisé ce tableau de marche
dans un essai filant un Nm 52, Tex 19 englo¬bant 80 kg de laine sur les machines étudiées
dans les chapitres précédents. Les résultats
sont donnés dans le tableau 90 et les figures91 et 92.
Nous constatons que les valeurs mesurées
de l'irrégularité correspondent très bien aux
valeurs calculées.
Sur les spectrogrammes nous relevons pour
le premier et deuxième passages d'intersec-
ting rapide des périodicités à 20 cm qui in¬
diquent de légers défauts sur les cylindresde pression étireurs. Le 3e passage travaillant
L 180 -
Lame pour Nm 52 en 4 passagesTex 19
Fi9: .83
90 100 %
20
90
Tableau
ro
1,21
1,15
14,9
1,17
13.71
40,6
0,449
10
16,08
10,71
i1
0,0197
Continu
1,34
1,34
5,30
1,43
4,20
i.102
4,37
0,155
10
5,99
10,31
30,212
BBM
IV
Pass.
1,36
1,69
3,62
1,99
2,275
1,501.10*
0,217
10
4,51
9,67
10,729
BBB
III
Pass.
2,31
3,55
2,46
3,64
0,729
.10*
1,45
0,068
62.66
10,4
47,04
IR
II
Pass.
i,1,22
2,75
1,18
4,26
0,452
.10*
3,77
0,227
61,93
i
10,61
|10
18.28
IR
IPass.
11,00
0,438
.10'
4,01
0,313
12
4,82
19,45
Peigné
VG
OUi
nach
f/r
I
3n
%&ueff
étudiées
bobines
de
Nb.
°eff
'-
ED
=Kilotex
g/m
en
sortant
Poids
Passage
12
11
j
10
i9
i8
ii
76
5|
43
21
Colonne
PREPARATION
DE
PASSAGES
4EN
19
Tex
52
Nm
FIL
«otr.%
«%
FILNm 52
T*< 19
* partagesu,d y'. -Mort
VO A-
<5
I
coni de
P=35X
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5%-
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57.
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l'A.
11 "*>•.*
- —• C&.p)!iiot d'oprà» Brény
=KB(y ovcc Lim de tonj.àP.90%
—r-
0,1
Mècne FinisseurNm <t-,7
I KhexO,2l
Pour fil Nm 52 en 4 passages
EÎ9:i3
O.OOB"
o,o(o,2
toV
5%'
2%-
1%,
"»—»
0 CM d'opr«* ®
CMaW à'apr» Brény
—^tC6<L) avec Lim, de conf. ô P.90%
_J___
O.Of
FilNm 52
Tex 19
En *f passages de préparation
ïi3-ʱ
o,i
!24
Fil.Nm 52
Tex 19EN 4 PASSAGES DE PREPARATION
por
•7(>
i60
50
40
30-
20t
10
10JÙCt
Résistance moyenne en gr= 90,4
Allongement moyen en % = 9,2
Coefficient de variation CVR % = 17,9
Nombre de mesures — 400
Fig. 95
I _ , _ 200 - 400 - 600 -1000-1500 - 2000- gromm
ZELWEGER Lld USTE» S«!u«flond Mode o Swiizedond
iiiiiiiiiniiiiiiiiiH IIIIHIIIMMMIII IHIIIIII LOI LilIlNL II lllllll TTjJllll m lljm uni h UiHilIIllii ui MM IMIIIIIIIIIMI iiiiiiiiiiiii llllll TT lliill m TT III l 1 llllillllll
1 [III II 1 II il m IJ il n m 1 il III! n I lllllllII H 111 ! J| m JJ JJ 11
lill 111 II 1 II ttt- || 1 I |'
1 PI |if 1 II Pi lll'l nilu 1 : 1 liF
IHIi 1 1 Il 1 1 III 1 -t 1 1 '
1 || y II 1 II 1 p T 1 1 Pli 11 ! 1 lli!! ii S '1Il 11 i' l||l 'l| 1 1 T 'Il II ' i • [i ! p ji ] '' 1
i' u 5 1 t 1 ! 11 f i! 1
i ' T~"
Aflantta-friçril-%i
125
en doublage 1 la périodicité de A — 20 cm
du 2e passage se retrouve dans le spectro-
gramme du 3e passage à l = 2 m.
Le spectrogramme du 4e passage montre
une légère surélévation aux environs de
l = 1,5 m due à une légère onde d'étiragedu passage 3. Le spectrogramme du fil n'in¬
dique qu'une petite élévation à l = 1,1 m
dont on n'a pas pu déceler la cause.
La figure 91 nous montre que toutes les
machines ont très bien travaillé. On au-
îait cependant pu améliorer encore le travail
du 2e passage en corrigeant le défaut du cy¬lindre de pression. Pour les courbes variance-
longueur figures 93 et 94 on a fait 100 me¬
sures par point. Pour le finisseur nous rele¬
vons un léger accroissement de l'irrégularitéà 5 m et 10 m qui provient probablementencore du défaut engendré par le cylindrede pression au 2e passage.
Le fil est classé « très régulier » par les
valeurs standard Uster Ueff % = 16,08 ;
I = 1,17. Sa torsion est de 503 t'in.
126
96
Tableau
10,9
10,1
8,2
8,7
9,2
6,6
11.8
%en
Allongement
21,1
19,8
16,5
19,3
17,9
20,4
23,9
%cvR
variation
de
Coefficient
14.2
14,2
13,3
17,3
16,2
19,2
42,9
gr
en
s:
type
Ecart
480
480
480
480
400
480
400
mesures
de
Nombre
'
67,0
71,8
80,9
89,7
90,4
94,3
179,1
gr
en
RRésistance
14
Tex
70
Nm
16
Tex
60
Nm
19
Tex
52
Nm
19
Tex
52
Nm
19
Tex
52
Nm
25
Tex
40
Nm
32
Tex
31
Nm
i
Fil
88
84
76
passage
de
Nombre
USTER
AUTOMATIQUE
DYNAMOMETRE
SUR
RUPTURE
LA
ARESISTANCE
COMP \R \IS()\ IHS 'i \SSOR 1 IMFN'IS r M1RIOI' \\ I 1)1 HINm VJ
I L\ l«l
I es lils obtenus sui les ^ assoiiinienis sont la dilltieiue a\ec 1 nitgulaiite de 1
i passages est petite En effet le t testde tus bonne qualitéSui 1 assoi tinient tnodu ne on est leste le
*{eie nient en dessous du nunieio iheoiiquepoui a\on un nombre de libies a la set non.
lOinpaiable avec celui des 2 autres essais.
L'irrégularité de nuineio CB (KM) m,
est exceptionnellement bonne poui 1 essai en
b passages et est absolument noiniale pourles 2 autres essais L'iriégulanté U
effdu
hl est tiès bonne ])oui l'essai en 8 passage^
V
U.
eff,c'c = 15,7()
rr = I 6 08
s"d
,=L^O:
s, - n Hl
s- = 0,449
Sl-(Nt— 1) + s/(NU— 1)
N. + N
u8f£j%
essai en
donne :
N. = 8
N,= 10
= 0.1985
Sd
N. N,
V N, +~ N"= l.fcO
Tableau comparatif d'assortiments
Oasa/Que*
-~.——.t^^..^.».,—^1 I
~~-» V
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/"u ssav»ct> «àckv^vii 46,5 CV
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/^'is^icf jùcorApc 3/CV
'iiriiiiimiiinni iiini ' iiiiiiiiiiiiiiiu'inir lllll
128
Les tables donnent pour V 95 \ cl Les tables donnent pour V 95 '•
P 99
2.15
2.98degré de liberté Ni -1 N.- — 2 = 16
t =-- 2.12
Doih la différence n'est nullement signifi¬cative. Les deux résultats comparés sont équi-valents.
En comparant entre elles les irrégularitéso
_..
Vvii r< de l'essai à 8 passages V ,.[f'< = 15.7(1 entre les 3 fils concernant la résistance à la
et de l'essai à 6 passages Up{f % = 17.2(1. on uipture. Le lil fabriqué en 8 passages pré¬obtient : t = 3,33. sentait la plus petite résistance et l'allonge -
Donc la différence est largement significa¬tive et nous pouvons vous affirmer que le fil
labriqué en 8 passages a été meilleur quecelui fabriqué en (i passages.
La figure 96 nous donne la comparaison
9*00 fcr««A*a
1
•
1
•
1
1-
1 1
1"
1 1
1
1
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1
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1 1
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AarwOluri te
SuH<K« occupe* mn m* fTSt
^•«nct ***o>-fear* mit CV tfm
""IHIH' Iii;|| Jl|
Fi lature
6300 broc^M
"PIH.
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WWW H H H W S
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^u •oj'-'c» mamoi-ti*e «o CV -520
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1 «•—cm mbmofmm* mrt CV MO
fî**j«g«« Et - Conf.nu/» m Gtmr M>
^•TiWV,C mur*m,H*n* g
Ay<«i*"c« «Aforbé* mrt CV J5f
Fig. 97 b
129
Comparaison de» 3 assortiments fabriquant
Nm 52
Tex19
en 8 passages•
en 6 passages°
en *t pa «sages +
Fi3: 98
ment le plus petit, mais la régularité de la
résistance était la meilleure.
Pour 3 assortiments du genre de ceux
étudiés ici, donnant une production de
80 kg/heure, les tableaux figures 97 a et 97b
nous donnent la comparaison en ce qui con¬
cerne le personnel, la surface occupée et la
puissance absorbée. La figure 97a montre les
préparations et la figure 97b les filatures.
Remarquons encore que le travail des 2
derniers passages, en plus des avantages de
la mèche tordue, présente surtout les avan¬
tages d'éviter le renvidage sur bobines croi¬
sées et l'entretien des manchons frotteurs.
Sur la figure 98 sont superposés Ucff %.
I et Q des 3 assortiments fabriquant du fil
Nra 52, Tex. 19.
On y voit clairement l'amélioration obte¬
nue grâce aux intersectings rapides par rap¬
port aux intersectings classiques.Les bancs à broches de la préparation mo¬
derne sont également bien supérieurs aux
anciennes machines, car ils permettent, grâceà de grands étirages travaillant correctement,
d'aboutir bien plus rapidement au fil.
131
Conclusion
Nous avons constaté que l'assortiment
en 4 passages donne de bons résultats. Il est
donc possible de diminuer le nombre de pas¬
sages sans diminuer la qualité du fil à condi¬
tion que les machines soient également amé¬
liorées.
Les améliorations de construction sur les
machines étudiées sont telles qu'elles justi¬fient la diminution des doublages. L'étude
des machines et particulièrement la détermi¬
nation du facteur O nous a permis de prévoirl'irrégularité sortante à condition de connaî¬
tre la matière entrante II serait intéressant
d'avoir des résultats analogues pour d'autres
matières (35) et d'autres machines.
Mais l'augmentation de la précision dans
la construction doit obligatoirement être ac¬
compagnée d'un meilleur entretien des ma¬
chines. En effet, un manque d'entretien serait
très grave, car les défauts qui pourraient en
résulter pour la matière ne seraient plus cor¬
rigés par des milliers de doublages. Il est
extrêmement important de maintenir les ma¬
chines dans un état de fonctionnement im¬
peccable. Les constructeurs ont fait des efforts
pour faciliter cet entretien en utilisant des
roulements à billes, des coussinets autolubri¬
fiants et des systèmes de graissage central.
Le personnel ouvrier doit travailler plussoigneusement sur les assortiments modernes.
Vu le nombre réduit de doublages, le manqued'un ruban sur une machine ou une rattache
mal faite se fera certainement sentir sur le
fil. Là encore les constructeurs ont facilité
la tâche au personnel en équipant les ma¬
chines autant que possible de casse-mèches et
d'arrêts électriques en cas d'enroulement. Un
pas plus loin encore dans ce sens a été fait
par la réalisation d'étirages autorégulateurs.Bien que ces machines n'améliorent sans
doute pas l'irrégularité introduite par les ma¬
chines modernes, car la construction des or¬
ganes de contrôle des fibres reste inchangée,elles permettent certainement d'éliminer les
défauts de manipulation, mauvaises rattaches
ou autres accidents, provenant des passages
précédents.Ainsi avec une irrégularité à court terme
à peu près égale, elles produiront une meil¬
leure tenue de numéro. Le nombre d'arrêts
est en général réduit car les machines sont
construites en sorte à pouvoir compenser au
moins un ruban manquant. Bien des filateurs
jugent que les inconvénients d'une machine
plus compliquée et plus chère sont largementcompensés par les avantages qu'on peut en
retirer.
132
Références
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CURRICULUM VITAE
Né le 11 mai 1931 à REICHENBERG en Tchécoslovaquie, je suis le filsde Robert KARM, monteur, et de son épouse Eisa, née WILDNER.
J'ai fréquenté les classes primaires et secondaires à Mulhouse. En octobre
1949 je suis entré à l'Ecole Supérieure de Filature, Tissage et Bonneterie de
Mulhouse où j'ai obtenu le diplôme d'ingénieur textile en juillet 1952. A partird'octobre 1952 j'ai suivi les cours de l'Ecole Polytechnique Fédérale à Zurich.
J'ai terminé mes études en décembre 1955 avec le diplôme d'ingénieur méca¬
nicien. Depuis janvier 1956, pendant un an, j'ai été assistant de Monsieur le
Professeur Dr. E. HONEGGER à l'Institut Textile de cette même Ecole. De¬
puis janvier 1957 jusqu'en mars 1959 j'ai fait le présent travail sous la direction
de Monsieur le Professeur Dr. E. HONEGiGER.