influence des doublages en filature de laine peignée

138
Research Collection Doctoral Thesis Influence des doublages en filature de laine peignée Author(s): Karm, Robert Publication Date: 1959 Permanent Link: https://doi.org/10.3929/ethz-a-000099035 Rights / License: In Copyright - Non-Commercial Use Permitted This page was generated automatically upon download from the ETH Zurich Research Collection . For more information please consult the Terms of use . ETH Library

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Research Collection

Doctoral Thesis

Influence des doublages en filature de laine peignée

Author(s): Karm, Robert

Publication Date: 1959

Permanent Link: https://doi.org/10.3929/ethz-a-000099035

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Influence des doublages

en filature de laine peignée

THÈSE

'-- *.'-

présentée

A L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE, ZURICH,

pour l'obtention du

grade de Docteur es Sciences Techniques

par

ROBERT KARM

de nationalité française

ingénieur-mécanicien diplômé E.P.F.

Rapporteur : Prof. Dr. E. Honegger

Corapportcur : Prof. Dr. W. Saxer

Imprimerie Bader & Cic, Mulhouse

J959

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Le sujet traité dans le présent travail a été proposé par

Monsieur le Professeur Dr. E. HONEGGER

à qui j'adresse mes chaleureux remerciements pour la bienveillance et le grandintérêt qu'il a bien voulu témoigner à ce travail.

Je remercie la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques à Mulhouse,

Fratice, d'avoir bien voulu donner son plein support à ce travail et mettre à

ma disposition ses nouvelles machines de filature de laine peignée.

Mes remerciements s'adressent également aux Anciens Etablissements Heil-

mann, Koechlin et Desaulles à Mulhouse, qui m'ont permis de travailler dans

leur laboratoire textile.

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A la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques

A mes parents, ma femme et mon fils

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Table des matières

Introduction

Historique des doublages et du nombre de passages en préparation de laine

peignée ,

Qualité de la laine, des rubans de peigné, des mèches et des fils

Généralités sur les méthodes statistiques

Irrégularité des rubans, mèches et fils

Etirage idéal, fil idéal, irrégularité idéale

Doublage idéal

Formule de Martindale pour mélanges de fibres

Irrégularité réelle des rubans, mèches et fils

Les étirages réels

L'indice d'irrégularité

L'irrégularité totale

L'autocorrélogrammeLa courbe variance-longueurLes doublages réels

Le spectrogramme

Relations entre autocorrélogramme, courbe variance-longueur, spectro¬

gramme

Irrégularité ajoutée par une machine

Description des appareils utilisés

Les assortiments équipés de machines classiques

Assortiment en 6 passages fabriquant un fil i~

„9

a n r , .

,. C1I Nm 40

Assortiment en 7 passages fabriquant un fil—p 9F-

Nm 52

Tex 19

Nm 60

Tex 16

Assortiment en 8 passages fabriquant un fil

Assortiment en 8 passages fabriquant un fil

a•

o r l•

. ciNm 70

Assortiment en 8 passages fabriquant un fil,„ , .

Assortiment semi-moderne fabriquant un filNm 52

Tex 19

Exemple d'une amélioration du travail d'une machine grâce à l'installa¬

tion Uster

Assortiment moderne — Conditions générales des essais sur les machines de l'as¬

sortiment moderne SACM 79

lntersecting rapide, 1er passage 85

Intersecting rapide, 2e passage .101

Banc à broches à barrettes, 3e passage 109

Banc à broches en fin, 4e passage 114

Etablissement du tableau de marche pour l'assortiment moderne et essai de fila¬

ture 118

Conclusion 132

Principales notations

N

X;

S'

S

U

CV

= nombre de mesures

— valeur du caractère de l'indivi¬

du de numéro i

moyenne arithmétique des va¬

leurs de x;

= écart moyen

= variance

= écart type= coefficient d'irrégularité moyen¬

ne linéaire

= coefficient de variation

Nous ajouterons aux coefficients d'irrégu¬larité linéaire ou aux coefficients de varia¬

tion le signe %, pour montrer qu'ils sont

exprimés en pour-cent. Exemple :

U % = 100 u cv % [00 cv

L

dl

D

E

T

t

1

Nm

P

h

dh

a

n

h

= longueur= différentielle de la longueur= doublage— étirage= titre d'un ruban

-— titre d'une fibre

= titre moyen des fibres d'un lot

= numéro métrique— coefficient de corrélation

= distance des mesures de la

masse par unité de longueur= différentielle de cette distance

= coefficient de régression= nombre moyen de fibres par

section

= longueur moyenne des fibres,

proportionnée au nombre des

fibres

lp = longueur moyenne des fibres

proportionnée au poids des

fibres

H°'o = humidité de la matière en %

de la matière sèche

HR°,o = humidité relative de l'air de la

salle en %

°

C = température de la salle en"

C

e = excentricité

d, — diamètre du cylindre supérieurd; = diamètre du cylindre inférieur

M = longueur correspondant à de

grands paquets de mèches ou

rubans

u = masse par unité de longueur à

un endroit déterminé

X — longueur d'onde

A = amplitude de l'oscillation har¬

monique testée

A2 ~ intensité de l'oscillation harmo¬

nique testée

CV.ft = coefficient de variation total

mesuré à l'aide d'un régulari-mètre

Ueff = irrégularité linéaire totale me¬

surée à l'aide d'un régulari-mètre

CVT = coefficient de variation total

UT = irrégularité linéaire totale

CVd = coefficient de variation du dia¬

mètre des fibres

CVt — coefficient de variation du titre

des fibres

CV„ = coefficient de variation du nom¬

bre de fibres à la section

CV,dd — coefficient de variation addi¬

tionnel

9

= coefficient de variation de la re- K

sistance à la rupture .

= coefficient de variation des lon-

gueurs de fibres proportionnéesy '

au nombre de fibres

) = coefficient de variation entre les VG

longueurs Lt à l'intérieur de la

longueur L=

= longueur totale des mèches Q

d'une partie de laine

= estimation de C (L, T) R

= coefficient de Huberty

= indice d'irrégularité

= indice d'irrégularité pour des

longueurs de coupe de L

= facteur de qualité d'étiraged'une machine d'après la for¬

mule de Koenig

=-- facteur de qualité du travail

d'une machine

— résistance moyenne à la rupture

Introduction

Tous les filateurs s'efforcent de fabriquerun « bon fil ». Qu'une filature vende ses filés

à des usines qui continuent à les transformer

pour en faire des produits finis, ou qu'ellecontinue elle-même à les travailler, la fila¬

ture conjugue ses efforts pour produire des

filés répondant aux désirs des clients, en

d'autres termes des filés correspondant aux

besoins du marché, donc capables de con¬

currencer des produits analogues offerts pard'autres filateurs. Dans notre économie les

deux facteurs importants, qui caractérisent

la facilité de vente d'un produit demandé sur

le marché, sont prix et qualité.En supposant une demande constante de

fil sur le marché, le filateur, soucieux de la

bonne marche de son usine, se trouve en face

de bien des problèmes, dont l'un serait d'une

importance particulière : augmenter le ren¬

dement de son usine. Pour résoudre ce pro¬blème il essayera dans sa fabrication d'agirfavorablement sur les facteurs qui influen¬

cent le prix et la qualité de son fil :

a) produire moins cher

b) améliorer la qualité du fil.

Tout progrès réalisé dans la fabrication,

baissant le prix de revient du fil, se réper¬cute à l'avantage du filateur. Toute amélio¬

ration de la qualité d'un produit augmentesa valeur marchande. Si cependant le filateur

ou le client juge qu'une amélioration de la

qualité du fil n'est pas rentable, les progrès,réalisés pour permettre l'amélioration de la

qualité, peuvent être exploités pour pro¬duire l'ancienne qualité à moins de frais.

De grands progrès ont été réalisés durant

les dernières années dans l'industrie textile

par les constructeurs et certains utilisateurs

de matériel textile. Une grande partie de ces

réalisations est due à l'approfondissement des

connaissances théoriques, grâce à des travaux

de recherches et à l'amélioration des métho¬

des de contrôle. Ces nouvelles méthodes de

travail et de contrôle méritent d'être étudiées

et employées par les filateurs. Nous nous oc¬

cuperons ici spécialement des méthodes de

travail en préparation de laine peignée, sys¬tème français.Chaque filature de laine peignée est spé¬

cialisée dans la fabrication de fils déterminés,et cette spécialisation est une conséquence du

fait que le parc de machines dont elle disposea été créé et assemblé en vue de la fabrica¬

tion de ces fils. On ne peut travailler sur un

assortiment de préparation des fibres quis'écartent au-delà de certaines limites des

fibres pour lesquelles l'assortiment a été

conçu ; le travail serait mal fait car les fibres

seraient détériorées. Pour un même genrede fibres, les réglages des machines dépen¬dent encore des caractéristiques particulièresdes fibres du lot travaillé. En pratique on

s'arrange pour travailler sur un assortiment

autant que possible des qualités de laine sem¬

blables pour n'avoir à opérer que peu de

changements dans les réglages des machines.

Ces changements sont chers, car ils nécessi¬

tent l'arrêt des machines, donc l'arrêt de la

production. Il est d'autant plus importantque les machines soient vite et bien régléespour la laine qu'elles travaillent.

Quelques-uns des facteurs importants quidéterminent le prix de revient du fil sont :

Prix de revient de la laine brute.

Le temps machine.

Le temps main-d'œuvre.

Le pourcentage de déchets produits,etc..

Par le facteur « temps machine » nous en¬

tendons le nombre d'heures de travail de ma¬

chines qui est nécessaire pour transformer un

certain poids de laine brute en fil. Ce facteur

varie avec le nombre de passages de machines

travaillant à cette transformation et avec la

11

production des machines. Réduire le nombre

de machines ou augmenter leur productionà qualité égale du fil fabriqué, représente un

progrès appréciable. Cette étude se pose pourbut d'examiner en préparation de laine pei¬gnée, le nombre de passages de machines em¬

ployées pour la fabrication d'un fil, en con¬

sidérant les possibilités de réduire ce nombre.

Nous examinerons d'abord les machines uti¬

lisées dans le système français classique, puiscertaines machines développées récemment et

destinées à remplacer les assortiments clas¬

siques.Dès les débuts de la filature mécanique, on

a connu et utilisé l'effet régularisateur des

doublages, pour améliorer mèches et fils. Les

doublages sont indispensables à la fabrica¬

tion d'une mèche régulière et d'un fil ven¬

dable. Mais si, au lieu de travailler avec un

nombre normal de doublages, on augmentece nombre pour rendre plus régulière la

nappe de rubans entrant dans la machine,

on est obligé d'étirer plus pour aboutir à la

sortie de la machine au même poids au mètre

de la mèche. L'expérience a montré qu'enétirant plus la mèche, son irrégularité aug¬

mente et dépasse vite les limites admissibles.

La question qui s'impose est :

en augmentant les doublages en prépa¬ration, gagne-t-on plus en régularitéqu'on en perd par suite de l'étirageaccru ?

Du fait de l'augmentation des étirages né¬

cessitée par une augmentation des doublagessur un assortiment possédant un nombre

donné de passages, la qualité du fil peut di¬

minuer, les praticiens nous en avertissent. Si

dans cet assortiment le nombre de doublagesest trop petit, la qualité du fil en souffre tout

aussi bien. Dans les deux cas, le fil produitn'est pas satisfaisant au point de vue qualité.Il faut se demander s'il existe entre ces deux

tendances extrêmes une valeur spéciale ou

une certaine plage de valeurs des doublagespermettant de fabriquer du fil de bonne

qualité.Si on augmente les doublages sans augmen¬

ter l'étirage, le nombre de passages de ma¬

chines pour aboutir au fil doit être plus grand.Si par contre on diminue les doublages sans

diminuer l'étirage, il faut moins de passagesde machines pour aboutir au fil. Le problèmealors revient à se demander :

De combien peut-on diminuer les dou¬

blages et donc le nombre de passages sans

faire baisser la qualité du fil ? Nous allons

étudier ce problème pour des machines tra¬

vaillant une qualité de laine mérinos de

21,78 \j. de diamètre. Cette laine est en géné¬ral utilisée pour fabriquer un fil de Nm 52.

L'importance de ces questions a été re¬

connue très tôt. Ainsi M. Michel ALCAN

dans son « Essai sur l'industrie des matières

textiles » publié en 1847, les a formulées dans

les termes suivants : « Le nombre d'étirageset de doublages que l'on pratique dans les

manufactures varie nécessairement avec les

matières premières employées ; les filamentslongs, droits, lisses et solides, tels que ceux

du lin et du chanvre, ont besoin de moins de

doublages et peuvent s'étirer en un nombre

d'opérations moindres que les filaments courts

comme ceux du coton et du cachemire, mais

qui sont moins droits que ceux de la laine à

peigner ».

« Le nombre de doublages et d'étirages est

non seulement variable avec ces différentesmatières premières, mais aussi avec la finessequ'on veut atteindre, avec les perfections plusou moins grandes des opérations prélimi¬naires, et même souvent avec le caprice ou

le plus ou moins d'habileté des praticiens.Ces opérations sont en général d'autant

plus multipliées que l'on veut arriver à une

plus grande finesse et à une homogénéité plusparfaite. On ne doit cependant pas en abuser

à cause des dépenses inutiles qu'elles occasion¬

neraient et parce qu'au delà d'une certaine

limite, elles pourraient énerver le fil ».

De très nombreux essais pour abaisser le

nombre de passages ont déjà été entrepris.Mais c'est seulement par l'apparition et l'u¬

tilisation industrielle des appareils électro¬

niques de contrôle et par les progrès réalisés

dans le domaine des connaissances théoriquesdes opérations de filature, qu'il est devenu

possible d'apprécier objectivement de faibles

améliorations même dans la qualité du fil

obtenu par différents réglages. Pour notre

étude nous utiliserons ces moyens d'investiga¬tion et ces théories nouvelles.

Les assortiments classiques de préparationen système français seront étudiés et nous

serviront de barème de référence. Nous étu¬

dierons ensuite des machines et assortiments

modernes et nous comparerons les résultats

obtenus à ceux obtenus sur les machines

classiques.

12

Historique des doublages et du nombre

de passages en préparation de laine peignée*

Une longue évolution, dont les débuts re¬

montent à l'âge de pierre et aux temps pré¬historiques, a amené les techniques de filature

à leur niveau actuel.

Cette évolution peut être scindée en deux

parties. Durant la première période, avant

le 18e siècle, la fabrication d'un fil, à partirde la matière brute, était un travail qu'uneseule personne pouvait accomplir. On se ser¬

vait de peignes à main pour peigner la laine,

et pour filer on utilisait la broche à main qui,à partir du 14e siècle, fut remplacée peu à

peu par le rouet, connu depuis longtempsen Asie.

A la fin du 18e siècle on commençait à

utiliser des machines pour fabriquer du fil.

peu à peu se créaient des usines ; ce fut le

début de la 2e période, celle de la filature

mécanique.En 1733 John KAY inventa la navette vo¬

lante. L'augmentation de production de tissus

qui en résulta fit croître la demande de filés,

ce qui poussa les artisans filateurs à chercher

de nouveaux moyens de production. C'est

de 1738 que date le brevet des cylindres éti-

rcurs par John WYATT et Paul LEWIS,dont l'invention ne fut utilisée qu en 1769,

semble-t-il. Aucune mention de doublagen'est faite.

On attribue la découverte en 1555 de l'ai¬

lette et de la broche à Johann JUERGEN, un

sculpteur de Brunswick. Cependant Leonardo

(la VINCI déjà nous a laissé des dessins d'ai¬

lettes, de bobines et du mouvement de trans¬

lation pour la formation de la bobine.

James HARGREAVES construisit en 1760

* Le lecteur pressé pourra sauter ce chapitre, sans que

cela nuise à la compréhension du reste

la première machine à filer, le « SpinningJenny », comportant d'abord 8, puis 16, puis120 broches. Sur cette machine, ancêtre de

notre renvideur, l'étirage était donné par

lirage sur la mèche entre la broche et les dé¬

livreurs. Cette invention fut bientôt suivie

par une machine analogue, le « SlubbingBilly» que HARGREAVES inventa pour

préparer les mèches utilisées sur le « Spin¬ning Jenny ».

En 1769 Richard ARKWRIGHT utilisa

les cylindres étireurs et construisit sa ma¬

chine à filer le coton, le « Water Frame »,

ancêtre de notre continu à ailettes. Le train

d'étirage comportait 4 cylindres et on réali¬

sait avec le premier modèle un étirage de

6,25, puis en 1775 un étirage de 18,4.

Richard ARKWRIGHT, aux environs de

1780, utilisait sur sa machine de préparationle « Lantern Frame », un doublage de 2 ru¬

bans. Le « Water Frame » était plutôt utilisé

pour filer la chaîne et le « Spinning Jenny »

pour filer la trame.

Samuel CROMPTON en 1779 combina les

cylindres étireurs et le « Spinning Jenny »

pour faire sa machine à filer, le « Mule ».

Le fil produit était meilleur et on utilisait en

1790 des machines comprenant 100 broches.

Toutes ces machines construites et em¬

ployées d'abord pour la filature du coton,

étaient adaptées peu à peu pour la laine

peignée.Dans cette révolution de la technique les

Anglais ont été les grands précurseurs. Sur

le continent on trouve aux environs de 1800

les premières usines travaillant avec de telles

machines. Les rubans de laine peignée étaient

pour la plus grande partie peignés à la main.

CARTWRIGHT prit dès 1790 un brevet sur

13

sa première peigneuse circulaire, mais ce

n'est que vers 1850 que les peigneuses furent

employés partout.En France, en 1810, MAYSSEMER breveta

un assortiment de machines de préparationpermettant de travailler les rubans peignésà la main. Le parisien DOBO acheta ce bre¬

vet et en 1816 breveta un assortiment amé¬

lioré base de la préparation, système fran¬

çais, et utilisant 7 passages de machines :

« 1er passage : un défeutreur à cylindres2e passage : un réduit après lequel on tor-

tillonne

Se passage : on défait les tortillons que l'on

repasse au réduit

\e passage : on place des pesées de 20

grammes derrière le grand tam¬

bour

bc passage : un second tambour reçoit les

rubans de 4 mètres du premier6e passage : un banc d'étirage à 8 têtes dou¬

ble et redouble les rubans

le passage : un bobinoir à 8 bobines, le seul

de l'assortiment

8e opération, qui valait un passage : les bo¬

bines faites au compteur étaient

classées

9e opération : le métier à filer recevait les

bobines par série de grosseur ».

Depuis les 2 systèmes de préparation, le

système français et le système anglais ont suivi

des développements séparés.En 1813 Joseph RAYMOND prit un bre¬

vet concernant un banc à broches. En 1826

HOULDSWORTH breveta le différentiel et

en 1836 on utilisait la variation de vitesse

avec cônes.

En 1822 un assortiment, système anglais,comportait 6 passages pour travailler les ru¬

bans peignés à la main et 4 à 5 passages pourles rubans peignés à la machine. Les dou¬

blages utilisés par machine allaient de 2 à 5.

En 1835 les étirages à hérissons étaient

connus.

En 1845 Josua HEILMANN présenta sa

peigneuse rectiligne qui fut bientôt utilisée

sur tout le continent et ceci aux dépens du

peignage à la main. Les progrès réalisés sur

les peigneuses, entre 1840 et 1860, furent tels,

que sur les peigneuses on pouvait travailler

des laines plus courtes que celles employéespour le peignage à la main. En 1860 il y avait

en France encore 10 000 peigneurs de laine

à la main. Les peignages mécaniques ven¬

daient des rubans de 15 à 20 g/m. A la sortie

de la peigneuse le ruban passait soit sur une

pelotonneuse soit sur une lisseuse, dernières

opérations du peignage.HAREL GEORGE dit en 1859 dans son

« Traité sur la filature de la laine peignée » :

« C'est l'expérience qui indique que treize

passages sont nécessaires et suffisent bien pourliler ». 11 préconise 44 à 46 doublages de mè¬

ches, en comptant les doublages des 13 pas¬

sages par addition. Plus loin, à propos d'un

assortiment de peignage, auquel on avait

ajouté des passages régularisateurs, il dit :

« On voit que ces peigneurs sont filateurs,car ils ne négligent pas, comme ceux qui ne

sont que peigneurs, le côté importa?/1 : la ré¬

gularité du ruban. C'est à cette condition

qu'à la filature on peut donner des passagesen moins et supprimer les grosses machines

des premiers passages, qui n'ont pour but quede régulariser le ruban qu'elles fatiguent...».Ainsi, peu à peu. I à 2 passages, soustraits en

préparation ont été ajoutés au peignage.Charles LEROUX en 1860 dans son « Trai¬

té pratique sur la filature de laine cardée

peignée et peignée » propose pour filer

un Nm 45 à 67, un assortiment de pré¬paration de 9 passages avec les doublages4.4.4.3.3.3.4.4.4. = 110592.

En 1889 HENTSCHEL dans « Praktisches

Lehrbuch der Kammgarnspinnerei » préco¬nise pour des numéros moyens 10 passages

précédés de 1 ou 2 passages régularisateursi accordes au peignage.

Dans les archives de la SACM on a puretrouver un grand nombre de projets d'as¬

sortiments depuis 1883. Dans ces projets se

reflètent les progrès réalisés dans la construc¬

tion autant que les exigences des filateurs.

Alors, comme aujourd'hui, chaque filateur

travaillait à sa manière et utilisait les machi¬

nes de la façon qui lui semblait être la meil¬

leure.

En 1885 on doublait sur un assortiment de

10 passages de 3.4.2.1.3.4.4.3.4.4. = 55296

pour faire une mèche de Nm 3,9 à partir de

rubans de peigné de 14 g/m. Dans cette as¬

sortiment apparaît le bobinier dit : « de

chute » sur lequel le doublage de 1 permet¬tait d'affiner la mèche de toute la valeur du

taux d'étirage. Cette machine se trouve dans

bien des assortiments neufs jusqu'aux envi¬

rons de 1930.

Pour fabriquer une mèche de Nm = 4,85

14

on proposait en 1893 10 passages avec les

doublages de 8.8.2.2.3.2.4.4.4.2 = 196608 et

un ruban de peigné de 18 g/m.En 1913 Léon FAUX, dans « Principes et

Théorie de la Transformation des laines

brutes en fils peignés » propose 11 passages

pour filer des laines mérinos. L'utilisation

dans cet assortiment d'un étirage double fait

que le nombre réel de passages se trouve portéà 12. Pour une mèche Nm = 6,435, et desti¬

née à donner du fil de chaîne, on propose884736 doublages. Pour une mèche Nm =

9,266, et destinée à donner du fil de trame,

on propose 373248 doublages. En 11 passages,avec un étirage double et une chute, on fa¬

briquait un Nm 3,33 avec 380928 doublages.En 1920 environ, la SACM proposa pour

fabriquer une mèche de Nm = 4, à partir de

peignés de 15 à 20 g/m, des assortiment? en

10 ou 9 passages avec des doublages d'environ

50000 à 25000.

En 1937 on propose toujours 9 passages

pour fabriquer une mèche de Nm = 4, et le

nombre des doublages n'est pas changé.La deuxième guerre mondiale, avec les

restrictions qu'elle a entraînées partout, a en¬

gagé les filateurs à utiliser moins de passagesde préparation, et après la guerre tous les

constructeurs se sont occupés du problèmede la réduction des passages, avec plus ou

moins de retard sur les firmes américaines,

qui là ont été les précurseurs.En 1949 ces nouveaux assortiments amé¬

ricains ne comportent plus que 4 à 5 passageset sont destinés à donner des mèches pouvantêtre filées en gros numéros jusqu'à Nm 40.

La tendance actuelle est de généraliser l'em¬

ploi de ces assortiments jusqu'aux filés très

fins. Ces nouveaux procédés sont basés sur les

progrès réalisés dans les dernières années dans

la construction du matériel de préparation,laine peignée.

En 1949 WHITIN propose le tableau de marche :

' Doublage Etirage Sortie g/m

1 er passage : Etirage 4 cyl. 18 g/m 1 5 3,6

2e passage : Etirage 4 cyl. 5 5 3,6

3e passage : Etirage 4 cyl. 5 5 3,6

4e passage : Banc à broches 4 cyl. 1 18 0,2

Filage __*_J_ 14 Nm 35

Doublage total : 50

En même temps SACO LOWELL propose:

Nm

entrantDoublage Etirage

Nm

sortant

1er passage : Intersecting 0,06 3 7 0,14

2e passage : Intersecting 0,14 4 7 0,245

3e passage : Intersecting 0,245 5 7 0,343

4e passage : Banc à broches 0,343 1 15 5,145

Continu 5,145 2 15,5 40

Doublage total : 120

En 1952 la SACM sort ses premiers assortiments de 6 passages (voir figures 97a et 97b).

15

En 1954 RIETER propose pour un mélange de laine croisée 70 %, fibranne 30 %,fil Nm 32 :

Poids

entrant

g/m

18

D

6

E

Nbre de

rubans

sortants

Poids

sortant

g/m

Longueurdélivrée

m/min.

1er passage : Intersecting 7.0 2 7,7 35

2e passage : Intersecting 7,7 14 7,5

7,4

8,4

2 7,2 35

3e passage : Intersecting 7,2 15 3 4,9 35

4e passage : Intersecting 4,9

3,5

18

1

3 3,5 47

5e passage : Banc à broches 7,0 1 Nm == 2 18,2

Continu Nm=- 2 16 1 Nm = 32 15

Le doublage total effectif: est ici de 630.

Enfin l'assortiment en 4 passages, que nous

allons étudier ici, représente la dernière réa¬

lisation que la SACM vient de sortir en 1958.

Ces nouveaux développements ont été pos¬sible grâce aux nouvelles machines :

Les intersectings rapides permettent de tra¬

vailler à de grandes vitesses, de l'ordre de

100 mètres de rubans délivrés à la minute.

Les étirages utilisés vont jusqu'à 15, les dou¬

blages jusqu'à 12.

Les bancs à broches, dans leurs différentes

réalisations, permettent des étirages de l'ordre

de 15.

Ces progrès ont eu leur répercussion dans

la vitesse de marche des machines. En 1820

les machines délivraient à peu près à 9 m/min

En 1913 Léon FAUX indique 20 m/min et

aujourd'hui les bobiniers délivrent 25 à 30

m/min et les bancs à broches 20 à 30 m/min.

suivant la matière travaillée.

Ces quelques données que nous avons ras¬

semblées nous montrent que, après une évo¬

lution très rapide durant la premièie moitié

du 19e siècle, les procédés de filature se sont

stabilisés au cours de la 2e moitié'du 19e siè¬

cle et n'ont pas subi de changements pro¬fonds jusqu'après la 2e guerre mondiale. De¬

puis 1860 à 1940 on a fait tourner les ma¬

chines un peu plus vite. Certains filateurs

ont commencé à supprimer un passage dans

les années d'avant-guerre. En même tempsfurent faits les premiers pas dans le domaine

du contrôle des rubans, mèches et fils. Avec

le développement et l'application industrielle

des appareils de contrôle électroniques les

filateurs ont pu se rendre compte des résul¬

tats obtenus sur leurs machines, résultats qui

ont permis de donner à la recherche une

orientation nouvelle. Ainsi les progrès laits

par la recherche théorique, de pair avec la

recherche expérimentale, ont permis la réa¬

lisation de ces assortiments nouveaux quenous proposent aujourd'hui les constructeurs

HISTORIOUE — REFERENCES

Dictionnaire Technologique 1826 Tome 9e,

Thomine Libraire, rue de la Harpe,Paris.

Michel ALCAN 1847. Essai sur l'industrie

des matières textiles. Librairie scien¬

tifique-industrielle, Paris.

HAREL GEORGE 1859. Traité sur la fila¬

ture de la laine peignée. Chez Du-

mesnil, Imprimeur-libraire au Ca-

teau, Au Cateau-Cambrésis.

Charles LEROUX 1860, Traité pratique sur

la filature de laine peignée, cardée

peignée et cardée. Abbeville, Li¬

brairie chez Vitoux.

J. A. HUELSSE 1861. Die Kammgarn-Fabri-kation. Stuttgart, Cotta'scher Ver-

lag.J. M. HENTSCHEL 1889. Praktisches Lehr-

buch der Kammgarnspinnerei. Srutt-

gart, Cotta'scher Verlag.Léon FAUX 1913. Principes et Théorie de

la transformation des laines brutes

en fils peignés. Paris et Liège, Li¬

brairie Polytechnique Ch. Béranger.WOOL RESEARCH 1918-1948. Volume 6.

Drawing and Spinning, publié parWool Industries Research Associa¬

tion, Torrindon, Headingley Leeds

6, 1949.

16

Qualité de la laine, des rubans de peigné,

des mèches et des fils

Les résultats obtenus en filature dépendenten grande partie des matières premières uti¬

lisées. Les acheteurs de laine nous disent

quelle qualité de laine il faut choisir pour

fabriquer un fil de numéro et qualité donnés

et également quel numéro et quelle qualitéde fil on peut fabriquer avec une certaine

laine. Les experts de laine classent les laines

suivant des barèmes de finesse. Pour ce clas¬

sement il est surtout tenu compte de la finesse

et de la longueur de la laine. D'autres carac¬

tères de la laine ont leur importance, et sui¬

vant la destination de la laine, l'un ou l'autre

de ces caractères peut avoir une importanceprédominante. Nous citerons les caractères

importants :

finesse des fibres

longueur des fibres

égalité des fibres en longueur et en

finesse

nerf ou ténacité

élasticité, crochet, souplesseétat de propreténuance, brillant

pays de provenance.

L'évaluation des valeurs de ces caractères

est plus ou moins subjective, mais de plus en

plus on se sert de valeurs exactes, mesurées

à l'aide d'appareils pour faciliter la détermi¬

nation de la qualité.

Nous utiliserons :

J) un microscope de projection pour déter¬

miner la finesse de la laine utilisée. Nous

opérerons d'après la méthode recomman¬

dée par le Comité Technique de la Fédé¬

ration Lainière Internationale au Con¬

grès de Stockholm en juin 1950 (1).

Les résultats obtenus sont :

a) le diamètre moyen des fibres en mi¬

crons,

b) le coefficient de variation du diamètre

CVd.

On préconise un nombre de mesures de

diamètre d'au moins 300. Pour 300 me¬

sures, avec un degré de probabilité de

P — 95 %, le pourcentage d'exactitude du

diamètre moyen est de 3 %. En faisant un

nombre plus grand de mesures on obtient

une meilleure exactitude.

un analyseur SCHLUMBERGER pourétablir les diagrammes de longueur des

laines. Des résultats (2) obtenus, nous dé¬

duisons :

a) la longueur moyenne des fibres, pro¬

portionnée au poids des fibres (= hau¬

teur de barbe) : /

b) la longueur moyenne des fibres, pro¬

portionnée au nombre des fibres

(~ hauteur Schlumberger) : l

c) le coefficient de variation des lon¬

gueurs des fibres proportionnées au

nombre des fibres : CVln %

d) le coefficient de variation des lon¬

gueurs des fibres proportionnées au

poids des fibres.

Ces valeurs sont reliées par la formule :

/CVln%\H\ 1007 j

i = i î

Les experts de la laine déterminent la LI¬

MITE DE FILABILITE. c'est-à-dire le nu¬

méro le plus fin qu'il est possible de filer avec

une certaine qualité de laine, sans que le fil

devienne de qualité inférieure. Cette notion

17

de limite de filabilité est évidemment encore

subjective et dépend de la notion de qualitédu fil et des machines utilisées. Aujourd'hui,malgré des essais pour trouver par des for¬

mules la limite de filabilité d'une qualité de

laine, le jugement subjectif des experts reste

le moyen le plus employé.

Le RUBAN DE PEIGNE, étant le produitvendu par les peignages de laine et négocié,il est important que sa QUALITE soit défi¬

nie. On donne en général les valeurs des ca¬

ractères suivants, pour définir de façon plusprécise la notion de qualité du ruban de

peigné :

a) la qualité de la laine

b) le poids moyen au mètre

c) l'irrégularité des rubans

d) le nombre de boutons et d'impuretésqui se trouvent dans un certain poidsdu ruban

e) la couleur du ruban s'il est teint.

Nous utiliserons uniquement de la laine

écrue

Pour définir la QUALITE DES FILS il

n'existe pas de normes. Dans sa fabrication

le filateur doit se conformer aux désirs de ses

clients. Les filateurs utilisent aujourd'hui les

valeurs des caractères suivants pour définir

le fil, sans le classer dans un barème bien dé¬

fini de qualité :

a) la qualité de la laine

b) le numéro du fil

c) la torsion du fil

d) la résistance à la rupture

e) l'irrégularité du fil.

Nous décrivons plus loin la notion d'irré¬

gularité qui est devenue dans les dernières

années la notion la plus importante de la

qualité d'un fil.

Pour les MECHES venant des machines de

préparation, les caractères qui nous intéres¬

seront sont :

a) la qualité de la laine

b) le poids moyen au mètre ou le numéro

c) l'irrégularité

d) le cas échéant la torsion.

D'autres caractères peuvent être importantssuivant le point de vue auquel on se place,mais nous croyons avoir cité les principaux.

18

Généralités sur les méthodes statistiques (3) (4) (5) (6) (7)

L'industrie textile travaille de grandes

quantités de matières. Pour faire des observa¬

tions de la qualité des produits, nous avons

d'abord à fixer notre choix sur le CARAC¬

TERE à observer. Ce caractère doit évidem¬

ment être en relation étroite avec la notion

de qualité de la matière étudiée. Pour ob¬

server la qualité d'un fil chaque caractère,énuméré dans le paragraphe « qualité des

fils », peut nous donner des renseignementsd'un intérêt variable, suivant le point de vue

envisagé. D'après les renseignements que l'on

désire obtenir, on choisira l'un ou l'autre de

ces caractères.

On appelle POPULA 7707V l'ensemble des

individus dont un caractère commun est sou¬

mis à l'examen, un INDIVIDU étant l'unité

que l'on examine isolément.

Les opérations de mesure consistent à pren¬dre un individu après l'autre en examinant

la VALEUR du caractère à déterminer. Par

exemple, pour déterminer la résistance à la

rupture d'un fil le caractère choisi est très

souvent : la résistance à la rupture pour une

longueur entre pinces de 50 cm. La valeur

du caractère est la charge en grammes cassant

le bout de fil.

En examinant l'ensemble des individus de

la population on dit qu'on procède à une

inspection à 100 %. Très souvent une inspec¬tion à 100 % est impossible et ceci est tou¬

jours le cas dans l'industrie textile, car les

quantités de matière travaillée sont bien trop

importantes et souvent les contrôles ne peu¬

vent se faire qu'en détruisant ou en endom¬

mageant la matière. On est donc obligé de

se contenter d'examiner une partie seulement

des individus de la population. L'ensemble

des individus examinés s'appelle un ECHANTILLON. Oh procède ainsi à une inspection

par échantillonnage.

Si on groupe l'ensemble des individus quiont conduit aux mêmes valeurs du caractère

observé, on obtient une DISTRIBUTION

STATISTIQUE ou DISTRIBUTION EM¬

PIRIQUE.

A l'aide de ces échantillons nous voulons

obtenir des renseignements valables pour l'en¬

semble de la population dont ils sont extraits.

Pour cela il est indispensable que les indivi¬

dus de l'échantillon aient été extraits AU

HASARD de la population. Ceci signifie quedans le prélèvement des individus composantl'échantillon, on donne à chaque individu de

la population la même probabilité d'être pré¬levé. Pour réaliser cette condition on se sert

en pratique de tables de nombres au hasard.

En principe le tirage de l'échantillon dans la

population ne doit pas être EXHAUSTIF,

c'est-à-dire ne doit modifier en aucune façonla composition de la population. En pratiqueles échantillonnages auxquels on procède dans

l'industrie sont souvent exhaustifs, l'individu

dont on a mesuré la valeur du caractère n'é¬

tant pas remis dans la population. Mais si

l'importance des échantillons est faible par

rapport à l'importance de la population, on

traite les échantillons comme non exhaustifs.

On peut toujours considérer l'ensemble

des informations recueillies comme résultat

d'un échantillonnage qui a été tiré d'une po¬

pulation hypothétique infinie qui possède les

mêmes propriétés que la population étudiée.

On appelle cette population la POPULA¬

TION MERE ou POPULATION DE RE¬

FERENCE. Une telle population infinie suit

une loi théorique la LOI DE PROBABI¬

LITE.

Un premier problème consiste à déduire

de la distribution empirique de l'échantillon

les CARACTERISTIQUES FONDAMEN-

19

TALES de la distribution de l'ensemble de

la population.

L'ESTIMATION de ces caractéristiquesfondamentales permet dans beaucoup de cas

de rattacher la distribution empirique à une

loi de probabilité connue. Ce problème de

l'estimation des caractéristiques a trouvé sa

solution par l'association d'INTERVALLES

DE CONFIANCE aux résultats de mesures

obtenus sur les échantillons. Chaque résul¬

tat obtenu par l'étude d'un échantillon est

quelque peu différent du résultat que l'on

aurait obtenu par l'étude d'un autre échan¬

tillon extrait de la même population. On

associe au résultat obtenu par l'étude d'un

échantillon, un intervalle qui contient avec

une PROBABILITE donnée P %, le résul¬

tat que donnerait une mesure de toute la

population. Pratiquement on utilise les va¬

leurs de P = 95 %, P = 99 % et P = 99,9 %.

En choisissant P = 95 %, l'intervalle de con¬

fiance sera tel que dans 95 cas sur 100 il

contiendra la vraie valeur de toute la popu¬lation. Seulement dans 5 cas sur 100 la vraie

valeur se trouvera à l'extérieur de l'inter¬

valle de confiance. Des statisticiens ont dé¬

veloppé des formules et des tableaux, quinous permettent de calculer les intervalles

de confiance dans un très grand nombre de

cas pratiques. Dans le cas très fréquent où

la population étudiée est une POPULA¬

TION NORMALE ou POPULATION DE

GAUSS, les méthodes de calcul sont parti¬culièrement simples. L'expérience a montré

que ces méthodes de calcul sont égalementapplicables dans des cas où les conditions de

normalité de la population ne sont pas réa¬

lisées et où des déviations par rapport à une

population normale sont assez importantes.

Notons que l'estimation devient d'autant

plus précise que ^'échantillon est grand, car

l'intervalle de confiance devient moins large.La précision dépend du nombre de mesures

effectuées pour cet échantillon et non, comme

on le croit assez souvent, de l'importance re¬

lative de l'échantillon par rapport à la po¬

pulation.

Un deuxième problème est de voir si la

distribution empirique obtenue par échantil¬

lon s'accorde avec une loi qu'on se fixe à

priori pour la population de référence à

laquelle logiquement la distribution exami¬

née semble se rattacher. On teste alors la

validité de cette hypothèse appelée SPECI-

FICA TION. Le test du •/ nous permet de dire

avec une probabilité de P, si une distribution

statistique est conforme à une certaine spé¬cification. On appelle HOMOGENE toute

population dont la distribution peut être rac¬

cordée à une seule loi de référence. Une po¬

pulation ne pouvant pas être raccordée à une

seule loi de référence est appelée HETERO¬GENE. Dans ce cas on peut toujours la frac¬

tionner en sous-groupes tels que chaque sous-

groupe soit indépendant de la cause d'hété¬

rogénéité envisagée subjectivement.

Un troisième problème consiste à comparer

entre eux les résultats obtenus par des échan¬

tillonnages, pour savoir si les différences ob¬

tenues sont SIGNIFICATIVES ou non, c'est-

à-dire qu'elles sont réelles ou qu'elles sont

dues aux hasards de l'échantillonnage. Pour

comparer 2 résultats, on fait au départ l'hy¬pothèse de similitude des 2 lots d'où sont

extraits les échantillons. Après avoir déter¬

miné les caractéristiques fondamentales des

échantillons, on les compare pour savoir si,dans le cadre des théories sur les échantillons

extraits de population théoriques connues,

l'hypothèse de similitude est valable. Dans

le cas de similitude de 2 populations nor¬

males, les caractéristiques fondamentales à

déterminer sont : moyennes et variances. La

théorie montre cfue pour comparer les

moyennes l'identité statistique des variances

doit déjà être vérifiée.

La théorie de ÏANALYSE DE VA-

RIANCE permet la comparaison d'échan¬

tillons extraits de populations normales et

dont les variances sont statistiquement éga¬les. Elle nous permet de juger si les échan¬

tillons peuvent être considérés comme ex¬

traits d'une même population normale ou

non. Si plusieurs causes d'hétérogénéité sont

susceptibles d'avoir une influence sur les

valeurs du caractère mesuré, un contrôle de

ces causes durant les expériences permet, parla mise en œuvre de l'analyse de variance à

PLUSIEURS DIMENSIONS, de déterminer

cette influence.

Pour tirer le maximum d'enseignement des

phénomènes que l'on se propose d'observer,il est important de ne pas recueillir des va¬

leurs de mesure n'importe comment, mais au

20

contraire de préparer soigneusement la façonde mesurer, donc de faire un PLAN D'EX¬

PERIENCES. Ce plan sera évidemment en

rapport très étroit avec la façon dont on

compte exploiter les résultats.

Si on étudie plusieurs caractères à la fois, le

problème se pose de déterminer des courbes

ou des fonctions qui permettent de décrire

le mieux possible le phénomène étudié. Cet

AJUSTEMENT DES RESULTATS est fait

d'après la METHODE DES MOINDRES

CARRES. On remplace les valeurs observées

par une fonction appropriée aux résultats

obtenus. La fonction sera déterminée de sorte

que la somme des carrés des distances des

points observés à la courbe choisie, soit mi-

nima, les distances étant comptées parallèle¬ment à l'axe de coordonnées, relatif à la va¬

riable sur laquelle on fixe son attention. La

ligne ainsi définie est la LIGNE DE RE¬

GRESSION. Evidemment la courbe choisie

ne doit pas suivre les variations aléatoires de

la variable étudiée. Le calcul d'ajustementnous donne l'équation de la ligne d'ajuste¬ment et une estimation de la variance des

fluctuations des observations autour de cette

ligne de régression. On peut alors prédire la

valeur de la fonction en lui ajoutant un in¬

tervalle de confiance correspondant à une pro¬babilité choisie.

Pour étude complète d'un phénomène nous

suivrons en principe le shéma de travail sui¬

vant :

1) Une description précise du phénomèneà étudier.

2) Mise au point ou description d'une

méthode de mesure reproductible avec

détermination de la précision obtenue.

3) Une liste des différents facteurs sus¬

ceptibles d'influer sur le phénomène.

4) En gardant ces facteurs constants, vé¬

rifier que d'autres facteurs n'ont pas

été oubliés et déterminer la précisionde l'expérimentation.

5) Choisir les facteurs que l'on veut faire

varier.

6) Etablir un plan d'expériences permet¬tant d'obtenir des renseignements quan¬titatifs suffisants concernant l'influence

de ces facteurs sur le phénomène étudié.

7) Réaliser ce plan.

8) Analyser les résultats et les interprêterde façon à déterminer une courbe cal¬

culée qui rend compte des résultats ob¬

tenus.

9) Comparaison entre les résultats expéri¬mentaux et la courbe calculée, zone de

validité de l'hypothèse.

10) Traduction des renseignements obtenus.

L'élaboration des méthodes d'évaluation

statistique a demandé des mises en œuvres

mathématiques très poussées. Nous nous con¬

tentons d'exposer ces quelques généralités et

ne manquerons pas d'employer, pour étudier

les problèmes qui nous intéressent ici, ces

précieux instruments que les statisticiens ont

mis à notre disposition.

21

Irrégularités des rubans, mèches et fils

Pourqu'un tissu ou un tricot ait une va

leur commerciale, il est très important qu'ilait bel aspect. Malgré de très bonnes qualitésde résistance à l'usure ou à la rupture, un

tissu se vend mal s'il n'a pas l'aspect régulier.L'irrégularité dans l'aspect peut provenir de

défauts introduits à un stade quelconque de

la fabrication : filature, tissage ou apprêtage.Nous considérons ici uniquement les irrégu¬larités introduites par les machines en fila¬

ture, c'est-à-dire par les stades de fabrication

jusqu'au fil.

Pour le moment disons que l'irrégularitéd'un fil est la propriété qui le différencie d'un

fil complètement uniforme sur toute sa lon¬

gueur. La notion d'irrégularité peut être

étendue à tout caractère mesurable d'un fil

soit par exemple :

poids ou masse par unité de longueurdiamètre du fil

nombre de fibres à la section

torsion

résistance à la rupture

allongementmélange des fibres composant le fil

couleur.

Des irrégularités telles que boutons, impu¬retés végétales sont dues à d'autres causes et

ne sont pas prises en considération. Tout ce

que nous dirons de l'irrégularité des fils

pourra être transposé aux rubans et mèches,

à condition que le caractère, pour lequell'irrégularité aura été définie, soit là encore

mesurable.

Pour définir des valeurs capables de repré¬senter l'irrégularité, on fait appel à des ca¬

ractéristiques du calcul statistique :

a) admettons avoir un certain nombre N

de valeurs d'un caractère x,

i étant le

numéro de l'individu mesuré, la moyen¬

ne arithmétique de ces valeurs est don¬

née par :

N

1 Vx = —

' x,

N -*'

i = 1

L'écart moyen est :

N

1

N

V | x,-x|

On appelle coefficient d'irrégularitémoyenne linéaire

ou irrégularité linéaire

ou valeur Uster,

la caractéristique donnée par la for¬

mule :

U % =

100 1

T Nyi *,

100

1 = 1

On appelle coefficient d'irrégularitémoyenne quadratique

ou irrégularité quadratiqueou coefficient de variation,

la caractéristique :

CV100 / _Jx V N- 1

N

V, -v

ioo>

(x, —x)=

—^— s

i= 1

N —1

N

V (x, — x)J = variante

i= i

= écart type

b) si les mesures de x_ ont été faites de

façon continue et que nous disposonsdu diagramme obtenu par l'enregistre¬ment de x,, les caractéristiques que nous

22

venons de définir sont données par les

formules suivantes :

Soit L la longueur du diagramme pour

laquelle l'évaluation est faite, et d/ la

différentielle de cette longueur.Moyenne arithmétique :

L

x= ï7/x,d/0

Ecart moyen :

L

S =.— I | x, — x| d/

b

Coefficient d'irrégularité moyenne li¬

néaire :

x L J x

o

Variance :

L

s2 = ,- f(x, —x)2d/

o

Ecart type : s

Coefficient d'irrégularité moyenne qua¬

dratique :

n,Tc/100 II},

-v.,7ioo

CV % —-- / -T- (xi — x)

d/ = -=— s

x V L J x

o

Les irrégularités des différents caractères

énumérés ne sont pas indépendantes, mais en

relation plus ou moins étroite les unes avec

les autres. Par exemple sur un fil une dévia¬

tion de la masse, par rapport à la moyenne,se traduit par une déviation dans le même

sens du diamètre par rapport au diamètre

moyen du fil. Le CV % de la masse par unité

de longueur, est avec une bonne approxima¬tion égal au double du CV % du diamètre.

Des mesures (8) ont montré qu'il existe un

coefficient de corrélation positif entre la

masse par unité de longueur et la résistance

à la rupture ; un coefficient de corrélation

négatif entre la masse par unité de longueuret la torsion par unité de longueur d'un fil.

L'irrégularité de masse est l'irrégularité quiest en pratique la plus importante, parce

qu'elle est en relation très étroite avec le

jugement subjectif de l'irrégularité d'aspectd'un fil. Elle est facilement mesurable grâce

aux régularimètres électroniques et tend à

remplacer de plus en plus l'appréciation sub¬

jective de l'irrégularité des fils par planchet¬tes ou l'irrégularité des mèches et des rubans

à l'aide de tortillons.

Chaque fois que nous parlerons d'irrégu¬larité sans spécifier le caractère de l'irrégu¬larité, nous sous-entendons qu'il s'agira du

caractère masse.

ETIRAGE IDEAL — FIL IDEAL

IRREGULARITE IDEALE

Imaginons un instant de disposer de fibres

ayant toutes à chaque endroit la même sec¬

tion de la matière. Ces fibres seraient idéale¬

ment régulières. Un fil complètement régu¬lier, confectionné à l'aide de ces fibres, serait

tel qu'à l'endroit où finirait une fibre, pren¬drait place la prochaine fibre. En sectionnant

ce fil on couperait à chaque endroit exacte¬

ment la même quantité de matière et un

même nombre de fibres. Ce fil aurait une

irrégularité de masse nulle CV % = O,

U % = O.

Si maintenant les fibres de ce fil étaient de

section variable, leur disposition restant la

même, on obtiendrait une irrégularité dans

les différentes sections de la matière, bien-

que le nombre de fibres à la section soit resté

constant. L'irrégularité dans ce cas serait uni¬

quement due aux irrégularités des sections

des fibres.

Il suffit de jeter un coup d'œil sur le tra¬

vail des machines de filature pour se rendre

compte qu'elles sont loin de produire un tel

fil. En effet, elles mélangent les fibres ou

touffes de fibres plus ou moins ouvertes et

étirent les rubans ou mèches formés par ces

fibres. La position d'une fibre d'un ruban,

faisant partie d'un lot de laine, n'est définie

par aucune règle, elle est due au hasard.

Chaque fibre a la même probabilité de se

trouver à un certain endroit du ruban.

On appelle doublage idéal, l'opération quiconsiste à placer l'un à côté de l'autre D ru¬

bans pris au hasard dans tout le lot de ru¬

bans, pour les faire entrer dans une ma¬

chine. La position d'une fibre dans cette

nappe, formée de D rubans, reste toujoursdue au hasard.

Appelons tête d'une fibre, l'extrémité de

la fibre tournée dans le sens de marche du

23

ruban. On appelle étirage idéal, l'opérationqui multiplie par un facteur E la distance

entre deux têtes de fibres.

Une machine idéale est une machine quilait un étirage idéal, sur des rubans qui ont

été doublés de façon idéale.

En utilisant les lois du calcul statistique,

on a pu établir, à l'aide de formules, l'irré¬

gularité de rubans, mèches et fils.

H. C. PICARD (9) a donné une formule

très générale, permettant de déterminer l'ir¬

régularité d'un ruban, mèche ou fil ayant été

travaillé sur des machines idéales. Cette irré¬

gularité idéale est :

CV _

/1 ridéal Picard =V j V ] + Pp« CVP CV • + ^ (1 + ?P< CVP CV,)

= Titre du ruban dans le sens : poids parunité de longueur

= Titre d'une fibre, t = Titre moyen des

fibres, CVt = coefficient de variation

des titres des fibres

= poids d'une fibre, p= poids moyen des

fibres, CV — coefficient de variationp

des poids des fibres

= indice d'irrégularité d'une fibre indivi¬

duelle, défini par i = CV1.

t où CV

est le coefficient de variation du poidspar unité de longueur (le titre local)de cette fibre particulière.

= moyenne des i et CV, est le coefficient

de variation de cet indice d'irrégularitépris sur toute la population de fibres.

n sont les coefficients de corrélation

entre p et i, p et i.

Le premier terme de cette formule J— \ 1

est basé sur la théorie de la répartition au

cas particuliers de la formule générale écrite

plus haut.

Pour le cas de fibres cylindriques varia¬

bles en longueur, mais de section cons¬

tante (10) (32), on obtient :

t CV,déal "-

Il M

n

car ——

— ; n étant le nombre moyen des

n

libres à la section

CV

Nous écrirons

100

idéal

n

ppiet

Si les fibres, bien que cylindriques, ont des

titres variables autour du titre moyen 7. mais

longueur et titre des fibres étant supposésindépendants, on obtient la formule :

CV;/

idéal

t

TV 1 + CV,

En écrivant que le coefficient de variationdu titre est égal à 2 fois le coefficient de

hasard des fibres dans le ruban. Il exprime variation du diamètre des fibres, ce qui est

que l'irrégularité due à la variation du nom¬

bre de fibres à la section du ruban idéal, pro¬vient de la répartition des fibres suivant une

loi de POISSON.

Le terme0p,

. CVp CVt provient de la

corrélation entre le poids et le titre et spé¬cialement de la variation du poids et du titre.

Si la longueur / et le titre t des fibres sont

indépendants, on a p=- /

.t ; 0

devient égalà 1 et

0 .CV

.CV = CV'

.Le terme

,wpt p t t

devient égal à la correction de Martindale

(voir plus loin même page).

admissible pour les fibres de section circulaire

100 CV, =- 2 CVd %, on obtient la formulede MARTINDALE (32).

I CV idéal Martindale % =

100,-=V 1 + 0,0004 CV/V n

7c

Cette formule a été mise par FOSTER sous

la forme :

CV\idéal Martindale %

=

1002 CV 2

%

Le terme -Wl +Ppi. CVt

K pCV) provient

de ,l'irrégularité des fibres individuelles et

de la corrélation entre cette irrégularité et

le poids.

n n

avec 100 CVt = CV, %

On applique la formule de Martindale

surtout pour la laine. VANDEN ABEELE

(12) (13) a défini un autre schéma de répar¬tition des fibres dans le ruban et en a calculé

le coefficient d'irrégularité idéale, qui devientAvant H. C. Picard, d'autres chercheurs inférieur au coefficient d'irrégularité du ru

ont établi des formules donnant l'irrégularité ban ayant un nombre de fibres à la section

idéale, mais Picard a montré qu'il s'agit de distribué suivant une loi de Poisson.

24

cv;idéal Vanden Abeele %100

V n

= V 1 — P.

avec P» =n

**max

nmax est le plus grand nombre de fibres que

l'on trouve en faisant un grand nombre de

mesures de sections.

On peut donner une estimation de nmax

en appliquant la formule :

nmax= n (1 + 4 CVn)

CV = coefficient de variation du nombren

de fibres à la section du fil.

Si les fibres sont cylindriques et de section

constante CVn= CVef{ de la masse par unité

de longueur.100

CV,idéal Vanden Abeele

o,

= _I 4 CV*«

/0

VTl 1+4CVeff

Les formules de Martindale et Picard, pour

l'irrégularité idéale due à la distribution au

hasard des fibres dans le ruban, utilisent la

loi de Poisson. La propriété importante de

cette loi est que la variance est égale à la

moyenne

s* = n CV idéal= -=r 100

n

CV idéal %n

100100

VUOn obtient la loi utilisée par HUBERTY

pour calculer son coefficient K (voir page 28).Or on sait que la loi de Poisson, pour de

grandes valeurs de n, se rapproche de plusen plus de la loi de GAUSS.

Pour n = 100 la loi de Poisson, par rap¬

port à la loi de Gauss, présente des dévia¬

tions qui sont pour le domaine usuel d'utili¬

sation des répartitions, inférieures à 1 % ou

2 %. Pour les répartitions des fibres nous rem¬

placerons donc la loi de Poisson par la loi

de Gauss. Ceci nous permet d'utiliser pour

l'irrégularité idéale des mèches, rubans et fils

la propriété de la loi de Gauss.

CVidéal% = l,25.U idéal *=V4- u idéal

LE DOUBLAGE IDEAL

Le théorème limite central du calcul de

probabilité dit que :

1) La moyenne xN de N valeurs x», x°, x>...

xN, tend vers la moyenne de la popula¬

tion en suivant une loi d'autant plus voi¬

sine d'une loi de Gauss que N est grand.

La variable aléatoire xN converge en pro¬

babilité vers une valeur fixe : x

2) La loi de probabilité de la moyenne xNde N valeurs Xi, x*, x», .... xN ,

a pour écart

type -—- ,? étant l'écart type de la po¬

pulation.Ceci permet d'affirmer que pour un dou¬

blage idéal de D l'irrégularité de la nappe

entrant dans la machine et constituée de

D rubans simples, est :

CV1 ruban %

Vj *

nappe/0

VD

D'autre part, quelle que soit la réparti¬tion de la population, la population des

sections de la nappe se rapproche d'une

loi de Gauss, plus le doublage est grand.En particulier si la population était cons¬

tituée par un ruban idéal, la nappe serait

un ruban idéal D fois plus épais.

FORMULE DE MARTINDALE POUR

MELANGES DE FIBRES (14)

Supposons avoir un ruban de titre T et

composé de 2 sortes de fibres.

Fibres N° 1 Titre T, T, = c T

Fibres N° 2 Titre T, T. = Ti T

avec ç + 7i = 1

et soient CVi et CV.» les coefficients de varia¬

tion des titres t, et L des fibres. La formule

de Martindale, appliquée aux deux rubans

de titre Ti et T>, obtenus en séparant les

2 sortes de fibres du ruban mélangé donne :

__

t.CVi* idéal Martindale

~

j^ 0+ CVi')

CV/t.

idéal Martindale~

J"t0 "^ CV«")

Les variances sont :

Sl* = L Ti (1 + CV*') s.* = h T, (1 + CV,')Pour l'addition des variances la formule

générale est :

S' -= Si" + S' + 2 pu . Si . Sa

pu étant le coefficient de corrélation qui peutexister entre les valeurs des masses de fibres

1 et 2 qui se trouvent à une même section du

ruban mélangé.On a montré par des mesures que, pour

des mélanges laine-viscose, il n'existe pas de

25

relation entre le nombre de fibres 1 et le

nombre de fibres 2 dans une même section

de fil.

En admettant qu'il en soit de même pourles autres mélanges de 2 fibres, on peut poser

p.== O s2 = Sl2 + s/

CV2=v-1v idéal Martindale Mélanges

;2

CV'idéai Martindale + ^ ^V/

idéal Martindale

Cette formule s'étend facilement à des mé¬

langes de plus de 2 composants.

IRREGULARITE REELLE

DES RUBANS, MECHES ET FILS

Des considérations théoriques ont permisde définir l'irrégularité de rubans théoriques,qui sont une idéalisation de la réalité.

Les machines réelles sont munies de trains

d'étirage qui ne peuvent pas exécuter un

travail tel, qu'une machine idéale est sup¬

posée de faire. L'irrégularité mesurée sur les

rubans, mèches et fils est toujours supérieureà l'irrégularité idéale.

H. C. PICARD (9) a développé une for¬

mule générale de l'irrégularité réelle. Nous

nous contentons de noter que les 3 premierstermes de cette formule sont ceux de la for¬

mule donnant CVidéaI Pitar(i.Les deux autres

termes de cette formule, nous les résumons

par la notation CV add .La formule se com¬

pose donc d'une première partie égale à

l'irrégularité idéale et d'une deuxième partieque nous appellerons irrégularité addition¬

nelle.

Ainsi nous écrivons :

II. CV2eff =CV2idéaI +CV2addNous admettrons dans toute la suite que

la formule de Martindale, avec les simplifi¬cations qu'elle comporte, est suffisante en

précision pour nous donner la valeur de

l'irrégularité idéale.

Malgré les différences qui existent entre

l'irrégularité réelle et l'irrégularité idéale, on

continue à employer comme rapport de trans¬

formation entre CVeff et Ueff :

TT '

u eff

Cette valeur n'est exacte théoriquementque dans le cas où l'irrégularité serait due

entièrement au hasard. C'est le cas où les

fibres, au lieu d'être réparties au hasard indi¬

viduellement, sont assemblées en paquets, quieux sont répartis au hasard.

Dans le cas où l'irrégularité réelle est égale¬ment due à des défauts périodiques ou systé¬matiques, des mesures (15) ont montré que le

rapport varie peu :

Cependant on admet en général que la valeur

moyenne 1,25 est suffisamment précise.

LES ETIRAGES REELS

De par sa construction aucun étirage réel

ne peut réaliser le contrôle individuel de

chaque fibre. Les points de pinçage sont réglésà une distance supérieure à la longueur ma¬

ximum des fibres pour éviter que les fibres

longues ne soient pincées à la fois entre les

alimentaires et les étireurs et de ce fait dé¬

chirées. La grande majorité des fibres se trou¬

vera, en traversant l'étirage, à un certain en¬

droit sans contrôle précis de la vitesse. Ces

fibres sont appelées fibres flottantes. Pour

réduire le nombre de fibres flottantes, on se

sert dans les différentes constructions des

moyens suivants :

1. Barrettes

2. Cylindres hérissons

3. Cylindres flotteurs

4. Manchons de guidage des fibres.

Ces organes qui tournent à la vitesse des

alimentaires ou à une vitesse légèrement su¬

périeure, sont destinés à contrôler la vitesse

des fibres flottantes jusqu'au moment où elles

sont pincées par les étireurs. Malgré ces or¬

ganes on n'arrive pas à un contrôle des fibres

une à une.

Le pinçage est donné à l'aide des cylindresde pression, dont la garniture peut être en

cuir, feutre et parchemin ou caoutchouc avec

différents additifs et il est appliqué sur toute

la nappe ou voile de fibres. Dans cette nappeles endroits plus épais recevront plus de pres¬sion que les endroits faibles pressés en même

temps. Dans la zone de contact où le cylindrede pression appuyé sur le cannelé, le point de

pinçage d'une fibre est l'endroit de la zone

de contact où se trouve l'extrémité quandcelle-ci change de vitesse. Suivant la positionde la fibre dans la nappe, le point de pinçagede la fibre variera, car le mouvement de la

fibre est influencé par le comportement des

fibres voisines. On peut définir une zone de

pinçage comme le volume groupant l'ensem¬

ble des points de pinçage des fibres. Le point

26

de pinçage moyen est le centre de gravité des

points de pinçage.

Le manque de contrôle des fibres et le dé¬

placement du point de pinçage sont des causes

inhérentes au travail des étirages, qui font

que les fibres se déplacent par paquets plusou moins grands, et représentent la grandedifférence entre les étirages réels et les éti¬

rages idéaux. Remarquons que le contrôle

des fibres devient d'autant plus difficile que

la masse des fibres travaillées sera grande.Moins on aura de fibres, plus il sera facile

de les contrôler et plus le travail effectué se

rapprochera du travail d'un étirage idéal.

Les paquets de fibres dans les étirages com¬

portent en moyenne un nombre de fibres quiva en décroissant depuis l'entrée de la fila¬

ture jusqu'au filage.

Ces considérations ont amené L. HER-

MANNE et R. TEMMERMANN (16) à la

définition du titre individualisé. En suppo¬

sant que l'irrégularité réelle soit due unique¬ment à la répartition des paquets de fibres

d'après la loi de Poisson, on peut écrire :

CVcff =7^

nM est le nombre moyen de touffes à la

section du ruban

1d'où : nM-= ç-

-

Si Ti est le titre moyen du ruban

Ts le titre moyen des fibres

T< le titre moyen des touffes

7\1\ = r, = Ti. cv2

eff

Cependant l'irrégularité additionnelle est

due à d'autres causes encore qui sont :

a) des défauts périodiques. Ces défauts pro¬viennent soit d'organes défectueux sur les

machines, soit d'organes conçus de telle

façon qu'on ne peut éviter qu'ils intro¬

duisent des défauts.

b) des défauts de réglage.c) des défauts provenant de la manipula¬

tion.

IRREGULARITES PROVENANT

DE PIECES DEFECTUEUSES

Dans cette catégorie il y a surtout les dé¬

fauts produits par des cylindres excentrés.

(17) Les irrégularités produites par des

excentrations sont données par les formules

suivantes (voir figure 1) :

Pour un cylindre supérieur excentré :

- i—e d'

CVadd cyl sup.^- \ 2 (E — l)|vi ,

E = Etiragee = Excentricité

ds — Diamètre du cylindre supérieurd_ = Diamètre du cylindre inférieur

Pour un cylindre inférieur excentré :

CVadd. cyl. inf.

= V 9 i+(e_i;

Pour un pignon de commande excentré

CVadd. pignon '*-*

Le facteur 1,5 est

une moyenne ; il dé-

pend du rapport —r

et de la forme de la

dent.

D'autres défauts

périodiques peuventavoir les causes sui¬

vantes :

— Garniture de

compressibilitévariable des cy¬lindres de pres¬sion.

— Axe de rotation

incliné sur l'axe

géométrique du

cylindre.

Dans le cas où les

cylindres de pressionsont assemblés par

paires, un cylindredéfectueux par l'in¬

termédiaire de l'axe

commun agit sur le

deuxième cylindre.Donnons encore

quelques exemplesd'organes conçus de

telles façon qu'on ne

peut éviter qu'ils introduisent des défauts

périodiques.Les parchemins couvrant les cylindres de

pression garnis de feutre sont collés d'un

27

côté et enroulés librement sur le cylindre.L'extrémité en surface du rouleau provoqueun déplacement périodique du point de

pinçage moyen. Le défaut qui en résulte est

facilement décelable grâce au spectrographeUster.

Les manchons en cuir des cylindres éti-

reurs des intersectings classiques ne sont

constants ni en épaisseur ni en flexibilité.

Sur le manchon une fois rodé sur la machine

s'impriment les cannelures hélicoïdales des

cylindres étireurs. Le manchon s'allongeantà l'usage, les cannelures du manchon ne cor¬

respondent plus aux cannelures des cylindres.Il en résulte un déplacement du point de

pinçage moyen donnant des défauts pério¬diques (voir figure 48).Le mouvement de renvidage des bobines

croisées sur intersecting classique ou bobi-

nier hérisson provoque à chaque fin de

course un relâchement de la tension du ru¬

ban renvidé. Ce relâchement périodique est

décelable sur les spectrogrammes (voir figure

48). On peut réduire le défaut en donnant

à la mèche renvidée une tension très faible,

mais on est limité en ce sens, car les bobines

deviennent très facilement trop molles et

perdent leur forme.

Un autre défaut du renvidage en bobines

croisées est un changement de numéro du

début à la fin de la bobine dû à l'écrasement

de la bobine sur les cannelés de renvidage.Cet écrasement augmente avec le poids de

la bobine et fait que la mèche se trouve ren¬

vidée sur un petit rayon.

La laine se regonfle dès qu'elle a dépasséle point de contact avec les cannelés, la bo¬

bine prend un rayon/^ ^N. plus grand et la mèche

/ \ se trouve étirée (voirU—B—I 1 figure 2).\ L J Ces défauts de ren-

jf^**\ vidage deviennent

FiqjJL ( \ d'autant plus impor-l J tants que les bobines

\^^«X augmentent en poids.

IRREGULARITE PROVENANT

DE MAUVAIS REGLAGES

En outre sur un renvidage en bobines

croisées, si la tension de renvidage est régléetrop forte, une diminution de numéro du

début à la fin d'une bobine en résulte. En

effet, au début de la bobine le tirage tropfort ne peut pas étirer le ruban, le pinçageconstitué par le poids de la bobine étant en¬

core trop faible. L'augmentation progressivedu poids de la bobine permet peu à peu cet

étirage. Tous ces défauts du renvidage des

bobines croisées se superposent.Des tensions excessives à l'entrée ou à la

sortie des machines provoquent de faux éti¬

rages.

Des écartements trop grands donnent une

augmentation des fibres flottantes, les fibres

se déplacent par paquets plus grands.Le défaut des ondes d'étirage a été signalé

et expliqué par Foster (18) sur les étiragescoton. Ce défaut provient d'écartements trop

grands et de pressions trop faibles sur les

cylindres. Les ondes d'étirage dépendent en

quelque sorte du hasard et leurs longueursd'ondes varient autour d'une moyenne. Dans

le spectrogramme ces longueurs d'onde don¬

nent un spectre continu ayant un maximum

à environ 3 fois la longueur moyenne des

fibres (voir figure 85).Le défaut de manipulation le plus fréquent

est celui des rattaches. La plupart des ratta¬

ches, même si elles sont faites avec soin pro¬

voquent des défauts. Aussi essaye-t-on de ré¬

duire leur nombre à un minimum. Les chan¬

gements de réglages aux machines, surtout les

changements de tensions de dévidage ou de

renvidage des mèches provoquent des chan¬

gements de numéro.

L'INDICE D'IRREGULARITE

Pour chiffrer l'irrégularité réelle des mè¬

ches par rapport à l'irrégularité idéale on a

défini :

K = CVe{{% Yn CVrff% = -=

V n

K est appelé le coefficient de Huberty (10).On appelle indice d'irrégularité le rapport

Irrégularité réelle

Irrégularité idéale

Nous obtenons ainsi un nombre qui nous

indique combien de fois l'irrégularité réelle

d'un fil est plus grande que l'irrégularitéidéale .On dispose aujourd'hui d'un nombre

de résultats expérimentaux assez importantpour pouvoir les classer en une échelle de

valeurs. Les valeurs standard (15) publiéespar la Société Zellweger-Uster sont un ré-

sumé d'un très grand nombre de résultats et

constituent aujourd'hui les tableaux de com¬

paraison les plus utilisés. Ils nous permettentde juger si le travail d'un lot de laine s'est

effectué normalement. L'indice d'irrégula¬rité nous permet d'expliquer l'irrégularitéréelle et d'apprécier si le filateur a tiré le

meilleur parti possible de la matière mise à sa

disposition en tenant compte de la finesse de

la matière et du numéro du fil fabriqué.

Ceci n'est pas obligatoirement en relation

avec les résultats que donnera le fil dans son

utilisation future. Il est possible qu'une ma¬

tière ayant été surfilée, c'est-à-dire pour la¬

quelle on a dépassé la limite de filabilité,donne une valeur acceptable de l'indice d'ir¬

régularité alors que son irrégularité se mon¬

tre trop grande pour l'utilisation prévue pourle fil. Dans ce cas l'indice d'irrégularité nous

permet de montrer la raison profonde du dé¬

faut : c'est le choix de la matière qui est à

incriminer et non le mauvais travail des ma¬

chines.

L'IRREGULARITE TOTALE

Jusqu'à présent nous avons donné la déter¬

mination de l'irrégularité pour une longueurL. Nous avons implicitement admis que la

longueur L était grande par rapport aux lon¬

gueurs des défauts pouvant exister dans le fil.

Si la longueur L devient égale à la longueurde l'ensemble du fil du lot, on appelle l'irré¬

gularité obtenue l'irrégularité totale.

C V T = coefficient de variation total

U T = irrégularité linéaire totale.

Pour pouvoir agir sur l'irrégularité addi¬

tionnelle on a d'abord essayé de lire sur les

diagrammes donnés par les régularimètres les

effets des défauts produits par les machines.

Dans le cas de défauts périodiques très pro¬noncés on arrive à déterminer les longueursd'ondes par un examen des diagrammes. Ce¬

pendant, souvent les amplitudes sont faibles

et l'observation subjective des diagrammes ne

nous permet pas de séparer la partie du dia¬

gramme due à l'irrégularité idéale ; il devient

difficile d'aboutir à des conclusions. L'ana¬

lyse mathématique met à notre disposition les

3 moyens suivants pour continuer l'étude dans

les cas où l'observation subjective des dia¬

grammes devient trop imprécise :

l'autocorrélogrammela courbe variance-longueurle spectrogramme.

L'AUTOCORRELOGRAMME (19)

Si on dispose d'un diagramme d'une lon¬

gueur 2 L, enregistrement continu de la sec¬

tion de la matière ou de la masse par unité

de longueur, on considère sur ce diagramme2 points correspondants à une distance h de

la matière. Pour un certain nombre de pairesde valeurs mesurées à différents endroits i le

long du diagramme mais toujours à une même

distance h, on calcule le coefficient de corré¬

lation p défini par la formule :

(h) =covariance (Uj ,

u ; f h)

(variance u; .variance u; _j_ h) %

U; étant la masse par unité de longueur au

point i

ui + h étant la masse par unité de lon¬

gueur au point i + h avec :

covariance (u, , Uj + h) —

1+L

! U:.U; i h. dh

2L J +

— L

Pour d'autres valeurs de h on effectue le

même travail et on obtient les différentes

valeurs de p en fonction de h donc p (h).On trace p (h) en fonction de h. La courbe

qui en résulte est appelée autocorrélo-

gramme (voir figure 3).

Pour des valeurs aléatoires de la variable,on a démontré que l'autocorrélogramme est

une droite. C'est le cas de la masse par unité

de longueur d'un ruban, mèche ou fil idéal.

h = intervalle des mesures

_

h de la masse par unitéP (n) ~~

~y de longueur/ = longueur des fibres.

Pour h > / l'autocorrélogramme coïncide

avec l'axe des abeisses.

L'ensemble de la surface comprise entre

cette représentation du fil idéal et la courbe

obtenue réellement est due à l'irrégularitéadditionnelle.

Si le fil mesuré renferme des oscillations

sinusoïdales la formule de p (h) renferme

également des oscillations sinusoïdales quin'ont pas nécessairement la même période.

29

L'interprétation de l'autocorrélogramme se déterminer de façon univoque les causes de

montre très compliquée et ne permet pas de l'irrégularité additionnelle.

LA COURBE VARIANCE-LONGUEUR

Jusqu'à présent a été défini le coefficient

de variation des éléments de masse du fil pour

une longueur donnée. Le coefficient de va¬

riation ainsi défini est appelé : coefficient de

variation entre les longueurs d/ à l'intérieur

de la longueur L. Il est noté (33) : C (d/, L).

On peut toujours imaginer une longueurL dont on fait les mesures de masse, comme

un échantillon d'une population de longueurinfinie dont on mesurerait la caractéristiquemasse par unité de longueur et dont le coef¬

ficient de variation serait :

C (àl, oo ) = Lim C (dl. L)

En admettant que l'on puisse mesurer des

longueurs d/ de plus en plus petites et à la

limite nulles, on note :

C (O ,°o ) = Lim C (dl, L)

L -> oo

dl-» O

On obtient ici le ceofficient de variation

total de la population de référence.

Le coefficient de variation total CVT sera

noté C (O, T). On écrit souvent

C VT = C (O, T) -C (0,°° ).Ceci revient à admettre que la longueur T

est suffisamment grande pour être confondue

avec une longueur infinie.

Si nous faisons des déterminations de la

masse de longueurs Li à l'intérieur d'une lon¬

gueur bien plus grande L; (20) on note le

coefficient de variation de la longueur Li :

C (Li, La) avec Li < L2

TOWNSEND et COX (21) oni montrés

que :

[C (O. L)]2 + [C (L, «, )]2 = [C (O, - )]"avec O < L < <=o

L'extension de cette formule donne :

[C (O, U)Y + [C (Lx, LS)]J + [C (L„ L,)]'

+ [C (u ~ )Y = [c (o, - )Y

avec O < Li < L. < L» < «=

Poser C (O, °° ) = C (O, T) revient à dire

que dans la relation

[C (O, T)]a + [C (T, - )]« = [ C (O,- )y

le terme C (T, oo ) est nul : C (T. « ) = O.

— (CVT)2

30

Il est intéressant de connaître les fonctions

f, (L) = [C (O, L)]2 et £. (L) - [C (L, T)]Jpour des valeurs de L allant de O à T (voir

figure 4).

H. C. Picard (9) a établi en partant de sa

formule de l'irrégularité réelle une formule

donnant [C (L, °o )]2. Cette formule très com¬

pliquée, il l'a appliquée aux différents mo¬

dèles des rubans idéaux ce qui lui a permisde donner les formules des courbes variance

longueur pour les modèles de Martindale et

Vanden Abeele.

Si par exemple dans le modèle de ruban

idéal employé par Huberty on suppose en

plus cjue les fibres aient toutes la même lon¬

gueur / on obtient les formules déjà trouvées

par BRENY (22) et OLERUP (23) :

a)[C(L,=o)l'idéal=[C(0,oo)]'idéal H -±1L 3 / J

pour L ^ 1

b) [C (L, °° )]Jidéai = [C (O,oo)]*idéa, |^ — 3 L,

pour L J5= l

Pour de grandes valeurs de L la formule

b) peut être remplacée par

[C(L, ~ )]idéai = [C(0,=o)]idéal . v/^En effet -ô-=-2 devient alors très petit et peut

être négligé devant /- -En expression log*

rithmique cette formule devient :

log [C (L, °o )]idéal =

log [C (O, «, )] idéal+-L log l — i-

log L

pour L > /

La représentation graphique de la fonction

log [C (L, °° )] = f (log L) est une droite sur

un papier dont l'abcisse et l'ordonnée sont

en graduation logarithmique.

Du fait d'avoir négligé le terme —y-p

l'exagération sur C (L, °° )idéal est inférieure

à : 1 (/c pour L = 1 m avec / — 5 cm

à : 5 '< pour L = 20 cm avec / = 5 cm.

La courbe réelle d'un fil sans défaut gravea en principe la même allure générale quela courbe idéale. Un défaut de machine se

répercutant dans le fil donne une suréléva¬

tion de la courbe réelle par rapport à la

courbe idéale. Par la longueur L correspon¬dant à la surélévation on peut localiser à peu

près la machine défectueuse.

Pour les petites valeurs de L la formule a)nous donne pour courbe idéale une droite.

Ce résultat contesté par certains cher¬

cheurs (9) serait dû à une trop grande sim¬

plification des données admises pour l'éta¬

blissement de la formule par rapport à la

réalité. Pour cette partie de la courbe

[C (L, °o ) J = f (L) il semble qu'une forme

parabolique avec une tangente presque ho¬

rizontale à l'origine soit plus probable.Pour les différentes valeurs de L on peut

former un indice analogue à l'indice d'irré¬

gularité (14) :

Cet indice permet de chiffrer des différen¬

ces entre la courbe réelle et la courbe idéale.

Les constatations que nous avons faites plushaut pour l'indice d'irrégularité restent va¬

lables ici.

Pour les variations de poids sur grandeslongueurs, les variations de numéro, d'au¬

tres facteurs interviennent en dehors des dé¬

fauts de machines. Ils sont dus au fait queles doublages effectués réellement sur les ma¬

chines ne satisfont pas aux conditions des

doublages idéaux.

LES DOUBLAGES REELS

Si pour les assortiments classiques on cal¬

cule le nombre total de doublages depuis le

peigné jusqu'au fil on arrive à des nombres

très élevés ; par exemple 50 000. Ces nombres

portent à croire qu'à l'aide des doublages on

obtient un mélange et une régularisationpresque parfaite.

Mais les lois du doublage idéal ne sont pas

respectées en pratique. En effet, les bobinesde peigné utilisées au démarrage d'une partiede laine seront toujours en tête de cette par¬tie sur les différents passages.

Pour toute partie de laine, à l'exceptionde parties très petites, les mèches travaillées

au début de la partie n'ont aucune chance

d'être doublées avec les mèches de la fin de

la partie. L'irrégularité et des différences dans

le poids moyen des bobines de peigné d'une

même partie, mais qui sont travaillées à de

31

grands intervalles dans la partie, ne peuvent

pas être compensées par le doublage. Le seul

moyen de remédier à de telles différences de

poids moyen au mètre des bobines serait d'in¬

tervenir sur les machines en changeant l'éti¬

rage. Miss HANNAH (24) a montré l'impor¬tance des différences entre les paquets de pei¬gné en ce qui concerne les variations à longterme obtenues dans le fil.

Cox (25) a montré que le nombre total

de doublages nécessaires pour obtenir un bon

mélange et une bonne homogénéité de cou¬

leur est de beaucoup moins grand que les

nombres de doublages utilisés dans l'indus¬

trie.

Le nombre de doublages nécessaire pour

une bonne tenue de numéro n'est pas supé¬rieur, mais peut être beaucoup inférieur au

nombre nécessaire pour un bon mélange.

Soit (26) [G (L, T)]a la moyenne des car¬

rés des coefficients de variation de masse

entre les longueurs L après doublage, L étant

la longueur des rubans doublés.

Soit [Ci (L, T)]a la moyenne des carrés des

coefficients de variation de masse entre les

longueurs L avant doublage.

Soit [G (M, T)]2 la moyenne des carrés des

coefficients de variations de masse entre les

longueurs M. Les longueurs M correspondentà de grands paquets de rubans ou mèches,

chargés en même temps sur une machine, à

l'intérieur d'une grande partie de longueur T

[G (L, T)]' =

[G (L, T)]J — [G (M, T)]*-—V ;J

p

L V n+ [G (M, T)]"

La formule du doublage idéal :

[G (L, T)]'[G (L, T)]' =

L

^n

n'est donc exacte que dans le cas où

[G (M ,T)]' — O donc s'il n'existe pas de

différence de numéro entre de grands paquetsde laine.

Pour déterminer l'influence sur le fil de

différences dans les charges d'alimentation

d'un assortiment, une charge d'alimentation

étant le poids de laine mis en marche sur le

premier passage, il faudrait tenir compte de

la disposition des doublages et des étiragessur les différentes machines, du poids de bo¬

bines aux différentes machines et de la façondont les bobines sorties d'une machine sont

disposées sur la machine suivante.

LE SPECTROGRAMME

On sait que sous les conditions de DI-

RICHLET une fonction f (u,) définie dans

un certain intervalle, peut être décomposéeen Séries de FOURIER.

a) la fonction périodique f (u), doit être

continue dans l'intervalle de définition ou

posséder au plus un nombre limité de dis¬

continuités.

b) la première dérivée f (u) doit être con¬

tinue tout au moins par morceaux de la fonc¬

tion f (u).

Ceci est applicable aux mesures de masse

par unité de longueur des rubans textiles.

On (5) peut donc écrire pour représenter un

diagramme de régularimètre

c i \ itu, 2tu

\ (u)= a» + ai cos |- a. cos -|- ...

Ai Ai

iiiu-,tuiu-2«u1

+ b» + bi sin —- + b2 sin -t- ...

kl Àl

Une représentation plus générale est don¬

née par

t (u) = a» + ai cos h a> cos + ...

ju_li2 «u , , . 2 «u

,

-f- bo + bi sin + b* sin + ...

Ki Kn

ou encore

f (u) = Ao + Ai cos / + a>-

V ** !

, . /2tu,

\,

+ A* COS + *» + -

\ ta/

Admettons que l'on essaye de voir si dans

une certaine fonction f (u) se trouve un ter¬

me harmonique de longueur d'onde ta On

peut alors déterminer par calcul l'amplitudeA de ce terme. A' est appelé intensité. En

traçant A en fonction de i on obtient le spec¬tre. On a montré que A reste petit sauf dans

le cas où la longueur d'onde testée coïncide

avec une longueur d'onde existant effecti¬

vement dans la fonction f (u).

Pour une distribution aléatoire des fibres

dans les irubans, mèches et fils suivant le

32

Ïi3l5_

e03x

modèle utilisé par Huberty, FELIX (27) a

montré que :

sin

A (log l) = k

1

« /i

V *

avec k —= —- -= constante

n — nombre moyen de fibres à la section

X = longueur d'onde

Ip= longueur moyenne de fibres proportion¬

née au poids de fibres.

Cette courbe possède un maximum pourh = 2,7 /p (voir figure 5).

A ce spectre idéal se superpose l'irrégula¬rité additionnelle. Le spectre idéal est basé

sur la supposition d'un contrôle individuel

des fibres. Pour les raisons énumérées sous

« Les étirages réels », les fibres se déplacentpar paquets. On peut admettre que le nom¬

bre de ces paquets de fibres qui se trouvent

dans une section de ruban est dû au hasard.

II en résulte un spectre de la distribution des

paquets qui a même allure que le spectreidéal avec des amplitudes plus grandes. En

effet, dans la formule du spectre idéal seul

la constante k devient plus grande.

Les spectres réalisés pratiquement à l'aide

du spectrogramme « Uster » confirment ces

résultats.

Les différentes méthodes d'analyse décrites

sont évidemment en relation les unes avec

les autres.

RELATION ENTRE COURBE

VARIANCE-LONGUEUR ET

AUTOCORRELOGRAMME

on peut obtenir les différentes valeurs de

C (O, L) par une intégration (21) :

[C (O, L)]' =L

(CVT)'[l_^J(L-h) P(h) dhj

RELATION ENTRE COURBE

VARIANCE-LONGUEUR ET LES

INDICES D'IRREGULARITE DES DIF¬

FERENTS PASSAGES PRECEDENTS (34)

En connaissant les valeurs de l'indice d'ir¬

régularité de la matière aux différents pas¬

sages, on peut déduire théoriquement la

courbe variance-longueur pour certaines va¬

leurs de L plus grandes que 25 cm

IV [C (L, T)]* =

4i-[100(Ip+ ip.,+ ... + L)-p]n L

avec L •= (E„ E„.i... Et) /„p-i

Ep = Etirage du passage p ou le passage de

filage constitue le numéro 1

^ "

CV:

CVTpassage p

%

idéal, Poisson, passage p

passage p'" • ' 11p

%

CVT % V

n.

In

100

= Indice d'irrégularité du ruban entrant

au passage p

— nombre moyen de fibres à la section

du ruban entrant au passage p

= nombre moyen de fibres à la section

du fil— longueur moyenne des fibres propor¬

tionnée au nombre de fibres

L =

CVTfil % CVTffl%VH

CVidéal) Poisson, fil% 100

Si l'autocorrélogramme d'un fil est connu = Indice d'irrégularité du fil.

33

RELATION

ENTRE LE SPECTROGRAMME ET

L'AUTOCORRELOGRAMME

Admettons (28) encore que f (u) soit dé¬

fini de — L à + L et que à l'extérieur de

cet intervalle f (u) = O. On a la relation

+ 2L

tf—2L

s (h) cos dh

On peut ainsi déduire théoriquement le

spectre à partir de l'autocorrélogramme.

IRREGULARITE AJOUTEE PAR UNE MACHINE

Soit CVTentrée, l'irrégularité totale de la

nappe de rubans ou de mèches présentée à

l'entrée d'une machine.

Soit CVTsortie , l'irrégularité totale à la

sortie de cette machine. L'irrégularité ajoutéepar une machine est définie par la relation :

CVT2sortie

= CVTaentrée ' ^J* machine W

Nous pouvons donc déterminer CVmachineà l'aide de 2 mesures d'irrégularité donnant

CVTentrée et CVTsortie.

Pour une machine idéale travaillant une

mèche idéale nous écrivons :

Calculons CVidéal machine en appliquant la

lormule de Martindale

C\T> CL^J v idéal, 1 ruban entrant •"

=

100* (1 ~r 0,0004 CVd: %)

n

Pour la nappe entrante :

CV'icieaJ entrée% =

100" (1 0.0004 CVd* %)

]n D

_

CVidéali x ruban entrant%

D

Pour le ruban à la sortie après un étirage de E

Or, d'après le paragraphe « Les Etiragesréels » nous savons que l'irrégularité réelle

ajoutée par une machine sera toujours plusgrande que l'irrégularité idéale ajoutée parle travail d'un ruban idéal sur une machine

idéale. O. KOENIG (29) a montré que si des

rubans réels étaient travaillés sur une ma¬

chine idéale, la valeur de CVidéal machine%

reste une bonne approximation de l'irrégu¬larité ajoutée par la machine idéale. Il pro¬

pose comme facteur de qualité d'un étiragela quantité :

CVT,

VG =

sortie

vi v/(CVT)*lrubanentrant

,

1O0* E- 1

D n Dc\p

=cva 4- rv

—^ * idéal sortie VJ v idéal entrée ' *-' v idéal machine_

n = étant le nombre moyen de fibres dans 1

ruban entrant, E et D l'étirage et le doublagede la machine.

Le facteur VG indique, pour un ruban

d'une certaine irrégularité à l'entrée de la

machine CVTentree, travaillé sur une ma¬

chine réelle, combien de fois la machine a

moins bien travaillé qu'une machine idéale.

Cependant comme la formule le montre, VG

dépend de l'irrégularité à l'entrée.

En admettant qu'une machine travaille

correctement, c'est-à-dire sans introduire de

périodicités dans le ruban, ce qu'on est en

droit d'exiger d'une machine moderne, il

serait intéressant de savoir si la qualité du

travail d'une machine, l'influence de l'irré¬

gularité entrante étant éliminée, dépend des

CV OL

idéal sortie /0

100* (1 + 0,0004 CvV %) E CV*idéal, 1 ruban entrant% E

CV" Vf

idéal machine '°

n D

*- v idéal, 1 ruban entrant /c

D

D

CV\

idéal, 1 ruban entrant%

cv* c/r, — r,vj °/v-1 v idéal machine ° *-" v idéal, 1 ruban entrant ,0

D

E — 1

CVjdéal machine % ^ * idéal, 1 ruban entrant '"

D

34

différents paramètres du travail de la ma¬

chine. Pour cela, nous définissions un fac¬

teur Q :

Q

Q

CV machine%

C\T CL^ v idéal mach;ne '"

\/(CVT)\ortk%(CVlj^ ruban entrant

%

D

VIICV

idéal, 1 ruban entrant "\ ~v

Si la machine dans son travail provoquedes périodicités nous pouvons dès à présentdire que la valeur de Q dépendra de ces pé¬riodicités, donc des réglages ou des défauts

de construction qui les engendrent.

Les filateurs et les constructeurs ont tout

avantage à être renseignés sur la qualité de

travail des machines.

En disposant des valeurs du facteur Q pourune certaine machine nous pourrons calculer

l'irrégularité à la sortie de la machine parla formule VIII.

En sachant comment varie Q nous pour¬rons juger le comportement d'une machine

dans le travail qu'on exige d'elle, sans devoir

lenir compte dans notre appréciation des éti¬

rages ou doublages effectués ainsi que de l'ir¬

régularité entrante. Une diminution de Qdans un certains sens nous indiquera dans

quel sens il faudrait modifier un réglage ou

une construction pour mieux adapter la ma¬

chine au travail demandé.

CVTsortie %/ pv2 "/

Y^JV idéal, 1 ruban entrant

"

E— 1

D Q1(CV r)' i ruban entrant

%VIII

D

35

Description des appareils utilisés

1) L'INSTALLATION USTER DE

CONTROLE DE REGULARITE (15)

Nous nous servirons de cette installation

pour déterminer l'irrégularité de masse des

mèches, rubans et fils.

Elle comprend :

— Le régularimètre avec son enregistreur— L'intégrateur—- Le spectrographe avec son enregistreur.

La mesure de la variation de masse est

basée sur la variation de capacité d'un circuit

oscillant haute fréquence. L'enregistreurdonne le diagramme du cours de la masse

par unité de longueur de la matière. Les

vitesses d'avancement de la matière sont de

2 — 4 — 8 — 25 — 50 et 100 m/min., celles

tlu papier-diagramme de 2,5 — 5 — 10 —

25 — 50 et 100 cm/min.

Nous travaillerons toujours avec une vi¬

tesse du papier-diagramme de 10 cm/min. Les

condensateurs de mesure ont les longueursd'électrodes de

20 mm pour la fente 1

12 mm pour les fentes 2 à 4

8 mm pour les fentes 5 à 8

L'amplification du régularimètre peut être

réglée de sorte à nécessiter une variation de

masse de ± 100 %, ± 50 %, ± 25 %,"t 12,5 % pour la déviation maxima du gal¬vanomètre. Les variations de l'humidité de

la matière n'ont que très peu d'influence

sur les valeurs de mesure.

L'intégrateur travaille par mesure continue

et permet de lire une valeur de l'irrégularitémesurée sur la matière ayant défilée pen¬dant 2 ^ minutes qui ont précédé le moment

de la lecture. On fait en général une lecture

toutes les 30 secondes. L'intégrateur permetde déterminer la position moyenne du dia¬

gramme par rapport à la ligne zéro, ceci en

vue de permettre la correction de la valeur

lue sur l'intégrateur. En effet cette valeur

doit être rapportée à une position moyenne

zéro du diagramme, position pour laquellel'intégrateur est étalonné.

Le résultat du test sur une bobine constitue

une valeur individuelle CV; % ou U; %.

Les valeurs obtenues grâce à cette installa¬

tion de contrôle sur l'ensemble des échantil¬

lons sortis au hasard de toute la partie de

laine sont des estimations de l'irrégularitétotale UT % et CVT %. Nous noterons ces

estimations Ueff % et CVeff % qui sont les

moyennes arithmétiques des mesures indivi¬

duelles U; % et CVi %.

L'intervalle de confiance d'une moyenne

est donné par

_ s

X ± t ~-=

V N

Nous utilisons cette formule :

CVeff % ± t -^=" ou Utff % ± t ^Leff

V N V N

sCVi../„et sU] »0étant les écarts types des me¬

sures individuelles CV, % ou U; % autouT

de CVrff % ou Ueff %.

La valeur de t nous est donnée par les

tables (3) (7) statistiques en fonction du degréde liberté qui est ici de N—1, et de la pro¬

babilité choisie P.

Nous choisirons P = 95 %.

Pour toutes nos mesures nous nous servi¬

rons d'un intégrateur donnant l'irrégularitélinéaire.

Le spectrographe nous permet d'enregistrerdes spectres englobant des longueurs d'ondes

de X = 1,4 cm à 80 cm pour une vitesse de

défilement de la matière de 8 m/min.

36

de X = 4,5 cm à 2,5 m pour 25 m/min

matière

de X = 9 cm à 5 m pour 50 m/min

matière

de X = 18 cm à 10 m pour 100 m/min

matière

L'échelle des longueurs d'ondes est loga¬

rithmique.L'échelle des ordonnées est linéaire, pro¬

portionnelle aux amplitudes des oscillations

harmoniques avec un facteur de proportio-nalité qui dépend de l'amplification utilisée

sur le spectrographe. D'une façon généraleon utilisera des amplifications telles que les

spectrogrammes soient inscrits au milieu du

papier-spectrogramme. La graduation de l'or¬

donnée en valeur absolue peut être faite,

mais en pratique elle n'est, qu'exceptionnelle¬ment utile ou nécessaire.

Le temps d'évaluation dépend de l'exacti¬

tude statistique des résultats que l'on veut ob¬

tenir. En faisant défiler la matière à 25 m/min

pendant 8 minutes un défaut périodique de

longueur d'onde de 2,5 m aura le temps de

se reproduire 80 fois. Le spectrographe donne

en ce cas dans le canal correspondant à l =

2,5 m la moyenne de 80 mesures. Si dans les

mêmes conditions de marche on examine une

longueur d'onde plus courte la moyennedonnée correspondra à un nombre plus im¬

portant de mesures.

2) LE DYNAMOMETRE

\UTOMATIQUE USTER (30)

Cet appareil nous servira à déterminer la

résistance à la rupture des fils avec une dis¬

tance entre pinces de 50 cm. Il opère à gra¬dient de charge constant, avec une force de

tiaction pouvant aller jusqu'à 2 kg et un

allongement jusqu'à 40 %. Le temps d'opé¬ration peut être réglé de façon à obtenir une

moyenne de 20 secondes par essai, durée exi¬

gée par les normes.

L'appareil enregistre pour chaque essai :

— la résistance à la rupture en gr

— la valeur de l'allongement en %.

Ces diagrammes facilitent la recherche de

défauts périodiques.Le nombre d'essais par bobine peut être

réglé de 20 en 20 jusqu'à 200. Trois comp¬teurs totalisent

— la résistance à la rupture

-- l'allongement— le nombre d'essais.

L'appareil comporte un dispositif automa¬

tique donnant le diagramme de la réparti¬tion des valeurs de la résistance à la rupture,ce qui facilite beaucoup l'évaluation statisti¬

que des résultats. Nous donnerons comme ré¬

sultats :

R résistance moyenne en gr

CVR c'c coefficient de variation de la résis¬

tance.

3) L'ANALYSEUR SCHLUMBERGEK

Nous utiliserons l'analyseur Schlumbergevpour déterminer les diagrammes de longueurdes laines employées dans cette étude.

Ces diagrammes nous donnerons les valeurs

de /_ et /n. L'analyseur comporte un appareilalimentaire qui permet d'enfoncer automati¬

quement dans un champ de barrettes les fibres

de l'échantillon dont une extrémité a été

alignée parallèlement aux barrettes à une

distance de 1 cm de la dernière barrette.

De ces barrettes, qui sont distantes entre

elles de 1 cm, on retire les fibres par classes,en abaissant barrette après barrette. Les clas¬

ses de fibres ainsi obtenues sont pesées.

4) L'APPAREIL PROJECTINA

Il sera utilisé pour mesurer la finesse des

laines par projection microscopique. On opé¬rera d'après la méthode de la Fédération Lai¬

nière Internationale (1).

5) ETABLISSEMENT DES COURBES

VARIANCE-LONGUEUR

Nous établirons des courbes variance-lon¬

gueur pour les mèches de finisseur et les fils.

On utilise un dévidoir pour mèches et. un

dévidoir pour fils pour mesurer les longueursL. La matière ayant été mise en atmosphèrestandard de 65 % ± 2 % d'humidité relative

I KO f~>

et une température de 20° C„„ „, pen¬

dant à peu près 48 heures, les longueurs né¬

cessaires sont découpées et pesées sur une

balance de précision à 1/10 mg près.Nous déterminerons les points des courbes

37

relatifs à des longueurs L de 0,2 m — 1 m

— 5 m — 10 m — 50 m — 100 m.

Compte tenu du temps nécessaire pour ef¬

fectuer ces mesures nous jugeons suffisant de

faire pour chacun des points de ces courbes

40 à 48 mesures. Pour calculer des limites

de confiance de l'estimation CB (L) du coeffi¬

cient de variation C (L, T) on employé les

formules utilisées pour calculer les limites

de confiance d'une variance avec un petitnombre d'essais :

"limite supérieure *o •s

"limite inférieure "Au • s

avec a0— F (ni = °o

,ru = N—1)

y = — (m = N—1, n* = oo)

Les valeurs de x0 et xu ou la valeur de F

se trouvent dans les tables (7) en fonction du

degré de liberté, qui est ici égal à N—1, et

de la probabilité choisie P. Nous choisirons

P = 90 %. Les formules deviennent dans

notre application

CB (L)limite SUpérieUre=

yo •CB (L)

CB (L)unûte inférieure=

yu •CB (L)

38

Les assortiments équipés de machines classiques

Une filature de laine peignée nous a offert

l'hospitalité et a bien voulu nous permettred'étudier ses assortiments de préparation en

production industrielle. Les assortiments

étaient équipés de machines classiques :

intersectings

intersectings-bobiniersbobiniers-hérissons.

Nous avons étudié ces machines telles

qu'elles sont employées dans les assortiments,sans y opérer aucun changement pour obte¬

nir, au travers de l'irrégularité de masse des

mèches de chaque passage, un reflet de la

qualité du travail fourni par les machines.

Nous n'avons pas cherché à remédier aux dé¬

fauts périodiques signalés par le spectro-graphe Uster ; nous nous sommes contentés

d'enregistrer les faits.

Nous avons examiné des assortiments tra¬

vaillant des laines écrues destinées à être

filées en

Nm 31

Tex 32

Nm 40

Tex 25

Nm 52

Tex 19

Nm 60

Tex 16

Nm 70

Tex 14

en 6 passages de préparation

en 7 passages de préparation

en 8 passages de préparation

en 8 passages de préparation

en 8 passages de préparation

Nous avons, pour mesurer Upff %, fait 15

lectures à des intervalles de 30 secondes et

avec une vitesse de la matière de 25 m/min.

Ainsi par bobine nous avons testé environ

200 m de matière. Pour le fil on a testé une

même bobine avec les vitesses de matière de

100 m/min et 25 m/min. On a obtenu 2 spec-

irogrammes qui superposés, ont donnés l'a¬

nalyse du spectre depuis X — 4,5 cm jusqu'àl — 10 m. Suivant les possibilités on a étudié

6 à 12 bobines par passage représentant le

mieux possible la partie travaillée. Sur les

bobiniers-hérissons et les gills-frotteurs 4

mèches sont travaillées par tête de machine,

donc par un seul cylindre de pression, com¬

portant 2 tables. L'irrégularité des 4 mèches

pourrait être en corrélation. Aussi pour avoir

une meilleure appréciation du travail de ces

machines, nous avons préféré prendre une

seule mèche provenant d'une même tête. Les

têtes examinées et à l'intérieur de ces têtes

la mèche examinée, ont été choisies à l'aide

de tables de nombres répartis au hasard. Les

résultats sont rassemblés dans les tableaux

7, 14, 21, 28, 35, 42.

Dans les différentes colonnes sont portés :

1. — le poids de la mèche sortante du

passage en Kilotex — g/m

2. — le doublage

3. — l'étirage pratique4. — l'irrégularité Ueff % moyenne des

mesures U; %

5. — - le nombre de bobines étudiées pourle passage

6. — l'écart type des valeurs de l'irrégula¬rité des bobines Uj % autour de

Ueff %

7. — le nombre moyen de fibres à la sec¬

tion de la matière sortante. Ce nom¬

bre n a été calculé en utilisant la

finesse moyenne en microns et le

poids spécifique moyen de la laine

de 1,31 g/cm8

8. — l'irrégularité Uidéal) Martindaie%

9. — l'indice d'irrégularité

I =eff

Uidéal, Martindale

%

39

10. —- l'irrégularité ajoutée par la machine

Umach % (voir formule V)

11. — la valeur Q d'après la formule VII

12. — la valeur de VG suivant la formule

de Kcenig :

I U'eff, 1 ruban entrantC/°

L 0°^/_

E — 1

*D n D

n se rapportant ici à 1 ruban entrant

Longueur et finesse de la laine ont été

mesurées. Les courbes variance-longueurpour les mèches de finisseur et les fils avec les

limites de confiance à P -— 90 % ont été

tracées. Connaissant les estimations des in¬

dices d'irrégularité de tous les passages et les

caractéristiques de la matière nous avons ap¬

pliqué la relation IV pour calculer les cour¬

bes variance-longueur théoriques. Les pointsainsi trouvés sont notés dans les diagrammespar de petits cercles. On a en outre ajouté la

droite idéale donnée par la formule de Brenypour les grandes longueurs. Nous avons évité

de tracer la courbe idéale en dessous de 20

cm, étant donné que sa forme est encore beau¬

coup discutée. A la courbe pratique on a

ajouté la valeur donnée par l'appareil Uster

CVrfl- c/c ~ L25 Ueff % qui correspond à

l'estimation de C (8 mm, « ) en "/<.

Les valeurs de Ucff %, Uidéal> Martindaie c/<.

I, VG et Q ont été reportées dans des dia¬

grammes en fonction de n, l'abscisse étant

en échelle logarithmique. Pour chaque pas¬

sage nous donnons un spectrogramme moyen

représentant l'ensemble des spectrogrammes

enregistrés pour ce passage.

Les valeurs ainsi obtenues sur les machines

classiques nous serviront de référence pourla comparaison avec les machines modernes.

Les principaux défauts que nous pouvonsrelever dans les spectrogrammes correspon¬dent aux défauts décrits dans les pages 27, 28 :

a) défauts dus au renvidage des bobines

croisées

b) défauts dus aux manchons de cuir uti¬

lisés sur les intersectings classiques.

La résistance à la rupture R des fils a été

mesurée sur 10 à 12 bobines par numéro de

fil à raison de 40 essais par bobine.

40

ASSORTIMENT EN 6 PASSAGES FABRIQUANT UN FIL

Voir Fig. 6 à Fig. 12

Nm 31

Tex 32

RUBAN DE PEIGNE :

170 g/m — Partie de 14000 kgLaine : 50N Buenos-Aires, Finesse : 30,68,j.

ln = 61,05 mm

lp = 89,99 mm

Ucff

% = 7,35 I = 10,92

Classé d'après les valeurs standard Uster

régulier — moyen.

FIL :

Numéro exact: Nm : 31,0 — Tex: 32,3Torsion : 465 t/m, coefficient de torsion : 8,3

Ueff c'c -= 19,0 1-1,23

Classé d'après les valeurs standard Uster :

régulier — moyen.

Pour cet assortiment on a jugé utile d'a¬

jouter un passage d'intersecting-mélangeurauquel nous avons donné le N° 0. Cette qua¬lité de laine sortant du peignage est normale¬

ment vendue avec un seul passage d'inter-

secting-finisseur. Cependant, pour l'utilisation

interne du peigné, on a ajouté le passage

d'intersecting qui devrait se trouver au pei¬gnage. Ainsi la laine sortant du passage N° O

devrait porter la dénomination de : ruban

de peigné. Le doublage total est alors : 768.

Sur tous les intersectings nous remarquons des

périodes dues aux causes citées plus haut.

Le S" passage est un intersecting-frotteurqui n'a pas de manchon sur l'étireur.

Les bobiniers-finisseurs, passage 6, causent

des périodicités dues à des cylindres de pres¬sion défectueux garnis de papier parchemin.Ces défauts se retrouvent dans une légèresurélévation du spectrogramme du fil. Une

autre surélévation de ce spectrogramme pro¬vient des cylindres de pression de l'avant-

finisseur.

La figure 8 nous montre que les passages 1

et 2 ont particulièrement mal travaillés. Le

travail du 3e passage, ne comportant pas de

manchons, est meilleur. Au passage 4 on

trouve à A = 1 m une période provenant du

renvidage en bobines croisées.

Pour le fil n = 33,4 est assez faible de sorte

que si les utilisateurs jugeaient l'irrégularitédu fil trop grande, il faudrait incriminer le

choix de la matière autant que les défauts

des différentes machines.

L

250-

200-

150 -

UO -

90 -

Laine pour Fil Nm 31 en 6 passages

Tex 32

ElSLÊL

lp » 0399mm.

^+ N

0 "1

0 10 20 30 M 50 60 70 80 90 100 %

41

7:

Tableau

1,23

11,18

1,23

15.5

33.4

0.512

19,0

11,30

]|

0,0323

'Continu

Fil

1.39

1,49

17,6

6,11

1,51

|4,66

3,67

.10-

'1

0.238

109

7,02

5,26

30.365

(Hérisson

Bob.

VI

Pass.

1,36

1,55

4,85

1.72

s3.47

W6,62.

0,814

85,98

6.00

20.639

Hérisson

Bob.

VPass.

1,36

2,04

3,57

2,36

2,00

1,99.10'

0.456

84,73

4.56

12

|1.92

Hérisson

Bob.

IV

Pass.

1,04

1,31

1,58

1.32

4,55.10'

0.287

84,38

6.67

24,39

Intersecting

III

Pass.

2,07

7,68

5,09

3,31

7,95

0,73

1.51.10'

0,604

5,78

6,63

Intersecting

II

Pass.

3,22

10,0

5.21

9,69

0,56

2.51.10'

1,094

885.46

7.77

i

4,

14.6

81

24,2

Intersecting

IPass.

7.36

3,79

8,03

;0.57

2,44.104

0,787

84,60

5,77

823,5

Inte

rsec

ting

0Pass.

1,75

10,92

76.101

10.839

87,35

17,0

Peigné

VG

Q°/

oUmach

I

1

n%

ueff

s

diées

étu¬

bines

bo¬

Nb.de

11lueff%

E

1

D

^kilotex

g'm

en

sortant

Poids

Pass

ages

12

11

10

8.9

76

54

32

1Colonne

il

lex

PREPARATION

DE

PASSAGES

6EN

l\Sm

FIL

Les courbes variance-longueur confirment estimations des indices d'irrégularité totale

les irrégularités sur grandes longueurs. Les sont optimistes, étant donné que dans le tra-

points obtenus par la formule de Grosberg vail de cette grande partie des irrégularitésIV sont optimistes par rapport à la courbe sur très grandes longueurs ont pu se produitepratique. tel qu'on les a décrites au paragraphe : dou-

Ceci est probablement dû au tait que les blages réels.

43

4s

I-123

rrUriffiTW^

u-*-,a98

52Sg/m

Fii'o.o

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10

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Min

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30

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43

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cm

I

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Bob.

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Bob

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I-8,o2>

U.ff%-4,6o

Interse.cl"i

ng«2

5,59

/mPass.O

I-1o,9

P<z.

i9ng

M7o9

/m

32

Tex

SI

Nm

Fil

ÔPQSSQCjfcS

an

Préparallon

Da-Ï

-fe.

io%-

+

5%.

2%-

)%J -L_0,008*

C(L,*Jyiai d'aprê* Brény

^^tCBttJovgc Lim.de tonf. à P.90%

Mècne Hnissaui-Nm 2.7

Kte* 0,37

Pour fil Nm 31 en 6 passages

Rgjjo

0,01 0,1 100

io%-

5%-

27»-

o C6..T) d'opràs ®

-—• Cd.jfjyij d'après Breny

^TCBft)o»ac lim.deconf à P»90%

qooe

qoi

—r

0,1<u

FilNm 31

Te» 32

En 6 passages de prépororion

IOO

45

FILNra 31

Tex 32EN 6 PASSAGES DE PREPARATION

80

_ . _ _ __ j

|

1

^y 1 l__ ,

1

i •

*u• F • "î "^" H tl—^

• i • » • • .

10

Résistance moyenne en gr

Allongement moyen en %

Coefficient de variation CVr %

Nombre de mesures

= 179,1= 11,8= 23,9= 400

Fig i:

-X-200—400—600—1000-1500-2000-gromnv -

ZEUWEGER Ltd USTER Swltiorland Mada In Swltzertand

:lllllllllllll1IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIillllllllllllllllllllllllllltM!IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHI!llllllllllllll1llllllllinillMIMIUIIIIIIIIIIIII

iiiftif iiiiî pip.înji îftH TîPfraw

-0.5

AUon^ftmftnt

46

ASSORTIMENT EN 7 PASSAGES FABRIQUANT UN FIL

Voir Fig. 13 à Fig. 19

Nm 40

Tex 25

Doublage total : 1152.

RUBAN DE PEIGNE :

20,4 g/m Partie de 840 kg

Laine = 58's, France, Finesse = 26, i 6 y.

ln — 47,4 mm

ïp = 63.2 mm

Ucff % == 5,60 I = 10.8.

Classé d'après les valeurs standard Uster

moven.

FIL :

Numéro exact : 40,5 Tex 24,7

Torsion 520 t/m coefficient de torsion: 8,22

Ueff % 17,4 1=1,17.

Classé d'après les valeurs standard Uster :

très régulier.

Les spectrogrammes des 4 premiers pas¬

sages montrent que les améliorations que l'on

croit obtenir par le doublage entraînent sou¬

vent de grands défauts dans le ruban, ajoutéspar la machine. La mèche, une fois assez fine

à partir du 5e passage se bisse mieux travail¬

ler. La courbe variance-longueur du fil avec

ses limites de confiance encadre les pointsthéoriques. Un meilleur réglage corrigeantles défauts du 3e et 4e passages ne pourraitqu'améliorer la marche de cet assortiment.

Ho-

Laine pour Fi Nm A-o an 7 passages

Tex 25

Cf»63.2 m nrt

t),»V/fo mm

%

47

14

:Tableau

1.14

1,17

14,9

35,1

0,579

817,4

11,1

10,0247

Continu

Fil

1

1,35

1,07

1,49

16.0

5,9

1,55

4.48

3,78.10"

0,431

86.94

4,68

20,272

Hérisson

Bobinier

VII

Pass.

1,32

1,58

4,14

1,76

2.94

l()J

9,02.

0,636

85,18

4,45

30,635

Hérisson

Bobinier

VI

Pass.

1,18

1,61

3,52

2,23

2,43

1,32.10'

0,861

85,41

4,63

20,926

Hérisson

Bobinier

VPass.

1,54

3,33

4,57

3,61

1,60

3,05.103

0,403

4,26

22,14

Hérisson

Bobinier

IV

Pass.

1,84

4,50

4.29

4,57

1,09

6,50.10"

0.353

89

5,79

5,00

4,15

24,57

Bobinier

Inte

rsec

ting

III

Pass.

1,67

4,20

2,98

4,77

0,76

1,35.10*

0,276

83.63

7,82

49,47

Inte

rsec

ting

II

Pass.

1,79

7,00

3,49

7,68

0,54

2.64.10*

0,475

64,18

6,62

618,5

Inte

rsec

ting

IPass.

10,8

0,51

2,91.10*

0,862

85,60

!

20,4

Peigné

VG

QI

=5

n0//

''sueff

diées

étu¬

bines

bo¬de

Nb

°/<

Ueff

ED

kilotex

=

g/m

en

sortant

Poids

Pass

ages

12

11

n/Umach10

98

76

54

32

1Colonne

PREPARATION

DE

PASSAGES

7EN

25

Tex

40

Nm

FIL

15%

Si

TaÎ8

fII.—f

II

II

f<

v

SU

riiiUÊimmi

1-1,168

Fil-o,o2479/,

ConNnu

M.55

"'

'\X

U.ffZ-6,9<r

H<zrisson«o,272«ayWi

PassWBob.

îsStîî

Tt

îpm^

?^

?s$?.

~-

1-176

LLfF7o=E>,

18Bob.Hérisson-p)6'i5gytTi

Pass."gT

1-2,23

5A1

=U*w7o

Hérisson=Q,926«a/,

Bob.

Pass.Y

Tp=62>/7mm

ln»4-7,*tmm

ÇVm%=23A

jjl

26.16

Finesse*

â*.

ata

Wl

1—L_

J-,_

10,61

^lW/o-5/79

*t9/

=2,1

Hérisson

Bob.

Pass.1T

IMIIflWmilllJlH

IBlS.iViliSl

sf

4,57

I-

Bob.=4,57<3/

Pass.mGills

f1

mH±m

lll

II

II

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IMIll

IllUl

.il

II

II

I>

''

A.77

TPass.nintersechnQ=9A79/

ILH

llm

if

WÊMM

a

1=7,68

18,5g/m

Intersecting»

Pass.I

1o,82

=IUefF"/-=5,6o2o/i

-g/m

Peigne»

Laine

7PassaCjgS

en

Mon

Prépara

25

Tex

4o

Nm

Fil

Qq-.

m.ft

5%.

2%-

»%

=*CBft) avec Lim.dc cenf à P=90 %

Mèche FinisseurNm 3,7

Ktex 0,27

Pour Fil Nm W en 7 passages

EigiJL

qâôël001 °,t

10%

5%"

2%"

(%•

o C(!,Tj dbpre's @

••—'C^L.Kji^eo, d'aprè* Brény

—»CB(tjov»cLim.deconf.à P.90%

-1-

FilNm <t0

Tex 25

En 7 passages de préparation

Eigiis.

0,008'

0.1

too

51

FILNm 40

Tex 25EN 7 PASSAGES DE PREPARATION

B0

„.._ „ 7/V-- _-.

, .,, „ . jrtfl - „,.. , , L_,..- -----

* « »

• •V » • • •

: ::::::s;:;;;:. *:.

i_:jA:::i::i::;i:.:::^

1 i : <"% : ! : : : .• : : : :—

: • • : * : * *

: : : : : * : ••

Mi - Vr*"* m- • ••-•t •-••••• • ••••î-i •

10

Résistance moyenne en gr= 94,3

Allongement moyen en % =- 6,6Coefficient de variation CVR Vc = 20,4Nombre de mesures = 480

Fig. 19

I- « -2O0-400-600-K>O0-1S00-2O00-grammorlond

ZEUWEGfB Ifd USTCB Swiliorlond

Uillillilil iiiliiinliiiii n 1111111 liiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiininif lllillllllllUNIIIIIIIIlilllllllli lllllll lllllllllllllllllllllltlltlllllll lllllll ||[||(||| n iiiiiii iiiMiiiiiiini

1 Il II lllllll II II II II II II nIII' 1 llllllll 1 11 IIIII II Il '1 1 'Il Il 1 IIP 1 IIP III II llll III II 1 llll 'Il II II llllllll ! l il' 1 ï III 1 II II

1 pi 1 1" 111|

IN "111" ' Il 1 llllllll IIP ' il] P MU | H l j' 1 1

1 M'

l|ll 1„,

1 l'HP |l 1 1 |l '1 1

A\lonqama.Y\LW

52

ASSORTIMENT EN 8 PASSAGES FABRIQUANT DU FIL

Voir Fig. 20 à Fig. 26

Nm 52

Tex 19

Doublage total : 6048.

RUBAN DE PEIGNE :

17,2 g/m Partie de 1050 kg

Laine: 64'\ Australie, Finesse: 21,20,.,.

/n

=- 44.43 mm

lp = 59, 4 mm

Ueff% = 5,04 1-11.2

Classé d'après les valeurs standard Uster :

moyen.

FIL :

Numéro exact : Nm 53.2 Tex 18.8

Torsion: 503 t/min, coefficient de torsion-6,98

Vtii % = 15,7 I - 1,145.

Classé d'après les valeurs standard Uster .

très régulier.

A part les fautes de machines des premierspassages on remarque sur le bobinier pas¬

sage 5 des périodicités de A ~ 10 à 12 cm

provenant du cannelé étireur excentré.

Sur le bobinier passage 6, le défaut de

l •= 1 m dû a une tension du renvidage tropforte, possède une harmonique à l = 50 cm

Le spectrogramme du fil révèle des excentri¬

cités sur les cylindres de pression étireurs du

renvideur. La lligne des valeurs de Q en ac¬

cord avec des spectrogrammes démontre queles 2 premiers passages travaillent mal mais

que le 3e passage, intersecting-frotteur est

meilleur. L'allure de la courbe variance lon¬

gueur du fil est très bonne jusqu'à L = 5 m

et remonte à L = 10 m. L'avant-finisseur est

responsable de cette remontée.

1fco-

1Ao-

Lainepour Fil Nm 52 an 8 passades

Tex 19

FiQ-20

teo %

53

21

Tableau

1,11

14,50

1.145

13,7

40.6

0,441

815,70

11,62

10,0188

Renvideur

Fil

1,29

4.96

1,47

4,02

4,72.10'

0.139

5,93

4,30

|3

0,218

Hérisson

Bobinier

VIII

Pass.

1.17

1.30

1,38

1,60

4,72

1,68

3,34

.102

6,76

0,253

885,61

1

4,66

i3

0.313

Hérisson

Bobine

VII

Pass.

1,43

1,84

4,33

1,96

!2,68

1.052.103

0,372

85,25

,4,16

3'

0,487

Hérisson

Bobinier

VI

Pass.

1,41

1,98

4,06

2,26

,2,27

0,328

85,19

2Hérisson

Bobinier

VPass.

1.28

2.41

2,98

3.13

1,41

.10"

1,46

.10"

3,78

0.389

8

5,13

4,42

4,42

2

0,675

1,75

i

Hérisson

Bobinier

IV

Pass.

1,23

3,36

79

2'

4.89

0,95

.10"

8,38

0,504

i10

4,63

4.26

•2

|3,88

Hérisson

Bobinier

III

Pass.

1,98

7.47

4,53

8,03

65

0

i

.10'

1,79

0,183

1

8,

5,21

7,95

''4

8,26

Bobinier

Inte

rsec

ting

II

Pass.

i

11.1

4.80

11,2

0,46

.10'

3,54

0,329

85,16

7,36

71

16,4

Intersecting

IPass.

1i

--

i

2,65

11,2

0,45

.10'

3,73

i

0,367

8|

5.04

17,2

i

Peigné

j

VG

Q"/

„IUh

'

I

=33E

•o

n'°

">ueff

V-,

«

diées

étu¬

bines

%Uc

ffE

bo-

Nb.de

D

kilotex

^=

g/m

en

sortant

Poids

1i

Pass

ages

12

i

11

10

98

76

54

32

i

1Colonne

!

PREPARATION

DE

PASSAGES

8EN

^2m

FIL

£

Nm 52

Tex 19

en 8 pd&3oa«»

u«« y. +

uid. i.Mor-I-.

| x

Lim.deconl. de

U,H% à P.95%

g. 22

1=1,138

U*ff7„H5,58

o,o18B9/m

Fil*

Renvideur

|t!

4s«-S

////z/

/^//

/

1*1,

473,

^'^

^^\

\\\\

r\V\

YÛ\\

\\5,93

-%

U.ff

Hérisson.o,218<a/in

Bob.

Pass."gnE

\T

»'\W

MWWwU^-UM-V

\\\

«>s

->"

>s«•

1-1,6©

U«ff%-5,G1

Herissonro.ili^

Bob.

Ms.

Pas

mmm

irrrr^Brrr^

ff

1.96

1=

Ueff%-5,25

Herisson»o>87«3/m

Bob.

Pass-YT

nh

k"t

.

llll

ïï!!

lill

Hlll

i»ri

1lll

lll

o,675g/m

=Hérisson

Bob.

Pass.Y

ïp=*tVn"nrn

ïh=59,4mm

CV>jl7«.=21,521,2o>jl

=Finesse

Laine

Passais

Q

3>,1^>

T-

=1,75<3/m

Hérisson

Bob.

Pass.!?

HHmtP.illWihlIIIIIIIJ

4,89

1=

g/m

Bob.=3,68

Intorsecring

Pass.H

K(!

7s

V»ffi

tlii

II

JII'

H

8,0^

1=

Inl-erseclïngaS^ôg/n,

Pass.IT

ir-^-

iJrrrtWM

I=11,2o

U.ff^»5J6

g/n,

16,4

hersechng»

In

Pass.I

HlIlMlhlIlllljï

11,23

I-

q/m

17,2

*Peigne

19

Tex

52

Nm

ni

en

Préparahon

Qg:23

CT)

CUtft

toV

sx-

2%-

IV. -

- ——-CÛ-.o^ai^ d'aprèt Brény

rE±CBW avec Lim.fcconf Ô P.90'A

—T

O.l

Mèche FinisseurNm Lt.6

KI«k 0,22

Pour Fil Nm 52 en 6 posftog^S

Fia :2V

0,00a •

o,oi

»w7„

10V

5%-

2%-

!%•

*

o C(l,t) 4'aprèi (g)

Cfr.^jdà»! d'après Brény

^^FCBd-jovec Lim.ckamf iP=30%

r. Mm 52

Fil

Tex 19

E.n S passooes de preparahon

001 0,1

57

FILNm 52

Tex 19EN 8 PASSAGES DE PREPARATION

BO

„ __-_-__-ta__-.-_______-.-.___-._ _7flU-----».._, --------•---

. ., ,...., ,,, „___iin . „ .

— " "" <=u r,;"ï,«r::";77;

_ _ in Lliil--II; •:!!••_! J__

iÀLii::iiiaï-4î2:i:it:;as.»i;ii::dî10

Résistance moyenne en gr.

Allongement moyen en %

Coefficient de variation CVR Vc

Nombre de mesures

80,9

8,2

16.5

480

Fia. 26

Mad« ta Swttzartond

I-"-200-400-600-1000-1500-2<

ZÉUWK

IIIIIIIIIIIllllllllllllllllMIIIIIIIIIIIIIlIfllllltinillllllllIIIIIIIIIIIIIIIIlilllllllllllllllllllllItlIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItlIllllItlIlllllllllIflllIlllllllllllllMIlMlllllllllllllllllllllllllllllIIIIMIIIItlIIIIIIIIII

IJ-

Allonga.me.nt

—"»—**** ftn

58

ASSORTIMENT EN 8 PASSAGES FABRIQUANT UN FIL

Voir Fig. 27 à Fig. 33.

Nm 60

Tex 16

Doublage total : 2304.

RUBAN DE PEIGNE :

19.3 g/m Partie de 525 ks:

Laine: 64's à 70\ Australie, Finesse: 20,82;;.

ln = 42;0 mm

lp= 59,1 mm

Ueff % = 3,79 I = 9,12

Classé d'après les valeurs standard Uster

très régulier à moyen.

FIL:

Numéro exact Nm

Torsion: 554 t/m, coefficient de torsion: 7,15

Uff C/r 17,8 I =- 1,24

Classé d'après les valeurs standard Uster :

très régulier à moyen.

61,3

Le peigné, de bonne régularité, est coupédès l'entrée en fabrication par les manchons

de premier passage. Sur l'avant finisseur et

le renvideur, nous remarquons des périodi¬cités dues aux cylindres de pression étireurs,

garnis de papier parchemin. En comparaisondes autres passages les machines des passages

Tex = 16,3 3 à 5 devraient donner de meilleurs résultats.

1L tW

160

m A

Laine pour Fil Nm 60 en 8 passages

Tex 16

FigilZ

<;- 59,1

L. « ttZprnm.

59

28

Tableau

l,2ï

'16,4

'

1,24

1,49

5.62

1,56

1,62

4,27

1,76

1.61

i3,65

11

2

2.53

1,87

3,29

4.5.'

2,7150

3

2,91

3,44

!4,17

07

1

60

22,72

12,6

5,70

VG

Q0

mach

Umach

11

10

14,3

36,4

!545

08

3.07

4,36

10-

3.94

I0.221

2,71

1,018.10"

2.31

.10'

1,40

,58

W3.00

4.47

,0,91

.10'

6,49

.10'

09

9

7,86

0,75

.10'

1.33

9,12

i0,42

.10'

4,33

n

.10

92

70.244

8

307

o8

0,272

8

0,723

8

0.343

0.436

0.349

8

0,779

,8

17.É

10.8

6,80

4,02

40

53,86

5,72

'

2,94

6,24

4,01

5,52

10

4,47

4,33

4.43

4,05

8,85

90

5I

8,13

diées

iétu-

%\]

eff

bines

bo¬de

Nb.

3,79%

Ueff

E

0,0163

Renvideur

Fil

0.175

Hérisson

Bobinier

VIII

Pass.

0,353

0,453

0,667

Hérisson

Bobinier

VII

Pass.

Hérisson

Bobinier

VI

Pass.

Hérisson

Bobinier

VPass.

1.34

90

26.43

Hérisson

Bobinier

VPass.

Inte

rsec

ting

III

Pass.

Inte

rsec

ting

II

Pass

14,2

D

19,3

kilotex

=

g/m

en

sortant

Poids

Inte

rsec

ting

IPass.

Peigné

Pass

ages

Colonne

PREPARATION

DE

PASSAGES

8FN

16

Tex

60

Nm

FIL

o

Nrn 60

Tw 16

en a passages

u«ff. V. •+

"w. % —Mort.

VO A-

p o-

I X-

Lim. de conj. delU%â P.95%

Fig^9_

61

^ffiW

TS

t*s

$s

1,24

1=LU%=178o

FiUo,o16'b9/m

Ranvidcur

HIllMllllWtthlIllm

JÎ^WHW

1,56

1=

6,8o

=UaW%

Herisson=o.l7S9/m

Bob.

Pas>s.SDI

\wj\

^^rn

\\

\\\

'

>\

1—.

ffrr

Tffi

ffi

T\

r

1,76

1=U.frZ-^o

Hérisson«o,'?s5'i,3/m

Bob.

"SE

Pass.

iiiiïThjillilm

1=2,

11

U*fF%--5,72

o,453.9/m

Hérisson=

Bob.

Pass.3D:

g/^,

Hérisson=0,6

Bob.

VPass.

m42,01X1

=Xn

mm

5°,1

lp=

2o,2»6

=CVjjl%se>2q,82jx

Fines

Laine

8Passac^es

134/9^

*Hérisson

Bob.

Pass.ET

?7i

7»ff

tn

t

1=4,17

2,9o9/m

=Infersectïnq

Pass.TU

t?1

mm

1Ht

11H

\\TTu\V

\i

11

nuui

Mil

4,47

1=

4.o5

=U*Fp7o

»6,439/m

Inrersecting

Pass.TI

1•SH

1*7,86

LU„%»5,9o

14,2«a/m

InrersechnQ=

IPass.

Wmli

ill-

H

TO=3

g/m

=19,3

Peigné

16

Tex

60

Nm

Fil

en

Préparahon

Fig:30

en

!

loVMcdne Finiss>eur

l

Nm 5,7

Klex 0,175

-^...^Pour Pil Nrn 60 en8 passages

"M

5%-

^^^^"^"^.\ Fia : 31

2%-

CG-Haé-l dopri» Brcny

\

\

\/\^ \

_+CB(g «v«c Lim deconf à P.AJifc \ X^vl%-

\ ^\ +^

0,7?S i i

\i i

o.ooa1 * o,2 5 So

0,0) 0,1 1 lO Lenm-»-

loo

63

FILNm 60-

Tex 16EN 8 PASSAGES DE PREPARATION

B0 1

—•--/U— —

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!

I. An. i ..

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Il 1 III 1 111 II-

1 1 1 1 1 1 1 1 II 1 1 1 M 1 II 1 1 1 1 1 1 W:l:l:l:l:H:l:l'FH'l:l:H:ffî 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

10

Résistance moyenne en gr.

Allongement moyen en %

Coefficient de variation CVR %

Nombre de mesures

71,8

10.1

19,8

480

Fig. 33

^-X-200-400-600-10O>--1500-2000--gramfTV^=^-ZEllWEGCR Ltd USTEft Swltzerllixj Madè m Swit.

llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllilllll

A»ongg.m>nb-0,5-

_I \S IA OA Mf\ 0

64

ASSORTIMENT EN 8 PASSAGES FABRIOUANT UN FIL

Voir Fig. 34 à Fig. 40

Nm 70

Tex 14

Doublage total : 2592.

RUBAN DE PEIGNE :

19,9 g'm Partie de 3114 kg

Laine : 70's à 80'\ Australie, Finesse : 19.14;j.

ln — 44,5 mm

lp = 58,3 mm

Ueff % - 3,52 I = 9,37.

Classé d'après les valeurs standard Usler :

très régulier à moyen.

FIL :

Numéro exact : Nm — 69,4 Tex = 14,4

Torsion 611 t/m, coefficient de torsion = 7,31

17,6 I = 1,27.Ueff *

Classé d'après les valeurs standard Uster :

très régulier à moyen.

Là encore le peigné est plutôt détruit qu'a¬mélioré au premier passage. Au 4e passage

le spectrogramme est très accidenté. La pé¬riodicité du 3° passage à l = 65 cm et son har

monique à i. = 32,5 cm se retrouvent au 4°

passage à A. = 2,8 m et l = 1,4 m. De nou¬

veaux défauts introduits par le renvidagedonnent les périodicités à ? — 70 cm avec

des harmoniques à l = 35 cm et A. = 17 cm.

La périodicité l = 10 cm est due aux cannelés

étireurs excentrés.

La courbe variance longueur du finisseur

indique des irrégularités sur grandes lon¬

gueurs qui se retrouvent dans la courbe va-

riance-longueur du fil.

u 180

160

KO

Laine pour Fil Nm 70 en 8 passa^ei

Tex 1*i-

L-*S8i Smm

l^m.4-^5 mm.

65

35

Tableau

1,12

1,20

16,0

1,27

13,8

39,2

0,523

12

17,6

10,8

0,0144

Renvideur

Fil

1,32

1.63

5,88

1,74

4,27

4,13.102

0,285

10

7,42

4,04

120,155

Hérisson

Bobinier

VIII

Pass.

1,50

2,21

2,13

3,00

8,37.102

0,757

10

6,39

4,36

30,314

Hérisson

Bobinier

VII

Pass.

1,43

2,17

5.35

4,78

2.45

2,48

1,22.10'

0,443

10

6.07

4.56

30,457

Hérisson

Bobinier

VI

Pass.

1.48

2,91

5,03

3,20

2.02

1,85.10

0,754

10

6.46

4.08

9694

0Hérisson

Bobinier

VPass.

1,66

3,80

72

44,07

1,41

3,76.10

0,649

10

5,74

1,42

Hérisson

Bobinier

IV

Pass.

1,32

3.83

3,13

4,92

0,94

8,43.10'

0,289

10

4,64

4,48

4.10

223,17

Intersecting

III

Pass.

1,37

5,62

3,36

7,36

0,66

H)4

1,73

.0,234

84,85

6,31

36,49

Intersecting

II

Pass.

4,05

13,7

5,88

13,52

104

3.74

0,272

86,06

8,73

613,7

Inte

rsec

ting

IPass.

9.37

0,45

0,38

5,29.10*

0,189

73.52

19,9

Peigné

VG

Qo

/Ur

oach

I

=5T3

nc/

rVfi

diées

étu¬

bines

bo¬

Nb.de

f0

Ueff

ED

kilotex

=

g/'m

en

sortant

Poids

Pass

ages

12

11

10

98

76

54

32

1Colonne

PREPARATION

DE

PASSAGES

8EN

14

Tex

70

Nm

FIL

enen

Nm70

Tcx li¬

en 8 passages

u«h. i. +

Nârrtndol

VG A-

9

I

Lim deconf de

11^7.0 P. 35^

*«t

5

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00

c

c

.0

e0a•«u

a

fil

o i £

5 Ȕ S> **"

«» i - «

C

ô

68

ICf/<

5%

2%

n

..- I r-• ^^ 6,5

Mèche Finisseur,,,«.,.

Kt-ex 0,155

Pour Fil Nm70 en 8 passages

^1

— • QpY^ d'opri» Briny

=3 C«g anc Lim.de conf à P=30%

1

OtOI

-r

0.1

\\

Fig-38

0,006 O.Ï I.ÏOS 50

lO Len m lOO

io%-

5V

2%

+"*-^

o Cft.,7) d'apre» ®

- —-CCtf^yj,, d'après Briny

^CBfr) avec Lim.d* confô P.30JÉ

,7'Jo,^-0,01

-1-

o,i

FilNm 70

Tex 1<t

Eln 8 passages de préparaMon

«M

L»" rw^.

100

69

FILNra 70

Tex 14EN 8 PASSAGES DE PREPARATION

BjO

*

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*

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111111111111 II II 1111111111111111111111111111 AU— 1 l'l-l-pp|:|:|:|:p|:|:r-l:rrl:|:l; L L I£ll£lLL L L El _LL£. Ji10 8

Résistance moyenne en gr.

Allongement moyen en %

Coefficient de variation CVR cc

Nombre de mesures

= 67,0= 10,9- 21,1= 480

Fig 40

-600-1000-1500-2000-gramm ^1-X-2ELLWEGER Lld USTER SwiUertand W»do m SwiUenand 48

lilHllflillllllllllllllllUinillllllll)llllllilllllfltllllHlillllllllltllllllllllllllllMllllltlllllilllllllltlllllllllllllllMIIUIIIIII1ltlllllllllllllllllllllllllllllHillMIIIIMIIMIMIIIIIIV:lt>)tl

-0.5-Ai/onjemcJib

70

ASSORTIMENT SEMI-MODERNE FABRIQUANT UN FIL

Voir Fig. 41 à 47.

Cet assortiment est composé de 6 passages

et résulte de la modernisation d'un ancien

assortiment à 8 passages. Le premier et le

deuxième passages sont des intersectings ra¬

pides IR SACM, le 3e passage un gills-frot-teur SACM de construction récente. Ces 3

premiers passages constituent la partie mo¬

derne de cet assortiment qui a été rajoutéeen remplacement de 5 passages de vieilles

machines à 3 passages de bobiniers-herissons

d'ancienne construction.

Nous avons testé cet assortiment dans des

conditions analogues à celles utilisées pour

l'assortiment en 8 passages fabriquant un fil

Nm 52. Les résultats se trouvent dans les

figures 41 à 47.

Doublage total : 864

RUBAN DE PEIGNE

1 7,9 g/m Partie de 1050 kg

Laine : 64'*, Australie, Finesse : 20,98 ;j.

In

— 66,0 mm

l„

= 50,4 mm

U

Nm 52

Tex 19

I = 10,5eff

% = 4,50

Classé d'après les valeurs standard Uster :

très régulier à moyen.

FIL :

Numéro exact : 52,8 Tex : 18,9

Torsion : 503 t/m. coefficient de torsion : 8,3

U,f{ % --= 17,2 I = 1,28.

Classé d'après les valeurs standard Uster :

très régulier à moyen.

Au premier passage nous remarquons une

très nette amélioration de la mèche. Pourtant

le spectrogramme nous révèle que la sortie

à pot tournant à provoqué une périodiciténotable qui est à attribuer à un tirage tropfort. Les longueurs d'ondes touchées sont

À = 60 cm à 80 cm et les harmoniquesl = 30 cm à 40 cm et l — 15 à 17 cm. Le dé¬

faut à l = 23 cm est à attribuer au cylindre de

pression comme nous le verrons plus loin

(page 88). Le spectrogramme du 2° passage

nous révèle un défaut analogue à A = 23 cm.

our Nm 5£ en 6passaq<tsTex 19

ic=^e&io mm

lh=5e>,A- mm

71

42

Tableau

1.27

1.24

82

15

1,28

13.4

41,8

1,025

817.2

11.3

10,0189

Renvideur

Fil

1.42

1,66

5.70

1,68

4,00

4,72.10"

0,232

86,69

4,27

0,214

Hérisson

Bobinier

VI

Pass.

1.31

1,53

3,61

1,81

2.73

1,01.10°

0.129

84,93

4,26

230,457

Hérisson

Bobinier

IV

Pass.

1,58

2,21

4,50

2,30

2,30

1,43.10'

0,250

85.28

4.76

30,648

Hérisson

Bobinier

VPass.

i!1.96

2,77

4.35

2,62

1,82

2,27.10

10

4,77

7,96

21.03

Gills-rrotteur

III

Pass.

1,52

2,57

2,25

0.83

1,09.104

0,494

0,200

82.79

11,02

24.1

Inte

rsec

ting

II

Pass.

1,74

5,27

3.35

99

54.99.104

0,030

62,33

9,52

12

22,6

Intersecting

IPass.

1,93

10,3

0.39

0.44

3,96.104

0,285

84,50

17,9

Peigné

VG

0Umach

I

=3•o

nJ/

osu

«ff

diées

étu¬

bines

bo¬

Nb.de

%Ueff

ED

kilotex

=

g/m

en

sortant

Poids

Pass

ages

12

•>*

O11

10

98

76

54

32

1Colonne

PREPARATION

DE

PASSAGES

6EN

19

Tex

52

Nm

FIL

utFf%

Mort"

15V. •

10%-

5%-

o%-

Nm 52

Tex 19

6 possogcs

UefT.% 4.

VG

Q

Um.d» conf.de

l^% à P«95%

VG

Q

I

IO

i 4-

0

IO'

CM

U)

E mm

oa

L==2

-1—

IO1

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0a

S,

Si

IO»

-r-

10-

1

—r+

1Qs n

73

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^

llll

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fll

1,276

1=

*q,o1B9g/m

RI

Rfcnvideur

ieo

60

*o50

30

T?1

?8

9S

ffwfttl

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1,675

1=U*ff%-6,69

RUÏ\lï\Y\lfu"Mffi

Hérisson-o,2H«3/m

Bob.

Pass.lZr

iiii

imii

iiii

iiii

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iiii

i,jk

1,8o7

I-

o,/t57Q/m

=Bob.He'risson

Pass-lZ"

.is

im

eo

.o»

1+mmwM-n

lm

111

r2,3o

-I

»p,6^tô<3/m

Hérisson

Bob.

Pass-TST

mm

=5©,^

In

66,omm

=lp

p.

2c*98

Finesse-

Laine

IIMIlllMlhjiijmi

»i»

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as

43

iij

'.m

.«p

«papa

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\T\Ï\\\I\

lW*-*,77

Gills-Frohteurï1.o3Q/m

Pass.HT

tiiiiMiiimtfiiiiiiiiji

\\I\\\\\\^

i,s

mlosoco

,

3,34

-51=Uatf

7.«2

,7?

PassïïIR-4,1g/m

Wïïf

flfr

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jlI

!I

WM

i

vn^mr

1-5,99

VU.,,%-2,53IR=22,6g/m

IPass.

<ts

fs

?s

?-

'

1|l]jU]U|U

'4-;-iv^ViViiVi\vii^

=QI*1o,3Z

4,5o

7.=

UaFf

Peig

ne-1

7,9g

/m

T*x

52

Mm

Fil

Passages

6«n

ProparaMon

Fiq:

44-

1 ^-^ P,lNm 52

Tex 19<w%

****%»^|<>^ En & pasfe04«& de prcparbhon

toio,-„

,\ Rg-.*t6

\ ^

XNX5%-

o C(L,1) d'après®

\1 ^^-rif tK^a*.! daPr** ^"V \

^\^^ ^^J- •"h

•—4C6ajav*eLim.d*CMtf.â P.SOfo\

\i%.

0,0l9S 0,1 5 « 5o

OOI 0.1 1 IO L en rn IC>o

75

FILNm 52

Tex 19EN 6 PASSAGES DE PREPARATION

TBQ

70

i60

50'

40

30-

20

10

10 8

Résistance moyenne en gr.= 89,7

Allongement moyen en % = 87

Coefficient de variation CVR % = 19,3Nombre de mesures = 480

Fig. 47

I -«- 200- 400 -600-1000-1500- 2000- grann

«IlWEG!» Ud. USTH SwUwlond Mode >n 5wiiz«rlond

lillillIIIIIIIIHILUNillll III llllllili nliililiili llllll HlfïllllïIfTÎ I1MNI llMIMIlilllIII llllllllllllll llllltlllllll III1I11IIII1 llll llllll Q iiiiiiiiii llllll II llll

lllllllillliliilllilllllllll Hlllllllllllllllllll llllllllllllll II 11 lllip 1 Il p Il 1 1 lllllllllllll 1 llll 11 III "|| llllllili 1 llll 1

''11

'III1 IIIIIt'III l'Il 1 1 1 1 llll llllllili 1 IU'II II 1 II 1 'L

1

JOtOJ 1 ' II pi 1 II |ll 1 1 III' 1 ' 1 1 '

III'

1 1 l'I'll'

l| || 1 |M 1

Ai|anq«mànfc*J

76

Fhg:t8

U«„ % * 775

1cm 1.5 2 3 4 5 6 78 10 cm 15 20 30 Çi\50^ 80 1m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10 tS

1cm 1.5 2 3 4 5 6 78 10cm 15 20 30 405060 80 l.m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10 15 20m

Reqlaqe I

Uaff % « Z4o

~h ^ h 7

1cm 1,5 2 3 4 5 6 78 10cm 15 20 30 405060 80 l.m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10 15 20m

Réglage H

1cm 1.5 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60 80 l.m 1,5 2 3 4 5 6 78 10 15 2pm

Réglage HI

1cm 1.5 2 3 4 5 6 78 1pcm15 20 30 405060 80 l.m 1,5 2 3 4 5 6 7 B 10 15 20m

Réglage U

77

Au 3e passage nous retrouvons à l — 1,80 m

le défaut du 2e passage et avec une longueurd'onde moyenne de 20 cm un défaut quisemble être une onde d'étirage. Ce défaut,

on le retrouve au 4e passage. Sur les 3 der¬

niers passages nous retrouvons les défauts des

bobiniers-hérissons analogues à ceux déjà dé¬

crits dans les assortiments classiques.

Les courbes variance longueur du fil com¬

parées aux courbes variance longueur de l'as¬

sortiment classique indiquent des irrégulari¬tés plus grandes sur grandes longueurs.

Le fil travaillé en 6 passages malgré une

qualité de laine un peu meilleure semble

être moins bon que celui travaillé en 8 pas¬

sages. Cependant la faute n'en est pas à attri¬

buer aux passages du début mais bien à ceux

de la fin de l'assortiment. En effet en prépa¬ration classique on trouve au 6e passage une

mèche absolument équivalente à celle du 5e

passage de l'assortiment semi-moderne. Dans

l'assortiment classique on utilise 2 passages

avec 3.3 = 9 doublages pour faire de cette

mèche du fil alors que dans l'assortiment

semi-moderne on utilise que 1 passage avec

deux doublages pour faire le fil. Notons éga¬lement que la valeur de Q = 1,66 pour le

passage finisseur de l'assortiment semi-mo¬

derne indique que cette machine est en fort

mauvaises conditions.

Comme conclusion de cette étude d'as¬

sortiments classiques et semi-moderne nous

dirons qu'une amélioration, grâce à une meil¬

leure construction et un meilleur réglage des

machines, est certainement possible. Cette

amélioration doit se traduire par la possibi¬lité de réduction du nombre de passages, étant

donné que les filés obtenus sur les machines

classiques à l'aide des anciens réglages, ont

donnés entière satisfaction dans leur utilisa¬

tion après filature.

EXEMPLE D'UNE AMELIORAI ION DU

TRAVAIL D'UNE MACHINE GRACE A

L'INSTALLATION USTER

Un intersecting let passage cjui travaillait

très mal a été analysé et par des réglages suc¬

cessifs on est arrivé à baisser l'irrégularité du

ruban de sortie de Uef( c/r = 7,75 à

Ueff % = 3.46.

Réglage 1 : On a remédié au fait que le

cylindre de pression étireur reposait par ses

2 coussinets sur les coussinets du cylindrecannelé étireur. Ueff % = 7,40.

Réglage 2 : On a remplacé le vieux man¬

chon en cuir par un manchon neuf.

Urff % =4,73.

Réglage 3 : On a changé la tension de

renvidage en la rendant plus faible par un

changement du pignon de renvidage de 88 à

86 dents. Utff % = 3.55.

Réglage 4 : On a serré la course du chariot

de 1 cm et on a veillé à un meilleur guidagedes mandrins lors du va-et-vient en réduisant

les jeux entre mandrins et pièces guides.Uef, % = 3,46.

Les spectrogrammes rendent compte des

résultats obtenus (voir figure 48).

78

Assortiment moderne

Nous avons étudié un assortiment moderne

en 4 passages qui a été mis à notre dispositionpar la SACM et qui est destiné à remplacerles assortiments classiques en préparation de

laine peignée. Nous avons expérimenté cet

assortiment dans la fabrication d'une mèche

de finisseur Nm 4,5 — Tex 222 — en qualitéde laine Mérinos Australie 64'" et destinée à

être filée en Nm 52 — Tex 19 —. Le tableau

de marche proposé par le constructeur pré¬voit un doublage total de 72, voir tableau

N" 5001. Les détails techniques des diffé¬

rentes machines sont :

INTERSECTING RAPIDE PREMIER

PASSAGE (voir figure 49)

La machine est à tête unique. Elle est do¬

tée d'un moteur individuel de 2 CV, d'un

système d'ensimage, d'une sortie à pot, d'un

équipement électrique de protection et de

surveillance automatique, qui en cas d'enrou¬

lement de laine sur les cylindres ou casse de

ruban, arrête la machine. Le râtelier d'ali¬

mentation peut recevoir jusqu'à 12 bobines

de peigné.La tête est étudiée pour permettre de gran¬

des vitesses de travail. Elle comporte :

— un tablier alimentaire

— un long champ d'aiguilles, à double

jeu de barrettes.

Les barrettes sont actionnées par des vis

à triple filet et le jeu supérieur de barrettes

est relevable.

— un système élireur à deux cylindresjumelés et un cylindre de pression garnide caoutchouc ;

— un compteur à présélection arrêtant

la machine quand une longueur donnée

de mèche a été délivrée ;

— un dispositif de sécurité à dents de loup

débrayant la tête en cas de résistance

anormale ;

— une boîte de vitesse qui permet de réa¬

liser des étirages de 5 à 15 avec des in¬

tervalles d'environ I à 1.5 % entre les

différents étirages ;

— un variateur à courroie trapézoïdale quipermet de changer facilement la vitesse

de la machine.

Renseignements généraux concernant l'IR

premier passage

— Barrettes : longueur totale 335 mm

Nombre : 2 fois 42, longueur aiguillée225 mm, épaisseur 6,5 mm

Ecartement des barrettes : 7,5 mm

Nombre de coups de barrettes réglablesuivant la vitesse de la machine. En

moyenne 1000 coups de barrettes parminute

— Diamètre des cylindres cannelés jume¬lés : 25 mm et 50 mm

— Diamètre du cylindre de pression éti¬

retir : 70 mm

— Dimensions du pot :

400 mm en diamètre

900 mm en hauteur

— Vitesse de l'étireur variable en fonction

du nombre de coups de barrettes parminute et de l'étirage.La vitesse est de 75 m/min pour un éti¬

rage de 10 avec 1000 coups de barrettes

à la minute.

INTERSECTING RAPIDE DEUXIEME

PASSAGE (voir figure 50)

Cette machine est de construction identi¬

que à la précédente sauf en quelques points .

— le travail se fait en 2 nappes ;

— la sortie comprend 2 pots tournants re¬

cevant chacun une mèche ;

79

mèche

simp

lepots

2

mèche

simp

lepot

1

heures

8en

kg

640

soit

kg'heure

80

environ

:effective

Production

4,5

107

21

0,222

9384

96

170

96

fin

en

Bancs-à-broches

4IV

3,5

115

30

17,2

2164

32

510

8barrettes

àBancs-à-broches

2in

Q108

68

7,2

10

34

m.

s.

p.

2.**

485

1

11

rapi

des

Intersecting

s2

ii

rapide

Intersecting

io

110

76

24

20

10

12

1m.

s.

p.M.

11

1

1

1

!

kg

en

min.

par

gr

en

passage

machine

par*

485

passage

;

machine

heure

par

et

mètresen

reur

sortis

la

àsimple

d'étirage

doublage

par1

pots

têtes

des

machine

par

MACHINES

DES

par

j

par

de

mèches

de

ou

machines

Passages

%cv.eff

théorique

l'ét

i-de

mèche

de

Taux

Taux

de

bobines

ment

DESIGNATION

de

tion

pement

mètre

1Nombre

de

Ecarte-

Nombre

iNombre

Produc¬

Dévelop¬

de

Poids

i

1Nombre

|

file

continus

aux

11,5

étir

age

avec

52

Nm

filé

spour

lain

e,en

4,5

métrique

moyen

numéro

mèches

en

production

de

et

marche

de

Tableau

finisseurs

Bancs

4passages,

IV

à(1

958)

Moderne»

«préparation

de

Assortiment

1958

Juin

5001

(Haut-Rhin)

MULHOUSE

MECANIQUES

CONSTRUCTIONS

DE

ALSACIENNE

SOCIETE

Fie. 49

Fift ')()

W%-

81

1-!

m>. yi

\r*mnjkii

TTTYS

âMlfeJM

82

— l'appareil ensimeur est supprimé ;

— le râtelier alimentaire est prévu pour

12 pots de 400 mm de diamètre et 900

mm de hauteur. Donc le doublage ma¬

ximum par mèche sortante est de 6 ;

— après les étireurs les 2 rubans sont con¬

densés par 2 entonnoirs et leur remi-

dage est facilité par 2 rouleaux d'appelet 2 rampes guides.

LE BANC A BROCHES A BARRE LIES.

TROISIEME PASSAGE /voir figure 51)

Cette machine possède un laminage incliné

de 20" sur l'horizontale. Elle est alimentée

par les pots venant du 2e passage.

Une zone de preétirage permet de réaliser

des preétirages jusqu'à 2,2.

Des guides enfonceurs permettent de don¬

ner à la mèche une section rectangulaireà l'entrée du champ de barrettes.

La zone d'étirage comprend 30 barrettes à

1 emplacements de travail, car chaque tête

alimente 4 broches. Le cannelé étireur a un

diamètre de 32 mm et le cylindre de pres¬

sion, garni de caoutchouc un diamètie de

70 mm. On peut donner dans cette zone un

étirage de 5 à 15.

La commande des broches et des bobines

est effectuée par pignons hélicoïdaux

Un moteur individuel incorporé à la tê¬

tière par l'intermédiaire d'un accouplementélectro-magnétique très souple actionne la

machine.

Renseignements généraux :

— hauteur de renvidage au début de la

levée : 300 mm ;

— écartement des têtes : 510 mm ;

— écartement des broches : 170 mm ;

— diamètre maximum des bobines :

126 mm ;

— doublages : 1 à 2 ;

— étirage en 1 zone : 5 à 15 ;

avec zone de preétirage jusqu'à 30 ;

— le développement des étireurs est fonc¬

tion de la torsion et peut aller jusqu'à32 m/min ;

— vitesse des broches : jusqu'à 800 t/min ;

— torsions réalisables : de 12 à 85 tours

par mètre ;

— puissance nécessaire : 0,4 à 0,5 CV par

tête.

LE BANC A BROCHES EN FIN

4' PASSAGE (voir figure 52)

La machine est de consliuction identiqueau banc à broches à barrettes à l'exceptiondu laminage. Celui-ci est incliné de 15° sur

l'horizontale et est muni d'un manchon infé¬

rieur par broche. Des guides à l'entrée du

laminage conduisent les mèches dans des con¬

denseurs situés avant les manchons. Les man¬

chons maintiennent les mèches jusqu'aux cy¬

lindres étireurs dont le cannelé a 32 mm de

diamètre et le cylindre de pression caoutchouc

45 mm de diamètre.

La pression sur les alimentaires et les éti¬

reurs est donnée par l'intermédiaire d'un

bras central pour 2 emplacements de travail,et de ressorts guidés dans des sellettes ré¬

glables sur ce bras.

Un jeu de flotteurs permet avec le man¬

chon inférieur le guidage des fibres durant

l'étirage. L'alimentation se fait par des bo¬

bines de banc à broches à barrettes avec pos¬sibilité de doubler jusqu'à 3. On peut étirer

de 4 à 20.

CONDITIONS GENERALES DES ESSAIS

SUR LES MACHINES DE

L'ASSORTIMENT MODERNE SACM

Les essais ont été effectués dans une salle

de préparation d'une filature de laine peignée.La salle était équipée d'appareils humidifi¬

cateurs non automatiques. Les machines sui¬

vantes étaient à notre disposition :

1" passage : 1 Intersecting rapide, 1 pot

simple mèche

2e passage : 1 Intersecting rapide, 2 pots

simple mèche

3l passage : 1 banc à broches à barbettes de

16 broches

Ie passage : 1 banc à broches en lin de 12

broches.

Comme nos essais ont été faits sur une ma¬

chine par passage, nous ne pourrons pas ap¬

précier des différences qui peuvent se pro¬duire par la marche en parallèle de plusieursmachines du même type et qui peuvent êtie

la cause de la non-homogénéité des mèches.

Cependant la précision de la construction a

83

fait de tels progrès que, pour des machine*

bien réglées et normalement entretenues, ces

différences, si elles existent, doivent être mi¬

nimes et négligeables.Dans nos essais, nous nous sommes limités

à travailler une seule qualité de laine, la

qualité : mérinos 64'&.

Cette qualité que nous avons choisie, est

très importante dans la production mondiale

de laine. Elle a représenté 16.9 %, soit la plusgrande partie des laines mérinos produitesdans les dominions anglais durant la saison

1949 — 50 (31).L'étude du travail effectué par les machines

SACM sur d'autres qualités de laine ne man¬

querait certainement pas d'intérêt, mais dé¬

passerait les limites qu'on s'est imposé pomce travail.

QUALITE DU RUBAN DE PEIGNE :

(voir fig. 89).

Laine mérinos 64's écrue : 19.45 g/m

Pays de provenance : Australie

Finesse : 21,72 i*

CVd % -= 22,46

/p~ 59.8 mm

ln — 45,1 mm

Ucff % = 4.82 I = 11,0

Classé d'après les valeurs standard Uster :

très régulier à moyen.

Poids de 1 fibre de diamètre moyen 21,72 :> :

* dJPoids en g'm = —i— r /

'. = poids spécifique de la laine —1,31 g/m

Poids en g/m = 4,85 .10"4 g7m

= Tex 0,485

= millitex 485

La formule de Martindale donne pour cette-

laine

vidéal Marlindale

r

100

n

CV;idéal Martindale

LU

V 1 + 0,0004 (22,46)2

109 5

109.5 1 87,7idéal Mart nd^lc

.25\ n 1---J v n

Nous avons déterminé deux points de la

courbe variance longueur de ce peigné. Pour

cela nous avons fait par point 100 mesures,

soit 10 mesures sur 10 bobines. On a obtenu

pour L — 5 m et L = 1 m.

CB (5 m) = 2,83 %

CB (1 m) = 3,01 %

Les limites de confiance de ces résultats

sont avec P - 90 %

pour CB (5 m) : 2.53 % à 3,20 %

CB (1 m) : 2,69 % à 3,40 %

84

Intersecting rapide, Ier passage

Pour les essais sur l'intersecting rapide,premier passage, nous avons tenu à observer

les conditions suivantes :

a) la tension des rubans à l'entrée de la ma¬

chine a été tenue constante. Elle a élé

fixée à une petite valeur, étant donné

qu'un fort tirage peut, causer un étiragenon contrôlé des rubans.

Le tirage serait trop faible dans le ras où

la machine n'arriverait pas à absorber la

longueur délivrée par le râtelier. Tout

changement du tirage entraîne une légèrevariation du poids entrant dont il faut

tenir compte dans la marche de ia partie.La pratique montre que sur le râtelier les

rubans qui viennent de bobines pleinessont plus tendus que ceux qui viennent

de bobines déroulées presque complète¬ment. Pour obtenir une tension moyenneà peu près constante, on a avantage à gar¬nir le râtelier de bobines dont les dia¬

mètres sont étages.

b) la tension du ruban à la sortie des étireurs

a été tenue constante et aussi faible que

possible.

c) la vitesse de la machine a été réglée à

1000 coups de barrettes à la minute.

d) on a utilisé des barrettes de 135 aiguillesplates N° 16/22 sur la largeur de 225 mm,

soit 6 aieuilles au cm.

Les aiguilles dépassent la barrette de

19 mm.

e) l'écartement barrettes-point de pinçage des

cylindres-étireurs était de 25 mm.

f) la pression sur le cylindre élireur était de

200 kg. On a utilisé un cylindre de pres¬sion garni de caoutchouc, ayant une du¬

reté de 65 shores, fabriqué par les Eta¬

blissements Monnier (Lille).

g') sur l'installation Uster, les rubans ont été

contrôlés à 25 m/min On a fait 15 lec¬

tures à intervalle de 30 secondes. On a

contrôlé 1 ruban par essai.

Les réglages mentionnés ci-dessus ont été

maintenus constants pour toutes les expé¬riences, sauf pour celles où l'un d'eux a fait

l'objet d'une étude spéciale.

En vue d'étudier l'influence des doublage*et des étirages sur l'irrégularité nous avons,

dans une étude préliminaire, passé en revue

l'influence des facteurs :

— humidité relative de l'air de la salle

— température de l'air de la salle

— humidité de la matière entrante au l<r

passage.

Nous avons mesuré, à l'aide d'un thermo¬

mètre-hygromètre enregistreur, les conditions

d'humidité et de température dans la salle de

préparation durant les heures normales de

travail.

Nous avons fait un essai par jour durant

une période de 20 jours et au moment de

l'essai sur l'intersecting rapide on a déterminé

les conditions atmosphériques exactes à l'aide

d'un psychromètre à ventilation. Avec une

cuve à conditionnement on a mesuré l'hu¬

midité de la matière sur des prélèvementsd'environ 200 g de laine. Pour ces essais on a

opéré sur l'intersecting rapide de la façonsuivante :

— Doublage D •= 12

— Etirage théorique E — 12,03

— Poids du ruban alimenté = 19,45 g/m.

Les résultats sont donnés dans le tableau 53.

En reportant ces valeurs dans des diagram¬mes, vou Fig. 54. nous voyons que les pointssont reportés au hasard autour de leur moyen¬

ne Ueff %. Les spectrogrammes de ces 20

essais étaient tous semblables. Nous donnons,

85

.île l'humidité relative de l'air

INFLUENCES température de l'air

f humidité de la matière

Humidité de

Essai N°

relative

Humidité Température°

C

la matière

en % de la Ueff C<

HR % matière sèche

H %

1 68 22,5 17,19 2,055

2 71 2." 17,50 2,016

o

0 68 22 16,70 1,831

4 68 22 17,13 1,849

5 72 22 17,42 1,901

6 74 23 17,28 2,137

7 66 23 16,74 ] ,963

8 72 23 16,79 2,078

9 73 23 17,03 1,908

10 67 22 16,78 2,271

11 68 22 17,16 2,076

12 68 22 16,98 1,878

13 66 20,5 16,27 2,019

14 66 21,5 15,9 1,852

15 66 21,5 16,36 1,858

16 64 19,5 16,08 2,204

17 71 21,5 16,57 1,839

18 71 21,5 16,48 1,862

19 68 20 16,13 1,857

20 68 19 16,47 1,786

86

Tableau 53

aff%> i

Fifl;5<h q

l -

2.

1.

S 8

g « e ° °

£1 1 1 T i i i i i i

7o S= HF

U*ff2A

3-

Fiq.SA-b

o o o ° o

T 1 1 1 I 1 1 1 1 1 1 TTT„

U«.ff%< l

3» - FJ9:5A-c

2_

o

» 88 1°

3

1

o

I I i I I T *1 09 -il16 17 2° 21 ZZ 2*> 2H

\oir Fig. 55, le spectrograinme moyen qui en

a été déduit. Il présente des périodicités à :

À = 70 cm, l = 22 cm et A — i6 cm, quiproviennent respectivement du pot tournant

à la sortie, du cylindre de pression et du cy¬

lindre cannelé de 50 mm de diamètre.

1) INFLUENCE DE LA PRESSION SLR

LES CYLINDRES ETIREURS

Avec E = 12,03

D = 12

Poids du ruban alimenté = 19.45 g/m,

on a varié la pression sur les cylindres éli-

reurs de 82 kg à 300 kg. On a mesuré les

irrégularités de :

Ueff % = 2,171 pour 82 kg de pression2,032 pour 122 kg de pression2,095 pour 163 kg de pression2,034 pour 218 kg de pression1,951 pour 272 kg de pression2,187 pour 302 kg de pression

La figure 56 montre Ueff % en fonction

de la pression sur les cylindres étireurs. L'ir¬

régularité obtenue sur le ruban sortant ne

Fi.q.56 Fl9:5£

U«h%h

UaçfLimifrg, mfari»ur da lo pr*»»ion ,

1.

T I r "T—I—I—r

Di^anc**' minimum donnai

pcir la çontrrucHon

I

"pishcmca. moyimum

3«o

Pr*ssion o-nWa

—1 1 1 T"

4© 2o 3© 4o 5

Ec.arfama.nl" an mm

87

dépend pas de cette pression. Dans les con¬

ditions de nos essais. 80 kg a été la limite

inférieure de la pression permettant un tra¬

vail normal. Si les rattaches sont faites avec

une superposition trop longue ou un tres¬

sage trop fort des deux bouts à rattacher, des

pressions bien plus fortes sont nécessaires

pour étirer ces rattaches. On pourra travailler

avec des pressions d'autant moins fortes queles rattaches seront bien faites.

D'autre part avec des pressions fortes le

caoutchouc du cylindre de pression subit de

fortes contraintes qui. lors d'un arrêt pro¬

longé de la machine, se traduisent par des

Défauts causés par pression non enlevée

à l'arrêt

I cm 15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 ao 50 60 80 1 m 1 5 2 1 4 r) G 7 8 10

Fig. 57

déformations à la superficie du caoutchouc.

Les cannelures des cvlindres inférieurs s'im-

priment dans le caoutchouc au travers du

voile de laine. Ces barres dans le caoutchouc

disparaissent seulement après un certain

temps de marche. Le ruban fabriqué avec les

cylindres déformés comporte des défauts pé¬riodiques à l = 22 cm, voir Fig. 57.

88

Pour le spectrogramme Fig. 57 a) la ma¬

chine a été mise en marche après un arrêt

de 3 heures, durant lequel une pression de

250 kg a été exercée. Le spectrogramme Fig.57 b) donne les faits 1 heure '! après la re¬

prise du travail et la Fig. 57 c) 3 heures aprèscette reprise.

Nous en concluons qu'il est essentiel d'en¬

lever la pression dès que la machine, pour

une raison quelconque, se trouve arrêtée au

delà du temps nécessaire pour faire une rat¬

tache ou pour remplacer un pot plein par un

pot vide.

2) INFLUENCE DE L'ECARTEMENT

Avec E = 12,03

D - 12

Poids du ruban alimenté : 19,45 g/m, nous

avons fait varier l'écartement du point de

pinçage des cylindres étireurs à la premièrebarrettes.

Ecartement 25 mm Ueff % = 2.104

Ecartement 30 mm Uett % = 1,869

Ecartement 40 mm Ueff % = 1,807

Ecartement 50 mm Ueff % =- 2,266

D'après le diagramme Fig 58 tracé à l'aide

de ces valeurs, l'irrégularité dépend de l'é¬

cartement. Cette influence semble moins

grande dans le cas de l'inlersecting rapideque sur les interseciings classiques où les pra¬ticiens connaissent bien les rubans coupés,d'irrégularité intolérable, occasionnés par des

écartements trop iorts.

3) INFLUENCE DE LA VITESSE DE LA

MACHINE

Avec E -= 12,03

D = 12

Poids du ruban alimenté — 19,45 g/m,on a fait varier la vitesse de la machine.

Coups de barrettes à la minute :

700 Ueff % = 2.106

1000 Ueff % = 2,108

1200 Ueff % = 1,932

L'irrégularité ne dépend pas de la vitesse

de la machine, les petites différences trouvées

sur Ucft c/c n'étant certainement pas signifi¬catives. Cependant des effets secondaires mal

Barrettes l

Nombre d'aiguillessur 225 mm

80

16

rondes

2,108

43 Yc

100

17

rondes

2.005

36.4 %

135

16/22

plates

2,187

170 207

N" des aiguilles18/24

plates

1,857

18/24

plates

ulff '

Jeux entre les

1,897

aiguilles à la base 53 % 53 % 43 %

connus, tels que la création de charges électro¬

statiques durant le travail des fibres, peuventéventuellement se produire el créer des perturbations dans le travail avec des vitesses

croissantes.

4) INFLUENCE DES AIGUILLES

Nous avions à notre disposition différents

jeux de barrettes. Tous les autres facteurs

étant tenus constants, on a obtenu les résul¬

tats donnés dans le tableau ci-dessus.

Le jeux des aiguilles à la base est égal à

l'espace libre à la base des aiguilles, donné

en % des 225 mm de la barrette garnis pardes aiguilles. Les différences obtenues sur

Ucff % sont très petites et certainement non

significatives.

5) INFLUENCE : DOUBLAGE-ETIRAGE

Avec des rubans entrants de 19,45 g/m on

a étudié l'interaction des doublages et des

étirages. En cela on s'est limité aux doublagesde 8 à 12 et aux étirages 8 — 9 — 10 — 11

— 12 — 14,5. Ces valeurs correspondent à

celles rencontrées dans une très grande majo¬rité des cas de la pratique industrielle. Les

résultats des essais, numérotés de 1 à 30 sont

reportés dans le tableau 59.

La figure 60 donne les valeurs Ucff %,

L Umach %. O et VG, reportées en fonction

de l'étirage théorique de la machine et en

fonction du poids du ruban sortant, les diffé¬

rents doublages étant portés en paramètre.Les graphiques ayant le poids du ruban

sortant comme variable, montrent une ten¬

dance hyperbolique qui s'explique, car le

poids sortant est inversement proportionnelà l'étirage.

Pour les raisons exprimées plus haut (voirpage 35), nous estimons que la représentationde Q <=-- f (E) est la plus importante, aussi

l'avons nous étudiée de plus près. Nous avons

tout d'abord fait l'analyse de la variance de

ces résultats.

Analyse de variance

Le tableau suivant donne les valeurs de Q,et on a noté en marge les valeurs de E et de

D, auxquelles elles correspondent :

VALEURS DE Q

D

E ^^8 9 10 11 12

7,93 3.89 3.23 2,15 1,96 3,52

8,96

9,98

11,00

3.37

3,82

2,46 2.67 3,20 3,62

3.03

2,85

3,60 2,45 4.36

4M 3,29 2,65 4,22

12.03 4,34 4,71 3,15 4,72 4,03

14,56 7,50 6,30 4,61 5,67 6,00

89

IR Ie1 passage

Influences : Doublages-Etirages

1 9

D

3

E

4 5 6

n

7 8 9

Umacli o

10

O

il

EssaiP en

g/m=ktex

Ucff r>

=3

I VG

Peigné 19,45 4,82 4,01.104 0.138 11,0

1 8 7,93 20,3 2,32 4,18.10* 0,429 5.42 1,58 3.89 1,33

9 8 8,96 18.02 2.24 3.72.104 0.451 4.91 1,47 3,37 1.28

3 8 9,98 16,2 2,44 3,34 104 0 480 5,10 1,76 3,82 1.39

4 8 11.00 14.7 2,71 3.03.104 0,504 5,38 2,11 4.32 1.54

5 8 12,03 13.37 2.79 2,76.10' 0.528 5,30 2.22 4,34 1.58

6 8 14,56 11,0 4,58 2.27.10' 0.583 8,22 4.25 7.50 2.57

7 9 7,93 22.72 2,03 4.68.104 0.406 5,00 1,24 3,23 1,23

8 9 8,96 20,02 1,90 4,13 10* 0.432 4,39 1,01 2.46 1,15

9 9 9,98 18 22 2,08 3.78.10' 0,151 4 60 1,32 3.03 1,25

10 9 11.0 16,55 2,08 3.41 10' 0,475 4.37 1.31 2.85 1 25

H 9 12 03 15,05 2,79 3,11.104 0,497 5,62 2.28 4,71 1.67

12 9 14,56 12,37 3.71 2.56.104 0,548 6 77 3,36 6,30 2.21

13 10 7.93 24,97 1,71 5,15 104 0,386 4,43 0,78 2.15 1.10

H 10 8,96 22,12 1,84 4,56.104 0,411 4,19 1,04 2.67 1.18

15 10 9,98 19.9 2,13 4 10.10' 0,433 4,92 1,49 3,60 1,36

16 10 11,0 18.07 2,08 3,73.10' 0,154 4,59 1,43 3,29 1,32

17 10 12.03 16,67 2,09 3.44.104 0,473 4.43 1,44 3.15 1,32

18 10 14,56 13,72 2,79 2,83.10' 0,522 5,35 2.34 4.61 1.76

19 11 7,93 28.1 1.60 5.8 .10' 0.364 4,40 0,68 1.96 1,08

20 11 8,96 24,65 1,88 5.09 10' 0.389 4,83 1,19 3,20 1.26

21 11 9.98 22.65 1,75 4,67.104 0.406 431 0.97 2 15 1,17

22 11 11,0 20,45 1,82 4,22.10' 0.427 1.27 1,10 2.65 1.21

23 11 12,03 18,4 2,53 3,80.104 0.450 5 62 2,07 4,72 1.68

24 11 14,56 15,12 3,11 3,12.10' 0.497 6.26 2,75 5.67 2.05

25 12 7,93 30.4 1,82 6.27.10' 0.351 5,18 1,17 3,52 1.28

26 12 8,96 26,33 1.90 5,43.10' 0.376 5.05 1,29 3.62 1,33

27 12 9.98 24,18 2,16 4.98.10' 0 393 5.49 1.65 4.36 1,51

28 12 11,0 22,02 2,18 4 54.10' 0,412 5.30 1,69 4,22 1.52

29 12 12,03 20,1 2,19 4,15.104 0.431 5,08 1.69 4,03 1.52

30 12 14,56 16,45 2.78 3,39. H)4 0,439 6,23 2,40 6,00 1,91

Tableau 59

4 .

3

2

1

£Î9:_*£ u.((%

*.

-1 » 1 1 1 1 1 1 I 1—

6 7 8 9 1o 11 il 1» 11 16

D-

D *

1?

X11

_ n« to

-oD-- ?

. D = S

-i 1 1 i 1 1 1 1 r-

1o 1Z 11 16 16 lo 22 21 26 28 îo

Ps «•« "Vm

9.

e

7

6

5

2

1.

I

9

a

7

fi

5

•«k

î..

2

1

Ps.« <a/„

Ps ..n <Î/B

P* «.„ -a/,,.

-i—i—i—i—i 1—i r

S 6 7 8 9 1o H 11 rt «H 1%Ps an <*/„

Nous donnons aux valeurs de Q les indices

i et j, correspondants, le premier au doublage

utilisé, le deuxième à l'étirage utilisé. Notom

O.. la moyenne arithmétique des 0,j, Qi la

moyenne arithmétique à doublage constant

et Q jla moyenne arithmétique à étirage

constant.

La somme

S, = 2 2 (Q„ — Q-)"

peut être décomposée en 3 termes :

SD= f q(Qi.--Q..)2

V-= f p (Q'.j-Q-)2

Sr = ? ? (Qij- QL- Q., + Q..)'1 i

p étant le nombre de doublages utilisés donc

P= 5

q étant le nombre d'étirages utilisés donc

q= 6

Ces valeurs, avec les degrés de liberté cor¬

respondants, nous permettent de calculer 3

estimations indépendantes de la variance de

la population :

sD2

entre les groupes à doublage constant

sE2

entre les groupes à étirage constant

sr2

variance résiduelle

(Voir tableau ci-dessous).

La valeur sr3

est la meilleure estimation de

la variance commune. On applique le F test

(^Snedecor) pour savoir si nous avons diffé¬

rentes estimations d'une même variance ou

non.

*.)

= 5,06. Les tableaux des valeurs de F

pour P = 90 % F = 2,87

P = 98 % F = 4,43

P = 99,8 % F = 7,10

S -

"

—^-r — 18,22. Les tableaux donnentSr

"

pour P = 90 % F '-= 2,71

P = 98 % F = 4,10

99,8 % F =- 6,46

Sr

nous donnent :

Dans les 2 cas la valeur calculée est supé¬rieure à la valeur de F donnée par les ta¬

bleaux à 98 % donc les 2 influences sont si¬

gnificatives. Les variations obtenues en tenant

compte de l'influence des doublages et des

étirages ne peuvent pas être admises comme

aléatoires.

Nous avons remarqué que les valeurs de O

augmentent avec l'étirage et nous avons ad¬

mis qu'un ajustement par des droites des

valeurs de Q à doublage constant est suffi¬

sant Nous avons déterminé d'après la mé¬

thode des moindres carrés les droites de ré¬

gression qui. à doublage constant, peuvent

remplacer les valeurs mesurées. Nous avons

appliqué la méthode de l'analyse de la cova-

riance qui nous permet d'affiner l'analysede la variance.

Dans un certain groupe à doublage con¬

stant Dj une mesure sera caractérisée par les

2 termes :

E O

Nous notons les moyennes arithmétiquesde E;j et Qjj à l'intérieur du groupe Dj par

E; et O;

Les moyennes arithmétiques de Ejj et Q^pour l'ensemble des mesures sont : E.. et O..

Somme des carrés

des écartsDegré de liberté

Estimation

de la variance

SE = 32,702857

SD = 7.267447

Sr = 7,179593

q — 1 = 5

p — 1 = 4

(p _ 1) (q _ 1) = 20

sE2= 6,54057

sD2 =- 1,81686

sr== 0,35898

St = 47,149897 N — 1 = 29 st== 1,62586

92

Les coefficients de régression sont donnés n; étant le nombre d'observation à l'inté¬

rieur d'un groupe.

En outre on note :

par les formules

relativement à l groupe Dj

S(Eij_Ei,)(Qij-Qi.12 i

^(Eij-E,.)8 Suij

relativement à l'ensemble des groupes :

a

_?f (Erj-Ej.HQ.i -Qi )_

S32r$

11 r2 2,Ei j

ij Ei.)-

relativement aux moyennes des groupes :

SMEj.-E..) (Qi.-Q..) s

2 n, (E,. - E..y_12_e

^lie

s22l= f (Qij- Qi V

S22r= f f 'QiJ-Qi.)'

S22e=?n,(Qi.-Q"V

s22t= f f (Qij — Q--)J

Les résultats sont rassemblés dans le tableau

suivant •

Décompo¬sition

Degréde

liberté

Sommes des

carrés

relatives

aux E

Sommes des

carrés

relatives

aux O

Sommes des

termes

produits

Coefficient

de

régression

Pour le

groupe :

D = 8

D = 9

D = 10

D = 11

D = 12

n, _ 1 =

5

5

5

5

5

N — p--=

25

Sui =

27,9662

27,9662

27,9662

27.9662

27,9662

^z2 i

==

11,1598

10,685933

3,52995

10,463483

4,043283

$12i~

15,4483

15,0498

8,9341

15,3028

9,4817

ai =

0,5524

0,5381

0,3195

0,5472

0,3390

Pour l'en¬

semble des

groupes

ç —

'-'il r

139 8310

$12 r~~

39,88245

$22 r

=

64,2167

ar =

0,4592

Moyennedes groupes

p_l =

4

$11 e"

0

$22 e

=

7,267447

$12 e

~

0

ac =

0

Ensemble

des obser¬

vations

n — 1 -=

29

$11 t=

139.8310

$22 t=

47,149897

$12t^

64.2167

at==

0,4592

A partir de ce tableau, nous avons calculé les estimations des variances suivantes :

93

DécompositionDegré de

liberté

Désignation des

estimations des

variances

Expressions des

estimations des

variances

? [ $22i — a," Sni]

= 8,80765

N - 2p =

20

Variante résiduelle

autour des

régressions a,

i",-' == 0,44038

| ^22 r ar ^11 r]

~f [S22i — V S1U]

=- 1.58425

p_l =

4

Variance estimée à

partir des

régressions a, et ar

s-'r_i -= 0,39606

§22r ar ^31 r

= 10,3919

N —p—1 —

24

Variante résiduelle

autour de la

régression a,

sr! = 0.43299

^22e ae -'lie

= 7,267447

p_2 =

3

Variance résiduelle

autour de la

régression ae

sc-' = 2,42248

^22,t — at $ut

= 17,659347

N —2 =

28

Variance résiduelle

autour de la

régression at

st* = 0.63069

On teste l'homogénéité des régressions cal¬

culées en appliquant le F test

1) aux variances s," et s%_j

-^—= 1.1119

S"i -

Les tables donnent pour P= 90 % F = 5,77

On peut donc conclure que les régressionsrelatives aux différents groupes à doublageconstant, sont identiques. Donc les différents

coefficients de régression ne diffèrent pas de

façon significative et peuvent être remplacéspar le coefficient de régression ar

= 0,4592.

2) aux variances se~ et s /

— = 5,595

Les tables donnent pour

P - 90 % F = 3,01

P =- 98 % F = 4,72

P = 99,8 % F = 7,55

Donc les points moyens des groupes à dou

blage constant E; , Q, ne sont pas iden¬

tiques.On peut donc remplacer les point mesurés

par des droites à même pente situées à des

hauteurs différentes et de formule générale :

(Q-Qi.) =

ar fE- E; ).

Pour

D = 8 : Q — 4,54 - 0,4592 (E — 10,74\

D = 9 : Q — 3,76 = 0,4592 (E — 10,74)D = 10 : Q — 3,25 = 0,4592 (E — 10,74)

D = 11 : Q — 3,44 = 0,4592 (E — 10,74)

D = 12 : Q _ 4,29 = 0,4592 (E — 10,74)

En considérant les points moyens de O avec

E = 10.74, on constate que tes points, en

94

fonction de D sont répartis en forme de pa¬

rabole (voir figure 61). En prenant Q en fonc-

lion des 2 variables D et E, il résulte que les

valeurs de Q peuvent très bien être repré¬sentées par une surface linéaire dans le sens

des E et parabolique dans le sens des D.

L'équation de ce canal parabolique sera donc

de la forme

O = » D' + ? D + t E + 5

», P, y, 3 étant des constantes à déterminer par

la technique des moindres carrés qui nous

donne la relation

2 (Q.. __ Q)" =

S (Q. . — a D2 _ P D — T E — 8)«= minimum

donc que :

l-2(Qlj_.D'o a

-JD-ïE--*) -O

^(Q,,-** -?D-ïE-_Sy = o

^S(Qlj_.D' -?D-ï E--lY = o

— 2 (O : ,-lD! _ p D — y E -_«) = o

Ceci entraîne :

2 D2 (0, _«D!--PD-tE--s) - o

2 D (Qjj — «D2-_. p D — y E --5) = o

2 E (Q jj.— « Ds --PD-rE--8) = o

2 (0 : ; ~—» D2 -_ p D _ y E -_8) = o

ft.

5 -

f -

3 -

2 -

1 -

Fi q : 61

E = 10,7V

Ou encore :

2 D2

2 D

2 E

2 Oij-x l J

8

2 D4

2 D3

2 E D2

2 D2

—f—

10

2 D"

2 D2

2 E D

2 D

-r-

11

Y 2 D2 E

Y 2 D E

Y 2 E2

Y 2 E

11

8

S

2 D2

2 D

2 E

2 N

= O

= O

-= O

= o

Nous avons là un système de 4 équationsà 4 inconnues dont la solution est calculable

d'après les méthodes connues. On obtient :

* = 0,28383

p = _. 5.7585

Y = 0,4592

8 = 27,558

L'équation cherchée est :

O = 0,284 D2 — 5,76 D 4 0,459 E + 27,56

Nous remarquons que la valeur du coeffi¬

cient de régression ar se retrouve comme fac¬

teur de E.

Pour déterminer la meilleure valeur du

doublage, c'est-à-dire la valeur pour laquelle

95

à étirage constant, Q est minimum, il suffit

de calculer la valeur de D qui annule la

dérivée Q' à E constant.

E-O QE = 0,284 D2 — 5.76 D + 27,56

QE' = 2.0,284 D — 5,76

^, = ° D =jm*

= l^l9

La machine a travaillé dans les meilleures

conditions avec un doublage de D = 10.

Le calcul de la variance autour de la sur¬

face de régression donne :

s(Qij — Q)2= 10,505.

Le degré de liberté est égal au nombre

de mesures N moins le nombre de constantes

déterminées à l'aide de la méthode des

moindres carrés : 4.

Degré de liberté : 30 — 4 = 26.

,

10,505Variance : s" = —^^-

— 0,40426

Ecart type : s = 0,635.

Nous sommes maintenant en mesure de

prévoir les valeurs susceptibles d'être prisespar Q une fois que nous connaissons D et E

et ceci à l'aide de la formule :

Q = 0,284 D2—5,76 D + 0,459 E -+- 27,56 ± t.s.

Nous prenons la valeur de t pour P = 95 %

donc t = 2,056.

0 = 0,284DJ— 5,76 D+0,459E+27,56± 1,306

Cette équation n'est évidemment valable

qu'à l'intérieur de l'intervalle de variation

des doublages (8 à 12) et étirages (8 à 14,5)utilisés lors des calculs d ajustement.En outre les limites de confiance de

Q ± 1,306 ne correspondent pas exactement

à une probabilité de P = 95 %, car on a

négligé le fait que les coefficients »-, P, y, s

calculés lors de l'ajustement ne sont eux-

mêmes pas les véritables valeurs, mais seule¬

ment des estimations de celles-ci. D'autre part,il nous est impossible de vérifier que les va¬

leurs de O suivent une loi de Gauss. Cependant pratiquement nous pou\ons nous con¬

tenter de la formule trouvée, en évitant d'ai-

firmer que nous ne nous tromperons que dans

5 % des cas, le pourcentage d'erreur étant

légèrement supérieur.Nous remarquons d'abord que les valeurs

de Q obtenues par la formule sont à étirage

égal bien inférieures à celles obtenues sur les

intersectings classiques.Les limites de confiance sont larges. Admet¬

tons le cas de rubans ayant :

U.déal Martindale% = 0,5 et Uetf % = 5,0

et que ces rubans soient travaillés avec

D — 10 et E = 11 sur notre intersecting

rapide. La formule de Q nous donne :

Q = 3,409 ± 1,306 = 2,103 à 4,715

En introduisant ces valeurs dans la for¬

mule VIII on trouve : Ueff % = 1,90 à 2,84.

Périodicités produites par les étireurs poul¬ies grands étirages

Icm 15 2 T 4 5 6 78 lOcmlS 20 1!) 10 50 60 80 ' m l 5 ? "î 4 3 6 7 A 10

Fig. 62

Ces valeurs sont valables pour une mesure

sur l'appareil Uster faite avec 15 lectures à

intervalles de 30 secondes sur 1 seul ruban et

correspondent à une probabilité de environ

95 %. La plage de valeurs possibles de Ueff %

est grande sans que pour cela on puisse in¬

criminer la mauvaise marche de la machine.

La cause est à rechercher dans les défauts de

manipulation.Les meilleures valeurs de Q ont été obte¬

nues avec D -= 10 pour les rubans de 20 g/m

96

donc avec une charge dans les barrettes de

200 g/m.Les valeurs de Q augmentent avec l'éti¬

rage. L'irrégularité ajoutée par l'exccntration

des cylindres d'étirage est sans doute respon¬sable de ce fait. En effet, les spectrogrammesmontrent déjà avec E = 10 de légères pério¬dicités dues à ces cylindres. L'importance de

ces périodicités augmente rapidement avec E

(voir figure 62). Les cylindres cannelés et le

cylindre de pression avaient une excentricité

de environ 3/100 de mm, ce qui est encore

toléré par le constructeur. Pour l'améliora¬

tion du travail avec de grands étirages, il

serait souhaitable que dans le cas de Tinter-

secting rapide les progrès de la construction

permettent de réduire encore cette tolérance.

6) INFLUENCE DE L'IRREGULARITE

DU RUBAN ENTRANT

Cette influence a été étudiée pour des ru¬

bans entrants de 20 g/m environ. En prenant

pour finisseur du peignage des intersectingset des réglages différents, on a confectionné

des rubans d'irrégularité :

U eff% = 2,425 I = 5.87

Ueff% = 4.818 1=11,0

ruban utilisé dans le 5)

Ueff % = 7,972 I = 18,2

Ces rubans de peignés sont classés d'aprèsles valeurs standard Uster comme respecti¬vement :

— très régulier

— moyen

— irrégulier.

Ils ont été travaillés sur l'intersecting ra¬

pide avec les doublages 8 — 10 — 12, l'éti¬

rage étant égal au doublage. Le tableau sui¬

vant donne les résultats obtenus. Ils sont re¬

présentés sur la figure 63.

r •

6

s

<l

3

I

1 ..

O

Q ,

T--

6

S'¬

il-

3-

l-

1--

Q,

a-

T

fc..

S--

*T

3

:t

i

o

H H-l 1 » 1 H

1 l â H S « I

D.12 Z-\Z

D-8 E-8

D- 10 E-10

Fi'3:63

3 u*y-«cirant

Poids entrant-, m-,93 9/n>

— 0- 8

— D«10

— D- 1i

fl9: 65

H 1 I 1 1 1 1 1 h

6 T 8 9 10 11 11 n 1* « E

Poids entrant: 23,33 ym

„-»

F73:66

H 1 1 1 1 1 1 1 1 1 —

6 7 8 3 10 11 11 13 1t 1î Ë

Les valeurs données par la formule de Qsont

D= 8 E = 8 Q = 3,328

Limites de confiance 2,022 à 4,634

D = 30 E = 10 O = 2,950

Limites de confiance 1,644 à 4.256

D = 12 E = 12 Q = 4,844

Limites de confiance 3,538 à 6,150

1

Ruban très

régulierRuban moyen

Ruban

irrégulier

D= 8 E= 8 O = 4.56 Q = 3,89 Q = 5,30

D= 10 E = 10 Q = 3,90 O = 3,60 Q = 5.60

D- 12 E= 12 O = 4,68 O = 4,03 Q = 5.67

97

1,34

1,41

1,49

1,83

1,75

2,25

3,31

3,27

3.64

4,53

4,25

5,39

1,22

4.40

1,38

4,26

1,37

4,51

1

1.89

5,10

1.62

4.87

2.28

i77

5

0,403

0,443

0,397

0,434

0,397

0,435

.10*

4.73

.10*

3,93

.10*

4,89

.10*

4.08

.10*

4,87

.10*

4,06

1,771

1,885

1,790

2,215

1,932

2,508

23,95

19,03

23,68

19.8

23,68

19.7

7,93

9.98

9,98

12,03

12.03

14,56

88

10

10

12

12

g/m

23,33

entrante

Mèche

1,39

1,25

1.56

2,16

1,33

1,43

1.83

4,24

4,04

4,18

6,09

3,89

3,97

541

1,96

5.62

1,67

5.50

1.97

5.63

3,22

'

6,53

1,47

4,34

1.72

4.68

2,58

6.10

0.493

0,440

0.497

0,551

0,402

0,452

0,496

.10*

3,16

.10'

3,97

.10*

3.12

.10*

2,54

10*

4,75

.10'

3,77

3.135.10'

2,771

2,419

2.816

3.600

2,170

2.340

3,027

15,3

19,25

15.15

12,3

23.1

18,28

15,20

7,93

7.93

9.98

14,56

7.93

9.98

12,03

8

10

10

12

12

12

12

g/m

14.93

entrante

Mèche

VG

Oc/

cUmach

I/<

)Maitiadale

Uidé

aln

Ktex

=

g/m

en

sortant

Poids

ED

1

11

10

98

76

Ueff%

54

32

1

61

Tableau

ENTRANT

RUBAN

DU

POIDS

DU

INFLUENCE

Nous voyons que les valeurs de O mesurées

pour le ruban très régulier s'accordent avec

les valeurs données par la formule, car elles

se trouvent à l'intérieur des limite^ de con¬

fiance. Par contre, il semble que O soit plusgrand pour un ruban entrant très irrégulierCeci pourrait s'expliquer en considérant quela nappe formée par des rubans très irrégu¬liers présente des surépaisseurs qui empc-

< lient l'étirage normal des parties avoisinantes

plus faibles qui sont pincées en même temps

par les étireurs.

7) INFLUENCE DU POIDS ENTRANT

On a confectionné des rubans de peigné de

différents poids au mètre ayant des indices

d'irrégularité environ égaux.

Poids au mètre 14,93 g/m I = 11,05

23.33 g/m I = 9,07

Ces rubans ont été travaillés a\ec des dou¬

blages de 8 — 10 et 12 et des étirages pro¬duisant des rubans sortants qui normalement

auraient pu être utilisés pour alimenter un

2° passage. Les résultats pour les valeurs de

O sont donnés dans les figures 65 et 66. Là

encore, on constate les mêmes tendances que

uour le ruban entrant de 19,45 g/m étudié

au paragraphe 5. En comparant les résultats

obtenus pour un certain poids de la nappeentrante avec ceux obtenus par la formule

de O pour ce même poids de la nappe en¬

trante, on vérifie facilement qu'ils tombent

à l'intérieur des limites de confiance données

par la formule.

Ceci nous incite à prendre pour variable

le poids de la nappe entrante en Kilotex.

19,45 D = Poids de la nappe entrante

en g7m19,45 .

D = Nappe entrante en Ktex

Ktex

p.JVLV.A.

,,appC_

1945

La formule devient :

IX Q-= 7,507 (Ktexnappe)!- 2,961 KtexlM

4 0,459 E + 27,56 ± 1.306

lappe

8) REPASSAGE A UNE MEME MACHINE

AVEC DOUBLAGE = ETIRAGE

Il arrive souvent qu en préparation avec

une mèche sortant d'une machine et estimée

très irrégulière on se demande s'il ne faut pas

essayer d'améliorer cette mèche en lui don¬

nant un passage supplémentaire sur cette

même machine, sans changer le numéro sor¬

tant ; donc en faisant D -= E. Nous voudrions

obtenir :

L'ttf entrant^0 > U eff sortant '6

doni

^' eff entrant

avec D = E

^ eff entrant

^idéal entrant '°

ou -1entrant ^ * sortant

D

~

U c.ff entrant''°

TT_

O -(-U'

eff entrant '°

D

D —

D idéal entrant F) ^v

^eff entrant

I

D—1 D

entrant

" > U"ldéal entrant^ *^~ ^"D

OjL entrant

D

> Q

Mais on peut également écrire : avec D = E

u- 01^_

T y- iv

eff sortantr lj idéal entrant /r

, I

u\tf

u-.

sortant

ff sortant '°

D

/D— I

D

U

Q 4u-'

idéal entrant

eff entrant°/t

D

D — 1\

DoJ

En remplaçant Uefl entrant% par Udt sortant

c/c cette formule devient

avec Ucff entrant^ > Ucff «ortuit<'

T T

eff sortantu eif 'ortant /0

u-

D> u- <%,

D

idéal entrant /0

DO'

99

Or puisque D — E

^ idéal entrant'0 ^ idéal sortant •'"

U%ff sortant % ^—^^ q, DjT" l

U~idéal sortant% ^ D

*sortant -"> Q Portant > Q

En combinant les 2 résultats obtenus avec

notre hypothèse du début on a :

^entrant '"' 'sortant •> **£

Nous trouvons donc qu'à l'aide du procédédécrit il est impossible d'améliorer une mèche

à un indice d'irrégularité inférieur à la valeur

de Q de la machine.

Pour D = 12 ; E = 12 la formule IX

nous donne Q = 4,844 ± 1,306.

Nous avons travaillé des mèches de 20 g/inune première fois avec D — 12 E = 12

le résultat a été à la sortie Isortant "= 4.91

Un premier repassage donne Isortant — 4,93

Un deuxième repassage donne Isortant — 4,91

Donc Isortant js Q.Nous voyons que les 2 repassages n'ont

nullement amélioré l'irrégularité du ruban

sortant. Cette irrégularité est pratiquementce qu'elle était déjà après le premier passagesur l'intersecting rapide.Le repassage peut donc servir de méthode

de détermination plus précise de Q pour un

certain point du domaine de travail d'une

machine. Cette méthode est cependant pluslongue que l'application de la formule VIII

100

Intersecting rapide 2e passage

Pour les essais sur l'intersecting 2e passageon s'est imposé les mêmes conditions que

pour les essais sur le premier passage en ce

qui concerne les points suivants :

a) tension des rubans à l'entrée,

b) tension des rubans à la sortie.

c) vitesse de la machine,

cl) les barrettes utilisées.

e) l'écartement,

1) la pression sur les étiieurs.

g) Sur l'installation Uster on a contrôlé

les 2 rubans sortants en faisant par ru¬

ban 10 lectures à intervalles de 30 se¬

condes. Nous donnons pour résultat la

moyenne obtenue sur les 2 rubans.

Pour les influences de :

l'humidité relative de l'air,

la température de l'air

l'humidité de la matière,

la vitesse de la machine,

la pression sur les étireurs,

on s'est contenté d'admettre que les résultats

devraient être analogues à ceux obtenus sui

le premier passage.

%

i-

Ecart mini.

F[9:67

Ecart, maxi.

»o w> 50 Ecartement en mm

J) INFLUENCE DE L'ECARTEMENT

Pour des rubans alimentés de 20,35 g/m

avec D — 4 et E = 11 on a fait varier l'écar¬

tement :

Ecartement : 25 mm

30 mm

40 mm

50 mm

La figure 67 montre les résultats. L'irré¬

gularité augmente en fonction de l'écarte¬

ment. On a avantage à travailler avec un

iaible ecartement.

2) INFLUENCE DES AIGUILLES

Nous avions à notre disposition 3 jeux de

barrettes pouvant être employés sur cette ma¬

chine. Toutes conditions égales par ailleurs

on a obtenu :

Ucff

% = 3,000

Uef{ % =- 3,695

Ueff

% = 3,643

Ueff

% = 4,095

Barrettes

Nombre d'aiguillessur 225 mm

135 170

18/24

plates

207

18/24

platesN° des aiguilles

16/22

plates

3,547

53 %

urff 0/<

s à la base

3,492

53 %

3,602

Jeux entre les aiguille 43 %

101

MECHE ENTRAN TE 20,35 g ni

Tableau 68

1 2

E

3 4 5 6 i 8 9 10

i

Ps en

g/m=-Ktex

Uf{f<*, nÊ

I T* r/r

'-'mach /c O VG

3 9,98 6,31 2,903 1,30 .104 0,770 3.80 2.52 3.40 1.80

3 8,96 7.10 2,208 1,465.10* 0,784 3,15 1,595 2.33 1,35

3 7,93 8.05 2,403 1,66 .10* 0,681 3,57 1,893 2,92 1,51

3 6,99 9,15 2.470 1,89 .10* 0,638 3,87 1,994 3,31 1,57

4 12,03 7,112 3,234 1,47 .10' 0,723 4,47 2,96 4 61 2,30

4 11 7,60 3,000 1,565.10* 0,702 4.27 2,716 4,03 2,11

4 9,98 8,56 2,859 1,765.10* 0.660 4,33 2.555 4,00 2.03

4 8,96 9,34 2,818 1,925 10* 0,632 4,46 2,50 4,15 2,02

4 7,93 10,687 2,470 2,20 .10* 0,592 4,17 2,11 3,75 1,79

5 14,56 7,112 3,534 1,47 .10* 0,723 4,88 3,34 4,75 2,69

5 13,05 8,137 2,828 1,68 .10* 0,677 4,17 2,58 3,90 2,18

5 12.03 8,8 2,453 1,815.10* 0,651 3,77 2,17 3,42 1.91

5 11 9,65 2,340 1,99 10* 0,622 3,765 2,04 3,38 1.84

5 9,98 10,65 2,535 2,195.10* 0.593 4,27 2,26 3,95 2,01

6 15,53 8,125 3,800 1,68 .10* 0,677 5,61 3,65 5 50 3,15

6 14,56 8,55 3,630 1,76 .10* 0,662 5,49 3.48 5,42 3,03

6 13,05 9,6 3,260 1,98 .10* 0,624 5,39 3,09 5,11 2,76

102

Les différences de Ueff % sont petites et

sont à attribuer au hasard de l'échantillon

nage. Il semble que les différents garnissaged'aiguilles n'aient pas d'influence sur Ueff %.

On a calculé le coefficient de régression

S CE; — E.) (Qj — Q.)- -= 0,2651

? (E; — E.)J

:?) INFLUENCE DOUBLAGE-ETIRAGE

Pour un ruban entrant de 20.35 g/m,Ueff f/c — 2,561 qui a été travaillé sur le

premier passage avec D = 12, E = 12 on a

étudié la marche de la machine avec les dou¬

blages : 3 — 4 — 5 — 6 et des étirages tels

que les rubans sortants pesaient de 6 g/mà 11 g7m donc auraient pu être utilisés sur

le 3e passage. Le tableau 68 donne les résul¬

tats obtenus et la figure 69 la représentationgraphique de ces résultats.

Remarquons d'abord que nous trouvons

comme au 1er passage que Q croit avec E.

Etant donné les conditions imposées au poidsdu ruban sortant, aux faibles doublages cor¬

respondent de faibles étirages et aux forts

doublages de grands étirages. Le nombre de

points qu'il nous a été possible de mesurer

pour un certain doublage est assez limité.

Pour ces raisons nous nous contentons de re¬

présenter l'ensemble des points 0 obtenus

par une droite de régression unique en né¬

gligeant l'influence des doublages qui, si elle

existe, de toute façon semble faible.

E. =--

moyenne arithmétique des E; -= 11,03

0. = moyenne arithmétique des Q; = 3,996

La droite de régression a pour expression :

Q _ 3,996 = 0,2651 (E — 11,03)

4) INFLUENCE DU POIDS DES

RUBANS ENTRANTS

On a alimenté le 2e passage avec des mè¬

ches de

25.48 g/m18,03 g/m

U eff

15,9 g/m

1 = 6,13

I = 6,72

1 = 6,31

- 2,350

Ueff % = 3,050

Ueff % = 3,056

Les spectrogrammes de ces rubans alimen¬

tés sont donnés par la figure 70.

Les résultats des essais faits avec ces rubans

se trouvent dans le tableau 71, les diagram¬mes de ces résultats dans les figures 72.

Ces diagrammes confirment que l'influence

des doublages est faible. Les résultats pour

chaque genre de mèche entrante peuvent être

remplacés par une droite de régression. A

l'ensemble de ces 4 régressions nous appli¬quons l'analyse de la covariance.

V

2

1-

S

a

T

6

s

3

2

1-

V y

9 <0

V-*

Mèche alimentée: 20,35 s/m*

US'ÉÈ,

tt i» « « «« E

A .V i"c

Q

e

7

6

s-

%

i

i

1 -

0

—*— D-3

—X— D-S

10

T-

11 Il S/mSortis

s*

—\—41

<S*rt'<l

103

MECHES ENTRANTES

Fig. 70

I cm 15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60 80 1 m 1.5 3 3 4 S 6 7 B 10I cm 15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 ?0 30 405060 801m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10

m \yy

ËMWÏSM I15 2 3 4 5 6 78 !0cml5 :o 30 40SOW 60 lm 1,5 J 3 4 '.670 10

(cm 1 5 2 3 4 5 6 7 8 10cm 15 20 30 40 50 60 80 1 m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10

fthllllllU ?s ?i 1

I cm 1,3 2 3 4 5 Û 7 6 10 cm 15 20 30 •JO'jOeû 1cm 1 5 ' 3 4 5 6 7 6 10 cm 15 .20 30 40 50 60 80 t m 1,5 2 3 4 S 6 7 8 10

\\\ >\\w\\\ \\ \\\u\\\ \\.jjaia\\\

Mil \\\\ 1 1 1 \ 1

T

j/ llll

1 II liaim lUilliinniiiiinr4» *S *8 <.

«H

7 Mèche entrante : 25>8 3/m

Q '

8-

7

6-

r

><

3

»

1-

I I I 1 I 1 1 1 1 I

— +— D-3

—-o— Q -t*

«— D-5

Mèche entrante ; 18,03 '/m ---•^— D -6

/

-/-

~i 1 i 1 r-« « 7 a 8 10 « Il « 11» « 16 E f « 7 8 3 « -M « « * <î -r» E.

Qa-

7

6

y

i

i

1 -

o

Mèche entrante- 15,9 s/m.

83Ér =.-*-"F

—I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 "-

S 6 T 8 3 10 11 11 1i tt 1S « £

104

Tableau 71

1

D

2

E

3

Ps en

g/m= Ktex

4

urff%

5 6

ç

ae

7

I

8

^mach^

9

Q

10

n VG

=3

MECHE ENTRANTE = 15,9 g/m

3i 8,96 5,36 3,182 1,105.10' 0,835 3,81 2,66 3,38 1,672

3 7,93 6,15 2,299 1.269.10* 0,778 2,95 1,475 2,01 1,22

4 9.98 6,49 2,478 1,34 .10' 0,758 3,27 1,95 2,69 1,488

,4 7,93 8,09 2,184 1,67 .10* 0,679 3,22 1,56 2,46 1,338

! 5 12,03 6,7 2,646 1,38 .10' 0,747 3,543 2,24 3,12 1,745

5 9.98 8,12 2,210 1,675.10' 0,678 3,31 1,77 2,73 1,505

1 51

7,93 10.04 2,052 2,07 .10' 0,609 3,37 1,53 2,69 1,405

i MECHE ENTRANTE = 18,033 g/m

3i

9.98 5,67 2,378 1,169.10* 0,672 3,53 1,62 2,06 1,26

! 3 7,93 7,32 2,192 1,509.10' 0,710 3,09 1,335 1,93 1,191

,3 6,99 8,05 2,176 1,66 .10* 0,678 3,21 1,307 2,02 1,183

4 12,03 6,34 3,261 1,309.10' 0,764 4,27 2,895 3,84 1,97

4 9,98 7,48 2,119 1,54 .10* 0,591 3,58 1,485 2,19 1,30

4 7,93 9,45 1,910 1,95 .10* 0,626 3,07 1,17 1,96 1,19

5 14,56 6,48 4,261 1,339.10* 0,757 5,63 4,30 5,76 2,64

0 12,03 7,82 2,276 1,61 .10* 0,689 3,30 1,810 2,69 1,54

5 9,98 9,41 1,982 1,94 .10* 0.628 3.159 1,450 2,28 1,35

MECHE ENTRANTE = 25,48 g/m

3 12.03 6,76 2,813 1,39 .10* 0,743 3,78 2,461 3,37 1,86

3 9,98 8,15 2,414 1,68 .10* 0,676 3,57 1,995 3,04 1,63

3 7,93 10,3 2,358 2,125.10* 0,602 3,92 1,925 3,32 1,62

4 14,56 7,36 3,217 1,516.10' 0,713 4,51 2,96 4,22 2,40

4 12.03 9,00 2,527 1,855.10* 0,643 3,93 2,219 3,51 1,93

4 11,00 9,77 2,557 2,015.10* 0,618 4,14 2,269 3,72 1,97

5 15,53 8,67 3,480 1,789.10* 0.656 5,31 3,32 5,11 2,88

5 14.56 9,54 3,095 1.967.10' 0,626 4,94 2,91 4,64 2,58

105

Décompo¬sition

Degré de

liberté

n, - 1 =

7

16

8

6

N — p=

37

"

P-1 -

3

Sommes

des carrés

relatives

aux E

Sommes

des carrés

relatives

aux O

Sommes

des termes

produits

11,289775

27,237541

21,384034

2,226058

Coelfk ient 1

de

régression

Pour le

groupe

25,48 g/m

20,35 g/m

18,03 g/m15.9 g/m

Pour l'ensem¬

ble des

groupes

$m ="

46,88715

102,7533

46,4456

14,105486

S,2l -

3,6463875

12,0434118

13,0917556

1,168971

$22 r

=

29,9505259

$22e ==

, 14,5257721

0.210786

0.265077

0,460410

0,1578

$11 r~

210,191536

$ile ~

37,159413

1 S=

°ii t

247,350939

$12r ~

62,137408

^12 e

=

18,786724

^12 t=

80,921132

ar=

j

0,2956 i

Moyennesdes groupes

i

0,50557 |

Ensemble

des obser¬

vations

N— 1 =

40

1

$22t ~

44,476298

i

at=

0,32716

Nous obtenons les estimations des variances suivantes :

Décomposition

2 [S22i _ a-, S1Xl] N — 2

9,81500

L$22r — ar $11 r j

_ ? [$22i a"i $11 i ]

1.7662877

Degréde

liberté

Désignation des

estimations des

vaiiances

Expressions des

estimations

des variances

-2p-=

33

Variante lesiduelle

tour des régressions

1U-

a,

s-, = 0,2974

— 1 =Variance estimée à

partir des régressions sJr.i = 0,58876

$22 r a"r S

n r

11,581290

N— p

36

a, et ar

Variante lesiduelle au¬

tour de la régression arsr -= 0,3217

$22 e~~ a

e$lie

~

5,0277481

L$22t — a"t Sn t J"— l$22r — a"r $llr]

L$22e ae $11 e J

1,3918586

P

N

2 —

2

1

2 -

39

, Variante lesiduelle au¬

tour de la régression ae

Variante estimée à

partir des régressionsar et ae

Variance résiduelle au¬

tour de la régression a(

s"c = 2,5139

s-t.r-e = U3919

$22 t— a"t $11 t

~

18,000897s

t= 0,46156

106

On teste l'identité de ces variances :

a) J-L±.= 1,9795;

S'i

Avec P =-- 90 % on obtient à l'aide des tables

F = 2.89.

Nous concluons donc que les régressionsramenées à leurs points moyens, relatives aux

différents groupes à poids entrant constant,

sont identiques.

b)11.s".

7.814

Les tables donnent

à P = 90 %

à P = 98 %

à P = 99,8 %

F = 3,27

F = 5,26

F = 8,46

Les points moyens ne sont pas homogènes.Il y a des différences dans les hauteurs des

droites de régression qui ne sont pas attribua-

blés au hasard de l'échantillonnage.

c) —-Yr— - 3,016'

s.

p = 90 % F = 4.09

Les régressions définies par ar et ae soni

identiques.Il est donc possible de remplacer les points

mesurés par des droites ayant la même pentemais situées à des hauteurs différentes. On

obtient donc :

Pour

25,48 g7m : Q — 3,866 = 0,2956 (E — 12,20)

20,35 g/m : Q — 3.996 = 0.2956 (E — 11,03)

18,03 g/m : Q - 2.748 -= 0 2956 (E — 10,16)

15,9 g/m : Q —2.726 = 0,2956 (E— 9,25)

Nous expliquons ces différences comme

étant dues en grande partie aux différences

dans les poids des nappes alimentées et dans

les doublages.

Nous estimons que nous pouvons consi¬

dérer les 4 sortes de rubans étudiés comme un

seul échantillon de l'ensemble de la popula¬tion de rubans qui sont susceptibles d'être

travaillés au 2e passage intersecting rapide.Ainsi nous aboutirons à la formule :

Q - Q.. =

at (E - E..)

Q — 3,480 = 0.3272 (E — 10,763)

ou Q = 0,3272 E — 0.04166

La variante résiduelle autour de cette ré¬

gression est

s\ = 0,46156 st= 0,679

Comme dans le cas du premier passage avec

les mêmes restrictions nous calculons :

Q - 0,3272 E — 0,0416 ± t. 0,679

X Q=" 0,3272 E — 0,0416 ^_U_74Les limites de validité de cette formule sont

pour E de 7 à 14.5 et D de 3 à 6. Les valeurs

de Q inférieures à 1 sont impossibles. Sur des

rubans entrants de :

Ueff % — 2.5 et Uidéal Mart:ndale % = 0>5

travaillés sur le 2e passage avec D = 4 et

E -= 10, nous obtiendrons en prenant la

moyenne de 2 essais à l'installation Uster, un

essai par sortie, 10 lectures à intervalles de

30 secondes par essai :

Q entre 1,856 et 4,604 en moyenne

Q = 3,23 et Ueff % entre 1,87 et 3,67. en

moyenne Ueff

5 6 7 a 10 cm 15 20 30 IO50M 80 lm 1 5 2 3 4 5 6 7 8 10

le» n î 3 4 ^ 6 7 6 10 cm 15 20 10 «05060 «O tm 15 2 3

\\\ \\\\\\\\ \\ UUUWrLU5 6 7 8 10

t

t - 12 h i LIA 11il

n

, _/4rnT / 1 / rf/i7//T_/ // // III1 Irn il

15 2 3 4 5 6 78 10cml5 20 30 405060 BO I m 1 5 2 3 4 1 6 7 8 10

Nous remarquons que la variante rési¬

duelle autour de la régression pour le deu¬

xième passage est environ la même que celle

obtenue au premier passage.

Les spectrogrammes figure 73 nous mon¬

trent que comme dans le cas du premier pas¬

sage des périodicités sensibles apparaissentprovoquées par les étireurs si on dépasseE = 10.

107

5) INFLUENCE DE L'IRREGULARITE

ENTRANTE

Cette influence a été étudiée pour des ru¬

bans entrants de 20 g/m. On a confectionné

des rubans de :

20,95 g/m Ueff % = 2,230 I = 5.28

20,35 g/m Urfl % = 2,561 I = 5,98

19,10 g/m U,.ff % =-- 5,320 I - 12,05

Les spectrogrammes de ces rubans sont

donnés dans ;la figure 70.

Les valeurs de Q obtenues par les expé¬riences sur ces rubans concordent avec les

prévisions données par la formule X- Dans

la figure 74 nous avons représenté ces valeurs

en fonction de l'étirage et nous avons super¬

posé les valeurs théoriques de Q.

8

7-

6

S

k

i

l-

1

0

Mèche entrante'-20,95 '/m

—+— d-3

—0._ D -1*

—x— D -5

--v— D =6

valeurs

tHtorique»

—i—11 If «6

D'9 '2k

QT

6

7

6-

ï

»

3'

i

\-

0-

Mèche entrante: 13,10 Vw

voleur»

théoriques

10 11 i» IV

108

Banc à broches à barrettes

Le banc à broches à barrettes a été alimenté

avec des rubans préparés à l'aide de 2 passages

d'interstcting rapide. Par essai nous avons

confectionné 4 bobines, qui ont été testées sur

l'installation Uster à 25 m/min avec 10 lec-

[ures à intervalles de 30 secondes. Nous don¬

nons comme résultat la valeur Ut.ff % quireprésente la moyenne obtenue sur les 4 bo¬

bines. Le banc à broches qui était à notre

disposition comportait 4 têtes à 4 broches

numérotées de 1 à 4 sur chaque tête.

On a donc réparti les 4 bobines pour un

essai à raison de 1 bobine par tête :

bobine N° 1 sur tête 1 et broche 1

bobine N° 2 sur tête 2 et broche 2

bobine N° 3 sur tête 3 et broche 3

bobine N° 4 sur tête 4 et broche 4

Toutes les mèches ont été travaillées avec

un coefficient de torsion de 18,5 :

torsion t/m = 18,5 V Nm

Nous avons réglé la tension de renvidageaussi faible que possible.

Les cylindres étireurs avaient un diamètre

de 70 mm et étaient garnis de caoutchouc de

65 shores des Etablissements Monnier.

La pression sur les étireurs était de 35 kgpar cylindre comportant 4 emplacements de

travail et n'a pas été changée durant toutes

nos expériences.

1) INFLUENCE DOUBLAGE-ETIRAGE

Nous avons opéré sur des rubans entrants

de :

5,883 g/m Ue{f % = 2,284 I - 2,87

7,508 g/m Uff % = 2,045 I = 3,58

9,900 g/m Urff % = 2,008 I = 4,65

Pour ces essais on a travaillé avec un tiragede 1,02 entre les alimentaires et les barrettes.

Nous avons opéré en doublage 1 et 2 en

essayant toujours d'obtenir à la sortie une

mèche entre 0,4 g/m et 1,6 g/m donc utili¬

sable sur le banc à broches en fin.

Les résultats de ces essais sont reportés dans

le tableau 75 et les figures 76 et 77.

MECHES ENTRANTES

1 •> 2 1 4 5 6 7 B 10 cm 15 20 30 40 50 60 80 t m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10

15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60 80 I m 1,5 2 3 * 5 6 ? fl 10

\\|V VVA \\I

iiilMrlmJlltmMFig. 76

Les valeurs de O obtenues sur les 3 poidsde rubans entrants sont équivalentes, abstrac¬

tion faite de variations aléatoires.

Le coefficient de régression obtenu en cal¬

culant à l'aide de l'ensemble des valeurs est

de at = 0,00807.

109

Tableau 75

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Ps en

D E g/m= Ktex

Ueff% ni

"m

s=3

I Umach?0 Q VG

MECHE ENTRANTE = 5,883 g/m

14,69 0,397 6,723 0,0818 10' 3,070 2,19 6,32 2.15 1,91 1

11,30 0,517 6,020 0,1065.10' 2,690 2,24 5.59 2,19 1,84

8,26 0,714 4,845 0,147 .10' 2.290 2,11 4,27 2,00 1,61

6,20 0,994 4,237!

0,205 .10' 1 940 2,185 3,567 1,945 1,50

4,96 1,254 4,237 0,259 .10* 1,723 2,46 3,567 2,02 1.52

2 14,69 0,813 4,051 0,168 .10' 2,14 2,01 3,715 1,79 1,63

2 12,23 0,972 3,947 0,201 .10' 1,958 2,02 3,60 1,915 1,675

2 9,80 1,223 3,440 0,252 .10' 1,749 1,968 3,035 1,82 1.55

9 8,65 1,446 3,504 0,298 .10''

1,605t

2,185 3.11 2,00 1,63

MECHE ENTRANTE = 7,508 g/m

13,52 0,566 5,567 1,166 .10" 2,565 2,17 5,18 2,08 1,82

9,92 0,766 4,667 1,578 .10" 2,21 2,11 4,19 1,92 1,665

7,45 1,033 3,772 2,12 .10'!

1,91 1,975 3,165 1,765 1,44

6,20 1,236 3,677 2,55 .108 | 1,738 2,15 3,05 1,87 1,46

5,32 1,455 3,508 3,00 .10" i 1,60 2,195 2,85 1,945 1,435

2 14,87 1,017 4,320 2,095 .103 1,915 2,255 3,96 2,14 1,79

2 12,38 1,217 3,589 2,505 .10* 1,751 2,05 3,15 1,87 1,56

2 10,62 1,441 3,295 2.97 .103 1,606 2,05 2,81 1,82 1,48

MECHE ENTRANTE -= 9,900 g/m

1 13,36 0,748 4,381 0,1542.10' 2,235 1,96 3,89 1,81 1,562

1 9,80 1,018 4,104 0,210 .10' 1,915 2,16 3,58 1,97 1,577

L 7,00 1,415 3,590 0,292 .10' 1,625 2,21 2,98 1,98 1,48

2 14,69 1,346 3,601 0,278 .10' 1,663 2,167 3.30 2,06 1,765

s

A-

a-

*

oo-^^P^x

-i—i—i—i—i i m

1t n 1* W M ft tr

â-

0-1 D-2.., 5,68* V.

-O— o- - 7.506 *fm_„— —.*— s.300 y-

v M—r~ -I— -1—

*.

lis••12

h^*

11 1"r 14 1* u

Ce coefficient de régression n'est pas signi-ficativement différent de O, donc nous pou¬vons le supposer égal à O.

N

En effet : t = -^ y S (Ej - E .)'

1

1 = 1

N

N ~l S (Q, - Q -Y

i=l

Nos valeurs donnent s' = 0,014995

0,00807t —

V 0,014995. V 221,057 = 1,06

Avec le degré de liberté N-—2 = 19 on

obtient avec P = 95 % t = 2,093.

La différence avec O n'est de loin pas as¬

surée avec une probabilité de 95 %.

Nous obtenons donc comme résultat.

Q = Q.. ± t. s

O = 1,956 ± t. 0,122

Avec P = 95 % et un degré de liberté de :

N — 1 - 20 on a t - 2,086.

Donc :

Q = 1,956 ± 0,255

En séparant les 2 doublages on obtient :

Pour le doublage 1 :

Moyenne : Q = 1,973

Coefficient de régression = 0,0136

Pour le doublage 2 :

Moyenne : Q = 1,928

Coefficient de régression = 0,0177.

On vérifie facilement que les 2 moyennesne sont pas significativement différentes et

que les coefficients de régression ne diffèrent

pas significativement de O.

Les spectrogrammes (voir figure 78). ob¬

tenus pour ces essais, ne montrent plus de pé¬riodicités dues aux cylindres étireurs sauf

pour les plus grands étirages. La tolérance

sur l'excentricité des cylindres est toujoursrestée de 3/100 mm. Il est à supposer que ce

résultat soit dû au faible nombre moyen de

fibres à la section et au fait que les fibres

sont travaillées sur une largeur de 25 mm au

maximum et en moyenne sur une largeur de

16 mm ; alors que sur l'IR 1er passage on a

travaillé sur 200 mm de largeur et sur l'IR 2e

passage sur 90 mm.

2) INFLUENCE DU TIRAGE ENTRE

ALIMENTAIRES ET BARRETTES

Sur la mèche de 7,508 g/m en comparaisonavec le tirage de 1,02 réalisé sous 1) on a

111

MECHE ENTRANTE 9,90 g/m D = 1

1 cm 115 2 3 4 56 76 IpcmlS 20 30 406060 B0 1 m 1 5 2 3 4 5

tait des essais avec un tirage de 1,0653 et de

0,9674 donc un refoulement de la matière

dans les barrettes. Les valeurs de Q obtenues

sont reportées dans le diagramme 79. Il sem¬

ble que le refoulement donne de moins bons

résultats alors que les résultats pour le tiragede 1,0653 seraient meilleurs. De toute façonles différences obtenues sont faibles.

4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 5060 60 1

Fig. 78

3) INFLUENCE DU PREETIRAGE

Sur les trois sortes de mèches nous avons

travaillé avec un préétirage de 1,54 et de

2,032 en doublage 1 et 2. Les étirages ainsi

léalisés peuvent aller jusqu'à 30. Les figures80 et 81 montrent les valeurs de Q. Elles sont

sensiblement plus grandes que sans préétirageet les spectrogrammes figure 82 en montrent

la raison : durant le préétirage les fibres flot¬

tantes ne sont pas suffisamment contrôlées

et des ondes d'étirages se forment.

Ces ondes d'étirage ont une répercussiond'autant plus grande dans les spectrogrammeset les valeurs de 0, que la partie de l'étiragetotal faite par préétirage est forte.

Nous concluons donc qu'il n'est pas indi¬

qué de travailler avec préétirage. Si l'on ne

Q9:Z!*

1

Tirage.--—o— l.ot— o— 1,0653

* 0.967HMècKo. entrante • 7,508 Vm

\

0 1 ¥ f>i i i—i i i •

_

(0 il «t 16 10 10 M t.

Pré-étirage- : 1,5<rA

0 I i 1 1 1 1 r-

0 X it « S 10 li tV i« 18 10 it ft E

O.

0-1 D-2-— —r— 5.882£—O— —o—7.508 fc

*w—"X

»~^*=]

Pré-étirage -2,032

£29:81

0 T ' Il 1 1 II I I | | I. |_

0 1 k 6 e 10 i* if 16 (e t» u. m zt £.

112

peut éviter de travailler avec préétirage il

faut maintenir sa valeur aussi faible que pos¬sible.

Pour le banc à broches à barrettes nous

pouvons donc prévoir que les valeurs de Q.pour un essai sur 4 bobines avec 10 lectures

à intervalles de 30 secondes sur l'installation

Uster, seront pour la moyenne obtenue don¬

nées par la formule VIII en employant :

XI Q ~- 1,956 ± 0,255.

Nous remarquons que les limites de con¬

fiance de ce résultat sont assez serrées par

rapport à celles obtenues sur les passages pré¬cédents. Ceci est sans doute dû au fait quela partie de l'irrégularité due à la machine

augmente par rapport à la partie de l'irré¬

gularité se trouvant déjà dans le ruban.

Les défauts de manipulation dans le ruban

entrant avec leur influence sur l'irrégularitéde la matière entrante ont moins d'impor¬tance sur l'irrégularité sortante.

INFLUENCE DES PREETIRAGES

Préétirage 1,54

I cm 1,5 2 3 4 5 6 7Û 10 cm 15 20 ^0 40 50 60 80 l m 1.5 2 3 4 5 6 7 S tO

Préétirage 2,032

I cm 15 2 3 4 5 6 7 fl 10 cm 15 20 30 40 50 60 ÔO 1m 1,5 2 3 4 5 6 7 8 10

Préétirage 2,032

t cm 15-2 3 4 56 79 H3cffll5 M 30 40 50 60 BO » m 1 5 2 3 4 5 6 7 * 10

Fig. 82

113

Banc à broches en fin

Les bobines d'alimentation ont été prépa¬rées par 2 passages d'intersecting rapide et 1

passage de banc à broches à barrettes. Pour

tous nos essais sur cette machine nous avons

cherché à avoir à la sortie une mèche de

environ 0,222 g/m = Nm 4,5. La torsion a

été de : 18,5 . V"~4,5 = 39,2 tours/m. Cette

mèche nous permettra, avec un étirage nor

mal sur le continu à filer, d'arriver au fil

normalement fabriqué à l'aide de notre ma¬

tière (Nm 52, Tex 19).

Les aillettes du banc à broches ont marché

à 850 t/min, on a donc travaillé avec un dé¬

veloppement de 21,7 m min. Comme au pas¬

sage précédent nous avons fait par essai 4

bobines. Nous avions à notre disposition un

banc à broches en fin de 12 broches et pourconfectionner les 4 bobines nous avons tra¬

vaillé sur les broches N" 2 — 5 — 8 — 11,

les broches N° 2 — 8 étant de la rangée avant.

La tension de renvidage a été réglée au

minimum possible.

Nous avions à notre disposition 4 genres

de flotteurs. Un même flotteur couvre tou¬

jours 2 emplacements de travail

1. acier 0 20 mm Poids 252 g

2. acier 0 16 mm Poids 163 g

3. acier 0 13 mm Poids 112 g

4. bois avec âme en acier 0 13 mm

Poids 36 g

Les cylindres de pression avaient un dia¬

mètre de 45 mm et étaient garnis de caout¬

chouc de dureté 65 shores des Etablissements

Monnier. La pression sur les étireurs était

de 18 kg par axe de cylindre comportant 2

emplacements de travail. Elle n'est pas prévuepour être changée souvent sur une machine

et a donc été tenue constante pour toutes

nos expériences.

1) INFLUENCE DES FLOTTEURS

L'écartement entre les points de pinçagedes alimentaires et des étireurs a été régléà 155 mm.

On a travaillé des mèches entrantes de

0,9552 g/m; Ueff % -= 4,133; I = 2,085

avec D = 2 et E = 8,71.

On a travaillé d'abord sans flotteur, puisavec 1, puis 2 et finalement avec 3 flotteurs.

On a choisi les flotteurs de telle façon qu'unflotteur avait un poids inférieur ou au pluségal au flotteur se trouvant derrière lui. Ainsi

le poids des flotteurs allait en décroissant vers

l'avant de la machine. Cette répartition est

logique, étant donné que le nombre de fibres

à maintenir par les flotteurs va également en

décroissant vers l'avant de la machine. Les

résultats sont donnés dans le tableau 83 et

la figure 84.

Pour les essais avec 1 flotteur, ce flotteur

a été placé à 45 mm du point de pinçage des

étireurs, distance égale environ à la longueui

moyenne des fibres en nombre ln.

Avec 2 flotteurs, le flotteur avant a été

placé aussi près que possible des étireurs et

le 2e flotteur à égale distance entre le premieiflotteur et le point de pinçage des alimen¬

taires.

Avec 3 flotteurs, le premier flotteur a été

placé aussi près que possible des étireurs, ceci

à 37 mm, et les flotteurs suivants égalementà une distance de 37 mm l'un de l'autre. Il

en résulte que la distance entre alimentaires

et étireurs a été partagée en 4 intervalles à

peu près égaux.

La figure 84 montre clairement qu'on a

avantage à augmenter autant que possible le

poids des flotteurs à condition évidemment

que l'étirage puisse toujours se faire.

114

2) INFLUENCE DE

L'ECARTEMENT

Avec la position des flot

teurs que nous venons de

décrire, et dans les mêmes

conditions de travail, nous

avons fait varier l'écarte-

0 Flotteur•

1 Flotteur

L'étirage ne se fait pas quand les fibres

sont trop fortement maintenues par l'action

des flotteurs, glissent sous les étireurs, forment

des vrilles dans la mèche sortante et finale¬

ment la mèche casse, On pourrait remédier

à cet état de chose en augmentant la pressionsur les étireurs, mais le constructeur a jugésuffisante la pression de 18 kg par cylindrede pression à deux emplacements de travail.

Dans ce choix on a certainement tenu

compte de la fatigue des garnitures engen¬drée par des pressions plus fortes (qui pour-tait avoir des effets analogues à ceux décrits

à la page 88). D'autre part on est limité dam

les contraintes que l'on peutfaire supporter aux fibres

sans engendrer un nombre

intolérable de casses de

fibres.

Les spectrogrammes fi¬

gure 85 montrent que :

pour 0 flotteur une onde

d'étirage très importantecause la grande irrégularitéobtenue ; pour 1 flotteur

cette onde d'étirage dispa¬raît avec l'augmentation de

poids du flotteur et avec le

flotteur en acier de 20 mm

de diamètre elle a presque

complètement disparue :

pour 2 flotteurs la même

onde d'étirage existe si le

flotteur avant est en bois.

Elle persiste légèrementquand le flotteur avant est

en acier 0 13 mm.

Le meilleur résultat a été

obtenu avec 3 flotteurs en

acier de l'avant à l'arrière

0 13 — 16 — 20 mm.

Aussi avons-nous gardécette disposition de flotteurs

pour tous nos autres essais.

ment alimentaires-étireurs en bougeant les

alimentaires. Les résultats sont :

Ecartement : 135 mm

140 mm

145 mm

150 mm

155 mm

160 mm

Urff % = 6,471

Ucff % =- 6,392

Uoff % = 6,740

Urff % =6.764

Ucff %

= 6,746

Ueff % = 6,666

Nous jugeons les variations obtenues

comme étant aléatoires.

2 Flotteurs

Tableau 03

ÇJeH */o i Injluence. des flotteurs

AV5

AR

AV

JFtotUur* H

AR

9,éA

7,66

737

o

6,64

o

7,32.

o

O

6,75

7,1Z

o

6,75

o

O

6,74

O

6,98

o

o

6,88

o

6,9^

o

O

6,58

O

O

6,72

O

6,90

o

6.8 «t

o

6,57

O

6,73

o

O

6,63

O

6,57

o

o

X

o

o

6,85

o

O

X

o

o

6,58

O

O

X

o

O

6,50

o

O

O

X

8-

7-

,<55

I^M

y ne marche pas

A

(vrillesj"^

1 flotteur

c^Mr

l iAV AR

• bois ^•Unmo acier 6 m 1&iwn

O aciar f 16 mm

O acier l « 20 m*v

HlHl1»»

Fi g; 6»

AV

AR

2. Flotteurs

ii è il

I I IAl M AR

tt

AV A<m.M iiiiiiQ(l()

3 Flotteurs

o ii

ni

oOim

115

INFLUENCE DES FLOTTEURS

Fig. 85

I cm I & 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 ?0 30 A0 50 60 30 1 m 15 2 3 4 5 6 7 8 10

cm 1.5 2 3 * S 6 7 6 10 Cm 15 20 30 40 50 60 60 I m 1,5 2 3 4 5 6 1 8 10

15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 50 80 1 m 1.5 2 3 4 5 6 7 8 10

1 cm I 5 2 3 A 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60 BO 1 m 1.5 2 3 4 5 6 7 8 10

1cm 15 2 3 4 5 6 7 8 10 cm 15 20 30 40 50 60

Tableau 86

1 2 3 4 5 6 7

I

8 9 10

D E

Ps en

g/m= Ktex

Urff% n L1 mach^0 Q VG

=3

MECHE ENTRANTE 0,526 g/m

2 4,74 | 0,217 6,866 0,045.10* 4,135 1,658 j 5,50 1,52 1,30

3 7,08 0,215 6,188 0,044.10* 4,185 1,480 ! 5,20 1,37 1,28

MECHE ENTRANTE 0,957 g/m

1 4,52 0,213 7,486 0,044.10* 4,185 1,788 6,15 1,655 1,398

9 8,71 0,220 6,746 0,045.10* 4,135 1,633 6,13 1,575 1,466

3 13,3 0,216 6,535 0,045.10* 4,135 1,580 6,07 1,49 1,476

MECHE ENTRANTE 1,360 g/m

1 6,07 0,223 7,294 0,046.10* 4,09 1 1,780 6,22 1,67 1,43

2 12.3 0.218 6,395 0,045.10* 4.135 1,54.r> 5,80 1,48 1,425

3 18,2 0,220 6,472 0,045.10* 4,135 1,563 6,10 1,54 1,47

116

117

I8£26BIOttfctefeMillI-

éti-grandsdepourmêmereurs,

éti-auxduespériodicitésdeplus

montrentne88,figuregramnies,

spectro-Lesbarrettes.àbroches

àbanclepourobtenuescelles

àanaloguessontrésultatcesur

obtenuesconfiancedelimitesLes

faible.trèsquen'estexiste,elle

sidoublages,desL'influence

0,231±1,54=-QXII

2,37.=t

obtienton7=1—Ndeliberté

dedegréunet%95=PAvec

88Fig.

*

3-

Q

87-Ei3-

jraj62*uio«16im*»e

V»0,526

3/m1,360-

V*0,952

,3Dn

,zDX

-t=D0

-*-*

0

1

2

î-

"t-

î

6

7-

8

3

10")76S4

s.t.±1,54=Q

:formulelapardonnée,esticiemployéeétéaqu'elletelle%UtffdeUster

l'installationàmesureparobtenuesQ,de

valeursdesprédictionLa0,00953.—s2de

est1.54=Q..deautourvarianceLaO.de

différentesignificativementpasn'estquileur

va¬0,00550,—

=

atpentepourauraitEde

fonctionenQderégressiondedroiteUne

1,54,=Q..moyennepourontOdevaleursLes

87.figurelaet86

tableauledansreportéssontrésultatsLes

2,185I5,825%U0ff

%Ueff

ceff

10876546060504030201510cm876513215.cm

g/m1,360entranteMèche

L'ETIRAGEDEINFLUENCE

g/m0,526

2.085=I4,133=

%Ueff

g/m0,952

1-2,313,822=ccUeffg/m1.360

:demècheslesavecg/m0,222

demècheunefabriquerdepermettantdants

correspon¬étiragesdeset3,à1deallantges,

doubla¬desl'influenceétudiéavonsNous

ENTRANTPOIDS

ETIRAGE-DOUBLAGE-INFLUENCE3)

Etablissement du tableau de marche pour

l'assortiment moderne et essai de filature

Rappelons d'abord les formules VIII en utilisant les notations CVeff

% et U0„ %

qui correspondent à une mesure pratique de l'irrégularité à l'aide de l'installation Uster.

*-'* eff sortant° V CjV

idéal, j ruban entrant D ^ D

^-J f»ff enrhnt 'c V *-" irlpql 1 ruhqn pntrïinf T^\J

k — in2

, 9\-"_<,fi'i ruban cntrant°'c

^ '~j ,

*Jeff, 1 ruban entrant

°/c

eff sortant \

u

idéal,1 ruban entrant r\ x, t-\

Nous pouvons transformer ces formules pour obtenir directement l'indice d'irrégula¬rité du ruban sortant :

CV'eff sortant '"

17F 1 \ D" -I- T" ""

p\ji c/ y\ Lv ' £ '1 ruban entrant j'-J v idéal, 1 ruban entrant ( 1J

o -

E

Mais CVi^al, 1 ruban sortant/"

= CV^éai, 1 ruban entrant

c

V)

CV'cff sortant%=

Dr/F n

~. , y_-,

=

-,

/-•A/- ^ T^ F !\ / -4 ^ 1 ruban entrant' A

1 ruban sortant<^v idéal sortant /0 LJ ^

,, .-. =C i 1 ruban entrant

* 1 ruban sortant"— *< '

r- t;

XIII Ii ruban sortant V/'M "g ) Q +

j-V Q" + "J-" ( I" 1 ruban entrant

— Q )

Nous remarquons que l'indice d'irrégularité du ruban sortant ne dépend du doublageque dans la mesure où la valeur Q dépend du doublage. Dans le cas où Q est une cons

tante, l'indice IruDan sortantdiminue quand l'étirage augmente.

Calculons la différentielle totale de CVeff sortant% en admettant pour variables :

D, E et O

Anxr 0/0'CV(,ff sortant

°'0,„ ,

à CV ef{ sortant°'c 'CVrff sortanta,

dCVeff sortant %=

dDdD f - -

--g-dE +

^ dQ

CV(.ff sortant^,~ ,

1 CV"idé

idéal entrant

</rC

,pi! (iin sunant

i-p.

.îaeai entrant

,,., ]Tr

n^Veff sortant° ~~

o n~

OU i"9 f-rir 7 ï^ U Clt

z: u 1 ^vt.f{ eortant/0 d

4- ^r-^ LCVl^^ra^ (E _ 1) Q dQ- ^ v eff sortant '° lJ

118

Nous voudrions avoir que dCVof{ gortant% < O quand nous changeons de doublage et

d'étirage tout en maintenant le numéro sortant constant, donc :

D + dD EdE = E - -

£— E =

DdD

CV off sortantc

..

D. dCVfff sortant

%. CVpff sorUnt

r/c = —cT£

dE +y CV'idéal entrant% Q" dE

+ CVJidéaJentrant% (E-l)OdO

D. dCVff sortant

%. CVeff sortant

% (E 1) Q" ~T l'entrantJ17 ,

1~, Jr, , /T, ix^.^

^ -^= —

-9-g dE + r O" dE + (E — 1 ) O dO*^v idéal entrant ° ~ ^

-

dE= (QS - ^entrant) oj.

+ (E ~ ' ) Q ^Q

Dans le cas où O est une constante pour

que dCVoff% < O il faut que

dE

(Q A entrant) ~jT^ ^

Si Q= — Terrant > ° dont Q < Ientrant

pour obtenir dCVclf % < O il suffit de faire

dE > O.

Rêsidtat : A numéro sortant constant et

avec

^entrant

-"*>C

toute augmentation de l'étirage donc du dou

blage, donne une amélioration de l'irrégula¬rité de la mèche produite.

Si par contre O" — FPntrant < O on ob¬

tient dE < O pour avoir dCVeff % < O.

Résultat : A numéro sortant constant et

avec

Ientrant < Q

toute diminution de l'étirage, donc du dou¬

blage, donne une amélioration de l'irrégula¬rité de la mèche produite.En d'aulres termes : si pour une mèche

destinée à être travaillée sur une certaine ma¬

chine on trouve Ientrant < Q, il vaut mieux

limiter les dégâts produits par la machine en

étirant le moins possible.Nous appliquerons ces résultats à l'élabo¬

ration du tableau de marche de l'assortiment

moderne.

TABLEAU DE MARCHE

DE L'ASSORTIMENT EN 4 PASSAGES

Pour confirmer les résultats obtenus sur les

différents passages nous avons travaillé une

partie d'environ 80 kg de la même laine quinous a servi à faire les essais. Le tableau de

marche de l'assortiment a été établi de la

façon suivante :

]*'' passage :

Uef{%=4,82 UidéaJ %= 0,438

Ientrant = 11,0 Poids entrant : 19,45 g/mBut du travail : Faire un doublage aussi

fort que possible pour compenser d'éven¬

tuelles irrégularités de numéro. Ientrant esl

supérieur à Q, on choisit donc un étirage fort.

On s'est limité à E = 10 de façon à éviter

toute introduction de périodicités dues à

l'excentricité des étireurs.

Donc E = 10 D = 10.

Poids sortant environ 19,5 g/m.A l'aide de la formule de Q du 1er passage

on prévoit O = 2,95

Ueff sortant% = l >96 portant = ^^'l

U idéal% = 0438

2," passage :

Ueff% = 1,96 Uidéal

9^ = 0,438

entrant ~ 4,47 Poids entrant = 19,5 g/mBut du travail : Egaliser encore la mèche

entrante tout en l'affinant pour lui donner

un poids normalement utilisable sur le pas

sage suivant donc : entre 6 et 10 g/m environ.

Nous avons pour ce passage encore

1entrant > Q

En effet si nous prenons un étirage de

E = 10 d'après la formule X Q = 3,23

donc nous essayerons de doubler fortement.

D = 4 nous donne un poids sortant d'environ

7,8 g/m.

119

Pour le ruban sortant on prévoit donc

U eff sortant '" 2,3y ^sortant

~ 3.45

U idéal %= 0,693

3 e

passage :

But du travail : Affiner la mèche pour l'a¬

mener à un poids utilisable sur le banc à

broches en fin donc : entre 0,4 et 1,6 g/m.On a toujours : I

entrant > Q ; Q = 1.956

Sur cette machine il est plus facile de tra¬

vailler en doublage 1 qu'en doublage 2 car

elle est alimentée par les pots du 2e passage

qui sont assez encombrants derrière la ma¬

chine.

D'autre part la rupture d'un ruban ali¬

menté sur les 2 n'entraîne pas la rupturede la mèche produite. Si la casse n'est pasimmédiatement réparée elle peut produireune irrégularité de numéro. On a donc choisi

D = 1.

L'étirage a été choisi tel que la mèche pro¬duite soit utilisable sur le passage suivant en

doublage 3, qui est le maximum réalisable

sur cette machine étant donné la construc¬

tion du râtelier : E = 10.

Ruban sortant : Uef{ % --= 4,71

Poids sortant environ : 0,78 g7m

Isortant = 2,15 Uidéal% =2,19

î

4e passage

But du travail : donner une bonne régula¬rité pour une mèche de 0,222 g/m. On a

Q = 1,538 donc encore Ientrant > Q- On a

donc doublé au maximum D = 3. L'étiragecorrespondant est de E = 9,5.

Ruban sortant : Ueff% = 6,28

Portant = 1.53 Uidéal

% -4,10

Doublage total de l'assortiment : 120.

REALISATION DE CE TABLEAU DE

MARCHE

Nous avons réalisé ce tableau de marche

dans un essai filant un Nm 52, Tex 19 englo¬bant 80 kg de laine sur les machines étudiées

dans les chapitres précédents. Les résultats

sont donnés dans le tableau 90 et les figures91 et 92.

Nous constatons que les valeurs mesurées

de l'irrégularité correspondent très bien aux

valeurs calculées.

Sur les spectrogrammes nous relevons pour

le premier et deuxième passages d'intersec-

ting rapide des périodicités à 20 cm qui in¬

diquent de légers défauts sur les cylindresde pression étireurs. Le 3e passage travaillant

L 180 -

Lame pour Nm 52 en 4 passagesTex 19

Fi9: .83

90 100 %

20

90

Tableau

ro

1,21

1,15

14,9

1,17

13.71

40,6

0,449

10

16,08

10,71

i1

0,0197

Continu

1,34

1,34

5,30

1,43

4,20

i.102

4,37

0,155

10

5,99

10,31

30,212

BBM

IV

Pass.

1,36

1,69

3,62

1,99

2,275

1,501.10*

0,217

10

4,51

9,67

10,729

BBB

III

Pass.

2,31

3,55

2,46

3,64

0,729

.10*

1,45

0,068

62.66

10,4

47,04

IR

II

Pass.

i,1,22

2,75

1,18

4,26

0,452

.10*

3,77

0,227

61,93

i

10,61

|10

18.28

IR

IPass.

11,00

0,438

.10'

4,01

0,313

12

4,82

19,45

Peigné

VG

OUi

nach

f/r

I

3n

%&ueff

étudiées

bobines

de

Nb.

°eff

'-

ED

=Kilotex

g/m

en

sortant

Poids

Passage

12

11

j

10

i9

i8

ii

76

5|

43

21

Colonne

PREPARATION

DE

PASSAGES

4EN

19

Tex

52

Nm

FIL

«otr.%

«%

FILNm 52

T*< 19

* partagesu,d y'. -Mort

VO A-

<5

I

coni de

P=35X

to%

5%-

0%-

va

Q

E3

10 .

0a.

a

«

a.

! «ca>

"2

_-¥;

K>«

l

10* K>» to*

-i *

m»n

122

CM<0

H00 -

£ of oî m"N N IO t

« • H II

W.

«0 %£ > a. c

coOa

c0)

cO

Oa

l.

a.

CM

o)c

0

CM 0>m

E £z h

a

Il II

c*"

CD 2±0)

D

CO

NiS!oa

en co

in* —~

H II

a)

D

CM CD CM

CO* —* 4"'

a)

a

<fi

oa

î*

O)

o u »"

o CÛ —•*

II II ii

3C ^^^a

Cex.Cl.

0 a)

o D —.

123

10 %•

57.

27.'

l'A.

11 "*>•.*

- —• C&.p)!iiot d'oprà» Brény

=KB(y ovcc Lim de tonj.àP.90%

—r-

0,1

Mècne FinisseurNm <t-,7

I KhexO,2l

Pour fil Nm 52 en 4 passages

EÎ9:i3

O.OOB"

o,o(o,2

toV

5%'

2%-

1%,

"»—»

0 CM d'opr«* ®

CMaW à'apr» Brény

—^tC6<L) avec Lim, de conf. ô P.90%

_J___

O.Of

FilNm 52

Tex 19

En *f passages de préparation

ïi3-ʱ

o,i

!24

Fil.Nm 52

Tex 19EN 4 PASSAGES DE PREPARATION

por

•7(>

i60

50

40

30-

20t

10

10JÙCt

Résistance moyenne en gr= 90,4

Allongement moyen en % = 9,2

Coefficient de variation CVR % = 17,9

Nombre de mesures — 400

Fig. 95

I _ , _ 200 - 400 - 600 -1000-1500 - 2000- gromm

ZELWEGER Lld USTE» S«!u«flond Mode o Swiizedond

iiiiiiiiiniiiiiiiiiH IIIIHIIIMMMIII IHIIIIII LOI LilIlNL II lllllll TTjJllll m lljm uni h UiHilIIllii ui MM IMIIIIIIIIIMI iiiiiiiiiiiii llllll TT lliill m TT III l 1 llllillllll

1 [III II 1 II il m IJ il n m 1 il III! n I lllllllII H 111 ! J| m JJ JJ 11

lill 111 II 1 II ttt- || 1 I |'

1 PI |if 1 II Pi lll'l nilu 1 : 1 liF

IHIi 1 1 Il 1 1 III 1 -t 1 1 '

1 || y II 1 II 1 p T 1 1 Pli 11 ! 1 lli!! ii S '1Il 11 i' l||l 'l| 1 1 T 'Il II ' i • [i ! p ji ] '' 1

i' u 5 1 t 1 ! 11 f i! 1

i ' T~"

Aflantta-friçril-%i

125

en doublage 1 la périodicité de A — 20 cm

du 2e passage se retrouve dans le spectro-

gramme du 3e passage à l = 2 m.

Le spectrogramme du 4e passage montre

une légère surélévation aux environs de

l = 1,5 m due à une légère onde d'étiragedu passage 3. Le spectrogramme du fil n'in¬

dique qu'une petite élévation à l = 1,1 m

dont on n'a pas pu déceler la cause.

La figure 91 nous montre que toutes les

machines ont très bien travaillé. On au-

îait cependant pu améliorer encore le travail

du 2e passage en corrigeant le défaut du cy¬lindre de pression. Pour les courbes variance-

longueur figures 93 et 94 on a fait 100 me¬

sures par point. Pour le finisseur nous rele¬

vons un léger accroissement de l'irrégularitéà 5 m et 10 m qui provient probablementencore du défaut engendré par le cylindrede pression au 2e passage.

Le fil est classé « très régulier » par les

valeurs standard Uster Ueff % = 16,08 ;

I = 1,17. Sa torsion est de 503 t'in.

126

96

Tableau

10,9

10,1

8,2

8,7

9,2

6,6

11.8

%en

Allongement

21,1

19,8

16,5

19,3

17,9

20,4

23,9

%cvR

variation

de

Coefficient

14.2

14,2

13,3

17,3

16,2

19,2

42,9

gr

en

s:

type

Ecart

480

480

480

480

400

480

400

mesures

de

Nombre

'

67,0

71,8

80,9

89,7

90,4

94,3

179,1

gr

en

RRésistance

14

Tex

70

Nm

16

Tex

60

Nm

19

Tex

52

Nm

19

Tex

52

Nm

19

Tex

52

Nm

25

Tex

40

Nm

32

Tex

31

Nm

i

Fil

88

84

76

passage

de

Nombre

USTER

AUTOMATIQUE

DYNAMOMETRE

SUR

RUPTURE

LA

ARESISTANCE

COMP \R \IS()\ IHS 'i \SSOR 1 IMFN'IS r M1RIOI' \\ I 1)1 HINm VJ

I L\ l«l

I es lils obtenus sui les ^ assoiiinienis sont la dilltieiue a\ec 1 nitgulaiite de 1

i passages est petite En effet le t testde tus bonne qualitéSui 1 assoi tinient tnodu ne on est leste le

*{eie nient en dessous du nunieio iheoiiquepoui a\on un nombre de libies a la set non.

lOinpaiable avec celui des 2 autres essais.

L'irrégularité de nuineio CB (KM) m,

est exceptionnellement bonne poui 1 essai en

b passages et est absolument noiniale pourles 2 autres essais L'iriégulanté U

effdu

hl est tiès bonne ])oui l'essai en 8 passage^

V

U.

eff,c'c = 15,7()

rr = I 6 08

s"d

,=L^O:

s, - n Hl

s- = 0,449

Sl-(Nt— 1) + s/(NU— 1)

N. + N

u8f£j%

essai en

donne :

N. = 8

N,= 10

= 0.1985

Sd

N. N,

V N, +~ N"= l.fcO

Tableau comparatif d'assortiments

Oasa/Que*

-~.——.t^^..^.».,—^1 I

~~-» V

• SB

IE

tes

iKm Et

m 3ugBçr

lii'i'n

2-

'«PWf">"l"PWM'M>H'<'WfW"2'

Jï.

'H'i

Soz-foc*» occupée ©o t* ,570

/"u ssav»ct> «àckv^vii 46,5 CV

HilHI'lllnl'IHU'Hiv ir m m

n

^ /as A/m 52 /ex /Ç>

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r-

L,

L_J XLO^ jjm

troq

Tirr*

11 'ii

I

Sw-facm occupée **<-> /rr* ,520

/^'is^icf jùcorApc 3/CV

'iiriiiiimiiinni iiini ' iiiiiiiiiiiiiiiu'inir lllll

128

Les tables donnent pour V 95 \ cl Les tables donnent pour V 95 '•

P 99

2.15

2.98degré de liberté Ni -1 N.- — 2 = 16

t =-- 2.12

Doih la différence n'est nullement signifi¬cative. Les deux résultats comparés sont équi-valents.

En comparant entre elles les irrégularitéso

_..

Vvii r< de l'essai à 8 passages V ,.[f'< = 15.7(1 entre les 3 fils concernant la résistance à la

et de l'essai à 6 passages Up{f % = 17.2(1. on uipture. Le lil fabriqué en 8 passages pré¬obtient : t = 3,33. sentait la plus petite résistance et l'allonge -

Donc la différence est largement significa¬tive et nous pouvons vous affirmer que le fil

labriqué en 8 passages a été meilleur quecelui fabriqué en (i passages.

La figure 96 nous donne la comparaison

9*00 fcr««A*a

1

1

1

1-

1 1

1"

1 1

1

1

-1\ i

\

1

^—*-

1

1

!

t

( 1

1

•1\

\

1 1

1

]1 1

\

AarwOluri te

SuH<K« occupe* mn m* fTSt

^•«nct ***o>-fear* mit CV tfm

""IHIH' Iii;|| Jl|

Fi lature

6300 broc^M

"PIH.

BnaanHHG

WWW H H H W S

CtW^i « £/•.- té

'Vicwit/ ou""-'»'- â

^u •oj'-'c» mamoi-ti*e «o CV -520

c= s ,c=> / >" uT" 7~«i / /Afr-mpat-ottaf-i * Filmttsf-m

Moderne'

b2i0 i

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t) a a t) t)

j H G E î j

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3kW#e» 0CCuj3«« «n m*

^"*««*e n - Cont.i-Hj* * fi*r 16

Pr»on -••/ OuV w t*

flicien,ryml lur *m-/tmnt i

Siw-fcc» a-if>mm «<-. m' I29t

1 «•—cm mbmofmm* mrt CV MO

fî**j«g«« Et - Conf.nu/» m Gtmr M>

^•TiWV,C mur*m,H*n* g

Ay<«i*"c« «Aforbé* mrt CV J5f

Fig. 97 b

129

Comparaison de» 3 assortiments fabriquant

Nm 52

Tex19

en 8 passages•

en 6 passages°

en *t pa «sages +

Fi3: 98

ment le plus petit, mais la régularité de la

résistance était la meilleure.

Pour 3 assortiments du genre de ceux

étudiés ici, donnant une production de

80 kg/heure, les tableaux figures 97 a et 97b

nous donnent la comparaison en ce qui con¬

cerne le personnel, la surface occupée et la

puissance absorbée. La figure 97a montre les

préparations et la figure 97b les filatures.

Remarquons encore que le travail des 2

derniers passages, en plus des avantages de

la mèche tordue, présente surtout les avan¬

tages d'éviter le renvidage sur bobines croi¬

sées et l'entretien des manchons frotteurs.

Sur la figure 98 sont superposés Ucff %.

I et Q des 3 assortiments fabriquant du fil

Nra 52, Tex. 19.

On y voit clairement l'amélioration obte¬

nue grâce aux intersectings rapides par rap¬

port aux intersectings classiques.Les bancs à broches de la préparation mo¬

derne sont également bien supérieurs aux

anciennes machines, car ils permettent, grâceà de grands étirages travaillant correctement,

d'aboutir bien plus rapidement au fil.

131

Conclusion

Nous avons constaté que l'assortiment

en 4 passages donne de bons résultats. Il est

donc possible de diminuer le nombre de pas¬

sages sans diminuer la qualité du fil à condi¬

tion que les machines soient également amé¬

liorées.

Les améliorations de construction sur les

machines étudiées sont telles qu'elles justi¬fient la diminution des doublages. L'étude

des machines et particulièrement la détermi¬

nation du facteur O nous a permis de prévoirl'irrégularité sortante à condition de connaî¬

tre la matière entrante II serait intéressant

d'avoir des résultats analogues pour d'autres

matières (35) et d'autres machines.

Mais l'augmentation de la précision dans

la construction doit obligatoirement être ac¬

compagnée d'un meilleur entretien des ma¬

chines. En effet, un manque d'entretien serait

très grave, car les défauts qui pourraient en

résulter pour la matière ne seraient plus cor¬

rigés par des milliers de doublages. Il est

extrêmement important de maintenir les ma¬

chines dans un état de fonctionnement im¬

peccable. Les constructeurs ont fait des efforts

pour faciliter cet entretien en utilisant des

roulements à billes, des coussinets autolubri¬

fiants et des systèmes de graissage central.

Le personnel ouvrier doit travailler plussoigneusement sur les assortiments modernes.

Vu le nombre réduit de doublages, le manqued'un ruban sur une machine ou une rattache

mal faite se fera certainement sentir sur le

fil. Là encore les constructeurs ont facilité

la tâche au personnel en équipant les ma¬

chines autant que possible de casse-mèches et

d'arrêts électriques en cas d'enroulement. Un

pas plus loin encore dans ce sens a été fait

par la réalisation d'étirages autorégulateurs.Bien que ces machines n'améliorent sans

doute pas l'irrégularité introduite par les ma¬

chines modernes, car la construction des or¬

ganes de contrôle des fibres reste inchangée,elles permettent certainement d'éliminer les

défauts de manipulation, mauvaises rattaches

ou autres accidents, provenant des passages

précédents.Ainsi avec une irrégularité à court terme

à peu près égale, elles produiront une meil¬

leure tenue de numéro. Le nombre d'arrêts

est en général réduit car les machines sont

construites en sorte à pouvoir compenser au

moins un ruban manquant. Bien des filateurs

jugent que les inconvénients d'une machine

plus compliquée et plus chère sont largementcompensés par les avantages qu'on peut en

retirer.

132

Références

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135

CURRICULUM VITAE

Né le 11 mai 1931 à REICHENBERG en Tchécoslovaquie, je suis le filsde Robert KARM, monteur, et de son épouse Eisa, née WILDNER.

J'ai fréquenté les classes primaires et secondaires à Mulhouse. En octobre

1949 je suis entré à l'Ecole Supérieure de Filature, Tissage et Bonneterie de

Mulhouse où j'ai obtenu le diplôme d'ingénieur textile en juillet 1952. A partird'octobre 1952 j'ai suivi les cours de l'Ecole Polytechnique Fédérale à Zurich.

J'ai terminé mes études en décembre 1955 avec le diplôme d'ingénieur méca¬

nicien. Depuis janvier 1956, pendant un an, j'ai été assistant de Monsieur le

Professeur Dr. E. HONEGGER à l'Institut Textile de cette même Ecole. De¬

puis janvier 1957 jusqu'en mars 1959 j'ai fait le présent travail sous la direction

de Monsieur le Professeur Dr. E. HONEGiGER.

Achevé d'imprimer le 28-10 1959 sur les

presses de l'imprimerie BADER & C"

Mulhouse - France

13.423 dépôt légal 4' trimestre 1959