prise&en&charge&de&l’embolie pulmonaire en...
TRANSCRIPT
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Prise en charge de l’embolie pulmonaireen ambulatoire
Francis CouturaudEA3878, GETBO,
IFR148, CIC INSERM 1412Département de médecine interne et
pneumologieCHU Cavale Blanche, Brest
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Disclosures
• Dr. Couturaud reports having received:
– research grant support from Pfizer, Sanofi– and fees for board memberships or symposia from Bayer, Astra Zeneka, BMS, Daiichi Sankyo, Boehringher
– and having received travel support from Bayer, BoehringerIngelheim, Daiichi Sankyo, Leo Pharma, Bristol-‐Myers Squibb, GlaxoSmithKline, Intermune, Novartis and Actelion.
2
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EP en ambulatoireà parcours de soins
• Fréquente : 1/1000 personne/an (1/100 personne/an si âge >75 ans)• Grave : mortalité 10% à 3 mois (x2 / Idm) si EP• Diagnostic difficile• Traitement très efficace/risque hémorragique à Diagnostic de certitude+++• Enjeux personnels à long terme
– Risque de récidive : impact sur la durée de traitement– Risque de séquelle: HTP-CTE, dyspnée persistante, qualité de vie, PTS– Recherche d’un cancer occulte– Poids des thrombophilies
• Enjeux familiaux: dans 20% des cas au moinsMultidisciplinarité
FILIÈRES SPÉCIALISÉES INDISPENSABLES
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Filière de soins
URGENCES -‐ SAMU
PLATEAUX(radio, echodopp,
med nucl
SERVICES(DMIP, cardio,
réanimation, autres)
VILLEMédecins traitants
Spécialistes
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• Confirmation:– diagnostic positif
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Parcours de soinsPhase initiale
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Stratégie diagnostique de la suspicion d’EP
Pas de traitement
SUSPICION CLINIQUE
NON OUI
SUR QUELS CRITÈRES SUSPECTER ?
QUEL TRAITEMENT EN ATTENDANT LE DIAGNOSTIC ?
Diagnostic alternatif
-
Stratégie diagnostique de la suspicion d’EP
PROBABILITE CLINIQUE
Pas de traitement
Faible, intermédiaire Forte
SUSPICION CLINIQUE
NON OUI
Diagnostic alternatif
Score Wells
Score de Génève modifié
Probabilité empirique
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PROBABILITE CLINIQUE :implications pronostiques
Sur 1500 suspicions d’EP, seulement 57% de stratégies diagnostiques inadéquates (pas d’évaluation de la probabilité clinique)
Pronostic des patients non anticoagulés (924 patients):- Conduite diagnostique adéquate : 1,2% de MVTE- Conduite diagnostique inadéquate : 7,7% de MVTE
(50% décédés)(p < 0.001)
Une démarche diagnostique inadéquate est associée à un risque indépendant de MVTE
PM. Roy, ann Intern Med, 2006
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Probabilité clinique d’EP
l Implicite (empirique)
• Tableau clinique évocateur +1• Facteur de risque de MVTE +1• Absence de diagnostic alternatif +1
Score de 1 à 3
1 = faible probabilité : D-dimères, si -, EP exclue2 = probabilité intermédiaire: D-dimères, si -, EP exclue3 = probabilité forte : pas de D-dimères
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Stratégie diagnostique de la suspicion d’EP
PROBABILITE CLINIQUE
Pas de traitement
Faible, intermédiaire Forte
SUSPICION CLINIQUE
NON OUI
Diagnostic alternatif
Score Wells
Score de Génève modifié
Probabilité empirique
-
Stratégie diagnostique de la suspicion d’EP
PROBABILITE CLINIQUE
D-DIMERES
Pas de traitement
Faible, intermédiaire Forte
Négatifs
SUSPICION CLINIQUE
NON OUI
Positifs
Diagnostic alternatif
-
Stratégie diagnostique de la suspicion d’EP
PROBABILITE CLINIQUE
D-DIMERES
Pas de traitement
Faible, intermédiaire Forte
Négatifs
SUSPICION CLINIQUE
NON OUI
Positifs
Diagnostic alternatif
-
Stratégie diagnostique de la suspicion d’EP
PROBABILITE CLINIQUE
D-DIMERES
ANGIOSCANNERECHODOPPLER
Et/ou SCINTIGRAPHIE V/P
Pas de traitement
Faible, intermédiaire Forte
Négatifs
SUSPICION CLINIQUE
NON OUI
Traitement
Positifs
Diagnostic alternatif Comment, où?
HÔPITAL
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• Confirmation:– diagnostic positif– stade de sévérité
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Parcours de soinsPhase initiale
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Stratification du risque de décès de l’EP
Age > 80 ans 1SpO2 < 90% 1PAs < 100 mmHg 1Fc > 110/min 1Maladie Cardio-respiratoire 1Cancer 1
Risque faible = 0 Décès 30j: 1.0%
Risque élevé > 0 Décès 30j: 10.9%
sPESI
Jimenez D. et al. Arch Intern Med 2010;; Aujesky et al. Am J Respir Crit Care Med 2005; Konstantinides S. et al. Eur Heart J 2014
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Checklist HESTIAOUI NON
Le patient présente t-‐il une instabilité hémodynamique ? r r
Une thrombolyse ou embolectomie est-‐elle nécessaire ? r r
Le patient présente t-‐il une hémorragie active ou un risque élevé d’hémorragie ? r r
Le patient a t-‐il besoin ou eu besoin de plus de 24h d’oxygénothérapie pour maintenir une saturation en oxygène supérieure à 90% ?
r r
L’embolie pulmonaire a t-‐elle été diagnostiquée sous traitement anticoagulant ? r r
Le patient présente t-‐il une douleur intense nécessitant un traitement antalgique intraveineux pendant une durée supérieure à 24h ?
r r
Le patient a t-‐il une clairance de la créatinine inférieure à 30mL/min ? r r
Le patient a t-‐il une insuffisance hépatique sévère ? r r
Le patient est-‐il une femme enceinte ? r r
Le patient a t-‐il des antécédents documentés de thrombopénie induite par héparine ? r r
Existe-‐il une autre raison médicale ou sociale qui nécessite que le patient soit hospitalisé d’une durée supérieure à 24h ?
r r
Zondag W. et al. Thromb Haemost 2013;; 109: 47–5
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Checklist HESTIAOUI NON
Le patient présente t-‐il une instabilité hémodynamique ? r r
Une thrombolyse ou embolectomie est-‐elle nécessaire ? r r
Le patient présente t-‐il une hémorragie active ou un risque élevé d’hémorragie ? r r
Le patient a t-‐il besoin ou eu besoin de plus de 24h d’oxygénothérapie pour maintenir une saturation en oxygène supérieure à 90% ?
r r
L’embolie pulmonaire a t-‐elle été diagnostiquée sous traitement anticoagulant ? r r
Le patient présente t-‐il une douleur intense nécessitant un traitement antalgique intraveineux pendant une durée supérieure à 24h ?
r r
Le patient a t-‐il une clairance de la créatinine inférieure à 30mL/min ? r r
Le patient a t-‐il une insuffisance hépatique sévère ? r r
Le patient est-‐il une femme enceinte ? r r
Le patient a t-‐il des antécédents documentés de thrombopénie induite par héparine ? r r
Existe-‐il une autre raison médicale ou sociale qui nécessite que le patient soit hospitalisé d’une durée supérieure à 24h ?
r r
Zondag W. et al. Thromb Haemost 2013;; 109: 47–5
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Zondag W. et al. Eur Respir J 2012;; 42:134–44.
Décès Récidives Saignements
Ambulatoire 1.9% (0.79-4.6) 1.7% (0.92-3.1) 0.97% (0.58-1.6)
Hospitalisation < 72h 2.3% (1.1-5.1) 1.1% (0.22-5.4) 0.78% (0.16-3.7)
Hospitalisation 0.74% (0.04-11) 1.2% (0.16-8.1) 1.0% (0.39-2.8)
Patients à faible risque, suivi à 3 moisAmbulatoire: 13 études, 1657 patients
Hospitalisation < 72h: 3 études, 256 patients
Hospitalisation: 5 études, 383 patients
Ambulatoire = sortie précoce
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• sPESI = 0 ou HESTIA = 0• Autres paramètres liés au patient
– Pas de dilatation VD ou biomarqueurs (si disponibles)– Douleur thoracique contrôlée– Compliance, « confiance », sans pathologie grave associée
• Paramètres liés à la structure de prise en charge– Référent MVTE local pour« verrouiller » la certitude diagnostique et les
modalités du traitement initial– Information thérapeutique– Consultation précoce < 72h– Information du médecin traitant
Filière de soins +++++
Critères d’une sortie précoce (
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Traitement anticoagulant de la MVTEAVK
parenteral ≥ 5 jours
relais précoce AVK (INR 2-3)
AOD dose intensive- RIVAROXABAN 15 mg X2/j 21j- APIXABAN 10 mg x2/j 7j
AOD d’emblée et MTEV : option disponible en France
AOD dose d’entretien- RIVAROXABAN 20 mg x1/j- APIXABAN 5 mg x2/j
AOD versus AVK- Aussi efficaces- Moins d’hémorragies graves
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• Anticoagulants oraux directs (anti-Xa or anti-IIa)• Dose fixe• Pic concentration 1 h• Demi-vie 10-12 h• Pas de surveillance biologique• Antagonistes:
• Indarucizumab : AMM dabigatran• Andexanet alfa : AMM en cours pour tous les anti-Xa
Quand éviter AOD?• Interactions médicaments (Cyt 3A4, P-Gp): éviter les AOD• CI si clairance créatinine (Cockcroft) < 30 ml/min: car tous les patients avec ClCr < 30 ml/min étaient exclus des études
Caractéristiques des AOD
Comme « HBPM per os »
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• Education (information) thérapeutique précoce +++– Sur les traitements– Sur la maladie
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Parcours de soinsPhase initiale
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IMPACT PSYCHOLOGIQUE, TRAJECTOIRE DE VIE
• Le récit des patients : vécu douloureux de la phase aiguë de l’EP:– Errance diagnostique avant le diag positif d’EP– Symptômes angoissants– Une fois le diagnostic posé, pas le temps de réaliser– Se sentent démunis une fois sortis de l’hôpital
• Incertitude et inquiétude sur les projets, (surtout si EP idiopathique)
• DEBRIEFING nécessaire (consultation à 1 mois)
• EDUCATION À LA MALADIE et AUX TRAITEMENTS pour accompagner les mutations de prise en charge de la MVTE
C Haxaire, F Couturaud and C Leroyer.PLOS ONE | DOI:10.1371/journal.pone.0142070 November 4, 2015
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• Education (information) thérapeutique précoce +++– Sur les traitements– Sur la maladie
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Parcours de soinsPhase initiale
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• Education (information) thérapeutique précoce +++– Sur les traitements– Sur la maladie
• Bilan ? (Cancer : examen clinique)
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Parcours de soinsPhase initiale
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Dépistage cancer ?
• MVTE non provoquée, FAIBLE prévalence d’un cancer occulte (
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• Education (information) thérapeutique précoce +++– Sur les traitements– Sur la maladie
• Bilan ? (Cancer : examen clinique)
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Parcours de soinsPhase initiale
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• Education (information) thérapeutique précoce +++– Sur les traitements– Sur la maladie
• Bilan ? (Cancer : examen clinique)• Organisation des visites de suivi– Cs avec référent < 72 heures si ambulatoire + Contact avec le médecin traitant (visite à 7 jours si sortie
de l’hôpital avant)– Prescriptions de sortie (pour 1 mois voire 3 mois)– Planning de suivi: consultation de débriefing à 1 mois
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Parcours de soinsPhase initiale
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Les infos majeures utiles du spécialiste pour le médecin traitant
• EP ou TVP (prox ou distale ou muscul.) et méthode diagnostique• Sévérité (extension, niveau de risque)• Provoqué / non provoqué et première ébauche de la durée de traitement
• Le type de traitement anticoagulant et posologies• Surveillances spécifiques (créatinine, INR, plaquettes)• Le niveau du risque hémorragique (anémie, ATCD neurologiques, HTA, etc)
• Les recommandations de mise à jour des dépistages usuels de cancer ou non
• La programmation du suivi (débriefing à 1 mois, cs ou HDJ à 3 ou 6 mois)
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Check-list médecin traitant
• Diagnostic clair, établi• Traitement
Ø Posologies adéquatesØ Efficacité (régression des symptômes, etc.)Ø Tolérance (signes hémorragiques, autres)Ø Observance-‐adhérence
• Examen clinique (signes de cancer)• Mise à jour des dépistages usuels (PSA, frottis, mammographie)
• Debriefing précoce (vécu, compréhension, questionnements, angoisses)
• Aspects pratiques sur les questionnements (ports, voyages)• Risque familial: reprendre à froid les antécédents familiaux veineux mais aussi artériels
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• Réévaluation de la balance-‐bénéfice du traitement– AOD: vérifier changements de dose (21j si rivaroxaban, 7j si apixaban)
• Appréhender la durée de traitement• Bilan étiologique ?
– Recherche thrombophilie (GEHT 2009)?– Recherche de cancer?
• Examen clinique +++• Examens paracliniques sur orientation clinique
• Risque familial (jeunes femmes de la famille)• Programmation du bilan des 3-‐6 mois
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Parcours de soinsConsultation à 1 mois: debriefing
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THROMBOPHILIE HÉRÉDITAIREdécouverte à l’occasion d’une MVTE
2 CONSÉQUENCES POTENTIELLES :
Pour le patient atteint de MVTE à Risque accru de récidive ?à Allonger la durée de traitement ?
Pour les apparentés au premier degré à Détecter les sujets à risque ?à Pour quelle prévention ?
NONSauf AT et APL
-
Risque familial de MVTEChez les membres de famille au 1er degré, le risque de
MVTE est 2 à 4 fois plus élevé si:§ Un membre a eu une MVTE avant 45 ans (vs. >70 ans), ou
§ Un membre a eu une MVTE non provoquée ±hormones (vs. provoquée), ou
§ au moins 2 membres de familles ont eu une MVTE
à Non lié à la présence d’une thrombophilie héréditaire commune chez le cas indexà Thrombophilie peu discriminante au sein des membres de familles
Conclusions valables pour les 2ème et 3ème degré (Zöller B. et al. Thromb Haemost 2013)
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THROMBOPHILIE HÉRÉDITAIREdécouverte à l’occasion d’une MVTE
2 CONSÉQUENCES POTENTIELLES :
Pour le patient atteint de MVTE à Risque accru de récidive ?à Allonger la durée de traitement ?
Pour les apparentés au premier degré à Détecter les sujets à risque ?à Pour quelle prévention ?
NONSauf AT et APL
NONSauf AT ± PC-PS
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• Debriefing, les pistes:
– Interroger le patient sur son vécu• Séquence des évènements• Perceptions par l’entourage (famille, proches)• Inquiétudes sur les projets futurs, projet de vie, angoisse
– Laisser le patient s’exprimer– Voire démédicaliser le discours
Parcours de soinsConsultation à 1 mois: debriefing
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• Balance bénéfice-‐risque du traitement• Risque de récidive / hémorragie• Contrôler adéquation de traitement, éducation thérapeutique• Préférence des patients• Déterminer la durée et dose optimale de traitement
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Parcours de soinsConsultation/HDJ à 3-6 mois
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Quelle durée de traitement ?MVTE
Pas de Facteur Majeur Transitoire
Provoquée par un Facteur Majeur Transitoire
Chirurgie, Trauma, Immobilisation, grossesse,
oestrogène
Déficit AT ou SAPLOu MVTE non provoquée
récidivante
Homme
Pas de Facteur Mineur Transitoire
EP
NON LIMITÉE
Oui
≥ 6 MOIS ET TANT QUE MALADIE ACTIVE OU EN
TRAITEMENT3-6 MOIS
Non
Facteur Persistent
Cancer actifMaladie Inflammatoire
Chronique
Femme (
-
Quelle dose de traitement au long cours ?
-
Traitement prolongé par apixaban chez des patients à risque intermédiaire de récidive
+ 1 mois(post-study)
Apixaban 5 mg bidn~813
Apixaban 2.5 mg bidn~840
PLACEBO od
N~829
12 mois de traitement
EP et/ou TVP traitée 6 à 12 mois
R
N~2,488
Short design: Multicentre, randomized, double-blind, double-blind, superiority study
AMPLIFY-EXT-investigators, NEJM 2013;368(8):699-708
“Amplify-Ext Study”
Quelle dose de traitement au long cours ?
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Traitement prolongé par apixaban chez des patients à risque intermédiaire de récidive
“Amplify-Ext Study”
Quelle dose de traitement au long cours ?
Api.5 Api.2.5 Plac.Récidive de MVTE 1.7* 1.7* 8.8*Saignement grave 0.1 0.2 0.5Saignement total 4.3§ 3.2§ 2.7§
Décès 0.5 0.8 1.7
*Non-inferiority p
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REduced dose versus full dose of DOAC after uNprOvoked Venous thromboEmbolism.
RENOVE european, open, randomized, controlled trial.F. Couturaud, EA3878
6-24 mois anticoagulation2200 MVTE
non provoquée
24 mois (moyenne) AOD dose réduite
24 mois (moyenne) AOD dose pleine
En ouvert
½ dose AOD versus dose thérapeutique AOD
§ 1er objectif: non-inférieure à sur les récidives de MVTE§ 2ème objectif: supérieure sur les hémorragies significatives
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• Balance bénéfice-‐risque du traitement• Risque de récidive / hémorragie• Contrôler adéquation de traitement, éducation thérapeutique• Préférence des patients• Déterminer la durée et dose optimale de traitement
• Discuter un bilan des séquelles – Scintigraphie – écho. Cardiaque – échodoppler veineux– Imagerie de référence
• HTP-‐postEP: pneumologues-‐cardiologues• Dyspnée résiduelle: pneumologues-‐cardiologues-‐physiologistes• Insuffisance veineuse résiduelle: médecine vasculaire
• Bon timing du bilan thrombophilique si nécessaire42
Parcours de soinsConsultation/HDJ à 3-6 mois
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• « Pas comme avant l’EP »
• Jusqu’à 50%
• Facteurs liés à l’EP:– EP massive, thrombolyse, récidivante, homme– HTP-TEC– Séquelles perfusionnelles sans HTAP?
• Facteurs sous-jacents:– Maladies respiratoires et cardiaques chroniques– Obésité– Tabac– Anémie
• Rare mais grave: Hypertension pulmonaire post-embolique
Klok FA et al, Respir Med 2010;;104:1744–1749
SéquellesDyspnée persistante
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• Si anticoagulation au long cours– 1 à 2 consultations / an– Balance bénéfice risque, préférence patient– Vérification adéquation thérapeutique, observance…– Actualisation en fonction des données scientifiques
• Si arrêt anticoagulation à 3 ou 6 mois– Consultation ou contact quelques mois après– Rester disponible pour les problèmes de prévention en situation à risque
• Chirurgies, voyages• Grossesses, contraception
• Tout suivi de complication résiduelle: HTP postEP, dyspnée résiduelle….
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Parcours de soinsSUIVI > 6 mois
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Conclusions – EP et sortie précoce
• Nécessiter d’identifier des référents (EP comme TVP) et des structures spécifiques (EP) de prise de la MVTE
• Encadrer les grandes étapes – Phase hospitalière EP
• Sortie précoce
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Conclusions – pour toute EP
• Questions majeures
– Efficacité et tolérance du traitement– Debriefing– Durée et dose de traitement– Risque familial (interrogatoire)– Risque de cancer occulte (examen clinique)– Risque de séquelles (clinique = dyspnée résiduelle)
Téléphone thrombose Brest: 06 07 88 67 81
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Filière de soins
URGENCES -‐ SAMU
PLATEAUX(radio, echodopp,
med nucl
SERVICES(DMIP, cardio,
réanimation, autres)
VILLEMédecins traitants
Spécialistes
-
Filière de soins
URGENCES -‐ SAMU
PLATEAUX(radio, echodopp,
med nucl
SERVICES(DMIP, cardio,
réanimation, autres)
VILLEMédecins traitants
Spécialistes
RÉFÉRENT THROMBOSEConfirmation et expertise diagnostique, thérapeutique, étiologique, pronostique;
intégration recherche clinique; suivi
REPÉRER -‐ ORIENTER LE PATIENT
-
Filière de soins
URGENCES -‐ SAMU
PLATEAUX(radio, echodopp,
med nucl
SERVICES(DMIP, cardio,
réanimation, autres)
VILLEMédecins traitants
Spécialistes
IDE COORDINATION-‐EDUCATIONPremière vérification du processus diagnostique et thérapeutique initial
Organiser -‐ coordonner suivi, éducation
RÉFÉRENT THROMBOSEConfirmation et expertise diagnostique, thérapeutique, étiologique, pronostique;
intégration recherche clinique; suivi
REPÉRER -‐ ORIENTER LE PATIENT
-
Filière de soins
URGENCES -‐ SAMU
UF THROMBOSE (et N° « thrombose » dédié)
PLATEAUX(radio, echodopp,
med nucl
SERVICES(DMIP, cardio,
réanimation, autres)
VILLEMédecins traitants
Spécialistes
IDE COORDINATION-‐EDUCATIONPremière vérification du processus diagnostique et thérapeutique initial
Organiser -‐ coordonner suivi, éducation
RÉFÉRENT THROMBOSEConfirmation et expertise diagnostique, thérapeutique, étiologique, pronostique;
intégration recherche clinique; suivi
REPÉRER -‐ ORIENTER LE PATIENT
-
Filière de soins
URGENCES -‐ SAMU
Si AMBULATOIRE (sortie précoce 24H:
-‐ COORDONNER – ORGANISER SORTIE :-‐ Information / éducation thérapeutique-‐ Suivi téléphonique-‐ Organisation des RDV (1 mois, 3 mois si provoqué,
6 mois si non provoqué)-‐ Coordination avec la ville
HDJ H° conventionnelle
REA USIC/USIP USC
UHCD
IDE COORDINATION-‐EDUCATIONPremière vérification du processus diagnostique et thérapeutique initial
Organiser -‐ coordonner suivi, éducation
RÉFÉRENT THROMBOSEConfirmation et expertise diagnostique, thérapeutique, étiologique, pronostique;
intégration recherche clinique; suivi
REPÉRER -‐ ORIENTER LE PATIENT
-
Filière de soins
URGENCES -‐ SAMU
UF THROMBOSE (et N° « thrombose » dédié)
PLATEAUX(radio, echodopp,
med nucl
SERVICES(DMIP, cardio,
réanimation, autres)
VILLEMédecins traitants
Spécialistes
IDE COORDINATION-‐EDUCATIONPremière vérification du processus diagnostique et thérapeutique initial
Organiser -‐ coordonner suivi, éducation
RÉFÉRENT THROMBOSEConfirmation et expertise diagnostique, thérapeutique, étiologique, pronostique;
intégration recherche clinique; suivi
ORGANISER LE SUIVI
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Filière de soins
URGENCES -‐ SAMU
UF THROMBOSE (et N° « thrombose » dédié)
PLATEAUX(radio, echodopp,
med nucl
SERVICES(DMIP, cardio,
réanimation, autres)
VILLEMédecins traitants
Spécialistes
IDE COORDINATION-‐EDUCATIONPremière vérification du processus diagnostique et thérapeutique initial
Organiser -‐ coordonner suivi, éducation
RÉFÉRENT THROMBOSEConfirmation et expertise diagnostique, thérapeutique, étiologique, pronostique;
intégration recherche clinique; suivi
ORGANISER LE SUIVI
CONSULTATION DEBRIEFING à 1 mois
CANCER THROMBOPHILIE QUALITÉ DE VIE
-
Filière de soins
URGENCES -‐ SAMU
UF THROMBOSE (et N° « thrombose » dédié)
PLATEAUX(radio, echodopp,
med nucl
SERVICES(DMIP, cardio,
réanimation, autres)
VILLEMédecins traitants
Spécialistes
IDE COORDINATION-‐EDUCATIONPremière vérification du processus diagnostique et thérapeutique initial
Organiser -‐ coordonner suivi, éducation
RÉFÉRENT THROMBOSEConfirmation et expertise diagnostique, thérapeutique, étiologique, pronostique;
intégration recherche clinique; suivi
DURÉE DE TRAITEMENT
ORGANISER LE SUIVI
CONSULTATION DEBRIEFING à 1 mois
CONSULTATION ou HDJ à 3 ou 6 mois
CANCER
THROMBOPHILIE
RECHERCHE CANCER • HTP-‐CTE• Dyspnée résiduelle• Séquelles perf. isolées
THROMBOPHILIE QUALITÉ DE VIE
QUALITÉ DE VIE
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Scores de probabilité clinique
Le Gal et al, Ann Intern Med 2006Wells et al, Thromb Haemost 2000
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van Es et al. Lancet 2017
• Selon âge: « ADJUST », 3324 patients• Age ≤ 50 ans: 500 (ng/ml)• Age > 50 ans: âge X 10 (ng/ml) • (Ex: 78 ans, D-‐Dimères + si ≥ 780 ng/ml
• Selon probabilité clinique, « YEARS », 3465 patients• Score + et DD
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Score de probabilité clinique de TVP
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Critères de gravité de la TVP et sélection des patients pour l’ambulatoire
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Critères de gravité de la TVP et sélection des patients pour l’ambulatoire
Pb du cancerAvis hémato-bio
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Critères de gravité de la TVP et sélection des patients pour l’ambulatoire
Pb du cancerAvis hémato-bio
HTA non équilibrée, anémie, ATCD AVC, ulcère GD, I
Rénale, diabetes
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Critères de gravité de la TVP et sélection des patients pour l’ambulatoire
Pb du cancerAvis hémato-bio
HTA non équilibrée, anémie, ATCD AVC, ulcère GD, I
Rénale, diabetes
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Critères de gravité de la TVP et sélection des patients pour l’ambulatoire
Pb du cancerAvis hémato-bio
HTA non équilibrée, anémie, ATCD AVC, ulcère GD, I
Rénale, diabetes
I cardio-respiratoire, cancer actif, (grossesse)
-
Critères de gravité de la TVP et sélection des patients pour l’ambulatoire
Pb du cancerAvis hémato-bio
HTA non équilibrée, anémie, ATCD AVC, ulcère GD, I
Rénale, diabetes
I cardio-respiratoire, cancer actif, (grossesse)
-
Critères de gravité de la TVP et sélection des patients pour l’ambulatoire
Pb du cancerAvis hémato-bio
HTA non équilibrée, anémie, ATCD AVC, ulcère GD, I
Rénale, diabetes
I cardio-respiratoire, cancer actif, (grossesse)