polypose nasosinusienne et hyperplasie glandulaire : à propos de 57 cas et revue de littérature

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Posters A119 nisation fongique à Bipolaris sp. À deux ans, il n’y a pas de signe radiologique ou clinique de récidive. Résultats.— Bipolaris sp. est un champignon filamenteux cosmo- polite appartenant à la division des deutéromycètes, classe des Phaeohyphomycètes (champignon noir). Cette infection fongique est le plus souvent associée à une pathologie maligne hémato- logique, d’après la bibliographie. Le traitement de ces espèces fongiques peu connues n’est pas codifié. Il consiste en première intention en un traitement chirurgical. Conclusion.— Ce cas rare d’infection à champignon noir sur terrain immunocompétent pose le problème des infections fongiques rhi- nosinusiennes en milieu tropical. Dans la littérature médicale, le traitement médical est discuté. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.379 P027 Améloblastome du sinus maxillaire — À propos d’un cas N. Beltaief , R. Zainine , H. Jaafoura , A. Ghorbel , R. Bachraoui , G. Besbes Hopital La Rabta, Tunis, Tunisie Auteur correspondant. But de la présentation.— L’améloblastome est une tumeur épithé- liale odontogène histologiquement bénigne caractérisée par son agressivité locale et son haut risque de récidive. Le but de ce travail est de préciser les particularités cliniques, radiologiques, évolutives et thérapeutiques de cette affection. Patients et méthodes.— Patient âgé de 28 ans, présentant une tumé- faction génienne droite depuis quatre mois avec obstruction nasale homolatérale, l’examen de la cavité buccale trouve une extension de la tumeur comblant le vestibule labio-gingival droit. Résultats.— Le scanner du massif facial montre un processus tissu- laire occupant toute la cavité sinusienne droite se rehaussant après injection de produit de contraste avec une zone centrale nécrosée, soufflant les parois sinusiennes. Il a bénéficié d’un traitement chi- rurgical avec exérèse en totalité de la tumeur par voie de Degloving. L’examen anatomopathologique conclut à un améloblastome type folliculaire. Les suites sont bonnes avec un recul de 18 mois. Conclusion.— L’améloblastome est une tumeur épithéliale odonto- gène dont la localisation sinusienne est rare. L’apport de l’examen scannographique est indispensable. Son traitement est chirurgi- cal basé sur une exérèse complète de la tumeur, pouvant être mutilante. Une surveillance postopératoire rigoureuse et prolongée s’impose afin de détecter les récidives. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.380 P028 Polypose nasosinusienne et hyperplasie glandulaire : à propos de 57 cas et revue de littérature Z. Serradji , M. Berrefas , M. Mehadji , A. Mansouri , O. Bessous CHU d’Oran, Oran, Algérie Auteur correspondant. But de la présentation.— L’objectif de notre étude est de rapporter l’expérience de notre service et de la comparer à une revue de littérature afin de poser précisément les indications opératoires et le chois de la chirurgie en cas de récidive. Patients et méthodes.— Il s agit d’une étude rétrospective menée entre mai 2007 et mai 2010. Cent trente-cinq patients ont êtes retenus pour PNs mais seulement 57 ont êtes retenus pour cure chi- rurgicale. La moyenne d’âge est de 37 ans. Les extrêmes d’âges sont de 11 à 78 ans, les patients ont suivi un traitement médical pendant au moins six mois et ont êtes opérés par voie endonasale. Tous nos patients ont bénéficies d’un interrogatoire à la recherche d’un asthme et d’une intolérance à l’aspirine, mais également d’un suivi correct d’un traitement médical. Cinquante sept patients ont êtes opérés pour non-réponse au traitement médical. Dans les anté- cédents de ces derniers : 15,5 % étaient des patients de deuxième main. Résultats.— Il ressort de notre travail que la moyenne d âge est de 37 ans avez des extrêmes de 11 à 78 ans. Le sex-ratio est de 1,1. Cinquante sept patients non pas répondus au traitement médi- cal et ont êtes opérés. Parmi ces patients opérés, 53 % avec des antécédents de chirurgie nasosinusienne. L’anatomopathologie a retrouvé une hyperplasie glandulaire chez 75 % de ces patients soit 30. Certains facteurs ont êtes retrouvés chez ces patients qui étaient sujets à une réintervention : maladie de Widal, histo- logie à savoir l’hyperplasie glandulaire et l’indice de satisfaction opératoire. Conclusion.— Ainsi l’hyperplasie glandulaire à été retrouvée chez 75 % de patients présentant une polypose nasosinusienne et déjà opérés dans leurs antécédents. Cela doit nous pousser à reconsi- dérer le profil de la PNS afin de déterminer la probabilité et la date supposée d’une réintervention : hypothèse déjà citée dans la littérature par certains auteurs. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.381 P029 Les mucocèles sinusiennes N. Ouattassi , Z. Zaki , M. Chmiel , F. Aissaoui , M. Alami Service d’ORL et de chirurgie cervicofaciale, CHU Hassan II, Fès, Maroc Auteur correspondant. But de la présentation.— Les mucocèles sont des formations pseu- dokystiques expansives des sinus dont la paroi est constituée par la muqueuse plus ou moins modifiée de la cavité sinusienne. L’intérêt de cette étude est d’évaluer et de partager notre expérience dans la prise en charge de cette affection. Patients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 25 dossiers de patients opérés pour mucocèle sinusienne entre janvier 2007 et janvier 2013. Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 45 ans. La sinusite et la notion de traumatisme ont été les antécédents les plus fré- quemment associés, alors qu’une exophtalmie a été notée chez cinq cas. La localisation éthmoïdo-frontale était la plus fréquente. Une TDM a été réalisée chez tous nos patients. L’IRM a été demandée dans cinq cas. Vingt-trois patients ont bénéficié d’une marsupialisa- tion endoscopique endonasale. Une crânialisation du sinus frontal a été réalisée dans deux cas. Aucun cas de récidive n’est colligé après un recul moyen de 30 mois. Conclusion.— Les mucocèles sinusiennes se caractérisent par un grand polymorphisme clinique. Leur fréquence est en nette aug- mentation avec le développement de la chirurgie endonasale. La prise en charge thérapeutique est essentiellement endoscopique endonasale. Cependant, une surveillance à long terme est néces- saire pour déceler les éventuelles récidives. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.382 P030 Imagerie des tumeurs rhinosinusiennes : à propos de 120 cas S. Benzarti , R. Ben m’hamed , C. Zgolli , S. Mezri Hôpital militaire principal d’instruction, Tunis, Tunisie Auteur correspondant.

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nisation fongique à Bipolaris sp. À deux ans, il n’y a pas de signeradiologique ou clinique de récidive.Résultats.— Bipolaris sp. est un champignon filamenteux cosmo-polite appartenant à la division des deutéromycètes, classe desPhaeohyphomycètes (champignon noir). Cette infection fongiqueest le plus souvent associée à une pathologie maligne hémato-logique, d’après la bibliographie. Le traitement de ces espècesfongiques peu connues n’est pas codifié. Il consiste en premièreintention en un traitement chirurgical.Conclusion.— Ce cas rare d’infection à champignon noir sur terrainimmunocompétent pose le problème des infections fongiques rhi-nosinusiennes en milieu tropical. Dans la littérature médicale, letraitement médical est discuté.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.379

P027Améloblastome du sinus maxillaire —À propos d’un casN. Beltaief ∗, R. Zainine , H. Jaafoura ,A. Ghorbel , R. Bachraoui , G. BesbesHopital La Rabta, Tunis, Tunisie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’améloblastome est une tumeur épithé-liale odontogène histologiquement bénigne caractérisée par sonagressivité locale et son haut risque de récidive. Le but de ce travailest de préciser les particularités cliniques, radiologiques, évolutiveset thérapeutiques de cette affection.Patients et méthodes.— Patient âgé de 28 ans, présentant une tumé-faction génienne droite depuis quatre mois avec obstruction nasalehomolatérale, l’examen de la cavité buccale trouve une extensionde la tumeur comblant le vestibule labio-gingival droit.Résultats.— Le scanner du massif facial montre un processus tissu-laire occupant toute la cavité sinusienne droite se rehaussant aprèsinjection de produit de contraste avec une zone centrale nécrosée,soufflant les parois sinusiennes. Il a bénéficié d’un traitement chi-rurgical avec exérèse en totalité de la tumeur par voie de Degloving.L’examen anatomopathologique conclut à un améloblastome typefolliculaire. Les suites sont bonnes avec un recul de 18 mois.Conclusion.— L’améloblastome est une tumeur épithéliale odonto-gène dont la localisation sinusienne est rare. L’apport de l’examenscannographique est indispensable. Son traitement est chirurgi-cal basé sur une exérèse complète de la tumeur, pouvant êtremutilante. Une surveillance postopératoire rigoureuse et prolongées’impose afin de détecter les récidives.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.380

P028Polypose nasosinusienne ethyperplasie glandulaire : à propos de57 cas et revue de littératureZ. Serradji ∗, M. Berrefas , M. Mehadji ,A. Mansouri , O. BessousCHU d’Oran, Oran, Algérie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’objectif de notre étude est de rapporterl’expérience de notre service et de la comparer à une revue delittérature afin de poser précisément les indications opératoires etle chois de la chirurgie en cas de récidive.Patients et méthodes.— Il s agit d’une étude rétrospective menéeentre mai 2007 et mai 2010. Cent trente-cinq patients ont êtesretenus pour PNs mais seulement 57 ont êtes retenus pour cure chi-rurgicale. La moyenne d’âge est de 37 ans. Les extrêmes d’âgessont de 11 à 78 ans, les patients ont suivi un traitement médical

pendant au moins six mois et ont êtes opérés par voie endonasale.Tous nos patients ont bénéficies d’un interrogatoire à la recherched’un asthme et d’une intolérance à l’aspirine, mais également d’unsuivi correct d’un traitement médical. Cinquante sept patients ontêtes opérés pour non-réponse au traitement médical. Dans les anté-cédents de ces derniers : 15,5 % étaient des patients de deuxièmemain.Résultats.— Il ressort de notre travail que la moyenne d âge estde 37 ans avez des extrêmes de 11 à 78 ans. Le sex-ratio est de1,1. Cinquante sept patients non pas répondus au traitement médi-cal et ont êtes opérés. Parmi ces patients opérés, 53 % avec desantécédents de chirurgie nasosinusienne. L’anatomopathologie aretrouvé une hyperplasie glandulaire chez 75 % de ces patientssoit 30. Certains facteurs ont êtes retrouvés chez ces patientsqui étaient sujets à une réintervention : maladie de Widal, histo-logie à savoir l’hyperplasie glandulaire et l’indice de satisfactionopératoire.Conclusion.— Ainsi l’hyperplasie glandulaire à été retrouvée chez75 % de patients présentant une polypose nasosinusienne et déjàopérés dans leurs antécédents. Cela doit nous pousser à reconsi-dérer le profil de la PNS afin de déterminer la probabilité et ladate supposée d’une réintervention : hypothèse déjà citée dans lalittérature par certains auteurs.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.381

P029Les mucocèles sinusiennesN. Ouattassi ∗, Z. Zaki , M. Chmiel , F. Aissaoui ,M. AlamiService d’ORL et de chirurgie cervicofaciale, CHU Hassan II, Fès,Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Les mucocèles sont des formations pseu-dokystiques expansives des sinus dont la paroi est constituée par lamuqueuse plus ou moins modifiée de la cavité sinusienne. L’intérêtde cette étude est d’évaluer et de partager notre expérience dansla prise en charge de cette affection.Patients et méthodes.— Étude rétrospective portant sur 25 dossiersde patients opérés pour mucocèle sinusienne entre janvier 2007 etjanvier 2013.Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 45 ans. La sinusiteet la notion de traumatisme ont été les antécédents les plus fré-quemment associés, alors qu’une exophtalmie a été notée chez cinqcas. La localisation éthmoïdo-frontale était la plus fréquente. UneTDM a été réalisée chez tous nos patients. L’IRM a été demandéedans cinq cas. Vingt-trois patients ont bénéficié d’une marsupialisa-tion endoscopique endonasale. Une crânialisation du sinus frontala été réalisée dans deux cas. Aucun cas de récidive n’est colligéaprès un recul moyen de 30 mois.Conclusion.— Les mucocèles sinusiennes se caractérisent par ungrand polymorphisme clinique. Leur fréquence est en nette aug-mentation avec le développement de la chirurgie endonasale. Laprise en charge thérapeutique est essentiellement endoscopiqueendonasale. Cependant, une surveillance à long terme est néces-saire pour déceler les éventuelles récidives.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.382

P030Imagerie des tumeursrhinosinusiennes : à propos de 120 casS. Benzarti ∗, R. Ben m’hamed , C. Zgolli ,S. MezriHôpital militaire principal d’instruction, Tunis, Tunisie∗Auteur correspondant.