o chartrons - décembre 2011 - n°02

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journal d’information de proximité gratuit décembre 2011 - n°1

DOSSIER

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nOël

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Chartrons

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Décembre 2011 - n°1 3

Ici, les petits commerçants font la grande distribution... vu d'ici100.1

opérationcoup de balaiVu dans la rue Notre-Dame, nettoyage par le vide... roulement de tambours !

Les Chartrons sont dans le rouge... C’est ce que l’on constate en étudiant la nouvelle édition bordelaise du célèbre Mono-poly. Dans ce jeu qui fait de la spéculation financière tout un art, les rues et quartiers ont un code couleur en fonc-tion de leur cote sur le mar-ché immobilier. Scrupuleux dans leur travail, les concep-teurs du jeu, chargés de son actualisation, ont interrogé les agences bordelaises pour établir leur hiérarchie. Résul-tat, notre quartier est dans

le rouge au même titre que les places du Parlement et Gambetta. Seuls le Triangle d’or, et les Quais sont mieux placés ce qui leur vaut la prestigieuse cou-leur bleue, celle at-tribuée à la célèbre la rue de la Paix... voilà qui ne devrait pas faire baisser le prix du mètre carré du côté du Cours Portal et dans ses environs.

eclosions à la Pépinière...Créée en 2010, la Pépinière Eco-créatrice des Chartrons connaît un démarrage très prometteur. Cinq nouvelles start-up en devenir (pléo-nasme) l’ont récemment intégrée portant à dix neuf le nombre de sociétés installées dans ses locaux de la rue André Darbon. Avec à la clé, la création d’une soixantaine d’emplois et plus si affinités.

Les cinq derniers arrivants sont : Graphik Shacker (graphistes), Softmobiles (contenus pour Smartphone et tablettes tactiles), Etin-celles (communication relative aux arts de la scène), Com’Rh (as-sistance aux entreprises confrontées aux risques psycho-sociaux) et l’Institut d’Ostéopathie de Bordeaux.

Infos : 05 57 85 83 54

J'aime !Retrouvez sur la page Facebook de votre journal "ô Chartrons" toutes les actualités du quartier et les promotions de vos commerçants !C'est simple comme un "J'aime" ! facebook.fr/ochartronsédition : PAGE PUBLIQUE - SARL au capital de 5 000 €

56 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux. Tél. : 05 56 52 94 99 Fax : 09 72 19 76 34. Mail : [email protected] directeur de la publication : Julien Pitet rédacteur en chef : François Puyo photos : Page Publique, D.R. ont participé à ce numéro : Etienne Douet, Flore d’Anglade, Claudie P. conception : Page Publique impression : Roto Centre issn : En Cours tirage : 15 000 exemplairesLa rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. La reproduction même partielle, des textes ou illustrations publiés dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Dépôt légal à parution. © DéCEMBRE 2011

un journal de proximité dédié aux commerçants et aux habitants du quartier des Chartrons

Avant d’être habitant(e) d’une région, d’un département ou d’une

ville, on est d’abord celui de son quartier, de sa rue.

Les Chartrons, rayonnants, audacieux et ouverts à la modernité, font partie de ces quartiers qui font battre le coeur de notre ville, Bordeaux.

Ses habitants, ses habitués, ses services, ses commer-çants, ses associations... tous concourent à lui donner une âme, un dynamisme, une qualité de vie, une convivialité.

Distribué gratuitement tous les deux mois dans les boîtes aux lettres et chez les commerçants du secteur, « ô Chartrons » encourage ses lecteurs à (re)découvrir les atouts irremplaçables des commerces de proximité.

Ce journal aura pour seule vocation d’informer, de distraire et d’être un outil au service de ceux qui vivent et font vivre leur quartier.

Julien PitetDirecteur de la publication

éditorial

Parcub : La prime aux sédentaires Petits rouleurs (de mécanique) ne faites plus de complexes, la CUB a pensé à vous en vous gratifiant d’une remise dans ses tarifs de stationne-ment. Les abonnés de l’un des parkings gérés par Parcub (c’est le cas de celui de la Cité Mondiale) utilisant moins de quinze fois par mois leur véhi-cule, bénéficient désormais d’une remise sur leur loyer mensuel. Celle-ci est comprise entre 11 et 14 % (plafonnée à 7,50 €). Cette ristourne vient récompenser celles et ceux qui préfèrent utiliser les trans-ports en commun ou leur bicy-clette plutôt que leur auto. Le directeur de Parcub, à l’origine de ce cadeau, s’appelle Jean-Philippe Noël, c’est d’actualité.


> Associations

En cette année Brassens, Phi-lippe Nkoumou aurait pu uti-liser le titre de cette chanson pour sa nouvelle association. Il a choisi une appellation plus cor-porate «Chartrons & Cie». Mais c’est bien une rencontre entre copains et copines du quartier qui a lancé le mouvement (pro-noncez Mouv’).Créer du Mouv’ à Notre-Dame, c’est l’objectif premier de Phi-lippe Nkoumou... Il est le pre-mier à se réjouir du dynamisme de cet axe commerçant, de son look irréprochable depuis les travaux d’embellissement. Il salue toutes les manifestations organisées pour contribuer à la faire vivre. Mais pour ce spécia-liste ès-animation, la rue Notre-Dame peut et doit mieux faire vu son potentiel.L’ambition des agitateurs d’idées du groupe Chartrons & Cie n’est pas de prendre la place de qui-conque mais d’ajouter sa touche (prononcez touch) au calen-drier festif du quartier. Tout est encore en chantier mais un fil conducteur a été trouvé ainsi qu’un créneau dans l’année.

Le slogan de l’opération en gesta-tion pourrait être «Notre-Dame, une rue extraordinaire». Et Phi-lippe Nkoumou de le démontrer preuves à l’appui en citant pêle-mêle ses boutiques branchées, ses ateliers créatifs, ses restau-rants décalés, ses professions libérales... Il se verrait bien faire descendre tout ce petit monde dans la rue durant un week-end aux premiers beaux jours. Depuis peu, les brainstorming s’enchaînent pour arrêter les grandes lignes d’un programme festif. Les forces vives du quar-tier ont été mises à contribution comme une école de commerce et une agence de com ...Bref, tous les potes de la rue sont sur la brèche et Philippe Nkoumou compte sur eux pour la réussite de son opération avec l’idée que plus on est de fous plus on rit.

Chartrons et Cie84, rue Notre-Dame06 32 20 37 96

Les copains d’abord...Le Danois sort de sa coquille

Président(e)s d’associations aux Chartr ons, le bonheur est dans la diversité !

La présidence d’une association de commerçants aux Chartrons (comme ailleurs) n’est pas une tâche de tout repos... conscients de cela, les adhérents ont cherché pour succéder à Sylvie du salon «Comme des coiffeurs», un gaillard costaud, robuste comme un nor-dique et plein de bonne volonté, à défaut d’être disponible. On vou-lait qu’il ait des idées et l’envie de bousculer quelques habitudes... Et par un heureux hasard, l’asso-ciation s’est aperçue qu’elle avait cet article en magasin. Son nom ? Peter Christiansen. Ses particula-rités ? être Danois et avoir toutes les qualités requises (voir ci-des-sus). Depuis sa prise de fonction, il entend convaincre ses mandants que l’individualisme forcené cher aux commerçants indépendants est un handicap pour se faire entendre. La première tâche que s’est fixé le nouveau président est de cristalliser les énergies autour de quelques projets fédérateurs. La première idée émise a été de commander des chutes de neige l’hiver prochain, mais même avec des appuis hauts placés, le résultat

demeure incertain. De façon plus prosaïque, il envisage d’organiser un loto à la Halle des Chartrons et un pique-nique en ce même lieu, et ceci pour favoriser le dia-logue entre les adhérents. Pour le business, Peter Christiansen se verrait bien organiser une grande braderie-déballage dans un Cours Portal dispensé de circulation. Les jalons de cette opération prévue sur un week-end sont en cours de pose. Comme la multiplication des associations de commerçants dans un même quartier peut aboutir à une dispersion des forces, Peter Christiansen a entamé une tour-née pour rencontrer ses homolo-gues présidents. Le dialogue est établi avec Philippe Nkoumou. Ils ont promis de se revoir pour des discussions plus approfondies et apprécier les mérites comparés de la Gammel Dansk (alcool Danois) et du Rhum Martiniquais... De quoi lutter contre les frimas de l’hiver !

Association des Commerçants des ChartronsTél. : 06 62 61 75 [email protected]

Peter Christiansen Philippe Nkoumou

Philippe Nkoumou

sera "L'invité

du Samedi"

sur France Bleu

Gironde samedi

31 décembre à 12h.

EN d

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t dE 12h à 12h30 sur 100.1


Réelle embellie, frémissements à confirmer ou simple redistribution des cartes... les commentaires vont bon train depuis la réouverture du premier étage du Village Notre-Dame. Laissons les augures conver-ser et ne boudons pas notre plai-sir de voir cette galerie redevenir, grâce à de prompts renforts, l’une des plus importantes de France, étant déjà la plus ancienne d’Aqui-taine.

Avec ses vingt cinq antiquaires installés au rez-de chaussée, s’en ajoutent désormais dix autres à l’étage. Jacques Dubourg, le prési-dent de l’association qui chapeaute ces lieux, s’en réjouit. Les nouveaux venus vont apporter un regain d’intérêt à l’ensemble de la galerie. Comment a-t-on fait pour faire ve-nir ces nouveaux professionnels ? Jacques Dubourg l’explique par les nouvelles façons d’exercer le métier. Dans un monde qui a la bougeotte, la sédentarité imposée par la tenue d’une boutique finit par peser. Fermer son échoppe, confier son stock à des vendeurs professionnels comme c’est le cas au Village, permet aux antiquaires de courir les salons comme les

ABC... attention, «Institution» ou presque. Ces trois lettres, les premières de l’alphabet corres-pondent au sigle de l’association : «Antiquaires et Brocanteurs Char-tronnais». Son honorabilité tient à sa longévité. Son premier coup d’éclat date de 1980 avec l’organi-sation de la fête du vin nouveau rue Notre Dame. Vingt et un ans après, tous les derniers week-ends d’octobre, le Bourru coule tou-jours à flot. Cette manifestation qui a connu un succès record cette année est l’élément fédéra-teur des adhérents d’ABC. Même si la formule est rodée, une fête comme celle-ci se cogite avant, se vit pendant et se discute après... de quoi occuper une année de vie associative ou presque. Olivia Ellie, présidente d’ABC depuis 1996, tient à ce que sa vice-pré-sidente, Frédérique Astruc - pilote de l’opération - soit nommée. Tout comme Marion Partat, Véronique Mimard ou Florence Bugeia, trois piliers de son organisation. Si le succès populaire du Bourru ne fai-blit pas, bien au contraire, il n’en

va pas de même pour l’activité qu’ABC entend représenter. Dans les années 80, la rue Notre-Dame comptait encore une trentaine de boutiques, l’effectif ne cesse de diminuer depuis. Signe des temps, loi des modes... ABC n’en est pas pour autant abattue. La réouverture de l’étage du village des antiquaires est perçue comme un signe encourageant et l’arri-vée de nouvelles enseignes très tendances tire le quartier vers le haut en terme de positionne-ment commercial. L’arrivée de ce sang neuf donne des idées à Olivia Ellie. Elle se dit prête à organiser d’autres manifestations promo-tionnelles, durant la première partie de l’année. Des animations axées sur des numéros de cirque, un grand déballage dans la rue... les idées sont dans l’air, il faut les faire descendre, ABC compte pour cela utiliser le système... D.

Association des Brocanteurs Chartronnais18 rue Notre-DameTél. : 05 56 81 50 25

aBC veut faire un nouveau numéro

Président(e)s d’associations aux Chartr ons, le bonheur est dans la diversité !

Le village se meubleJacques Dubourg Olivia Ellie

salles des ventes. Le versement, en contrepartie de ce service, d’un loyer et de commissions, est le prix à payer pour sa liberté. L’autre ex-plication est à chercher du côté de la clientèle. Ses goûts évoluent et les achats aujourd’hui concernent davantage les petites pièces de valeur plutôt que les gros meubles d’antan. Ce phénomène de mode ne nécessite plus de stocker ar-moires normandes et buffets Louis Philippe devenus invendables. Un petit espace comme celui que l’on trouve au Village Notre-Dame suffit. Jacques Dubourg évoque avec un peu de nostalgie la disparition de ces boutiques qui ont fait le renom de son quartier. Mais son enthou-siasme est palpable lorsqu’il parle de l’arrivée dans ce même péri-mètre d’ateliers de design, de déco-rateurs, d’artistes... pour lui, sa rue a un bel avenir.Parole d’un président qui vend au présent des choses du passé.

Association du Village Notre-Dame61-67 rue Notre-DameTél. : 05 56 52 66 [email protected]


> Dossier

au pays de Candice

Marché bio-top

Les Chartrons, un quartier très Bio-Bio

«Bio» sang ne saurait men-tir... Quand on a eu dans sa famille une mamie

qui a, tout au long de sa vie de jardinière, respecté les préceptes de l’agriculture biologique, on se doit de lui être fidèle. C’est dans cet esprit que Candice Sigogne a décidé d’ouvrir il y a cinq ans son magasin Bio Chartrons, place Paul Doumer. Adepte elle-même de la nourriture bio, elle a fait le constat qu’en dehors du marché des quais du jeudi matin, il n’était pas aisé, aux Chartrons, de remplir son cABas. Pensant qu’elle n’était pas seule dans son cas, et qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, Bio Chartrons a été créé.On a beau se moquer des clichés qui entourent ces choix alimen-

taires et le mode de vie qui généra-lement l’accompagne, l’ambiance des lieux est assez baba cool, ten-dance bobo (lire bio-bio), cousins des BCBG (bio-chic, bio-genre)

Si les paysans n’arrivent pas en tracteur, modèle Larzac, pour ravi-tailler le magasin mais en camion-nette hybride, c’est juste pour être raccord avec le film de notre époque.Esprit écolo es-tu là ? Il n’est pas bavard mais en tout cas, les portes lui sont grandes ouvertes, comme elles le sont pour les produits cultivés par Michel Bruno, le pape girondin du bio. La viande du Béarn, garantie pure prairie, est elle aussi la bienvenue, les fruits ont l’accent du Lot-et Garonne et

Le succès du bio dans le domaine de l’alimentation comme dans celui des produits de bien-être est devenu un fait de société. Avec ses boutiques spécialisées, ses praticiens adeptes du bio, son marché hebdomadaire et même sa maison d’hôte, le quartier des Chartrons connu pour être celui des bobos est aussi celui des bio-bio.

le fromage parle Basque. La règle de la proximité des approvision-nements rend rares les fruits des antipodes. Les trajets les plus longs relient la place Paul Doumer à l’Espagne ou à l’Italie. Pour mieux démontrer que le manger bio ne se résume pas à quelques poignées de graines dégustées autour d’un feu de camp, Candice Sigogne et son compagnon Nicolas Palczewski ont ouvert à deux pas de leur ma-gasin, une annexe rue Tourat. C’est dans ce lieu que la maîtresse de maison prodigue des cours de cui-sine. Candice la bio chef, ancienne restauratrice, anime ses ateliers et ajoute à ses recettes sa bonne hu-meur et son sourire gourmand. Au menu de ses cours destinés à des groupes (maximum six personnes)

Bio- Chartrons124 Cours de Verdun05 56 52 87 90bordeaux-bio.com

on y trouve que de bons produits dûment labellisés. La cuisine en-seignée se veut goûteuse et inven-tive avec une prédilection pour les ingrédients rares pour accompa-gner viandes et poissons, comme les légumes anciens ou les algues... et avec elles, Candice est sûre que ses élèves sont tout ouïe !

L’agriculture biologique, ça eut payé et ça paye encore. C’est en tout cas le point de vue de Vincent Pozzer, le président de l’association du marché bio qui se tient chaque jeudi matin sur les quais. Les bordelais(es) soucieux de la qualité de leur alimentation trouvent leur bonheur auprès de la vingtaine de producteurs en acceptant d’en payer le prix. La fidélité est de mise des deux côtés des étales. La plupart des exposants ont connu le marché à ses débuts ou presque, et si ce n’est pas eux ce sont leurs parents. Des parents que nombre de leurs clients ont connu... à croire que le bio conserve ! Ce passé conjugué au présent, on le trouve chez Jo Marée, chez Coussot ou chez Isabelle Boschetti. Ce marché bio s’est créé à l’initiative d’une bande de copains dont faisaient partie ces pionniers que sont Michel Badie, Michel Brouno ou Vincent Pozzer.

D’abord installé place Saint-Pierre, ce marché victime de son succès s’est retrouvé à l’étroit d’où sa migration vers les quais. Pas de regrets, juste un peu de nostalgie dans le rang des pionniers. L’esprit de famille a fait le déplacement et on retrouve encore actuellement ce souci de convivialité. Pour la pause-café casse-croûte, pas de problème, il y a tout sur place et les participants se plaisent à vivre en autarcie. L’enthousiasme est un peu moins marqué chez les exposants non alimentaires. Les produits de para-santé, de plantes médicinales et de bien-être souffrent de la concurrence. Le bio est devenu un filon porteur et toutes les grandes surfaces ont verdi quelques uns de leurs rayons. Le marché de Bordeaux est l’un des plus touchés par cette offen-sive de la grande distribution. Les indé-pendants se sentent impuissants face au bruit de ces «terroirs caisses».

Vincent Pozzer, président

de l’association du Marché Bio

Marché BioQuai des ChartronsLe jeudi matin


Meubles / Tableaux / Design 20°Art premier / Objets d’art / Art contemporain

La plus ancienne galerie d’art et d’antiquités d’Aquitaine

61-67 rue Notre-Dame33000 Bordeaux

Tél : 05 56 52 66 13www.villagenotredame.com

Tram ligne B arrêt CAPCTram ligne C arrêt P.Doumer

Parking Cité Mondiale

Lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19hLe dimanche de 15h à 19h

Petite fête le vendredi 16 décembre à 18h La fête continue les samedi 17 et dimanche 18 après-midiRéouverture du 1er étage

Dans «Grand Panier Bio», il y a les mots Bio, Panier et Grand... C’est assurément à cet adjectif que l’on pense lorsque l’on franchit les portes automatiques du magasin du 113 Cours Balguerie-Stuttenberg.650 mètres carrés de surface de vente, ne cherchez pas, il n’y a rien d’équivalent à Bordeaux intra-mu-ros. Thierry Gremillon, le manager de ce nouveau venu sur la planète bio des Chartrons justifie cette taille peu commune par la nécessité de dis-poser d’une surface suffisante pour proposer à la clientèle un maximum de produits. 12 500, cet autre chiffre qui impressionne, c’est celui du nombre de références d’articles en rayon ! Les amateurs de bio ont beau avoir la réputation d’être exigeants, rares sont ceux qui ne trouveront pas le produit de leur choix. Pour les conseiller, les cinq membres du per-sonnel sont aux petits soins. Quand on dispose d’un magasin de cette taille, on est en capacité d’acheter en plus grande quantité, de bénéfi-cier ainsi de prix plus avantageux et

en bout de chaîne d’en faire profiter ses clients... C’est tout le pari de Ber-nard Perot, un pionnier du bio, qui est à l’origine du concept «Grand Panier de Bordeaux». Le magasin de Bordeaux est le quatrième d’une li-gnée qu’il compte bien étendre sous forme de franchise. Dans son argu-mentaire, Thierry Gremillon ajoute aussitôt à l’atout prix, l’aspect qua-litatif de ces approvisionnements. Bio oblige, tous les produits mis en vente possèdent l’un des trois labels requis (AB, Demeter, Nature et Pro-grès). Six mois après son ouverture, le Grand Panier Bio est en passe d’at-teindre ses objectifs, en direction de la clientèle de proximité. La carte de fidélité a franchi la barre des mille membres et un bon nombre d’entre eux vient faire ses courses au moins deux fois par semaine. On compte sur le bouche à oreille et la pro-motion de l’enseigne pour élargir le cercle des clients.

Grand Panier Bio, 05 57 88 25 51

Grand Panier Bio, maxi emplettes

autres adressesSophie Moussey-SicardPraticienne - SophrologueThérapeute en énergies06 43 67 81 03

La Maison de SoiConférences, séminaires, cours, stagesAssociation 135, rue Notre Dame06 12 65 12 21

Les Jardins de LéaAromathérapeute M.D06 62 28 83 18

Michèle FabreMédecine chinoise59, rue Surson06 22 37 12 84

BiodanzaAtelier associatif d’expression corporelle14, Cours Evrard de Fayolle06 73 21 68 04

Green Sushis2, Place Ravezies05 56 56 80 80

EcolodgeMaison d’hôte23, rue Razehttp://ecolodgeschartrons.com

Biobox BordeauxSe faire livrer à son domicile ou à proximité (points relais) un panier bio, c’est simple comme un coup de fil ou un mail. C’est ce que propose le concept Biobox.

Informations et tarifs au 05 47 46 93 81www.biobox.fr

Marché des ChartronsChaque dimanche matin, des producteurs bio sont aussi présents sur les quais.


> Cuisine d’ailleurs

Liam’s resto : out of africa

Si les voyages forment la jeunesse, ils sont aussi profitables aux cuisiniers. Prenez le cas d’Eric Perret, c’est au cours d’un séjour à Brisbane, en Aus-tralie, qu’il a découvert tout le parti que l’on pouvait tirer d’un ustensile millénaire utilisé par les Chinois, adopté par les Asiatiques et très en vogue au pays des kangourous, le wok. Utilisé sur un feu très vif, cet appareil par sa profondeur et sa forme sphérique permet de sauter rapidement les aliments sans qu’ils perdent d’eau. Résultat, les légumes frais et émincés gardent toute leur saveur et leur croquant.De retour en France, Eric Perret a voulu faire partager son enthou-siasme en ouvrant le restaurant « Influence Wok », une enseigne qui résume bien son parcours gastrono-mique. Et ce n’est pas un hasard si en cuisine, il a choisi d’être épaulé par une charmante indonésienne

Son large sourire et ses dents du bonheur irradient les Char-trons de leur positive vibration,

comme diraient les aficionados de la Reggae Music.Liam (prononcez «Layame», à l’an-glaise) est devenu l’une des figures du quartier, grâce à sa gentillesse légendaire et aux parfums d’ail-leurs que distillent les fourneauxde son resto de la rue Notre Dame.Ce sénégalais originaire de la Ca-samance a hérité des talents culi-naires de sa mère, qui a régalé les palais parisiens pendant de nom-breuses années dans son restau-rant du 20ème arrondissement.Lui, a fait ses premières armes sur les marchés, autour du Bassin d’Arcachon, en proposant ses spécialités africaines à un public fidèle de plus en plus nombreux.Il garde de cette époque un souve-nir ému et un amour incondition-nel pour le Bassin : «c’est là ou je vais dès que j’ai besoin de me ressourcer ».Lorsqu’on lui demande si son installation dans le quartier des Chartrons est le fruit du hasard, le regard toujours rieur de Liam se perd soudain dans la grande carte de l’Afrique qui orne le mur, face

Wok & Rollprénommée Josepha et un non moins charmant coréen Jun. Une Laotienne et deux jeunes français complètent cette équipe. Celle-ci prépare toute une gamme de plats made in wok : le Nasi goreng, le Chop Suey de légumes, le Pad Thaï ou le Char kway teow que l’on peut accompagner pour chacun d’eux soit de : poulet, porc, bœuf, canard, tofu, crevettes ou fruits de mer. S’y ajoutent des entrées (fabriquées maison) comme les nems au poulet, les dimsums au porc et crevettes, les won-ton au poulet et feuilles de combava ainsi que des plats Indoné-siens comme le Boeuf rendang ou Vietnamiens comme le Bobun au bœuf. Particularité de la maison, on peut venir chercher les plats propo-sés à emporter ou demander à ce qu’ils soient livrés at home. Le wok, ça walk !

Influence WokLivraison ou à emporter23, cours PortalTél : 05 57 59 12 173, rue Martignac,Tél : 05 56 81 75 43

Liams87, rue Notre-DameTél : 05 56 56 90 19

Retrouvez Liam le dimanche au marché des Chartrons sur les quais de Bordeaux.

Indonésie, Laos, Corée, France... Le Wok n’a pas de frontière.

Au menu chez Liam :

le Yassa, le Mafé,

le Thiou aux crevettes ou encore

les fameux accras...

Le tout fait maison !

aux cuisines : «Ce n’est plus un tabou : mes ancêtres ont fait beaucoup pour la prospérité du Port de la Lune. Je trouvais que c’était un beau clin d’oeil d’installer mon resto sénégalais aux Chartrons, haut lieu des échanges maritimes avec le continent africain au 18ème siècle..... C’était écrit, je ne pouvais pas m’établir ailleurs», renchérit-il sans se dépar-tir de son sourire si communicatif. Aujourd’hui, les saveurs du Yassa,

du Mafé, ou encore du Tieboudien font le bonheur quotidien des étu-diants de l’I.N.S.E.E.C., école de commerce voisine, ainsi que desemployés des boutiques design et des antiquaires bien connus de la rue Notre-Dame.Si vous cherchez le Natural Mystic, si cher à Bob Marley, c’est peut-être bien chez Liam, un soir d’hi-ver, que vous le rencontrerez. Vous

en sortirez avec la douce impres-sion d’avoir voyagé le temps d’un repas, et avec un fort goût de gin-gembre sur le bout de la langue.

EtiEnnE DouEt


Le chai des Chartrons : de grossiste à particuliers

SALAderie - tArterie - SALon de thé

46 rue notre dame • bordeauxdu lundi au samedi de 9h à 18h

tél : 05 57 99 12 0784 rue Notre Dame - BordeauxTél : 05 56 81 08 51 - Ouvert 7j/7

Avec ses 250 réferences, le Chai des Chartrons - La Boisseraie est une adresse incontournable pour les amateurs de bons vins.

un pavé pour une histoire des ruesQui sait pourquoi le sieur Balguerie-Stuttenberg a donné son nom à une rue du quartier des Chartrons en devenant du même coup un joli casse-tête orthographique ? et avec cette rue Albert Pitres, depuis quand honore-t-on la mémoire des élèves indisciplinés ? A toutes ces questions, réponses sont données dans l’ouvrage de Robert Coustet : «Le Nouveau Viographe de Bordeaux». Vu sa pagination (570 pages) on peut parler à son sujet de pavé ! Les érudits, les histo-riens, les amateurs de quizz ou tout simplement les curieux (cela va généralement de paire) trouveront dans ce guide des plaques, la liste quasi exhaus-tive des rues de Bordeaux et des explications sur leur patronyme. Voici sans doute une excellente idée de cadeau. Au fait le sieur Pierre Balgue-rie, riche homme d’affaire et armateur au long cours (sic) devait être en avance sur son temps (1778-1825) en souhai-tant ajouter à son patronyme, celui de son épouse, fille d’un négociant de Hambourg, installé aux Chartrons. Quant à Albert Pitres (1848- 1928), pas de gaffes, nous avons affaire à un authentique lettré qui au terme de brillantes études est devenu Doyen de la faculté de médecine de Bordeaux..

En bref...

Il faut se l’avouer, on a beau être un particulier, on est tou-jours tenté d’aller faire ses

emplettes chez un grossiste. On connaît leur sérieux, leurs com-pétences et on espère obtenir une dérogation pour bénéficier de leurs tarifs privilégiés. Le Chai des Chartrons a pendant longtemps été sollicité par ce type de clien-tèle individuelle. Des résidents du quartier, des promeneurs, des touristes de passage... tous attirés par la réputation de la maison La Boisseraie et le va-et-vient des caisses de vins. A tous ces clients potentiels on répondait poliment que la cave de la rue Minvielle ne vendait pas au détail... Consciente de se priver d’une clientèle moti-vée, la nouvelle direction du Chai animée par Fabrice Dumont a décidé de se donner les moyens en hommes et en matériel pour la servir. A ce jour, tous les amateurs sont les bienvenus dans ces lieux mythiques. Les vins y bénéficient depuis des lustres d’une tempéra-ture idéale pour leur conservation et leur bonification. Une équipe de cavistes se tient à la disposition des visiteurs pour les guider dans leur choix et proposer ce qui corres-pond le mieux à leur goût et à leur budget. Le ballet des caisses desti-nées aux négociants et aux restau-rateurs ne s’est pas interrompu. Le Chai des Chartrons reste une valeur sûre pour la profession et c’est pour cela que des restaurants comme le Quai 65, Le Café Brun, la Brasserie LB ou le Bar Le City s’ap-provisionnent ici. Les tarifs varient en fonction des quantités empor-tées. Une commande de plusieurs

centaines de bouteilles bénéficiera de prix plus intéressants qu’un achat à l’unité. Toutefois, les prix bonifiés entrent rapidement en ligne de compte, une remise déjà significative est attribuée à partir d’un carton de six bouteilles. Si les vins de la Région sont rois, dans ce Chai on ne peut plus bordelais, une place importante est accordée aux autres vignobles de France et de l’étranger. Au titre des curiosi-tés on trouve un remarquable vin espagnol, de la bodega Tagonius, (ici en exclusivité) ou le vin bul-gare Enira , produit par un grand nom de Saint-Emilion (Stéphane Von Neipperg du Château Canon La Gaffelière). L’échelle de prix est très vaste. Sur la barre la plus haute, on trouve un prestigieux Petrus (millésime 2000) à 3 000 €

la bouteille et tout en bas un hono-rable petit vin de pays à 4 €. Le pa-nier moyen va de 6 à 10 € et avec ce budget, Louis Navarre, le caviste du Chai se promet de trouver de remarquables bouteilles. Il en fait la démonstration à travers cette sélection qui pourrait être celle d’un Réveillon :

• Champagne (Montmartre Privilège) : 19,50 €

• Bordeaux Blanc sec (Birot Blanc 2010) : 5,50 €

• Côtes de Gascogne Blanc moëlleux (Elixir De Joy 2010) : 6,50 €

• Rouge (Château Machorre 2005, Bordeaux Supérieur) : 10 €

• Rouge (Enira 2007, vin de Bulgarie) : 10,50 €

Le Chai des Chartrons20, rue Minvieille05 57 87 71 01chaideschartrons.com


> Actu quartier

Légende

l’esprit de Quartier était là...Saint-Nicolas était à

la fête le dimanche 11 décembre, dans le

quartier des Chartrons et ceci pour la troisième an-née consécutive.

Si l’intérêt pour le Saint-Patron des enfants est réel, sa présence dans le calendrier fut surtout une occasion d’organiser une petite manifestation dont l’association a le secret. Pour Jean-Sébastien Gon-thier, ce vide grenier «spé-cial Noël» était une bonne façon d’occuper -pacifique-ment- la place Avisseau et démontrer par la pratique qu’elle avait d’autres voca-tions que de servir à temps plein de parking à ciel ou-vert. Le ciel justement a su

se montrer clément (merci Saint-Nicolas) et chacun a pu participer à ce bon mo-ment de convivialité dans la joie et la bonne humeur. A noter que le concours de soupe a été remporté haut la cuillère par un remar-quable minestrone, dont on trouvera la recettes sur le site de l’association.

Prochain rendez-vous fes-tif en février pour une ren-contre placée sous le signe du swing. Mais déjà la préparation du grand nettoyage de prin-temps du quartier occupe les stratèges... à suivre.

F.P.


Qua

i des

Chartrons

Rue Faure

Avenue Thiers

Garonne

ohé du bateauLa future navette fluviale de 19 mètres de long constitue un modèle unique en France. Sa structure en aluminium, un des matériaux le plus recy-clable qui soit, permettra d’allier légèreté, résistance. Ces qualités associées à son profil catamaran assureront une excellente stabi-lité et un réel confort pour les passagers.

> Actu quartier

La Garonne tient la vedetteScotché inexorablement

dans les bouchons des quais, qui n’a pas rêvé

d’être au volant d’une voiture amphibie pour s’échapper du troupeau en empruntant la Garonne ?Ce n’est pas exactement le ser-vice que compte proposer l’an prochain Kéolis aux automobi-listes, mais ça y ressemble. La réponse aux problèmes de circulation des quais se veut collective. Elle va consister à mettre en circulation des ve-dettes fluviales sur la Garonne. La fréquence de ces navettes s’apparentera à celle d’un transport en commun. La Cub, maître à bord pour

Rive droite, rive gauchePartie intégrante du réseau de transport de la Cub, ce service sera accessible avec tous les titres Tbc. Les catas assureront deux liaisons rapides aux heures de pointes (7 h-10 h/16 h-19 h) : Bas Lormont-Claveau et Sta-lingrad-Quinconces. Les tra-versées s’effectueront en 4 minutes avec une fréquence de 15 minutes. Un navire sera affecté à chaque liaison. Le reste de la journée et les week-ends, une liaison de cabotage sera assurée entre Bas Lormont et Stalingrad en 40 minutes, soit cinq escales pour une fréquence de 45 minutes. Huit rotations par jour sont prévues.

La première mise à l’eau est prévue à l’automne 2012 pour une ouverture au public en décembre 2012. 200 000 voyages par an sont espérés.

inox . mobilier . objets . bijoux . édition . conception . réalisation81 rue notre-dame bordeaux 05 56 52 81 77 www.inoxerie.com

ces questions, a passé commande au chantier Dubourdieu de deux embar-cations adaptées au service recherché. Elles pourront transporter 45 per-sonnes (et 6 vélos) et quitte à innover, on a opté pour le high tech et l’éco-logiquement correct en matière de construction navale. Jeux olympiques obligent, la flotte s’est mise à l’heure anglaise et on a donné à ces bateaux le nom de Green-boat-cat. Pour être à quai en décembre 2012, comme l’annonce le planning, le chantier de Gujan-Mestras devra battre des records de vitesse. S’il réus-sit cette performance, on lui décer-nera la gold médaille.

F.P.

Durée : 30 minutes, Fréquence : 45 mn, Du lundi au vendredi (de 10h à 16h)

Cabotage Bas-Lormont / Claveau / Hangars / Jean-Jaurès / Stalingrad

Durée : 4 mn, Fréquence : 15-20 mn, Du lundi au vendredi (7h - 10h et 16h - 19h)

Liaison Bas-Lormont / Claveau

Durée : 4 mn, Fréquence : 15-20 mn, Du lundi au vendredi (7h - 10h et 16h - 19h)

Liaison Stalingrad/ J.Jaurès


Chartron(e)s à l’honneur !

> Vie du quartier

Jean Monnier & Jean-Sébastien GonthierDepuis trois ans, la ville de Bordeaux récompense des «acteurs de quartier». Deux chartronnais pur sucre sont à l’affiche du film 2011 : Jean Monnier et Jean-Sébastien Gonthier. Inutile de présenter ces incontournables du quartier, signalons tout de même à ceux qui viennent d’arriver, que Jean Monnier est l’infatigable président de l’U.S. Chartrons et Jean-Sébastien Gonthier, le dynamique président de la non-moins dynamique association «l’Esprit de quartier» (voir page 10). Deux acteurs pour deux très bons scénarios.

Site : ww.uschartrons.com et http://espritdequartier.free.fr

Bernadette Hirsh La Jeanne d’Arc du petit commerce, la pasionaria du prêt à porter, l’Arlette Laguiller des indépen-dants... les références historiques ne manquent pas pour parler de Bernadette Hirsh. Elle a foi dans son métier, comme la pre-mière, la fougue de la se-conde et la tchatche de la troisième. C’est tout cela à la fois qui a fait de

Mademoiselle H, la Madame commerce de France 2011. Le titre et une coupe digne des champions du monde de 1998 lui ont été remis à Paris le 21 novembre par le Secrétaire d’Etat Frédéric Lefebvre. Ras-surez-vous, après ce moment de gloire, son tour de tête est resté aussi stable que son tour de taille. Ce n’est pas ce genre d’épisode qui va détourner Bernardette Hirsh de son com-bat à la tête de la Fédération Nationale de l’Habillement.Mademoiselle H17cours Portal, Tél : 05 56 30 75 54

federation-habillement.fr

Isabelle CamusCorrespondante de Sud-Ouest dans le quartier des Chartrons durant cinq ans, Isabelle Camus n’a eu de cesse de mettre sous les feux des projecteurs des chartronnais au seul motif qu’ils le valaient bien. Juste retour des choses, c’est elle qui est aujourd’hui à l’honneur. Le magazine Elle a fait... d’elle un portrait très sympa dans l’un de ses derniers numéros. Une occa-sion de nous rappeler qu’Isabelle n’a pas quitté la scène médiatique ni les Chartrons puisqu’on peut suivre ses pérégrinations sur son blog. On peut aussi se rendre à l’exposition PMU pour laquelle elle a prêté sa plume pour écrire plein de mots (voir page 19).

Blog : chartronsplacetobe.fr

Béba Michard et armelle CanchonElles sont jeunes, souriantes, bordelaises des Char-trons, talentueuses, architectes DPLG... l’une a eu les honneurs de M6 et l’autre a décroché le prix du Salon de la Maison en bois d’Angers. C’est la transformation XXL (220 m2) d’un hangar des Chartrons en maison d’habitation qui a propulsé Béba Michard (photo) à l’émission jeu «La maison la plus originale de France» (sélection aquitaine).

Le travail d’Armelle Canchon concerne la réalisation à toute allure d’une maison en bois sur trois étages rue Chantecrit.

www.smarchitectes.com et www.arc-en-bois.com

anne-Iris PoussielguesElle, Sud-Ouest, Internet et aujourd’hui ô Chartrons, Anne-Iris Poussielgues connaît bien le monde des médias et c’est devenu réci-proque. Fondatrice de la très branchée association des néo-bordelais fraîchement débarqués de Paris, elle en-traîne déjà dans son sillage une cinquantaine d’ex-pa(ris)triés. Cette nouvelle confrérie «brunche» twitte et se «résautte» «comme là-bas» et le sourire d’Annie fait le buzz.

parisiensdebordeaux.com

Elles-ils ont été en Une de l’actualité de ces dernières semaines. Les Chartrons ne manquent pas de talents, la preuve en images...

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Jean Monnier, (l’US Chartrons) entouré duMaire de Bordeaux Alain Juppé et de Nathalie

Delattre, Maire-adjoint. J.S. Gonthier en médaillon.


Avec «Boby et Cie», le quartier des Chartrons possède une pépite devenue rare : une librairie spécialisée dans les ouvrages destinés au jeune public. Dans ses rayons, on trouve une foultitude de livres pour tout petits et presque grands. En cette veille de Noël, Amandine Loubère et Claire Couthenx, les deux libraires qui animent ces lieux avec sourire et pédagogie, nous proposent une sélection qui sera autant d’idées de cadeaux.

Debout, Couché !Gilbert est debout... Un arbre et BOUM, Gibert est couché !Sur le thème des contraires, les scénettes humoristiques se succèdent et chaque personnage se retrouve à l’opposé de sa situa-tion de départ. Un album animé de rabats et tout cartonné, pour les plus petits.

Auteurs : Cédric Ramadier et Vincent BourgeauEditions Ecole des loisirs12,50 € - à partir de 1 an

Je ne suis pas eugénie GrandetAlice est depuis toujours éclipsée par son extravagante grande sœur. Un jour qu’elles vont voir une exposition de Louise Bourgeois autour du livre Eugénie Grandet, Alice réalise qu’elle ne veut pas voir sa vie sacrifiée comme celle de l’héroïne de Balzac. Elle va couper les ponts avec sa sœur pour trou-ver sa propre voie. Un roman sensible et plein de charme.

Auteur : Shaïne Cassim, Editions Ecole des loisirs10€, à partir de 12 ans

31 boîtes« Qu’y a-t-il dans cette boîte ? ». 31 fois la même question, 31 petites histoires à se raconter. Où comment une boîte de domi-nos contient en fait un jour de pluie, et une boîte de gâteau un dimanche en famille. Un album poétique et qui parlera à tous les enfants curieux et imaginatifs.

Auteur : Cécile BoyerEditions Albin Michel12.90€ - à partir de 4 ans

Les historiettes 2 : Bordeaux et Gironde

Les trois auteurs borde-lais nous proposent un deuxième volume des historiettes consacré, cette fois, à Bordeaux et à la Gironde. Plus de quatre vingt pages de bandes dessinées, de photos inédites, de contes et légendes toujours plus ou

moins indiscutables, traitées avec humour et force détails scien-

tifiques. C’est drôle, tendre, poétique et érudit.

Auteurs : Bast, Matyo, EmmelEditions Sangam - Pour toute la famille

Le mont des brumes Le rêve de ThéodoreThéodore Chipmunk, écureuil rêveur croit aux légendes de son peuple racon-tant un monde ancien où les animaux ne parlaient pas et où d’étranges êtres humains constructeurs de villes régnaient sur la terre. En quête de preuves de l’exis-

tence passée des hommes, Théodore va découvrir les ruines d’une cité de béton et bien d’autres curiosités encore.Des personnages farfelus et attachants pour un récit d’aventure particulièrement réussi dans lequel se mêlent le texte illustré et la bande dessinée. Auteurs : Susan Schade et Jon Buller - Editions Bayard - 14,50€ - à partir de 7 ans

une chanson d’oursUn papa et un bébé ours se préparent à hiber-ner dans leur grotte. Mais une petite abeille, prometteuse d’une ruche pleine de miel, vient distraire bébé ours. Et papa ours va de-voir le poursuivre dans toute la forêt et à tra-vers la ville pour le ramener à la raison. La course poursuite se terminera sur la scène d’un opéra plein d’une foule attentive où papa ours chantera sa plus belle chanson. Un album très drôle aux décors fourmillant de détails.

Auteur : Benjamin Chaud. Editions Hélium14.90€, à partir de 3 ans

Boby et CieLivres, jeux, ateliers, loisirs créatifs36 cours Portal à BordeauxTél : 05 56 06 77 30

un noël à livre ouvert

> Jeunesse


> Idées cadeaux

Déposez votre quartier sous le sapin !Vous craignez que votre père (mère) Noël manque d’idées... Réglez le GPS de son traîneau

en direction des Chartrons, il va vite trouver de quoi remplir sa hotte !

Serre-tête Hand Made, 25€Le Boudoir de Sophie, 4 rue Sicard à Bordeaux

Coussin Teo Jasmin, 37,50€Totems & Tabous, 13 cours Portal

Robe Selected, 159,95€Gilet Selected, 59,95€Collier Mlle Nora, 38€Lily Blake, 68 rue Notre-Dame

Livre Tashen, 39€Cabanes et Château, 74 rue Notre-Dame

Moto BSA de 1937, 1200€

Cabanes et Château, 74 rue Notre-Dame

Service de table, à partir 10€RKR, 73 rue Notre-Dame


COIFFURE - MANUCURE

Lundi de 9h à 18h, Mardi, Mercredi & Vendredi de 9h à 19hJeudi nocturne de 9h à 21h, Samedi de 9h à 18h

w w w . l e b o u d o i r d e s o p h i e . f r14 rue Sicard - Bordeaux - 05 56 81 05 55

Epilation - Maquillage - Manucure

Soin Visage - Modelage CorpsCoiffure - Lissages Brésiliens

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ChèquesCadeauxChèquesCadeauxChèquesCadeaux

Bracelets, 95€Le Boudoir de Sophie, 4 rue Sicard à Bordeaux

Bougie Kew Gardens, 28€Lily Blake, 68 rue Notre-Dame

Sac à main RL22 en cuir italien, 479€Ootzi, 72 rue Notre-Dame

Bottine Annabel Winship (cuir et nubuck), 340€Ootzi, 72 rue Notre-Dame

Lampe Moaroom, David Trubridge, 890€RKR, 73 rue Notre-Dame


et pâte et vouscuisine traditionnelle italiennepâtes fraîches, épicerie � ne, vins

33 cours Portal à BordeauxTél : 05 56 48 18 13Ouvert du mardi au samedi 9h30-13h et 16h30-20h

> Lumières sur...

entrée et fromage !Le regard est complice, le sou-

rire malin... Pierre Rollet-Gé-rard n'est pas commerçant

pour rien. Son truc, c'est la vente et le fromage. Pas vraiment une vocation mais une fibre certaine pour séduire une clientèle de proximité avec de bons et beaux produits achetés aux meilleures sources. Paradoxalement, c'est en Angleterre, un pays où l'insipide cheddar est roi, que son attrait pour la restauration et la vente de produits gastronomiques lui est venu. Pierre Rollet-Gérard a tra-vaillé chez les "english" pendant huit ans en tant que responsable d'exploitation dans une société spécialisée dans le haut de gamme. Question qui vient à l'esprit : où en sont nos amis anglais avec nos fromages qui puent ? Notre maître affineur admet qu'il n'a pas ren-contré beaucoup de spécialistes capables de distinguer un Frinault d'un Roquefort, mais de vrais ama-teurs attirés par les produits made in France. Des spécialistes, PRG en rencontre chaque jour dans sa boutique du Cours Portal. Avec ou sans béret et baguette sous le bras, chacun a un lieu, une histoire, un souvenir, pour évoquer tel ou tel fromage. D'où la nécessité pour lui d'avoir un choix très large (230 variétés figurent sur son pla-teau). PRG veille à la qualité de ses approvisionnements. Il joue autant qu'il le peut la carte de la proximité mais force est de consta-ter que la Gironde n'est pas un grand réservoir laitier. Il faut donc aller au Pays Basque, dans le Lot-et- Garonne, les Charentes voisines ou l'Auvergne pour trouver des produits fermiers crédités par les

différents AOC. Un coup de coeur pour cette fin d'année ? Pour notre fromager c'est le vacherin qu'il faut privilégier pour les fêtes, il est comme lui, au mieux de sa forme. A noter qu'en plus de toutes ces bonnes choses, on trouve à cette

La Fromagerie43, Cours Portal Tél. : 06 78 92 26 26

FlowersPhilippe RAMEAU

49, rue Notre Dame • Bordeaux • 05 56 44 89 81

Ouvert du mardi au samedide 9h à 13h et de 15h à 19h30

Bordo Cado : une carte au menu

«Bordo Cado», c’est le nom donné à

une nouvelle carte de paiement disponible à partir de la mi-décembre. Créée à l’initiative de la Ronde des Quartiers et de la Caisse d’Epargne, elle facilitera les achats dans de nombreux commerces de la ville.

Pour en savoir plus : www.bordocado.fr

Bordeauxdeal : la pêche en ligne...Amateurs de courses sur internet et de bons plans à l’arrache, un site s’adresse à vous. Depuis le 5 décembre des chasseurs de remises et autres prix flash sillonnent la ville pour en faire profiter les visiteurs de leur site. Leur ambition est d’en avoir un maximum (régulièrement renouvelés), de préférence dans tous les genres et dans tous les quartiers. A vous de juger...

www.bordeauxdeal.fr

Leclerc change de divisionLa commission d’aménagement commercial a autorisé le Centre Leclerc des Chartrons à agrandir sa surface de vente. L’extension autorisée est de 3 500 m2.

En bref...

même adresse des truffes fraîches et du caviar d'Aquitaine... servis sur un plateau !

un nouveau 48 sur son 31...Les riverains et passants de la place Paul Doumer ont été estomaqués de voir à quelle vitesse la boutique 48 avait été réalisée. On aurait cru vivre un sketch de la caméra invisible. Pour réussir ce tour de prestidigitation, la « maison » 48 s'appuie sur une solide expérience. Son point de vente des Chartrons est le 16ème "48" à ouvrir ses portes dans la région bordelaise. Cette réussite vaut à Jean- Stéphane Pons, son PDG de figurer au palmarès des Aquitains de l'année 2011 établi par le Journal Sud-Ouest. Cet émule de Lenôtre est aujourd'hui à la tête d'une entreprise de 175 salariés réalisant un chiffre d'affaires de plus de 10 millions d'euros. www.le48boutique.fr

Johan Peignelin et Pierre Rollet-Gérard


«Adjugez, vendu !»... la célèbre formule suivie d’un non moins célèbre claque-

ment du marteau qui conclut une enchère fait toujours un heureux - l’acquéreur - et des déçus les en-chérisseurs moins-disants... C’est la règle immuable qui rythme la vie de la Salle des Ventes du Quai des Chartrons.Trois commissaires priseurs se re-laient tout au long de la semaine pour proposer à la vente des mil-liers d’objets qui leur sont confiés. Il y a là des objets d’art de grande valeur dont les prix atteignent des sommets poussés par des offres venues du monde entier comme de modestes vélos cédés pour quelques euros.Dans un souci de rationaliser les rendez-vous, des regroupements se font en fonction de la nature des objets et de leur estimation. C’est ainsi que sont proposés le même jour des objets prisés par les collec-tionneurs (tableaux, bronze, armes anciennes, monnaies...)Environ trois fois par an, chacun des trois commissaires priseurs proposent le «best off» de ses stocks et les regroupent pour des ventes qualifiées de prestige. Les

> Nulle part ailleurs !

Salle des ventes : enchères et avec tous

amateurs suivent de près le calen-drier des enchères. Comme pour beaucoup d’activités, Internet a révolutionné les habitudes. Un site www.interencheres.com, l’un des plus visités de France, donne en temps réel tous les rendez-vous des commissaires-priseurs. Il y a possi-bilité de mettre en place des alertes suivant la nature du bien recher-ché. La réactivité est alors de mise. Un objet mis sur ce site est aussi-tôt repéré et les acheteurs poten-tiels, quel que soit l’endroit où ils se trouvent sur la planète peuvent se manifester. Si Internet facilite la circulation des informations, il a aussi popularisé la technique des enchères. Aujourd’hui, avec des sites comme E-bay tout un cha-cun, derrière son écran participe en fin stratège à cette guerre des nerfs qui consiste à être le mieux-disant tout en réalisant une bonne affaire. Ces pratiques ont pour effet de faire venir en salle des ventes, une nouvelle clientèle plus jeune, qui s’adapte très vite aux règles du jeu et se montre très à l’aise pour y participer. Comme à l’école, ces bons élèves lèvent le doigt.

François Puyo

Le jeudi 24 novembre, Maître Yann Baratoux, commissaire-priseur, proposait à la vente plu-sieurs centaines de bouteilles de vins anciens. Elles lui avaient été confiées par des particu-liers désireux de vider tout ou partie de leurs réserves. Les raisons de ce négoce ? Elles sont diverses, c’est par exemple l’héritier d’une belle cave qui ne boit pas de vin, l’amateur qui possède des vins anciens et s’en sépare pour acheter des plus jeunes, comme le spécialiste acheteur de primeurs en quête de plus-value.Dans la salle, côté «clients», la diversité est également de mise. On trouve bien sûr des restaurateurs soucieux d’allonger leur carte, des négociants, des grossistes à l’affût de la bonne affaire et à leurs côtés, d’authentiques amateurs de vins madrés. Parmi eux, Michel venu dans un but précis : repartir avec des bouteilles dont l’âge correspond à ceux de ses enfants et amis. N’étant pas classés vente de prestige, les vins proposés sont de bonne facture mais rares sont les grands millé-

simes des Châteaux les plus cotés. Pour une dizaine d’euros, on peut facilement faire ses emplettes. Maître Baratoux mène cette vente avec humour et circonspection. Son sens de la répartie anime les temps faibles d’enchères qui s’éternisent vu le nombre de lots propo-

sés. Lorsque des belles pièces ne trouvent pas preneurs, elles sont retirées pour des jours meilleurs. C’est le cas pour ces Armagnacs du Domaine aux Ducs de 1922, 1939 et 1942. Les mieux-disants proposent 200 € alors que l’on attend le double. C’est l’inverse pour un Châ-teau Yquem de 1943, il pouvait partir dès la barre des 150 € et au final son prix grimpe à 340 €. Pour le reste, les valeurs sûres sortent confortées comme ce Château Petrus de 1973 (400 €), un Château Lafite de 1963 à 170 € et un de 1981 emporté pour 410 €. Un Château Suduiraut de 1950 trouve un acquéreur pour 115 €. Quant à Michel, il a de quoi fêter ses anniversaires. Pour moins de 200 € il repart avec une caisse pleine de bouteilles (Bordeaux, Côtes de Bourg, Côtes de Blaye, Cahors...). Certes, les étiquettes de certaines sont un peu fanées et le niveau de liquide est parfois un peu bas, mais son enthousiasme est visible. La devise n’est-elle pas «qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse».

Grands crus : les papys font de la résistance...

Hôtel de ventes des Chartrons136 quai des Chartrons, Tél. : 05 56 11 11 96www.interencheres.com

Commissaires Priseurs : Yann Baratoux, Eric Lacombe - Alexeï Blanchy et Alain Courau


> Culture

Si la rue Notre-Dame a son «bourru», la rue du Faubourg des Arts a son sourire, celui de Fabienne Mogue, la toute mignonne présidente de l’association Arts Pas Sages. «Pas sage » ? on a du mal à le croire lorsqu’on la voit au milieu de ses poupées et ours en peluche leur prodiguer des soins réparateurs. Avec la dextérité d’un chirurgien, Fabienne Mogue recoud un bras, consolide une fracture ou greffe le membre manquant... Elles -ils- ne sont que six en France à exercer ce beau métier de clinicien de nos confident(e)s et parfois souffre-douleur. Lorsque les artisans du Faubourg des Arts ont éprouvé le besoin de parler d’une seule voix, c’est à Fabienne qu’ils ont pensé pour être leur porte-parole. On trouve sur son CV associa-tif, un poste équivalent occupé à La Rochelle, son précédent port d’attache (avant son arrivée à Bor-deaux en 2008). Aider les autres, sachant qu’ils pourront un jour vous rendre la pareille, se ser-rer les coudes pour défendre des intérêts communs, partager une même passion, mettre en avant ses singularités... Fabienne Mogue se demande si ce n’est pas à l’école

des motards (la moto - BMW - est son autre passion) qu’elle a acquis toutes les qualités requises pour animer une association de quar-tier. Le port du blouson de cuir n’est pas obligatoire pour adhérer aux Arts Pas Sages pas plus que le versement d’une cotisation. La première manifestation organisée début octobre avait pourtant le côté bon enfant (sage ou pas sage) des rassemblements de gros cubes. Avec cette « Récréation des mé-tiers d’art », l’esprit potache était de rigueur pour bien montrer les savoirs-faire. Et dans cette rue, il n’en manque pas. Le cuir, les tis-sus, la peinture, le bois... ont tous leurs experts. La spécificité de ce passage méritait bien un coup de booster médiatique. C’est fait, mais notre « toubib » douée en communication a déjà prévu une piqure de rappel l’an prochain, aux mêmes dates.

Arts pas sages34 rue du Faubourg des ArtsTél. : 05 56 08 70 83http://artspassages. wordpress.com

arts Pas Sages, opération sourire

Un chiffre de fréquentation ?Francis Viguera : Plus de 5 000 personnes ont été vues durant une manifestation qui a duré dix jours et a concerné vingt quatre lieux d’exposition... on est loin de la confidentialité de nos dé-buts. Des oeuvres ont été ven-dues au cours de ces journées... Art Chartrons est devenu un évè-nement culturel majeur et c’est à toute l’équipe organisatrice qu’on le doit

Pour 2012, allez-vous renouveler la formule ?FV : Il y a toujours des amélio-rations à apporter mais sur le principe, nous* allons nous ap-puyer sur nos points forts. Nous devons garder un parcours com-pact, l’éclatement des sites est préjudiciable à l’ensemble de la balade. Nous devons trouver un fil conducteur qui soit à la fois original et porteur et encoura-ger les participants à innover, à accueillir de nouveaux invités. A eux de proposer des évène-ments dans l’évènement.

Dans le bilan, qu’avez vous mis dans la colonne crédit ?FV : Ce que nous touchons de la part de nos partenaires ins-titutionnels et privés ! Nous

sommes heureux que le magasin Boesner associe son enseigne et son savoir-faire à notre initia-tive. L’ensemble des contribu-tions nous permet d’équilibrer nos comptes. Moins quanti-fiables mais tout aussi essentiels sont les mille et un retours qui démontrent qu’au-delà de son aspect artistique, cette mani-festation permet aux visiteurs de dialoguer, de s’ouvrir à l’art contemporain, de mieux com-prendre la démarche des artistes et de découvrir les aspects en-core cachés de notre quartier. C’est aussi la raison d’être de ce parcours.

Et dans la case débit ?VM : Comme tous mes homolo-gues, présidents d’associations, il y a des jours où je me demande si je suis bien fait pour supporter autant de tracasseries, pour arbi-trer des conflits aussi dérisoires, de gérer autant d’égos et puis... je relis ma colonne crédit et je repars pour un tour !

*MC2a, Le Hangar en bois et Cdanslaboîte co-organisateurs de la manifestation.

Art Chartrons www.artchartrons.com

Fabienne Mogue

art Chartrons, la balade des gens curieux

Du 10 au 20 novembre, Art Chartrons a proposé une déam-bulation pour découvrir les ateliers d’art contemporain du quartier. Francis Viguera, son président, fait le bilan.

Francis Viguera


Cinéma : bienvenu aux clubsPas de cinémas aux Chartrons ? Certes, mais il y a (presque) mieux : un ciné-club. Comme on ne fait rien à moitié dans ce quartier, on en a deux pour le prix d’aucun puisque ils sont gratuits. Le premier fonctionne deux fois par mois dans la halle des Chartrons à l’initiative de Jean-Pierre Brussac, le gérant de la Librairie Olympique rue Roche. On peut en trouver le programme sur le blog du magasin. Les films projetés se veulent de bon niveau sans entrer pour autant dans la niche : «prise de tête pour cinéphiles avertis». Des films destinés aux enfants sont également à l’affiche de mercredis récréa-tifs. Le ciné-club s’invite aussi dans des lieux appropriés. Ce sera le cas le mardi 20 décembre pour la projection du film de Roberto Rosselini consacré à la vie de Saint-Fran-çois d’Assises qui se déroulera dans la salle du Presbytère. Autre lieu, autre ambiance mais mêmes passions pour le cinéma d’auteur à voir en petit comité pour partager ses émo-tions. C’est chez Paul’s Place que sont proposées des séances at home. Tous les cinéphiles sont conviés les samedis soirs au 76 rue Notre-Dame. Pour (re)découvrir des films cultes comme ceux de Fellini, Hitch-cock ou Truffaut. Paul Turpin, le «ô captain, my captain» de ces lieux, démontre que tous les poètes n’ont pas disparu.

Paul’s Place76, rue Notre-Dame33000 BordeauxTel : 06 73 65 31 96

Ciné Club des ChartronsSite : blogolympique. blogspot.com

S’il y a de la place pour un nouveau Café-théâtre à Bordeaux ? Ne posez pas

cette question à Thierry Margot, vous le fâcheriez. C’est pour lui évident qu’un créneau existe. Le public est là, il le connaît pour le rencontrer régulièrement sur les planches locales, les acteurs aussi, il en est un prototype et les pièces piaffent d’impatience de faire se rencontrer les comédiens et les répliques.Un Café-théâtre certes, mais pas n’importe lequel. Thierry Margot croit au succès d’un établissement (le sien) qui «osera» proposer des pièces drôles, sans prise de tête, populaires, accessibles au plus grand nombre... en clair, assez dif-férentes de la programmation des

Agenda Café théâtre des Chartrons"Une femme intellectuelle"du 20 au 31 décembre

Galerie Tatry - Cours du MédocTél : 05 56 37 63 44

La boîte à jouets"Le cabaret de la méduse"du 15 au 17 décembre et les 21, 22 et 23 décembre

50, rue des LombardsTél. : 05 56 50 37 37

I BoatConcert, clubing, exposition, cinéma, bar, restaurant

Bassin à flots n° 1Tél. : 05 56 10 48 23, www.iboat.eu

Théâtre du Pont Tournant"La contrebasse de P. Süskind"du 15 au 18 décembre et le 23 et 30 décembre

Soirées réveillons les 24 et 31 décembre

13, rue Charlevoix de VillersTél. : 05 56 11 06 11www.theatreponttournant.com

Cap Sciences- Secrets de Ponts (exposition permanente)- Numériquement vôtre (jusqu'au 31 décembre)- Mathissimo (du 7/02 au 16/09/2012)- Petites et grandes émotions (en cours et jusqu'en mars 2012)- Ateliers jeunesses

Hangar 20 - Quai BacalanTél. : 05 56 01 07 07www.cap-sciences.net

Le Petit ThéâtreSpectacle "Le costume"du 6 janvier au 31 mars 2012

8-10 rue du Faubourg des ArtsTél. : 05 56 51 04 73

Théâtre Le Glob69, 77 rue JoséphineTél. : 05 56 69 06 66www.globtheatre.net

CCASExposition photos PMU (Portraits en Milieu Urbain)Travaux de Eloïse Vene, Joackim Di Dio, Isabelle Camus & Bruce Milpied et Olivier Vinsonneau

du 15/12 au 31/01 2012

74, Cours Saint-Louis

Village Notre-DameAnimations pour la réouverture du 1er étage.Vendredi 16 à 18h (prolonga-tions les samedi 17 et dimanche 18 après-midi.)61-67 rue Notre-Dame Tél. : 05 56 52 66 13

Institut Culturel Bernard MagrezL’Etoffe du Temps, de Picasso à OthobielA partir d’une œuvre maîtresse de Picasso, Femme Assise (1949), l’exposition met en scène une conversation trans-versale d’œuvres et d’artistes, conceptuels ou figuratifs, sur le thème du Temps dans l’art contemporain.Jusqu’au 14 janvier 2012.

5, rue Labottière - BordeauxOuvert du Mercredi au Samedide 12h à 18h. Le vendredi jusqu’à 20h. Le dimanche de 14h à 18hTél : 05 56 81 72 77

Café-théâtre des Chartrons : Attention peinture fraîche !

autres théâtres du quartier. Ceux qui ont applaudi les pièces comme l’Embûche de Noël ou l’Emmer-deuse savent dans quelle famille théâtrale la scène des Chartrons est fière d’appartenir. Le premier rendez-vous du Café-théâtre des Chartrons est fixé au 20 décembre. Une première, non pas pour la pièce «Une femme intellectuelle» qui a déjà roulé sa bosse à Bordeaux, Nantes ou Marseille mais pour le théâtre lui-même. Un bel endroit encore tout en travaux. Dix jours avant la gé-nérale, on voyait, avant même les finitions, tout le potentiel. Le volume utile autorise une grande scène surélevée et un par-terre spacieux pour accueillir le public (la capacité peut varier de 50 à 150 spectateurs) et le tout avec de hauts plafonds. Rien à voir avec le modèle de poche interdit aux claustrophobes que l’on trouve à Paris. Un petit « mangement », style tapas à la française, sera confectionné pour les picas picas d’avant ou d’après représentation. L’accès à la Galerie Tatry ne pose pas de difficultés majeures, le sta-tionnement existe (et à l’abri) et la troupe (Anne-Sophie Perrier, Aline Bourdet, Maxime Bruno et Thierry Margot), rompue aux joutes du Ca-fé-théâtre, croit dur comme le fer de la charpente des lieux, à cette nouvelle scène.

Café-théâtre des ChartronsGalerie Tatry170, Cour du MédocInfos et réservations : 05 56 37 63 44

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o chartrons - décembre 2011 - n°02

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