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Le vitrage triple Solabaie ® Pour 1de plus ! * Du 11 mars au 14 avril 2013 *Offre valable du 11 mars au 14 avril 2013. Sʼapplique pour la commande de fene tres Composium ® (hors portes dʼentre e, hors packs se curite , de co et zen), e quipe es dʼun vitrage 4 ITR / 16 Argon / 44.2 au prix du double vitrage4/ 16Argon/ 4ITRoneWE+1€. Offre non applicable sur les commandes en cours. Pour toutes options et faisabilite s, de tails en magasin. + de performance thermique + de confort acoustique + de se curite Un exercice de sûreté nucléaire début avril à Nogent-sur-Seine P.7 Champagne : demain, la machine à vendanger ? P.10 É D I T I O N T R O Y E S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°25 du 8 au 14 mars 2013 troyes.lhebdoduvendredi. com Dossier formation : l'UTT et l'ESC ouvrent leurs portes aux futurs bacheliers P.11 à 15 500 manifestants contre la loi sur la sécurisation de l'emploi P.6 8, rue Paul-Cézanne - 10120 Saint-Germain - Tél. 03 25 75 91 51 - www.aube.arlogis.com MAISONS ARLOGIS Venez visiter nos maisons RT 2012 Profitez du nouveau prêt à taux zéro* MAISON PERSONNALISÉE - ÉTUDE GRATUITE RECHERCHE DU MEILLEUR FINANCEMENT TERRAINS DISPONIBLES GARANTIES CONSTRUCTEUR 30 ANS D’EXPÉRIENCE *Voir conditions en agence. Football : Troyes - Reims , l'enjeu avant le derby P.17 A poste équivalent, une femme gagne en moyenne 27% de moins qu’un homme (chiffres 2011). Et plus on monte dans la hiérarchie des entreprises ou des institutions politiques, moins il y a de femmes. A travers différents exemples, regardons où l’égalité entre les femmes et les hommes progresse. Côté sensibilisation, la Région Champagne-Ardenne, après avoir été la première collectivité à signer la Charte européenne pour l’égalité, organise cette année sa première biennale. P. 4, 5 et 23 =♂ . . . Journée internationale des droits des femmes Entretien avec Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes P.4

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L'Hebdo du Vendredi, édition Troyes, numéro 25, semaine du 8 au 14 mars 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 25

Le vitrage triple Solabaie®

Pour 1€ de plus !*Du 11 mars au 14 avril 2013

*Offre valable du 11 mars au 14 avril 2013. Sʼappliquepour la commande de fenetres Composium® (horsportes dʼentree, hors packs securite, deco et zen),equipees dʼun vitrage 4 ITR / 16 Argon / 44.2 au prixdu double vitrage4/ 16Argon/ 4ITRoneWE+1€. Offrenon applicable sur les commandes en cours. Pourtoutes options et faisabilites, details en magasin.

+ de performance thermique + de confort acoustique + de securite

Un exercice de sûreténucléaire début avril àNogent-sur-Seine P.7

Champagne :demain, la machine àvendanger ? P.10

É D I T I O N T R O Y E SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°25

du 8 au 14 mars 2013

t r o y e s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Dossier formation : l'UTT etl'ESC ouvrent leurs portesaux futurs bacheliers P.11 à 15

500 manifestants contrela loi sur la sécurisationde l'emploi P.6

8, rue Paul-Cézanne - 10120 Saint-Germain - Tél. 03 25 75 91 51 - www.aube.arlogis.com

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*Voir

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Football : Troyes -Reims, l'enjeu avantle derby P.17

A poste équivalent, une femme gagne en moyenne 27% de moins qu’un homme (chiffres2011). Et plus on monte dans la hiérarchie des entreprises ou des institutions politiques,moins il y a de femmes. A travers différents exemples, regardons où l’égalité entre lesfemmes et les hommes progresse. Côté sensibilisation, la Région Champagne-Ardenne,après avoir été la première collectivité à signer la Charte européenne pour l’égalité,organise cette année sa première biennale. P. 4, 5 et 23

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Journée internationale des droits des femmesEntretien avec Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes P.4

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ÉDITO

4 C'est la place peu reluisante, à premièrevue, de la Champagne-Ardenne au classe-ment des régions de France où l'on dénom-

bre le plus de violences - toutes confondues - faitesaux femmes. Il y a pire, car il y a toujours pire, etdans ce domaine, la Bretagne, le Nord-Pas-de-Calaiset la Bourgogne devancent la Champagne-Ardenne.Mais il convient d'apporter un élément de lecture différent. A priori, les régions du nord de la Franceseraient moins misogynes que celles du sud, et il est probable que les dépôts de plaintes, qui fournissentles chiffres permettant d'établir ce classement, sont plus nombreuses sous la pluie.Pour rappeler qu'on peut tout faire dire aux chiffres, et, surtout, qu'il y a encore beaucoup à faire pourqu'un tel classement n'existe plus.

Le chiffre

x Amour v ir tuelVoilà une initiative qui séduira les unsautant qu'elle effraiera les autres.Fake Internet Girlfriend est un nou-veau service en ligne permettant decréer de toute pièce sa petite amievirtuelle. Une compagne imaginairequi aura son propre compteFacebook et sur lequel elle se décla-rera en couple avec le client du siteinternet. Un client qui recevra égale-ment plusieurs sms et messagesvocaux quotidiens imitant les conver-sations qu'un couple pourrait avoirdans la « vraie vie ». Allant encoreplus loin, Fake Internet Girlfriendpropose même un service d'appelstéléphoniques, où une voix fémininese présentant comme la fiancée del'internaute en manque d'amourappellerait sa secrétaire ou ses amis,prétextant chercher à le joindre. Si leconcept peut paraître quelque peumalsain, son prix l'est lui assurément,250 euros par mois !

x Chanceuse amit iéCe couple d'américains, originairedu Michighan, aura connu rires etlarmes à quelques heures d'inter-valle. La semaine dernière, les deuxretraités ont en effet connu unejournée riche en émotions puisque,partis à l'origine pour assister auxfunérailles de leur meilleur ami

décédé, ils prirent la décision, sur lechemin de l'église, de s'arrêter aucasino le plus proche pour y jouerquelques sous. « Une manière, affir-ment-ils, de rendre hommage à notreami, qui était un véritable adepte desjeux de hasard, et aussi de nouschanger un peu les idées avant lacérémonie ». Sauf que le hasard abien fait les choses ce jour-là caraprès avoir glissé seulement deux outrois jetons dans la machine, c'est lejackpot pour les deux époux : 5,5millions de dollars remportés !Comme quoi il peut y avoir desenterrements plus heureux qued'autres.

x La course de l ' échecPour un employé en marketing, nepas atteindre ses objectifs en Chineest apparemment une faute infini-ment plus grave qu'en France. Endébut de semaine dernière, ledirecteur d'une entreprise deChengdu, mécontent des mauvaischiffres de son personnel, a décidéde punir les membres de son servicemarketing en les faisant courir torsenu et sous la pluie. Les cadres decette société d'agro-alimentaire, quiavaient toutefois signé une clausedans leur contrat précisant ce quileur arriverait en cas de manquementà leurs objectifs, ont donc dû courir

10 km (pour les hommes) et 5 kmpour les femmes dans les rues de laville, aux yeux de tous. Comble del'humiliation, le groupe devait suivrela limousine du patron qui menait ladanse, persuadé du bien fondé deson action. Surprenante méthodepour relancer la productivité...

x Pourquoi les femmes parlent-el les p lus que les hommes ?Éternelle interrogation pour la gentemasculine, le bavardage de cesdames restait un grand mystèrejusqu'à maintenant impénétrable.Mais une récente étude menée parl'école de médecine de l'université duMaryland montre que si les femmessont plus pipelettes que les hommes,c'est avant tout pour une raison pure-ment biologique : celles-ci auraienttout simplement un plus haut niveaude FOXP2, la « protéine du lan-gage », dans le cerveau. Apprenantplus rapidement le langage que leshommes, ces dernières utiliseraientpar ailleurs 20 000 mots par jour enmoyenne, soit 13 000 de plus queleurs homologues du sexe opposé.En outre, parlant généralement plusvite, elles consacreraient tout au longde leur vie une part plus importantede leur matière grise à la maîtrise dulangage.

Coup d'œil sur le monde

xQuelle charte ?« La Charte européenne pour l'égalité des femmes etdes hommes dans la vie locale est destinée aux col-lectivités locales et régionales d'Europe qui sontinvitées à la signer, à prendre publiquement positionsur le principe de l'égalité des femmes et deshommes, et à mettre en œuvre, sur leur territoire, lesengagements définis dans la Charte. » Ça, c'est ledébut de la charte en question, lancée en mai 2006par le Conseil des Communes et Régions d'Europe.En Champagne-Ardenne, le Conseil régional l'asignée en 2007. La ville de Reims a suivi. Et puisplus rien. Aucune autre collectivité champarden-naise n'a trempé le tampon dans l'encre pour lesrejoindre.Vu de l'Observatoire régional pour l'égalité, installéen décembre dernier, on regrette évidemment queles autres n'aient pas encore suivi le mouvement.Certes, ce n'est pas parce qu'une commune ou unecollectivité n'a pas signé la charte qu'elle ne pra-tique pas du mieux possible l'égalité. Mais signer lacharte engage à promouvoir l'égalité, à monter desexpos, organiser des conférences, faire de l'égalitéentre les femmes et les hommes une valeur trans-versale de la vie de la cité. A discuter ici ou là avec des élu(e)s de telle ou telleville, de telle ou telle couleur politique, on entendaussi que la charte, bah « on n'en a pas entenduparler », ou alors « c'était il y a longtemps », ouencore « ça me dit quelque chose ». Y a encore duboulot. Qui en doutait ?

Tony Verbicaro

N ° 2 5 d u 8 a u 1 4 m a r s 2 0 1 3

troyes. lhebdoduvendred i .comH umeurs2 x

L’hebdo du vendredi TroyesJournal hebdomadaire gratuit d’information locale

édité par la SARL LHV Editions15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90 04

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Redacteur en chef : Tony Verbicaro ([email protected])Journaliste : Géraldine Pion ([email protected])

Directeur commercial : Philippe Dudel ([email protected]) Commerciale : Pressilia Lambert ([email protected]) Tél. 06 30 76 95 24

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri

Infographiste : Anne Rogé et Catherine ClémentParution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

troyes.lhebdoduvendredi.com

Vendredi71°13°

La météoSamedi

8°12°

Dimanche6°11°

Lundi-1°3 °

Vendredi 8 mars Samedi9 mars Dimanche 10 mars

xBonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

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Weekend Portes Ouvertes

Votre projet sans apport

Votre projet sans apport

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La ministre des Droits desfemmes et porte-parole dugouvernement était cettesemaine à New York, auxNations Unies, pour la 57esession de la commission dela condition de la femme, oùelle a rappelé, lors de sonintervention, que la France afait de la lutte contre les vio-lences faites aux femmes unepriorité tant au niveau natio-nal qu'au niveau internatio-nal.

xAprès dix mois passés au gou-vernement, par retour d'expéri-ence, votre regard sur l'état del'égalité entre les femmes et leshommes a-t-il changé ?J'ai toujours eu le sentiment qu'ilnous restait un grand chemin à par-courir pour atteindre une société del'égalité réelle. Si l'égalité entre lesfemmes et les hommes existedepuis plusieurs années dans lestextes, des résistances demeurent.Ces résistances prennent racinesdans les stéréotypes, qui s'affichentrégulièrement sur nos écrans, s'invi-tent dans nos conversations, ali-mentent nos imaginaires. Ils légiti-ment les inégalités, en les rendant« naturelles ». Pour cette raison, ilest primordial de lutter dès le plusjeune âge contre ces stéréotypes.Pour cela, j'ai organisé une grande

journée de mobilisation, à l'occa-sion du 8 mars, afin de mettre l'ac-cent sur l'éducation et la formationà l'égalité des plus jeunes.

Il y a toujours 27% d'écart desalaire (chiffres 2011) à posteéquivalent entre les hommes etles femmes. Ne faudrait-il pascontraindre ? Sanctionner ?À l'heure actuelle, plus de la moitiédes écarts de salaires s'expliquentpar la généralisation des postes àtemps partiel, dont 80% sontoccupés par des femmes. L'accordrelatif à la sécurisation de l'emploisigné le 11 janvier dernier par lespartenaires sociaux doit contribuerà lutter contre ces temps partiels, eninstaurant un minimum horairehebdomadaire de 24h et en majo-rant de 10% le salaire de la pre-mière heure complémentaire. Enréduisant la précarité des salariés, eten particulier des femmes, on agitsur les écarts de salaire entre lesfemmes et les hommes.

Comment faire entrer l'égalité àl'école ? Faudrait-il imaginer desheures de cours dans les pro-grammes scolaires ?Nous avons mis en place avecVincent Peillon (ministre del'Education nationale, ndlr), le pro-gramme « ABCD de l'égalité » quivise à déconstruire les stéréotypesde genre tout au long du parcourséducatif. Cet outil pédagogique,

mis en place dès la rentrée 2013dans cinq académies (Rouen,Bordeaux, Corse, Guadeloupe etNancy-Metz, ndlr), permettra detravailler sur les connaissances, les

attitudes et les comportements desélèves comme des enseignants enmatière d'égalité filles-garçons. Ilfaut agir le plus tôt possible pourdéconstruire ces stéréotypes et je

compte beaucoup sur la participa-tion de l'école à ce travail.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

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Najat Vallaud-Belkacem : « Des résistances demeurent. » © Benjamin Géminel

La Région Champagne-Ardenne avaitorganisé en 2012 une journée con-sacrée aux femmes du printempsarabe. Cette année, c'est unesemaine complète qui est program-mée, jusqu'au 12 mars. Une premièrebiennale pour montrer l'action trans-versale des politiques régionales dansce domaine.xOrganiser des manifestations pour promou-voir l'égalité, c'est d'abord conforme à la Charteeuropéenne pour l'égalité des femmes et deshommes dans la vie locale, que la Région a étéla première collectivité à signer, en 2007. Laville de Reims a suivi, et on attend les autres...Plutôt qu'un grand raout à l'Hôtel de Régionpendant sept jours, « on a souhaité partir sur lesterritoires, explique Karine Jarry, conseillèrerégionale déléguée à l'égalité auprès du prési-dent. On a de l'esprit de suite... Je rappelle qu'ila fallu tout construire, s'armer de patience. Il

n'existait rien à la Région avant 2004. Et croireque c'était gagné parce que tout le monde trou-ve ça bien, l'égalité, c'est une erreur et nous lesavions. » « Tout le monde dit que c'est bien,renchérit Jean-Paul Bachy, le président deRégion, mais il y a des pratiques en décalage.Je suis de ceux qui pensent que pour faireévoluer les sociétés, il faut des actions dans ladurée. On ne change pas les mentalités avecquelques gadgets, quelques dispositifs légaux.C'est le sens de notre engagement. »Signature de la Charte en 2007, donc, puis créa-tion d'une mission dédiée confiée à Karine Jarryen 2010, et mise en place de l'Observatoire del'égalité en décembre 2012 ont jalonné un par-cours qui s'annonce encore long. «  Cettesemaine particulière s'appuie sur les troispiliers de l'Observatoire, poursuit Joëlle Barat,conseillère régionale : l'égalité professionnelle,la diffusion et le partage de la culture de l'égal-ité dans les territoires, et la lutte contre les vio-lences sexistes et sexuelles au travail. » « Lesviolences au travail ne vont pas cesser demain,

continue Marie-Noëlle d'Hooge, autre éluerégionale. La plupart des violences en questionne se voient pas. Notre travail, collectif, doitfaire avancer les choses. »Et les promoteurs de l'égalité à la Région n'ou-blient pas leur propre institution. «  Balayonsdéjà devant notre porte, et l'espace s'ouvrira »,évoque Karine Jarry, en détaillant le programme

de sensibilisation destiné particulièrement auxpersonnels « et aux élus » de la Région. « Ce n'est pas une bataille contre (les hommes),c'est une bataille pour, une bataille pour tout lemonde, conclut Karine Jarry. Chaque avancéedans l'égalité a profité à tous, pas seulementaux femmes. »

T.V

1re biennale régionale de l'égalité

Marteler les esprits !

xLe programme de la biennaleAprès avoir déjà organisé conférences et ateliers participatifs à Vouziers (08) mardi 5 mars, à LaChapelle-Saint-Luc (10) mercredi 6 mars, Saint-Dizier (52) jeudi 8 mars, la biennale se poursuit àChâlons-en-Champagne (51) ce vendredi 8 mars. Des ateliers animeront l'après-midi (14 h 30 à17 h) au lycée Jean-Talon. Lundi 11 mars, l'Hôtel de Région sera le théâtre de la sensibilisation desélu(e)s de la Région par le Centre Hubertine Auclert, un espace d'information et d'expertise, puis desagent(e)s de l'institution via trois séances avec le photo-journaliste Pierre-Yves Ginet. A 19 h, laComète, toujours à Châlons, projettera le film Wajda, de la réalisatrice Haïffa El Mansour (2013),qui raconte l'histoire d'une petite fille rebelle rêvant d'une bicyclette dans le royaume - l'Arabie saou-dite - où les femmes sont privées de droits. Le film a reçu le Prix de la critique internationale à laMostra de Venise, en 2012. Enfin mardi 12 mars, toujours à l'Hôtel de Région à Châlons, la con-férence de clôture (9 h 30 - 12 h 30) précédera un concert de Milamarina (à partir de 14 h 30),harpiste rémoise qui propose un univers pop teinté d'électro. Milamarina a participé au Printempsde Bourges en 2011.

Interview - Najat Vallaud-Belkacem

« Lutter contre les stéréotypes de genre à l'école »

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xPréfecture de l'Aube - CatherineHenuin, une femme « précieuse »L'émotion était au rendez-vous vendredi dernier à l'oc-casion du départ deCatherine Henuin, secrétairegénérale de la préfecture del'Aube, en présence de nom-breuses personnalités locales.Le préfet Christophe Bay n'apas manqué de rendre unvibrant hommage à l'une deses plus proches collaboratri-ces.Catherine Henuin occupait le poste de numéro 2 à la pré-fecture depuis juillet 2010, après une longue et solide car-rière dédiée au service public dans le Nord ou la Régionparisienne. Dans l'Aube, elle assurait les fonctions du préfetlors de ses absences. Prévoyante et surtout « à l'écoute desélus et de leurs préoccupations, de bons conseils », elleaura été « collaboratrice de premier plan », « quelqu'un deprécieux » assurait Christophe Bay. Désormais sous-préfètehors cadre, Catherine Henuin compte rejoindre son Nordnatal prochainement pour y couler des jours heureux, àl'heure de la retraite en août prochain. De l'Aube, ellegardera le souvenir « d'un magnifique département qui abeaucoup d'atouts et qui mérite d'être encore davantagereconnu, ajoutait Catherine Henuin, « fière et heureused'avoir été au service des Aubois ».

xInsee : les femmes en Champagne-ArdenneA l'occasion du 8 mars, journée des droits des femmes,l'Insee en Champagne-Ardenne publie les chiffres qui vontdans le sens connu. « Moins actives, moins souvent cadreset moins bien payées qu'au niveau national », titre l'institutd'études statistiques. En 2009, alors que la part des femmesdans la population de France métropolitaine s'élève à51,6%, les Champardennaises représentent 51,3 % deshabitants de la région, soit 0,3 point de plus qu'en 1999 :23,2% d'entre elles ont moins de 20 ans, 24,1% entre 20 et39 ans, 27,4% entre 40 et 59 ans et 25,3% plus de 60 ans.L'espérance de vie à la naissance des Champardennaisess'élève à 83,2 ans et est supérieure de 7 ans à celle deshommes. Elles représentent 59,2 % de la populationrégionale des plus de 65 ans. En 2009, la fécondité desChampardennaises se situe au même niveau que celle deFrance métropolitaine, avec 1,98 enfant par femme.Observé dans toutes les régions de métropole, l'âge desmères à l'accouchement augmente depuis le milieu desannées 70. En Champagne-Ardenne, il s'élève à 29,1 ans,soit 3 ans de plus qu'en 1975. En 2009, les femmes de larégion sont davantage diplômées du supérieur que leshommes (22,6 % contre 18,2 %). Cependant, la part desdiplômées du supérieur en Champagne-Ardenne demeureinférieure à celle de France de province (27,2 %). Parmi lesChampardennaises nées en 1980, 41,1 % détiennent undiplôme supérieur au baccalauréat, contre 46,5 % pour laFrance de province. Les départs de jeunes bachelières poursuivre des études hors de la région accentuent le déficit dediplômées. Alors que les femmes représentent près de lamoitié de la population des 15 à 64 ans, leur proportiondans la population active est de 46,9 %. En 2009, Le tauxd'activité des Champardennaises est inférieur à celui deFrance métropolitaine (66,6 % contre 68,1 %). La région sesitue dans le dernier tiers des régions loin derrière l'Île-de-France (72,0 %). C'est entre 25 et 49 ans que les taux d'ac-tivité des Champardennaises sont les plus élevés, avec unemoyenne de 85 % de femmes en activité.

xParoles de femmes, à l'ArrivageEn cette journée internationale des droits des femmes, unetable ronde intitulée « Parcours de femmes » est organisée àl'Arrivage, à partir de 18 h 30. Elle sera animée parClaudine Revolio qui accueillera dès 19 h 30 l'artiste plasti-cienne Michèle Caillaud-Houel, Elisabeth Grand Pierre,conseillère municipale de Troyes, Chantal Bousquière, prési-dente de la CAF, Muriel Valter, chef d'entreprise, PascaleGombault, agricultrice, et Nadia Rabat, secrétaire généralede la Ligue de l'enseignement.Au programme de cette soirée, du slam, des témoignageset des chansons françaises revisitées par La baronne et seshommes, à partir de 21 heures. Entrée libre.

En Bref

xDans le cadre de la Biennale régionalede l'Egalité, une table ronde s'est tenuemercredi à La-Chapelle-Saint-Luc, enprésence de Karine Jarry, conseillèrerégionale déléguée à l'égalité, Femmessolidaires, la mission de l'égalité ou encorede l'association d'Elles-mêmes, créée enjuillet dernier à La Chapelle. Au coeur desdébats, il était question de la place de lafemme dans la société, dans le sport, lesmédias, les écoles, mais aussi la religion.Un thème cher à l'association chapelainequi croise souvent dans ce quartier « desfemmes qui se plaignent d'être cantonnées

dans leur vie quotidienne et qui sont à larecherche d'activités culturelles ousportives », rappelait Haviuta Bendriss,présidente d'Elles-mêmes. L'associations'est justement fixée l'objectif de rassem-bler les femmes de Troyes et de toute l'ag-glomération autour de trois pôles. Ellesouhaite mettre en place des temps deloisirs sportifs et culturels pour permettreà ces femmes de sortir de leur quotidien.Cela peut être une balade à cheval, unerandonnée, un jogging, une séance dekarting, bref, une heure d'autre chose.« Ici, dans ce quartier à La Chapelle SaintLuc, les femmes sont confrontées aux iné-galités et sont encore trop souvent à lamaison alors qu'elles pourraient avoirune vie sociale et professionnelle. Lesfemmes aussi ont des droits au temps deloisirs, d'avoir des plaisirs ». avance unedes cofondatrices. L'association aimeraitaussi rassembler des femmes désireusesde partager leur expérience et leurs com-pétences à travers un réseau social etespère constituer un groupe s'impliquantdans l'environnement à travers différentesopérations. Installée pour l'heure àl'Espace Jeunes de La Chapelle Saint-Luc,l'association d'Elles-mêmes proposerademain samedi 9 mars une pause gour-mande à partir de 16 heures (entrée libre),ouverte à toutes les femmes.

G.P

La Chapelle-Saint-Luc - Association D'elles-mêmes

Rassembler les femmes de tous horizons

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troyes. lhebdoduvendredi .com

Havita Bendriss, présidente de l'associationd'Elles-mêmes. © L'hebdo du vendredi

Devenue mixte en 1994, l'EcolePolytechnique Féminine formependant cinq ans des ingénieursgénéralistes et met en avant sesvraies valeurs pour promouvoirl'ingénierie pour les femmes.

xSur 3500 élèves ingénieurs en France,40 % sont des étudiantes. « On sous-estime encore à quoi amènent les métiersde l'ingénierie, des métiers ouverts, decontacts, dans les hôpitaux, les adminis-trations, les entreprises. Les femmes ontun vrai rôle à jouer », admet Marc Loibl,directeur de l'EPF à Troyes. Des secteursaussi divers que variés  : aéronautique,espace, environ-nement, technologiesde l'information,bâtiment ou urba-nisme durable, traite-ment des ressources... Des métiers ten-dances et très actuels dans lesquels lesfemmes apportent un vrai plus. Mais uningénieur, c'est quoi au juste  ? « C'estquelqu'un qui a une vraie connaissancetechnique, qui travaille avec les autres,qui est à l'écoute. Il crée quelque chose

qui est un besoin», poursuit Marc Lobl.Elles ont 19, 20 et 21 ans. Des élèves de1ere, 2ème et 3ème année expliquent leurchoix d'orientation. Cécile et Ariane, quiont toujours été attirées par les sciences,ont aussi été poussées par des ingénieurs.La première veut se diriger vers « l'envi-ronnement ou la construction des bâti-ments en misant sur les normes énergé-tiques, c'est dans l'air du temps », la sec-onde se voit bien « diriger une équipedans la branche du bâtiment durable »mais souhaite avant tout « comprendre lemonde qui nous entoure ». Hélène, en se-conde année, rêve un jour de « réaliserdes projets d'envergure, surtout dans lebâtiment, travailler sur l'habitat du futur,

ou un viaduc à l'image decelui de Millau. Alors ellesn'hésitent pas à se plongerdans les maths, chimies,t h e r m o d y n a m i q u e ,

mécanique des fluides... des matières quine sont pas à la portée de toutes. Sarah,major de promo en troisième année, ne sevoit pas quant à elle construire desmoteurs dans un bureau mais serait plustentée « par la gestion de production ».Quand on leur demande pourquoi ce méti-

er semble encore si masculin  ? Elles sedisent que l'image du métier ne corres-pond plus du tout avec ce qu'il est vrai-ment aujourd'hui, vaste mais surtout, qui abesoin des femmes qui ont cette faculté des'adapter « surtout quand plus tard il yaura des enfants ». Comme quoi, aujour-d'hui, la maternité ne semble plus être unfrein à l'ambition professionnelle, mêmepour les étudiantes.

G.P

Ecole Polytechnique Féminine de Troyes

Les ingénieurs de demain sont des femmes

Un métier vaste qui a besoin des femmes

Sur 3500 élèves ingénieurs en France, 40 %sont des étudiantes. © L'hebdo du vendredi

Interview - Najat Vallaud-Belkacem

« Lutter contre les stéréotypes de genre à l'école »

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troyes. lhebdoduvendredi.comociété6 xS

xLe 29 janvier dernier, deux cheminots, un chefde gare et un contrôleur, comparaissaient devant letribunal correctionnel de Troyes aux côtés de laSNCF pour homicide involontaire, après la mort,en novembre 2008 d'une passagère qui avait chutésur les voies en gare de Troyes (notre édition du1er février). La jeune femme, habitant La ChapelleSaint Luc, n'avait que 25 ans. Elle avait oublié unsac à bord du train qui la ramenait de Paris et elleétait remontée à bord. Le train redémarrait maiselle avait voulu redescendre, coûte que coûte. Elletrouvait dans le wagon suivant une porte ouverte etsautait. Mais la jeune femme avait trébuché sur lesrails et était écrasée par plusieurs wagons.L'affaire avait été mise en délibéré et le jugement aété rendu mardi dernier. Le contrôleur, à qui le tri-

bunal reproche de ne pas avoir tiré le signald'alarme, a été condamné à un mois de prison avecsursis, ainsi que le chef d'escale qui a donné ledépart du train sans vérifier que l'ensemble desportes étaient bien fermées. La SNCF a égalementété reconnue coupable et condamnée à uneamende de 25 000 euros. Les juges ont estimé queseule une défaillance technique pouvait avoir unlien de causalité, car à cette vitesse, les portes dutrain auraient dû se refermer automatiquement.Les avocats de la défense avaient plaidé la relaxe.Quant aux proches de la victime, ils ont été enten-dus par la voix de leur avocat et se verront verserdes dommages et intérêts.

G.P

xLes faits s'apparentent à une grosse bêtise donttrois adolescents de 12 à 17 ans n'ont pas mesuréles conséquences. Mercredi soir, il était 19 heureslorsqu'un équipage de la section aérienne de la gen-darmerie de Dijon revient d'une mission à Nogent-Seine. Alors qu'il survole la commune de Saint-Phal, le pilote aperçoit un flash lumieux très puis-sant situé à une dizaine de kilomètres. « On n'a pastout de suite compris qu'on était visés », témoignele capitaine Martin Patier, « quelques minutes plustard, un nouveau jet de laser nous ciblait claire-ment. C'était une lumière très intense, une illumi-nation qui aveugle l'équipage. Evidemment, c'estdangereux pour nous ». Et les conséquences peu-vent devenir tragiques, « éblouissement, perte derepères, et dans certains cas, une brûlure de la

cornée », ajoute le capitaine.Le pilote, gendarme avant tout, s'est posé dans unchamp à proximité de la source lumineuse et n'apas mis longtemps avant de retrouver les farceurs,avec le renfort des hommes de Chaource. Cela aété l'occasion de leur rappeler qu'ils ont commis undélit, passible d'une peine d'emprisonnement, ceque prévoit la loi pour des faits de mise en dangerd'autrui ou d'entrave à la circulation d'aéronefs.D'autant plus que ce type de laser, généralementacquis sur Internet, n'est pas légal, et que c'estencore moins un jouet. Malheureusement, lephénomène a tendance à se répandre, bien que cesoit l'une des premières fois qu'il se produit dans ledépartement.

G.P

xLa veille de l'enregistrement de ce projet de loipar le conseil des ministres, mercredi, entre 400 et500 manifestants ont défilé dans les rues deTroyes, le 5 mars, à l'appel des syndicats CGT, FOet FSU. Ils protestaient contre l'accord de sécurisa-tion de l'emploi signé le 11 janvier dernier entre laCFDT, la CGC et la CFTC avec le patronat. « Onne veut pas devenir des salariés jetables », dit unemployé de chez Vachette, à Sainte-Savine. « Danscet accord, l'Accord national interprofessionnel,remet en cause nos acquis, notre flexibilité »,

ajoute Pedro. « Cet accord, c'est du tout bénef pourle Medef  ! », pouvait-on également lire sur despancartes. Un accord qui, selon le représentant deFO, « vise à baisser le coût du travail, à accroître laflexibilité et à faciliter les licenciements ».Le cortège a battu le pavé depuis la place de laBourse du travail devant l'antenne du Parti socia-liste, l'Hôtel de ville avant de s'établir devant lesgrilles de la préfecture de l'Aube.

Géraldine Pion

Justice - SNCF

La SNCF condamnée après la mort d'une passagère

Gendarmerie - Saint-Phal

Trois ados interpellés après avoirébloui un pilote d'hélicoptère

Loi sur la sécurisation de l'emploi

500 manifestants contre l'accord interprofessionnel

500 manifestants ont défilé dans les rues de Troyes le 5 mars dernier pour dénoncer l'accord pour l'em-ploi. © L'hebdo du vendredi

u Tribunal correctionnel

x La fraude ne paie pasVoilà une bien étrange histoire qu'a racontée Safira au tribunal, dernièrement. CetteTroyenne d'origine centrafricaine qui allait se faire coiffer à Paris en décembre 2011 avaittrouvé une pièce d'identité par terre au beau milieu de la rue. Ayant dans l'idée de la dépo-ser plus tard dans un commissariat, elle la ramasse et la range dans son sac puis retourneà ses occupations. Plus tard dans la journée, Safira, en compagnie de sa soeur et de sonbeau-frère, monte dans le train pour revenir à Troyes. N'ayant pas eu le temps de prendreun billet retour, elle explique son cas au contrôleur dans le wagon. Ce dernier, sur le pointde rédiger une amende forfaitaire pour absence de titre de transport, demande à Safira delui présenter une pièce d'identité. Safira fouille dans son portefeuille, et elle tend au con-trôleur sa trouvaille de l'après-midi, ce qu'elle croît être sa carte d'identité. Surpris, l'agentvoit bien que ni le nom -Vanessa S.- ni la photographie ne correspondent au profil de lajeune femme qu'il a en face de lui. Les explications sont houleuses, le contrôleur ne croyantpas un mot de ce que lui dit la passagère. Safira sent alors que la moutarde commence àmonter au nez de son beau-frère et qu'il ne se contiendra plus longtemps.Afin de limiter l'esclandre elle propose au contrôleur d'appeler la police. Arrivé en gare deTroyes, tout ce petit monde est donc encadré jusqu'à l'hôtel de police. Cependant, on sti-pule à Safira qu'elle sera reconvoquée plus tard, elle rentre alors chez elle. Finalement jamais reconvoquée par le commissariat, c'est au tribunal correctionnel deTroyes que Safira voit son affaire se terminer. Et fatalité pour la jeune femme de 19 ans,les juges n'ont pas cru à sa version des faits. Et pour cause : la pièce d'identité en questionétait enregistrée une vingtaine d'autres fois sur l'année pour des infractions similaires.Safira a finalement été condamnée à un mois de prison avec sursis pour avoir voyagédans un transport en commun sans titre de transport valable à plusieurs reprises, un autremois avec sursis pour avoir pris le nom d'un tiers pouvant déterminer des poursuitespénales contre lui ainsi que deux amendes : la première s'élevant à 560€ pour les con-traventions établies et la seconde à 150€ afin de couvrir les frais de justice. Plutôt cherpayé pour une simple visite chez le coiffeur, c'est même une histoire tirée par les cheveux !

Marjolaine Combraque

A

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troyes. lhebdoduvendredi.comociété7 xS

Tous les cinq ans, un exercice de grande ampleur est organisé pour tester les dispositifs d'alertes etde gestion de crise et cas d'incidentgrave à la centrale nucléaire. Le 9 avril prochain, des écoliers et des habitants seront sollicités pour suivre les consignes.

xPas de panique, le 9 avril prochain, les sirènesd'alerte devraient retentir autour de la centralenucléaire de Nogent-sur-Seine. Il s'agira d'un exer-cice grandeur nature qui est organisé tous les cinqans afin que les pouvoirs publics et EDF s'as-surent, dans l'hypothèse d'un accident nucléaire,du bon fonctionnement des dispositifs d'alerte etde l'organisation de la gestion de crise. Il permet« de gérer au mieux un éventail d'incidents quiauraient des impacts sur l'environnement et lapopulation autour de la centrale nucléaire »

présente Jean Simon, sous-préfet de Nogent-Sur-Seine. A partir d'un scénario fictif, basé sur unesuccession de pannes qui pourrait entraîner unrisque important d'accident nucléaire, le Pland'Urgence Interne (PUI) sera activé. Cet exercicepermettra ensuite de tester la chaîne de décisiondes pouvoirs publics avec le déclenchement par lepréfet du Plan Particulier d'Intervention (PPI).Celui-ci mobilisera une centaine de pompiers, unecinquantaine de gendarmes, les personnels d'as-treinte de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, mais aussi des appuis techniques d'EDF etdes experts nationaux. Il s'agira de s'assurer desrelevés de mesures de radioactivité dans l'environ-nement, de dresser des barrages filtrants sur laroute et mettre à l'abri la population. « Cet exerci-ce concernera les habitants de Marnay-sur-Seinequi devront « jouer » cette mise à l'abri ainsi queles élèves des collèges et écoles de Nogent-sur-Seine. Personne ne sera évacué. Bien sûr, pendantce temps, les deux unités de la centrale conti-nueront de produire normalement de l'électricité», ajoute le sous-préfet.Que les automobilistes se rassurent, aucune routene sera coupée à la circulation. A l'occasion de leurpassage sur des barrages filtrants, ils seront infor-més de l'exercice et de la conduite à tenir si unaccident devait un jour se produire. « Le messageque nous souhaitons faire passer, c'est que la miseà l'abri, c'est la meilleure des protections contreles rejets radioactifs. Elle consiste à s'enfermerdans un bâtiment en dur et de couper les ventila-tions : portes, fenêtres. », rappelle Jean Simon. Ledispositif d'alerte sera aussi relayé sur les radios.Une telle opération demande beaucoup de prépa-ration en amont. Aussi, une réunion publique de laCommission Locale d'Information sera organiséece mardi 12 mars à 18 heures à Nogent-sur-Seine,à l'agora le 19 mars à 18 heures, à destination desparents d'élèves scolarisés à Nogent-sur-Seine et le27 mars, à 19 heures à Marnay-sur-Seine pour uneprésentation de l'exercice de mise à l'abri aux habi-tants du village.

Géraldine Pion

Les sirènes d'alerte retentiront le 9 avril dans lecadre d'un exercice de sûreté. © DR

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Sécurité - Nogent-sur-Seine

Un exercice de sûreté nucléaire grandeur nature le 9 avril

xRassemblement samedi à Chaumont contre le nucléaireA deux jours du deuxième anniversaire de Fukushima, le Cedra, le Collectif contre l'en-fouissement des déchets nucléaires, propose un rassemblement « sonore » et sur une thé-matique décalée et calquée sur les discours ambiants du « Vive le nucléaire ». Rendez-vous ce samedi 9 mars place de la mairie à Chaumont (Haute-Marne). Déguisements,masques, casseroles et pancartes bienvenus...

xTravaux rue Jaillant-Deschainets : dernière ligne droite !Bonne nouvelle, les opérations de requalification, rue Jaillant-Deschainets engagées en2012 ont permis de rénover l'ensemble des réseaux (canalisations et branchementsd'eau potable, collecteur d'assainissement, gaz, réseaux haute/basse tension etéclairage public).Reste la reconstruction de la voirie à engager, dernière étape du projetqui durera jusqu'en juin. La première phase concernera la portion entre la rue du Palaisde Justice et la rue Colonel-Driant. Aussi, du lundi 11 mars jusqu'à fin avril, la circula-tion sera interdite (sauf riverains) rue du Palais de Justice, entre la rue Pierre-Jean-Grosley et la rue Jaillant-Deschainets ; rue Jaillant Deschainets, entre la rue Général-de-Gaulle et la rue Colonel-Driant. La mairie indique que les propriétés riverainesdemeureront accessibles par un double sens de circulation en dehors des horaires dechantier (7h30-17h30). Enfin, le stationnement ne sera pas possible durant cette périoderue Jaillant-Deschainets (côté droit) du numéro 30 au numéro 58.

En Bref

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troyes. lhebdoduvendredi.comociété8 xS« Bonjour, j'ai perdu mon porte-mon-naie, mes gants, mes clés, ma cartebleue, mon téléphone portable...L’avez-vous trouvé ? »

xChaque jour, au bureau municipal des objetstrouvés quelqu'un vient chercher un objet perdu ouen apporter un. Le service existe depuis près decinquante ans. Il est rattaché depuis 2003 à l'ad-ministration générale municipale (Moyensgénéraux- achats) dont Gilles Bassigny est ledirecteur.Le Bureau des objets trouvés est une des missionsdu poste municipal de sécurité. Sept agents muni-cipaux sont affectés ici, dont deux au Bureau pen-dant la journée.«  Bien des gens ne pensent pas à venir auBureau pour réclamer un objet perdu. Et pourtant,nous informons régulièrement la population del'existence de ce Service », insiste Gilles Bassigny. Que rapporte-t-on ? Tout ou presque : parapluies,clés, portefeuilles - en général vidés de leur« fraîche » commeon dit ici - et aussicartes bancaires,cartes Vitale, per-mis de conduire,cartes grises, des sacs à dos d'écoliers, des vestes,des jouets, des bijoux ( il existe encore des genshonnêtes, mais oui...). On rapporta ici un jour unevalise contenant...10.000 yens  ! récupérée illicopar son propriétaire, un touriste japonais. Ainsi

qu'un... dentier et même une plaque funéraire « Amon Grand-Père » Comme dit le poète : « Objetsinanimés avez-vous donc une âme ? »L'objet trouvé est minutieusement décrit et enre-gistré sur les registres et l' «  inventeur  » (ainsinommé celui qui trouve) repart avec un reçu. Dans

un an et un jour, il pourra récupérer l'objetdéposé. « 50% des objets perdus nous sont remispar la TCAT (Transports en Commun del'Agglomération Troyenne) car c'est dansles bus troyens que les usagers oublient le

plus souvent leurs affaires », dit l'agent de sécuritéThierry Maillard, chef du Poste. « En 2012,quelque 1684 objets en tous genres ont été collec-tés. Sur ce nombre, 326 furent rendus à leurs pro-

priétaires ». Où va donc le reste ?Les objets d'une valeur de moins de 50 € restentpendant trois mois au Bureau ; les objets de plus

grande valeur sont conservés un an resserrés dansun coffre-fort. Après quoi le service des Domainesde Dijon vient chercher les objets non réclamés quiseront recensés un à un puis mis en vente publiqueau bénéfice de l'Etat.Tout un travail administratif est fait ici  : au boutd'une semaine les papiers d'identité, permis, cartesgrises sont envoyés à la préfecture, les cartes Vitaleà l'Assurance maladie, les cartes bancaires  auxbanques. Ils seront renvoyés à leurs propriétaires.

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Bureau des objets trouvés, Hôtel de ville de Troyes (cour de la mairie, porte E), ouvert du lundi au samedi de 8h à 18h. Téléphone, 03 25 42 34 22.

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Tout un univers hétéroclite au Bureau des objets trouvés

De nombreux sacs d'écoliers oubliés dans les bus sont déposés ici. © L'hebdo du vendredi

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Association - SolidaritéSOS Amitié : un mal, des mots...L'équipe troyenne de l'association recherche des écoutants.- « Allo ! je suis mal, mal!... ». 24 heures sur 24, SOS Amitié reçoitce genre d'appel. « Un mal, des mots », c'est la formule-clé de ceservice gratuit d'écoute anonyme créé en France il y a 50 ans. Et àTroyes depuis 1984.Pour un angoissé, un dépressif, un solitaire ou toute personne en dif-ficulté d'être, en crise morale, faire le 03 25 73 62 00 ou par inter-net www.sos-amitie.org peut être une voie d'espérance, une respi-ration nouvelle, un éclair de confiance retrouvée : « Nous n'avonshélas que trop peu d'écoutants », dit le président de SOS Amitié deTroyes, Marc Siri, « nous sommes 37 écoutants alors qu'il en faudraitau moins 45.»Qui sont ces écoutants bénévoles ? Des hommes et des femmes (plus d'écoutantes que d'écoutants)qui se relaient dans le bureau troyen de SOS Amitié par tranches d'heures, jour et nuit, sept jours sursept. Ces bénévoles sont formés spécifiquement par des professionnels et accompagnés dans leurparcours d'écoutant. Qui appelle SOS Amitié ? Depuis quelques années ce sont en majorité deshommes et c'est la solitude, ce fléau moderne, qui est la plus souvent évoquée lors des appels : prob-lèmes de dépression, mésestime et dénigrement de soi liés à la solitude ; puis les soucis familiaux etconjugaux, les problèmes matériels, de logement. La très grande majorité des appelants a entre 25et 65 ans. Le pic des appels se situe entre 16h et 20h. Le suicide est évoqué surtout par lesfemmes... « La parole est le facteur clé pour prévenir le suicide », poursuit Marc Siri. L'aventure del'écoute de l'autre exige donc des qualités personnelles renforcées par une solide formation.L'écoutant, l'écoutante ne sont en rien des super psy, des gens parés de toutes les vertus. Nul con-seil, nul jugement ne sont donnés à ceux qui appellent. L'écoute seule prédomine. La qualité de l'ap-proche confidentielle anonyme dans le secret du téléphone reste le gage de la parole qui libère.Pour marquer la Journée nationale de prévention du suicide, après la projection du film « Des Fillesen noir » de Paul Civeyrac sur le mal-être adolescent, mardi dernier, une table ronde sur les pro-blèmes des adolescents avec interventions de médecins, psychologues, éducateurs, enseignants, etd'associations concernées sera proposée le 26 mars prochain à la Maison des associations, à par-tir de 14 heures. F.B

SOS Amitié est à la recherchede bénévole écoutants. © SOS Amitié

La moitié des objetsperdue dans les transports

en commun

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troyes. lhebdoduvendredi.comociété9 xS

À l'occasion de la réunion publiquesur le thème « 2013 : obtenir le droitde mourir dans la dignité», vendredidernier à Troyes, Jean-Luc Romero,président de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité(ADMD) explique l'importance d'uneloi légalisant l'euthanasie cette année.

x« Aujourd'hui on ne peut plus attendre,l'ADMD existe depuis trente ans, c'est maintenantou jamais ! », martèle Jean-Luc Romero. Ce con-seiller régional d'Ile-de-France a à coeur son tra-vail de président de l'Association pour le droit demourir dans la dignité. Membre actif depuis denombreuses années, il est à la tête de l'associationen juin 2007. À la suite de l'engagement 21 duprogramme de François Hollande l'annéedernière, Jean-Luc Romero sillonne toutela France pourréunir et informerchaque délégationde l'ADMD.« J'essaie d'avoirconfiance dans laparole politique mais comme je fais aussi partiede ce monde politique, je sais qu'il faut continuerà mobiliser. » Quand on lui demande pourquoi ils'est engagé dans ce combat, il répond : « J'ai ététrès jeune concerné par le sida et j'ai vu beaucoupde personnes mourir de façon atroce. Ça m'a

tellement marqué que je ne voulais plus voir ça. »Une proposition de loi visant à légaliserl'euthanasie a d'ores et déjà été écrite par l'asso-ciation, fustigeant la loi Leonetti d'avril 2005 qui« est loin de régler toutes les situations ». Ce n'estplus un médecin désormais qui décide mais uncollège de médecins en ce qui concerne la séda-tion terminale. « C'est encore le patient dans toutça qui est oublié, dit-il. Nous voulons une loi quirepose sur ses deux jambes avec d'une part unaccès universel aux soins palliatifs, et de l'autreune loi légalisant le droit à l'euthanasie et au sui-cide assisté. »Il déplore le fait que le débat soit devenu médicalalors qu'il devrait être citoyen : « 100 % d'entrenous allons mourir mais nous ne sommes paségaux par rapport à la souffrance. » Par ailleurs,il existe déjà des euthanasies actives en France,selon un rapport de l'INED en 2010, 0,8% desdécès, soit 5 000 morts environ sur 560 000,seraient dus à l'administration d'un médicamentlétal. « Nous voulons une loi qui replace le patientau centre des décisions. Tuer, c'est ôter la vie de

manière violente et contre la volonté  ;accompagner quand il n'y a plus d'es-poir, ce n'est pas tuer. » Et Jean-LucRomero termine en soulignant : « Lesgens écrivent leur testament, ça ne leur

pose pas de problème, je crois qu'il faut qu'ilsécrivent aussi leurs directives anticipées. On sebat pour l'ultime liberté. »

Marjolaine Combraque

« Seulement 20% des gens qui en ont besoin aujourd'hui ont accès aux soins palliatifs » selon Jean-LucRomero, président de l'ADMD. © L'hebdo du vendredi

« Nous ne sommes paségaux par rapport à la souffrance »

Mourir dans la dignité

Jean-Luc Romero : « Un combat pour l'ultime liberté »

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Pascal Férat, président du SyndicatGénéral des Vignerons (SGV) inau-gurait jeudi 7 mars un nouveau ren-dez-vous pour communiquer. Riend'innovant, en l'occurrence un petitdéjeuner de presse, mais c'était unepremière pour le syndicat. Et l'occa-sion de faire un large tour d'horizondes dossiers actuels. Parmi ceux-ci,l'augmentation des chargespatronales sur les emplois saison-niers.

xLe président a attendu la fin du rendez-vouspour sortir une phrase choc, qui a fait se rouvrirles carnets déjà rangés, lever les têtes, presqueattraper la berlue. «  Oui, la réflexion sur lesmachines à vendanger est lancée. » Pascal Fératfait-il de l'intox ou a-t-ilsimplement voulu ouvrir lesesprits ? N'empêche quel'effet était des plus réussis.La Champagne, terroir deproduction viticole luxueuxpar excellence, où la vigneest vendangée à la main depuis toujours. Oùjamais la tentation de la mécanisation de la ven-dange ne saurait venir à bout de l'idée, sans doutebonne, que rien ne vaut la cueillette à l'é-pluchette, synonyme de qualité. Parce que la

machine ne saura jamais trier le bon grain del'ivraie.Comment en arrive-t-on à dire, donc, que «  laréflexion sur la machine à vendanger estlancée  » ? À cause de la hausse des chargespatronales sur les emplois saisonniers. Les nou-veaux taux ont été publiés en janvier, rétroactifsau 1er janvier 2013. Cette décision gouverne-mentale rentre dans le paquet négocié avec lespartenaires sociaux et patronaux, qui ont fait sor-tir les syndicats partout en France cette semaine.Manifestement, la taxation supplémentaire descotisations pour les CDD de moins de trois moisn'a pas fait la distinction avec les saisonniers,évidemment toujours inférieurs à trois mois. Enparticulier en Champagne, où l'on pense essen-tiellement à la période de vendange, qui duredeux semaines en moyenne.Le SGV nous a donc fourni quelques exemplesparlants. Pour un cueilleur employé huit jours etun salaire brut de 881,51 euros, les charges

patronales atteignaient 44euros en septembre 2012.En 2013, elles s'envoleront à109 euros. Pascal Férat acompté : « Avec, allez, 100000 vendangeurs saison-niers, et en arrondissant

l'augmentation à 60 euros, c'est une manne de 6millions d'euros qui part dans les caisses del'Etat. On dit à nos adhérents de faire attention,continue Pascal Férat. Les marges risquent defondre comme neige au soleil. Et en plus, ça ne

changera rien pour les salariés, qui ne gag-neront pas plus. Cette augmentation nouschoque. A la limite, qu'on donne un peu plus auxsalariés, ils consommeront davantage. »Pour un pressureur, mieux rémunéré qu'uncueilleur, employé six jours et payé 1105,67euros bruts, les charges patronales passent de 55à 482 euros. Encore ? Un saisonnier taille payé1535,42 euros bruts pour trois semaines de tra-vail coûtera 632 euros de charges patronales en2013, contre 75 euros en 2012. Pour les quelquesemployés supplémentaires saisonniers appelés àdonner un coup de main à la taille ou au palis-sage, les viticulteurs connaissent déjà la solution

: ils n'embaucheront plus de saisonniers. Maispour la vendange, c'est évidemment impossible.Sauf, donc, à imaginer remplacer les cueilleurs,parfois venus de loin, par des tracteurs-enjam-beurs équipés... Bon, quand on rappelle que lavendange mécanisée entraîne des pertes de raisinde l'ordre de 6% et que la récolte n'est pas totale-ment propre (débris de feuilles), on n'y est sansdoute pas encore. D'autant que l'AOCChampagne interdit pour le moment la machineà vendanger. Pour le moment ?

Tony Verbicaro

Pascal Férat a jeté un pavé dans la mare. © l'Hebdo du Vendredi

Champagne - Syndicat général des vignerons

Vendange mécanique !

L'AOC interdit la mécanisation de la

vendange actuellement

xVisites de ministres, chiffre d'affairesdes exposants en hausse, bonneambiance... Le stand de la RégionChampagne-Ardenne sur le Saloninternational de l'agriculture n'a pasdésempli. Mieux placé que les annéesprécédentes, « à l'étage au-dessus desmoutons », raconte pour l'anecdoteJean-Paul Bachy, le président derégion, l'espace réservé sur le salon avu passer pas moins de cinq ministres,Jean-Marc Ayrault, le premier, notam-ment. Le changement du 6 mai derniern'y est sans doute pas pour rien, etquand les ministres passent, le publicaussi. Et les exposants venus représenter la Champagne-Ardenne ne s'en sont pas plaints. « Ils onttous enregistré des hausses de 15 à 20% par rapport à l'année dernière, poursuit Jean-Paul Bachy,ce qui, dans le contexte actuel, n'est pas négligeable. » Des exposants choyés par la Région, puisquec'est l'institution qui paie les frais (10 000 euros le stand pour la semaine) pour chacun des produc-teurs régionaux invités. La Région Champagne-Ardenne est l'une des très rares régions à opérer ainsi.Pour la première année également, tous les lycées agricoles champardennais étaient présents au salonde la porte de Versailles à Paris. T.V

Salon international de l'agriculture

La Champagne-Ardenne s'est faite remarquer

É conomie10 x

xAgriculture : la quinzaine du conseil en élevage a commencéDans le cadre de la Quinzaine du conseil en l'élevage, organisée par France Conseil Elevage, onzeexploitations ouvrent leurs portes jusqu'au 17 mars avec des thématiques innovantes. Ce vendredi 8mars, de 13 h 30 à 17 heures, c'est sur le bien-être des veaux, travail et bâtiment que se pencherontles experts et conseillers, à l'école d'agriculture de Sainte-Maure (105, route de Méry-sur-Seine).Le 13 mars, au lycée agricole de Saint-Pouange (route de Vielaines), les ovins retiendront toute l'at-tention des spécialistes qui donneront quelques astuces aux éleveurs pour engraisser agneaux et bre-bis ou comment réduire le coût alimentaire. Renseignements en téléphonant au 03 86 92 36 40 oupar mail : [email protected]

En Bref

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Jean-Marc Ayrault en visite sur le stand de la Champagne-Ardenne, accueilli par Jean-Paul Bachy. © DR

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Au coeur de la période des voeuxdes futurs bacheliers, le portail inter-net Admission Post-Bac est le pas-sage obligé pour tout élève de termi-nale, ou déjà titulaire du bac, en vuede son inscription l'an prochain pourune formation dans l'enseignementsupérieur.xC'est un peu le moment où tout se joue.Cette période, largement facteur de stresspour les élèves (et leurs parents), où le

passage vers la vie étudiante se prépare.C'est le temps des grandes questions,presque existentielles : où m'inscrire pourla rentrée prochaine ? Cette formationchoisie me plait-elle réellement ? Ai-jevraiment le niveau ? A quoi cela me pré-pare-t-il ? Tant d'interrogations sur sonavenir proche, et tant de formationsdisponibles aussi. Opter pour une licence,un BTS, un DUT, ou s'orienter plutôt versune Classe préparatoire aux grandesécoles, une formation d'ingénieur, ou bienencore une école, de commerce, d'arts,

d'architecture... La liste, évidemment nonexhaustive, a de quoi effrayer tant le choixest riche et la peur de faire le mauvaisomniprésente. Aussi, le Ministère de l'EnseignementSupérieur et de la Recherche a mis enplace depuis plusieurs rentrées déjà le siteAdmission Post-Bac, sorte de dispositifmis en place pour simplifier les démar- ches d'orientation. A partir de ce portailinternet, parents et lycéens pourrontobtenir un maximum d'informations surles formations (du moment que celles-ciparticipent à la procédure) se renseignersur les établissements (des liens renvoyantvers leur site respectif), mais aussirechercher les autres formations lesintéressant. En outre, et c'est là l'intérêtprincipal d'Admission Post-Bac, chaqueélève pourra, une fois son choix arrêté,émettre directement en ligne ses voeux depoursuite d'études et suivre ensuite sondossier. Quatre étapes décomposent ainsila démarche des futurs bacheliers : l'in-scription internet (le moment clé où lecandidat constitue son dossier électron-ique et classe ses demandes selon sapréférence à travers sa liste ordonnée de voeux), la constitution et l'envoi de leur dossier de candidature (cette phaseconsiste à imprimer des fiches candida-tures à partir du dossier électronique, pour

les formations qui demandent un dossier« papier ». Gros avantage du site : en casd'oubli d'un document dans le dossier,Admission Post-Bac en avertit directe-ment le candidat), les phases d'admission(où le candidat peut encore changer l'ordrede ses voeux) et enfin l'inscription admin-istrative dans l'établissement choisi (etobtenu). Un outil tout en un en somme, permettantde centraliser toutes les démarches indis-pensables et surtout, contribuant à ôterune bonne partie du stress aux élèves et àleur famille.

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L’ADAPT - Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées.

24 rue de la Paix - 10000 TROYES03 25 83 12 40 - [email protected]

La formation, c’est tout bon ! Mars est traditionnellement le mois des choix d’orientation scolaire. L’occasion pour les établissementsd’organiser des journées portes ouvertes ou, pour les organismes, d’informer les publics. Que faire après le bac ? Choisir une filière pourvoyeuse d’emploi ? Penser industrie ou artisanat ? Et l’apprentissage ? Et l’alternance ?

Et la formation professionnelle continue ? L’Hebdo du Vendredi vous propose un tour d’horizon, non exhaustif, de l’offre en région.

xDes dates à respecter Sur Admission Post-Bac, les inscriptions et listesordonnées de voeux sont possibles depuis le 20janvier et ouvertes jusqu'au 20 mars prochain,tandis que la date limite de validation et d'envoides dossiers-papier est le 2 avril. Les candidatspeuvent ensuite s'assurer de la réception de leurdossier de candidature par les établissementsdestinataires du 7 au 9 mai. Évidemment, pos-sibilité leur est offerte de modifier leur classe-ment hiérarchisé de voeux et ce, jusqu'au 31mai. Quant aux phases d'admission, les consul-tations et réponses des futurs étudiants se feronten trois temps, du 13 au 18 juin, du 27 juin au2 juillet et du 14 au 19 juillet.

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troyes. lhebdoduvendredi.comFormation12 x

L'université de Technologie deTroyes ouvre ses portes samediprochain (de 9h30 à 16h30), l'occasion de revenir sur ses nombreux atouts.xFuturs bacheliers scientifiques, étudiantsd'IUT, BTS, Licence et classes préparatoiresscientifiques, techniciens d'entreprise... l'UTTs'adresse à vous. Cet établissement public crééen 1994, classé parmi les dix écolesd'ingénieurs les plus importantes de Franceaccueille, chaque année, 2 500 étudiants.

S'offrent à eux six diplômes d'ingénieurcomme les systèmes industriels ou informa-tique et systèmes d'information  ; un Masteravec 11 spécialités (optique et nanotechnolo-gie par exemple) et un diplôme de Doctoratdans cinq spécialités.  Depuis 2009, unelicence professionnelle en alternance sur lesénergies renouvelables est dispensée.Les atouts de cette grande école d'ingénieurssont multiples : l'UTT permet à ses étudiantsde pouvoir partir à l'étranger pendant unsemestre, les échanges internationaux étantimportants. Seize doubles diplômes sont pro-posés avec des institutions étrangères auBrésil, Suède, Canada, Etats-Unis, Chine. Leparcours d'ingénieur s'effectue en 5 ans et estindividualisé dès la première année. Larecherche, forte de huit équipes, est une desmissions de l'établissement (avec la formationet le transfert de technologie) et est axée surles sciences et technologies pour la maîtrisedes risques. Les statistiques sont claires  : unjeune diplômé trouve un premier emploi enmoins de deux mois. Il est vrai que l'UTTcompte 3 000 entreprises partenaires, plus quenécessaire en ces temps de crise.

F.MUniversité de Technologie de Troyes, 12, rueMarie-Curie. Tél. : 03 25 71 76 00.

Enseignement supérieur

L'UTT au cœur de la vie étudiante troyenne

L'UTT accueille chaque année 2 500 étudiants. © DR

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troyes. lhebdoduvendredi.comFormation13 x

Quels organismes de formation peuvent se vanter d'insérer près de 85% de sesélèves en apprentissage (jeunes et adultes) ?Peu. L'AFT-IFTIM, spécialisé dans la formationtransport et logistique, en fait partie.

xAujourd'hui leader de la formation Transport-Logistique en Europe, le groupe AFT-IFTIM est lefruit de l'union de l'AFT, association pour ledéveloppement de la formation professionnelle dansles transports née en 1957, et de l'IFTIM, institut deformation aux techniques d'implantation et de manu-tention créé en 1961. Mandaté ou partenaire de 40 organisations professionnelles, regroupant 24 000entreprises adhérentes, l'AFT-IFTIM se distingue par la qualité de ses formations développées en étroite

collaboration avec les pouvoirs publics et les entre-prises du secteur. Son principal objectif ? Anticiper lesbesoins des professionnels du secteur des transports etde la logistique. Et ça fonctionne. Ainsi, chaque année,200 000 personnes choisissent de suivre une forma-tion dans l'un de ses 90 centres répartis dans toute laFrance ou au sein de collèges et lycées partenaires.Tous les publics sont concernés puisque les différentesformations proposées peuvent aussi bien s'adresser àdes salariés à la recherche de nouvelles compétences,à des personnes qui cherchent à se reconvertir et biensûr, à des jeunes qui souhaitent construire un projetprofessionnel. Pour ces derniers, l'AFTI-IFTIM pro-pose des formations qui s'échelonnent du CAP auMastère spécialisé (BAC +6), débouchant sur unecinquantaine de métiers différents, et qui se préparentà temps plein ou en alternance, sous formes de con-trats d'apprentissage ou de professionnalisation. EnChampagne-Ardenne, l'AFT-IFTIM dispose de deuxcentres, à Reims et à Torvilliers près de Troyes, quiproposent notamment des formations en apprentis-sage s'adressant aux plus jeunes, du CAP à BAC +3.Les deux sites organisent d'ailleurs leurs journéesPortes ouvertes en ce mois de mars. Le centre rémoisse laissera visiter vendredi 8 et samedi 9 mars, tandisque son homologue troyen fera de même le samedi 16mars. Lors de ces deux rendez-vous, les visiteursauront l'opportunité de rencontrer des enseignantsmais aussi des élèves qui n'hésiteront pas à réaliserquelques démonstrations de leur savoir-faire. J.DAFT-IFTIM : à Reims, 16-18, rue du Val Clair(Rens. : 03 26 85 95 10), et à Troyes, Z.I. deTorvilliers (Rens. : 03 25 71 38 50).Plus d'infos sur www.aft-iftim.com

Formation - AFT-IFTIM

Acteur poids lourd de la formation Transport-Logistique

Les formations dispensées par l'AFT-IFTIMs'adressent aux jeunes comme aux adultes enquête de perfectionnement ou de nouvelles compétences. © l'Hebdo du Vendredi

Publi-rédactionnel - Lycée professionnel Jeanne ManceSavoir-faire professionnel et savoir-êtreAu Lycée Professionnel Jeanne Mance, chaque élève est amené à se construire. L'équipe éducative netransmet pas seulement un savoir-faire professionnel mais aussi un savoir-être. L'accueil à partir de la3e préparatoire à la voie professionnelle permet d'aider le jeune à faire son choix d'orientation en l'im-pliquant et en organisant des sorties.Des situations réelles lors de prestations extérieures pour les CAP et BAC PRO... Les Agents de Sécuritéqui ont assuré l'accueil et la surveillance des parkings, lors des soldes à Mc Arthur, de rallyes automo-biles et conférences... Les Agents Polyvalent de restauration ont préparé les collations lors des 48hautomobiles, un concert au théâtre de la Madeleine... Les Assistants Techniques en Milieux Familial etCollectif ont assuré la restauration pour la fête des Aînés de la ville de Troyes... Les Employés de venteont effectué des collectes de denrées dans les grandes surfaces pour la Banque Alimentaire... LesLogistiques ont participés aux inventaires de différents entrepôts, cette année Royal Moto France, maisaussi à l'organisation des vide-greniers du lycée... Et aussi dans nos filières du domaine social : CAPPetite Enfance, Bac Pro Accompagnement Soins Services à la Personne, préparent l'animation du Noëldes enfants du personnel... Les BTS Economie Sociale et Familiale et SP3S mènent des ateliers enpartenariat avec l'ADME de Troyes (Appart Eco des Sénardes) et l'ADMR de Reims (formation des auxiliaires de vie). Les Conseillers ESF (Bac+ 3) de «travailleur social » ont fait aboutir une missionhumanitaire vers le Gabon, diverses fournitures pour les enfants et personnes âgées sont arrivées àbon port. Retrouvez toutes ces formations lors de notre porte ouverte.

xLes banques recrutent en alternanceSamedi 9 mars, une journée « Info - Formation - Recrutement » sera organisée au lycée Chrestien deTroyes, pour les jeunes de mois de 26 ans, qui souhaitent se diriger vers les métiers du secteur ban-caire. D'ailleurs, plusieurs partenaires seront présents, tels que la Société générale, BNP Paribas,Banque postale, Caisse d'Epargne, BPLC... et pourront mieux préparer le recrutement d'apprentis surle BTS Banque marché des particuliers. Les jeunes recrues prépareront leur diplôme au lycéeChrestien en partenariat avec le centre de formation de la profession bancaire. Il s'agit d'une forma-tion en alternance et rémunérée qui a la particularité d'être dispensée par des professionnels dusecteur bancaire en activité et des enseignants confirmés. Elle débouche généralement sur une inté-gration en contrat à durée indéterminée sur des postes de chargé(e)s de clientèle particuliers. Samedi,des responsables de ressources humaines pourront rencontrer les lycéens intéressés lors d'entretiensde pré-recrutement. N'oubliez pas votre CV et votre lettre de motivation.Samedi 9 mars, de 10 à 16 heures au lycée Chrestien de Troyes, rue de Québec. Plus d'informationsen téléphonant au 03 25 71 53 26.

En Bref

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troyes. lhebdoduvendredi.comFormation14 x

Créé en 1989 à Troyes,l'Institut Universitaire desMétiers et du Patrimoine estun établissement unique enFrance, certifié NF Servicepour la formation profession-nelle continue, qui a pourobjectif de former les futursprofessionnels du bâtiment.

xUne formation technique destinéeaux demandeurs d'emploi et adultesen reconversion.L'IUMP propose une formation tech-nique originale de deux ans destinéeaux demandeurs d'emploi, auxadultes en reconversion profession-nelle et aux bacheliers, titulaires d'unbaccalauréat ou diplôme équivalent,parmi trois métiers : Maçonnerie,Menuiserie et Thermique-Sanitaire.Cette formation technique allie laformation à un métier du bâtimentavec l'acquisition de diplômes pro-fessionnels (CAP, Bac Pro), à uneformation universitaire axée sur lagestion d'une entreprise, menant à unDiplôme Universitaire en « Gestiondes Entreprises du Patrimoine Bâti ».« Cette formation permet à chaquestagiaire de préparer trois diplômes :

un CAP, un Bac Pro, et un DiplômeUniversitaire de niveau Bac+2. Nousobtenons d'excellents résultats avecprès de 100% de réussite au Bac Prodont deux tiers de mentions », pré-cise le Directeur, Nicolas Padberg.La formation technique comprendégalement cinq mois de stage enentreprise au cours des deux ans. «Nous avons un grand nombre d'en-treprises partenaires qui accueillentrégulièrement nos stagiaires.

Certaines entreprises en embauchentà l'issue de la formation. Il est ànoter également que chaque annéedes stagiaires décident de créer leurpropre entreprise. Les modules degestion d'entreprise dispensés dansle cadre du Diplôme Universitairepermettent cette aventure », indiqueNicolas Padberg.La formation permet aux stagiairesd'accéder à des postes pouvant allerde l'ouvrier qualifié au chef d'entre-

prise ou au conducteur de travauxdans le secteur du bâtiment. « Nousintégrons des stagiaires qui initiale-ment ne sont pas issus du métier etqui réussissent parfaitement bienleur intégration professionnelle. »L'IUMP forme également en perfec-tionnement les professionnels du bâtiment et les agents des collec-tivités, acteurs de la réhabilitation dupatrimoine bâti dans les domaines dela restauration, des énergies renouve-lables, de l'éco-construction... afinqu'ils acquièrent un savoir-faire pro-fessionnel de qualité.« L'IUMP propose un large panel deformations adaptées aux besoins desentreprises : enduits à la chaux,ossature bois, escalier en voûte sar-rasine, béton de chanvre... Nous pou-vons également nous adapter à toutedemande spécifique de formation »,souligne Nicolas Padberg.Depuis 2007, l'IUMP est labelliséPôle d'Innovation pour l'artisanat et les petites entreprises enRestauration du Patrimoine Bâti. « Ce label est accordé par leMinistère de l'Economie et estattribué à 22 structures en France. »L'IUMP est précurseur dans sondomaine de compétence, la restaura-tion du patrimoine bâti et est une

référence nationale auprès desacteurs du bâtiment.L'Institut Universitaire des Métiers etdu Patrimoine est par ailleurssoutenu par les organisations profes-sionnelles de la filière : laConfédération de l'Artisanat et desPetites Entreprises du Bâtiment(CAPEB), la Fédération Françaisedu Bâtiment (FFB) et l'Ordre desArchitectes.

IUMP - 03 25 80 74 09 [email protected] - 10, rue Saint-Martin-es-Aires, 10000 TroyesOuvert du lundi au jeudi de 8h à 12het de 13h30 à 17h30, le vendredi de8h à 12h.

PUBLI-RÉDACTIONNEL - Institut Universitaire des Métiers et du Patrimoine (IUMP)

Un établissement unique de formation aux métiers du bâtiment

© IUMP

xL'IUMP organise sa JournéePortes Ouvertes le samedi 23mars de 10h à 18hAu programme : visite des locaux,rencontre des stagiaires, des ancienset des organisations partenaires. Desdémonstrations techniques (mise enoeuvre du béton de chanvre, test d'é-tanchéité à l'air et utilisation de lacaméra thermique) illustreront lesdébouchés des métiers de la forma-tion technique.

Le groupe ESC Troyes enChampagne ouvre ses portes le 16 mars prochain. Benjamine des grandes écoles de commerce de France, elle a pourtant tout d'une grande. xEn effet, le magazine Le Point a classé lesmeilleures grandes écoles, et celle-ci arrive au11ème rang pour la qualité de sa recherche et au12ème pour la réussite de ses diplômés. L'ESCTroyes a misé sur le management du sport, le designet le tourisme. Plus de 1700 étudiants bûchent surun des 5 programmes de formation initiale, commeJean-Baptiste Plou, venu d'Aix-en-Provence  :«  C'est une école qui monte et qui reste à taillehumaine, ce n'est pas une usine. L'administration,par exemple, reste très proche des étudiants  ».L'ESC reçoit des élèves qui souhaitent créer leur

entreprise. Il existe plusieurs possibilités comme leProgramme Grande Ecole ou celui du managementinternational (INBA). Le pôle paramédical et socialcomprend les préparations aux concours des écolesde métiers aussi divers que laborantin,ergothérapeute ou éducateur spécialisé. L'ESCforme également aux métiers du design en insistant,à partir de la quatrième année, sur la valorisation etla présentation des créations. L'école ne mise passeulement sur l'innovation entrepreneuriale maisaussi sur l'ouverture sociale et sociétale avec l'écolede la deuxième chance qui s'adresse à celles et ceuxsans qualification. L'établissement dispose égale-ment d'un pôle de formation continue destiné auxentreprises. Car c'est la force du Groupe ESCTroyes : être toujours en lien avec le monde de l'en-treprise. Frédérique MouzardGroupe ESC Troyes, 217, avenue Pierre-Brossolette à Troyes. Tél. : 03 25 71 22 22.

Commerce

L'ESC forme les nouveaux managers

L'ESC, créée en 1992 avec pour parrain HEC Paris, ouvre ses portes le samedi 16 mars de 10h à 17h. © ESC

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troyes. lhebdoduvendredi.com

Le DUT Réseaux et Télécomsde l'IUT de Châlons forme,dans le cadre d'une licenceprofessionnelle, aux métiersdes datacenter, ces lieuxhyper-sécurisés où desserveurs informatiques fontle concret du cloud comput-ing. Une formation qui ouvresur des débouchés que tousles secteurs envient.

xIl n'y a pas si longtemps, un con-naisseur du cloud computing était sou-vent catalogué de geek. Aujourd'hui, lecloud est partout. Et pour que l'infor-matique dans les nuages fonctionne, ilfaut des datacenter pour stocker etservir les données via les réseaux. Etpour qu'un datacenter tourne, il fautdes professionnels.L'IUT de Châlons héberge donc uneformation tout ce qu'il a de plusmatérialisée, pouvant accueillirjusqu'à 48 étudiants par promotion,pour former aux métiers du datacenter.Pour mener le projet à bien, et mêmedevenir un pionnier dans ce domaine,Laurent Hussenet, le directeur dudépartement, a créé un datacenter

pédagogique in situ. Utilisé par lesélèves, évidemment, qui viennentprincipalement des filières S STI ou SSVT. « Et à la rentrée prochaine, onaura notre bac littéraire ! Un élève determinale littéraire devrait effective-ment nous rejoindre. Ce n'est pas lechemin habituel, bien sûr, mais on al'expérience d'un jeune, il y a dix ans,qui est sorti major de promotion et aenchaîné sur une école d'ingénieur ; ilintervient d'ailleurs toujours dansnotre formation. »

Les professionnels fréquententrégulièrement l'IUT de Châlons pourcette formation. « On a des profes-sionnels comme ceux d'Antemeta, parexemple, en région parisienne, quiinterviennent dans nos cours. Ils vien-nent à Châlons gratuitement, parcequ'ils cherchent aussi ici des futursemployés.  » Preuve de la reconnais-sance du département, le Ministère del'Enseignement supérieur et de laRecherche a d'ailleurs identifié la for-mation dispensée à l'IUT châlonnais

comme unique dans le pays. « D'aprèsle ministère, on est clairement enavance sur ce qui fait dans les IUT »,explique Laurent Hussenet. Et lalicence professionnelle réseaux et télé-coms enseignée est l'une des deux del'Université de Reims Champagne-Ardenne classée A+. Avec douze ans d'ancienneté, ledépartement commence à voir revenird'anciens élèves donner des cours.« C'est un gros avantage pour nous, ilsconnaissent la structure et semblent

heureux de rendre à l'école ce que l'é-cole leur a donné. »La reconnaissance dans la commu-nauté des réseaux et télécoms ne datepas d'hier. Cisco, par exemple, estprésent à l'IUT (académie locale)depuis onze ans. Des intervenantslocaux participent aux formations dis-pensées à l'IUT : Sanef, Hexanet,Axiance, Dell, «  qui nous a aidé àmonter le datacenter pédagogie  »,Joulex, « avec qui nous venons designer un partenariat ; avec eux, onapporte aussi la dimension de la ges-tion de l'énergie dans un datacenter oudans un bâtiment ».La région, essentiellement sur Reims,compte déjà plus de 5 000 m2 de datacenter (Sanef, Ikoula...). Cesstructures d'hébergement sont claire-ment en croissance, ce qui signifie desdébouchés aussi locaux pour lesélèves du DUT châlonnais.

Tony Verbicaro

Le DUT Réseaux et Télécoms del'IUT Léonard de Vinci à Châlons-en-Champagne forme jusqu'à la licenceprofessionnelle Réseaux et Télécoms. Chaussée du port, 51000 Châlons-en-Champagne. Tél. : 03 26 21 81 80.

IUT de Châlons

Une formation aux métiers du datacenter unique en France

Laurent Hussenet, le directeur du département, a monté un datacenter pédagogique. © l'hebdo du Vendredi

Formation15 xPUBLI-RÉDACTIONNEL - Institut Universitaire des Métiers et du Patrimoine (IUMP)

Un établissement unique de formation aux métiers du bâtiment

xL'Association départementale pour l'insertionsociale et professionnelle des personnes handi-capées (ADAPT) oeuvre au quotidien à l'amélio-ration de l'intégration de la personne handicapéedans la cité.Offrir le maximum de possibilité pour que touspuissent vivre ensemble égaux et différents estl'objectif que poursuit l'association depuis plus de80 ans. L'Adapt Aube, centre de formation professionnelle, vous offre un accueil et un suiviindividualisés et personnalisés.« Nous proposons un parcours de formation construit et soutenu par une équipe de profession-nels, les formations sont ponctuées de bilans inter-médiaires pluridisciplinaires pour assurer

cohérence et efficacité », indique DanièleDelcourt, directrice de l'établissement de Troyes.« 90% de nos stagiaires réussissent leur examen,60 à 65% d'entre eux retrouvent un emploi dans les six mois qui suivent la formation, nous lesaccompagnons tout au long de leur parcours de reclassement : de l'admission dans le centre àl'embauche », souligne-t-elle.Et ajoute : « Le statut de stagiaire de la formationprofessionnelle ouvre droit à une rémunération,calculée en fonction de la situation de chacun parrapport à un emploi antérieur. »Renseignements : contacter le centre au 03 25 83 12 40.

Publi-rédactionnel - Insertion des personnes handicapées

L'Adapt, l'insertion depuis 80 ans

Le siège de l'Adapt à Troyes. © DR

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Dans un entretien accordé àl'Hebdo du Vendredi, Eric Plestan,président de la Capeb, laConfédération de l'Artisanat etdes Petites Entreprises duBâtiment, revient sur les annoncesdu gouvernement relatives auxmodifications du taux de TVAdans l'immobilier.

xDes modifications du taux de TVA sontannoncées pour le 1er janvier. Il était de5,5 % avant de passer à 7 % dans lesderniers mois et devrait passer à 10 %,qu'est-ce qui va réellement changer ?Je me méfie toujours de ces grandes annoncescar pour le moment la CAPEB nationale et del'Aube ont seulement été reçues au Sénat et àl'Assemblée Nationale. Nous réclamons pourla survie de nos entreprises un taux réduit uni-forme de 5 %, car nous ne pouvons pas avoirtoute la palette des taux de TVA, ce serait laporte ouverte à une incompréhension de lapart de nos clients et à des renoncements de travaux.

Ce ne sont donc, pour l'instant, que desannonces ?Pour l'instant la seule chose qui ait été votée,c'est un taux de 10 % applicable au 1er janvi-er 2014. Nous souhaitons que le gouverne-

ment fasse marche arrière et que nous soyonsuniformément soumis à un taux de 5 % surtous les travaux de rénovation et non pasuniquement sur le logement social et l'isola-tion, tel que c'est en train de se dessiner ! Ilfaut bien noter que dans l'état actuel desannonces, pour les gros travaux de rénovationchez les particuliers le taux applicable en jan-vier serait de 20 % si le gouvernement neprend pas des mesures.

Quelles sont les conséquences de la situa-tion actuelle ?Nous allons nous faire entendre toute cetteannée en espérant que le gouvernementrevienne globalement sur sa position quiannonce une catastrophe pour nos professionsqui se traduira en perte d'emplois, ce quitouchera, entre autres, directement ou indi-rectement, de très nombreux foyers Troyens.

Il y a urgence car dès la rentrée scolaire enseptembre, nous aurons du mal à remplir nosCFA (apprentissage) notamment en raison dufait que nos carnets de commandes sontsquelettiques et que dans ces conditions, il estbien difficile pour nos chefs d'entreprises des'engager sur une durée de deux ans.Toutefois nous nous mobilisons et samedi,dans les trois CFA de Pont Sainte-Marie estorganisée de 10 heures à 17 heures unejournée portes ouvertes sur l'apprentissage etles métiers qui va du CAP au BAC + 5.

Propos recueillis par Michel Gay

Eric Plestan, président de la CAPEB de l'Aube : « Nous aurons du mal à remplir nos CFA (apprentissage)notamment en raison du fait que nos carnets de commandes sont squelettiques ». © L'hebdo du vendredi

Interview - Eric Plestan, Capeb

« Nous souhaitons que le gouvernementfasse marche arrière »

Piscines Dugain est une PMEfamiliale dynamique, encroissance, bien ancréedepuis 1986 dans le tissuéconomique aubois. Cetindustriel troyen anime unréseau national et européenpour commercialiser sa tech-nologie brevetée de con-struction de piscines 100%béton plein avec son réseaunational de 40 distributeurs.

xJean-François Mocquery, ingénieurde formation, est train de réussir lepari d'implanter sa PME sur le terri-toire national  : «  Nous sommesprésents du pays de Gex au GrandOuest en passant par la Loire. Nousavons 40 points de ventes. 2013 mar-quera l'ouverture de six à huit pointsde vente essentiellement dans leGrand Ouest. ». Mais attention l'ou-verture d'un point de vente n'est pasaussi simple qu'un plongeon. «  Undémarchage s'impose auprès derevendeurs qui doivent être convain-cus du produit vendu, avoir l'esprit

réseau et groupe. On cherche despros qui s'investissent et dans ladurée, c'est capital ! »Les perspectives pour 2013 sontlimpides : « 2012 était pas mal maison va essayer de faire mieux en 2013.Il faudra se bagarrer sur le marché

qui accuse une baisse de 12% auniveau national alors qu'en 2012Dugain, c'est une augmentation de30% du chiffre d'affaire  ». Rien queça, mais pas le fruit du hasard « Ons'étend, on évolue c'est automa-tique...On continue à semer, à

prospecter. On apporte une qualité, onest apprécié avec notamment lagarantie 20 ans : c'est incomparable ! »« Je ne sais pas livrer un produit si cen'est pas du solide ! »Une très grande exigence qui per-met  «  sur la structure piscine, côté

construction, de n'avoir aucun pépintechnique, du bétonnage au coulage età l'après ! », assure le PDG. « Je nesais pas livrer un produit si ce n'estpas du solide ! ».Il faut aussi innover et là, «  avec cenouveau kit livré pour 7 000€ et posépour 15 000€, nous lançons un nou-veau modèle déposé avec un escalieren triangle pour faire du volume ettoucher un maximum de gens. Nousavons aussi innové avec une piscinecarrée « qui a de la gueule », restylisécertains modèles et évolué vers unemeilleure filtration que la silice avecdu verre cassé ».Sur un marché de concurrence, le tonest donné : « L'image du sud qui venddes piscines est dépassée, c'était uneautre époque, le marché est à l'ouest,en vallée de la Loire et en Rhône-Alpes. C'est un métier de concurrenceet de bagarre. Le marché de la con-struction comporte une vingtained'entreprises fortes avec un leaderincontesté, Desjoyaux. Nous sommesdans le premier tiers parmi les sept ouhuit meilleures entreprises  ». Uneposition qui donne du souffle pourrester dans la vague.

Jérémy Pichon

Entreprise - Piscines Dugain

« Piscines en dur, piscines qui durent ! »

É conomie16 x

xLa Banque régionale d'in-vestissement installée en maiLa Banque Publique d'Investissement (BPI), fruitd'un « mariage » entre la Caisse des Dépôts etConsignations et Oséo et qui aura pour but desoutenir particulièrement l'innovation aura desdéclinaisons régionales. En Champagne-Ardenne, la future Banque Régionaled'Investissement (BRI) devrait « être installée enmai », d'après Jean-Paul Bachy, président de laRégion Champagne-Ardenne, qui sera égale-ment le président du comité d'orientation de lastructure. Un comité qui respectera la paritéfemmes / hommes et qui verra siéger des élusde la Région - « seulement trois », a regrettéJean-Paul Bachy -, des membres du Conseiléconomique, social et environnemental régio-nal, des dirigeants de la Caisse des Dépôts etd'Oséo, et des membres de la société civile.

En Bref

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(De g. à d.) Jean-François Mocquery, PDG, Céline Pinto, animatrice réseau et les lauréats du réseau Piscines DUGAIN ©L'hebdo du vendredi

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L'Estac n'a plus d'autre choix que de s'imposer face à Reims samedi au stade de l'Aube (20 heures).Dans le cas contraire, les derniersespoirs de maintien risquent de s'envoler définitivement.xPendant onze minutes dimanche à Marseille,les Troyens, grâce à Marcos, faisaient presqueaussi bien que les Rémois la veille face au PSG.Mais quand le Stade serrait les trois points,l'Estac pliait à deux reprises contre desOlympiens vernis sur l'égalisation de... Jarjatcontre son camp après une frappe de N'Koulou(81e), puis sur un but de Gignac la minute sui-vante. Un résultat qui renvoie Troyes à ladernière place (20 points).Désormais à sept longueurs du premier non-re-légable, les joueurs de Jean-Marc Furlan abat-tent leur dernière carte lors de ce derby champ-enois samedi (20 heures). Une défaite enterreraitquasiment les espoirs de maintien d'un groupe,certes valeureux, mais qui a encore prouvé à Marseille qu'il lui était difficile de tenir unrésultat. Comme ce fut le cas en 2013 face à Lyon, Lille et Toulouse.Des équipes autrement plusarmées que celle de l'Aube, ilest vrai. Mais ses rivaux parviennent, à l'inverse,à prendre des points contre les gros bras duchampionnat ou lors des confrontations directes.Nancy (21 points) avait ainsi raflé la mise à

Marseille, puis était allée s'imposer à Sochaux leweek-end dernier.Dans ce contexte, la réception des Marnais pourcette 28e journée prend encore plus d'impor-tance. Le Stade de Reims, gonflé à bloc aprèsavoir accroché le scalp du PSG en inférioriténumérique, n'a pas manqué de remarquer qu'unsuccès le placerait à dix longueurs de l'Estac.

Mais les Rouge et Blancseront-ils capables de main-tenir le niveau de jeu affiché la

semaine dernière à Auguste-Delaune ?Rien n'est moins sûr, d'autant qu'ils n'ont quetrès rarement brillé dans l'Aube. En treizedéplacements en championnat (L1 et L2), les

Rémois ne se sont imposés qu'à trois reprises, ledernier succès remontant à... 1973 (2-0). En sep-tembre, Troyes avait décroché son premier suc-cès de la saison à Reims en 16e de finale de laCoupe de la Ligue (2-1). Puis avaient contraintdes Marnais, pourtant en pleine euphorie, aumatch nul à l'aller fin octobre (1-1, 10e journée).Benjamin Nivet et ses partenaires doivent enfinassumer la pression d'un match à l'enjeu capitalface à la formation d'Hubert Fournier quidevrait, de son côté, évoluer l'esprit libéré aprèsson dernier exploit. A Troyes de prendre le jeu àson compte pour espérer inverser une tendancequi, maintenant, n'est plus du tout en sa faveur.

Stephen Thiebault

Sport17 x

A l'aller, Yattara et l'Estac avaient contraint Tacalfred et les Rémois au match nul. © l'hebdo du Vendredi

Football (L1, 28e journée) Troyes - Reims

Un derby pour y croire encore

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troyes. lhebdoduvendredi.com

xCoupe de France : Troyes -Nancy mardi 16 avril à 18heuresLa Commission d'Organisation de la FFF, aprèsconsultation des diffuseurs télévisuels, a officialiséles dates et les horaires des rencontres des quartsde finale de la Coupe de France. L'Estac recevral'AS Nancy-Lorraine le mardi 16 avril, au Stadede l'Aube, à 18 heures. Sous réserve toutefois dela programmation d'Estac-Paris SG le week-endprécédent...

xEstac - PSG : conserver lebillet de ReimsTous ceux qui assisteront au derby Estac-Reimsdevront conserver leur billet. Ils bénéficieront eneffet d'une priorité pour se procurer leur placepour Estac - Paris SG (13 avril, sous réserve demodification de programmation télévisuelle).L'Estac a dévoilé son dispositif pour la locationpour le match contre Paris SG. Elle donnera lapriorité aux spectateurs locaux et, d'abord auxfidèles qui suivent régulièrement les matches austade de l'Aube. Il n'y aura donc aucune vente surles réseaux. Toutes les places ne serontdisponibles qu'à la billetterie du stade de l'Aube,du mardi 12 au samedi 16 mars, locationouverte pour le pack Estac - PSG et Estac -EvianTG du 4 mai, de 13 h 30 à 18 h en billetterie ;du mardi 19 au mercredi 20 mars, locationouverte aux détenteurs d'un billet payant Estac - Reims et aux abonnés, dans la limite dequatre places par personne, de 10 h à 18 h enbilletterie ; à partir du jeudi 21 mars, location toutpublic (de 10 h à 18 h en billetterie).

Rencontre avec un homme passion-né par son métier, Olivier Tingry,qui a porté les couleurs des deuxclubs en tant que gardien puisentraineur des gardiens.

xOlivier, ce derby, ça évoque forcémentquelque chose de particulier pour vous ?C'est un peu spécial car la situation n'est passimple, on a besoin de beaucoup de points.J'aime remporter les derbies. Aujourd'hui je suisà l'Estac : je veux qu'on gagne ! On a toujourssuivi les parcours ensemble, j'aimerais bien queça continue. Sept points en onze matchs, rienn'est impossible, si on peut finir ensemble...

Vous êtes arrivé quand le club était au fond,vous remontez pour tutoyer l'élite, un motsur ce parcours ?Jusqu'à présent c'est positif. Sur ces quatredernières années, la première saison en Ligue 2a été délicate car c'était l'apprentissage, certainsn'avaient jamais joué à ce niveau. Ce n'estjamais simple de pouvoir confirmer quand onremonte.

Quel regard portez-vous sur les gardiens duclub depuis votre arrivée (Quentin Westberg,Olivier Blondel et Yohan Thuram-Ulien) ?Je suis toujours les gardiens, on peut se séparersans s'éloigner. Evian pour Quentin puis

Luzenac, Rouen pour Alan Mermillod (deux-ième gardien en National, ndlr). Je les ai quittéen national et ils y jouent un rôle actuellement,ils peuvent prétendre à un niveau professionnel.Pour Olivier, le choix de repartir à Toulouse esthonorable, il a peut être pensé qu'il apporteraitquelque chose au TFC. Avec la blessure

d'Olivier, Yohan a été sollicité et il a explosé ! Iln'a pas eu un parcours facile, troisième gardienà Monaco, on a pu saisir cette chance de lerecruter.

Quelle est marge de progression de YohanThuram-Ulien ?

Il est jeune, 24 ans. Il a plus de dix années à pro-gresser, une marge extraordinaire. Il est lucide etconscient de ses qualités pour évoluer. Il est entrain de franchir des paliers, il apprend et ilapprendra. A mes yeux, c'est la plus grandechance de faire quelque chose d'extraordinairede tous les gardiens que j'ai eu !

On voit Mandanda orphelin de son entraineurNicolas Dehon (ancien gardien de Troyes,ndlr), quelle est votre relation avec Yohan ?Le but pour moi, c'est que le gardien soit prêtquand on a besoin de lui : il doit être au top. Ilfaut s'adapter au joueur, il faut le comprendre,c'est du relationnel. Yohan, c'est un mec trèsordonné qui sait où il va, il sait ce qu'il veut.

Evoquons maintenant le parcours du club enLigue 1...Compliqué, toujours le sentiment de passer pasloin, on manque d'y arriver par des erreurs indi-viduelles qui coûtent cher en L1. Une fois, deuxfois... Là, c'est répétitif et on ne prend pas depoint, le constat comptable est là...

Un pronostic ?Il faut qu'on gagne, je n'aime pas prendre de butalors 1-0 ça me va, on reviendrait à quatrepoints...

Propos recueillis par Jérémy Pichon

Julien Faussurier, auteur du deuxième but à Sochaux. © l'Hebdo du Vendredi

Interview - Olivier Tingry

« Si on peut finir ensemble, Troyes et Reims... en L1 »

Reims en difficulté dans l'Aube

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Vingt-deux équipes française, sur lesvingt-sept que comptera le peloton,seront au départ de Paris - Troyes cedimanche 10 mars. L'arrivée serajugée dans la Préfecture de l'Aubeen fin d'après-midi sur le boulevardGambetta.xLe départ de l'une des premières classiquesfrançaises de la saison sera donné dimanche enmilieu de journée à Provins. A 12 h 30 précises,la cité médiévale de Seine-et-Marne verras'élancer, pour 174,2 km très exactement, ungroupe composé en grande majorité de coureursfrançais. « On a décidé de privilégier noséquipes, commence par expliquer l'un desorganisateurs, Jean-François Barsot. Commesouvent, la course sera très ouverte et ceux quiarriveront à enchaîner les difficultés dans laforêt d'Othe auront une chance. La répétitiondes petites bosses entraîne une accumulation dela fatigue. »Les deux dernières grimpettes de la journée - larampe de Montgueux et lacôte de Macey -, pourraientservir de juges de paix. Maisles éventuels échappésdevront avoir assez d'avances'ils ne veulent pas être repris sur le grand platavant La Chapelle-Saint-Luc. « C'est souvent ausprint que se joue l'arrivée, continue Jean-

François Barsot. Les équipes des rouleurs peu-vent emmener leurs sprinters. »Reste à savoir qui succédera à Jean-Marc

Bideau (Bretagne-Schuller)qui s'était imposé en costaudavenue Gambetta en 2012après avoir pris le meilleur surses deux adversaires dans la

dernière ligne droite.Un épilogue aubois qui débutera avec l'arrivéedu peloton par la D40 à Nozeau (vers 13 heures

environ), avant de prendre la direction deNogent-Sur-Seine. « Une ville et son clubcycliste qui font des efforts particuliers pour lacourse », apprécie au passage Jean-FrançoisBarsot.Les coureurs se rendront ensuite en forêt d'Otheavant de remonter vers Prugny, Montgueux puisdirection La Chapelle-Saint-Luc et Troyes. « Ilsemprunteront l'avenue du Général Leclerc, l'a-venue Pasteur (flamme rouge), avant de tournervers le boulevard Gambetta, conclut l'organisa-

teur. En ville, les rues concernées par le passagede la course seront fermées dimanche à partirde 14 heures. » Selon les conditions de course,l'arrivée, jugée à l'intersection de la rue Diderot,devrait se faire aux alentours de 16h30 - 17heures.A noter qu'une caravane publicitaire, ainsi qu'undéfilé de voitures de collection et de motos anci-ennes précèderont la course d'une heure.

S.T

Sport18 x

Troyes aura des allures de Tour de France dimanche. © l'Hebdo du Vendredi

Cyclisme - Paris - Troyes (55e édition)

La prime aux coureurs tricolores

N ° 2 5 d u 8 a u 1 4 m a r s 2 0 1 3

troyes. lhebdoduvendredi.com

xLes équipes engagées- Continentales Pros : Bretagne-SechéEnvironnement, Sojasun.

- Continentales : BigMat-Auber 93, La PommeMarseille, Roubaix-Lille Métropole, Bridgestone-Anchor (Japon), Designa Kokken-Knudsgaard(Danemark), Joker-Merida (Norvège), TeamDifferdange-Losch (Luxembourg), TeamVorarlberg (Autriche).

- DN1 : Armée de Terre, AVC Aix-en-Provence,CC Etupes, CC Nogent-sur-Oise, CCVilleneuve-Saint-Germain, SCO Dijon, VCRouen 76.

- DN2 : Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme, ClubChampagne Charlott', Charvieu-ChavagneuxIC, EC Raismes Petite-Forêt, Team Rémy MederHaguenau, VC Caladois, VC Toucy, VSHyèrois.

- DN3 : Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys,UVCA Troyes.

La course sera à suivre en direct intégral sur www.directvelo.com.

Un défilé de voitures de collection avant

les coureurs

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19 xSortie N ° 2 5 d u 8 a u 1 4 m a r s 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

CONCERTSvendredi 8 marsMUSIQUE LYRIQUE ET SYMPHONIQUEPar l’Orchestre Symphonique del’Aube. Robert Schumann - Ouver-ture de Manfred, Richard Wagner :Prélude et mort d’Isolde, LéonardBernstein - 1ère Symphonie Jéré-miah, John Williams - Jurassic Park(thème du film).

À 20h30. Espace Gérard Philipe. Tarifs Balcon : 15euros, parterre : 10 euros, réduit (au parterre) : 5 euros.

vendredi 8 mars1963 : LA MUSIQUE DE CHAMBRE DEPOULENC

À 20h30. Salle Fernand Doré. Gratuit.

vendredi 8 marsFESTIVAL FESTIMUZ 2013 : CLASSIQUE, VARIÉTÉ...Soirée musique classique, de film,variété : Orchestre d’harmonie deSainte-Savine avec P. Koludzki à labaguette.

À 20h30. Salle des Fêtes de Bréviandes. Entrée libreavec pause crêpes.

samedi 9 marsFESTIVAL FESTIMUZ 2013 : ROCK19h : Loic & Coco, soul.20h : A Quiet Day For Mellowdreams, rock alternatif.21h30 : Les No Comment, rock re-prise + compo.23h Dove Mleh, electro du swing aurock.

Salle des fêtes de Bréviandes. Entrée : 6 euros.

samedi 9 marsJAZZ ET SOUL - DUO D’ICI BAS AURIVE GAUCHE CAFÉ19 h : apéro concert.21h30 : concert, avec formule dîner-concert.

Rive Gauche Café, 59, rue de la Cité, Troyes.

samedi 9 marsSOIRÉE DANSANTESoirée organisée par l’Associationtroyenne Ecoute Réconfort Per-sonnes Handicapées. Avec l’Orches-tre de Yannick Champion.

À 20h30. Salle des fêtes de Saint-André-les-Vergers

.

samedi 9 marsSCÈNES SLAMPrésentées par la Déclam’. Scènesouvertes qualif Slam So What.

À 20h30. Bar le Mix’Cité.dimanche 10 marsMUSIQUE LYRIQUE ET SYMPHONIQUERobert Schumann - Ouverture deManfred, Richard Wagner : Préludeet mort d’Isolde, Léonard Bernstein -1ère Symphonie Jérémiah, John Wil-liams - Jurassic Park (thème du film).

À 10h30. Théâtre de Champagne. Tarifs balcon : 15euros, parterre : 10 euros, réduit (au parterre) : 5 euros.

dimanche 10 marsFESTIVAL FESTIMUZ 2013 : MUSIQUESDU MONDE14h30 : Percu 3D, percussions.De 15h à 17h : SIDH, musique cel-tique du pays de l’Argonne.

Salle des fêtes de Bréviandes. Entrée : 3€ avec pause crêpes.

mercredi 13 marsL’EMAL SE LA JOUE ZAPPAConcert de l’Ecole de Musique deSaint-André-les-Vergers, en hom-mage à Frank Zappa.

À 19h30. Espace Gérard Philipe. Gratuit.

mercredi 13 marsCHANSON - BENABARLa scène étant le foyer de son suc-cès, Bénabar retourne à la rencontrede son public avec un récital particu-lier, souhaité intimiste.

À 20h30. Théâtre de Champagne. Tarif tout public :37€, tarif étudiant : 25€, tarif en visibilité réduite :

20€. vendredi 15 marsUN MUSICIEN, UNE HEURE : LE BLUES

À 18h00. Médiathèque du Grand Troyes. Gratuit.

vendredi 15 marsCYRILLE AIMÉE & ADRIEN MOIGNARDTRIODans le cadre du festival Guitares duMonde. Cyrille Aimée à une voix etune musicalité unique. Adrien Moi-gnard, guitariste exceptionnel etdoué, est une figure montante dujazz manouche.

À 20h30. Espace Gérard Philipe. Tarifs : de 10,80€ à18,30€.

vendredi 15 marsQUATUOR LEONISAccompagné en première partie d’unQuatuor à cordes, ce concert rendhommage au génie de Schubert et

sa souffrance de n’avoir jamaiscroisé Beethoven. En seconde par-tie, la rencontre se fait et la magieopère.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Tarif tout public :20€ professeurs du conservatoire : 6€, élèves du

conservatoire : 3€.samedi 16 marsCONCERT CELTIQUERendez-vous avec la Saint Patrick!Concert Celtique avec « Celt Trio ».

À 19h00. Mac Callary’s. Entrée libre.

samedi 16 marsJUAN DE LÉRIDA QUINTETVoici un talentueux quintet composéautour du prometteur guitariste gitanJuan de Lerida, pour un jazz tinté deflamenco. Dans le cadre du festivalGuitares du Monde.

À 20h30. Espace Gérard Philipe. Tarifs : de 10,80€ à18,30€.

dimanche 17 marsANDALOUSIEOpérette en 2 actes. Livret de Ray-mond Vinci, musique de FrancisLopez.

À 15h00. Théâtre de Champagne. Tarifs : 32€, - 25 ans : 15€.

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xInstallées dans un décor épuré mais confortable, les femmes de Marie-Pierre Kuhnoccupent toujours le premier plan de ses oeuvres. Le visage long, marqué par des yeuxgrands ouverts et un sourire à peine dissimulé, elles évoluent dans des scènes de la viequotidienne, comme devant une tasse de café, au bord de la mer... Le décor est suggéré,se devine parfois. A côté d'elles, des détails invitent le spectateur à imaginer un scé-nario plus fantaisiste que celui qui est proposé au premier regard. Une clochette ac-crochée sur un bonnet, un réveil qui remplace une fleur dans un vase... Des objets, quin'ont pas leur place habituelle, invitent le spectateur à basculer dans l'imaginaire et à en-trer dans le monde de l'artiste, où gaieté, optimisme et sérénité ne sont pas uniquementdes mots, mais de bonnes raisons d'exister.

A.TMarie-Pierre Kuhn, exposition jusqu'au 24 mars à l'Espace d'art contemporainPasseart, de 17 h 30 à 20 h, et de 15 à 20 h les mercredis et samedis (fermé le di-manche). Entrée libre.

Exposition Passeart

Les demoiselles styliséesde Marie-Pierre Kuhn

xLa Médiathèque du Grand Troyes propose un voyage à traversle monde du blues, en compagnie du musicien et compositeurAlexandre Le Nagard, ces vendredi 8 et dimanche 10 mars. Lepremier rendez-vous, fixé à 18 heures vendredi, se transformera enrencontre intitulée « Le chicago blues autour de deux figures ma-jeures : Big Bill Broonzy et Muddy Waters ». Dimanche, rendez-vous à 16 heures pour l'ouverture dominicale de la Médiathèque etpour une Scène locale animée par le groupe « Soul's Pawn BrotherBlues Band ». Ce jour-là, les visiteurs pourront également profiterde l'ensemble des services proposés par la Médiathèque, dont l'-exposition incontournable d'Eugène Van Lamsweerde.

A.TEntrée libre.

Concert

Du blues à laMédiathèque

xProduit par le Conseil général de l'Aube, l'Orchestre symphonique de l'Aube donnera un concert ce soir,vendredi 8 mars, à l'Espace Gérard Philippe à Saint-André-les-Vergers, à 20 h 30. Pour ce sixième pro-gramme, dirigé par le chef d'orchestre Gilles Millière, deux auteurs allemands et deux auteurs américainsvous feront voyager entre opéra et symphonie.L'année 2013 est marquée par le bicentenaire d'un génie de l'opéra : Wagner. Un rendez-vous imman-quable avec l'ouverture (Prélude) et le magnifique final (Mort d'Isolde) du légendaire Tristan et Iseult.Pour servir l'une des plus belles pages wagnériennes, la soprane Catherine Hunold, spécialiste de Wag-ner, sera l'invitée de l'orchestre. Cette soliste internationale chantera également Lamentation, 3e mouve-ment de la 1ère symphonie de Bernstein. Le thème du film Jurassic Park constitue l'oeuvre contemporaineet grand public de cette programmation ambitieuse. Et bonne nouvelle, il reste des places !

Vendredi 8 mars, à l'Espace Gérard Philippe à Saint-André-les-Vergers, 22, avenue Maréchal Leclerc, à 20 h 30.Tarif plein : 10 euros, tarif réduit : 5 euros. Renseignements et réservations au 03 25 49 62 81 [email protected]

Les femmes de Marie-Pierre Kuhn sont à découvrir jusqu'au 24 mars à l'espace contemporain Passeart. ©L'hebdo du vendredi

Deux rendez-vous Blues sont proposés à la Média-thèque les 8 et 10 mars. © DR

Concert - Espace Gérard Philipe

L'Orchestre symphonique de l'Aube à Saint-André-les-Vergers

xL'Harmonie municipale de Sainte-Savine à BréviandesL'Harmonie municipale de Sainte-Savine donnera un concert ce vendredi 8mars, à 20 h 30, dans la Salle des fêtes de Bréviandes. Entrée libre..

En Bref

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20 xSortie N ° 2 5 d u 8 a u 1 4 m a r s 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

SPECTACLESsamedi 9 marsSAINT-JULIEN SE MET AUX COU-LEURS DE RUEAnimations de rue.De 14h à 18h30. Parvis de la Maison du Pa-

trimoine du Grand Troyes. Gratuit.

samedi 9 marsHUMOUR-DÉCOUVERTE :CONSTANCESon écriture aiguisée et son jeu réa-liste sont au service de son regard in-solent sur le monde. Et l’insolence çafait du bien ! Les mères de famille secachent pour mourir, le premier spec-tacle à la fois féministe et misogyne.À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Tarif tout

public : 25 euros, tarif étudiant : 20 euros-Placement libre.

mardi 12 marsCINÉMA : OPÉRA - FALSTAFFAirs, duos, ensembles se fondentdans un même mouvement musical,continu et endiablé, qui fait de ceFalstaff une comédie lyrique sanséquivalent, un grand éclat de rire qui,un siècle plus tard, continue de ré-sonner en nous.

À 19h15. Ciné City, en direct de l’opéra deBastille. Tarif : 25€

mardi 12 marsLES LÉSIONS DANGEREUSESL’interprétation des textes de BorisVian par trois comédiens d’AlliageThéâtre offre une complicité parta-gée avec les publics, un voyage poé-tique dans l’univers musical et

surréaliste de Boris Vian, une balladed’une précieuse humanité.À 19h30. Salle des Fêtes de Saint-Julien-les-

Villas. Tarif : 7,50€.

mercredi 13 marsGRANDES FROUSSES ET PETITESFRAYEURSSur les chemins du réel et de l�ima-ginaire, une rencontre avec un loupaffamé dans une sombre forêt, undragon à huit têtes, deux géants me-naçants, une douzaine de brigands...que des contes pour frémir (et sou-rire !) et une histoire trollement vraie.

À 15h00. Bibliothèque Municipale, centreculturel Didier Bienaimé. Jeune public à par-tir de 4 ans. Gratuit sur réservation au 03 25

74 92 12.

jeudi 14 marsGOUTTE DE VERRE OU GOUTTED’EAUIl était une fois une petite goutted’eau qui décida de devenir unegoutte de Verre. Mais toutes les au-tres gouttes d’eau décidèrent de fairede même, et le monde devint alorsun monde de verre et de sable. Gout-telette et ses amis sauveront-ils leMonde?

À 18h30. Salle des fêtes de Pont-Sainte-Marie. Gratuit.

jeudi 14 marsLA SECONDE SURPRISE DE L’AMOURLe postulat de départ n’est ni unamour naissant, ni d’un amour

contrarié mais d’un chagrin d’amour.Une douleur d’amour,incommensu-rable, immense, inextinguible... C’estau coeur de cette douleur que com-mence La seconde surprise del’amour.;

À 19h30. Théâtre de la Madeleine. Tarifs :16€, 13€ et 7,50€.

samedi 16 marsLES COMÉDIENS DU TERTRE REVISI-TENT COURTELINEOpérette.

À 20h30. Autre date : dimanche 17 mars à15h30. Salle Deterre Chevalier, Saint-Parres-

aux-Tertres. Tarif : 6€. Gratuit pour lesmoins de 14 ans.

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xC'est un spectacle tout enbeauté proposé par Artfu-sion qui sera joué jeudi 14mars à la salle des fêtes dePont-Sainte-Marie, autourd'un projet artistique « Au-tour du verre », à partir de18 h 30. Même les tout-pe-tits, dès 3 ans, devraientêtre subjugués par ce joliconte philosophique et pé-dagogique sur les thèmesdu cycle de l'eau, de lapréservation de la nature etde l'importance d'être soi-même.L'histoire  ? «  Il était unefois une petite goutte d'eauqui, comme toutes les pe-tites gouttes d'eau, voy-ageait et se transformaitbeaucoup. Un jour, elle dé-cida de devenir une gouttede verre. Et après avoirparcouru le monde (...),elle devint la plus belle desgouttes de Cristal. Maistoutes les autres gouttesdécidèrent de faire demême et le monde devint unmonde de verre et de sable.La planète, en manqued'eau, se dessécha et la vierisquait de disparaître.Gouttelette et ses amis lesrobinets parviendront-ils àsauver le monde ? »

Salle des fêtes de Pont-Sainte-Marie, le 14 mars à 18 h 30. Entrée libre. Con-tact et réservation en téléphonant au 03 25 80 17 24. Entrée libre

Spectacle - Dès 3 ans

« Goutte de verre ou goutte d'eau » xSi vous avez aimé le premier specta-

cle de Constance « Je suis une princesse,bordel ! », vous allez adorer le deuxième« Les mères de famille se cachent pourmourir ». Constance s'ennuie quand elle est touteseule alors elle fait payer des gens pourvenir l'écouter. Et comme vous êtes desvoyageurs, vous vous précipiterez pourdécouvrir l'expression de son déséquili-bre mental. Sa force, elle peut être toutesles femmes à la fois. En permanence surle fil du rasoir, elle ne bascule jamais.Son écriture aiguisée et son jeu réalistesont au service de son regard insolentsur le monde. Et l'insolence ça fait dubien ! « Les mères de famille se cachentpour mourir » est un spectacle à la fois féministe et misogyne.

Samedi 9 mars à 20 h 30, au théâtre de la Madeleine. Tout public : 25 euros.

Humour - Constance

Les mères de familles se cachentpour mourir

xTrois comédiens d'AlliageThéâtre interpréteront des textes deBoris Vian et partageront leur com-plicité avec le public à travers unvoyage poétique dans un universmusical et surréaliste de l'écrivain,une ballade d'une précieuse huma-nité.En lever de rideau, les Tréteaux duCœur Volant présenteront un accro-battle « La guerre de Troyes aura-t-elle lieu ? »A découvrir mardi 12 mars à 19 h 30à la salle des fêtes de Saint-Julien-les-Villas, jeudi 14 mars à 19 h 30 àla salle des fêtes de Bréviandes etvendredi 15 mars, à 19 h 30 dans lasalle polyvalente de Verrières.

Tarifs : 7,50 €

Un conte philosophique autour de l'eau est proposé aux petits etgrands le 14 mars prochain à Pont-Sainte-Marie. © DR

Constance, une drôle de mère de famille... © DR

Théâtre

Les lésions dangereuses de Boris Vian

La Compagnie Alliage interprète ici des textes de Boris Vian. © DR

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21 xSortie N ° 2 5 d u 8 a u 1 4 m a r s 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

SPECTACLESjusqu’au dimanche 10 marsEXPOSITION JULIETTE BRICOUTPeintures et Sculptures.À 14h00. Maison de la Culture, salle d’exposition, 70, avenue Galliéni,

Sainte-Savine. Entrée libre.

jusqu’au dimanche 17 marsEXPOSITION : MONIQUE TURINPeintre.À 15h00. Salle Raymond Moretti - Maison du Boulanger. Entrée libre du

mardi au dimanche de 15h à 19h (sauf fêtes légales).

jusqu’au vendredi 22 marsLE MONDE DES FÉLINS DE MARYSE LOUISLa troyenne Maryse Louis se passionne pourle monde des félins qui nourrissent ses aqua-relles. Elle réalise ses toiles à partir de photo-graphies et exposera ses oeuvres au centre lesarcades.Centre des Arcades, 6, Rue du Pont Royal, Troyes. Entrée libre. Du lundi

au vendredi de 8h30 à 12h15 et de 13h45 à 17h30.

jusqu’au samedi 23 marsMARIE PIERRE KUHN : PEINTUREPrésentation de Peinture.Passeart. Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 17h30 à 20h et mercredi, sa-

medi de 15h à 20h. Entré libre.

jusqu’au samedi 23 marsEXPOSITION SUR LE FESTIVAL GUITARES DUMONDEExposition de photographies réalisées par Phi-lippe Rappeneau et Pierre Colletti lors de la

16e édition du festival.À 9h00. La Grange. Entrée libre.

jusqu’au vendredi 12 avrilMATALI CRASSET : LA FILIÈRE IMAGINAIREL’exposition « La filière imaginaire » a la parti-cularité d’être réalisée principalement avec descornières en carton, de développer une fictionà la fois créative, économique et semi-indus-trielle.

Centre d’art contemporain Passages. Ouvert du lundi au samedi de14h00 à 18h00

.jusqu’au vendredi 19 avrilL’AUBE EN 1872L’ensemble des analyses est rassemblé en unetrentaine de pages richement illustrées. Enconclusion, le fascicule offre les données chif-frées du recensement, canton par canton, à lacuriosité des lecteurs, historiens ou non.Archives départementales de l’Aube. Visible tous lesjours sauf week-end et mardi matin. Entrée libre. Dulundi au vendredi de 9h à 17h et mardi de 13h30 à 17h.

jusqu’au mercredi 29 maiLA PEINTURE SELON SYLVIE VERNAGEAUDepuis le 15 février, l’artiste peintre Sylvie Ver-nageau, expose des tableaux à la Maison duParc. Cette exposition de qualité vous fera dé-couvrir cette passion de la nature que l’artistesouhaite partager.

Office de tourisme intercommunal des Grands Lacs et de la Forêtd’Orient, Maison du Parc, Piney. Du lundi au vendredi, de 13h30 à 17h.

CONFÉRENCESvendredi 8 marsJOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMESExposition de créations réalisées par son pu-blic durant des ateliers, ainsi qu’un spectaclegratuit mettant en valeur différentes approchesculturelles.

À 10h00. Théâtre de la Madeleine.

vendredi 8 marsDÉCOUVERTE DU BATIK EN EUROPEAvec Daniel André, artiste peintre spécialisédans le batik contemporain.

À 19h00. Centre culturel Didier Bienaimé.

vendredi 8 marsLES TENTATIVES DE DÉCHIFFREMENT DESHIÉROGLYPHESConférence proposée par les Amis de Cham-pollion.

À 19h00. Maison des Associations. Gratuit.

vendredi 8 marsDES RÉVÉLATIONS SUR LA BELLE GABRIELLEBernard Pharisien donnera une conférence sursa grande-tante, Gabrielle Renard. Nourrice deJean Renoir, Gabrielle à été l’un des modèlespréférés du peintre Pierre-Auguste Renoir.

À 20h00. Mairie de Verpillères-sur-Ource, Essoyes.

samedi 9 marsATELIER DE CALLIGRAPHIE TIBÉTAINE« Le tracé du mantra de la compassion et sasignification » par Pascal Martin. Les débutantssont les bienvenus et le matériel est prêté.

À 9h00. Salle Narcisse, Pont-Sainte-Marie. Tarif : 15 euros.

samedi 9 marsJOURNÉE PORTES OUVERTESInformation, formation et recrutement dans lesecteur bancaire. Organisé par le Lycée Chré-tien-de-Troyes et le Centre de Formation de laprofession bancaire.

De 10 h à 16 h. Lycée Chrétien de Troyes.

CHINER

dimanche 10 marsECHANGE TOUTES COLLECTIONSToutes collections.

De 9h à 12h30. Centre René Peltier. Entrée libre.

dimanche 17 marsVIDE-GRENIEROrganisé par l’association Handivades.

À 8h00. Gymnase Clémenceau, La Chapelle-Saint-Luc.

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xSes organisateurs s'ensouviennent encore : latoute première sessiondu salon de l'Habitatavait rassemblé 45 ex-posants, et s'adressaitprincipalement aux pro-fessionnels. Vingt-cinqans plus tard, l'événe-ment ouvert au grandpublic s'est largementétoffé et s'imposecomme le premier salonrégional, en matièred'habitat et ded é v e l o p p e m e n tdurable, mais aussidans le domaine desmétiers d'art et du jardi-nage. Et quoi de mieux,pour fêter ce quart desiècle, que d'investir leCapitole en Cham-

pagne... Soit une superficie de 10 000 m², qui permettra d'accueillir dans des conditionsoptimales les quelque 200 exposants et 20 000 visiteurs attendus. Si l'ensemble des ac-teurs de la maison a répondu à l'invitation de l'Ucia (ameublement, déco, cuisines,salles de bain, etc.), les professionnels de l'éco-construction, de la rénovation ou en-core des énergies renouvelables seront aussi de la partie. Sur place, les dernières ten-dances de l'habitat sain et durable ainsi que des artisans d'art, venus des quatre coinsde l'hexagone pour présenter leurs savoir-faire et leurs créations originales.

25e Salon de l'Habitat, du Développement Durable, des Métiers d'Art et duJardinage - Du 8 au 11 mars au Capitole en Champagne - Entrée 4 euros(gratuit pour les moins de 10 ans) - Restauration sur place / Infos au 03 2668 20 44.

Capitole

25e salon de l'habitat xAvec la réouverture du canal de la Haute-Seine sur les quaisDampierre et des Comtes-de-Champagne, le bassin d'eau installésur la place de la Libération et les futures fontaines qui agré-menteront le forum de l'Hôtel de Ville, l'eau est de plus en plusutilisée pour embellir l'espace urbain. Pourtant, elle n'est pas seule-ment un élément de décoration. Offrant de nombreux avantagesexploitables comme la protection face aux incendies, l'hygiène etle transport, elle a largement influencé l'aménagement urbain deTroyes et des communes avoisinantes. Puits, fontaines, moulins,lavoirs, châteaux d'eau, digues, canaux... Il existe donc tout un pat-rimoine construit autour de ces activités qui reste méconnu dugrand public. A partir du 18 mars, la Maison du Patrimoine pro-pose alors de découvrir ces richesses patrimoniales avec l'exposi-tion conçue par ses soins : « Un patrimoine au fil de l'eau ».

Patrimoine au fil de l'eau, du 18 mars au 12 mai. Tous les jours de14h à 17h30 (sauf samedi et jours fériés) à la salle d'exposition dela Maison du patrimoine (3 rue Jean Jacques Rousseau, à Saint-Julien-les-Villas). Entrée libre.

Maison du patrimoine

Le patrimoine troyen construit autour de l'eau

xLe musée du fromage, à Chaource, organise une journée portes ouvertes dimanche 12 mars. Auprogramme : visite gratuite, dégustation et jeu concours. Une partie de la nouvelle collection seraprésentée. Un petit film expliquant la fabrication du chaource sera diffusé et le jeu de l'objet inso-lite récompensera les vainqueurs soit par un gâteau au chaource, une brioche au chaource ou encorepar la toute dernière nouveauté des boulangers pâtissiers du village : une tarte au chaource.

M.Cortes ouvertes au Musée du Fromage à Chaource dimanche 12 mars de 10h00 à midi et de 14h00 à18h00.

Un patrimoine au fil de l'eau, à découvrir à la Mai-son du Patrimoine. © DR

Chaource

Dimanche, venez découvrir le Musée du fromage !

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Non loin de la rive gauche de la Dordogne et deSainte-Foy-la-Grande, posé sur les coteaux del'Entre-Deux-Mers au sein de la commune d'Eynesse,le Château Grand Renom s'organise sur 40 ha.L'ensemble du domaine se compose de plusieursbâtiments de pierres calcaires édifiés au cours duXIXe siècle, acquis par la Maison Antoine Moueix en1990.Château Grand Renom bénéficie d'un terroir auxsols et sous-sols variés : dominante argilo-calcaire,argilo-limoneux et argile profonde. La partie la plusnoble de la propriété est composée d'un plateau cal-caire affleurant avec une couche d'argile de moinsde 30 cm d'épaisseur. Les nouvelles plantations sefont à 3 400 pieds par hectare pour obtenir plus de

concurrence et gagner en qualité par rapport à la den-sité actuelle qui est de plus de 2 400 pieds. Un travailde recherche concerne la photosynthèse optimale surchaque pied de vigne : palissage rehaussé, travaux « envert » durant la croissance du fruit avec ébourgeonnageet effeuillage raisonné. L'encépagement en rouge secompose à 69 % de merlot, 16 % de cabernet franc et15 % de cabernet- sauvignon avec un âge moyen de20 ans. Les cépages blancs, qui occupent 8 ha de lasuperficie totale sur des terres plus argileuses ou pluslimoneuses, en fonction de la cuvée, sont composés de80 % sauvignon et 20 % muscadelle. Enherbemententre les rangs, en fonction du terrain et désherbagesous le rang permettent de bien maîtriser les rende-ments et la vigueur des plantes. Les vendanges se font

à la machine à maturité parfaite, très tôt le matin pourles raisins blancs, la journée pour les rouges.

l Bordeaux Blanc 2011Terroir : argileux limoneux / Cépage : 100 % sauvignon/ Rendement : 50-55 hl/ha / Age moyen des vignes :25 ans / Vinification : vendanges mécaniques à l'au-rore. Stabulation à froid. Fermentation en cuves inoxavec thermorégulation. Elevage : 2 mois en cuves avec brassage des lies.Dégustation : robe limpide aux reflets d'émeraude. Nezfruité aux parfums d'agrumes rafraîchissants. Bouchedélicate, agréable, bien fondue. Servir à 10°C pouraccompagner fruits de mer, poissons grillés, prépara-tions à base de légumes.

l Bordeaux Rouge 2011Terroir : Plateau calcaire, sols argileux et argilo-

limoneux / Cépages : 70 % merlot, 15 % cabernet francet 15 % cabernet-sauvignon Rendement : 55 hl/ha /Age moyen des vignes : 20 ansVinification : fermentation en cuve inox à 24-26°C.Macération post fermentaire d'une à deux semaines.Fermentation malolactique.Elevage : 6 à 8 mois sur lies en barriques d'un vin avecbâtonnage (pour 30 %) et en cuves béton et inox (pour70 %).Dégustation : belle robe rubis, arômes délicats de fruitsrouges et de pain grillé. Bouche bien équilibrée, taninssoyeux et délicats. Servir à 17°C pour accompagnerviandes rouges mijotées. Capacité de garde 5 ans.

Prix conseillés : 5 euros la bouteille (Bordeaux Blanc ouRouge)Plus d'infos : Antoine Moueix, Route du Milieu à Saint-Emilion. Tél : 05 57 55 58 00.

e vin de l 'HebdoxChâteau Grand Renom - Bordeaux Rouge et Blanc 2011L

AU BOUT DU CONTE(France 1H52 Comédie)

D’Agnès Jaoui, avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Agathe Bonitzer.Il était une fois une jeune fille qui rêvait du grand amour. Il vous emporte au-delà des forêts sombres de l’enfance oùrôde le grand méchant loup. Il était une fois un jeune homme qui bégayait et composait des musiques classiquesmodernes. Il ne croit pas que son chant adoucisse les mœurs et élève l’âme. Il était une fois un homme qui avait perdule goût d’aimer, des sentiments qui vous conduisent au pays des contes et du rêve. Ils empruntent des routes différentesque la vie ne semble pas vouloir rapprocher. Sous la baguette d’une bonne fée, peut-être la marraine de Cendrillon, ilsfiniront par savourer le sel de la vie. Chacun trouve la chaussure de vair à son pied dans ce monde où la vie et la mortse croisent. Le temps passe et derrière le conte, quand il s’achève, après ils eurent beaucoup d’enfants, que se passe-t-il ? C’est peut-être la vie tout simplement, avec ses orages et ses arcs-en-ciel où se perdre.Agnès Jaoui à la mise en scène et Jean Pierre Bacri au scénario, nous concoctent une petite merveille sur le temps quipasse et les sentiments. Ils voulaient répondre à la question de bout du conte, après le livre refermé, que reste-t-il ? C’estdans un film choral, pièce maitresse de leur cinéma, qu’ils interrogent celui-ci. Dans ce défilé de personnages, ils jouentavec la figure des contes, le méchant loup, la princesse amoureuse, le prince et des visages secondaires comme la féeet le vieux roi perdu. Chacun cherche à réaliser dans la vraie vie la quête du conte vivre heureux, trouver son bonheur.Le temps interprète une partition importante, il ne se fige pas, la félicité ne possède pas d’âge et encore moins de rides.A la fin, tout le monde découvre la voie du bonheur, le conte peut se refermer, tout ceci n’était pas qu’un rêve. Attention,comme les trains, une princesse peut en cacher une autre. Découvrez la version longue et toutes les sorties, interviews et dossiers des sorties sur www.cine-region.fr, et ma chronique sur France Bleu Champagne le mercredi de 18H à 18H30

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

20 ANS D’ÉCART(France 1H32 Comédie)De David Moreau (II), avec Virginie Efira, Pierre Niney,Gilles Cohen.Alice 38 années au compteur, pour accéder au poste trèsconvoité de chef du magazine Rebelle. Casse son image defemme coincée en affichant une liaison avec un petit jeunede 20 ans. On aligne les stéréotypes, les clichés dépassés,le tout enrobé dans un beau papier cadeau sans consis-tance. Il me vient juste une réflexion, où sont les comédiesd’antan ?

A LA MERVEILLE(USA 1H52 Drame)De Terrence Malick, avec Ben Affleck, Olga Kurylenko,Rachel McAdams.Une histoire d’amour tiraillée, Neil ne sait plus où se dis-simule l’amour de sa vie entre Marina et Jane. Le PèreQuintana ne sait plus où se dissimule le visage de Dieu, ildoute de sa vocation. Film mineur ou majeur, c’est tou-jours un long poème où Malick cherche le visage de Dieuet du monde dans le reflet du ciel. Nous adorons.

HANSEL ET GRETEL : WITCH HUNTERS

(USA 1H28 Action)De Tommy Wirkola, avec Jeremy Renner, GemmaArterton, Famke Janssen.Hansel et Gretel ont perdu leurs parents, failli devenir lequatre heures d’une sorcière. Depuis ils ne portent pascette engeance dans leur cœur et les pourchassent jusqu'àce que mort s’ensuive. Ce combat risque d’être le dernier.C’est beau, ça file comme un supersonique sur le mur duson, mais le panier est hélas vide.

NO(Argentin 1H57 Drame)De Pablo Larraín, avec Gael García Bernal, AntoniaZegers, Alfredo Castro. Comment le oui et le non s’affrontent au Chili pour mettrefin à la dictature de Pinochet. Un publicitaire de génie apo-litique décide de lutter pour que le non l’emporte. Derniervolet d’une trilogie sur la dictature de Pablo Larraìn, une fic-tion s’appuyant parfois sur les images d’archives, excellent.

SPRING BREAKER (-12 ANS)(USA 1H32 Drame)D’Harmony Korine, avec James Franco, VanessaHudgens, Selena Gomez.Quatre filles décident de braquer un fast food et se retrou-vent embarquées dans une descente sans fin dans le bougedu mal par un malfrat local. Réalisé par le scénariste deLarry Clark, caméra survoltée sous acide, le film est unregard sur la jeunesse américaine en perdition, à ne pasmettre entre toutes les mains.

THE SESSIONS(USA 1H35 Comédie dramatique)De Ben Lewin, avec John Hawkes, Helen Hunt, William H. MacyMark 38 ans, voudrait goûter aux joies et délices del’amour ; il passe une annonce qui transformera sa vie. Cettehistoire vraie nous interpelle sur un sujet délicat et tabou dela société.

C inéma22 x

Les horaires xdu 06/03/2013 au 12/03/2013

CINÉ City11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Hôtel Transylvanie VF/3D séances à 16h15 | (sfdimanche) VF mercredi jeudi vendredi samedi lundimardi 14h15; dimanche 11h | 14h10

Boule et Bill VFmercredi jeudi lundi mardi 14h | 15h55| 17h50 | 19h45 | 21h45; vendredi samedi 14h10 | 16h10| 18h10 | 20h10 | 22h10; dimanche 10h45 | 14h20 | 16h20| 18h30 | 20h45

Hansel and Gretel - Witch Hunters VF/3D mercredijeudi lundi mardi 14h15 | 16h30 | 19h30 | 21h45; ven-dredi samedi 14h | 16h05 | 18h10 | 20h15 | 22h20;dimanche 10h50 | 14h30 | 16h35 | 18h40 | 21h

Die Hard 5 - Belle journée pour mourir VF mercredijeudi lundi 14h20 | 16h35 | 19h40 | 21h45; vendredisamedi 14h | 16h05 | 18h10 | 20h15 | 22h20; dimanche10h50 | 14h15 | 16h25 | 18h30 | 20h45; mardi

Sublimes Créatures VFmercredi jeudi lundi mardi 14h| 16h30 | 19h | 21h30; vendredi samedi 14h10 | 16h45 |19h25 | 22h; dimanche 10h30 | 14h10 | 16h45 | 20h35

Möbius VF mercredi 19h25 | 21h45; jeudi lundi mardi14h15 | 19h25 | 21h45; vendredi 14h15 | 19h45 | 22h10;samedi 19h45 | 22h10; dimanche 16h10 | 18h30 | 20h50

Vive la France VF mercredi 19h30 | 21h40; jeudi lundi16h45 | 21h40; vendredi 16h45 | 22h; samedi 19h50 |22h; dimanche 10h55 | 16h40 | 20h30

Chimpanzés VF mercredi 15h55 | 17h45; jeudi ven-dredi lundi mardi 14h | 17h45; samedi 16h | 18h;dimanche 11h | 16h | 18h

20 ans d'écart VF mercredi lundi mardi 14h10 | 16h30| 19h20 | 21h40; jeudi 14h | 16h05 | 18h10 | 20h15; ven-dredi samedi 14h | 16h05 | 18h10 | 20h15 | 22h20;dimanche 10h55 | 14h10 | 16h30 | 19h20 | 21h40

Au bout du conte VFmercredi jeudi lundi mardi 14h10| 16h40 | 19h10 | 21h40; vendredi samedi 14h10 | 16h40| 19h30 | 22h10; dimanche 10h40 | 14h10 | 16h40 | 20h40

Spring Breakers VF mercredi jeudi lundi mardi 14h20| 16h30 | 19h30 | 21h45; vendredi samedi 14h | 16h05 |18h10 | 20h15 | 22h20; dimanche 10h50 | 14h15 | 16h30| 18h40 | 20h50

La Vraie Vie des Profs VF mercredi samedi 14h15 | 16h25; jeudi lundi 19h30;vendredi 19h50; dimanche 14h30

Pinocchio VF mercredi samedi dimanche 14h

Du Plomb dans la Tête VF mercredi 19h35 | 21h40;jeudi vendredi lundi mardi 15h45 | 19h35 | 21h40;samedi 20h | 22h; dimanche 20h30

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troyes. lhebdoduvendredi.com

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troyes. lhebdoduvendredi.com

Il y a cinq ans, Anne Soto-Mayorlançait à Troyes et à Reims l'asso-ciation Créez comme elles, enregroupant des femmes créatri-ces d'entreprise ou porteuses deprojets. Un pas qui l'a conduite àmonter sa propre structure deuxans plus tard, La fabrique de soi,avec pour objectif de faireémerger les talents et la motiva-tion de ceux qui veulent évoluerprofessionnellement.x« Visez la lune, même si vous ratez,vous atterrirez parmi les étoiles ».Anne Soto-Mayor fait partie de celleset ceux qui ont tendance à voir le verreà moitié plein plutôt qu'à moitié vide.Et, comme par contagion, elle transmetson positivisme à qui veut bien lerecevoir. A 49 ans, dans ses bureaux dela rue de Preize, à Troyes, elle travailleautour des talents moteurs, fils conduc-teurs de toute vie professionnelle.Véritable coach plongée dans lemonde du travail, Anne Soto-Mayors'adresse aux chefsd'entreprise, auxdemandeurs d'em-ploi, salariés, étudi-ant, qui, peut-êtregrâce à La fabriquede soi, trouveront leur juste place pourdonner le meilleur d'eux-mêmes.C'est un long et beau parcours qui amené cette Suisse dans la capitale dutextile, loin de ses montagnes, « unparcours tourné vers l'international,l'Europe de l'Est, l'Asie, grâce à uneformation dans les langues orientaleset dans le commerce », décrit-elle. Et illui a ouvert les portes du monde auprès

de grandes marques où « il y a cettenotion de valeur, de différence et deconfiance ». Dans les années 90, chezPetit Bateau où elle est responsable desfiliales en Allemagne, Suisse etAutriche, elle se consacre audéveloppement international de la mar-que, un projet commun avec ce qu'ellefait aujourd'hui. Elle sait donner l'élan« en étant en première ligne, en se met-tant en avant, en ayant confiance ».Puis, en 1996, c'est presque par hasardqu'elle atterrit à Troyes. « Un jour,mon mari a trouvé à un poste à l'hôpi-tal de Troyes ». La famille quitte larégion parisienne pour s'installer enChampagne et s'agrandit autour detrois enfants. Très rapidement, Anneressent l'envie de s'ancrer ici avec cettephrase en tête : « Plutôt être active, quetout le temps dans le regret ». Car cettepassionnée des voyages qui a volé parmonts et par vaux a choisi sa nouvelledestination : le développement et l'ac-compagnement professionnel.Anne Soto-Mayor, qui garde toujoursune étincelle dans les yeux, sait tisser

les liens et provoquerles déclics. Ce n'estpas par hasard si elleintervient commeconsultante auprès del'Ecole supérieure de

commerce de Troyes. «  Cette transi-tion est passée par la découverte dumonde de la formation continue, l'ac-compagnement de cadres et la trans-mission ». Dans ce monde où la crisefait parler d'elle au quotidien et qui fait des ravages, psychologiquement etéconomiquement, Anne Soto-Mayorrenforce son envie de donner à ces per-sonnes prisonnières de leurs incerti-

tudes. « Si on arrive à comprendre ceque la motivation de quelqu'un peutpeser dans la contribution des valeurs,alors beaucoup de choses peuventchanger », pense-t-elle. Pour elle, pourse démarquer, « il suffit de bien se con-naître ». Après Petit Bateau, elle découvre lemanagement interculturel via la mé-thode du Personnal Branding et prendun poste de chargée de formation. Ellerêve alors de créer sa propre structure

et se tourne vers les femmes, en parti-cipant notamment au Salon de la créa-tion au féminin, qui est aujourd'hui letroisième volet de son activité.« J'aime rassembler les gens autourdes mêmes valeurs. Avec ChristineCarcassin, on a mis neuf mois pourcréer notre association Créez commeelles », se souvient-elle. C'était il y acinq ans, déjà. Une antenne a égale-ment ouvert à Reims dès le début del'aventure. «  L'idée est de réunir desfemmes porteuses de projets ou qui ontcréé leur entreprise, dans toussecteurs. Le but, c'est de ne pasressembler aux hommes mais d'ap-prendre une richesse avec une spéci-ficité féminine. » Des femmes travail-lant seules dans de petites structures etdans différents métiers  : services auxentreprises, commerçantes, conseil,

des femmes impliquées dans la rura-lité, et qui attendent « le moment clé dela maturation du projet au démarragede l'activité. Alors Anne est-elle cettebonne fée que l'on a toujours rêvé decroiser ? « Je veux juste aider, que lesgens se rendent compte que quelquechose est possible pour eux » Car, dit-elle, « un voyage de 10 000 lieues acommencé par un pas ».

Géraldine Pion

Créez comme elles : permanence de l'association les lundis après-midi entre 14h et 17h,dans l'Aube au 60, rue de Preize à Troyes et dans la Marne, au 5, rue des Marmouzets à Reims.

xRepères: Anne Soto-Mayor, 49 ans tout rond, de nationalité suisse et française, est un très bel exemple deréussite. Elle détient un MBA de l'INSEAD, est trilingue et diplômée de l'Institut National des Langues Orientalesen langue et civilisation chinoise. Elle a aussi obtenu une maîtrise en commerce international. Elle poursuit sesétudes à Paris puis travaille auprès de grandes marques : Yves Rocher, Petit Bateau. Fin 1999, Anne décide dese consacrer au conseil et la formation. Parallèlement à son activité La fabrique de soi, elle anime ponctuelle-ment des séminaires pour un cabinet de consultants s'adressant à des équipes ayant à travailler étroitementavec la Suisse, la France ou l'Allemagne.

Anne Soto-Mayor

Le fil conducteur

Anne Soto-Mayor met son énergie positive au service de ceux qui veulent s'engager vers de nouvelles perspectives.© L'hebdo du vendredi

« Un voyage de 10 000 lieues a

commencé par un pas »

x Bélier du 21.03 au 20.04 Il semblerait que vous puissiez enfin voir une de vosactions de longue haleine toucher à sa fin. Une choseest sûre, vous vivrez une véritable satisfaction et ressen-tirez une certaine fierté. Au niveau affectif, Vous aurezbesoin de profondeur et de sincérité.

x Taureau du 21.04 au 20.05Soyez moins nerveux(se) et prenez le temps de faire leschoses étape par étape pour ne rien laisser au hasard.De nature discrète, vous reprocherez peut-être à votrepartenaire d’avoir une attitude extérieure trop séduc-trice et ostentatoire à votre goût.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06C’est en favorisant votre vie amicale et relationnelle quevous comprendrez mieux votre partenaire. En effet, cesera pour vous un moyen de prendre du recul par rap-port aux contraintes et aux devoirs inhérents à toute vie

de couple.

x Cancer du 22.06 au 22.07Bien que débordant d’enthousiasme et désirant menerà terme vos projets, vous vous heurterez à quelquescontrariétés qu’il faudra gérer avec efficience. Des rap-ports de force sont possibles, alors privilégiez le dia-logue !

x Lion du 23.07 au 22.08Au niveau sentimental, attention à ne pas brusquer lessituations, pour parvenir plus rapidement à vos fins.Célibataire, une rencontre prometteuse est possible à lacondition d’ouvrir l’œil et le bon !

x Vierge du 23.08 au 22.09Vous vous investirez corps et âme dans votre emploi carvous n’aurez de cesse de mettre votre ambition enaction. Débordant d’idées pour changer certaines situa-

tions, vous travaillerez avec motivation pour évoluer.

x Balance du 23.09 au 22.10La routine sera très présente dans votre vie profession-nelle. Rien de bien exaltant, mais rien de bien ennuyeuxnon plus. Cependant, vous aurez davantage dedémarches administratives à faire.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Votre quête, toute nouvelle, de changement pourrait seheurter à la rigidité de votre couple trop bien établi.Célibataire, vos meilleurs atouts pour séduire serontvotre audace et votre optimisme accru.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12L’action de Jupiter dans votre signe va vous donner desailes, pendant plusieurs mois, vous conférant chance,optimisme, protection et ambition ! De quoi réaliser desprouesses et obtenir satisfaction.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Soutenu(e) par les astres, vous pourrez vous investir àfond dans votre travail. Vous serez travailleur(se), volon-taire, déterminé(e), convaincant(e), et en plus, lachance sera votre alliée !

x Verseau du 21.01 au 19.02Libéré(e) depuis peu de nombreux poids, vous vousinvestirez à fond dans l’aspect relationnel de votre tra-vail, pour rattraper le temps perdu, mais aussi pour vousentourer de personnes influentes.

x Poissons du 20.02 au 20.03Ce mois-ci, que de remises en questions et de craintespour votre avenir financier ! Vous aurez envie de toutbousculer. Et si vous avanciez étape par étape ? Vousn’en seriez que plus efficace.

Benoit MELVHILLE

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ST-PARRES-AUX-TERTRES - Aires des moissons

LIQUIDATION*

avant travaux

Du 8 mars

au 13 avril 2013

OUVERTURE EXCEPTIONNELLE

ce dimanche 10 mars

de 10h à 12h et de 14h à 19h

*Réc

épis

sé d

e dé

clar

atio

n 13

-01

du 4

janv

ier 2

013

OUVERT Vendredi 8 et

Samedi 9 mars

de 9h à 19h NON STOP