La Chapelle-Saint-Luc :piquet de grève à lamairie P.5

Randonnées roller : c'est reparti ! P.6

É D I T I O N T R O Y E SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°35

du 17 au 23 mai 2013

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Une nuit pour(re)découvrir lesmusées troyens P.12

L'un des évènements de l'année à Troyes a été « vernie » lundiaprès-midi : Made in Troyes, l'exposition de photographies poétiqueset décalées de Stéphane Remael pour les 120 ans de Petit Bateau,fleuron de l'industrie textile auboise. Les grands formats sont desvoiles cordées à des mâts plantés place de la Libération, jardins duPréau et au beau milieu du canal. P. 3

HOMMAGE

xPour vivre heureux, vivons pour soiPeut-être est-ce là le secret d'une vie enconcubinage réussie ? Une étude touterécente des chercheurs de l'Universitéd'Arizona, aux Etats-Unis, tendrait à fairepenser que pour bien vivre à deux il fautavant tout s'efforcer de rester égoïste ! A basdonc les concessions et les compromis qui,d'après les résultats de l'étude, seraientfinalement « dommageables pour la bonneentente du couple ». En clair, et sur un panelde plus de 150 couples interrogés, uneimmense majorité reconnait que l'exécutionde tâches du quotidien dont l'autrepartenaire a normalement la charge con-tribuerait grandement à détériorer le moralet la tolérance. A l'inverse, refuser de rendretel ou tel service en pensant en priorité à sapetite personne concourrait, paradoxale-ment, à maintenir l'équilibre au sein dufoyer.

xÇa plane un peu tropLa compagnie nationale indienne Air Indiaa suspendu la semaine dernière un pilote etdeux hôtesses de l'air. Raison invoquée : lepremier se serait absenté près de quaranteminutes du cockpit pour faire une paisiblesieste en classe affaire, laissant le pilotageautomatique gérer seul la navigation, sousla vigilance des deux hôtesses, censéesprévenir « en cas de problème ». Celles-ciauraient au demeurant, et par inadver-tance, déconnecté le système de pilotageautomatique, rétablissant donc le pilotagemanuel, mais sans personne aux comman-des. Mise en cause par les médias indiens,la compagnie n'a pas (encore) confirmé lafaute du pilote, reconnaissant tout de mêmel'avoir suspendu, ainsi que les hôtesses. Endébut d'année, Air India avait déjà dû faireface au scandale d'un autre pilote, ayantpris les commandes d'un appareil commer-cial en état d'ébriété avancé.

xFaux billetMis en circulation depuis le tout début dumois de mai, le nouveau billet de cinq eurosconnait déjà quelques couacs au démar-rage, un peu partout dans l'hexagone.Dernier exemple en date avec cet habitantde Périgueux s'étant vu, le week-end dernier,refusé son billet flambant neuf dans deuxcommerces de la ville. Si la gérante dupremier n'a tout simplement pas reconnuson nouveau design, le billet a même étéconsidéré comme faux par un détecteur defausse monnaie dans le second commerce.Comble de la situation, l'habitant de la citépérigourdine venait tout juste de retirer cebillet à un distributeur automatique, sur unretrait de vingt euros. Un comble pour cenouveau billet de cinq euros, présentécomme étant l'arme quasi ultime contre lesfausses coupures.

Coup d'œil sur le monde

xÀ GéraldineNous avons appris avec beaucoup de tristesse samedi dernier le décès brutal deGéraldine Pion, notre journaliste en poste à Troyes. Les pensées de toute l'équipe del'Hebdo du Vendredi vont vers Stephen, son conjoint, Orane, sa fille, ses parents, sonfrère et toute sa famille, ses proches, ses amis. Nous leur adressons nos profondescondoléances.La semaine dernière, les bottes dans le coffre, Géraldine avait couvert les inondationsdans l'Aube, recueilli les témoignages ici et là, « une bonne semaine de journalisme ».Dans quelques jours, on aurait fait une bonne bouffe pour fêter son 37e anniversaire.Géraldine nous avait rejoint en août dernier pour participer à la création de l'éditionde l'Hebdo à Troyes. Elle se lançait dans une nouvelle aventure professionnelle. Aprèsavoir passé quatre ans aux Nouvelles calédoniennes, à Nouméa, Géraldine avaitsouhaité se rapprocher de ses parents, installés à Troyes. Un mois à peine après soncoup de téléphone pour manifester son intérêt et nous rappeler, elle et moi, quelquessouvenirs d'années communes en école de journalisme, Géraldine arrivait dansl'Aube avec Orane. Stephen les a retrouvées quelques mois après.

Rigoureuse, honnête, et avec le sourireSa candidature chez nous n'avait posé aucun doute. On s'était surtout dit qu'on avaitde la chance. Son parcours parlait pour elle : la République de Seine-et-Marne,l'Yonne républicaine, l'AFP, Planète Amiens, l'Union, les Nouvelles calédoniennes. Lacarte de l'agglomération troyenne sous le nez, elle a arpenté, mètre après mètre,questionné, vérifié. En quelques semaines, elle a permis à l'Hebdo de s'implanter à

Troyes, convaincu les interlocuteurs del'actualité qu'on cherchait à réaliser unjournal sérieux, rigoureux, honnête, etavec le sourire. « Gé » était tellementprofessionnelle, tellement rigoureuse,tellement honnête. Et elle souriait telle-ment. Géraldine exprimait souvent desdoutes sur la qualité de son travail,parce qu'elle cherchait toujours à fairemieux. Et parfois, le vendredi matin,quand nous nous parlions pour faire leprévisionnel de la semaine à venir, ellelâchait « Ah ! Il est beau ce journal ! ».Nous avons été marqués par les papiers qu'ont diffusé cette semaine ses ancienscollègues des Nouvelles calédoniennes ou ses confrères de l'Est-Eclair, qu'elle croisaittous les jours, par les témoignages de tous ceux avec qui elle a travaillé chez nous,de « ses » correspondants, de ses interlocuteurs de l'actualité, chevilles ouvrièresd'associations, chargés de communication, lieutenant-colonel de gendarmerie,maires, préfet, institutionnels... Tous ces messages disent, au fond, la même chose.Géraldine va beaucoup nous manquer.

Tony Verbicaro

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L’hebdo du vendredi TroyesJournal hebdomadaire gratuit d’information locale

édité par la SARL LHV Editions15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90 04

Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com)Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com)

Journaliste : Géraldine Pion Directeur commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com)

Commerciale : Pressilia Lambert (pressilia.lambert@lhebdoduvendredi.com) Tél. 06 30 76 95 24Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com)

Administration : Martine BizzarriInfographiste : Anne Rogé et Catherine Clément

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

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Vendredi

6°12°

L a météoSamedi

8°15°

Dimanche

8°16°

Lundi

9°19°

Vendredi 17 mai Samedi18 mai Dimanche 19 mai

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

Le vernissage des photogra-phies mettant en scène lessalariés de Petit Bateau à l'oc-casion des 120 ans de la mar-que s'est déroulé place de lalibération à Troyes lundidernier en compagnie dePatrick Pergament, ledirecteur général, StéphaneRemael, le photographe, lessalariés, les élus locaux et lapresse nationale.xPrésentée sous la forme de toilesgéantes suspendues à des mâts plantéssur la place de la Libération, les jardinsdu Préau et même carrément au milieudu Canal, l'exposition Made in Troyesrend hommage au nom de la marque defaçon plutôt humoristique. « C'est lamairie qui a amené l'idée des mâts,informe Aurélie Alexandre, responsablemarketing, réseaux et pilote pour les120 ans de la marque. C'est un projetqu'on a co-construit avec la ville. » «Les mâts ont été fabriqués par uneentreprise locale, Petit Jean », préciseFrançois Baroin. Le maire de Troyessalue la mise en valeur des ouvriers« qui constitue la richesse humaine ».Et d'ajouter que l'exposition affiche « lavertu de l'identité d'entreprise [...] quise confond avec la part de l'identité denotre cité ». Surprenant, le ton poétiquedes photographies marque un décalageavec ce qu'on pourrait attendre du tra-vail sérieux d'une usine de confection.« Nous n'avions pas pour objectif defaire une exposition particulière, nous

voulions montrer nos équipes tellesqu'elles sont avec leur dose d'humour,commente le directeur général de PetitBateau, Patrick Pergament. Plus decinquante-deux personnes ont participéà ces prises de vues. La plus jeune étantdans l'entreprise depuis moins de deuxmois et la plus ancienne depuis 503mois ».Oui, le temps employé pour caractériserla durée d'embauche des salariés dansl'usine est particulier et c'est ainsi queles commentaires sous les photogra-phies géantes présentent les modèles :« Agathe à la qualité, chez Petit Bateaudepuis 36 mois ; Robert, au stock tricotteint, chez Petit Bateau depuis 209mois. » Que ce soit la confection(broderie, couture, tricot...) le contrôle,la qualité, le négoce, la sérigraphie etc.« Les différents métiers sont tousreprésentés », tient à préciser ledirecteur. Extrêmement surpris par lesuccès que remporte l'événement, ilajoute que les photographies serontmême exposées prochainement à lagalerie d'art de Tokyo. En attendant,jusqu'au 7 juillet prochain, les 42visuels décalés attendent leur publicaubois de la place de la Libération auxmurs de l'Hôtel Dieu-le-Comte, pourmontrer que même à 120 ans, une entre-prise a toujours un petit grain de foliepour égayer ses employés !« Troyes a toujours été une des princi-pales capitales du textile en France. Lespremiers tisserands, blanchisseurs, etc.se sont développés au moment desfameuses Foires de Champagne dont lafoire internationale de Troyes »,

explique Patrick Pergament, rappelantainsi les origines des métiers du textile.« Aux XVI et XVII èmes siècles, c'estbeaucoup l'impulsion des seigneurslocaux qui développe les métiers àtisser. Et puis fin des années 1800, c'estl'âge d'or de la bonneterie auboise  :Troyes est reconnue comme la premièreplace de la bonneterie en France. C'estdans ce contexte que Pierre Valtoncréée en 1893, dans un atelier de3700m², la bonneterie Valton spécia-lisée dans la confection de sous-vête-ments, surtout les caleçons et les mail-lots de corps. » À l'époque il n'y a quedes caleçons longs et Étienne Valton, lefils de Pierre, va engendrer une révolu-

tion en 1918 en inventant les caleçonscourts appelés culottes et en remplaçantla laine par le coton écru. Deux ans plustard, la marque Petit Bateau apparaît,inspirée de la chanson Maman les p'titsbateaux. Jusqu'ici il n'y avait que le nomdes industriels qui étaient utilisés dansle commerce, l'appellation Petit Bateauet le concept de marque apportent deréels changements dans le monde dutextile et de l'industrie en général. Maisen 1988, l'entreprise exsangue finan-cièrement est sauvée par Yves Rocherqui a une sorte de passion pour la mar-que et la rachète. « Il prend deux déci-sions, d'abord de distribuer les produitsdans les supermarchés et ensuite d'ou-

vrir une usine de production au Maroctout en faisant le choix délibéré demaintenir l'atelier industriel en France.Encore aujourd'hui 1 100 personnestravaillent dans l'Aube pour PetitBateau, il y a une véritable force indus-trielle à Troyes. Et bien que ce ne soitpas un produit de luxe - le prix moyend'un sous-vêtement est de 20€ -, noussommes arrivés à maintenir la marquedans le département. Notre défi d'au-jourd'hui est de rester fidèles à nosracines industrielles, notre lien social etd'injecter de la créativité, d'être tournévers le temps de demain. »

Marjolaine Combraque

Petit Bateau a 120 ans

Une exposition sous le signe de l'humour

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xPortrait d'un photographe« L'iconographie industrielle est souvent très lisse, on neprend aucun risque, assure Stéphane Remael. C'était unevolonté de ma part d'amener un choc visuel qui puisseinterpeller, qui apporte une autre image que celle qu'onpourrait avoir d'un ouvrier à son poste de travail. » Lephotographe qui vit à Paris travaille pour différents typesde presse, magazines et entreprises et est un spécialistedu reportage et du portrait. « C'était très spontané, il n'ya pas eu de répétition ni de préparation en amont. Lessalariés ont bien joué le jeu, c'était une bonne équipetrès naturelle et joyeuse, volontaire pour se mettre dansdes situations un peu particulières. On a fait les chosescomme on le sentait, la seule contrainte était derespecter les lieux et décors des ateliers dans lesquels lespersonnes travaillaient. » Et ceci afin de rendre « lesimages très crédibles où les gens sont photographiés àleur poste de travail avec leurs outils ». Étalé sur unmois, cinq jours seulement ont été nécessaires pourréaliser ces portraits. Le fait que toutes les photogra-phies fassent parties de l'exposition surprend Stéphane

Remael : « C'est assez rare que toutes les prises de vuesde mon editing soient entièrement utilisées. » Rareégalement qu'une entreprise ouvre ses portes sur lemonde extérieur et fasse preuve d'autant d'humour, lephotographe est ravi d'avoir pu expérimenter son méti-er dans un contexte avec « autant de fantaisie, de lib-erté et de complicité avec les gens ».Les employés ne sont d'ailleurs pas en reste pour fairel'éloge du projet : « C'est original, on ne pensait pas queça allait prendre une ampleur comme ça. On pensaitque c'était plus pour le calendrier de l'entreprise »,témoignent Carol Husson et Maryline Faitrop,coupeuses. « Je pousse deux collègues qui sont dansdes sacs à déchets sur un chariot », explique la respon-sable des fournitures Annabelle Rambut tandis queMichel Royer, ouvrier au service mécanique précise qu'il« pose avec une clef à molette avec laquelle je joue duviolon dans l'ancienne chaufferie de Petit Bateau ».Autant de situations cocasses à découvrir le temps d'uneflânerie bien agréable près des Quais de la Seine ; ilsuffit de suivre le chemin des petits bateaux sur le sol !

Stéphane Remael, photographe de l'exposition Made in Troyes pour les 120 ans de Petit Bateau : « Je suis surpris que toutes mes photos aient été utilisées. » © l'hebdo du vendredi

Petit à petit, le niveau de l'eaubaisse partout où elle était montée,et la vie « normale » reprend soncours. Hier jeudi, des travaux ontété entrepris pour éviter que laSeine ne déborde de nouveaudans le secteur Buchères - Saint-Thibault.

xMercredi, les annonces de pluie pendanttrois jours ont laissé craindre une nouvellemontée des eaux pour le début de semaineprochaine. Moins de 24 heures plus tard, lerisque était écarté, la vigilance repassait auvert. Mais selon les précipitations, le scénariopourrait se répéter. Du côté de Buchères, làoù les médias nationaux et le ministre del'Intérieur se sont arrêtés en fin de semainedernière, la DDT et le Grand Troyes ontentrepris hier jeudi des travaux de renforce-ment de la voie ferrée en tant que digue. Vingtwagons transportant du ballast se sont arrêtésau niveau de la zone industrielle de Buchèreset de Saint-Thibault. Ce renforcement doiventéviter un nouveau débordement de la Seinedans ce secteur, ce, afin de « prévenir toutrisque d'inondation de la zone, sans préjugerdes remontées de nappes phréatiques incon-trôlables », précise la préfecture de l'Aubedans un communiqué.Vendredi dernier, à l'occasion de la venue surplace de Manuel Valls, ministre de l'Intérieur,

Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, et desélus locaux, des habitants sinistrés deBuchères n'ont pas hésité à venir à leur ren-contre et à interpeller : « Il n'y a jamais eud'eau de ce côté de la route, racontait unehabitante. D'habitude, quand la Seine monte,l'eau pénètre dans les champs, mais ça nepasse pas la route. Là, l'eau est venue depuisl'autre côté, depuis la distillerie, elle a tra-versé la route, inondé les champs, et elle estrevenue de l'autre côté. » « Je ne veux plushabiter ce quartier-là, témoignait une si-nistrée. Je veux trouver un logement dans lehaut de Buchères. » Annoncé par Manuel

Valls, le classement en état de catastrophenaturelle rend plus simple et plus rapide l'in-demnisation des sinistrés.

Tony Verbicaro

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À Buchères-gare, vendredi 10 mai. © l'hebdo du vendredi

xFermeture de l'accueil collectif de mineurs de MenoisEn raison des crues de la semaine passée, l'Accueil Collectif de Mineurs de Menois est fermé pourune durée indéterminée. Les personnes intéressées sont priées de se rapprocher d'un des ACM dela Ville de Troyes qui accueillera les enfants jusqu'à la réouverture du site de Menois. Plus de ren-seignements au 03 25 70 47 77 ou sur le site de la ville de Troyes, www.ville-troyes.fr.

xFermeture exceptionnelle des services municipaux pour la PentecôteLe 20 mai, lundi de la Pentecôte, tous les services municipaux de la ville de Troyes (Etat Civil, Mairiesannexes, Maison des associations, Bureau Information Jeunesse, Maison des Etudiants...) serontfermés au public, toute la journée.

xTravaux avenues Chomedey de Maisonneuve et Major Général VanierDu mercredi 22 mai au vendredi 12 juillet, les travaux de voirie avenue Chomedey deMaisonneuve et avenue Major Général Georges Vanier, nécessitent d'interdire la circulation avenueMajor Général Georges Vanier, du n°91 au n°145. L'accès aux propriétés riveraines et aux com-merces demeurera assuré avec une vitesse de circulation limitée à 30km/h. La circulation rueBrocard, entre la rue Grégoire-Pierre Herluison et l'avenue Chomedey de Maisonneuve, seraégalement interdite, dans ce sens uniquement. Interdiction de circulation aussi rue Brocard, entrel'avenue Major Général Georges Vanier et la rue de Preize. L'accès aux propriétés riveraines et auxcommerces demeurera assuré par l'avenue Major Général Georges Vanier. Les signalisationsmises en place faciliteront les déplacements.

xOpérations d'aménagement et de rénovation de la Chaussée du VouldyAfin d'améliorer la qualité de vie et embellir le paysage urbain, des opérations d'aménagement etde rénovation (enfouissement du réseau basse tension, renforcement de l'éclairage public, rem-placement des canalisations et des branchements d'eau potable) vont être entreprises Chaussée duVouldy, rues de la Basse Moline et des Buttes. En fonction de l'avancement du chantier, du mardi21 mai au vendredi 9 août 2013, la circulation et le stationnement seront interdits chaussée duVouldy entre la rue des Buttes et la rue de la Haute Moline. L'accès aux propriétés riveraines serapréservé en dehors des horaires de chantier (8h-18h).

x24 heures de l'innovation : coup d'envoi ce mardiDu 21 au 22 mai, environ cinquante étudiants de l'UTT plancheront, 24 heures durant, sur ledéveloppement d'un concept innovant issu de leur créativité. Objectif : présenter leur projet via unevidéo de deux minutes, et convaincre le jury composé des partenaires de l'UTT (Technopole del'Aube en Champagne, industriels, enseignants chercheurs, Carinna, Accustica, etc.). Pilotée parl'Ecole de Technologie Supérieure de Montréal, cette compétition se tiendra dans des universités dumonde entier. Les lauréats troyens participeront à la finale internationale par visioconférence. En2012, pour rappel, une équipe de l'UTT avait reçu le prix spécial du jury pour l'Europe.

xNouveaux habitants à la Forêt d'Orient...Depuis mardi, l'Espace Faune de la Forêt d'Orient accueille trois bisons d'Europe - un mâle et deuxfemelles - venus de Suisse, de Belgique et d'Allemagne. L'opération s'inscrit dans le cadre du pro-gramme européen de sauvegarde de cette espèce menacée, en lien avec un consultant spécialisé.Les nouveaux arrivants semblent déjà avoir pris leurs marques et apprécier l'ambiance du Parcnaturel régional. A découvrir tous les jours de 14h à 20h, hormis le vendredi. Plus d'informationsau 03 25 43 38 88.

En Bref

Inondations

La voie ferrée fera office de digue pour épargner BuchèresxAgriculture : 5 à 10 000 hectares sans récolteDe nombreuses exploitations agri-coles ont été sinistrées par les inonda-tions. « Nous continuons de faire ledécompte, nous a dit Joël Hospital,président de la FDSEA de l'Aube, maison sait qu'entre 5 et 10 000 hectaresde plantations n'auront pas de récoltecette année. » La situation particulièredes agriculteurs aubois a conduit leministre de tutelle, Stéphane Le Foll, àinviter les acteurs professionnels etinstitutionnels de l'agriculture auboiseà venir le rencontrer au ministère cevendredi matin. La réunion permettrade faire le point sur les crues qui ontfrappé le département et les con-séquences sur les activités agricoles.

Sécurité - Marques AvenueUne convention pour gagner en efficacitéMardi 14 mai, l'Etat, le parquet deTroyes, la municipalité de Saint-Julien-les-Villas et le centre commer-cial Marques Avenue ont signé uneconvention, première dans ledépartement, visant à mettre en placeun plan de sécurisation suivi etpérenne de l'espace commercial.Cette convention spécifique a étéétablie sur les bases d'un diagnosticde sécurité réalisé à partir de novem-bre 2011 par la direction départe-mentale de la sécurité publique del'Aube. « Le ministère de l'Intérieurnous avait demandé de nous rap-procher des centres commerciaux,générateurs de recettes et de flux importants de personnes, pour engager une meilleure coordi-nation de notre action », a indiqué Christophe Bay, le préfet de l'Aube. La convention auboises'appuie en effet sur des circulaires ministérielles de février 2010 et mai 2011, qui ont proposédes outils de sécurisation pour répondre aux attentes des professions exposées comme cellesprésentes à Marques Avenue, en renforçant les liens avec les forces de l'ordre. La conventiondécrit précisément l'environnement du centre commercial, « précise le règlement intérieur, le rôlede chacun, le dispositif de vidéo-protection », poursuit le préfet. « Les magasins d'usine sont trèsimportants ici, a indiqué Alex Perrin, procureur de la République de Troyes. Nous devons apporterune réponse pénale la plus efficace possible, mais aussi en amont, en simplifiant les dépôts deplainte. » Très prochainement, les commerçants pourront porter plainte sans quitter leur com-merce (pour des vols simples). Le maire de Saint-Julien, Daniel Picara, s'est réjoui de cettecoopération : « Ça amène plus de sécurité. Nous avons déjà des conventions similaires pour lesmanifestations de rue, par exemple, et ça rend l'intervention plus efficace. » Même son de clochepour le directeur de Marques Avenue, Hervé Parisot : « Tout ce qui va dans le sens de la sécuritédes clients et des personnels ne peut-être que positif. Cette convention va dans le sens de la sim-plicité et de l'efficacité. » Si cette convention est une première, elle devrait vite avoir des soeursdans le département. « J'ai demandé à mes équipes de se rapprocher d'autres lieux, comme lenouveau centre l'Escapade à La Chapelle-Saint-Luc, un autre type de centre commercial, pourengager d'autres conventions du même type », a conclu Christophe Bay.

T.V

Alex Perrin, procureur de la République, Christophe Bay, préfet del'Aube, Daniel Picara, maire de Saint-Julien, et Hervé Parisot,directeur de Marques Avenue (de g. à dr.) © l'hebdo du vendredi

Jeudi midi, les unions locale etdépartementale de la CGT seréunissaient devant la mairie de LaChapelle-Saint-Luc. Un piquet degrève pour afficher des revendica-tions salariales et sociales. OlivierGirardin, le maire, reconnaît qu'il ya « de vrais sujets » mais regretteun conflit larvé.

x« On demande plus de réunions et de dia-logue social. Monsieur le maire nous prometque tout va être résolu mais rien ne bouge etça fait des années que ça dure, expliqueJimmy Petit, membre de la commission exé-cutive de la CGT. Nous, on a beaucoup decontractuels ici, d'agents en contrat so-lidaire, mais pas de titularisation. Ondemande une revalorisation de l'indemnitéadministrative et de technicité (IAT) qui aété gelée en 2008. Ça n'a toujours pas étérevu et depuis cinq ans nous n'avons pas eud'augmentation de salaire. On demandeaussi la suppression de la journée decarence, dispositif qui retire une journée desalaire à une personne en congé maladie.Nous avons d'ailleurs récolté 225 signaturesà la Chapelle pour la suppression de cette

journée ! De plus, les comptes rendus écritsdes réunions du CTP (Conseil TechniqueParitaire, ndlr) doivent revenir quinze joursaprès les réunions et non pas six mois plustard. »«  Ce sera le point noir de mon mandat  »,nous a dit Olivier Girardin, le maire socia-liste de La Chapelle-Saint-Luc. Il entend parlà ne pas être parvenu à mettre un terme à unconflit qui dure depuis le début du mandat,

en 2008. Et qui sera sans doute un enjeu desprochaines municipales, en mars 2014. « Jereconnais qu'il y a de vrais sujets derrièreles revendications. Le contexte de crise con-

traint la ville économiquement, je sais qu'onen demande beaucoup aux agents et que tousjouent le jeu. »D'autres services municipaux se sont jointspour protester contre cette « carence de dia-logue social », les animateurs en souffrancequi manquent de moyens et de personnel, leSyndicat National de la Police Municipale,«  également en manque d'effectifs. Ils nesont que neuf sur la Chapelle et doiventprendre leurs propres véhicules pendantleurs astreintes », continue Jimmy Petit.« Le préavis de grève a été envoyé le 2 maimais le maire n'a pas pris les mesures néces-saires pour cette journée. Les écoles et can-tines n'ont pas été prévenues. Il n'est pasentré en négociation par rapport au préavisalors que c'est dans le Code du travail. Ilaime bien parler de la loi alors qu'il est lui-même hors la loi ! » Le piquet de grève s'estprolongé jusqu'en milieu d'après-midi.

T.V et M.C

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Piquet de grève devant la mairie de La Chapelle-Saint-Luc. © l'hebdo du vendredi

xLa préfecture ne lésine pas sur la sécurité routièreLes 20, 21 et 28 mai prochains, la mission Sécurité Routière de la Préfecture de l'Aube organiseplusieurs ateliers d'information et d'animation pour la prévention des risques routiers. Ces sessionss'adresseront au Réseau d'assistantes maternelles de Bar-sur-Aube et Bar-sur-Seine, ainsi qu'aux 80salariés de la Société troyenne de transports internationaux.

En Bref

La Chapelle-St-Luc

Piquet de grève à la mairie !

u Tribunal correctionnelxCourse-poursuite inattendueUn simple contrôle policier peut parfois virer à une folle course-poursuite totalementimprévue. Et c'était le cas le 3 octobre 2012 : il est 23 h 25, avenue Pasteur à Troyes,des policiers sont en place et contrôlent certains véhicules. Une Peugeot 206 arrivedans leur direction en faisant une embardée et accélère alors qu'elle passe devanteux, obligeant carrément un des policiers à faire un écart, manquant se faire écraserin extremis. Les agents sautent tout de suite dans leur véhicule et prennent le conduc-teur fou en chasse. S'ensuit une longue poursuite dans les rues de Troyes puis deSainte-Savine entre 80 et 120 km/h. La 206 grille les feux rouges, frôle une cyclisteet menace de provoquer un accident avec une autre automobiliste. Elle passe mêmeplusieurs barrages de police mis en place entre-temps mais finit par s'arrêter rue dela Maladière à Sainte-Savine devant un dernier barrage. Le conducteur s'extirpe de la206 et tente de s'enfuir à pied bien que quatre agents de la force publique soient àses trousses. Ces derniers le rattrapent et ont bien du mal à le maîtriser, le conduc-teur fou donnant des coups de pieds et injuriant ses poursuivants. Il se révèle alorsêtre un jeune homme de 24 ans et répondant de sa conduite en ces termes : « J'étaiscomplètement bourré et déprimé. » Une fouille du véhicule dévoile 100 grammes decannabis tandis qu'une prise de sang ne révèle aucune présence d'alcool - contraire-ment aux dires du conducteur - mais en revanche, 50,3 nanogrammes de cocaïne parmillilitre de sang sont détectés. Il réfute l'existence de la drogue, disant qu'il n'en con-somme pas et accuse les policiers de vouloir se venger sur lui. Lorsque l'affaire estjugée une seconde fois au tribunal correctionnel de Troyes le 24 avril dernier (elle estdéjà passée le 16 janvier), le prévenu n'est pas présent. « Son absence à la premièreaudience montre le peu de cas qu'il fait de cette affaire », ne manque pas de soulign-er le président du tribunal. L'avocate représentant les policiers intervient pour préju-dice moral et physique envers ses clients, un des agents ayant failli être renversé. « Ilsont eu peur pour leur intégrité physique. Un des policiers a été blessé à l'auriculairegauche durant l'altercation et n'est pas encore consolidé dans son métier, il s'agit làd'un préjudice corporel », souligne-t-elle. Le parquet rappelle que le prévenu a déjàun casier judiciaire chargé où pas moins de sept mentions et condamnations liées auxinfractions du code de la route sont inscrites. « Il va falloir donner du sens aux sanc-tions », ajoute la procureure. Le prévenu est ainsi condamné à un mois de prisonferme plus la révocation d'un sursis précédent qui ajoute quatre mois d'emprison-nement, l'annulation de son permis de conduire ainsi qu'à verser la somme de 1900€ aux policiers, répartis en fonction des préjudices subis plus une provision de 1000€ à l'agent qui n'a toujours pas pu reprendre son travail. M.C

AMusique - DisquesLa fin d'une vitrine, mais pas du Cosa NostraSeul disquaire indépendant de l'Aube,le Cosa Nostra Shop fermera sesportes le 2 juin. Après avoir partagé,pendant cinq ans, sa curiosité cul-turelle avec les personnes qui ontfoulé le seuil de sa porte, Dove revientsur les raisons qui l'ont poussé à fairece triste choix.

Vendredi dernier, c'est avec émotionque Dove annonçait la liquidationofficielle de sa boutique. Quelquesheures plus tard, il recevait de nom-breux messages de soutien. « J'aiéteint mon téléphone à deux heuresdu matin, après avoir répondu à descentaines d'appels » raconte-il. Sur les réseaux sociaux, les internautes considèrent la nouvellecomme « la fin d'une époque » et « la perte du pilier musical de Troyes ». Etonné de l'engoue-ment des troyens, il a souhaité s'expliquer. « J'ai le sentiment que mes activités sont terriblementagréables, mais que je me bas contre un moulin et qu'au final, c'est le moulin qui va l'emporter.Le moulin ? C'est la culture voire l'inculture qui s'installe dans notre pays. Aujourd'hui, presqueplus de gamins ne s'intéressent à la musique, les conservatoires sont boudés et la transmissiongénérationnelle est en perte de vitesse. Je ne peux pas me battre contre ça. Le combat est juste,mais si je dois y laisser tout mon temps, ce sont mes proches qui en pâtissent ». Une lassitudeconstamment alimentée par le manque éclectisme et l'uniformisation croissante de la musique...Voilà ce qui a poussé Dove à fermer boutique, mais pas seulement. L'évolution du mode de consommation avec l'émergence du e-commerce, l'absence d'une TVAculturelle réduite (contrairement aux pays étrangers) et la morosité économique y sont aussi pourquelque chose. Avec une vente moyenne de 16 000 disques par an, le magasin avait un ren-dement satisfaisant, mais pas suffisant pour survivre encore plusieurs années. « Je préfère doncpartir avant que la situation empire et proposer des choses différentes », explique t-il. Que ce soità titre personnel ou avec l'association La Familia, il organise actuellement des événements pasuniquement tournés vers la musique, mais plutôt vers la culture. Le but ? Aller plus loin que l'or-ganisation de dj set et la venue de groupes locaux, en créant des rencontres musicales, des pucesde vinyles... « L'agenda est bouclé jusqu'au mois de décembre. Tous les événements ne sepasseront pas forcément à Troyes, mais je n'oublie pas ceux qui m'ont suivis. » A l'image des dixnoms gravés au dessus de la porte du Cosa Nostra, Dove garde en mémoire ses clients. Aumoins une fois par mois, il organisera un magasin ephémère avec stocks de vinyles en vente etévénements ponctuels.

T.V

Dove a annoncé vendredi dernier la liquidation de sa boutiqueCosa Nostra qui fermera ses portes le 2 juin. © Sophie K.

À partir de ce vendredi17 mai, les randonnéesroller nocturnes repren-nent du service. Cette manifestation,organisée par la ville deTroyes, gratuite et famil-iale, allie pratiquesportive et découvertedu patrimoine troyen.Rendez-vous est donné dès 20 h 30 place de l'Hôtel de Ville.

xC'est devenu une tradi-tion et pour la 15e édition,la randonnée ne prend pasune ride, c'est même « unsuccès très importantqu'on nous envie, j'airégulièrement la ville deReims qui me demande larecette... », s'amuse ValéryDenis, adjoint au mairechargé des sports.Le principe est très simpleet bien rôdé, il s'agit de «créer un parcours au coeurde la ville en accédant àdes endroits insolites », etque les amateurs se ras-surent, « le but n'est pas de

faire une grande piste maisun circuit à travers la ville ».Deux boucles sont pro-posées : l'une de 7 km àallure modérée pour lespatineurs de tous niveauxsachant rouler, freiner ets'arrêter ; l'autre de 12 à 15km à un rythme soutenupour les pratiquants aguer-ris. Priorité est donnée à lasécurité, « essentielle etassurée par les bénévoles,que l'on remercie, quisécurisent en amont et enaval, telle une chenille quise déplace à travers laville ». Le magasinDecathlon, partenaire de lamanifestation, peut prêterdes équipements le mercre-di avant la randonnée etpour éviter toute blessure,le port de casque, genouil-lères et coudières est oblig-atoire. Deux nouveautéscette année avec la créationd'une vidéo « retraçantl'esprit des randonnéesroller » et Absorba, en tantque partenaire, qui offre unt-shirt aux participants etnon plus seulement aux

enfants. Tous les partici-pants espèreront que lamétéo ne gâchera pas lafête où des milliers depatineurs sont attendus.« Nous sommes très dépen-dants des aléasmétéorologiques. Des gensviennent de loin et lafréquentation a diminué unpeu depuis l'ouverture dela Vélovoie mais patiner à1 000, 2 000 ou 4 000 estdifférent que patiner seulsur la Vélovoie », assureSébastien Michon duservice animation sportive.Enfin la randonnée est

l'occasion de se baladerdans des endroits où l'onne va pas forcément car« on connait l'endroit oùl'on travaille, où on réside,donc on circule peu endéfinitive. C'est l'occasionde découvrir sa ville »,rappelle Valéry Denis.Pour ceux qui auraientpeur de ne pas terminer, un« bus-balai » sera présenten queue de peloton...

Jérémy Pichon

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troyes. lhebdoduvendredi.comociété6 xS

xCette semaine, des élèves italiensdu lycée Lunardi à Brescia - villesituée à une heure de Milan enLombardie - rendent visite à leurscorrespondants troyens du lycéeChrétien de Troyes. Ils ont étéaccueillis à l'hôtel de ville deTroyes lundi, après avoir visité laville.« Dans le cadre du projetComenius, les échanges entreBrescia et Troyes sont très impor-tants et durent depuis un certainnombre d'années », commente LisePatelli, adjointe au maire chargéedes relations avec le comité dejumelages. La professeure d'italienà Chrétien, Cécile Allegretti, tient à« rechercher et approfondir nosliens culturels, artistiques, archi-tecturaux, etc. Nous sommes allés àPadoue pour voir la chapelle deGiotto et nous irons à Reims pourvoir celle de Foujita ». Quant àMarie-France Pinson, professeure

de français à Lunardi, elle expliquele programme de cette semained'échanges linguistiques : « Mardinous irons visiter la cristallerie deBayel, mercredi, la cathédrale deReims, jeudi il y aura un atelier defresques au lycée et vendredi lesélèves participeront aux cours lematin puis iront visiter les maga-sins d'usines l'après-midi. »Semaine bien remplie en perspec-tive pour les jeunes lycéens. Etpourquoi apprendre le français ?Deniz, une élève italienne de 18ans, l'étudie depuis deux ans. « J'aichoisi d'apprendre le françaisparce que pour moi c'est unelangue élégante, musicale et inter-nationale après l'anglais. Je suistrès contente d'être ici à Troyes,c'est une belle ville. »

M.C

Alice et Deniz, deux lycéennes italiennes qui ont choisi d'apprendre le français parce que « c'est une langue élégante etmusicale ». © l'hebdo du vendredi

Lycée Chrétien de Troyes

Jumelage lycéen franco-italien

La première randonnée de la saison est pour ce soir. © DR

xRencontre avec le rédacteur en chef de Science & Vie à l'UTTPour le centenaire de la revue « Science& Vie » (1 147 numéros à son actif !),l'Université de technologie de Troyespropose une rencontre-débat avecMatthieu Villiers, son rédacteur en chef,mardi 21 mai de 14h30 à 16h30.L'occasion de revenir sur la création et ledéveloppement du premier magazineeuropéen d'actualité scientifique, et d'endécouvrir les coulisses. Parallèlement,jusqu'au 28 mai à la bibliothèque del'UTT, une exposition intitulée « Retoursur le futur - 2013-1913 » retrace le par-cours de la revue. Entrée libre.

xFesti'livres, 3e éditionEn partenariat avec l'Inspectionacadémique et le Centre départementalde documentation pédagogique (CDDP)de l'Aube, l'association Lecture et Loisirsouvre son 3e « Festi'livres : Arts, Ecoles etCie ». Vendredi 24 mai, de 9h à 19h,une vingtaine de classes des écoles del'agglomération troyenne se réunira àl'Espace Argence. Au menu : des ateliersthématiques animés par les profession-nels et d'autres associations, sur lethème du « corps en volume ».Comptines à doigts pour les tout-petits,sculptures en papier pour les plusgrands, etc. De quoi passer une journéeartistique des plus sympas. Parents bien-venus !

xTroyes d'antan, et de maintenantL'association « Sauvegarde et avenir deTroyes » organise une conférence pouraborder les « métamorphoses deTroyes », mercredi 22 mai à 18h30 à laMaison des associations (avenue Pasteurà Troyes). Sur place, Martine et Jean-Pierre Demessemacker ainsi que Jean-Louis Humbert animeront le débat.Renseignements au 03 25 73 29 69 oupar mail à sattroyes@gmail.com.

xDébat national sur la transitionénergétique : inscrivez-vous !Dans le cadre du débat national sur latransition énergétique, le Conseil régio-nal de Champagne-Ardenne organise, lesamedi 25 mai prochain, une journéecitoyenne réunissant un panel de 100habitants consultés sur les enjeux de latransition énergétique. La journéecitoyenne incarne de manière tangible ladimension de proximité souhaitée pource débat. Nul besoin d'être spécialiste del'énergie, l'objectif est de recueillir l'avisde citoyens concernés. LesChampardennais intéressés peuventfaire partie du panel en appelantIRS.QUALITY - Institut de sondages aunuméro 09 60 42 94 70 qui les retiendraen fonction de différents critères dereprésentativité (équilibre homme-femme, ville-campagne, âge...). Les élé-ments produits seront transmis auConseil national afin d'enrichir sesrecommandations finales qui conduirontà l'élaboration d'un projet de loi deprogrammation à l'automne 2013.

En BrefRandonnées roller

Ça patine dans les rues de Troyes !

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troyes. lhebdoduvendredi.com

Pour le lancement commer-cial de la fibre à Troyes, unbus accueillant divers ateliersétaient stationné sur le parvis de l'Espace Argencemercredi. Le public a pu ainsi découvrir différentsusages liés à cette nouvelletechnologie.xLa commercialisation de la fibreoptique d'Orange est lancée  : dès lasemaine prochaine, il sera donc possible de souscrire au très hautdébit pour les chanceux dont le loge-ment est couvert par le réseau.Commencé en octobre 2012 àTroyes, le déploiement devrait cou-vrir 25% de foyers d'ici à la fin del'année, soit 8 200 logements troyenset à partir de septembre 2013, ce seraau tour de La Chapelle-Saint-Luc. « Nous avons commencé les études etle développement des réseaux depuisun an et demi déjà, expose FabienneDulac, directrice d'Orange nord deFrance. Avec la fibre optique, le rac-cordement au réseau se fait dans larue, à l'immeuble et à l'appartement

des clients, ce qui permet d'avoircette qualité de débit extraordi-naire. »Qui dit nouvelle technologie dit nou-veaux usages : télévision 3D, cloudgaming (jeux sans téléchargement eten réseau), évolution vers un internetde partage coopératif avec le télétra-vail ou l'e-formation, parmi d'autres.« En moyenne, le débit de la fibre estvingt fois supérieur à celui de l'ADSLet va jusqu'à 200 mégabits par sec-onde, poursuit Fabienne Dulac. C'estun réseau extrêmement stablepuisqu'il ne dépend pas de la distancede localisation entre les réseaux maisaussi très fiable puisque les intem-péries n'ont pas d'impact. » Il permetde transiter des données à la vitessede la lumière et facilitera l'envoi defichiers lourds via internet. « La fibrepermet de s'adapter aux nouvelles habitudes des utilisateurs.En moyenne, il y a 2,6 écrans parfoyer que ce soit tablette, PC, télévi-sion par ADSL ou consoles de jeux.Désormais tous les écrans pourrontêtre raccordés en même temps sanspour autant ralentir le débit duréseau ou la qualité de l'image »,

termine la directrice.Le bus accueillant plusieurs ateliersd'expérimentation de la fibre optique- comme un speed test permettant dese rendre compte de la rapidité detéléchargement et de la fluidité denavigation - n'était pas la seule opération du lancement de la commercialisation de la fibre : pourclôturer l'événement sur une petitenote d'humour, le personnel d'Orangea terminé avec la chorégraphie d'unflash mob sur le parvis de l'EspaceArgence, déguisements et ballonsorange inclus. Qui pourrait croire quela fibre, ce petit fil de verre plus finqu'un cheveu, comporte autant depossibilités  et suscite déjà tant d'engouement ?

Marjolaine Combraque

Nouvelles technologies

La fibre Orange arrive à Troyes

Atelier n°2 dans le bus qui proposait de tester la vitesse de téléchargement avecla fibre. © l'hebdo du vendredi

Mardi 14 mai à laChambre de commerce etd'industrie de l'Aube avaitlieu la remise des prix du septième concours juniorde la création d'entreprisedans le cadre de l'opéra-tion "A l'aube d'entrepren-dre" de l'association"Initiative Aube", présentéepar Bruno Rogowski.xCette association a pour but defavoriser l'initiative économique surle territoire de l'Aube à travers lamise en oeuvre de moyens finan-ciers (elle accorde des prêts d'hon-neur), de moyens techniques liés àl'accompagnement de porteurs deprojets et au suivi des activités et desentreprises soutenues, ainsi qued'actions visant à développer la créa-tion d'entreprises dans l'Aube.Pour 2012 elle a reçu 111 projetsdont 76 ont été présentés aux comités d'agrément qui ontaccordés 64 prêts pour un montantde 639 000€. Ces prêts d'honneursans intérêt ni garantie accompa-gnent les créateurs d'entreprises surle département et ont permis la créa-tion au total de 300 emplois.A l'Aube d'entreprendre contribueà développer l'esprit entrepreneurial

du grand public et plus particulière-ment des jeunes par l'échange avecdes chefs d'entreprises et par l'ap-port d'informations sur le parcoursdes créateurs. Cette action estsoutenue par différents acteurséconomiques dont l'Europe et l'État,le Grand Troyes et la ville de Troyes,la Chambre de commerce quihéberge et anime l'association, laSociété Générale et Groupama ainsique les chambres de métiers, laChambre d'Agriculture, les clubsd'entrepreneurs et l'Adie.Le prix collèges a été remis à laclasse de 3ème du collège Albert-

Camus de Sainte Savine (17 élèves)pour son projet Indus DP3. C'est uneentreprise de service pour fairedécouvrir l'industrie qui, au traversde réalisations concrètes, assure unebelle promotion de nos industries.Le prix des lycées a été remis à troisélèves de l'établissement Charles-Baltet, Gwenaëlle Chevillote,Amandine Mas et PrescillaKauffman pour leur projetEquidanimalia (centre multi serviceanimalier), projet très complet avecde bons exemples de publicités.Le prix du meilleur projet post-bacest revenu à Agathe Gruny de l'ESC

pour Les Fées d'un Rêve, entreprised'événementiel dans l'organisationdes mariages, de tous les mariages.Le jury a apprécié le travail trèsfourni et la prise en compte d'unmarché de prestations nouvelles.Mais le jury a aussi accordé un prixcoup de coeur au projet de TimothyL'Huillier, de l'IUT, pour Partage tonFrigo. C'est une application pourtéléphone portable qui cherche à lut-ter contre le gaspillage alimentaire etqui, si elle trouve sa place commecela tend à se dessiner, deviendravite familière.

Michel Gay

Concours junior de la création d'entreprise

Dessine-moi une entreprise...

É conomie7 x

xLes Entrepreneurs des Territoires réunis à ChâlonsPour la première fois, le Congrèsnational des entrepreneurs detravaux agricoles, ruraux etforestiers se tiendra à Châlons,au Capitole en Champagne, du23 au 25 mai prochains. Cette81e édition réunira 400 partici-pants et près de 80 exposants. Au programme, notamment :plusieurs table-rondes portant surles problématiques actuelles deces secteurs (développement etfidélisation de la clientèle, trans-mission-reprise d'entreprise, etc.).Michel Soufflet, dirigeant dugroupe agro-industriel Souffletdans l'Aube, sera le grand témoinde l'événement.

xEn 2025, 35 000ménages de plus dansla régionL'Insee Champagne-Ardennevient de dévoiler les résultats desa dernière étude concernantl'évolution du nombre deménages sur les dix prochainesannées. Avec une projection de35 000 ménages supplémen-taires (2 200 ménages de pluspar an), la région serait donc enprogression, en particulier dansl'aube (+0,6%). Ceci « grâce »notamment au vieillissement de lapopulation (avec l'allongement del'espérance de vie, on vit plusvieux en étant donc de plus enplus nombreux) et à la désaffec-tion pour la vie de couple. Enclair, une famille avec les deuxparents sous le même toitéquivaut à un ménage, mais desparents séparés, vivant dans deuxfoyers différents comptentlogiquement, eux, pour deuxménages. Pour autant, cette aug-mentation n'est toutefois quemoitié moindre par rapport àcelle enregistrée sur la dernièredécennie, la faute au contextedémographique défavorable enChampagne-Ardenne.

En Bref

Les lauréats et les organisateurs du concours. © l'hebdo du vendredi

Après l'élimination endemi-finale de la Coupede France mardi soir,l'Estac retrouve denouveau Bordeaux,l'arbitre du maintien,samedi (21 heures) austade de l'Aube.x«  Déception ? Le mot estfaible, disait Jean-Marc Furlanmardi soir, après la défaite (2-1)et l'élimination en Coupe deFrance contre les Girondins deBordeaux. On n'a pas raté notrematch, au contraire, on a fait lematch qu'il fallait. Cette défaite,la façon dont elleest arrivée, estsymbolique denotre saison. C'estnotre meilleur joueur de la sai-son (Jérémie Bréchet, ndlr) quimarque contre son camp, etpourtant, ensuite, on a eu l'oc-casion de revenir. Les joueursont mis en permanence le feusur la pelouse et sont allés del'avant. Les mat-ches de coupelaissent souvent un sentimentd'injustice. Les garçons ontrépondu comme il fallait et cettedéfaite est symbolique de latristesse que l'on a pu avoircette saison. C'est difficile detrouver les mots. Mais cesmatches à élimination directe nesont pas des matches de champi-

onnat. »Ça tombe bien, samedi, c'estchampionnat ! Mais la question,c'est de savoir si les têtes aurontévacué la déception, la frustra-tion même, d'être passé si près.Certains diront que l'éliminationenlèvera aux Troyens un objectifpour n'en laisser qu'un, gagnerles deux derniers matches pourne nourrir aucun regret dans lacourse au maintien. On en trou-verait autant pour exposer que lavictoire appelle la victoire, etqu'une qualification mardi soiren Coupe de France et l'accès austade de France aurait laissé lesTroyens dans la bonne

dynamique.«  Cette élimina-tion, c'est unetrès, très grande

tristesse, disait encore Jean-Marc Furlan mardi soir. On seremet de la frustration, mais là,c'est de la tristesse. La difficultésera de remettre les cerveaux àl'endroit pour ce qui est sansaucun doute le match le plus dif-ficile de l'année, le plus com-pliqué à gérer pour les joueurs.Il va falloir faire un exploit.J'espère qu'on aura le mêmesoutien inconditionnel de notrepublic. »La réponse arrivera très vitesamedi soir. Restera à savoirdans quel état d'esprit seront lesBordelais. Mardi soir, aprèsavoir été «  bougés  » par Jean-

Christophe Bahebeck et con-sorts pendant 40 minutes, lesGirondins ont eu le bonheur d'é-galiser contre le cours du jeu,juste avant la pause. Ils sontrevenus des vestiaires avecd'autres intentions, hisser leurniveau de jeu, et fait souffrir leshommes de Jean-Marc Furlanjusqu'à prendre l'avantage.Ensuite, si les Bleus ont reprisleur domination, les Girondinsont su aussi gérer la fin de ren-

contre. Mardi, Bordeaux étaitconcerné par l'enjeu. Samedi, cene sera pas le cas. Les hommesde Francis Gillot, huitièmes enLigue 1, savent très bien queleur billet pour la Ligue Europesera plus facilement accessibleen gagnant la Coupe de Francecontre Evian-Thonon-Gaillardle 31 mai qu'en réussissant unrapproché en championnat. Siles Girondins se font rentrerdedans comme mardi en pre-

mière période, pas sûr qu'ilsréagissent de la même manière.Mais peut-être voudront-ils nepas passer pour le club quifavorise tel ou tel autre candidatau maintien ? Parce qu'aprèsTroyes, Bordeaux recevra...Evian-TG pour le compte de ladernière journée de Ligue 1.Dans le même temps, l'Estac iraà Valenciennes.

Tony Verbicaro

xJean Christophe, j'imagine que c'estla déception qui a prédominé après ladéfaite contre Bordeaux en Coupe de

France ? Oui, nous étions très déçus d'avoir perducette rencontre, surtout après avoir mené

1-0. On avait bien commencé le match. Ona été costauds, solides pendant 40 min-utes, je crois que l'égalisation juste avantla mi-temps nous a fait beaucoup de mal.A la reprise je ne sais si on avait moins dejambes, mais on n'était pas dedans.Prendre ce deuxième but un peu bête, unbut contre notre camp, ça nous a vraimentfait mal et nous n'avons pas su revenir.

Il y avait de l'abattement dans levestiaire ?Je n'irai pas jusque là. Ça nous fait mal,entrevoir une finale au stade de France, çan'arrive pas tous les ans. C'était mag-nifique ce parcours, et accéder aux demi-finales, mais bon... On y pense, on va ypenser jusqu'à demain matin (mercredi,ndlr), mais il faut se remettre au travail.Le match le plus important est celui àvenir. On va se concentrer sur les deuxderniers matches et on va essayer de semaintenir.

À titre personnel, vous traversez lameilleure période de votre saison ?En ce moment je marque à peu près à tousles matches. Ça fait du bien. J'aurais aimémarquer plus tôt dans la saison pour aiderl'équipe pour le maintien. J'espère aiderl'équipe à se maintenir, c'est l'objectifnuméro un.

Propos recueillis par Jérémy Pichon

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Pour samedi, on souhaite la scène de joie aux Troyens au coup de sifflet final. © l'hebdo du vendredi

Jean-Christophe Bahebeck avait ouvert le score contre Bordeaux mardi. © l'hebdo du vendredi

Foot (L1, 37e journée) Troyes - Bordeaux

On prend les mêmes et on ne recommence pas

Jean-Christophe Bahebeck

« Le match le plus important est celui à venir »

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xInter-régions féminines :ESTAC - ToursDimanche 19 mai l'Estac accueilleral'équipe du FC Tours au stade Henri-Terrépour le compte de la 5e journée des inter-régions féminines. Même si elles n'ontplus aucune chance d'accéder en Division2 (après leur double défaite contre VGASaint-Maur), elles profiteront de ces deuxderniers matchs pour progresser enjouant des matches de haut niveau et finirla tête haute.

En Bref

Remettre les cerveauxà l'endroit

Samedi 18 mai à partir de 13 h, le club des Pygargues de Troyesinvite les curieux à venir s'essayer à la pratique de ce sport encoreméconnu. Rendez-vous au stadeSongis à Troyes.xC'est une véritable fête qui va se déroulerce samedi pour « fêter le départ de l'en-traineur canadien », précise l'entraineur descadets et juniors, Nicolas Flottes. Le principede ce camp découverte, reconduit après lesuccès de janvier, est un tournoi « démons-tration ». Les licenciés duclub s'affrontent à 6 contre6 en matinée (9h-12h) eten fin de journée (16h30-20h).Et si l'envie en dit aux vi-siteurs, ils pourront enfilerl'équipement ! En effet les jeunes de 15 à 19ans sont conviés au camp découverte : « Toutle monde est convié, on veut miser sur la formation des cadets et juniors, mais mêmeles adultes peuvent s'y essayer », rappelleNicolas Flottes. Et c'est en toute simplicitéque les participants « s'initieront et décou-

vriront ce sport à travers plusieurs ateliersencadrés par des éducateurs du club ».Une peur, une réticence, Le foot US, un sportviolent ? « C'était vrai il y a 20 ans, maismaintenant on est axé sur la sécurité. Nousn'avons pas de problèmes de dents casséescomme au rugby, moins de blessés qu'aufootball. Les blessures sont musculaires,comme des élongations. Par exemple, encadets, je n'ai déploré qu'une seule chevillefoulée lors de la saison écoulée », expliqueNicolas Flottes.C'est une formation continue qui estenseignée, rappelle l'entraîneur : « Nous

envoyons nos joueurs enformation sur Paris pourassister à des stages d'arbi-trage car les règles ne sontpas évidentes. » Et la sécu-rité est toujours au cœurdes préoccupations : « une

dizaine de licenciés suivent une formationaux premiers secours. » Cette journée découverte est là aussi pour « donner uneautre image de notre sport, on se heurte par-fois à la réticence des parents dans notrerecrutement ».Côté sportif, l'année a été compliquée en se-

niors avec « un maintien en D3 difficilementobtenu à cause notamment du départ réguli-er de nos étudiants pour effectuer leursétudes dans une autre ville. L'objectif est lamontée en D2 pour la prochaine saison avecla poursuite de la formation de nos jeunesqui ont disputé les play-offs en cadets et juniors ».

Les curieux qui se laisseront convaincresamedi de prendre une licence sauront déjàqu'il leur en coûtera de 100 (cadets) à 160€ (seniors) et que le prêt del'équipement est possible.

Jérémy Pichon

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Les Pygargues cherchent à recruter dans la tranche d'âge des 15-19 ans. © DR

Foot US

Une invitation à découvrir le foot US et les Pygargues

Handball féminin - Sainte-Maure Troyes

Alain Saget succède à Diane Marage

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troyes. lhebdoduvendredi.com

C'est la solution interne que le club a privilégié en nommant l'entraîneurdes garçons, Alain Saget, à la têtede l'équipe élite du club, lesféminines évoluant en Nationale 1.

xAlain, pourquoi avez-vous accepté ce poste ?Le club m'a donné rendez-vous pour me pro-poser le poste. J'ai donné mon accord car pourmoi c'est un challenge intéressant d'entraîner àce niveau là. J'ai une certaine appréhension parrapport au niveau où elles évoluent et le fait queje dirige une équipe féminine. J'ai demandé àavoir Pascal Fleury, qui a créé le site internet duclub, à mes côtés, pour faire le tampon entre lesfilles et le club en matière de communication.

Attendez-vous des renforts ?On travaille sur le futur effectif avec notammentle recrutement d'une gardienne d'un niveau con-firmé et surtout présente la semaine car c'étaitune lacune la saison passée de ne pas pouvoircompter sur elle lors des entraînements. L'idéalserait une fille en renfort dans chaque ligne. Unegauchère supplémentaire, car la seule dont nousdisposions ne pourra pas ou plus se déplaceravec nous à cause de son nouvel emploi, et unearrière droite seraient les bienvenues.

Quels sont les objectifs de la future saison ?C'est compliqué d'en donner un comme ça, maisl'objectif numéro un est le maintien. Le deux-ième est de travailler dans la continuité de ce quia été mis en place par le club tout en apportantma touche personnelle.

Propos recueillis par J.P

xMoto-ball : le Suma en demi-finale de la Coupe de France !Après sa victoire (3-1) samedi 11 mai au match retour contre Houlgate, Inacio Madaleno,le président du Suma, a poussé « un grand ouf de soulagement » au terme d'un matchéquilibré « avec du suspens jusqu'au bout ». Le Suma a rapidement mené de deux buts mais« un pénalty imaginaire constitue LE tournant du match et l'arbitre remet en selle Hougateà 2-1... » Le score de 3-2 amenait une fin de match tendue, dix minutes interminables car« à 3-3 on était éliminé mais un Landréale, notre gardien, des grands soirs nous emmèneen demi-finale ! ». Et l'adversaire sera Neuville le 1er juin à domicile.

xBasket féminin (N2, play-off) : Gravenchon - Sainte-Savine72-64Samedi 11 mai, c'est une défaite qu'ont subi les féminines de Sainte-Savine à Gravenchonmettant ainsi en péril leur deuxième place synonyme d'accession en Nationale 1. Pour con-tinuer à devancer l'équipe du Creusot, la victoire est impérative ce samedi 18 mai à 20 hau gymnase Volbart dans une salle espérée tout en jaune face à Calais, l'adversaire du soir.

En Bref

« On se heurte à la réticence des parents,

nous devons donner une autre image »

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troyes. lhebdoduvendredi.commmobilier10 xITout le monde en parle ou en aentendu parler, surtout lorsquel'on est concerné par un investisse-ment immobilier. Mais la LoiDuflot, c'est quoi ?xLa Loi Duflot 2013 est un nouveaudispositif gouvernemental en faveur del'investissement immobilier locatif. Ilpermet de concéder à l'acheteur unedéfiscalisation immobilière applicabledans le cadre de la Loi de Finances2013. Dans ses grands principes, la LoiDuflot permet à tout contribuabledomicilié en France et qui acquiert,entre le 1er janvier 2013 et le 31décembre 2016 un logement neuf ou enétat futur d'achèvement d'avoir accès àune réduction d'impôt sur le revenu de18% du montant de l'investissement,étalée sur neuf ans de manière linéaireet égale. Le dispositif Duflot peutgénèrer jusqu'à 6 000 euros de réduc-tion d'impôt par an pendant neuf ans.Bien sûr, pour profiter des avantages -la défiscalisation - de la Loi Duflot, il ya certaines conditions à respecter. Lepropriétaire du bien immobilier s'en-gage à louer le logement nu à usage

d'habitation principale pendant unedurée minimale de neuf ans. Le loge-ment ne peut être loué à un ascendantou à un descendant, ou toute personnedu même foyer fiscal. L'engagement delocation doit prendre effet dans l'annéequi suit la date d'achèvement de l'im-meuble ou de son acquisition si elle estpostérieure. Le bien immobilier doitrespecter une zone d'investissement éli-gible (lire ci-après la liste des zones éli-gibles). Deux acquisitions Loi Duflot

par an sont autorisées, au titre d'unemême année d'imposition, dans la li-mite de 300 000 euros par contribuable.L'achèvement du bien immobilier doitintervenir dans les trente mois qui sui-vent la date de la déclaration d'ouver-ture de chantier dans le cas d'un loge-ment acquis en l'état futur d'achève-ment, ou la date de l'obtention du per-mis de construire dans le cas d'un loge-ment que le contribuable fait construire.Enfin des plafond de loyer et des pla-

fonds de ressources sont applicables(lire ci-après). La défiscalisation Loi Duflot n'est pas cumulable sur un même bien avec les dispositifsScellier, Robien, ZRR, résidenceshôtelières, loi Bouvard, loi Girardin, loiMalraux et Monuments historiques.L'investissement immobilier locatifsous Loi Duflot peut être réalisé, enplus d'une acquisition classique rat-tachée au foyer fiscal du contribuable,en SCI, en indivision ou en SCPI.La Loi Duflot permet de soutenir laconstruction de nouveaux logements.Le gouvernement a un objectif clair :construire 500 000 nouveaux loge-ments par an, dont 150 000 logementssociaux. L'exigence de nouvellesnormes BBC de construction favoriserale verdissement du parc immobilierFrançais. La loi Duflot s'inscrit dansune démarche de développementdurable. L'objectif est également d'ap-porter une offre abordable de logementsdans le secteur social.Plus d'informations sur http://duflot.org.

Loi Duflot

Tout savoir sur la nouvelle défiscalisation

© DR

xLes zones géographiques de la Loi Duflot pour l'AubeDans l'Aube, les communes où la LoiDuflot est applicable figurent dans lazone B2 : Barberey-Saint-Sulpice,Bréviandes, Buchères, La Chapelle-Saint-Luc, Creney-près-Troyes,Lavau, Les Noësprès-Troyes, Pont-Sainte-Marie, La Rivière-de-Corps,Rosières-près-Troyes, Saint-André-les-Vergers, Saint-Germain, Saint-Julien-les-Villas, Sainte-Maure,Saint-Parres-aux-Tertres, Sainte-Savine et Troyes.

xLes plafonds de loyer en LoiDuflotPour la zone B2, dont dépendent les communes de l'Aube éligibles, le pla-fond de loyer déterminé (8,59€) estsoumis à un coefficient multiplica-teur selon la formule 0,7 + 19/S, Sétant la surface du logement, et ceciafin de prendre en considération laréalité du marché locatif, le loyerétant dégressif en fonction de la surface. Soit, pour un logement de

90m2 : 8,59 x (0,7 + 19/90) =7,83€/m2.

xLes plafonds de ressources des locataires en Loi DuflotLes personnes qui deviendrontlocataires de logements sous LoiDuflot doivent respecter des plafondde ressources. Pour la zone B2, leplafond est de 26 776€ pour une per-sonne seule, 35 757€ pour un couple,51 913€ pour un couple avec deuxenfants, etc.

xPerformance énergétique du bien immobilier loi DuflotLe bien immobilier Duflot doitrespecter un niveau de performanceénergétique globale. La réglementa-tion thermique actuelle correspond àla norme RT2012 ou label BBC 2015.Le label BBC 2015 permet à l'in-vestisseur de s'assurer qu'il acquiertun logement à haute performanceénergétique. Un logement DuflotBBC 2015 présente une faible con-sommation énergétique. Il s'inscrit

donc à la fois dans une démarche dedéveloppement durable, ainsi que dediminution des coûts quotidiens desménages (baisse significative descharges du locataire). Cette labellisa-

tion BBC 2015 est donc un atoutaussi bien pour la location du loge-ment que pour sa potentielle revente.

POSSIBILITE DE FINANCEMENTPRESTATION A LA CARTE

à partir de 65000€

APPARTEMENT TÉMOIN

SAINTE-SAVINE10 APPARTEMENTS

avec jardins

Résidence CAMILLE

Reste 4 lots

INVESTISSEMENT DUFLOT

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troyes. lhebdoduvendredi.commmobilier11 xILoi Duflot

Zones éligibles, plafonds, performances énergétiques...

xLoi Duflot : objectifs et principesLa Loi Duflot permet de soutenir la construction de nouveaux logements.Le gouvernement a un objectif clair : construire 500 000 nouveaux loge-ments par an, dont 150 000 logements sociaux.L'exigence de nouvelles normes BBC de construction favorisera leverdissement du parc immobilier français. La lo i Duflot s'inscrit dans unedémarche de développement durable.L'objectif est également d'apporter une offre abordable de logementsdans le secteur social.

Tout contribuable domicilié en France qui acquiert, entre le 1er janvier2013 et le 31 décembre 2016 un logement neuf ou en état futurd'achèvement, peut bénéficier de la loi Duflot.La réduction d'impôt sur le revenu est de 18% du montant de l'in-ves tissement, étalée sur 9 ans de manière linéaire et égale. Le disposi-tif Duflot génère jusqu'à 6 000 €; de réduction d'impôt par an pendant9 ans.La loi Duflot Outre Mer ouvre droit à une défiscalisation de 29% du prixdu logement.

En Bref

A l'occasion de la neuvième NuitEuropéenne des Musées, les musées municipaux de Troyesvous invitent à découvrir ou à redécouvrir leurs collectionsautour de la thématique « La nuit est belle ».

xS'interrogeant sur la notion debeauté dans le monde de l'art, lesmusées de la ville de Troyes pro-posent aux visiteurs des commentairesd'oeuvres, du théâtre, de la musique,des visites sensorielles, et des ateliersplastiques dans leurs locaux, décorésde sons et lumières pour cette neu-vième Nuit européenne des musées. Les animations proposées, quis'adressent à tous les âges, ont étéchoisies en corrélation avec les expo-sitions (temporaires ou non) des musées et de la thématique imposée. Ainsi, le musée deVauluisant met l'accent sur ses sculptures avec une visite acoustique autour des Vierges etsaintes du « Beau XVIe siècle ». Il organise également deux rencontres pour échanger sur lerôle sociétal de la bonneterie au XIXème siècle, et les secrets de fabrication du vitrail.Le Musée Saint-Loup, quant à lui, propose en avant-première sa nouvelle exposition « Carreauxde pavement, Moyen Âge et Renaissance », puis accueille un ballet inédit créé en écho au cyclepeint de L'histoire des dieux de Charles-Joseph Natoire, et un concert des élèves du Conserva-toire. Avec de belles prestations musicales aux sonorités diverses ces derniers seront aussiprésents à La Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière, ainsi qu'au Musée d'Art Moderne, quiaccueille en ce moment l'exposition « Martine Martine, expression d'être ». Enfin, petit bijoupatrimonial resté en l'état depuis le 18eme siècle, l'Apothicairerie vous raconte son histoire àtravers des saynètes interprétées par la Cie « Les Artisans de l'Éphémère ». Une nuit ludique et pédagogiquePour appréhender leurs collections en s'amusant, chaque musée proposera des animation d'artsplastiques gratuits, comme la création de masques africains et de gargouilles, la décoration decarreaux de pavement... En plus de ces ateliers, le public sera aussi invité à donner son pointde vue sur la beauté en écrivant, en dessinant... l'oeuvre ou l'objet qu'il considère le plus beauparmi ceux visibles aux musées. S'il le souhaite, il pourra aussi participer à un jeu de piste, quivise à chercher les chefs d'oeuvres dissimulés dans les collections (livret jeu à récupérer dansl'un des quatre musées).

A.TNeuvième Nuit Européenne des Musées, samedi 18 mai, de 20 h à minuit dans les musées deTroyes. Entrée gratuite.

12 xSortie N ° 3 5 d u 1 7 a u 2 3 m a i 2 0 1 3

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xAvec l'ouverture de la Chapelle, le complexe Argence finitsa mue. Pour fêter dignement cette nouvelle et magnifiquesalle, d'une capacité maximum de 500 personnes debout et100 assises, la Ville de Troyes et la Maison du Boulangerproposent un concert de « baptême ». Pour cela, la crème dela crème de la scène locale et régionale a été invitée. Ce ven-dredi 17 mai à partir de 21h, les locaux de l'étape ouvrirontla voie. Avec pour commencer, le Royal Dynamo Orchestra,pas moins de 16 musiciens en live pour une sonorité JazzRock, entre Carla Bey et Radiohead. Suivra My BeautifulFriend (Electro Pop), un duo rémois emmené par OlivierVaillant (musicien sexy et surdoué, co-fondateur de L'amouris The Answer). En 3e position, c'est un transfuge des rémoisBetwiched Hands, venus avec leur projet Bats Brigade. Legroupe lorgne parfois sur les 80's et les canons de la NewWave, tout en s'autorisant à emprunter d'autres routes audacieuses. Pour clore la soirée, l'incontournableDove sera aux platines pour distiller des sonorités Drum DubStep. Brice VanelConcerts inauguraux de la Chapelle Argence (20 bis, boulevard Gambetta à Troyes) - Vendredi 17 maià partir de 21h - Billetterie Maison du Boulanger au 03 25 40 15 55 - Tarif unique : 5 euros

Chapelle Argence - Concerts

La Chapelle Argence prend son envolMusées - Troyes

Une nuit pour (re)découvrir les musées de Troyes

L'exposition Martine, Martine, actuellement au Musée d'Artmoderne. © l'hebdo du vendredi

CONCERTSvendredi 17 maiCONCERT DU TRIO JOURNAL INTIMEConcert puis échange entre le public et les mu-siciens. Pour les plus musiciens d’entre vous,le Trio Journal Intime effectuera également unemaster class de 14h à 17h dans la Salle de pré-sentation de la Maison de l’Outil (Entrée libre).

À 19h00. Autre horaire : dimanche 19 mai à 15h45. Dans la cour de laMaison de l’Outil et de la pensée ouvrière.

vendredi 17 maiKARMA COUSTICK AU BISTROChants, percussions, guitares et sax’; De OtisRedding à Sting, de Jimmy Hendrix à Ben Har-per en passant par U2, Keziah Jones, Phil Col-lins, Radiohead, Eric Clapton, Bob Marley,Police...

À 21h30. Au Bistro.

samedi 18 maiGALA UTTCette année, le Gala UTT fête ses 17 ans etréunira étudiants, diplômés et partenaires pourune nuit magique où se succèderont concerts,défilés, spectacles et feu d’artifice dans uncadre d’exception.

À 20h00. UTT. Conditions d’entrée : Tenue de gala exigée.

samedi 18 maiORCHESTRE D’HARMONIE DE TROYES5e concours national de trios de trombones.

À 20h30. Théâtre de Champagne. Tarif Unique : 4€.

dimanche 19 maiMUSIQUE POUR ORGUEConcert avec Michael Matthès.

À 17h00. Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul. Entrée libre.

vendredi 24 maiCONCERT DE GOSPEL AVEC GOSPEL FEELDans le cadre de la fête de Saint-André.

À 20h30. Eglise de Saint-André.

THE SPICY PICKLES AU BISTRODirection Nashville dans le Tennessee à la dé-couverte du « picking », un mélange de blues,raggtime, jazz et country.

À 21h30. Au Bistro.

samedi 25 maiCONCERT RÉGIONAL PAR L’ASSOCIATION RÉGIO-NALE DES E... A coeur Joie de Champagne-Ardenne.

À 15h00. Eglise Notre Dame des Trévois. Participation libre.

CONCERT DE L’HARMONIE L’AUROREÀ 20h00. Espace Gérard Philippe. Gratuit.

CONCERT DE GALA DE LA CHORALEÀ 20h30. Autre horaire : dimanche 26 mai à 16 h.

Salle des fêtes de Rosières-près-Troyes. Gratuit.

SPECTACLESvendredi 17 maiMAMAN ET MOI ET LES HOMMES (THÉÂTRE D�AU-TEUR)L’action de la pièce commence en 1943 et setermine quelques années après le changementde millénaire. De la première à la dernière ré-plique, près de soixante ans se sont ainsi écou-lés.

À 19h30. Centre culturel Didier Bienaimé.

PROJECTION : LA PART CÉLESTE DE THIBAUTGOBRYProjection du court-métrage et rencontre avecl’auteur.

À 20h00. Médiathèque de Saint-Germain. Entrée libre.

samedi 18 et dimanche 19 maiLA RONDE DES FEUX, 13E ÉDITIONPar l’association Artitude 10.

À 15h00. Chaource. Samedi de 15 h à 2 h : 12€ dimanche de 11 h à 19 h : 6€ Forfait week-end : 15€.

mardi 21 maiMON NOM EST ROUGE (THÉÂTRE DE PAPIER)Hiver 1591, Istanbul. Un peintre miniaturiste estassassiné. Une jeune femme est courtisée pardeux hommes. Son père prépare, en grand se-cret, un ouvrage qui doit marquer le passagede la tradition à la manière « occidentale » depeindre.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Tarifs : 16€, 13€ et 7,50€.

samedi 25 maiLA PART CÉLESTE (FILM TOURNÉ À TROYES)

À 10h00. Autre horaire : 11h30. Salle municipale de Bréviandes. Gratuit.

samedi 25 maiFAIRE L’AMOUR EST UNE MALADIE MENTALE...(THÉÂTRE)Voici une pièce sur trois policiers ordinaires,rien de particulier donc ou peut-être si : unepièce qui permet un regard presque scienti-fique sur la vie de trois hommes susceptiblesde surgir dans n’importe quel fait divers.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Tarifs : 10€, 5€.

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xCe week-end, « Journal Intime » s'invite à Troyes pourplusieurs représentations qui devraient ravir tous les pas-sionnés de jazz. Composé de Sylvain Bardiau (trompette),Frédéric Gastard (saxophone basse) et Matthias Mahler(trombone), le trio sera présent dès ce vendredi à la Mai-son de l'Outil et de la Pensée Ouvrière, pour un concerten plein air suivi d'une rencontre avec le public aubois.Invité au 5e Concours national de trios de trombones deTroyes, il sera également sur la scène du Théâtre de Cham-pagne, en clôture de la compétition. Enfin, le trio par-ticipera à plusieurs Master-Classes sur l'improvisation (vendredi, samedi et dimanche), ainsi qu'à lapréparation d'un morceau qui sera joué lors de la clôture du concours. Trompettiste dans l'Orchestre Na-tional de Jazz ou encore compositeurs de musique improvisée, les trois artistes sont de véritables poin-tures dans leurs domaines. Avec deux albums et de nombreux featurings à leurs actifs, ils sont connus etreconnus pour leur souffle marathonien, leur énergie débordante et leurs prestations qui mêlent compo-sitions originales et arrangements aventureux. A.TConcerts du Trio Journal Intime - Vendredi 17 mai à 19h dans la cour de la Maison de l'Outil et de laPensée Ouvrière - Dimanche 19 mai à 15h45 au Théâtre de Champagne - Master-Classes : vendredide 15 h à 18 h, samedi de 14h à 17h et dimanche de 9h à 12h - Gratuit

Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière Théâtre de Champagne - Concerts

Journal Intime : entre jazz et musique improvisée

Parmi les artistes invités au baptême de laChapelle Argence : le groupe rémois Betwi-ched Hands © DR

Journal Intime, maîtres dans l'art du jazz et del'impro © DR

La Ronde des Feux ne serait pas la même sans son armada de bénévoleset d'artistes qui travaillent, pour certains, une bonne partie de l'année àpréparer le prochain festival. Petit tour aux Poteries près de Chaource,dans les coulisses de la préparation d'un événement qui fait toujours plusd'aficionados, juste avant de donner le départ pour ce week-end.

xIl faut dire que l'ambiance et le lieu sont uniques aux Poteries. Deux hectares entrebois et prairie sur un ancien site potier accueillent près de 10 000 visiteurs le tempsd'un week-end. « Le bénévolat c'est la véritable force du festival, souligne SylvieProvin, à l'origine de l'événement avec son mari Bernard, sculpteur-céramiste. Oncompte 450 personnes sur le site dont 200 intervenants artistiques et 250 bénévoles,mais souvent la frontière entre les deux est difficile à cerner ». Le festival des Pote-ries est « un terrain de jeux, d'aventures, d'expérimentations, tout ça avec beaucoupd'échanges et des gens qui ne se rencontreraient peut-être pas ailleurs », poursuitSylvie. Et c'est le cas du céramiste David Queron, fervent adepte du festival depuisdix ans : « Je suis de Massat, en Ariège. Avec un autre ami céramiste qui vient de Charentes-Maritimes, nous allons faire une animation en-semble. Ici c'est le laboratoire, l'endroit des possibles, où il n'y a pas de pression ».Côté bénévole pur et dur, il y a Laurent. « Je suis là depuis la première aventure et je manipule la fée électricité ». Dix jours de montage sontnécessaires pour tout l'éclairage et les divers jeux de lumières du festival. « Cette année, on va essayer d'utiliser de nouvelles technologiespour consommer moins de courant, continue-t-il, comme des pars leds et puis des éclairages à flammes vives - pot à feu, lampes à pétrole -plus dans l'esprit même du feu ». Alain est également un habitué des lieux, ce retraité chaourçois vient donner un coup de main tout au longde l'année. « Quand la Ronde est finie, on prévoit déjà la suivante », précise-t-il. Côté filles, Marie, une jeune Rémoise, participe à la Rondedes Feux depuis huit ou neuf ans. « J'aide au bureau et à l'affichage sur le terrain, notamment avec Fanny ». Ladite Fanny, étudiante à l'UTT,fait un stage aux Poteries « pour voir comment se passe l'organisation d'un événement. Le fait que ce soit une association qui l'organise n'arien à voir avec d'autres festivals ». Et le travail d'organisation pour les bénévoles ne risque pas de manquer : « Chacun fait en fonction deses compétences et de ses envies, indique Bernard Provin, ça peut être un travail de bûcheronnage, de menuiserie, de cuisine, de terrasse-ment... ». Et tout ça, rien qu'en amont de la Ronde ! D'ailleurs, tout au long de l'année, les poteries accueillent des groupes d'enfants et d'adultespour leur faire « découvrir le parcours de l'argile, de l'extraction jusqu'à la cuisson, ajoute Marie. L'important à la Ronde ce sont les bellesrencontres et les images qui restent à vie, comme une cuisson au raku ou des pièces de poteries dans le feu ! ». Même le nom du festival, laRonde des Feux, a quelque chose d'enjôleur et de mystérieux qui attise la curiosité des visiteurs, toujours plus nombreux. A votre tour de venirdécouvrir les 80 projets du festival ce week-end ! Marjolaine Combraque13e Festival des Arts et du Feux - Samedi 18 et dimanche 19 mai à Chaource - Plus d'infos sur www.artitude10.fr

13 xSortie N ° 3 5 d u 1 7 a u 2 3 m a i 2 0 1 3

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xPendant trois jours, près de 400 comédiens enherbe participent à Ados Skénado. Festival dethéâtre destiné aux scolaires, il permet aux ado-lescents d'explorer toutes les composantes pra-tiques et culturelles de la scène, en endossant lesrôles d'acteurs-amateurs et de spectateurs.« Sensibiliser les élèves au spectacle vivant et enparticulier au théâtre est un élément important del'éducation artistique et culturelle  », expliqueAude Mérat, coordinatrice arts et culture à laDSDEN de l'Aube. « Tout au long de l'année, desélèves du secondaire participent à des projetsdans lesquels enseignants et comédiens travail-lent à tisser des liens durables entre le théâtre etces jeunes. Mais pour aller encore plus loin danscette découverte du théâtre, il est essentiel de lesconfronter à la scène. »Ainsi, devant leurs camarades de classe, ils sesuccéderont sur les planches, présentant tout àtour Lettres aux arbres et aux nuages, de MatéiVisniec, Le Rien, le pire le meilleur, de J.M. Bau-doin... Entre tragédie, comédies, textes engagéset improvisations, pas moins de 24 productionsscolaires seront présentées. Toutes ont été réa-lisées dans le cadre de clubs, de cours ou d'ate-liers théâtre.

A.TAdos Skénado, festival de théâtre ados pour col-légiens et lycéens, du mardi 21 au samedi 24mai. Représentation tout public : jeudi 23 mai à19 h 30. La Grange, Espace Gérard Philipe. Entrée libre

Festival Ados Skénado

Trois jours pour découvrir le théâtre

Chaource - Festival La Ronde des Feux

Les coulisses d'un festival

La Ronde des Feux, 13e édition, s'invite à Chaource ce week-end © DR

EXPOSITIONSjusqu’au dimanche 19 maiCARTE BLANCHE À CHRISTIAN NOORBERGENArtistes invités : Grégoire Hespel, RichardLaillier, Marion Tivital.Passeart. Entrée libre. Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 17h30 à 20 h et

mercredi, samedi de 15 h à 20 h.jusqu’au mercredi 29 maiLA PEINTURE SELON SYLVIE VERNAGEAUDepuis le 15 février, l’artiste peintre Sylvie Ver-nageau, expose des tableaux à la Maison duParc. Cette exposition de qualité vous fera dé-couvrir cette passion de la nature que l’artistesouhaite partager.

Office de tourisme intercommunal des Grands Lacs et de la Forêtd’Orient, Maison du Parc, Piney. Du lundi au vendredi, de 13h30 à

17h.jusqu’au vendredi 28 juinEXPOSITION : PROJETONS-NOUS !A l’occasion de la célébration des vingt ans duCentre Universitaire de Troyes, les étudiantsen seconde année de Masters Professionnelsprésentent leurs projets professionnels cultu-rels, utiles et innovants.

Hôtel Dieu-le-Comte. Du lundi au vendredi de 8 h à 20 h.

jusqu’au samedi 29 juinEXPOSITION MARC LEPILLEURSculpture, verre & métal.À 15h00. Artes Galerie. Ouvert du mercredi au samedi de 15h à 19h et

sur rendez-vous. Renseignements et réservation : 03 25 80 17 24.

jusqu’au samedi 20 juilletFOSSILES ET FOSSILISATIONAu travers de fossiles de toute la France etd’une malle pédagogique sur la fossilisation,vous comprendrez la formation des fossiles etaussi comment ils nous renseignent sur leschangements de climats, l’évolution de la vieou des paysages anciens.

Maison de la science Hubert Curien, Sainte-Savine. Du mercredi au

samedi, de 14 h à 18 h. Visite libre. Visite Guidée : chaque premier samedi du mois à 15 h.

jusqu’au jeudi 19 septembreLA MAIN, INSTRUMENT DE SAVOIR-FAIREExposition festive, mais aussi pédagogique,elle reviendra sur le travail du concepteur del’instrument, réuni en quatre matières princi-pales : les instruments de cuivres, les instru-ments à cordes, les instruments en bois et lesinstruments à claviers.

Maison de l’Outil et de la Pensée Ouvrière. Ouvert tous les jours de10h à 18h Tarif : 6.50€ et tarif réduit 3€

(Gratuit pour les moins de 12 ans).

CONFÉRENCESsamedi 11 maiFOSSILISER EN 30 MINUTESLa Maison de la science vous propose un atelierpour comprendre les phénomènes de fossilisation.

À 15h00. Maison de la Science Hubert Curien.mercredi 15 maiCONFÉRENCE : LA POST-HUMANITÉConférence animée par Sylvie Allouche, Institutd’histoire de philosophie des sciences et destechniques (Paris 1). Dans le cadre du cycle desmétamorphoses de demain.

À 19h00. Médiathèque du Grand Troyes.jeudi 16 maiRENCONTRES PHILOSOPHIQUESPour lutter contre les idées toutes faites avec « Ladouble vie de Gaston Bachelard ».

À 18h30. Centre culturel Didier Bienaimé.CONFÉRENCE - HUMANITÉ MODIFIÉE, PROLONGÉE,IMAGINÉE...L’étonnant univers des prothèses à venir.Conférence animée par Jérôme Goffette, maîtrede conférence en philosophie de la médecine àl’Université Claude Bernard Lyon 1. Dans lecadre du cycle des métamorphoses de demain.

À 19h00. Médiathèque du Grand Troyes.

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C inéma14 x

Les horaires xdu 15/05/2013 au 21/05/2013

CINÉ City11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Gatsby le Magnifique VF mercredi jeudi lundi mardi17h15; vendredi samedi 19h30; dimanche 10h15 | 19h30VF/3D mercredi jeudi lundi mardi 14h15 | 20h15; vendredisamedi dimanche 13h45 | 16h30 | 21h30Iron Man 3VF mercredi jeudi lundi mardi 14h | 20h45; ven-dredi samedi dimanche 14h | 16h40 | 19h20 VF/3D mercredijeudi lundi mardi 16h45; vendredi samedi 22h; dimanche10h30 | 22hLes Profs VF mercredi jeudi lundi mardi 14h30 | 16h30 |19h30 | 21h30; vendredi samedi 14h30 | 16h35 | 19h30 |22h20; dimanche 11h | 14h30 | 16h35 | 19h30 | 22h20Les Croods VF mercredi samedi lundi 16h15; dimanche10h50 | 16h15 VF/3D mercredi samedi dimanche lundi14h05Les Gamins VF mercredi lundi 16h25 | 19h20; jeudi mardi14h15 | 19h20; vendredi samedi dimanche 16h25 | 19h50L'Ecume des Jours VF mercredi lundi 19h05; jeudi ven-dredi mardi 14h; samedi dimanche 19h20La Cage Dorée VF mercredi jeudi mardi 14h25 | 19h45;vendredi samedi 14h | 16h | 20h; dimanche 10h55 | 14h | 16h| 20h; lundi 16h25 | 19h45Mud VF mercredi lundi 16h35 | 19h10; vendredi 14h | 16h40| 19h30; samedi dimanche 16h40 | 19h30 VO jeudi mardi 14h| 16h35 | 19h10Le Passé VF vendredi samedi 14h | 16h35 | 19h40; dimanche10h35 | 14h | 16h35 | 19h40; lundi mardi 14h | 16h35 | 19h10

Sous Surveillance VF mercredi 19h | 21h30; vendredi 14h |19h | 21h30; samedi dimanche lundi 19h30 | 22h VO jeudi14h | 16h30 | 19h | 21h30; mardi 14h | 19h | 21h30Trance VF mercredi 14h | 16h35 | 19h10 | 21h45; vendredi16h30 | 22h20; samedi dimanche 22h20; lundi 21h45 VOjeudi 14h | 16h35 | 19h10 | 21h45; mardi 16h30 | 21h45Hôtel NormandyVF mercredi lundi 14h20 | 16h35 | 21h45;jeudi vendredi mardi 16h35 | 19h25 | 21h45; samedi 14h20 |16h35 | 22h; dimanche 10h50 | 14h20 | 16h35 | 22hMohamed DuboisVF mercredi vendredi samedi dimanchelundi 14h15; jeudi mardi 16h35Mama VF mercredi jeudi lundi mardi 14h15 | 19h30 | 21h45;vendredi samedi dimanche 14h15 | 20h05 | 22h20

Evil Dead VF mercredi jeudi mardi 16h25 | 21h45; vendredisamedi dimanche 18h | 22h; lundi 14h25 | 21h45Upside Down VO jeudi mardi 21h45 VF mercredi lundi21h45; samedi 22h15; dimanche 10h50 | 22h15Jurassic Park VF/3D mercredi samedi dimanche lundi 14h;vendredi 22h15Oblivion VF mercredi jeudi lundi mardi 21h30; vendredisamedi 22h; dimanche 10h40 | 22h

N ° 3 5 d u 1 7 a u 2 3 m a i 2 0 1 3

troyes. lhebdoduvendredi.com

usique : la Griffe VeloursMStrike. 10 sur 10. Le grand chelem. La 8ème merveilledu monde. La palme d'or. Rien à jeter. Bref, vous l'aurez compris, sans ces disques, votre discothèqueressemble à une porte sans poignée ou à une puréesans pommes de terre : c'est sympa, ça a l'air bien,mais on sent qu'il manque quelque chose.

Afin de vous aider à vous retrouver dans ce chaosqu'est devenue votre vie musicale, la Griffe Veloursvous livre à partir de cette semaine les 10 clés néces-saires pour ouvrir cette fichue porte sans poignée.Compte à rebours enclenché. Major Tom, vous merecevez ?

Nas : Illmatic (Columbia ; 1993) Nasir Jones aurait pu finir avec une balle dans la têtedans une cage d'escalier puant la pisse et l'herbe demauvaise qualité. C'est en effet ce qui arrive parfoislorsqu'on a 20 ans et qu'on traîne avec des dealers de

crack à Queensbridge, New York. Plutôt que de devenirune statistique de plus pour la police de la GrossePomme, le petit Nasir décide de se servir de son patri-moine génétique. Papa soufflait dans une trompette ?Nasir se racontera en crachant des rimes dans unmicro. Agissant tel un pôle magnétique sur les géniesdu sampler que sont DJ Premier, ou Q-Tip, Nas livre àl'aube du 3ème millénaire le premier album d'un artisteà peine pubère et qui semble pourtant détenteur de lasagesse de plusieurs vies antérieures. Rimes affûtées,métaphores saisissantes, flow élastique esquissent leportrait acoustique d'un voyou poétique. Illmatic, oul'art de transformer un coup d'essai en coup de maître.

David Bowie : Hunky Dory ( RCA ; 1971)Lorsque paraît Hunky Dory en 1971, David Bowie n'enest qu'à l'une des premières mues. Ces métamorphosessuccessives le verront évoluer de jeune barde Pop à l'in-carnation du Style dans un être humain (pas si sûr que

Bowie appartienne à cette espèce grossière, d'ailleurs).Hunky Dory arbore des mélodies d'une évidence fulgu-rante (la beauté de Changes ou de Kooks) rehausséesd'une sophistication délicieuse (le piano très cabaret deRick Wakeman). Parfait de bout en bout, porté par lavoix surnaturelle de Bowie épaulé par le fidèle MickRonson à la guitare, Hunky Dory est un disque à labeauté hors de ce monde, qui se paiera le luxe d'êtrele premier de deux chefs-d'oeuvre consécutifs (le se-cond, Ziggy Stardust and the spiders from Mars, sorti-ra quelques mois plus tard).

The Pixies : Surfer Rosa (4AD ; 1988)Ils ne cassaient pas leurs chambres d'hôtel, n'enflam-maient pas leurs guitares, se foutaient bien de flatterleur public venu les voir en live. Pourtant leurs concertsétaient des cages d'ascenseur ouvertes sur des abîmesde larsens. Ils n'avaient aucune allure, pas de style, lesclips les plus pourris que puisse redouter un groupe de

Rock. Pourtant leurs disques le réinventaient, ce Rock,en concassant son histoire dans un mortier où le ChienAndalou de Bunuel aboyait aux harmonies vocales desBeach Boys, où les stridulences de Hüsker Dü bousil-laient la jolie raie sur le côté de Buddy Holly. Ils ont sorti5 albums. Tous indispensables. Ils étaient impossibles àdépartager. Pourtant il fallait en choisir un.

DJ Poom

xEt les 10 meilleurs disques du monde sont...

David Bowie : Hunky Dory

SONG FOR MARION(Angleterre 1H25 Comédie)De Paul Andrew Williams, avec Terence Stamp, Vanessa Redgrave, Gemma Arterton.Marion, rongée par le cancer, trouve son épanouisse-ment dans la chorale locale du troisième âge. Arthur,son mari bougon, voit cette activité avec peu d’em-pathie. Il souhaite protéger son amour de toutefatigue et ménager sa santé. Paul Andrew Williams,plus habitué aux films noirs, trouve le ton grâce à sesdeux interprètes principaux, Terence Stamp, VanessaRedgrave, formidables dans un sujet classique.

ONE PIECE Z(Japon 1H47 animation)De Tatsuya Nagamine, avec les voix de MayumiTanaka, Kazuya Nakai, Akemi Okamura. Alors qu’il navigue dans les eaux du NouveauMonde, l’équipage au chapeau de paille va croiser laroute du terrible Z. Mais ce n’est pas le seul dangerque vont devoir affronter Luffy et ses compagnons :leur vieil ennemi Aokiji et la Marine sont égalementsur leurs traces…

MAMA(Espagnol 1H40 Epouvante)D’Andres Muschietti, avec Jessica Chastain, Nikolaj Coster-Waldau, MeganCharpentier.Lucas n’a plus de nouvelles de son frère ni de sesdeux nièces, disparus mystérieusement après l’assas-sinat sanglant de sa femme. Il retrouve les gaminesdes années plus tard sans jamais avoir cessé de leschercher. Il ne se doute pas de ce qu’il ramène à lamaison. Devenues des enfants sauvages, les deuxpetites pourront-elles se ré-acclimater à la civilisa-tion ? Il semble aussi qu’elles ne soient pas revenuesseules. Le cinéma fantastique espagnol continue debousculer le genre en se le réappropriant pour mieuxle digérer. Andres Muschietti, en s’appuyant sur unschéma classique, arrive à en jouer avec une fin oùl’image rejoint le noir et blanc des débuts du cinémad’horreur, excellent.

LE POUVOIR(France 1H40 Documentaire)De Patrick Rotman, avec François Hollande. Patrick Rotman, en exclusivité et pour la premièrefois, filme le métier de Président au quotidien. Il nousdit, j’ai essayé de saisir  «  l’homme, seul devant lepouvoir, avec son angoisse et sa solitude. Au fil desmois, on le voit dans le film, très clairement, devenirle Président, avec une autorité ». Chacun se pronon-cera à sa façon sur cette exploration du pouvoir.

GATSBY LE MAGNIFIQUE(USA 2H23 Drame)

De Baz Luhrmann, avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan.

1922 c’est l’Amérique de l’essor du jazz et de la prohibition. Un jeune écrivain, NickCarraway, monte à New York. Il est prêt à tout pour prendre sa part du rêve américain. Grâceà Jay Gatsby, milliardaire s’étourdissant de fête dans l’insouciance de la vie, il devient letémoin privilégié de son temps, de ses amours impossibles et du rêve absolu. A l’heure oùnous bouclons, nous n’avons pas vu le film, Cannes oblige. La presse anglo-saxonne parled’un film esthétiquement magnifique mais sans âme.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

x Bélier du 21.03 au 20.04 C’est un peu statique, c’est vrai. Que faire ? Arrêtezde vous dévaloriser ou on va finir par vous croire.Ensuite, si ça coince, forcez-vous à voir plus loin quel’obstacle et avancez quand même.

x Taureau du 21.04 au 20.05Vous avez une fâcheuse tendance à présumer devos forces. Modérez-vous et ne relevez pas tous lesdéfis qu’on vous propose. Sans vous mettre martelen tête, restez confiant(e) pour aller de l’avant.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Toutes ces nouvelles responsabilités, comment y

échapper ? Profitez de cette semaine pour éliminerce qui ne fonctionne plus et redéfinir vos priorités.Sachez faire la part des choses.

x Cancer du 22.06 au 22.07Apres un petit coup de mou, il faudra reprendre dupoil de la bête. Concevoir, agir, aller de l’avant etcommuniquer sans retenue sont vos objectifs de lasemaine. C’est le moment d’oser et d’entreprendre.

x Lion du 23.07 au 22.08Si vous êtes à la recherche d’un emploi ou en quêted’un changement professionnel, ce mois de mai estpour vous le mois idéal pour créer les opportunités.Car la chance vous accompagne dans vos actions.

x Vierge du 23.08 au 22.09Une certaine confusion règnera et elle pourraitengendrer des désaccords avec votre entourage.

Faites preuve de plus de maitrise de soi. Car les cir-constances ne vous donneront pas toujours raison.

x Balance du 23.09 au 22.10Il est temps d'assumer vos prérogatives et de redéfi-nir vos objectifs, surtout dans le cadre de vos activi-tés. On n'est jamais mieux servi que par soi-même.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Restez fidèle à votre cœur et exprimez vos senti-ments enfouis. Cultiver la positive attitude vousaidera ainsi à prendre conscience d'une certaineréalité, que vous refusiez de voir.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Rassurez-vous, on vous aime ! Même si on ne vousle prouve pas tous les jours. Vous aspirez à de vraischangements d'activités lucratives. Votre imaginationne demande qu'à s'exprimer, laissez-vous aller.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Sur le plan relationnel, le rythme sera accéléré maispositif et vous offrira de nouvelles ouvertures. Despersonnes influentes vous solliciteront. Continuez,d'autant plus que vous avez la baraka.

x Verseau du 21.01 au 19.02Vous arrivez à un tournant de votre vie. Alors, rem-plissez toutes vos obligations en dédramatisanttoutes les difficultés. Et cela grâce à une prise deconscience salutaire.

x Poissons du 20.02 au 20.03Ne laissez pas les difficultés financières vous saperle moral. Ne tombez pas dans la dramatisation. Lasituation va s'améliorer avant la fin du printemps.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

En raison des inondations durant lesdeux dernières semaines, les pompiersont été le premier corps de métiermobilisé auprès de la population. Ellefait partie du lot, Jessica Cony, la seulefemme sur les douze sapeurs-pompiersvolontaires à Buchères. Elle a dû gérerdeux jours intenses d'interventions touten pensant à son mariage prévu pourla fin de la semaine. Retour sur l'évé-nement.

x« J'ai été appelée mardi matin à 7 heurespar mon chef. Quand on est arrivé àBuchères-Gare, il n'y avait pas encore beau-coup d'eau. Elle est montée d'un seul coup.On est allé voir toutes les personnes pourleur demander de préparer un peu leursaffaires afin de commencer à les éva-cuer. Ily en a eu quelques-uns qui n'ont pas voulu audébut. Ils ne se rendaient pas compte du dan-ger, il y avait énormément de courant et déjàpour nous c'était compliqué », témoigneJessica. Cette matinée est alors assez mouve-mentée, outre les gens à guider, la jeunesapeur-pompier s'est retrouvée confrontée àl'évacuation de poneys pris au piège dans unpré où l'eau montait dangereusement. « Il fal-lait faire vite. Ça a été un sauvetage un peupérilleux : un étalon se bagarrait avec d'au-tres poneys, ils étaient apeurés et ruaient.Face à des animaux, on n'est jamais préparé,on y va toujours avec un peu de recul pourprévenir leurs réactions. » Pause à 13 heures,puis reprise de 16 h 30 à 20 heures et deminuit à 4 heures afin de surveiller la montéedes eaux et boucler le périmètre à l'aide deplots. « On se fiait beaucoup à la Clio quiétait garée sur le parking de l'entreprise detransport LTT et qui a été submergée au fur et

à mesure. » À côté de ça, il faut continuer àrenseigner les gens inquiets, comme ce mon-sieur arrivé en pleine nuit, paniqué à l'idée dene pas pouvoir aller travailler le lendemain àSaint-Thibault. « Il y a même des person-nages assez louches qui sont venus la nuitpour savoir si les habitants étaient là et si les

maisons étaient bien vides. Heureusement, onavait le soutien des forces de l'ordre qui sur-veillaient tout ce qui était un peu suspect ! » Après très peu de repos, rebelote le mercredimatin à 8 heures et là c'est le branle-bas decombat : « Il y avait des groscamions qui arrivaient departout, la camionnette duchef des opérations. Le planOrsec a été mis en route, lapréfecture a été mobilisée ; arrivée des pom-piers-plongeurs de la société civile et dehauts gradés. C'était vraiment sympa de tra-vailler avec des personnes étrangères au cen-tre de Buchères, avec d'autres façons de pro-céder. On se serre les coudes, on est tous dansla même galère et puis il y en a certains quisont là pour détendre l'atmosphère. On a tra-vaillé dans une bonne ambiance générale ! »

Ce qui n'a pas empêché que, étant la seulefemme sur le site, Jessica se soit bien faitecharrier par ses collègues masculins, même sielle ne se laisse pas faire : « Je ne peux pasme le permettre, ils le savent, je ne me laissepas marcher sur les pieds. Mais comme ditmon père, qui aime bien châtie bien ! »Jusqu'à 20 heures le mercredi, Jessica et sescollègues vont prévenir les habitants deBuchères-bourg, en bas de la mairie, afinqu'ils remontent les meubles et qu'ils prépa-rent une petite valise au cas où. « On arecensé tout le monde et la Croix Rouge estvenue évacuer les personnes qui avaientbesoin de soins médicaux permanents oud'être branchés sur électricité constamment.» Et puis à partir de minuit sont mis en placedes tours de garde de deux heures afin de sur-veiller les maisons et les garages, « on atten-dait que l'eau descende pour commencer àpomper chez les gens ».Réveil difficile le jeudi matin pour la jeunesapeur-pompier : « Je suis arrivée sur placeet mon chef m'a renvoyé. Je ne pouvais plusmarcher, j'avais des ampoules partout !J'avais très peu dormi depuis trois jours maisce n'était pas moi la plus à plaindre, c'étaitmon chef. On ne dort qu'une demi-heure parci, une heure par-là. »Et il faut dire aussi que le mariage de Jessicaétait prévu pour le samedi. « Je me disais quej'allais arriver au mariage et m'endormir,mais ça c'est très bien passé. Ça va mieuxmaintenant, la fatigue retombe. » Il faut desnerfs bien solides dans pareille situation maiscela à l'air de correspondre à la personnalitéde la jeune femme de 23 ans. « Je suiscontente de faire partie du corps des sapeurs-pompiers. Aider et aller au secours des per-sonnes, c'est ça qui me plaît. » Un conseil

pour les jeunes recrues ? «Rester soi-même, ne pasprendre la grosse tête, gar-der les pieds sur terre et sur-tout aimer être au contact

des personnes ! » Quant à songer à une car-rière professionnelle, ce n'est pas dans sesprojets. « En tant que pompier professionnel,il y a trop de concessions à faire, mais jecontinuerai comme volontaire », conclutJessica.

Marjolaine Combraque

xRepères Jessica Cony est pompier volontaire à Buchères depuis l'âge de 16 ans. Cet engagement s'estimposé de lui-même alors qu'elle était encore enfant. « J'ai fait plein de sports, de la gym, de ladanse classique... qui ne me plaisait pas et puis mon père m'a dit qu'il existait les jeunes sapeurs-pompiers. J'y suis entrée à l'âge de dix ans et n'en suis plus jamais ressortie. » Après un BEP carrièresanitaire et social, elle passe son CAP petite enfance. Elle travaille un temps dans la vente puis pourla mairie de Buchères à l'entretien des locaux, service à la cantine, en tant qu'Atsem, puis anima-trice au centre de loisirs. Aujourd'hui maman d'un petit Thylouann de 17 mois, elle vient justed'épouser son compagnon, Geoffrey, qui l'a soutenue pendant toute l'opération en étant souventsur le site des inondations et en apportant du café.

Jessica Cony, sapeur-pompier volontaire

Un engagement où il ne faut pas avoir peur de se mouiller

« C'est un métier où il n'y a pas assez de femmes, certes on n'a pas la même force physiqueque les hommes mais on a d'autres atouts comme la diplomatie. » © l'hebdo du vendredi

« On se serre les coudes, on est tous dans la même

galère »

Portrait15 xN°3 5 d u 1 7 a u 2 3 ma i 2 013

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