l'hebdo du vendredi - troyes - 22

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www.maisons-performances.fr - 03 25 82 69 80 TERRAINS DISPONIBLES La Rivière de Corps St André les Vergers Rosières près Troyes Buchères Bréviandes Troyes Châtres Clerey Maizières la Grande Paroisse… Romilly sur Seine Délinquance : réduire l’implication des mineurs P.7 Romantisme : Troyes veut concurrencer Venise P.8 É D I T I O N T R O Y E S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°22 du 15 au 21 février 2013 troyes.lhebdoduvendredi. com Football - Estac : la vie en rose à Toulouse ? P.11 Pôle Emploi : deux agences inaugurées à Copainville et Romain-Rolland P.6 Tryo invité des Nuits de Champagne P.9 Même s'ils sont globalement favorables au changement du rythme scolaire des écoliers, les élus aubois s'interrogent sur la rapidité de la mise en œuvre de l'application du décret et préfèrent, pour la majorité d'entre eux, attendre de voir comment ils pourront s'organiser tout en limitant les coûts inéluctables qui en découlent. P. 4 et 5 Rythme scolaire : à double vitesse ? © C a r o l e B e l l / V i l l e d e T r o y e s

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L'Hebdo du Vendredi, édition Troyes, numéro 22, semaine du 15 au 21 février 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 22

www.maisons-performances.fr - 03 25 82 69 80

TERRAINSDISPONIBLES

La Rivière de Corps

St André les Vergers

Rosières près Troyes

Buchères

Bréviandes

Troyes Châtres

Clerey

Maizières la Grande Paroisse…Romilly sur Seine

Délinquance :réduire l’implicationdes mineurs P.7

Romantisme : Troyesveut concurrencerVenise P.8

É D I T I O N T R O Y E SjouRnal GRatuit d’infoRmation n°22

du 15 au 21 février 2013

t r o y e s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Football - Estac : la vie en rose àToulouse ? P.11

Pôle Emploi : deux agencesinaugurées à Copainville etRomain-Rolland P.6

Tryo invitédes Nuits deChampagne P.9

Même s'ils sont globalement favorables auchangement du rythme scolaire des écoliers,les élus aubois s'interrogent sur la rapiditéde la mise en œuvre de l'application du décretet préfèrent, pour la majorité d'entre eux,attendre de voir comment ils pourronts'organiser tout en limitant les coûtsinéluctables qui en découlent. P. 4 et 5

Rythme scolaire :à double vitesse ?

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ÉDITO

5098 C'est le nombre de mariages enregistrés enChampagne-Ardenne en 2011 selon une étudede l'INSEE. Par rapport à l'année précédente, le

nombre de mariages célébrés augmente de 2,4%. Il s'agit de la premièrehausse depuis 2000, année qui connue un pic avec 7 778 célébrations dansla région. Au niveau national, le nombre de mariages continue à baisseravec 236 826 enregistrements en 2011. C'est 15 000 de moins qu'en 2010 (- 6,3%). Un chiffre historiquepuisqu'il s'agit de son plus bas niveau depuis le début du XXe siècle, hormis bien sûr les années de guerre(1914-1918 et 1940-1944). En Champagne-Ardenne, comme dans l'ensemble des régions françaises, l'âgemoyen au premier mariage continue de progresser. Un homme se marie en moyenne à 32,6 ans en 2011, con-tre 29,4 ans en 1999. Une femme se marie dans la région à 30,3 ans en moyenne en 2011, contre 27,2 ansdouze ans plus tôt. A noter que les Champardennais se marient plus jeunes qu'au niveau national : 0,6 an plustôt pour les hommes et 0,8 an pour les femmes.

Le chiffre

x Bénédictions poudrées...Elizabete de Oliveira était une biencurieuse pasteur évangélique. Cettebrésilienne, vivant avec son mari, pas-teur lui aussi, dans la petite ville de Fozdo Iguaçu, commune frontière du suddu pays, a été arrêtée en milieu desemaine dernière pour trafic de drogue.C'est en perquisitionnant dans l'églisedes Soldats de Jésus-Christ où elle offi-ciait que les policiers locaux ont décou-vert un important stock de produitsstupéfiants, ainsi que des armes, diver-ses munitions et même une voiture !Lors de son arrestation, les policiersauraient même découvert d'étrangesphotos de la pasteur, armes à la main.Sous couvert d'abriter un centre d'aideaux toxicomanes, cette chère Elizabeteest en réalité soupçonnée d'avoir trans-formé son lieu de culte en une vasteplaque tournante régionale du trafic dedrogue.

x« Alors, t'accouches ? »Si la Norvège est considérée par beau-coup d'indicateurs comme étant l'un despays les plus développés au monde, lavie y est aussi très chère. Enfin, pas pourtout puisqu'en matière de couches pourbébé, les Norvégiens sont pour le couptrès compétitifs, affichant même des ta-rifs moins chers qu'en Europe de l'Est.Une spécificité qui commence à poser

problème tant les résidents des paysfrontaliers (Suède, Finlande, Russie...)flairent en masse le juteux businessqu'ils peuvent développer. Se rendanten Norvège au volant de camionnettesou fourgons de transport, les étrangersdévalisent les rayons de couches dansles supermarchés, les revendant ensuitedans leur pays respectif deux ou troisfois le prix d'achat. Si ce commerce estlégal, il commence toutefois à poserproblème, certains étrangers pouvantacheter jusqu'à 9 000 euros de cou-ches en un voyage, soit tout de mêmeprès de 80 000 unités !

xBoire et punir, il a choisiParce qu'on lui reprochait d'avoir giflétrois de ses élèves qui parlaient et n'é-coutaient pas en classe, un enseignanteffectuant un remplacement dans uneécole primaire du Pas-de-Calais avaitreçu la semaine dernière une visite desgendarmes sur son lieu de travail.Venus pour entendre sa version desfaits, les militaires avaient de suite sentil'haleine alcoolisée de l'instituteur, qu'ilsavaient du coup contrôlé. Résultat, untest d'alcoolémie à 1,12 milligrammed'alcool par litre d'air expiré, soit tout demême 2,24 grammes d'alcool dans lesang en pleine après-midi. Convoquédès le lendemain matin à la gen-darmerie pour y être entendu, c'est une

nouvelle fois sous l'emprise de l'alcoolque l'individu s'était présenté (après êtrevenu en voiture...), cette fois avec 0,62grammes d'alcool dans le sang. Inutilede préciser qu'il n'a pas assuré sajournée de cours...

xQuand la loi dérailleSi la France vient (enfin) d'abroger unevieille législation de 1799, interdisantaux femmes de porter des pantalonsdans la rue, bon nombre de lois inso-lites sont, elles, toujours en vigueurdans le monde. Ainsi, il est strictementinterdit de mourir à Longyearbyen, uneville arctique appartenant à la Norvège(la loi vient du fait que les températuressont tellement froides dans cette régionque les corps n'arrivent pas à se décom-poser). De même, il est purement illégalde mâcher du chewing-gum dans lemétro de Singapour ou de tirer la chas-se d'eau après 22h en Suisse (pourcause de prétendue nuisance sonore).Le meilleur pour la fin : au Danemark,il est obligatoire de jeter un coup d'oeilsous sa voiture avant de la démarrer,au cas où un enfant se cacherait oudormirait en dessous (véridique). Maissi par malheur vous écrasiez malgrétout un petit Danois et étiez envoyé enprison, sachez que s'évader d'un éta-blissement pénitentiaire n'est cependantpas reconnu comme illégal.

Coup d'œil sur le monde

xHabemus LegemMardi 12 février, à deux jours de la saint-Valentin, lepape a annoncé qu'il allait démissionner. D'accord, çan'a rien à voir. Sa Sainteté a expliqué qu'il ne se sentaitplus capable d'assumer sa charge, et tout le monde aapplaudi la bravoure. Ces six siècles successifs (dites çaà voix haute pour voir), aucun chef de l'église catholiqueromane n'a abdiqué. Et à part un dont j'ai oublié le nomet pas pris la peine de chercher, tous ceux qui s'étaientdépapifiés avant Benoit XVI n'avaient pas vraiment eu lechoix. XVI, ça ne vous dit rien ? Je me souviens d'unpape de l'ancien régime français qui avait été contraintà renoncer. Et aussi à sa tête. D'accord, ça n'a sans douterien à voir non plus.Mardi 12 février, à deux jours de lasaint-Valentin, ça tombe bien, l'Assemblée nationale avoté la loi qui met un terme à l'inégalité devant lemariage devant monsieur le maire.Après deux jours de justifications liées à l'âge ou la santéde Sa Sainteté, voilà qu'on nous révèle les vraies raisonsdu renoncement de Benoit XVI : l'affaire Vatileaks l'abeaucoup peiné, elle a révélé les tensions au sein de lacurie, le gouvernement du Vatican. On s'y affronte féro-cement, paraît-il, on y balance des scandales financierou sexuel pour l'un ou l'autre cardinal haut placé...Benoit XVI, échouant dans sa volonté de rétablir l'ordre,quitte à remettre un voile opaque sur la transparence,aurait préféré renoncer.Moi qui me disais que c'était juste un coup médiatique,une opération de communication permettant de faire laune de l'information sur la démission du pape plutôt quesur le mariage pour tous voté... Ça n'avait rien à voir.

Tony Verbicaro

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L’hebdo du vendredi TroyesJournal hebdomadaire gratuit d’information locale

édité par la SARL LHV Editions15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90 04

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Redacteur en chef : Tony Verbicaro ([email protected])Journaliste : Géraldine Pion ([email protected])

Directeur commercial : Philippe Dudel ([email protected]) Commerciale : Pressilia Lambert ([email protected]) Tél. 06 30 76 95 24

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri

Infographiste : Anne Rogé et Catherine ClémentParution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

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Vendredi4°7°

La météoSamedi

2°6°

Dimanche-2°7°

Lundi0°7°

Vendredi 8 février Samedi 9 février Dimanche 10 février

xBonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

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N°22 du 15 au 21 février 2013

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Redressement productif

Nicolas Fourrier, tête de réseauLe 16 janvier dernier,Nicolas Fourrier, chef duservice appui au développe-ment et aux mutationséconomiques à la Directionrégionale des entreprises, dela concurrence, de la con-sommation, du travail et del'emploi, a été nommé parArnaud Montebourg com-missaire au Redressementproductif en Champagne-Ardenne.xEn détaillant sa mission à la presse,Nicolas Fourrier cherche d'abord à fairepasser un message : « La nécessité d'an-ticiper. Plus tôt on est au courant de lasituation d'une entreprise, mieux onpeut intervenir.  Un chef d'entreprisepeut ne pas avoir la vision globale deses difficultés. S'il est court pour payerles salaires ou les cotisations Urssaf, ilva aller voir sa banque. Il va peut-êtretrouver une solution à court terme pourpayer ses cotisations, mais si on détri-

cote la problématique, on peut décelerun problème de fonds propres parexemple, et travailler pour résoudrecette situation plus globale. »

Nicolas Fourrier insiste également surla notion de tête de réseau que lui et sonéquipe doivent représenter. «  Tous lesintervenants doivent faire remonter des

informations. Les entreprises, les cham-bres consulaires, les banques,l'Urssaf... Tout signal, même faible, està exploiter. »En plus de « l'effet réseau » recherché,le commissaire au Redressement pro-ductif cherche à contrarier la nature. Cen'est plus à l'entreprise de se plier auxcontingences de l'administration, maisl'inverse. «  La question n'est pas desavoir si ça fonctionnait bien avant oupas. Il s'agit de mettre en place uneorganisation en réflexion permanente eten fonction du calendrier de l'entre-prise, pas de celui de tel ou tel inter-venant. On mise sur un travail d'inté-gration forte des compétences des unset des autres, au profit des entreprises. »Nicolas Fourrier et son équipe suivent80 entreprises dans la région. Parmilesquelles « dix sont suivies de très, trèsprès  », parce qu'elles connaissent desérieuses difficultés. Cauval,Electrolux, Grantil, Plysorol, pour n'enciter que quelques unes.«  L'action du commissaire, c'estévidemment le suivi des entreprises endifficultés, bien sûr, mais aussi le suivides entreprises qui veulent se dévelop-

per  », précise Pierre Dartout, le nou-veau préfet de la Marne et de la région.« L'innovation et l'export sont les deuxaxes de développement, expliqueNicolas Fourrier. Avec ma casquetteDireccte, on continue à pousser dans cesens avec la Région.  L'actualité desentreprises en difficulté est cannibal-isante, mais au sein de mon équipe, onn'a pas abandonné le volet offensif pourpousser le développement. On ne faitpas que du défensif.  Certes, la crois-sance n'est pas là, mais il n'y a pas lieude se résigner. On peut encore innover,produire, exporter. » À propos de la très attendue Banquepublique d'investissement, portée par laCaisse des Dépôts et Consignations etOséo, Nicolas Fourrier dit ne pas avoir« de frustration, ces acteurs jouent déjàleur rôle. À ce jour, je n'ai pas rencontréd'entreprise en Champagne-Ardennepour qui il manque un outil. Et mon vraitravail, c'est de déterminer si l'entreprisepeut-être sauvée, et comment. »

Tony Verbicaro

Nicolas Fourrier a 40 ans et travaille à la Direccte Champagne-Ardennedepuis 2000 (Drire entre 2000 et 2005). © l'Hebdo du Vendredi

Visite ministérielle à Reims

Jean-Marc Ayrault veut « faire redémarrer l'ascenceur social »Le Premier ministre, Jean-MarcAyrault, le ministre del'Education, Vincent Peillon, et laministre déléguée chargée de laréussite scolaire, George PauLangevin, étaient hier, jeudi 15février, en visite à Reims.L'occasion pour eux, et surtoutpour le Premier ministre, « d'ap-peler à la mobilisation généralepour l'emploi ».

xComme souvent avec les visites de terraindes ministres, il ne faut pas s'attendre à desdéclarations inédites. Celle effectuée hier àReims, au collège Colbert d'abord, à l'Hôtelde Ville ensuite, n'a pas dérogé à cette règle.Jean-Marc Ayrault et ses collègues étaientdonc de passage dans la Cité des sacres dansle cadre de la signature des emplois d'avenirprofesseur (AAP). Il s'agit d'un dispositiftout nouvellement mis en place par le gou-vernement qui permet à des étudiants bour-siers, dès la Licence 2, de poursuivre leursétudes tout en exerçant à temps partiel ausein d'un établissement scolaire, avant depasser le concours. Après une rapide visitedu collège, la délégation ministérielle a par-ticipé à une table-ronde en compagnie d'unedouzaine d'étudiants signataires de ce dis-positif. Le Premier ministre en a bien sûrprofité pour en rappeler les fondements.«  Enseignant est un beau métier et je necrois pas qu'il y ait une crise de vocation. Il

faut simplement motiver ceux qui souhaitentenseigner et aider ceux qui en ont le plusbesoin. C'est à ça que vont servir lesemplois d'avenir professeur.  » Les futursbénéficiaires ont ensuite, à tour de rôle,émis leur motivations. Tous mettront enavant, « l'occasion de découvrir les réalitésdu métier et de vivre une expérienceenrichissante au contact de professeursexpérimentés ». « La théorie c'est bien, mais

le plus important c'est la pratique, précisel'un des étudiants. Nous avons une idéedéformée du métier car les médias n'enmontrent pas souvent les meilleursaspects. » Pour Vincent Peillon, il y bien aune crise de recrutement : « Nous proposons4000 AAP dès ce début d'année. Nousdevons tendre la main. C'est bon pour lesjeunes et pour le pays, car on a besoin deprofesseurs ».

Plus généralement, Jean-Marc Ayrault aprofité de cette visite pour parler de l'emploisouhaitant, « faire redémarrer l'ascenseursocial qui est en panne ». « Trop de jeunesquittent le milieu scolaire sans diplôme.Notre devoir est de donner à tous leschances de réussir. Voilà le défi que nousnous sommes fixés ». Un peu plus tard dansla journée, dans la salle des fêtes de l'Hôtelde Ville, et devant un parterre d'élus et depersonnalités de la région, le Premier mi-nistre a répété le même message, « que l'é-ducation et l'emploi sont les priorités dugouvernement ». Et Jean-Marc Ayraultd'énoncer tous les dispositifs mis en placeen ce sens : réforme des rythmes scolairesavec 250 millions d'euros d'aides de l'Etataux collectivités en 2013, crédit d'impôtcompétitivité, banque d'investissementpublics, contrats de génération, « le toutreprésentant 20 milliards d'euros d'aidesaux entreprises », et bien sûr les emploisd'avenir. « Il faut tout faire pour aider lacroissance et en même temps mettre enplace des mesures pour aider les gens lesplus en difficultés. C'est ce que nousfaisons. J'appelle à la mobilisation généralepour l'emploi. C'est la bataille de la France.Nous devons tous retrousser nos manchescar il faut redonner l'espoir. » Et le Premierministre de conclure visiblement satisfait deson escapade rémoise : « J'ai vu au collègeColbert des signes d'une volonté collectivequi font que je repartirai de Reims avec unenouvelle énergie. »

Julien Debant

Sous les yeux des ministres, Jean-Marc Ayrault et Vincent Peillon, les premiers étudiants bénéfi-ciaires des emplois d'avenir professeur ont paraphé leur engagement. © l'Hebdo du Vendredi

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Nos écoliers aubois retrou-veront-ils la semaine à quatrejours et demi dès la rentrée2013 ou plutôt en 2014 ? Cesderniers jours, les réunionsauprès des maires aubois surla présentation de la réformese multiplient à l'initiative dela Direction académique desservices de l'Educationnationale. Les élus ontjusqu'au 31 mars pour faireconnaître leur intention. Petittour d'horizon.

xIl y les communes qui savent déjàque le retour de la semaine à quatrejours et demi ne se fera pas à laprochaine rentrée, et d'autres qui seposent encore beaucoup de ques-tions et font prévaloir le temps à laprudence, his-toire de se don-ner un délai deréflexion, maissurtout d'organi-sation.

A Troyes commedans la plupart des communes del'agglomération, l'application dudécret de la réforme sur les rythmesscolaires ne se fera pas avant la ren-

trée 2014. « Les délais étaient trèscourts pour consulter tous lespartenaires et les acteurs con-cernés, les enseignants, les parentsd'élèves, les associations sportiveset culturelles, les personnelsATSEM. Pour nous, c'était unrespect des uns et des autres et con-struire avec eux sans seméprendre », souligne SybilleBertail, maire-adjoint en charge dela jeunesse à Troyes.Idem à Saint-Parres-aux-Tertres quidemandera une dérogation pourdémarrer en 2014. « Nous sommesdans la phase de réflexion. Ce pro-jet éducatif territorial, il faut bien yréfléchir, nous devrons trouver dupersonnel supplémentaire pour lemercredi matin, cela demande degros efforts pour les communes »,avance Muriel Charité, directricegénérale à la mairie.

A Pont-Saint-Marie, c'est déjàacté. Le conseilmunicipal du 12février dernier ademandé « à l'una-nimité » la déroga-tion pour 2014,

avec la journée du mercredi matin,en concertation avec le conseilgénéral et d'autres communes, pourfaciliter le volet des transports.

Pascal Landréat est tout à fait d'ac-cord avec la réforme sur le change-ment de rythme scolaire desenfants. « Cela ne résoudra pastous les problèmes mais si on com-mence en maternelle et primaire,on ira dans le bon sens » Resteà réfléchir «  sur l'organisationannuelle car il faudra que celaapporte quelque chose à l'enfant..Si c'est pour faire de la garderie, les

collectivités locales vont devoirgérer trois heures par semaine,trouver des gens formés et compé-tents et cela a un coût. A Pont-Sainte-Marie, il faut compter envi-ron 100 000 euros par an pour 480enfants. Aujourd'hui, je ne sais pasoù les trouver », dit-il.Le coût de la réforme, c'est aussil'inquiétude de Véronique Saublet-Saint-Mars, maire de La-Rivière-

de-Corps, malgré les nombreuxatouts que possède la commune  :« Notre seule inquiétude, et pas lamoindre, porte sur les coûts de cetteréforme pour notre commune, l'in-certitude des recettes à long terme,la difficulté de procéder à des sim-ulations financières dans l'urgenceen raison des données et informa-tions apportées tardivement auxcollectivités par l'Etat. » Dans un

xLa réforme sur les rythmes sco-laires changera-t-elle vraiment lerythme des enfants ?Le rythme des apprentissages vaeffectivement changer mais lerythme de l'enfant restera inchangédu fait de la situation des parentsqui travaillent et qu'il attendra dansl'établissement. Il y a aura desheures à la charge des communes et une réflexion est en cours sur des propositions culturelles etsportives.

Et l'enfant dans tout ça ?L'enfant est au centre des débats pourson équilibre, son rythme, sa fatiga-bilité. Aujourd'hui, un enfant a sixheures de cours par jour, réparties àTroyes entre 8 h 45 et 12 heures et de13 h 45 et 16 h 30. Le ministre del'Education nationale demandeaujourd'hui une journée de 5h30 maxpar jour. Il faudra essayer d'associerune alchimie entre l'adulte et lerythme de l'enfant, sachant que l'ac-cueil en maternelle démarre dès 7 h30 jusqu'à 18 h 15, et en primaire, de7 h 45 à 18 heures.

Nombreux sont les élus inquietssur le coût pour leur commune dela réforme ? Est-il si important?Oui il s'agit d'un coût importantcar il faut pouvoir disposer d'uncertain nombre de salles oud'équipements sportifs et cul-turels, de la disponibilité des asso-ciations, toutes au même momenttout en essayant de s'approcher auplus près du rythme de l'enfant eten ne touchant pas à l'activité pro-fessionnelle des parents.

Réforme - Rythme scolaire

Le scepticisme aubois

Sybille Bertail, maire-adjoint en charge de l'enseignement et la jeunesse

« Associer une alchimie entre

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Inquiétudes sur les répercussions

du monde associatif

xLes grandes lignes de la réformeLes écoliers français subissent des journées plus longues et pluschargées que la plupart des autres élèves dans le monde. Cetteconcentration du temps paraît aujourd'hui inadaptée et sourcede fatigue et de difficultés scolaires. La réforme des rythmesscolaires vise à mieux répartir les heures de classe sur lasemaine, à alléger la journée de classe et à programmer le senseignements à des moments où la faculté de concentrationdes élèves est la plus grande. Un décret a été publié le 26 jan-vier.Les grandes lignes de la réforme portent sur l'organisation dutemps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires avecl'étalement des 24 heures d'enseignement hebdomadaire surneuf demi-journées, incluant le mercredi matin ou le samedimatin ( si la dérogation est ju stifiée par un projet éducatif terri-torial ); une journée de classe de maximum 5 heures 30 et unedemi-journée de maximum 3 heures 30 ; une pause méridiennede 1 heure 30 au minimum. A titre d'exemple, l'ajout de 3heures de classe le mercredi matin permettra d'alléger les autresjournées en moyenne de 45 minutes.Des activités pédagogiques complémentaires aux heures d'en-seignement seront organisées en groupes restreints afin d'aiderles écoliers rencontrant des difficultés dans leurs apprentis-sages, d'accompagner le travail personnel des autres élèves oude mettre en place une activité prévue par le projet d'école, lecas échéant en lien avec le projet éducatif territorial.

En grande majorité, les communes de Troyes et de l'agglomération attendront la rentrée 2014 pour mettre en applica-tion le décret de la réforme sur les rythmes scolaires. © Carole Bell (ville de Troyes)

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xSodimédical :un très léger espoirLundi 11 février, les salariés de Sodimédical,filiale du groupe allemand Lohmann etRauscher installée à Plancy-l'Abbaye, sontretournés à la cour d'appel de Reims en nom-bre pour assister à l'audience chargée dejuger, sur le fonds, la demande d'annulationde la liquidation judiciaire prononcée par le tri-bunal de commerce de Troyes en septembre2012. Le 28 septembre, la même cour d'ap-pel, saisie en référé, avait rejeté la demandede non-exécution de la liquidation judiciairedemandée par les avocats des salariés,Maîtres Philippe Brun et LaurenceCampagnolo. Une fois encore, l'affaire a étérésumée devant la cour. Une fois encore, lesentiment que la maison-mère Lohmann etRauscher a cherché à liquider la filiale auboisetout en n'assumant pas ses obligationséconomiques et sociales a été entendu. Et unefois encore, le jugement de la cour de cassa-tion de juillet 2012, a fait froid dans le dos : unétat de cessation des paiements a pour con-séquence un redressement ou une liquidationjudiciaire, quelques soient les raisons qui ontabouti au dépôt de bilan.L'espoir de voir Sodimédical reprendre sonactivité subsiste donc, mais il est fragile. Cessituations - annulation de liquidation judiciaire- se sont déjà produites dans le passé. La courd'appel de Reims rendra son jugement le 12mars.

xSanté : Sophia accompagneles diabétiques dans l'AubeDepuis le 11 février 2013, l'Assurance Maladiepropose aux personnes diabétiques de l'Aube debénéficier du service Sophia. Il apporte une aide,un soutien personnalisés aux patients, en fonc-tion de leurs besoins et de leur état de santé,pour leur permettre de mieux vivre avec leurmaladie et d'en limiter les complications. Ceservice intervient en relais des recommandationsdu médecin traitant. Au total, ce sont 10000aubois qui recevront un courrier de l'AssuranceMaladie les invitant à adhérer au service Sophia.

xJacques Tillier,« Une plume libre »L'ancien journaliste et patron du PôleChampagne-Ardenne-Picardie du GroupeHersant Media (l'union, l'ardennais, l'Est-éclair,Libération-Champagne, l'Aisne nouvelle) pub-

lie chez Pygmalion Une plume libre. Il revientsur son parcours, de l'école des mousses à sonlicenciement du Groupe Hersant Media, enpassant par les fusiliers commandos de lamarine, quelques mois de prison, une année àla DST, Minute, Mesrine, etc. « J'ai aimé cemétier passionnément, j'ai mis le pied endehors des clous parfois, loin des réseauxparisiens ; j'ai assisté à la chute de l'empireHersant, aux tractations politiques. Je quitte cemétier debout, sur deux bras d'honneur endirection de deux présidents : Nicolas Sarkozyet Philippe Hersant, patron des milliers delicenciés qu'il abandonne en France sur lebord du chemin, puisque ses intérêts sont enSuisse. »

xVisite patrimoniale,dimanche, avec la SatL'associationSauvegardeet Avenir deTroyes pro-pose une vis-ite patrimoni-ale consacréeaux chapelles de congrégations édifiées auXIXe siècle à Troyes, dimanche 17 février. Lavisite sera guidée par Françoise Pillot-Sassinot,auteur d'un ouvrage sur le sujet. Rendez-vousà 9h50 devant le siège de la SAT, 24, quaiDampierre, à Troyes.

xUne foule d'activités pour les ados à Sainte-SavineLe secteur ados Sainte-Savine propose unemultitude d'activités aux adolescents qui n'ontpas la chance de partir, du lundi 18 février auvendredi 1er mars. Jeux, circuit automobile,foot en salle, après-midi crêpes, gym, coursed'orientation, initiation badminton, unejournée à Aquaboulevard... tous les jours, unrendez-vous est proposé.Pour s'inscrire, se rendre au secteur ados de lamairie de Sainte-Savine, sur le parvis de laMaison pour tous, 72, avenue de Gallieni ouen téléphonant au 03 25 79 41 35 ou 07 6148 43 23. Pendant les vacances scolaires, de9 à 12 heures et de 14 à 18 heures.Participation pour l'année 2013 : 9,40 eurospour les Saviniens, et 12,44 € pour les nonSaviniens.

En Bref

Quel reproche pourriez-vous faire à l'ap-plication de la réforme ?L'absence de consultation et l'absence deprise en compte des conséquences finan-cières pour les communes. On risque de setrouver avec plus d'enfants à prendre encharge et gérer les personnels des activitéssportives ou culturelles, sans parler destransports pour les enfants du Grand Troyes.

Propos recueillis par G.P

Sybille Bertail, maire-adjoint en charge de l'enseignement et la jeunesse

« Associer une alchimie entre l'adulte et l'enfant »

N°22 du 15 au 21 fév r ie r 2013

troyes. lhebdoduvendredi .com

contexte déjà tendu, le maire se préoccupeégalement « des répercussions sur le mondeassociatif notamment en ce qui concerne laperte de leurs usagers le mercredi matin nonanticipée sur leurs prévisions 2013. »Aux Noës-près-Troyes, c'est la quête d'infor-mations. « Nous sommes dans une situationdélicate de réflexion car nous ne savons pasencore exactement ce que cela implique »,confie Jean-Pierre Abel, le maire, «  Nousavons une capacité d'accueil limitée en

périscolaire, on ne pourrait pas en prendre ledouble demain. Il y a aussi le débat de lapause méridienne, pour nous, c'est encore unpeu flou ». S'il reconnaît ne pas avoir « d'ob-jections à mettre en oeuvre la réforme pour larentrée 2013 », Jean-Pierre Abel estime que« tout cela est un peu rapide comme organi-sation ». C'est le conseil municipal qui endécidera début mars et qui interviendra aprèsune réunion prévue entre des parents et desenseignants.En revanche, à Buchères (147 enfants ),Daniel Lebeau a déjà son idée, sous réservebien sûr de l'adoption à l'unanimité duprochain conseil municipal le 6 mars. « Nousallons voter pour commencer dès la rentrée2013 avec la journée du samedi matin. Nousavons des arguments à faire valoir car nousn'avons pas de ramassage scolaire. Nousdonnerons l'exemple et cela ouvrira auxdroits de dédommagement de l'Etat pourcette année (ndlr : 50 euros par enfant). » Des dédommagements peut-être inférieurs aucoût réel de la réforme pour les communes.« Ces tarifs nous paraissent sous-estimés etcela nous engage à des frais » convient à sontour Daniel Picara, maire de Saint-Julien-Les-Villas. «  A Saint-Julien, nous n'avonshabituellement pas de cantine le mercredimidi. Avec le nouveau système, il faudra larouvrir avec le personnel et cela fait descharges supplémentaires pour la commune ».Depuis lundi, la Direction académique desservices de l'Education nationale multiplie lesréunions pour informer sur cette réforme quifait parler d'elle et aura fort à faire pour ras-surer les élus. Depuis le début de la semaine,elle a rencontré des maires à Beurnonville, àEdouard-Herriot, à Vendeuvre, et bientôt àRomilly-sur-Seine, avant une remise des« copies » attendue au plus tard le 31 marspour demander le report de l'application dudécret.

Géraldine Pion

Sybille Bertail. © L'hebdo du vendredi

xLe SNUIPP demande la réécriture du décretCe n'est pas la réforme en soi que les enseignants du primaire refusent. C'est la méthode.Pour preuve, ils n'étaient, dans l'Aube, que 13% des instituteurs à être grévistes, mardidernier, contre le retour de la semaine à quatre jours et demi. Pas de manifestation dans lacité tricasse, simplement une assemblée générale du SNUIPP au Petit Louvre, qui demandepurement et simplement le report de l'application du décret de la réforme. « Le SNUIPPdemande une réécriture du décret. Même si certains syndicat sont contre le retour de lasemaine à quatre jours et demi, ce n'est pas le cas du SNUIPP, même si nous n'y sommes pastrès favorables », admet Fabrice Lamquin, du SNUIPP. Face à des avis partagés, le syndicat estime que la mise en place du rythme scolaire neprend pas en compte l'intégralité de la thématique, « le temps de l'enseignement ». Et dereconnaître que « tout le monde avait apprécié la suppression d'une demi-journée, seule-ment, les professeurs courent après le temps et des matières passent à la trappe ».Avec 144 journées scolaires réparties dans l'année, l'écolier français subit toutefois desjournées plus longues que son voisin européen, à l'origine de fatigue et de difficultés sco-laires. 27 heures hebdomadaires aujourd'hui, bientôt 24. « Ce sera de plus en plus com-pliqué de ne pas mélanger le temps de l'école, la garderie et des activités éducatives com-plémentaires. Les enseignants n'ont pas envie de se tourner en éducateurs mais vers qui setourneront les maires quand ils n'auront personne. Se posera aussi le problème du lieu d'ac-cueil des enfants. Il y a le risque que cette réforme allonge le temps de présence des enfantsà l'école, le SNUIPP ne voit pas trop l'intérêt ». D'après le syndicat, la Direction académiquedes services de l'Education nationale cible sur la moitié des communes qui seraient prêtesà démarrer dès la prochaine rentrée.

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N°22 du 15 au 21 févr ier 2013

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L'inauguration de deux nouvelles agences de Pôle Emploi à Troyes, le 11février, a été l'occasion pourle préfet Christophe Bay derappeler la volonté de l'Etatd'atteindre l'objectif des6000 emplois aidés dansl'Aube d'ici la fin de l'année. xDepuis décembre, trois agences dePôle Emploi de conception « nouvelle »ont ouvert leurs portes à Troyes, pouroffrir de meilleures conditions de travailaux conseillers mais aussi d'accueilpour les demandeurs d'emploi et auxentreprises, dans le centre-ville (agenceLangevin), aux Chartreux et auxSénardes. Lundi 11 février, deux de ces agences étaient inaugurées àCopainville, située 3, allée Yves-Copainville et à Troyes Romain-Rolland, au 107, avenue Edouard-Herriot, en présence des élus et desreprésentants de l'Etat. Ces derniersn'ont pas manqué de saluer la qualité de ce réaménagement urbain mis enoeuvre par TroyesHabitat et réalisé pardes entreprises locales,sous l'égide de l'archi-tecte Peiffer. Desfaçades en bois, un stationnement faci-lité, et surtout, beaucoup de fonction-nalité ont été pensés dans ces agencesdotées de bureaux individuels très clairspour offrir un minimum de confiden-tialité lors des entretiens individualisés.

Chacun de ces sites accueille environ40 agents.« Cette installation s'inscrit dans larequalification complète sur dix ans descinq grands quartiers de Troyes qui ontfait l'objet de la plus grande attention,

et qui a demandé uninvestissement de 140M€; pour les Sénardes,les Chartreux », souli-

gnait le député-maire de Troyes,François Baroin. Le coût de l'opérationpour l'agence de Troyes Copainvilles'élève à 2,5 millions d'euros, et 2,1pour l'agence Romain-Rolland.Le préfet Christophe Bay, en a profité

pour rappeler l'objectif de la création de 6 000 emplois aidés en 2013. « Mapriorité, c'est l'emploi. Nous avons unevéritable mission : que des jeunes etmoins jeunes reviennent à l'emploi. Lesoutils dont nous disposons sont lesemplois d'avenir qui pourraient concerner d'ici la fin de l'année 700jeunes ». Dans ce dispositif innovant,l'Etat prend en charge 75% du SMICbrut dans les secteurs d'emploi priori-taires comme les collectivités, les hôpi-taux, les associations, les filières vertes,les secteurs social et médico-social,tourisme... D'ailleurs, quatre jeunes ontsigné ce jour-là en présence d'Elisabeth

Grandpierre, présidente de la missionlocale, un contrat d'avenir. Leur forma-tion sera assurée et ils intégreront dansquelques jours la brigade rapide d'inter-vention de la voirie à la Ville de Troyes.Depuis le 1er janvier, la mesure desemplois d'avenir a été étendue ausecteurs marchands avec une participa-tion de l'Etat à hauteur de 35 % d'unSMIC brut à temps plein.Autre objectif, le contrat d'alternance, « le devenir de l'économie des PME »selon le préfet. «  C'est pourquoi nousvoulons parvenir à la signature de 2000contrats d'apprentissage ainsi qu'à descontrats aidés en direction des seniors

de plus de 50 ans. Au total, ce sont 6000emplois qui pourraient être aidés dansl'Aube en 2013 ».

Géraldine PionLes agences Pôle Emploi sont ouvertes les lundis, mardis, mercredis et vendredis de 8h30 à 16h15 et le jeudi de8h30 à 12h30. Contact téléphoniquepour les employeurs  : 3995, pour lesdemandeurs d'emploi : 3949.

6200 demandeurs d'emploi et 7500 entreprises sont rattachés à l'agence de Troyes Romain-Rolland qui accueille 35 agents.© L'hebdo du vendredi

Deux agences Pôle Emploi inaugurées

6 000 emplois aidés à la clé en 2013

xOlivier Girardin, le maire chapelain, a visitédernièrement l'antenne des Restos du cœurpour voir comment se déroulait la distribution.Depuis le déménagement en novembre dumagasin Carrefour, à La-Chapelle-Saint-Luc,la rotonde attenante qui servait de local auxRestos du coeur, vit une situation pénible : lemanque de chauffage et le manque d'espacepour accueillir les visiteurs. Auparavant, enattendant leur tour, les gens pouvaient s'abriterdu froid dans l'enceinte même du magasin.Malheureusement, depuis la fermeture de lagalerie commerciale, ce n'est plus le cas et lorsd'un après-midi glacial comme d'autres encette période hivernale, des hommes, desfemmes, des personnes âgées, et même desbébés debout patientent longuement.A l'intérieur, les bénévoles s'affairentchaleureusement et avant la distribution devictuailles, réconfortent ces bénéficiaires avecdu thé, café, biscuits, chocolats.... «  C'est lamoindre des choses qu'on doit à ces bravesgens qui ont attendu plusieurs heures dehorspar un temps pareil », assure Danièle Mangin,la responsable du centre.

La semaine dernière, le maire Olivier Girardina profité d'une visite dans ce local de plus enplus inadapté pour assurer qu'il allait tout met-tre en oeuvre pour trouver un lieu plus appro-prié afin d'offrir « un endroit plus digne pourles plus démunis ».

Saladin Telaidj

Malgré des conditions d'accueil aujourd'huiprécaires, les bénévoles des Restos du coeurde La Chapelle offrent un peu de chaleur auxbénéficiaires. © L'hebdo du vendredi

La-Chapelle-Saint-Luc

Restos du cœur, en attendantun endroit « plus digne »

xLe 8 février dernier, le Secours po-pulaire a eu un beau cadeau desresponsables de l'Escapade, à LaChapelle-Saint-Luc, qui ont remis àl'association un chèque de 5037 euros.Ce don provient de l'exploitation de lapatinoire qui avait pris place sur leparking du complexe commercial, àl'occasion de son inauguration ennovembre dernier et qui a fermé sesportes le 30 décembre.A cette occasion, Salvatore Deinadirecteur régional des opérationsNord-Est (Carrefourproperty) a saluéla perspicacité d'Olivier Girardin qui,dès le début de son mandat, a œuvrépour que Carrefour s'implante dans sacommune. « Carrefour a un bénéfiquepartenariat avec la commune, pour preuve nos actions en faveur de l'épicerie sociale et des Restosdu coeur », a rappelé Christophe Lalene, le directeur. L'Escapade se veut proche des gens : desélèves chapelains ont planté des arbres, des demandeurs d'emploi ont été prioritaires pour le chantier.Nelly Nau, la présidente du Secours populaire de l'Aube avait du mal à cacher son émotion. D'autantplus que ce don permettra d'offrir un séjour de trois jours à la neuve à des petits Aubois. « Envoyerdes dizaines d'enfants défavorisés prendre des vacances, c'est magnifique ! », a-t-elle remercié.

S.T

Les responsables de l'Escapade ont remis un chèque auSecours populaire en présence des élus. © L'hebdo duvendredi

Solidarité

L'Escapade, généreux avec le Secours populaire

« Ma priorité, c'est l'emploi »

xA ce jour, près de 21000 person-nes sont inscrites à Pôle Emploi dansle département. Les demandeursd'emploi sont rattachés aux agencesde l'arrondissement de Troyes selonleur lieu de résidence et non plusselon leur domaine professionnel.Ainsi, l'agence Paul-Langevin gèreles demandeurs d'emploi des can-tons d'Aix-en-Othe, Estissac, Ervy-le-Chatel, Marcilly-le-Hayer, Mesnil-saint-Looup, Palis et Planty. L'agenceTroyes Copainville reçoit les usagersdes cantons de Lusigny-sur-Barse,Piney, Arcis-sur-Aube et Ramerupt ;Troyes Romain-Rolland accueille lesdemandeurs de Bouilly, Bar-sur-Seine, Chaource, Essoyes, Mussy-sur-Sien, Les Riceys.Quant aux employeurs, ils serontdirigés selon leur domaine commesuit : l'agence Langevin, place duProfesseur Langevin, accueille lesemployeurs des services aux entreprises, transport-industrie ,construction-associations ; celle deCopainville les employeurs des ser-vices (centres d'appel..), hôtellerie-restauration, santé-social et celle de Romain-Rolland les commercesde détail, agri-viti/administration ;commerce de gros/enseignement.

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N°22 du 15 au 21 févr ier 2013

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Délinquance

Prévenir et réduire l'implication des mineurs

xUne réunion annuelle sur lelancement de la campagne d'in-formation sur les subventions duComité National pour leDéveloppement du Sport 2013s'est tenue dernièrement au centresportif de l'Aube. Organisée parla Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de laProtection des Populations de l'Aube (DDCSPP 10) en collaboration avec le ComitéDépartemental Olympique etSportif de l'Aube (CDOSA), l'invitation était lancée aux prési-dents des comités sportifs départe-mentaux et des clubs agréés par leMinistère des sports à plus de 430 structures.Cette année, le nouveau dispositif des emplois d'avenir peut aussi concerner les associationssportives  : «  On est là pour vous aider, ajuster un profil de départ et mettre une qualificationadéquate » assure Stéphane Fleurquin, référent Pôle emploi. Autre bonne nouvelle annoncée parValérie Le Bourg : «  La commission territoriale a maintenu dans son règlement le niveau départe-mental, on peut s'en féliciter !  Même si les crédits sont en baisse de près de 8% ».Pour Georges Ville, président du CDOSA, « tout est en place pour que l'échelon départemental dis-paraisse, les crédits diminuent, ça va être dur mais le CDOS, c'est vous, c'est le sport au niveau dudépartement ».Dernière nouveauté, les dossiers de demandes de subventions sont à télécharger et à rendre avant leprintemps, date limite : 18 mars 2013.

J.PDossier téléchargeable sur : www.aube.gouv.fr - www.aube.franceolympique.com

Georges Ville et Valérie Le Bourg : conscients du budgetdiminué. © L'hebdo du vendredi

Comité National pour le Développement du Sport

A vos claviers pour la subvention CNDS 2013 !

C’est un coiffeur aubois expérimentéexerçant depuis une trentaine d’années,originaire du Barsuraubois avec ses 2 salonstroyens : Philippe Tapprest. Il a d’aborddonné ses coups de ciseaux en tantqu’employé pendant dix années puis : « jesuis entrepreneur dans l’âme, c’est naturelle-ment que j’ai ouvert mon 1er salon, à Troyesau 3, rue Aristide Briand en 1989 et mon 2nddix années plus tard au 2, place Jean Jaurès ».Il n’est pas seul dans cette aventure, NathalieLevillain l’a rejoint en 1991. Même s’ilreconnait : « tout le monde sait couper descheveux, bien que nous ayons tous appris lesmêmes méthodes peu savent déterminer aquelle longueur il faut couper, commentcolorer et pourquoi ». Pourtant ce salon estoriginal et unique : « cela faisait dix annéesqu’il n’était pas refait, une envie de réactu-aliser et de moderniser l’espace de travailm’a poussé à engager des travaux pour le

rendre plus actuel. C’est un modèle de décoqui plait aux gens, c’est mon salon phare. »Effectivement quand on pousse la porte de cesalon : « on entre dans un salon appartementpour qu’on s’y sente chez soi, une fois laporte franchie : passez en mode détente, nousvous prenons en charge. ». Là vous passezentre des mains expertes : « les femmes nesavent pas ce qu’elles veulent en général, à nousde les guider, de les informer. Nous prenons encompte le physique, l’ allure pour construire uneimage propre à la personnalité de chaquecliente : chaque femme est unique ! »« Vous ne rentrerez plus chez vous commeavant ! ».

Que vous soyez secrétaire, femmes au foyerou directrice d’agence de voyage, le mêmesoin est apporté : « on a une clientèlehétérogène, les gens ont besoin d’un œil pro-fessionnel. On recherche ce qui est le plus in-téressant en établissant un vrai diagnostic, laseule question posée est : on coupe ou pas ? ilest ensuite facile pour nous de faire des propo-sitions adaptées . C’est un accompagnementpersonnalisé. Se faire plaisir et avoir le senti-ment de se sentir mieux en sortant : vous nerentrerez plus chez vous comme avant ! ».

La nouveauté de ce début d’année est lacréation d’un Bar à Beauté, non pas un en-droit pour boire un verre, mais un espace

pour venir sans rendez-vous où pendant 20minutes on s’occupera de vous pour 15€ !Cet espace sera disponible dans les deux sa-lons troyens , pour une retouche maquillage,coiffage express , pose de vernis…

Philippe Tapprest, c’est aussi le coiffeur desstars et personnalités mais là nous aurionsdes pages de récit, citons simplementAdrianna Karembeu, Raphaël Mezrahi ouMichèle Laroque. Il sera le coiffeur lundi 18février des premières nuits de la déprimeorganisées par l’humoriste Mezrahi aux folies

Bergères : « changez d’hair, Philippe Tap-prest, le coiffeur anti-déprime ou pas… »Nathalie et Philippe rappellent en cœur :« nos stars sont nos clientes ! », alors envied’être chouchoutée comme une star ?

Publi-redactionnel

Philippe Tapprest : un Hair Designer…

HD PHILIPPE TAPPREST• 2, place Jean-Jaures à Troyes

Tél. 03 25 73 12 10• 3, rue Aristide Briand à Troyes

Tél. 03 25 73 14 73

Un programme de travail dénommé« Stratégie territoriale de sécurité etde prévention de la Délinquance »a été signé en début de semaine àl'Hôtel de ville de Troyes, afind'améliorer la sécurité des habitantspar la prévention de la délinquance.xC'est en présence de l'ensemble des partenairesqui ont à traiter de la délinquance ou de la sanc-tionner, que le programme de travail intitulé« Stratégie territoriale de sécurité et de préven-tion de la Délinquance » a été signé, le 11 février, par le maire de Troyes, le préfet, le procureur de laRépublique et le directeur académique de l'Education nationale.Après six ans de travail à travers la mise en place du Contrat local de sécurité et de prévention de la délin-quance (CLSPD), force est de constater que la délinquance générale a baissé de 11 % entre 2007 et 2011. A croire que la méthode est bonne et il convient pour les acteurs judiciaires ou sociaux de continuer àresserrer et densifier le dispositif « en étant au plus près du terrain, plus opérationnels et plus réactifs pourrépondre aux besoins exprimés par la population », ajoutait Alex Perrin, procureur de la République. Leschiffres ont beau être au beau fixe, il n'empêche qu'il existe « un problème avec les mineurs, c'est incon-testable », reconnaît François Baroin. Ces jeunes, garçons et filles, sont en effet impliqués dans 23% descas dans les faits délictueux dans l'Aube, un chiffre supérieur à la moyenne nationale (près de 18 %).Cette Stratégie territoriale fixe trois objectifs. Avec la présence d'acteurs de prévention sur le terrain, la villede Troyes compte bien réduire l'implication de ces adolescents dans les faits de délinquance, réduire ladélinquance générale constatée et aussi augmenter le nombre d'accompagnements des victimes d'infrac-tions pénales et de violences intrafamiliales. Cela s'articulera autour d'actions de prévention avec les dif-férents partenaires du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) autour de laparentalité, la citoyenneté, campagnes de sensibilisation à la sécurité routière, sanctions. « Il doit y avoirune prévention et un suivi plus fort sur le choix de chaque mesure adaptée pour chaque mineur, l'objectifétant d'éviter la récidive », précise Alex Perrin, seule issue pour faire baisser la délinquance juvénile.

Géraldine Pion

Le programme Stratégie territoriale de Sécurité etde Prévention de la Délinquance a été signé le 11février dernier. © L'hebdo du vendredi

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Les organisateurs du festivaldes Nuits de Champagneont dévoilé le nom de l'invitéprincipal de cette année : ils'agit du groupe Tryo, déjàvenu à Troyes pour les Nuitsde Bernard Lavilliers en2008. xTryo est un quatuor qui embarque lepublic dans un univers reggae, ragga etska depuis 1995. Ce sont des musiciensqui écrivent des textes à la fois poé-tiques et réalistes parles sujets évoqués.Leur dernier CD,«  Ladilafé  » est unsuccès, comme lesprécédents (2,5 mil-lions de galettesvendues  depuisleurs débuts). Nous avons posé troisquestions à Pierre-Marie Boccard,responsable de nos prochaines nuits

blanches.Pourquoi avoir choisi le groupe Tryopour cette édition 2013 ?La rencontre avec le groupe Tryo a eulieu en octobre 2008, il était invité parBernard Lavilliers, en ouverture de sonédition des Nuits de Champagne, touten inaugurant le Cube... Une soirée àlaquelle ont participé près de 5 000 fes-tivaliers qui gardent le souvenir d'unconcert où l'on chante du début à la fin...Depuis cette rencontre, nous sommesrestés en contact, en se disant qu'aprèsavoir brillamment passé le cap du réper-

toire de BernardLavilliers, le Grandchoral des Nuits deChampagne pourraitsans grand doute con-sacrer l'une de seséditions à ce groupeinfluencé musicale-ment et rythmique-

ment par le reggae. Dès la sortie de leurdernier album « Ladilafé », nous avons

échangé avec Tryo et nous avons puconstater très vite nos envies récipro-ques de partager cette aventure desNuits de Champagne.A votre avis, que vont-ils apporter àces Nuits de Champagne ?Comme tout groupe, les Tryo ont avanttout l'esprit collectif : il y a cette enviede partager tout en s'imposant les exi-gences du respect des autres, que ce soitsur le plan humain, citoyen ou artis-tique... La décision de participer auxNuits de Champagne a donc été collec-tive et ces artistes ont pour habitude des'investir à fond dans les projets qu'ilsdécident. De l'élaboration de la pro-grammation que nous allons menerensemble, aux sept journées qu'ils vontvivre à Troyes sur scène, aux côtés descollégiens chanteurs du Choeur del'Aube puisqu'ils ont d'ores et déjàannoncé leur présence lors de la soiréel'Aube à l'unisson, et des choristes duGrand choral, les Tryo présenteront leurconcert en ouverture et devraient sans

aucun doute rejoindre quelques-uns deleurs artistes amis sur scène... Une édi-tion festive en vue pour cette 26èmeédition.Comment se prépare la programma-tion avec Tryo ?Nous leur avons soumis une liste trèslarge des artistes que nous savionsproches de leur univers et d'autres

opportunités liées à l'actualité artis-tique... Les Tryo réagiront et pourrontproposer d'autres artistes ou idées quenous étudierons pour proposer au pu-blic régional un programme har-monieux, cohérent par rapport à leursinfluences et ouvert à toutes les généra-tions.

Frédérique Mouzard

Le groupe Tryo sera l'invité des futures Nuits de Champagne. © G.Monico

Nuits de Champagne 2013

Nuits blanches avec Tryo

Depuis Chrétien de Troyes et l'amour courtois, Abélard et Héloïse ou la passionplus forte que la mort, Troyes est le théâtrede l'amour et du romantisme depuis déjà10 siècles. Il était temps, pour l'office detourisme, de lancer un nouveau produitpour les touristes amoureux.xAinsi est né « Envie de Troyes ». « Un produit très orig-inal, estime Marc Sebeyran, président de l'Office deTourisme. Il s'agit de faire de Troyes une destination roman-tique ». Et l'élu troyen a de l'ambition puisqu'il souhaite quela cité tricasse rivalise avec une ville comme Venise, le mustdu romantisme. Pour se faire, l'office de tourisme organisedes visites guidées pour les amoureux transis. Déclarer saflamme devant l'hôtel du Lion noir, renouveler un sermentdans la ruelle des chats, faire une demande en mariage aumilieu des vitraux de l’église Sainte-Madeleine... les idéesne manquent pas. Cet été, Troyes aura un coeur, une sculp-ture d'une artiste locale : Michèle Caillaud-Houël. Ce cœur,nimbé de lumière la nuit venue, prendra sa place entre deuxartères  : le quai Dampierre et celui des Comtes deChampagne. Après un baiser volé sur un banc du quartierVauluisant, il sera possible de fixer un cadenas, nouveausymbole de l'amour et du romantisme dans le monde, surl'arbre du même nom. Celui-ci, façonné par les Compagnonsdu Devoir, sera planté place du Préau, l'été prochain, aumilieu des vrais arbres, face au bassin de la préfecture.D'autres commerçants et entreprises du département ont étémis à contribution comme la société Vachette pour la fabri-cation des fameux cadenas et le bijoutier Jean-PierreBoissonnet pour la création d'un bijou, symbole d'amour.Attirer la clientèle internationaleIl ne fait aucun doute, pour les professionnels du tourisme àTroyes, que ce produit est fait pour les vacanciers étrangers,notamment les Chinois : « On estime à 300 millions le nom-bre de Chinois qui ont les moyens de voyager en Europe »,explique Lise Patelli, adjointe au maire de Troyes, chargée,

entre autres, du tourisme. D'où la création de «  packs  »romantiques comme une escapade au Moulin du Landion oula possibilité de passer une nuit de rêve au château de laMotte à Rumilly-lès-Vaudes. « Nous avons le meilleur rap-port qualité-prix comparé aux autres villes romantiques »,estime Marc Sebeyran. La promotion du concept « Envie deTroyes » a déjà démarré, le lancement officiel a été fait le 14février, jour de la Saint-Valentin...

F.M

Tourisme

Troyes, ville d'art, d'histoire et d'amour xQuelque chose se trame

depuis quelques jours du côté duboulevard Charles Delestraint,mais encore rien de bien percep-tible. La 164e édition de la Foirede mars approche pourtant àgrands pas et comme chaqueannée, devrait attirer quelque300 000 visiteurs de toute larégion.On attend dès ce week-end les premiers forains qui s'ins-talleront pour être fin prêts lesamedi 23 mars, début des fes-tivités, jusqu'au 17 mars.Considérée comme l'un desévénements festifs majeurs de laville, la foire de Mars, c'est aussi 173 métiers et attractions qui sont représentés, répartisen jeux d'adresse et grues, manèges adultes et enfants ainsi que confiseries, snacks pointschauds... « Nous faisons en sorte que les forains soient accueillis dans les meilleures con-ditions possibles » assure-t-on à la Ville qui a pris ses dispositions en matière d'arrêtés decirculation et qui a mis en place une charte pour le respect des riverains.Cet événement troyen, qui tombe pendant les vacances scolaires, est le premier à lancerau plan national la saison annuelle des industriels forains avant la foire du Trône  !Patience, patience...

Les forains vont s'installer dans quelques joursboulevard Delestraint, pour la Foire de mars quidémarre le 23 février prochain. © Carole Bell (ville de Troyes)

Le festival animera nos nuits blanches

du 20 au 26 octobre prochain

xCôté circulationIl faudra montrer patte blanche pour les riverains. Jusqu'au 20 mars, le station-nement sera interdit sur la totalité des esplanades du boulevard Delestraint, demême, la circulation sera interdite bd Delestraint, entre le bd Baltet et la rue desGayettes, sauf véhicules autorités (secours, urgence...). Les accès au parking del'Hôtel des Impôts et aux propriétés riveraines de l'esplanade de Belgiquedemeureront assurés.La circulation et le stationnement seront interdits passage de l'esplanade deBelgique, sauf aux riverains munis d'un laissez-passer, rue Jean Leguise, sauf auxvéhicules des industriels forains, du personnel de la Chambre de Commerce etd'Industrie, des Finances Publiques, de la Police Nationale. Un sens unique de cir-culation sera mis en place bd Delestraint, entre les rues des Gayettes et de laMission. Enfin, la circulation et le stationnement seront interdits (sauf riverains)impasse Saint-Gilles, rue Arsène Boulat, rue du Docteur Bouquot, rue GeorgesPargeas, rue des Gayettes, entre l'avenue Brossolette et le boulevard Delestraint.

Troyes - Esplanade Delestraint

Bientôt la foire

Déclarer sa flamme dans la cour de l'Hôtel du Lionnoir ou ici dans la Vallée suisse, c'est possible dansla ville de Troyes, so romantique! © D. le Névé

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L'Institut de statistiques a rendupublique sa dernière observationsociale des territoires de la région.S'il reste heureusement des territoiresrelativement épargnés par laprécarité, force est de constater que les indicateurs sont dans leurensemble au rouge. xIl ne suffit parfois que de quelques chiffres pouréclairer sur la complexité d'une réalité. 195 000,soit le nombre d'habitants considérés comme ayantde bas revenus. 55,6, soit le pourcentage deménages dont la personne de référence estemployé ou ouvrier, dans un contexte que l'on saiton ne peut plus dur pour l'emploi, en particulierdans une région industrielle... Et puis, 14,6%, soitle taux de pauvreté en Champagne-Ardenne (esti-mation 2009), contre 13,5% en France métropoli-taine. Si tous ces mauvais résultats placent larégion à la sixième place des régions les plus défa-vorisées de France, la situation est tout de même àrelativiser pour Hervé Loiseau, chef de projets àl'Insee Champagne-Ardenne : « L'indicateur mul-tidimensionnel de fragilité sociale, que nous avonsmis en place avec la Direction Régionale de laJeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale(DRJSCS) a révélé des résultats contrastés. Parexemple, si la précarité est particulièrement mar-quée dans certaines communautés d'aggloméra-tion comme Reims ou Troyes,les territoires situés enpériphérie de ces grandescommunes sont, paradoxale-ment, plutôt préservés etaccueillent une population aisée. » Afin de donnéeune information la plus précise possible, l'Insee adivisé la région en dix groupes d'ÉtablissementsPublics de Coopération Intercommunale (ECPI),allant du groupe 1 : une précarité forte avec niveaude revenus faible et disparité forte (nord desArdennes, Troyes, Reims, agglomération de Vitry-le-François et Saint-Dizier), au groupe 10 : préca-rité faible avec un niveau de revenus élevé et unefaible disparité (périphéries de Reims, Epernay,Troyes et Châlons-en-Champagne).

Sur le plan départemental, c'est la Marne qui sem-ble la plus épargnée (58ème rang desDépartements Les Plus Fragiles (DLPF)) avecnotamment un taux de chômage de 8,9% de lapopulation (contre 9,5% en France, 9,9% dansl'Aube et même 12,1% dans les Ardennes). Cedernier département, considéré comme étant aucontraire le plus fragile de la Champagne-Ardenne, occupe au demeurant une inquiétante7ème place au classement des DLPF (l'Aube étant

26ème et la Haute-Marne 29ème).« Pour mesurer toutes ces affirma-tions, nous avons pris en compte 22indicateurs comme le taux de pau-vreté, de chômage donc, le taux de

jeunes non diplômés, la part des allocataires duRSA...  », rappelle Patrick Rédor, directeur del'Insee régional. La spécificité du marché du travailen Champagne-Ardenne explique pour beaucoupces statistiques plus qu'en demi-teinte. Les restruc-turations depuis plusieurs décennies dans l'indus-trie, secteur sur lequel la région avait construit sondynamisme, ont fini par sérieusement dégrader lemarché de l'emploi, jouant en outre défavorable-ment sur les conditions de vie des ménages.

Aymeric Henniaux

Hervé Loiseau est chef de projets à l'Insee. ©Pauline Canu

Insee - Précarité

Fragile Champagne-Ardenne...

xUn nouveau bureau a été élu à la fédérationauboise du Parti Radical lors de son assembléegénérale annuelle, le 5 février. A cette occa-sion elle a réaffirmé son objectif «  de par-ticiper pleinement à la direction et à ladynamique de l'UDI Aube, dont elle est co-fon-datrice. Elle est en effet consciente de saresponsabilité dans la réussite, sur le terrain,de cette nouvelle force politique de centre-droit,fondée et présidée par Jean-Louis Borloo(également à la tête du parti radical). »La fédération auboise du Parti Radical rap-pelle dans un communiqué qu'elle a vocation

« à représenter les valeurs du centre-droit : lalaïcité, la construction européenne, la solidar-ité entre les territoires, l'école et la formationprofessionnelle, notamment. » Des valeursqu'elle compte défendre lors des prochaineséchéances électorales locales et régionalesLe nouveau Bureau est composé de ClaudineRevolio (présidente), Bruno Rogowski (vice-président), Mokhtar Bensaïd (vice-président),Jean-Michel Hartman (secrétaire), NathalieChasseign (trésorière), Valentin Martin(délégué aux jeunes).

Le nouveau bureau de la fédération auboise du parti radical. © DR

La fédération auboise du Parti Radical

Dans la « dynamique » de l'UDI

6ème région la plus défavorisée

xHommage urbain à Robert Galley à Châlons-en-ChampagneNé en janvier 1921, Robert Galley fait partie des figures marquantes de la Champagne-Ardenne. Elu député de l'Aube en 1968, il fut aussi le maire de Troyes pendant 25 ans, ouencore le ministre du Général De Gaulle, de Pompidou et de Giscard d'Estaing. « C'étaitégalement le président du Conseil national des missions locales et l'un des derniers com-pagnons de la Libération », précise Bruno Bourg-Broc. Grand officier de la Légiond'Honneur, Robert Galley s'est éteint le 8 juin dernier. La Ville de Châlons lui rend hommageen baptisant de son nom la nouvelle voie de liaison située entre l'avenue de la Gare et larue de Fagnières, au débouché de la rue Daniel Simonnot.

xEthique et gestion des déchets nucléaires, une soirée-débatà Saint-DizierLe doyenné de Saint-Dizier propose une conférence-débat le jeudi 21 février à Saint-Dizier,à partir de 20 heures, salle du Palace (1, rue des Bragards dans le quartier de la Noue),autour du document « Gestion des déchets nucléaires : réflexion et questions sur les enjeuxéthiques ». et autour de la question « Bure, les enjeux éthiques d'un enfouissement »englobant les aspects techniques, géologiques, économiques, démocratiques... A cettesoirée participera le groupe de réflexion Ethique, dont l'évêque de Troyes, Marc Stenger,également président de Pax Christi.

En Bref

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La Fédération départementale du bâtiment et des travaux publicsde l'Aube broie du noir et estime,comme l'a déclaré son présidentPascal Toggenburger lors de sonassemblée générale de vendredi 8 février, que son quotidien estrégulièrement déprimant.

xLe moral est aussi morose pour le secrétairegénéral, Xavier Xuéref, qui estime qu'en ce quiconcerne l'année qui vient de s'achever, la profes-sion a subi un double effet négatif. En effet, onconstate une baisse significative du volume descarnets de commande, mais aussi des prix de plusen plus bas proposés afin de pouvoir obtenir desmarchés et préserver une difficile pérennisation desentreprises.Les professionnels subissent de plus une concur-rence de la part des auto-entrepreneurs et des entre-prises étrangères qui va en s'aggravant. Par ailleurs, 2012 a été l'occasion d'observer le vo-lume des commandes publiques décroître lui aussi.Outre le travail de terrain, véritable action de four-mi, la FFB de l'Aube s'est efforcée de sensibiliserles parlementaires locaux dans la perspective desdiscussions qui avaient lieu à Paris.Beaucoup de mesures vont dans le sens de ladiminution des demandes comme l'exclusion duprêt à taux zéro dans l'ancien et pour le reste, l'in-quiétude quant à la retenue de Troyes comme zoned'application.2013 ne s'annonce pas dans de meilleures perspec-

tives. On attend dans les prochaines semaines laremise en question du crédit d'impôt. Le remplace-ment dans le locatif du dispositif Scellier par la LoiDuflot n'est pas non plus de bonne augure, selon laFFB, le niveau des loyers étant trop faible pourstimuler les futurs acquéreurs.La FFB de l'Aube participera le 6 mars prochain, à la Maison de la Chimie à Paris, à un congrès sur l'immobilier et la compétitivité de entreprisesdevant se pencher sur le rôle de l'immobilier dansl'économie française. En juin, une trentaine de per-sonnes de l'Aube participera, à Paris également,aux 24 heures du bâtiment.La FFB de l'Aube, ce sont près de 5 000 emplois.

Mais on doit constater qu'en quatre ans, celle-ci aperdu quelque 600 emplois, ce qui est déjà inquié-tant. Compte tenu des emplois induits qui sontaffectés et qui disparaissent, on peut estimer que laperte oscille autour des 1 500 emplois !La FFB ne compte pas que des grandes entre-prises. Au niveau national, on dénombre 72 % de structures de moins de dix employés.

Bâtiment

La FFB de l'Aube inquiète de l'avenir de sa profession

Le président de la FFB de l'Aube PascalToggenburger. © DR

xChampagne : 308,8 millions de bouteilles pour 4,37 milliards d'eurosLe Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC) a publié cette semaine les chiffresofficiels de la filière pour 2012. Il a été expédié presque 309 millions de bouteilles de cham-pagne l'an dernier, soit une baisse de 4,4% par rapport à 2011. Le chiffre d'affaire, lui, est sta-ble, atteignant 4,37 milliards d'euros (4,4 en 2011). « Ce résultat, très satisfaisant, exprime uneaugmentation du prix moyen de vente des bouteilles, en particulier à l'exportation », indique leCIVC. Comme attendu, le mois de décembre a été particulièrement en retrait (-8,8% par rap-port à décembre 2011). Le marché français représente 55,5% des expéditions (-5,6%), l'Unioneuropéenne 25% (-7,1%). Les exportations vers les pays tiers continuent de progresser, à 61 mil-lions de bouteilles (+3,2%). La progression continue en particulier au Japon et en Australie, etelle est forte sur certains marchés émergents (Chine, Russie, Mexique, Nigéria). Ces chiffres fontde la Champagne la première, en valeur, de toutes les régions viticoles du monde.

xElevage : l'avenir est dans le pré !La Région Champagne-Ardenne a lancé jeudi 14 février sa nouvelle campagne de communi-cation, intitulée « L'avenir est dans le pré ! », pour redorer le blason du métier d'éleveur. LeConseil régional, les chambres d'agriculture, Interbev, les Jeunes agriculteurs et l'Etat se sontunis pour mettre au point cette campagne, qui vise principalement les jeunes à partir de 13 anset leur famille. L'objectif est de donner une image positive de la profession d'éleveur bovin etd'inciter les jeunes champardennais à s'orienter vers un métier qui rencontre des difficultés derecrutement et souffre d'un déficit d'image aux yeux du grand public.

En Bref

Elections - Chambre d'agriculture de l'AubeLes 44 élus sont connusLe scrutin des élections à la chambredépartementale de l'agriculture a étédépouillé le 6 février dernier. 44 élus ontainsi été choisis pour un mandat de sixans, de 2013 à 2019. Parmi eux, cinqsiègeront également à la chambrerégionale d'agriculture dont Joël Hospital,Joël Falmet, Pascale Gombault, DidierMarteau et Christian Houdry.La session d'installation doit avoir lieu cevendredi 15 février à la chambredépartementale et selon toute probabilité,Didier Marteau devrait être réinstallé dansson fauteuil de président, qu'il occupedepuis douze ans.

Didier Martea, au centre devrait être reconduit sansdifficulté dans ses fonctions à la présidence de laChambre d'agriculture de l'Aube. © Archives

xComme elle le fait chaque année, la Banque de France (BdF) a présenté le bilan 2012 et les perspectives2013 des entreprises champardennaises des secteurs de l'industrie, de la construction et du transport demarchandises. Avec 3 axes d'étude: le chiffre d'affaire, les effectifs et les investissements. Parmi la multi-tude de chiffres collectés par les analystes économiques auprès de 600 entreprises régionales, il est difficiled'en trouver qui affichent des perspectives positives. « Comme partout en France, la situation s'est rapide-ment dégradée au printemps 2012 et ne s'est pas améliorée par la suite. Le climat reste très flou dans uncontexte économique mondial totalement chamboulé depuis la crise », explique Alain Debiasi de la BdF.Dans l'industrie, les chiffres d'affaires 2012 ont baissé de 0,1%, de 3,1% dans la construction et le BTP età peine progressé dans le transport (+0,1%). D'où une baisse des effectifs oscillant autour des 2 et 3%.Quant à l'investissement, il a été généralement peu important*. En Champagne-Ardenne, notons toutefoisque les entreprises travaillant à l'export affichent un meilleur bilan que les autres. A commencer par cellesdu secteur agro-alimentaire et sa tête de pont régionale, les maisons de champagne (les petits producteursn'étant même pas inclus dans les statistiques). Rien de très nouveau. Quid de 2013 ? Les chefs d'entreprisene tendent pas vers l'optimisme, tout comme les analystes de la BdF. Les perspectives sont incertaines, voirepessimistes, à tous les niveaux (chiffre d'affaire, effectifs, investissement). Pour nous éviter de sombrerdans la dépression, les observateurs laissent toutefois entrevoir un possible frémissement de la croissanceau cours du 2e semestre. Espérons que le prochain rapport de la BdF le confirmera...

Mathieu Dubois* Tous les chiffres sont disponibles sur « www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/conjoncture-et-croissance/publications-regionales/publications/champagne-ardenne.html

Rapport de la Banque de France

La reprise, c'est pas maintenant

É conomie10 x

N°22 du 15 au 21 f é v r i e r 2013

troyes. lhebdoduvendred i .com

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Invaincue depuis mainte-nant trois journées, l'Estacse déplace samedi chez lesToulousains avec l'intentionde prolonger cette série.Un premier succès à l'exté-rieur serait le bienvenu.

xLe temps de l'apprentissage estdésormais révolu du côté deTroyes. Depuis la mi-décembre etle succès face à Ajaccio (3-2, 18ejournée), les Aubois affichent plusclairement le visage d'un candidatau maintien. Mais la lecture duclassement est encore là pour rap-peler le contraire (19e, 18 pts). Etle temps presse.Invaincus depuis leur revers àLorient pour le compte de la 21elevée de la saison, les joueurs deJean-Marc Furlan comptent bien lerester lors de ce déplacement dansla ville rose. Contre un adversairequi n'a de cesse de reculer semaineaprès semaine (12e, 31 points),les Champenois devront fairepreuve de la même abnégation quelors de leurs dernières sorties s'ilsveulent espérer faire une bonnepêche sur les bords de la Garonne.

Battus à la régulière par Rennes (0-2) la semaine dernière, leshommes d'Alain Casanova avaientauparavant été giflés devant leurpublic par le PSG (0-4). Ets'étaient contentés au préalabled'un point à Reims (1-1).Alors qu'il tourne à un rythme dereléguable ces deux derniers mois,

le TFC n'a d'autre choix que de rele-ver la tête devant l'Estac. Et leschiffres seraient plutôt en faveurdes Violets, lesquels ne se sontjamais inclinés en six confronta-tions face aux Bleus sur leurpelouse (trois victoires, troisnuls). Le doute s'est pourtantemparé de Wissam Ben Yedder et

ses coéquipiers qui ont vu leurenthousiasme du début de saisonrefoulé aux vestiaires avec les fri-mas de l'hiver. Toulouse est peut-être, de ce point de vue, « bon àprendre » en ce moment.Car, à l'inverse, Troyes serait plu-tôt dans une spirale ascendanteaprès une victoire et deux nuls. Et

ce, même si le technicien troyen aadmis que son groupe ne pouvaitpas espérer mieux que le partagedes points la semaine dernière faceà Sochaux (0-0), après les effortsconsentis à Lille (1-1). Si l'Estacest globalement au niveau des cinqou six équipes avec qui elle vadevoir se battre pour rester en L 1,elle doit le matérialiser en réussis-sant un gros coup demain. Un pre-mier succès à l'extérieur serait denature à gonfler à bloc une équipequi ne peut plus se permettre de seposer trop de questions.Le dernier déplacement des Auboisen Haute-Garonne, le 27 janvier2007, s'était soldé par un partagedes points (1-1). Benjamin Nivet,capitaine ce soir-là, et ses coéqui-piers, doivent avoir encore plusd'ambition sur la pelouse duStadium samedi soir. Car leursconcurrents que sont Nancy (20e),en déplacement chez le championde France Montpellier, Reims(16e), qui reçoit Saint-Étienne,Evian (17e), à Lorient, et surtoutSochaux (18e), qui accueille le lea-der parisien, ne sont pas forcé-ment en position de prendre beau-coup de points.

Stephen Thiebault

N°22 du 15 au 21 févr ier 2013

troyes. lhebdoduvendredi.comSport11 x

Alors que ses concurrents ont des matches délicats à négocier, Troyes serait bien inspiré de ramener un ou plusieurspoints de son déplacement à Toulouse, samedi. © l'Hebdo du Vendredi

Football (L 1, 25e journée) Toulouse - Troyes

L'important, c'est la rose

Champion de France de kick-boxing, K1, full contact Elite,champion d'Europe de FullContact... Un champion troyende l'American Top Team Boxing(ATTB) a décroché ses titres :Aristote Quitusisa ! Il se produitsamedi à la salle omnisports de Troyes.

xPartagé entre Troyes et Paris où il occupeun poste d'éducateur sportif ce franco-ango-lais de 25 ans n'était pas prédestiné à unparcours de boxeur : « J'étais un enfanthyper actif, j'aimais bien bouger et jeregardais les films d'actions : les Rocky,Bruce Lee et Dragon Ball Z ! » PourtantAristote reconnait qu'il y a sûrement uneorigine génétique : « Mon père était ungrand cycliste angolais, j'étais fait pour lesport. A 13 ans, j 'ai commencé leTaekwondo, la boxe loisir à 16 ans, maispas dans l'optique de faire des combats,simplement pour garder la forme. »Alors comment est venue cette âme de com-pétiteur ? « En regardant la télé. J'avais 20ans et j'ai vu un boxeur du même âge, j'ai eule déclic ! Je vais passer en mode compéti-tion, tout a commencé là.. . »Le premier combat est lui aussi arrivé de

manière atypique en 2010. « Mon ancienentraîneur, André Panza à Strasbourg, estcon tacté par Dany Coquet de l'ATTB, pourremplacer un combattant. » Dany s'en sou-vient : « Il est arrivé la tête enfarinée, unsac sur le dos, sans connaitre les condi-tions ni d'un côté ni de l'autre : il a mêmedormi chez un combattant ! »C'est le début d'une aventure, le premier

combat est remporté. « J'étais un électronlibre, j'ai rappelé Dany et il m'a proposé uncombat en Belgique. » Dans la catégorie -91kg, ce boxeur fait ses classes en semi-pro, professionnel et rafle toutes les cein-tures : full contact, K1 et kickboxing ! En octobre dernier il remporte la ceintureeuropéenne de full contact en -86kg. « L'Espagnol avançait, il avait le cardio, il

tapait, je l'ai joué technique. »Samedi 16 février à la salle omnisports deTroyes, c'est à un autre Espagnol, DanielPalomo Diaz, détenteur de la ceinture euro-péenne de K1, qu'Aristote va combattre. « C'est un champion d'Espagne de K1, il aremporté le titre intercontinental au Marocen novembre. » Dans une salle où sontattendus pas moins de 1 500 spectateurs,son entraîneur confie : « C'est un compéti-teur, une v itrine pour l'ATTB, il motive lesjeunes, c'est un modèle pour notre clubfamilial de 300 licenciés pour seulementquinze compétiteurs car il ne faut pasoublier le loisir ! »Ce gala est le quatrième du genre avec uneprésentation du club, une démonstration dezumba... Une soirée de gala qui sera filméepar Kombat Sports, nouvelle chaîne dugroupe Canal Plus.

Jérémy Pichon

Gala à la salle omnisports de Troy es,samedi 16 fév rier en soirée. Tarifs : 10€(prév ente) en gradins (12€ sur place),15€ chaises ring (17€). Prév ente chezIntermarché.

Aristote Quitusisa prêt à défier l'Espagnol et sa ceinture européenne de K1. © l'Hebdo du Vendredi

Kickboxing

Le soir de gala d’Aristote Quitusisa

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12 xSortie N ° 2 2 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

CONCERTSjeudi 14 févrierLA SAINT-VALENTIN AU BISTROLumière tamisée, bougies alluméeset tables dressées. Plaisir de l’as-siette avec un menu de gourmets,préparé avec passion. Sonates mé-lodieuses avec au piano, PhilippeChameroix. Il vous a préparé un registre jazzy et romantique, parfaitpour séduire.

À 19h30. Au Bistro.

vendredi 22 févrierSOIRÉE DISCO 70’S ET 80’SAvec Alix et quelques Kilogrammesde vinyles, regroupant les plusgrands tubes des années 70 et 80. Dress code: Coloré, flashy et excentrique, laissez parler votre ima-gination.

À 21h30. Au Bistro.

SPECTACLESsamedi 16 févrierHEURE DU CONTEHistoires de mots d’amour.

À 14h30. Médiathèque Centre culturel de Saint-Germain.

Entrée libre.

samedi 16 févrierCONTES DE FOLIES ET SAGESSE D’AMOURPar la conteuse Yara de Zutter de la compagnie Sol y Luna.

À 15h00. Médiathèque de Sainte-Savine. A partir de 6 ans.

Gratuit sur inscription.

samedi 16 février« PARIS EN CHANSONS » ET « ANNÉES 60 »Toute la troupe vous entrainera à ladécouverte des quartiers, des plusbeaux monuments de notre Capitale,en musique ! Replongez ensuite enplein coeur des années 60 dans uneexplosion musicale avec les plus

grands succès des années yéyé.À 21h00.

Centre Culturel Didier Bienaimé. Tarif : 20€. Soirée spéciale Saint-Valentin !

dimanche 17 févrierRACONTÉES DU KIWI BARDes contes amoureux et charnus,des chansons rieuses et crues, sui-vez Sylvie de Berg au Jardin des dé-sirs émus!

À 16h00. Kiwi bar.

dimanche 17 févrierLECTURE SPECTACLE DE L’ATELIERD’ÉCRITURE SCÉNIQUEOrganisé pour la onzième annéeconsécutive, l’atelier d’écriture scé-nique a réuni une quinzaine de per-sonnes qui se sont intéressées authème du corps. Venez découvrirleurs réflexions et partager avec euxle plaisir de la scène.

À 18h00. Théâtre de la Madeleine.

vendredi 22 févrierL’AMIRALHugues Malanchon, vieil homme ma-lade et un peu fou, décide d’effectuerun extravagant voyage avec son in-firmière, Natacha Amal, et son fac-teur. Sa maison devient un navire quiappareille clandestinement vers lesrivages lointains de sa jeunesse.

À 20h45. Espace culturel François Mitterrand, Romilly-sur-Seine.

Tarifs : de 12 à 25 euros. Réservez à l’Office de tourisme : 03 25 24 87 80.

samedi 23 févrierLES RESTOS DU COEURDanse, musique, cabaret avecMill’Accords.

À 20h30. Théâtre de Champagne. Tarif : 13€.

mardi 5 marsOH BOY !Le texte de Marie-Aude Murail, primé

à plusieurs reprises, interroge unesociété en mouvement, et abordeavec délicatesse et humour les su-jets délicats de la maladie ou del’adoption, les questions de la nor-malité ou la quête des origines.

À 19h00. Théâtre de La Madeleine.

Tarifs : 13€, 7,50 et 5,50 euros. A partir de 9 ans.

jeudi 7 marsDANS LA NUIT LA PLUS CLAIRE JAMAISRÊVÉEPlus d’une vingtaine de recueils depoésies publiés principalement chezGallimard et Fata Morgana font dePhilippe Jaccottet un des plus grandpoète de langue française, reconnurécemment par le Grand prix littéraireSchiller en Suisse.

À 19h30. Théâtre de La Madeleine.

Tarifs : 16, 13 et 7,50 euros.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA

xSoucieux de représenterles différentes cultures de seshabitants, l'agglomérationpropose, chaque année, ladécouverte de traditions ven-ues d'ailleurs. Pour cette nou-velle édition, c'est l'Asie quiest à l'honneur. Par le biais deconcerts, d'ateliers, d'exposi-tions et de spectacles, unepartie des diverses culturesde ce continent est abordée.Du 23 février au 31 mars, leCentre culturel Didier Bien-aimé invite les curieux à découvrir le batik avec l'ex-position de Daniel André.Artiste peintre spécialiste decette technique, il assurerades démonstrations et desconférences en plus de sonexposition. Enfin, un concertde musique traditionnellevietnamienne et la fête desfleurs qui marque le NouvelAn Cambodgien clôturerontla manifestation.

Au programme : Ateliers de BatikDémonstration des techniques du Batik, dimanche 3 mars de 14h à 18h.Conférence - Démonstration batik, vendredi 8 mars à 19h. Démonstration deYupo, dimanche 10 mars de 14h à 18h. Stage découverte initiation au Batik, di-manche 24 mars. Bulletin d'inscription au centre culturel Didier Bienaimé.Récital de musique traditionnelle vietnamienneAvec Van N'Guyen, Sébastien Simond, François N'Guyen, samedi 9 mars à20h30 au centre culturel Didier Bienaimé (Entrée libre).Fête des fleurs- Nouvel an khmer en partenariat avec l'Arca le samedi 13 avrilà 21h (Entrée libre).

La Chapelle-Saint-Luc

Un mois pour découvrirl'Asie

xComme les années précédentes, latroupe Mill'Accords se mobilise pourles Restos du coeurs. Entre danse,musique et cabaret, la compagnieauboise offre un show à la hauteur decelui des Enfoirés pour aider finan-cièrement l'association, qui ne cessede voir ses effectifs augmenter. Organisé autour de thèmes variés, lespectacle allie chansons récentes, extraits de comédies musicales, classiques du répertoire de la variétéfrançaise, sketchs et danses pour ravir les spectateurs toujours plus nombreux chaque année. Espérant un succès à la hauteur de celui de l'année dernière - le spectacle avait rassemblé plus de 700spectateurs - la compagnie compte sur la solidarité des Troyens puisque l'ensemble des bénéfices decette soirée seront reversés aux Restos du cœur !Les Restos du Coeur, samedi 23 février, à 20h30 au Théâtre de Champagne. Tarif : 13 € Réservation à la Maison du Boulanger ou au 03 25 40 15 55.

Restos du cœur

Un spectacle solidaire à l'image des « Enfoirés »

xFruit d'un an et demi de travail pendant lequel les brodeusesont perfectionné et diversifié leurs techniques, cette exposition aété préparée sur la thématique du jardin, en hommage à l'écrivainColette. Elle regroupe les réalisations des vingt-huit membresde l'atelier d'arts créatifs du Syndicat d'Initiative, sous la formede broderies, mais aussi de fleurs au crochet, de boites enorigami...Dans le cadre de cette exposition, huit ateliers d'initiation sontproposés aux adultes qui souhaitent découvrir les techniques dugrillage plastique, du carton perforé, de la broderie Hardanger...Gratuits, les ateliers nécessitent uniquement une réservationpréalable à la bibliothèque en téléphonant au 03 25 79 10 94.Exposition Escapade créative au jardin, jusqu'au samedi 23février à la bibliothèque de Saint-André-les-Vergers. Mardi etmercredi : 10 h - 12 h / 14h - 18 h, jeudi et vendredi : 14 h - 17h, samedi : 10 h - 12 h / 14 h - 17 h. Ateliers d'initiation aux artscréatifs pour adultes, de 14 h à 17 h.

De nombreuses animations sont proposées autour du batik, jusqu'au31 mars à La Chapelle. © DR

La troupe Mill'accord promet une belle soirée placée sous le soigne de la solidarité, le 23 février au théâtre de Champagne. © DR

Saint-André-les-Vergers

Broderie et art créatif au jardin de la bibliothèque

La broderie s'invite à la bibliothèque de Sant-André-les-Vergers. © DR

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13 xSortie N ° 2 2 d u 1 5 a u 2 1 f é v r i e r 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

EXPOSITIONS

jusqu’au samedi 16 févrierTALENTS PONTOISÀ l’occasion des onze ans de la ma-nifestation « Talents Pontois », plusd’une vingtaine d’artistes locaux expo-seront leurs œuvres durant quelquesjours. Ces artistes en herbe nous pro-posent une palette très diversifiée decréations locales originales.

À 14h00. Salle des Fêtes, Pont-Sainte-Marie.

jusqu’au vendredi 22 févrierEXPOSITION : LES ARBRES, C’EST LA VIEPrésentation des dessins d’enfantset de jeunes du monde entier, réali-sés à l’occasion du Concours Inter-national d’Arts Plastiques organiséchaque année par le centre pourl’UNESCO Louis François de Troyes.

À 14h00. Bibliothèque Municipale, Saint-Parres-aux-Tertres.

jusqu’au samedi 23 févrierESCAPADE CRÉATIVE AU JARDINEn partenariat avec l’atelier de loisirs

d’arts créatifs du syndicat d’initiative,autour de la thématique du jardin eten hommage à l’écrivain Colette.

Bibliothèque municipale, Square Lucien Leclaire, Saint-André-les-Vergers. Mardi et mercredi : 10h -12h /14h -18h.

Jeudi et vendredi : 14h - 17h. Samedi : 10h - 12h / 14h -17h.

jusqu’au samedi 23 févrierEXPOSITION : LE CHEMIN DE LA PEURExposition réalisée par Jolsé Mendes,de la Compagnie Ageasse théâtre.

À 14h00. Pour les enfants à partir de 4 ans. Biblio-thèque, Rue Roger Salengro, La Chapelle-Saint-Luc.

Dans le cadre de l’exposition, des jeux seront organiséspour les enfants le mercredi 23 janvier. Inscription au

03 25 71 63 46.

jusqu’au dimanche 24 févrierEXPOSITION CYRIL REGUERREDessins, peintures de chevaux en li-berté, et de mouvements du corpshumain.

À 15h00. Galerie Passeart. Entrée libre.

jusqu’au mercredi 27 févrierIL ÉTAIT UNE FOIS...Les contes de Grimm illustré par des

artistes contemporains.À 10h00. Médiathèque de Sainte-Savine.

jusqu’au samedi 2 marsLA PEINTURE EST UN GRAND VOYAGEEn passant par le surréalisme, le fi-guratif, l’ésotérisme, le nu, l’anima-lier, les portraits, l’artiste a créé desséries de toiles par thème. À traversun concert de couleurs, elle exprimeun monde paisible et chaleureux.

À 7h00. Kiwi Bar. Entrée libre.

jusqu’au samedi 2 marsEXPOSITION : TATSUO JIKUMARUPeintures.

À 14h00. Galerie Saint Martin. Ouvert du mardi ausamedi de 14h à 19h et sur rendez-vous.

jusqu’au samedi 2 marsEXPOSITION : EDITH GERMAINExposition de peintures organiséepar l’association Les Têtes de l’Art.À 15h00. Les Têtes de l’Art, 7, rue andré Mutter, Troyes.

Ouvert du mercredi au dimanche de 15 h à 19 h.jusqu’au dimanche 17 mars

EXPOSITION : MONIQUE TURINPeintre.À 15h00. Salle Raymond Moretti - Maison du Boulanger. Entrée

libre du mardi au dimanche de 15h à 19h (sauf fêtes légales).jusqu’au vendredi 22 marsLE MONDE DES FÉLINS DE MARYSE LOUISLa troyenne Maryse Louis se pas-sionne pour le monde des félins quinourrissent ses aquarelles. Elle réa-lise ses toiles à partir de photogra-phies et exposera ses oeuvres aucentre les arcades.Centre des Arcades, 6 Rue du Pont Royal, Troyes. Entréelibre. Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h15 et de 13h45 à 17h30.

jusqu’au vendredi 12 avrilMATALI CRASSET : LA FILIÈRE IMAGINAIREL’exposition « La filière imaginaire »a la particularité d’être réalisée prin-cipalement avec des cornières encarton, de développer une fiction à lafois créative, économique et semi-in-dustrielle.Centre d’art contemporain Passages. Ouvert du lundi au

samedi de 14h00 à 18h00.CONFÉRENCES

vendredi 15 févrierLE DÉCOR DES TOMBES THÉBAINES AUNOUVEL EMPIREConférence proposée par les Amisde Champollion.

À 19h00. Maison des Associations. Gratuit.

samedi 16 févrierUN CAFÉ-TRICOT À L’ARRIVAGE.Participez à un projet artistique etcollectif autour du tricot ! Déballezvos pelottes gourmandes. Sortez vosaiguilles et venez tricot-thé !

À 15h00. L’Arrivage. Entrée libre.

mercredi 20 févrierL�ART TARDO-BYZANTINAu service de l’hymnographie, dumysticisme et de la spiritualité mo-nastiques.

À 18h30. Auditorium de la Maison du patrimoine. Entrée libre.

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xAprès avoir endossé le costume d'acteur sur grand écranavec « Incognito » en 2009, puis testé le monde du théâtresous les directives d'Isabelle Nanty avec la pièce« Quelqu'un comme vous », le chanteur-auteur-compositeurBénabar revient à sa passion première : la musique. Aprèsl'enregistrement de son dernier album Les Bénéfices duDoute, il débute une tournée aux quatre coins de la France.Homme « touche à tout » qui se sent comme un poisson dansl'eau lorsqu'il est sur scène, il s'arrêtera à Troyes le 13 marsprochain, au Théâtre de Champagne. Chanteur entier etartiste accompli, il propose cette fois-ci une musique plusrythmée avec des nouveaux textes à découvrir impérative-ment en live, comme "Politiquement correct", titre danslequel le chanteur tacle les homophobes, s'oppose à la lé-galisation de la drogue et implore le respect de tous.

Bénabar, mercredi 13 mars, à 20h30 au théâtre de Champagne.

De 20 à 37 €.

Concert

Bénabar, politiquementcorrect à Troyes

xInstallation réalisée uniquement avec des cornières en carton, « La filière imaginaire »est le fruit d'une collaboration entre Matali Crasset et les élèves de l'école de design deTroyes. Lors d'un workshop de trois jours, la designer renommée a invité la quinzaine d'é-tudiants à créer une scénographie et développer une fiction créative, économique et semi-industrielle. Ensemble, ils ont alors réalisé un lieu de croissance de la matière, un atelierde découpe, une fabrique pour assembler les cornières, un laboratoire où l'on peut voirdes recherches autour du profilé carton et les différentes possibilités d'assemblages. Enfin,un lieu de production qui regroupe les objets et les petits meubles fabriqués a été élaborépour clôturer l'exposition. Champenoise qui a fait ses armes particulièrement auprès dePhilippe Starck, Matali Crasset compte aujourd'hui parmi les plus fortes personnalités dudesign français. Boudant la décoration au profit du côté pratique des objets et des meubles,elle a notamment créé le canapé pour enfants « Permis de construire » qui peut se trans-former en fauteuil ou en terrain de jeu, la chaise porte-revues, ou encore la colonne d'hos-pitalité qui se déplie et se transforme en lit, avec lampe de chevet et réveil intégrés.Certaines de ses oeuvres sont exposées au musée des Arts décoratifs de Paris et au muséed'Art moderne de New York !Matali Crasset : La filière imaginaire, jusqu'au samedi 12 avril au centre d'art contem-porain Passages. Du lundi au samedi, de 14 h à 18 h. Entrée libre.

Exposition - Matali Crasset

La filière imaginaire : exposition de ladesigner et des étudiants troyens

xLa Médiathèque du Grand Troyes fait la part belle aux enfants. De nombreuses animations seront proposées tout au longdes vacances de février à la Médiathèque du Grand Troyes, dont voici le programme :Matines et comptines : Les bibliothécaires invitent les tout-petits (6 mois-3 ans) et leurs parents à écouter des histoires et de lamusique, le samedi 16 février à 10h et 11h. ( Sur inscription : 03 25 43 56 33.), à la Médiathèque du Grand Troyes.Boardgame, samedi 16 février, de 14h à 17h à la Médiathèque des Marots avec des jeux de plateaux pour adultes et ados dès13 ans. Méli-mélo de mots : Histoires et chansons pour les enfants à partir de 4 ans, mercredi 20 février à 16 heures à la Mé-diathèque du Grand Troyes. La Fabrique : Atelier de création pour les jeunes entre 8 et 14 ans le vendredi 1er mars, de 10h à 12h et de 14h à 16h30 à laMédiathèque du Grand Troyes. Sur inscription en téléphonant au 03 25 43 56 33.Musicâline : Histoires et chansons pour les enfants de moins de 5 ans, samedi 2 mars à 11 h , à la Médiathèque des Chartreux.Gratuit jusqu'à 18 ansChaque tranche d'âge, du tout-petit, enfants et adolescents, peut y trouver des espaces et des documents adaptés à ses goûts età ses besoins : albums, CD de contes et de comptines pour les plus petits ; BD, mangas, dessins animés et films... La Mé-diathèque des Chartreux possède également un pôle Science-fiction et Fantasy, et la Médiathèque des Marots un fonds Adovie pratique. Sur place, on peut bien sûr lire, faire ses devoirs, préparer un exposé ; mais on peut aussi jouer, écouter de lamusique ou visionner un film. L'inscription est gratuite pour les enfants jusqu'à 18 ans. Rendez-vous à l'accueil d'une des trois médiathèques.Exposition Escapade créative au jardin, jusqu'au samedi 23 février à la bibliothèque de Saint-André-les-Vergers. Mardi et mer-credi : 10 h - 12 h / 14h - 18 h, jeudi et vendredi : 14 h - 17 h, samedi : 10 h - 12 h / 14 h - 17 h. Ateliers d'initiation aux artscréatifs pour adultes, de 14 h à 17 h.

Benabar s'arrêtera à Troyes le 13 mars prochain, au Théâtre de Champagne. © DR

Matali Crasset compte aujourd'huiparmi les plus fortes personnalités dudesign français. © L'hebdo du ven-dredi

Vacances

Un beau programme à la Médiathèque du Grand Troyes

Page 14: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 22

C inéma14 x

Les horaires xdu 13/02/2013 au 19/02/2013

CINÉ City11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Hôtel Transylvanie VF/3D mercredi jeudi lundi mardi14h15 | 19h30 | 21h30; vendredi samedi 16h05 | 20h05 |22h05; dimanche 11h | 16h20 | 20h30 VF mercredi jeudilundi mardi 16h15; vendredi samedi 14h05 | 18h05;dimanche 14h15 | 18h25

Django Unchained VF mercredi vendredi samedimardi 14h | 17h15 | 20h45; dimanche 10h30 | 14h |17h15 | 20h45 VO jeudi lundi 14h | 17h15 | 20h45

Turf mercredi jeudi lundi mardi 14h20 | 16h45 | 19h20 |21h35; vendredi samedi 14h20 | 16h45 | 19h50 | 22h05;dimanche 10h50 | 14h | 16h10 | 18h20 | 20h30

Gangster Squad mercredi 14h05 | 21h40; jeudi lundimardi 19h15 | 21h40; vendredi samedi 14h05 | 22h10;dimanche 14h | 18h25 | 20h45

Amitiés Sincères mercredi vendredi samedi 16h45 |19h25; jeudi lundi mardi 14h10 | 21h45; dimanche16h30 | 18h40

Lincoln VO jeudi lundi 14h20 | 17h30 | 20h30 VF mer-credi vendredi samedi mardi 14h20 | 17h30 | 20h30;dimanche 10h35 | 14h20 | 17h30 | 20h30

Paulette mercredi jeudi vendredi samedi lundi mardi14h15 | 16h15 | 19h45; dimanche 11h | 16h | 18h | 20h45

Flight séances à 14h10 | 17h | 20h15; séance supplé-mentaire dimanche 10h45

Les Misérables mercredi vendredi samedi lundi mardi14h20 | 17h30 | 20h40; jeudi 17h30 | 20h40; dimanche10h40 | 14h | 17h05 | 20h10

Happiness Therapy mercredi samedi 14h | 21h35; jeudilundi mardi 16h25 | 19h15; vendredi 21h35; dimanche14h | 20h50

Hitchcock mercredi vendredi dimanche 18h10

Max mercredi 16h15; jeudi lundi 14h15 | 19h30; ven-dredi 16h15 | 20h15; samedi 20h15; dimanche 10h55 |16h15

The Master jeudi samedi 16h15; vendredi 14h;dimanche 10h40 | 20h15; mardi 14h | 17h | 20h

Gambit, arnaque à l'anglaise séances à 21h45 | (sfdimanche); séance supplémentaire dimanche 14h

Arrêtez-moi ! mercredi 16h30 | 19h30; jeudi lundimardi 14h15 | 16h30; vendredi samedi 16h30 | 20h;dimanche 10h50 | 16h20

Pas très normales activités mercredi dimanche 14h15;jeudi 21h25; vendredi samedi 14h15 | 21h25; lundi16h15 | 21h25

N°22 du 15 au 21 févr ier 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

FLIGHT(USA 2H18 Drame)De Robert Zemeckis, avec Denzel Washington, DonCheadle, Kelly Reilly. Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, après avoirsauvé de la mort ses passagers, se retrouve sur le bancdes accusés, soupçonné d’alcoolisme. C’est la longuedescente en enfer d’un homme qui finit par en sortir enreconnaissant la faute. Sans doute pas l’un des meil-leurs Zemeckis. C’est un scénario pêchant par certainsmanques, personnages inexploités comme la junkie quidonne cette impression de manque.

HÔTEL TRANSYLVANIA(USA 1H31 Animation)De Genndy Tartakovsky, avec Adam Sandler, AndySamberg, Selena Gomez.Dans l’hôtel du bout de l’horreur tenu par Dracula, seréunissent tous les monstres de la Hammer, la momie,Frankenstein, le loup-garou, l’homme invisible et com-pagnie. Le but est de fêter l’anniversaire de Mavis, lafille du prince des vampires. L’affaire se compliquequand un humain en pince pour la belle. C’est une réa-lisation soignée pour une histoire trop banale avec unebande son pour ados agaçante.

LES MISÉRABLES(Angleterre 2H30 Drame)De Tom Hooper, avec Hugh Jackman, Russell Crowe,Anne Hathaway. L’histoire de Jean Valjean et de Cosette, l’enchaine-ment de rêves brisés, d’amour épique, la victoire del’âme humaine sur le néant. Du bagne aux barricadesd’un Paris clamant sa fureur en passant par une bou-gresse à l’heure de la mort et des figures de salaudscomme les Thénardier. Après le succès sur les planchesde la comédie musicale, elle passe beaucoup moinsbien en version cinéma.

PASSION(France 1H41 Thriller)De Brian De Palma, avec Rachel McAdams, NoomiRapace, Karoline Herfurth. Trois cadres d’une multinationale se livrent au jeu de laséduction et de la perversion conduisant tout ce beaupetit monde au bout de la route, là où la mort rôdeC’est une belle adaptation de Crime d’amour dernierfilm d’Alain Corneau. De Palma na rien perdu de sonsavoir-faire, mais est-ce suffisant ?

SCIALLA(Italie 1H35 Comédie)De Francesco Bruni, avec Fabrizio Bentivoglio,Barbora Bobulova, Filippo Scicchitano Bruno ne souhaite plus devenir un grand écrivain. Il secontente de biographies bien payées. Luca, 15 ans, luirêve de devenir gangster respecté. Il débarque pourquelques jours chez le vieil homme. Le film abordeavec humour et talent la confrontation de deux généra-tions qui apprennent à se respecter. Restez au géné-rique de fin pour découvrir un dialogue juste entre lepère et un dealer.

TURF(France 1H42 Comédie)

De Fabien Onteniente, avec Alain Chabat, Edouard Baer, Philippe Duquesne.On ne sait plus très bien à quand remonte leur amitié, le Grec (l’ostéopathe), Fifi (qui vit chez sa mère,concierge), Fortuné (l’Antillais qui travaille à la Cogex), et Freddy (le flambeur). Chaque semaine ils se retrou-vent au Balto pour parier sur les bourrins s’élançant sur les pistes de Vincennes et d’ailleurs. Ils rêvent de tirerle gros lot comme le parieur de loto sa grille faisant de lui un millionnaire. Et chaque semaine, ils alignent lesdéfaites comme le PSG. À bout de course, ils décident de mettre le cheval à l’écurie. C’est sans compter sur unvicieux de la vieille école, un truqueur, Monsieur Paul. L’affreux arnaqueur en costard de luxe leur propose dedevenir propriétaires d’un canasson prometteur, Torpille. Après de nombreuses tractations, chacun possède unepatte de la vieille carne, reste à trouver l’entraineur. Ils découvrent la perle rare, Monsieur Delgado, l’hommequi parle à l’oreille des chevaux de courses. Cela suffira-t-il à les propulser maitres des champs de courses ou,une fois de plus, nos amis sont-ils tombés sur une mauvaise donne ? Le dernier film de Fabien Onteniente possède un léger parfum du Gentleman d’Epsom, comédie sympathiquequi réjouissait nos dimanches soirs. Comme à son habitude, il prend un univers particulier pour aborder sa thé-matique majeure l’amitié sincère. Il s’appuie sur ses comédiens et leur sert une partition à leur mesure où cha-cun s’inspire de l’image que le public conserve dans sa mémoire. Ainsi sans surprise, mais au diapason, ces qua-tre braves types passeront par de nombreuses péripéties avant de triompher et conserver leur amitié. Ontenienteimprime son style, plus proche d’Yves Robert et d’Un Éléphant ça trompe énormément que d’autres pères qu’ilrevendique aussi, Zidi, Oury, Weber. Il réussit pleinement sa mission, nous faire rire et nous emporter dans ununivers que nous reconnaitrons sans difficulté.Retrouvez la version longue et les autres sorties sur www.ciné-region.fr et le mercredi entre 18H et 18H30 surFrance Bleu Champagne.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

x Bélier du 21.03 au 20.04 La semaine vous réservera des surprises fort agréables.Responsable, consciencieux(se), vous envisagerez de nou-velles stratégies dans l'organisation de votre travail. Vousserez apprécié(e) pour vos heureuses initiatives.

x Taureau du 21.04 au 20.05La clé de votre succès sera de mener de front plusieursaffaires. Il va falloir vous battre, le climat ambiant vousinsufflera une grande énergie et la perspective de cechallenge ne sera pas pour vous déplaire.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Aujourd’hui, ne vous laissez pas déstabiliser par lesoppositions, risques ou dangers rencontrés. Et, laissez-vous aller à une forme ou une autre de spiritualité, defaçon à dépassionner les évènements.

x Cancer du 22.06 au 22.07Aimer en secret, souvent, cela ne suffit pas, alors votrecœur avouera-t-il aujourd’hui son tendre drame ? Il y aune décision à prendre et en cas d’hésitation, prenezconseil auprès d’un ami.

x Lion du 23.07 au 22.08Vous vous revêtirez d'une assurance et d'une maturitéqui feront de vous un véritable meneur, une personneécoutée et respectée. Alors, il est impératif de mettre àprofit cette période bénéfique.

x Vierge du 23.08 au 22.09Au travail, face aux tumultes en cours actuellement, ilvous est conseillé de garder une prudente réserve. Laconfiance et la patience sont de rigueur si vous vouleztirer au mieux votre épingle du jeu.

x Balance du 23.09 au 22.10Des tensions bousculeront vos habitudes. Du remue-ménage sera à prévoir et si rien n'est facile, ne vous alar-mez pas, la fin de semaine prendra fin dans la paix et lasérénité.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Vous apprécierez les longues discussions dans les réu-nions amicales et familiales. Soutenu(e) par une forteimagination, vous vous entendrez avec vos proches surla façon d'entrevoir l'avenir.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Vous aspirerez à donner de vous une nouvelle image demarque et à adapter votre stratégie professionnelle. Lasemaine dopera votre magnétisme. Profitez-en pourexprimer vos attentes.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 La semaine s’annonce constructive et vous réservera dessurprises fort agréables en tous domaines. Les investis-sements faits connaitront une évolution positive.

x Verseau du 21.01 au 19.02Même si vous avez l’impression de naviguer en eauxtroubles. L’éclaircie n’est plus loin et vous récolterez ceque vous avez semé. Apres, vous pourrez démontrertous vos talents.

x Poissons du 20.02 au 20.03La semaine se présente plutôt bien pour les natifs du pre-mier décan qui doivent maintenant se frayer un cheminvers le succès. Cela donnera un coup d’accélérateur àleur ascenseur social.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

Patrick Vanlanghenhoven

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Il y a eu la période Club Dorothée, mais aussi unavant et un après... Ayant tropsouvent vu sa carrière résuméeà sa participation aux émissions phares des programmes jeunessed'Antenne 2 et TF1, François Corbier aime aussiqu'on le reconnaisse à sa juste valeur. Celle d'un artistecomplet, poète et parolier, compositeur et passionné, et qui se produira à Mourmelonce vendredi 15 février.

xDe petits festivals en salles pres-tigieuses, Corbier sillonne aujourd'huiles routes de France et d'Europe, pro-posant à son public un répertoire oùhumour et émotion sont habilementmariés. L'artiste à la vie de saltim-banque compose et chante depuis sonplus jeune âge et, tel un magicien pro-posant depuis toujours ses tours decartes en réussissant à en vivre, espèrebien continuer le plus longtemps possi-ble : «  Moi j'ai choisi l'écriture et lascène et je ne m'imagine pas m'arrêterun jour. C'est en moi, et tant qu'il y aurades gens pour venir me voir, je conti-nuerai. » Ces « gens », ce sont ceux quile suivent fidèlement depuis de nom-breuses années déjà. Et si c'est le styleet la sensibilité du personnage que lamajorité vient chercher dans ses con-certs, il faut reconnaître que pour

d'autres, la curiosité de voir le « Corbierdu Club Dorothée  » l'emportait audébut. « Cela fait partie du jeu, cettesurexposition à la télévision pendanttoutes ces années laisse des traces et jecomprends que certains spectateursviennent me voir pour cette raison. Majoie est toutefois de constater qu'ils sontde plus en plus nombreux à s'intéresserprincipalement à mes textes et meschansons. »Pas simple en effet de se défaire d'uneimage qui colle tant à la peau, même enayant pourtant fait ses armes dans depetites et moyennes salles parisiennespendant de nombreuses années aupara-vant. Corbier n'a pas vingt ans quand,la guitare de son frère sous le bras, ilpart au culot à Bobino, proposer sescompos au grand Brassens. « Ça sepassait comme ça à l'époque, lesartistes étaient beaucoup plus accessi-bles que maintenant. J'ai apprécié cettepériode là et c'est d'ailleurs pourquoij'essaie aujourd'hui d'être le plusdisponible possible pour les personnesvenant m'applaudir. » Après l'assenti-ment de l'auteur de Gare au gorille, lejeune artiste gagne en confiance etcherche son style, désireux de monterun numéro pour montrer son talent :« Le déclic a eu lieu en 1965 en ren-contrant Claude Serra (le père du com-positeur Eric Serra, ndlr). Lui propo-sait des chansons-flash, des séquencesmusicales de moins d'une minute, moije reprends son concept en créant desmélodies de moins de dix secondes. Al'époque, on me prend un peu pour un

timbré car personne ne fait ce genre dechansons. Mais la mayonnaise prend etje me retrouve bientôt à chanter chaquesoir en cabaret mes petites âneries.Quarante chansons en vingt-cinq mi-nutes ! » Après un passage aux éditionsBarclay où il s'exerce à l'écriture dechansons, Corbier enchaine pendantune décennie les scènes parisiennes. LeDon Camilo, la Villa d'Este, le Caveaude la République, le Théâtre de DixHeures et même l'Olympia, autant desalles dans lesquelles le chansonniercomique a ravi son public. L'arrivée des années 80 marque ledébut d'une période faste dans la car-

rière de l'artiste, qui aura l'opportunitéde mettre en lumière ses talents d'au-teur-compositeur-interprète. « Dans lecadre de programmes jeunessed'Antenne 2 puis TF1 avec Dorothée,on m'a proposé d'écrire chaquesemaine des chansons pour les enfants.Bien sûr, mon premier rêve étaitd'écrire des chansons comme cellesque j'entendais à la radio, de tous cesartistes qui étaient si connus. Maisfinalement ce genre de défi me faisaitun peu peur et le créneau des chanson-nettes courtes et amusantes me plaisaitbien. » Seulement, les années passant etmalgré le succès, Corbier l'artiste finitpar se lasser de cette aventure... « J'enai eu ras le bol de faire l'andouille. Jefinissais par m'étioler, je n'enregistraisplus de chansons pour enfants, je nemontais plus sur scène avec Dorothéeet avec tous les tournages, on n'avaitplus le temps de rien. C'est pour ça quej'ai préférais me retirer. Une décisionqui arrangeait bien TF1, qui consi-dérait de toute façon qu'avoir des poilsblancs dans la barbe n'était pascohérent avec un programmejeunesse. »Néanmoins «  l'après Dorothée  » estloin d'être conforme avec l'idée que s'enfaisait Corbier. L'énergie créative est là,

mais les sollicitations, elles, disparais-sent. «  Théâtre, télévision, cabarets,plus personne ne me demandait. Pire,on me prenait même pour un martienquand j'allais proposer mes mélodies.Je voulais faire l'artiste, mais on nevoulait plus de moi. C'est grâce au sou-tien sans faille de mon frère que je suisenfin remonté sur scène, c'était lors dufestival Off d'Avignon en 2001. » Un retour timide qui permet toutefois àCorbier de s'apercevoir que son publicest toujours là. Avec un nouveau réper-toire, le joyeux chanteur à la guitareretrouve peu à peu ses marques, sa con-fiance, son inspiration. « J'apporte mespropres créations, en essayant desourire de tout, même sur des sujetsgraves. Aujourd'hui, ni milliardaire niclochard, j'essaie seulement de pour-suivre ma route enchantée... »

Aymeric Henniaux

Corbier sera en concert àMourmelon le Grand, au CentreCulturel Napoléon III (rueGouraud), ce vendredi 15 février à20h30. Tarifs : 6,5 euros (1,5 europour les moins de 12 ans). Rens. et réservations :[email protected], 09 53 06 66 83 ou 03 26 66 99 77.

xRepères: François Corbier, de son vrai nom Alain Roux, est né à Paris en octobre 1944. Effectuant les pre-mières années de sa vie dans la Somme, c'est à l'adolescence qu'il revient dans la capitale où il parvient à faireécouter ses premières compositions à Georges Brassens. Le professionnel appréciant son travail, c'est plein deconfiance que Corbier commence à faire ses armes dans de petites salles parisiennes, rencontrant tour à tourBarbara, René-Louis Lafforgue, Maurice Fanon... En 1968, l'artiste écrit des chansons aux Éditions Barclay,côtoyant alors des Fugain, Sardou et autres Le Forestier. Les belles rencontres se poursuivent et progressivementCorbier passe de comique « tout-terrain » à chansonnier. Les années 80 marquent pour lui une période degrande notoriété à la télévision, avec ses participations aux émissions jeunesses Récré A2 et bien sûr ClubDorothée où il posera ses valises pendant neuf ans. Mais las de cette vie, il décide en 1997 de revenir à sespremières amours, l'écriture, la composition et la scène. Un changement de vie qu'il paye cher puisque Corbierconstate amèrement que les radios, télés, le cinéma, les cabarets et le théâtre ne le soutiennent plus. Il lui fautattendre 2001 avant de remonter sur scène, dans le cadre du festival Off d'Avignon, où il propose au publicun tout nouveau répertoire. Depuis, Cordier arpente les routes de France, de Suisse, de Belgique, du Canadaet même de Russie. Son prochain album sortira à la mi-2013.

François Corbier - chansonnier

Le poète chantant

Proche de son public, Corbier ne manquera pas d'aller à la rencontre des spectateurs venus l'applaudir à Mourmelon.© DR

N°22 du 15 au 21 févr ier 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

Les 950 vignerons de l'Union Auboise, quifait partie du groupe Alliance et regroupe11 caves coopératives, cultivent avec pas-sion 1560 hectares, principalement dansla Côte des Bar, pour élaborer 3 900 000bouteilles (en 2010). Le meilleur desapprovisionnements est réservé aux 650000 bouteilles de leur marque phare, leChampagne Veuve A. Devaux, fondée en1846, et rachetée par le groupe en 1986,dont 150 000 pour la Collection « D ». Présentation : luxueuse et moderne,pour ce flacon aux formes féminines etélancées de la Collection « D ».Vue : or pâle. Cordon de bulles persistant.

Effervescence raffinée. Brillante.Nez : envoûtant et charnel, il révèle unegrande complexité, source d'émotions intens-es. Premier nez marqué par la maturitéépanouie, sur les biscuits, la brioche, lebeurre, le caramel, le miel et le café torréfié,résultat d'un long vieillissement sur lattes (8ans), parfaitement maîtrisé. Délicates notesde fruits jaunes, d'agrumes confits, depomme, de poire, de noix et de noisette,assorties d'une nuance subtilement men-tholée, superbes expressions des 48% deChardonnay issus d'une sélection rigoureusede parcelles de la Côte des Blancs, notam-ment sur le lieu-dit les Montaigus, à Chouilly.

Bouche : équilibre improbable entrefraîcheur minérale, obtenue par une sélectionrigoureuse des tout premiers jus de raisin aupressurage (coeur de Cuvée), et par leblocage judicieux d'un tiers des fermentationsmalolactiques, principalement sur les vins debase issus du Chardonnay, et une rondeursouple et généreuse grâce aux 52 % de PinotNoir provenant de parcelles soigneusementchoisies de la Côte des Bar. Densité excep-tionnelle. Finale chaleureuse et délicieuse-ment épicée (poivre, cannelle). Grandelongueur en bouche.

Avec cette cuvée « Le millésime 2002 » de laCollection "D" de Devaux, Michel Parisot, leChef de cave du Champagne Devaux, signeun Champagne d'exception, à l'image de

l'année 2002, mariage parfait entre la Côtedes Blancs et la Côte des Bar.A déguster à l'apéritif, accompagnée detoasts et d'amuse-bouches raffinés, ou aucours de vos repas gastronomiques, avec unris de veau meunière au champagne ouautres viandes blanches cuisinées.

Prix conseillé : environ 60 euros la bouteille.Plus d'informations au Champagne Veuve A.Devaux. Tél. 03 25 38 30 65 Avec la col-laboration des étudiants en BTS Technico-Commercial du Lycée Viticole de laChampagne à Avize. Retrouvez les « Coupsde coeur » du Guide Véron desChampagnes, sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

e vin de l 'HebdoxChampagne Veuve A. Devaux - D de Devaux - Le Millésime 2002L

P ortrait15 x

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