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SITE INTERNET / INTRANET www.cercheminotmp.com N°80 - Mars 2012 ISSN 1161-2320 CE des CHEMINOTS de la REGION SNCF MIDI-PYRENEES

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Journal d'informations économiques et sociales

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Page 1: LE MAG DU CHEMINOT

Site internet / intranet www.cercheminotmp.com

N°80 - Mars 2012 ISSN 1161-2320

CE des CHEMINOTS de la REGION SNCF MIDI-PYRENEES

Page 2: LE MAG DU CHEMINOT

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Les coups bas du couple Elysée/Matignon continuent ! La liste des attaques de ces 5 dernières années contre le monde salarial est longue.Une des dernières en date est celle dite de la TVA sociale. Quoi de social dans ce type d’imposition ??? Prendre encore un peu plus, notamment aux classes les plus fragiles, sans jamais toucher au capital ; et oui c’est ça la politique sociale de nos gouvernants actuels. Alors dans cette période où la démocratie va devoir s’exprimer, j’invite cha-cun à tenir son rôle de citoyen et à aller voter.Et pour continuer à parler de coups bas, parlons des Assises du ferroviaire. Vous savez ce simulacre de débat sur le milieu ferroviaire ou jamais, juste-ment, un vrai débat n’a été voulu par nos gouvernants. D’ailleurs jamais ils n’ont accepté de parler avec l’ensemble des citoyens, des usagers, des che-minots de la question de fond : quel service public du ferroviaire voulons nous ? Ce qui ressort des différentes commissions : casse de l’entreprise, fin du statut et de la réglementation du travail, ouverture à la concurrence, … Et oui ils sont dans un autre monde. A nous de leur remettre les pieds sur terre ! Dans ce contexte d’attaque généralisée, les cheminots doivent répondre présents et offrir des contre-propositions allant dans le sens de l’intérêt général.C’est dans ce but notamment que le CER a organisé, au mois de décembre, le colloque sur la LGV à Matabiau. Vous trouverez les conclusions de ce moment démocratique d’échanges dans votre MAG. Nous avons réussi le pari de réunir tous les intervenants de ce dossier. Les débats ont été riches et chacun a pu comprendre la légitimité des cheminots et de leur CER à « parler » du ferroviaire. Dans ce Mag vous trouverez également l’analyse des réponses au ques-tionnaire sur les modes de garde des jeunes enfants à la SNCF. Merci à tous ceux qui nous ont répondu et permettent ainsi à la commission égalité professionnelle de travailler avec encore plus d’éléments concrets sur ce dossier.

Si besoin était de prouver que votre CER est dynamique, je vous invite à lire l’article concernant la réalisation d’une maison des associations en plein cœur de Toulouse. Elle permettra à nos centaines de cheminots membres des associations d’exercer encore mieux leur activité sportive ou culturelle et espérons-le, elle vous invitera à les rejoindre si ce n’est pas encore fait. Mais ce dynamisme il ne pourra continuer que si nous avons les moyens financiers pour cela. Inutile de vous rappeler que l’entreprise SNCF ne nous donne pas ces moyens. On est bien en dessous des subventions qui sont reversées aux CER des autres grandes entreprises française ! Cela nous oblige d’ailleurs à construire un budget 2012 prévisionnel en déficit. Une chose est sûre, il faudra l’engagement de tous les cheminots pour gagner plus de subventions pour leur CER. Et puis, après tout il s’agit de notre argent !!!

É d i t o r i a l

Sommaire

LE MAG DU CHEMINOT www.cercheminotmp.com

Commission ÉConomique P.4-10 Conclusions Colloque p.4-6Assises Ferroviaires p.7-10

Commission ÉgalitÉ Professionnelle P.11-15 Journée du 8 mars p.11 Réponses Questionnaire p.12-15 Commission Budget P.16-17 Commission aCt. soCiales P.18-19 Plus saine la vie P.21-23 assoCiations P.22-23 Ancac - Espéranto p.22AACT Sect. Généalogie p.23

Magazine trimestriel du C.E.R SNCF Région Midi-Pyrénées Publication destinée aux cheminots actifs, retraités et à leurs familles.

Directeur de publication / Christophe Marre Directeur de rédaction / ÉriC ZÉnatti Secrétaire de rédaction / Carole Baillet LE MAG 9. Bd Marengo - 31079 Toulouse Cdx 5 Tél 05 61 10 04 54 - Fax 05 61 10 04 64 Dépot légal de parution - ISSN : 1161_ 2320

CoNCEPTIoN/RéALISATIoN Carole Baillet Tél 05 61 10 04 54 IMPRESSIoN Ménard Imprimerie Tél 05 61 00 37 00 PUBLICITE CER SNCF PHoToS CER SNCF MP Frédéric KoNEFAL N°80 - Mars 2012ISSN 1161_2320

Christophe MARRE Secrétaire du CER

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R UBRIQUE

COMMISSION

Le 15 décembre 2011, alors que certains remettaient en cause le rôle des Comités d’Entreprise, le CER des cheminots de Midi-Pyrénées organisait, dans le cadre de ses prérogatives économiques, un colloque sur l’impact de l’arrivée du TGV à Matabiau. Sujet majeur concernant la majorité des cheminotes et cheminots de notre région, ce colloque faisait suite à une étude précédemment commandée au cabinet «Transversales» par le CER. Plus d’une centaine de participants sont venus enrichir les échanges parmi lesquels les représentants régionaux des 2 EPIC (SNCF, RFF), des élus politiques de la ville, de l’agglo ou de la région, le directeur de la société d’aménagement,…des représentants de partis politiques, d’as-sociations de quartier et de riverains, d’usagers. De même, l’ensemble des organisations syndicales représentatives ont été invités à partici-per aux tables rondes. Elles ont ainsi pu porter (hormis Sud Rail qui n’a pas souhaité participé aux travaux de ce colloque) auprès des déci-deurs les attentes et inquiétudes des salariés du rail vis-à-vis d’un tel projet d’avenir. Ainsi pour la première fois étaient réunis autour de ce formidable dossier, décideurs, acteurs, utilisateurs et ri-verains !

Alors lA ligne à grAnde Vitesse, une éVidence ? lA réponse est oui. une nécessité même !

Conclusions du Colloque Matabiau Grande Vitesse

Permettre à la 4ème ville de France, annoncée même comme devenant la 3ème d’ici 2020, d’être reliée à la capitale par un véri-table réseau ferré à grande vitesse. Placer Toulouse à 3 heures de Paris est une nécessité.Nécessité pour répondre aux besoins de la population de la région toulousaine et plus largement, comme cela a été évoqué  aujourd’hui, de l’ensemble de la région Midi-Pyrénées.Nécessité également si l’on veut répondre aux enjeux du développement durable. En effet, et l’étude économique réalisée par le cabinet Transversales pour le CER des cheminots le démontre, ce seront, non plus 9, mais, 20 millions de voyageurs qui utiliseront le rail avec l’avènement de la Grande Vitesse grâce entre autre au report modal de l’aérien vers le fer lié au fait que la barre « psychologique » des 3 heures de voyage sera tombée.

Christophe MARRE Secrétaire du CER

A l’issue de ces débats riches et constructifs il est temps maintenant d’en réaliser les conclusions.D’abord, je tiens une nouvelle fois à remercier tous ceux qui sont venus, autour de ces tables rondes et dans l’assemblée, partager avec nous, points de vue, analyses et appréciations.Les discussions sur l’arrivée de la LGV comme sur le ferroviaire d’une manière générale ne peuvent se faire sans les cheminots. Je me permets d’ailleurs de rappeler que sans notre inter-vention, en 1995, 6000 kms de voies devaient être supprimées.C’est pour ces raisons que le Comité d’Etablissement organise ce colloque avec l’ensemble des décisionnaires et des citoyens.

MATABIAU GRANDE VITESSE

15 DÉCEMBRE 2011

Débat public organisé

par le CER SNCF Midi-Pyrénées

avec la participation :

- D’élus politiques (Conseil Régional,

Communauté d’agglomération, Mairie de

Toulouse,... )

- De la Direction Régionale SNCF, de RFF,

- De comités et associations d’usagers,

et vous...

Colloque organisé par le Comité d’Établissement Région SNCF Midi-Pyrénées

ESPACES VANEL

Médiathèque José Cabanis - Toulouse

De 15 à 21 heures

M. BARRUE Michel - Architecte urbaniste

M. BETEILLE Patrick - SNCF - Directeur aux affaires territoriales

Mlle CAMBUS M. Laure - (France Nature Environnement)

M. CASTAN Patrick - Responsable GPSO, section Toulouse

Mme CROQUETTE Martine - Communauté urbaine Grand Toulouse

M. fARjOUNEL Bernard - Chambre de Commerce & d’Industrie de Toulouse

M. GARES Alain - Société Publique Locale d’Aménagement

M. INTRAND Michel - Syndicat cheminot UNSA

M. MARQUIÉ Bernard - Adjoint au maire de Toulouse M. MARZIANI Charles - Vice-Président du Conseil Régional

M. RICCI Michel - Fédération CGT des cheminots

M. VERDEIL Philippe - Syndicat cheminot CGT de Toulouse

Liste des intervenants au CoLLoque

Les conclusions :

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Les débats autour du Grand Projet Sud Ouest ont été riches partout sur les territoires et encore ce soir et cela est normal. Un projet d’une telle ampleur mérite un large échange, condition essentielle pour ne pas cris-talliser les passions.Pour les cheminots de la région et leur CER, créer une LGV radiale, Bor-deaux – Nice s’impose comme une évidence. Se contenter de la solution d’un «aménagement» de la ligne existante n’est pas à la hauteur des enjeux et ce pour plusieurs raisons.

D’abord parce que le gain de temps réalisé par un aménagement est insuffisant. Passer d’un temps de trajet actuel de plus 5h à un temps de 4h ne permet pas d’espérer un report modal conséquent.

Ensuite parce que le nombre de circulations de trains sur les lignes existantes n’est pas extensible. Créer une ligne nouvelle permet de libérer des sillons sur les lignes classiques participant au développement des autres types de trafic (Intercités, TER et bien sur le Fret ferroviaire).

Enfin, écarter Toulouse de la LGV c’est forcément entraver son essor éco-nomique et touristique.Construire des voies ferrées, c’est affirmer la volonté de développer le transport ferroviaire. Cela correspond aux attentes de la population ; le Grenelle de l’environnement l’a confirmé.Pour autant et cela a été évoqué aujourd’hui, les relations à grande vitesse ne peuvent s’inscrire que dans le cadre d’un réseau ferré national glo-bal. Des lignes à grandes vitesses connectées au réseau « classique » desservant l’ensemble des territoires ; tout cela dans une conception de service public envers les citoyens et au sein d’une entreprise publique intégrée, la SNCF.Pour que Toulouse et la région Midi-Pyrénées s’inscrivent dans un schéma LGV global, Matabiau ne peut être conçu comme un terminus. Demain nous devons développer la LGV, ouvrir vers une transversale sud à grande vitesse et vers l’Espagne.Le tracé de la ligne a fait l’objet de débats et de différents projets. Le tra-

jet officiel ne sera officiellement entériné qu’en début d’année prochaine, mais les grandes lignes en sont aujourd’hui connues ;

La construction de 2 nouvelles gares à Agen et Montauban, Une connexion lignes classiques – LGV à Castelnau d’Estretefonds et un aménagement en 4 voies jusqu’à Toulouse.

Soulignons que le triage de Saint Jory est préservé. Il s’agissait là d’un combat mené par les cheminots, mais aussi par nombre d’élus politiques et d’associations. En effet, amputer une partie des fonctionnalités du triage Fret de Saint-Jory aurait fortement grevé les capacités de relance du fret ferroviaire.

Le Livre Blanc Européen des transports en 2001, avait fixé pour objectif le report modal du Fret de la route vers le rail. Pour cela, la solution retenue consiste à ouvrir les trafics à la concurrence modale. Nous pouvons affirmer aujourd’hui que les solutions pré-conisées n’ont pas été les bonnes. L’arrivée de la concurrence, contrairement aux discours des libéraux n’a pas permis de mettre plus de marchandises sur le rail. En 20 ans, le volume fret transporté par le rail et la route a considérablement évolué. La route est passée de 58 % à 80 % du volume fret transporté en France et le rail de 26 à 12 %. Le transfert est donc en faveur du routier, toujours plus de camions sur les routes !! La SNCF transporte 2 fois moins de Fret depuis que ses différents plans d’économie ont été mis en place. Mais comptez sur les cheminots pour continuer à défendre le Fret SNCF et tout faire pour redresser la pente. L’abandon orga-nisé du Fret ferroviaire est inacceptable. Cela doit être l’affaire de tous.

table ronde : lGV à Matabiau : une éVidence ? M. BETEILLE (SNCF) - M. CASTAN (RFF/GPSO) - M. INTRAND (UNSA) - M. MARZIANI (Conseil Régional) - M. RICCI (CGT) - Mlle CAMBUS (France Nature Environnement) - M. KONEFAL (CER)

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Cette digression essentielle étant faite, revenons au projet… Je disais donc que même si les grandes lignes en sont connues tout n’a pas pour autant été arrêté. Vous l’avez entendu, l’arrivée de la LGV c’est le passage de 9 à 20 millions de voyageurs par an à Toulouse donc plus de déplacements sur l’ensemble de la région. Cela impose d’ores et déjà de se positionner sur le développement de l’offre ferroviaire sur toute la région.

Cela pose les questions : Des capacités de l’autorité organi- satrice, le Conseil Régional, à proposer une offre TER adaptée, 

De la réouverture de certaines lignes comme Agen /Auch,

Des moyens humains et matériels mis en place par la SNCF pour répondre aux besoins du service public.

Ces questions sont essentielles dans la construction d’un tel projet et de leurs réponses dépendra la réalisation du service public de qualité que les citoyens de Midi-Pyrénées sont en droit d’attendre.

Dans ce cadre là, il est essentiel que le TGV arrive en gare de Toulouse Matabiau et non pas dans une gare excentrée comme cela a été, un temps soutenu par certains. Pour le CER, le choix fait est le bon. Cela permet aux usagers du TGV d’arriver directement en centre ville, au cœur du nœud ferroviaire régional connectable au transport urbain et périurbain de la métropole régionale. Cela impose de revoir l’ensemble ferroviaire pour l’adapter à cette nou-velle configuration et à cet accroissement de circulations. La conception actuelle ne permettra pas d’absorber l’afflux de voyageurs. Des pistes sont posées ce soir :

Ouverture côté Marengo, Extension du bâtiment historique, Élargissement des quais,

Couverture de la gare, Quais supplémentaires,

Une entrée sortie métro directe connectée avec la par tie gare Est… Tout reste possible mais il est évident qu’il faut redimensionner Mata-biau pour en faire l’ « outil » adapté au développement annoncé et attendu du transport par fer.Les TGV attendus par tous excitent aussi les appétits financiers de groupes hôteliers, de promoteurs immobiliers ou autres services mar-chands. Pour les cheminots il est primordial de préserver les capacités ferroviaires du complexe Matabiau – Raynal.Cela permettra par exemple de maintenir et de développer la mainte-nance et le remisage. Il faut préserver la capacité de continuer demain le développement de tous les trafics.

Nous ne sous-estimons pas la question de l’entretien ! Sans entretien convenablement assuré, pas de service public de qualité. Sans entretien de proximité, pas de service public efficient !Toulouse Matabiau est le site stratégique le mieux placé pour entretenir le matériel, notamment TER  (48 rames modernes déjà en service et demain la livraison des nou-veaux Régiolis). Point incontournable car, comme il a été dit

aujourd’hui, la configuration en étoile à partir de la métro-pole toulousaine en fait le point de convergence de tout le matériel. De même, en étant point d’origine / destination de liaisons internationales, nationales ou intercités, Toulouse est idéalement placée en termes d’efficacité industrielle.

Mais faut-il encore que la SNCF se dote de véritables moyens humains et matériels pour l’entretien des trains. Aujourd’hui l’Etablissement Régional de Maintenance n’est pas suffisamment dimensionné. Une fois encore l’auto-rité organisatrice doit mettre la main au portefeuille pour payer l’agrandissement des ateliers de maintenance ac-tuel. En tant que cheminots nous saluons l’initiative des élus régionaux qui préservent ainsi notre outil de travail. En tant que citoyens nous sommes inquiets. Les finances mobilisées pour cet établissement ne manqueront-elles pas au moment de développer les trafics TER. Jusqu’à quand les finances locales viendront-elles pallier la déser-tion du gouvernement et de ses entreprises publiques  ? Cela a été évoqué durant ce colloque, il est primordial de réfléchir à l’ur-banisation autour de la gare. Commerces, services publics, logements, logements sociaux, bureaux, … Il doit y avoir une volonté de laisser de la place pour tous.

Ces projets à destination des usagers et des citoyens ne devront pas passer au travers de la question de leur financement.Le montant global n’est pas connu, mais il s’élèvera à plusieurs milliards d’euros. Qui doit les financer ? Le public ou le privé ? Le système ferro-viaire est déjà endetté à hauteur de 30 milliards d’euros et sans reprise de cette dette par l’Etat, il ne saurait supporter plus. L’engagement de fonds du privé n’est pas en adéquation avec les valeurs de service public. Le recours au financement par les collectivités locales est aléatoire, nous en avons la preuve.Pour le Comité d’Etablissement il est dans les prérogatives de l’Etat de subventionner le développement du ferroviaire.

Voilà, j’ai essayé de résumer en quelques pages les points essentiels mis en lumière lors de ce colloque. Encore merci pour l’engagement de chacun à sa réussite.

R UBRIQUE

COMMISSION

Conclusions du Colloque Matabiau Grande Vitesse

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table ronde : urbaniSMe et enjeux induStrielS ferroViaireSM. BETEILLE (SNCF) - M. BARRUÉ (Urbaniste) - M. DUBOST (RFF) - M. FARJOUNEL (CCI) - M. MARQUIÉ (Mairie Toulouse) - M. VERDEIL (CGT) - M. ROUAN (Transversales) -

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Commission n°1 : ConCurrenCe et euroPe PrÉsidÉe Par gilles savary. Les préconisations essentielles sont les suivantes :

Ouverture à la concurrence progressive et maîtrisée, avant une géné-ralisation fixée par des directives européennes.

Pour les trafics nationaux intérieurs, une phase intermédiaire d’ou-verture à la concurrence en assouplissant le cabotage des trains inter-nationaux. Toutefois, le risque de voir certaines lignes TGV, qualifiées de non rentables, disparaître freine les ambitions de libéraliser ce secteur d’activité.

Laisser les régions apprécier l’intérêt, le rythme et l’étendue de l’ouver-ture à la concurrence des TER.

Pour l’Île de France, la complexité du transport par rail et la saturation des lignes RER ne permettent pas d’envisager une multiplication d’ac-teurs pour l’instant.

Pour les TET par contre, ces trains devraient, selon la Commission, être les premiers à être ouverts à la concurrence et ce, dès 2014 profitant

de la fin de la convention entre l’Etat et la SNCF.

A partir de ces préconisations, la Commission 1 demande la promulgation de dispositions législatives sur les conditions de mise en oeuvre, c’est-à-dire sortir la SNCF de la loi du 03 octobre 40 et en abroger l’article 1, modifier la LOTI et la loi SRU et mettre en place un cadre social pour l’ensemble du secteur ferroviaire incluant le personnel de la SNCF. Bien entendu, le système de retraite spécifique à la SNCF présente pour cette Commission la principale distorsion de concurrence entre la SNCF et d’éventuels nouveaux entrants, car pour les responsables de cette Commission, il serait nécessaire d’introduire un régime de transfert des

contrats de travail entre opérateurs successifs qui gagneraient des appels d’offres. Un point particulier est aussi consacré à la question de la durée du travail, la Commission appelle donc à créer une règlementation du tra-vail identique intégrant de la productivité pour l’ensemble des cheminots privés et publics. D’ailleurs, le texte est clair, pour la Commission, c’est la CCN existante pour le Fret qui doit servir de base de référence et non le RH 0077.

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Conclusions du Colloque Matabiau Grande Vitesse Dossier «Assises du ferroviaire»

Des attaques contre le chemin de fer, la SNCF, ses cheminots et leur statut bien plus graves qu’en 1995 !

Dans la continuité de la publication du rapport Grignon sur l’ouverture à la concurrence du trans-port ferroviaire de voyageurs et du rassemblement de 20 000 cheminots à Paris le 16 juin 2011, jour du colloque sur le même thème au Conseil Economique Social et Environnemental, la mi-nistre Natahalie Kosciusko-Moriset a initié des assises du ferroviaire pour poursuivre la refonte du système ferroviaire actuel. Après 3 mois de travaux (au lieu des 5 initialement prévus) autour de 4 commissions, la ministre a rendu ses conclusions le 15 décembre 2011. Si le bilan de la situation actuelle a pu faire consensus, les préconisations sont, elles, beaucoup plus graves et les assises pourraient se résumer ainsi :

LA PRivATiSATiON DU FRET A ÉTÉ UNE CATASTROPhE : PRivATiSONS LES TER et TET !

Il est bon de rappeler qu’aujourd’hui, et toutes les parties prenantes sont d’accord, rien n’oblige une quelconque ouver-ture à la concurrence des transports de voyageurs par rail sur le plan national. Le seul texte qui fait référence à une telle éventualité est le règlement européen OSP et celui-ci laisse chaque État membre de l’Union Européenne libre de ses choix en la matière. Nous sommes donc bien face à un choix politique et non dans le cadre d’une orientation imposée par la législation comme le laissent pourtant croire tous les promoteurs de la libéralisation, y compris la Direction de la SNCF.

Portet

Toulouse

Pamiers

Foix

Tarascon

Ax les Thermes

Latour de Carol

Colomiers

L’Isle-JourdainAuch

St Sulpice

Gaillac

Castres

Mazamet

Tessonnières

Albi

Carmaux

RodezVillefranche de Rouerge

CapdenacFigeac

St Denis

Brive

Bagnac

Tarbes

Lourdes

Castelnaudary

Carcassonne

Agen

Montauban

Cahors

Si comme le préconise M. BAVEREZ, le réseau ferré national est amputé des 11 200 kms de voies circulées par moins de 20 trains/jour, cela se traduira en Midi-Pyrénées par de véritables déserts ferroviaires.

Page 8: LE MAG DU CHEMINOT

Commission n°2 : la gouvernanCe du système, PrÉsidÉe Par vÉronique morali.

Cette commission n’a pas défini de solutions tranchées mais la présentation de deux systèmes existants en Europe avec une analyse des avantages et inconvénients de chacun. En fait, ce sont les deux propositions des dirigeants de RFF et de la SNCF qui ont servi comme base de travail. Pour Hubert Dusménil de RFF, c’est le système type anglais ou suédois qui est présenté comme la solution. C’est donc une sépara-tion plus grande entre les deux EPIC, avec RFF qui intègre-rait la DCF, les EIC et une partie de l’Infra, l’ingénierie, la programmation et l’organisation des travaux, le contrôle et la surveillance des chantiers. RFF propose bien sûr beaucoup plus de sous-traitance pour la réalisation des travaux ! Pour Guillaume Pépy, c’est le système allemand qui est mis en avant. C’est-à-dire créer un groupe pivot qui intègre la gestion de l’infrastructure, sa régénération et sa main-tenance et l’exploitation mais un groupe composé de filiales de droits privés autonomes et indépendantes. Donc pour l’un comme l’autre, c’est la fin de l’EPIC SNCF. La Commission n’a pas tranché, elle serait, dans ses conclu-sions, plus favorable à la proposition de G. Pépy, mais le projet de refonte du premier paquet ferroviaire et le vote du Parlement Européen du 16 novembre lui font dire que toute organisation doit être « euro compatible ». Pour nous, une troisième voie française doit être étudiée .C’est ce qu’a porté l’OS majoritaire. Mais la proposition d’organisation du sys-tème faite par celle-ci n’a pas pour autant été présentée. La question des gares fait partie aussi des réflexions avec le décret gare qui va être publié et le problème de leur in-tégration à la SNCF, à RFF ou dans une entité autonome. Commission n° 3 : l’ÉConomie du ferroviaire, PrÉsidÉe Par niColas Baverez. Cette commission est certainement celle qui présente les préconisations les plus libérales. On aurait pu pen-ser que cette Commission travaillerait sur la question de l’élimination de la dette qui plombe le système, sur les responsabilités de l’Etat en matière de financement de l’in-frastructure dans le cadre de sa responsabilité pour l’aména-

gement du territoire : absolument pas et bien au contraire ! Le Président de cette Commission fait des propositions qui vont à contresens avec le service public SNCF. En résumé, pour cette Commission, il y a plus de 11 000 Km de lignes, soit plus d’un tiers du réseau, qui ne sont pas rentables, donc elles sont ou reprises par les régions pour le transport de voyageurs ou par des opérateurs pri-vés pour le fret ou bien elles sont abandonnées. Dans la même logique, elle pousse à encore plus de désenga-gement de l’Etat par une politique plus importante de décentralisation vers les régions et n’hésite pas à pro-poser de remplacer certains trains par des bus et d’al-ler vers une déréglementation tarifaire plus importante. Enfin, c’est sur le personnel que, pour M Bavarez, doit se réaliser le plus d’économies. Pour cela, il faut : Embaucher des cheminots hors statut,

Mettre fin au système de retraite pour les futurs embauchés et créer une soulte qui règle définitive-

ment le problème du T2 pour les cheminots actuels, Arrêter le système de déroulement de carrière de

la SNCF en abrogeant toute automaticité liée à l’ancienneté et donc une abrogation de la grille des salaires et des grilles de qualification par filière.

R UBRIQUE

COMMISSION

Mars 2012 - -n°80 - p8

Comme la commission 2, il préconise de réunir l’infra mais ne dit pas comment.

Dossier «Assises du ferroviaire»

«Pour la ministre, le regroupement de RFF, de SNCF Infras-tructures et de la DCF (et donc de l’EIC) est acté.Reste à savoir si ce gestionnaire d’infrastructure intégré sera rattaché à RFF, à la SNCF ou prendra-t-il la forme d’une troisièrme solution ?»

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Mars 2012 - -n°80 - p9

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Commission n°4 : l’industrie ferroviaire, PrÉsidÉe Par Bruno angles. Cette dernière commission n’a pas été et de loin celle qui a eu le plus d’importance. Pourtant, cette question aurait dans la période actuelle de crise, de chômage de masse et de désindustrialisation, dû prendre beaucoup plus de place. Les seules préconisations faites sont de créer une filière ferroviaire française regroupant les industriels, les autorités

organisatrices, les opérateurs ferroviaires et les gestion-naires d’infrastructures pour travailler sur du long terme, pour identifier les besoins, pour développer la recherche, pour être capable d’exporter en Europe et au-delà, etc. C’est l’annonce faite par Sarkozy quelques jours plus tôt, lors de sa visite sur la ligne A du RER. Les préconisations de cette Commission intègrent néanmoins celle de l’Europe concernant les ate-liers de maintenance qui seraient sortis des entreprises historiques.

Ainsi, les attaques contre le chemin de fer, la SNCF, ses cheminots et leur sta-tut sont bien plus graves qu’en 1995 ! Cela nécessite une prise de conscience et une prise en compte pleine et entière de la part des cheminots. La commission économique, vos élus du CER et du CCE suivront de près l’évolution de ce dossier tant l’impact pour le monde cheminot, les usagers et les citoyens pourra être important. Par ailleurs, ces assises ont écarté des débats beaucoup de citoyens et de cheminots, pourtant premiers concernés. Les cheminots ne doivent pas hésiter à faire part de leurs craintes et de leurs ambitions dans tous les débats publics où la question du ferroviaire est posée à l’image des Etats Généraux du service public ferroviaire orga-nisés partout sur le territoire.

Dossier «Assises du ferroviaire»

«Dès 2014, l’Etat va ouvrir à la concurrence l’ensemble des Intercités (CIC, TEOZ ou les Lunéa comme celui-ci). Cela pose de nombreuses questions : charges de travail pour les cheminots, évolution des dessertes pour les usagers, maintien des facilités de circulations,...»

Page 10: LE MAG DU CHEMINOT

R UBRIQUE

COMMISSION

Mars 2012 - -n°80 - p10

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Frédéric KONEFAL Président Commission

Économique

Dossier «Assises du ferroviaire»

La Commission des Transports Européens a présenté aux députés deux propositions :Une refonte du premier paquet ferroviaire visant à aller plus loin dans l’éclatement du système avec la séparation structurelle du gestionnaire d’infrastructures, des ateliers du matériel et des gares,La création d’un quatrième paquet ferroviaire portant sur la libéralisation et l’ouverture totale des transports de voyageurs à la concurrence.

Le 16 novembre 2011, les Parlementaires Européens se sont exprimés par le vote sur ces questions et une grande majorité s’est posi-tionnée pour donner mandat à la Commission d’élaborer des propositions de textes législatifs avant la fin 2012, allant dans le sens des préconisations avancées par la Commission. Il est à noter que les députés du groupe socialiste ont voté dans ce sens avec la droite et le centre, que les députés verts se sont abstenus et que seul le groupe de la Gauche Unie Européenne a voté contre.

les travaux Parlementaires au niveau euroPÉen

Les 3 000 gares françaises relèvent du domaine public ferroviaire de l’Etat : aux termes de la loi, la SNCF en est affectataire, à l’excep-tion de ce qui concerne les quais longitudinaux et leurs accès et de certains aménagements, qui sont la propriété de RFF. A cet égard, la loi ORTF a complété l’article 18 de la LOTI, en précisant que la SNCF avait pour objet « de gérer, de façon transparente et non discri-minatoire, les gares de voyageurs qui lui sont confiées par l’Etat ou d’autres personnes publiques et de percevoir à ce titre auprès des entreprises ferroviaires, toute redevance ». C’est l’entité Gares & Connexions, branche autonome de la SNCF créée en avril 2009 et placée sous l’autorité directe du Président de la SNCF, qui est chargée de la gestion et du développement des gares. Son fonctionnement est fondé sur l’autonomie de gestion et la séparation des comptes au sein de la SNCF, afin de répondre notamment aux dispositions européennes.  Malgré ces dispositions contraignantes, les gares, que ce soit pour leur propriété ou pour leur gestion, sont un sujet récurrent pour la mise œuvre d’une concurrence prétendue « libre et non faussée ».   La gare représentant, par définition, le lieu du transport ferroviaire, les services qu’elle offre dans le cadre du voyage (accueil, ventes des billets, informations…) ou dans un cadre complémentaire (commerces, services divers…) déterminent la perception que les usagers ont du transport ferroviaire. La gestion des gares a donc un impact direct sur le développement du transport ferroviaire en général.  Dans ce cadre, il est important de maintenir la propriété des gares et leur gestion au sein de la SNCF. Changer cette organisation condamnerait la synergie indispensable entre l’exploitation des trains et celle des gares permettant de développer une valeur ajoutée des organisations et de services proposés en gare (ouverture / fermeture de la gare, gestion des guichets, information des voyageurs, création de nouveaux services, gestion des situations perturbées…) en lien avec l’amélioration de la qualité de service qu’attendent les usagers.

quel avenir Pour les gares ?

Pour la première fois, le CCE SNCF et le CE RFF ont travaillé ensemble pour partager l’appréciation des premiers concernés, c’est-à-dire les salariés des 2 EPIC ,vis à vis des conclusions des assises du ferroviaires. Les deux comités d’entreprises ont donc coorganisé un colloque le 10/01/2012 intitulé «le système ferroviaire face à la libéralisation». Les actes et les conclusions de ce colloque seront disponibles sur le site du CCE : www.ccecheminots.com

un Colloque sur l’avenir du système ferroviaire CoorganisÉ Par le CCe snCf et le Ce de rff

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Les femmes ont encore des luttes importantes à mener pour obtenir la pleine reconnaissance de leurs droits. Nous entendons déjà les commentaires des deux sexes : «Mais nous l’avons l’égalité !» ou «Vous vouliez l’égalité, vous l’avez». Il est évident que beau-coup oublient que le travail pour éliminer la discrimi-nation envers les femmes ne fait que commencer.

Dans un monde idéal nous n’aurions plus besoin du 8 mars. Mais pour l’instant, cette journée sert à rappeler que cette lutte est inachevée, aussi imparfaite soit-elle. Cette année, la commission égalité du CER a dé-cidé de traiter deux thèmes :

«l’égalité salariale» et «le plafond de verre, ou ciel de plomb»

Si vous pensez que le statut ou la grille salariale et l’ancienneté suffisent pour qu’il n’y ait pas d’écart de rémunération entre les cheminots et les cheminotes, alors vous apprendrez des choses intéressantes en lisant notre dépliant…

Si vous ne savez pas ce qu’est le plafond de verre, mais vous vous étonnez qu’aucune femme ne dirige

une entreprise du CAC 40, alors vite, lisez nous pour comprendre pourquoi…

Et enfin si vous êtes curieux de savoir ce qu’il s’est passé en 2011 côté égalité, alors dépêchez vous de vous procurer notre dépliant ! Vous y apprendrez que si des droits nouveaux sont acquis (exemple des femmes saoudiennes), il faut rester vigilant aux dérives sexistes du marketing (article sur P’TASS Blonde) et aux réformes qui sous une apparence asexuée pénalisent en particulier les femmes (ré-forme de l’hôpital).

Vous trouverez ce dépliant «sur le chemin de l’égalité» dans toutes les CAS, Espaes Lo-sirs, bibliothèques et activibus. Vous pouvez le consulter sur le site du CER accessible depuis intranet ou internet :www.cercheminotmp.com/rubrique:CER/Vos élus/Commissions/Egalité professionnelle.

Le CER met à disposition des cheminots et chemi-notes de la région des livres que vous pourrez vous procurer dans vos bibliothèques ou activibus !

- J’ai tué schéhérazade de Joumana Haddad- Lulu femme nue d’Etienne Davodeau- Le mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti- Voix endormies de Dulce Chacon- Trois femmes puissantes de Marie NDiaye Parce que l’égalité est une valeur essentielle pour bien vivre ensemble, il est important de s’informer et d’agir, chacun à notre niveau pour faire évoluer les mentalités et avancer notre société. Vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : [email protected].

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Les origines du 8 mars À Copenhague (Dane-mark) en août 1910 a lieu la 2ème conférence inter-nationale des femmes socialistes qui réunit des centaines de femmes venues de 17 pays. La pre-mière a eu lieu en 1907, à l’initiative de la jour-naliste allemande Clara Zetkin qui dirige depuis 1890, Die Gleichheit (L’égalité).Lors de cette conférence Clara Zetkin propose, pour la première fois, que «les femmes socialistes de tous les pays organisent tous les ans une journée des femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des femmes». Cette proposi-tion est aussitôt adoptée.Elle s’inspire des mani-festations d’ouvrières du début du siècle et s’inscrit dans une perspective révolutionnaire. L’ objectif immédiat est l’ obtention du droit de vote des femmes. Flore AMPOSTA-BRUNEL

Présidente CommissionÉgalité Professionnelle

Le 8 mars est une journée importante, malgré la confusion qui entoure sa célébration. Comme son appellation courante le montre (LA Journée de LA femme), le 8 mars est pour beaucoup l’occasion de célébrer le féminin, « la beauté de la femme » plutôt que de souligner le chemin qu’il reste à parcourir pour l’émancipation des femmes, partout dans le monde. Une jour-née pour célébrer la « beauté de la femme » et «l’être mer-veilleux» qu’elle est, en lui offrant des fleurs ou en faisant la vaisselle, n’est pas ce qui permettra d’atteindre l’égalité réelle. L’appellation correcte pour le 8 Mars est la «Journée Interna-tionale de Lutte pour les Droits des Femmes», la séman-tique a son importance !

Comment un siècle et demi de luttes serait-il suffisant pour effacer toute trace de milliers d’années de subordination ?

Il n’y a pas si longtemps, dans notre pays, les femmes n’avaient pas le droit de vote, pas de contraception, le viol conjugal n’était pas un crime. Aujourd’hui, l’objectification et la marchan-disation du corps des femmes, les violences institutionnelles, économiques, conjugales, physiques et sexuelles, sont des problèmes majeurs à régler. Le partage plus équitable des tâches, une réelle conciliation travail-famille pour les deux parents et l’accession complète des femmes aux instances de pouvoir restent des projets à réaliser. Enfin, il ne faut pas ou-blier la remise en question constante du droit à l’avortement et les obstacles à la réalisation de l’équité salariale.

LA journée de LA femme : une hypocrisie ?La Journée Internationale de Lutte pour les Droits des Femmes : une réalité à faire vivre

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Avec le mag de décembre vous avez reçu un questionnaire sur les modes de garde de vos enfants de moins de 6 ans et nous remercions toutes les personnes qui nous ont répondu.

Vos réponses nous ont permis d’obtenir un échantillon suffisant pour interpréter les ré-sultat.

En voici l’analyse. Nous avions 3 objectifs

Réponses & analyses au questionnaire sur les modes de garde des jeunes enfants a la sncf sur la région Midi-pyrénées

Globalement, les parents sont satisfaits du mode de garde choisi (78% très ou plutôt satisfaits).Les difficultés pour faire garder les enfants sont en majorité concentrés sur les – de 3 ans (74% des parents ont rencontré des difficultés).La nature des difficultés rencontrées sont les mêmes pour les 2 tranches d’âge  : les horaires inadaptés et le coût financier arri-vent en tête. Il s’avère que plus de la moitié des parents utilisent au-jourd’hui un mode d’accueil différent de celui convoité dans leur idéal.

96% des parents exercent une activité professionnelle, 73% à temps complet. La majorité des temps partiels est à 80 % avec le mercredi comme jour non travaillé.

0 20 40 60 80 100

JamaisParfoishabituellement

Week-end

Nuit

Matin

Soir 37% 40% 23%

18%

27%38% 35%

37%

56%26%

38% 31%

85% des parents travaillent en horaires décalés

Faire un point sur la situation actuelleÉtudier les disparitÉs entre les diFFÉrentes zones gÉographiques de la rÉgion

Les départements où nous avons obtenu le plus de réponses sont le Tarn, la Haute-Garonne et le Tarn et Garonne, mais trop peu de réponses dans le Lot, le Gers et dans les Hautes Pyrénées et aucune pour l’Aveyron ou l’Ariège, ce qui rend l’interprétation des résultats par zone géographique difficile. Ceci peut en partie s’expliquer par la concentra-tion des cheminots sur le site de Toulouse et donc un lieu de résidence dans les départements limitrophes.

Nous pouvons cependant tirer 2 conclusions de ces résul-tats :- il est plus difficile de trouver une crèche ou un assistant maternel en Haute-Garonne que dans les autres départe-ments, - le budget moyen est aussi plus élevé dans ce départe-ment, le département le « moins cher » étant le Tarn.Évaluer le taux de satisFaction des parents

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Réponses & analyses au questionnaire sur les modes de garde des jeunes enfants a la sncf sur la région Midi-pyrénées

Les enfants de 3 a 6 ansLes enfants de – de 3 ans sont principalement gardés par des assistants maternels.

Et pourtant, le recours à un assistant maternel semble moins souvent relever d’un choix déli-béré. Seuls 33% des parents utilisant ce mode de garde considèrent que c’est le mode de garde idéal pour leurs enfants. Par ailleurs, la décision de faire appel à un assistant maternel est motivée par une plus grande souplesse, notamment au niveau des horaires, que les modes d’accueil collectifs.

La proximité du mode de garde : un critère essentiel

45% des parents ne confient pas leurs enfants à horaires fixes chaque semaine 90 % d’entre eux ont rencontré des difficultés pour faire garder leurs enfants. Dans l’autre moitié des cas, les horaires de garde ne varient pas d’une semaine à l’autre, les familles déposent leurs enfants le matin entre 7h et 8h, et les récupèrent le soir entre 17h et 18h. Ce fonctionnement permet plus facilement un mode de garde collectif. 77% des parents ont rencontré des difficultés pour faire garder leurs enfants.

Les enfants de moins de 3 ans

0 10 20 30 40 50 60

Assistant maternel agréé

Parents

Crèche/halte garderie

Garde à domicile

55%

4%

18%

23%

0 10 20 30 40 50 60 70

Moins de 5 km

De 5 à 10 km

De 10 à 20 km

De 20 à 30 km

65%

12%

6%

17%

100% des enfants sont scolarisés 94% des enfants âgés de 3 à 6 ans sont scolarisés à temps plein et 6% à temps partiel.

Le temps périscolaireD’une manière générale, les parents prennent le relais le soir après l’école et le mercredi.47% des parents assurent eux-mêmes la garde le soir après l’école, 6% font appel aux grands-parents.Dans les 47% de situations restantes, les parents font appel à un intermédiaire : 41% recourent à la garderie, 6% à une garde à domicile. 41% des parents assurent la garde des enfants le mer-credi, 25% les confient au CLAE ou garderie, le reste se partage à part égale entre garde à domicile et assistant maternel. 82% des enfants fréquentent la cantine scolaire tous les jours 18% des enfants au moins 1 fois par semaine. La fréquentation de la garderie scolaire le matin est moindre. 71% des parents y recourent, dont 59% de manière régulière et 12% de façon occasionnelle (à un rythme mensuel voire an-nuel). Dans près d’1/3 des cas, les parents ne déposent jamais leurs enfants de 3 à 6 ans à la garderie scolaire le matin. Des motivations diverses dans le choix du mode de garde

0 10 20 30 40 50

Solution la plus béné�que pour l'enfant

Solution la plus pratique

Contraintes �nancières

Pas d'autre solution possible 47%

12%

18%

23%

Critères de choix de la garde périscolaire

Manque d’assistants maternels

6%

Horaires inadaptés47%

(90% pour les personnes ayant

des horaires atypiques)

Coût trop élevé35%

Manque de places en structures

collectives 6%

Jours inadaptés6%

Di�cultés rencontrées

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Le choix du mode de garde se fait principalement en fonction de 2 critères : - Les parents n’ont pas d’autres solutions possibles or, l’organisation de l’entreprise doit permettre à tous les salariés une véritable égalité d’accès aux différents moyens de garde.  - Le coût financier est trop élevé Tous les parents doivent pouvoir faire le choix du mode de garde en fonction de ce qu’ils jugent bon pour leurs enfants et non pas en fonction de leur portefeuille, pour cela l’entreprise doit augmenter les salaires et participer davantage financière-ment aux frais de garde ! En 2006, l’entreprise a mis en place un accord sur la mixité. Elle s’est engagée à aider ses salariés à concilier vie profes-sionnelle et vie familiale, en trouvant des solutions inno-vantes sur les modes de garde et l’organisation du travail.

Il n’y a pas UnE maIs DEs solUtIons :-La garde à domicile qui est le mode de garde le plus respec-tueux du rythme de l’enfant est jugé trop onéreux et il s’avère difficile de trouver une personne qualifiée. Pourquoi l’entreprise ne met-elle pas en place un réseau de gardes à domicile ou ne se sert pas des réseaux existants en travaillant avec eux pour une meilleure prise compte de la population cheminote ? - Les parents se heurtent à de grosses difficultés avec les tout- petits, l’entreprise pourrait créer des partenariats avec des relais d’assistants maternels ou les CAF. - Les parents sont confrontés à une offre de garde « standard » qui ne correspond pas aux horaires pratiqués dans l’entreprise, pourquoi l’entreprise ne participe-t-elle pas financièrement à l’élargissement des horaires d’accueil des crèches existantes dans les zones à forte population cheminote, - La majorité des agents de Midi-Pyrénées travaillent sur le site de Toulouse, pourquoi l’entreprise ne finance-t-elle pas une crèche sur ce site ?

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COMMISSION

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Conclusions & Commentaires...

ConCLUsions : Les enfants de cheminots, des enfants comme les autres ?

Les cheminots travaillent la nuit et le week-end pour assurer le service public, ils devraient dis-poser d’un service public de la petite enfance… Ensemble, obligeons l’entreprise à considérer la mise en œuvre d’une politique de la petite enfance comme un devoir envers les salariés.

VoUs aVez VoULU noUs dire...

Nous souhaiterions également une prise

en charge financière complémentaire de

la part de la SNCF pour que les frais de

garde ne soient pas trop élevés pour les

familles.

Il serait bien d’envisager des crèches d’entreprise qui fonc-tionneraient 24h/24h pour les professions qui exercent en 3x8. Il est possible de regrouper plusieurs entreprises comme le personnel hospitalier, gendarme-rie-police, pompiers…Globalement, cela se passe bien car nos

enfants se sentent bien là où ils sont gardés. Mais si ce n’était pas le cas, j’avoue que je ne vois pas quelles autres solutions je pourrais leur proposer. Pourquoi n’existe-t-il toujours pas de crèche sur les lieux de travail des salariés ? Cela devrait exister depuis déjà longtemps.

S’il est possible de faire gar-der les enfants en travaillant de jour, cela devient problé-matique avec le travail de nuit ou lorsque l’enfant est malade.

6 ans après, rien n’a avancé, ni nationalement, ni régionalement… Combien d’enfants de cheminots sont nés entre temps ? Combien de parents font face aux difficultés quotidiennes de garde ? Combien de chemi-nots prennent leur service préoccupés car ils n’ont personne pour garder les bambins le lendemain ?

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Casse-tête permanent pour les horaires

de garde. Mon mari et moi nous sommes

en horaires décalés tous les deux ! Obli-gé d’avoir plusieurs modes de garde =

galère !

Grosses difficultés à faire garder ses

enfants avec des horaires décalés ou

inadaptés (horaires très tôt ou tard,

5h00-23h00) sans parler des week-

ends !! Voire de nuit ! C’est incompré-

hensible qu’une entreprise comme la

SNCF qui emploie des salariés pour

effectuer un service public ne mette

pas à disposition de ses agents un ser-

vice de garderie pour ceux travaillant

à des horaires où très peu de struc-

tures existent pour des gardes très

matinales ou tardives ou nocturnes, à

l’image d’autres professions du secteur

public (hôpital, etc...)

Le travail en décalé, sans rythme régulier demande une organisa-tion perpétuelle. Dans ce cas, le mode de garde le plus adapté étant une garde à domicile avec aide aux devoirs ou toi-lette/ repas… mais inac-cessible financièrement

Pour notre fille de 3 ans, nous avons eu des difficultés de garde entre 0 et 3 ans. Depuis qu’elle est scolarisée, c’est plus facile et or-ganisé avec l’école. Je suis enceinte de notre deuxième enfant et nous n’avons toujours pastrouvé de garde. L’idéal pour nous est la crèche ou structure collective et encore à ce jour, nous n’avons pas de réponse assurée et certaine. C’est une source d’incertitude et d’angoisse.

La garde à domicile est pour moi

la meilleure solution mais trop

chère. La SNCF devrait partici-

per pour les frais de garde sup-

plémentaires dus aux horaires

décalés.

Je déplore que le CE de la SNCF n’apporte aucun moyen de garde pour les enfants d’actifs SNCF. Le CE est beaucoup trop orienté acti-vité syndicale que sociale.

Nous trouvons regrettable la fermeture du centre de loisirs de Surcouf. Notre fils âgé de 14 ans l’a fréquenté régulièrement aux vacances scolaires. Pour notre fille, il a fallu trouver une autre structure puisque son école pas de centre de loisirs. Remarque Base-relais : Pas assez de séjours ado, c’est dommage ! Merci

Nous ne sommes pas les seuls parents qui rencontrent des problèmes pour faire garder leur enfant le week-end surtout. Je trouve que la SNCF devrait pendre en considération quand le couple travaille en horaires décalés. On devrait travailler 1 week-end sur deux au lieu de travailler 3 week-ends et qu’un de repos.

Flore AMPOSTA-BRUNEL Présidente CommissionÉgalité Professionnelle

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COMMISSION

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ameLiorer L'existant... ...sans péjorer L'aVenir !

Au-delà des économies structurelles effectuées en 2011 et prolongées en 2012, le budget fonctionnent ( 0,2% de la masse salariale) fait la part belle aux commissions écono-miques.Le budget fonctionnement étant équilibré et maÎtrisé, les

élus ont fait le choix de privilégier le fonctionnement des commissions par le financement d’un colloque sur l’arri-vée du TGV, l’emploi d’une économiste, communications des résultats des commissions aux cheminots, construction d’initiatives à venir...

Les élus cheminots du CER revendiquent une augmentation de la dotation, à hauteur de 3% de la masse salariale au lieu des 1,72% actuellement et 1% des pensions et retraites au lieu de 0% actuellement. Il en va de l’avenir de nos CE et CCE cheminots.

BUDGET FONCTIONNEMENT

Le budget prévisionnel Acvivités Sociales 2012 a dû être construit avec un déficit de 20 000E. Il a été présenté à la commission des budgets du 17 janvier 2012 puis voté et validé à la séance plénière du 20 janvier 2012.

VOTE DES ÉLUS

POURCGT : 7

UNSA : 2

ABSTENTION

SUD RAIL : 2 (Non consultation de leurs adhé-

rents par manque de temps)

25,10%

2,30%

2,60%

3,90%

10,10%

17,30%

0,20%1,30%

3,20%5,60%

21,40%

1,50%

5,50%Charges exceptionnellesDotation / amortissementCharges �nancièresHonorairesCommission économiqueTéléphone a�ranchissementLoyers et assuranceTransport relations publiquesFournitures de bureauÉnergie, �uides, entretienDocumentation, informationFormation des élusCharges de personnel

Page 17: LE MAG DU CHEMINOT

Inverstir dans le patrimoine cheminot et les vacances des familles, c’est investir durablement dans l’avenir et s’ opposer aux pratiques en vigueur dans le monde mar-chand. C’est permettre que tous les cheminots, même ceux avec les plus bas salaires, puissent partir en vacances.

Entretenir et développer les activités sociales et le patrimoine tranféré, c’est garantir les emplois des salariés des CER et du CCE.

Mais, car il y a un mais, avec le budget prévisionnel 2012, les choix volontaristes des élus du CER sont remis en cause. La dotation des activités sociales ne nous permet pas de présenter un budget en équilibre. L’augmentation des coûts des matières premières et des fluides, ainsi que la baisse des repas servis, conséquence directe de la baisse

des effectifs sur notre région Midi-Pyrénées (- 1000 depuis 2002) n’ont pas été compensés par l’augmentation de l’en-veloppe restauration.Sur le budget des AS, 26% sont octroyés à la restauration et 9% aux Centres-multiactivités, soit l’entretien du patri-moine cheminot, péjorant le développement des autres activités.Pour répondre à tous ces problèmes de gestion, une économie drastique des charges du CER Midi-Pyré-nées ne suffira plus pour assurer l’avenir de notre CE. Il nous faut tous ensemble gagner l’augmentation de la dotation !

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Magali CALANDREAU Trésorière du CER

ameLiorer L'existant... ...sans péjorer L'aVenir !

Que de chemin parcouru par les CE et le CCE depuis le transfert des activités sociales.

Pour le CCE, 11 villages vacances adultes et 49 centres jeunesse créés en 26 ans de gestion.

En complément des offres CCE, le CER Midi-Pyrénées pos-sède également du patrimoine : Porté-Puymorens, Arreau, et Boo-Silhen, St Agne (Toulouse) accueillent les chemi-

nots, le personnel du CER et leurs familles. L’acquisition de Sérignan, tout récemment, permet de répondre aux demandes en bord de mer.

En matière de séjours adultes et mini–séjours jeunesse, les actions enclenchées par les élus ont permis à plus d’enfants de partir en vacances, dans un pays où un enfant sur trois ne connaît pas ce plaisir. C’est un des rôles du CER !

BUDGET ACTIVITÉS SOCIALES

BU

dG

ET

RESTAURATION26%

CMA9%

JEUNESSE6%

ADULTES10%

ELC25%

AUTRES ACTIVITÉS10%

ADMINISTRATION GÉNÉRALE14%

ADMINISTRATION GÉNÉRALE

AUTRES ACTIVITÉS ESPACE LOISIRS CULTURE

ADULTESJEUNESSECENTRE MULTI ACTIVITÉSRESTAURANTS

Sur notre région, le CE gère 2 restaurants et une cafétéria.Pour 2012, cette activité devrait représenter 26% du bud-get des AS.Les coûts des denrées, des énergies et fluides ne cessent d’augmenter alors que la dotation restauration sera di-minuée de 33 000E.De plus, l’enveloppe restauration que nous verse la SNCF n’a pas augmenté depuis 2001. Elle n’est que de 1,30E par repas.

Cette catégorie regroupe les bibliothèques, activi-bus, les activités de nos 10 CAS locales et le bud-get alloué aux arbres de Noël.

Les activités Jeunesse et Adultes : ce sont tous les sé-jours que propose le CER en complément des offres du CCE. Pour les adultes : week-end, sorties, visite à thèmes culturels et sportifs... Pour les enfants, des mini séjours sont organisés pour les 4/15 ans aux activités diverses et variées.

R e p r é s e n t e n t toutes les asso-ciations sportives et culturelles, les clubs de retraités de la région, pour lesquels nous versons une sub-vention.

Deux complexes sportifs et culturels sur notre région (St Agne et Surcouf) + des salles multi-activités à disposition des cheminots sur Albi, Capdenac...

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Un projet qui a vu le jour lorsque nous avons été contactés par la filiale logement de la SNCF : ICF, qui souhaitait récupérer des terrains pour construire des logements sociaux en plein cœur de Toulouse, 40% d’entre eux étant réservés aux cheminots.

Au vue des difficultés de logements, notamment pour les cheminots, le CER ne pouvait avoir qu’une oreille attentive à cette proposition.

Mais des contre-parties, en compensation de la rétro-cession de terrains, devaient apparaître. Le complexe multi-activités de Surcouf comprend ac-tuellement : des terrains de tennis, de foot, de rugby, un dojo pour les arts martiaux, une salle d’escrime, une salle de théâtre, … et des salles de réunions vieillissantes ! Le CER a donc demandé, en compensation de

la démolition de 830 m² de locaux (salles de réunions) que soit réalisé une maison permet-tant de regrouper l’ensemble des associations dans un bâtiment plus convivial et plus adapté.

Un projet initié il y a plus de 5 ans va enfin voir le jour. Et la concrétisa-tion va amener un outil de développement des associations culturelles et sportives pour tous les cheminots, actifs, retraités et ayants droit.Cet outil ? Une maison des associations de près de 1000 m² sur le site de Surcouf !

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COMMISSION

Demain, une maison des associations pour les cheminots...

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Cette maison sera constituée de salles de réu-nion, d’une grande salle polyvalente de 250 m², de salles de répétitions insonorisées, de vestiaires, de locaux de rangements des matériels de sports, … et sur la toiture sera placé le terrain de pelote.

Une esplanade sera également crée devant cette mai-son des associations pour permettre de recevoir nos activités de pleins airs telle que la fête du CER.

un Projet aBoutit Pour le Cer ! et des Pro-jets il y en a d’autres à venir… la volontÉ du Bureau du Cer de toujours ProPoser Plus et mieux aux Cheminots reste Plus que jamais d’aCtualitÉ

Des réflexions sont en cours, notamment sur le site de Rodez pour ouvrir une salle de commissions des Acti-vités Sociales. La salle de modélisme de Montauban sera très certainement refaite et rouverte en 2012, … Vous le voyez, votre CER vous offre des installations. A vous d’en prendre possession au travers des acti-vités proposées par vos espaces loisirs, CAS et vos associations !

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S SO

CIA

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au terme de Ces annÉes de dÉmarChes et de ConCertations une maison des assoCiations de 950 m² et un loCal teChnique de 130 m² vont voir le jour.

Une réalisation sur Toulouse mais bien destinée à l’ensemble des cheminots de la région !

Et ce projet, il est pour bientôt ! En effet le commen-cement des travaux est prévu dès cette année pour une mise en service septembre 2013.

Christophe MARRE Secrétaire du CER

Demain, une maison des associations pour les cheminots...

VOTE DES ÉLUS DU PERSONNEL sur le sujet lors du CER du 26 janvier 2012. 11 votants POUR11 pour (CGT, SUD RAIL, UNSA)

Page 20: LE MAG DU CHEMINOT

En effet, cette démarche pourra être complétée par  : Une équipe de 5 Conseillères en Economie Sociale et

Familiale (CESF) de l’Action Sociale régionale SNCF sera mobilisée pour répondre à des questions très concrètes : - Comment insérer 30 minutes d’activité physique dans une journée ? - Comment adopter ces re-commandations avec un bud-get réduit ? - Où trouver un club sportif près de chez moi pour prati-quer une activité physique ?....

L’agent pourra aussi se faire ai-der via le suivi téléphonique de « Priorité Santé Mutualiste ». Il sera mis en relation avec un diététicien qui, pendant plu-sieurs semaines, l’aidera à re-trouver un équilibre alimentaire.

C’est parti en Midi-Pyrénées !

«L’action Plus saine la vie (PSLV) est une action de prévention (nationale) en milieu de travail proposée par le Service Médical de la SNCF et la Caisse de Prévoyance et de Retraite du Personnel de la SNCF…….PSLV s’adresse à tous les salariés de la SNCF et a pour objectif la promotion des comportements favo-rables à la santé concernant l’alimentation et l’exercice physique. Elle vise le dépistage et l’aide, par le service médical de la SNCF, à la maîtrise du surpoids et des maladies chroniques qui lui sont associées. Elle réunit des partenaires dont la collaboration constitue une garantie pour le succès d’une action de si large ampleur dans le domaine de la prévention : l’Action Sociale SNCF, les mutuelles de chemi-nots, les Comités d’Établissement Régionaux et l’Union Sportive des Cheminots de France » (1) 

Cette action devrait « contribuer, grâce aux médecins du travail volontaires, à une meilleure connais-sance des liens entre surpoids et conditions de travail» (1)

le prograMMe À partir du 5 Mars 2012

A partir du lundi 05 mars 2012, durant 2 années, « tous les cabinets médicaux (régionaux) de la SNCF dépiste-ront la surcharge pondérale chez tous les agents à l’occa-sion de leur visite périodique de médecine de santé au travail.» (1) L’infirmière calculera l’indice de masse corporelle (IMC) de l’agent (poids/taille2).L’agent dont l’IMC est supérieur à 30 sera orienté vers une consultation médicale spécialisée.S’il présente un surpoids (IMC compris entre 25 et 30), l’agent se verra proposer une aide personnalisée visant à équilibrer son alimentation et à augmenter son activité physique.

Une fois le diagnostic de surpoids établi, l’agent se verra proposer un bilan de santé (diabète, hypertension arté-rielle, ..) et remplira un questionnaire sur son mode de vie (alimentation, activité physique et sommeil). Il s’agit d’une prise en charge individuelle et «outre la surcharge pondérale, PSLV vise à dépister…: le diabète, l’hypertension artérielle et le syndrome d’apnées du som-meil». (1)

Un accompagnement par l’une des deux infirmières SNCF spécialement formées (2) lui sera ensuite proposé sur la base de recommandations individualisées et suivies, selon une fréquence et une durée adaptées.

Dépistage et orientation lors de la visite en médecine de santé au travail

Accompagnement des agents en surpoids par le service médical régional

D’autres niveaux d’intervention destinés aux agents en surpoids

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C’est parti en Midi-Pyrénées ! Votre CER, partenaire de cette action !

Mais aussi pour tous ceux qui désirent préserver leur capital Santé

!Ne l’oubliez pasL’équilibre nutritionnel se construit tout au long de la jour-

née, et pour préserver votre capital santé, il est important d’y associer la pratique régulière dune activité physique grâce à

d’autres partenaires de PSLv, les clubs sportifs de...

Si vous souhaitez en savoir plus … Si vous souhaitez aller plus loin...

Cette action nationale s’inscrit dans un contexte d’enjeu de santé publique« Les maladies chroniques sont responsables de 60% des décès et sont devenues la première cause de mortalité dans le monde. Parmi ces pathologies, le surpoids et l’obésité représentent une des principales priorités actuelles de santé publique… Pour les pays de l’Organisation de coopération et développement «économiques (OCDE), le surpoids affecte un adulte sur deux et l’obésité en touche un sur six… en France …, les différentes enquêtes nationales confirment que chez les adultes, la prévalence du surpoids et de l’obésité a augmenté et se caractérise par d’importantes disparités sociales et géographiques … Le dépistage de la surcharge pondérale est réalisé à l’aide du calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) qui est le rapport entre le poids en kilogrammes d’un individu et sa taille en mètres élevée au carré. L’IMC est un indice de corpulence permettant d’estimer l’excès de masse grasse dans le corps chez l’adulte quels que soit le sexe ou l’âge du sujet… La surcharge pondérale est aujourd’hui la cible de nombreuses interventions en prévention et promotion de la santé, notamment sur le lieu de travail…..un des endroits les plus appropriés pour la mise en place des interventions de prévention des maladies chroniques, et notamment sur la surcharge pondérale et l’obésité.» (1)

(1) Référence bibliographique : article « Plus saine la vie : une action de santé publique en milieu de travail » dans Informations médicales (DRH SNCF) n°230/ deuxième trimestre 2011(2) Nathalie LAVILLA et Marie-Christine MONGIS

L’Union Sportive des Cheminots de France et le Toulouse Cheminots Marengo Sports qui vous proposeront de pratiquer une activité physique, (par exemple les sections de randonnée et de gymnastique sont adaptées à PSLV) et, pour ceux qui ne sont pas prêts à s’inscrire directement dans un club sportif, l’association

Siel Bleu* proposera un programme progressif de réentraînement sportif.* (Sport Initiative et Loisirs) est une association déjà partenaire des mutuelles de cheminots (ENTRAIN/UMCPG, et MGC).

Ce programme est donc multipartenarial …Il mobilise de nombreux acteurs, de manière à multiplier les chances de succès : le Service Médical SNCF de Midi-Pyré-nées, l’antenne de Toulouse de la Caisse de Prévoyance et de Retraite du Personnel de la SNCF, l’Action Sociale régio-nale SNCF, les mutuelles de cheminots (ENTRAIN, MFCF et MGC), le Comité d’Etablissement Régional Cheminot Midi-Pyrénées et son restaurant d’entreprise de Toulouse-Marengo, l’Union Sportive des Cheminots de France , le Toulouse Cheminots Marengo Sports.

il est librement consenti et anonymeL’agent est libre de participer ou pas à PSLV, il peut quitter ce programme à tout moment ou le démarrer ultérieurement s’il le préfère ; enfin l’anonymat est garanti puisque les informations recueillies dans le cadre de l’accompagnement sont couvertes par le secret médical et le secret professionnel.

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A la pause déjeuner, ayez les bons réflexes nutrition.Choisissez le menu «plus saine la vie» proposé par votre restaurant d’entreprise.

Il couvrira l’apport nutritionnel de la pause déjeuner, et constituera une base solide

sur laquelle vous pourrez bâtir votre alimentation de la journée.

!

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VIE

dES

ASSOCIATIONS

A l’heure où tant d’honneur sont faits officiellement sur le passé colonial et l’OAS, il est réconfortant pour les Associations d’Anciens Combattants dont l’ANCAC de saluer la création à Paris d’une stèle, réclamée depuis 2008, en hommage à toutes les victimes de l’OAS en Algérie et en France : civils, militaires, élus, magistrats, fonctionnaires, défenseurs des insti-tutions, dévoilée en octobre 2011 au cimetière du Père Lachaise par la ville de Paris. Paris sera donc la première ville à inaugurer une stèle aux victimes de l’OAS, organisation idéologiquement criminelle et barbare dans ses actes pendant la guerre d’Algérie qui fit 2 700 victimes françaises selon la Société Française d’histoire de la police.L’OAS fut le creuset des extrêmes droites : monarchistes, pétainistes, catholiques intégristes, nostalgiques de l’empire colonial français et autres ennemis de la République.«Cette stèle se situant juste à côté de celle des soldats morts en Afrique du Nord, les commémorations inclue-ront désormais les dépôts de gerbe conjoints» se félicite Madame Catherine Vieu Charier, adjointe chargée de la mémoire et du monde combattant.L’Association Nationale des Cheminots Anciens Combattants de la Région Midi-Pyrénées s’en félicite avec tous ceux qui veulent éviter que le bourreau ne tue deux fois, la seconde fois, par l’oubli.

Le Secteur ANCAC de Toulouse*OAS : Organisation armée secrète

Hommages aux victimes de l’O.A.S

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Vous parlez mal l’anglais ?Vous «baragouinez» l’espagnol ?Vous connaissez trois mots d’allemand ? Trois mots d’italien ?Je ne parle pas du finlandais ou du polonais...

VOUS êTES DONC FAIBLE EN LANGUES ÉTRANGèRES

Vous souhaitez communiquer tout de même avec les gens des autres pays,Vous êtes condamnés à apprendre une langue simple,Vous avez de la chance, cette langue existe.

C’EST L’ESPÉRANTO

Langue d’apprentissage facile,Dix fois plus rapide à apprendre qu’une autre langue,Parlée dans presque tous les pays du monde,Venez l’apprendre avec nous.

Les cheminots touLousains espérantistesTel 06 12 88 11 92 ou 05 62 89 92 96Courriel : [email protected] : http://tef-esperanto.over-blog.com/

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A.A.C.T - SECTION «GÉNÉALOGIE»

La Section Généalogie Rail Toulouse (GRT) de l’Association Artistique des Cheminots de Toulouse (AACT) est heureuse de vous présenter à la fois ses meilleurs voeux pour la nouvelle

année 2012 et le bilan de son activité pour l’année écoulée. Notre section a connu un vrai succès en 2011 tant par son activité interne qu’externe.En effet, nous organisons régulièrement :- des séances de paléographie (déchiffrage des écritures de l’ancien régime de 1500 à 1789) par Mmes DO et FRAYS-SINES.- des séances de démonstration d’utilisation de logiciels de généalogie par MM COPPILLIE et CROS- une aide aux nouveaux adhérents grâce à l’expérience de nos anciens.- des conférences thématiques.

En 2011, nous avons réalisé les conférences suivantes :- 22 février «Les vieux métiers» par M. Floutard, historien bien connu de l’Union- 22 mars «L’historique du Canal du Midi» par notre ami Raymond Pauliat- 10 mai «L’historique du pays de Sault» par notre ami Mi-chel Marty- 25 mai «Les scieurs de long» par notre ami Alain Dupas- 18 octobre «La généalogie sur Internet» par notre ami An-dré Coppillie- 22 novembre «Le scieur de long» par Alain Dupas (plus détaillée pour les absents et indisponibles du mois de mai)

- Nous avons continué les recherches des cheminots dans l’état civil de Toulouse de 1852 à 1910. Notre base est constituée de 30 000 individus et de 8 000 mariages.

On notera nos participations aux différentes réunions et fo-rums.- les 2 & 3 avril : Xè Rencontres généalogiques de Mauguio (34) en partenariat avec le Cercle Généalogique du Langue-doc- le 11 juin : Fête du Comité d’Établissement Régional de la SNCF à Surcouf Toulouse- les 10 et 11 août : VIIème Rencontres généalogiques en Aveyron à Roussennac ainsi qu’une visite aux Archives Départementales de la Haute-Garonne où nous avons été accueillis par son Directeur et différents responsables des secteurs de l’archivage et de la conservation des documents ainsi que par le président de la salle de lecture.Et puis la cerise sur le gâteau avec notre participation (6 ad-hérents) au XXIème Congrès de généalogie de Lille (59) du 1er au 4 juin à différents postes de responsabilité.

Pour l’année 2012, nous envisageons toujours nos partici-pations aux différentes réunions généalogiques qui sollicite-

ront notre présence et nous avons déjà prévu :- Une visite des nouveaux locaux des archives départemen-tales de l’Ariège.- Les 24 & 25 mars, les XIè rencontres généalogiques de Mauguio (34).- Les 29 & 30 septembre, IIIè forum de généalogie en Cor-rèze (GENCO), à Brive (19).- Les 9 & 10 novembre le forum du Cercle généalogique des cheminots à Paris (75).

Voici notre programme arrêté à la date de la parution de cet article. Nous ne manquerons pas de vous informer de nos prochaines réunions et participations.

D’ores et déjà, nous vous confirmons nos réunions à notre local à Surcouf derrière le parc à voiture du 48 rue Louis Plana à Toulouse chaque mardi de 14h30 à 16h30 hors va-cances scolaires.

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Vous trouverez l’éventail de nos recherches sur : - Notre site Internet : www.grttoulouse.free.fr/index.htm Vous pouvez nous contacter par courriel : [email protected] par courrier postal : AACT Section GénéalogieCER SNCF - 9 Bd Marengo - 31079 Toulouse Cedex 5

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Pour un point de vue différent sur votre épargne,

prenez de la hauteur !

4,05%nets servis en 2011(1)

La performance en toute sécurité!

MIF (Mutuelle d’Ivry - la Fraternelle) – Siège social : 23rue Yves Toudic - 75481PARIS CEDEX 10/ Tél. 0 800 30 30 23/ Fax 01 40 03 79 19/ www.mifassur.com Mutuelle régie par les dispositions du livre II du code de la Mutualité / Immatriculée au Registre National des Mutuelles sous le N° 310 259 221 / ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel) - 61rue Taitbout - 75436PARIS CEDEX 09

Avec 4,05 % nets servis en 2011 (1), la MIF confirme année après année sa compétitivité et figure une foisencore parmi les références du marché.

(1) Nets de frais de gestion et hors prélèvements sociaux. Les performances passées ne présagent pas des performances futures.

Camp. 2012 Pub_Presse 210x297 PP 14/12/11 17:03 Page1