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- L’offensive de la SPG sur le terrain du développement durable répond-elle à une mode? - On ne peut évidemment pas nier que l’époque soit marquée par une tendance de fond, favorable à tout ce qui vise à un meilleur respect de l’environnement, à la gestion intelligente de l’énergie et à l’équi-libre socio-économique. Mais à la SPG, même si nous n’avons pas obligatoirement claironné ces initiatives sur tous les toits, il y a de nombreuses années que la respon-sabilité sociale est une part essentielle de notre culture d’entreprise. Nous ne commu-niquons à ce propos que depuis quelque temps, parce que nous voulions d’abord accomplir quelques réalisations concrètes, plutôt que de tracer des plans d’avenir vir-tuels.

- Détaillez-nous, dès lors, ces initia-tives.- Il y a eu tout d’abord les mesures internes à notre groupe, qui compte quelque 150 col-laborateurs. Lampes à basse consommation, tri des déchets, suppression des bouteilles d’eau minérale au profit de récipients en verre réutilisables contenant de l’eau du

robinet (Genève est l’un des lieux où elle est la plus pure), recyclage des anciens appareils électroniques, mise à disposition de vélos à assistance électrique, encoura-gements pécuniaires à utiliser les transports publics… Ensuite, les mesures à l’égard

de nos clients, de nos locataires, de nos fournisseurs et partenaires. Les propriétaires ont été incités à adopter le programme Eco 21, tel que promu par SIG. De 16% à 18% des immeubles que nous gérons sont déjà conformes à cette norme. On installe des vannes thermostatiques, des systèmes de double flux dans les sanitaires et des éco-nomiseurs d’eau aux robinets. On intensifie le nettoyage des gaines de ventilation. Dans tout le Groupe SPG, les préoccupations envi-ronnementales sont devenues une seconde nature. On ne rénove plus, par exemple, sans étudier la possibilité d’utiliser des cellules solaires ou des capteurs photovoltaïques, pour le chauffage et/ou l’eau chaude. Les coopératives avec lesquelles nous travaillons se lancent aussi dans le solaire.

- L’accueil est-il bon, chez les proprié-taires, les locataires et les partenaires?- Excellent. A l’interne, tout le monde a com-pris, voilà plusieurs années, l’importance de cette nouvelle attitude. Les propriétaires ont pris leurs responsabilités. Les locataires, sen-sibilisés eux aussi, ont en outre un avantage concret et direct à économiser l’énergie. Les concierges et les entreprises du bâtiment ont

• La SPG et le développement durable

Un groupe immobilier qui mise doublement sur le vertL’identité graphique de la Société Privée de Gérance, vaisseau amiral du Groupe SPG (qui compte aussi et entre autres Rytz & Cie à Nyon et IFA en France voisine), présente une dominante verte. Mais depuis bon nombre d’années maintenant, les différentes entités de l’enteprise ont aussi adopté une démarche cohérente pour répondre aux exigences du développement durable. Le point avec Philippe Buzzi, qui dirige les activités de gérance du groupe et pilote cet engagement environnemental d’envergure.

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Renseignements et inscription: www.cgionline.ch (rubrique cours et séminaires CGI Conseils)

RENDEZ-VOUS DE LA FISCALITé IMMOBILIèREJeudi 3 décembre 20099h - 12h

Philippe Buzzi.

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aussi assimilé les exigences du recyclage, de l’économie d’énergie et de l’utilisation de produits conformes au développement durable. Pour chaque mandat, nous deman-dons d’ailleurs deux devis à chaque fournis-seur potentiel, l’un traditionnel, l’autre tenant compte de la variante la plus écologique. Par exemple, nous privilégions les vernis aqueux plutôt que synthétiques. Nos gérants reçoi-vent tous une formation adéquate et des informations régulières.

Etiquetage

- La nouvelle loi sur l’énergie, qui pas-sera l’an prochain l’épreuve des urnes, prévoit un étiquetage énergétique des bâtiments. Etes-vous préparés à cela?- Assez, puisque nous avons déjà, en colla-boration avec l’entreprise spécialisée Signa-Terre, «étiqueté» les quelque 800 bâtiments sous gestion chez nous. Parallèlement à ces opérations de fond, nous avons aussi pris des initiatives symboliques, comme celle d’offrir à chaque locataire et copropriétaire une ampoule à basse consommation. Cette idée, concrétisée en collaboration avec la Migros, a été appréciée de tous.

- Les investisseurs et les locataires ins-titutionnels sont-ils sensibles au «label» durable des immeubles?- De plus en plus, surtout les Anglo-Saxons et les Alémaniques. Le standard Minergie s’impose évi-demment; il faut cepen-dant savoir qu’il est éco-nome en chauffage, mais gourmand en électricité, notamment à cause de la ventilation. La subtilité est donc de le combiner avec des mesures d’économie d’électricité, par exemple des éclairages intelligents, l’uti-lisation de LED, etc.

- Le «label vert» des entreprises immo-bilières, promu par l’USPI Genève: une bonne initiative de la profession?- Naturellement, et nous étions l’un des pre-miers à l’adopter. Voilà 5 ans que nous pre-nons de plus en plus de mesures «durables», et 2008 aura marqué l’accélération de ce

processus. Les initiatives et encouragements venus des associations de la branche, des pouvoirs publics – comme le Chèque éner-gie ou les réductions fiscales – ou de nos partenaires sont des apports à notre effort. Mais soyons-en sûrs, rien de grand ni d’ef-ficace ne se fait sans une volonté ferme de l’entreprise et de l’ensemble de ses parte-naires. n

Propos recueillis par Th.O.

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«Nous avons pris l'initiative d'offrir à chaque locataire une ampoule à basse consommation».

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