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Prévention des conduites addictives

Journée des référents en matière de sevrage tabagique

L’action « Liber’Tabac » de l’académie de Clermont-Ferrand

Académie de Clermont-Ferrand

Mars 2007

Liber’Tabac : un programme régional de lutte contre le tabagisme dans les établissements scolaires. Le programme, Liber’Tabac, d’une durée de trois ans, a pour objectif de diminuer le nombre de fumeurs et le nombre d’initiations tabagiques dans les établissements scolaires. Il s’inscrit dans un programme académique financé par l’INPES, codirigé par le Rectorat, le CHU et la Ligue contre le Cancer de Clermont-Ferrand. La première année scolaire (2005/2006), le programme a concerné trente deux établissements de la région Auvergne. A- Description de l'action de lutte contre le tabagisme Liber’'Tabac : une action d'éducation à la santé de l'académie de Clermond-Ferrand. B- Les documents présentant l’action Liber’Tabac : Les documents suivant présentent les différentes étapes de la mise en place ce projet, les leviers et les freins observés ainsi que les formations générées : 1- Les étapes de la mise en place du projet : -1ère étape : les études préliminaires Les documents A et B présentent les études préliminaires ayant permis d’identifier les axes d’interventions. - 2ème étape : l’état des lieux et l’adaptation des interventions, avec en Annexe le questionnaire associé. Un état des lieux, sous forme de questionnaire, a été réalisé dans les établissements scolaires du second degré. Il a permis de mettre en évidence des problématiques propres à chaque établissement et ainsi d’adapter les interventions de Liber’Tabac. En effet, au-delà des résultats issus directement du questionnaire, ce travail avait pour but d’apporter aux équipes éducatives une méthode de travail réutilisable pour d’autres actions se rapportant à l’Education à la Santé. 2- Les leviers et les freins identifiés Des leviers et des freins ont été observés. Leur identification permet de gagner en pertinence dans l’élaboration et la conduite du dispositif 3- Les formations générées par Liber’Tabac : - formation des personnels - formation des personnels de service - formation des enseignants - formation des infirmières scolaires " 4- Questionnaire destiné aux élèves

Liber’Tabac : une action d’éducation à la santé un programme de lutte contre le tabagisme

dans l’Académie de Clermont Ferrand

Des objectifs ambitieux Diminuer durablement le nombre des élèves du secondaire et du primaire qui entrent dans le tabagisme, augmenter le nombre des élèves fumeurs qui décident d’arrêter, tels sont les objectifs du programme Liber’Tabac élaboré sur 3 ans dans l’Académie de Clermont Ferrand Un partenariat élargi Ce programme, Liber’Tabac, qui a débuté en 2005, s’inscrit dans un programme académique, financé par l’INPES, codirigé par le Rectorat, le CHU et la Ligue contre le Cancer de Clermont-Ferrand, à l’initiative du projet. Il implique déjà une cinquantaine d’établissements scolaires de la région Auvergne. Des représentants du CHU et du Rectorat ont identifié l’ensemble des partenaires et des décideurs politiques (Académie, DRASS Auvergne, Dispensaire Emile Roux…) qui se sont engagés dans un comité de pilotage pour recruter quatre chargés de missions départementaux Liber’Tabac après avoir défini leur profil de poste. Ce comité de pilotage se réunit tous les 4 mois. Une démarche collective Un état des lieux, au moyen de questionnaires anonymes remplis par 2873 élèves volontaires, a été réalisé dans les établissements scolaires du second degré, concernant leur mode de vie, leur santé et leur comportement par rapport au tabac. Il a permis de mettre en évidence des problématiques propres à chaque établissement et ainsi d’adapter les interventions Liber’Tabac. Les chargés de mission ont ensuite rencontré et formé les équipes éducatives pour les sensibiliser aux problématiques d’éducation à la santé, leur apporter une méthode de travail réutilisable pour d’autres actions et leur fournir des outils d’intervention adaptés au rôle de chacun. L’ensemble de l’équipe éducative (notamment les enseignants, les infirmières scolaires et les personnels de service) a ainsi pu bénéficier de ces formations. Ce travail a notamment permis aux enseignants, lors d’ateliers, de construire des séquences pédagogiques reliant l’éducation à la santé et les disciplines enseignées (Anglais, EPS, plâtrerie peinture…) adaptables à tous les enseignements. Cette dynamique en œuvre autour d’une démarche préventive en milieu scolaire est d’autant plus riche qu’elle s’est inscrite dans une dimension collective et multi catégorielle où chaque membre de l’équipe a un rôle de prévention à jouer pour permettre aux élèves d’améliorer leurs connaissances et compétences en lien avec leur santé et leur bien-être, de connaître et de s’approprier les lois et les règlements. Il s’agit aussi de les aider à faire des choix face aux stéréotypes médiatiques et aux pressions sociales en les rendant capables de demander de l’aide pour eux ou pour un pair dans une démarche solidaire. Leviers et freins Des leviers et des freins ont été observés. Leur identification permet de gagner en pertinence dans l’élaboration et la conduite du dispositif Chaque année, les personnels de l’Education nationale sont sollicités pour participer à des actions diverses et variées. Pourtant, ces actions ne voient pas toujours le jour. Les campagnes de prévention organisées dans les établissements scolaires peuvent alors être ressenties comme fortement contraignantes. Ce problème est d’autant plus important lorsqu’il s’agit de mettre en place des actions de prévention du tabagisme. En effet, la consommation de tabac est un sujet particulièrement sensible, le fait de fumer ne se limite pas seulement à une simple dépendance ayant des conséquences pour la santé de l’individu. Ce comportement contribuerait à définir une identité sociale et personnelle (la manière dont je me définis et mon appartenance à une catégorie sociale) et serait

associé à des valeurs (source de plaisir de relaxation, de stimulation et de sociabilité). Vouloir changer ce comportement peut donc être perçu comme une atteinte aux libertés individuelles. Afin de comprendre les résistances des adultes fumeurs ou non-fumeurs et de les contourner, tous les éléments pouvant alimenter cette résistance ont été recensés, à partir de la littérature et des observations de terrain avant de concevoir les interventions. Même si au départ l’action Liber’Tabac a été bien accueillie dans les établissements scolaires, elle s’est tout de même heurtée au manque de participation des adultes. Mais au terme de la première année scolaire, alors que les chargés de mission veillaient à la manière de présenter les actions, le nombre de personnes dans les groupes de travail a augmenté dans les établissements. Les CESC (Comités d’Education à la Santé et à la Citoyenneté), cadres pertinents et ouverts à tous les personnels, élèves, parents et partenaires santé et les CVL (Comités de Vie lycéenne), lieux d’expression des élèves, servent de points d’appui pour construire des actions de prévention. L’implication forte des chefs d’établissement a été bien sûr une condition importante pour appuyer ce dispositif et inscrire la prévention des addictions au projet d’établissement dans une démarche collective pluriannuelle. Dépassant les objectifs de lutte contre le tabagisme, Liber’Tabac a déjà apporté une culture commune autour de la santé dans de nombreux établissements de l’Académie. A l’issue de ce programme de trois ans, il essaimera sûrement encore au bénéfice des élèves et des équipes éducatives par l’initiation de nouveaux projets. Monsieur Frank PIZON, enseignant, Madame Florence MOREL, psychologue sociale, Madame Laurène VEROT, psychologue sociale, Monsieur Jonathan ROUGIER, psychologue sociale Pour le CHU de Clermont-Ferrand : Professeur LLORCA Docteur Audrey SCHMITT, et le Professeur Laurent GERBAUD Docteur PERRIOT, Directeur du Dispensaire Emile Roux Pour le Rectorat de Clermont-Ferrand : Docteur Nadine AMBLARD, Madame Jacqueline GAGNEPAIN, Assistante Sociale et Madame Monique BONAFOUS, Infirmière, Conseillers techniques du Recteur. Madame CORONT-DUCLUZEAU, Chargée de mission au cabinet du Recteur Pour l'IUFM, Monsieur JOURDAN, Professeur Pour la DRASS Auvergne, Docteur Pâquerette LONCHAMBON.

Document APrévention du tabagisme en milieu scolaire : une approche sociale et cognitive

J. Rougier*, F. Morel*, F. Pizon**, A. Schmitt*, O. Bichard*, J. Perriot***, R. Schwan*, P.M. Llorca*, * Centre Médico Psychiatrique, CHU Clermont-Ferrand; mail: jonathan.rougier@laposte.fr, ** Rectorat d’Auvergne, ***Dispensaire Emile Roux,

INTRODUCTIONun élément ayant un impact sur la prévention du tabagisme en milieu scolaire : les compétences psychosociales.Le thème des compétences psychosociales permet d’analyser les comportements des adolescents et de mobiliser les équipes éducatives. Il semble également que l’acquisition de ces compétences serve de remparts contre les influences sociales délétères.

Objectif de l’étude : mesurer l’impact de l’enseignement des compétences psychosociales sur le statut tabagique des élèves et sur l’implication des adultes.

Les déterminants du comportement tabagique chez les adolescents

DISCUSSIONL’étude des compétences psychosociales des adolescents dans les

établissements scolaires présente un double intérêt. Tout d’abord, l’acquisition de ces dernières par les adolescents est un frein important à la consommation de substances psycho actives. De plus, de part son caractère transversal, ce thème permet d’aborder toutes les addictions et plus largement tous les comportements de prise de risque. Ainsi, il a favorisé une participation accrue des adultes.

L’initiation tabagique intervient de plus en plus tôt (m = 13,5) et de plus en plus de jeunes en sont victimes. De nombreuses recherches ont tenté de trouver les raisons de ce comportement de prise de risque. Les causes recensées sont nombreuses et variées. Pour analyser ces causes, nous avons utilisé un modèle issu des travaux de psychologie sociale.

! La théorie du comportement planifié (Ajzen, 2002)La théorie du comportement planifié est un des modèles des déterminants du

comportement les plus utilisés dans ce domaine (fig.1). Elle postule que l’adoption ultérieure d’un comportement est influencée par des déterminants personnels (propre à l’individu) et sociaux (lié à l’environnement).

Parmi les facteurs sociaux de l’intention comportementale (1), on retrouve les normes subjectives (2) qui sont déterminées par l’opinion des personnes importantes (3) pour l’individu sur le comportement donné (l’avis des parents sur la consommation de tabac). Elles sont également déterminées par la motivation à se conformer à ses personnes (4) (tendance à faire ce que les parents conseillent).

Les facteurs personnels, eux, sont conceptualisés par les attitudes (5) envers un comportement. Ces dernières sont déterminées par les croyances comportementales (6) (le fait de fumer provoque le cancer des poumons) et par l’évaluation des conséquences du comportement (7) (importance accordée au fait de pouvoir souffrir d’un cancer).

Enfin, selon ce modèle, le degré auquel l’individu pense être en mesure d’influer sur son propre comportement (contrôle comportemental (8)) joue également un rôle dans l’adoption du comportement final.

! Les interactions entre les facteurs sociaux et personnels

Fig 1. Modèle du comportement planifié Ajzen (2002)

Comportement

Croyances comportementales (6)

Intention (1)

Attitudes (5)

Normes subjectives (2)

Evaluation des conséquences du comportement (7)

Opinions des référents importants (3)

Motivation à se conformer (4) Contrôle comportemental

(8)

Comportement

Croyances comportementales (6)

Intention (1)

Attitudes (5)

Normes subjectives (2)

Evaluation des conséquences du comportement (7)

Opinions des référents importants (3)

Motivation à se conformer (4) Contrôle comportemental

(8)

L’initiation tabagique est un phénomène qui résulte souvent d’une influence environnementale (pairs, médias,..) Les adolescents peuvent s’engager dans un comportement tabagique sous l’influence de leurs amis ou proches ou des médias (facteurs environnementaux) même si ils connaissent les méfaits du tabagisme sur leur santé (facteurs personnels, attitudes). Nous avons mesuré les liens qui existent entre les facteurs personnels et les facteurs environnementaux dans les déterminants du comportement tabagique.

Chez certains adolescents, les facteurs personnels sont totalement indépendants des facteurs environnementaux, (Fig. 1). Chez d’autres, au contraire, les facteurs environnementaux sont fortement corrélés aux facteurs personnels, (Fig. 2).

Fig 2. Facteurs personnels teintés par les facteurs sociaux.

L’acquisition de compétences psychosociales chez les adolescents

Les compétences psychosociales renvoient à des capacités sociales et cognitives. Ces compétences peuvent être analytiques (savoir qu’est ce qui influence mes choix (ie. mes copains, les médias, les enseignants, mes parents ...)) oucomportementales (être capable de résister à une offre, de formuler un refus, de mener à bien une négociation) (Antunes, Costen, Dagg, Davis et Scheida, 2003). Nous avons constaté que les adolescents qui possédaient de nombreuses compétences psychosociales étaient peu influencées par leur environnement. Au contraire, les adolescents à faibles compétences psychosociales étaient très influencés par leur environnement.

Fig 3a. Compétences psychosociales faibles.

Fig 3b. Compétences psychosociales fortes.

L’acquisition de compétences psychosociales : un moyen de contourner la motivation

défensive chez les adultes La littérature scientifique sur les compétences psychosociales montre de

manière robuste un effet très positif sur toutes les conduites addictives et sur la violence. L’état d’avancée du projet ne permet pas encore de mesurer un impact des compétences psychosociales sur les comportements tabagiques des adolescents. Néanmoins, il a été possible d’évaluer cette influence sur le comportement et la motivation des adultes. Le thème du tabac étant un sujet particulièrement sensible dans les établissements scolaires, les compétences psychosociales comme support de travail constituaient un élément qui permettait de contourner la motivation défensive des adultes (Falomir et Mugny 2004). Ce travail était particulièrement intéressant pour les enseignants souvent préoccupés par le suivi du programme scolaire. Il présentait le double intérêt d’apporter une dimension nouvelle et sociale à l’enseignement et de maintenir les objectifs classiques du programme.

Au terme de ce travail, deux critères principaux ont permis de constater une influence positive du thème des compétences psychosociales sur l’investissement des adultes. Le premier concerne l’assiduité aux formations. La deuxième concerne le nombre et le sens des communications entre l’équipe et les établissements (Fig 4).

Fig 4. Évolution du sens et du nombre de communications.

Communications

Projet ! Etablissements

Communications

Etablissements ! Projet

Communications

Projet ! Etablissements

Communications

Etablissements ! Projet

68

00

83

54

Année 1 Année 2

Document BOutil d’évaluation des déterminants du comportement tabagique en milieu scolaire

F. Morel*, J. Rougier*, F. Pizon**, C. Simar***, N. Amblard**, D. Jourdan***, P.M. Llorca*, R. Schwan*

* Centre Médico Psychiatrique, CHU Clermont-Ferrand; mail: morel@srvpsy.univ-bpclermont.fr, ** Rectorat d’Auvergne, ***IUFM d’Auvergne,

INTRODUCTIONUn projet national de prévention du tabagisme a été élaboré dans le cadre de l’appel à projet cancer de l’INPES. Ce projet, d’une durée de trois ans, est porté conjointement par la Ligue contre le cancer, le CHU de Clermont Ferrand et le Rectorat d’Auvergne. Il a pour but d’aider vingt cinq établissements chaque année à devenir non fumeur. L’efficacité du projet est jugée à plus ou moins long terme sur sa capacité à modifier une tendance comportementale (non initiation tabagique, diminution de la consommation de tabac, changement des attitudes par rapport au tabac, etc). Afin d’évaluer les changements de comportement, des échelles permettant de mesurer les déterminants du comportement tabagique, ont été construites.

Les modèles identifiant les déterminants du comportement

S’engager dans des activités qui risquent de mettre en péril le bien être psychique et physique est fréquent chez les adolescents (rouler sans casque, fumer des cigarettes, etc). De nombreuses recherches ont tenté de trouver les raisons de ce comportement de prise de risque. Les causes recensées sont nombreuses et variées. Nous nous sommes intéressés à deux modèles issus des travaux de psychologie sociale.

! La théorie du comportement planifié (Ajzen, 1980)

La théorie du comportement planifié est un des modèles des déterminants du comportement les plus utilisés dans ce domaine (fig.1). Il postule que c’est l’intention d’adopter un comportement (1) qui détermine le mieux l’adoption ultérieure de ce comportement. L’intention est influencée par des déterminants personnels (propre à l’individu) et sociaux (lié à l’environnement).

Parmi les facteurs sociaux on retrouve les normes subjectives qui sont déterminées par l’opinion des personnes importantes (3) pour l’individu sur le comportement donné (l’avis des parents sur la consommation de tabac). Elles sont également déterminées par la motivation à se conformer à ses personnes (4) (tendance à faire ce que les parents conseillent).

Les facteurs personnels, eux, sont conceptualisés par les attitudes (5) envers un comportement. Ces dernières sont déterminées par les croyances comportementales (6) (le fait de fumer provoque le cancer des poumons) et par l’évaluation des conséquences du comportement (7)(importance accordée au fait de pouvoir souffrir d’un cancer).

Enfin, selon ce modèle, le degré auquel l’individu pense être en mesure d’influer sur son propre comportement (contrôle comportemental (8))joue un rôle médiateur dans le comportement final.

Nous avons construit des échelles de mesure à partir de ces différentes parties du modèle.

Comportement

Croyances comportementales (6)

Intention (1)

Attitudes (5)

Normes subjectives (2)

Evaluation des conséquences du comportement (7)

Opinions des référents importants (3)

Motivation à se conformer (4) Contrôle comportemental (8)

! Le modèle du prototype (Gibson et Gerrard, 1995)

Ce modèle postule que la perception d’un prototype (ex : fumeur type) serait corrélée au comportement à risque. En d’autres termes, la manière dont nous percevons un fumeur serait liée à notre consommation de tabac. Exemple : La probabilité qu’une personne se mette à fumer ou augmente sa consommation de tabac serait d’autant plus forte que cette personne aurait une bonne image du fumeur type. En revanche, la probabilité qu’une personne arrête de fumer ou diminue sa consommation de tabac serait d’autant plus forte que cette personne aurait une mauvaise image du fumeur type. Cet indicateur serait un moyen de mesurer le changement de comportement puisque le comportement changerait en même temps que la perception change.

A partir de ces deux modèles différentes échelles ont été pré testé auprès d’une population de collégiens.

Evaluation du fumeur type + + +

Evaluation du fumeur type - - -

Intention de fumer + + +

Intention de fumer - - -

Fig 1. Modèle du comportement planifié Ajzen (1980)

Mesures :- Evaluation du prototype du fumeur,- Intention comportementale,- Attitudes, - Opinions des référents importants,- Motivation à se conformer,- Contrôle comportemental,- Normes subjectives,- Croyances comportementales,- Évaluation des conséquences du comportement.

Document C : Etat des lieux :

Un état des lieux, sous forme de questionnaire, a été réalisé dans les établissements scolaires du second degré concernés par le dispositif Liber�Tabac. Ce questionnaire a été rempli par 2873 élèves scolarisés en région Auvergne. A ce jour, 2148 questionnaires ont été analysés. Les résultats de cet état des lieux (évaluation diagnostique) effectué par établissement ont servi de trame pour les actions de prévention du tabagisme et, plus largement, pour les actions d�Education à la Santé.

L�objectif de ce questionnaire est double : • Fournir aux établissements un état des lieux concernant : - La consommation de tabac des élèves, - Leurs connaissances sur le tabac, - Leurs motivations à fumer, - Leurs attitudes par rapport au tabac (ont-ils envie de commencer, d�arrêter...), - Leur consommation d�autres substances psycho actives. • Mettre en évidence des problématiques propres à chaque établissement et ainsi organiser les

interventions de Liber�Tabac. En effet, au-delà des résultats issus directement du questionnaire, ce travail avait pour but d�apporter aux équipes éducatives une méthode de travail réutilisable pour d�autres actions se rapportant à l�Education à la Santé.

Sur 46 établissements participant au dispositif Liber�Tabac, 24 ont reçu le questionnaire et 13 ont, à ce

jour, fait l�objet d�analyses (voir carte ci-après). Les autres établissements ont suivi la même méthodologie mais ont réalisé eux-même leur questionnaire. Néanmoins, ce dernier avait la même utilité que le questionnaire Liber�Tabac. ALLIER : 12 lycées PUY DE DOME : 5 lycées HAUTE LOIRE : 3 lycées CANTAL : 4 lycées Caractéristiques de cet échantillon :

→ 2148 questionnaires (36 non exploitables) • 1051 remplis par de filles (49,8%) et 1061 remplis par des garçons (50,2%) • 31,3% provenaient de lycées publics généraux ; 23,1% de lycées publics professionnels ; 10,4% de lycées agricoles ; 5,3% de lycées privés généraux et 29,9% de lycées publics polyvalent. • 30,7% des élèves habitaient en ville, 63,3% à la campagne et 6% en banlieue.

Les items qui ont servi à l�élaboration des statistiques sont précisés pour chaque graphique.

a- Statut tabagique de l�échantillon Item du questionnaire : Ma consommation de tabac :

! Je n�ai jamais fumé. ! Je fume quelquefois mais pas régulièrement. ! Je suis un ex-fumeur. ! Je fume régulièrement.

54%

18%

6%

22%

Je n'ai jamaisfumé

Je fumequelquefois maispas régulièrement

Je suis un ex-fumeur

Je fumerégulièrement

► 40% des lycéens de cet échantillon déclarent être fumeurs. " Dans certains établissements scolaires, la consommation de tabac pouvait atteindre 50%. Nos interventions étaient alors adaptées (construction du projet étape par étape, messages de communication adaptés aux fumeurs, participation des fumeurs au projet de l’établissement, organisation d’aide au sevrage...)

b- Statut tabagique en fonction du sexe des élèves

57,7

4,9

17,1 20,3

49,1

6,6

19,624,6

0

10

20

30

40

50

60

70

Je

n�ai

jam

ais

fum

é

Je fu

me

quel

quef

ois

mai

s pa

sré

guliè

rem

ent

Je s

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x-fu

meu

r

Je fu

me

régu

lière

men

t

%

GarçonsFilles

► 44, 2% des filles de cet échantillon sont fumeuses contre 37, 4% de garçons. Conformément à la moyenne nationale, les filles sont plus nombreuses à fumer que les garçons. Cela se retrouve dans beaucoup d�établissements. " Lorsque c’était le cas, nous avons travaillé en concertation avec les professeurs ou les intervenants extérieurs( associations telles que l’ANPAA, le CODES, La ligue contre le Cancer) sur les techniques utilisées par l’industrie du tabac pour attirer les filles vers la consommation de tabac. Nous avons également travaillé sur les risques spécifiques aux filles.

c- Répartition des élèves en fonction de l�âge de leur première cigarette.

Item du questionnaire : Lorsque j�ai fumé une cigarette pour la première fois, j�avais _ _ _ _ _ ans. ► L�âge moyen de la première cigarette est de 13 ans. Ce résultat est comparable aux données nationales. Il s�agit bien souvent d�une initiation qui a lieu au collège et qui se régularise au lycée. Cela met donc en évidence la nécessité, pour les lycées, de travailler en partenariat avec les collèges.

d- Sentiment d�auto-efficacité

• Les élèves fumeurs devaient remplir une échelle d�auto-efficacité (Velicer, Prochaska et Di Clemente) portant sur le sentiment de sa capacité à s�empêcher de fumer dans certaines situations. Des études ont révélé que ce sentiment était très lié au comportement objectif. On demandait ainsi aux élèves fumeurs d�évaluer à quel point ils étaient tentés de fumer et de spécialiser cette évaluation selon différentes situations.

Nous avons observé trois types de situations qui incitent les élèves à fumer : les situations sociales

agréables (fêtes...), les situations de stress (conflits...), les situations qui mettent en évidence des comportements addictifs (la cigarette dès le réveil). L�influence de ces facteurs incitatifs varie en fonction du sexe des élèves. Il semble plus difficile pour les filles de se retenir de fumer dans des situations de stress que pour les garçons. Inversement, pour les garçons, ce sont dans les situations sociales de fête qu�ils ont le plus de difficultés à se retenir de fumer comparativement aux filles. En ce qui concerne les facteurs « addictifs », nous n�observons pas de différence entre les filles et les garçons. Ces résultats seront à confirmer lorsque nous aurons saisi l�ensemble des questionnaires lycéens.

• En ce qui concerne, les élèves non-fumeurs, ils devaient remplir une adaptation de cette échelle que nous avions réalisée et validée. Nous leur demandions, dans les mêmes situations, d�évaluer leur envie de fumer.

Nous trouvons également deux domaines d�incitation : les situations sociales agréables et les situations des stress. Comme pour l�échelle des fumeurs, les analyses révèlent une différence de genre sur la tentation à fumer. Les filles sont plus tentées de fumer dans des situations de stress que les garçons. En revanche, les garçons sont plus tentés de fumer des situations sociales agréables que les filles.

" Ces résultats nous informent donc sur les interventions à mener auprès des élèves en fonction de leur sexe. En collaboration avec les enseignants, nous avons élaboré, lorsque cela était possible, des actions adaptées aux motivations des filles (gestion du stress...) et à celles des garçons (capacités à résister aux pressions sociales…).

e- Fréquence de la consommation de cannabis au cours des 6 derniers mois.

Item du questionnaire : Au cours des 6 derniers mois, il m�est arrivé de prendre de la marijuana ou cannabis (joint, herbe, hachish) :

! 0 fois ! 1 à 2 fois ! 3 à 9 fois ! 10 à 19 fois ! 20 fois et plus

69%10%

9%

3% 9% 0 fois1 à 2 fois3 à 9 fois10 à 19 fois20 fois et plus

f- Fréquence de la consommation d�alcool.

J�ai déjà consommé une boisson alcoolisée :

! Oui, souvent. ! Oui, quelquefois. ! Non, jamais.

40%

52%

8%SouventQuelquefoisJamais

► 31% des lycéens de cet

échantillon ont déjà consommé

au moins une fois du cannabis

au cours des 6 derniers mois.

9 % d�entre eux déclarent en

avoir consommé 20 fois et plus.

92 % des lycéens déclarent consommer occasionnellement ou régulièrement de l�alcool.

Fréquence de consommation de différents types d'alcools

19,231,3

47,7

22,8 23,1

43,7

59,337,5

68,5

41,9

22,5

6,49,6

5,7

22,6

122,3 3,6 2

9,5

11,60,72,5 2,9

0%

20%

40%

60%

80%

100%

bière cidre vin champagne alcools"forts"

Tous les joursPlusieurs fois par semaineUne fois par semaineRarementJamais

g- Statut tabagique des lycéens en fonction de la consommation de cannabis au cours des 6

derniers mois. Items du questionnaire : Ma consommation de tabac :

! Je n�ai jamais fumé. ! Je fume quelquefois mais pas régulièrement. ! Je suis un ex-fumeur.

! Je fume régulièrement. Je fume régulièrement. Au cours des 6 derniers mois, il m�est arrivé de prendre de la marijuana ou cannabis (joint, herbe, hachish) :

! 0 fois ! 1 à 2 fois ! 3 à 9 fois ! 10 à 19 fois ! 20 fois et plus

70

6,2

14

9,7

23,6

8

31,7

36,7

10,24

36,9

48,9

13,5

3,8

30,8

51,9

102,6

14,2

73,2

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

0 fois 1 à 2 fois 3 à 9 fois 10 à 19 fois 20 fois etplus

Je fume régulièrement

Je suis un ex-fumeur

Je fume quelquefois mais pasrégulièrement Je n�ai jamais fumé

► On observe une forte corrélation entre la fréquence de consommation de cannabis et la consommation de tabac. 73,2 % des jeunes qui déclarent avoir fumé 20 fois et plus de cannabis au cours des 6 derniers mois sont des fumeurs réguliers. " Nous avons donc insisté, dans certains cas, sur la nécessité de prendre en charge les conduites addictives de manière globale.

h- Statut tabagique des lycéens en fonction de la consommation d�alcool.

Items du questionnaire : Ma consommation de tabac :

! Je n�ai jamais fumé. ! Je fume quelquefois mais pas régulièrement. ! Je suis un ex-fumeur.

! Je fume régulièrement. J�ai déjà consommé une boisson alcoolisée :

! Oui, souvent. ! Oui, quelquefois. ! Non, jamais.

28

6

26,9

39,1

68,7

5,313,6

12,4

84,5

65,44,2

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Souvent Quelquefois Jamais

Je fume régulièrement

Je suis un ex-fumeur

Je fume quelquefois maispas régulièrement Je n�ai jamais fumé

► On observe une corrélation entre la fréquence de la consommation d�alcool et la consommation de tabac. Parmi les jeunes qui déclarent consommer souvent de l�alcool, 39,1 sont des fumeurs réguliers. " La consommation d’un produit entraîne souvent des consommations associées. Les dangers liés à la polyconsommation sont souvent méconnus des jeunes. Des informations apportées sur l’accroissement des risques médicaux et sociaux encourus alors est importante.

i- Activités physiques et loisirs

Une partie du questionnaire concernait la fréquence des activités physiques et des loisirs des élèves. Ce

questionnaire était issu de l�enquête de Marie Choquet sur les conduites addictives (1993). Des corrélations ont été effectuées entre la consommation de tabac et d�alcool et la pratique d�une activité physique ou d�un loisir. (Tableau en lien).

► Les analyses révèlent que la consommation de tabac n�est pas négativement corrélée à la pratique d�un sport. En d�autres termes, ce n�est pas parce que les élèves fument qu�ils ne pratiquent pas une activité physique. Cependant la consommation de tabac est fortement corrélée au fait de sortir avec des amis la journée ou tard le soir

j- Connaissances Des items permettaient de savoir ce que les jeunes connaissent des dangers du tabac. Même s�il a été

montré à plusieurs reprises qu�un changement de connaissances n�engendre pas forcément un changement de comportement, les opinions des élèves sont néanmoins un pré requis nécessaire au changement de comportement. Au total 14 questions sur les connaissances ont été analysées. Quelques résultats sont présentés ci dessous portant sur la question 18.

Connaissances sur le tabac en fonction de la consommation

1,611,78

1,381,56

00,20,40,60,8

11,21,41,61,8

2

non-fumeurs ex-fumeurs fumeurs occasionnels fumeurs réguliers

► On observe que les fumeurs occasionnels et réguliers ont significativement répondu moins bien aux

questions de connaissances que les autres. Ces résultats sont difficiles a interpréter. On peut formuler l�hypothèse que les fumeurs sont plus dans le déni, intégrant ainsi moins bien les messages de prévention sur le tabac.

" Il est à noter que la mise en place du décret ne doit supplanter en rien tout l’aspect préventif et informatif mené dans les lycées.

k- Perception du fumeur type

Le modèle du prototype du preneur de risque a été testé dans une étude longitudinale par Gibbons

et Gerrard (1995). Les résultats de cette étude montrent que la perception du prototype (ex : fumeur type) est corrélée au comportement à risque. Ces perceptions changent en même temps que le comportement change. De plus, les perceptions prédisent ces changements de comportement. Exemple : La probabilité qu�une personne se mette à fumer ou augmente sa consommation de tabac sera d�autant plus forte que cette personne aura une bonne image du fumeur type. En revanche, la probabilité qu�une personne arrête de fumer ou diminue sa consommation de tabac sera d�autant plus forte que cette personne aura une mauvaise image du fumeur type. Cet indicateur est également un moyen de mesurer le changement de comportement.

Nous avons analysé quelle évaluation les élèves faisaient d�un fumeur type.

► Nous avons observé, conformément à la littérature sur ce thème que les fumeurs évaluent le fumeur type avec des adjectifs plus positifs que les non-fumeurs. Nous n�observons aucune différence significative sur ce domaine entre les filles et les garçons.

" Suite à ces résultats, des préconisations sont faites dans les établissements pour travailler dans certaines disciplines sur l’image véhiculée par le tabac.

Ces résultats seront actualisés en fonction des nouveaux questionnaires arrivants. De nombreuses analyses concernant les différentes mesures du questionnaire sont encore en cours. Elles

seront transmises ultérieurement.

2- leviers et freins identifiés

Une dynamique éducative autour de la prévention des addictions :

La dynamique en �uvre autour d�une démarche préventive en milieu scolaire a été d�autant plus riche qu�elle a cherché à s�inscrire dans une dimension collective et multicatégorielle. Chaque membre de l�équipe éducative (direction, vie scolaire, infirmières, enseignants et personnels de service, etc.) a un rôle de prévention à jouer. « La responsabilité de l’ensemble des personnels de l’éducation nationale est pleinement engagée dans ce devoir de prévention » (Bulletin officiel du 03.12.98).

Le milieu scolaire est un milieu spécifique de prévention entre instruction et éducation. Il doit permettre à l�élève :

! D�améliorer ses connaissances et ses compétences en lien avec sa santé et son bien-être

! De l�aider à faire des choix face aux stéréotypes médiatiques et aux pressions sociales l�incitant à consommer

! De connaître et de s�approprier les lois et les règlements ! D�être apte à demander de l�aide pour soi ou pour un pair dans une démarche

solidaire

Des leviers et des freins ont pu être identifiés afin de gagner en pertinence dans l�élaboration et la conduite du dispositif.

1- L’ancrage institutionnel d’un dispositif de prévention des addictions

L�implication forte des chefs d�établissement a été une condition importante pour appuyer ce dispositif de prévention.

Inscrire la prévention des addictions au projet d�établissement a apporté une caution collective aux actions futures en les inscrivant dans une démarche d�éducation à la santé pluriannuelle.

Le CESC (Comité d�Education à la Santé et à la Citoyenneté) reste un cadre pertinent et ouvert à toutes les catégories de personnels, élèves du lycée ou du collège, parents et partenaires santé. Des groupes de pilotage se sont parfois constitués sur la thématique spécifique du tabagisme dans l�établissement.

Le CVL (Comité de Vie lycéenne) est un lieu d�expression des élèves et il peut servir de point d�appui pour construire des actions prévention.

☼ Quelques points de repère…

Supports d’ancrage d’un dispositif de prévention Leviers observés Freins observés

L�implication forte des chefs d�établissement est une condition importante pour appuyer un dispositif.

Les chefs d�établissement se réunissent régulièrement par bassin d�éducation. La prévention des addictions peut être inscrite à l�ordre du jour à la demande d�un proviseur ou d�un principal auprès de son coordonnateur de bassin.

D�autres projets étaient déjà engagés et ils ont parfois permis de donner sens à une démarche de prévention des

Les points à traiter lors des réunions de bassin sont nombreux et celui de la prévention du tabagisme est un point parmi d�autres.

Chaque établissement a ses particularités (public, filières, etc.) et des projets variés. Il a fallu en tenir compte.

Le changement de chef d�établissement a créé parfois

addictions (prévention routière, projets inter-établissements, etc.)

des difficultés de continuité.

Inscrire la prévention des addictions au projet d�établissement a apporté une caution collective aux actions futures en les inscrivant dans une démarche d�éducation à la santé pluriannuelle.

Sa valeur éducative, ses dimensions pédagogique et citoyenne ont permis d�inscrire le dispositif de prévention au c�ur du rôle éducatif de chaque catégorie de personnel.

Les enseignants ont souvent été tenus de le prendre en considération pour bâtir leurs cours.

Le projet d�établissement a affirmé la nécessité de travailler à l�échelle de l�établissement au niveau des élèves et de leur cadre de vie.

Le sens donné à la prévention des addictions est parfois restrictif et se limite à la diffusion d�informations.

La réécriture du projet d�établissement se fait tous les trois ans. Certains n�ont pas été modifiés avant cette échéance.

Le CESC (Comité d�Education à la Santé et à la Citoyenneté)

Toutes les catégories de personnels, les élèves du lycée ou du collège, les parents et les partenaires santé sont invités à siéger.

C�est un lieu de réflexion, d�échange, de construction d�actions et de décisions concertées.

Il est obligatoire dans chaque établissement du second degré.

Il permet d�associer les partenaires extérieurs en amont des actions de prévention pour limiter l�effet « prestataires de service ».

Le CESC renforce le sentiment d�agir collectivement pour un projet collectif.

Participation souvent faible des membres de l�équipe éducative au CESC du fait de la méconnaissance de cette instance et du moment de la journée où elle se réunit.

Toutes les catégories de personnel ne sont pas forcément invitées.

Le CVL (Comité de Vie lycéenne)

Le CVL est un lieu d�expression, de débat pour les élèves. Il leur sert de point d�appui pour proposer des actions.

Il apporte un regard d�adolescent sur un sujet qui touche des adolescents.

Des leviers intéressants ont pu être proposés en ouvrant le dispositif sur des actions auxquelles la communauté des adultes n�aurait pas forcément

Le CVL est parfois difficile à faire vivre et demande aux adultes une réelle volonté d�accompagnement.

La vision des adolescents en matière de prévention est à prendre en considération : elle ne revêt pas d�emblée une vision éducative.

pensé.

Le CVL peut soulever des problèmes ignorés ou peu identifiés jusqu�à présent.

2- Des éléments faisant sens dans la vie professionnelle de l’équipe éducative

Deux niveaux d�actions (l�élève et son cadre de vie) sont au c�ur de ces observations. « L�éducation à la santé prend appui sur la transmission de savoirs et de connaissances et passe par l�organisation du cadre de vie à l�école et des activités éducatives (Circulaire n° 98-237 du 24 novembre 1998). »

La question du sens donné par les professionnels aux actions de prévention est donc centrale.

Il ressort de l�expérience Libertabac qu�il est important d�identifier ce qui fait écho avec l�activité professionnelle au regard des missions de l�école et de la pertinence d�une démarche préventive. L�enjeu est d�offrir un regard positif sur la capacité à agir de chaque personne de l�établissement scolaire. Pour inscrire des actions de prévention au c�ur des activités professionnelles, des ponts, des passerelles doivent être identifiés dans les pratiques de tous les jours, celles qui permettent de faire son métier d�éducateur au quotidien1.

☼ Quelques points de repère…

Educateur en santé Leviers observés Freins observés

Le proviseur ou principal Il est le mobilisateur de tous les personnels de son établissement.

Il participe à fixer les propriétés d�action pour le lycée ou le collège.

Il a la possibilité de dégager du temps pour construire des actions ou mettre en place des actions de formations : les FIL (Formations d�Initiative locales) peuvent être organisées à sa demande.

La densité de la vie de l�établissement et de la fonction de direction.

Des priorités multiples.

Le proviseur adjoint ou principal adjoint

Il est le relais privilégié avec l�équipe éducative. Son rôle d�adjoint lui confère une place intéressante dans la vie de l�établissement.

En prenant la responsabilité de porteur de projet de prévention du tabagisme, il permet de ne pas concentrer sa conduite sur le chef d�établissement.

Le CPE (Conseiller Principal Le CPE est la pièce

1 L�histoire de l�établissement en matière de prévention ne peut être mise de côté lors de la construction d�un nouveau dispositif. La valoriser, c�est valoriser les membres de l�équipe éducative qui se sont déjà impliqués et c�est ouvrir le dispositif à d�autres acteurs.

d�Education) maîtresse de tout ce qui touche à la vie scolaire. Il est au plus proche des élèves et participe pleinement à leur gestion.

Il a une très bonne connaissance des problèmes que les élèves peuvent avoir dans ou en-dehors de l�établissement. Il est à leur écoute.

Le surveillant Ils sont proches des élèves, souvent les adultes les moins éloignés de leur âge.

Ils ont valeur de modèle auprès des élèves.

Ils ont des relations différentes avec les élèves par rapport aux autres adultes de l�établissement.

Présence discontinue dans l�établissement.

L�enseignant Il est possible de penser différemment certaines séances de cours en fonction de la matière que l�on a à enseigner. C�est parler de la dépendance pour traiter de la liberté de choix lorsque l�on enseigne la philosophie, c�est parler de l�industrie du tabac lorsque l�on enseigne l�économie�

Les projets interdisciplinaires visant à faire travailler les élèves sur des sujets essentiels pour l�individu et la société peuvent servir de support. La santé fait partie des sept thèmes de convergence proposés dans les instructions officielles.

Prise d�appui possible sur le socle commun de connaissances, notamment sur les compétences sociales et civiques ainsi que l�autonomie et l�initiative de l�individu.

La pression des examens scolaires (baccalauréat).

Les enseignants éprouvent des difficultés pour comprendre ce que l�on attend d�eux et sur le « comment agir ». Cela explique en partie leur mobilisation parfois faible. La formation a ici un rôle central à jouer.

On attend souvent beaucoup des enseignants d�EPS et de SVT, mais ce ne sont pas les seuls enseignants à pouvoir agir.

L�infirmière scolaire (en collaboration avec le médecin scolaire)

Elle est soumise au secret professionnel et ses fonctions de prévention lui donne un rôle spécifique et central.

L�infirmière a un rôle de prévention quotidien.

C�est souvent à elle que l�on délègue la mise en place des actions de prévention. Elle se sent pour cela parfois isolée.

Le personnel de service Il peut participer à l�améliorer Leur rôle en matière

l�environnement de vie de l�élève.

Présence dans tous les lieux de l�établissement.

d�éducation à la santé n�est pas légitimé.

Beaucoup de temps hors présence d�élèves.

3- Les formations générées par Liber’Tabac

Le projet Liber’Tabac génère une série de formations visant à :

! sensibiliser les équipes éducatives des établissements aux problématiques de l’éducation à la santé et

! fournir des outils d’intervention adaptés au rôle de chacun dans l’établissement.

Ces formations sont décrites ci-dessous.

1/ Formation des personnels

L’objectif de cette formation est de présenter le projet Liber’Tabac et de mobiliser les adultes (administratifs, équipe de direction, équipe

éducative, équipe enseignante, personnels TOS) des établissements scolaires pour participer au projet. Il s’agit de motiver les personnes présentes à

s’investir dans une démarche commune et de convaincre chacun de son rôle éducatif dans un projet de lutte contre le tabagisme.

Le taux de participation à ces réunions est très variable (entre 10 et 80 personnes présentes) mais la quasi-totalité des catégories de personnel

est représentée.

2/ Formation des personnels de service

Les objectifs de cette formation sont d’apporter des connaissances épidémiologiques et psychologiques sur la consommation de tabac chez

les adolescents et de rétablir, renforcer ou faire naître un sentiment individuel d’efficacité concernant le rôle des personnels de service auprès des

jeunes.

3/ Formation des enseignants

L’objectif de cette formation est triple :

Fournir aux enseignants, des notions de psychologie de l’adolescence,

Fournir aux enseignants des connaissances sur les modes de communication sur les risques (en les illustrant à l’aide de campagnes de

prévention anciennes ou récentes : spots télévisés, affiches …)

Permettre aux enseignants de construire une séquence pédagogique progressive reliant l’éducation à la santé et leur matière enseignée.

Voici deux exemples de séquences pédagogiques créées lors de ces ateliers en collaboration avec trois enseignants de langue anglaise,

Education Physique et Sportive et Plâtrerie-Peinture :

Exemple 1 :

Fiche technique « Intégrer l’éducation à la santé dans toutes les disciplines. »

Section : S, ES, L, STT, STI, SMS, Pro, CAP … Matière : (Français, Mathématiques, Histoire, Géographie, Anglais,

Espagnol, Vie sociale et Professionnelle, Droit, Economie,

Comptabilité, Physique, Chimie, EPS, plâtrerie peinture, … )

Niveau : 6ème, 5ème, 4ème, 3ème, 2nde, 1ère, Tale. CAP 1, CAP 2.

Thème intégré : Tabac, alimentation, soleil, sécurité routière.

! Objectifs :

Objectif pédagogique : Connaissance du test piste de Léger (programme Terminale).

Objectif éducatif : Connaissance du lien entre souffle et tabagisme

Objectif cognitif : Permettre une prise de conscience proprioceptive du lien entre tabagisme et capacité respiratoire.

Objectif savoir-faire : Course d’endurance, calcul de la VMA et inférence de la VO2MAX.

! Déroulement de la séquence pédagogique (Annexe 1 a : consignes pour l’enseignant) : 1 / Etape de préparation de la séance : (Annexe 1 b : Description de la passation du test piste de Léger).

Lors de cette étape, les élèves doivent comprendre que le test de piste de Léger consiste à réguler la vitesse de sa course avec des signaux

sonores (synchroniser sa course et le passage vers un repère : balise). Le test est individuellement terminé lorsque le sujet ne peut plus suivre le

rythme imposé par les signaux sonores (la fréquence des signaux sonores augmente régulièrement).

Découper le groupe des élèves entre fumeur et non fumeurs sur le critère du nombre de cigarettes fumées par jour (< 4 : non fumeur ; > 4 :

fumeur) ou du taux de CO dans l’air expiré.

Pour rendre cet exercice moins stigmatisant pour les fumeurs, chaque élève peut remplir individuellement une petite fiche de renseignements

dans laquelle figurent sa performance et son tabagisme actuel.

2 / Etape d’action : Réalisation pratique du test et évaluation de chaque VMA et VO2MAX individuelle. (Annexe 1 c : fiche individuelle VMA

VO2MAX + Tableau de correspondance perf/VMA/VO2MAX).

3 / Etape d’analyse : Définitions de VMA et VO2MAX. Lien entre VO2MAX, VMA, caractéristiques physiologiques et statut tabagique (Annexe 1

d : Définitions et analyse de la VO2MAX).

Comparaison de la VMA moyenne et de la VO2MAX moyenne pour le groupe des fumeurs et pour le groupe des non-fumeurs. Dans la plupart

des cas, la VMA des fumeurs est significativement inférieure à la VMA des non fumeurs, de même pour la VO2MAX.

Ces résultats peuvent être confrontés à la diffusion, au transport, et à l’utilisation de l’oxygène, caractéristiques physiologiques fortement

influencées par le tabagisme.

On peut inclure une phase de feed-back concernant les sensations proprioceptives de chaque élève en fonction de son statut tabagique.

! Il existe une variante à cette séquence pédagogique, particulièrement adaptée au travail de classe de terminale (amélioration de la

VO2MAX au cours de l’année). Elle consiste à ne pas comparer deux groupes (fumeurs / non-fumeurs), mais à comparer chaque performance

individuelle à intervalle de 1 mois. Avec la consigne spécifique de cesser tout tabagisme pendant les 7 jours qui précédent le deuxième test. Là aussi,

les résultats sont souvent significatifs car le transport de l’oxygène dans le sang n’est plus en concurrence avec celui du monoxyde de carbone. Cette

version favorise l’auto analyse et évite les comparaisons interpersonnelles souvent violentes psychologiquement à l’adolescence.

Exemple 2 :

Fiche technique « Intégrer l’éducation à la santé dans toutes les disciplines. »

Section : S, ES, L, STT, STI, SMS, Pro, CAP… Matière : (Français, Mathématiques, Histoire, Géographie, Anglais,

Espagnol, Vie sociale et Professionnelle, Droit, Economie,

Comptabilité, Physique, Chimie, EPS, plâtrerie peinture, … )

Niveau : 6ème, 5ème, 4ème, 3ème, 2nde, 1ère, Tale, CAP 1, CAP 2.

Thème intégré : Tabac, alimentation, soleil, sécurité routière.

! Objectifs :

Objectif pédagogique : Connaissance des principaux risques des peintures et solvants.

Objectif éducatif : Faire un parallèle entre les produits nocifs contenus dans les peintures et les solvants et les substances de la fumée de cigarette.

Objectif cognitif : Combattre la banalisation du comportement tabagique.

Objectif savoir-faire : Lire et comprendre l’étiquette d’une peinture, d’un solvant ou d’un détergent.

! Déroulement de la séquence pédagogique :

1 / Etape de décryptage : Document pédagogique (Annexe 2 a : Lire une étiquette)

Cette phase sert à ancrer solidement la connaissance du danger dans une nomenclature rigoureuse.

2 / Etape de compréhension : Faire un lien entre le produit et la / les conséquences sur la santé. (Annexe 2 a + Annexe 2 b : quel produit contient

les substances nocives suivantes ?)

Description du lien entre le produit et sa conséquence sur la santé. Analyse du produit à découvrir et description de son impact sur la santé.

3 / Etape d’analyse : Ce produit, c’est la cigarette ! (Annexe 2 c : composés de la fumée de cigarette).

Feed-back et discussion à propos de la banalisation de la consommation de tabac par rapport à l’utilisation réglementée des substances

contenues dans les peintures et les solvants.

4/ Formation des infirmières scolaires Nous avons également mis en place une formation pour les infirmières scolaires. Elle s’intitule « tabac et conduites addictives » est se déroule sur

quatre jours (2 sessions de 2 jours). Au delà d’un simple apport de connaissances concernant l’épidémiologie du tabac, les addictions, la loi Evin à

l’école, le sevrage tabagique et la motivation à l’arrêt nous proposons aux infirmières des activités pratiques comme des jeux de rôle, un

entraînement à l’utilisation du testeur de CO mais aussi une journée de travail sur la construction d’un projet de santé avec une mise en application

concrète. Cette formation a pour but de fournir aux infirmières scolaires des compétences pratiques sur la prise en charge de la prévention et du

sevrage tabagique au sein de leur établissement. L’évaluation de cette formation est effectuée par le Centre de Formation des Professionnels de

Santé (organisme externe)

Annexe 1 a : consignes pour l’enseignant

Le test piste de Léger mis au point par des universitaires canadiens et diffusé en France par le CREPS de Bordeaux Talence nécessite une piste de 150 m minimum ou, à défaut, un parcours plat et balisé tous les 50 mètres.

Le test consiste en une épreuve progressive de course avec des paliers de 2 minutes.

Chaque sujet participant au test prend le départ à côté d'un plot et doit régler sa course en faisant coïncider son passage au niveau d'un plot avec le signal sonore émis par la bande de la cassette du test (cela s'ajuste facilement après 1 ou 2 tours de piste).

La personne qui fait passer le test peut se munir d'un magnétophone de type baladeur et d'un sifflet.

Il est possible de faire passer le test à un assez grand nombre de sujets à la fois (chaque groupe, en file indienne, démarre à un plot).

Test Progressif de course (paliers de 2', incrémentation de 1km/h)

km/h min / km 0,050 0,100 0,150 0,200 0,250 0,300 0,350 0,400 0,450 0,500 0,550 0,600 0,650 0,700 0,750 0,800 0,850

7km/h 8:34,00 00:25,7 00:51,4 01:17,1 01:42,8 02:08,5 02:34,2 02:59,9 03:25,6 03:51,3 04:17,0 04:42,7 05:08,4 05:34,1 05:59,8 06:25,5 06:51,2 07:16,9

8km/h 7:30,00 00:22,5 00:45,0 01:07,5 01:30,0 01:52,5 02:15,0 02:37,5 03:00,0 03:22,5 03:45,0 04:07,5 04:30,0 04:52,5 05:15,0 05:37,5 06:00,0 06:22,5

9km/h 6:40,00 00:20,0 00:40,0 01:00,0 01:20,0 01:40,0 02:00,0 02:20,0 02:40,0 03:00,0 03:20,0 03:40,0 04:00,0 04:20,0 04:40,0 05:00,0 05:20,0 05:40,0

10 km/h 6:00,00 00:18,0 00:36,0 00:54,0 01:12,0 01:30,0 01:48,0 02:06,0 02:24,0 02:42,0 03:00,0 03:18,0 03:36,0 03:54,0 04:12,0 04:30,0 04:48,0 05:06,0

11km/h 5:27,00 00:16,3 00:32,7 00:49,1 01:05,4 01:21,8 01:38,1 01:54,5 02:10,8 02:27,2 02:43,5 02:59,9 03:16,2 03:32,6 03:48,9 04:05,2 04:21,6 04:37,9

12 km/h 5:00,00 00:15,0 00:30,0 00:45,0 01:00,0 01:15,0 01:30,0 01:45,0 02:00,0 02:15,0 02:30,0 02:45,0 03:00,0 03:15,0 03:30,0 03:45,0 04:00,0 04:15,0

13 km/h 4:36,90 00:13,8 00:27,7 00:41,5 00:55,4 01:09,2 01:23,1 01:36,9 01:50,8 02:04,6 02:18,5 02:32,3 02:46,1 03:00,0 03:13,8 03:27,7 03:41,5 03:55,4

14 km/h 4:17,10 00:12,9 00:25,7 00:38,6 00:51,4 01:04,3 01:17,1 01:30,0 01:42,8 01:55,7 02:08,6 02:21,4 02:34,3 02:47,1 03:00,0 03:12,8 03:25,7 03:38,5

15 km/h 4:00,00 00:12,0 00:24,0 00:36,0 00:48,0 01:00,0 01:12,0 01:24,0 01:36,0 01:48,0 02:00,0 02:12,0 02:24,0 02:36,0 02:48,0 03:00,0 03:12,0 03:24,0

16 km/h 3:45,00 00:11,3 00:22,5 00:33,7 00:45,0 00:56,3 01:07,5 01:18,7 01:30,0 01:41,3 01:52,5 02:03,8 02:15,0 02:26,3 02:37,5 02:48,7 03:00,0 03:11,3

17 km/h 3:31,75 00:10,6 00:21,2 00:31,8 00:42,4 00:52,9 01:03,5 01:14,1 01:24,7 01:35,3 01:45,9 01:56,5 02:07,0 02:17,6 02:28,2 02:38,8 02:49,4 03:00,0

18 km/h 3:20,00 00:10,0 00:20,0 00:30,0 00:40,0 00:50,0 01:00,0 01:10,0 01:20,0 01:30,0 01:40,0 01:50,0 02:00,0 02:10,0 02:20,0 02:30,0 02:40,0 02:50,0

19 km/h 3:09,45 00:09,5 00:18,9 00:28,4 00:37,9 00:47,4 00:56,8 01:06,3 01:15,8 01:25,3 01:34,7 01:44,2 01:53,7 02:03,1 02:12,6 02:22,1 02:31,6 02:41,0

20 km/h 3:00,00 00:09,0 00:18,0 00:27,0 00:36,0 00:45,0 00:54,0 01:03,0 01:12,0 01:21,0 01:30,0 01:39,0 01:48,0 01:57,0 02:06,0 02:15,0 02:24,0 02:33,0

21 km/h 2:51,40 00:08,6 00:17,1 00:25,7 00:34,3 00:42,9 00:51,4 01:00,0 01:08,6 01:17,1 01:25,7 01:34,3 01:42,8 01:51,4 02:00,0 02:08,6 02:17,1 02:25,7

22 km/h 2:43,60 00:08,2 00:16,4 00:24,5 00:32,7 00:40,9 00:49,1 00:57,3 01:05,4 01:13,6 01:21,8 01:30,0 01:38,2 01:46,3 01:54,5 02:02,7 02:10,9 02:19,1

23 km/h 2:36,50 00:07,8 00:15,7 00:23,5 00:31,3 00:39,1 00:47,0 00:54,8 01:02,6 01:10,4 01:18,3 01:26,1 01:33,9 01:41,7 01:49,6 01:57,4 02:05,2 02:13,0

24 km/h 2:30,00 00:07,5 00:15,0 00:22,5 00:30,0 00:37,5 00:45,0 00:52,5 01:00,0 01:07,5 01:15,0 01:22,5 01:30,0 01:37,5 01:45,0 01:52,5 02:00,0 02:07,5

25 km/h 2:24,00 00:07,2 00:14,4 00:21,6 00:28,8 00:36,0 00:43,2 00:50,4 00:57,6 01:04,8 01:12,0 01:19,2 01:26,4 01:33,6 01:40,8 01:48,0 01:55,2 02:02,4

26 km/h 2:18,45 00:06,9 00:13,8 00:20,8 00:27,7 00:34,6 00:41,5 00:48,5 00:55,4 01:02,3 01:09,2 01:16,1 01:23,1 01:30,0 01:36,9 01:43,8 01:50,8 01:57,7

Description du test Organisation matérielle 1) Prendre le tableau des allures ci-dessus, un ou deux chronomètres, un sifflet et 8 plots (repères) [8 pour le cas d'une piste de 400m). 2) A deux personnes minimum (le [ou les] coureur[s] et le "testeur"), se rendre sur une piste d'athlétisme (ou sur un parcours circulaire pouvant être vu d'un point central). 3) Baliser la piste en positionnant les plots tous les 50 m. 4) Le coureur fait un petit échauffement sous forme de course à allure lente de 5 à 10'. Le testeur se met au centre du terrain.

Description du déroulement (ce que le testeur dit au coureur) 1) "Tu vas te placer au niveau d'un plot. Quand je donnerai un coup de sifflet tu démarres à l'allure que nous aurons décidé d'adopter pour le premier palier" (voir ci-dessous). 2) "Pour ma part, je vais donner des coups de sifflets correspondant aux passages au niveau des repères. A chaque signal , tu devras te situer au niveau d'un plot. Si tu as de l'avance, tu ralentis progressivement et inversement si tu as du retard. Souviens toi ! A chaque coup de sifflet tu es au plot ; pas en avance ni en retard. 3) Après environ 2' de course à la même allure, je donnerai 2 coups de sifflet. Cela signifie que la vitesse est augmentée de 1km/h. Je te crierai la nouvelle vitesse à laquelle tu te trouves. 4) Ton objectif est de suivre la vitesse imposée le plus longtemps possible. Si tu sens que tu perds du terrain sans arriver à le rattraper, tu t'arrêtes. La vitesse du dernier palier que tu as entièrement réalisé correspond à ta Vitesse Maximale de course (VMA). C'est une allure clé de l'entraînement.

Consignes au "testeur" 1) se placer au milieu du terrain ; démarrer le chrono au début du test et siffler pour chaque temps indiqué en rouge dans le tableau. 2) quand arrive la fin d'un palier, si vous ne disposez que d'un seul chrono, faire très rapidement la manipulation consistant à le remettre à zéro et à le relancer. si vous avez deux chronomètres, lancer le second qui devient le référent pour les coups de sifflet du nouveau palier. Remettre le premier chronomètre à zéro… 3) vous pouvez indiquer à l'athlète à quelle allure il se trouve et l'encourager. 4) démarrer le test à une allure inférieure de 5 à 8 km/h à la VMA présumée (exemples : débutants 7km/h ; débrouillés 10km/h ; confirmés [niveau régional] 14km/h).

Annexe 1 b : Description de la passation du test piste de Léger

Le test débute à une allure très lente, qui constitue en même temps un échauffement, puis, toutes les 2 minutes, la fréquence des signaux sonores s'accélère automatiquement, nécessitant une accélération progressive de la course.

Le but de l'épreuve est de pouvoir atteindre le palier (dont !e numéro est annoncé toutes les 2 minutes) le plus élevé possible.

Pour que le résultat soit valable, il faut bien sûr que le vous alliez à la limite de vos possibilités ; vous devez vous arrêter quand vous ne pouvez plus suivre le rythme imposé par les " bip " sonores.

Annexe 1 c : fiche individuelle VMA VO2MAX + Tableau de correspondance perf/VMA/VO2MAX

Pratiquez-vous un sport régulièrement ?

________________________________

Combien de cigarettes fumez vous par jour ?

________________________________

Pallier de VMA atteint :_________

VMA correspondante :__________

Score de VO2MAX correspondant :______

Nom : Prénom : Classe : Age :

Annexe 1 d : Définitions et analyse de la VO2MAX :

L’oxygène est le carburant nécessaire à tout effort physique prolongé (c’est le carburant de l’endurance).

Le VO2max est le débit maximum d’oxygène consommé lors d’un effort, c’est-à-dire le volume maximal d’oxygène prélevé au niveau des poumons et utilisé par les muscles par unité de temps

Le V02 max est exprimé dans l'absolu en litres par minute et pour être comparable d'un sujet à l'autre, il est ramené au kilo de poids. On obtient alors des millilitres d'oxygène par minute et par kilo de poids. Ce volume d’oxygène consommé ne dépasse pas une valeur maximale même si l’effort augmente en intensité.

Cette valeur est en moyenne de : -45-50 ml /mn/kg pour les hommes -35-40 ml /mn/kg pour les femmes

les sujets capables d'utiliser la plus grande quantité d'oxygène sont ceux qui possèdent les meilleures capacités physiques pour les sports d'endurance.

Le VO2 max est une caractéristique individuelle qui dépend des caractères anatomiques et physiologiques des individus, à savoir : 1 - la capacité de diffusion de l’oxygène de l’air inspiré des alvéoles vers le sang.

2 - la capacité de transport de cet oxygène, qui dépend du nombre de globules rouges, du débit cardiaque et du développement du système vasculaire (notamment capillaire). 3 - la capacité d’utilisation de cet oxygène par les cellules musculaires. Même si elle est dite « maximum », cette valeur peut évoluer et s’améliorer pour un même individu en fonction de l’entraînement.

Une estimation de l’endurance Lors d’un effort de longue durée, plus un individu a un VO2 max élevé, plus il peut maintenir un pourcentage élevé de ce VO2 max. C’est ce qu’on appelle l’«endurance», qui peut être améliorée d’environ 30 à 35 % avec l’entraînement. Endurance = capacité à maintenir un pourcentage élevé de VO2max.

Annexe 2 a : Lire une étiquette :

Annexe 2 b : Quel produit contient les substances nocives suivantes ?

Nitrosamines

CO

Cadmium

Benzopyrène

Polonium

Dioxines Acroléine

?

Annexe 2 c : Composés de la fumée de cigarette.

La fumée du tabac (4 000 composés)

Nitrosaminesirritant + cancérogène

CO hypoxie sang + muscle

Cadmium accumulation

Benzopyrène Goudron cancérogène

Nicotine addictive

Polonium radioactif (1/2 vie > 1000 ans)

Dioxines cancérogène

Acroléineirritant

ANNEXE : QUESTIONNAIRE DESTINÉ AUX ÉLÈVES CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE CMP B Rue Montalembert 63 000 Clermont –Ferrand

Pour la plupart des questions, plusieurs réponses vous sont proposées. Vous devez

cocher la case (une seule case) qui correspond à votre choix. Pour d’autres questions (âge…), aucune réponse n’est proposée. Vous devez alors

noter votre réponse directement sur la ligne en dessous ou à côté. Attention, vous ne devez pas répondre à toutes les questions.

Certaines concernent uniquement les non fumeurs et d’autres uniquement les fumeurs.

COMMENT REPONDRE :

Actuellement le CHU de Clermont Ferrand, La Ligue contre le cancer et le Rectorat de Clermont Ferrand entreprennent une enquête auprès des adolescents afin de mieux connaître leur santé et leur mode de vie.

Ce questionnaire est également présenté à d’autres élèves des établissements scolaires de l’Auvergne. Il est ANONYME, N’Y INSCRIVEZ PAS VOTRE NOM. Les personnes de votre entourage

(enseignants, infirmière scolaire, parents, amis…) n’auront jamais connaissance de vos réponses. Vous n’êtes pas obligé de répondre mais si vous acceptez, nous vous demandons de répondre

sincèrement à toutes les questions. Cependant, si une question vous gêne, qu’elle ne vous concerne pas ou que vous ne voulez pas dire la vérité, nous vous demandons de ne pas y répondre. Il ne s’agit pas d’un examen, il n’y a donc ni bonnes ni mauvaises réponses. Votre participation est volontaire et l’aide que vous nous apportez aujourd’hui est très importante. Les résultats seront analysés par une équipe de chercheurs du CHU à l’aide de moyens informatiques et statistiques.

1. Ma consommation de tabac :

! Je n’ai jamais fumé. ! Je fume quelquefois mais pas régulièrement. ! Je suis un ex-fumeur, j’ai arrêté durant les six derniers mois. !. Je suis un ex-fumeur, j’ai arrêté il y a plus de six mois. ! Je fume régulièrement.

" Si vous fumez, régulièrement ou occasionnellement ou que vous êtes un ex-fumeur,

passez directement à la question 4, sinon, répondez aux questions suivantes :

1.1 J’ai déjà envisagé de fumer : ! Oui ! Non 1.2 J’ai déjà essayé de fumer une cigarette, ne serait ce que quelques bouffées :

! Oui ! Non

" Les non-fumeurs, passez directement à la question 6. 2. Lorsque j’ai fumé une cigarette pour la première fois, j’avais ans. 3. Au cours des 30 derniers jours, combien de jours avez-vous fumé au moins une cigarette ?

! Aucun ! 1 à 5 jours ! 6 à 10 jours ! 11 à 20 jours ! 21 à 29 jours ! 30 jours (tous les jours)

4. Les jours où vous avez fumé, combien de cigarettes avez-vous fumées en moyenne ?

! Je n’ai pas fumé au cours des trente derniers jours. ! 5 cigarettes ou moins. ! 6 à 10 cigarettes. ! 11 à 15 cigarettes. ! 16 à 20 cigarettes. ! 21 à 25 cigarettes. ! Plus de 25 cigarettes.

5. Au cours des 7 derniers jours, à compter d’hier, combien de cigarettes avez-vous fumées chaque jour ? Trouvez la journée d’hier sur la roue et suivez les flèches pour les 7 derniers jours. Indiquez votre réponse en dessous de chaque jour.

Dimanche

Mardi

Lundi

Samedi

Ven dredi

Jeudi

Mer credi

6. Ci dessous sont citées des situations dans lesquelles certaines personnes peuvent être tentées de fumer. Indiquez, à l’aide de l’échelle en 5 points, si vous êtes sûr(e) que vous pouvez vous abstenir de fumer dans chaque situation. " Ensuite, passez à la question 8 Pas

sûr(e) du tout

Pas vraiment sûr (e)

Moyennement sûr(e)

Assez sûr(e)

Absolu- -ment sûr(e)

a. Lorsque les choses ne vont pas comme je le souhaite et que je suis frustré (e).

!

!

!

!

!

b. Avec mon (ma) petit(e) ami(e) ou mon (ma) meilleur(e) ami(e) qui est en train de fumer.

!

!

!

!

!

c. Lorsque je suis en conflit avec ma famille.

!

!

!

!

! d. Lorsque je suis heureux et que je

fais la fête.

!

!

!

!

! e. Lorsque je suis très en colère

après quelque chose ou quelqu’un.

!

!

!

!

!

f. Lorsque je vois quelqu’un fumer et qui a l’air bien.

!

!

!

!

! g. Devant un café en discutant et en me relaxant.

!

!

!

!

!

g. Lorsque je viens de me réveiller.

!

!

!

!

!

h. Avec des amis dans une fête.

!

!

!

!

! i. Lorsque je suis très anxieux (se)

et très stressé(e).

!

!

!

!

! Lorsque je réalise que je n’ai pas fumé depuis un moment.

!

!

!

!

!

7. Pour les non fumeurs : Ci-dessous sont citées des situations dans lesquelles certaines personnes peuvent être tentées de fumer. Indiquez, à l’aide de l’échelle en 5 points, si vous avez déjà eu envie de fumer dans ces situations. " Ensuite, passez directement à la question 8 Jamais

eu envie

Rarement eu

envie

Quelques fois eu

envie

Souvent eu envie

Très souvent eu envie

a. Lorsque les choses ne vont

pas comme je le souhaite et que je suis frustré (e).

!

!

!

!

!

j. Avec mon (ma) petit(e) ami(e) ou mon (ma) meilleur(e) ami(e) qui est en train de fumer.

!

!

!

!

!

b. Lorsque je suis en conflit avec ma famille.

!

!

!

!

!

c. Lorsque je suis heureux et que je fais la fête.

!

!

!

!

!

d. Lorsque je suis très en colère après quelque chose ou quelqu’un.

!

!

!

!

!

e. Lorsque je vois quelqu’un fumer et qui a l’air bien.

!

!

!

!

!

f. Devant un café en discutant et en me relaxant.

!

!

!

!

!

g. Lorsque j’ai besoin de me remonter le moral.

!

!

!

!

!

h. Avec des amis dans une fête.

!

!

!

!

!

i. Lorsque je suis très anxieux (se) et très stressé.

!

!

!

!

!

8. Les phrases suivantes expriment différentes opinions concernant le fait de fumer. Evaluez à quel point chacune de ces opinions influence votre décision de fumer. N’influen-

-ce pas du tout ma décision

N’influen- -ce pas vraiment ma décision

Influence moyennement ma décision

Influence beaucoup ma décision

Influence vraiment beaucoup ma décision

a. Fumer des cigarettes est très plaisant.

!

!

!

!

!

b. La fumée de ma cigarette affecte la santé des personnes qui m’entourent.

!

!

!

!

!

c. J’aime l’image d’être un fumeur.

!

!

!

!

!

N’influen- -ce pas du tout ma décision

N’influen- -ce pas vraiment ma décision

Influence moyennement ma décision

Influence beaucoup ma décision

Influence vraiment beaucoup ma décision

d. Mes proches souffriraient si je devenais malade à cause de la cigarette.

!

!

!

!

!

e. Je suis relaxé et donc plus plaisant lorsque j’ai fumé.

!

!

!

!

!

f. Si j’arrête de fumer, je vais être irritable et je vais éprouver des difficultés à être entouré (e).

!

!

!

!

!

g. Fumer des cigarettes est dangereux pour ma santé.

!

!

!

!

!

h. Ma famille et mes proches me préfèrent lorsque je suis heureux de fumer que lorsque je suis triste à essayer ’arrêter.

!

!

!

!

!

i. Je suis gêné(e) de fumer.

!

!

!

!

!

j. Je me préfère lorsque je fume.

!

!

!

!

!

k. La fumée de ma cigarette dérange les autres.

!

!

!

!

!

l. Fumer m’aide à mieux me concentrer et à mieux travailler.

!

!

!

!

!

m. Les gens pensent que je suis stupide en ignorant les dangers de la cigarette.

!

!

!

!

!

n. Mes proches désapprouvent que je fume.

!

!

!

!

!

o. Je suis stupide d’ignorer les dangers de la cigarette.

!

!

!

!

!

ACTIVITE PHYSIQUE / LECTURE / LOISIRS 9. Durant les 12 derniers mois, j’ai... Jamais Moins

d’1 fois par mois

Entre 1 fois par mois et 1 fois par semaine

1 à 3 fois par semaine

4 fois ou plus par semaine

... pratiqué un sport ou fais des activités physiques SANS entraîneur ou instructeur (vélo, course à pieds, randonnée, roller, skate bord …)

!

!

!

!

!

Jamais Moins d’1 fois par mois

Entre 1 fois par mois et 1 fois par semaine

1 à 3 fois par semaine

4 fois ou plus par semaine

... participé à des cours ou des clubs d’art, de théâtre de musique en dehors des heures de classe

!

!

!

!

!

... participé à des clubs de sports : danse, gymnastique, football, basket ball ou autres en dehors des heures de classe

!

!

!

!

!

... joué à des jeux vidéo

!

!

!

!

!

... fait des passe-temps (bricolage, dessin…)

!

!

!

!

!

... fait des petits travaux (livrer des journaux, garder des enfants…)

!

!

!

!

!

MON UNIVERS AU QUOTIDIEN

10. Est-ce que votre père fume ? (Si vous n’habitez pas avec votre père mais avec quelqu’un qui est comme un père pour vous, alors répondez pour cette personne.) ! Je ne sais pas. ! Je n’habite pas avec mon père ni avec quelqu’un comme mon père. ! Oui ! Non 11. Est-ce que votre mère fume ? (Si vous n’habitez pas avec votre mère mais avec quelqu’un qui est comme une mère pour vous, alors répondez pour cette personne.) ! Je ne sais pas. ! Je n’habite pas avec ma mère ni avec quelqu’un comme ma mère. ! Oui ! Non

12. Au lycée/collège, j’ai des copains ou des copines : Pas du tout Peu Moyennement Assez Beaucoup

! ! ! ! ! 13. Parmi ces copains ou copines _______________ (inscris leur nombre) sont fumeurs. 14. Depuis un an... Jamais Rarement Quelquefoi

s Assez souvent

Très souvent

... je sors avec mes parents.

!

!

!

!

!

... je sors avec d’autres jeunes dans la journée.

!

!

!

!

!

... je sors avec d’autres jeunes tard le soir.

!

!

!

!

!

... je me sens seul(e).

!

!

!

!

!

MES OPINIONS ET CROYANCES

15. Nous désirons savoir ce que vous pensez de certaines choses qui ont été dites ou qui sont mises en place par rapport à l’usage de la cigarette. Oui Non Je ne sais

pas Il faut fumer pendant de nombreuses années avant que cela ne nuise à la santé :

!

!

!

Le fait de fumer une cigarette de temps à autre peut nuire à la santé :

!

!

!

Fumer peut aider à chasser l’ennui :

!

!

! Fumer peut aider à se détendre :

!

!

! Même après avoir fumé pendant de nombreuses années, le fait d’arrêter de fumer permet de réduire les dommages pour la santé :

!

!

!

Fumer aide les gens à rester mince :

!

!

! Les gens peuvent développer une dépendance au tabac :

!

!

!

La fumée de tabac peut être dangereuse pour la santé des non fumeurs :

!

!

!

Les fumeurs peuvent arrêter de fumer dès qu’ils le veulent :

!

!

!

16 Pouvez vous citer trois raisons (médicales, sociales, juridiques, financières, etc) de ne pas fumer. - - - 17. Quels problèmes de santé les gens risquent-ils d’avoir s’ils fument pendant de nombreuses années ?

18. Les questions suivantes portent sur le nombre de décès causés par le tabagisme en France. Indiquez si vous êtes en accord ou désaccord avec chacun des énoncés. D’accord Pas d’accord Je ne sais

pas L’usage du tabac cause, annuellement, plus de décès que l’alcool.

!

!

!

L’usage du tabac cause, annuellement, plus de décès que les drogues illégales.

!

!

!

L’usage du tabac cause, annuellement, plus de décès que les accidents de voiture.

!

!

!

L’usage du tabac cause, annuellement, plus de décès que le SIDA.

!

!

!

L’usage du tabac cause, annuellement, plus de décès que les suicides.

!

!

!

19. Indiquez à quel point l’avis des personnes suivantes est important pour vous à l’aide de l’échelle en 5 points.

Pas du tout

important Pas très important

Moyennement important

Assez important

Très important

Ma mère. ! ! ! ! !

Mon père.

!

!

!

!

!

Mes frères et sœurs.

!

!

!

!

!

Ma famille.

!

!

!

!

!

Mes ami(e) s.

!

!

!

!

!

Tous mes professeurs.

!

!

!

!

!

Les filles en général.

!

!

!

!

!

Les garçons en général.

!

!

!

!

!

20. Ci-dessous est décrite une situation. Si vous êtes un garçon, imaginez qu’elle décrit l’histoire de Pierre, si vous êtes une fille, imaginez qu’elle décrit celle d’Emilie. Pierre/Emilie a votre âge, depuis qu’il/elle est au lycée, il/elle a l’occasion de fumer. Devant ses copains(ines) c’est de plus en plus dur de résister, d’ailleurs, hier, il/elle a décidé de fumer avec son/sa copain/ine : Mickaël/Cécile.

a. Maintenant, imaginez que vous êtes dans cette situation. Est-ce que vous...

Très Probablement Peut être Probablemen Certainement

certainement

t pas pas

... fumeriez vous aussi avec Michaël/Cécile.

!

!

!

!

!

... éviteriez Michaël/Cécile pour ne pas être tenté.

!

!

!

!

!

... essayeriez de convaincre Michaël/Cécile qu’il ne faut pas fumer.

!

!

!

!

!

... trouveriez d’autres amis qui ne fument pas.

!

!

!

!

!

b. Dans cette situation, est-ce que les personnes suivantes vous conseilleraient de ne pas fumer :

Oui, très

certainement Oui, probablement

Peut être Non, probablement pas

Non, certainement pas

Ma mère.

!

!

!

!

!

Mon père.

!

!

!

!

!

Mes frères et sœurs.

!

!

!

!

!

Ma famille.

!

!

!

!

!

Mes ami(e) s.

!

!

!

!

!

Tous mes professeurs.

!

!

!

!

!

Les filles en général.

!

!

!

!

!

Les garçons en général.

!

!

!

!

!

c. Si vous décidez de fumer avec Mickaël/Cécile, est-ce que vous pensez que cela aura

des conséquences négatives ultérieures ? Oui tout à fait Oui, peut être Peut être Non,

probablement pas

Non, certainement pas

!

!

!

!

!

d. Quelle importance accordez vous à ces conséquences négatives ? Pas du tout d’importance

Très peu d’importance

Moyennement d’importance

Un peu d’importance

Beaucoup d’importance

! ! ! ! ! 21. Pour les phrases suivantes, donnez votre avis à l’aide de l’échelle en 5 points. Je pense que fumer est ...

Très bien Bien Ni bien, ni mal Mal Très mal ! ! ! ! !

Je pense que fumer est ... Très intelligent Intelligent Ni intelligent,

ni pas intelligent

Pas intelligent Pas du tout intelligent

! ! ! ! ! Je pense que, d’une manière générale, fumer est ... Très bénéfique Assez

bénéfique Ni bénéfique, ni nuisible

Assez nuisible Très nuisible

! ! ! ! ! Il est facile pour moi de refuser une cigarette si une personne dans une soirée m’en propose une : Tout à fait d’accord

D’accord Moyennement d’accord

Pas d’accord Pas du tout d’accord

! ! ! ! ! Il est facile pour moi de refuser une cigarette si un copain (ine) m’en propose une : Tout à fait d’accord

D’accord Moyennement d’accord

Pas d’accord Pas du tout d’accord

! ! ! ! ! Il est facile pour moi de refuser une cigarette si mon (ma) meilleur(e) ami(e) m’en propose une : Tout à fait d’accord

D’accord Moyennement d’accord

Pas d’accord Pas du tout d’accord

! ! ! ! ! Il est facile pour moi de refuser une cigarette si mon (ma) petit(e) ami(e) m’en propose une : Tout à fait d’accord

D’accord Moyennement d’accord

Pas d’accord Pas du tout d’accord

! ! ! ! ! 22. Les personnes qui sont importantes pour moi pensent que je devrais ... Ne jamais fumer

Fumer très modérément

Ni fumer, ni ne pas fumer.

Fumer un peu Fumer beaucoup

! ! ! ! ! 23. Pour moi, l’adolescent type (de votre âge) qui fume possède les caractéristiques suivantes : Pas du tout Pas vraiment Moyennement Beaucoup Extrêmement Intelligent

!

!

!

!

!

Indéterminé1 ! ! ! ! ! Populaire

!

!

!

!

!

Immature

!

!

!

!

!

Cool

!

!

!

!

!

Confiant

!

!

!

!

!

Pas du tout Pas vraiment Moyennement Beaucoup Extrêmement Indépendant

!

!

!

!

!

Insouciant

!

!

!

!

!

Peu intéressant

!

!

!

!

!

Attentionné

!

!

!

!

!

Ennuyeux

!

!

!

!

!

Egocentrique2

!

!

!

!

!

1 Egocentrique : qui se considère un peu comme le centre du monde.

24. Pour les questions qui suivent, lisez très attentivement l’énoncé : Alexandre et Pierrick font du skate board. Ils rencontrent des garçons qu’ils connaissent. L’un de leurs copains leur demande s’ils veulent venir voir leur groupe de musique jouer ce soir dans un garage. Il y aura un groupe d’amis et de la bière. Alexandre et Pierrick acceptent l’invitation. Ils ne fument pas et ils n’ont jamais réellement bu d’alcool. Un peu plus tard, les deux jeunes arrivent au garage. Il y a déjà une dizaine de personnes qui fument. Un garçon vient les voir et leur propose une cigarette. Alexandre accepte sans hésiter. Pierrick refuse avec un signe de la tête. Tous les deux s’intègrent dans le groupe. Alexandre allume sa cigarette et propose à Pierrick de fumer quelques bouffées. Pierrick accepte finalement de fumer un peu. a. Pouvez-vous identifier la pression sociale exercée dans cette situation ? b. A votre avis, pour prendre une décision appropriée à la situation, quelles questions pourrait-on se poser ?

1 Indéterminé : indécis, qui ne sait pas vraiment ce qu’il veut.

c. Si Pierrick n’avait jamais accepté de fumer, aurait il été accepté dans le groupe ? Pourquoi ? d. Aurait il pu avoir d’autres solutions pour s’intégrer (Citez en quelques unes) ? e. Selon vous, de quelle manière peut-on résister à la pression sociale (citez 3 exemples) :

CERTAINES EXPERIENCES

• RAPPEL : Vos réponses sont confidentielles. Votre questionnaire est anonyme.

25. J’ai déjà consommé une boisson alcoolisée :

! Oui, souvent. ! Oui, quelquefois. ! Non, jamais.

Si oui, Depuis un an, je bois… Jamais

Rarement Une fois par

semaine Plusieurs fois par semaine

Tous les jours

… de la bière ! ! ! ! ! … du cidre ! ! ! ! ! … du vin ! ! ! ! ! … du champagne

! ! ! ! !

… des alcools forts

! ! ! ! !

J’ai déjà été ivre … 0 fois 1 à 2 fois 3 à 9 fois 10 à 19

fois 20 fois et plus

… au cours de ma vie

!

!

!

!

! … au cours des 12 derniers mois

!

!

!

!

! 26. Au cours des 6 derniers mois, il m’est arrivé de prendre de la marijuana ou cannabis (joint, herbe, hachish) : 0 fois 1 à 2 fois 3 à 9 fois 10 à 19 fois 20 fois et

plus ! ! ! ! !

Je suis : Un garçon ! Une fille ! Pays de naissance : ……………………………………………. Mon âge : …………. ans J’habite : En ville ! En banlieue ! A la campagne !

INFORMATIONS GENERALES

Je vis avec : Mes parents ensemble ! Ma mère seule ! Mon père seul ! Ma mère et son conjoint ou compagnon ! Mon père et sa conjointe ou compagne ! Un autre membre de ma famille ! Seul(e) ! Mon ami(e) ! Autre situation ! J’ai des frères et sœurs (ou demi frères et demi sœurs) : Oui ! Non ! J’ai redoublé : Oui ! Non !

Si OUI, j’ai redoublé : Une fois ! Plusieurs fois !

Tableau : Corrélations entre la consommation de tabac des élèves, les activités physiques et les loisirs. # En rouge figurent les corrélations significatives.

pratique d'un

sport

Pratique musique

Pratique club de

sport

Jeux video

Passe temps

(bricolage, dessin...)

travaux saisonniers

sorties avec

parents

sorties avec

jeunes dans la journée

sorties avec

jeunes tard le

soir

Consommation de tabac

Pratique d'un sport

1 0,447 0,244 0,107 0,131 0,082 0,107 0,054 -0,016 -0,038

Pratique musique

0,447 1 0,059 -0,015

0,045 0,056 0,089 0,013 -0,011 0,022

Pratique club de sport 0,244

0,059 1 0,097 -0,05 0,001 0,055 0,123 0,062 -0,09

Jeux video 0,107 -0,015 0,097 1 0,158 -0,102 -0,007 0,035 -0,001 -0,045

Passe temps 0,131 0,045 -0,05 0,158 1 0,17 0,147 -0,002 -0,007 -0,031 Travaux saisonniers 0,082

0,056 0,001 -0,102

0,17 1 0,073 0,113 0,146 0,099

sorties avec parents 0,107

0,089 0,055 -0,007

0,147 0,073 1 -0,047 -0,234 -0,188

sorties avec jeunes dans la journée 0,054

0,013 0,123 0,035 -0,002 0,113 -0,047 1 0,588 0,274

sorties avec jeunes tard le soir -0,016

-0,011 0,062 -0,001

-0,007 0,146 -0,234 0,588 1 0,402

consommation de tabac -0,038

0,022 -0,09 -0,045

-0,031 0,099 -0,188 0,274 0,402 1