infection par le vih
DESCRIPTION
Infection par le VIH. Dr EL SAMAD Youssef IFSI 2007. Définition/généralités. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Infection par le VIH
Dr EL SAMAD Youssef
IFSI 2007
Définition/généralités• Le SIDA (Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise), décrit en
1981,correspond à un déficit immunitaire chronique induit par le virus VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine), en anglais HIV (Human Immunodeficiency Virus), découvert en 1983
• L’infection virale est longtemps silencieuse (asymptomatique)
• L’infection est transmise par les relations sexuelles, le sang, et de la mère à l’enfant in utero
• Les anti-rétroviraux sont efficaces sur le VIH, et permettent d’éviter le SIDA-maladie, et de restaurer l’immunité, mais peuvent être mis en échec par les résistances développées par le virus
Historique
Historique• 1981 - Début de l'épidémie aux USA
– Des médecins informent les CDC [Centers for Disease Control, Atlanta] fin 1980, début 1981, de la survenue de 2 maladies rares dans la communauté homosexuelle de Los Angeles, San Francisco et New-York (MMWR 5 juin et 4 juillet 1981) : La pneumocystose et la maladie de Kaposi
• Certains cas cliniques font penser à des infections VIH aux Etats-Unis dès 1952
• Toutes les études montrent l'absence de situation épidémique en Amérique et en Afrique avant les années 80
• 1983 - Découverte du virus responsable
• En janvier 1983 à l’Institut Pasteur, l’équipe du Pr Montagnier isole un virus en culture à partir d’un ganglion d’un malade atteint de SIDA.
• 1986: le virus est appelé VIH
Historique• 1987. : 1 er traitement : AZT
(RETROVIR(r)) Relais possible par de nouveaux médicaments: ddl (VIDEX(r)) ddC (HIVID(r))
• Pandémie: le virus dans le Monde
• 1996 : Amélioration des traitements (association de 3 médicaments)
• 2000 : Premiers essais d’immunothérapie et de vaccinothérapie
Origines du VIH
• une zoonose ? – Les études comparant les génomes des rétrovirus
humains et simiens sont en faveur d'une zoonose à l'origine du SIDA
– L'ancêtre du VIH-2 a été identifié chez un singe du genre mangabey enfumé (Cercocebus atys) : il existe une grande similitude entre le SIVsm infectant ce singe et le VIH-2 sous-type D. La divergence avec les autres sous-types de VIH-2 laisse supposer que ses différents sous-types pourraient résulter de la transmission répétée de différents SIV à l'homme sur de nombreuses années
Épidémiologie
Épidémiologie (monde)
Épidémiologie (monde)
Épidémiologie (monde)
Statistics from UNAIDS, Report on the Global AIDS Epidemic, 2006
Épidémiologie (monde)
Statistics from UNAIDS, Report on the Global AIDS Epidemic, 2006
Épidémiologie (Europe)
HIV infections newly diagnosed: cases reported in 2005 per million population, WHO European Region
Épidémiologie (Europe)
0
20
40
60
1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004
Year of diagnosis
Cases per million
East *
Centre *
West *
AIDS incidence per million population, bygeographic area, 1986-2004, WHO European Region
Data adjusted for reporting delays* Countries excluded (data not available for the whole period):
West: France, Norway; Centre: Bulgaria; East: Kyrgyzstan, Russian Federation, Uzbekistan
EuroHIV
Up
da
te a
t 3
1 D
ece
mb
er
200
4
0
20
40
60
1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004
Year of diagnosis
Cases per million
East *
Centre *
West *
AIDS incidence per million population, bygeographic area, 1986-2004, WHO European Region
Data adjusted for reporting delays* Countries excluded (data not available for the whole period):
West: France, Norway; Centre: Bulgaria; East: Kyrgyzstan, Russian Federation, Uzbekistan
EuroHIV
Up
da
te a
t 3
1 D
ece
mb
er
200
4
Épidémiologie en France 2005
I n V S , d é c e m b r e 2 0 0 11 8
C a u s e s m é d ic a le s d e d é c è s l e s p lu s f r é q u e n t e s p a r m i l e s h o m m e sâ g é s d e 2 5 à 4 4 a n s
( à p a r t i r d e s d o n n é e s d u C E P I D C , e x - s e r v i c e S C 8 d e l ’ I N S E R M )
0
5 0 0
1 0 0 0
1 5 0 0
2 0 0 0
2 5 0 0
3 0 0 0
3 5 0 0
1 9 9 0 1 9 9 1 1 9 9 2 1 9 9 3 1 9 9 4 1 9 9 5 1 9 9 6 1 9 9 7 1 9 9 8A n n é e d e d é c è s
Nom
bre
de d
écès
S u ic id e s
A c c id e n t s d e lac ir c u la t io n :S id a e t I n f e c t io n p a r leV I HC a r d io p a t h ie s is c h é m iq u e s
C ir r h o s e a lc o o liq u e o u n o np r é c is é e d u f o ieC a n c e r s t r a c h é e , b r o n c h e se t p o u m o nC a n c e r s d e s V A D S( b o u c h e , p h a r y n x , o e s o )M a la d ie s v a s c u la ir e sc é r é b r a le sP s y c h o s e s a lc o o liq u e s e ta lc o o lis m eC h u t e s a c c id e n t e lle s
Nombre de cas de sida par année de diagnostic
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
1978 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003* 2004*
Année de diagnostic du sida
Nomb
re de
nouv
eaux
cas
Découverte du VIH
Accessibilitédu dépistage
AZT en monothérapie
Nelles associationsantirétrovirales avec inhibiteur de protéase
Associations antirétrovirales
* données redressées pour les délais de déclaration
sous-déclaration?
Épidémiologie (Picardie)(au 31/12/2006)
Répartition par sexe
0
0 ,2
0 ,4
0 ,6
0 ,8
1
205 265109
579105
201
36
342
0100
200300400500
600700800
9001000
Somme Oise Aisne TotalPicardie
F
M
Répartition par âge
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Somme Oise Aisne Totalpicardie
15 à 19
20 à 29
30 à 39
40 à 49
50 à 59
60 à 69
plus de 70
non précisé
Répartition selon le mode de contamination (Somme)
1 2 ; 5 %1 6 ; 6 %7 1 ; 2 7 %1 4 3 ; 5 3 %2 0 ; 8 %31
Secteur 1 Secteur 2
Secteur 3 Secteur 4
Secteur 5 Secteur 6
Secteur 7 Secteur 8
Secteur 9 Secteur 10
Somme
170
84
11
20118 33
hétérosexuel
homosexuel
bisexuel
Toxicomane
toxicomane/hétérosexuel
toxicomane/homosexuel
transfusion sanguine
maternofoetale
inconnu
non précisé
Répartition selon le mode de contamination (Oise)
OISE
304
72
1
631 96
11Hétérosexuel
Homosexuel
Bisexuel
Toxicomane
Toxico/hétéro
Toxico/homo
Transfusionnel
Non précisé
Materno-fœtale
Inconnu
Répartition selon le mode de contamination (Aisne)
3
5
1
45; 35%
44; 35%
29; 23%
hétérosexuel
homosexuel
bisexuel
Toxicomane
toxicomane/hétérosexueltoxicomane/homosexuel
transfusion sanguine
maternofoetale
inconnu
professionnelle
Aisne
50
51
7
31
1 41
hétérosexuel
homosexuel
bisexuel
Toxicomane
toxicomane/hétérosexuel
toxicomane/homosexuel
transfusion sanguine
maternofoetale
inconnu
non précisé
Répartition selon le mode de contamination (Picardie)
4 5 3 ; 5 4 %
1 8 7 ; 2 3 %
1 6 ; 2 %
1 1 3 ; 1 4 %4 3 ; 5 %1 5 ; 2 %
3
hétérosexuel
homosexuel
bisexuel
Toxicomane
toxicomane/hétérosexuel
toxicomane/homosexuel
transfusion sanguine
maternofoetale
inconnu
professionnelle
Picardie
524207
19
114
13
1
128
15
Hétérosexuel
Homosexuel
Bisexuel
Toxicomane
Toxico/hétéro
Toxico/homo
Transfusionnel
Non précisé
Materno-fœtale
Inconnu
Répartition en fonction de l’existence ou non d’un traitement antiVIH
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Somme Oise Aisne
Non traité
Monothérapie
Bithérapie
Trithérapie
Quadrithérapie
Plus de 4 antirétroviraux
Répartition en fonction de l’existence ou non d’un traitement antiVIH (Picardie)
0
100
200
300
400
500
600
700
Picardie
Non traité
Monothérapie
Bithérapie
Trithérapie
Quadrithérapie
Plus de 4 antirétroviraux
Modes de transmission
Modes de transmission
• Virus très fragile.=> Impossibilité d'infection par le simple touché, par l'utilisation des W.C. publics, par la sueur, par la nourriture, les assiettes, les verres, les couverts
• Sécrétions sexuelles et sang
• Présence du virus dans la salive et les larmes, mais faibles quantités, aucun cas de SIDA transmis par cette voie...
Transmission du VIH
TRANSMISSION PAR VOIE SEXUELLE
• Toute relation sexuelle• Sens homme-femme que femme-homme.• Relations anales plus "infectantes" que les
relations vaginales• Augmentation du risque si MST• Préservatif +++
Transmission du VIH
TRANSMISSION PAR VOIE SANGUINE
• Différentes occasions : transfusion, injection de produits sanguins (Très rares depuis le 1er Aout 1985), seringues et aiguilles souillées, problème des drogués
• Dans le milieu médical, les seringues et aiguilles ou autres instruments ne présentent plus aucun risque
• Passage transplacentaire ou à l'accouchement
Transmission du VIHVIE COURANTE
• Qu'est-ce qui ne provoque pas l'infection?• Contacts quotidiens ordinaires tels que les poignées de main, les
embrassades, les baisers, la toux, les éternuements, les piscines publiques, les sièges de toilette, les draps de lit, la vaisselle, les aliments ou les animaux
• Acupuncture : le risque est nul. Les aiguilles sont stérilisées ou les patients apportent leurs aiguilles stériles
• Dentiste : le risque est nul. Parlez à votre dentiste des procédures d'hygiène à respecter
• Coiffeur : risque nul• Sport : risque nul cependant pour la boxe et les sports violents,
traitement des plaies en cours de combat• Au travail : risque nul• A l'école/crèche : risque nul
Physiopathologie
• Le VIH infecte les cellules CD4, et entraîne leur diminution progressive (N=500/mm3)
• Ces cellules sont essentielles à l’immunité cellulaire, d’où l’apparition d’infections opportunistes et de cancers
• Le VIH lui-même provoque des troubles neurologiques
• Les co-infections (VHB, VHC, HPV, EBV…)sont plus graves
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Physiopathologie
Diagnostic virologique
• TESTS DE DEPISTAGE• TESTS ELISA : Techniques immuno-
enzymatiques de type ELISA Réalisation obligatoire de deux tests de dépistage, dont au moins un tests ELISA mixte pour le VIH-1 et pour le VIH-2, pour l'analyse d'un même sérum
• 0,5 à 1 % des donneurs de sangs sans risque d'infection à VIH sont positifs en ELISA (FP).
• Les tests mixtes dépistent les anticorps anti-VIH-1 et anti VIH-2
Diagnostic virologique
• II - TESTS RAPIDES– Tests d'immunofiltration simple ou d'agglutination,
résultat en quelques minutes par lecture visuelle.– Diagnostic en urgence dans des situations
particulières – Ils ne peuvent cependant pas remplacer le dépistage
classique par ELISA. – Nombreux tests rapides mixtes, parfois manque de
sensibilité surtout si séroconversion précoce
Diagnostic virologique
• TESTS DE CONFIRMATION• WESTERN BLOT :
– Test de confirmation très spécifique : Identifie les anticorps dirigés contre les différentes protéines structurales et non structurales du VIH.
– Séparation par migration électrophorétique, puis transfert sur membrane de nitrocellulose et détection par réaction immuno-enzymatique.
– Le Western blot de confirmation doit être obligatoirement réalisé sur un prélèvement différent de celui qui a servi au test de dépistage.
– Technique délicate pour son interprétation