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NÉMAT0GRAPH1QIE FRANÇAISE
Succès sons précédent de
LA VILLE DORÉE Grand film en couleurs
présenté ou NORMANDIE à Paris à l'occasion du JUBILE U.F.A 1
Depuis la première séance le NORMANDIE REFUSE DU MONDE
^— du
Jubilé U.F.A
a MARSEILLE
BORDEAUX
Les artistes les plus populaires du Cinéma Français
ont applaudi
LA VILLE DORÉE authentique chef-d'œuvre
du film en couleurs
Les Directeurs des salles de PARIS et des envi, rons ont réservé à LA VILLE DORÉE un accueil particulière-msnt chaleureux.
Ce grand film en couleurs leur a été présenté ou cours de deux séances données à l'A. CE.
du
Jubilé U.F.A
LYON et à
LILLE
A INSÉRER DANS « LE FILM » N° 62 DU 3 AVRIL 1943
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA CINÉMATOGRAPHIE NATIONALE
REGLEMENTATION DE LA PRODUCTION CINÉMATOGRAPHIQUE 1943-1944
I. — EXPOSE DES MOTIFS Les circonstances exceptionnelles aux-
quelles nous sommes soumis du fait de l'état de guerre nous ont amenés à réduire dans de très notables proportions le contingent des films à produire pendant la campagne 1943-1944.
D'autre part, il est apparu nécessaire de procéder, dans le domaine de la production et de la distribution, à une concentration des intérêts français autour d'un nombre réduit de groupes producteurs-distributeurs donnant le maximum de garanties tant du point de vue financier que du point de vue technique et artistique.
C'est ainsi qu'en dehors de la Continen-tal-Films et de deux consortiums d'intérêts italiens, onze groupes français ont été dési-gnés qui répondent à cette définition.
Certains de ces groupes sont constitués d'un producteur-distributeur pivot auxquels seront adjoints un ou plusieurs producteurs non distributeurs après accord d'une Com-mission de trois membres dont il sera parlé plus loin.
D'autres sont le produit d'une concen-tration temporaire d'un producteur et d'un producteur-distributeur.
D'autres, enfin, sont le produit d'une concentration temporaire de deux produc-teurs-distributeurs. Le producteur techni-quement responsable de l'ensemble de la production du groupe est celui qui est nommément désigné en tête de chaque groupe dans la liste ci-après.
II. — LISTE DES GROUPES FRANÇAIS AUTORISÉS A PRODUIRE PENDANT
LA CAMPAGNE 1943-1944
— Groupe 1. — BORDERIE. — (Pathé) : 5 films dont 3 en coproduction (l'un de ceux-ci devant être réservé à Bervia-Films dirigé par un pri-sonnier libéré).
— Groupe 2. — PAGNOL. — (S. N. E. G.) : 3 films dont 2 en coproduction (l'un de ceux-ci devant être réservé à Film-Azur, dirigé par un prisonnier libéré).
— Groupe 3. — RICHEBE. — (Films Roger Richebé) : 2 films dont 1 en coproduction.
— Groupe 4. — O'CONNEL. — (Regina) : 2 films dont i en coproduction.
— Groupe 5. — HARISPURU. — (C.C.F.C.) : 2 films dont 1 en coproduction.
—■ Groupe 6. — GUERLAIS. — (Industrie Ciné-matographique, Nova-Films) : 2 films.
— Groupe 7. — TUAL. — (Synops, Minerva-Films) : 2 films.
— Groupe 8. — SACHA-GUITRY. — (Mou-lins d'Or - Eclair-Journal) : 2 films.
— Groupe 9. — DESFONTA1NES (Essor-Sirius) : 2 films.
— Groupe 10. — PLOQUIN. — (Films Raoul Ploquin - Consortium du Film) : 2 films.
— Groupe 11; — FROGERAIS. — (Vog-Films Fernand Rivers) : 2 films.
De plus, quatre films seront réalisés à la demande du Gouvernement, dont deux sont d'ores et déjà attribués :
Le Camélia Blanc, à M. RADOT (U. T. C); Le Carrefour des Enfants perdus, à M. JOANNON
(M.A.I.C). Sont reportés du contingent 1942-1943
sur le contingent 1943-1944, pour n'avoir pu être réalisés en temps normal, en raison d'impossibilités majeures :
Un film à M. d'AGUIAR (Gray-Films) ; Un film à M. RICHEBE (Films Roger Richebé) ; Un film à M. HARISPURU (C C F. C) ; Un film à'M. PAGNOL (S.N.E.G.).
III. — CREATION D'UNE COMMISSION SPECIALE
Une Commission de trois membres est nommée qui comprend, en plus du Direc-teur général de la Cinématographie natio-nale, M- Paul Morand, Président de la Commission de Censure et M. Marcel Achard, représentant le Comité directeur du Comité d'Organisation de l'Industrie Cinématographique, et mandaté par lui.
Cette Commission est chargée : 1° De donner son accord sur tous les
sujets devant être réalisés pendant la cam-pagne prochaine ;
2° D'arbitrer les différends d'ordre artis-tique qui pourraient surgir entre les copro-ducteurs.
IV. — TAUX DE DISTRIBUTION. FINANCEMENT
Le taux de distribution auquel les pro-ducteurs-distributeurs, pourront traiter avec leurs producteurs associés non distribu-teurs, ne pourra être supérieur à 25 % (vingt-cinq pour cent).
La part de capital qu'un producteur-dis-tributeur pourra investir dans un film pro-duit en coproduction ne pourra être supé-rieure, sauf dérogation accordée par le C. O. I. C, à 33 % (trente-trois pour cent) du devis ; les recettes et bénéfices devant être répartis au prorata des capitaux investis.
Toute infraction à cette règle serait suivie d'un retrait immédiat des autorisa-tions de produire, pour le présent et pour l'avenir.
V. — STATUT DES BLESSÉS ET MUTILÉS DE GUERRE, DES PRI-SONNIERS BLESSÉS ET LIBÉRÉS ET DES FEMMES DE MUTILÉS DE
GUERRE ET DE PRISONNIERS
Pour les maisons constituant les onze groupes précités, tant en "ce qui concerne le personnel permanent des maisons de distribution et de production que le person-nel temporaire employé à l'occasion de chaque film, une proportion de 5 % (cinq pour cent) minima devra être réservée aux blessés et mutilés de guerre, aux prisonniers libérés ou à des femmes de blessés et mutilés de guerre et prisonniers.
Un responsable sera désigné à cet égard dans chaque maison, en accord avec le Commissariat général aux Prisonniers de guerre. VI. — MESURES DE COMPENSATION
En ce qui concerne les maisons de dis-tribution non comprises dans la liste pré-
cédente, elles auront le choix entre deux solutions :
1° Rester dans le statu quo, c'est-à-dire continuer à distribuer des films qu'elles détiennent actuellement en portefeuille ;
2° Confier, tout en conservant leur auto-nomie juridique et commerciale, la distri-bution physique de leurs films à l'un des groupes-pivots qui sera rémunéré par une commission de 15 % (quinze pour cent). Dans ce cas, ces maisons émargeront au prorata de leur importance à une Caisse de compensation alimentée par les groupes-pivots sur les recettes-distribution des nou-veaux films, suivant un règlement actuelle-ment à l'étude et qui sera publié dans un délai d'un mois.
Paris, le 31 mars 1943. Pour le Ministre de l'Information
et par Délégation, Le Directeur général de la Cinêmatographie nationale, Commissaire du Gouvernement auprès du C.O.I.C.,
Signé : GALEY.
COMITE d'ORGANISATION de i'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE
A PARTIR DU Ier AVRIL, EN [RAISON DES RESTRICTIONS D'ELECTRICITE, NOUVELLE REGLEMENTATION DES JOURS D'OUVERTURE ET DU NOMBRE DE SEANCES DES SALLES'
DE CINEMA A la suite des mesures de restriction
d'électricité décidées en commun pour le mois d'avril 1943 par la Direction de l'Elec-tricité et les Autorités d'Occupation, le Militaerbefehlshaber in Frankreich a fait parvenir au Comité d'Organisation de l'In-dustrie Cinématographique les deux lettres suivantes relatives, la première, à la limita-tion du nombre de séances dans les cinémas de province, et l'autre dans les cinémas de Paris.
PREMIERE LETTRE PROPAGANDA ABTEILUNG
(Filmpriifstelle) Paris, le 1OT avril 1943.
Concerne : RESTRICTIONS D'ELECTRICITE POUR LES CINEMAS A PARTIR DU 1er AVRIL 1943
A partir du 1er avril 1943, le contingent d'élec-tricité attribué à l'Industrie cinématographique sera réduit de 50 % dans toute la France (zone occupée et celle autrefois non occupée). Le C.O.I.C. devra non seulement réglementer spécialement la consomma-tion des cinémas de Paris, mais faire aussi immédiate-ment le nécessaire pour que cette diminution de 50 % soit réalisée dans tous les cinémas de la France en-tière.
Cette diminution de 50 % concerne principalement les villes-clés, les villes de plus de 60.000 habi-tants, les villes de 15.000 à 60.000 habitants et les villes de 3.000 à 15.000 habitants. Les cinémas de province donnant seulement des représentations les samedi soir et dimanche doivent, si possible, ne pas .être frappés par cette diminution d'électricité.
Comme suite à cette décision, 50 % des cinémas doivent fermer le mardi, et les autres 50 % le ven-dredi de chaque semaine. Cette mesure est valable pour toutes les localités.
DEUXIEME LETTRE
PROPAGANDA ABTEILUNG (Filmpriifstelle)
Paris, le 1er avril 1943. Concerne :
RESTRICTIONS D'ELECTRICITE POUR LES CINEMAS A PARTIR DU AVRIL 1943. —
REGLEMENTATION SPECIALE POUR PARIS
1° A partir du Ier avril 1943, le nombre des séances des cinémas suivants est réduit à trois (3) les jours de semaine et à trois-quatre (3-4) les dimanches : Les Portiques. Balzac. Lord Byron. Cinéma Champs-Elysées. Normandie. Biarritz. Elysées-Cinéma. César. Triomphe. Marbeuf. Ermitage. Colisée. Cinéphone-ELysées. Madeleine. Cinéac-Madeleine. Olympia. Radio-Cité-Opéra.
Paramount. Impérial. Cinémonde-Opéra. Le Français. Le Helder. Caméo Aubert-Palaoe. Cinéphone-Montmartre. Marivaux. Cinéac-ltaliens. Cinéphone-I talions Parisiana. Max-Linder. Midi-Minuit. Ciné-Sports. Ciné-Opéra,
2° Le Gaumont-Palace et le Moulin Rouge sont autorisés à donner deux (2) séances les jours de semaine, trois (3) le samedi et quatre (4) le dimanche.
Cinévog-Saint-Lazare. Cinéac-Saint-Lazare. Ciné-Nord. Nord-Actua. Miramar. Cineac-Montparnasse. Saint-Michel. Latin. Boul'Mich. Le Ciichy. Alhambra-Villette. Champoilion,
3° Les cinémas suivants sont autorisés à donner pendant quatre (4) jours de la semaine et le dimanche trois (3) séances quotidiennes (fermeture le mardi et le vendredi). Radio-Cité-Montmartre. Eldorado. Scala. Pacific. Cinex. Sébastopol. Rivoli-Cinéma. Saint-Lazare. Neptuna. Cinéac-Rivoli. Saint-Denis. Paris-Ciné. Vivienne.
4° Pour les autres cinémas, une (1) soirée est auto-risée par jour de semaine. Une (1) matinée est tolérée le jeudi ou le samedi, et deux (2) le dimanche.
Le C.O.I.C. est prié d'envoyer d'urgence une liste pour ces salles.
50 % des cinémas parisiens ferment chaque mardi, y compris : Paramount. Biarritz. Moulin Rouge. Le César. Le Français. Colisée. Max-Linder. Madeleine.
L'iautre moitié des cinémas parisiens ferme le vendredi, y comprit : Normandie. Olympia. Gaumont-Palace. Caméo.
La liste des salles à fermer les mardis et les ven-dredis doit être envoyée d'urgence à la Filmpriifstelle.
En conséquence, le C.O.I.C. a adressé aux délégués exploitants des quartiers de Paris, d'une part, et aux délégués de pro-vince, d'autre part, les lettres suivantes:
I. — REGLEMENTATION POUR LES CINEMAS DE PARIS
LETTRE DU SECRETAIRE GENERAL DU C O. I. C. AUX DELEGUES EXPLOITANTS
DE PARIS En raison de la décision prise par le Mi-
nistre Secrétaire d'Etat à la Production Industrielle et aux Communications, ten-dant à réduire de 50 % la consommation d'électricité d'un certain nombre d'entre-prises, notamment des théâtres cinématogra-phiques, et par ordre du Militaerbefehls-haber in Frankreich, il a été décidé qu'à dater du 1er avril 1943:
1° Les salles de cinéma de Paris, ran-gées dans la catégorie A, ne pourront faire plus de trois (3) séances par jour en se-maine, à l'exception du jour de fermeture obligatoire qui aura lieu soit le mardi, soit le vendredi, et quatre (4) séances le di-manche.
Sont placées dans la catégorie A les salles suivantes: FERMETURE OBLIGATOIRE LE MARDI Les Portiques. Balzac. Lord Byron. Biarritz. Elysées-Cinéma. César. Marbeuf. Colisée. Cinéphone-Elysées.
Madeleine. Radio-Cité-Opéra. Paramount. Le Français. Aubert-Paiace. Cinéphone-ltaliens. Max-Linder. Midi-Minuit. Ciné-Opéra.
FERMETURE OBLIGATOIRE LE VENDREDI
Le Helder. Cinéac-ltaliens. Caméo Parisiana. Cinéphone-Montmartre. Ciné-Sports. Marivaux.'
2° Le GAUMONT-PALACE et le MOULIN ROUGE sont autorisés à donner deux (2) séances par jour en semaine, trois (3) séances le samedi et quatre (4) le di-manche. Le Moulin Rouge doit fermer le mardi et le Gaumont-Palace le vendredi.
3° Les salles de cinéma de Paris rangées dans la catégorie B ne sont autorisées à fonctionner que cinq (5) jours par semaine et doivent être obligatoirement fermées le mardi et le vendredi. Elles sont autorisées pendant les cinq jours de leur fonctionne-ment à donner trois (3) séances par jour.
Sont placées dans la catégorie B les salles suivantes:
Cinévog-Saint-Lazare. Cinéac-Saint-Lazare. Ciné-Nord. Nord-Actua. Miramar. Cinéac-Montparnasse. Saint-Michel. Latin. Boul'Mich'. Le Clichy. Alhambra-Villette. Champoilion.
Cinéma Champs-Elysées. Normandie. Triomphe. Ermitage.
Cinéac-Madeleine. Olympia. Impérial. Cinémonde-Opéra.
Radio-Cité-Montmartre. Eldorado. Scala. Pacific. Cinex Sébastopol. Rivoli-Cinéma. Saint-Lazare. Neptuna. Cinéac-Rivoli. Saint-Denis. Paris-Ciné. Vivienne.
4° Toutes les autres salles de cinéma de Paris ne sont autorisées qu'à donner une soirée chaque jour, à l'exception du jour de fermeture obligatoire. Elles peuvent en outre donner au maximum une matinée le jeudi ou le samedi à leur choix (sous ré-serve de déclaration du jour choisi au Service des Exploitants du C.O.I.C.) et deux (2) matinées le dimanche.
Fermeront le MARDI les théâtres cinéma-tographiques suivants :
Gambetta-Aubert. Grand Ciné-Bosquet. Idéal-Saint-Ouen. Italie-Cinéma. Jeanne-d'Arc.
Abbesses. Artistic. Agora. Batignolles. Berthier, Barbés. Belleville-Pathé. Bataclan. Bagnolet. Corso-Opéra. Cyrano-Sébastopol. Caméra. Champerret. . Cinérire-Temes. Cigale. Clichy-Palace. Comédia. Cinéphone-Rochechouart. Château-d'Eau. Crimée. Cocorico. Cinéphone-Rivoli. Cinéphone-Saint-Antoine, Courteline. Cambronne. Convention-Aube rt. Casino-Montparnasse. Cluny. Cinépolis. Demours.Pathé. Delta. Davoust. Delambre. Danton. Dôme-Italie. Exelmans. Excelsior-République. Ermitage-Glacière. Fantasio. Flandre-140. Fiorida. Family-Avron. Fauvette. Gaumont-Théâtre. Globe. Gloria.
Kursaal des Gobellns. Lutétia-Pathé. Lafayette. Le Ferber Lux-Bastille. Luna. Lyon-Pa thé. Lux-Rennes. Moulin Rouge Majestic-Tempie. Maillot-Palace. Marcadet. Montcalm. Montparnasse-Pathé. Majestic-Brune. Montrouge-Aubert, Monge. Nouvelle Comédie-Œil de Paris. Ornano-43. Ornano-Palace, Oiympic-Jaurès. . Orléans-Palace. Pagode Pathé-Journal. Picardy. Palais des Fêtes (R.DXJ. Porte-Saint-Clou d-Pal ace. Pépinière. Printania. Paris-Ciné-Saint-Ouen. Provence. Palais des Glaces. Parmentier. Pyrénées-Palace Palace-Rond-Point. Palace-Croix-Ni vert. Palais des Gobelins. Palace-Italie. Régent-Caumartin. Radio-Ctté-Montmartre.
Royal-Passy. Royal-Monceau. Roxy. Ritz. Rïquet. Renaissance-Jaurès. Radio-Cité-Bastilie. Rambouillet.
Suffren. Saint-Lambert. Sèvres-Pathé. Studio Etoile. Ternes. Temple-Sélection. Tourelles. Taine. Kamnouiuec. ia,'L-' Badio-Cité-Montpamasse. Tolbiac-192.
Rasnail Univers-Alesia. Studio Bertrand. X!f,toi-Hugo-cf-.ifjjQ.oR Villette. Saint-Martin-174 Voltaire-Aubert. Sec?étan^pâ!hé Variétés Parisiennes. Saint-Sabin. ïïîvI?i„„ c,tar XX" Siècle. Sain't-Charies. Zoo-Palace. Splendid-Aubert. Zl>la.
Fermeront le VENDREDI les théâtres cinématographiques suivants : Artistic-Veltalre. Ney. Americ. "ouï,«?u Clnéma-American. N?el Afte^Paiace. Nc-tre-Dame-de-la-Butte. A uteu il- Bon-Cinéma. g rdener-Palace. Bonaparte. S'ïmplc^-;5; Boulevardia. Orléans-Pathé. Béranger Perchoir. Bosquets^ltalie. Palais *>s Arts. Bellevue Palais des Fêtes (1er). Bastille-Palace. Eére!fe-Brun in-Variétés. E ,!5a! Ieb „,™,,„.rf Club des Vedettes. Palais-Rochechouart. Cinécran. Pelleport. Concordia. E3 en1,c'-,. Cinéac-Ternes. Zaia'A d Avron-Couroelles. Pax-Sèvres. Cardinet. E""!!*/-Oinémonde-CIichy. E?nthi°"-Cinévog-Pigalle. -Planchât. Clignancourt. Ranelagri Capitole-Pathé. Hoyal-Maillot. Cithéa Royal-Pathé. Cyrano- Roquette. Royal-Variétés. Casino-Nation. Reuilly-Palace. Cluny-Palaee. Repubhque-Ciné. Danube-Palace. 5ia,.t0"Fian,dnr Oenfert-Cinéma. H!s"1a"Alïeiîi Eden-J.-Jaurès. Récamier-Pathé. Escurial-ltalie. 5*xLCoi°n,eV* Féerique-Pathé. Rochechouart-Pathé. Fénix Studio Universel. Foyer' Social Studio Parnasse. Familial-Italie. Samt-Martin. Fontainebleau. gaiinit-D id 1er-. Gaîté-Rochechouart. Studio ObiisarJo. Gaumont-Palace. Sélect-Pathé. Gambetta-Etoile. Studio Fontaine. Grenelle-Aubert. Strasbourg. Crenelle-Pathé. Sa!"î"Eauù' • Hôtel-de-Ville. Saint-Ambroise. impérator. Saint-Antoine. Javel-Palace. SaY°"L-.., „ ,, Kinérama. Splendid-Roçhelle. Lumières. Studio Bohême. Louxor-Pathé. Studio Ursulines Lux-Lafayette Saint-Marcel-Pathé. La Féria. ' Tivoli. La Royale. TemPlia-„ ,-Le Passy Theatre-Gobelins. Lecourbe-Pathé. Y.illlers;, . Michodière. Varlin-Palace. Mozart-Pathé. Versailles. Mac-Mahon. Zénith. Mirages. Alcazar-Pathe. Métropole Dominique-Ciné. Montmartre-Ciné. Eden-J-Jaurès. Myrrha. Flandre-29. Ménil-Palace. Floréal. Magic-Convention-Pathé. Familles-Italie. Magic-Motte-Picquet. Gaité-Clichy. Maine-Pathé. Kursaal IV. Montrouge-Théâtre. Nouveau Théâtre. Mésange. Séverine. Napoléon. Secrétan-Palace.
II. — REGLEMENTATION DES CINEMAS DE PROVINCE
Lettre du Secrétaire général du CO.I.C. aux Délégués exploitants de province.
Paris, le 1er avril 1943. Monsieur,
Vous devez être en possession du télé-gramme que je vous ai fait parvenir con-
cernant les nouvelles mesures prises, eu égard à la situation de l'électricité.
Il vous appartient de joindre de toute urgence les différents exploitants de votre circonscription pour leur faire savoir qu'à dater du 1er avril ils ne sont autorisés à consommer que 50 % du nombre de kilo-watts-heure qui leur a été fixé par leur secteur comme contingent de base.
Ce principe domine tous les aménage-ments qu'il est possible d'apporter à cette mesure, mais il est indispensable que vous préveniez les exploitants. que la gravité de la situation est telle que tout dépassement entraînerait infailliblement des coupures et que le Comité ne pourrait en aucun cas intervenir.
Cette décision ne s'applique pas aux exploitations situées dans les petites loca-lités et, en général, à toutes les salles qui ne donnent des séances que le samedi et le dimanche, ces salles pouvant continuer leur genre d'exploitation comme par le passé. Dans toutes les autres localités, le maximum de séances pouvant être donné est fixé à neuf (9), par semaine dans les limites du contingent d'électricité réduit de 50 %.
Dans le cas où ce contingent permettrait la réalisation effective de neuf (9) séances, cette répartition pourrait se faire utilement comme pour les salles de quar-tiers de Paris, à raison d'une soirée chaque jour, plus une matinée en semaine le jeudi ou le samedi et deux matinées le dimanche.
En ce qui concerne les villes-clés de Bor-deaux, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Nice, Toulouse et Vichy, les salles placées dans la première catégorie pourront ' tou-jours, dans la limite de leur contingent nouveau, faire treize (13) séances heb-domadaires, se décomposant comme suit:
Deux (2) séances pendant les cinq jours de la semaine;
Trois (3) séances le dimanche. Par ailleurs, pour des raisons de meil-
leur rendement, il a été décidé de substi-tuer à la fermeture générale du mardi une fermeture par moitié le mardi et le ven-dredi. Il vous appartient d'établir et de communiquer au Service Exploitation du C.O.I.C. la liste des salles qui fermeront le mardi et de celles qui fermeront le ven-dredi.
Je vous prie de faire part à vos collègues de la gravité de la situation et de leur re-commander d'observer avec le maximum de conscience les prescriptions ci-dessus indi-quées, car dans le cas où les résultats at-teints ne seraient pas ceux que l'on es-comptait, d'autres mesures plus graves en-core ne manqueraient pas de frapper l'ex-ploitation. Chacun doit donc s'efforcer de ne pas mettre en péril l'intérêt général en essayant de sauvegarder son intérêt per-sonnel.
Je vous demande de bien vouloir m'adresser le plus tôt possible les listes que je vous ai réclamées et vous prie de croire, Monsieur, etc.
Signé: Le Secrétaire Général: Robert BURON.
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N° 62 3 AVRIL 1943 12 Fr.
LE FILM ORGANE DE L'INDUSTRIE CINÉMATOUIUIMIIOIE FRANÇAISE
29, rue Marsoulan, Paris-12" — Did. 85-35
PARTIE OFFICIELLE LOIS - DÉCRETS - ORDONNANCES - COMMUNIQUÉS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA CINÉMATOGRAPHE NATIONALE - COMMUNIQUÉS DU COMITÉ D'ORGANISATION DE L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE
SOUS LE HAUT PATRONAGE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA CINÉMATOGRAPHE NATIONALE AVEC LE CONCOURS DU COMITÉ D'ORGANISATION DE L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE
DU 5 AU 22 AVRIL 1943
PREMIER CONGRÈS DU FILM DOCUMENTAIRE Organisé par " ARTS - SCIENCES - VOYAGES "
PROGRAMME DES SÉANCES
Ouverture du Congrès.
i5 h. 45. Conservatoire National des Arts et Métiers, 292, rue Saint-Martin.
LUNDI B AVRIL Déclaration officielle de M. L.-E. Galcy,
Directeur de la Cinématcgraphic Natio-nale, i
Inauguration du Congrès par le Comité d'Organisation de l'Indu-trie Cinémato-graphique.
Théâtre National de Chaillot.
MARDI 6 AVRIL du Palais Soirée du Ministère de l'Kducation Natio-
nale et à la Jeunesse : Rétrospective du Documentaire.
MERCREDI 7 AVRIL
_-u h. Cinéma des Champs-Elysées. nS, Champs-Elysées.
Première ( Voyages.
Programme Arts-Sciences*
Théâtre National de Chaillot.
tG h; Hôtel de Vi
JEUDI 8 AVRIL Palais Soirée du Secrétariat Général à la Jeunesse.
Maison de la Chimie, Saint-Dominique.
île Chaillot.
VENDREDI 9 AVRIL Les Films de
SAMEDI 10 AVRIL 2S, rue
Paris
i0 li. Maison de la Chimie, rS, rue Conférence du docteur Comandon, Chef du Laboratoire de l'Institut Pasteur: La Ci-uématogra phic microscopique.
LUNDI 12 AVRIL 30. Cinéma des Champs-Elysées. Aspects de la Roumanie. Théâtre National du Palais Gala de VAventure, organisé en collabora-
tion avec le Club des Explorateurs. (Lo-cation ouverte au Palais de Chaillot.)
/.;.■ Format Réduit au zervicc du film Docu-mentaire.
20 h.
MARDI 13 AVRIL
Çinéac, 204, faubourg Saïut-Honoré.
Normandie. Nouvelles étapes dit Cinéma Document air $ ci Culturel Allemand. (Soirée organisée par l'A. C. E. et la Tobis).
MERCREDI 14 AVRIL Théâtre National du Palais V Artisanat.
cie Chaillot.
Théâtre National du Palais de Chaillot.
JEUDI 15 AVRIL
Les Actuaittes.
iû h. Bibliothèque Nationale (Ga> lenc Mazarirc).
20 h. Théâtre National du Palài: de Chaillot.
VENDREDI 16 AVRIL Les Microfilms.
Portrait de la France (films touristiques).
14 h. Grande Salle Pleyel.
SAMEDI 17 AVRIL Séance du Commissariat Général à la Fa-
17 h.
11 h. JO h.
20 h.
30. Musée du Louvre (Salle de l'Ecole du Louvre).
mille. Les Films d'Art.
DIMANCHE 18 AVRIL Cinéma des Champs-Elysées. Les Dessins Arrimés Français.
Théâtre National du Palais Soirée du Commissariat Général â l'Educa-dc Chaillot. tion Générale et aux Sports.
LUNDI 19 AVRIL Théâtre National du Palais Panorama du Film Documentaire Italien.
de Chaillot.
MARDI 20 AVRIL Cinéma des Champs-Elysées. Le Cinéma. Educatif. Paramount. Portrait de la France (répétition de Ifci
soirée du Tourisme). Soirée offerte par la Vi lie de Paris aux prisonniers l ibérés et aux familles de prisonniers en captivité.
20 h. Gala de clôture.
MERCREDI 21 AVRIL Les Grands Pri /taire.
1943 du Film Dot umen-
iu h. Hôtel de Ville. 20 li. Théâtre National du Palais
de Chaillot.
JEUDI 22 AVRIL Cérémonie de Clôture. Grand Concert de Gala avec l'orchestre des
Concerts du Conservatoire dirigé par Char-les Muncli.
CONCOURS DE FILMS DOCUMENTAIRES
REGLEMENT ARTICLE , PREMIER. — Le concours est ouvert
aux films sélectionnés par les producteurs de films documentaires agréés pour l'exercice 1942-1943.
ART. 2. — Ne seront admis à concourir (|ue les films réalisés entièrement après juin 1940 et terminés à la date du 15 février 1943.
ART. 3. — Le jury sera formé de personna-lités du monde littéraire, artistique, scientifique et cinématographique. Ses décisions seront sans appel.
ART. 4. — La Direction Générale de la Ciné-inatographie Nationale met à la disposition du jury une somme de 106.000 francs, qui sera attri-buée en tout ou partie :
1"' prix : 25.000 francs au réalisateur, 5.000 francs à l'opérateur, 5.000 francs au composi-teur.
2E prix : 15.000 francs au réalisateur, 4.000 francs à l'opérateur, 4.000 francs au composi-teur.
3E, 41' et 5E prix : 10.000 francs au réalisateur,
3.000 francs à l'opérateur, 3.000 francs au com-positeur.
Le producteur du film classé premier recevra une licence supplémentaire de production au titre de l'exercice 1943-1944.
Les producteurs des films classés deuxième, troisième, quatrième et cinquième recevront un diplôme d'honneur.
ART. 5. — L'Organisateur du Congrès se ré-serve le droit de présenter les films primés au cours du gala de clôture du Congrès.
Paris, le 25 mars 1943.
LOUIS-EMILE GALEY,
Directeur général île la Cinématographie. Nationale.
FILMS ADMIS A CONCOURIR POUR LE GRAND PRIX DU FILM DOCUMENTAIRE ALERTE- AUX CHAMPS, d'Etienne Lallier et Georges
Sachsé. L'AMOUR MATERNEL CHEZ LES ANIMAUX, de Jean Mineur.
A L'ASSAUT DES AIGUILLES nu DIABLE, de Marcel Ichac. BKANLY, d'Hervé Missir et Xavier Coppinger. LES COMPAGNONS DU TOUR DE FRANCE, de Léo Scvestrc et
Louis-René Brune t. DANS LA NUIT DES TEMPS, de Bernard de Cohnonfr. LA DANSE ETERNELLE (iro partie de • Symphonie en
Blanc »), de René Chanas et François Ardouin. ERMITES DU CIEL, de Hervé Missir et Joseph Leclerc. ESSAIS, de Marc Cantagrel. ETOILES DE DEMAIN, de René Guy-Grand. FÉCONDITÉ, de Roger Verdier. LA FEUILLE BLANCHE, d'Albert Guyot. HOMMAGE A BIZET, de Louis Cuny. MATINS DE FRANCE, de Louis Cuny. MONNAIE DE FRANCE, de René Chanas et Marcel
Lasseaux. MOULINS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI, de Serge Griboff. NAISSANCE DE LA SOIE, de Pierre Lafond. LES OMBRES DE LA VILLE, de Jean Tedeseo. QU'EST-CE QUE LE TEMPS ? de René Zuber. RODIN, de René Lucot. SAINT-VERAN, de Roger Verdier. SUR LES CHEMINS DE LAMARTINE, de Jean Tedesco. LE TONNELIER, de" Georges Rouquicr. VOYAGE VERS L'INFINIi de Paul de Roubaix.
6 Le Film 3 avril 1943
COMMUNIQUÉS OFFICIELS DU COMITÉ D'ORGANISATION DE L'INDUSTRIE CINEMATOGRAPHIQUE
LOIS, ARRÊTES ET DECRETS PARUS A L'OFFICIEL
AFFICHES DE CINEMA
ARRÊTÉ N" 5858 FIXANT LE PRIX LIMITE DE VENTE DES AFFICHES
DE PUBLICITÉ DESTINÉES A L'EXPLOITATION
CINÉMATOGRAPHIQUE llid/efin officiel de* Services (les Prix
du 19 meus 1943. Le Ministre Secrétaire d'Etat à l'Economie
Nationale et aux Finances et le Secrétaire l'Etat à l'Information.
Vu la loi du 21 octobre 1940. modifiant, complétant et codifiant la législation sur les prix, modifiée par les textes subséquents ;
Vu l'avis du Comité ('entrai des Prix,
Arrêtent :
ARTICLE PREMIER.. Les prix limites de vente des affiches de publicité destinées à l'ex-ploitation cinématographique sont fixés comme suit, taxe à la production et taxe sur les trans-actions comprises :
AFFICHES FR._
60 X 80 ; 10. » 80x120 12. »
120x160 ou 100x150 20. » 160 x 240 ou 150x200 40. »
ART. 2. — Les dispositions de l'arrêté n"3128 du 30 juin 1942 concernant ces articles ces-senl d'être applicables à compter de la date d'application du présent arrêté.
Fait à Paris, le 16 mars 1943. Pour le Ministre Secrétaire (l'État
à l'Sconoitiîe Nationale et aux Finances et par délégation :
Le Secrétaire d'Etat ZAFFREYA. à lI' n formation :
MARK».
COMMUNIQUÉS DU C.O.I.C.
SECRETARIAT GÉNÉRAL
NOMINATIONS AU C. O. I. C.
Le Comité de Direction du C. 0. I. C. porte à la connaissance de ses ressortissants qu'à partir du 15 avril, les fonctions remplies par M. Jean Wipff. en tant que Chef du Service des Industries Techniques et .Matières Premiè-res, seront confiées à M. Paul -loly. M: Wipff restera néanmoins à la disposition du G. O. [. C, pour' accomplir certaines missions qui pourraient lui être éventuellement confiées, auquel cas il sera muni d'un cuber.
A la même date du 15 avril, lioiiquières, Chef du Centre de
pouvoir parti-
du Se
M. Faulque de Nice du ('. O.
Colla Paris en remplacement
U. G. est nommé Cl borateurs de Création de M. .Marcel Baldet.
Au moment où MM. Baldet et. Wipff quit-tent le C. O. I. C. pour occuper des postes importants dans deux sociétés cinématogra-phiques, nous tenons à rendre hommage .au remarquable travail constructif et aux efforts méritoires qu'ils ont accomplis, chacun dans leur branche, pendant près de deux années et demie. La tâche qui incombe à leurs succes-seurs sera sans doute encore plus ardue puis-qu'ils prennent la responsabilité de ces postes à un moment où les difficultés que connaît l'Industrie Cinématographique sont de plus en plus sévères. Nous sommes certains que MM. Joly et Faulque de Jonquières sauront surmonter toutes ces difficultés et mener leur lâclie à bien.
NOUVEAUX PROJETS DE FILMS AUTORISÉS
(Communique />nr le Service de Production du . . .. C*. O. I. C.)
16 mars. — ATOUT CŒUR {S. /U. F. C). — Réal. : Robert Vernay.
io mars. - KEÛ NICOLAS (Gray Film). — Réal.: Jacques Houssin.
IÛ mars. — VAUTRIN (.V. A'. E. C). — Real.: Pierre Billun..
=5 mars. — L'A COLLECTION MENARD (.V. A. I. C). — Réal. : Bernard Roland.
25 mars. — LE COLONEL CHABERT (C. C. /•'. C). — Réal. : Jacques Beckcr.
-s mars. — L'INCONNUE D'ARRAS (C. /. ,1/. E. P.)..— Réal.: Marc Allégret. .
25 mars. — LUCRECE (Majcstic Film). — Réal. : Léo Joannon. (Ce projet remplace « Sylvie et le Fantôme »).
AVIS Le C O. I. C. communique : A plusieurs reprises, il a été fait état da-is
la Presse du projet de réalisation d'un fiiin intitulé Y Ancre île lu Miséricorde, par les pro-ductions André Tranché. Il est nécessaire de préciser qu'aucune firme de ce nom n'est auto risée à réaliser de films.
EXPLOITATION
LE RETOUR DES COPIES AUX DISTRIBUTEURS DOIT
S'EFFECTUER OBLIGATOIREMENT LE MARDI MATIN
Dans le numéro 60 du Film du 6 niais der-nier, un avis informait les exploitants de l'obli-gation qui leur incombait de retourner .aux dis-tributeurs le lendemain du dernier jour de pro-jection du programme. '
On a pu constater que cet avis n'est pas suivi par tous les exploitants. Certains d'entre eux ne semblent pas avoir saisi les raisons impé-rieuses qui nécessitent cette mesure. Devant la raréfaction de plus en plus grande de la pelli-cule, il est indispensable de prolonger la vie des copies au maximum. Pour atteindre ce but. qui est notamment vital pou.r.ln. petite exploi-tation, il faut que les distributeurs aient le temps matériel d'effectuer une vérification très minutieuse des copies qui leur sont retournées, avant de les remettre à nouveau en circulation.
La fermeture du mardi donnant aux distri-buteurs une journée supplémentaire pour 'ce travail de vérification, il est du devoir de cha-que exploitant de se conformer aux instructions données à ce sujet et de rapporter sans excep-tion les copies le lendemain du dernier jour de projection du programme.
Si ces instructions, dictées dans l'intérêt gé-
néral, n'étaient pas mieux observées, le G O. .1. C. se chargerait de les rendre obligatoire par une décision permettant des sanctions.
IL EST INTERDIT DE FAIRE LA QUEUE EN MATINEE DEVANT LES CINEMAS
SAUF LE DIMANCHE ha /'ré fret nie de Police coinmn nique : Il est formellement interdit (sauf le diman-
che), de stationner en matinée devant 1rs Cinémas.- ,> ■• : " ■"■■'.' '•■.'■
Les files d'attente ne seront autorisées à se constituer qu'un quart d'heure au maximum avant le début de chaque séance. .
DROITS ET DEVOIRS D'UN ACQUEREUR EVENTUEL
DE CINEMA A la suite de l'article inséré dans le numéro 61
du Film du 20 mars relatif à l'achat éventuel (l'une salle de spectacles et aux précautions né-cessaires dont devrait, dans son intérêt, s'en-tourer le futur acquéreur, le Service des Exploi-tants tient à, préciser que tous les services tech-niques dû C. O. I. C. sont à la disposition des éventuels acquéreurs et de leurs architectes ha-bituels pour leur donner des conseils dans le cas où ceux-ci lie seraient pas spécialisés dans lii question.
PRIORITÉ D'ACCÈS DES MUTILÉS DE GUERRE
DANS LES SALLES DE CINÉMA En complément à la note parue dans le pré-
cédent nuinéro du Film- (N" 61 du 20 mars 1943). ,M.\1. '.es Exploitants sont priés d'admettre avec la même, priorité que les mutilés de guerre por-teurs de la carte spéciale leurs femmes ou leurs enfants les accompagnant. Il serait, en effet, anormal que le bénéficiaire de cette carte soit, de ce fait, astreint à se rendre seul au cinéma, ou être séparé des personnes qui l'accompagnent.
SERVICE SOCIAL
VOL D'APPAREIL Le Service Social communique : Il est porté à la connaissance de nos ressor-
tissants que M. C... a été victime du vol de son appareil de prises de vues dans la soirée du 9 mars 1943. . ,
Il s'agit d'un appareil Leblay, n° 36, équipe avec tourelle à 2 objectifs, obturateur variable, vitesse réglable, couloir démontable, loupe de mise au point.
— 6 boîtes magasin ; — 1 objectif Pan Tachar 1/8 foyer 25 mm.,
n" 19459 ; — 1 objectif Pan Tachar 2/3 foyer 50 mm.,
n» 19305; - 1 objectif Pan Tachar 2/3 foyer 100 mm.,
n» 19420. Adresser toutes informations à ce sujet au
Service Social du C. O. I. G, 92, Champs-Ely-sées (4° étage).
PRÉSENTATIONS CORPORATIVES Date Heure Salle Fil h Distributeur
Jeudi 15 avril Jeudi 29 avril
10 h. 10 h.
Lord Byron Madeleine.
PARIS La lionne Etoile. Minerva. Goiipi Mains llouges. Minerva.
PREMIÈRES REPRÉSENTATIONS PUBLIQUES Date Sortie Salle Film. Distributeur
PARIS Excl. Balzac. Le Camion lilanc. Regina. Excl. Lord Byron. La Bonne Etoile. .Minerva. Excl. Portiques. Chaînes In visibles. Francinex. Excl. Elys. Cinéma. La Chèvre d'Or. Sirius.
. Excl.. Olympia* TMle Frégate. Regina. Excl. Parumouni. . .. Le Voyageur de la Toussaint'.. Francinex. Excl. Madeleine. 'Croupi Maints Bouges. Minerva. Excl. Morivoux-MnrbBuf. Jeunes Filles dans la Nuit. G C. F. G Excl. Triomphe-Helder. Le Chant de l'Exilé. Cinéma de
Mercredi Mercredi M ercredi Mercredi Jeudi 1*1 Mercredi' M ercredi .Mercredi Mercredi
24 m 24 m 24 m; 31 m: avril i 7 a vi' 14 av 14 av 14 av
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PRJXi
LE GRAND PRIX DU CINÉMA
1942 de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques des-tiné à récompenser « le meilleur film de long métrage projeté pour la première fols devant le public entre le 1er janvier et le 31 dé-cembre 1942, et d'une exécution permettant de le considérer comme une manifestation d'art"
cinématographique
A ÉTÉ ATTRIBUÉ A L'UNANIMITÉ AU FILM DE .OUIS DAQUIN
SOCIÉTÉ D'EXPLOITATION DES ÉTABLISSEMENTS PATHÉ-CINÉMA
LE TRIOMPHAL SUCCÈS DE L'ANNÉE
1943 est, sans contestation possible, la magnifique réalisation de Jean DELANNOY " Pontcarral, Colonel d'Empire" qui vient de réaliser à Paris, en double exclusivité au
Marivaux et au Marbeuf
SEMAINES SEULEMENT
MILLIONS 595.130 FRANCS BATTANT AINSI DE TRES LOIN TOUS LES RECORDS
" PONTCARRAL " EST LA FIERTE :DU CINEMA FRANÇAIS C'EST AUSSI UN FILM
PAT H É
ce
PORT d'ATTACHE LE FILM QUI PLAIT AUX FOULES continue sa brillante carrière sur les écrans des salles de province, après avoir réalisé de très belles recettes dans tous les quartiers
de Paris. A titre d'exemple, alors que "Port d'attache " continuait son exclu-sivité à l'Ermitage et à l'Impérial.,
le
GAUMONT-PALACE ENREGISTRAIT
EN I SEMAINE SEULEMENT
PREUVE ÉVIDENTE DES SOLIDES QUALITÉS DE CETTE PRODUCTION PATHÉ-CINÉMA
Jo»*TCAR|}A
^ — LES *" tous m.
MONTP.ELLIER CAPITOLE (6 jours|
18 4.613 francs
COMPIEGN E NOU V. THÉÂTRE |3 jours) 60.842 francs
PRODUCTION
PATHE CINÉMA
31
SAINT-SERVAN REX (6 jours)
51.035 francs
LYON (6 jours] ELDORADO
16 2.7 75 francs
L. Y O N (6 jours) CHANTECLAIR
103,440 francs
BÉZIERS (6 jours) PALACE
86.320lrancs
EHA • o ©
AOUL PLOQUI A N N O N C E NT
LEUR PREMIERE
GRANDE PRODUCTION
ETAVDUJ SCENARIO : ALBERT VA LE NT IN ADAPTATION ET DIALOGUES
CHARLES SPAAK
ijyut ou, iJux^ai££oA<t des ingémeiûis olans des us ines iru>de>ivLes....
ITloiLS ft&uA c/mjc&jot/i un, aAhjfrti -fiaJiei£} fUHûi mpriteh, dedasis,M Jlxut ëÙie de. cke^ -nous
(ôxikjaxt du, cCèccnAfiacfe du. ̂ £rw)
LES FILMS RAOUL PLOQUI
12,Boulevard de la MADELEINEPARI5-9 OPERAI67-36
LE FILM ORGANE DE L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE FRANÇAISE
Itl-MK.VM'KI,
N« 62 3 AVRIL 1943 12 Fr.
NOUVELLES REGIONALES (de nos correspondants particuliers)
ADMINISTR. RÉDACTION 29 vue Marsoulan, Paris (.12"). Tél.: DÎDerol 85-35 (3 lignes groupées). Vtlresse télégraphique: LACIFRAL, Paris. Compte -chèques postaux : n° 702-66, Paris. Registre du Com-merce, Seine n° 216-468 P>.
BORDEAUX
MONTPELLIER
o- Par décision du Préfet régional, le prix des places dans les salles de spectacle à été augmenté pour faire face aux nouvelles taxes. Cette augmentation se monte à 2 et .1 francs suivant les catégories de places.
<\> Pa.-mi les derniers films projetés à Montpellier, signalons le succès de Mon-sieur La Souris, La Symf hoirie Fantas-tique et L'Enfer du Jeu.
M. Accariès.
NANCY
O A partir du 15 avril prochain, les agences de Y À. C. E., de Iobis-films, et du Comptoir Général du Format Ré-duit, seront réunies dans un grand im-meuble situé 19, rue .H ermite. Les an-ciens numéros de téléphone seront conser-vés. ' '■""'(■ '. . ■
Les Vixiteurs du Soir a tenu l'affiche pendanl deux semaines à l'Eden de Nancy.
<> M. Jourian, ancien chef de salle du Cinéac de Nice, vient d'être nommé par M. Grison à Toulouse, en remplacement de M. Vaillant.
<î> M. Gaston Chevalier vient d'être nommé à l'agence toulousaine de Pro-dïex, par M. Denis Barthès.
<■> Un 1942, dans la seule ville de Toulouse, la taxe municipale sur les spectacles a produit 12.500.000 francs sur lesquels 7 mil lions et demi sont venus grossir la cuisse du Bureau de Bienfai-sance.
<■> La salle que M. Faraud vient d'ou-vrir dans la région toulousaine à Cara-111 ;Ln porte le nom de l'Idéal. E.Ue con-tient 220 places et est équipée avec un poste double Cinétone.
<•> A Albi, la magnifique salle de MM. Ain, le Paris a été inaugurée le 24 mars.
Roger Bruguière.
Assia. Noris et Jean Dessailly dans une scène du film de Louis Daquin, adapté du roman de George Simenon, Le Voyageur de la Toussaint, première production fran-çaise rie Francinex dont la sortie en exclu-sivité" aur>i Heu, mercredi prochain 7 avril, au « Paramount »>. Jules Berry et Simone Va 1ère font également partie de la distri-bution.
(P/iofo Franch'rx)
LA SEMAINE DU CINÉMA A RAPPORTÉ
DANS LA RÉGION DU NORD UN DEMI-MILLION
AU SECOURS NATIONAL LILLE. — Les résultats de LA SE-
MAINE DU CINÉMA centralisés au Groupement des Directeurs de salles de la région du Nord font re3sort:r un total d'environ 5CC.CC0 francs pour les deux départements du Nord et du Pas-de-Calais.
C'est une belle réussite qui appor-tera un appoint appréciable au « Se. cours National ». Des photographies de vedettes, vendues aux enchères américaines, ont atteint la coquette somme de 1.300 francs. J. S. D.
LA PREMIERE DE « G OU PI-MAINS ROUGES » AURA LIEU LE 14 AVRIL AU MADELEINE CINEMA
C'est le.film de Jacques Becker produit et distribué par Discina, G ou pi Mains Rouges, qui succédera le 14 avril pro-chain aux Visiteurs du Soir au Made-leirie-Ciném'a. T:e- ' privilégiés qui ont déjà vu J« nouvelle réalisation du met-teur en scène de Dernier'. Atout disent le plus grand bien de ce film qui s'annonce comme l'une des grandes productions françaises de l'année.
<r> C'est au tandem « Colisée-Aubert-Palace » qu'aura lieu .aux alentours du 20 avril la première' parisienne du film de Louis Daquin produit et distribué par Sirius : Madame et le Mort.
<•> Après avoir connu un très grand succès pendant plus de deux mois d'ex-i hi sî vit c au Balzac, à Paris, La Couronne de Fer commence une non moins excel-lente carrière provinciale. Le film vient de sortir' le 24 mars au Rialto de Mar-seille et le 31 au tandem Caumont-Tria-non de Toulouse.
<j> Le 18 mars, le Professeur Vignal a présenté un film de phonétique alle-mande réalisé d'après les conceptions le? plus modernes de la technique lin-guistique.
SORTIE GÉNÉRALE DE « ATTENTAT A BAKOU >
SUR PARIS L'Alliance Cinématographique Euro-
péenne informe MM.'lès Exploitants que la première semaine de sortie générale sur Paris, du film d'aventures Attentat à min», est fixée au 10 novembre 1943.
ABONNEMENTS France et, Colonies : ITn an, 180 fr. — Union Postale. : 300 fr. — À utres Pays : 375 fr. — Pour tous change-ments d'adresse, nous envoyer l'an-cienne bande et QUATRE francs en timbres-poste.
M. Raoul Ploquin a créé sa société de
production.
Deux films sont en prépara-tion : « le Ciel est à vous » et « l'Homme qui porte
la Mort ».
Comme il a été annoncé briè-vement dans un récent numéro du Film, M. Itaoul Ploquin vient de constituer, sous la dénomination « Les Films lluoul Ploquin », une société à responsabilité limitée, au capital de 10 millions, dont l'ob-jet est' la production, l'a distribu-tion et l'exploitation de films ci-nématographiques. Le siège en est à Paris, 2, boulevard de la Made-leine. M. Ploquin est, gérant sta-tutaire de cette société.
On saL' le rôle essentiel joué par M. Ploquin à la tète du Comité d'Organisation de l'Industrie Ciné-matographique dont il fut direc-teur responsable pendanl dix-huit mois : c'est pour la plus grande part grâce à ses efforts que le ci-néma français, et plus spéciale-ment la branche de la production, put reprendre son activité au cours de l'année 1941.
Cette mission achevée, et les rouages de la nouvelle organisa-tion professionnelle s'avérant bien rodés, le désir de M. Plo-quin était de revenir à son mé-tier, la production de films. Per-sonne n'a oublié que c'est lui qui produisit pour l'A.C.K,., à Ber-lin, des films français d'une ex-cellente qualité comme L'Ètratiae Monsieur Victor. Prends lu Houle. Un Mauvais Garçon, L'F.nl rui-neuse, tiiieule d'Amour.
Le départ de M. Ploquin du C.O.I.C, en mai dernier, n'avait d'autre but que de lui permettre de reprendre la production en ciéanl sa propre maison. C'est aujourd'hui chose faite.
Pour la saison 194:1-11)44, M. Ploquin prépare actuellement deux importants projets : le premier est un scénario original de Charles Spaak et Albert Va-lent in, /.c Ciel est ù nous, qui re-trace l'extraordinaire -aventure véridique de Mme Dupeyron, qui devint une aviatrice célèbre de la façon la plus inattendue. Jean Gréinillon réalisera ce film où Gaby Morlay incarnera Mme Du-peyron. Charles Vanel sera son mari. Ce sujet, qui est, avant' tout, une belle leçon d'énergie et de volonté, sera un film cons-tructif, où le public trouvera une excellente influence.
Le second film est l'adaptation d'un roman d'Alfred Machard : L'Homme qui porte lu Mort. 11 s'agit également' d'un film, qui, en plus de ses qualités spectacu-laires et distractives, apportera au public des éléments régénéra-teurs : Pierre Laroche et Alfred Machard en écrivent le découpage et le dialogue. Charles Vanel jouera le rôle principal de ce sujet puissamment attachant;
A l'occasion du 25" anniversaire de la KFA l'A O E a présenté à Quelques pri-riUrife le premier grand «Ira européen en
La Ville Dorer, dont la sortie aura lien prochainement à Bordeaux.
En dent semaines, Itonuincii à Trois a totalisé à l'Olympia une recette dépassant
francs dont 360.000 la première se-maine.
Après 25 semaines d'exclusivité, An-: ,U„a a cédé la place sur l'écran du Cinéma, Intendance a Vie Privée, également distri-bué par Gallia-Cinéi.
Girard Caiimau.
MARSEILLE -.. Pour les villes de Marseille, Plan-
de-'Cuqiies, Allauch, Septèmes, les Pen-nes-Mirabeau, le Rovc, 1 heure de ter-meturc des cinémas est reportée de 22 n , à 22 h. 30, sans modification du couvre-feu. .
<î> Le C O. I. C. demande aux exploi-tants de ia région de Marseille d'envi-sager le changement ■ de programme e mercredi au lieu du jeudi, ceci afin de-pouvoir rapporter aux distributeurs les programmes dès le mardi matin, ce qui laissera une journée entière pour la vé-rification des copies. Une décision ren-dant obligatoire cette mesure doit être prochainement prise.
O Eclair-Journal a projeté en présen-tations corporatives au Cinéac Le Petit Marseillais : Les Affaires sont les iffaires et la Grande Marmere. De nombreux exploitants de la région assis-taient à ces séances.
O A l'issue des présentations corpora-tives de Regina, au cours desquelles furent projetés A la Belle Frégate, Le Bienfaiteur et les deux époques du Comte de Monte-Cristo, une réception fut organisée dans les bureaux de Re-gina, boulevard Longchamp, par M. Lie-nart, Directeur de la Location et M. Mahard, Directeur de l'Agence Re-gina de Marseille.
<S» Le Rialto qui avait été réquisitionné depuis le début de l'année vient d'être rendu à l'exploitation. Cette salle a rouvert avec le film Amour Interdit.
O De passage à Marseille, M. Camille Tramiehel a déclaré qu'il envisageait la réalisation d'un grand film historique sur Louis XIV avec la collaboration' éventuelle de Jean Giraudoux et de Sacha Guitry.
<s> M. Marcel U.cciani, précédemment re-présentant à Warner Bros, vient d'être en-gagé dans les mêmes fonctions par l'agence marseillaise de R. 'A. C.
Perruchot.
-, La première semaine de Picpuit au Majèstjc a donné une recette de 114.000 fr.
Port d'Attache a réalisé 135.0CO francs au l'allié.
.' . i'.B Si 'Mr. : '.*/:-/■. Keller.
NICE
Un nouveau cinéma s'est ouvert récemment à. ixice, le Cin^vog. C'est une coquette salle de 300 places dont le motif d'exploitation sera: u salle des grandes reprises ». Situé en plein centre, le Cinévog donne ces séances permanentes quotidiennes de 15 à 23 h. Son directeur est M. Franchi qui exploite également le Çasinc-Çinéma de Cagnes-sur-Mcr. Les appareils sonores sont de la maison Duvauchelle qui a déjà équipé à Nice le Marengo. \Jinauguration ou Cinévog a eu lieu'avec les Jours Heureux.
<ï> Andorra qui a tenu. l'affiche pendant trois semaines au Mondial a réalisé une re-eette totale de 403.0C0 francs.
I <Î> Après avoir donné en reprise Dernière j ./1 un fi us c, celte salle vient, de donner Le I Mariant' de Chiffon. Un bar a été construit
dans le hall de cet établissement.
<; Le nouveau directeur du Cinéac de Nice est M. Vaillant, précédemment assis-tant-directeur et chef de cabine du Cinéac de Toulouse. En seconde vision, le Cinéac de Nice a donné pendant deux semaines Lu Ducli esse de Langeais.
Jean l'ovez.
TARBES
<•> Lundi J5 mars, le Commissariat Gé-néral de la Main-d'Œuvre Française en Allemagne à organisé une séance récréa-tive dans la salle de l'Impérial. Parmi les personnalités présentes, on remar-quait : M. le Chef de Cabinet, représen-tant M. le Préfet empêché ; le Délégué départemental du Commissariat Général de la Main-d'Œuvre Française en Alle-magne ; le Directeur de l'Office de Pla-cement Allemand, des représentants de là Commission d'Arinîstioe et le Délégué du Ministère de l'Information. Après la projection des actualités de la se-l'iaiiie, le publie, composé en majeure partie par les familles de travailleurs français en Allemagne, a particulière-ment apprécié le film musical Alla Janine, interprété par la trépidante ve-dette ivlarika Kolvk.
J.-A. Castets.
TOULOUSE
10 Le Film 3 avril 1943
NOUVEAUX FILMS PROJETÉS LA VILLE DOREE
Vrame romanesque, en couleurs (doublé)
avec Christine Soderbaum
A. C. E. 110 min.
Origine: Allemande. Production: Ufa, Réal. : Veit Harlan. Auteurs: Scénario de Veit, Harlan et Alfred Braun, d'après la pièce Der Gigant de Richard Billinger. Mu-sique: Hans Otto Borgmann. Procédé en couleurs : Agfacolor. Interprètes : Christine Soderbaum, Eugène Kl opter, Paul Klinger, Kurt Meisel, Ru-dolf Praek, Annie Rosar, Liselntle Schrei-ner, Dagny Servaes. Sortie en excl.: Paris, le 19 mars 43, au Nor-mandie.
La présentation de « La Ville Dorée » représente un très important événement ci-nématographique: il s'agit du premier grand tilm en couleurs réalisé en Europe et avec un procédé européen, l'Agfacolor. Cette pro-duction, qui, grâce à ses belles qualités dramatiques, aurait déjà été, en blanc et noir, une œuvre marquante, devient, avec l'adjuvant de la couleur, un spectacle ciné-matographique d'un attrait incomparable dont le succès d'exploitation dépassera très certainement toutes les prévisions.
Tourné pour une grande partie en exté-rieurs, dans les plaines de Bohême et dans les vieilles rues de Prague, et en intérieurs dans le décor d'une ferme, le film de Veit Harlan présente des couleurs vives et bril-lantes, avec des tons toujours nuancés et justes. La technique n'est en aucun moment gênée par le procédé des couleurs : le ci-néaste a pu se servir des moyens habituels du blanc et noir, travellings, panoramiques, fondus et enchainés. On admirera particu-lièrement la Course des chevaux, la Ker-messe, la Soirée à l'Opéra de Prague, les couchers de soleil sur la ville et la campa-gne, et le grand panoramique final sur l'im-mense champ de blé, toutes scènes qui, grâce à la couleur, prennent sur l'écran une vie et une vérité nouvelles. L'inter-prétation de Christine Soderbaum, dont les cheveux blonds embellissent les images, est remarquable de puissance et d'émotion. Les autres acteurs, « typant » parfaitement leurs personnages, jouent très juste.
Anna {Christine Sâderbaum), fille du riche fermier Jobst (Eugène Klôpfer), rêve de voir Prague. Profitant d'une absence de son père et conseillée astucieusement par la servante Marusc.hka (Liselotte Schréiner)', elle se rend à Prague passer quelques jours chez sa tante Mme Opferkuch (Annie Rosar). 6lié y fait connaissance de son cousin Toni (Kurt Meisel), jeune dévoyé qui convoite le riche héritage de Jobst et demande à Anne rie l'épouser. Une nuit, élle s'abandonne à lui.
A la ferme, Jobst renie sa fille et s'apprête à épouser Marusehka qui voit ainsi la réa-lisation de ses désirs. Mais Toni, voyant échapper l'héritage, chasse Anna qui rentre à la ferme. Constatant qu'elle n'y retrouvera de place ni pour elle ni pour l'enfant qu'elle porte, elle se noie dans le marais, là où déjà sa mère est morte. Jlobst donne l'ordre d'assécher le marais, et sur cette étendue stérile et mortelle, s'étendront demain les fécondes moissons.
FORCES SUR LE STADE
Documentaire sportif
C. F. F. D. 23 min.
Origine: Française. Prod.: L'Ecran Fran-çais et Pathé-Cinéma. Réal. : Marcel Mar-tin. Scénario: Jean-George Auriol. Conseiller technique: Y. Bouvier. Musique: Dutilleux. Présentation: Paris, 18 mars 43, au Cinéma des Champs-Elysées.
Très beau film de sport, conçu dans le même esprit que La précédente réalisation de Marcel Mari in : 1/Appel du Stade. Ce nouveau film sera également très remarqué: dans le cadre de la doctrine nationale d'en-traînement sportif et physique, il affirme la nécessité du sport dans la vie et en parti-culier dans la vie quotidienne des employés et ouvriers: Les stades doivent être établis à proximité immédiate des usines et des administrations. L'entraînement physique rend aux corps fatigués par le travail la souplesse et l'équilibre indispensables à la santé individuelle et à celle de la race. Très belles photos, beaucoup de mouvement; le film donne une impression de force saine et d'effort harmonieux.
CHAINES INVISIBLES Comédie dramatique
(doublée)
avec Alida Valli
FRANCINEX 90 min.
Origine: Italienne. Production: Italciné. Réalisation: Mario Mattoli. Auteurs: Scé-nario de Francisco Marturano et M. Matto-li. Décors: Ottario Scotti. Musique: Carlo Innocenzï, avec fragments de Sibelius et Schumann. Interprètes: Alida Valli, Carlo Ninchi, An-dréa Checchi, Guiuditta Rissone, Carlo Cam-panini, Jons Morino. Sortie en excl.: Paris, le 24 mars 43, aux Portiques.
L'intrigue sentimentale, très prenante, de ce film se déroule: partie dans une grande usine sidérurgique et partie dans une at-mosphère de luxe et de futilité, qui se font contraste, et font valoir le sérieux du carac-tère de l'héroïne. L'épisode dramatique cul-minant du film se place dans une ambiance de brouillard très habilement et fortement rendue par la photo et les jeux d'éclairage. Interprétation intensément émouvante d'Ali-da Valli, jeune et belle actrice déjà applau-die dans « Lumières dans les Ténèbres » et « Manon Lescaut ». Belles vues de Capri.
Hélène Silvanan (Alida Valli), fille d'un ménage désuni, affecte des habitudes et un langage cyniques et « modernes ». A la mort-soudaine de son père, gros industriel, elle trouve dans des papiers le nom d'un jeune homme, Gaston Lautier (Andréa Checchi) ; elle apprend bientôt que Gaston est son: demi-frère. Elle le recherche pour l'aider. Il s'agit d'un dévoyé, actuellement en pri-son; elle obtient sa libération et le fait en-gager par le nouveau directeur de l'entre-prise, l'ingénieur Dariel {Carlo Ninchi).
Au cours d'un séjour à Capri, l'amour va unir Hélène et Dariel; mais le souci qu'Hélène prend du sort de Gaston suscite dans l'esprit de Dariel un malentendu, qui sera finalement éclairci. en dépit de cir-constances tragiques que Gaston paiera de sa vie.
COUP DE FEU DANS LA NUIT Drame
avec Mary Morgan et Henri Rollan
CINE SELECTION 87 min.
Origine: Française. Production: Fernand Hivers. Réal.: Robert Péguy. Auteur: d'après là pièce: L'Avocat, de Brieux. Adaptation: Robert Coulon. Dialogue: Robert Coulon et Frédérique. Musique: Henry Verdun. Dé-cor: Marcel Mary. Chef Opérateur: Million. Studios: Photos. Interprètes: Mary Morgan, Henri Rollan, Jean Debucourt. Jacques Gréfillat, Jean Meyer, Louis A1 ibert, Nane Germon, Mi-nette Dinay, Dorléac, Vibert, Aimos, Car-nège, Jean Christian, Jeanne Store. Sortie en excl.: Paris, le 3 mars 43, à. l'Elysée-Cinéma.
Adaptée du drame bien connu de Brieux, « L'Avocat »; cette production se présente comme une intrigue policière énigmatique qui garde jusqu'à la fin son mystère. L'en-quête du juge d'instruction prépare de façon un peu simpliste les coups de théâtre de l'audience ; elle s'oppose à la sincérité de l'avocat, qui nourrit une passion sans espoir pour l'accusée. Bonne ambiance, scènes de caractère très variées, mais cer-tains épisodes de détente rompent par leur outrance la gravité du ton.
Lise (Mary Morgan) a épousé, sur la pression de ses parents, un déséquilibré, brutal et jaloux, le baron Bernard du Cou-dray (Jean Meyer). Ils vivent dans leur château provincial. Une nuit, on trouve Bernard assassiné dans un fourré. Le juge Valbrègue [Debucourt) avec son greffier (Àimos) mènent l'enquête qui conclut à la culpabilité de Lise:
Aux assises, Lise est défendue par un ami, Me Martigny (H. Rollan). Après des débats mouvementés qui mettent aux pri-ses la défense et l'accusation, elle est ac-quittée, la preuve venant à être faite que Bernard s'est lui-même tué avec sa propre arme. Lise trouvera aup rès de M a rtign y une vie nouvelle et plus heureuse.
NOUVEAUX FILMS PROJETES A PARIS PENDANT LE MOIS DE MARS 1943
17 mars. 19 mars.
FILMS DE LONG MÉTRAGE La Grande Marnière (Eclair-Journal) La Double Vie de Lena Menzel (d) (Tobis) Le Navire Blanc (d) (Scalera) Les Deux Timides (Gray-Film) Coup de Feu dans la Nuit (Ciné-Sélection) Les Ailes Blanches (U.F.P.C.) Comédie à la Cour (v.o.) (Tobis) Forces Occultes (1200 m.) (Nova-Film,) La Sévillane (Cinéma de France) Secrets (Pathé Consortium) La Ville Dorée (d) (A.C.E.) Annélie (d) (A.C.E.) Le Camion Blanc (Regina) La Benne Etoile (Minerva) Chaines Invisibles (d) (Francinex) La Chèvre d'Or (Sirius)
(d) : film doublé, (v.o.) : version originale.
DOCUMENTAIRES Au Pays où Fleurit l'Oranger (Eclair Journal) Le Miracle du Soja (Tobis) (-e vision) Le Bouchon (Tobis) Vertige Blanc (Scalera) Pêcheurs d'Azur (Scalera (?fi vision) Forêts de France (Ciné-Sélection) Chanson illustrée (C.F.F.D.) Joie de l'eau (C.F.F.D.) (2* vision) Vieilles Places de Paris (U.F.P.C.) Jeunes M ontagnards ( Tobis) L'Allemagne parcourue avec des bottes de
sept lieux. (A.CE.) Courrier des Montagnes (A.CF..) Tournois Régionaux (C.F.F.D.) De l'Air, de la Lumière (A.CF.) Rodin (Minerva) (je vision) Branly (Francinex) (j* vision) Fleurs et Parfums (Sirius)
10 mars.
19 mars. >4 mars.
Paramount. Caméo. Lord Byron. Bonaparte. Elysées-Cinéma,. Biarritz-Français. Studio de l'Etoile. Champs-Elysées. Sortie générale. Ermitage-1 lelder. Normandie, Caméo. Balzac. Lord Byron. Portiques. Elysées-Cinéma.
Paramount. Caméo. Caméo. Lord Byron. Lord Byron. Klysées-Cinéma. Bonaparte. Bonaparte. Biarritz-Français. Studio de l'Etoile.
Champs-Elysées. Champs-Elysées. Sortie générale. Caméo. Lord Byron. Portiques. Klysées-Cinéma.
SECRETS Comédie dramatique
avec Pierre Blanchar, Marie Dêa
Suzy Carrier et Gilbert Gil
PATHE 100 min.
Origine: Française. Production: Pathé Cinéma. Réalisation: Pierre Blanchar. Dir. de prod.: Christian Stengel. Auteurs: Pièce de Toor-guenieîf: 77a mois à la campagne. Adapta* tion et dialogue: Bernard Zimmer. Musique: Arthur fîonegger. Décors : Jean Pèrrier. Chef opérateur: Christian Matras. Ingé-nieur du son: Pierre Oalvet. Monteur: Ro-ger Mereanton. Studios: Pathé-Joinville.
Interprètes: Pierre Blanchar, Marie Déa, Jacques Dumesnil, Marguerite Moreno, Gil-bert Gil, Suzy Carrier, Carlettina, Auguste Mourier, Madeleine Geoffroy, Eugène Che-valier, Max Dalban.
Sortie en exclusivité: Paris, le 17 mars 43, à l'Ermitage et au Helder.
Cette comédie dramatiaue, oui maraue les débuts de l'acteur Pierre Blanchar comme metteur en scène, possède de solides éléments attractifs qui lui vaudront très certainement un excellent succès d'exploi. tation. Le sujet est centré sur un pathé-tique débat psychologique, raconté sur le mode romanesque, qui se déroule dans l'âme d'une jeune femme mariée, jusque-là sage et paisible. L'atmosphère du drame se tend progressivement jusqu'à la crise pour rede. venir calme et heureuse.
Tourné dans une belle propriété des en-virons d'Avignon, le film offre ses splendides extérieurs bien photographiés par Matras. Pierre Blanchar, à la fois metteur en scène et acteur, n'a pu « diriger » effectivement ses camarades d'où un manaue de cohésion dans l'interprétation, Suzy Carrier est char-mante de jeunesse et de fraîcheur et la petite Carlettina fort amusante dans un rôle de garçonnet.
Marie-Thérèse (Marie Déa) a épousé, i! y a dix ans, Pierre Danglade (Jacques Dumes-nil), qu'elle a préféré à son ami .René (Pierre. Blanchar), lequel est resté l'intime du mé-nage. La présence à la, maison d'un jeune professeur, Michel (Gilbert Gil), appelé pour donner des leçons au petit Pitou (Oarlet-tiaa), apporte le trouble dans l'âme jusque là toute paisible de Marie-Thérèse. Témoin clairvoyant, René l'aide à voir clair en elle: elle aime Michel et est jalouse de sa jeune nièce Claire (Suzy Carrier). Après une crise dramatique,Marie-Thérèse retrouve le calme: Claire épousera Michel.
LES DEUX TIMIDES Comédie gaie
avec Claude Dauphin et Tramel
GRAY FILM 83 min.
Origine: Française. Production: lmperia films.
Réal,: Yves Champlain. Supervision: Marc Allégret et Marcel Achard. Dir, de prod.: Roger Le Bon. Auteur: Pièce d'Eugène La-biche. Adaptation: M. Bilou. Dialogue: Claude-André Puget. Musique : Germaine Taillefère. Chef opérateur: Agostini. Décors: Bertrand. Studios: Nice, la Victorine. interprètes: Claude Dauphin, Tramel, Jac-queline Laurent, Gisèle Préville, Pierre Brasseur, Henri Guisol, Charpin, Jeanne Marken, Denyse Houx, Yves Deniaud, Marie Caplie. Sortie en exclusivité: Paris, le 3 mars 43, au Bonaparte.
Cette nouvelle version cinématographique de la comédie de Labiche, dont on tira autre-fois au temps du muet un film considéré aujourd'hui comme un « Classique » de l'écran, a donné, entre les mains de M. Champlain, un simple vaudeville gai, avec quiproquos, méprises, scènes d'amou-reux, duel burlesque et bal de famille... Atmosphère d'époque 1880. Bon dialogue, mais très peu d'action,
Cécile (Jacqueline Laurent) a pour .père (Tramel) un timide et pour amoureux un autre . timide, J.ules (Claude Dauphin), qui n'ose avouer son amour. Jules va prendre des leçons d'énergie auprès du professeur Putzenboom (Charpin), et se trouve engagé dans un duel avec Horace Vancouver (Pierre Brasseur). Il s'en tire sans accroc et, assistant à un bal donné par les parents de Cécile, il se fiance avec la jeune fille.
3 avril 1943 Le Film 11
AU Bli AU FR
e*<AtSlâïfy AU BIARRITZ AU FRANÇAIS
scénatuc et mise en &cene de ROBERT PÉGUY
adaiiîaticm et dia^iygttei de. PAUL ACHARD
MARCELLE GÉNIAT JACQUES BAUME R
IRÈNE CORDAY. PIERRE MAGN1ER. LISIANE REY.GEORGES VITRAY. ANDRE NICOLLE. RENÉ DUPUY. SI NOËL et CHARLES LE MONTIE R .
avec JACQUELINE BOUVIER et
ISATURNIN FABRtTl
haÏÏh. eufee
c'eôtcasS'uAe^. d&s
LE CAMION BLANC Aventures
a vec J ules Berry, François Périer, Marguerite Moreno el Paredes
REGINA 112 min.
Origine: Française. Prod.: M. A. I. C. Réal,: Léo Joannon. Direct, de prod.: J.-C. Carlus. Auteurs: Scénario original de Léo Joannon et André-Paul Antoine. Dialogue: A ndré Cayatte. Musique : Louis Pasquier. Décors : Douarinou Chef opérateur : Topor-koff. Monteur : Orassy. Studios : Eclair-Epinay. Interprètes: .Iules Berry, Blanchette Brunoy, François Périer, Marguerite Moreno, Jean Parédès, Charpin, Roger Karl, Mila Pa-rély, Charles Lemontier, Maurice Schutz, Olivier Darrieux, Beauchamp, Marcelle Mon-thyl, Albert Rancy et, les éléphants du Cir-que Ama r. Sortie en exclusivité: Paris, le 24 mars -lit. au Balzac.
Excellent film d'aventures qui nous ra-mène avec beaucoup de bonheur à I?. for-mule du cinéma de mouvement et d'action. On peut prédire une très belle carrière à catte production fort bien imaginée et réa-lisée, dont la majorité des scènes se déroule en extérieurs dans des sites pittoresques et variés le long des routes de France, notam-ment dans les Alpes et à Palavas-les-Flots. Le scénario, très original, a été remarqua-blement traité: on prend un plaisir com-plet a suivre l'action rapide et ininterrom-pue de ce film qui mêle agréablement les moments dramatiques et les incidents co-miques à toutes les scènes de mouvement.
L'interprétation est non moins excellente: François Périer s'avère, une fois de plus, comme l'un des meilleurs parmi les jeunes acteurs du cinéma français, Parédès se montre toujouis aussi drôle et Marguerite Moreno a fait une composition étonnante de la Reine des Gitans. Jules Berry est étourdissant. Mila Parély et Blanchette Brunoy sont charmantes. Olivier Darrieux a créé une intéressante figure de jeune gitan.
François Ledru (François Périer), jeune mécanicien chez un garagiste de campagne, est entrainé avec son camarade Ernest (Jean Varè.dès) dans nue sude d'aventures éton-nantes: il a reçu la, mission de Shabbas [Jules Berry), l'homme de confiance des Gi-tans du Nord, de couvrir avec le Camion Blanc, portant la dépouille du Roi des Gi-tans, qui vient de mourir, le chemin par--couru pendant sa vie par le défunt roi. soit 12.000 km. selon la coutume gitane. Le Roi sera, enterré à. la lin du périple et un nou-veau Roi sera élu.
Malgré les embûches dressées le long de la route par les Gitans du Sud, conseillés par Courbassié (Charpin), Ledru mène à bonne fin sa mission, avec la Veuve du Roi ( Ma rg ue ri le, More no), à bord du camion. Tandis qu'après des incidents dramatiques, Shabbas sera élu Roi des Gitans et fera l'union des tribus rivales de; Gitans du Nord et du Sud, Ledru recevra en prix le camion blanc et- pourra épouser s.t gentille fiancée (/t. Brunoy).
LES AILES BLANCHES Comédie dramatique avec Gaby Morlay
TT. F. P. C. 93 min.
LA BONNE ETOILE Comédie
ee Fernande!
Origine : Française. Production: U. F, P. C. Réalisation : Robert Péguy. Directeur de prod.: Jacques Sévérac. Auteurs: Scénario original, de Robert Péguy. Adaptation et dialogue : Paul Achard. Musique : Tony Aubin. Décors : Jaquelux. Chef opérateur: Agostini. Studios: Photnsonor. Interprètes : Gaby Morlay, Saturnin Fabre, Jacques Dumesnil, Jacques Baumer, Mar-celle Géniat, Irène Corday, Jacqueline Bouvier, Pierre Magnier, Lysiane Rey, Charles Lemoritier, Georges Vitray, Sinnel, René Dupuy. Sortie en exclusivité: Paris, 10 mars 43, au Biarritz et au .Français.
M I N EH VA 90 min.
Grand récit dramatique mettant en scène une religieuse, personnifiée par Gaby Mor-lay, dont la vocation fut provoquée, autre-fois, par la ruine de son père et une dou-loureuse déception sentimentale. Reconsti-tution pleine de saveur de fiançailles dans une riche famille en 1900. Tableaux de l'ac-tivité charitable des religieuses, apportant aux malheureux aussi bien le secours ma-tériel que le réconfort moral. Cette action s'exerce auprès d'un musicien malchanceux et de ses trois filles, dans des épisodes tour à tour amusants et pathétiques. Ces épi-sodes, adroitement reliés, rebondissent bien et l'intérêt reste vif.
Gaby Morlay garde un style un peu théâtral, mais communique à son person-nage une émotion très prenante. Marcelle Géniat est une Sœur supérieure de grand style ; Saturnin Fabre campe un person-nage original avec du relief. Bonne inter-prétation de Jacqueline Bouvier et Irène Corday,
Sœur Louise (Gaby Morlay) apporte le réconfort de ses conseils à un musicien mal-chanceux, M. Siméon (Saturnin Fabre), qui, abandonné par sa. femme, a élevé seul .ses trois filles. L'aîné, Lucette (Irène Corday) est dans la couture; les deux .cadettes, Na-dine (Lysiane Rey) et Cri-Cri (Jacqueline Bouvier) seront danseuses de music-hall. Lucette a été séduite et va avoir un en-fant. Sœur Louise la, réconforte. Le malheur de cette jeune fille rappelle à Sœur Louise le grand désespoir qui l'a conduite elle-même au couvent: la ruine et la. mort de son père, la rupture de ses fiançailles et le départ de l'homme qu'elle aimait en se-cret, Gérard (Jacques Dumesnil). Elle ne le retrouva en 1918, à l'hôpital, que pour le voir mourir île ses blessures reçues au combat.
Lucette, chassée par son père, tente de se suicider; elle sera sauvée par Albert (René Dupuy), petit électricien, brave cœur, que dédaignait sa sœur Nadine, se croyant ap-pelée à devenir vedette. Après diverses pé-ripéties préparées par Sœur Louise, on ver-ra Siméon pardonner à Lucette, accueillir l'enfant et fiancer Nadine et Albert.
76,RUE DE PRONY.TEL:WAû,6850
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« ' France-Actualités » N" 10 (12 mars 1943) (405 mètres) 112 minutes). — La Vie Artistique: 1. Remise des Prix du Théâtre et du Cinéma. 2. Les Prix de Rome à Nice. _ Un grand reportage de Pierre Leandri: 3. Les scaphandriers. — Ici et là... i. Remise de décorations à la Préfecture de Police. 5. Les jardins collectifs. 6. As-sèchement d'un étang en Sologne. — Nou-velles du Monde: 7. Suède, Gymnastique rythmique. 8. Belgique, Enfants des tra-vailleurs en Allemagne. 9. Espagne, Anni-versaire de la libération de Barcelone. — Les Sports: 10. Paris, les anciens de la boxe IL Toulouse, Match de basket-ba 11 France-Fspagne. 12. Serre-Chevalier. Cham-pionnats de France de ski. — La Guerre dam le Monde: 13. En Tunisie. 14. Sur le front de l'Est.
« France-Actualités » N" 11 (19 mars 1943) (424 mètres) (15 minutes). — La France meur-trie: 1. Bombardements de Pennes, Lorient, Rouen, Amiens. — Ici et là...: % Le wa-gon radiologique de la S. N. C. F- 3. Paris, Concert Radio-Paris. 4. Versailles, Départ de volontaires français pour le front de l'Est. — Nouvelles du. Monde: 5. Espagne, Bateau-Ecole en croisière. 6. Croatie, Procession religieuse. 7. Danemark, Le plus gros moteur Diesel du monde. — Les Sports: 8. Courses à Auteuil. 9. Course cyclo-cross-ski. — La Guerre dans le Monde: 10. Décorations sur le front de l'Est. 11. Sur le front de Tuni-sie. 12. Dans le secteur de Novnrossisk.
Origine: Française. Production: Optimax films. Réalisation : Jean Boyer, Direct, de prod. : Jean Jeannin. Auteur: Scénario original de Jean Manse. Adnpt.: Jean Boyer. Dialo-gue: Thyde M on nier. Musique: Roger Du-mas. Décors: Robert Dumesnil. Chef Opér. : Paul Cotteret. Studios: Boulogne-sur-Seine. Interprètes: Fernandel, Janine Darcey, Ga-rette, Ed. Delmont, Andrex, René Génin, Blavette. Sortie en exclusivité: Paris, le 24 mars 43, au Lord Biron.
« France-Actualités » N" 12 (26 mars 1943) (382 m.) (14 minutes). — 1. Paris, Les petits chanteurs à la Croix de Bois. — Reportages express: 2. Versailles, La L. V F. honore ses morts. 3. Paris, Fête du Mouloud. 4. Lyon, Le tricentenaire du vœu des éohevins. 5. Paris, Les oléagineux. 6. La Montagne qui glisse. — Nouvelles du Monde: 7. Berlin, Ecole de danse acrobatique. 8. Varsovie, Fabrication des allumettes. 9. Madrid, Re-construction de la Cité Universitaire. Les Sports: 10. Paris, La course des vétérans. 11. Paris, Finale des championnats de France de rugby. — La Guerre dans le Monde: 12. Usine d'armement. 13. Sur le front de l'Est. 14. La protection des côtes. — Edition spé-ciale pour les régions de Toulouse, Agen et Bayonne: Championnat de France de rugby.
« France-Actualités » N° 13 (2 avril 1943) (354 m.) (14 min.). — 1. Paris, Création du mouvement prisonnier. — lie portages ex-press: 2. Les nouveaux groupes de la police nationale. 3. Consécration épiscopale. 4. Nou-veau bombardement de Rouen. 5. Reconnais-sance des sinistrés le C. O. S. I. 6. Le fol^ klore breton à l'hôpital Laennee. 7. La rou-lotte des cultures d'appoint. — Nouvelles du Monde.- 8. Fspagne, Couronnement de la Vierge. 9. Slovaquie, L'anniversaire do l'Etat Slovaque. 10. Suède, Mouvement diplomati-que. — Les Sports: 11. Le cross national à Vincennes. — La Guerre dans le Monde: 12. Berlin, Célébration de la journée des héros. 13. Fortification de l'île de Crète, 14. La reprise de Kharka
Agréable comédie, menée sur un bon mou-vement, dont l'intérêt repose sur l'inter-prétation de Fernandel, L'action sa déroule presque entièrement en extérieurs dans l'at-mosphère gaie et pittoresque d'un petit port provençal. Rôle sympathique de Génin en curé de village. Plusieurs scènes de Fer-nandel sont irrésistibles : ses conversations avec le curé, son esclandre au bar de nuit de Marseille, sa partie de « marelle » avec les enfants... Le film comporte des vues de Marseille, avec ses petites rues et leur foule bruyante. Le sens moral du sujet est adroitement intégré dans l'action.
Dans un petit port provençal, Auguste (Fernandel}, pêcheur un peu fade, est amou-reux de Mireille (Janine Parce y), fille du père Baptistin (Delmont). Le fils d'un riche mareyeur, Maurice Carissol (Andre:c), jeune homme sans scrupules, séduit Mireille, qu'il abandonne. Auguste s'efforce de ramener Carissol à Mireille, mais sans succès... J-'ina-lement, grâce à l'intervention du bon curé, Aiiguste épousera Mireille.
FORCES OCCULTES
Reportage romancé d'actualités
NOVA FILM 43 min.
Origine : Française. Prod.: Nova Film (Robert Muzard). Réal.: Paul Riche. Auteur: Scénario origi-nal de Jean Ma.rquès-lîivière. Adapt. et dé-co u itaije : ! 'a ul Riche. Chef Opérât. : M a r-cel Lucien. Décors: Mary. Musique: Jean Martinon. Studios : Phottïsonor (la Seine). Interprètes: Maurice Rémy, Gisèle Parry, Marcel Vibert, Bovério, Léonce Corne. Dar-teuil, Valbel, Sortie en excl.: Paris, le 10 mars 43, au Ci-néma, des ( Ihamps-Elysées.
Cet intéressant document cinématogra-phique a pour but de dévoiler et de faire connaître les secrets de la franc-maçonnerie.
L'auteur du film, Jean Marqués-Rivière et son réalisateur Paul Riche, oui connais-sent particulièrement bien la question des sociétés secrètes, ont traité FORCES OC-CULTES sous la forme d'un reportage ro-mancé. L'anecdote, inspirée d'événements véridiques et des crimes maçonniques ri-tuels dont maints exemples sont connus, nous fait assister aux cérémonies secrètes cl J la maçonnerie : les sc-nes, minutieuse-ment reconstituées, de l'initiation avec ses rites bizarres et, pour les profanes, semblant assez enfantins, ainsi que celles d'une tenue au Grand Orient., rue Cadet, sont particu-lièrement saisissantes. A noter également la reconstitution fort exacte d'une séance a la Chambre des Députés, tournée sur les lieux mêmes.
Bonne interprétation de Maurice Rémy dans le rôle principal. Ce film constitue un utile document de vulgarisation sur une question d'intérêt national.
Un jeune parlementaire, Pierre Avenel. (Maurice Rémy), ardent patriote, interpelle violemment, à la Chambre, le Gouverne-ment et flagelle la corruption et la veulerie de ses collègues. Les hommes de Loge com-prennent, qu'il est nécessaire, sinon d'utili-ser, au moins de neutraliser cet homme plein de fougue. Habilement circonvenu, Avenel accepte d'entrer au Grand Orient.
Mais le jeune député se rend bien vite compte que la fameuse solidarité maçon-nique s'exerce dans un sens contraire aux intérêts du pays et ne vise uniquement, qu'à favoriser de sordides intérêts particuliers, pour la plupart judaïques. Membre tk> la Commission de la Défense nationale au Par-lement il sait que la France n'est pas pré-parée pour la guerre vers laquelle la frane-maçonnerie et les Juifs poussent le pays, en s'élève avec véhémence contre ces manœu-vres. Il quitte la Loge mais signe eu même temps sa condamnation. C'est par miracle qu'il réchappe d'un guet-apens pour enten-dre; de son lit de clinique l'annonce de la mobilisation.
12 EXPLOITATION Le Film 3 avril 1943
" LA FILLE DU PUISATIER 11
a battu à Lille tous les records de recettes.
Plus d'un demi-million en trois semaines
Lille. — Le film de Marcel Paghol, qui était attendu à. Lille depuis plus d'un !in, vient d'y faire une carrière éblouissante au Cinéac, où il a Lenu l'affiche trois se-maines, y réalisant une recette totale de 1.074.000 francs. Dans celte salle de 700 pla-ces, la recette de ht première semaine at-teignit le chiffre jamais atteint de 433.000 francs avec cinq séances par jour. La seconde semaine totalisa 360.000 francs et, la troisième '280.000 francs. C'est en plein succès et pour satisfaire à des con-trats existant que M. Delefosse, le sympa-thique directeur du Cinéac, dut à regret interrompre cette carrière magnifique, uni-que dans les annales de l'exploitation lil-loise. Toutefois, en raison de cet arrêt brusque on envisage au Cinéac une reprise de La Fille du Puisatier au mois d'août.
Le succès foudroyant de ce film au Cinéac s'est manifesté dès le premier jour d'exploi-tation où la recette atteignait 53.000 francs. Il faut dire que le public lillois attendait l'œuvre de Pagnol depuis plus d'un an.
Un double courant de foule emplissait le hall du « Cinéac » de Lille pendant que le film de Pagnol, annoncé par une publicité originale île «lumière noire », battait tous les records. iril ■ ~, _ _ „. * • {Photo G.P.L.F. Gaumont)
Elle avait été. en effet, annoncée pour être projetée au Cinéac en décembre 1941, mais l'interdiction du film avait été prononcée quelques jours avant sa sortie. Le Cinéac a été bien dédommagé de sa longue attente.
On pourra juger encore mieux de ce suc-cès quand on saura que, pendant l'année 1942, la plus forte recette du Cinéac avait été de 342.000 francs pour la première se-maine et 180.000 pour la seconde. C'est dire que La Fille du Puisatier a. remporté la faveur unanime du public non seulement de Lille mais aussi de toute la région, car fii a, pu constater un afflux supplémentaire de spectateurs aux heures d'arrivée des trains de la banlieue.
La foule était souvent obligée d'attendre dehors et les séances du matin, de 9 h. 30 à 12 h. 30, étaient fréquentées par de nom-breux spectateurs qui voulaient éviter Taf-fluence des autres séances.
A l'occasion de l'exploitation de ce film, le hall du Cinéac avait reçu une décora-tion spéciale qui attirait de loin l'atten-tion dans cette rue de la Care toujours si animée. Pour la première lois a la lumière noire » avait été utilisée, et l'on en a tiré un excellent parti publicitaire, et artistique à la fois, le hall étant rendu entièrement phosphorescent. Ce procédé a de plus l'avan-tage remarquable de ne pas être en contra-vention avec les ordonnances de la. défense passive.
J.-S. Debus.
= L'Assassin habite JUI 21 vient de remporter un très grand succès au Forum de Liège, où il a totalisé en treize jours 50.000 entrées.
En cinq semaines "PICPUS''
a réalisé 4.396.000 fr. de recettes
au Normandie
La foule devant le Pic pu s.
Normandie » pour
{Photo Tobis)
Au terme de son exclusivité au Nor-mandie, voici les résultats obtenus par Pic pus (production Continental-Films distribuée par T obis).
Semaines de G jouis entrées Recettes
, "îte 36.241 1.226.646 » RECORD
2' 32.593 1.102.335 » 3U 24.670 832.317 50 4« 21.563 725,880 50 B" 15,221 509.721 50
soit 130.288 4.396.900 50 Le caractère exceptionnel du triomphe
d'Albert Préjean dans Picpus s'affirme dans toutes les grandes villes de France (JÙ le film a été r.résenté. Ainsi, Lille nous communique que le Rexy vient de battre tous ses précédents records en réalisant c n première semaine d'exclu-sivité: 304 060 francs de recettes pour 19.548 entrées.
Après les succès de La Symphonie fantastique, de L'Assassin habite au si, de Fernandel dans Simplet, de Mariage d'amour, de Picpus, la production Con-tinental-Fïlms et la distribution Tobis marquent ainsi de nouveaux points en faveur d'un vaste programme de films français dont nous verrons prochaine-ment La Main du Diable (Pierre Fres-nay, Josseline Gael), An Bonheur des Dames (M\c\vA Simon, Albert Préjean, Jean Tissïer), et L'Aventure commencera ce soir, de Robert Col lard, passionnant sujet publié actuellement dans Aujour-d'hui en zone Nord et dans D. I. en zone Sud.
AMICALE MUTUELLE DES REPRESENTANTS DES MAISONS
DE LOCATION DE FILMS L'Amicale Mutuelle des Représentants des
Maisons de Location de Films s'est réunie en Assemblée générale, le jeudi 4 mars 1943, au Siège du C. O. 1. C, 92, Champs-Elysées.
Après avoir écouté le rapport financier qui donna, à l'Assemblée une idée de l'acti-vité de l'Amicale dans le cadre de la Mu-tualité depuis le début de la guerre, celle-ci nomma son nouveau Conseil d'Adminis-tration pour 1943.
Ont été élus: Président : Robert Charles ; Vice-Prési-
dents: Robert Léon et Best; Secrétaire Gé-néral: Chavy; Secrétaire: Mauchain; Tré-sorier Général: Peyrard ; Trésorier: Dan-guet.
" LES VISITEURS DU SOIR " auront tenu l'affiche 131 jours
au MADELEINE-CINEMA A sa quatorzième semaine d'exclusivité, Se film de Carné battait encore les records de recette de la salle.
Après une magnifique carrière d'exclu-sivité de 131 jours, commencée le 4 dé-cembre dernier, Les Visiteurs du Soir vont quitter l'affiche du Madeleine-Cinérna îe 13 avril prochain. C'est un succès sans précédent que ce film a remporté puisqu'à sa quatorzième semai-ne les recettes battaient encore les re-cords précédents de cette salle, dont, avant Les Visiteurs du Soir, la plus haute recette hebdomadaire avait été de 376.000 francs.
Les recettes des Visiteurs du Soir ont été les suivantes :
3601000 francs 425.060 426.000 — 446.000 — 431.000 — 362.000 — 354.0CO — 350.000 367.000 —
semaine
Inauguration du nouveau " Lutetia "
de Biarritz Biarritz. — Le 6 février a été
inauguré le nouveau Lutetia de Biarritz devant une assistance choi-sie, comprenant toutes les notabi-lités de Biarritz cl de Bayonne.
Cette salle appartient, avec le Pa-ris-Palace et le Royal, à la So-ciété des Cinémas de la Côte bas-que, dont M. Grenié est le brillant animateur. Le Lutetia qui, pendant de longs mois, l'ut réquisitionné, a
Le nouveau et Lutetia » de Biarritz. {Photo Sté des Cinémas de la. Côte Basque)
été rendu au public après une trans-formation complète, malgré les dif-ficultés de l'heure.
En quatre semaines, ce cinéma a changé complètement d'aspect. D'une surface un peu diminuée, il est maintenant plus « chaud » et plus intime, comme le montre notre pho-tographie. L'acoustique s'en est trouvée encore améliorée et le son est parfait. La décoration va du brun Van-Dyck au beige et au blanc avec abondance d'ors. Le programme d'inauguration était composé de L'Assassin habite au 21, qui a battu tous les records de recette.
G. Coumau.
10e — 390.000 369.000 363.000 379.000 389.000
soit sept semaines records sur qua-torze.
Au Lord Byrcn, où pendant dix se-maines, le film a été donné concurrem-ment avec le Madeleine, les recettes ont été :
semaine
6e
7e
Se
9°
181.000 francs 233.000 — 231.000 — 245.000 — 231.000 — 189.000 — 186.000 — 180.000 — 185.000 — 190.000 — 171.000 — 149.000 — 100.060 —
La' plus forte recette hebdomadaire du Lord Byron avait été précédemment de 137.000 francs, c'est-à-dire que Les Visiteurs du Soir ont battu douze se-maines sur treize d'exploitation les re-cords de cette salle.
Ces chiffres montrent bien que le suc-cès d'exploitation des Visiteurs du Soir est aussi grand que son succès de presse et de prestige.
SUCCES DE « SERGENT BERRY » A LILLE
Le grand film d'aventures de la Tobis, Sergent Berry, avec Hans Albers, vient de battre tous les précédents records de recettes du Rexy, pourtant déjà solide-ment établis avec les deux productions Continental distribuées par Tobis: L'As-sassin habite au 21 et Mariage d'amour.
Pendant sa première semaine d'exclu-sivité, Sergent Berry a réalisé au Rexy une recette de 264.931 francs pour 17.251 entrées.
UN GALA « PATRICIA » A VERNON Le iS mars, a eu lieu au Cinéma-Théâ-
tre de Vernon, vil!e aux environs de laquelle avaient été tournés les exté-rieurs du film, v.ne représentation de gala de la production S. P. C. de Camille Tramichel, Patrie?a, .donnée au profit des familles des Prisonniers de la Région. Une vente aux enchères ani-mée par Louise Carletti, Georges Roîlin, Biscot et Raoul André donna un résul-tat de plus de 100.000 francs.
Notre architecte conseil, M. Edouard Lardillier, se tient à la disposition de ne s abonnés pour leur donner tous les renseignements et conseils dont ils pourraient avoir besoin. Lui écrire aux bureaux du journal ou directement à son adresse : 4, rue Y von - Villarceau, Paris -16". Tél. : KLEber 85-93.
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3 avril 1943 Le Film
PROGRAMMES DES SALLES D'EXCLUSIVITÉ DANS LES GRANDS CENTRES RÉGIONAUX PARIS
(La date qui suit le titre du film est celle de la première représentation.) Aubert-Palace : L'Honorable Catherine
(3 février). Balzac: Le Camion Blanc (24 mars). Biarritz: La Symphonie Fantastique (re-
prise). Caméo: Troublante Venise (2 avril). Champs-Elysées : Forces Occultes
(10 mars). Colisée: L'Honorable Catherine (3 fé-
vrier). Elysées-Cinéma : La Chèvre d'Or
(31 mars). Ermitage: Secrets (17 mars). Helder: Secrets (17 mars). Impérial: La Bonne Etoile (31 mars). Le Français: Les Ailes Blanches (10 mars). Lord Byron: La Bonne Etoile (24 mars). Madeleine: Les Visiteurs du Soir (4déc).
A partir du 14 avril: Goupi Mains Rouges.
Marivaux-Marbeuf : Pontcarral, Colonel d'Empire (11 déa). A partir du 14 avril: Jeunes Filles dans la Nuit.
Normandie: La Ville Dorée (19 mars). Olympia: A la Belle, Frégate (1er avril). Paramount: La Grande Marniere (3 mars).
A partir du 7 avril: Le Voyageur de la Toussaint.
Portiques: Chaînes Invisibles (24 mars). Radio-Ciné-Opéra: Andorra ou les Hom-
mes d'Airain (23 déa). Triomphe: L'Auberge de l'Abîme (24 fé-
vrier. Le 14 avril: Le. Chant de l'Exilé.
BORDEAUX 17 ATJ 22 MARS 1943
Apollo: Le Voile Bleu. Capitole: Le Grand Combat. Olympia: L'Assassin a peur la nuit.
24 AU 29 MARS 1943 Apollo: Le Voile Bleu (2B semaine). Capitole: Valse Triomphale. Olympia: La Tosca.
LILLE 19 AU 25 MARS 1943
Caméo: Les Cinq Sous de Lavarède (re-prise.
Cinéac: Un Grand Amour (2e semaine). Familia: L'Enfer du Jeu. Rexy: Picpus (2e semaine).
26 MARS au 1er AVRIL 1943 Caméo: Le Voile Bleu. Cinéac: La Comédie du Bonheur. Familia: L'Enfer du Jeu (2e semaine). Rexy: Picpus (3e semaine).
LYON 3 AU 8 MARS 1943
Modem 39 : Le Mistral. Pathé : L'Honorable Catherine. Scala : Sergent Berry (3e semaine). Tivoli-Majestic : Dernier A tout (2° se-
maine). Studio de La Fourmi : Départ à zéro
(2° semaine).
10 AU 15 MARS 1943 Modem 39 : Le Mistral (2° semaine). Pathé : L'Honorable Catherine (2e se-
maine). Scala : La Danse avec l'Empereur. Tivoli-Majestic : Le Bienfaiteur. Studio de La Fourmi : Départ à zéro
(3B semaine). 17 AU 22 MARS 1943
Modem 39 : Roses écarlates. Pathé : L'Enfer du Jeu. Scala : La Danse avec l'Empereur (2° se-
maine) . Tivoli-Majestic : Le Bienfaiteur (2B se-
maine). Studio de La Fourmi : Amour interdit.
24 AU 29 MARS 1943 Modem 39 : Roses écarlates (2e semaine). Pathé : L'Enfer du Jeu (2e semaine). Scala : Annette et la Dame blonde. Tivoli-Majestic : Finance noire. Studio de La Fourmi : Amour interdit.
MARSEILLE 17 AU 22 MARS 1913
Capitole : Le Mariage de Chiffon. Majestic-Studio : Documents secrets. Odéon : Spectacle sur scène. Pathé-Rex : Le Destin fabuleux de Dé-
sirée Glary (reprise). 24 AU 29 MARS 1943
Gapitole : Le Mariage de Chiffon (2e se-maine).
Majestic-Studio : Documents secrets (2" semaine).
Odéon : Revue sur scène. Pathé-Rex: Bel Ami (reprise). Rialto : La Couronne de Fer.
NANCY 10 AU 15 MARS 1913
Eden : Andorra. Majestic : Un Grand Amour. Pathé : Haut le Vent.
17 AU 22 MARS 1943 Eden : Andorra (2e semaine). Majestic : Le Bienfaiteur. Pathé : Le Journal tombe à 5 heures.
24 AU 29 MARS 1943 Eden : L'Enfer du Jeu. Majestic : Le Bienfaiteur (2° semaine). Pathé : Feu sacré.
NICE 10 AU 15 MARS 1943
Escurial-Excelsior : L'Amant de Bornéo. Mondial : Sérénade du Souvenir. Paris-Forum : Patricia. Rialto-Casino : Le Bienfaiteur (2e se-
maine). 17 AU 22 MARS 1943
Escurial-Excelsior : Le Roi s'amuse. Mondial : Le Mariage de Chiffon. Paris-Forum : Sang Viennois. Rialto-Casino : La Maison du Maltais
(reprise).
NICE (Suite)
24 AU 29 MARS 1943 Escurial-Excelsior: L'Homme sans Nom. Mondial: Le Mariage de Chiffon. Paris-Forum: F*u Sacré. Rialto-Casino: Sortilège Exotique.
M A 1(S 1943
TOULOUSE 17 AU
Gaumont : L'Enfer du Jeu. Plaza : Face au Destin. Trianon : La Femme que j'ai le plus
aimée (reprise). Variétés : Les Affaires sont les Affaires.
24 AU 29 MARS 1943 Gaumont: L'Honorable Catherine. Plaza : Le Voile bleu. Trianon : L'Enfer du Jeu (2e semaine). Variétés : La Fausse Maîtresse.
VICHY 10 AU 15 MARS 1943
Lux : Patrouille blanche. Paris : Picpus. Royal : A vos ordres, Madame. Tivoli : La Grande Révolte. Vichy-Ciné : Patricia.
17 AU MARS 1943
Lux : Le Songe de Butterfly. Paris : Le Jour se lève. ^ , Royal : Premier rendez-vous (reprise). Tivoli : Haut le Vent. Vichy-Ciné : Les Inconnus dans la Mai-
son (reprise).
24 AU 29 MARS 1943 Lux : A la Belle Frégate. Paris : L'Affaire Styx. Royal : Romance, de Paris (reprise). Tivoli : Défense d'aimer. Vichy-Ciné : Terre de Feu.
MINERVA ^ . , yrLèseMt&tît~-u*ie ̂ ûûl^ctiofiOPT/MAX FdMJ
avec préSf»rtr*e
fié JACQUES BECKI
D'APRÈS LE ROMAN
14 PRODUCTION Le Film 3 avril 194
La production sur la Côte d'Azur <> Jean Delannoy va commencer à la
Victor nie les intérieurs de L'Eternel Retour, scénario et dialogue de Jean Cocteau avec Jean Marais (Tristan), Madeleine Sologne (Yseult), Jean Murât (Marc), Yvonne de Bray, Sylvie, Junie Astor, Saturnin Fabre, Roland Toutàin et le nain Piéral. Des extérieurs sont actuellement tournés dans le Cantal.
<> C'est également à la Victorine que Jacques de Baroncelli tournera Les Mys-tères de Paris adaptés à l'écran par Paul Vialar et Maurice Bessy. Princi-paux interprètes déjà engagés : Marcel Herrand (Rodolphe), Lucien Coëdel (Le Chourineur), Marguerite Moréno (La Chouette). Décors de Bar sac.
<> Poursuivant la réalisation de La Cavalcade des Heures, commencée en fé-vrier à Marseille, Yvan Noë tourne aux studios de St-Laurent-du-Var les nou-veaux sketches de son film avec Jean Chevrier et Gisèle Pascal.
«3> A Vence et à Saint-Jeannet, Gilles Grangier vient de tourner les extérieurs de Adéviaï, Bandit d'Ho/rueur.
«3> Le metteur en scène italien Mario Camerini, le réalisateur de Une Roman-tique Aventure et Les Fiancés, tournera à Nice en deux versions — française et italienne — Tarde Amore, avec Alida Valli.
<> Jacqueline Audry, qui réalisa pour le C. A. T. J. C. (Centre Artistique et Technique des Jeunes du Cinéma), le beau documentaire Les Chevaux du Ver-cors, mettra en scène le célèbre livre d'enfants de la Comtesse de Ségur Les Malheurs de Sophie, dont Pierre Laroche écrit l'adaptation.
<; • V ivip.ne Romance et Frank Villars seront les vedettes de Ce que Femme Veut, production Scalera-Film que Jean de Limur réalisera à Nice.
<î> C'est également à Nice que Marc Allégret tournera pour la C. I. M. E. P. L'Inco?i?iue d'Arras, d'Armand Salacrou.
Jean Fovez.
« L'HOMME DE LONDRES » EST AU MONTAGE
Après avoir terminé au studio des Buttes-Chaumont, les prises de vues de L'Homme de Londres, Henri Decoin a tourné aux studios de Joinville quelques scènes de ce film dont la réalisation est désormais achevée. Dans cette adapta-tion cinématographique de l'un des meil-leurs romans de Georges Simenon, nous verrons aux côtés de Fernand Ledoux, Suzy Prim et Jules Berry, les débuts au cinéma de la jeune sociétaire de la Comédie-l' rançaise : Mona La.uiè^.
LA REALISATION DE « L'HONORA-BLE LEONARD » EST TERMINÉE Pierre Prévert et sa troupe sont ren-
trés à Paris venant de la région de Dax où ont été tournés les extérieurs de ce film qui avait été également annoncé sous le titre de la Bourse ou la Vie. Après quelques jours de studios, la réalisation est désormais terminée. Pathé Consor-tium Cinéma distribuera cette production de l'Essor Cinématographique Français.
AUX STUDIOS DE SAINT-MAURICE, ROGER RICHEBE TOURNE « DO-MINO » Roger Richebé a entrepris la réalisation
de ce film tiré de la pièce de Marcel Achard, aux studios de Saint-Maurice, le 15 mars. L'interprétation comprend Fernand Gravey, Simone Renan t Aimé Clariond, Bernaru Blier et Suzet Maïs.
te GRAINE AU VENT » EST COM-MENCE EN EXTERIEURS
Depuis le 22 mars, les extérieurs de Graine au Vent sont tournés sous la di-rection de Maurice Gleize, en Norman-die, près de Laigle, pour la Société Lux.
C'est Carlettina qui interprète le rôle de la petite Alexandra, si savoureuse-ment décrite par Lucie Delarue-Mardrus dans son roman. Les autres rôles sont te-nus par Marcelle Géniat, Josette France, Lise Delamare, Mlle Vandenne, Mlle Stahl, ainsi que par Jacques Dumesnil, Paul Ville et de nombreux enfants.
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Aux studios François I", Sacha Guitry vient d'achever la réalisation de La Nuit Blanche. On reconnaît de gauche à droite: M. Manégat, co-producteur du film, Mona Goya et Sacha Guitry.
[Photo C.I.M.E.P.)
PROJETS AUTORISÉS EN PRÉPARATION
(au 31 mars 1943.)
C. C. F. C. — Le Colonel Chabert {Jacques Bêcher). C. I. M. E. P. — L'Inconnue d'Arras (Marc Allégret). CONTINENTAL. — L'Aventure commencera ce soir. — Adrien. DISCINA. — Les Mystères de Paris (J. de Baroncelli). INDUSTRIE CINEMATOGRAPHIQUE. — Douce (Ci. Autant-Lara). JASON. — L'Etrange Mme Clapain (Ber-thomieu). M. A. I. C. — La Collection Ménard (Ber-nard Roland). MAJESTIC-PILMS. - Lucrèce (Léo Joan-non). NOVA-FILMS. — Tornavara (Jean Brêville). S. M. F. G. — Atout cœur (Rob. Vernay). S. N. E. G. — Vautrin (Pierre Billon).
FERNANDEL VA TOURNER « ADRIEN » POUR CONTINENTAL-FILMS Dans les premiers jours d'avril, Fer-
nandel commencera la réalisation — comme metteur en scène et vedette — <le Adrien, une adaptation de l.i piète du même titr-; de Jean de Létraz qui'sera produite par Continental-Films. Le dé-coupage, entièrement terminé, a été écrit par Jean Aurenche et Jean Manse. Ar-mand Thirard sera le chef-opérateur de ce film.
ROBERT VERNAY VA REALISER « ATOUT CŒUR » A MARSEILLE Très prochainement, Robert Vernay com-
mencera à Marseille pour la Société Mar-seillaise des Films Gaumont la réalisation de Atout Cœur d'après la pièce de Félix Gandera. Les prises de vues seront assurées par le chef-opérateur Armenise.
JEAN DREVILLE TOURNERA DANS LES PYRENEES LES EXTERIEURS DE « TORNAVARA » Jean Dréville partira vers le 15 avril
pour Mont-Louis, dans les Pyrénées-Oiientales, tourner les extérieurs de cette production Nova-Films, dont les principaux interprètes seront Pierre Re-noir, Mila Parély, Jean Chevrier, Jean Servais et Elisa Ruis.
LE TOUT-
CINÉMA 1943
Irrévocablement Dernier délai pour toute insertion (documentation et ordres de publi-
cité) : 15 avril 1943
Directeur Clément Guilhamou 19, rue des Petits-Champs Rte 85-85
AGENDA DE LA PRODUCTION
Mois de Mars 1943 FILMS TERMINÉS
LE SOLEIL DE MINUIT (S.V.F.) (3 mars).
25 ANS DE BONHEUR (Continental) (6 mars).
AU BONHEUR DES DAMES (Conti-nental) (18 mars).
UNE NUIT BLANCHE (Cimep) (20 mars).
LA BOURSE OU LA VIE (Essor) (27 mars).
L'HOMME DE LONDRES (S. P. D. F.) (31 mars).
FILMS COMMENCES
L'ESCALIER SANS FIN (Miramar) (4 mars).
DOMINO (Richebé) (15 mars). L'ETERNEL AMOUR (Discina) (15
mars). GRAINE AU VENT (Lux) (22 mars). FEU NICOLAS (Gray film) (29 mars).
RÉALISATIONS PROCHAINES
ATOUT CŒUR (S.M.F.G.). DOUCE (Industrie Cinématographique). LA COLLECTION MÉNARD (M.A.Ï.C.). TORNAVARA (Nova film). LE COLONEL CHABERT (C.C.F.C.).
FILMS EN COURS BUTTES-CHAUMONT
(Radio-Cinéma)
L'ESCALIER SANS FIN (Miramar). Réal.: Georges Lacombe. Int.; Pierre Fresnay, Madeleine Renaud, Suzy Carrier. Com-mencé le: 5 mars 1943.
FILLES DE L'EXIL (ex-Ea grande Clarté). Réal.: Robert Bresson. Int.: Renée Faure, Sylvie, Jany HolT, Mila Parély. Commencé le: 8 février 1943.
FRANCŒUR FEU NICOLAS (d'Aguiar). Réal.: Jacques
Houssin. Int.: Rellys, Suzanne Dehelly. Commencé le : 29 mars 1943.
PHOTOSONOR LA VALSE BLANCHE (Cie Gle Cin.).
Réal.: Jean Stelli. Int.: Lise Delamare, Aimé Clariond, Alerme. Commencé le: 19 février 1943.
SAINT-MAURICE-CAUMONT L'HOMME QUI VENDIT SON AME AU
DIABLE (Minerva). Réal.: J.-P. Paulin. Int.: Michèle Alfa, A. Luguet. Commencé le: 25 février 1943.
DOMINO (Richebé). Réal.: Roger Richebé. ITIÉ..- Fernand Gravey, Simone Renant, Aimé Clariond. Commencé le: 15 mars 1943.
NICE LA VICTORINE LA VIE DE BOHEME (Scalera). Réal.:
Marcel L'Herbier. Z?it. : Maria Denis. Suzy Delair, Louis Jourdan. Commencé le: 10 décembre 1942.
EXTERIEURS Chambéry
LES ROQUEVILLARD (Sirius). Réal.: Jean Dréville. ITIÉ.: Ch. Vanel, J. Paqui, A. Clariond, Mila Parély, M. Géniat. Commencé le: 15 février 1943.
Laigle (Orne) GRAINE AU VENT (Lux). Réal.: Maurice
Gleize. Int.: Carlettina, Lise Delamare. Commencé le: 22 mars 1943.
Cantal L'ETERNEL RETOUR (Discina). Réal.:
Jean Delannoy. Int.: Madeleine Sologne, Jean Marais, Jean Murât. Commencé le: 15 mars 1943.
Vence ADEMAI, BANDIT D'HONNEUR (Prison-
niers Associés). Réal.: Gilles Grangier. Int.: Noël-Noël, Gaby Andreu, G. Grey. G. de Sax. Commencé le: 8 février 1943.
3 avril 1943 Le Film L5
Fiches artistiques et techniques des films français de long métrage entrepris depuis le 15 janvier.
VINGT-CINQ ANS DE BONHEUR
Prod'. : CONTINENTAL-FILMS
Genre : Comédie. Réalisation : René Jayèt. Auteurs ! Comédie de Germaine Le-franeq. Adupt. et dial. : Germaine Lefrancq et J.-P. Le Chanois. Décors : Guy de Gastyne. Chef-opér. : Charlie Bauer. Techniciens : Assist.-metteur en scene : Georges Démet. Operateur : Waller Wottltz. Régisseur général : Jean Rossi. Régisseur : André Hoss. Ingénieur du son : (i. Lcblond. Interprètes : Mines Denise Grey, Annie France, Rexiane, Tania Fcdôr, Rosine Luguet. MM. Jean Tissier, Noël Rqquevert, André Reybaz, Gabriello. Epoque et cadres : Modernes. Studios : Neuilly. Commencé le : III janvier 1943.
AU BONHEUR DES DAMES Prod. : CONTINENTAL FILMS
Genre : Comédie dramatique. Réal. : André Cayatte. Auteur : Roman d'Emile Zola. Scé-nario ; André Cayatte et André Le-grand. Dial. : Michel Duran. Chef-opér. : Armand Thirard. Décorateur : André Andrejew. Equipe technique : Assistant-mèi leur en scène : Jean Devaivre. Opé-rateur : Louis Née. Ingénieur du son : William Sivel. Régisseur gé-néral : Paul Olive. Régisseur : Ro-ger Rogelys. Photographe : Henri Pecqueux. Interprètes : Mines Blanchette Brunoy, Suzy Prim, Jacqueline Gau-tier, Juliette Falier, Catherine Fon-tenev, Huguette Vivier, Suzet Maïs, Santa Relli.
MM. Michel Simon, Albert Pré-jean, Jean Tissier, René Blancard, Jean Rigaux, Pierre Bertin, André Revbaz, Georges Chamarat, Pierre Lnbry. Cadres : Paris, 1805. Sujet; Adaptation du roman d'Emi-le Zola. Studios : Billancourt. Commencé en studio : le lur fé-vrier 1943.
LA CAVALCADE DES HEURES Prod. : FRANCE-PRODUCTIONS
Dist.: FILMS VOG
Genre: Comédie fantaisiste à sketches. Réalisateur: Yvan Noë. Auteurs: Scénario, adapt. et dialogue de Yvan Noë, d'après une idée originale de Yvan Noë et Louis A. Pascal. Musique: André Messicr. Roger Dumas, Charles Trénet. Décors: Giordani. Chef-opér.: Fred Langenfèld. Techniciens: Assistant-metteur en scène: Louis-A. Pascal. Opérateur: Rocca. Son: Royne (à Marseille). Interprètes: Fernandel, Madeleine Sologne, Charles Trénet, Meg Lemonnier, Félix Ou-dard, Pierrette Caillol, Ladouinègue, Gisèle Pascal, Mady Berry, Charpin. Cadres: 28 décors variés. Epoque moderne. Sujet: Les heures sont des personnages réels vivant au royaume des fées et qui viennent se mêler sans 'Cesse à la vie des hommes, leur apportant des heures de tris-tesse, des heures comiques, et des heures dramatiques. Studios: Marseille, Nice et Paris. Commence le 1»' février 1943 aux Studios de Marseille.
ADEMAI BANDIT D'HONNEUR Production :
LES PRISONNIERS ASSOCIES Distrib. : C. C. F. C.
Genre : Comique. Réal. : Gilles Grangier. Dir. de prod. : Robert Florat. Auteurs : Scénario original. Adapl. et dialogue : Paul Colline. Chef-opér. : Borry. Décors : Jacques Colombier. Techniciens : Assisl. : André Ver-sein. Opérai. : Chacun, Mavromaii. Photo : Philippe Bègue, Maquilleur : klein. Mont. : Hiollèt. Régie : Lucien Pinoteau. Interprètes : Noël-Noël, Georges Grey, Guillaume de Sax, Charles Le-inontier, Pérès, Alexandre Rignaull, Gaby Andreu, Marthe Mellot,"Renée Coreiade.
Cadre : La Corse. Sujet : Adémaï, allant passer ses vacances en Corse, chez des parents éloignés, se heurte à la vendetta op-posant deux familles. Studios : Saint-Maurice. Extérieurs : "Vence et Saint-Jeannet. Commencé le : 3 février 1913.
FILLES DE L'EXIL (ex La Grande Clarté)
Prod. : SYNOPS Distrib. : ROGER RICHEBE
riond, Jean Périer, Charpin, Grélil-lat, Mouloudji, Mila Parély, Raymond Galle, Yolande Lal'fon, Maurice Schutz, Paulette Elanrbert, Simone Va-lère, Marcelle Véniat, Gabriellc Fon-tan, Përèz, Brochàrd. Cadre : Chambéry, le milieu de lu magistrature; Sujet : La famille des Roqurvillard se ligue pour sauver un des siens soupçonné à tort d'une indélicatesse. Extérieurs : Chambéry. Studios : Photosonor. Commencé le : 15 février 1913.
Script : Andrée Feix. Pholngrap. ; Voinquel. Muquill. : Brel. Mont. : Lamy. Régie : Le Bruinent. Interprètes : Pierre Fresnay, Ma-deleine Renaud, Su/y Carrier, Co-lette Darfeuil, Bussièrrs, Marcel Car-pentier, Hélëna Manson. Cadre : Montmartre et des quar-tiers populeux. Sujet : Une assistante sociale s'é-prend d'un mauvais garçon et essaie de le remettre dans le droit che-min, mais c'est sa jeune sœur qui réussira. Studios : Buttes-Chaumont, Boulo-gne. Commencé le : I mars 1913.
DOMINO Prod. et Distr. :
FILMS ROGER RICHEBE
Genre: Comédie. Réalisateur: Roger Richebé. Direct, de Prod.: Edouard Lepage. Auteurs: d'après la pince de Marcel Achard. Adapt.: Jean Aurenche. Dialogue: Marcel Achard. Musique: Vincent Suotto, Chct-opér. : Jean Isnard. Décors: Carré. Techniciens: Assisl.: Raymond Leboursièr. Onér.: Marins Roger. Script: Marcelle Ho-chet. Phot.: Klhsae. Muquill.: KarabanoH. Mont.: Ray ad Leboursièr. Régie: Ray-mond PilHon. Interprètes: Fernand Gravey. Simone Re-nant, Aimé Clariond, Bernard Blier, Suzet Maïs, Deniaud. Cadre: Moderne. Sujet: Une femme ayant eu une liaison avant son mariage invente un personnage, Domino, afin d'égarer les soupçons de son mari. Domino sera pris au jeu et décidera la jeune femme à partir avec lui. Studios: Saint-Maurice-Gaumont. Extér.: Région parisienne. Commencé le 15 mars 1943.
L'ETERNEL RETOUR Prod. et Distr. : DISCINA
Genre : Aventure romanesque. Réal. : Jean Delannoy. Direct, de prod. : Emile Durhon. Auteurs : Scénario, adapl. et dutl.: Jean Cocteau. Musique : Georgevs Aune. Chef-opér. : Hubert. Décors : Wakhevitch. Techniciens : Assistant : Calon. Onér : Marc Fossard. Script : Çho-vHlôtte. Phologr. : Aldo. Maquill- •' Chanteau. Régie générale : '1 héron. Interprètes : Madeleine Sologne, Jean Marais, Jean -Murât, Roland Toutain. Junie Astor, Yvonne de Brav, Pieral, Jacques Baumer. Cadre : Un château moderne. Sujet : Un jeune homme est amou-reux de la femme de son oncle. Leur passion très pure sera plus lorte que tout et ils mourront dans les bras l'un de l'autre. Studio : Nice, La Victorine. Extér. : Cote d'Azur et Cantal. Commencé le : 15 mars 1913.
FEU NICOLAS Prod.: D'AGUIAR.
Distr.: GRAY FILM
Genre: Comédie gaie. Réal.: Jacques Houssin. Direct, de Prod.: Louis Danys. Administ. : Gabrietle Lhomme. Auteurs: Scénario original de François Gi-roud cl Jean Féline. Adapt. et Dial.: Jean Féline. Chef-Opér. : Coteret. Décors: Max Douy. Techniciens: Assisl.: Jacques Marcilly. Onér.: Roger Ledru. Sou: Calvel. Script: De-nise Rctit-Martenot. Pliologr.: Cherert. Ma-quill.: Bordenave. Mont.: André Versciii. Régie: André Michaux. Interprètes: Rellys. Suzanne Dehelly. Jac-queline Gautier. Raymond Cordy. Carette. Cadre: Un café parisien. Sujet: Un homme dont les affaires sont eu mauvaise posture décide de simuler mi sui-cide. Ayant appris qu'il vient, de gagner un million, il reiirend goût à la vie et vient reprendre sa place an café qu'il dirigeait. Extër.: Paris. Studios: i'.!* •• Fnuicœur. Commencé le 25 mars 1913-
La fiche de GRA/XE AU VEXT (Prod. Lttx), commencé en extérieur à Laigle, sera donnée dans notre prochain ' nlttnêro.
Genre : Drame d'inspiration reli-gieuse. Réal. : Robert Bresson. Dir. c'e prod. : Dominique Drouin. Auteurs : Scénario original et aaapl. de Robert Bresson. Dial. : Jean Giraudoux. Musique : Gruncnwald. Chef-opér. : Philippe Agostini. Décors : René Renoux. Techniciens : Assisl. : Frédérique Liotier. Opér. : Maurice Pecqueux. Son : Lougc. Scrip. : Madeleine Le-fèvre. Photo : Rémy Duval. Muquill.: Pauîe Dëan. Mont. : Yvonne Martin. Régie : Guillot. Interprètes : Renée Faure. Svlvie, Jany Holt, Mila Parélv, Marie-Hélène Dasfé, Paula Dehellv. Denise Clair, Jacqueline Champy, De Livry. Cadre : Un,couvent. Sujet : Une jeune fille, entrée dans une congrégation religieuse ayant pour mission de visiter les prisbns, opérera des prodiges de dévouement, allant jusqu'au sacrifice de sa vie. Studios : Buttes-ChaUmont. Commencé le : 8 février 1943.
UNE NUIT BLANCHE Prod. : C.I.M.E.P. Distr. : C1MEDIS
Genre : Comédie. Réal. : Sacha Guitry. Direct, de prod. : Michel Manéga; Risclimann. Auteurs : Scénario original. Adapl. et dial. : Sacha Guitry. Musique : Henri Verdun; Chan-sons : Paul Durand. Chef-opér. : Bourgassoff. Décors : Ménessier, Quignon. Techniciens : Assistant : Delacroix. Opér.: Porter. San: Lécuycr. Script.: Dagmar-Bolin. Phologr. : Voinquel. Muquill. : Ralph. Mont. : Bouin, Du-mas. Interprètes : Sacha Guitry, Gene-viève Guitry, Aimé Clariond, Margue-rite Moréno, Mona Goya, Marguerite Pierry, Mila Parély, Jeanne Fusier-Gir, Solange Varenne, Duvallès, Pas-cali, Marny, René Fauehois, Alibcrt, Maurice Te'ynac, Claude Martial, Léon Walther, Francceur, Carrère. Cadre : les milieux de la peinture et de la sculpture. Sujet : Les célébrités de la peinture et de la sculpture moderne évolueront dans ce film dont le héros est un sculpteur, amoureux d'une très jeune femme, qui se sent devenir aveugle. Extérieurs : Palais de Chaillot. Studios : François Ior. Commencé le : 10 février 1943.
LES ROQUEVILLARD Prod. et distr. : SIRIUS
Genre : Drame. Réal. : Jean Dréville. Dir. de prod. : Darvey. Auteurs : D'après le roman d'Henri Bordeaux. Adapt. : A.-P. Antoine. Dial. : A.-P. Antoine, Charles Ex-b rayât. Musique : Maurice Thiriet. Chef-opér. : Lefèvre. Décors : Quignon. Maquettes des cos-tumes : Dior.
| Techniciens : Assi.it. : Cordier. Ope-■ rat. : Germain, Démange. Son : Jac-j ques Vacher. Script. : Rosine Jegou.
Pltoto : Courtot. Muquill. : Bouban, I NTcolle Courtot. Mont. : Lamy. Ré-i gic : Maurice Daniel,
interprètes : Charles Vanel. Jean Paqui, Jacques Varennes, Aimé Cla-
LA VALSE BLANCHE Prod. : COMPAGNIE GENERALE
CINEMATOGRAPHIQUE Distr. : CONSORTIUM DU FILM
Genre : Comédie dramatique. Réal. : Jean Stelli. Direct, de prod. : François Cam-paux. Auteurs : Scénario original de Fran-çois Campaux. Adapl. et dial. : J. Stelli et François Campaux. Chef-opér. : René 'Gaveau. Décors : Maurice Bernard. Techniciens : Assis!. : Maurice Bo-nin. Opér. : Marcel Gruignon, Ro-bert Nerrière. Son : Hawadier. Script : Marie-Thérèse Caban. IJ/io-tographe : Marcel Soulié. Muquill. : Hagop Arakelian. Mont. : Claude Ni-cole. Régie : Albert Brachet. Interprètes : Lise Delamare, Aria-ne Rorg, Annette Poivre, Marcelle Géniat, Julien Bertheau, Aimé Cla-riond, Alerme, Raymond Cordy, Mi-chel de Bonnay. Cadre : Paris et la montagne. Sujet: Un jeun.' compositeur, amou-reux d'une étudiante en médecine, se brouille avec elle. Il tente de l'ou-blier avec une autre jeune tille, mais reviendra à son premier amour. Studios : Photosonor. Extér. : Mégève. Commencé en extérieurs le : Tl février 1943.
L'HOMME QUI VENDIT SON AME AU DIABLE
Prod. et Distrib. : MINERVA
Genre : Comédie dramatique. Réalis. : J.-P. Paulin. Directeur de Prod. : Charles-Ed-mond Canot. Auteurs : D'après un roman de Pierre Wcber. Adaptai, el dial. :
I Charles Méré. Musique : Henri Goublier. Chef-opér. : Yvan Bourgoin. Décors : Pierre Marquct. Techniciens : Assisl.: Robert Bos vis. Opér. : Louis Stein, Paul Sou-ligiiac. Son : René Forget. Script. : Claude Vériat. Phologr. : Alexandre Sova. Muquill. : Serge GlebolT. .1/OJI-
teur :■ Andrée Selignac. Régie Fred Genty. Interprètes : André Luguet, Mi-chèle Alla, Robert Le Vigan, Pierre Larquey, Jean Perrier, Mona Goya. Cadre : Les milieux de la banque. Sujet : Un banquier, au moment de se suicider à la suite de mauvaises affaires, conclut un pacte avec le diable. Sa banque renflouée, il de-vra dépenser l'argent qu'il gagne a faire le mal. Studios : Saint-Maurice. Extérieurs : Paris. Commencé le : 24 février 19-13.
L'ESCALIER SANS FIN Prod. : MIRAMAR
Gente : Comédie dramatique. Réal. : Georges Lacombe. Direct, de Prod. : Léon Carré. Auteurs : Scénario original. Adupt. cl dial. de Charles Spaak. Musique : Louis Beydts. Chef-opér. : Christian Matras. Décors : Douarinou. Techniciens : Assistant Serge Vallin; Opér. : RibauTt; liourreaud, Gleyzo
16 Le Film 3 avril 1943
RETOURS DE CAPTIVITÉ -£> -Nous avons appris avec plaisir le retour à Paris, après trente et un mois de captivité, de l'excellent chëf-opéra,-uiir Jimmy BERLIÊT. Gelui-ci, dont l'activité u.3 fut interrompue que par la guerre, au moment où il terminait les prises de vues de L'Intrigante, possède sou matériel, une Caméréelair à moteur. Sou adresse est 11 lus, avenue Victor-Hugo, Paris O'.) Tél.: KLEber 41-05.
<î> M. HÉRON, eu captivité depuis 1940. vient d'être libéré et a repris son poste de chef de la Programmation aux Etablissements Cinéac.
NAISSANCES <?> Le sympathique directeur du Groupe-
nu nt corporatif des loueurs de films du Nord de la France, M. Marcel NEVEU est, depuis le 1er mars, l'heureux père d'un gnrçon qui ;i reçu le prénom de Daniel.
Nntis avons uppris lii uaissance ;iu foyer île M. VAISSIEHE, le sympathique direc-teur du « Sf ■■Agne-( îinéma » de Toulouse, d'un second petit garçon prénommé .Michel.
■:■ Notre correspondant à Tarbes, M. An-dré CASTETS, vient d'être le père d'un fils, Jean-Joseph.
MARIAGE Samedi dernier 27 mars, a eu lieu
dans la plus stricte intimité en l'Eglise Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, le ma-riage de notre ami Jean Wipff avec Mlle Janine CORBUOY. ' ■• fhu et heureux de présenter ses félicitations et ses meilleurs vieux de bonheur aux nou-veaux époux.
DEUILS -;. On annonce de Marseille le décès à
l'âgé de 35 ans de M. Jeun CHIARI, re-présentant bien connu de la région, qui tra-vailla successivement à M. G. M., Cyrnos Kilms et R. A. (!.
De Marseille également, nous avons appris le décès de M. OREZZOLI, le sym-pathique directeur de I'Alhambra-Cinéma d 1 quartier de St-lïeuri.
■-■ • Ou annonce le décès, survenu a Sainte-MaSime-sur-Mer, île M. Charles (JAIHIUNT, fils aîné de Léon Gaumont. On se souvient que M. ( îharles GAUMONT dirigea, pendant de nombreuses années, les Studios des Buttes-Chaumont.
<?> Nous avons appris le décès presque su-bit de M. Sori.AiNE-CivE]., Directeur du Ciné-ma C'a mit m, 70, rue dé, l'Assomption, à Paris.
• ■ - Nous avons appris le décès, à Calais, de .M me Vve Pierre NOËL, belle-mère de M. .Miles CoiitquiN, directeur du C'mé-Gyjn-ii'ise. '■ ' y>
M. Henri LANGLOIS, secrétaire gêné-ral de la Cinémathèque Française, vienl d'à voir la gra nde douleur de perdre son père, M. Gustave LA NG LOIS, décédé à Paris, le 17 mars
■■- M. TKIL. Directeur du Service du Per-sonnel île la S. N. E, G., vient d'avoir la dou-leur.'de perdre sa femme.
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