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Martine Larochelle est traitée à la clinique du sein du CHUM par la D re Ginette Martin et son équipe Photo : Maurice Lafontaine Numéro zéro, mars 2010 Martine Larochelle a reçu un diagnostic de cancer du sein à l’automne 2009. Ironie du sort, c’est au moment même où elle célébrait son cinquantième anniversaire de naissance qu’elle a détecté une masse suspecte dans son sein gauche. Cette battante, directrice d’un Centre de la petite enfance, a surmonté bien des obstacles dans sa vie. Ébranlée par cette nouvelle épreuve, elle ne souhaite qu’une chose : trouver la force de poursuivre sa mission et continuer de travailler au bien-être de l’enfant. La force d’avancer Dossier cancer du sein 22 vox pop Votre boîte à lunch est-elle santé ? 14 Édito 3 Agrément 4 Elle arrête de fumer 5 Soutien au personnel d’onco 6 Recherche VIH 8 Être en équilibre 9 Bleu positif 10 DRH reconnaissance 12 RUIS 13 Congrès CRCHUM 16 Web pharmacie 18 C.A. 19 Fondation 20 Journées du sein 22 Bilan cardio 32 CCV 34 PRE 40 PAE 41 CCI, CM, Haïti 42

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Martine Larochelle est traitée à la clinique du sein du CHUM par la Dre Ginette Martin et son équipe Photo : Maurice Lafontaine

Numéro zéro, mars 2010

Martine Larochelle a reçu un diagnostic de cancer du sein à l’automne 2009. Ironie du sort, c’est au moment même où elle célébrait son cinquantième anniversaire de naissance qu’elle a détecté une masse suspecte dans son sein gauche. Cette battante, directrice d’un Centre de la petite enfance, a surmonté bien des obstacles dans sa vie. Ébranlée par cette nouvelle épreuve, elle ne souhaite qu’une chose : trouver la force de poursuivre sa mission et continuer de travailler au bien-être de l’enfant.

La force d’avancerDossier cancer du sein 22

vox popVotre boîte à lunch est-elle santé ? 14

Édito 3 Agrément 4 Elle arrête de fumer 5

Soutien au personnel d’onco 6 Recherche VIH 8 Être en équilibre 9

Bleu positif 10 DRH reconnaissance 12 RUIS 13 Congrès CRCHUM 16

Web pharmacie 18 C.A. 19 Fondation 20 Journées du sein 22

Bilan cardio 32 CCV 34 PRE 40 PAE 41 CCI, CM, Haïti 42

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Le chumagazine est publié par la Direction des communications du CHUM3840, rue Saint-Urbain, Montréal (Québec) H2W 1T8

ÉditriceNicole BeaulieuRédactrice en chefCamille LaroseJournalistes-reporters Sandra Aubé, Alexandra Ouimet, Lucie PoirierCollaboration Mylène Audet-Lapointe, Francine Blais, Lise Boisvert, Mariane Bouvette, Sophie Cadorette, Mireille Chalifour, Dicki Chhoyang, Éloi Courchesne, Julie Desbiens, Nathalie Forgue, Jean-Pierre Fortin, Évelyne Jean, France Lafrenière, Pascale Le Hir, Nathalie Léveillé, Odette Perreault, Sylvie Vallée, Anne WhitesideComité de lecture Christian Beaulieu, Éloi Courchesne, Julie Desbiens, Nathalie Forgue, Isabelle Fonteret, Annick Madiot, Sœur Jeanne-Éva Trottier, Valérie Verville, Anne Whiteside Conception graphique Chantal ClaudePhotographes Maurice Lafontaine (page couverture et article correspondant), Stéphane Gosselin, Dominique Lalonde, Luc Lauzière, Stéphane Lord, Mikaël OhanaConseiller publicitaire Xuân-Huy Nguyen, [email protected], 450 882-3702Conseiller graphique à la publicité André DuboisImpressionImprimerie R.M. HébertPour joindre la ré[email protected], 514 890-8000, poste 35868

Le chumagazine est publié dix fois par an, soit tous les mois sauf en juillet et août.

Les textes et photos doivent parvenir à la rédaction six semaines avant la parution du numéro mensuel.

Sauf pour les infirmières, le masculin est utilisé dans les textes afin de faciliter la lecture et désigne aussi bien les hommes que les femmes.

Les articles du chumagazine peuvent être reproduits sans autorisation, avec mention de la source. Les photos ne peuvent pas être utilisées sans autorisation.

Disponible sur l’intranet accueil/dc/publications/chumagazine/volume1numero1

Disponible sur le web chumagazine.qc.ca

Imprimé sur du Rolland Enviro100 Print, contenant 100%de fibres postconsommation, fabriqué au Québec par Cascadesà partir d’énergie biogaz et certifié Écologo et Procédé sans chlore.

100%

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De première en première :la parole à Christian Paire

Premiers pas au CHUM, premiers contacts avec vous et, aujourd’hui, premier éditorial de ce tout premier numéro du chumagazine : 2010 est décidément une année de grandes premières pour moi, une année où les choses sont par ailleurs appelées à bouger rapide-ment dans le dossier du nouveau CHUM, une des priorités de mon mandat.

C’est avec le regard neuf du nouvellement arrivé que j’ai découvert tout le processus de consultation qui entoure les ateliers du futur CHUM. Le sujet n’est pas nouveau, mais permettez-moi de souligner l’importance et la pertinence de cet exercice pour bâtir ce qui sera l’hôpital dans lequel nous serons appelés à travailler, soigner, apprendre. Un véritable milieu de vie, pour lequel nous avons tous notre mot à dire.

Ces ateliers de discussion sont la preuve même que les choses avancent, que le nou-veau centre hospitalier se conjuguera bientôt au présent. La troisième session d’ateliers qui

est en cours permet aux proposants de bien saisir nos besoins, alors qu’ils rencontrent notamment des gestionnaires et des chefs de service. Un article est d’ailleurs consacré à ce sujet dans les pages du magazine : je vous invite à le lire.

J’aimerais préciser que, dans mon esprit, CHUM et CHUM centre-ville ne font plus qu’un : la construction du nouvel hôpital se fera dans la continuité des soins et des services qui sont aujourd’hui offerts. Tant de travail a déjà été accompli !

Parlons maintenant de ce tout premier chumagazine : en le feuilletant, vous découvrirez plusieurs nouveautés qui

distinguent cette publication de l’ancien journal CHUM. Voici certainement la plus grande : un dossier y est entièrement consacré à un thème. Le cancer du sein fait l’objet du premier dossier, alors que les toutes premières Journées de sensibilisation au cancer du sein du CHUM auront lieu les 17 et 18 mars prochains au Complexe Desjardins. L’expertise du CHUM dans ce domaine n’est d’ailleurs plus à faire puisque, il est important de le rappeler, le Centre intégré en cancer du sein (CICS) du CHUM est un centre suprarégional quater-naire désigné. Le dossier donne un visage aux gens d’ici qui travaillent pour le mieux-être et la guérison des patientes atteintes de cancer du sein.

Autre nouveauté, qui a certainement capté votre regard : c’est une patiente, Mme Martine Larochelle, qui a accepté de poser sur la page couverture. La rédaction du chumagazine fait ce choix éditorial, convaincue que le patient doit être au cœur de toutes nos actions et réalisations.

Finalement, tout comme votre Hôpital, le chumagazine sera appelé à se transformer au cours des mois à venir : je vous invite à le consulter régulièrement, pour y découvrir l’actua-lité qui vous touche. Le chumagazine, c’est avant tout le miroir de la grande communauté du CHUM. C’est notre image et, permettez-moi de le dire pour un regard neuf comme le mien, c’est une image de professionnalisme et de dévouement qui nous emplit de fierté.

CHUM et CHUM centre-ville ne font plus qu’un : la construction du nouvel hôpital se fera dans la continuité des soins et des services qui sont aujourd’hui offerts.

Édito

Christian Paire, directeur général du CHUM Photo : Mikaël Ohana

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Agrément

Du 26 au 29 avril : la visiteLa période de remplissage des questionnaires et des sondages de l’agrément s’est terminée le 30 octobre dernier : les taux de participation des membres des équipes ayant une norme à compléter variaient entre 20 et 97%. Les questionnaires auxquels devait répondre toute la communauté du CHUM ont obtenu des taux de participation de 65% (sondage sur la qualité de vie au travail), de 53% (questionnaire sur la norme gestion des médicaments et sondage sur la culture de sécurité) et de 35% (questionnaire sur la norme prévention des infections). Tous les taux sont disponibles dans l’intranet par l’icône Agrément.

Le comité de pilotage remercie sincèrement toutes les personnes qui ont pris le temps de répondre aux questionnaires et aux sondages malgré quelques difficultés à surmonter, comme certaines faiblesses de traduction rendant les énoncés difficiles à comprendre, cer-taines imprécisions dans les choix de réponses et les nombreuses questions plus ou moins adaptées à la réalité du CHUM. Le comité tient à souligner le professionnalisme du personnel et son engagement envers les patients, qui ressortent clairement des résultats obtenus.

L’équipe responsable de la démarche a visité chaque direction pour les informer de leurs résultats, concrétisés par les drapeaux rouges, jaunes ou verts que leurs équipes ont obtenus, et des mesures prioritaires à mettre en place inscrites sur le portail d’Agrément Canada dans l’intranet. Agrément Canada se basera sur cet exercice pour déterminer les traceurs prioritaires qui seront évalués lors de la visite prévue dans la semaine du 25 avril prochain.

Le processus proposé par Agrément Canada vise à améliorer la qualité et la sécurité des services dans une démarche continue. Voici des exemples de ce qui fera très certainement l’objet d’observation de la part des visiteurs :• Utilisation de deux identificateurs avant le début de la prestation de tout service

ou de toute procédure• Élaboration et diffusion d’une liste d’abréviations, de symboles et d’inscriptions

numériques à proscrire dans l’organisation• Bilan comparatif des médicaments à l’admission• Interdisciplinarité : plan interdisciplinaire intégré individuel• Implantation de moyens pour favoriser la collaboration interprofessionnelle

dans une même équipe• Diffusion d’informations et enseignement aux patients et à leurs familles

au sujet de leur rôle dans la promotion de la sécurité• Évaluation de la conformité aux pratiques liées à l’hygiène des mains• Analyse des processus de retraitement de l’équipement

Rappelons qu’au cours du mois de mars, Agrément Canada informera le CHUM des processus prioritaires qui seront évalués lors de la visite, ce qui permettra de déterminer des équipes ciblées. Par ailleurs, chaque personne travaillant dans les équipes ciblées pourrait être interrogée ou rencontrée et aura la possibilité de s’exprimer sur le travail accompli. SV

Chaque personne travaillant dans les équipes ciblées peut être interrogée.

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Le Défi j’arrête, j’y gagne ! est de retour. Du 1er mars au 11 avril, des milliers de Québécois vont s’engager à cesser de fumer pendant au moins six semaines. Ils seront épaulés d’un parrain non fumeur ou encore d’un autre participant voulant arrêter de fumer. Cette année, soyez du nombre en y participant au CHUM ! Des outils sont mis à votre disposition pour vous aider dans votre démarche.

Suivez Les chroniques d’une (ex) fumeuse sur Facebook !Besoin de motivation ? Suivez sur le profil Facebook du CHUM la démarche de Pascale, une conseillère en com-munication de 27 ans qui a décidé d’arrêter de fumer, après 12 ans de tabagisme. Elle compte sur les conseils du Centre d’abandon du tabagisme (CAT) du CHUM pour l’appuyer. Pour suivre son évolution pas à pas et découvrir comment se déroule un arrêt tabagique, il suffit d’aller au facebook.com/chum.montreal

Le CAT du CHUM : un outil à votre portéeComme Pascale, vous fumez et vous souhaitez arrêter ou vous connaissez quelqu’un qui fume et qui voudrait se débarrasser de cette dépendance ? Le Centre d’abandon du tabagisme (CAT) pourrait représenter une partie de la solution !

Les professionnels qui y travaillent sont des experts qui effectuent une évaluation de la condition et qui proposent un traitement adapté aux besoins de la personne qui les consulte. Ils sont également en mesure d’offrir un appui et un accompagnement durant tout le processus d’arrêt, et ce, gratuitement. Arrêter de fumer ? Relevez le Défi !

N’hésitez pas à appeler au CAT du CHUM au poste 15983. SA / PLH

Défi j’arrête, j’y gagne ! : 1 866 527-5383 – jarrete.qc.ca/fr

Cesser de fumer :du web à la réalité !

Pascale Le Hir compte sur les conseils du Centre d’abandon du tabagisme (CAT) du CHUM pour cesser de fumer. Elle est ici accompagnée de Caroline Cejka, kinésiologue et coordonnatrice du CAT. Photo : Mikaël Ohana

On la suitsur Facebook

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Comité de soutien du personnel en oncologie

Actif depuis deux ans !

Le Comité de soutien au personnel en oncologie et aux soins palliatifs du Centre de lutte contre le cancer (CLCC) termine sa deuxième année d’activité à titre de comité permanent. Consacré à la promotion du mieux-être du person-nel, ce comité a développé une gamme d’activités visant à outiller et à soutenir le personnel face aux enjeux émotionnels et psychologiques reliés au travail auprès des personnes atteintes de cancer et de leurs proches. En effet, l’exposition quo-tidienne à la souffrance et à la détresse à laquelle s’ajoute les stress reliés à la vie personnelle et à l’environnement de travail peuvent avoir une incidence négative sur le sentiment de bien-être des soignants. Dès novembre 2007, le CLCC, en collaboration avec la Direction de la gestion de l’information et de la qualité- performance (DGIQP) du CHUM,

interpelle 1017 intervenants pour mieux définir leurs besoins en matière de sou-tien. Ceux-ci répondent en grand nombre : le taux de participation est de 46 %. Lors de cette évaluation, quatre activités de soutien sont déterminées : la forma-tion (64 %), les massages près du lieu de travail (64 %), l’accès à des réunions de bilan (57 %), les marques de reconnais-sance tant des collègues que du supérieur immédiat (57 %).

En février 2008, avec l’arrivée d’une psychologue, le comité met en place une variété d’activités pour répondre aux besoins exprimés. Cette psycho logue agit à titre de personne-ressource et se consacre au soutien ainsi qu’au dévelop-pement d’activités y étant reliées. Des commentaires enthousiastes formulés lors d’un projet-pilote ont mené à la mise sur pied d’une activité de massage

dans dix unités de soins depuis sep-tembre 2008. L’activité, réalisée en colla-boration avec Virage et les responsables des unités de soins, rend accessible au personnel des massages de 15 minutes sur leur lieu de travail à prix modique.

Avec la participation d’une conféren-cière reconnue pour son expertise en fatigue de compassion, des ateliers de sensibilisation ont aussi été offerts sous différents formats les 26 et 27 mars ainsi que le 17 novembre 2009 : 144 personnes ont ainsi été jointes, tant du personnel infirmier et professionnel que des ges-tionnaires et des médecins.

Des formations pour mieux accompa-gner la personne atteinte de cancer ou en fin de vie sont accessibles à de nouveaux groupes de soignants. Des conférences midi, organisées de façon périodique, abordent des thèmes variés reflétant les

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préoccupations des soignants dans leur pratique : spiritualité, communication avec les personnes en crise, annonce de mau-vaises nouvelles, etc.

Enfin, en concertation avec les res-sources du milieu, un travail a été fait pour rendre accessible tant au plan individuel que pour les équipes de soins, des rencontres de soutien lors des moments de crise.

La mission du comité est de favoriser une culture de travail où le mieux-être est une responsabilité collective et où le lien étroit entre la qualité des soins et le mieux-être du personnel est reconnu.

Un dépliant traitant du comité, de ses orientations, de sa mission et de ses valeurs a été élaboré au cours de la dernière année et se retrouve sur le site Internet du CLCC : chumontreal.com/clcc

MA-L / FB / OP

Félicitations !

Deux éminents chercheurs du CHUM, les Drs Johanne Martel-Pelletier et Jean-Pierre Pelletier, cotitulaires de la Chaire de recherche en arthrose de l’Uni-versité de Montréal, se partagent cette année le prestigieux Prix international du roi Fayçal en médecine, conjointement avec le Dr Reinhold Ganz de l’Univer-sité de Berne (Suisse). Décernés depuis 1979, les prix du roi Fayçal sont attribués à des per-sonnes exceptionnelles qui ont consacré leur carrière et leur vie à l’humanité et dont les travaux scientifiques ont des retombées importantes à l’échelle mondiale. Il est important de souligner que neuf anciens lauréats sont par la suite devenus des Prix Nobel, ce qui illustre à quel point il s’agit d’un grand honneur pour les chercheurs du CHUM. Photo : Luc Lauzière

Drs Johanne Martel-Pelletier et Jean-Pierre Pelletier

André Dubois

Mirelle Gagnon-Gervaiset Pascal Mondoloni

André Dubois, (à droite) graphiste au CHUM, a obtenu le prix d’excel-lence en graphisme lors du dernier congrès de la Radiological Society of North America. L’événement s’est tenu à Chicago du 29 novembre au 4 décembre 2009. Ce projet était sous la supervision du Dr Gérald Gahide, radiologue au CHU de Montpellier, en collaboration avec le Dr Éric Thérasse (à gauche), radio-logue du CHUM. Seules 15 affiches ont reçu cet honneur sur les 1735 affiches présentées lors du congrès. Photo : Mikaël Ohana

Une infirmière et un infirmier de l’Hôpital Notre-Dame du CHUM se sont classés parmi les dix meilleurs à l’examen professionnel de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) : Mirelle Gagnon-Gervais, infirmière au 7e CD, 6e au classement, et Pascal Mondoloni, infirmier au 6e CD, 9e au classement. L’OIIQ accueillaient cette année 1607 nouvelles recrues.

Le comité de soutien du personnel : 1re rangée : Odette Perreault, coordonnatrice du CLCC ; Katia Hébert, infirmière-chef de la clinique d’oncologie HND et de la clinique du cancer du sein HD ; Irène Leboeuf, conseillère en soins spécialisés en oncologie, DSI ; 2e rangée : Jacinthe Brodeur, cogestionnaire clinico-administrative du regroupement oncologie et hématologie ; Marcel Courtemanche, chef du Service de psychologie ; Francine Blais, psychologue en soutien du personnel en oncologie ; Marielle Lafond, infirmière-chef du 4e Ouest HSL. Photo : Stéphane Lord

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VIH

Vis ta vie ? Oui, avec l’aide de VIH-TAVIEEst-il possible de vivre une vie normale avec le VIH ? La seule prise des nombreux médicaments pose un défi au quotidien. Les médicaments sont nombreux et les effets secondaires peuvent être lourds. Prendre les médi-caments au restaurant ou en voyage, par exemple, peut s’avérer si contraignant qu’il y a danger que la personne vivant avec le VIH songe à s’abstenir de suivre son traite-ment ou l’oublie, situation qu’il serait préférable d’éviter. Depuis quelques mois, un projet de recherche clinique, appelé VIH-TAVIE (pour VIH-Traitement, Assistance Virtuelle Infirmière et Enseignement), est expérimenté au CHUM, par l’équipe de recherche de Mme José Côté, titulaire de la Chaire de recherche sur les nouvelles pratiques de soins infirmiers de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal.

Cette application web est actuellement à l’essai entre autres auprès d’usagers de l’Unité hospitalière

de recherche et d’enseignement et de soins sur le sida (UHRESS) du CHUM. La collaboration des pro-fessionnels de la santé de cette unité est précieuse pour le recrutement des participants et la poursuite des travaux de recherche. Notons particulièrement le travail de Mme Hélène Morin, infirmière de l’UHRESS, qui participe activement aux activités de recrutement avec la coordonnatrice du projet de recherche, et de Mme Geneviève Rouleau, infirmière coordonnatrice du projet, qui a, en outre, grandement participé à la création du personnage de l’infirmière virtuelle que l’on retrouve dans l’application web.

Le but visé par VIH-TAVIE est de soutenir les personnes vivant avec le VIH dans l’intégration quotidienne de leur thérapie antirétrovirale en leur proposant des stratégies présentées par une infirmière virtuelle. Les participants à l’étude viennent pour le moment au laboratoire de

La coordonnatrice de l’essai clinique Geneviève Rouleau et la chercheuse principale José Côté avec un patient testant l’application, William Christopher Price. Photo : Mikaël Ohana

Rec

her

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la Chaire situé au pavillon Jeanne-Mance du Centre de recherche du CHUM afin d’avoir accès à l’application web pour en évaluer l’efficacité. Par contre, l’objectif souhaité est de rendre accessible sur Internet l’interven-tion VIH-TAVIE pour les participants de l’étude. Ainsi, à partir de leurs ordinateurs personnels ou en utilisant des ordinateurs d’un service public comme une bibliothèque, les personnes vivant avec le VIH pourront avoir accès en tout temps à une infirmière virtuelle qui les informera, les encouragera à développer des attitudes positives et les soutiendra dans la difficile adhésion au traitement, lequel dure toute la vie. En région, tout comme en milieu urbain, un tel outil peut vraiment faire une différence.

Les techniciens de la production multimédia du CHUM ont filmé les 140 vidéoclips qui illustrent l’interaction entre l’infirmière virtuelle et la personne vivant avec le VIH. Ainsi, il est possible de visualiser le cheminement du participant selon ses réponses aux questions qu’il inscrit à l’ordinateur et sa médication spécifique.

Les participants à l’étude expriment le sentiment d’avoir pris leur situation en main encore plus efficacement depuis qu’ils utilisent l’application. Les résultats préliminaires indi-quent que VIH-TAVIE répond aux besoins des participants en matière de stratégies proposées par l’infirmière.

Considérant l’incidence et la prévalence des problèmes chroniques de santé et leurs conséquences sur l’utilisa-tion des services de santé, l’arrivée de nouveaux modes de prestation des soins offre une alternative de plus à la gestion de la prise de médicaments. L’originalité de cette application web réside dans son processus interactif avec l’utilisateur, contrairement à d’autres sites d’information dans lesquels l’interaction est pratiquement inexistante. L’infirmière virtuelle, comme celle en clinique, assure des rétroactions et des renforcements positifs sur la démarche de la personne. L’assistance virtuelle personnifiée par l’infirmière engage le patient dans un processus d’appren-tissage et de développement d’habiletés d’autogestion dans la prise de ses antirétroviraux.

Outre la chercheuse José Côté, VIH-TAVIE a été déve-loppé en collaboration avec Pilar Ramirez Garcia (UdeM), Gaston Godin (ULaval), Yann-Gaël Guéhéneuc (École polytechnique de Montréal) et Annick Hernandez (Bureau Recherche-Développement-Valorisation, UdeM). Ce projet de recherche est financé par les Instituts de recherche en santé du Canada. Le deuxième projet, qui sera accessible en temps réel (de la maison ou par des organismes com-munautaires), est soutenu financièrement par le Fonds de recherche en santé du Québec. La Dre Cécile Tremblay (CRCHUM), les Drs Richard Lalonde et Joe Cox (CUSM) de même que Mme Joanne Otis (UQÀM) sont cochercheurs dans ces projets. NF/CL

Être en équilibreMIEUX QUE LES MÉTHODES AMAIGRISSANTES TRADITIONNELLES !

La Direction de la promotion de la santé (DPS), à l’aide du Fonds pour la qualité de vie des employés (FQVE) et de professionnels du CHUM, a mis sur pied un projet innovateur appelé Être en équilibre ; programme de saine gestion du poids.

Ce programme s’adresse aux employés du CHUM, hommes ou femmes, qui ont un surplus de poids, qui souhaitent perdre du poids ou qui ont une constante préoccupation à cet égard.

Il repose sur une approche globale permettant d’acquérir des connaissances sur la notion d’équi-libre, sur l’alimentation, sur l’activité physique et sur la motivation. Au fil des rencontres, la personne est appelée à élaborer son plan d’action person-nel en considérant les véritables causes de sa problématique.

Des séries de 12 rencontres hebdomadaires d’une heure (16 h 30 à 17 h 30) se tiendront dans les trois hôpitaux (les lundis à l’Hôpital Notre-Dame, les mardis à l’Hôpital Saint-Luc et les mercredis à l’Hôtel-Dieu) et seront animées par deux profession-nels de la santé du CHUM : Mmes Danielle Daunais, nutritionniste/thérapeute en relation d’aide, et Amélie Bréard, kinésiologue/éducatrice pour la santé. Le coût du programme est de 120 $ (10 $ par séance). Les sessions débutent le 15 mars et se poursuivront jusqu’au début de juin, pour un total de 12 semaines.

Voilà une occasion privilégiée de bénéficier d’une approche saine et équilibrée !

Pour information : poste 26715. Photo : Luc Lauzière

TRADITIONNELLES!

La Direction de la promotion de la santé (DPS), à

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DRH

Êtes-vous bleu positif ?

Si vous travaillez au CHUM, vous l’êtes assurément ! Du moins, c’est ce que croit la Direction des ressources humaines qui, de concert avec la Direction des communications, a lancé une vaste campagne dans le but de doter ses outils de communication d’une image cohérente et inspirante. Cet exercice de branding interne part du principe qu’il existe un profil type pour travailler et s’épanouir au CHUM.

Comme l’explique M. Jean-François Fortin-Verreault, directeur adjoint des ressources humaines : « Il faut bien le reconnaître, tout le monde n’est pas fait pour le CHUM. En revanche, si le sang bleu positif coule dans vos veines, vous détestez la routine, carburez aux défis, êtes inventif, avide d’apprendre et toujours prêt à réinventer la roue. Vous avez la couleur et l’attitude CHUM. »

L’origine du concept bleu positifLe concept bleu positif est d’abord né de différentes activités de recrutement. En octobre 2009, au Salon Carrières des résidents qui se tenait au Palais des congrès de Montréal, le stand du CHUM prenait la forme d’un salon privé, le Bleu Lounge, espace aménagé pour favoriser les échanges chaleureux avec les futurs médecins. Les 26 et 27 octobre suivants, au Congrès de l’OIIQ, le CHUM tenait aussi un stand de recrutement qui por-tait cette fois la signature « HORIZON bleu positif : de quelle couleur est votre avenir ? ». Lors d’une séance de remue-méninges au studio des graphistes, on avait alors lancé à la boutade qu’un candidat fait pour le CHUM devait d’abord « avoir été testé bleu positif », le bleu étant la couleur du CHUM.

À l’interne, le concept bleu positif a été exploité pour la toute première fois lors du déploiement du Programme de reconnaissance des employés, mainte-nant baptisé RECONNAISSANCE bleu positif. Ont suivi les programmes de relève des cadres (TRAJECTOIRE bleu positif), d’appréciation de la contribu-tion (APPRÉCIATION bleu positif) et de recommandation des employés (RÉSEAU bleu positif – voir article en page 40). Les programmes d’accueil des nouveaux employés et de gestion de la présence au travail sont également en voie d’être teintés bleu positif.

Il faut bien le reconnaître, tout le monde n’est pas fait pour le CHUM. En revanche, si le sang bleu positif coule dans vos veines, vous détestez la routine, carburez aux défis, êtes inventif, avide d’apprendre et toujours prêt à réinventer la roue. Vous avez la couleur et l’attitude CHUM.

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chumagazine Mars 2010 l 11

Être bleu positif, ça donne quoi ?« Il y a plus encore, explique M. Fortin-Verreault, cette démarche reflète d’abord et avant tout notre volonté de créer un milieu de vie qui se veut bleu positif et de vous donner envie d’en faire partie. Le but est de présenter des activités qui seront une valeur ajoutée et qui, en bout de ligne, amélioreront la qualité de vie au travail des employés. » À ce chapitre, toutes les idées et suggestions pouvant enrichir notre communauté bleu positif sont bienvenues. À quand la

première soirée de blues ou la première équipe de soccer bleu positif au CHUM ? La balle est dans votre camp !

Débordant du simple cadre des ressources humaines et même de la communauté du CHUM, le concept bleu positif aura des échos jusque sur Facebook, où le CHUM : chumontreal.qc.ca/facebook invitera les gens à faire le test, à devenir bleu positif et à se joindre aux amis du CHUM en échange de contenus uniques et de primeurs sur des acti vités à venir. LP

Proche parent de la campagne bleu positif, la campagne de recrutement des dernières années a été articulée autour de la réflexion « Fait pour le CHUM ? », le but étant de recruter les bons candidats, ceux qui passeront le test bleu positif. « Cette année, explique Mme Josée Lussier, chef de la dotation – soins infirmiers, nous avons poussé le concept un peu plus loin en créant une série de phrases accrocheuses diffusées sur des bandeaux publicitaires de sites spécialisés en emploi. Une adresse Internet faitpourlechum.com a même été créée. Nous sommes très enthousiastes face à cette campagne qui a généré des centaines de clics en quelques semaines seulement ! » Pour avoir un aperçu de la campagne Fait pour le CHUM ? et de ses éléments de réflexion, rendez-vous sur la section Carrières de notre site ou cliquez surfaitpourlechum.com

Jean-François Fortin-Verreault et son équipe sont fiers de lancer les divers programmes bleu positif. De gauche à droite : Nathalie Beaulieu (reconnaissance), Nathalie Lemay (relève des cadres), Anne-Marie Jacques (appréciation de la contribution) et Chantal Robert (recommandation des employés). Photo : Stéphane Lord

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Un beau gesteEn décembre dernier, avant de changer de département et de quitter l’urgence de l’Hôtel-Dieu où elle travaillait depuis près d’un an, Mme Mireille Bérubé, préposée à l’hygiène et à la salubrité, a choisi de souligner le travail de ses collègues de façon bien particulière. Propos recueillis par Alexandra Ouimet.

chumagazine – Quel geste de reconnaissance avez-vous posé ?Mireille Bérubé : Comme je savais que je quittais pour un autre département après les Fêtes, j’ai décidé de faire un dîner surprise gastronomique pour tous les employés de l’urgence. J’ai pris trois semaines pour préparer à la maison de bons petits plats. Seul André Poitras, infirmier-chef à l’urgence, était au courant de mon idée. Le jour J, j’ai installé deux grandes tables pleines de victuailles et une soixantaine de collègues et de supérieurs sont venus se régaler sur leur heure de lunch. Les invités ont, entre autres, pu se mettre sous la dent du filet de porc au nectar de mangue, des cheveux d’anges au vin blanc, aux palourdes et aux crevettes et des rouleaux de printemps. Douze mets différents garnissaient la grande tablée.

Comment cette idée vous est-elle venue ?Je cuisine déjà énormément à la maison. J’ai donc cherché mes plus belles recettes pour faire de ce dîner partagé un événement particulier qui sortait de l’ordi-naire. Je dois avouer que j’étais nerveuse et que j’ai eu de la difficulté à tout apporter. Mais à voir la réaction de mes collègues, je crois bien avoir réussi à leur signifier à quel point je les appréciais.

Pour quelles raisons trouviez-vous important de souligner le travail de vos collègues de l’urgence ?J’ai organisé cette activité par gratitude pour leur belle collaboration. Lorsque j’ai intégré l’équipe de l’urgence, j’ai immédiatement été surprise de voir à quel point ils partageaient tous une même vision. J’y ai ressenti un vent de solidarité entre les différents professionnels. C’est une équipe vivante et respectueuse qui a fait de l’entraide son leitmotiv. Tous y jouent un rôle essentiel et sont conscients de l’importance de chacun pour le bien-être du patient. C’est une belle réussite d’équipe !

Quelle a été la réaction de vos collègues face à votre geste ?Ils ont été surpris de l’idée et du nombre de plats. Ils semblent avoir bien apprécié leur dîner et j’ai eu de très beaux commentaires. Je tiens d’ailleurs à remercier l’équipe de l’urgence qui m’a témoigné beaucoup de reconnaissance pour mon travail. J’ai été bouleversée par leur générosité et leur chaleur. Ils sont assurément une belle famille. AO

Mireille Bérubé Photo : Mikaël Ohana

Mme Bérubé travaille désormais dans le pavillon Olier de l’Hôtel-Dieu, toujours à titre de préposée à l’hygiène et à la salubrité.

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Le RUIS de l’UdeMDes nouvelles du réseau

L’année 2010 au CHUM s’inscrit sous le thème de la reconnaissance. L’équipe du chumagazine a donc pensé lancer, avec son premier numéro, une grande chaîne de la reconnaissance qui se poursuivra jusqu’à la fin de l’année. Qui de mieux que Mme Nathalie Beaulieu, conseillère senior en développement organisationnel et pilote du dossier reconnaissance, pour démarrer cette chaîne? Nous lui avons donc demandé de remettre sa première carte coup de cœur de l’agenda CHUM 2010 à une personne qu’elle apprécie tout particulièrement.

Elle a choisi de remettre sa carte à la Dre Michèle de Guise. « Je remets ma carte non pas à la docteure et gestionnaire, mais bien à la femme authentique et inspirante qu’elle est. Nos échanges sont peu fréquents, mais combien marquants !»

Dans le numéro d’avril, la Dre Michèle de Guise remettra une carte coup de cœur à son tour. Qui sera le prochain maillon de la chaîne de reconnaissance 2010? Les paris sont ouverts ! LP

La chaîne dela reconnaissance

Prise en charge de l’infarctus aigu du myocarde : les morceaux se mettent en place – Depuis le lancement au printemps dernier de ce projet prioritaire pour le RUIS de l’UdeM, piloté par le Dr Erick Schampaert de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, plusieurs actions ont été enclenchées pour réduire le temps de traitement, partout sur le terri-toire, des personnes subissant un infarctus aigu du myocarde avec élévation ST.www.ruis.umontreal.ca Création de la 1re clinique pédiatrique de sclérose tubéreuse au Canada – Cette clinique, la première du genre au Canada, a été mise sur pied par un neu-rologue du CHU Sainte-Justine, le Dr Philippe Major. L’objectif est d’offrir une prise en charge complète et organisée aux patients souffrant de cette maladie rare. L’épilepsie est la manifestation qui lui est la plus fréquemment associée, affectant jusqu’à 90% des patients.www.chu-sainte-justine.org

Un partenariat pour faciliter l’admission en bio-informatique, biochimie et biotechno-logie – L’Université de Montréal et la Cité collégiale d’Ottawa ont concrétisé, en décembre dernier, des ententes d’arrimage sur l’admissibilité des diplômés du baccalauréat en technologie appliquée – biotech-nologie de La Cité collégiale aux programmes de maîtrises en bio-informatique ainsi qu’en biochimie et médecine moléculaire de l’UdeM.www.nouvelles.umontreal.ca

Découvrir les conséquences sur l’enfant de facteurs de risque chez la femme enceinte –Des dizaines de chercheurs du Québec et d’ailleurs, dont la moitié travaille dans le réseau de l’Université de Montréal, se regroupent pour étudier les consé-quences que peuvent avoir sur la santé de l’enfant différents facteurs de risque chez la femme enceinte.www.ruis.umontreal.ca

Le CHUM fait partie du Réseau universitaire intégré de santé de l’Université de Montréal. Ces nouvelles proviennent des autres partenaires du réseau.

Nathalie Beaulieu a remis sa carte coup de cœur à la Dre Michèle de Guise Photo : Dominique Lalonde

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VOX POP

Andrée Lajeunesse, infirmière, HD« J’apporte toujours un lunch chaud de la maison. Je m’assure ainsi que mon repas est équilibré et c’est toujours bon ! »

Danielle Demers, inhalothérapeute, HD« J’apporte en général un lunch assez santé de la mai-son : il m’arrive toutefois de le compléter avec la nourriture de la cafétéria, comme ce midi, avec une salade. »

Pascal Lacure, Maintenance, HD« Si je mange des repas équilibrés ? Je dois dire que je fais plus ou moins attention, mais ce midi ça me semble pas si mal, avec la soupe et la salade de pâtes. »

Votre boîte à lunch est-elle santé ?

Mars étant le mois

de la nutrition,

le chumagazine a

voulu rencontrer

les travailleurs

du CHUM dans

les cafétérias des

trois hôpitaux

pour qu’ils nous

révèlent leurs

trucs-santé.

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Pascal Boudreault, préposé aux bénéficiaires, HSL« J’essaie de manger équi-libré. Ce midi, la nourriture de la cafétéria est aussi très abondante : il y a la purée de courges, le bœuf… Je crois que c’est plutôt bien. »

Carole Carboni, technicienne en pharmacie, HSL« J’apporte mon lunch de la maison 9 fois sur 10. J’essaie que ce soit toujours bien équilibré. Ce midi, je mange du poulet à l’érable et aux légumes. »

Robert Léveillé, aide-service, HND« En général, j’apporte un lunch de la mai-son. Je m’entraîne beaucoup, alors j’ai besoin de bons repas, bien équilibrés, avec beaucoup de pro-téines, de glucides, beaucoup de tout, en fait ! »

Votre boîte à lunch est-elle santé ?Photographe : Mikaël Ohana Reporter : Sandra Aubé

Commentaire de la rédac-tion : La nourriture-santé est-elle si répandue au CHUM, comme le laisse entrevoir la grande majo-rité des réponses ? En fait, il faut préciser que les mangeurs de malbouffe ont refusé de répondre et de se faire photographier.

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CRCHUM

12e Congrès annueldes étudiantsLe 12e Congrès annuel des étudiants, stagiaires et rési-dents du CRCHUM, qui s’est tenu le 16 décembre 2009, proposait 125 travaux de recherche. Lors de cette jour-née, plusieurs étudiants ont reçu des prix d’excellence. Pour leurs présentations orales : Ekatherina Stoyanova, étudiante au doctorat ; Bader Zarrouki, stagiaire postdoctoral ; Alexis Baass et Geneviève Létourneau, résidents. Le prix FRSQ pour la meilleure présenta-tion orale a été décerné à Simone Terouz, étudiante à la maîtrise.

Pour les présentations par affiche : Marie-Joëlle Brissette, Véronique Maheu, Karine Plouffe et Fatma Zaguia, étudiants à la maîtrise ; Élizabeth Beauchesne, Véronique Bolduc, Katia Caceres, Laïla-Aïcha Hanafi, Sandy Pelletier, Camille Pittet et Nadia Zayed, étu-diantes au doctorat ; Amal Nadiri, stagiaire postdoctoral ; Stéphanie Maynard, résidente, et Frédéric Arsenault, stagiaire de recherche.

Félicitations à tous les récipiendaires ! Photos : Stéphane Lord

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Des bourses de 2000 $ ont été remises aux personnes suivantes :

Maîtrise : Cynthia Bourassa, équipe de Guy A. Rouleau ; Antonio Layoun, équipe de Manuela Santos ; Véronique Maheu, équipe de Rachid Aissaoui ; Émilie Maillé, équipe d’Emmanuelle Brochiero ; Laurence Paek, équipe d’Alain Danino ; Ève-Aimée Lusignan Thibaudeau, équipe de Denis Soulières.

Doctorat : Joséphine Aho, équipe d’Anita Koushik ; Julie Fontaine, équipe de Michel Roger ; Philippe Gannon, équipe d’Anne-Marie Mes-Masson ; Loubna Jouan, équipe de Daniel Lamarre ; George Vardatsikos, équipe d’Ashok K. Srivastava.

Excellence : Nadir Chabane, équipe de Fahmi Hassan ; Paola Haddad, équipe d’Alain Rivard ; Hua Huang, équipe de Manuela Santos ; Mahine Ivanga, équipe de Pavel Hamet ; Catherine Pirkle, équipe de Maria-Victoria Zunzunegui.

Les bourses offertes par le programme de sciences biomédicales :

Maîtrise : Marie-Joëlle Brissette, équipe de Jean-François Cailhier ; Paule Lessard Bonaventure, équipe de Guy A. Rouleau ; Daniel Liberman, équipe de Pierre Karakiewicz ; Ève-Aimée Lusignan Thibaudeau, équipe de Denis Soulières ; Owen Woods, équipe d’Issam Saliba.

Doctorat : Cristina R. Bosoi, équipe de Christopher Rose ; Laïla-Aïcha Hanafi, équipe de Réjean Lapointe ; Garnet Lau, équipe de John Chan ; Shivraj Jhala, équipe d’Alan S. Hazell ; Xuehai Wang, équipe de Jiangping Wu.

Excellence : Hua Huang, équipe de Manuela Santos ; Mahine Ivanga, équipe de Pavel Hamet ; Pamela Lachance-Touchette, équipe de Patrick Cossette.

Les bourses offertes par le programme de nutrition :Maîtrise : Yves Mugabo, équipe de Geneviève Renier.Doctorat : Daniel Constantin Manolescu, équipe de

Pangala V. Bhat ; Aurélia Sima, équipe de Pangala V. Bhat.En plus du Centre de recherche du CHUM, les prix ont été

offerts par le FRSQ, la Faculté de médecine, le vice- décanat aux études supérieures et à la recherche, la Fondation du CHUM, la Direction générale du CHUM, la Direction de l’enseignement du CHUM, les départements de biochi-mie, chirurgie, hématologie – médecine transfusionnelle, médecine, médecine générale, ophtalmologie, psychiatrie, radio-oncologie, radiologie et stomatologie du CHUM, le Centre d’excellence en neuromique, l’Institut du can-cer de Montréal, le Laboratoire de recherche en imagerie et orthopédie (LIO), le Réseau en santé cardiovasculaire, ArthroLab inc., Axcan Pharma, Charles River Laboratories, DraxImage inc. et Wyeth Pharmaceuticals. Merci à tous ! MC

Le gymnase de l’Hôpital Notre-Dame se transforme pour accueillir les présentations par affiche. Photo : Luc Lauzière

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La pharmacie à l’ère du web

C’était jusqu’ici un secret plutôt bien gardé : depuis le mois de décembre, le Département de pharmacie a son propre site web, sur lequel on retrouve également le tout premier blogue du CHUM. Deux nouveaux outils de com-munication, qui devraient permettre de renforcer les liens entre les 70 pharma-ciens qui travaillent au CHUM. Saviez-vous que 30 % d’entre eux sont âgés de moins de 30 ans ?

Innover pour attirerÀ la pharmacie comme ailleurs, le recrutement du nouveau personnel est un défi quotidien. C’est avec l’idée d’offrir une vitrine supplémentaire au Département de pharmacie que M. Denis Bois, qui en est le chef depuis 2006, a décidé d’aller de l’avant avec le projet de site web : « Il faut être original, se démarquer des autres. Quand on parle de recrutement en pharmacie, on

s’intéresse particulièrement aux jeunes, aux finissants. Internet, c’est LA façon de les joindre, de les informer. »

Un travail d’équipeQuestion de bien cerner les besoins et les intérêts des pharmaciens, entrevues et focus groups ont été réalisés. Petit à petit, c’est tout un groupe d’employés motivés du Département de pharmacie qui s’est mis en branle autour du site web, avec le superbe résultat qu’on connaît aujourd’hui. « On a déterminé le contenu et les gens des communica-tions et du multimédia, avec qui nous avons étroitement collaboré, ont donné la couleur au projet », ajoute M. Bois, qui est très fier du résultat.

À la Direction des communications, la création du site web a avant tout été un grand travail d’équipe : MM. Maurice Lafontaine et David Marquis-Faubert ont respectivement agi à titre de webmestre

et de graphiste-intégrateur web, alors que Mmes Sophie Cadorette et Valérie Verville ont rédigé les contenus.

Mme Raymonde Crête, réalisatrice et conseillère en communication, a égale-ment grandement participé à la création du site web : « Après avoir réalisé des entrevues vidéo avec des stagiaires du Département de pharmacie, j’ai tenu à ce que le site contienne une section sur la qualité de vie au travail. C’est une des priorités qui ressortait du discours des stagiaires. » Cette section comprend de l’information sur l’environnement immé-diat du CHUM, en plus de témoignages de jeunes pharmaciens, qui parlent de leur expérience de travail.

Le site web du Département de phar-macie offre également de l’information sur les soins et les services pharma-ceutiques du CHUM de même que sur l’enseignement. Cette section contient d’ailleurs de courtes vidéos toutes plus

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De gauche à droite : Ève Tonietto, Alexandre Ferland (modérateur du blogue) et Nathalie Letarte (élaboration des contenus). Cette photo de trois jeunes pharmaciens du CHUM figure sur la page d’accueil du site web du Département de pharmacie. Photo : Luc Lauzière

C.A.

inspirantes les unes que les autres, tour-nées avec des stagiaires en pharmacie.

Le premier blogue du CHUMM. Bois et son équipe ont également tenu à se doter d’une plateforme qui per-mette aux pharmaciens d’échanger entre eux. « Encore ici, nous voulions innover. Nos pharmaciens sont répartis dans les trois hôpitaux, nous voulions leur donner un lieu commun où ils peuvent discuter des sujets qui les interpellent. » C’est ainsi que le premier blogue du CHUM est né. Pour l’instant, il n’est accessible qu’aux pharmaciens du CHUM, mais on n’exclut pas la possibilité de l’ouvrir à toute la communauté une fois que la formule sera bien rodée. Site web du Département de pharmacie du CHUM : chumontreal.com/pharmacie SA

Sur proposition dûment appuyée, il est résolu à l’unanimité que le conseil d’administration exprime son soutien et sa solidarité aux membres de la collectivité du CHUM qui proviennent de la communauté haïtienne ainsi qu’à leurs proches, touchés par le séisme survenu en Haïti ; qu’il exprime toute sa sympathie à ceux et celles touchés par le décès ou la disparition d’un proche ; qu’il exprime son soutien à tous les patients du CHUM issus de la communauté haïtienne ; qu’il demande à la Direction générale d’exami-ner toutes les mesures appropriées pour apporter aux personnes du CHUM le soutien requis par les circonstances et pour faciliter la participation volontaire de membres du personnel à des opérations humanitaires.

Le conseil d’administration confirme l’engagement du CHUM envers le Centre d’expertise provincial pour les personnes victimes de trauma-tisme par amputation ou nécessitant une revascularisation d’urgence et confirme au MSSS son engagement à mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour poursuivre la prise en charge de ce type de clientèle et l’excellence de ses activités cliniques, d’enseignement et de recherche au sein du réseau québécois.Le conseil a entériné les nominations suivantes :Le Dr Jean-Paul Bahary, au poste de directeur par intérim des services professionnels pour une période indéterminée en l’absence du Dr Charles Bellavance ;Le Dr Jean-Hugues Brossard, au poste de chef du Service d’endocrino logie pour un premier mandat débutant le 19 janvier 2010 ;La Dre Hélène Clairmont, au poste de chef par intérim du Service de prosthodontie maxillo-faciale, à la suite de la démission de la Dre Carole Bellemare ;Mme Louisa Defoy, membre du C.A. et présidente du comité des usagers pour siéger au comité d’évaluation des mesures disciplinaires, à la suite de la démission de Mme Chantal Lavallée.Sur recommandation du CECMDP, le conseil a procédé à la nomination des médecins suivants :La Dre Sophie Bernard, membre actif au Service d’endocrinologie ;La Dre Hélène Castel, membre actif au Service d’hépatologie ;La Dre Marie-Christine Houde, membre associé au Service d’omnipratique ;Le Dr Levon Igidbashian, membre associé au Département de radio-oncologie ;La Dre Caroline Labadie, membre actif au Département de médecine d’urgence ;La Dre Christiane Lepage, membre actif au Service d’omnipratique ;Le Dr Thomas Moser, membre actif au Département de radiologie.

Sauf avis contraire, la prochaine réunion publique du conseil d’administration aura lieu le 23 mars 2010, 18 h, dans la salle Marie-Morin de l’Hôtel-Dieu. LB

Voici les faits saillants de la réunion du comité exécutif du conseil d’administration du 12 janvier 2010 et de la réunionpublique du 19 janvier 2010.

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L’art dans l’hôpitalLe Centre d’oncologie à l’Hôpital Notre-Dame (4e Deschamps) a pu récemment embellir ses murs grâce à un don de M. Simon Blais et de Mme Sylvie Cataford, propriétaires de la Galerie Simon Blais, en col-laboration avec la Fondation du CHUM et la Fondation de l’art pour la guérison. La Galerie Simon Blais a donné 26 sérigraphies de l’artiste et poète Roland Giguère à la Fondation du CHUM, qui expose depuis les œuvres dans le corridor menant à la toute nouvelle salle de traitement. Un autre don d’œuvre d’art a aussi été effectué un peu plus tôt l’an dernier par le Dr Robert Provencher, omnipraticien et spécialiste en médecine de voyage à la Clinique Santé-voyage de la Fondation du CHUM. Il a offert une toile peinte par Gilles Bossé intitulée L’été indien, affichée dans le Département de radio-oncologie.

Cette belle idée du pouvoir curatif de l’art fait son chemin depuis 2007, année où la Fondation de l’art pour la guérison ornait les corridors et les chambres de l’unité des grands brûlés (Hôtel-Dieu, 7e Le Royer) d’une ving-taine de reproductions de peintres québécois. La même année, le père Fernand Patry, intervenant en soins spiri-tuels, communiquait avec cette fondation pour décorer deux locaux, aménagés au bénéfice des familles qui s’y réunissent discrètement lors des rencontres avec les médecins. Des photographies couleur ont alors été choisies, avec l’aide du comité des usagers et de l’in-firmier-chef de l’époque, Michel Lessard, pour orner le salon des rencontres au 5e de Bullion et quelques belles reproductions, pour la salle des familles au rez-de-chaussée de Bullion. Ces deux salles sont réservées à l’usage exclusif des patients et des médecins des soins intensifs et de l’unité coronarienne.

M. Earl Pinchuk, président-fondateur de la Fondation de l’art pour la guérison, explique qu’il travaille dorénavant de concert avec la Fondation du CHUM à d’autres projets d’art dans l’hôpital, notamment pour ajouter d’autres reproductions sur les murs du Centre d’oncologie. CL

Les Drs Robert Provencher (clinique voyage-santé de la Fondation) et Jean-Pierre Guay (chef par intérim du Département de radio-oncologie), avec Jean-Pierre Brunet (directeur de la campagne annuelle de la Fondation), devant la toile sur les murs de la radio- oncologie. Photo : Hernan Vietri

Quelques-unes des sérigraphies de l’artiste Roland Giguère dans le corridor du Centre d’oncologie au 4e Deschamps. Photo : Luc Lauzière

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Quelques-unes des sérigraphies de l’artiste Roland Giguère dans le corridor du Centre d’oncologie au 4e Deschamps. Photo : Luc Lauzière

Une récolte de plus de 360 000 $ au Salon de l’AutoLa Fondation du CHUM a pris part, le 14 janvier der-nier, à l’Avant-Première Bénéfice du Salon International de l’Auto 2010 de Montréal (SIAM) pour une cinquième année consécutive. Cette activité de financement convoi-tée par des centaines d’amateurs de voitures s’est tenue au Palais des Congrès et a permis de récolter l’impres-sionnante somme de 361 119,24 $, une hausse de plus de 17 000 $ par rapport à l’an dernier. Comme à l’habi-tude, les cinq fondations hospitalières participantes se partageront les fonds.

Depuis ses débuts, l’Avant-Première Bénéfice du SIAM a amassé plus de 1,8 million de dollars au profit du milieu hospitalier du Grand Montréal. La Fondation du CHUM consacrera l’argent recueilli cette année à l’acquisition d’équipements de pointe, aux initiatives de promotion de la santé et au soutien des activités de recherche et d’enseignement au CHUM qui permettront aux médecins et aux professionnels de la santé de donner toujours de meilleurs soins. Merci à nos partenaires 2010 : CIMA +, CIM – Conseil en immobilisation, Service de cardiologie du CHUM et SITQ.

De gauche à droite : Normand Rinfret (Fondation du CUSM), Gilles Dulude (président du C.A. de la Fondation du CHUM), Rémy L. Rousseau (Fondation de l’Hôpital Pierre-Boucher), Nicolas Di Tempora (Fondation Santa Cabrini), Robert Bastien (Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal), Carole Leblanc (présidente du Salon International de l’Auto de Montréal 2010), Marc Tremblay (pdg du Palais des congrès de Montréal), Raymond Bouchard (porte-parole de la soirée).

Les pompiers soutiennentles grands brûlésLa Fondation des pompiers du Québec pour les grands brûlés a fait des dons à la Fondation du CHUM totalisant 1,3 M$ au cours des dix dernières années. Pour souligner cette importante contribution, la Fondation du CHUM dévoilait le 2 décembre dernier une plaque en l’honneur de ce fidèle partenaire, qui fut installée depuis au Centre des grands brûlés. Quatre-vingts pour cent de ces dons sont alloués à la recherche, par exemple à des projets d’amélio-ration des connaissances sur le traitement des cicatrices ou sur les traitements psychologiques spécifiques aux survi-vants de brûlures. Le soutien de la Fondation des pompiers a aussi permis de doter le Centre d’une salle d’admission équipée pour prodiguer des soins immédiats aux patients, notamment le débridement des plaies et le monitorage cardiaque. Quelque 150 personnes sont admises annuel-lement au Centre des grands brûlés du CHUM, qui reçoit 65 % de la clientèle de la province. En partenariat avec Villa Medica et l’association Entraide Grands Brûlés, il a été désigné en 2004 Centre d’expertise pour les personnes vic-times de brûlures graves de l’ouest du Québec. Il reçoit en outre les résidents en chirurgie plastique, en soins intensifs et en anesthésiologie qui y font des stages de formation.

La Dre Alexis Armour, plasticienne spécialisée en soins des brûlés au CHUM, chercheuse et directrice du Centre d’expertise pour les personnes victimes de brûlures graves de l’ouest du Québec ; Claude Lebrun, président du conseil d’administration de la Fondation des pompiers du Québec pour les grands brûlés ; Gilles Dulude, président du conseil d’administration de la Fondation du CHUM.

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Dossier

Cancer du seinÀ l’occasion des Journées de sensibilisation au cancer du sein, une première pour ce cancer, le chumagazine consacre son tout premier dossier à ce sujet.

Les Journées auront lieu les 17 et 18 mars prochains à la Grande-Place du Complexe Desjardins. Le public est invité à rencontrer toute l’équipe interdisciplinaire en cancer du sein du CHUM. Médecins spécia-listes, infirmières, nutritionnistes, physiothérapeutes, technologues, travailleurs sociaux, sexologues et psychologues seront présents pour répondre à toutes les questions.

Des conférences midi seront offertes sur les causes du cancer du sein, sur la reconstruction mammaire, sur les saines habitudes de vie et sur la sexualité après un cancer du sein.

La force d’avancerPour le lancement du chumagazine, nous souhaitions rendre hommage aux patients et saluer le courage des gens ordinaires. Lors de ce premier entretien, c’est plutôt une femme extraordinaire qui s’est révélée à nous.

M artine Larochelle a participé à l’éducation d’une grande famille de sept enfants

avec son complice des 13 dernières années. Avec tout son cœur et toute sa détermination, elle dirige un centre de la petite enfance où elle materne enfants, parents, éducateurs et conseil d’administration.

Elle se donne à fond et travaille trop, parce que le développement de l’enfance est une cause monumentale. Ayant elle-même souffert d’un trouble

du langage et de développement moteur au cours de sa petite enfance, Martine veut aider tous les enfants à se développer pleinement. Ayant éga-lement souffert de troubles d’appren-tissage, elle a bûché tout au long de son parcours scolaire et s’est donné des trucs et des stratégies pour apprendre de façon autodidacte. Plus qu’une voca-tion, le bien-être de l’enfant est pour elle une mission. Dès qu’elle détecte une difficulté d’apprentissage chez un enfant, elle se bat pour obtenir les services et les ressources nécessaires.

Faire face à l’adversité, c’est ce qui caractérise Martine. Mais un diagnostic de cancer du sein à l’aube de la cin-quantaine, quand on se sent en pleine forme, c’est consternant. Après le déni et les élans de tristesse qui surviennent à tout moment, Martine accepte le dia-gnostic mais refuse qu’il prenne toute la place dans sa vie. Son cancer logé dans le sein gauche, un carcinome in situde grade 0, est peu susceptible de se propager. Par contre, les risques de récidive sont de l’ordre de 40%. «Le plus dur, c’est de trouver la force d’avancer et de s’investir dans de nouveaux pro-jets. » Cette force, Martine sait qu’elle la puisera à nouveau en elle. À un âge où plusieurs ne rêvent plus qu’à la retraite, elle caresse un grand projet : ouvrir sa propre garderie où elle accueillerait des enfants handicapés et des jeunes issus de milieux défavorisés pour leur faire bénéficier d’un milieu sain.

Journalistes : Sandra Aubé, Camille Larose et Lucie Poirier

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Dépistage précoceC’est Martine et son conjoint qui ont détecté une masse suspecte dans son sein gauche. Ont suivi les rendez-vous en clinique, la mammographie, les biopsies et l’attente, toujours si difficile. Une fois le diagnostic arrêté, Martine a été aiguillée au CHUM où elle a trouvé auprès de la Dre Ginette Martin et de son équipe, encadrement et soutien. Dès son premier rendez-vous, elle s’est sentie prise en charge. En plus d’une résonance magnétique, d’un électro-cardiogramme et de la radiographie pulmonaire de rigueur, elle a eu droit à un bilan de santé complet et à une séance d’information avec une infir-mière. « Ce que j’apprécie par-dessus

tout au CHUM, c’est qu’ils vont plus loin dans leur démarche pour évaluer la santé du patient, ce qui est rassurant. De plus, je peux appeler mon infirmière en tout temps, explique Martine. Lise a vraiment pris le temps de m’écouter, et je ne me suis jamais sentie bousculée. »

Au moment où ce numéro sera mis sous presse, Martine aura subi l’inter-vention recommandée par son médecin. Elle profitera de l’appui si précieux de ses proches et de la présence rayon-nante de sa petite-fille Magali. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement, un moral de fer et, surtout, la force de poursuivre tous ses rêves. LP

Journéesde sensibilisationau cancer du sein17 et 18 marsGrande-PlaceComplexe Desjardins

Les stands du CHUMLes médecins spécialisésen oncologie et résidents

Le Centre de lutte contre le canceret l’équipe interdisciplinaire

Les nutritionnistes spécialisésen oncologie

Stand technologique :Imagerie du sein

Reconstruction et prothèse mammaire

Les bénévoles :Belle et bien dans sa peau et Virage

La Fondation du CHUM

AutresFondation du cancer du seindu Québec

Fondation québécoise du cancer

Programme québécoisde dépistage du cancer du sein

Société canadienne du cancer

Martine et sa petite-fille Magali Photo : Maurice Lafontaine

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Dossier

L ’espérance de vie est passée de 45 ans au siècle dernier à 75 ans maintenant chez les

hommes, et de 48 à 81 ans chez les femmes. Les statistiques sur le can-cer du sein sont du même calibre : la fréquence de ce cancer augmente entre 1973 et 1992, mais diminue conti-nuellement depuis. Les données de 1998 indiquent que le taux de mortalité par cancer du sein n’a jamais été aussi bas depuis 1950, une tendance à la baisse observable aussi aux États-Unis et en Angleterre. Ce qui n’empêche pas les chiffres d’être troublants : Statistique Canada indique qu’en 2009, 22 700 nouveaux cas de cancer du sein et 5400 décès ont été répertoriés. Une femme sur neuf (11 %) sera atteinte du cancer du sein au cours de sa vie, si elle vit jusqu’à 90 ans. Seulement une femme sur 28 (3,5 %) en mourra. En clair, près des deux tiers des femmes diagnostiquées s’en sortent.

En ce moment, le taux de survie de cinq ans au cancer du sein est de 87 % au Canada. Le taux de survie de dix ans était de 50 % en 1950.

Un peu d’histoireL’histoire témoigne qu’il se faisait des mastectomies dans l’ancienne Égypte, papyrus à l’appui, mais c’est à Hippocrate (médecin grec du IVe siècle avant J-C) que l’on doit les premières descriptions des tumeurs malignes du sein, qui sont alors considérées comme fatales, ce qu’elles seront jusqu’au milieu du siècle

dernier. La Rome antique constate que les cancers se propagent et prône d’en-lever les tumeurs si elles ne sont pas trop avancées. Il faudra attendre le XVIIe siècle pour voir des dissections de ganglions, et le XVIIIe siècle qui préconise des exci-sions du muscle pectoral en plus des ganglions. À une époque où l’anesthésie n’existait pas, on a peine à imaginer les souffrances de ces femmes, à qui l’on conseillait de prier sainte Agathe, une martyre qu’un consul romain condamna à l’ablation des deux seins…

Le début du XXe siècle voit le règne de la mastectomie radicale affirmé : on enlève le sein, le mamelon, les ganglions et le muscle pectoral. Puis vers 1940, on com-mence à épargner les muscles pectoraux, ce qu’on appellera la mastectomie radicale modifiée. Pendant les années 1970-1980, plusieurs études réfutent la nécessité de la mastectomie, en même temps que sont découverts le tamoxifène*, première chimiothérapie après la chirurgie (on dit aussi adjuvante), et les récepteurs hormo-naux*, mettant la table dans la décennie suivante pour ce qu’on appelle la chirurgie conservatrice (parce qu’elle conserve les seins), couplée avec de la radiothérapie. La reconstruction mammaire* se déve-loppe en parallèle et s’améliore gran-dement dans les années 1990. En 1992, on découvre les gènes BRCA 1 et 2* ; en 1993, le ganglion sentinelle* ; en 1998, la thérapie ciblée* ; en 1999, le raloxifène*, chaque année ou presque amenant sa nouvelle étude, sa nouvelle molécule, son nouveau traitement.

Le cancer du sein frappe beaucoup, mais on le traite d’une façon de plus en plus précise et on en meurt de moins en moins.

La force d’une équipeUne patiente qui arrive au CHUM, angoissée, sa mammographie « positive » sous le bras, est immédiatement prise en charge par une équipe complète qui veille à tous les aspects de sa situa-tion. « Le cancer du sein ne peut pas se traiter autrement qu’avec une équipe », assure la Dre Ginette Martin, responsable médicale de l’équipe interdisciplinaire du cancer du sein. Dès le début, un médecin et une infirmière sont assignés à la patiente et, en tout temps, elle peut joindre un membre de l’équipe pour des informations. Les agentes administra-tives sont également formées à répondre à certaines questions.

Au CHUM, les radiologues et les tech-nologues utilisent diverses techniques d’imagerie pour déterminer la grosseur de la tumeur, le stade et le grade du cancer : radiographie, échographie, tomodensitométrie, résonance magné-tique sont au rendez-vous. Le traitement et le suivi d’une patiente s’étalent sur plusieurs mois, parfois sur quelques années. Le traitement peut comprendre de la chirurgie, de la radiothérapie, de la chimiothérapie, de l’hormonothérapie, exigeant des compétences médicales variées. Au CHUM, l’infirmière pivot répond aux questions des patientes et les dirige si nécessaire vers un médecin

Le cancer du sein

L’histoire d’un succès

* Tous ces termes sont expliqués plus loin.

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de garde en cas d’urgence, leur évi-tant l’attente aux urgences régulières. Mais tout au long du processus, une équipe interdisciplinaire comprenant psychologue, sexologue, travailleur social, intervenant spirituel, physio-thérapeute offre le soutien nécessaire. Toutes souffrent d’anxiété et apprécient d’être simplement écoutées et rassurées (deux exemples de soutien : les béné-voles et Virage, voir page 26).

Les traitements innovateurs au CHUMLe CHUM étant un hôpital universitaire, tous les professionnels de la santé sont continuellement à l’affût des dernières études ou du nouvel équipement susceptibles d’améliorer l’investiga-tion, les traitements et la qualité de vie des patients. Cette expertise dans tous les domaines est acquise lors de congrès et de sessions d’étude ainsi que par la lecture de revues scien-tifiques. L’information est ensuite recueillie et discutée en comité pour en faire profiter rapidement le plus de patients possible.

L’analyse du ganglion sentinelled’une patiente évite souvent de lui enlever la chaîne de ganglions sous l’aisselle lors de l’ablation de la tumeur, une amélioration notable. Comme de plus en plus de patientes sont dépistées précocement et que les tumeurs sont souvent peu développées à ce stade, cette technique, disponible au CHUM, s’applique régulièrement.

Le traitement conservateur du sein (celui qui enlève la tumeur mais conserve le sein) est toujours accompagné d’un traitement de radiothérapie. De nom-breuses études démontrent en effet que les risques de récidive après une ablation de la tumeur sont de 40%. Ces risques diminuent à 8 ou 10% avec un traite-ment de radiothérapie. Là aussi, les inno-vations sont nombreuses, les techniques s’améliorent, l’équipement est de plus en plus précis et sophistiqué.

Les innovations en chimiothéra-pie se multiplient également. Depuis les deux traitements disponibles il y a 20 ans, on distingue maintenant une demi-douzaine d’agents dont on peut varier les dosages selon chaque cas pour un traitement de plus en plus personnalisé. Dernière nouveauté : les thérapies ciblées. Il s’agit de médi-caments administrés pendant ou après la chimiothérapie qui diminuent sensi-blement les taux de récidive et qui sont

donnés aux patientes dont le cancer est plus agressif. L’hormonothérapie est alors prescrite. Le grand avantage de cette thérapie est d’être très bien tolérée, donc d’avoir très peu d’effets secondaires et de diminuer les taux de rechute de 50%! Plusieurs études sont consacrées à ces nouvelles molécules.

Autre exemple d’innovation: la reconstruction mammaire mainte-nant réalisée simultanément avec la mastectomie lorsque nécéssaire. Les salles d’opération sont alors utilisées en même temps par plusieurs spécialistes, évitant d’accumuler les interventions sur plusieurs semaines ou plusieurs mois : il n’est pas rare qu’un chirurgien pratique une mastectomie, accompagné d’un pathologiste recueillant les spécimens sur-le-champ et d’un plasticien prêt à reconstruire le sein.

Signalons également que les femmes dont plusieurs membres ont eu un cancer du sein et sont à risque peuvent bénéficier de tests spécifiques déterminant la présence de gènes porteurs (notamment le BCRA1 et BCRA2). Les femmes de ces familles reçoivent des suivis particuliers au cours desquels sont analysés divers traitements préventifs, pouvant aller jusqu’à l’ablation préventive des seins et des ovaires. Il va sans dire, mais précisons-le tout de même, que les femmes dont le cancer est très rare ou plus complexe peuvent, au CHUM, faire partie des protocoles de recherche sur des nouveaux traitements. CL

Merci à la Dre Ginette Martin, chirurgienne, responsable médicale de l’équipe du cancer du sein, à la Dre Danielle Charpentier et à Mme Odette Perreault, respectivement directrice médicale et coordonnatrice du Centre de lutte contre le cancer, et au Dr Jean-Pierre Guay, chef intérimaire du Département de radio-oncologie, qui ont répondu à nos questions. Photos : Luc Lauzière

Muscles dela poitrine

ganglionslymphatiques

glandes mammaires

ligamentsde Cooper

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Dossier

D epuis 1992, le Service des bénévoles du CHUM coor-donne la mise en œuvre

d’ateliers Belle et bien dans sa peau. Leur mission ? Aider les femmes qui vivent avec le cancer à améliorer leur apparence et leur estime de soi grâce à des techniques de beauté pratiques leur permettant de camoufler les effets secondaires esthétiques de la chimio-thérapie et de la radiothérapie.

Le Centre Belle et bien dans sa peau, inauguré en octobre 1998, est un projet de partenariat entre le ser-vice bénévole et l’organisme Belle et bien dans sa peau. Dirigé entièrement par des bénévoles, il offre à toute les patientes en traitement de radiothé-rapie ou de chimiothérapie au CHUM des services en matière de soins de peau et autres soins esthétiques, des conseils sur les prothèses capillaires et les turbans.

Chaque mois, trois ateliers accueillent une dizaine de participantes. Les conseils concernant notamment les aspects esthétiques ou capillaires qu’engendrent les effets secondaires des traitements sont aussi donnés par téléphone.

Chaque participante reçoit une trousse d’une grande valeur, géné-reusement offerte par l’Association des produits de toilettes, cosmétiques et parfums, ainsi qu’un guide de dix étapes à suivre en matière de soins esthétiques. Cet organisme a offert un prix de reconnaissance à l’équipe du CHUM en 2006.

Les services bénévoles

Belle et bien dans sa peau

Virage est un organisme à but non lucratif, incorporé en 1986. Ses bureaux sont situés à l’Hôpital Notre-Dame du CHUM. Sa mission est de venir en aide aux personnes atteintes de cancer et à leurs proches.

Pour aider les femmes ayant un cancer du sein, Virage a mis sur pied le Programme Amazone : des ateliers d’exercices physiques spécifiques offerts aux femmes ayant un cancer du sein. L’organisme offre aussi gratuitement aux patientes du CHUM un DVD d’exercices

décrits par Josée Lavigueur. Parmi les autres services, citons le stationnement gratuit, le prêt de prothèses capillaires et de prothèses mammaires tempo-raires, des groupes de rencontre, de l’aide financière, des massages, du yoga, un accès à divers intervenants et à de la documentation. Virage organise annuellement plusieurs conférences.

Virage et le Service des bénévoles du CHUM partageront un stand aux Journées de sensibilisation au cancer du sein. CL Photos: Luc Lauzière

Virage

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Les réunions de l’équipe :le CLCC s’en charge

les jeunes mères monoparentales ou les patientes sans aucun réseau, ou encore les femmes présentant d’autres condi-tions médicales en plus du cancer.

Le CLCC organise aussi des réunions scientifiques et offre des occasions de

formation, dont les séminaires bisan-nuels en oncologie auquels participent tant les professionnels du CHUM que ceux du réseau. Le CLCC chapeaute 17 équipes oncologiques, dont celle du cancer du sein. CL

P remière équipe à obtenir un niveau IV suprarégional au Québec en 2007, l’équipe inter-

disciplinaire du cancer du sein du CHUM a obtenu cette désignation grâce au nombre et à l’expertise de spécialistes consacrant plus de 70% de leur travail aux soins de cette clientèle spécifique, à la quantité de patientes qui la consulte et à la diversité de ses travaux de recherche sur les questions fondamen-tales, évaluatives et cliniques.

Cette désignation indique aussi que le CHUM est un centre de première instance au Québec tant pour le dia-gnostic et le traitement que pour le suivi des patientes auprès desquelles travaillent des dizaines de profession-nels. Le CHUM a donc créé le Centre de lutte contre le cancer (CLCC) dont une des missions est de faire communiquer régulièrement et efficacement tous les intervenants en organisant et en facili-tant divers types de rencontres : admi-nistratives, par exemple, où des plans d’action sont discutés et mis au point, où des statistiques sont analysées, etc. Des réunions de comités des thérapies du cancer (connus aussi sous le nom de Tumor Boards) permettent aux méde-cins spécialistes de discuter des cas très complexes et d’établir les pratiques qui ont cours au CHUM.

D’autres rencontres sont de nature interdisciplinaire. Elles regroupent les médecins et tous les autres profession-nels qui discutent des situations plus complexes pour des raisons médicales, psychologiques ou sociales, par exemple :

La réunion interdisciplinaire :Mélanie Robitaille, physiothérapeute, et Louise Handfield, conseillère en soins spécialisés;

Le Dr Claude Potvin, chirurgien oncologue, Lise Sarrasin, infirmière auxiliaire, Jany Bernier, infirmière clinicienne, Renée Pichette, sexologue en oncologie, Micheline Bergeron, travailleuse sociale. Photos : Mikaël Ohana

La réunion du comité des thérapies du cancer, de gauche à droite : Lise Bédard, archiviste, et les Drs Yasmine Forougni, Amzica Traiau, Danielle Charpentier, Louise Yelle, (cachée), Émilie Lemieux-Blanchard, Evelyne Jean-Mary, Christopher Ah-Lan, Syndie Célestin-Noël, Isabelle Roy, Mate Poljicak, Jean-Pierre Ayoub. Photo : Stéphane Lord

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Dossier

A u Centre d’imagerie du CHUM situé à l’Hôtel-Dieu, une géné-reuse baie vitrée donnant sur

les jardins enneigés offre un bref mo-ment de répit aux patientes en attente d’un diagnostic précis de leur cancer du sein. Derrière les portes closes, c’est une équipe de cinq radiologues et d’autant de technologues qui s’affairent à circonscrire les lésions suspectes avec une infinie précision.

Comme l’explique la Dre Isabelle Trop, radiologue au CHUM et responsable de la section imagerie du sein, « le CHUM ne pratique pas de dépistage systématique mais se penche plutôt sur le diagnostic. Les patientes chez qui on a décelé une anomalie ou chez qui on soupçonne un cancer du sein, sont dirigées vers le CHUM pour y effectuer des tests plus pointus. » Trois techniques sont utilisées pour la caractérisation des lésions suspectes : la mammogra-phie, l’échographie et la résonance magnétique. À toutes les étapes de l’investigation, d’importantes avancées technologiques ont permis d’améliorer l’offre de service aux patientes. Le CRID (Centre de référence et d’investigation désignée) du CHUM procède actuelle-ment à l’installation de deux nouveaux appareils de mammographie numérique DR (Digital Radiology) pour remplacer les systèmes écran-film traditionnels. « La mammographie numérique est plus efficace pour les jeunes femmes, ou chez celles ayant des seins plus denses, mais il y a encore très peu de ces appareils au Québec, » note la Dre Trop.

La précision du diagnostic…une étape cruciale

Un nouvel échographe a aussi été ins-tallé à l’automne 2009, portant à trois le nombre de ces appareils disponibles. Un appareil de résonance magnétique de toute dernière génération permet une détection encore plus précise avec détection de lésions aussi petites que trois mm, ce qui favorise des traitements mieux ciblés pour la patiente et diminue le risque de récidive. Au Département de radiologie de l’Hôtel-Dieu, 40 % des résonances magnétiques pratiquées sont consacrées au cancer du sein.

En plus de bénéficier d’une techno-logie de pointe, les patientes admises au CHUM ont droit à la concertation d’une équipe de spécialistes de haut niveau. Tous les deux lundis, le comité des thérapies du cancer (Tumor Board)

se réunit pour discuter des dossiers des patientes présentant des défis particuliers. Chirurgiens-oncologues, radio-oncologues, oncologues, radio-logues et pathologistes mettent alors leur expertise à profit et déterminent la meilleure stratégie thérapeutique pour la patiente.

Si le traitement du cancer du sein est plus efficace, la détection a certes joué un rôle déterminant dans l’amé-lioration de la survie reliée à ce cancer. Toujours selon la Dre Trop, « une détec-tion plus précoce serait responsable de la diminution des décès attribuables au cancer du sein dans une proportion de 50 %. » LP

Dre Isabelle Trop, radiologue Photo : Mikaël Ohana

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on sait maintenant que le Raloxifène est aussi efficace que le Tamoxifène pour la prévention du cancer du sein chez les femmes postménopausées à haut risque.

Au CHUM, les femmes atteintes de cancer peuvent également participer à des protocoles de recherche tou-chant leur cas spécifique : « le présent et l’avenir du traitement du cancer passent par une thérapie ciblée, plus efficace, avec moins d’effets secon-daires », souligne le Dr Robidoux. Et c’est grâce à la recherche qu’il est possible d’y parvenir.

L’équipe du Dr Robidoux multiplie les collaborations, tant au Québec qu’à l’échelle internationale. Le GRCS parti-cipe, entre autres, à des essais cliniques

parrainés par le National Surgical Adjuvant Bowel and Breast Project (NSABP), une branche du National Cancer Institute américain (NCI).

La recherche fondamentale tient également une grande place dans les travaux du Dr Robidoux, qui peut compter sur l’expertise de la Dre Sylvie Mader et de son équipe de l’Université de Montréal. Ensemble, ils se penchent notamment sur la réponse cellulaire aux traitements administrés aux patientes atteintes de cancer.

« La recherche contribue à améliorer les soins. Dans ce domaine, le CHUM fait école : les patientes atteintes de cancer du sein ont accès à une équipe formidable, qui offre les meilleurs traite-ments », conclut le Dr Robidoux. SA

Recherche : entre préventionet compassion

L e CHUM est non seulement un centre de référence pour les soins contre le cancer du

sein, mais la recherche qui s’effectue ici jouit également d’une renommée internationale.

L’équipe du Dr André Robidoux, qui dirige le Groupe de recherche en cancer du sein (GRCS), en plus d’être titulaire de la Chaire Banque Scotia en diagnostic et traitement du cancer du sein, y veille.

« Le milieu universitaire permet d’intégrer les soins et la recherche contre le cancer du sein », explique le Dr Robidoux. Le but ultime : rayer cette maladie de la carte. Et pour y parvenir, il faut améliorer prévention et traite-ments, grâce à la recherche clinique et fondamentale.

« Une vingtaine de protocoles de recherche sont présentement en cours au CHUM », précise le Dr Robidoux. Des protocoles qui, comme le dit lui-même le spécialiste, vont « de la prévention de la maladie jusqu’à la compassion ». Tant les femmes à haut risque de développer un cancer que celles qui ont atteint le stade 4 de la maladie peuvent contribuer à la recherche sur le cancer du sein en participant à l’un ou l’autre des essais cliniques menés par le GRCS.

Un exemple de recherche ? La col-laboration au projet STAR (Study of Tamoxifen and Raloxifene), une super étude menée auprès de 20 000 femmes américaines, canadiennes et portori-caines depuis 1999, à laquelle le CHUM a pris part. Grâce à cette étude clinique,

Dr André Robidoux, chercheur clinicien Photo : Jean-Jacques Dufour

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Et la recherche porte ses fruits : « un exemple concret d’application de nos études est l’identification de marqueurs prédisant la réponse clinique aux anti-oestrogènes ou aux inhibiteurs d’aroma-tase. » Ces marqueurs, dont la validation est en cours, permettront une identifi-cation précise des patientes bénéficiant de ces thérapies.

À quoi l’avenir de la recherche pour le traitement du cancer du sein ressemble-t-il ? Il pointe vers la thérapie ciblée, adaptée à un type de cancer du sein caractérisé par un défaut moléculaire spécifique. « L’urgence est maintenant de découvrir de nouvelles thérapies de ce type. Il est également très important de mieux identifier les raisons de la récurrence tumorale, et plus particuliè-rement de la progression métastatique », conclut Mme Mader. SA

Dossier

L a recherche sur le cancer du sein implique à la fois le travail de cliniciens et de chercheurs

fondamentaux. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, le CHUM entretient des relations étroites avec l’Université de Montréal (UdeM).

C’est ainsi que l’équipe de la chercheuse Sylvie Mader, de l’Insti-tut de recherche en immunologie et cancérologie (IRIC), travaille au quoti-dien avec les patientes et l’équipe du Dr André Robidoux.

« Il est extrêmement important pour mon équipe de côtoyer régulièrement des cliniciens afin de mieux cibler les questions d’importance actuelle en recherche clinique, d’élaborer des projets conjoints et d’obtenir le matériel clinique nécessaire », explique Mme Mader.

À l’IRIC, elle dirige une équipe inter-disciplinaire composée d’une quinzaine de personnes, regroupées au sein de la Chaire CIBC de recherche sur le cancer du sein. Leur mission : faciliter l’application, en clinique, des résultats de la recherche fondamentale sur le cancer du sein.

« Nous cherchons à identifier de nou-velles cibles thérapeutiques et à déve-lopper de nouveaux médicaments pour le traitement du cancer du sein. » Une cible thérapeutique pour le traitement du cancer est une protéine dont l’activité est importante pour la survie et la proliféra-tion de la tumeur. « Nous voulons com-prendre comment fonctionnent ces pro-téines et comment leur action peut être contrôlée par des interventions thérapeu-tiques optimales », précise la chercheuse.

Il est extrêmement important pour mon équipe de côtoyer régulièrement des cliniciens afin de mieux cibler les questions d’importance actuelle en recherche clinique, d’élaborer des projets conjoints et d’obtenir le matériel clinique nécessaire.

Recherche clinique et fondamentale : des liens forts

La chercheuse Sylvie Mader, Ph.D.

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Regroupement cardiovasculaire

Avoir le cœur à cœur

Alors que février était le mois du cœur, nous en profitons pour effectuer un tour d’horizon sur les petites et grandes réalisations qui ont marqué le Centre cardiovasculaire du CHUM au cours de la dernière année.

Des patients au cœur d’un formidable travail d’équipeLe Centre cardiovasculaire du CHUM est un pôle d’excellence. Le patient, au cœur de chaque action, reçoit soins et services spécialisés, donnés par du personnel hautement qualifié dans un contexte d’interdisciplinarité.

On y retrouve plus de 30 cardio-logues, sept chirurgiens cardiaques, un psychologue, des infirmières praticiennes, infirmières conseillères en soins infirmiers et spécialisés, infirmières et infirmières auxiliaires, technologues, kinésiologues, nutrition-nistes, préposés aux bénéficiaires et agents administratifs.

Un Centre au service du patientLe Centre ambulatoire de cardiologie du CHUM (CAC) vient de souligner son deuxième anniversaire. Plus de 50 000 patients le fréquentent chaque année : un véritable succès.

Ce centre moderne – un concept unique en son genre – regroupe l’élec-trophysiologie médicale, l’échographie cardiaque, la médecine nucléaire, un centre de cardiologie préventive, un centre de prélèvements et d’obser-vation sans rendez-vous ainsi qu’un guichet unique des rendez-vous.

Depuis l’ouverture du CAC en 2008, les projets mobilisateurs se succè-dent. Au printemps 2009, un appareil d’échographie cardiaque en trois dimensions a fait notamment son

entrée. Puis en mai, un partenariat avec la Fondation du CHUM a mené à la création du projet-pilote Rex à vos côtés, permettant à 200 patients de la clinique d’anticoagulothérapie de sur-veiller à domicile leur mesure de temps de coagulation INR.

Rex à vos côtés : un patient témoignePermettez-moi de vous remercier de nous avoir offert cette formidable chance de participer pour l’année qui vient à ce projet. Comme je suis appelé, dans les

mois et les années qui viennent, à voyager à l’étranger, j’étais inquiet de ne pouvoir adéquatement répondre aux exigences de mon programme de prise de Coumadin. Maintenant, grâce à vos efforts concertés, ce nuage disparaît de mon paysage. Merci pour votre formation claire, infor-mative et très agréablement menée. »

Georges BaierSuperviseur de stage, UQÀM

Les premières Journées de sensibilisation aux maladies cardiovasculaires du CHUM ont eu lieu les 4 et 5 novembre 2009, au Complexe Desjardins. Un véritable succès d’équipe ! Des cardiologues et autres professionnels de la santé étaient sur place pour répondre aux questions du public. Un contact direct avec les gens, pour faire le point sur la santé de leur cœur. Photo : Stéphane Gosselin

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Témoignage de Vicky Richer, CEPI« Le 7e de Bullion est mon étage préfé-ré. À mes débuts, j’y travaillais comme préposée aux bénéficiaires ; c’est là que j’ai su que la cardio me fascinait. J’ai donc décidé d’y faire l’externat en soins infirmiers. Dès le début, je me suis sen-tie appréciée du personnel. Au cours de l’été, j’ai découvert une équipe fantas-tique, du personnel compétent et éner-gique ! Des liens d’amitié se sont même créés. Au milieu de l’été, j’ai décidé de revenir au 7e comme CEPI (candidate à l’exercice de la profession d’infirmière) : j’y ai retrouvé MON équipe. Travailler ici représente un gros défi : il y a beau-coup de travail, mais j’apprends tous les jours quelque chose de nouveau et c’est très stimulant. Le plaisir de venir travailler compense largement pour les moments plus difficiles. Merci au personnel du 7e de Bullion, vous êtes merveilleux ! » Photo : Mikaël Ohana

Des projets rassembleurs

Le 15 octobre dernier, l’équipe d’hémodynamie et plusieurs autres inter venants, dont ceux du bloc opératoire, de l’unité coronarienne, de l’échographie cardiaque, de l’inhalo-thérapie ainsi que des anesthésistes et des chirurgiens cardiaques ont participé à un projet rassembleur : le premier remplacement de valve aortique par voie percutanée effectué au CHUM. Toute une fierté !

Un autre projet réussi : la révision des stocks en hémodynamie. Cette collaboration avec la Direction des res-sources financières et des partenariats économiques a permis des économies substantielles, en réduisant de 30 % le nombre de produits stockés. Un véri-table virage vers l’efficacité.

Des spécialistes vous parlentUne idée a fait boule de neige au 4e Le Royer : la mise sur pied de soupers-conférences avec des cardio logues ont été instaurés afin de perfectionner les connaissances du personnel. Maintenant ouverts à toute la communauté du CHUM, c’est un réel succès !

Cardiologie préventive : des services adaptésL’équipe interdisciplinaire du Centre de cardiologie préventive (CCP) aide les patients cardiaques à adopter de saines habitudes de vie.• En 2009, des kinésiologues du CCP

ont dispensé des formations en réa-daptation cardiaque à leurs collègues travaillant hors du réseau de la santé. Des kinésiologues travaillant chez Énergie Cardio ont notamment bénéficié de cette formation.

• La clientèle coronarienne a éga-lement accès à des cours de yoga sur mesure, offerts par une interve-nante spécialisée. Photo : Archives CHUM

Démythifier la défibrillation cardiaqueLes patients du CHUM – et bientôt de tout le Québec – qui doivent se faire implanter un défibrillateur cardiaque auront prochainement accès à une vidéo et à un document d’information, grâce à l’initiative d’une équipe de la cardio logie. La vidéo, tournée par la réalisatrice et une équipe de la pro-duction multimédia de la Direction des communications, livre toute l’informa-tion sur le défibrillateur cardiaque, ses fonctions, les traitements, la chirurgie, la convalescence, tout en présentant les témoi gnages de deux patients.

Vivre la reconnaissance au quotidienLe regroupement cardiovasculaire mise sur l’importance de la reconnais-sance envers le personnel. Des activités de reconnaissance sont régulièrement organisées. C’est ainsi que des fêtes, de même que le tirage de petits et grands prix, ponctuent le quotidien de la cardiologie. SA

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CCV

Des avancéesimportantes en 2010

M ars est arrivé et l’année 2010 est déjà bien entamée, alors que paraît ce tout premier

numéro du chumagazine. Pour CHUM centre-ville, l’année débute comme elle s’était terminée : avec quantité de projets.

« Du côté du CHUM centre-ville, on s’attend notamment à connaître le nom du soumissionnaire choisi d’ici la fin de l’année », explique le directeur général

adjoint – CHUM centre-ville, M. Sylvain Villiard. « En ce qui concerne le futur Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), ajoute-t-il, nous espérons que le soumissionnaire choisi pourra prendre pos-session du chantier

d’ici l’été et y débuter les travaux. » Chose certaine, en 2010, on verra la première pelletée de terre du CRCHUM !

Un centre qui aura beaucoup à offrir, comme le souligne M. Michel Leblanc, chargé de projet pour le CRCHUM centre-ville. « Dans le monde médical, il a beaucoup été question des pro-blèmes d’approvisionnement en isotopes de diagnostic au cours de la dernière année. » Devant cette problématique, conjuguée à un intérêt grandissant pour l’imagerie nucléaire pour divers types de diagnostics, le gouvernement du Québec a ciblé le CHUM pour l’implantation d’un nouveau cyclotron dans la région métropolitaine. « Dans cette optique

et dans le cadre du renouvellement de ses installations, le Centre de recherche planifie donc de se doter d’un cyclotron de recherche. » Cet appareil, qui permet de produire des radio-isotopes médi-caux, contribuera au développement de nouvelles stratégies de diagnostic de pathologies diverses.

Les radio-isotopes générés par le cyclotron seront utilisés dans un « TEP-TC » (tomographie par émission de positrons et tomodensitométrie calculée par ordinateur), qui permettra la visua-lisation d’organes en trois dimensions et la détection de diverses pathologies, dont les tumeurs cancéreuses.

Autre acquisition qui mérite mention, celle d’un IRM (imagerie par résonance magnétique), qui permettra l’étude de pathologies cardiaques. « Le CRCHUM a pu mettre la main sur ce tout nouvel appareil grâce à un de ses chercheurs, qui s’est récemment qualifié auprès de la Fondation canadienne pour l’innovation pour l’obtention d’une importante sub-vention », explique M. Leblanc.

Cette dernière subvention fait partie des efforts récompensés du CRCHUM dans la recherche de fonds visant la mise à niveau de son parc d’équipement de très haute technologie. Depuis 2008, le CRCHUM s’est qualifié dans plusieurs concours de la Fondation canadienne pour l’innovation. SA/JPF

Le Centre de recherche du CHUM planifie de se doter d’un cyclotron de recherche. Cet appareil, qui produit des radio-isotopes médicaux, contribuera au développement de nouvelles stratégies de diagnostic.

Sylvain Villiard, directeur général adjoint CCV, et Michel Leblanc, chargé de projet pour le CRCHUM au centre-ville

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L e CHUM centre-ville fait parler de lui jusqu’en France. L’automne dernier,

Mmes Micheline Ulrich, qui était direc-trice de la transition au CHUM centre-ville jusqu’à tout récemment, et Claire Beaudin, adjointe partenariat et transi-tion à la Direction des regroupements clientèles, se sont jointes à une équipe de la firme Génivar, sous la direction de Mme Françoise Paillassard, et à une représentante du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) le temps d’un voyage.

Mmes Ulrich et Beaudin ont été invitées à participer à la Conférence des utilisateurs francophones de Witness à Paris. Witness est un logiciel de simula-tion de processus créé par l’entreprise Lanner, qui permet de concevoir et d’améliorer des installations comme celles des hôpitaux. Cet outil d’ingé-nierie, utilisé par l’équipe du CHUM, construit sur ordinateur des modèles dynamiques de processus servant à mener des expériences de simulation. Il aide à valider les processus choisis ou encore à trouver de meilleures solutions aux problématiques identifiées.

Des pionniers de la modélisationL’équipe composée du CHUM, de Génivar et du CUSM était la seule à présenter des travaux menés pour des centres hospitaliers lors de la confé-rence, à Paris. Au Québec, la modéli-sation demeure méconnue : elle n’avait encore jamais été utilisée pour préparer la construction d’un centre hospitalier. Le CHUM fait donc ici figure de pion-nier et c’est cette expérience novatrice qui a été partagée en France.

Idées et chantiers françaisAprès Paris, le groupe a poursuivi sa route et visité des hôpitaux français qui ont fait face à des défis semblables à ceux que le CHUM centre-ville devra relever : phasage, construction, démé-nagement. « Nous sommes allés en France pour chercher des idées, voir ce qui s’est fait, s’assurer que nous sommes dans la bonne voie, explique Mme Ulrich. Ça nous a permis de valider nos options. » Lyon, Clermont-Ferrand, CHU de Saint-Étienne, puis Annecy : l’équipe CHUM et CHUM centre-ville a vu quels étaient les défis qui l’atten-daient au cours des prochaines années. Elle est revenue avec la tête remplie d’idées, mais aussi avec la certitude d’aller dans la bonne direction. SA

Partage d’idées et exemples français

Au Québec, la modélisation demeure méconnue : le CHUM est le premier centre hospitalier de la province à l’avoir utilisée pour préparer la construction de son futur hôpital.

De gauche à droite : Claire Beaudin (CHUM), Micheline Ulrich (CHUM centre-ville), Françoise Paillassard (EPHOS), Éric Gaury (LANNER), Monique Perrier (CUSM), Julio Rodriguez Otero (EPHOS), Jenny Moreno (EPHOS) et Sylvain Baril (EPHOS)

Quand il n’y a pas de place pour l’erreurQuand il n’y a pas de place pour l’erreur, c’est le nom de la présentation donnée à Paris par Mme Ulrich, qui était accom-pagnée par EPHos, équipe de Génivar spécialisée dans les exercices de modé-lisation et de simulation en planification hospitalière. Il y a été expliqué que lors de la construction d’un hôpital univer-sitaire comme le CHUM au centre-ville, chaque choix opérationnel est décisif, car il peut avoir un impact majeur sur la santé des patients et la continuité des services. C’est pourquoi la simulation des processus a été utilisée. Plusieurs modes de fonctionnement ont été ana-lysés, comme celui du circuit de stérilisa-tion. L’objectif était d’évaluer la faisabi-lité des scénarios proposés et d’anticiper les dysfonctionnements. Les résultats obtenus ont ensuite servi de point de départ pour réaliser une simulation détaillée des flux logistiques aux quais du futur hôpital.

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CCV

Du concret sur la table

C ’est bel et bien reparti ! Les ateliers qui conduiront au choix du partenaire privé dans

la réalisation du CHUM de demain ont repris de façon intensive dès le début de l’année 2010. Alors que la première série d’ateliers tenue en 2009 visait à exposer les besoins du futur CHUM sur les plans technique et fonctionnel, les sessions de cette année cèdent maintenant la parole aux soumission-naires. À eux de nous présenter leurs propositions préliminaires et de nous démontrer que ces dernières répondent aux exigences énoncées dans le Plan fonctionnel et technique (PFT).

Le but de l’exercice est de fournir aux proposants une appréciation des travaux en cours afin qu’ils puissent retourner à leur planche à dessin, ap-porter les modifications nécessaires au besoin et raffiner leur proposition en vue d’ateliers subséquents.

Comment fonctionnent les ateliers ?Chaque atelier est d’une durée variable, n’excédant généralement pas deux heures, et accueille tout au plus une quinzaine de participants. Afin d’assurer l’efficacité du processus, des règles de fonctionnement et de confidentialité

Ateliers : Chut ! C’est confidentiel !Il y a peu d’information qui transpire des ateliers de CHUM centre-ville. C’est normal, puisque la confidentialité est le mot d’ordre. Mme Carole Massé, directrice du projet CHUM centre-ville à Infrastructure Québec (ancienne Agence des partenariats public-privé du Québec), explique que « les ateliers prennent place dans un processus de concurrence. Même s’il y a des discussions, chaque proposant a droit à la confidentialité de son projet. » Les idées de l’un ne doivent en aucun temps parvenir aux oreilles de l’autre : les gens qui participent aux ateliers s’engagent d’ailleurs à garder le secret sur les projets, pour éviter qu’un proposant n’entre en contact avec des renseignements qui l’avantageraient. SA

ont été établies pour la tenue des ate-liers et tous les participants reçoivent une formation obligatoire à cet égard. « La confidentialité des travaux des proposants est essentielle au maintien d’une saine compétition entre eux. C’est cette compétition qui fait en sorte que chaque groupe s’efforce d’être le meilleur, » explique Mme Sylvie Lavallée, directrice associée – projet clinique.

Les travaux en ateliers se penchent sur des plans de plus en plus détaillés. Une deuxième session d’ateliers tenue en janvier accueillait principalement des membres de la direction et des chefs de département du CHUM. Elle présentait les grandes lignes de l’organisation de l’hôpital en indiquant les liens fonction-nels essentiels entre certaines unités stratégiques, telles que l’urgence et les soins critiques par exemple. De plus, l’ensemble des volets immobiliers, y compris le zonage urbain, a été abordé lors de cette session.

Des plans de plus en plus détaillésLa troisième session est présentement en cours. Quelques dizaines d’ateliers sont prévus avec chacun des deux groupes de soumissionnaires. Cette fois, les partici-pants du CHUM sont principalement des cogestionnaires et des chefs de service. On y présente des plans plus précis qui détaillent chacun des grands secteurs de l’hôpital tels que les unités d’hospi-talisation, les activités ambulatoires, dia-gnostiques et thérapeutiques. Aux étapes ultérieures, prévues plus tard en 2010, des infirmières et préposés aux bénéfi-ciaires, notamment, et d’autres profes-sionnels seront également conviés et prendront part aux ateliers de discussion.

À cette étape décisive, Mme Sylvie Lavallée se dit enthousiaste : « À l’au-tomne 2010, en travaillant fort de part et d’autre, nous aurons deux bonnes propositions sur la table. Notre défi sera alors de retenir la meilleure ! » LP

Sylvie Lavallée, directrice associée – projet clinique, CHUM centre-ville Photo : Luc lauzière

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Tourné vers l’avenir

P avillon J.A. DeSève de l’Hôpital Notre-Dame, deuxième étage. La porte d’escalier s’ouvre

sur l’Unité de recherche en arthrose du Centre de recherche du CHUM. Le Dr Jean-Pierre Pelletier en est le cotitulaire avec la Dre Johanne Martel-Pelletier. Le Dr Pelletier est également chef du Service de rhumatologie du CHUM et professeur titulaire au Département de médecine de l’UdeM.

L’arthrose et la recherche au CHUMQuand on parle d’arthrose, la réputa-tion du Dr Pelletier et de son équipe n’est plus à faire. Chaque jour, ils cher-chent à améliorer la qualité de vie de leurs patients en effectuant tant de la recherche fondamentale que clinique : si on ne meurt pas d’arthrose, la maladie est toutefois des plus handicapantes et douloureuses. « L’arthrose suit la courbe démographique, affirme le Dr Pelletier. Les gens vivent de plus en plus vieux. Résultat ? Au moins 60 % des personnes âgées de 60 ans et plus en seront affectées au Canada. »

La recherche qui se fait au CHUM permet de mieux comprendre l’arthrose, ce qui mène, à terme, à des traitements plus efficaces pour les patients qui sont, au bout du compte, la raison d’être de l’Unité de recherche en arthrose du CHUM. L’arthrose ne se guérit pas,

mais il y a moyen de la prévenir et d’en atténuer les manifestations. L’équipe du Dr Pelletier se penche notamment sur les mécanismes physiopathologiques de la maladie et sur le développement pharmacologique pour en atténuer les symptômes.

L’importance d’un nouveau Centre de rechercheL’Unité de recherche en arthrose du CRCHUM a déjà la chance d’avoir des locaux modernes, mais le déménagement dans le futur Centre de recherche ouvre de nouveaux horizons. « La brique et le béton, c’est bien, ce sont des outils de travail, mais le nouveau CRCHUM nour-rira aussi la recherche : la proximité d’un grand bassin de chercheurs permettra des échanges, des discussions, une col-laboration qui n’existe pas présentement parce que nous sommes tous dispersés », avance le Dr Pelletier avec enthousiasme. Il croit en outre que le nouveau bâtiment,

avec tout ce qu’il comporte de facilités et de contacts, améliorera la qualité de vie des chercheurs.

Travailler à proximité des patients est aussi une priorité pour le Dr Pelletier : « on vit littéralement avec eux, c’est important de pouvoir aller et venir rapidement entre l’hôpital et le Centre de recherche. Dans notre cas, la recherche est au cœur des soins que nous offrons aux patients, qui sont par ailleurs souvent handicapés par la maladie. La proximité des lieux est essentielle. » Le nouveau CRCHUM four-nira des laboratoires dernier cri à ses chercheurs, en plus d’être à quelques pas du CHUM lui-même. De nouvelles installations qui sont appelées à chan-ger le quotidien des chercheurs et, plus largement, à contribuer au mieux-être des patients. SA

Le nouveau CRCHUM nourrira la recherche : la proximité d’un grand bassin de chercheurs permettra des échanges, des discussions, une collaboration qui n’existe pas parce que nous sommes tous dispersés.

Le Dr Jean-Pierre Pelletier, chef du Service de rhumatologie et cotitulaire de la Chaire en arthrose Photo : Luc Lauzière

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CCV

Intégration urbaine

Les attentesde la communauté

L a rue Saint-Denis est certaine-ment l’une des plus connues à Montréal.

Avec ses petites boutiques, ses nombreux restos et terrasses, qui ne l’a jamais empruntée ?

À l’angle du boulevard René-Lévesque se dessine présentement l’Hôpital Saint-Luc du CHUM, structure reconnaissable entre toutes avec sa brique jaune.

Le visage du quartier est toutefois appelé à se métamorphoser, avec la construction prochaine du futur CHUM au même endroit. Consciente de l’im-portance de ce changement pour la vie et l’image du quartier, la Direction de CHUM centre-ville, en collaboration avec l’agent de liaison avec la communauté, Mme Dicki Chhoyang, est allée de l’avant avec un processus de consultation d’intervenants du milieu, question de connaître leurs attentes face à l’intégra-tion urbaine et architecturale du futur hôpital sur la rue Saint-Denis.

Ce n’est pas la première fois que le CHUM centre-ville procède de son propre chef à un tel exercice. En décembre 2008, les gens et organismes du milieu ayant un intérêt pour l’in-tégration urbaine, comme la Table de concertation du Faubourg Saint-Laurent, la Table pour l’aménagement du Centre-Sud, Héritage Montréal et l’Association des résidents du Vieux-Montréal avaient été consultés lors d’un exercice réalisé pour le CRCHUM. Une synthèse de leurs recommandations avait par la suite été partagée avec les soumissionnaires.

Pour ce qui est du futur centre hospi-talier, la Direction de CHUM centre-ville a choisi de centrer la consultation sur l’axe de la rue Saint-Denis, artère historique et l’un des principaux axes nord-sud de l’île de Montréal. En plus des résidants et commerçants qui ont pignon sur rue face au CHUM, les mêmes personnes et orga-nismes qui avaient été consultés en 2008 pour le CRCHUM ont été invités à faire part de leur vision : comment voient-ils le CHUM prendre place dans l’environ-nement ? Qu’aimeraient-ils retrouver au rez-de-chaussée de l’hôpital ? Des ques-tions auxquelles ils ont répondu au cours de l’hiver 2009 : l’exercice s’est terminé en décembre. SA

Forum d’échangesVoici un résumé de la réunion du Forum d’échanges CHUM/communauté tenue le 3 décembre 2009.

Embauche localeLes rencontres du comité de coordination se poursuivent pour développer différents aspects du projet 109 (politiques, formu-laires, protocoles, etc.). Le plan de travail pour 2009-2010 a été adopté par la Table de promotion de la main-d’œuvre locale (TPMOL). Depuis septembre, trois séances d’information ont eu lieu avec les conseillers des divers organismes. Les participants (33 personnes provenant de 16 organismes différents) ont évalué ces séances comme étant très satisfaisantes.

Le site web de la CDEC Centre-Sud/Plateau Mont-Montréal possède main-tenant une section offrant toute l’infor-mation sur le Projet 109 aux membres de la TPMOL.

Le Projet 109 commence à être mieux connu au sein du CHUM ainsi qu’auprès des organismes en employabilité. Par ailleurs, l’édition novembre-décembre 2009 du magazine Jobboom inclut une référence au projet.

Économie socialeS’inscrivant dans le cadre de l’engagement du CHUM en matière de développement durable, le conseil d’administration du CHUM a entériné, en septembre 2009, la version révisée de la politique d’approvi-sionnement du CHUM. Celle-ci comporte désormais une référence à l’économie sociale dans ses objectifs.

La Conférence régionale des élus de Montréal (CRE) et la CDEC-CSPMR pro-posent de soutenir et d’accompagner le CHUM dans le développement de pratiques concrètes d’acquisition en lien avec l’économie sociale.

L’axe d’intervention ciblé serait l’achat de biens et de services auprès d’entre-prises d’économie sociale. À la suite de l’analyse menée par le CHUM du potentiel d’utilisation des entreprises d’économie sociale, deux secteurs potentiels de déve-loppement ont été retenus : les services de traiteurs et d’imprimerie.

À noter, le calendrier des rencontres 2010 : 18 février, 15 avril, 10 juin, 9 sep-tembre et 11 novembre. SA/DC

Dicki Chhoyang est agent de liaison avec la communauté pour CHUM centre-ville. Photo : Luc Lauzière

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BILAN : DÉFI PERCÉ Quatre cent cinquante personnes se sont inscrites au défi rocher Percé à l’automne : 75 équipes de six personnes, dont 64 équipes à la marche et 11 à la course (aucune inscription en patin à roues alignées !). Pas moins de 50 équipes ont réussi à marcher ou courir les 978 km dans les 12 semaines du défi. Bravo à tous les participants : le but du défi était de participer, c’est-à-dire de gagner une meilleure forme physique et d’en profiter pour adopter de meilleures habitudes de vie. Merci à tous ! Les directions de la promotion de la santé et des ressources humaines, initiatrices de ce défi, encouragent les participants et tous les autres employés à rester à l’affût des autres projets organisés pour que soit haussée la conscience du mieux-être physique et mental au CHUM.

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Programme de recommandation des employés (PRE)

Activez votre réseau de contacts, tout le monde y gagne !

En janvier, le CHUM a créé le Réseau bleu positif, son tout nouveau pro-gramme de recommandation des employés. En vertu de cette initiative, les employés du CHUM qui recommandent des candidats à l’embauche pourront désormais se mériter des prix tels qu’un souper gastronomique, une évasion d’une fin de semaine pour deux ou même un voyage dans le sud !

Le programme, une réponse directe à la pénurie de main-d’œuvre qui affecte tout le réseau de la santé, encadre une pratique qui existe depuis toujours, soit le recrutement par le bouche-à-oreille, grâce auquel plusieurs candidats quali-fiés sont invités à travailler au CHUM par des employés. Il s’appuie sur une pré-misse simple : les employés connaissent le CHUM, ses défis et ses valeurs, mieux que quiconque ; ils sont donc en excel-lente position pour identifier des can-didats dont le profil cadre parfaitement avec celui de l’établissement.

Le CHUM entend donc reconnaître la contribution des employés aux efforts de recrutement. Pour chaque recom-mandation menant à une embauche, un employé recevra des chances de gagner des prix. S’il recommande un candidat pour un poste en pénurie – surtout en soins infirmiers, là où les besoins sont les plus criants – il obtiendra des chances additionnelles lors des tirages.

Des prix alléchantsDeux prix tirés parmi les 50 premières recommandations, des forfaits pour deux personnes pour un souper gastro-nomique (200 $), une évasion d’une fin de semaine (800 $) et un voyage dans le sud (3 000 $) seront attribués tout au long de l’année.

Il s’agit donc d’un programme gagnant :• pour l’employé qui fait la recomman-

dation – qui obtient des récompenses pour sa contribution à l’embauche de ressources compétentes ;

• pour le candidat dirigé vers le CHUM – qui sera rencontré en priorité et dont les compétences sont déjà reconnues à l’interne ;

• pour le CHUM – qui accélérera l’em-bauche de contributeurs dont le profil cadre avec sa réalité (ce qui favorise leur rétention).

Une série de règlements balise le programme. Tous les employés peuvent participer au programme à l’exception des médecins et résidents, ainsi que des employés de la haute direction et du per-sonnel de la DRH. Pour qu’une candidature soit acceptée, le candidat doit être autorisé à travailler au Canada, sans casier judi-ciaire et n’avoir pas travaillé au CHUM au cours des douze derniers mois. Il peut être recommandé pour un poste permanent ou temporaire, à temps complet ou partiel, mais pas pour un poste d’étudiant d’été (sauf exception). Tous les détails des règle-ments, des prix à gagner et de la façon de transmettre une recommandation sont disponibles dans la section Carrières du site web du CHUM : faitpourlechum.com.

Le taux d’embauche visé à partir des recommandations des employés est de

Le CHUM veut reconnaître la contribution des employés aux efforts de recrutement.

20 % en 2010, de 30 % l’an prochain et de 40 % la troisième année. Les prix augmen-teront si ces objectifs sont atteints.

Avec les départs à la retraite, qui s’an-noncent nombreux dans les prochaines années, les employés du CHUM n’auront que l’embarras du choix des postes à faire miroiter auprès de leur réseau de connais-sances et d’amis. CL

Titres d’emploi en pénurie

1 Infirmière2 Infirmière auxiliaire3 Préposé aux bénéficiaires4 Inhalothérapeute5 Technologue en

radio-oncologie6 Technologiste médical7 Perfusionniste8 Physiothérapeute9 Archiviste médical10 Agent administratif classe 2

(Secrétaire médicale)11 Technologue en radiologie12 Technologue en médecine

nucléaire13 Pharmacien14 Audiologiste/Orthophoniste16 Ergothérapeute

* Cette liste peut être modifiéesans préavis par le CHUM.

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NOUVEAU PAELe Programme d’aide aux employés (PAE) est assuré depuis le 15 janvier par un nouveau fournisseur, la firme Jacques Lamarre + Associés. Le précédent contrat avec Proact PAE inc. venant à échéance, c’est à la suite d’un appel d’offres lancé au cours de l’automne que la firme Jacques Lamarre + Associés a été choisie. Le CHUM tient à remercier Proact pour l’excellent travail accompli au cours des cinq dernières années.

Les services offerts par Jacques Lamarre + Associés demeurent les mêmes que ceux du fournisseur précédent. Il permet à tout employé de rencontrer confidentiellement, à l’extérieur de son milieu de travail, un professionnel qui l’aide gratuitement dans sa recherche de solution. Les principaux problèmes pour lesquels les employés font appel au PAE peuvent être d’ordre psychologique, conjugal, familial, personnel et émotionnel. Les difficultés reliées au travail, à l’alcoolisme, à la toxico-manie et aux autres dépendances sont aussi couvertes, de même que les difficultés d’ordre financier et juridique. Quelque 500 professionnels peuvent ainsi être consultés dans la grande région métropolitaine.

Le programme d’aide aux employés est accessible 24 heures sur 24, sept jours sur sept, en appelant au nouveau numéro : 514 257-7393 (ou le 1 800 361-2433). On pourra consulter ce site web : jacqueslamarre.com pour plus d’informations. CL

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21 347,20 $ REMIS À LA CROIX-ROUGE POUR HAÏTI

Le 2 février dernier, la générosité de la com munauté du CHUM a été confirmée lorsque M. Christian Paire, directeur général du CHUM, a remis à Mme Fabienne Laisné, responsable du financement à la Croix-Rouge canadienne, la somme de 21 347,20 $ amassée au CHUM. Puisqu’il s’agit de dons individuels, le Fonds d’aide aux victimes du séisme en Haïti du gouvernement du Canada doublera le montant pour un total de 42 694,40 $. Dans le cadre de cette levée de fonds, le CHUM en entier s’est mobilisé et a multiplié les initiatives afin de soutenir le peuple haïtien. L’entraînothon de 24 heures qui s’est déroulé du 28 au 29 janvier, par exemple, a permis à lui seul de récolter 2645,46 $. Merci à tous d’avoir donné ou participé ! Rappelons qu’il est encore possible de venir en aide aux sinistrés d’Haïti en faisant un don à croixrouge.ca/faitesundonmaintenant, par téléphone au 1 800 418-1111 ou directement à leur bureau du 6, place du Commerce, Montréal (Québec) H3E 1P4. Photo : Mikaël Ohana

ÉLECTIONS AU CII ET AU CIIAMmes Thérèse Duval, Chantal Malo, France Roy et Lyne Saindon ont été élues sans opposition au CII ; et Johanne Tremblay, au CIIA.

Le comité exécutif du CII est maintenant formé de Mme Joumana Fawaz, présidente, M. Alexis Parent, vice-président, Mmes France Roy, secrétaire- trésorière, Thérèse Duval, Chantal Malo et Lyne Saindon, conseillères. Mme Évelyne St-Jean agit à titre de secré-taire d’assemblée. Le comité exécutif du CIIA est formé de Mmes Lyne Tétreault, présidente, et Johanne Tremblay, vice-présidente.

De gauche à droite, 1re rangée : Lyne Tétreault, infirmière auxiliaire en hémodialyse, (HND), présidente du CIIA ; Danielle Fleury, directrice des soins infirmiers, membre honoraire ; Johanne Tremblay, infirmière auxiliaire en cardiologie (HD), vice-présidente du CIIA ; 2e rangée : Joumana Fawaz, conseillère en soins infirmiers hémodialyse (HND), présidente du CII ; France Roy, conseillère en soins spécialisés, blocs opératoires (HND), secrétaire-trésorière du CII ; Évelyne Jean, agente administrative à la DSI, secrétaire d’assemblée du CII ; Thérèse Duval, infirmière clinicienne, soins palliatifs, (HND), conseillère du CII ; derrière : Alexis Parent, infirmier clinicien au 6e AB (HND) vice-président du CII ; Absentes : les conseillères et infirmières-chefs Lyne Saindon (4e Le Royer) et Chantal Malo (2e G). Photo : Stéphane Gosselin

vice-présidente.

De gauche à droite, 1re rangée : Lyne Tétreault, infirmière auxiliaire : Lyne Tétreault, infirmière auxiliaire : Len hémodialyse, (HND), présidente du CIIA ; Danielle Fleury, ; Danielle Fleury, ; Danielle Fleur

JOHANNE CAZA PARLE IMAGERIEEnviron 70 employés sont venus entendre Mme Johanne Caza au Rendez-vous du conseil multidisciplinaire, le 19 janvier dernier. Mme Caza, coordonnatrice à la formation en radio-logie, a expliqué la grande diversité du travail de technologue en imagerie médicale. Durant les 30 dernières années, l’imagerie médicale s’est perfectionnée à une vitesse incroyable pour aboutir à des images et des reconstructions 3D d’une qualité impressionnante. D’une simple image sur pellicule, des données innombrables sont désormais traitées sur écran informa-tique. Utilisée pour un éventail très varié d’examens, l’imagerie médicale est maintenant essentielle pour observer le corps en entier et poser des diagnostics précis. Photo : Archives CHUM

JOHANNE CAZA PARLE IMAGERIEEnviron 70multidisciplinaire, le 19logie, a expliqué la grande diversité du travail de technologue en imagerie médicale. Durant les 30aboutir à des images et des reconstructions 3D d’une qualité impressionnante. D’une simple image sur pellicule, des données innombrables sont désormais traitées sur écran informatique. Utilisée pour un éventail très varié d’examens, l’imagerie médicale est maintenant essentielle pour observer le corps en

À LA CROIX-ROUGE POUR HAÏTI

Le 2 février dernier, la générosité de la communauté

brèves

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Vous tenez en main la copie zéro du tout nouveau chumagazine. Fruit d’une longue réflexion, ce nouvel outil de communication sera soumis à l’appréciation des lecteurs qui détermineront son avenir. Nouveau nom donc, nouveau format, refonte complète de la grille graphique, ajout de la couleur… ce sont là beaucoup de changements, mais ont semblé nécessaires pour mieux témoigner de la vitalité du CHUM.

Et nous en avons profité : d’abord pour rafraîchir les titres des rubriques, puis pour ajouter un dossier plus étoffé (qui porte dans ce premier numéro sur le cancer du sein), pour créer un espace de parole aux employés, pour imaginer un éditorial, bref, pour vivifier le contenu de fond en comble. Ce numéro exceptionnel est donc plus volumineux que les prochains, qui feront de 24 à 32 pages.

Au plan de la gestion du projet, le comité a décidé dès le début des discussions que le chumagazine devait sinon s’autofinancer du moins assumer le coût excédentaire au journal CHUM. C’est ainsi que nos pages contiennent doré-navant des publicités choisies avec soin, en fonction de critères éthiques précis, et que l’équipe compte désormais un conseiller publicitaire, bienvenue Xuân-Huy (dites San-Oui). Un merci tout spécial à la Société canadienne du cancer qui a acheté notre toute première publicité. Le chumagazine ne dépassera jamais 25 % de son contenu en publicité, et lorsqu’il atteindra ce quota, il s’autofinancera.

Permettez-moi de revenir sur quelques nouveautés : l’Édito est une page consacrée aux directeurs et chefs de service, que nous invitons officiellement, là, tout de suite, à y écrire à tour de rôle, sur un sujet qui leur tient à cœur. À tout seigneur

tout honneur, M. Christian Paire, nouveau directeur général, a généreusement accepté d’être notre premier éditorialiste et il y reviendra chaque fois qu’il souhaitera s’adresser à toute la communauté. L’offre vaut aussi pour tous les directeurs, coges-tionnaires, chefs de département ou de service et leurs adjoints (la liste n’est pas exhaustive), désireux de s’exprimer.

Autre nouveauté, le Vox Pop, cède la parole à chacun d’entre vous. Nos reporters iront vous débusquer dans tous les recoins de ces labyrinthes que sont les trois hôpitaux, avec un photographe et une question. La question de ce numéro était en lien avec le mois de la nutrition, la prochaine portera sur vos dispositions concernant le don d’organes, préparez vos réponses !

Il nous fait plaisir également d’accueillir trois nouvelles col-laboratrices : Sandra Aubé, nouvelle conseillère en communi-cation, jeune reporter allumée affectée au CHUM centre-ville (CCV), et qui signe plein d’autres articles, Alexandra Ouimet, conseillère aux communications depuis cinq ans, qui prend en charge une chronique régulière sur la reconnaissance, à la rencontre d’employés qui la pratiquent, et Lucie Poirier, nouvelle conseillère également, une plume élégante qui oublie ses autres dossiers le temps de donner un coup de main.

Un mot sur nos artistes, la graphiste Chantal Claude et tous les photographes : ce sont des génies de l’image, généreux et sensibles. Grâce à leur talent, ce magazine est tout simplement beau et agréable à lire.

Mais il n’est pas parfait ! Et il s’améliorera ! Comptez sur l’équipe pour le faire évoluer et n’hésitez pas à commenter, à suggérer, et à nous écrire : [email protected]

Le numéro zéro est lancé !

L’équipe de ce premier numéro : de gauche à droite, 1re rangée : Dominique Lalonde, photographe, Alexandra Ouimet, Sandra Aubé, Camille Larose (rédactrice en chef) et Lucie Poirier, journalistes, Anne Whiteside, secrétaire de production, 2e rangée : Luc Lauzière, photographe, André Dubois, conseiller graphique, Chantal Claude, graphiste, Stéphane Gosselin, Stéphane Lord, Maurice Lafontaineet Mikaël Ohana, photographes. Absent Xuân-Huy Nguyen, conseiller publicitaire. Photo : André Claude

Pierre Duchesneau, Nicole Beaulieu et Ève Blais, Direction des communications Photo : Luc Lauzière

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