collection aventis
TRANSCRIPT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 3/447
Orientation diagnostique devant des
ŒDÈMES DES MEMBRES INFÉRIEURS A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr B. BOUJONCabinet de Cardiologie,
Dijon
Aventis
Internat 9
Oedèmes généralisés
HypovolémieHyperaldostéronisme secondaire
Natriurèse basse
Recherche d'unœdème viscéral
=urgence thérapeutique
. OAP
. hypertension intra-crânienne
. œdème glottique
Recherche d'unépanchement séreux
=à ponctionner
. ascite
. épanchement pleural
Cardiaque (reflux hépato-jugulaire). insuffisance cardiaque droite et globale. péricardite constrictive chronique
Idiopathique
. œdème cyclique idiopathique(femme jeune, ∆g d'élimination)
. intoxication chronique par les diurétiques
Iatrogènes par rétention hydrosodée : AINS, corticoïdes, œstroprogestatifs,vaso-dilatateurs (inhibiteurs calciques)
Fin de grossesse
Rénal (protéinurie). syndrome néphrotique. glomérulopathies aiguës
Hépatique (hypertension portale,insuffisance hépato-cellulaire) : cirrhose
Digestif. entéropathie exsudative (clearancede l'α-1- antitrypsine)
. malabsorption chronique
Nutritionnel : carence d'apports protidiques
Veineux. varices, maladie post-phébitique. angiodysplasie
Lymphatique : lymphœdème
Inflammatoire : agression physique,
chimique , allergique ou immunologique(œdème de Quincke)
Oedème angioneurotique
Iatrogènes par allergie, altérationde la perméabilité capillaire
Collagénoses
Endocrinopathies
Avec HYPOPROTIDEMIE
Eliminer lesœdèmes aigusunilatéraux. phlébite. cellulite
infectieuse. lymphangite
. rupture dekyste poplité
. hématomemusculaire
DIAGNOSTIC POSITIF
. Oedèmes bilatéraux,déclives, prenant le godet
. Prise de poids
Oedèmes localisés
DIAGNOSTICETIOLOGIQUE
Oedèmes=
Hyperhydratation extra-cellulaire
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 4/447
THROMBOSES VEINEUSES PROFONDES des MEMBRES INFÉRIEURSÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, pronostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 104
CONFIRMATION
BILAN
PHLÉBITE ?
TRAITEMENT
• Echo-Doppler des membres inférieurs : image dethrombus, signal doppler invariable avec la respiration
• Phlébographie (examen de référence) : recherched'extension à la veine cave
• Dosage des D-Dimères
• Alitement (5 à 6 jours)• Anticoagulation
- Héparine (500 U/kg/j) ou héparine de bas poids moléculaire (FRAXIPARINE®, LOVENOX ®)- Relais par AVK (SINTROM®, PRÉVISCAN®) à J2/J3 - Durée : 3 à 4 mois (en l'absence d' EP)
• Bas de contention (prévention de la maladie post-phlébitique)• Interruption de la VCI (accidents des anticoagulants ou échec)
• ECG, cliché de thorax, gazométrie artérielle• Doute sur une embolie pulmonaire : scintigraphie et/ou angiographie• Dosage AT III, protéines C et S avant mise sous héparine
• Douleur locale, signes inflammatoires• Dilatation veineuse superficielle• Œdème rétromalléolaire, diminution
du ballottement du mollet• Fébricule
CIRCONSTANCES FAVORISANTES
• Alitement +++• Post-chirurgical (petit bassin) +++• Post-obstétrical ++• Tabac + Pilule ++• Néoplasie profonde (prostate)• Surcharge pondérale, varices
• Déficit en antithrombine III, Protéine C ou S …• Hémopathies, syndrome de COCKETT, antiphospholipides• Antécédent de phlébite et/ou embolie pulmonaire
PHYSIOPATHOLOGIE
3 facteurs• Paroi vasculaire : lésion endothéliale
• Activation de la coagulation• Modifications rhéologiques = diminutiondu retour veineux stase
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 5/447
INSUFFISANCE AORTIQUEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 105
I.A. AIGUË I.A. CHRONIQUE
CLINIQUE EXAMENS PARACLINIQUES
TRAITEMENT
• Souffle diastolique ± SS éjectionnel• Signes artériels périphériques (IA chronique)
• Cliché de thorax : ↑ du rapport cardio-thoracique (IA chronique)• Echocardiographie :
- Diamètre télédiastolique VG- Calibre du jet en écho couleur- Signes en rapport avec l'étiologie (végétations)
• Doppler : quantification de la fuite et évaluation des pressions pulmonaires• Exploration hémodynamique + coronarographie en pré-opératoire
• Médical : traitement de l'IVG + traitement étiologique• Chirurgical : remplacement valvulaire aortique (IA aiguë +++)• Prophylaxie :
- AVK en cas de prothèse mécanique- Prévention de l'endocardite ++
• Dyspnée aiguë, signes d'OAP• Signes en rapport avec l'étiologie
- Fièvre (endocardite)- Poussée hypertensive (DA aiguë)
• Dyspnée d'effort• Palpitations, lipothymies• ± angor
ÉTIOLOGIES
• I.A. aiguë : - endocardite, DA aiguë- rupture du sinus de Valsalva- traumatisme thoracique
• I.A. chronique : - RAA, endocardite- dystrophie aortique, aortite- cardiopathies congénitales- pelvispondylite rhumatismale- prothèse aortique
PHYSIOPATHOLOGIE
• IA aiguë : surcharge volumique brutale
avec ↑ P télédiastolique VG (fermetureprématurée de la mitrale), ↑ P OG et PCPet ↓ débit cardiaque
• IA chronique : dilatation et hypertrophieconcentrique du VG, diminution de la perfusioncoronaire
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 6/447
INSUFFISANCE MITRALEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 106
DÉCOUVERTE
AUSCULTATOIRE FORTUITE
BILAN D'UNE DYSPNÉE
CHIRURGICAL
• Plastie mitrale (rupture de cordage, prolapsus important)• Remplacement valvulaire sous CEC (bioprothèse, valve mécanique)
⇒ indications : - importante gène fonctionnelle- IM aiguë hémodynamiquement grave- de plus en plus larges pour la plastie
MÉDICAL
• IVG : régime sans sel, diurétiques, vasodilatateurs ± digitaliques(si troubles du rythme)
• Prophylaxie de l'endocardite avant tout geste à risque• Anticoagulation : - si trouble du rythme auriculaire
- après mise en place d’une valve mécanique
CLINIQUE
• Souffle systolique maximal àl'apex, irradiant dans l'aisselle
• Pas d'augmentation aprèsextrasystole ou diastole longue(≠ RA)
CLICHÉ DE THORAX
• Recherche desurcharge pulmonaire
HÉMODYNAMIQUE(pré-opératoire)
• Mesure du débit et de l'indexcardiaques, des pressionspulmonaires et de la pressiontélédiastolique VG
• ± coronarographie (si ischémie,ou terrain athéromateux)
ÉCHOGRAPHIE
Echo transthoracique / Doppler - quantification de la fuite (doppler couleur, doppler continu, doppler pulsé, PISA)- valvulopathie associée- mécanisme (prolapsus, rupture de cordage, IM rhumatismale)- retentissement d'amont (taille de OG, PAP)
Echo transœsophagienne :- utile pour certaines étiologies- pour la quantification de la fuite (reflux dans les veines pulmonaires)- pour les indications opératoires (plastie +++)
ÉTIOLOGIES
• IM rhumatismale (35 %)
• IM dégénérative (myxoïde,fibro-élastique)
• IM oslérienne• IM ischémique (dysfonction, rupture
de pilier)• IM traumatique (rupture de cordage)• IM fonctionnelle (cardiopathie dilatée)
PHYSIOPATHOLOGIE
Solution de continuité entre OG et VG en systole⇒ régurgitation dans l'OG• En aval : surcharge et dilatation VG• En amont :- IM aiguë : OG non dilatée et peu compliante
⇒ ↑ POG et PCP ⇒ OAP- IM chronique : OG dilatée ⇒ ↑ modérée PCP - FA fréquente
TRAITEMENT
INSUFFISANCE MITRALE ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 7/447
RÉTRÉCISSEMENT AORTIQUEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 107
ANGOR SYNCOPES
À L'EFFORT +++
DYSPNÉE
SYMPTOMATIQUE
= traitement d'un OAP, d'uneinsuffisance coronarienne(risque d'hypovolémie ++)
CURATIF
• Remplacement valvulaire ± pontage coronairesi lésions coronariennes associées
• AVK si prothèse mécanique
PRÉVENTIF
Antibioprophylaxie si infection
CLINIQUE
• SS éjectionnel au foyer aortique• Diminution du B2
ECG
• Normal ou HVG, HAG,troubles de conduction
CLICHÉ DE THORAX
• Augmentation du rapportcardio-thoracique
• Calcifications …
ÉCHO / DOPPLER
• Gradient trans-valvulaire, calculde la surface
• Retentissement (HVG, HTAP …)• Valvulopathies associées• Fonction VG• Cinétique globale et segmentaire
CORONOGRAPHIEPRÉ-OPÉRATOIRE
ÉTIOLOGIES
• R. A. dégénératif(maladie de MONCKENBERG) +++
• Bicuspidie aortique (entre 30 et 70 ans) ++
• RAA (15 à 20 %)
PHYSIOPATHOLOGIE
Obstacle éjectionnel ⇒ ↑ post-charge, d'où :• HVG concentrique• Anomalie de la relaxation
• Ischémie myocardique
TRAITEMENT
RÉTRÉCISSEMENT AORTIQUE ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 8/447
RÉTRÉCISSEMENT MITRALPhysiopathologie, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 108
COMPLICATION RÉVÉLATRICE +++DYSPNÉED'EFFORT
HÉMOPTYSIES(à l'effort)
RÉTRÉCISSEMENT MITRAL ?
CHIRURGICAL VALVULOPLASTIE PER-CUTANÉEMÉDICAL
CLINIQUE ECG CLICHÉ DU THORAX ÉCHOCARDIOGRAPHIE HÉMODYNAMIQUE
TRAITEMENT
• Faciès mitral• Frémissement cataire apexien• Rythme de Duroziez :
éclat B1, claquement ouverturede la mitrale, roulementdiastolique apexien
• Eclat de B2• ± insuffisance tricuspidienne
associée
• AC / FA - Accidents emboliques• OAP• Endocardite bactérienne
• Traitement symptomatique d'un OAPou d'une AC / FA rapide
• Prophylaxie de l'endocardite• AVK si FA, prothèse mécanique …
• Cœur triangulaire, dilatation OG etdes veines pulmonaires
• Œdème interstitiel puis alvéolaire
• Cathétérisme trans-septal• Risque d'IM
• Indiquée si discordanceclinico-échographique, IMimportante, valvulopathieaortique associée, avantcommissurotomie per-cutanée
• Coronarographie systématique
(ou > 50 ans pour certains)
• Commissurotomie à cœur fermé (risque d'IM +++)• Remplacement valvulaire sous CEC (bioprothèse ou
valve mécanique)
Echo / Doppler - Taille OG et cavités droites- Recherche de thrombus- Etat de l'appareil sous-valvulaire- Surface mitrale (N = 4 à 6 cm2 - RM si
surface < 2,5 cm2)
- Doppler : surface mitrale fonctionnelle,pressions pulmonaires, recherche d'IM
Echo transœsophagienne :- Contraste spontané intra-auriculaire- Thrombus dans l'auricule gauche
• AC / FA fréquente• HAG, HVD
ÉTIOLOGIES
• RAA +++
• RM congénital• Syndrome de LUTEMBACHER :
RM + CIA • Calcifications mitrales
PHYSIOPATHOLOGIE
Obstacle au remplissage VG augmentation dePOG, PAP puis pressions droites (à terme, HTAPautonome), d'où dilatation OG ± troubles du rythme
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 9/447
• Clinique :- Signes généraux : fièvre +++- Dyspnée d'effort- Auscultation de la prothèse valvulaire :
sténose, fuite…• Cliché du thorax : silhouette cardiaque• ECG : HVG, FA…
• Echo-Doppler cardiaque :- 3ème mois :
- référence pour les mesures ultérieures
du gradient- échographie trans-œsophagienne
(ETO) pour les prothèses valvulairesen position mitrale
- puis tous les 3 mois la 1ère année- puis tous les 2 ans (surveillance plus
rapprochée pour les bioprothèsesaprès 6 ans)
• Biologie :
- TP (25 à 35%) et INR (3 à 4,5)- NFS (anémie, hémolyse)
PROTHÈSES VALVULAIRES CARDIAQUESSurveillance, complications
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 109
PROTHÈSES VALVULAIRES
SURVEILLANCE
COMPLICATIONS
POST-OPÉRATOIRE
• Traitement anticoagulant :- HEPARINE (TCA = 2 x témoin) pour tous les types de prothèse (PV)- puis AVK (INR = 3,5) au 10ème jour
- à vie si : PV mécanique- 3 mois si : PV biologique
- Clinique :- Signes fonctionnels- Auscultation de la prothèse valvulaire- Cicatrice
• Echographie cardiaque + Doppler - Recherche d'un épanchement
- Mesure du gradient de la prothèse
COMPLICATIONS THROMBO-EMBOLIQUES• Thrombose de prothèse- Aigue : accident brutal (OAP, choc, syncope)
=> réintervention urgente et/ou thrombolyse- Chronique : dysfonctionnement de prothèse
=> • surveillance échographique• renforcement de l'anticoagulation(± thrombolytique)• réintervention si nécessaire
• Embolies systémiques (AVC, ischémie aiguëde membre, infarctus rénal, splénique)
DÉSINSERTION• Fuite paraprothétique avec
hémolyse, voire bascule
complète de la prothèse• Surtout en post-opératoire• Par lachage de suture ou
endocardite
COMPLICATIONSINFECTIEUSES
• Médiastinite post-opératoire
• Endocardite sur PV
COMPLICATIONSDE L'ANTICOAGULATION
DÉGÉNÉRESCENCEDE BIOPROTHÈSE
(après 7 à 10 ans)
A DISTANCE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 10/447
ANGINE DE POITRINEÉpidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 110
LÉSIONS CORONAIRES RÉSEAU CORONAIRE NORMAL
Test au MÉTHERGIN®
• Epreuve d’effort• Scintigraphie d’effort• Echo de stress
ECG
• Per-critique : sous-décalage de ST• Inter-critique : normal ou anomalies
de repolarisation
SIGNIFICATIVES(avec ischémie documentée)
⇒ Revascularisation• Pontage• Angioplastie trans-luminale
NON SIGNIFICATIVES
⇒ Traitement médical
• Trinitrine• Aspirine• -bloquant• et/ou activateur de
canaux potassiques• et/ou inhibiteur calcique
Positif Traitement médical
(inhibiteurs calciques ++)
NégatifRechercher une cause digestive• Fibroscopie• pH-métrie et manométrie
œsophagienne
CORONAROGRAPHIE
DOULEUR PRÉCORDIALE
Caractéristiques, circonstances déclenchantes, effet de la TNT …
ÉPIDÉMIOLOGIE / ÉTIOLOGIE
Cardiopathie la plus fréquente :- 22 % des hommes < 65 ans- Nette prédominance masculine (mais
augmentation de fréquence en post-ménopause) Cause majeure de morbidité et mortalité Principale étiologie : athérosclérose, dont les
facteurs de risque sont : tabac, HTA, hyperlipémie,obésité, diabète, hérédité, sédentarité, stress …
PHYSIOPATHOLOGIE
= inadéquation entre :• Apports en oxygène (diminués si
sténose ou spasme coronaire)• Consommation en oxygène
(augmentée à l'effort)
ANGOR ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 11/447
INFARCTUS DU MYOCARDEÉpidémiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 111a
COMPLICATION RÉVÉLATRICE
(Cf. 111b)
ÉPIDÉMIOLOGIE / ÉTIOLOGIE
Incidence = 100 000 cas/an Mortalité = 10 % la première année,
puis 3 à 4 % / an
À DISTANCETraitement spécifique selon les donnéescoronarographiques (± scintigraphiques)• Angioplastie ou pontage• Traitement médical
ECG
• Initialement : onde T ample, pointue, symétrique (ischémie sous-endocardique)• Puis : courant de lésion avec sus-décalage de ST• Puis onde Q de nécrose (6ème heure)• Topographie : - antéro-septal (V1-V3), antéro-apical (V1-V4-V5)
- antérieur étendu et antéro-latéral (V1 à V6 ± D1 et AVL)
- inférieur : D2, D3, AVF- postérieur : V7, V8, V9 (+ grande onde R en V1-V2 = miroir)- extension possible au VD : V3 R V4R (dans la topographie inférieure)
PHYSIOPATHOLOGIE
⇒ Occlusion coronaire (thrombose)⇒ nécrose ⇒ :
- altération de la fonction systoliqueet diastolique
- anomalies du métabolismecellulaire et hyperactivitésympathique (risque d'arythmie)
- phénomène de remodelage
(1ère
semaine)- évolution possible versl'insuffisance cardiaque
CONDUITE THÉRAPEUTIQUE EN URGENCE⇒ en USIC
• Mise sous scope• 2 voies veineuses• Aspirine 250 mg IV • Héparine : 500 UI /kg/j• Thrombolyse si délai < 6 h ou Coronographie d’emblée,
pour éventuelle désobstruction coronaire (surtout si IDMantérieur, et si dysfonction du VG)
• ß-bloquant (sauf contre-indication)• IEC si altération de la fonction systolique• Anxiolytique
BIOLOGIE
• Myoglobine, troponine• CPK (MB)• ASAT• LDH⇒ Bilan enzymatique toutes les 6 heures jusqu'au pic de CPK
DOULEUR THORACIQUE
• De repos le plus souvent• Inaugurale, compliquant un angor instable, ou
émaillant l’évolution d’un angor d’effort ancien
INFARCTUS DU MYOCARDE ?
111b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 12/447
INFARCTUS DU MYOCARDEComplications
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 111b
TROUBLES DURYTHME
• Bradycardie ettachycardie sinusales
• ESA, TSA, Flutter, FA (atteinte de OD ?)
• ESV, RIVA(syndrome dereperfusion)
• TV et FV(choc électriqueexterne)
TROUBLES DE CONDUCTION
Parfois favorisés par lesß-bloquants et inhibiteurs calciques
• BSA (IDM inférieur ++) SEES si
mauvaise tolérance et absence deréponse à l'atropine
• BAV (I, II et III) :- plus fréquent dans les IDM inférieurs :
SEES temporaire si BAV de haut degré.Récupération habituelle
- plus grave dans les IDM antérieurs :SEES parfois définitive
• Hémibloc antérieur ou postérieur gauche• Bloc de branche droit ou gauche
IVG
• OAP : traitementdiurétique, voireinotropes
• Choccardiogénique
EXTENSION AU VD
• Signes d'IVD etconfirmation paréchocardiographie
• Arrêt des vasodilatateurs,inotropes positifs etremplissage vasculaire
COMPLICATIONSMÉCANIQUES
• Rupture de la paroi libredu VG
• Rupture septale (CIV) :chirurgie en urgence
• Insuffisance mitrale aiguë :dans infarctus inférieur +++,par rupture ou dysfonctionde pilier ⇒ diagnosticéchographique et chirurgie `si mauvaise tolérance
AUTRES
• Péricardite aiguë (AINS)• Complications
thrombo-emboliques
• Récidive ou extensionde la nécrose
• Complications dela thrombolyse(syndromehémorragique)
• Mort subite(par trouble durythme +++)
SYNDROME DEDRESSLER
(3ème semaine)
ANÉVRYSME DU VG
⇒ effet de remodelage• Déformation du contour diastolique
en écho• Favorise les thromboses intracavitaires et
les troubles du rythme• Intérêt des IEC si fraction d'éjection
< 40 %, voire de l'anévrysectomiechirurgicale
INSUFFISANCEMITRALE
Par dyskinésie du VG, dilatation del'anneau mitral ou
dysfonction de pilier
TROUBLES DU RYTHME VENTRICULAIRES
TARDIFS
• Dûs à la présence depotentiels tardifs (zone
de conduction lenteavec phénomènes deré-entrée)
• Intérêt des ß-bloquantsà vie
RÉCIDIVE
⇒ reprise d'un angorpost-infarctus (menace)ou récidive de nécrose
INSUFFISANCECARDIAQUE
par atteinte de lafonction systolique
(IEC +++)
C O M P L I C A T I O N S P R É
C O C E S
C O M P L I C A T I O N S
T A R D I V E S
111a
É
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 13/447
ATHÉROME Anatomie pathologique, physiopathologie, épidémiologie et facteurs de risque, prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 112
TRAITEMENT COMPLICATIONS
• Sténose• Hémorragie• Ulcération• Thrombose
ÉPIDÉMIOLOGIE et FACTEURS DE RISQUE
Mortalité par cardiopathie ischémique =15 % de la mortalité globale
Facteurs de risque :- Age- Sexe masculin
- HTA - Tabac- Obésité, dyslipidémies- Facteurs génétiques
ATHÉROSCLÉROSE
= Remaniement de l'intima des grosses et moyennes artères,par accumulation segmentaire de lipides, de glucides complexes,de sang et produits sanguins, de tissu fibreux et de dépôtscalcaires (Def. OMS)
ATHÉROGENÈSE
• Migration de cellules musculaires dansl'intima (à travers la limitante élastiqueinterne)
• Prolifération intimale des cellules musculaires• Synthèse fibreuse par les cellules
musculaires• Accumulation de lipides et transformation
en cellules spumeuses
• Correction des facteurs de risque• Hygiène de vie (régime pauvre en graisses)• Traitements hypolipémiants
D J F PATRAT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 14/447
FLUTTER AURICULAIRESémiologie électrocardiographique
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 113a
RÉDUCTION DU FLUTTER PRÉVENTION DES RECHUTES
CLINIQUE
FLUTTER
ECG
TRAITEMENT
(sous anticoagulation)• Médicamenteuse (CORDARONE®, digitaliques)• Par stimulation (endocavitaire, œsophagienne)• Parfois : dégradation en FA avant retour au
rythme sinusal
• Antiarythmique (type quinidinique : SERECOR®)• Autres : ß-bloquants, antiarythmique I c
• Flutter = tachycardie auriculaire régulièremonomorphe rapide (300/mn)
• Correspond à un phénomène de ré-entrée intra-auriculaire - Conduction ventriculaire ralentie par lenœud auriculo-ventriculaire(conduction 2/1 = 150/mn, 3/1 = 100/mn …)
• Etiologies et circonstances de découverte identiques
pour flutter et FA
• Tachycardie régulière• Dissociation jugulo-carotidienne
Moins emboligène que FA (mais tendance
à la dégradation en FA
• Ondes P remplacées par ondes F régulières(300/mn), biphasiques, en dents de scie, sans retourà la ligne iso-électrique, bien visibles en D2, D3, V F
• QRS fins, réguliers ou irréguliers (conduction
variable), de fréquence variable (2/1, 3/1, 4/1 …)
113b
EXTRASYSTOLES TACHYCARDIE VENTRICULAIRE Dr J F PATRAT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 15/447
EXTRASYSTOLES, TACHYCARDIE VENTRICULAIRESémiologie électrocardiographique
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 113b
EXTRASYSTOLES VENTRICULAIRES (ESV)
= Complexes ventriculaires prématurés naissant d'un foyer ectopique
• Pas d'onde P devant le QRS(mais conduction rétrograde possible = onde P')
• QRS large, avec aspect de BBD (ESV gauche) ou de BBG (ESV droite)
• 3 cas : ESV avec repos compensateur, ESV interpolée, ESV décalante
• Morphologie : mono ou polymorphe
• Intervalle de couplage :- Long = bon pronostic- Court = phénomène R/T (risque de FV)- Fixe = mécanisme de ré-entrée- Variable = mécanisme de parasystolie
• Nombre des ESV (enregistrement Holter sur 24 h)• Rythme des ESV :
- Bi ou trigéminisme- Doublets, triplets ou salves
TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
= Tachycardie à complexes larges > 120 /mn(si < 120 /mn = TV lente ou RIVA )
• Origine : sous la bifurcation hissienne
• Eléments du diagnostic :
- Relation auriculo-ventriculaire- Morphologie du QRS
• Diagnostic positif :- QRS ≥ 0,12 s- Dissociation auriculo-ventriculaire- Phénomènes de capture et de fusion- Axe QRS : gauche le plus souvent
• Diagnostic différentiel :
= TSV sur BB (organique ou fonctionnel)
TORSADES DE POINTE
= TV polymorphe
• Début par ESV à couplage long avecallongement du QT
• QRS larges, d'amplitude et de polarité
variables, décrivant une torsion autourde la ligne iso-électrique
113c113a
BLOC AURICULO VENTRICULAIRE BLOCS DE BRANCHE Dr J F PATRAT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 16/447
BLOC AURICULO-VENTRICULAIRE, BLOCS DE BRANCHESémiologie électrocardiographique
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 113c
BLOCS AURICULO-VENTRICULAIRES
• L'atteinte de la voie de conduction nodo-hissienne peut se faire à plusieurs niveaux(étude électrophysiologique) :- Nœud de Tawara = bloc nodal- Tronc du faisceau de His : bloc tronculaire- Branches du faisceau de His : bloc infra-hissien
• On distingue les blocs chroniques ou aigus (et transitoires) et les blocs selon leur degré : BAV I :
- Simple allongement de PR (> 0,20 s)- Chaque onde P est suivie d'un QRS
BAV II : certaines ondes P ne sont pas suivies de QRS▫ BAV II type Mobitz 1 (période de Luciani Wenkebach) = allongement progressif de PR jusqu'à une onde P bloquée
▫ BAV II type Mobitz 2 = onde P bloquée à intervalles réguliers (2/1, 3/1 …), sans
modifications des espaces PR "normaux" BAV III ou BAV complet :
- Dissociation complète entre auriculogramme et ventriculogramme- Toutes les ondes P sont bloquées- Les QRS proviennent d'un foyer ectopique- La fréquence des ondes P est supérieure à celle des QRS (échappement plus
ou moins haut situé)
BLOCS DE BRANCHE
BLOC DE BRANCHE DROIT :- Aspect RSR' ou RR' en V1, V2 ± V3- Onde S en D1, AV L, V5, V6
BLOC DE BRANCHE GAUCHE :- Onde R large et bifide (RR') en V5, V6- Disparition de l'onde q physiologique en V5, V6- Aspect QS (ou RS) en V1, V2, V3
HÉMI-BLOC ANTÉRIEUR GAUCHE :- Axe QRS compris entre -30 et -90° (axe gauche)- Aspect qR en D1, rS en D2, D3- QRS < 0,12 s
HÉMI-BLOC POSTÉRIEUR GAUCHE :- Axe QRS compris entre +90 et +120° (axe droit)- Aspect rS en D1, qR en D2 et D3- QRS < 0,12 s
COMPLETQRS > 0,12 s
INCOMPLET0,081 < QRS ≤ 0,11 s
113b
FIBRILLATION AURICULAIRE Dr J F PATRAT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 17/447
FIBRILLATION AURICULAIREDiagnostic, complications, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 114
SIGNES FONCTIONNELS
FA AIGUE• Palpitations• Dyspnée• Lypothymie• Terrain : - hyperthyroïdie
- embolie pulmonaire- infarctus du myocarde
FA CHRONIQUE• Asthénie• Dyspnée de repos ou d'effort• Terrain : valvulopathie mitrale
COMPLICATION RÉVÉLATRICE
• Insuffisance cardiaque• Embolie systémique :
- accident vasculaire cérébral- ischémie aiguë de membre
ACTIVITÉ AURICULAIRE
• Absence d'ondes P• Trémulation de la ligne de base
(fréquence auriculaire : 400 à 600/mn)
Filtre nodal aléatoire ACTIVITÉ VENTRICULAIRE
• QRS irréguliers (100 à 150/mn)• Morphologie normale ou QRS élargis si bloc fonctionnel
DÉCOUVERTE FORTUITE
• Par ECG• Par enregistrement Holter
TRAITEMENT
FA PAROXYSTIQUE• Anticoagulation efficace• Ralentissement si nécessaire (CÉDILANIDE® IV)• Réduction : - spontanée
- médicamenteuse (amiodarone)- cardioversion électrique différée
• Traitement d'entretien :- AVK (ou aspirine si sujet jeune non valvulaire)- Antiarythmique (ß-bloquants, SOTALEX ®, FLECAÏNE®, quinidinique, amiodarone)
FA CHRONIQUE• Anticoagulation efficace• Digitalique si FA rapide
E C G
FIBRILLATION AURICULAIRE
INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE de l’ADULTE Dr J.F. PATRATA ti
115
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 18/447
INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE de l’ADULTEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 115a
ÉTIOLOGIES
MÉCANISMESCOMPENSATEURS
SIGNESFONCTIONNELS
`
EXAMENSCOMPLÉMENTAIRES
ÉVOLUTIONet
PRONOSTIC
INSUFFISANCE VG CONGESTION PULMONAIRE
• Surcharge :- de pression : RA, HTA, coarctation aortique, CMO- de volume : IM, CIV - mixte : IA, canal artériel persistant
• Troubles de contractilité et de compliance : cardiopathiesischémiques, myocardites, amylose …
• Causes extra-cardiaques (IC à débit élevé) : anémie, hyperthyroïdie,béri-béri, Paget évolué, fistule artério-veineuse
• Loi de Starling
• Hypertrophie myocardique
• Mise en jeu des systèmes sympathique etrénine/angiotensine/aldostérone
• Dominés par la dyspnée d'effort (stade I à IV de la NYHA), pouvant aller jusqu'à l'OAP (cf. B 024)
• Cliché de thorax : cardiomégalie (HVG), surcharge vasculaire
• ECG : HVG + surcharge de type diastolique ou systolique
• Echocardiographie / Doppler
• Cathétérisme cardiaque
• Etude de la tolérance fonctionnelle
• Evolution spontanée vers l'IC globale terminale
• Pronostic lié à l'étiologie et aux possibilités de traitement causal(pontage, remplacement valvulaire, traitement d'une HTA …)
INSUFFISANCE VD CONGESTION SYSTÉMIQUE
• Cardiopathies : IVG, RM, cardiopathies congénitales, valvulopathiesdroites
• Cœur pulmonaire chronique : post-embolique, insuffisance respiratoirechronique …
• HTA pulmonaire primitive
• Troubles du remplissage VD (adiastolie)
• Identiques à ceux de l'IVG
• Importance de la rétention hydro-sodée pour maintenir les pressionsde remplissage
• Dominés par la congestion périphérique : hépatomégalie et hépatalgiesd'effort, turgescence des jugulaires et RHJ, œdèmes des MI, oligurie
• Cliché de thorax : cardiomégalie (HVD), hypertrophie OD (arc inf. droit),HTA pulmonaire (arc moyen gauche)
• ECG : signes d'HVD et d'HAD ± troubles de conduction
• Biologie : foie cardiaque (cytolyse, cholestase)
• Echocardiographie / Doppler• Cathétérisme cardiaque droit
• Fonction du degré d'HTAP et de son caractère fixé ou réversible
• Accidents évolutifs : embolie pulmonaire, troubles du rythme, insuffisancerespiratoire
• Pronostic lié à la possibilité de traitement étiologique
115b
INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE de l’ADULTE Dr J.F. PATRATAventis
115b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 19/447
INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE de l’ADULTETraitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 115b
• Traitement d'une HTA • Traitement d'une valvulopathie …
• Régime sans sel (à peu salé)• Arrêt alcool, tabac …
En hospitalisation
• Régime sans sel strict• Diurétiques• ± inotropes ⊕ (Dobu / Dopa)• Anticoagulation préventive• A part : transplantation cardiaque
(IC grave avec fraction d'éjectioneffondrée)
• Diurétiques (+ supplémentation potassique)• Inhibiteurs de l'enzyme de conversion +++
Surveillance de la fonction rénale• Digitaliques : IC en rythme sinusal ou en AC/FA
• Anticoagulants : cardiopathie dilatée en basdébit (risque thrombo-embolique +++)
• Intérêt éventuel d'un anti-aldostérone(blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone en aval des IEC)
TRAITEMENT
ÉTIOLOGIQUE HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUE DES POUSSÉES D'ENTRETIEN
INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
115a
MYOCARDIOPATHIES Dr J.F. PATRATAventis
116
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 20/447
MYOCARDIOPATHIESSignes, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 116
ÉPIDÉMIOLOGIE• Incidence : 7 à 8/100.000• Prévalence : 36/100.000• Etiologie plurifactorielle
- transmission autosomiquedominante (rarement liée à X)- toxiques (alcool, chimiothérapies)- facteurs carentiels- virus, auto-immunité
ÉPIDÉMIOLOGIE• Incidence : 1,5 à 3,5/100.000• Prévalence : 20/100.000• Maladie héréditaire à
transmisssion autosomiquedominante avec pénétranceincomplète
• Anomalie biochimique de lachaîne de myosine
SIGNES CLINIQUES
• Dyspnée d'effort
• Palpitations• Œdèmes des membres inférieurs(insuffisance cardiaque globale)
• Douleurs angineuses
EXAMENS PARACLINIQUES• Cliché du thorax : cardiomégalie• ECG : normal ou troubles non
spécifiques de la repolarisation,FA fréquente (20%)
• Echocardiographie : dilatation des4 cavités, hypocinésie globale
• Coronographie normale
SIGNES CLINIQUES• Dyspnée d'effort +++• Précordialgies• Syncopes, parfois mort subite• Palpitations• Souffle systolique endapexien
éjectionnel + souffle systoliqueapical (IM)
EXAMENS PARACLINIQUES• Cliché du thorax : cardiomégalie
modérée• ECG : HVG+++• Echographie : HVG asymétrique avec
atteinte prédominante de la fonctiondiastolique. Gradient intraventriculairegauche. Anomalie du remplissage mitral
TRAITEMENT
• Suppression des facteurs de risque (alcool)• Traitement de l'insuffisance cardiaque : régime hyposodé, diurétiques,IEC, nitrés, digitaliques, AVK
• Transplantation cardiaque éventuellement précédée d’une assistancecirculatoire
ÉVOLUTION• Mortalité à 5 ans = 20% (pour les patients symptomatiques)• Amélioration spontanée possible (étiologie virale)
TRAITEMENT
• Amélioration de la relaxation : bêta-bloquants ++, inhibiteurs calciques• Amiodarone si fibrillation auriculaire• Pace-maker DDD si augmentation du gradient intraventriculaire gauche• Chirurgie : myomectomie, remplacement valvulaire mitral si IM importante
ÉVOLUTION• Risque de mort subite +++
DILATÉES PRIMITIVES HYPERTROPHIQUES
Groupe hétérogène regroupant les maladies primitives du muscle cardiaque.2 groupes principaux : myocardiopathies dilatées primitives et hypertrophiques.2 autres moins fréquents : myocardiopathies restrictives (amylose, fibrose, endomyocardique)
dysplasie arythmogène du VD
MYOCARDIOPATHIES
ENDOCARDITE BACTÉRIENNE Dr J.F. PATRATAventis
117
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 21/447
ENDOCARDITE BACTÉRIENNEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 117
CONDUITE À TENIR
• Hémocultures +++ (répétées, en aérobie et anaérobie)• Bilan biologique (NFS, VS, CRP, Latex Waaler Rose, HLM, sérologie HIV…)• Echographie cardiaque (ETO multiplan ++)
• Recherche de la porte d'entrée (ORL, stomato, digestive, urinaire, cutanée …)
FIÈVRE
• ± altération de l'état général• + souffle cardiaque d'apparitionrécente (endocardite aiguë)
• ou + modification d'un soufflechez un valvulaire connu (OSLER)
= URGENCE +++
SIGNES PÉRIPHÉRIQUES(inconstants)
• Splénomégalie• Purpura pétéchial• Faux panaris d'OSLER
• Taches de ROTH au FO
COMPLICATION RÉVÉLATRICE
• Embolie (périphérique ou cérébrale)• Insuffisance cardiaque aiguë (encontexte fébrile)
REMPLACEMENT
VALVULAIRE
Si arguments hémodynamiquesde mauvaise tolérance
(IA aiguë +++)
TRAITEMENT DE LA
PORTE D'ENTRÉE
PRÉVENTION
Chez les patients à risque (valvulaires ++)• Hygiène locale (ORL, stomato)• Antibioprophylaxie (avant tout geste
ORL, stomato, génito-urinaire …)
TRAITEMENT DES
COMPLICATIONS(IVG)
ANTIBIOTHÉRAPIE
• Adaptée (au germe identifié ou suspecté)après prélèvements +++
• Sans attendre les résultats deshémocultures
• Prolongée (≥ 4 semaines)• Parentérale (≥ 2 semaines)• Avec association synergique• Sous surveillance (CMI, CMB et PBS)
• Endocardite = infection bactérienne de
l'endocarde atteignant les valves et laparoi endocardique• Différencier l'endocardite subaiguë
d'OSLER, sur valvulopathie pré-existante,et l'endocardite aiguë primitive
• Distinguer endocardite sur valve nativeet sur prothèse valvulaire
CARDIOPATHIES PRÉ-EXISTANTES
• Valvulopathies :- Aortiques (IA > RA)- Mitrales (IM > RM, prolapsus de la
valve mitrale)• Cardiopathies pré-existantes : canal
artériel, CIA, F ALLOT, CIV • Sonde de Pace Maker
TRAITEMENT
ENDOCARDITE ?
ŒDÈME AIGU du POUMON HÉMODYNAMIQUE
Dr J.F. PATRATAventis
118
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 22/447
ŒDÈME AIGU du POUMON HÉMODYNAMIQUE(CARDIOGÉNIQUE ou de SURCHARGE)
Étiologie, physiopathologie, diagnostic, conduite à tenir en situation d’urgence avec la posologie médicamenteuse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 118
PATHOGÉNIE
ÉTIOLOGIES
DIAGNOSTIC
PRONOSTIC
TRAITEMENT
OAP CARDIOGÉNIQUE
• Augmentation de la pression capillaire pulmonaire (PCP)
• IVG +++ (cardiopathie ischémique, RA …)
• Rétrécissement mitral
• Causes "extra-cardiaques" : OAP d'altitude, hypo-albuminémie
• Dyspnée de repos, orthopnée
• Grésillement laryngé• Hypoxémie
• Syndrome alvéolo-interstitiel radiologique
Surtout fonction de la cardiopathie sous-jacente
• Hospitalisation
• Traitement symptomatique :- Oxygène nasal, position demi-assise- Régime sans sel, diurétiques IV - TNT à la SE (1 à 2 mg/h)- Inotropes (Dobu/Dopa) éventuels sous monitorage
des pressions de remplissage (SWAN-G ANZ)
• Traitement de la cardiopathie causale
OAP LÉSIONNEL
• PCP normale ou basse
• Atteinte de l'échangeur alvéolo-capillaire (cellules endothéliales, cellulesalvéolaires, surfactant)⇒ extravasation du contenu capillaire, riche en fibrine⇒ évolution vers la fibrose pulmonaire
• Infectieuses +++ (virus grippal)
• Hyperoxie prolongée
• Noyade, embolies graisseuses, causes immunologiques
• Symptomatologie clinique : cf. OAP cardiogénique• Hypoxémie sévère
Risque d'évolution vers la fibrose pulmonaire
• Hospitalisation
• Ventilation avec pression positive télé-expiratoire (CPAP ou PEEP)
• Fi O2 < 50 %
• Expansion volémique dans les cas graves nécessitant des pressionspositives élevées
• Traitement étiologique +++
PÉRICARDITES AIGUËS Dr J.F. PATRATS CAventis
119
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 23/447
PÉRICARDITES AIGUËSÉtiologie, diagnostic, évolution, complications, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 119
TABLEAU DE CHOC CARDIOGÉNIQUE
CLICHÉ DE THORAX ÉCHOCARDIOGRAPHIE +++ECG
CONDUITE A TENIRen urgence (USIC) +++
• Bilan échocardiographique ± hémodynamique droite• Voie veineuse• Remplissage vasculaire (± inotropes)• Arrêt de tout traitement anticoagulant si hémopéricarde• Evacuation :
- par ponction échoguidée (voie sous-xyphoïdienne)- par drainage chirurgical
• Traitement étiologique
ÉTIOLOGIES
Hémopéricarde : traumatique, rupture pariétale du VG, chirurgie cardiaque, dissection aortique, troublede l'hémostase (en particulier thrombolyse)
Epanchement non hémorragique tableausubaigu : affection maligne (cancer du sein ++),post-radique, insuffisance rénale chronique dialysée,hypothyroïdie, tuberculose, péricardite purulente
PHYSIOPATHOLOGIE
Epanchement de constitution rapide et/ou abondant+ distensibilité péricardique limitée gêne au remplissage ventriculaire
• Rarement normal• Microvoltage• Alternance électrique
• Augmentation du rapport cardio-thoracique• Cœur en carafe• Poumons clairs
• Confirme l'épanchement• Quantifie l'épanchement• Apprécie la tolérance• Guide la ponction
= Epanchement péricardique souspression responsable d'adiastolie
• Hypotension, pouls paradoxal• Bruits du cœur assourdis, tachypnée, frottement
péricardique (rare)• Signes d'IVD (turgescence jugulaire, RHJ)
TAMPONADE
ANÉVRYSME DE L’AORTE ABDOMINALE Dr J.F. PATRATS i d C di l iAventis
120
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 24/447
ANÉVRYSME DE L AORTE ABDOMINALEÉtiologie, diagnostic, complications
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 120
DOULEURS
• Dorsales, épigastriques• ± troubles du transit
MASSE ABDOMINALE
• Battante et expansive• ± souffle abdominal
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
ÉCHOGRAPHIE• Mesure la taille et les limites de l'AAA • Intérêt de surveillance (petits AAA)
de la MALADIE ATHÉROMATEUSE• Autres anévrysmes• Cœur, vaisseaux (cérébraux et périphériques)
AORTOGRAPHIE(Bilan pré-opératoire +++)
ANGIOGRAPHIE NUMÉRISÉE
ASP• Calcifications aortiques• Signes compressifs• Erosion vertébrale
SCANNER Avec injection
IRM
COMPLICATION RÉVÉLATRICE
• Embolie périphérique• Compression (digestive, urinaire,nerveuse, VCI)
• Crise fissuraire• Rupture (intra ou rétro-péritonéale,
3ème duodénum, VCI)
DÉCOUVERTE FORTUITE +++
• Examen systématique• ASP, échographie abdominale …
INDICATIONS• Complication grave : rupture, fissuration, embolie• Diamètre > 5 cm ou augmentation de taille > 0,5 cm/an (échographie)
MÉTHODE= chirurgie
• Mise à plat, puis prothèse aorto-aortique ou aorto-bifémorale• ± réimplantation des artères rénales et digestives• Traitement endovasculaire dans certains cas
de l'AAA • Siège (sus ou sous-rénal)• Etendue (amont, aval)• Taille ++, forme• Retentissement (organes voisins),
fibrose périanévrysmale ?
• AAA = dilatation de l'aorte avec perte
du parallélisme des bords• Origine athéroscléreuse le plus souvent• Siège sous-rénal > 95 % des cas
TRAITEMENT
BILAN
ARTÉRIOPATHIE OBLITÉRANTE de l’AORTE et des MEMBRES INFÉRIEURSd’ i i ATHÉROMATEUSE
Dr J.F. PATRATService de CardiologieAventis
121
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 25/447
d’origine ATHÉROMATEUSEDiagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Internat 121
BILAN
CLAUDICATION INTERMITTENTE
EXAMEN CLINIQUE
QUANTIFICATION DE L'ISCHÉMIE BILAN DE L'ATHÉROMEIMAGERIE
INDICATIONS
Stade I Stade II Stade IVStade III
TRAITEMENT
MOYENS
• Règles hygiéno-diététiques : arrêt du tabac,exercice physique, soins des pieds
• Médicaments : vasodilatateurs, anti-agrégantsplaquettaires, anticoagulants, antalgiques
• Chirurgie : revascularisation chirurgicale ouendoluminale, endartériectomie
• A part : sympathectomie, sympatholyse chimique
• Correction desfacteurs de risque
• Marche régulière
• Faible : correction desFDR, vasodilatateurs,antiagrégants
• Fort : artériographie, puisangioplastie ou chirurgie
• Hospitalisation pour héparine à la SE,vasodilatateurs et antalgiques Artériographie avant chirurgie
• Si lésions distales et/ou impossibilitéchirurgicale : sympathectomie lombaire
• id. stade III± amputation sigangrène
• Coronaires• Carotides• Rein …
• Echo-Doppler artériel• Artériographie (pré-opératoire)
• Stade I : latence clinique• Stade II : claudication intermittente
- II faible : périmètre de marche > 200 m
- II fort : PM < 200 m• Stade III : Douleurs de décubitus• Stade IV : Troubles trophiques gangrène
PHYSIOPATHOLOGIE
• Réduction du calibre artériel diminutionde la perfusion à l'effort, puis au repos
Accumulation de lactates (douleurs) etanoxie tissulaire (troubles trophiques)
ÉTIOLOGIES
• Athérosclérose +++ facteurs de risque = tabac +++, HTA, dyslipémie(diabète artériopathie diabétique)
• Autres étiologies :- Artérites inflammatoires (Takayasu, Buerger)- Post-radique, collagénoses (lupus)
- Post-embolique …
• Pouls périphériques• Etat cutané• Sensibilité• Auscultation cardiaque et vasculaire
ARTÉRITE
ISCHÉMIE AIGUË des MEMBRES INFÉRIEURS Dr J.F. PATRATService de CardiologieAventis
122
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 26/447
SC GU des S U SÉtiologie, diagnostic et conduite à tenir en situation d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Internat 122
BILAN
TOPOGRAPHIQUE ÉTIOLOGIQUE
INDICATIONS
TRAITEMENT
TRAITEMENT de la CAUSE
DOULEUR BRUTALE D'UN MEMBRE INFÉRIEUR+IMPOTENCE FONCTIONNELLE
+Refroidissement et hypoesthésie
MOYENS• Traitement médical systématique :
- Héparine IV
- Vasodilatateurs IV - Antalgiques
• Traitement radical :- Embolectomie rétrograde (Fogarty)- Thromboendartériectomie- Pontage (anatomique ou extra-anatomique)- Amputation
• Ischémie incomplète :- Sur artère saine : embolectomie +++- Sur artère pathologique : pontage d'emblée
• Ischémie avancée :- Sur artère saine : embolectomie- Sur artère pathologique : pontage ou amputation
si lit d'aval médiocre (prévenir le syndrome derevascularisation)
• Ischémie dépassée (phlyctènes, nécrose cutanée) :amputation
• Réduction d'une AC/FA • Cure d'un RM …
• Clinique :- Niveau d'abolition du pouls- Siège de la douleur initiale- Limite des modifications cutanées
• Echo-Doppler / Artériographie en urgence (lit d'aval)
• Ischémie aiguë : résulte d'une oblitération artérielle sanscirculation collatérale suffisante• Urgence thérapeutique : tout retard engage le pronostic
du membre souffrance neurologique dès la 4ème heure,et musculaire dès la 6ème heure
• Distinguer les embolies sur artère saine (début brutal) ousur artère pathologique (début progressif)
• Cardiopathie emboligène : AC/FA, RM, CMD• Terrain athéromateux (embolie sur artère pathologique)
ISCHÉMIE AIGUË
HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L’ADULTE Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Aventis
I t t 123a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 27/447
Épidémiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, pronostic A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Internat 123a
BILAN DU TERRAIN
Recherche des autres facteursde risque cardio-vasculaires
DÉCOUVERTE SYSTÉMATIQUE +++
(médecine du travail)
COMPLICATION RÉVÉLATRICE
• HTA maligne (PAD ≥ 130, FO stadeIII ou IV, IVG, encéphalopathie)
• Dissection aortique, AVC, OAP• Toxémie gravidique
SIGNES FONCTIONNELS
• Céphalées, acouphènes, phosphènes• Vertiges, épistaxis, paresthésies• Pollakiurie nocturne
PHYSIOPATHOLOGIE
Facteurs de la PA = débit cardiaque (DC) et système artériel⇒ PA = DC x RAP (résistances artériolaires périphériques)
Régulation de la PA = mise en jeu de plusieurs systèmes :• Système nerveux (sympathique et parasympathique)
⇒ baro et chémorécepteurs- Sympathique augmentation de la PA ( ↑ DC, ↑ RAP)- Parasympathique diminution de la PA ( ↓ DC, mais pas
d'innervation parasympathique vasculaire)• Système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)• Autres systèmes hormonaux :
- Facteur atrial natriurétique (FAN) : s'oppose au SRAA - Kinines : vasodilatation par augmentation de libérationdes prostaglandines
- EDRF• Régulation rénale (par régulation de la volémie)
• Selon OMS :- PA normale PAS ≤ 140 et PAD ≤ 90 mmHg- HTA PAS ≥ 160 et PAD ≥ 95 mmHg- Entre les deux : HTA limite
• Mesure de la PA : 3 mesures au moins à2 consultations différentes
• HTA essentielle = 95 % des cas d'HTA
• Prévalence : 15 % de la population générale et45 % après 65 ans
• HTA = facteur de risque cardiovasculaire +++
BILAN DU RETENTISSEMENT +++
Cardiaque : coronaropathie, HVG⇒ ECG, épreuve d'effort, échocardiographie
Neuro-sensoriel : rétinopathie⇒ FO : - stade I : artères grêles, rigides, sinueuses, cuivrées
- stade II : stade I + signe du croisement- stade III : stade II + hémorragies et exsudats- stade IV : stade III + œdème papillaire
Artériel : Doppler artériel (membres inf., troncs supra-aortiques)
Rénal : fonction rénale, HLM
HTA
BILAN
123b
HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L’ADULTE Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Aventis
I t t 123b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 28/447
Étiologie A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
g ,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Internat 123b
CAUSES RÉNALES
Néphropathies bilatérales• Glomérulaires : protéinurie (± syndrome néphrotique)
et hématurie• Interstitielles : leucocyturie• Polykystose rénale : contexte familial, gros reins
Atrophie rénale unilatérale• Congénitale• Acquise : tuberculose, néphropathie interstitielle
chronique sur rein unique Sténose de l'artère rénale
• HTA rapide et/ou d'aggravation brutale• Souffle lombaire ou para-ombilical• Origine :
- Sténose athéromateuse ++ (1/3 proximal de
l'artère rénale)- Maladie fibro-musculaire (2/3 externes del'artère avec sténoses multiples, en chapelet)
CAUSES ENDOCRINES
Hyperaldostéronismes hypokaliémie ++• Primaire
- Na/K urinaire > 1- Activité rénine plasmatique effondrée- Pas de freinage par surcharge sodée- Etiologies : adénome de CONN (traitement
chirurgical) ou hyperplasie bilatérale dessurrénales (traitement médical)
• Secondaire- Na/K urinaire < 1- Aldostéronémie élevée mais freinable- Activité rénine plasmatique élevée- Etiologies : HTA rénovasculaire, œdèmes,
tumeur à rénine … Syndrome de CUSHING Acromégalie Phéochromocytome
- HTA paroxystique- Céphalées, sueurs, palpitations
Hyperparathyroïdie
AUTRES CAUSES
Coarctation de l'aorte• Sujet jeune, masculin• Abolition ou diminution des pouls fémoraux• Souffle systolique éjectionnel parasternal gauche• Cliché de thorax : érosions costales, image en
cheminée paratrachéale• Traitement : chirurgie ou dilatation endoluminale
HTA toxique ou iatrogène• Glycyrrhizine (réglisse, Antésite, pastis sans alcool)• Œstro-progestatifs
A part : HTA et grossesse• HTA isolée de la grossesse• Toxémie gravidique• HTA préexistante, révélée ou aggravée par
la grossesse
• HTA secondaire = 5 % des HTA (HTA essentielle = 95 %)• Suspicion si : sujet jeune (< 40 ans) et HTA sévère
d'emblée et/ou résistante au traitement bien conduit
BILAN ÉTIOLOGIQUE
123c123a
HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE L’ADULTE Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Aventis
Internat 123c
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 29/447
Traitement A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Internat 123c
SCHÉMA THÉRAPEUTIQUE
Règles hygiéno-diététiques +++
échec
MONOTHÉRAPIE
échec
BITHÉRAPIE
échec
TRITHÉRAPIE(voire quadrithérapie)
RÈGLES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES
• Lutte contre l'obésité : régime à1 200 cal/j en moyenne
• Régime peu salé : 2 g/j (ou 5 g NaCl)• Réduction de la consommation
alcoolique• Lutte contre la sédentarité :
exercices isotoniques réguliers• Lutte contre les autres facteurs derisque : arrêt du tabac, régime pauvreen graisses et riche en fibres
TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX
• ß-bloquants : SECTRAL®, SOPROL®, TENORMINE® …• Diurétiques :
- de l’anse : LASILIX ®
- thiazidique : FLUDEX ®, TENSTATEN®
- épargneurs potassiques : ALDACTONE®, MODAMIDE®
• Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) : LOPRIL®, TRIATEC®, COVERSYL®, RENITEC®…• Antagonistes de l’angiotensine II : COZAAR®, APROVEL®, NISIS® …• Inhibiteurs calciques (IC) :
- ADALATE®
, LOXEN®
, AMLOR®
(Dihydropyridine)- MONOTILDIEM®, ISOPTINE®
• Autres : - AHC : HYPERIUM®, PHYSIOTENS®
- Alpha bloquant : MEDIATENSYL®, EUPRESSYL®, MINIPRESS®
• Associations fixes : - IEC + diurétique : CORÉNITEC®
- ß bloquant + inhibiteur calcique : TENORDATE®
- thiazidique + épargneur potassique : MODURETIC®, ALDACTAZINE®, CYCLOTERIAM®, ISOBAR®, PRESTOLE® …
DANS TOUS LES CAS
• Respect des contre-indications• Adapter au terrain :
- ß-bloquant chez le coronarien- Diurétique/IEC chez l'insuffisant
cardiaque- Chez le sujet âgé : danger du
régime sans sel strict + diurétique -Penser aux risques iatrogènes(hypotension orthostatique)
Succés ⇒ poursuite et surveillance
Succés ⇒ poursuite et surveillance
Succés ⇒ surveillance
augmentation des doses
augmentation des doses
Autre association
Changement pour un autreanti-hypertenseur
• IEC / Diurétique +++
• ß-bloquant / Diurétique ++• ß-bloquant /IC ++• IEC / IC ++• IEC / ß-bloquant +• IC / Diurétique +• Association de diurétiques
123b
CRISE AIGUË HYPERTENSIVE Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Aventis
Internat 124
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 30/447
Diagnostic et conduite à tenir en situation d’urgence A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Internat 124
• Céphalées, soif • PA diastolique ≥ 130 mmHg• Fond d'oeil stade III / IV • Insuffisance rénale aiguë• Signe de mauvaise tolérance
(angor, dyspnée, voire OAP)
URGENCE THÉRAPEUTIQUEen USIC si possible, avec monitorage de la PA (Dynamap)
Repos au lit et régime désodé strict
Traitement médicamenteux• Per os : LOXEN®, CATAPRESSAN®, IEC d’action rapide• Par voie veineuse :
- Nitroprussiate de sodium : 1 à 10 /kg/mn ⇒ effet immédiat, durée = 2 à 3 mnou - Trinitrine : 5 à 100 /kg/mn ⇒ effet en 2 à 5 mn, durée = 3 à 5 mn
ou - LOXEN®
: 5 à 15 mg/h ⇒ effet en 1 à 5 mn, durée = 3 à 6 heuresou - NEPRESSOL®: 10 à 20 mg ⇒ effet en 10 mn, durée = 3 à 5 mnou - CATAPRESSAN®: 150 à 600 mg/j ⇒ effet en 2 mn, durée = 4 heures
COMPLICATIONS (parfois révélatrices)
• OAP• AVC• Troubles psychiques• Encéphalopathie, comitialité• Dissection aortique• Ischémie myocardique
BILAN ÉTIOLOGIQUE
cf. fiche 123
CRISE AIGUË HYPERTENSIVE
N.B. = ADALATE® sub-lingual :- pas indiqué car risques d’aggravation d’une insuffisance coronaire et de trouble neurologique- n’a plus l’AMM dans la crise hypertensive aiguë
Orientation diagnostique devant un
ERYTHÈME NOUEUXDr P. WOLKENSTEINService de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor
Aventis
Internat 22
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 31/447
DIAGNOSTIC CLINIQUE
• Lésions élémentaires : nouures rouges, chaudes, douloureuses• Siège : symétrique, face antérieure des membres inférieurs• Evolution spontanément favorable (4 à 8 semaines) avec
poussées successives, régression sans cicatrices
• Associé avec fièvre et arthralgies
ERYTHÈME NOUEUX
ERYTHÈME NOUEUX A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Henri Mondor,Créteil
Internat 22
= DERMO-HYPODERMITE AIGUË
MALADIES INFECTIEUSES
• Infections STREPTOCOCCIQUES• PRIMO-INFECTION TUBERCULEUSE• YERSINIOSES (Y. enterocolitica et
pseudotuberculosis) : sérologies et coprocultures• Infections à CHLAMYDIAE (sérologies)• Maladie de HANSEN : clinique, histologie,
réaction de Mitsuda• Viroses : grippe, MNI, hépatite virale• Parasitoses (paludisme)• Infections bactériennes : brucellose, typhoïde,
rickettsioses, tularémie• Mycoses (trichophyties)
MALADIES GÉNÉRALES
• SARCOÏDOSE : syndrome deLöfgren (EN + arthralgies +adénopathies hilaires bilatérales) :IDR, enzyme de conversion, LBA,biopsies bronchiques
• Maladie de BEHCET
• Maladie de CROHN• COLITE ULCÉREUSE (RCH)
MÉDICAMENTS
• Sulfamides• Pyrazolés• Dérivés halogénés (brome,
iode)• Oestroprogestatifs• Sels d'or
IDIOPATHIQUE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
Interrogatoire et examen clinique, thorax F et P, clichés sinus etpanorex, IDR tuberculine ...
ÉLIMINER :
• Phlébite superficielle• Autres hypodermites subaiguës et chroniques :
érythème induré de Bazin, maladie de Weber-Christian, hypodermite de Villanova
• Vascularites nodulaires (PAN ...)
Orientation diagnostique devant un
PRURITDr P. WOLKENSTEINService de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor
Aventis
Internat 23
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 32/447
(à l’exclusion des prurits anal et vulvaire)
PRURIT GÉNÉRALISÉ
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Henri Mondor,Créteil
Internat 23
• Antécédents, traitements en cours• Circonstances, horaire, intensité• Prurit dans l'entourage• Examen clinique
• GALE, PEDICULOSE• Piqûres d'insecte• Prurigostrophulus• Eczéma, lichen• Urticaire• Varicelle
• Erythrodermie• Pemphigoïde bulleuse• Dermatite herpétiforme• Toxidermie• Lymphome cutané
épidermotrope• Psoriasis
• CHOLESTASE : hépatite virale oumédicamenteuse, cholestase extra-hépatique, CBP
• INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE(dyalisés surtout)
• Hémopathies malignes• Diabète, hyperthyroïdie
Au cours de la GROSSESSE
• Prurit gravidique (par cholestase au 3etrimestre)
• Pemphigoïde gestationis : urticaire péri-ombilical avec vésiculo-bulles (bulle sous-épidermique en histo avec dépôts IgG et C3)
• Autres prurigos gravidiques
Par ÉLIMINATION
• Prurit sine materia• Prurit sénile• Prurit psychogène
Signes cutanés d'une DERMATOSEPRURIGINEUSE Prurit généralisé SANS dermatose préexistanteoulésions SECONDAIRES au grattage (stries,
excoriations, lichénification)
Eliminer GALE et PEDICULOSE(traitement au moindre doute)
Orientation diagnostique devant une
DERMATOSE BULLEUSE DE L’ADULTEDr V. SAADA
Service de DermatologieAventis
Internat 24
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 33/447
TERRAIN
ÉTIOLOGIE
BULLES
S. FONCTIONNELS
ATTEINTE MUQUEUSE
BULLES
HISTOLOGIE
IFD
IFI
ÉRUPTION BULLEUSE
DERMATOSE BULLEUSE DE L ADULTE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Saint-Louis, ParisInternat 24
Principales dermatoses bulleuses de l'adulte :• Pemphigoïde bulleuse (PB)• Pemphigus• Erythème polymorphe (EP)• Syndrome de LYELL• Impétigo
Nécessité d'un diagnostic rapide car le
pronostic vital peut être mis en jeu
INTERROGATOIRE
• ATCD familiaux (dermatosebulleuse congénitale)
• Age• Prise médicamenteuse
(toxidermie)• Prurit (précède la PB)
• Ethylisme (porphyrie cutanéetardive)
• Grossesse en cours
• Taille des bulles (grosses dans la PB)• Survenue en peau saine (pemphigus)• Signe de NICHOLSKY :
- si ⊕ : bulles intra-épidermiques- si nég. : bulles sous-épidermiques
• Topographie : début au cuir chevelu =
pemphigus, face de flexion des membres = PB,périorificielle = impétigo, dos des mains = PCT
• Atteinte muqueuse : pemphigus, Lyell
• Biopsie cutanée avecimmunofluorescence directe etindirecte
• Si difficultés :- IF directe sur peau clivée- Immunomicroscopie électronique
- Immunotransfert
PEMPHIGOÏDE BULLEUSE
≥ 70 ans
Auto-immune
Tendues sur placardérythémateux
Prurit
Rare
Sous-épidermique
Bulle remplie de polynucléaireséosinophiles
C3 et IgG en dépôts linéairessur membrane basale
Anticorps anti-membranebasale
PEMPHIGUS
≥ 50 ans
Auto-immune
Flasques, peau saineNicholsky ⊕
Douleur
Fréquente +++
Intra-épidermique
Kératinocytes acantholytiques
IgG en résille ou en maille
Anticorps anti-membrane deskératinocytes
SYNDROME DE LYELL
Tout âge
Médicament
Décollement en lingemouillé - Nicholsky
Douleur
Oeil, oropharynx +++
Intra et sous-épidermique
Nécrose de l'épiderme
IMPÉTIGO
Enfant
Infection streptococcique
Flasques, recouvertes decroutes jaunâtres
Intra-épidermiquesous-cornée
ÉRYTHÈME POLYMORPHE
Sujet jeune
Post-infectieuse, médicamenteuse
Cocardes, lésions papuleuses
Possible
Sous-épidermique
Nécrose de l'épiderme
C L I N I Q U E
C Y T O L O G I E / A N A - P A T H
INTERROGATOIRE EXAMEN CLINIQUE EXAMENS PARACLINIQUES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 34/447
Orientation diagnostique devant un
PURPURADr P. WOLKENSTEINService de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
Aventis
Internat 26
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 35/447
PURPURA A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
p ,Créteil
PURPURA
THROMBOPENIE
• NFS, réticulocytes, hémostase• Biopsie médullaire +++
Signes de gravité ?• gingivorragies,
bulles sanglantes
palatines• anémie, FO
Temps de saignement
PAS DE THROMBOPENIE
NUMERATIONDES PLAQUETTES
PERIPHERIQUE
• HYPERSPLENISME- Hypertension portale (cirrhose)
- Splénomégalie parasitaire ou infectieuse- Connectivites
• PAR DESTRUCTION- CIVD (↓ TP, ↓ Fibrinémie, PDF) des
leucémies aiguës, néoplasies, infections- Syndrome de Moschowitz- Syndrome hémolytique et urémique
• IMMUNOLOGIQUE• Virus : MNI, CMV, hépatite, HIV • Médicaments : quinine, digitaliques,
sulfamides, rifampicine, héparine• Auto-anticorps : lupus, PTI• Allo-anticorps : post-transfusionnel ou
néonatal
NORMAL
• PURPURAS VASCULAIRES- Infectieux : méningocoque +++,
autres pyogènes, virus, paludisme- Allergiques : pénicilline, aspirine, AINS, sulfamides
- Purpura rhumatoïde- Cryoglobulinémie- Maladie de Waldenström- PAN, amylose, Mac Duffie
• FRAGILITE CAPILLAIRE
- Constitutionnelle (Rendu-Osler,Ehlers-Danlos)
- Acquise : corticoïdes, sujet âgé
CENTRALE
• THROMBOPOIESE ANORMALE- Carence en B12 et/ou folates
- Myélodysplasie- Marchiafava-Michelli
• APLASIES• CONSTITUTIONNELLES• ACQUISES- Primitives- Secondaires :
. toxiques : oestrogènes, AINS, sels
d'or, sulfamides. intoxication alcoolique aiguë. leucémies, lymphomes. myélofibroses
ALLONGE
• THROMBOPATHIESCONSTITUTIONNELLES
• J. Bernard et Soulier• Thrombasthénie de Glanzmann• Maladie du pool vide
• THROMBOPATHIES ACQUISES• Médicaments : aspirine, AINS,
ticlopidine• Insuffisance rénale• Syndromes myélo-prolifératifs
• PURPURA = taches pourpres ne s'effaçant pas à la vitropression• Equivalents : pétéchies, ecchymoses, vibices• Dû à une extravasation des globules rouges
Orientation diagnostique devant un
ÉRYTHÈMEDr P. WOLKENSTEINService de Dermatologie
Hôpital Henri Mondor,
Aventis
Internat 27
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 36/447
ÉRYTHÈME A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Créteil
LESIONS
SCARLATINIFORME- Grandes plaques rouge
foncé sans intervalle depeau saine
- Cuisson +++- Desquamation
secondaire en doigts degant
MORBILLIFORME
- Petites plaques nonconfluentes avecintervalles de peau saine
ROSEOLIFORME- Eléments de petite taille,
arrondis et souvent peuvisibles
EXANTHEME
• Début au tronc et racines des membres• Extension en 24 h avec respect du visage (sauf joues), des
paumes et des plantes - fièvre
• Exanthème prurigineux et polymorphe• Fièvre variable
• Début derrière les oreilles puis évolution descendante en 3 jours
• Début au visage puis généralisation• Evolution vers desquamation fine en 3 jours
• Macules très pâles sur tronc, cou, nuque• Disparition en moins de 48 heures
• Petites macules non prurigineuses sur le tronc• Parfois, plaques leucomélanodermiques autour du cou (collier
de Vénus)
DIAGNOSTIC
- Absence d'antécédents- Notion de contage (incubation de 4 à 5 jours)- Prélévement de gorge : streptocoque A
ß–hémolytique
- Eruption vers J10 d'un traitement parbêta–lactamines, sulfamides, AINS,barbituriques...
- Absence d'antécédents et de vaccination- Contage (incubation de 10 jours)- Catarrhe oculo-conjonctival- Sérologie
- Absence d'antécédents et de vaccination- Contage (incubation 14 à 18 jours)- Adénopathies occipitales- Sérologie (grossesse +++)
- Nourisson de 6 à 18 mois- Fièvre ± adénopathies
Echovirus, coxsackie, MNI, hépatite virale, HIV
cf érythème scarlatiniforme
- ATCD de contage, chancre, syphilis chez lepartenaire, TPHA - VDRL
cf. érythème scarlatiniforme
ETIOLOGIE
SCARLATINE
MEDICAMENTS
ROUGEOLE
RUBEOLE
EXANTHEMESUBIT
VIROSES
MEDICAMENTS
SYPHILISSECONDAIRE
MEDICAMENTS
ENANTHEME
- Angine rouge- J1 : langue blanche- J2 : langue
framboisée
0
- à J2 : signe deKöplick (pointblanchâtre surmuqueuse jugale)
rare
0
ESCARRESÉtiologie, physiopathologie, prévention
Dr V. SAADA Service de Dermatologie
Hôpital Saint Louis Paris
Aventis
Internat 131
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 37/447
PRÉVENTION
ESCARRES
g , p y p g , p A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Saint-Louis, Paris
Pression prolongée sur une zone d'appui (sacrum, talons ...)
Chez un sujet jeune
• Traumatisme crânien avec coma prolongé• Problème neurologique avec diminution de la
sensibilité de la moitié inférieure du corps• Paraplégie et tétraplégie
PERSONNEL PARA-MÉDICAL
• Retourner le malade toutes les 3 heures• Surveillance cutanée des points d'appui• Massage des points d'appui• Changement de literie à chaque souillure
PERSONNEL MÉDICAL
• Enseignement des techniques de prévention• Examen cutané régulier des malades à risque
SUPPORTS ANTI-ESCARRES
• Matelas en mousse• Lit fluidisé• Lit antiescarre
Chez un sujet âgé
Alitement prolongé pour affectionsmédicales ou chirurgicalesFacteurs favorisants :
• Dureté excessive du plan de contact• Suppression pharmacologique de la
douleur• Modifications circulatoires• Troubles sphinctériens• Fièvre• Dénutrition protidique
Stade RÉVERSIBLE
Hyperhémie cutanée secondaire à uneischémie de quelques heures
Stade CRITIQUE
Phlyctène puis plaque dedesépidermisation avec œdème
périphérique - Difficilement réversible
ESCARRE CONSTITUÉE
Plaque de nécrose adhérente noirâtre, avecnécrose cutanée, graisseuse, musculaire,
ligamentaire, voire osseuse (± ostéite)
Evolution en trois stades
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 38/447
ECZEMA DE CONTACTEtiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 169
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 39/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Saint Louis, Paris
ECZEMA AIGU
ELEMENTS DU DIAGNOSTIC
TRAITEMENT
INTERROGATOIRE
SYMPTOMATIQUE SUPPRESSION DE L'ALLERGENE
TESTS EPICUTANES = PATCH TESTS
ECZEMA CHRONIQUE
PHYSIOPATHOLOGIE
• Agent externe mis en contact avec la peau hypersensibilitéretardée à médiation cellulaire (type IV)
• Substance immunisante = antigène ou haptène reconnaissancepar les cellules de Langerhans message aux lymphocytes T
Evolution en 4 phases sur 10 jours (si éviction antigénique)
• Phase érythémateuse fugace• Phase vésiculeuse : microvésicules à contours émiettés avec prurit
- visage : œdème palpébral- paumes et plantes : dysidrose
• Phase de suintement (sérosité claire puis croûte)• Phase de desquamation et guérison• Lésions à distance
Pas d'évolution en 4 phases
• Prurit épaississement épidermique avec pigmentationbrunâtre et sillons (aspect quadrillé) = lichénification
• Paumes et plantes : eczéma sec, fissuraire, douloureux,hyperkératosique
• Lésions à distance
• Topographie initiale de l'eczéma• Circonstances de survenue : profession, loisirs,
cosmétiques, parfums, bijoux (nickel), traitementslocaux
• Antisepsie locale• Dermocorticoïdes• Antihistaminiques per os• Antibiotiques si surinfection
• Orientés sur l'interrogatoire ou batterie standard• Réalisés en dehors des poussées• Application sur le dos de morceaux de buvard imprégnés
d'allergène dilué dans un excipient (48 h). Lecture 10 mnaprès ablation
• Réponse positive : érythème (+), érythème et œdème (++)vésiculation discrète (++), vésiculation marquée (+++)
DERMATITE ATOPIQUEDiagnostic, évolution, traitement
Dr V. SAADA Service de DermatologieHôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 170
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 40/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
NOURRISSON > 3 MOIS ENFANT > 2 ANS ADULTE
TRAITEMENT
LOCAL GENERAL
DERMATITE ATOPIQUE
• Lésions d'eczéma aigu• Topographie : zones convexes du visage (front,
menton, joues), lobules des oreilles, pouce sucé,faces d'extension ou de flexion des membres
• Epargne nez et région péri-buccale
• Placards lichénifiés• Topographie : plis de flexion (coudes, creux
poplités, poignets, cou), paumes, plantes
• Souvent associé et quelque soit l'âge : peau sèche, kératose pilaire;pli palpébral inférieur, eczématides
• Lésions lichénifiées ± papules deprurigo et plaques nummulaires
= 50 % des motifs de consultation pédiatrique
EVOLUTION
• Disparition vers l'âge de 2 ans• Persistance• Survenue de complications = surinfections
- bactériennes : aspect de croûtes jaunâtres et/oupustules (staphylocoque ou streptocoque)
- virales : efflorescence de molluscum contagiosum pustulose varioliforme de Kaposi-Juliusberg
= surinfection herpétique• Disparition mais survenue d'équivalents allergiques
(asthme, rhinite ..)
ELIMINER
• Chez le nourrisson :- dermatite séborrhéique (et
érythrodermie de Leiner-Moussous),mais aspect érythémato-squameux,pas de prurit, guérison vers 6 mois
- gale• Chez enfant et adulte :
- eczéma de contact- dysidrose
• Bain tiède à 33 °C avec antiseptique• Antiseptique local sur lésions suintantes• Dermocorticoïdes• Préparations hydratantes
• Antihistaminiques H1• Antibiotiques si surinfection• Eviter contact avec porteurs d'herpès
AVEC PRURIT et EVOLUTION PAR POUSSEES
URTICAIRE et ŒDÈME DE QUINCKEEtiologie, diagnostic, traitement
Dr V. SAADA Service de DermatologieHôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 171
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 41/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
U. PHYSIQUES
• Au froid, à la chaleur,solaire, cholinergique,dermographisme
• Recherche cryoglobuline siU. au froid
U. INFECTIEUSES
• Parasitologiques :helminthiases, distomatoses
• Microbiennes
U. ALIMENTAIRES U. auxPNEUMALLERGENES
BILAN ETIOLOGIQUE
• Interrogatoire : aliments, médicaments, fixité > 24 h des lésions : chercher vascularite• Biologie : NFS, VS, transaminases, IgE, C3 et C4, cryoglobulinémie, bilan thyroïdien, ECBU• Radiologie : clichés des sinus et panorex• Prick-tests : à l'aveugle et orientés sur l'interrogatoire• Tests physiques : froid, chaud, pression - Lecture immédiate (+ retardée : 4 à 6 h pour la pression)
Lésions papuleuses, fermes, élastiques, prurigineuses, mobiles, confluentes (plaques)+/- arthralgies, douleurs abdominales, vomissements, céphalées
Œdème de Quincke =forme profonde del'urticaire aiguë
• atteinte muqueuse :
lèvres, langue• atteinte des tissus
sous-cutanés lâches :paupières, OGE
• atteinte pharyngo-laryngée = grandeurgence thérapeutique
U. DE CONTACT
Orties, chenilles
U. MEDICAMENTEUSES
Intérêt discuté des testsin vitro
U. AIGUE
Anti-H1
QUINCKE
SOLUDECADRON® IV+/- adrénaline
URTICAIRE CHRONIQUE
• Anti-H1 + anti-H2• Traitements étiologiques
U. SYMPTOMATIQUES
Vascularites,hyperthyroïdie
Quelques heures à quelques jours > 6 semaines
URTICAIRE
AIGUE
TRAITEMENT
CHRONIQUE
ULCÈRE DE JAMBEEtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, principes du traitement
Dr V. SAADA Service de DermatologieHôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 172
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 42/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Ulcère de jambe = perte de substance dermo-épidermique d'évolution chronique avec
insuffisance circulatoire, veineuse ou artérielle
ELEMENTS EN FAVEUR DE L'ORIGINE VEINEUSE
• Terrain :
- Femme > 50 ans, souvent obèse- Antécédents de thrombose veineuse profonde- Troubles trophiques : varices, œdème vespéral
(insuffisance veineuse chronique) ou permanent(maladie post-phlébitique)
• Troubles trophiques péri-ulcéreux :- Dermite purpurique- Hypodermite chronique sclérodermiforme
- Atrophie blanche- Capillarite ectasiante
• Doppler veineux
TRAITEMENTS
• Traitements locaux :
- Désinfection locale (bain de jambe antiseptique, nettoyage de l'ulcère au sérum physiologique, détersion manuelle,pansements au sérum physiologique ou protéolytiques, protection de la peau péri-ulcéreuse)
- Stimulation du bourgeon charnu par corps gras
• Traitements généraux : antalgiques, VAT, antibiotiques si surinfection
• Traitement étiologique :- Ulcère veineux : contention élastique, traitement de la maladie variqueuse (stripping, sclérothérapie ...)- Ulcère artériel : chirurgie si lésion artérielle localisée, vasodilatateurs et/ou sympathectomie lombaire si lésions diffuses
ELEMENTS EN FAVEUR DE L'ORIGINE ARTERIELLE
• Terrain :
- Homme > 50 ans- Facteurs de risque vasculaire : tabac, HTA, diabète,
obésité, dyslipémie ...
• Signes d'artériopathie- Abolition des pouls distaux- Pied froid, pâle ± cyanose de déclivité
• Doppler artériel (± artériographie)
Ulcère unique, volumineux, à bords propres etfond rouge, peu douloureux, malléolaire interne
ou externe
Ulcère unique ou multiple, peu volumineux,suspendu, très douloureux, de siège variable
ULCERE D'ORIGINE VEINEUSE ULCERE D'ORIGINE ARTERIELLE
COMPLICATIONS
• Surinfection +++ (surtout si ulcère
artériel) : prélèvements bactériologiques• Chronicité et récidive• Dégénérescence épithéliomateuse (rare)• Complications propres aux ulcères
veineux : eczéma variqueux, hémorragies
CANCERS CUTANÉS ÉPITHÉLIAUXEpidémiologie, étiologie, anatomie pathologique, diagnostic, principes du traitement
É
Dr V. SAADA Service de DermatologieHôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 173
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 43/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Facteursfavorisants• Rayons UV • Radiations
ionisantes
• Thérapeutiquesarsenicales
Lésionspréexistantes• Kératose
actinique• Tricho-
épithéliome
• Nævus sébacé• Nævus baso-
cellulaire
Evolution : lente,
risque local, jamaisde métastases +++
Perle épithéliomateuse, ferme, lisse, parfoisparcourue de télangiectasies
= exérèse chirurgicale(ou endocuriethérapie si chirurgie difficile)
moins favorable si • forme sclérodermiforme ou ulcéreuse• siège au bord de la paupière ou angle interne de l'œil
Cellules à noyau basophile, groupées en boyaux, stroma dense
Cancer cutané le plus fréquent
le plus fréquent= zone blanchâtre
cicatricielle centraleet chapelet de perles
en périphérie
= ulcusrhodeus
= plaqueérythémato-squameuse
= perleunique
volumineuse
= pigmenté= infiltration
plane et ferme
EPITHELIOMA BASO-CELLULAIRE
LESION ELEMENTAIRE
CONFIRMATION HISTOLOGIQUE
VARIANTES CLINIQUES
TRAITEMENT
PRONOSTIC
PLANCICATRICIEL
ULCEREUX PAGETOIDE NODULAIRE TATOUE SCLERO-DERMIFORME
• Chez un adulte âgé de race blanche• Sur face, cou ou partie supérieure
du tronc (jamais les muqueuses)
Facteursfavorisants• Rayons UV • Hydrocarbures
cancérigènes(goudrons)
• Arsenic
Lésionspréexistantes• Xeroderma
pigmentosum• Cicatrices de
brûlures• Kératose arsenicale
• Maladie deBowen
• Kératose
Evolution : risque
de métastasesganglionnaires +++
Tumeur charnue, ulcéro-végétante
• Si N0 : Exérèse chirurgicale large• Si N+ : curage ganglionnaire + radiothérapie +/- chimiothérapie
moins favorable si forme ulcéreuse ou localisation auxoreilles, extrémités, vulve, organes génitaux externes
Cellules tumorales malpighiennes avec nombreuses mitoses,groupées en couches concentriques autour d'un noyau de
kératine - Stroma inflammatoire
à fond hémorragique
EPITHELIOMA SPINO-CELLULAIRE
LESION ELEMENTAIRE
CONFIRMATION HISTOLOGIQUE
VARIANTES CLINIQUES
TRAITEMENT
PRONOSTIC
ULCEREUX NODULAIREULCERO- VEGETANTE
Sur ULCERE CHRONIQUEDE JAMBE
• Chez un sujet âgé de race blanche• Sur zone transitionnelle cutanéo-
muqueuse (lèvre inférieure, pénis, vulve)ou zone exposée au soleil (face, dos des
mains)
MÉLANOMES MALINSÉpidémiologie, dépistage, diagnostic, évolution, critères cliniques
et histipathologiques du pronosticA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R W I L L I A M B E R R E B I P A T R I C K G E P N E R J E A N N A U
Dr V. SAADA Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 174
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 44/447
PRINCIPES DU TRAITEMENT
• Mono ou polychimiothérapie• ± interféron
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
• MM = tumeur maligne développée à partirdes mélanocytes (1 % des tumeurs malignes)• Prédominance féminine (30 à 50 ans)• Localisation :
- race blanche : jambe chez la femme,tête chez l'homme
- race noire : muqueuses, paumes, plantes
le plus fréquent• Lésion polychrome, brune
avec zones plus claires• Evolution biphasique avec
guérison centrale- Extension horizontale intra-épidermique (2 à 5 ans)- Puis extension verticale intra-dermique
• Topographie : dos chez l'homme, jambe chez la femme
rare• Nodule infiltré, parfois
achromique• Invasif d'emblée
• Chez le sujet âgé > 60 ans• Tache large à contours
irréguliers• Extension superficielle
(5 - 15 ans)• Topographie : visage
• Exposition solaire• Xeroderma pigmentosum
• Nævus congénital• Nævus dysplasique
(épaisseur tumorale)
• Grade I : épaisseur < 0,75 mm• Grade II : 0,75 à 1,5 mm• Grade III : 1,5 à 3 mm• Grade IV : > 3 mm
= exérèse large• < 0,75 mm = marge de 1 cm• jusqu'à 2 mm = marge de 2 cm• > 2 mm = marge de 3 à 5 cm
• I = tumeur primitive• IIa = métastase en transit• IIb = métastase ganglionnaire• III = métastase à distance(bilan d'extension = TDM cérébral +abdominal, cliché thorax,scintigraphie osseuse)
• MM acral• MM sous-unguéal• MM des muqueuses• MM sur nævus
ÉLIMINER :
• Devant une tumeur noire :- Nævus bénin- Verrue séborrhéique- Angiome thrombosé- Epithélioma baso-cellulairetatoué
- Tumeur glomique
• Devant un MM achromique :botriomycome, verrue vulgaire
AGE et SEXE
Stade I• Exérèse de la métastase• Chimiothérapie discutée
Stade IIa• Curage ganglionnaire• Chimiothérapie discutée
Stade IIb Stade III
ACTIVITE MITOTIQUE INDICE DE BRESLOW CLASSIFICATION TNM
Recherche deFACTEURS FAVORISANTS
Éléments du PRONOSTIC
SSM Mélanome nodulaire Mélanome de Dubreuil Autres formes
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I P A T R I C K G E P N E R J E A N N A U
Dr V. SAADA Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 175PSORIASIS
Diagnostic, évolution, principes du traitement
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 45/447
TRAITEMENTS LOCAUX
• Réducteurs : lutte contrel'hyperkératose- Huile de cade pour shampooing
- Vaseline salicylée• Caryolysine en solution aqueuse• Corticoïdes locaux• Vitamine D3 (DAIVONEX ® crème,
pommade, lotion)• Tazarotène (ZORAC®) gel à 0,1% et
0,05% (rétinoïde topique)
PSORIASIS PUSTULEUXPSORIASIS VULGAIRE
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
• Le psoriasis concerne 2 % de la population, avec 38 %de cas familiaux (fréquence des HLA B13 et B17)• Accélération du turn-over épidermique (8 jours pour 21 jours normalement)
ÉLIMINER :
• Devant un psoriasis vulgaire :- Parapsoriasis en goutte
- Pityriasis rosé de Gibert• Devant un intertrigo psoriasique :- Intertrigo microbien ou mycosique
• Devant une atteinte unguéale : mycose• Devant un psoriasis pustuleux :
- Impétigo herpétiforme (grossesse)- Pustulose sous-cornée de SNEDDON-WILKINSON
- Syndrome de Reiter
RHUMATISME
• AINS/antalgiques• Rétinoïdes (± PUVA)
ou MTX
TRAITEMENTSGÉNÉRAUX
• Méthotrexate (MTX)• Rétinoïdes (SORIATANE®)
PSORIASIS PUSTULEUX
Rétinoïdes : 1 mg/kg /jour
ÉRYTHRODERMIE
MTX
PUVATHÉRAPIE
RePUVATHÉRAPIE
MOYENS INDICATIONS
COMPLICATIONS
• Erythrodermie• Rhumatisme (axial ou périphérique) :
Pas de parallélisme cutanéo-articulaire
• Plaques érythémato-squameuses• Si grattage : apparition de l'érythème ± rosée
sanglante• Taille des plaques variable : de la goutte (psoriasis
guttata) au psoriasis généralisé• Topographie : coudes, genoux, sacrum, cuir chevelu,
pulpes, plis (intertrigo)• Ongles : lésions du bord libre ou du côté de la matrice
(ongle en "dé à coudre")• Muqueuses : langue géographique
• Pustules non folliculaires et amicrobiennes,évoluant vers dessication et desquamation
• Pustulose acromélique : paumes et plantes• Acrodermatite continue pustuleuse de Hallopeau :
atteinte récidivante de l'extrémité d'un doigt• Psoriasis pustuleux généralisé : nappes rouges
parsemées de pustules; forme grave : Zumbush• Psoriasis pustuleux annulaire
PSORIASIS VULGAIRE
• < 40 % de la SC (surface corporelle) :- Vaseline salicylée- Corticoïdes- DAIVONEX ®
- ZORAC®
• > 40 % de la SC :- PUVA - Rétinoïdes
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 46/447
INFECTIONS CUTANÉES et MUQUEUSES à CANDIDA ALBICANSEpidémiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr V. SAADA Service de DermatologieHôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 177
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 47/447
, ,
JUIN 1999
INFECTIONS MUQUEUSESINFECTIONS CUTANEES
INTERTRIGO ATTEINTE UNGUEALE MUGUET STOMATITE PERLECHE VULVO-VAGINITE ANITE BALANITE
TRAITEMENT
• Erythème vernissé du pli, colleretteépidermique décollée en périphérie,vésicules blanches, fond du plimacéré et fissuré - Prurit
• Atteinte bilatérale et asymétrique- 3ème ou 4ème espace interdigital (mains)- 1er espace interdigital (pieds)- plis sous-mammaires, inguinaux,
interfessier- commissures labiales
• Périonyxis : tuméfaction rouge, lisseet sensible
• Onyxis :- Secondaire à périonyxis
- Début proximal ou par les bordslatéraux- Décollement grisâtre puis brun
verdâtre si pyocyanique associé- Evolution vers l'extrémité
• Face interne des joues
• Confluence demacules
érythémateuses,aspect sec etvernissé
• Langue dépapillée
• pH acide• Humidité, macération
• Terrain : diabète, obésité, grossesse, immuno-dépression• Médicaments : corticoïdes, antibiotiques à large spectre,
immunosuppresseurs• Profession : plongeurs, coiffeurs
• Prélèvement local avec examen direct• Culture (Sabouraud) : 2 à 4 jours
• Fissurehumide, avechaloérythémato-
squameux,souventbilatérale
• Pli rouge,fissuraire
• Prurit anal
• Lésionérythémateuse,érosive, rouge,vernissée
• Origine vénérienne
• Rouge, séche, avecenduit blanchâtre
• Cause la plusfréquente de prurit
vulvaire• Dyspareunie,leucorrhées
• Antifongiques locaux (lotion, solution, poudre)• Pour atteinte unguéale : bain de doigt avec antifongique local
(6 mois) - Si échec : NIZORAL® : 200 mg/j
• Bains de bouche (BÉTADINE® ORL, ELUDRIL® ou bicarbonate de soude)• Antifongiques locaux (nystatine, amphotéricine B, miconazole) pendant 2
à 3 semaines
• Toilette avec savon alcalin• Antifongique local• Traitement du partenaire
CANDIDA ALBICANS =saprophyte du tubedigestif, organismeunicellulaire
RECHERCHE D'UNE CAUSE FAVORISANTE
CANDIDOSES CUTANEES CANDIDOSES BUCCALES CANDIDOSES GENITALES
CAUSE LOCALE CAUSE GENERALE
DIAGNOSTIC
INFECTIONS à DERMATOPHYTES DE LA PEAU GLABRE ET DES PLISDiagnostic et traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr V. SAADA Service de Dermatologie
Hôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 178
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 48/447
MYCOSES CUTANÉES
JUIN 1999
• Infections cutanées à dermatophytes =mycoses provoquées par 3 agentspossibles : Microsporon (M),Epidermophyton (E) et Trichophyton (T)
• Transmission inter-humaine : T. rubrum, T. interdigitale, E. floccosum
• Transmission animal à homme : M. canis
DIAGNOSTIC MYCOLOGIQUE
• Par prélèvement local• Filaments mycéliens au direct• Identification : culture sur Sabouraud (3 semaines)
PEAU GLABRE PLIS
= Herpés circiné• Plaque érythémato-squameuse, parfois vésiculeuse, ronde ou ovale• Extension centrifuge avec guérison centrale• Origine animale : M. canis ou T. mentagrophytes• Origine humaine : T. rubrum ou E. floccosum
Favorisées par humidité, chaleur et occlusion
INTERTRIGO DES ORTEILSECZEMA MARGINE DE HEBRA
• 4ème espace inter-orteils +++• Lésion érythémateuse, suintante, fissurée• Extension possible à la face dorsale du pied
ou à la plante (= pied d'athlète)• Origine : T. rubrum ou interdigitale
• Pli inguinal +++• Début dans le pli, puis extension sur les 2 berges en
demi-cercles• Bordure circinée, en relief, papuleuse ou papulo-vésiculeuse• Prurit +++• Origine : T. rubrum ou E. floccosum
TRAITEMENT LOCAL
suffisant si intertrigo ou lésion unique en peau glabre• Suppression des facteurs favorisants• Antisepsie locale• Kératolytiques si hyperkératose (acide salicylique)• Antifongiques locaux pendant 15 jours (MYSCOSTER CRÈME®)
TRAITEMENT GÉNÉRAL
si plus de 2 lésions en peau glabre : 2 semaines• Terbinafine (LAMISIL®) 1cp/j ou Griséofulvine
(GRISÉFULINE®) 1 g/j• GRISÉFULINE® 10 à 20 mg/kg /j chez l'enfant
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES
ECTO-PARASITOSES CUTANÉES : GALE SARCOPTIQUE et PÉDICULOSEEpidémiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr V. SAADA Service de DermatologieHôpital Saint-Louis, Paris
Hoechst
Internat 179
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 49/447
JUIN 1999
GALE
non spécifiques
• Prédominance nocturne
• Caractère familial ou collectif • Prédominance à la partie antérieure du corps,haut du dos, visage, cuir chevelu
• Contamination interhumaine- par contact direct(rapports sexuels)
- par contact indirect (linge)• Incubation : 2 jours à
plusieurs semaines
• Sillons +++ :- trajets des femelles acariennes- entre les doigts, poignets, plantesdes pieds chez le nourrisson
• Vésicules perlées (nymphes)• Nodules scabieux (papules infiltrées)
• Benzoate de benzyle (ASCABIOL®) lotion- pas sur le visage
• Lindane = SCABECID® (lotion), ELÉNOL® (crème), APHTIRIA ® (poudre)
- pas chez l'enfant < 2 ans et la femme enceinte• Pyréthrines (SPRÉGAL®)
• Pyréthrine ou lotion au malathion- raie par raie pendant 12 heures- répéter 8 jours plus tard
Pyréthrine pendant12 heures
• Désinfection du linge• Traitement collectif (famille)
LESIONS DE GRATTAGE
MEDICAMENTS CUIR CHEVELU ET PUBIS CORPSMESURES D'HYGIENE
LESIONS SPECIFIQUES
PRURIT
TRAITEMENT TRAITEMENT
Sarcoptes scabiei hominis
PEDICULOSE
• Cuir chevelu : prurit occipital et temporal• Corps : prurit dos et épaules• Pubis
• = œufs pondus par la femelle• Accrochés aux cheveux et poils• Eclosion en 8 jours
• Parasite hématophage• Hôte : homme
exclusivement, surtoutenfant d'âge scolaire etadulte à hygiènedéfectueuse
PRURIT
LENTES
• Pediculus hominis capitis (cuir chevelu)• Pediculus hominis corporis (corps)• Pediculus hominis inguinalis (pubis)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 53/447
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME POLYURO-POLYDIPSIQUE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 57
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 54/447
TEST DE RESTRICTION HYDRIQUEsauf si le diagnostic est évident :
• Polyurie majeure• Natrémie > 145• Contexte étiologique : traumatisme cranien, neurochirurgie• Épreuve dangereuse, surveillance stricte : TA, poids, pouls
JUIN 1999
Polyurie = 8 à 10 l/j
GLYCÉMIE
Osmolalité urinaire
IRM hypophysaire
TEST AU MINIRIN (DAVP)
PERSISTANCE DE LA POLYURIE
• Osmolalité urinaire (U) < 300• Osmolalité plasmatique (P) > 290• Clairance de l’eau libre (1 - U/P) stable
ABSENCE DE POLYURIEDIMINUTION DE LA DIURÈSE
• Bonne tolérance clinique et biologique• U > 700• P ≤ 310• ↓ clairance de l’eau libre
SYNDROME POLYURO-POLYDIPSIQUE
Eliminer une prise de diurétiques
• Osmolalité urinaire > 300= polyurie osmotique
• Glycémie > 1,4 g/l ou 7,7 mmol/l
vérifiée sur un autre prélèvement= diabète
• Calcémie• Kaliémie• Tension artérielle
• Hypercalcémie• Hypokaliémie• HTA maligne
• Glycémie < 1,4 g/l ou 7,7 mmol/l• Osmolalité urinaire < 300
= polyurie hypotonique
Pas de réponse= diabète insipide néphrogénique,uropathie obstructive, toxiques,néphropathie infiltrative(amylose, sarcoïdose)
Réponse : concentration des urines,diminution de la diurèse= diabète insipide central
Potomanie
Orientation diagnostique devant un
GOITRE DIFFUS ET NODULE THYROïDIEN A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 58
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 55/447
JUIN 1999
• FT3, FT4, TSH• Anticorps anti-thyroperoxydase (TPO),
anti-thyroglobuline (TG), et anti-récepteurde la TSH
FT3, FT4, TSH Cytoponction
Nodule chaud
Nodule extinctif+ hyperthyroïdie
= Adénome toxique
Nodule non extinctif+ euthyroïdie
= Adénome pretoxique
Suspect ou malin= Chirurgie
Bénin= Surveillance
SurveillanceChirurgie
Nodule froid
ÉCHOGRAPHIE / SCINTIGRAPHIE
ÉCHOGRAPHIE / SCINTIGRAPHIE
Nodule chaud et/ou froid
MULTINODULAIRE DIFFUS HOMOGÈNE
BIOLOGIE
SI GOITRE MULTINODULAIRE
• Avec anticorps (TG et/ou TPO) positifs et hypo oueuthyroïdie ⇒ H ASHIMOTO
• Avec anticorps négatifs et euthyroïdie⇒ goitre endémique ou goitre simple
• Avec hyperthyroïdie⇒ goitre multinodulaire toxique ou B ASEDOWIFIÉ
SI GOITRE DIFFUS HOMOGÈNE
• Avec anticorps négatifs et euthyroïdie⇒ goitre endémique ou goitre simple• Avec anticorps négatifs et hyperthyroïdie⇒ troubles de l’hormonogenèse,médicaments (lithium, amioderone …)
• Avec hyperthyroïdie⇒ Maladie de B ASEDOW, thyroïdite,
surcharge iodée
NODULE ISOLÉ GOITRE
Orientation diagnostique devant une
HYPOGLYCÉMIEet conduite à tenir en situation d’urgence, avec la posologie médicamenteuse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 59
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 56/447
= glycémie < 0,60 g/l (ou 3,3 mmol/l)
JUIN 1999
PAS DE SIGNES NEUROPSYCHIQUESet/ou HYPOGLYCÉMIE POSTPRANDIALE
HYPOGLYCÉMIE CONFIRMÉEHypoglycémie = premier diagnostic à évoquer devantun trouble de la conscience. Le traitement même à tort
est moins dangereux qu’une hypoglycémie négligée.
SIGNES NEUROPSYCHIQUESet/ou HYPOGLYCÉMIE À JEÛN
= Hypoglycémie organique probable
ÉLIMINER• Hypoglycémie du diabétique traité• Alcool et médicaments
ÉLIMINER
• Insuffisance hépatocellulaire• Insuffisance surrénale ou
antéhypophysaire• Tumeur mésenchymateuse
TERRAIN DE“DYSTONIE NEUROVÉGÉTATIVE”
Hypoglycémie
tardive
ÉPISODES POSTPRANDIAUXPRÉCOCES
et/ou ATCD de chirurgie digestiveHPO sur 5 heures
Hypoglycémie“fonctionnelle”
Hypoglycémie
précoce
Hypoglycémiedigestive
= épreuve de jeûne avec dosages simultanésde glycémie, insulinémie et peptide C
Hypoglycémie factice àl’insuline ou aux sulfamides
URGENCE THÉRAPEUTIQUE
Sucre per os plus sucre lent,sinon 20 cc de Glucosé 30 % IVD
puis perfusion de G 10 %
• Glycémie < 2,2 mmol/l
• Insulinémie augmentée• Peptide C diminué
• Glycémie < 2,2mmol/l
• Insulinémie augmentée• Peptide C augmenté
Épreuve de jeûne négative
⇒ test à l’effort
Anticorps anti-insuline
BILAN ÉTIOLOGIQUE
> 0
Hypoglycémie autoimmune
< 0
Insulinome
ÉTAT GRABATAIREÉtiologie, prévention des complications
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 132
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 57/447
JUIN 1999
• Hémi, para et tétraplégies,de causes vasculaire,tumorale, traumatiqueou infectieuse
• Syringomyélie
• Neuropathiespériphériques évoluées
• Polyradiculonévritesévoluées
• Syndromes de la queuede cheval
• Poliomyélite antérieure
• Myasthénie grave• Dystrophie
musculaire évoluée• Parkinson• Chorée de HUNTINGTON
• SLA • Hérédodégénéres-
cences (FRIEDREICH)
• Traumatiques• Vasculaires• Métaboliques• Toxiques
• Métaboliques• Post-anoxiques• Toxiques• Post-radiques• Épileptiques
• Tabès• Neuropathies
sensitives
NEUROSIDA
• Atteintes sensitivo-motricescentrales et/ou périphériques
• Encéphalite (HIV, CMV)• LEMP
DÉFICITS MOTEURSou SENSITIVO-MOTEURS
d’allure centralenon dégénératifs
DÉFICITS MOTEURSou SENSITIVO-
MOTEURSd’allure périphérique
AUTRES DÉFICITSMOTEURS
MALADIES NEURO-DÉGÉNÉRATIVES
évoluées
COMAS ENCÉPHALITESet
ENCÉPHALO-MYÉLITES
ENCÉPHALO-PATHIES
graves
PSYNDROMESPROPRIOCEPTIFS
graves
SEP évoluée
SYNDROMES CÉREBELLEUXséquellaires graves
• Vasculaires• Carentiels• Infectieux
DÉMENCES évoluées
• Dégénératives corticales• Artériopathiques• Métaboliques• Toxiques• Infectieuses
PRISE EN CHARGE• Ventilation si troubles de la fonction ventilatoire• Kinésithérapie• Nursing (prévention d’escarres, changements positionnels)• Matelas fluidisé• Équilibration hydro-électrolytique• Alimentation enrichie en protides, adaptée aux éventuels
troubles de déglutition (mixée, gastrostomie ...) et à la vigilance
PRÉVENTION des COMPLICATIONS(décubitus +++)
• Héparinothérapie (HBPM)• Surveillance thermique• Surveillance cutanée• Sondage urinaire si nécessaire• Prévention des fécalomes : laxatifs non irritatifs, lavements
ÉTAT GRABATAIREd’origine neurologique
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 58/447
DIABÈTE NON INSULINO-DÉPENDANTÉpidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, complications, traitement A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 331
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 59/447
JUIN 1999
RECHERCHE DE COMPLICATIONS DÉGÉNÉRATIVES (et associées)
EXAMEN SYSTÉMATIQUE DÉPISTAGE FAMILIAL BILAN DE SURCHARGEPONDÉRALE
BILANPRÉ-OPÉRATOIRE
DIABÈTE SUCRÉ
OPH RÉNALES MÉTABOLIQUES SURPOIDS POIDS normalCARDIOVASCULAIRES NEUROLOGIQUES INFECTIEUSES
Régime hypocalorique
+ biguanides si régime insuffisant(sauf si > 70 ans, insuffisancecardiaque, hépatique ou rénale)
+ biguanidessi insuffisants
+ sulfamides hypoglycémiantssi insuffisant
(sauf si insuffisance rénale)
sulfamideshypoglycémiants
• Diabète de type 2 = groupe de plusieurs maladiesplus ou moins génétiquement déterminées.
Touche 5 % de la population- soit sujet > 40 ans avec surpoids- soit sujet jeune à poids normal : transmission
autosomique dominante (MODY)• Pas de besoin vital en insuline (≠ du Type 1)• Physiopathologie :
- Anomalies de la sécrétion insulinique- Résistance hépatique et périphérique (muscle et
tissu adipeux) à l’insuline,
avec hyperinsulinisme
• FO• ± angiographie• ± vision des
couleurs
• Créatininémie• Protéinurie• Microalbuminurie
• ECG, écho• TA • Echodoppler
des vaisseaux
• Clinique• ± EMG
• Bilan lipidique• Uricémie
• ECBU
• Glycémie à jeûn ≥ 7 mmol/l• et/ou glycémie ≥ 11,1 mmol/l après surcharge glucosée
Eliminer un DIABÈTE SECONDAIRE
• Hémochromatose• Pancréatite chronique
Ce n’est pas un diabète de type 1
• Pas d’asthénie ou amaigrissement,ni syndrome polyuro-polydipsique
• Pas d’acétonurie
Diabète de type 2
TRAITEMENT
COMPLICATIONS MÉTABOLIQUES AIGUËS DU DIABÈTE SUCRÉACIDOCÉTOSE
Étiologie, physiopathologie, diagnostic. Traitement d’urgence de l’acidocétose avec la posologie médicamenteuse.
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 332a
332b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 60/447
JUIN 1999
Si pas de traitement outraitement insuffisant
CÉTOSE ou PRÉ-COMA
• Asthénie, soif, polyurie, troubles digestifs• Glycosurie et cétonurie• Glycémies capillaires élevées
COMA ACIDO-CÉTOSIQUE
• Dyspnée, troubles de vigilance• Déshydratation extra et intra-cellulaire• Troubles digestifs, odeur acétonique de l’haleine• Hyperglycémie, acidose métabolique avec trou
anionique (cétonémie ++)• Natrémie variable, kaliémie variable (mais stock
toujours bas)
COMA révélateur d’un D. de type 1
ARRÊT de l’INSULINOTHÉRAPIE Accidentel (pompe) ou volontaire
GROSSESSE(chez une diabétique ID)
AUTRE ENDOCRINOPATHIE(phéochromocytome, hyperthyroïdie)
CAUSE DÉCLENCHANTEInfection, infarctus, AVC, traumatisme,corticothérapie…(sujet D. de type 1)
INSULINE
• D’action rapide• À la seringue électrique (5 à 10U/h) ou en bolus IV ou IM (10 U/h)
CORRECTION des DÉSORDRES HYDRO-ÉLECTROLYTIQUES
• Perfusion de sérum salé (1 l/h pendant 2 h) puis500 ml/h de glucosé 5 % (10 à 12 l pour J1)
• Apport potassique dès le début (KCl ou KdiP)• Alcalinisation si pH < 7,1 (500 ml de soluté iso
de bicar)
TRAITEMENT DE LA CAUSE DÉCLENCHANTE
⇒ Antibiothérapie …
Autres mesures non spécifiques :prévention des phlébites, nursing …
TRAITEMENT PRÉVENTIF = Éducation +++
CARENCE EN INSULINEabsolue ou relative
URGENCE THÉRAPEUTIQUE
332b
COMPLICATIONS MÉTABOLIQUES AIGUËS DU DIABÈTE SUCRÉHYPOGLYCÉMIE
Étiologie, physiopathologie, diagnostic A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 332b
É
É332a 332c
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 61/447
JUIN 1999
Pâleur, tremblements, palpitations, faim, mains moites = signesadrénergiques (hormones de contre-régulation)
Troubles visuels, de l’élocution, de concentration, fourmillements péri-buccauxSignes psychiatriques (aggressivité), convulsions, voire coma= signes de neuroglycopénie
DNID TRAITÉ PAR SULFAMIDES
= Sulfamide trop puissant ou de
durée d’action trop longue± insuffisance rénale± association médicamenteuse± repas insuffisant
D. de type 1 TRAITÉ
SE MÉFIER
de l’absence possible de signesadrénergiques chez le D. detype 1 traité depuis longtemps
Pour chaque patient :répétition fréquente d’un ou plusieursde ces signes à chaque épisode
DOSE D’INSULINE
• Excessive : erreur d’injection ouinadéquation avec l’activité physique
• Injection dans une lipodystrophie
APPORT DE GLUCIDES
• Insuffisant, oublié, mal évalué• Réduit par vomissements,
gastroparésie
EXERCICE PHYSIQUE
Trop intense, imprévu
PROBLÈME DE IATROGÉNIE
• Alcool• Médicaments : aspirine,β-bloquants, antiarythmiques …
• Patient conscient : ingestion de 5 à 15 g d’hydratesde carbone (morceaux de sucre ou boisson sucrée)puis collation avec sucres lents
• Patient insconscient : glucagon 1 mg IM ou SCpar l’entourage (éducation +++)
PRÉVENTION +++= Éducation du patient et de l’entourage
pour causes déclenchantes et CAT
URGENCE THÉRAPEUTIQUE
HYPOGLYCÉMIE
332a 332c
COMPLICATIONS MÉTABOLIQUES AIGUËS DU DIABÈTE SUCRÉHYPEROSMOLARITÉ
Étiologie, physiopathologie, diagnostic A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 332c
332b 332d
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 62/447
JUIN 1999
• Déshydratation intense, extra et intra-cellulaire, avec polyurie persistante⇒ collapsus
• Signes neurologiques : convulsions,signes de focalisation, obnubilation, coma
• Hyperglycémie majeure, absence d’acidose• Hyperosmolarité plasmatique• Insuffisance rénale fonctionnelle• Fausse hyponatrémie : déplétion
hydrosodée et potassique
DÉSHYDRATATION
• Mauvaise accessibilité aux boissons : âgeavancé, soif mal ressentie ou mal exprimée
• ± démence, accident neurologique (AVC,HSD), diurétiques, infection aiguë, fièvre,hyperthyroïdie, chirurgie, grosse chaleur …
• Ingestion massive de boissons sucrées, perfusionIV de solutés hypertoniques, alimentation entéraleou parentérale hyperosmolaire
• Corticothérapie, AINS
D. de type 2 nonDIAGNOSTIQUÉ ou NÉGLIGÉ
RÉHYDRATATION
• Massive mais prudente• Correction de l’hypovolémie et de
la déshydratation extra-cellulaire• Puis correction de l’hyperosmolarité
(soluté salé iso ± dilué)• Apport potassique
MESURES NON SPÉCIFIQUES
• Prévention des phlébites• Nursing …
INSULINOTHÉRAPIE TRAITEMENT DE LA CAUSE DÉCLENCHANTE
Mais pronostic mauvais
PRÉVENTION +++= Éducation du patient et de l’entourage
URGENCE THÉRAPEUTIQUE
BIOLOGIE CLINIQUE
332b 332d
COMPLICATIONS MÉTABOLIQUES AIGUËS DU DIABÈTE SUCRÉACIDOSE LACTIQUE
Étiologie, physiopathologie, diagnostic A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 332d
332c
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 63/447
JUIN 1999
TABLEAU D’ACIDOSE MÉTABOLIQUE• Nausées, vomissements, polypnée intense, troubles de la conscience• Douleurs thoraciques, myalgies et insuffisance rénale ou hépatocellulaire• Peu de déshydratation
• pH ≤ 7,10• Diminution de la pCO2 et des bicarbonates
liées à l’hyperventilation,• Trou anionique calculé supérieur à 25 mmol/l• Glycémie modérément élevée• Présence de corps cétoniques possible
BIOLOGIE
• Chez un diabétique âgé• Traité par Biguanides• Insuffisant cardiaque et/ou hépatique et/ou
respiratoire et/ou rénal (clairance de lacréatinine < 50 ml/mn)• Parfois par injection de produit de contraste
DOSAGE DE LA LACTACIDÉMIE
ACIDOSE LACTIQUEPHYSIOPATHOLOGIE
• ↑ production d’acide lactique ( ≥ 7 mEq)⇒ métabolite final de la glycolyse anaérobie :production excessive dans les situations d’anoxie :
insuffisance cardiaque ou respiratoire• ↓ utilisation de l’acide lactique⇒ le lactate est transformé dans le foie en pyruvate,en présence d’oxygène : mauvaise transformationdans les situations d’anoxie et d’insuffisance hépatique
332c
OBÉSITÉÉpidémiologie, diagnostic et complications
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 333
Définitions théorique ( excés de masse CONSULTATION POUR OBÉSITÉ ( t tif)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 64/447
JUIN 1999
Définitions : théorique (= excés de massegrasse) et pratique (= excés de poids par
rapport au poids idéal)Index de masse corporelle (IMC) = P/T2
- surpoids : IMC > 25- obésité : IMC > 30- obésité grave : IMC > 40
CONSULTATION POUR OBÉSITÉ (ou autre motif)
QUANTIFIER et QUALIFIER la SURCHARGE
MÉTABOLIQUES
• Intolérance aux hydrates de carbone• Diabète de type 2• Hyperlipémie
MÉCANIQUES
• Gonarthrose• Coxarthrose
HÉPATIQUES
• Stéatose• Lithiases
CARDIO-VASCULAIRES
• HTA • Insuffisance coronarienne• Athérosclérose (vaisseaux du cou,
artérite des membres inférieurs)
RESPIRATOIRES
• Apnée du sommeil• HTAP
RECHERCHE DE COMPLICATIONS
• T/H : mesure taille ombilic / diamètre bitrochantérien⇒ Normales : H = 0,75 à 0,95 et F = 0,60 à 0,85
• Obésité androïde : risque cardio-vasculaire (hyperinsulinisme, insulinorésistance)• Obésité gynoïde : risque moindre
• Hypothyroïdie• Cushing• Troubles psychiques• Neuroleptiques
• Régime hypocalorique adapté (à activité, famille, apports antérieurs, psychisme)• ± médicaments : indications très ponctuelles• ± psychothérapie• ± chirurgie : exceptionnelle et après régime (lipectomie, court-circuit, gastroplastie ...)
• Ménopause, traitement œstro-progestatifs• Diminution activité physique, arrêt du tabac• Changement de régime
TRAITEMENT
BILAN ÉTIOLOGIQUE RECHERCHE DE “CAUSES FAVORISANTES”
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 65/447
BESOINS NUTRITIONNELSDU NOURRISSON ET DE L’ENFANTÉnergie, fer, protéines, acides gras essentiels, vitamine D, calcium
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 335a
BESOINS NUTRITIONNELS335b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 66/447
JUIN 1999
• Métabolisme de base : besoins élevés cheznouveau-né (70 kcal/kg) et jeune enfant(55 kcal/kg)
• Croissance : besoins élevés chez nouveau-né(35-40 kcal/kg)
• Activité physique : 15 à 25 kcal/kg (besoins
plus élevés pendant de courtes périodes). 0 - 6 mois : 120-150 kcal/kg/j. 6 m - 1 an : 110 kcal/kg/j. 1 - 3 ans : 90 kcal/kg/j. 5 ans : 1500-1800 kcal/j. 10 ans : 2200 kcal/j. 16 - 18 ans : 2 800 (garçon), 2 200 (fille)
Mais grandes variations individuelles
• S’incorpore à hémoglobineet myoglobine
• Besoins variables avec l’âge :. 3 - 6 mois : 10 mg/j. 6 - 36 mois : 15 mg/j. 10 - 18 ans : 18 mg/j
Apports équilibrés +++
• 10 à 15 % de protides (1g = 4 kcal/j)
• 40 à 55 % de glucides (1g = 4 kcal/j)
• 30 à 45 % de lipides (1g = 9 kcal/j)
Nécessaires pour
• Métabolisme de base
• Activité physique
• Croissance ++
• Assurent une réserved’énergie et permettentl’absorption des vitaminesliposolubles
• Entrent dans la constitutiondu tissu nerveux, des
membranes cellulaires etde la peau
• Certains acides grasinsaturés sont essentiels(acide linoléïque, acidearachidonique)
• Nécessaire à l’absorptiondigestive du calcium
• Supplémentation nécessaire jusqu’à 18 mois +++- Normalement : 800 à 1200 UI/j- Si peau noire, prématurité,
zone urbaine : 2000 UI/j
PROTÉINES
BESOINS NUTRITIONNELSDU NOURRISSON ET DE L’ENFANT
ÉNERGIE LIPIDES VITAMINE DFER
335b
• Assurent le renouvellementcellulaire et la croissance
• 24 acides aminés dont 8essentiels et 3 semi-essentiels
• Besoins variables :. 0 - 2 mois : 2,2 g/kg/j
. 2 - 6 mois : 2 g/kg/j
. 5 ans : 0,9 g/kg/j
. Grand enfant : 10 à 12 % dela ration calorique
• Marge étroite entre besoinminimal et apports excessifs
• Biodisponibilité supérieurepour protéines animales
(comparées aux végétales)
BESOINS NUTRITIONNELSDE LA FEMME ENCEINTE ET ALLAITANT ET DE LA PERSONNE AGÉEÉnergie, fer, protéines, acides gras essentiels, vitamine D, calcium
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 335b
335a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 67/447
JUIN 1999
FEMME ENCEINTE ET ALLAITANTE PERSONNES AGÉES
BESOINS ÉNERGÉTIQUES• Coût énergétique global d’une grossesse = 72 000 cal soit 260 cal/j• Recommandations :
- 100 à 200 cal/j supplémentaires au 2ème trimestre- 250 à 300 cal / j supplémentaires au 3ème
- à revoir en fonction du poids antérieur et de l’activité physique
- allaitement : 500 à 750 cal/j
BESOINS PROTÉIQUES• 20 % de la ration• 3,3 g/j supplémentaire, soit 60 g par jour en début et 80-85 g/j à la fin• 10 à 20 g/j en plus pendant l’allaitement
ACIDES GRAS ESSENTIELS• Acide linoléique : 4 à 6 % du contenu énergétique du régime
• Acide linolénique : 0,7 à 1,2 %
CALCIUM - VITAMINE D - FER• Calcium : 1 200 mg/j ; 1 400 mg/j pendant l’allaitement• Vitamine D : enceinte = 800 UI/j, allaitante = 600 UI/j• Fer : 35 mg/j et 13 mg de plus
BESOINS ÉNERGÉTIQUES• ↓ masse maigre (MM) et ↑ masse grasse (MG) avec l’âge :
- 15 à 25 % de MG entre 20 et 70 ans chez l’homme- 27 à 38% chez la femme- donc diminution du métabolisme de base, liée à la diminution de la masse maigre
• L’énergie dépensée au cours de l’activité physique diminue à l’âge adulte :
- 10% par décennie chez l’homme et 6 % chez la femme- pour une activité physique modérée : 1 heure de marche, de jardinage,de ménage ⇒ la dépense d’énergie est de 1,35 fois le MB soit 25 kcal/kg/j
- pour une activité normale ⇒ 1,7 fois le MB• La ration calorique ne doit jamais être inférieure à 1 500 cal/j :
- homme : 2 000 à 2 400 kcal/j- femme : 1 800 à 2 000 kcal/j
BESOINS PROTÉIQUES
• 12 à 15 % de la ration : ≥ 1 g/kg/j
ACIDES GRAS ESSENTIELS• Lipides : 30 à 35 % de la ration• Acide linoléique : 5 à 8 g/j• Acide linolénique : 0,7 à 1,2 g/j
CALCIUM - VITAMINE D - FER• Vitamine D : synthèse cutanée sous l’action des UVB très faible, apports
alimentaires spontanés très faibles ⇒ 480 UI ou 12 µg/j jusqu’à 800 UI/j (20 µg)• Calcium : la voie de transport transcellulaire vitamine D-dépendante disparaît
chez la personne âgée ⇒ 800 à 1 200 mg/j• Fer : 9 à 12 mg/j
a
HYPERLIPOPROTÉINÉMIESÉpidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 336
BILAN LIPIDIQUE PERTURBÉÉLIMINER
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 68/447
JUIN 1999
Q(↑ cholestérol et/ou TG)
Vérifier le bilan sans modifier lerégime, après 12 h de jeûne strict
risquevasculaire ++
risquevasculaire ++
risquevasculaire
• Exceptionnel• Risque pancréatite
↑↑ VLDL risquevasculaire ++
↑↑ cholestérol, TG normauxou ↑ , ↑ LDL cholestérol,↑ ApoB, sérum clair
HYPERLIPÉMIE MIXTE (IIb)(II + IV)
• Arc cornéen, xanthélasma• ± accidents cardio-vasculaires• ± surpoids• Maladie autosomique
dominante, ↑ synthèsede TG (?)
DYS-BETALIPOPROTÉINÉMIEtype III
• Phénotype apoE = E2/E2• Signes cliniques discrets :
xantomes tubéreux,athérome
HYPERCHYLOMICRONÉMIEtype I
• Hépato-splénomégalie,xantomatose papulo-éruptive, lipémie rétinienne
• Déficit en LP lipase ou Apo C II
HYPERCHYLOMICRONÉMIEet VLDL-émie type V
• Associée à alcool,diabète, obésité
HYPERTRIGLYCÉRIDÉMIEtype IV
• Obésité• ↑ synthèse de TG ou
↓ du catabolisme• Glucido et alcoolo-dépendant
HYPERCHOLESTÉROLÉMIEPRIMITIVE ESSENTIELLE (IIa)
• Signes cliniques discrets• Forme polygénique
ÉLIMINER• Diabète (DID ou DNID), hypothyroïdie, œstro-progestatifs
• Ethylisme, insuffisance hépatique, syndrome néphrotique• Diurétiques, ß-bloquants, corticoïdes
• Régime normocalorique,pauvre en cholestérol,lipides saturés
• Résines et/ou fibratespuis inhibiteurs de HMGCoA réductase
• Régime hypocalorique avecréduction des sucresrapides, alccol, cholestérol,lipides saturés
• Puis fibrates
• Régime hypoglucidiquepuis fibrates
• Régime délipidé, TGà chaînes moyennes
• Régime hypocalorique,hypoglucidique, sansalcool
• Fibrates, huiles de poisson
• Régime hypocalorique,hypoglucidique, sansalcool
• Puis fibrates
↑↑ chol, ↑ TG, ↑ LDLchol,↑ ApoB, ↑ VLDL,↓ HDL chol, ↓ ApoA1
↑ chol et TG, sérumopalescent,lipoprotéine anormale
chol normal, ↑ TG, ApoB normal, ↓ ApoA1,↓ HDL, ↑ VLDL
chol normal ou ↑, ↑↑ TG,sérum lactescent, chylomicrons,chol total/ TG < 0,5
TRAITEMENT TRAITEMENT TRAITEMENT TRAITEMENT TRAITEMENT TRAITEMENT
HYPERCHOLESTÉROLÉMIEMONOGÉNIQUE FAMILIALE (IIa)
• Xanthomes, xanthelasma,accidents coronariens précoces
• Maladie autosomiquedominante homo ouhétérozygote, absence oudiminution de R-LDL
HYPERTHYROÏDIEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 337
AMAIGRISSEMENT THERMOPHOBIE TREMBLEMENT TROUBLES TACHYCARDIE SINUSALE OPHTALMOPATHIE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 69/447
JUIN 1999
Hyperfixation homogène Fixation hétérogène
BASEDOW ADÉNOME PRÉTOXIQUEou TOXIQUE
GOITREMULTI-HÉTÉRONODULAIRE
TOXIQUE
SURCHARGE IODÉE HASHIMOTOTHYROÏDITE
Nodule hyperfixiant
extinctif ou non
Nodules
± extinctifs
Scintigraphie
“blanche”
Ac anti-récepteur TSH ⊕et Ac anti-thyroglobuline ou
anti-microsomes (AAT) ⊕ ou
avec appétit conservé SUEURS
POLYDIPSIE
EXAMEN CLINIQUE de la THYROÏDE
Goitre homogène
soufflant
Goitre
multinodulaire
Petite thyroïdeNodule
unique
BIOLOGIE
PSYCHIQUES ou FA paroxystique ou
permanente
• Exophtalmie
• Œdème palpébral• Rétraction palpébrale• Asynergie oculo-palpébrale
↑ iodémie et iodurie
AAT ⊕
↑ VS VS normale
Poursuite ATS 12 à 18 moisou chirurgie
ou Iode radioactif (IRA)
Chirurgieou IRA
Chirurgieou IRA
Arrêt de l’iode,-bloquants,
sédatifs
AINS,-bloquants,
sédatifs
-bloquants, sédatifs,surveillance clinico-
biologique (hypothyroïdie)
TSH < 0,1, ↑ FT3, ↑ FT4
Antithyroïdiens de synthèse (ATS)+ -bloquants (passage en euthyroïdie)
HYPERTHYROÏDIE ?
SCINTIGRAPHIE THYROÏDIENNEau Technetium 99m
-
HYPOTHYROÏDIEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 338
• Asthénie • Myxœdème • Bradycardie • Hypercholestérolémie• Syndrome dépressif
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 70/447
JUIN 1999
↓ FT3, ↓ FT4, ↑ TSH us ↓ FT3, ↓ FT4, ↓ TSH us
HASHIMOTO POLYENDOCRINOPATHIE AUTO-IMMUNE
HYPOTHYROÏDIEIATROGÈNE
• Médicaments iodés (amiodarone)• Lithium• Antithyroïdiens de synthèse, iode
radioactif, chirurgie, irradiation
OPOTHÉRAPIE SUBSTITUTIVE DÉFINITIVE
A doses progressivessous surveillance clinique et ECG
Posologie moyenne : 100 à 150 µg/j
INSUFFISANCE ANTÉ-HYPOPHYSAIRE ?
FT3, FT4, TSH ultrasensible
Présence d’anticorps anti-thyroïdiens
(anti-microsomes, anti-thyropéroxydase,anti-thyroglobuline)
Pas d’anticorps
ACTH, cortisol, LH, FSH, testostérone, œstradiol
• Prise de poids
• Frilosité
• Peau sèche
• Macroglossie• Ronflement• Dépilation
• Epanchement
péricardique
HYPOTHYROÏDIE
CANCERS DE LA THYROÏDE Anatomie pathologique, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 339
NODULE THYROÏDIEN ISOLÉ
P l bl
NODULE THYROÏDIEN+
ADÉNOPATHIE CERVICALEISOLÉE
MÉTASTASESPULMONAIRES
MÉTASTASE OSSEUSE GOITRE
D’ t ti id
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 71/447
JUIN 1999
• Palpable
• Indolore• À croissance lente
+ ADÉNOPATHIE CERVICALE
ÉCHOGRAPHIEDE LA THYROÏDE
• Nodule plein• Adénopathies cervicales
CYTOPONCTION
Suspicion de malignité
CHIRURGIE CHIRURGIE
ISOLÉE PULMONAIRES
• Micro ou macronodulaires• Parfois miliaire
• D’augmentation rapide
• Indolore• Infiltrant• Compressif : dyspnée,
dysphonie, dysphagie
• Nodule hypofixant (= froid)• ± adénopathie et/ou métastase fixante
SCINTIGRAPHIE DE LA THYROÏDE
DIAGNOSTIC HISTOLOGIQUE
CANCER MÉDULLAIRE
• Forme sporadique :- isolée ou dans le cadre d’une NEM II b
ou II a- nodule isolé, parfois sensible, froid,parfois associé à diarrhée motrice,bouffées de chaleur, HTA paroxystique
• Forme familiale
ADÉNOCARCINOME PAPILLAIREet PAPILLOVÉSICULAIRE
• 70 % des cancers différenciés
• Terrain : sujet jeune, 3 F / 1 H• Forme la plus fréquente descancers post-radiothérapie
• Métastases pulmonaires miliaireset micronodulaires
• Métastases osseuses fixantes
ADÉNOCARCINOME VÉSICULAIRE
• 30% des cancers différenciés
• Sujet plus âgé, 3 F / 1 H• Métastases pulmonairesmacronodulaires
• Métastases osseuses fixantes
LYMPHOME(9 % des tumeurs
malignes de la thyroïde)
⇒ patient de plus de 60 ansporteur d’une thyroïdopathie
autoimmune (H ASHIMOTO)
CANCER ANAPLASIQUE
Terrain : femme âgée,goitre multinodulaire
ancien
HYPERCORTISOLISME DE L’ADULTEÉtiologie, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 341
OBÉSITÉfacio tronculaire
OSTÉOPOROSE HTA DNID ouintolérance aux HC
TROUBLESPSYCHIQUES
OLIGOMÉNORRHÉE± hirsutisme
ANOMALIES CUTANÉESpeau fragile vergetures
• Hypercortisolisme = hypersécrétion nonfreinable de cortisol
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 72/447
JUIN 1999
ACTH normal
ACTH diminué ou normal
ACTH normal ou augmentéet/ou disparition du cycle
Adénome à ACTH Adénome surrénalien béninCorticosurrénalome malin
FREINAGE faible, DHAS, testostérone
FREINAGE FORT
FREINAGE faible, DHAS, testostérone
progestérone et 17OH progestérone Test , dosages hormonaux normaux
FREINAGE minute
facio-tronculaire intolérance aux HC PSYCHIQUES ± hirsutisme
± virilisme
peau fragile, vergetures
Syndrome paranéoplasique⇒ Rechercher cancer poumon, pancréas, thyroïde
IRM hypophysaire
Traitement du primitif ± OP’DDD
Test de freinage
Test ⊕
RAS
Test
TDM surrénalien ± freinage fort
ChirurgieChirurgieOP’DDD ± chirurgie ou radiothérapie
freinable de cortisol
• Test de freinage :- Minute : DXM 1 mg à 0 h - dosage de cortisolà J0 et J1, + cortisol libre urinaire (CLU)
- Faible (long) : DXM 3 mg/j pendant 5 jours -dosages de cortisol et CLU avant, pendantet après
- Fort : DXM 8 mg/j pendant 2 jours - dosagesavant, pendant et après
• Cortisolémie 8 - 12 - 16 - 20 - 0 - 4 h• Cortisol libre urinaire (CLU)
• Freinage fort ou ⊕• ACTH très augmenté• Alcalose hypokaliémique• Mélanodermie, évolution rapide• Tableau clinique moins franc• Freinage ou partiel
• Image tumorale unilatérale• Hyperandrogénie, évolution rapide• ↑ DHAS, ↑ Testostérone, freinage fort
• Freinage fort ⊕• Test au CRF ⊕• Hypercortisolisme pur
• ↑ CLU• ↑ Cortisolémie ± disparition du cycle
• Dosage ACTH 8 - 12 - 16 - 20 - 0 - 4 h
SYNDROME DE CUSHING ?
-
-
-
-
-
-
INSUFFISANCE SURRÉNALE AIGUË DE L’ADULTEÉtiologie, diagnostic, prévention, conduite à tenir en situation d’urgence
avec la posologie médicamenteuse A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 342
CONTEXTE ÉVOCATEURTABLEAU CLINIQUE ÉVOCATEUR
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 73/447
JUIN 1999
• Notions de corticothérapie
• Intervention chirurgicale• Infection ou intoxication alimentaire• Grosse chaleur• Diurétiques, laxatifs• Insuffisance rénale connue
Dosages cortisol et ACTH
• Hémisuccinate d’hydrocortisone : 100 mg IV + 100 mg IM /4 à 6 h• SYNCORTIL® : 10 mg IM /12 à 24 h• Glucosé à 10 % : 6 à 10 l
+ NaCl : 25 à 30 g /24 h• Surveillance des paramètres vitaux et nursing• Puis éducation +++ : adaptation des doses, régime normosodé
• Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhée
• Douleurs abdominales en barre• Troubles psychiques : adynamie ou agitation• Collapsus cardiovasculaire• Deshydratation extra-cellulaire• Mélanodermie
• IDR, cliché de thorax• ASP, TDM abdominal• Anticorps anti-surrénales• Si contexte d’insuffisance anté-hypophysaire
ou syndrome tumoral : IRM hypophyse etdosages hormonaux (TSH, GH, PRL, FSH, LH)
• Hyponatrémie + hypochlorémie• Hyperkaliémie• Hyponatriurèse• Hémoconcentration (hyperprotidémie,
augmentation de l’hématocrite)
INSUFFISANCE SURRÉNALE AIGUË ?
BIOLOGIE
ENQUÊTE ÉTIOLOGIQUE
TRAITEMENT URGENT +++
INSUFFISANCE SURRÉNALE LENTE DE L’ADULTEÉtiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 343
ASTHÉNIE
i t d l j é
MÉLANODERMIE
i t i li d fl i li i
PRESSION ARTÉRIELLE BASSE
t/ h t i th t ti
ANOREXIE, AMAIGRISSEMENT,CONSTIPATION
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 74/447
JUIN 1999
Si hypocortisolisme (cortisol du matin ↓, test négatif)• Dosage de l’ ACTH ⇒ taux très augmenté• Aldostéronémie ↓
Bilan normal ⇒ pas d’IS primitive⇒ si forte suspicion clinique, rechercher
une insuffisance corticotrope(hypoglycémie insulinique)
• Dosage nycthéméraux du cortisol• Cortisol libre urinaire• Test au SYNACTHÈNE® immédiat = cortisolémie 8 h,
puis synacthène 0,25 mg IM, puis cortisolémie 9 h
HYPOCORTISOLISME ?
croissante dans la journée cicatrices, plis de flexion, plis mammaires et/ou hypotension orthostatique CONSTIPATION
MALADIE D’ADDISON• ATCD de tuberculose : radio poumons• Calcifications surrénaliennes (ASP, TDM)
ATTENTION
• L’insuffisance surrénale lente est due àune lésion primitive des surrénales
• L’insuffisance corticotrope est liée soit àune lésion des structures hypothalamo-hypophysaires (mais le déficit est rarement
isolé), soit à un déficit fonctionnel aprèscorticothérapie prolongée• Le diagnostic différentiel est clinique
(absence de mélanodermie) et biologique(ACTH ↓)
I.S. AUTO-IMMUNE(rétraction corticale)
• Absence d’ATCD tuberculeux• Autres maladies auto-immunes (DID, ménopause précoce)• Présence d’Ac anti-surrénale
AUTRES CAUSES• Métastases surrénales (sein, poumons)• SIDA • Iatrogénie : kétoconazole, suramine• Déficit enzymatique
• Traitement hormonal substitutif à vie +++ : hydrocortisone (20 à 40 mg/j, 2 prises)+ fludrocortisone (50 à 100 g/j)
• Régime normosodé +++• Éducation +++ = adaptation des doses si infection, chirurgie, grosse chaleur, stress…
= Destruction des glandes surrénales avec carence en gluco et minéralocorticoïdes
INSUFFISANCE SURRÉNALE PRIMITIVE
TRAITEMENT
ADÉNOMES HYPOPHYSAIRES DE L’ADULTEDiagnostic, complications
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. ATLAN-GEPNERService de Nutrition, Maladies
Métaboliques et EndocrinologieHôpital Ste Marguerite, Marseille
Aventis
Internat 344
HYPERSÉCRETION
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 75/447
JUIN 1999
STH (GH)= Acromégalie
• Syndrome dysmorphique• HTA • Diabète
ADÉNOME SOMATOTROPE
• Cycle GH• IGF 1• HGPO avec dosage de GH
COMPLICATIONS
• LIÉES AU VOLUME TUMORAL : compression du chiasma, envahissement des sinus pétreux, hypertensionintracrânienne, déficit des autres lignées hypophysaires.
• LIÉES À L’HYPERSECRÉTION HORMONALE : diabète, hyperlipidémie, HTA, ostéoporose (Cushing), insuffisancecardiaque, arthropathies, HTA, diabète (acromégalie).
• LIÉES AU TRAITEMENT : insuffisance corticotrope (OP’DDD), lithiases biliaires (analogue de la somatostatine),insuffisance hypophysaire post-chirurgicale ou post-radiothérapie, récidive post-chirurgicale.
ADÉNOME CORTICOTROPE
• Cortisol libre urinaire (CLU)• Cycle ACTH-cortisol• Tests de freinage à la dexaméthasone
PROLACTINOME
• Prolactinémie• Test au TRH• Test au PRIMPÉRAN®
ADÉNOME THYRÉOTROPE
• T3 et T4 libres• TSH
ACTH= Syndrome de CUSHING
• Obésité androïde• Amyotrophie des racines• Erythrose faciale, hirsutisme• HTA, diabète
PROLACTINE
• Aménorrhée, galactorrhée• Gynécomastie• Impuissance
TSH
• Hyperthyroïdie avec TSH élevée(exceptionnel)
BIOLOGIE IRM HYPOPHYSAIRE
Signes tumoraux
• Céphalées• Altération du champ visuel
ÉVALUER LE RETENTISSEMENT SUR LES AUTRESLIGNÉES HYPOPHYSAIRES (si macroadénome)
= déficit, sécrétion mixte
• T3,T4, estradiol ou testostérone, IGF1, CLU• Test au TRH : prolactine et TSH• Test au LHRH : LH, FSH• Hypoglycémie insulinique : ACTH, cortisol, GH
ADÉNOME HYPOPHYSAIRE ?
HÉRÉDITÉ MONOFACTORIELLEConstruction et interprétation d’un arbre généalogique. Principes du conseil génétique
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 256
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 76/447
JUIN 1999
HEREDITE DOMINANTE AUTOSOMIQUE
• Le gène s’exprime à l’état :- hétérozygote- homozygote (mais souvent léthal)
• Pas de saut de génération
• Le sujet atteint transmet à la moitié de ses enfants,
avec un sex-ratio de 1/1
• Le sujet épargné ne transmet pas la tare
• Pas de consanguinité
• Mode de transmission :- TT x TT enfants tous atteints (TT)- TT x tt enfants tous atteints (Tt)- Tt x tt 50 % atteints (Tt) et 50 % indemnes (tt)- Tt x Tt 75 % atteints (TT ou Tt) et 25 %
indemnes (tt)
• Un génotype anormal un phénotype variable selon :- expressivité +++- pénétrance +++
HEREDITE RECESSIVE AUTOSOMIQUE
• Le gène ne s’exprime qu’à l’état homozygote
• Les parents sont d’apparence normale
• Recurrence statistique = 1/4
Sex-ratio = 1/1
• Consanguinité fréquente
• Mode de transmission :- TT x TT enfants tous atteints (TT)- TT x Tt 50 % atteints (TT) et 50 % indemnes (Tt)- TT x tt enfants tous normaux (Tt)- Tt x tt enfants tous normaux (Tt ou tt))- Tt x Tt 25 % atteints (TT) et 75 % indemnes
(tt ou Tt). Schéma le plus fréquent
• Problème du dépistage des hétérozygotes
HEREDITE RECESSIVE A l’X
• Le gène s’exprime chez tous les garçons maisuniquement chez les filles homozygotes
• Les filles hétérozygotes sont conductrices de la tare
• Pas de transmission possible père/fils
• Saut de génération possible
• Un garçon normal ne transmet rien
• Mode de transmission : X*X x XY :- garçons : 50 % atteints (X*Y) et 50 % normaux (XY)- filles : 50 % conductrices (X*X) et 50 % normales (XX) X*X* x XY :- garçons : tous atteints (X*Y)- filles : toutes conductrices (X*X) XX x X*Y :- garçons : tous normaux (XY)- filles : toutes conductrices (X*X) X*X x X*Y :
- garçons : 50 % atteints (X*Y) et 50 % indemnes (XY)- filles : 50 % atteintes (X*X*) et 50 % conductrices (X*X) X*X* x X*Y :- garçons : tous atteints (X*Y)- filles : toutes atteintes (X*X*)
Les schémas n°1 et 3 sont les plus fréquents
HÉMOPHILIEDiagnostic, génétique, complications
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M.L. CHAUVETService de Génétique
Hôpital Necker, Paris
Aventis
Internat 257
HÉMOPHILIEGÉNÉTIQUE= maladie héréditaire liée à l’X ⇒ transmission
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 77/447
COMPLICATIONS
• Hémarthroses avec destructions articulaires• Apparition d’anticorps• Contaminations (VIH, hépatites…)
JUIN 1999
HÉMOPHILIE A • Gène sur l’X : 26 exons (Xq 26.3-q27)• Concerne 1/5 000 garçons• Déficit en facteur VIII coagulant
- soit complet : < 1 % (H. majeure)- soit partiel : > 1 % (H. modérée)
• Diagnostic par dosage du facteur VIII C
HÉMOPHILIE B• Gène sur l’X : 8 exons (Xq 28)• Concerne 1/50 000 garçons• Déficit en facteur IX (vitamine K-dépendant),
modéré ou majeur• Diagnostic par dosage du facteur IX
Par les femmes : 1 fille conductrice/2 et un garçon atteint/2 Par les hommes atteints : garçons normaux et fillesconductrices
Par mutation récente :⇒ Diagnostic génétique
• par étude de l’anomalie du gène chez le malade- recherche de délétion ou mutation ponctuelle- analyse du polymorphisme de l’ADN dans la famille
• par dépistage anténatal en cours de grossesse chez une
conductrice connue :- étude de l’ADN à 11 semaines- dosage des facteurs de coagulation dans un
prélèvement de sang du cordon à 18 semaines DIAGNOSTIC
DYSTROPHIE MUSCULAIRE de DUCHENNE, SYNDROME de l’X FRAGILEÉpidémiologie, génétique, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M.L. CHAUVETService de Génétique
Hôpital Necker, Paris
Aventis
Internat 258
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 78/447
JUIN 1999
DMD• 1/3 500 garçons• Causé par une anomalie du gène de la dystrophine (délétion, mutation)→ absence de dystrophine dans le muscle (à la biopsie)
• Symptomatologie :- début vers 4 - 5 ans- maladresse à la marche, difficulté à monter les escaliers- faiblesse musculaire proximale avec pseudohypertrophie des mollets,
puis atteinte musculaire généralisée et cardiorespiratoire- évolution fatale• Diagnostic :
- élévation de la CPK (dés la naissance)- biopsie musculaire (dystrophine + histologie)
• Étude de l’ADN chez le malade (Xq27.3 pour X fragile , Xp21.3-p21.1pour DMD)
• Dépistage des conductrices :- analyse directe (recherche mutation ou délétion)- et/ou étude indirecte par marqueurs microsatellites polymorphiques
• Diagnostic anténatal chez conductrices enceintes
X FRAGILE• 1/4 000 garçons et 1/7 000 filles• Causé par une mutation du site Fra X (gène FMR1) = expansion instable
d’un triplet CGG répété, soit mutation complète (230 à 1 000), soitprémutée (60 à 200)
• Symptomatologie :- début dès la petite enfance- retard mental, agitation, difficulté de concentration (proche de l’autisme)
- dysmorphie faciale = grandes oreilles- prognatisme- macro-orchidie
• Diagnostic :- par étude de l’ADN- augmentation du risque au fil des générations
MALADIES HÉRÉDITAIRES LIÉES À L’X
SYNDROMES de TURNER et KLINEFELTERDiagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 259
DYSGONOSOMIES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 79/447
JUIN 1999
PÉRIODE NÉO-NATALE
• Retard de croissance
• Syndrome de Bonnevie-Ullrich- Lymphœdème des extrémités- Nuque cutis laxe- Pterygium coli
• Dysmorphie discrète- Hypertélorisme, épicanthus- Implantation basse des oreilles- Hyperlaxité ligamentaire
• Hypotonie
SECONDE ENFANCE
• Retard statural net +++• Dysmorphie• Impubérisme avec aménorrhée
primaire• OGE féminins : écho-cœlioscopie +++• ↑ FSH, ↑ LH, ↑ test LH-RH• ↓ stéroïdes sexuels
FRÉQUENCE DES MALFORMATIONS
• Rénales (50 %)• Cardiaques (20 %)• Osseuses (signe de Kosowicz)• Sensorielles• Pas de retard psycho-moteur (mais retentissement du préjudice)
DIAGNOSTIC GÉNÉTIQUE
• Caryotype : XO / X anneau / délétion / mosaïque
Monosomie XO = 0.4 ‰ des naissances vivantesféminines - Avortements précoces
Trisomie XXY = 1 ‰ des naissancesvivantes masculines
PÉRIODE PRÉ-PUBERTAIRE
Diagnostic rarement évoqué
PÉRIODE PUBERTAIRE
• Dysmorphie : aspect gynoïde,macroskélie
• Gynécomastie• OGE masculins mais atrophie
testiculaire, réduction de la pilositépubienne ± hypospadias ± cryptorchidie
• Stérilité en général• ↑ FSH, ↑ LH et ↓ testostérone, peu
stimulée par HCG• Biopsie testiculaire : sclérohyalinose
DIAGNOSTIC GÉNÉTIQUE
• Caryotype : XXY / XXXY / mosaïque
SYNDROME DE TURNER SYNDROME DE KLINEFELTER
TRISOMIE 21Épidémiologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M.L. CHAUVETService de Génétique
Hôpital Necker, Paris
Aventis
Internat 260
EN POST-NATAL→ phénotype évocateur dés la naissance
EN PRÉNATAL
• Facteurs de risque :
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 80/447
JUIN 1999
• Face lunaire, nuque aplatie, peau marbrée, macroglossie,hypertélorisme et épicanthus, langue scrotale, fentes palpérablesmongoloïdes
• Mains courtes, pli palmaire transverse, brachymésophalangie du 5• Malformations digestives (sténoses ou atrésie duodénale),
cardiaques, urinaires• Retard psychomoteur le plus souvent important⇒ prise en charge psychomotrice précoce +++
- antécédents familiaux :. enfant atteint. existence d’une translocation équilibrée dans le couple
- âge maternel > 38 ans• Taux sérique de -HCG à 16 semaines anormalement élevé avant
18 ans et après 30 ans• Anomalie échographique : cou large, fémur court, opacité digestive
ou tout autre anomalie viscérale, brachymésophalangie du 5
TRISOMIE 21 ?
ÉPIDÉMIOLOGIE• 1 naissance/700 = 1ère cause de retard mental• Prévalence fonction de l’âge de la mère :
- 20-30 ans : 1 naissance / 2000- 30-35 ans : 1 / 1 000- 35-40 ans : 1 / 200- > 40 ans : 2 %
CARYOTYPE(chez nouveau-né ou amniocentèse)
• Trisomie 21 libre (3 chromosomes 21) = 90 %• Mosaïque = 5 %• Translocation 21.21 = 5 %
ÉVOLUTION
• Vieillissement précoce• Risque d’hémopathies malignes• Stérilité masculine• Complications cardiaques
INDICATIONS DE L’ANALYSE des CHROMOSOMES et de l’ADNpour le diagnostic des maladies génétiques
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M.L. CHAUVETService de GénétiqueHôpital Necker, Paris
Aventis
Internat 261
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 81/447
JUIN 1999
DIAGNOSTIC PRÉNATAL DE MALADIES GÉNÉTIQUES DIAGNOSTIC POSTNATAL DE MALADIES GÉNÉTIQUES
Carotype Carotype Carotype CarotypeEtude de l’ADNselon orientation (retard
de croissance, ileusméconial)
Etude de l’ADN
Age maternelélevé
Malformations à l’échographie
Retardde croissance
Antécédentsfamiliaux
Malformationsuniques oumultiples
Malformationsavec retard
psychomoteur
Retard mentalisolé
StérilitéFausses couches
répétées Pré - FIV
Pubertéanormale
Carotype
Normal
Surveillanceéchographique(syndrome malformatif connu ?)
Anomaliechromosomique Aberrationchromosomique
Absencede mutation
X fragile
Bilan métabolique,neurologique, psychologique
Mutation X fragile
FRAXA FRAXE
Mucoviscidose, Achondroplasie,etc…
BloomFanconi
haute résolution
Hybridation in situ
Recherche designes d’orientation:- sensoriels- métaboliques- dysmorphologiques
Recherche detranslocation,d’anomalies
gonosomiques
Recherched’anomaliesgonosomiques
Anormal Cassures Normal Anormal Normal
Caryotype Etude de l’ADN
DIAGNOSTIC PRÉNATAL des MALADIES GÉNÉTIQUESIndications, méthodes, aspects juridiques et éthiques.
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. BEDUService de Néonatalogie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat262a
PARTICULARITÉS DE LA GROSSESSE
262b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 82/447
JUIN 1999
• Thérapeutiques in utéro• Troubles du rythme• Incompatibilité• Chirurgie fœtale
INTERRUPTION THÉRAPEUTIQUEDE GROSSESSE
Pour affections léthales ou incurables⇒ Loi du 17/01/1975 :
“L'interruption volontaire d'une grossesse peutà toute époque être pratiquée si 2 médecinsattestent, après examens et discussions, quela poursuite de la grossesse met en péril gravela santé de la femme, ou qu'il existe une forteprobabilité que l'enfant à naître soit atteint d'uneaffection d'une particulière gravité, reconnuecomme incurable au moment du diagnostic”
ÉCHOGRAPHIESMORPHOLOGIQUES
⇒ À répéter
PRÉLÈVEMENT FŒTAL
DOSAGES MÉTABOLIQUES
• Villosités choriales(trophoblaste)(1er trimestre)- étude de l’ADN- caryotype
• Liquide amniotique(2ème trimestre)
• Ponction de sang fœtal• Recherche de :
- infection- anomalie métabolique- anomalie coagulation- anomalie hémoglobine
POPULATION À RISQUE• ATCD familiaux (fratrie, collatéraux plus lointains,
ethnies à risques particuliers)• ATCD personnels :
- toxiques- infection pendant la grossesse- maladie maternelle (diabète, lupus)- âge maternel
PARTICULARITÉS DE LA GROSSESSE
• Signes d’appels échographiques• Et/ou dosages marqueurs sériques• Grossesse obtenue après procréation
médicalement assistée
DIAGNOSTIC PRÉNATAL
DIAGNOSTIC PRÉNATAL des MALADIES GÉNÉTIQUESDépistage néonatal de la phénylcétonurie et de l’hypothyroïdie A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. BEDUService de Néonatalogie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat262b
Obligatoire en France pour hypothyroïdie et
Justifié par : • Fréquence de ces affections• Existence d'un traitement
curatif efficace
DÉPISTAGE NÉO-NATAL262a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 83/447
JUIN 1999
phénylcétonurie (et drépanocytose aux Antilles-Guyane)
DOSAGE de la PHÉNYLALANINE(test de GUTHRIE ou fluorométrie)
DOSAGE de la TSH
DOSAGES SÉRIQUESde T3 / T4 / TSH
DOSAGE SÉRIQUE de laPHÉNYLALANINE (PHE)
(chromatographie des AA)
ÉCHOGRAPHIE
PRÉLÈVEMENT SYSTÉMATIQUEde 2 gouttes de sang sur buvard à J3
PHÉNYLCÉTONURIE
• Maladie autosomique récessive• Déficit en phénylalanine hydroxylase• 1 / 12 000 à 15 000 naissances• Traitement +++ (sinon encéphalopathie)
- régime pauvre en PHE strict jusqu’à 5à 8 ans- pour les mères atteintes : régime strict
de la conception à l'accouchementHYPOTHYROÏDIE
• 1 / 4 000 nouveaux-nés : 50 % ectopies, 30 % athyréoses, 15 % troubles de l'hormonogenèse• Opothérapie urgente +++ (retard psychomoteur)
Contrôle papier buvardContrôle papier buvard
< 10 UI / ml
⇒ Normalsauf exceptionnels faux négatifs(hypothyroïdies centrales 3 %)
30 à 40 UI / ml > 50 UI / ml < 4 mg / 100 ml
⇒ Normal
4 à 8 mg / 100 ml > 8 mg / 100 ml
Signes cliniques évocateurs :
• Hypotonie, macrosomie• Constipation• Fontanelles larges, ictère prolongé• Myxœdème, teint cireux• Persistance du lanugo• Hernie ombilicale, retard statural
curatif efficace• Fiabilité des tests
EMPREINTES GÉNÉTIQUESMéthodes, indications, aspects juridiques et éthiques
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M.L. CHAUVETService de Génétique
Hôpital Necker, Paris
Aventis
Internat 263
• E.G. = méthode d'identificationbiologique spécifique
• Basée sur le polymorphisme de locus
L'information génétique est codée dans l'ADNpar les séquences de 4 bases : adénine,cytosine, guanine, thymine
EMPREINTES GÉNÉTIQUES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 84/447
JUIN 1999
MÉTHODES
• Extraction de l'ADN des cellules présentes dans l'échantillon soumis (amplification possible par PCR)• Digestion de l'ADN par des endonucléases de restriction (sites de “fracture” spécifiques)• Séparation des fragments d'ADN par migration en électrophorèse (en fonction du PM)• Transfert sur membrane de nitro-cellulose (Southern Blot)• Hybridation par sondes multilocus• Révélation par radio-immunologie de nombreuses bandes dont la combinaison est propre à l’individu
INDICATIONS
• Identification d'un individu (vivant ou cadavre)• Recherche de paternité• Recherche de l'origine de sperme• Identification de débris biologiques
p y pmicrosatellites hypervariables de l'ADN
• Intérêt majeur en médecine légale
cytosine, guanine, thymine
ASPECTS JURIDIQUES et ÉTHIQUES
Régis par la Loi de Bioéthique du 29 Juillet 1994
Loi N° 94-653 du 29 JUILLET 1994 RELATIVE au RESPECT du CORPS HUMAINL'article 5 s’insère dans le code civil au livre I “DES PERSONNES”, titre I “DES DROITS CIVILS”, chapitre III qui fait suite au chapitre II traitant “DU RESPECT
DU CORPS HUMAIN”« Art.5 - Il est inséré, dans le titre 1er du livre du code 1er du code civil, un chapitre III ainsi rédigé : »
Chapitre III “de l’ÉTUDE GÉNÉTIQUE des CARACTÉRISTIQUES d’une PERSONNE et de l’IDENTIFICATION d’une PERSONNE par ses EMPREINTES GÉNÉTIQUES“Art.16-11 - L’identification d’une personne par ses empreintes génétiques ne peut être recherchée que dans le cadre de mesures d’enquête oud’instruction diligentées lors d’une procédure judiciaire ou à des fins médicales ou de recherche scientifique.“En matière civile, cette identification ne peut être recherchée qu’en exécution d’une mesure d’instruction ordonnée par le juge saisi d’une action tentantsoit à l’établissement ou la contestation d’un lien de filiation, soit à l’obtention ou la suppression de subsides. Le consentement de l’intéressé doit êtrepréalablement et expressément recueilli.“Lorsque l’identification est effectuée à des fins médicales ou de recherche scientifique, le consentement de la personne doit être préalablement recueilli.”
Orientation diagnostique devant une
HÉMORRAGIE GÉNITALE DE LA FEMME APRÈS LA PUBERTÉ A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin Paris
Aventis
Internat 15
POST-MÉNOPAUSEPÉRIODE D’ ACTIVITE GÉNITALE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 85/447
JUIN 1999
(en l’absence de THS)
EXA M EN C LIN IQ UE
SI N ÉG ATIF :
•H ystéroscopie-Polype
Cancer de l’endomètre
- Atrophie de l’endomètre
-Hyperplasie de l’endomètre
•Echographie
-Tumeur de l’ovaire
Cancer de
la vulve
Cancer
du col
Cancer du vagin
Vaginite
atrophique
Cancer de l’endomètre
Myome sous-muqueux
Polype, adénomyose
Hyperplasie de l’endomètre
Tumeur ovarienne ?
Cancer du col = biopsies
Cervicite = prélèvem ents
Pas d’infection génitale
EXAM EN C LIN IQ U E
(TV, speculum )
H é m orragies du 1 er
trim estre de grossesse
Suspicion de Salpingite
= cœ lioscopie
Frottis
± colposcopie
ß-H C G plasm atiques
Echographie
N orm ale
Lésionsévidentes
-H C G > 0
ß-H C G < 0
Hystéroscopie
(H ystérosalpingographie)
Orientation diagnostique devant une
LEUCORRHÉE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat 16
LEUCORRHEES = Ecoulement non sanglant provenant de l’appareil génital
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 86/447
JUIN 1999
INTERROGATOIRE . Circonstances de survenue : antibiotiques,œ stro-progestatifs, intervention gynécologique récente. Caractères de l’écoulement
. Signes fonctionnels associés : brûlures vulvo-vaginales, prurit vulvaire
EXAMEN CLINIQUE . Inspection :vulve, p
érin
ée
. Toucher vaginal : utérus, annexes
. Speculum : vagin, col, glaire
PRELEVEMENTS . Exam en m icroscopique directà l’état frais + cultureCERVICO-VAGINAUX . Etude du pH vaginal
. Test à la potasse
Leucorrhées Endocervicite Endométrites
physiologiques Trichomonas Candidoses Vaginoses Salpingitesvaginalis vaginales bactériennes
Signes . aspect norm al . L. m alodorantes, . L.blanchâtres . L. m alodorantes . glaire m uco-purulente . glaire louche
d’inspection . pas de signes fonctionnels verdâtres et . prurit, brûlures . brûlures . douleurà la m obilisation utérine
et spum euses ± douleur dans les culs-de-sacsd’exam en . prurit, brûlures latéraux
ELEM EN TS Exam en direct et Exam en C ulture + . Anaérobie : C ulture C œ lioscopie éventuelleD U cultures < 0 m icroscopique m ycogram m e test potasse > 0 (gonocoque, C hlam ydiæ )
D IAG N O STIC direct . G ardnerella vaginalis :
ex. m icro. direct
Vaginites
ALGIES PELVIENNES CHRONIQUES
Orientation diagnostique devant des
ALGIES PELVIENNES DE LA FEMME A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin Paris
Aventis
Internat 17
ALGIES PELVIENNES AIGUËS
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 87/447
INTERROGATOIRE : ATC D gynéco-obstétricaux, siège et irradiations de la douleur, dysm é norrhée, dyspareunie,signes associés, contexte psychologique
EXAMEN CLINIQUE (TV, spéculum )
EXAMENS PARACLINIQUES : VS , N FS, EC B U , prélèvem ents cervico-vaginaux, hystérosalpingographie (H SG )
CŒLIOSCOPIE
JUIN 1999
Endométriose externe Salpingite chronique Rétroversion utérine Adénomyose
douloureuse
. dysm é norrhée, dyspareunie . ATC D salpingite aiguë . ATC D d’accouchem ents . âge > 40 ans
. stérilité, rétroversion xée . prélèvem ents cervicaux dystociques . hém orragies génitales
. kyste ovarien nem ent . sérologie C hlam ydiae . dyspareunie profonde . ± diverticules à l’H SGéchogène
. granulations bleutées . pelvis in fl am m atoire . utérus m arbré et rétroversésur péritoine pelvien . ± adhérences . dilatation des veines
et/ou ovaires . ± lésions tubaires pelviennes
. déchirure des ligam ents
utérosacrés
PRÉSOMPTION
CERTITUDE=
CŒLIOSCOPIE
En cas de cœlioscopie normale : - recherche d’une cause extra-gynécologique (urinaire, digestive…)
- évaluation du pro l psychologique
EXAMEN CLINIQUE
+
-H C G
échographiecœ lioscopie
Grossesse
extra-utérine
Torsion de
kyste ovarien
Salpingite
aiguë
+-
Orientation diagnostique devant une
AMÉNORRHÉE SECONDAIRE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr B. EMPERAUGERService d’Endocrinologie et
Médecine de la reproduction
Hôpital Necker, Paris
Aventis
Internat 18
ÉLIMINER UNE GROSSESSE(-H C G plasm atique)
AMÉNORRHÉE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 88/447
JUIN 1999
INTERROGATOIRE
•ATC D d’IVG ou de curetage• M é dicam ents hyperprolactiném iants
• État psycho-affectif
EXAMEN CLINIQUE
•Poids : m aigreur, obésité• G alactorrhée• H irsutism e, signes de dysthyroïdie
DOSAGES HORMONAUX
•FSH , LH
• Prolactine
• Androgènes si hirsutism e
HYSTEROSCOPIE ⇒ cause utérine= synéchies
↑ FSH et LH FSH normale ou ↓
LH normale ou ↓
LH/FSH > 1
↑ ANDROGÈNES
cause ovarienne cause hypothalamo-hypophysaire cause ovarienne
Ménopause • D osage de Prolactine
• IR M hypophysaire
Adénome à Prolactine
↑ Prolactine
Syndrome des ovairespolykystiques
Prolactine normale
•Tum eur hypothalam o-hypophysaire
• Syndrom e de S HEEHAN
• Am é norrhée psychogène
Orientation diagnostique devant une
FIÈVRE EN COURS DE GROSSESSE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr B. EMPERAUGERService d’Endocrinologie et
Médecine de la reproduction
Hôpital Necker, Paris
Aventis
Internat 19
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 89/447
JUIN 1999
INTERROGATOIRE
•Ant
écédents
• Type de èvre• N otion de contage, séjour en zoned’endém ie palustre
• N otion de contractions utérines (M AP)
• N otion d’écoulem ent liquidien vulvaire
(rupture des m em branes)
SYSTÉMATIQUES
•N FS, C R P
• H é m ocultures, EC B U
• Prélèvem ents vaginaux
• Prélèvem ents de liquide
am niotique (si rupture)
EN FONCTION DU CONTEXTE
•Sérologie rubéole, toxoplasm ose
• Sérologie et virém ie C M V
• Sérologie VIH• Transm inases
• Frottis et goutte épaisse
• Echographie hépatique
EXAMEN CLINIQUE EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
FIÈ VRE
GYNÉCOLOGIQUE
•Lésions d’herpès• B artholinite
• C ervico-vaginite•M odi cations du col
• R upture des m em branes
• Test au D AO
FŒTAL
•R ythm e cardiaque fœ tal
(après 28 SA )
GÉNÉRAL
•Eruption, ictère• Adénopathies
• Abdom en, fosses lom baires•O R L, pulm onaire
(ou signes d’appel infectieux)
Orientation diagnostique devant une
HÉMORRAGIE DU 1er TRIMESTRE DE GROSSESSE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat 20
ECHOGRAPHIE( d i l ) GrossesseGrossesse ß-HCG > 0
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 90/447
JUIN 1999
Cœlioscopie
AspirationAnapath
SurveillanceHCG
Expulsion spontanéeou aspiration
Grossesse
extra-utérine
Grossesse
évolutive
Grossesse
évolutive
(± hématome)
Môle hydatiforme
Echographie normale
Utérus videAspect vésiculaire intra-utérin± kystes ovariens bilatéraux+ ß-HCG très élevés
Sac gestationnelintra-utérin
ECHOGRAPHIE(sonde vaginale) Grossesseconnue
Grossessenon connue
Sac gestationnelextra-utérinEmbryon visible
BDC ⊕
Embryon visible
BDC ⊕
Pas d’embryonvisible
Pas d'embryonvisible
Embryon visible
BDC
Embryon visible
BDC
élévation ß-HCG faible ou nulle
ß HCG > 0
Taux ß-HCG x 2
Signes indirects de GEU. masse échogène latéro-
utérine. épanchement du Douglas
Fausse couche spontanéeou Grossesse extra-utérine
Fausse couche spontanée
Grossesse évolutiveprobable
Surveillance échographique jusqu'à apparition sacgestationnel utérin
ß-HCG + écho à 48 h
Surveillance ß-HCG + échoCoelioscopie selon évolution
Contrôle échoau 10ème jour
-
-
Orientation diagnostique devant une
HÉMORRAGIE DU 3e TRIMESTRE DE GROSSESSE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 21
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 91/447
JUIN 1999
◊ HEMORRAGIE DU 3e TRIMESTRE
= saignement provenant du tractus génitalde la 28ème semaine d’aménorrhée jusqu’àla fin de la deuxième phase du travail
◊ Dans tous les cas :
. hospitalisation d’urgence
. recherche de signes d’hypovolémie
. groupe sanguin, voies d’abord veineux
. transfusion en cas d’hémorragieimportante
. pas de toucher vaginal avant d’avoiréliminé un placenta praevia
. transfert immédiat en salle de travail pourenregistrement du rythme cardiaque
fœtal + échographie
PLACENTA PRAEVIA
. éventuelles métrorragies antérieures
. hémorragie indolore
. utérus souple
. diagnostic échographique avecdifférenciation entre placenta marginal etrecouvrant
AUTRES CAUSES
• Rupture utérine (surtout en cas d’utérus cicatriciel)• Rupture d’un vaisseau chorial : signes de souffrance fœtale aiguë
• Hémorragie sans cause évidente : suspecter de principe un petitdécollement placentaire - peut également correspondre à une menaced’accouchement prématuré
HEMATOME RETRO-PLACENTAIRE
. douleurs abdominales
. éventuelle HTA, albuminurie, oligurie
. contracture utérine
. signes de souffrance ou mort fœtale
. stigmates de CIVD
. diagnostic parfois difficile : tableau clinique
de menace d’accouchement prématuré (bêta-mimétiques contre-indiqués)
PROLAPSUS GÉNITAUXDiagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 147
EXTÉRIORISATIOND’UNE TUMÉFACTION A LA VULVE PESANTEURS PELVI-PÉRINÉ ALESDOULEURS LOMBO SACRÉESSIGNES URINAIRES LEUCORRHÉES EXAMEN SYSTÉMATIQUEM iti i é i
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 92/447
JUIN 1999
PHYSIOPATHOLOGIE
Déficience des moyens de soutien des viscères pelviens
• R eleveur de l’anus (faisceau élévateur)• N oyau breux central du périnée
Déficience des moyens de suspension latéraux et postérieurs
• Ligam ents cardinaux et utéro-sacrés
RECHERCHE DE FACTEURS FAVORISANTS
• Accouchem ents (surtout si gros enfants)
• M ultiparité• D échirure périnéale• C hirurgie (hystéropexie antérieure)
EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE
PROLAPSUS
BILAN COMPLÉMENTAIRE
É O S OD UNE TUMÉFACTION A LA VULVE S U S É É SDOULEURS LOMBO-SACRÉESS G S U S UCO É S S S É QU
COLPOCÈLE ANTÉRIEURE COLPOCÈLE POSTÉRIEUREHYSTÉROCÈLE
Sur table, au repos età l’effort de poussée
(ou cystocèle)= déroulem ent de la paroi antérieure du vagin
(rectocèle ou élytrocèle)= déroulem ent de la paroi postérieure du vagin
• R echercher une association de 2 ou 3 élém ents (hystéro-cystocèle ...)• R echercher une incontinence urinaire d’effort (+ m anœ uvre de B onney)
• Exam en des releveurs et du périnée• Frottis cervico-vaginal
• Examen uro-dynamique +++
• M ictions im périeuses• Incontinence urinaire d’effort
FIBROMES UTÉRINSDiagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 148
COMPLICATION RÉ V ÉLATRICE DÉCOUVERTE FORTUITE
• Asym ptom atique le plus souventD é t é l i
SIGNES FONCTIONNELS
• Mé norragies, mé trorragiesP t l i
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 93/447
JUIN 1999
FIBROME ASYMPTOMATIQUE FIBROME SYMPTOMATIQUE
TRAITEMENT MÉDICAL CHIRURGIE
PRINCIPES DU TRAITEMENT
y p q p• D écouverte par exam en gynécologique,échographie pelvienne
g , g• Pesanteurs pelviennes
• Pollakiurie
EXAMEN CLINIQUE EXAMENS ,COMPLÉMENTAIRES
• Progestatifs du 16èm e au 25èm e jour du cycle
(ou du 5 èm e au 25èm e jour si contraception souhaitée)• Si brom e hém orragique (sauf si sous-m uqueux)
• R ésection hystéroscopique (m yom e sous-
m uqueux < 4 cm )
• M yom ectom ie par laparotom ie ou cœ lioscopie
• H ystérectom ie après 40 ans
• Echographie pelvienne (sonde abdom inale et endovaginale ++)
- intérêt diagnostique : m asse échogène arrondie- taille
- siège : sous-m uqueux, interstitiel, sous-séreux- situation dans l’utérus : corps utérin, isthm e
• Hystéroscopie: m yom e(s) sous-m uqueux
• B iologie (N FS ) si brom e hém orragique
• Speculum : frottis cervico-vaginal
• TV : m asse unique ou m ultiple, ferm e,
arrondie, indolore, solidaire de l’utérusdiagnostic difficile si obésité ou brom e
sous-séreux pédiculé
• R echerche de prolapsus,
d’incontiinence urinaire d’effort
É VOLUTION
• Augmentation de volume (surveillance
écho ++)• Involution fréquente après la m é nopause
• Complications :
- aném ie (si répétition des hém orragies)
- torsion ( brom e sous-séreux pédiculé)- com pression urétérale ( brom e inclus
dans le ligam ent large ⇒ U IV)
• Nécrobiose aseptique ( èvre, augm entationdouloureuse de volum e du brom e)
⇒ Abstention thérapeutique sauf si brom e volum ineux ou sous-m uqueux
FIBROME ?
CANCER DU COL DE L’UTÉRUSÉpidémiologie, anatomie, pathologie, diagnostic, é volution, principes du traitement, dépistage
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 149
MÉTRORRAGIES (provoquées) FROTTIS SYSTÉMATIQUE ANORMAL +++ COLPOSCOPIE ANORMALE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 94/447
JUIN 1999
EXAMEN CLINIQUE COLPOSCOPIE +++
CANCER DU COL
PRINCIPES DU TRAITEMENT
BILAN GÉNÉRALCLASSIFICATION ANATOMO-PATHOLOGIQUE
CURETAGE DE L’ENDOCOL
CIN III et MICROINVASIF sans embols lymphatiques Stades I et II proximal
Curiethérapie utéro-vaginalePuis, après 6 sem aines, colpo-hystérectom ie
élargie avec curage ganglionnaire iliaqueexterne ± lom bo-aortique
Chirurgie premièresi fem m e < 40 ans,
avec transposition ovarienne puis
curiethérapie vaginale post-opératoire
Stades II distal et III
= TV • D iagnostic facile si tum eur bourgeonnante ± ulcérée• ⇒ biopsies
⇒ conisation
Im portance du dépistage +++
= frottis cervico-vaginaux réguliers
⇒ R adiothérapie pelvienne ± curiethérapie
= cancers épidermo ï des (adénocarcinom es plus rares)
• C arcinom e
in situou
CIN III: m em brane basale intacte
• C arcinom e microinvasif : pénétration < 3 m m sous la basale• C arcinom e invasif
ÉPIDÉMIOLOGIE = FACTEURS DE RISQUE
• R apports sexuels précoces• N om breux partenaires sexuels• Infections du col parpapillomavirus ++ (H PV 16, 18 ...)
PRONOSTIC
= C lassication FIG O ou IG R
B iopsies dirigées sur zone detransform ation atypique grade 2
(conisation si jonction endocervicale)
• Vagin : exam en sous valves
• Param è tres et rectum : TR
• Vessie : cystoscopie• G anglions (iliaques externes + +, iliaques prim itifs,
lom bo-aortiques) : tom odensim é trie, cœ lioscopie
CANCERS DE L’ENDOMÈTREÉpidémiologie, diagnostic, é volution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 150
EXAMEN CLINIQUE HYSTÉRO-SALPINGOGRAPHIE HYSTÉROSCOPIE +++ÉCHOGRAPHIE VAGINALE CURETAGE BIOPSIQUE
MÉTRORRAGIES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 95/447
JUIN 1999
EXAMEN CLINIQUE HYSTÉRO SALPINGOGRAPHIE HYSTÉROSCOPIE +++ÉCHOGRAPHIE VAGINALE
ADÉNOCARCINOME DE L’UTÉRUS
PRINCIPES DU TRAITEMENT
BILAN GÉNÉRALBILAN D’EXTENSION
CURETAGE BIOPSIQUE
Stade I Stade II
• TV : volum e utérin souvent norm al
(difficile à apprécier siobésité)
• Frottis cervico-vaginal souventnorm al
• H ystérectom ie totale + annexectom ie bilatérale par voie abdom inale (ou vaginale si obésité)• ± curage ganglionnaire iliaque externe et curiethérapie vaginale pré ou post-opératoire• R adiothérapie externe post-opératoire si facteurs de m auvais pronostic :
extension > m oitié du m yom è tre et/ou grade 3 histologique
• M ê m e traitem ent que cancer du col
• Echographie : utérus, ovaires, foie• UIV • C liché de thorax• ± IRM : m yom è tre, ganglions
ÉPIDÉMIOLOGIE
• Terrain : fem m e ménopausée le plus souvent• Facteurs de risque :obésité ++, m é nopause
tardive,œ strogénothérapie isolée, hyperplasieatypique de l’endom è tre
PRONOSTIC
= C lassication FIG O , in ltration du m yom è tre ++, grade
histologique ++, m é tastases ganglionnaires
• Epaississem ent inconstant
de l’endom è tre (> 5 m m )
Volontiers rem placée parl’hystéroscopie
• Lacune irrégulière de l’utérus
Souvent inutile si biopsies
per-hystéroscopiques
D e plus en plus am bulatoire
• D iagnostic : lésion bourgeonnante (parfois,
hyperplasie polypoïde)⇒biopsies dirigées+++
• Pronostic :siège (lim ite/isthm e ++)
Obésité, diabète, H TA ...
TUMEURS DU REVÊTEMENT ÉPITHÉLIAL DE L’OVAIRE Anatomie pathologique, diagnostic, é volution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 151
MANIFESTATIONS RÉ V ÉLATRICES DÉCOUVERTE FORTUITE COMPLICATION INAUGURALE
• D ouleurs pelviennes• M é trorragies• Augm entation du volum e de l’abdom en
• Ascite
(exam en clinique, échographie)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 96/447
JUIN 1999
EXAMEN CLINIQUE IMAGERIE
TUMEUR DE L’OVAIRE
PRINCIPES DU TRAITEMENT
BIOLOGIE
TUMEURS BÉNIGNES TUMEURS MALIGNES
• Palpation abdom inale (tum eur volum ineuse)• TV : m asse annexielle dans un cul-de-sac vaginal
latéral, indépendante de l’utérus
= marqueurs tumoraux(CA 125, AC E, C A 19.9)
• Cœlioscopie : cytologie péritonéale, explorationabdom inale, aspiration et ouverture du kyste
• Kystectomie (intrapéritonéale ou transpariétale)si aucun élém ent suspect
• C hez la fem m e m é nopausée :ovariectomiebilatérale (cœ lioscopie ou laparotom ie)
• Médiane sous et latéro-ombilicale : cytologie péritonéale, explorationabdom inale (foie, coupoles, péritoine, ganglions latéro-aortiques ...)
• Hystérectomie totale + annexectom ie bilatérale ± curage ganglionnaire
lom bo-aortique• Stades IIB , III et IV : réduction tum orale m axim ale si exérèse com plèteim possible
ANATOMO-PATHOLOGIE
= tum eurs séreuses ou muqueusesle plus souvent :
• bénignes• à m alignité lim ite (borderline)
• m alignes
COMPLICATIONS
• Torsion aiguë : douleur pelvienne brutale,nausées, défense abdom inale
• Hémorragie intrakystique
• Rupture de kyste• Compression• Extension loco-régionale (tum eur m aligne)
PRONOSTIC
Variable avec :• Extension(classication TN M )
• Histologie
• Echographie pelvienne (endovaginale + +)
- con rm e l’origine ovarienne de la tum eur
- précise la taille- renseigne sur sa nature : suspicion de m alignité sivégétations exo et/ou endo-kystiques
• Scanner abdom ino-pelvien etéchographiehépatique si suspicion de m alignité
SALPINGITES AIGUËSEtiologie, diagnostic, é volution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 152
DOULEURS PELVIENNES BILATÉRALES + FIÈ VRE chez une FEMME JEUNE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 97/447
JUIN 1999
FORMES ATYPIQUES
• Form es asym ptom atiques, sans èvre
• Avec m é trorragies (élim iner G EU )• Atténuées, avec vagues douleurspelviennes persistantes (C hlam ydia)
ÉTIOLOGIES
• M ST : C hlam ydia ++ , gonocoque,
m ycoplasm e• G erm es endogènes aérobies etanaréobies (pyosalpinx)
BIOLOGIE CŒLIOSCOPIE
SALPINGITE ?
PRINCIPES DU TRAITEMENT
• ATC D de salpingite, IVG , hystérographie, stérilet• D ouleur provoquée ± défense de l’hypogastre et des fosses iliaques• Spéculum : leucorrhées, glaire trouble• TV : douleurà la m obilisation utérine, culs de sac latéraux sensibles
• H yperleucocytose (inconstante), VS augm entée• Prélèvem ents bactério : col, m é at uréthral,EC B U , hém ocultures
• Sérologies : syphilis, C hlam ydia, ± H IV
indications larges, surtout chez fem m e jeune
• Trom pes in fl am m atoires,œ dém atiées,écoulem ent de pus par le pavillon
• Prélèvem ents bactériologiques
• Antibiothérapie parentérale puis per os :- Am oxicilline/acide clavulanique + tétracycline de synthèseou am oxicilline/acide clavulanique + uoroquinolone
• Pyosalpinx : drainage per-cœ lioscopique
• Traitem ent du partenaire ++
• Prévention : traitem ent des infections génitales basses, inform ations sur M ST
É VOLUTION et PRONOSTIC
• Favorable si traitem entpr écoce
• Complications
- Pyosalpinx : èvre élevée, m asse latéro-utérinedouloureuse, hétérogène en écho- Abcès tubo-ovarien- A long term e : stérilité, G EU
CANCERS DU SEINÉpidémiologie, anatomie pathologique, dépistage, diagnostic,é volution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin Paris
AventisInternat 153
TUMÉFACTION MAMMAIRE ÉCOULEMENT SANGLANT DU MAMELON MÉTASTASE RÉ V ÉLATRICE
D écouverte par auto-palpation ou exam en systém atique O sseuse, hépatique, ganglionnaire
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 98/447
JUIN 1999
ANAMNÈSE EXAMEN CLINIQUE MAMMOGRAPHIE ÉCHOGRAPHIE
TYPE ANATOMO-PATHOLOGIQUEBILAN D’EXTENSION
CYTOPONCTION ++ BIOLOGIE
T1 ou T2 < 3 cmDÉPISTAGE T2 > 3 cm ou T3 CAS PARTICULIERS
• ATC D fam iliaux de
cancer du sein• N otion d’évolutivité
• Tum orectom ie + curage axillaire• R adiothérapie post-opératoire
• Auto-palpation et exam ens réguliers• M am m ographie après 40 ans
• M am m ectom ie + curage axillaire• R econstruction m am m aire im m é diate ou retardée
• Locale : adhérences (peau, pectoral)• Régionale : ganglions (axillaires, sus-claviculaires)• Générale : os, poum on, plèvre, foie
• Chimiothérapie : N ⊕ , grade 3 histologique
• Hormonothérapie : récepteurs⊕ chez la
fem m e m é nopausée
D ebout (bras levés) et couché• Inspection : adhérence cutanée,rétraction du m am elon, in fl am m ation
cutanée• Palpation : siège, taille, m obilité de
la tum eur• Exam en du sein opposé ++, descreux axillaires etsus-claviculaires
ÉPIDÉMIOLOGIE
• Pic de fréquence : 45/50 ans• Facteurs de risque : ATC D fam iliaux, nulliparité, 1ère grossesse
tardive, hyperplasie canalaire ou lobulaire atypique
PRONOSTIC
• C lassi cation TN M : taille, envahissem ent ganglionnaire, m é tastases
• G rade histologique (SB R )• R écepteurs horm onaux
F + P + clichés localisésagrandis
• Tum eur bénigne = opacitéarrondie et régulière
• C ancer = im age stellaire
± m icro-calci cations(parfois, aspect bénin ounorm al)
= M arqueur tum oral
(C A 15.3)
= C arcinom es in situ ou invasifs,galactophoriques, lobulaires ...
• Intéressant si seinsdenses
• D istingue tum eurs
solides et liquidiennes
(kystes)
• O u m icrobiopsie
• N ’a de valeur que si positive• Perm et le dosage des
récepteurs hormonaux• Si négative m ais tum eur
suspecte : exam enhistologique extemporané
PRINCIPES DU TRAITEMENT
CANCER DU SEIN
MÉNOPAUSEDiagnostic, conséquences, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin Paris
AventisInternat 154
AMÉNORRHÉE ≥ 1 an
C hez une fem m e de la cinquantaine
TROUBLES FONCTIONNELS
• B ouffées de chaleur• Sécheresse vaginale
DOSAGES HORMONAUX
(non indispensable au diagnostic)
• E2 < 20 pg/m l ou test aux progestatifs négatif• FSH ↑↑, LH ↑
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 99/447
JUIN 1999
INTERROGATOIRE
• ATC D fam ilial de cancer du sein• Pathologie gynécologique bénigne ou m aligne
• ATC D throm bo-em boliques et cardio-vasculaires
EXAMEN CLINIQUE
• Poids, TA
• Frottis cervico-vaginal, TV
EXAMENS PARACLINIQUES
• M am m ographie• B ilan glucido-lipidique• Echographie pelvienne (si brom e)
• O stéodensitom é trie (si C I absolue ou relativeau traitem ent horm onal substitutif ou réticence)
CONSÉQUENCES
À COURT TERME
• Troubles vasom oteurs
• Troubles psychiques
(± syndrom e dépressif)• Prise de poids
À MOYEN TERME
• Am incissem ent de la peau
• Atrophie vulvo-vaginale (± vaginite atrophique)
• Troubles urinaires (cystite récidivante, incontinence urinaire)• ↑ LD L cholestérol, tendance diabétogène• ↑ risque vasculaire
À LONG TERME
O stéoporose
SI CI au TRAITEMENT HORMONAL
• B ouffées de chaleur : Véralipride• Prévention de l’ostéoporose : calcium± calcitonine ± diphosphonate
• Sécheresse vaginale : œ strogénothérapie
MÉNOPAUSE
TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF
• En l’absence de C I (cancer du sein ou endom è tre, cancer endom é trioïdede l’ovaire, atteinte hépatique sévère, ATC D throm bo-em bolique récent)
• Intérêt: prévention de l’ostéoporose, réduction des troubles fonctionnelset des accidents vasculaires ischém iques
• TH S = association de :
- 17 béta estradiol per os ou trans ou percutané 25 à 30 jours par m ois
- progestérone naturelle ou progestatif Pregnane ou N orpregnane. 12 jours par m ois : traitem ent séquentiel (hém orragie de privation). 25 jours par m ois : traitem ent continu (am é norrhée)
• Surveillance :à 3 m ois (signes de sous ou de surdosage)
- Tous les ans : exam en + bilan glucido-lipidique - Tous les 2 ans : m am m ographie - Si m é trorragies : hystéroscopie
PRINCIPES DU TRAITEMENT
CONTRACEPTIONMéthodes, contre-indications, surveillance
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin Paris
AventisInternat 155
Efficacité : indice de PEAR L
=nbre de grossesses accidentelles x 1200
nbre d’années d’exposition
CONTRACEPTION
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 100/447
PILULES PROGESTATIVES
• Progestatifs m acrodosés :- Prégnane, N orprégnane- 20/28 jours (antigonadotrope)
⇒ Indications : contraception après 45 ans,m astopathie, brom e, adénom yose,
ATC D fam ilial de cancer du sein⇒ C I: H TA, diabète, dyslipidém ie
• N orstéroïdes m icrodosés :- en continu à heure xe
(non antigonadotrope)⇒ Indications : H TA , diabète, dyslipidém ie,
ATC D throm bo-em bolique > 1 an⇒ R isque : am é norrhée, spotting
JUIN 1999
CONTRACEPTION ORALE
PILULES ŒSTRO-PROGESTATIVES
PE AR L < 0,2 %
PILULESCOMBINÉES
• N orm odosées• M inidosées : m ono,
bi ou triphasiques
CONTRACEPTION
INTRA-UT É RINE
= D IU (stérilet au cuivre,à la progestérone)• PEAR L = 1 % , efficacité = 18 m ois à 4 ans
• Indications = fem m e ayant au m oins 2
enfants, si m auvaise tolérance ou C I aux
œ stro-progestatifs
CONTRACEPTION
MASCULINE = préservatifs m asculins
⇒ prévention des infectionsH IV et autres M ST
BILAN PRÉ ALABLE
• Interrogatoire, poids, TA, frottis, TV, seins• B iologie : glycém ie à jeûn et PP, TG ,
cholestérol total, H D L cholestérol
SURVEILLANCE
Exam en à 3 m ois, puis
tous les 6 m ois à 1 an
PILULESSÉQUENTIELLES
En post-abortum , aprèscure de synéchies
CONTRE-INDICATIONS ABSOLUES
• ATC D de throm bose veineuse ou artérielle• C ardiopathies throm bogènes• H TA, diabète, hyperlipidém ie
• Tabagism e im portant
• C ancer sein et utérus• ATC D de cholestase gravidique
CONTRE-INDICATIONS ABSOLUES
• G rossesse• ATC D d’infection génitale haute• N ulliparité• C ardiopathie avec risque d’OSLER• Fibrom e sous-m uqueux, m alform ation utérine
INCIDENTS et ACCIDENTS
• M alaise vagalà la pose• Saignem ents utérins, disparition des ls
• Infections génitales, G EU , perforation
CONTRACEPTION VAGINALE
• D iaphragm e
• Sperm icides
• Eponges vaginales
SURVEILLANCE
= Exam en clinique + biologie
à 3 m ois puis tous les 2 ans
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSERéglementation, complications
AV E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 156
LÉGISLATION DE L’IVGÉPIDÉMIOLOGIE
• Environ 150 000 IVG /an
• 2/3 sous A G et73 % paraspiration• Loi n° 75-17 du 17/01/1975, m odiée par Loi n° 2001-588 du 04/07/2001 : la fem m e enceinte
ét t l d it ti d détresse td d à éd i l’i t ti
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 101/447
JUIN 1999
ASPIRATION Pr évention de l’im m unisation R h
chez fem m e Rh négatif
COMPLICATIONSCOMPLICATIONS
MÉTHODES D’IVG
IMMÉDIATES SECONDAIRES
MÉDICAMENTEUSE
• 2/3 sous A G et 73 % par aspiration
• Sous AG ou AL
• D ilatation du col aux bougies (± lam inaires avant IVG )
• Aspiration à la vacurette
(M ifépristone ou R U 486)• D ans centres agréés• Avant 49 jours d’am é norrhée• C ontre-indications : tabac, asthm e, > 35 ans
• Spasm e coronaire avec prostaglandine injectable• R étention• Poursuite de la grossesse (1 % )
• R étention• Endom é trite / salpingite
• Synéchies
⇒ Perforation
1ÈRECONSULTATION :
• C on rm ation de la grossesse (± é cho)
• Inform ations sur les m é thodes d’IVG et les risques m é dicaux encourus• R em ise d’un dossier guide expliquant les aides possibles si poursuite de la grossesse
DÉLAI DE RÉFLEXION (≥ 7 jours) : entretien avec une conseillère conjugale ou assistante sociale
CONFIRMATION ÉCRITE : de la dem ande d’IVG au m é decin (si fem m e m ineure célibataire : autorisation
de l’un des parents ou de la personne exerçant l’autorité parentale)
IVG : pratiquée par un m é decin dans un établissem ent d’hospitalisation publique ou privée agr éée
A PRÈS IVG : inform ation sur les m é thodes de contraception
que son état place dans une situation de détresse peut dem ander à un m édecin linterruption
de sa grossesse avant la n de la 12èm e sem aine de grossesse (14 èm e sem aine d’am énorrhée)
GROSSESSEDiagnostic, surveillance clinique, indications des examens complémentaires, réglementation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin Paris
AventisInternat 157
DIAGNOSTIC FACILE• Am é norrhée secondaire chez une
DIAGNOSTIC DIFFICILE• C ycles irréguliers, am é norrhée post-pilule
GROSSESSE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 102/447
JUIN 1999
fem m e aux cycles réguliers• TV : utérus globuleux
• M é trorragies
• TV non concluant (obésité, brom e)⇒ D IG , H C G plasm atiques
LÉGISLATION
• 7 exam ens prénataux obligatoires :- 1er exam en avant n du 3èm e m ois = déclaration de grossesse- 6 autres exam ens (1/m ois)à partir du 4èm e m ois
• Congé de maternité = 16 sem aines (6 avant et 10 après accouchem ent)
- 26 sem aines à partir du 3èm e enfant
SURVEILLANCE
1er EXAMEN
• ATC D fam iliaux, m é dicaux, chirurgicaux, gynéco-obstétricaux ++• D éterm ination du terme : date des dernières règles, courbe de tem pérature,PM A, ± é cho entre 8 et 12 sem aines d’am é norrhée (SA)
• Poids, TA, TV (utérus, col), speculum (± frottis), enregistrem ent des B D C
(D oppler)à partir de 12 SA• Exam ens com plém entaires :
- O bligatoires : groupe/Rhésus, R AI, sérologies syphilis, rubéole ettoxoplasm ose, glucosurie et album inurie
- C onseillés : EC B U , H IV
AUTRES EXAMENS
• M A (> 20 SA), contractions, m é trorragies, signes urinaires
• Poids, TA , hauteur utérine, B D C , TV : col, présentation (à partir du 8èm e m ois)
• Exam ens com plém entaires obligatoires : glucosurie + album inurie à 6 et 8 m ois, R AIà 6, 8 et 9 m ois
si R hésus négatif, toxoplam ose tous les m ois si 1ère sérologie négative, Ag H B s et N FS au 6 èm e m ois
• Autres exam ens :
- Echographie :
. à 12 SA pour le dépistage de la trisom ie 21 (m esure de la clarté nuccale). m orphologique entre 20 et 22 SA
. surveillance de croissance entre 32 et 34 SA
- D osage des m arqueurs HC G H T21 etαFP entre 15 et 17,5 SA (trisom ie 21)
- Am niocentèse à 15 S A chez les fem m es > 38 ans ou à risque- G lycém ie à jeûn et PP à partir de 26 SA (ou avant et repéter si facteurs de risque de diabète,prise de poids, m acrosom ie fœ tale)
- Radiopelvim é trie au début du 9èm e m ois si siège ou utérus cicatriciel
ACCOUCHEMENT NORMAL EN PRÉSENTATION DU SOMMET
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 158
DÉBUT DU TRAVAIL
C ontractions utérines douloureuses et régulières + m odications du col
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 103/447
JUIN 1999
HOSPITALISATION
TRANSFERT EN SALLE DE TRAVAIL
TRAVAIL
DÉLIVRANCE
ENREGISTREMENT CONTINU
du RYTHME CARDIAQUE FŒTAL et CONTRACTIONS UTÉRINES
TOUCHER VAGINALPOCHE DES EAUX
1ère PHASE 2ème PHASE
R upture spontanée ou provoquée (toutes les heures)
• R C F : norm alem ent entre 120 et 160 /m n
• C U : fréquence, durée ± intensité
effacem ent/dilatation du col
(environ 7 à 10 h chez la prim ipare)dilatation com plète du col
⇒ accouchem ent
• D ilatation du col
• Type et hauteur de la présentation
• Engagem ent : quand le B IP a franchi
le plan du détroit sup.• D escente dans l’excavation pelvienne• D égagem ent (± é pisiotom ie)
• = expulsion du placenta et m em branes avec hém orragie < 500 cc (< 30 m n)
• Exam en du placenta : face fœ tale (vaisseaux) et m aternelle (cotylédons)• Après délivrance : vérication du globe utérin
• TA, recherche de sucre et album ine dans les urines
• Palpation de l’abdom en
• B ruits du cœ ur fœ taux
• TV : présentation (céphalique le plus souvent), col• Am nioscopie : couleur du liquide am niotique
HÉMORRAGIES DE LA DÉLIVRANCEDiagnostic, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 159
HÉMORRAGIES DE LA DÉLIVRANCEFACTEURS DE RISQUE R etentissem entsurétatgénéral
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 104/447
JUIN 1999
HÉMORRAGIES DE LA DÉLIVRANCE
GESTES IMMÉDIATS
SI HÉMORRAGIE GRAVE PERSISTANTE
FACTEURS DE RISQUE
• H ydram nios
• G rande m ultiparité• Travail prolongé⇒ Perfusion IV d’ocytociques
après l’accouchem ent
= H é m orragie > 500 cc provenant du tractus
génital dans les 24 h après l’accouchem ent
R etentissem ent surétat général(pouls, TA , coloration)
• Révision utérine (+ délivrance articielle si placenta non expulsé) : rétention placentaire, rupture utérine• Perfusion IV d’ocytociques +/- injection intra-m urale : inertie utérine• R évision du col et du vagin sans valves : suture si déchirure• N FS et bilan d’hém ostase (troubles de la coagulation)
• R IN G ER LAC TATE®, PLA SM IO N ® en attendant plasm a frais congelé et culots globulaires• C as particuliers :
- placenta accreta : hystérectom ie d’hém ostase
- rupture utérine : suture ou hystérectom ie
• Perfusion IV de prostaglandines de synthèse ⇒ inertie
• D iscuter ligature des artères hypogastriquesou hystérectom ie d’hém ostase
ou em bolisation artérielle sélective
POST-PARTUMSurveillance clinique, allaitement et ses complications
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 160
ALLAITEMENTSURVEILLANCE CLINIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 105/447
JUIN 1999
1er JOUR : surveillance les deux 1 ères heures en salle de travail
• Pression artérielle, pouls, tem pérature
• Saignem ent vaginal
• G lobe utérin
LES JOURS SUIVANTS• PA, pouls, tem pérature
• Palpation de l’utérus (fond utérin) dont le volum e dim inue
progresivem ent
• Lochies (dim inution progressive d’abondance) - Si odeur
nauséabonde, suspecter une endom é trite
• Périnée : cicatrice d’épisiotom ie
• Fonction vésicale : rétention, incontinence urinaire d’effort
• Jam bes : d
épistage des
phlébites ++• R echerche de troubles psychologiques
• Gammaglobulines anti-D dans les 72 h si enfant R h positif
chez m è re R h négatif
• B rom ocriptine si refus d’allaitem ent
• Lever pr écoce (prévention des phlébites)
MATERNEL
• 1ère tétée dans les heures qui suiventl’accouchem ent (colostrum )
• M ontée laiteuse : vers le 3èm e jour
• Environ 6 tétées par jour
CREVASSES
• D ouleurs• Soins locaux ± arrêttransitoire de l’allaitem ent
ENGORGEMENT MAMMAIRE
• Tension douloureuse• Traitem ent parocytocine :2 U . IM , 20 m n avant tétée
GALACTOPHORITE (stade 1)
• Fièvre m odérée, sein un peu tendu,écoulem ent de pus par le m am elon
• Traitem ent : antibiotiques + AIN S
+ arrêt de l’allaitem ent
ABCES DU SEIN (stade 2)
• Fièvre élevée, douleur intense,nodule m am m aire
• Traitem ent : incision / drainage
LYMPHANGITE AIGUË• Fièvre + placardin fl am m atoire du sein
• Traitem ent : AIN S
ABCES DU SEIN
2 stades
COMPLICATIONS
ARTIFICIEL
GROSSESSE EXTRA-UTÉRINEÉtiologie, diagnostic, é volution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 161
DOULEUR PELVIENNE UNILATÉRALE MÉTRORRAGIES
Peu abondantes, typiquem ent noirâtres
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 106/447
JUIN 1999
INTERROGATOIRE EXAMEN CLINIQUE (TV)
HCG < 2000 UI/l HCG > 2000 UI/l
GEU ?
PRINCIPES DU TRAITEMENT
• ATC D de salpingite, de G EU
• Stérilet• Retard de r ègles ++ (parfois m asqué par m é trorragies)
ÉCHO ANORMALE
• M asse latéro-utérine hétérogène• ± é panchem ent dans le D ouglas
CHIRURGIE
• Laparotomie siétat de choc ou grossesse interstitielle• Cœlioscopie dans les autres cas avec :
- Traitem ent conservateur: salpingotom ie + aspiration de la G EU puis surveillance (↓ des H C G )
- Traitem ent radical: salpingectom ie (si récidive hom olatérale de G EU ou ATC D de plastie tubaire)
TRAITEMENT MÉDICAL
• Seulem ent si diagnostic certain et pas d’hém opéritoine= Méthotrexate in situ ou par voie systém ique
• Surveillance +++ de la décroissance des H C G plasm atiques
FORMES TARDIVES
• Rupture de GEU = douleur abdom inale
brutale ± collapsus + TV douloureuxEcho :épanchem ent du D ouglas⇒ chirurgie urgente
• Hématocèle : douleurs pelviennes
persistantes + fébricule + TV douloureuxEcho :épanchem ent hétérogène duD ouglas
ÉCHO NORMALE
Surveillance H C G + échotoutes les 48 h
Forte suspicion de G EU
U térus vide ± sac gestationnel
extra-utérin en écho
G EU
• U térus norm al ou légèrem ent globuleux et ram olli
• M asse latéro-utérine douloureuse (inconstante)• D ouleur du cul-de-sac de D ouglas (rare au début)
• H C G plasm atique : grossesse si⊕• Echographie pelvienne endovaginale
Etiologie principale = séquelles desalpingite (parfois m é connue)
MENACE D’ACCOUCHEMENT PRÉMATURÉÉtiologie, diagnostic, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 162
CONTRACTIONS UTÉRINES DOULOUREUSES MODIFICATIONS DU COL RUPTURE DES MEMBRANES
É
(interrogatoire, palpation, enregistrem ent) R accourcissem ent et/ou ouverture
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 107/447
JUIN 1999
MENACE D’ ACCOUCHEMENT PRÉMATURÉ
CURATIF PRÉ VENTIF
Chez une femme enceinte ≤ 37 S.A.
PRINCIPES DU TRAITEMENT
• Signes d’infection
• EC B U , PVRECHERCHER une souffrance fœtale (RCF)
NE PAS TRAITER si • Souffrance fœ tale
• Fièvre + rupture desm em branes
• D ilatation avancée du col
ÉTIOLOGIE
• Causes connues : hypertherm ie m aternelle,
grossesses m ultiples, placenta praevia,
hydram nios, béance cervico-isthm ique,
m alform ations congénitales de l’utérus• Facteurs de risque : ATC D de fausse
couche tardive ou d’accouchem entprém aturé, infections urinaires, bas niveausocio-économ ique, travail pénible
⇒ Tient com pte du term e de la grossesse, des
m odications du col, de l’étiologie et des facteurs associés
Repos +++
H ospitalisation systém atique si rupture prém aturée des m em branes
Bêta-mimétiques (salbutam ol, ritodrine)
• C ontre-indications : cardiopathie, troubles du rythm e cardiaque,
toxém ie gravidique
• Prudence si diabète, grossesses m ultiples
• B ilan préalable : TA , pouls, EC G , R C F, kaliém ie
• Traitem ent : perfusion IV à la pom pe
Autres traitem ents : AIN S, inhibiteurs calciques
Si term e < 32 sem aines : accélérer la m aturation pulm onaire
fœ tale par corticoïdes
R epos si facteurs de risque, grossesses m ultiples, placenta praevia
D épistage et traitem ent des infections urinaires
Traitem ent chirurgical d’une m alform ation utérine (cloison),
en dehors de la grossesse
C erclage : si béance cervico-isthm ique
IMMUNISATION SANGUINE FŒTO-MATERNELLEDépistage, pré vention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 163
1ére CONSULTATION PRÉNATALE
• G roupe sanguin (AB O , R hésus)• Phénotype C , c, E, Kell
• R echerche d’agglutinines irrégulières
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 108/447
JUIN 1999
FEMME RHESUS ⊕
RAI RAI ⊕
IDENTIFIER L’ AGGLUTININE
PRÉ VENTION DE L’IMMUNISATION FŒTO-MATERNELLE
Anticorps avec risque d’anémie sévère in utero• Anti D (ou D + C ou D + C + E)
• Anti c (ou C + e)
• Anti Kell
Anticorps avec risque lim ité à une m aladie hém olytique post-natale
• Anti-Fy a ou Fyb
• Anti-JK a ou JKb
• Anti-S ou s
• Phénotyper le procréateur• Si phéno-incom patibilité ⇒ titrage et dosage pondéral de
l’anticorps toutes les 2 à 3 sem aines
• Phénotyper le procréateur• Si phéno-incom patibilité ⇒ titrage de l’anticorps à 3,
6, et 8 m ois
RAI au 6èm e, 8èm e et 9èm e m ois
si transfusion antérieure
FEMME RHESUS
RAI au 6èm e et 8èm e m ois
età l’accouchem ent
= injection de gammaglobulines anti-D chez les fem m es Rh
• D ans les 72 heures après accouchem ent si fœ tus R h ⊕ (100 µg)
- D ose plus im portante si K LEIN H AU ER fortem ent positif• En cours de grossesse : biopsie de trophoblaste, am niocentèse,ponction de sang fœ tal, m é trorragies, m ort fœ tale in utero
• Après IVG ou fausse couche spontanée
-
- RAI -
-
HYPERTENSION ARTÉRIELLE DE LA GROSSESSEDiagnostic, complications, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin Paris
AventisInternat 164
à part : HTA CHRONIQUE
Antérieure à la grossesse• ↓ possible au 2èm e trim estre
• Parfois H TA gravidique surajoutée
= PA diastolique ≥ 90 m m H g à 2 exam ens
successifs, en position assise ou decubitus latéralgauche après 20 sem aines d’am é norrhée
HTA GRAVIDIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 109/447
JUIN 1999
MATERNELLES FŒTALES
• R C IU (échographie, D oppler)
• Souffrance fœ tale aiguë• M ort fœ tale in uteroPRÉ-ÉCLAMPSIE
• H TA sévère (PA diastolique≥ 110 m m H g à 2 reprises)
• Et/ou protéinurie (>0,3 g/24 h)
• C hez prim ipare le plus souvent
PRÉ-ÉCLAMPSIE
⇒ H ospitalisation
• Traitement anti-hypertenseur (si PAD ≥ 100 m m H G ):m é thyldopa,-bloquants, dihydralazine
• Surveillance +++ : PA , protéinurie des 24 h, diurèse,uricém ie, créatininém ie, plaquettes, hém oglobine,
transam inases,écho-D oppler, R C F• Extraction fœtale si : H TA im portante, protéinurie élevée,éclam psie, H R P, R C IU sévère, anom alies du R C F
PRÉ VENTION
= Aspirine à faibles doses à partir de 15 sem aines
si ATC D de com plication d’H TA gravidique
ÉCLAMPSIE
• Antihypertenseurs IV (TR AN D ATE ® )
• B enzodiazépines ou sulfate de m agnésieou phénytoïne
• Accouchem ent : voie basse ou césarienne
HTA SANS PROTÉINURIE
• R epos en décubitus latéral gauche + alim entation norm alem ent
salée ± traitem ent anti-hypertenseur (si PAD ≥ 100 m m H g) =-bloquant,m é thyldopa, dihydralazine
• Surveillance am bulatoire : PA, protéinurie, uricém ie, N FS ,
écho + D oppler, rythm e cardiaque fœ tal
• Hospitalisation si: PA diastolique ≥ 110 m m H g ,
pré-éclam psie, m é trorragies, R C IU im portant, D oppler
pathologique, souffrance fœ tale
ÉCLAMPSIE
• C onvulsions
• H TA
• Protéinurie ± O M I
HÉMATOME RÉTRO-PLACENTAIRE,
CIVD, INSUFFISANCE RÉNALE AIGUËHELPP SYNDROME
• D ouleurs hypochondre
droit ou épigastre• N ausées + vom issem ents
• ↑ Transam inases
• Throm bopénie + aném ie
COMPLICATIONS
PRINCIPES DU TRAITEMENT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 110/447
INFECTIONS URINAIRES AU COURS DE LA GROSSESSEDiagnostic, é volution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 166
CYSTITE AIGUË
PY ÉLONÉPHRITE AIGUË
ATCD D’INFECTION URINAIRE
UROPATHIE CONNUEDIABÈTE
DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE +++
en début de grossesse età chaqueconsultation prénatale (bandelette réactive)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 111/447
JUIN 1999
Bilan urologique apr ès
l’accouchement
ECBU
PRINCIPES DU TRAITEMENT
É VOLUTION
RÉCIDIVE DE L’INFECTION
URINAIRE
INFECTION URINAIRE NON COMPLIQUÉE
PY ÉLONÉPHRITE AIGUË
PY ÉLONÉPHRITE AIGUË
• Bactériurie ≥ 105 germ es / m l + leucocyturie
⇒ B acille G ram ⊕ le plus souvent (E. C oli ++)
• Fièvre élevée + douleurs lom baires
• H é m oculture, N FS
• Echographie rénale ± ASP ± U IV (quelques clichés)
• R isque m aternel : septicém ie à B . G
• R isque fœ tal : accouchem ent prém aturé
• Antibiotiques autorisés : am inopénicilline, céphalosporines de 1 ère génération,nitrofurantoïne (sauf 2 dernières sem aines), acide pipém idique (sauf 1er trim estre)
• Adaptation à l’antibiogram m e
• D urée : 3 jours ou 10 jours• Surveillance : bandelette urinaire régulièrem ent, jusqu’à accouchem ent
⇒ H ospitalisation
• Antibiothérapie parentérale : céphalosporinede 2èm e ou 3èm e génération, uréidopénicilline• Pyélonéphrite lithiasique : antibiothérapie± m ontée de sonde urétérale
-
RUBÉOLE - TOXOPLASMOSEPré vention, diagnostic et risques fœtaux en cours de grossesse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 167a
TOXOPLASMOSERUBÉOLE
MANIFESTATIONS CLINIQUES (rares)
Fébricule, asthénie, adénopathies ASYMPTOMATIQUE (le plus souvent)
m ais sérologie obligatoire à la 1ère consultation
ÉRUPTION MACULEUSE
(inconstante)
CONTAGE
(préciser la date)
167b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 112/447
JUIN 1999
PRÉ VENTIF (si sérologie négative)PRÉ VENTION
EN 1è re MOITIÉ DE GROSSESSE EN 2è me MOITIÉ DE GROSSESSE
PRIMO-INFECTION
prénatale (puis tous les m ois si négative)
SÉROLOGIESÉROLOGIE
RISQUES FŒTAUXRISQUES FŒTAUX
TRAITEMENTTRAITEMENT
• IgM ⊕ et IgG ⊕ ou IgM ⊕ et IgG
⇒ 2èm e prélèvem ent 2 sem aines plus tard
⇒ primo-infection si apparition ou ascension signicative des IgG
⇒Transm ission fœ tale peu fréquente m aisfœtopathies graves :
• Fausse couche spontanée, m ort fœ tale in utéro• H ydro ou m icrocéphalie, m é ningo-encéphalite• C horiorétinite, m icrophtalm ie
⇒Transm ission fœ tale fréquente m aisfœ topathies le plus souvent bénignes ouasym ptom atiques (choriorétinite possiblechez enfant ou adolescent)
• 2 prélèvem ents ++ :à 15 jours d’intervalle siéruptionà 3 sem aines d’intervalle si contage
• Séroconversionou
élévation signi cative du taux des
anticorps (avec IgM )
= Toxoplasmose congénitale
= vaccination +++• Prélèvem ents de sang fœ talà 22 S .A.⇒Si IgM spéciques ⊕ et/ou m ise en
évidence du virus par culture ou P C R :
discuter ITG
Siprimo-infection < 18 S.A.
• M icrocéphalie• M alform ations cardiaques : PC A, hypoplasie de
l’artère pulm onaire
• M alform ations oculaires : cataracte, rétinopathie• M alform ations auditives : surdité uni ou bilatérale
Siprimo-infection > 18 S.A.
• Surdité congénitale
= Spiram ycine : 3 g/j jusqu’à accouchem ent
± prélèvem ent de sang fœ tal in utéro ± PC R sur LA
Si infection fœ tale : ITG ou pyrim é tham ine-sulfadiazine
• B ien cuire la viande
• Eviter contacts avec les chats
• B ien laver fruits et légum es
• Lavage soigneux des m ains
-
HERPÈS GÉNITAL - SYPHILIS PRIMAIRE ET SECONDAIREPré vention, diagnostic et risques fœtaux en cours de grossesse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 167b
SYPHILIS PRIMAIRE et SECONDAIRE
HERPÈS GÉNITAL
ULCÉRATION GÉNITALE
(S. prim aire)Sym ptom atologie atténuée Sym ptom atique ou non
LÉSIONS CUTANÉO-MUQUEUSES
(S. secondaire)
PRIMO-INFECTION GÉNITALE
PRIMAIRE
PRIMO-INFECTION GÉNITALE
NON PRIMAIRE
HERPÈS GÉNITAL
RÉCURRENT• Typiquem ent : douleurs vulvaires
+ vésicules et/ou ulcérations(vulve vagin col)
167a 167c
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 113/447
JUIN 1999
PRÉ VENTION ATCD D’ HERPÈ S GÉ NITAL PRIMO-INFECTION
dans dernier m ois de grossesse
ou
RÉ CURRENCE CLINIQUE
proche du term e
RISQUES FŒTAUX
TRAITEMENT
FAUSSE-COUCHE
SPONTANÉE tardive
MORT FŒTALE in utéroPRÉMATURITÉ
SYPHILIS MATERNELLE
SYPHILIS CONGÉNITALE
SYPHILIS CONGÉNITALE
PRIMAIRE SECONDAIRE
⇒ Pénicilline G
+ exam en des partenaires
RISQUES FŒTAUX
TRAITEMENT
• Isolement du virus (H SV2 > H SV1) sur cultures
cellulaires à partir de vésicules et/ou d’ulcérations• Sérologie : prim o-infection si séroconversion
= Herpès néo-natal par contam ination
• in utéro• pendant l’accouchem ent ++
• en post-partum
• Exam en vulve et col en débutde travail + prélèvem ents
• Accouchem ent par voir basse
si pas de lésions cliniques
• Prélèvem ents chez le nouveau-né• Pas d’électrode de scalp pendantle travail
• R echerche d’ATCD d’herpèsgénital chez fem m e et/ou conjoint
• Préservatifs pendant derniertrim estre si ATC D d’herpèschez le conjoint
• Exam en soigneux de vulve et
périnée en début de travail
• C ésarienne (sauf si rupturedes m em branes > 6 h)
(vulve, vagin, col)
• Parfois asym ptom atique• Exam en direct si ulcération• Sérologie (obligatoire à la 1ère consultation prénatale)
⇒ TPHA ⊕ / VD R L ⊕
• Form es septicém iques
• Formes polyviscérales : lésions cutanéo-
muqueuses, osseuses, hépato-splénomégalie
⇒D iagnostic : sérologie chez le nouveau-né (IgM ⊕)
• B énétham ine - Pénicilline (B EP) 1 Munités/j IM pendant 15 j
• B enzathine - Pénicilline (B ZP) 1 à 2 injIM
de 2,4 M unités à 7 jours d’intervalle• Si allergie à la pénicilline :érythrom ycine
2 g/j pendant 3 sem aines
• B EP : 1 M unités/j pendant 15 jàrenouveller 3 sem aines plus tard
• B ZP : 2 à 3 inj IM de 2,4 M unitésà 7 jours d’intervalle
LISTÉRIOSEPré vention, diagnostic et risques fœtaux en cours de grossesse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOTService de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 167c
LISTÉRIOSEC ontam ination alimentaire
167b 167d
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 114/447
JUIN 1999
C hez la m è re :fièvre isolée ≥ 38°C sans frissons
Hémocultures⇒ Listéria m onocytogenes (B . G +)
TRAITEMENT
APRES EXPULSION ou ACCOUCHEMENT
• N ouveau-né• Placenta : m icro-abcès• Frottis am niotique
⇒ Prélèvem ents bactériologiques :
• Am oxicilline IV : 6 g/j ± gentam icine IM : 3 m g/kg/j (< 6 jours)
• Après 8 jours d’apyrexie : am oxicilline 3 g/j per os jusqu’àl’accouchem ent
• Si allergie à la pénicilline :érythrom ycine 2 g/j IV
+ gentam icine
COMPLICATIONS FŒTALES
• M ort fœ tale in utéro• Souffrance fœ tale
• M ort néo-natale
COMPLICATIONS OBSTÉTRICALES
• Fausse couche spontanée tardive• Accouchem ent prém aturé
INFECTION à C.M.V. - HÉPATITE BPré vention, diagnostic et risques fœtaux en cours de grossesse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr H. FOULOT
Service de
Gynécologie-Obstétrique
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 167d
INFECTION A CMV
HÉPATITE B
SYNDROME MONONUCLÉOSIQUE avec asthénie (exceptionnelle) M ais dépistage de Ag H B s(obligatoire au 6èm e m ois)
ANOMALIE FŒTALE évocatriceen échographie
ICTÈRE FÉBRILE FORME FULMINANTE ASYMPTOMATIQUE +++
167c 167e
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 115/447
JUIN 1999
A LA NAISSANCE VACCINATION ANTI-HVB
INFECTION A CMV ?
RISQUES FŒTAUX
PRIMO-INFECTION RÉ-INFECTION ou RÉ ACTIVATION
IN UT É RO A LA NAISSANCE A LA NAISSANCE
Vir émie
Transm ission fœ tale
30 à 50 % des casTransm ission fœ tale
1 à 3 % des cas
⇒ Asym ptom atique, m ais risquede séquelles neuro-sensorielles(10 % des cas)
Vir émie
RISQUES FŒTAUX
TRAITEMENT
= pr évention
Si Ag H B s positif
⇒ Transam inases et autres m arqueurs de
H VB (Ag H B e, Ac anti-H B c, Ac anti-H B e)
• Transm ission périnatale = risque très élevé si m è re Ag H B e ⊕• ⇒ R isque élevé d’hépatite chronique chez le nouveau-né
= Sérovaccination des nouveaux-nés
de m è res Ag H B s ⊕
• En salle de travail : injectiond’im m unoglobulines anti-H B s
et 1ère injection de vaccin anti-HVB
• R enouveller vaccins à 1, 2 et 12 m ois
• Soit systém atique (enfants ou adolescents)
• Soit dans professions à risque (personnel
de santé …)• D ans l’entourage fam ilial d’un porteur de virus
• Sérologie : prim o-infection siséroconversion (IgM )
• Amniocentèse (± cordocentèse) : recherche du
virus dans le liquide am niotique
⇒ Fausse couchespontanée oum ort fœ tale
⇒ D écés ou séquellesneuro-sensorielles
ou asym ptom atique
⇒ D éduction thérapeutique : discuter interruptionthérapeutique de grossesse (ITG ) si infection fœ tale
INFECTION à VIHPré vention, diagnostic et risques fœtaux en cours de grossesse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr B. EMPERAUGERService d’Endocrinologie et
Médecine de la reproduction
Hôpital Necker, Paris
AventisInternat 167e
SIDA AV ÉRÉ ou
SÉROPOSITIVITÉ CONNUE
AVANT GROSSESSE
DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE
• Proposition systém atique du test lors de la 1 ère consultation prénatale• Surtout si :
- Partenaire séropositif- Patiente et/ou conjoint toxicom ane
- Patiente originaire d’un pays d’endém ie
- ATC D transfusionnels
167d
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 116/447
JUIN 1999
TRAITEMENT
⇒ U niquem entpr éventif à plusieurs niveaux :
• D épistage de l’infection VIH avant grossesse chez les fem m es à risque• D éconseiller la grossesse chez les séropositives surtout si SID A avéré ou dé cit im m unitaire sévère
• Proposer ITG surtout si C D 4 < 200/m m 3 et/ou charge virale élevée
• Pas de traitem ent préventif avec certitude de la transm ission m aterno-fœ tale, m ais réduction de20 % à 8% du taux de transm ission avec AZT
• Pas de diagnostic prénatal de l’infection actuellem ent (risque de contam ination fœ tale lors de la
ponction de sang fœ tal)
• Précautions à l’accouchem ent:
- éviter toute excoriation cutanée- désinfection au chlorure de benzalkonium
RISQUES FŒTAUX
• Transmission materno-fœtale # 20 % (risque accru si SID A avéré chez la m è re,
antigéném ie P24 élevée)- par voie transplacentaire le plus souvent
- plus rarem ent : pendant l’accouchem ent ou l’allaitem ent
• M ise en évidence de l’infection chez le nouveau-né : antigéném ie P 24, culture, PC R
• Si infection chez l’enfant : asym ptom atique à la naissance, m ais sym ptôm es cliniquessouvent dès la 1ère année et décès avant 4 ans (infections opportunistes, encéphalites)
• Sérologie VIH (Elisa et con rm ation par W ESTERN B LO T)
• Si séropositivité con rm é e : N FS, plaquettes, sous-populations
lym phocytaires C D 4/C D 8, antigéném ie P24, charge virale VIH , sérologiesH VB et H VC , TP H A/VD R L, recherche d’infection à papillom avirus
• Sérologie du partenaire
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 117/447
Orientation diagnostique devant une
ANÉMIE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel DieuC.H.R.U. de Clermont-Ferrand
AventisInternat 68
ANÉMIE (A)Hb < 13 g/dl ( ) ou < 12 g/dl ( )
A. microcytaire
VGM < 80→ Ferritine
ou
Anémie inflammatoire
Thalassémies
Anémie ferriprive↓↓
• Compléter le bilan martial : fer sérique (FS), transferrine(TF), coefficient de saturation transferrine (CS)
• Bilan inflammatoire : CRP, fibrine• Si suspicion : électrophorèse Hb (EpHb)- Tolérance ?- Rapidité d’installation ?
(NFS antérieures)
Ferritine
N
VGM
• FS ↓↓, CS N,+ syndrome
inflammatoire• FS N ou ↑
EpHb ⊕
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 118/447
JUIN 1999
Apprécier en premier lieu la richesse du frottis
Syndrome inflammatoireInsuffisance rénale
Chimiothérapie récenteHyperthyroïdie,Panhypopituitarisme
Alcoolisme
Médicaments responsablesd’A. mégaloblastiques cf 313
Penser à hémodilution• Physiologique• Iatrogène• Pathologique
Réticulocytes ↑
Anémie normo oumacrocytaire
régénérative
- Hémolyse (→ haptoglobine,LDH, bilirubine, COOMBS direct)
- Saignement aigu récent- Régénération anémie centrale
Anémies sidéroblastiquesacquises :
• ARSIA (myélodysplasie),• Isoniazide, chloramphénicol,• Déficit en vitamine B1,
en cuivre
MYÉLOGRAMME
A. normocytaire VGM 80-100→ Réticulocytes
A. macrocytaire VGM > 100→ Réticulocytes
ou
Myélogramme avec Perls
Penser aussi à :• Hyperthyroïdie
• Saturnisme
Réticulocytes ↓↓ Anémie normocytaire
arégénérative
Réticulocytes ↓↓ Anémie macrocytaire
arégénérative
FROTTIS MÉDULLAIRE DE RICHESSE NORMALE OU AUGMENTÉE• Dysmyélopoïèse
- Mégaloblastose (habituellement A mac, mais exceptions possibles) :carence en vit. B12, carence en folates
- Myélodysplasies +++ : anémie réfractaire (AR), AR avec excès de blastes(AREB), AR sidéroblastique idiopathique acquise (ARSIA), syndrome 5q-,leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC)
• Envahissement médullaire : leucémies aiguës, myélome, métastase,lymphome → biopsie ostéo-médullaire (BOM) parfois nécessaire
• Absence d’érythroblaste : érythroblastopénie : infection virale (parvovirusB19 sur hémolyse chronique ou sujet immunodéprimé), auto-immune
FROTTIS MÉDULLAIREHÉMODILUÉ
Artéfact : refairemyélogramme
FROTTIS MÉDULLAIREPAUVRE
→ BOM indispensable pour lediagnostic d’aplasie médullaire,
mais retrouvant parfois :envahissement, dysmyélopoïèse...
ASPIRATION MÉDULLAIREDIFFICILE VOIRE
IMPOSSIBLE→ BOM indispensable pour
le diagnostic de myélofibroseisolée ou associée àun envahissement
• FS N ou ↑
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 119/447
Orientation diagnostique devant une
THROMBOCYTOSE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.N. MUNCK Service d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
AventisInternat 70
THROMBOCYTOSE
Augmentation permanente du chiffre deplaquettes circulantes > 500 x 109 / l
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 120/447
JUIN 1999
Splénomégalie, hyperleucocytose avec myélémie,basophilie, ↓ phosphatases alcalines leucocytaires,chromosome Philadelphie
Splénomégalie, plaquettose modeste, augmentation du volumeglobulaire
Thrombocytose rare
Splénomégalie modérée, anomalies plaquettairesmorphologiques et fonctionnelles, mégacaryocytose majeure
COMPLICATIONS POSSIBLES :. thromboses veineuses superficielles et profondes. infarctus cérébraux, mésentériques. accidents ischémiques
TRAITEMENTS CYTORÉDUCTEURS : hydroxycarbamide,busulfan, pipobroman
SYNDROME MYÉLOPROLIFÉRATIF ? THROMBOCYTOSE SECONDAIRE. le plus souvent modérée
. peu ou pas pathogène
Thrombocytose transitoire aprèshémorragie, hémolyse, hypoplasiemédullaire, thrombopénie,splénectomie
Processus infectieux aigu ouchronique
Cancer ou lymphome
Injections répétées de vincristine
Accompagnant une hyposidérémie
Myélogramme, biopsie médullaire, caryotype, volume globulaire
LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE
MALADIE DE VAQUEZ
SPLÉNOMÉGALIE MYÉLOÏDE
THROMBOCYTÉMIE ESSENTIELLE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 121/447
Orientation diagnostique devant un
ALLONGEMENT du TEMPS de CÉPHALINE KAOLIN ou ACTIVÉ (TCK, TCA) A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel DieuC.H.R.U. de Clermont-Ferrand
AventisInternat 72a
ALLONGEMENT DU TCA CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTE
• Découverte fortuite +++• Syndrome hémorragique : récent ? familial ?
avec hémarthroses ? cutanéo-muqueux ?• Thromboses• Traitement en cours
72b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 122/447
JUIN 1999
ANTICOAGULANT CIRCULANT (ACC)
• Anti-WILLEBRAND (TS ↑)• Anti-VIII, IX, XI, XII (TS, TT, TP Nx)• Anti-prothrombinase (ACC lupique),
anti-V, X, II (TP ↓)• Anti-thrombine (TT ↑)
TP
TP NORMAL
TS AUGMENTÉ• Maladie de
WILLEBRAND VIII et IX normaux• Déficit en XI
(Maladie de
ROSENTHAL)• Déficit en XII
↓ du VIII ou ↓ IX• Hémophilie A ou B
↓ isolée d’uncofacteur
• Amylose etdéficit en X
• Déficit en V • Déficit en II
Fg et facteur Vnormaux, ↓ II, ↓ VII+X• Hypovitaminose K
(nouveau-né, ictèrerétentionnel)
• Traitement AVK • Intoxication par
chlorphacinone (mortaux rats)
TS NORMAL
TR AUGMENTÉ TR NORMAL• Héparine non
fractionnée
TT NORMAL TT AUGMENTÉ
TP ABAISSÉ
NON CORRIGÉ par PLASMA TÉMOIN
CORRIGÉ par PLASMA TÉMOIN
• Taux de plaquettes• Cofacteurs (II, V, VII+X)• Fibrinogène (Fg)• Temps de thrombine (TT)• Temps de reptilase (TR)
Fg et cofacteursnormaux
• Dysfibrinogénémie(congénitale ouacquise)
• Inhibiteur de phasefinale de coagulation(ex : IgM monoclonale)
↓ isolée du Fg• Traitement
fibrinolytique• Fibrinogénolyse
primitive
• Déficit congénitalen I
↓ globale descofacteurs et du Fg• CIVD• Insuffisance
hépatique
• Syndromed’activationmacrophagique
Contact TCA Thromboplastines tissulaires TP
XII X I I a VII
XI X I a TB-VI I a
IX I X a
V I I I a
X X a
Va
I I I I a TT
Fibrinogène F i b r i n e
Orientation diagnostique devant un
ALLONGEMENT DU TEMPS DE SAIGNEMENT A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel DieuC.H.R.U. de Clermont-Ferrand
TS normal < 8TS entre 8 et 10 ⇒ à contrôler TS > 10 mn (MÉTHODE IVY)
AventisInternat 72b
• Interrogatoire• Examen clinique• NFS
72a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 123/447
JUIN 1999
PLAQUETTES < 150 G/l *= THROMBOPÉNIE (cf 69)
PLAQUETTES NORMALES PLAQUETTES AUGMENTÉES= THROMBOCYTOSE
• TP, TCA, fibrine• Facteur WILLEBRAND
• Facteur VIII
NORMAUX
THROMBOPATHIES ACQUISES
• Thrombocytoses réactionnelles• Syndromes myéloprolifératifs• Médicaments antiagrégants plaquettaires : aspirine, AINS,
PLAVIX ®, TICLID®, CÉBUTID®, dypiramidole, -lactamines àfortes doses, macromolécules (ELOHES®)
• Insuffisance rénale• Myélodysplasies• Dysglobulinémies (myélome, W ALDENSTRÖM)
• Anémie importante (Hb < 8 g/dl)
THROMBOPATHIES CONSTITUTIONNELLES• Étude des fonctions plaquettaires : rétraction
du caillot, agrégation induite par ADP, collagène,ristocétine, adrénaline ..., glycoprotéinesplaquettaire en cytométrie de flux
• Enquête familiale MALADIE DE WILLEBRAND
• Thrombasthénie de GLANZMANN (déficit en Gp IIb/IIIa)• Dystrophie thrombocytaire de BERNARD et SOULIER
(déficit en Gp Ib)• Pseudo-maladie de WILLEBRAND
• Pathologie des granules plaquettaires (Maladie dupool vide δ, plaquettes grises)
• Déficit en cyclooxygénase
* Attention : une thrombopénie modérée (> 50 G/l) ne peut expliquer à elle seule un syndrome hémorragique et un allongement
significatif du TS → rechercher une thrombopathie associéeTAD : transmission autosomique dominante TAR : transmission autosomique récessive
Type 1 Type 2A Type 2B Type 3
TS ↑ ↑ ↑ ↑ TCA N ou ↑ N ou ↑ N ou ↑ ↑↑↑vWAg ↓ ↓ N ou ↓ (-)vWRCo ↓ ↓↓↓ ↓↓ (-) Agrégation ristocétine (-) (-) ↑ (-) VIII N ou ↓ N ou ↓ N ou ↓ ↓↓↓Électrophorèse Résultats variables selon les sous-typesDDAVP efficace efficace (+/-) contre-indiqué inefficace Type de déficit, quantitatif qualitatif qualitatif quantitatif fréquence partiel, 80 % 10 % 5 % 1-3 %et transmission TAD TAD TAD TAD
Orientation diagnostique devant une
SPLENOMEGALIE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.N. MUNCK Service d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
AventisInternat 73
SPLÉNOMÉGALIE
DIAGNOSTIC
. Toute perception clinique est pathologique
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 124/447
JUIN 1999
NFS ANORMALEORIENTATION CLINIQUE
Contextefamilial
• Anémie hémolytique. Sphérocytose
. Thalassémie
. Drépanocytose
. Enzymopathie
• Surcharge lipidique. Gaucher. Niemann-Pick
Fièvre
positives• Septicémie à
pyogènes• Typhoïde• Leptospirose• Brucellose
négatives• Endocardite
lente(échocardio)
• Brucellose(sérologie)
• Tuberculose(PBH)
• Viroses (HIV,EBV)• Parasitoses :
paludisme,leishmaniose
• Hémopathies
HÉMOCULTURES
Hypertension portale(HTP)
(ascite, OMI, CVC, VO)
• HTP connue ou attendue
. Cirrhose
. Hémochromatose, Wilson
. Sarcoïdose
. Bilharziose
• HTP isolée. Maladie veino-occlusive. Budd Chiari
. Thrombose, sténose oucompression de la veineporte et/ou splénique
Adénopathies
• Viroses (HIV, EBV). LLC ou leucémie
prolymphocytaire
. LNH, Hodgkin
. Tricholeucocytes
. Waldenström
• Anémie hémolytique• Autres anomalies : myélogramme et/ou
BOM et/ou caryotype. Syndromes lymphoprolifératifs. Syndromes myéloprolifératifs
. Splénomégalie myéloïde. LMC
. Vaquez
. Thrombocytémie essentielle. LAM, LAL
Si bilan étiologique négatif, évoquer :• Tumeur splénique isolée (kyste hydatique, lymphome,
angiosarcome…)• Splénomégalie “idiopathique” tropicale (endémie
palustre)
Retentissement hématologique ?(Hypersplénisme)
. Sinon, diagnostic par échographie et/ou TDM
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 126/447
LEUCÉMIE AIGUËSDiagnostic, évolution A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.N. MUNCK Service d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
AventisInternat 307
Prolifération de cellules immatureslymphoblastiques ou myéloblastiques
INSUFFISANCE MÉDULLAIRE
BILAN PRÉTHÉRAPEUTIQUE
MYÉLOGRAMME SYNDROME TUMORAL
• Anémie : céphalées, pâleur, asthénie, dyspnée d’effort• Thrombopénie : purpura, hémorragie• Granulopénie : infections bactériennes ou fongiques
• Adénopathies + hépato-splénomégalie (LAL surtout)• Infiltrations cutanée, gingivale, osseuse, testiculaire,
méningée ou des nerfs crâniens• Hyperleucocytose avec blastes circulants (inconstante)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 127/447
JUIN 1999
Valeur pronostique decertaines anomalies
But : obtention de la rémission complète (RC) puis maintien
CYTOLOGIE + CYTOCHIMIE
= TYPAGE
IMMUNOPHÉNOTYPAGE CARYOTYPE BILAN GENERALBILAN ÉTIOLOGIQUE
OBTENTION DE LA R : moins de 5 % de blastes, plus de 103 PN et 105 plaquettes• Chimiothérapie cytotoxiqu :
- Anthracyclines/Ara-C si LAM- Vincristine, anthracyclines, prednisone, cyclophosphamide si LAL
• Réanimation hématologique : isolement, prévention de la lyse cellulaire,transfusions, antibiotiques, antifongiques, antiviraux ...
MAINTIEN DE LA RC• LAM : entretien < 1 an - Discussion allogreffe en 1ère RC• LAL : prophylaxie neuro-méningée + chimiothérapie d’entretien pendant 2 à 3 ans
Enfant : allogreffe en 2ème RC après rechute Adulte : discussion de l’allogreffe en 1ère RC
Q
TRAITEMENT
• Trisomie 21• Bloom• Fanconi• Radiations• Benzène• Chimiothérapies
(alkylants)• Myélodysplasies
• Signes de lyse : hyperuricémie,insuffisance rénale
• Signes de leucostase :insuffisance respiratoire,priapisme
• Recherche de CIVD (LAM M3)• Dosage du lysozyme (M4 et M5:
risque de tubulopathie)
• Sérologie HTLV1 (si LAL T)• Bilan infectieux• Groupes sanguins
• Si doute diagnostique entreLAL et LAM ou LA biphénotypique
• Précise si LAL T(20 %), Bmature ou B précoce (CD10ou Calla ⊕ ou Θ)
LAM 7 types en fonction de la
différenciatio :• M1M : peu différenciée
avec granulations• M3 : promyélocytes• M4 : myélo-monocytaire
• M5 : monoblastique• M6 : érythroleucémie• M7 : mégacaryoblastique
LAL3 types :• L1 (enfant)• L2 (adulte)• L3 : rare, proche
du BURKITT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 130/447
Facteurs favorisants
• Hypoxie (dès SaO2 < 95%)
DRÉPANOCYTOSEPhysiopathologie et diagnostic A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr O. TOURNILHAC
Service d’Hématologie CliniqueHôtel Dieu
C.H.R.U. de Clermont-Ferrand
Aventis
Internat 310b
SYNDROMES DRÉPANOCYTAIRES MAJEURS (SDM)
• Maladies génétiques liées à la présence d’unehémoglobine anormale : l’Hbs
• Mutation ponctuelle du gène remplaçant l’acide aminén°6 :6 Glu → 6 Val
HbA (α22) → HbS α22 [6Val]• Principales hémoglobinopathies entraînant un SDM :
- hémoglobinose S/S (homozygotes)
DIAGNOSTIC
• En cas de drépanocytose SS :
- hémogramme : anémie normocytaire (Hb entre 7 et 9 g/dl),régénérative avec au frottis sanguin présence d’hématiesfalciformes. Hyperleucocytose à PN et thrombocytoseassociées fréquentes
- électrophorèse de l’Hb : bande de migration anormale :
PRÉSENCE d’HbS
HbS SOLUBLE
310a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 131/447
• Hyperthermie• Acidose• Déshydratation
CRISE VASO-OCCLUSIVE(↓ déformabilité)
→ Ischémie ± nécrose tissulaire• Infarctus osseux• Infarctus splénique• Détresse respiratoire (“acute chest syndrom”)• Priapisme• Accident vasculaire cérébral
JUIN 1999
- hémoglobinose S/S (homozygotes)- hémoglobinose S/C (doubles hétérozygotes)- hémoglobinose S/ thal (doubles hétérozygotes)
NB : trait drépanocytaire ; hétérozygotes A/S :
asymptomatique, sauf dans certaines circonstances(HbS Antilles, grossesse, anesthésie générale...)
HbS : 77-96% ; HbA : 0%, HbA2 : 2-4 % ; HbF : 2-20%(tracé normal : cf tableau)
- test de falciformation : permet de confirmer la nature “S”drépanocytaire de la bande anormale
• Autres cas : importance de l’anémie et VGM variables,intérêt de l’iso-électrofocalisation de l’Hb :HbS POLYMÉRISÉE
FALCIFORMATION des HÉMATIES
• Myocardiopathieischémique
• Fibrose pulmonaire, HTAP• Hyposplénisme• Néphropathie, hépatopathie
• Ulcères cutanés• Lithiase biliaire• Arthrose (coxarthrose ...)• Hémochromatose• Rétinopathie
COMPLICATIONS INFECTIEUSES• Post transfusionnelles (HIV, hépatites B et C)• Infections à pyogènes :
- pneumopathie : pneumocoque +++, mycoplasme- ostéites (salmonelles)- méningites (méningocoque, Haemophilus)- septicémies
SÉQUELLES
HÉMOLYSE(↑ fragilité)
• Anémie hémolytique chronique• Épisodes d’anémie aiguë :
- séquestration splénique aiguë(enfance → rate fonctionnelle)
- infection parvovirus B19
Hb (g/dl) VGM Électrophorèse Hb A A2 F S C
Normal 12-16 80-100 97-98 2 <1 0 0S/S 7-9 80-100 0 2-4 2-20 77-96 0S/C 10-12 75-80 0 0 <5 50 45S/ßthal 7-9 80-100 0 4-6 5-15 55-90 0
A/S 12-16 80-100 0 55-60 <2 40-45 0(trait)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 138/447
LA CELLULE CANCÉREUSE Anomalies génétiques (oncogènes et anti-oncogènes),
facteurs de croissance, d’apoptose et de dissémination, incidence pronostique
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.N. MUNCK
Service d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
Aventis
Internat
325
ACTIVATION D’ONCOGÈNES CELLULAIRES INACTIVATION D’ANTI-ONCOGÈNES CELLULAIRES (facteurs génétiques +++)
VIRUS (HTLV1, EBV, HPV) HELICOBACTER PYLORI FACTEURS CHIMIQUES (tabac) RADIATIONS (UV, ionisantes) FACTEURS GÉNÉTIQUES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 139/447
JUIN 1999
CANCER IN SITU
CANCER MÉTASTATIQUE
CANCER INVASIF
ABSENCE DE RECONNAISSANCEPAR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE CELLULE MALIGNE
• Immunosuppression(HIV, iatrogène, congénitale)
• Sous-expression du complexemajeur d’histocompatibilité
• Absence de sénescence• Diminution des besoins
en facteurs de croissance• Perte de l’inhibition de contact
Respect de lamembrane basale
Franchissement de lamembrane basale
• Destruction des tissus• Migration• Implantation
MÉCANISMES• Translocation
ex : 8:14 = c-myc – IgH
14:18 = IgH – bcl29:22 = c-abl – BCR• Amplification
ex : c-myc• Mutation
ex : ras = stimulation de p21• Perte de protéines de régulation
EFFET ACQUIS• Stimulation de la prolifération par :
- augmentation de synthèse de facteurs de
croissance (PDGF)- augmentation de synthèse de récepteurs de
facteurs de croissance (EGFR)- augmentation de synthèse de protéines
transductrices (Tyr-kinases, Ser-kinases, Ras)- augmentation de synthèse de facteurs de
transcription (c-myc)• Blocage de l’apoptose (ex : Bcl2)
MÉCANISMES• Mutation de gènes
ex : p53, RB1 , BCRA1 et 2 ,
MEN, HNPCC• Délétion
ex : p53
EFFET PERDU• Freinage de prolifération
ex : RB1
• Sauvegarde du génomeex : p53 = activation sialtération de l’ADNHNPCC = cancerscoliques familiaux
• Différenciation cellulaireWT1-1 = T de WILMS
Orientation diagnostique devant une
DIARRHÉE CHRONIQUE DE L’ADULTE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBIService de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
75
DIARRHÉE CHRONIQUE
DIAGNOSTIC É VIDENT
• Tumeur colique• Maladie de CROHN
• Parasitose
PAS DE DIAGNOSTIC
FÉCALOGRAMME
• Interrogatoire et examen physique• Parasitologie des selles
• Colonoscopie totale avec
iléoscopie et biopsies systématiques
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 140/447
JUIN 1999
STÉ ATORRHÉE
• Fibroscopie OGD avec biopsies de D2
• Transit du grêle
• Echographie abdominale
PAS DE STÉ ATORRHÉE
Recherche d’un trou osmotique
PATHOLOGIE DU GRÊLE
• Maladie cœliaque• Maladie de WHIPPLE
• Autres
• Scanner du pancréas
• Echoendoscopie pancréatique
PATHOLOGIE PANCRÉ ATIQUE
(avec insuffisancepancréatique exocrine)
TROU OSMOTIQUE
DIARRHÉE OSMOTIQUE• Laxatifs osmotiques
• Anti-acides
• Magnésium
• Déficit en disaccharidases
DIARRHÉE MOTRICE
• Hyperthyro ï die
• Syndrome carcino ï de
• Cancer médullaire de la thyro ï de
DIARRHÉE VOLUMOGÉNIQUE
• Syndrome de ZOLLINGER-ELLISON
• Test au Rouge Carmin• Dosages hormonaux :
- T 4, TSH
- sérotonine (sang et urines), 5 HIA
- thyrocalcitoninémie
- VMA, dérivés méthoxylés urinaires
(catécholamines)
- gastrinémie
PAS DE TROU OSMOTIQUE
DIARRHÉE SÉCRÉTOIRE
É VALUER L’IMPORTANCEDE L’HÉMORRAGIE :
- PA, fréquence cardiaque, vigilance
- NFS, microhématocrite
- ECG
É
Orientation diagnostique devant une
HÉMORRAGIE DIGESTIVE - HÉMATÉMÈSE et/ou MÉLÉNAet conduite à tenir en situation d’urgence A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
76a
HÉMATÉMÈSE et/ou MÉLÉNA
SI HÉMORRAGIE IMPORTANTE :
• 2 voies veineuses périphériques
• Solutés de remplissage
• Culots globulaires
• Oxygène nasal
76b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 141/447
ÉLIMINER UNE URGENCE
CHIRURGICALE
- ASP → pneumopéritoire ?
JUIN 1999
POSITIF
(95 % des cas)
• Ulcère(s) œsophagien(s)
• Ulcère gastrique ou bulbaire
• Ulcérations gastro-duodénales médicamenteuses(aspirine, AINS)
• Varices œsophagiennes et/ou cardiotubérositaires
• Syndrome de M ALLORY -WEISS
NÉGATIF
(5 % des cas)
2ème FOGD
ENTÉROSCOPIE HAUTE
• Angiodysplasie du grêle
• Interrogatoire
• Examen physique
• Fibroscopie œso-gastro-
duodénale (FOGD) +++
Oxygène nasal
• Sonde gastrique (lavage à l’eau)
• Monitoring (scope, oxymètre)
DIAGNOSTIC LÉSIONNEL
Orientation diagnostique devant une
HÉMORRAGIE DIGESTIVE - RECTORRAGIEet conduite à tenir en situation d’urgence A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
76b
RECTORRAGIE
INTERROGATOIRE
• Antécédents
• Médicaments
• Signes associés : diarrhée,
glaires, douleurs anales…
EXAMEN CLINIQUE
• Palpation abdominale et aires ganglionnaires
• Examen de la marge anale
• Toucher ano-rectal
• Anuscopie et rectoscopie
É VALUER L’IMPORTANCE DE L’HÉMORRAGIE
76a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 142/447
JUIN 1999
CAUSE PROCTOLOGIQUE
É VIDENTE
• Fissure anale
• Hémorro ï des
• Fécalome• Tumeur ano-rectale
• Ulcération thermométrique
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
• Coproculture• Prélèvement de pus rectal (syphilis, gonocoque)
• Parasitologie des selles
• Colonoscopie totale + biopsies en particulier si âge > 40 ans
(culture bactériologique et histologie)
CAUSE RECTALE et/ou COLIQUE
• Tumeur rectale ou colique
• Rectite infectieuse
• Rectite radique
• Rectocolite hémorragique
• Diverticulose colique
• Colite ischémique
• Angiodysplasie
PAS DE CAUSE
PROCTOLOGIQUE É VIDENTE
DIAGNOSTIC LÉ SIONNEL
Orientation diagnostique devant une
ASCITE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
77
• Augmentation du volume de l’abdomen
• Matité déclive des flancs
• Découverte échographique
ASCITE
PONCTION EXPLORATRICE
• Aspect macroscopique
• Biochimie +++
• Cyto-bactériologie
• Anatomo-pathologie
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 143/447
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
selon l’orientation clinique
• Echographie hépatique
• Fibroscopie OGD (recherche de signes
d’hypertension portale = VO)
• Echographie cardiaque
JUIN 1999
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
selon l’orientation clinique
• Études complémentaires du liquide d’ascite :
- dosage de l’amylose, du cholestérol
- culture sur milieu de LÖWENSTEIN
• Echographie et/ou scanner abdomino-pelvien
• Marqueurs tumoraux : ACE,α
FP, CA 19.9, CA 125(mais faux positifs quand épanchement)
• Parfois cœlioscopie exploratrice (si très forte suspicion
de tuberculose)
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
• Carcinose péritonéale (cancer ovarien +++)
• Ascite transsudative infectée (PN > 250/mm3, cultures +++)
• Tuberculose péritonéale
• Ascite pancréatique
• Autres cause (mésothéliome, syndrome de BUDD-CHIARI )
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
• Cirrhose hépatique +++
→ bilan hépatique
• Insuffisance cardiaque globale
• Péricardite chronique constrictive
PROTIDES > 30 g/l PROTIDES < 30 g/l LIPIDES > 1 g/l(avec TG > 75 %)
= EXSUDAT = TRANSSUDAT= ASCITE CHYLEUSE
• Cirrhose hépatique
• Compression lymphatique (adénopathies
métastatiques, lymphomes… )
Orientation diagnostique devant un
ICTÈRE À BILIRUBINE CONJUGUÉE DE L’ADULTE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. LAURENT-PUIG
Service de Hépato-gastro-entérologieHôpital de Bicêtre,
Le Kremlin Bicêtre
Aventis
Internat
78
CHOLESTASE INTRA-HÉPATIQUE
ECHOGRAPHIE ABDOMINALE
(En urgence en cas de fièvre)
Éliminer une Angiocholite
ICTÈRE A BILIRUBINE CONJUGUÉE
CHOLESTASE EXTRA-HÉPATIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 144/447
JUIN 1999
Obstacle au niveau
du hile hépatique
• Tomodensitométrie abdominale
• Echoendoscopie liliaire• Cholangio-IRM
. Cholangiocarcinome
. Cancer du hile primitif
. Adénopathies métastatiques
compressives
SANS anomalies focales du
parenchyme hépatique
AVEC CONTEXTE É VOCATEUR
• Hépatite- médicamenteuse
- alcoolique aiguë grave
- virale A, B, D, E
• Cirrhose hépatique
• Cholestase r écurrente bénigne
PAS D’ÉLÉMENT D’ORIENTATION
⇒ Ponction-Biopsie Hépatique ± CPRE
• Cholangiocarcinome• Cholangite sclérosante
• Cirrhose biliaire primitive
AVEC anomalies focales du
parenchyme hépatique
• TDM hépatique
• IRM hépatique• Ponction biopsie hépatique
• αf œtoprotéine, ACE
. Tumeur hépatique, maligne,
primitive ou secondaire
. Abcès amibien ou bactérien
. Kyste hydatique rompu dans
les voies biliaires
. Amylose
Obstacle du bas cholédoque
• Tomodensitométrie abdominale
• Echoendoscopie bilio-pancréatique
• Cholangiopancréatographie rétrograde (CPRE). Empierrement du bas cholédoque
. Ampullome vatérien
. Cancer de la tête du pancréas, faux kyste
. Cholangiocarcinome
. Compression extrinsèque de la voie biliaire
principale
. Sténose cicatricielle post-chirurgicale
. Parasitoses : ascaridiose, distomatose
Voies Biliaires Intra-Hépatiques et Voie Biliaire Principale dilatées
Voies Biliaires Intra-Hépatiques et Voie Biliaire Principale non dilatées
Voies Biliaires Intra-Hépatiques dilatées Voie Biliaire Principale non dilatée
CANCER DE L’ŒSOPHAGEÉpidémiologie, étiologie, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. LAURENT-PUIG
Service de Hépato-gastro-entérologieHôpital de Bicêtre,
Le Kremlin Bicêtre
Aventis
Internat
345
• Cancer de l’œsophage : 5/100 000 casen France
• Régions à forte incidence : Chine, Afrique du Sud, Iran, Bretagne -
Facteurs alimentaires très probables
TERRAIN
• Alcoolo-tabagisme +++• Endobrachyœsophage• Achalasie
FIBROSCOPIE ŒSO-GASTRIQUE• Tumeur de l’œsophage de topographie variable
• Biopsies : carcinome malpighien (80 %) ou
adénocarcinome (20 % endobrachyœsophage)
DYSPHAGIE +++ ODYNOPHAGIE AMAIGRISSEMENT ADÉNOPATHIE
sus-claviculaire gauche ++
CANCER DE L’ŒSOPHAGE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 145/447
JUIN 1999
• Achalasie• Syndrome de PLUMMER-VINSON• Maladie cœliaque
• Hyperacanthose palmo-plantaire• Ingestion de caustique
PRONOSTIC
• Taille de la tumeur
• Degré d’extension dans la paroi
• Présence d’adénopathies
⇒ survie à 5 ans < 5 % tous stades confondus
LOCO-RÉGIONALE
• Echo-endoscopie : précise l’envahissement
de la paroi œsophagienne en profondeur
• Scanner thoracique
• Fibroscopie bronchique (envahissement
bronchique ± fistule : 20 % des cas)
À DISTANCE
• Echographie abdominale
• Bilan ORL : recherche d’un 2ème cancer
(terrain identique)
• Radiographie de thorax
(Après bilan d’opérabilité : EFR +++)
CURATIF (20 % des cas)
→ Résection chirurgicale généralement
précédée d’une radio-chimiothérapie
par 5FU-Cisplatine
PALLIATIF (80 % des cas)
• Prothèse œsophagienne• Laser Argon• Radiothérapie, chimiothérapie,
5FU-Cisplatine
BILAN D’EXTENSION
CANCER DE L’ŒSOPHAGE
TRAITEMENT
REFLUX GASTRO-ŒSOPHAGIENPhysiopathologie, diagnostic, é volution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
346
RELUX GASTRO-ŒSOPHAGIEN
PATHOLOGIQUE ?
MANIFESTATIONS DIGESTIVES
• Pyrosis
• Régurgitations acides et alimentaires
• Hoquet
• Dysphagie
MANIFESTATIONS EXTRA-DIGESTIVES
• Broncho-pulmonaires : asthme, toux quinteuse nocturne,
bronchites récidivantes
• ORL
• Douleurs thoraciques pseudo-angineuses
PHYSIOPATHOLOGIE
• Déficience de la barrière anti-reflux :
- hernie hyatale
- hypotonie du sphincter inf érieur de l’œsophage
• Diminution du péristaltisme œsophagien
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 146/447
JUIN 1999
FIBROSCOPIE
ŒSO-GASTRO-DUODÉNALE
peut mettre en évidence :
• une hernie hiatale
• une œsophagite et son stade
(classification de S AVARY -MILLER )
• un endobrachyœsophage (biopsies +++)
pH-MÉTRIE SUR 24 h
si FOGD normale ou en pré-opératoire
EXAMENS DE CONFIRMATION
• Diminution du péristaltisme œsophagien
• Ralentissement de la vidange gastrique
• Liquide de reflux riche en ions H+
É VOLUTION (SANS TRAITEMENT)
• Symptomatologie chronique• Complications : - hémorragie digestive, sténose peptique
- endobrachyœsophage (EBO)- adénocarcinome de l’œsophage sur EBO
MÉDICAL
• Mesures hygiéno-diététiques
• Médicaments : - Alginates
- Prokinétiques
- Antisécrétoires (anti H2, inhibiteurs
de la pompe à protons +++)
CHIRURGICAL
= intervention antireflux par
hémi-valve postérieure (T OUPET )
TRAITEMENT
COMPLICATIONS
parfois révélatrices
• Hémorragie digestive : abondante (hématémèse, méléna)
ou minime (anémie ferriprive)• Perforation ulcéreuse
• Sténose bulbaire : syndrome (sub)occlusif haut
• Adénocarcinome gastrique
ULCÈRE GASTRIQUE ET ULCÈRE DUODÉNAL(SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON EXCLU)
Épidémiologie, physiopathologie, diagnostic, é volution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
347
SYNDROME ULCÉREUX
• Crampe épigastrique
• Rythmée par le repas
• Calmée par les laitages
VOMISSEMENTS
FACTEURS DE RISQUE
ASP en urgence si syndrome abdominal aigu
(face debout et couché + coupoles) :
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 147/447
JUIN 1999
ULCÈRE GASTRIQUE OU DUODÉNAL ?
FIBROSCOPIE
ŒSO-GASTRO-DUODÉNALE
• Confirmation du diagnostic
• Précision de la forme et de la taille des ulcères
• Biopsies multiples
- sur et en périphérie de l’ulcère (quand UG)
- sur l’antre (mise en évidence de HP +++)
FACTEURS DE RISQUE
• Infection chronique par hélicobacter pylori (HP)
- > 95 % des ulcères duodénaux (UD)- 70 % des ulcères gastriques (UG)
• Tabagisme chronique
• Stress
• Facteurs génétiques
• AINS : ulcérations GD
( p )
- pneumopéritoire
- niveaux hydro-aériques
TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX
• Antisécr étoires :
- anti-H2
- inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)• Éradication de HP :
- association IPP à double dose + clarithromycine/amoxicilline
- durée ≥ 7 jours
- si éradication : récidives < 5 % (sinon, 80 % de récidives à 1 an)
MESURES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES
= arrêt du tabac
TRAITEMENT
CANCER DE L’ESTOMACDiagnostic, é volution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
348a
NAUSÉES et VOMISSEMENTS
(cancer de l'antre)
DYSPHAGIE
(cancer du cardia)
ÉPIGASTRALGIES ALTÉRATION DE L'ÉTAT
GÉNÉRAL
HÉMORRAGIE DIGESTIVE
ANÉMIE FÉRRIPRIVE
CANCER DE L'ESTOMAC ?
FIBROSCOPIE OESO-GASTRO-DUODÉNALE
avec BIOPSIES MULTIPLES
FACTEURS DE RISQUE
• Race asiatique
• ATCD familial de cancer gastrique
• ATCD d'ulcère gastrique, de gastrectomie totale
• Gastrite chronique atrophiante gastrite hypertrophique
348b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 148/447
JUIN 1999
(à renouveler si histologie négative)
BILAN D'EXTENSION
CLINIQUE PARACLINIQUE
N É GATIF
chirurgie curative (après bilan d'opérabilité )- cancer antre et corps : gastrectomie subtotale
- cancer cardia : gastrectomie proximale + œsophagectomie
- curage ganglionnaire
A 5 ans• cancer superficiel : 80 à 90 % de survie
• cancer infiltrant : 40 % de survie
A 5 ans0 % de survie
POSITIF
traitement palliatif
- chirurgie : dérivation, gastrostomie, jé junostomie
- prothèse endoluminale (cardia)
- laser (cardia ou antre)
- chimiothérapie, radiothérapie
• Visualisation de la tumeur
• Confirmation histologique
• Classification en fonction de l'extension dans
la paroi (cancer superficiel ou infiltrant)
• Adénopathie sus-claviculaire gauche (Troisier)
• Foie métastatique
• Ascite et/ou masse dans le cul-de-sac de Douglas
carcinose péritonéale
• Echographie hépatique et pelvienne (Krukenberg)
• Scanner de l'abdomen
• Echoendoscopie gastrique (extension tumorale en
profondeur, adénopathies métastatiques)
• Cliché de thorax
• Gastrite chronique atrophiante, gastrite hypertrophique
• Polypes adénomateux
• Consommation excessive de poissons et viandes fumés,de nitrates
LYMPHOME GASTRIQUE PRIMITIFDiagnostic, é volution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
348b
NAUSÉES et
VOMISSEMENTS
PERFORATION
GASTRIQUE (rare)
ÉPIGASTRALGIES ALTÉRATION DE L'ÉTAT
GÉNÉRAL
MASSE
ÉPIGASTRIQUE
HÉMORRAGIE
DIGESTIVE
TUMEUR GASTRIQUE ?
FIBROSCOPIE
OESO GASTRO DUODÉNALE
348a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 149/447
JUIN 1999
OESO-GASTRO-DUODÉNALE
avec BIOPSIES MULTIPLES
BILAN D'EXTENSION
PRONOSTIC
= fonction de l'envahissement des ganglions
périgastriques- ganglions non envahis : 85 % de survie à 5 ans
- ganglions envahis : 45 % de survie à 5 ans
• Visualisation de la tumeur : ulcérations multiples, gros plis rigides, envahissement du pylore
• Confirmation histologique
• Typage du lymphome (immuno-histochimie)
- lymphome de faible malignité type MALT (++)
- lymphome de haute malignité
• Si biopsies négatives : biopsies trans-murales per-laparoscopiques
• Echographie et scanner de l’abdomen
• Echo-endoscopie gastrique
• Radiographie de thorax
• Coloscopie totale et transit du grêle
TRAITEMENT
• Lymphomes diffus : polychimiothérapie +++
• Lymphomes localisés : gastrectomie totale ou subtotale(± chimiothérapie avant chirurgie)
TROUBLES FONCTIONNELS INTESTINAUXDiagnostic, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
349DOULEURS ABDOMINALES
• Quasi-constantes
• Rarement nocturnes
• Majorées par le stress, diminuées en vacances
• Soulagées par l’émission de gaz ou de selles
TROUBLES DU TRANSIT
• Constipation ou diarrhée (motrice)
• Alternance diarrhée-constipation
AUTRES SYMPTÔMES
• Ballonnements
• Dyspepsie : nausée,
pesanteur, post-prandiale
EXAMEN PHYSIQUE
• Douleur provoquée à la palpation
du cadre colique
BIOLOGIE
• Hémogramme, VS
• Parasitologie des selles
COLOSCOPIE
Au moindre doute, surtout > 50 ans +++
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 150/447
JUIN 1999
du cadre colique • Parasitologie des selles
SIGNES POSITIFS
• Polymorphisme symptomatique
• Ancienneté des symptômes
• Relation dans le temps entre
symptômes et stress
SIGNES NÉGATIFS
• Pas d’ AEG
• Pas de rectorragies
• Examen physique normal
• Coloscopie normale (si faite)
TROUBLES FONCTIONNELS INTESTINAUX
= DIAGNOCTIC D’EXCLUSION
TRAITEMENT
DOULEUR
→ Antispasmodiques
par ex. trimébutine (DEBRIDAT ® )
CONSTIPATION
→ Laxatifs :
- mucilages
- lubrifiants
- macrogol (TRANSIPEG® )
DIARRHÉE
→ Pansements coliques (SMECTA ® )
→ Ralentissement du transit
(IMODIUM®, ARESTAL® )
DYSPEPSIE
→ Prokinétiques (MOTILIUM® )
DIVERTICULOSE COLIQUEÉpidémiologie, diagnostic, é volution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. LAURENT-PUIGService de Hépato-gastro-entérologie
Hôpital de Bicêtre,
Le Kremlin Bicêtre
Aventis
Internat
350
PHYSIOPATHOLOGIE
• Importance du contenu en fibres du régime alimentaire
• Développement dans les zones de faiblesse de la paroi
= zone de pénétration vasculaire, bord des bandelettes
musculaires longitudinales
• 50 % des sujets > 80 ans ont des diverticules
• Plus de 80 % des diverticules s’observent chez
des sujets > 50 ans
• Plus fréquente dans le colon gauche
NON COMPLIQUÉE
= Hernie de la muqueuse coliqueà travers la musculeuse
= Asymptomatique⇒ découverte fortuite
(coloscopie, lavement baryté )
DIVERTICULOSE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 151/447
JUIN 1999
musculaires longitudinales
• Troubles de la motricité
MÉDICAL
• De la diverticulose : régime riche en fibres alimentaires• De la sigmo ï dite :
- diète- antibiothérapie (AUGMENTIN®, FLAGYL® )- au décours : cures discontinues d’antibiotiques
CHIRURGICAL
• “ A froid” : si diverticulite récidivante (sigmo ï dectomie)• “ A chaud” : péritonite• Hémorragie : embolisation et chirurgie• Abcès : chirurgie ou drainage après ponction de l’abcès sous contrôle
échographique ou scannographique associé à antibiothérapie IV
COMPLICATIONS +++
SIGMO ÏDITE DIVERTICULAIRE FISTULES HÉMORRAGIES ABCÉS PÉRI-SIGMO ÏDIEN PÉRITONITE
• Fièvre, douleur de la FID, troubles dutransit
• Hyperleucocytose• Lavement à la gastrographine
- affirme la diverticulose- apprécie l’importance de la sigmo ï dite
• Tomodensitomètrie de l’abdomen +++
• Plastron sigmo ï dien• Evolution possible vers la péritonite• Tomodensitomètrie de
l’abdomen +++
• Contracture• Pneumopéritoine à l’ ASP
• Colo-vésicales• Colo-iléales• Colo-vaginales• Colo-cutanées
• Diagnostic parcœlioscopie(± artériographiecœliomésentérique)
T émoin de pousséessuccessives
STÉNOSE SIGMO ÏDIENNE
TRAITEMENT
CANCER DU CÔLONÉpidémiologie, anatomie pathologique, stades de DUKES, physiopathologie,
diagnostic, é volution, principes du traitement et pré vention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
351
SUJETS À RISQUE
• Polypose adénomateuse familiale : maladie autosomique
dominante, 1 % des cancers colorectaux
• Syndrome des cancers familiaux = syndrome de LINCH :
- plusieurs cancers colo-rectaux dans les ATCD familiaux
l i t ôl i té i
• Cancer digestif le plus fréquent :
- 21 500 nouveaux cas/an en France
- 15 000 décés par an (cancer du
côlon et du rectum)
RECTORRAGIES TROUBLES DU TRANSIT DOULEURS ABDOMINALES
COLOSCOPIE TOTALE
• Permet des biopsies multiples
• Affirme le diagnostic de cancer
• Permet l’exérèse de polypes rectocoliques (polypectomie)
AMAIGRISSEMENT
ANÉMIE FERRIPRIVE
SYNDROME INFLAMMATOIRE
BIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 152/447
PARACLINIQUE
• Echographie hépatique (recherche de métastases
hépatiques)
• TDM abdominal (carcinose péritonéale)
• Radiographie du thorax
• ACE (pronostic)- mauvais pronostic si élevé en pré-opératoire
- une normalisation complète en post-opératoire
est de bon pronostic
JUIN 1999
- plusieurs autres cancers : côlon, sein, utérus, ovaire,
rein, vessie
• Patients dont un des parents au 1er degré est porteur
d’un adénome ou d’un cancer colique
• Patients atteints de RCH ou de maladie de CROHN
• Chirurgie palliative si cancer sténosant même si extension à distance, car risque occlusif.
• Chirurgie +++ : hémicolectomie droite ou gauche selon la localisation ± résection de métastases hépatiques
• Chimiothérapie adjuvante : • 5-Fluoro Uracile + Acide Folinique dans les stades C (extension ganglionnaire)
• Irinotécan (CAMPTO® ) en 2ème ligne
Survie à 5 ans= 50 %
tous stades confondus
BILAN D’EXTENSION
CANCER DU CÔLON
TRAITEMENT
CLASSIFICATION DE DUKES
• Stade A : tumeur limitée à la paroi n’atteignant pas la séreuse
• Stade B : tumeur atteignant la séreuse, sans extension
ganglionnaire
• Stade C : tumeur avec envahissement ganglionnaire
• Stade D : métastases à distance, en particulier hépatiques
CLINIQUE
• Ganglion sus-claviculaire gauche (ganglion de T ROISIER )
• Ascite clinique
• Nodules de carcinose péritonéale au toucher rectal
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
CANCER DU RECTUMÉpidémiologie, anatomie pathologique, diagnostic, é volution,
principes du traitement et pré vention
Aventis
Internat
352SIGNES LOCAUX ALTÉRATION DE L’ÉTAT GÉNÉRAL SIGNES D’EXTENSION
• Rectorragies de sang rouge
• Faux besoins
• Constipation terminale
• Sciatique
• Métastases à distance (foie ++, ganglion de T ROISIER )
• Ascite (carcinose péritonéale)
DÉPISTAGE
• Surtout si ATCD familiaux
• TR systématique et annuel à
TOUCHER RECTAL DOSAGE DE L’ ACE RECTOSCOPIE
CANCER DU RECTUM ÉPIDÉMIOLOGIE (cf 351)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 153/447
JUIN 1999
LOCO-RÉGIONALE
• Echographie endo-rectale
RADIOTHÉRAPIE
• En pré-opératoire
• Diminue les récidives
locorégionales
CHIRURGIE
• Tumeur à < 4 cm de la marge anale : amputation
abdomino-périnéale
• Tumeur du 1/3 supérieur : résection simple avec
anastomose colorectale
• Tumeur du 1/3 moyen : anastomose colo-anale
LASER
si malade inopérable
À DISTANCE
• Echographie hépatique (et/ou TDM)
• Radiographie du thorax
partir de 45 ans (dépistage
des polypes rectaux) -Rectoscopie si doute
• Recherche de sang dans les
selles (Hémoccult)
BILAN D’EXTENSION
CLASSIFICATION ANATOMO-PATHOLOGIQUE
(A SLER et COLLER )
• Stade A : cancer limité à la muqueuse• Stade B1 : cancer envahissant la musculeuse sans la traverser
• Stade B2 : cancer dépassant la musculeuse• Stade C1 : tumeur n’ayant pas envahi toute la paroi mais avec
envahissement ganglionnaire• Stade C2 : tumeur envahissant toute la paroi avec
envahissement ganglionnaire
PRINCIPES DU TRAITEMENT
PÉRITONITE AIGUË DIFFUSEPhysiopathologie, étiologie, diagnostic, é volution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLAZQUEZ
Unité de Chirurgie InfantileHôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat
353
SIGNES FONCTIONNELS
• Douleurs abdominales
• Vomissements
• Troubles du transit avec arrêt
des matières et des gaz
secondaire
SYNDROME INFECTIEUX
• Fièvre variable, parfois
retardée
SIGNES PHYSIQUES
• Défense puis contracture
(topographie selon l'origine)
• TR : douleur du Douglas
• Signes de choc
ANOMALIES RADIOLOGIQUES
ASP (Face debout et face
couché + coupoles)
Rechercher :
• Pneumopéritoine (PNP)
• Signes d'iléus
• Epanchement liquidien
ANOMALIES BIOLOGIQUES
en rapport avec :
• Hypovolémie
• Infection
• Insuffisance rénale
• Insuffisance respiratoire
PERITONITE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 154/447
JUIN 1999
PERITONITE
• Anti-ulcéreux
• Suture de l'ulcère +/-
vagotomie ou gastrectomie
• Parfois Taylor
• Sigmo ï dectomie si possible, suivie de dérivation
type Hartmann ou Bouilly-Volkmann
Appendicectomie Cholécystectomie
• ATCD ulcéreux, prise de
médicaments gastro-
toxiques
• Syndrome ulcéreux
clinique
• Pneumopéritoine
• Choc et fièvre retardés
• Sujet jeune
• Signes prédominants :
fosse iliaque droite
• Syndrome infectieux
franc
• AEG modérée (si choc :
péritonite putride)
• Femme âgée et obèse
• Douleur de
l’hypochondre droit
• Ictère, syndrome
infectieux franc
• Pas de PNP, lithiase
vésiculaire (écho)
• Par perforation d'un
diverticule ou d'un cancer
• Douleur et contracture de
la fosse iliaque gauche
• Choc franc et précoce
• Pneumopéritoine
• P. primitives àpyogènes
• P. par contusion
abdominale
• Femme jeune
• Contage, pertes sales
• Signes : pelviens
(TR, TV)
PHYSIOPATHOLOGIE
Insuffisance Péritonite Choc
respiratoire
Iléus
Bactériémie Insuffisance rénale
TRAITEMENT COMMUN
• Réanimation pré-opératoire : correction du choc, des
désordres hydro-électrolytiques, de l'insuffisance rénale
• Antibiothérapie parentérale
• Laparotomie : abord large, exploration complète, lavage
P. ULCEREUSE P. APPENDICULAIRE P. GENITALE P. BILIAIRE P. SIGMOIDIENNE AUTRES
OCCLUSION INTESTINALE DU GRÊLEPhysiopathologie, étiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLAZQUEZ
Unité de Chirurgie InfantileHôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat
354
SIGNES FONCTIONNELS
• Douleurs violentes, par crises
• Vomissements précoces
• Arrêt du transit (gaz +++),parfois retardé
SIGNES GENERAUX
• Variables (pauvres au début)
SIGNES PHYSIQUES
• Ondulations péristaltiques
• Météorisme variable
SIGNES RADIOLOGIQUES
ASP : face debout + couché
• Niveaux hydro-aériques :centraux et plus larges que
hauts
• Rechercher :
pneumopéritoine et aérobilie
EXAMENS BIOLOGIQUES
• Urée, créatininémie
• Ionogramme sanguin
OCCLUSION DU GRELEPHYSIOPATHOLOGIE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 155/447
JUIN 1999
OCCLUSION DU GRELE
PAR OBSTRUCTION
REANIMATION PRE-OPERATOIRE LAPAROTOMIE EXPLORATRICE REANIMATION POST-OPERATOIRE
• Iléus biliaire
• Tumeur du grêle
• Corps étranger• Sténoses (tuberculose,
Crohn, radiothérapie ++)
• Equilibre hydro-électrolytique
• Aspiration
• Sondage vésical
• Section d'une bride +/- résection intestinale
• Traitement d'une cause : hernie, foyer infectieux, iléus biliaire ...
• Vidange intestinale
• IIA : lavement +/- chirurgie
(antibiothérapie)
• Volvulus sur bride
• Hernie étranglée (externe
ou interne)• Invagination intestinale
aiguë (nourrisson ++)
• Sur appendicite, cholécystite,
infection génitale, sigmo ï dite
• Problème difficile des occlusions
post-opératoires précoces
PAR STRANGULATION
cf. 355
TRAITEMENT = URGENCE
O. INFLAMMATOIRESO. MECANIQUES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 156/447
APPENDICITE AIGUËDiagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLAZQUEZ
Unité de Chirurgie InfantileHôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat
356a
DIAGNOSTIC FACILE
• Douleur spontanée et provoquée de la FID
• Défense de la FID
• Douleur aux touchers pelviens
• Fièvre modérée
• Vomissements et constipation : plus inconstants
• ASP ilé s régional
FREQUENCE
URGENCE
POLYMORPHISME
DIAGNOSTIC DIFFICILE
• Formes atténuées
• Formes graves d'emblée (péritonite, formes
toxiques)
• Formes topographiques :
- Pelviennes (signes d'irritation pelvienne)
- Rétrocœcale (pauvreté sémiologique)
- Mésocœliaque (signes occlusifs)
356b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 157/447
JUIN 1999
LE DOUTE IMPOSE L'APPENDICECTOMIE +++
= URGENCE
• Examen anatomo-pathologique systématique de l'appendice(et examen bactériologique)
• Toilette péritonéale
• Recherche systématique d'un diverticule de Meckel
ANATOMO-PATHOLOGIE
• Atteinte de gravité croissante :
- A. catarrhale- A. purulente
- A. gangréneuse
- A. perforée
• Mais : pas de parallélisme anatomo-clinique
ELIMINER (rapidement ++)
• Infection urinaire (ECBU)• Cholécystite (échographie abdominale)
• Salpingite
• Adénolymphite mésentérique chez l'enfant
• ASP : iléus régional
• NFS : hyperleucocytose à PN
- Mésocœliaque (signes occlusifs)
- Sous-hépatique (signes dans l'hypochondre droit)• Formes selon le terrain :
- Vieillard : forme asthénique, forme tumorale
- Femme enceinte : diagnostic très difficile
COMPLICATIONS DE L’APPENDICITE AIGUËDiagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLAZQUEZ
Unité de Chirurgie InfantileHôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat
356b
COMPLICATIONS INAUGURALES
PERITONITE GENERALISEE
• Douleur abdominale intense
• Douleur au TR (Douglas)
• Contracture +++
• Vomissements
• Fièvre élevée
ASP d é it i
COMPLICATIONS POST-OPERATOIRES
COMPLICATIONS PRECOCES
• Hémopéritoine (lachage de suture vasculaire)
• Péritonite (lachage du moignon)
• Abcès de paroi
• Abcès du Douglas
• Abcès sous-phrénique
S d d 5ème j (diff i é it é l )
COMPLICATIONS EVOLUTIVES
PERITONITE SECONDAIRE GENERALISEE
PERITONITE SECONDAIRE LOCALISEE
• Syndrome septique sévère
• Plastron appendiculaire dans la FID ++
SEPTICEMIE (associée aux péritonites)
356a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 158/447
JUIN 1999
REANIMATION
• Rééquilibration hydro-électrolytique
• Traitement du choc septique
• Traitement des éventuellesconséquences respiratoires,
rénales ...
ANTIBIOTHERAPIE CHIRURGIE
• En urgence (sauf si plastron =
chirurgie “à son heure” )
• Adaptée à la complication
• ASP : pas de pneumopéritoine
• NFS : hyperleucocytose à PN
FORME TOXIQUE
• Sévérité des signes généraux (choc)
• Pauvreté de l'examen clinique
• Syndrome du 5ème jour (diffusion péritonéale)
• Occlusion
COMPLICATIONS TARDIVES
• Occlusion intestinale aiguë du grêle = volvulus
sur bride post-opératoire
TRAITEMENT
URGENCE +++
PREVENTION +++ = Appendicectomie au moindre doute
diagnostique
HERNIES INGUINALE, CRURALE ET OMBILICALEPhysiopathologie, diagnostic, complications, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLAZQUEZ
Unité de Chirurgie InfantileHôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat
357
PHYSIOPATHOLOGIE
DEUX TYPES DE HERNIES
• Congénitales
• Acquises = hernies “de faiblesse” POINTS COMMUNS
• Un défaut pariétal (zone de faiblesse)
• Un sac herniaire
• Un contenu
LE RISQUE MAJEUR =
ETRANGLEMENT
• Tuméfaction rénitente, r éductible, impulsive à la toux
• Située sur un site exposé :
- Région inguinale :
• Au dessus de la ligne de Malgaigne = H. inguinale
• Au dessous de la ligne de Malgaigne H crurale
• Tuméfaction douloureuse, irr éductible,
non impulsive à la toux
• Tardivement :
- Altération de l'état général
Syndrome occlusif
LE DIAGNOSTIC EST CLINIQUE
HERNIE NON COMPLIQUEE HERNIE ETRANGLEE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 159/447
JUIN 1999
• Réintégration du contenu
• Suppression du sac
• Réfection de la paroi • Lever l'agent d'étranglement
• Suppression du sac
• Traitement du contenu en fonction deslésions (résection du grêle si nécrose)
• Réfection de la paroi
Toujours chirurgical (abstention exceptionnelle)
= Urgence+++
ETRANGLEMENT • Au dessous de la ligne de Malgaigne = H. crurale
- Ombilic = H. ombilicale• Examen général systématique (TR++)
- Syndrome occlusif
• Urgence chirurgicale +++
TRAITEMENT
HERNIE NON COMPLIQUEE HERNIE ETRANGLEE
THROMBOSE HÉMORRO Ï DAIREDiagnostic et traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
358a
Dures, de couleur bleu-violacée, avec œdème
DOULEUR ANALE TUMEFACTIONS DE LA MARGE ANALE
EVOLUTION SPONTANEE
• Marisque (repli cutané péri-anal)
• Fissuration ou rupture entrainantanorragies, soulagement de la douleur
ELIMINER
Thrombose d'hémorro ï des internes prolabéesou thrombose du prolapsus (douleur atroce,œdème très important, aspect rouge vineux
THROMBOSE HEMORROIDAIRE
358b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 160/447
JUIN 1999
TRAITEMENT
MEDICAL THROMBECTOMIE
g , g
mais n'entra î nant pas d'
évacuationtotale des thrombi
centré par une zone noirâtre parfois
nécrotique).
pas de suppo
• Veinotoniques à fortes doses
ex : GINKOR FORT ®
• Topiques locaux
ex : TITANOREINE®
PROCTOLOG®
• Antalgiques
ex : palier I voire II (cf fiche douleur)
• AINS durant 3-4 joursSi intolérance aux AINS :
Cortico ï des (1/2mg/kg/j)
• Traitement de la constipation
• Avant le 10e jour (au-delà : thrombus organisé et peu
douloureux)
• En cas de persistance du syndrome douloureux
malgré le traitement médical ou si volonté de la part
du patient de stopper rapidement la douleur
• Technique
- Anesthésie locale (XYLOCAINE® 2%)
- Incision au scalpel
- Evacuation du(des) thrombus(i) avec curetage pourvider les logettes et éviter la récidive. Cicatrisation
spontanée sans suture
FISSURE ANALEDiagnostic et traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
358b
Lésions de grattage
Suintement anal
Rythmée par les déf écations
DOULEUR ANALE PRURIT ANAL ANORRAGIES
Anuscopie et rectoscopie• Recherchent une tumeur ou une rectite
Inspection• Contracture anale
Toucher anal et rectal(après anesthésie intra-sphinctérienne)
EXAMEN PROCTOLOGIQUE
358a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 161/447
JUIN 1999
FISSURE ANALE
FISSURE JEUNE OU NON COMPLIQUÉE FISSURE CHRONIQUE
• Recherchent une tumeur ou une rectite• Contracture anale
• Ulcération triangulaire postérieure (ou en raquetteunique, marisques externes dans les formeschroniques), parfois localisation atypique antérieure,bipolaire (femme) ou latérale (rare).
( p p )
Elimine un abcès intra-muralou intra-sphinctérien associé
TRAITEMENT
• Topiques locaux
ex : TITANOREINE®
QUOTANE®
• Traitement de la constipation• Anesthésie intra-sphinctérienne à la lidoca ï ne 2%
• ± Injection sous fissuraire de quinine-urée
(KINUREA ® H)
• Postérieure : fissurectomie + anoplastie et léio-
myotomie latérale
• Antérieure : fissurectomie (sans anoplastie) et
léiomyotomie latérale
ÉLIMINER
• Une péritonite (pneumo-péritoine)
• Une occlusion intestinale aiguë(niveaux hydro-aériques)
ASP (face debout/couché, coupoles)
PANCRÉATITE AIGUËÉtiologie, diagnostic, é volution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
359
PANCRÉ ATITE AIGUË ?
DOULEUR ABDOMINALE
• Douleur épigastrique intense et tranfixiante
• Soulagée par position en antéfléxion ou
chien de fusil
AUTRES SYMPTÔMES
• Vomissements
• Arrêt des matières et des gaz (iléus)
• État de choc
• Ictère (20 % des cas) si origine biliaire
EXAMEN PHYSIQUE BIOLOGIE IMAGERIE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 162/447
• Hospitalisation en USI, équilibration hydro-électrolytique, surveillance
• Antalgiques, antispasmodiques, antibiotiques (PA nécrosante)
• Sphinctérotomie endoscopique si PA nécrosante grave d’origine biliaire
É VALUER LA GRAVITÉ• Score clinico-biologique de R ANSON
• Score scannographique de B ALTHAZAR
JUIN 1999
RECHERCHER UNE ÉTIOLOGIE• Lithiase biliaire : 50 % des PA en France
• Éthylisme chronique : 30 % des cas
• Autres causes :
- hypertriglycéridémies (I, IV, V)
- hypercalcémie
- tumeur du pancréas (obstruction du WIRSUNG )
- iatrogènes : post-opératoire, post-cathéterisme
de la papille, médicaments (Azathioprine)
- post-traumatique
• IdiopathiquesTRAITEMENT
EXAMEN PHYSIQUE
→ Contraste entre l’intensité de ladouleur et la pauvreté de l’examen
(sensibilité épigastrique ± empâtement)
BIOLOGIE
• ↑ amylasémie• ↑ amylasurie
• ↑ lipasémie
• ↑ CRP
IMAGERIE
ECHOGRAPHIE
• Recherche de lithiase
vésiculaire
• Pancréas mal vu
(car interpositions gazeuses)
SCANNER
(avec injection d’iode)
• Diff érence PA nécrosante et œdémateuse
• Précise l’extension des coulées de nécroses
• Recherche une collection
PANCRÉATITE CHRONIQUE ALCOOLIQUEDiagnostic, é volution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. LAURENT-PUIGService de Hépato-gastro-entérologie
Hôpital de Bicêtre,
Le Kremlin Bicêtre
Aventis
Internat
360SYMPTÔMES RÉ V ÉLATEURS DÉCOUVERTE FORTUITE
DOULEUR (90%)
• Epigastrique avec irradiation en hémi-ceintureet dans le dos
• Aggravation par repas gras et alcool• Soulagement par antéflexion et aspirine
• Découverte d’anomalies morphologiques et/oude calcifications lors d’examens complémentaires
AMAIGRISSEMENT (70%)
AVEC SIGNES D’IMPRÉGNATION ÉTHYLIQUE
ICTÈRE
PANCRÉ ATITE CHRONIQUE ÉTHYLIQUE ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 163/447
JUIN 1999
BIOLOGIE• Signes d’atteinte pancréatique :
- ↑ amylasémie et amylasurie
- ↑ lipasémie
• Signes biologiques d’éthylisme chronique :
cytolyse, ↑ GGT, macrocytose, etc…• Signes d’insuffisance pancréatique :
- exocrine (stéatorrhée au f écalogramme)
- endrocrine : intolérance au glucose voire
diabète (glycémie, HGPO)
ÉCHOGRAPHIE• Pancréas augmenté de
volume et hyperéchogène• Calcifications• Recherche de faux kystes,
d’une compression de la VBP,d’une HTP segmentaire
ÉCHOENDOSCOPIEPANCRÉ ATIQUE
Examen le plus sensiblepour le diagnostic
précoce
• Alcool +++• Hyperparathyro ï die• Mucoviscidose• Pancréas divisum, obstacle pancréatique, traumatisme
• Arr êt de l’alcool et restriction lipidique• Correction du déficit exocrine (CRÉON® 25 000, EUROBIOL® 25 000)• Correction du déficit endocrine si nécessaire (hypoglycémiants oraux, insuline)• Antalgiques si douleurs
PANCRÉ ATOGRAPHIEPAR VOIE RÉTROGRADE
• En cas de doutediagnostique avec uncancer du pancréas
ASPCalcifications de
l’aire pancréatique(incidence de 3/4)
SCANNERMeilleure sensibilitéque l’échographie
DIAGNOSTIC É TIOLOGIQUE
TRAITEMENT
HÉPATITES VIRALE AIGUËS A, B, C, D, EEpidémiologie, étiologie, diagnostic, é volution, pré vention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
361
Biologie hépatique Échographie hépatique
Asthénie AnorexieNausées
VomissementsSyndrome
pseudogrippalUrticaire, rash
arthralgies Ictère
- Transaminases ➚ (10-40N pour VHA,B, D, E, < 10N pour VHC)
- GGT et phosphatases alcalinesmodérément ➚
Bilirubine conjuguée ➚ (variable)
Normale
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 164/447
JUIN 1999
HÉPATITE AIGUË
IgM anti VHA+ Ag HBs+
IgM anti HBc+ Ac antiVHC+
ARN du VHC par PCR Ag HBs+
IgM anti VHD+IgM anti VHE+
HÉPATITE A HÉPATITE B HÉPATITE C HÉPATITE D HÉPATITE E
- Contage orof écal
- Incubation : 2 à 6 semaines
- Prévention : hygiène alimentaire,vaccin HAVRIX (ou combiné TWINRIX)
- Evolution : guérison 100% des cas
(mais formes prolongéesou à rechutes)
- Contage sanguin, sexuelou materno-f œtal
- Incubation : 4 à 30 semaines
- Prévention : vaccination(GENHEVAC B, ENGERIX B)
- Evolution : guérison dans 90% des
cas, chronicité dans 10 % (1/3 :chronique active, 1/3 : chroniquepersistante, 1/3 porteurssains)
- Contage sanguin
- Incubation : 7 à 9 semaines
- Evolution : chronicité dans90 % des cas avec risquede cirrhose et d'hépatocar-cinome
- Contage sanguin, sexuel oumaterno-f œtalSurinfection par VHD
- Prévention : id. VHB
- Contage orof écal
- Incubation : 6 semaines
- Prévention : hygiène alimentaire,
- Evolution : guérison dans 100 %des cas sauf formes fulminantes
- Bilirubine conjuguée ➚ (variable)Formes graves- avec encéphalopathie et/ou TP < 50%
- Hépatite fulminante (exception)pour VHC : exceptionnellespour VHE, chez femme enceinte : 20 à 30% des cas
HÉPATITES VIRALES CHRONIQUES B et CEpidémiologie, diagnostic, é volution, pré vention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
362
AgHBs +, Ac anti HBs -, Ag HBe +, Ac anti HBc +,
ADN viral B +, marqueurs de réplication + ,
± IgM anti VHD + et ADN viral D + si surinfection par VHD
Ac anti VHC + (ELISA 3), PCR (si sérologie douteuse)
AgHBs positif plus de 6 mois
après une HB aiguë(découverte possible
lors d'un don de sang)
Transaminases ➚ Subictère Asthénie Transaminases ➚ modér ément
< 5N, fluctuantes ou en plateau,
pr édominant sur ALAT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 165/447
JUIN 1999
HÉPATITE CHRONIQUE B ou B-D
PBH
Hépatite B ou B-Dchronique non active
Hépatite B ou B-Dchronique active
Risque d'hépatocarcinome
HÉPATITE CHRONIQUE C
Surveillance clinique et
biologique (transaminases,
marqueurs de réplication) - Interf éron
+ ribavirine 6 à 12 mois
Risque de cirrhose (25%)
Surveillance :
- Echographies
hépatiques
- FP
- Interf éron
- Vidarabine
- Lamividine
Surveillance
PBH
Hépatite Cchronique active
Hépatite Cchronique non active
HÉPATOPATHIE ALCOOLIQUE NON CIRRHOTIQUE Anatomie pathologique, diagnostic, é volution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. LAURENT-PUIG
Service d’Hépato-gastro-ent
érologie
Hôpital de Bicêtre
Aventis
Internat
363
DÉCOUVERTE ÉCHOGRAPHIQUE
FORTUITE
HÉPATOMÉGALIE
DOULOUREUSE
DOULEUR + FIÈ VRE + ICTÈRE NAUSÉES,
VOMISSEMENTS
ANOREXIE,
AMAIGRISSEMENT,
HÉPATALGIES
En France, associée le plus souvent à une cirrhose
(hyper-échogénicité )
• Gamma GT élevée • Stéatose macrovésiculaire
BIOLOGIE HISTOLOGIE
STÉ ATOSE HÉPATIQUE HÉPATITE ALCOOLIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 166/447
JUIN 1999
ÉLIMINER
SI STEATOSE MACROVESICULAIRE :
• Obésité, diabète, cortico ï des
• Dénutrition
SI STEATOSE MICROVESICULAIRE :
• T étracyclines, acide valpro ï que
• Syndrome de Reye
• Stéatose aiguë gravidique
• Sevrage• Vitaminothérapie B1 B6 PP• Cortico ï des si forme grave
• Sevrage• Vitaminothérapie B1 B6 PP
• Parfois mortelle• Si récidive : évolution vers la cirrhoseFavorable si arrêt de l'intoxication
Gamma GT élevée
• ± élévation discrète des transaminases
et des phosphatases alcalines
Stéatose macrovésiculaire
• Stéatose microvésiculaire
• Elévation des gamma GT
• Transaminases peu élevées
avec SGOT/SGPT > 2
• Hyperleucocytose à PN
• Macrocytose
• Augmentation des IgA
• Elimine une cause extra-
hépatique d'ictère
• Recherche de signes
d'HTP, stéatose, cirrhose
anomalies de la région
centro-lobulaire
• Hépatocytes : ballonisation,
nécrose acidophile, corps de
Mallory ++ (non
pathognomoniques)
• Infiltrats inflammatoires à PN
• Fibrose péri-cellulaire
BIOLOGIE ÉCHOGRAPHIE HISTOLOGIE
TRAITEMENT
TRAITEMENT
É VOLUTIONÉ VOLUTION
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 167/447
LITHIASE VÉSICULAIREÉpidémiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr W. BERREBI
Service de Gastro-entérologieHôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat
365DÉCOUVERTE FORTUITE
(la LV est latente dans 80 % des cas)
COLIQUE HÉPATIQUE COMPLICATION RÉ V ÉLATRICE
FACTEURS DE RISQUE
Calculs cholestéroliques
(80 % des cas)
• Â ge > 50 ans, sexe f éminin
PHYSIOPATHOLOGIE
Calculs cholestéroliques
→ Sursaturation de la bile en cholestérol :
- par augmentation de la sécrétion biliaire
• Formations hyperéchogènes avec cône d’ombre postérieur
• Épaisseur de la paroi vésiculaire (augmentée si cholécystite
• Diamètre des voies biliaires (dilatation en cas de lithiase de la VBP)
ECHOGRAPHIE HÉPATO-BILIAIRE
LITHIASE V ÉSICULAIRE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 168/447
JUIN 1999
g ,
• ATCD familiaux
• Obésité• Hypertriglycéridémie
• Grossesse
• Maladies et résections iléales
• Mucoviscidose
Calculs pigmentaires
(20 % des cas)
• Noirs :- hyperhémolyse
- cirrhose
• Bruns : stase et infections
des voies biliaires
p g
de cholestérol
- ou par diminution de la sécrétion d’acides
biliaires
Calculs pigmentaires
• Noirs :
→ Formation de polymères de sels de
bilirubine par augmentation du passage
biliaire de bilirubine non conjuguée
• Bruns :→ Formation de bilirubine de calcium par
hydrolyse de la bilirubine conjuguée dans
la bile sous l’effet de certaines bactéries
Echo-endoscopie bilio-pancréatique
rarement indiquée
ACIDES BILIAIRES
rarement utlisés et seulement si :
• Calculs non calcifiés
(radiotransparents à l’ ASP)
• V ésicule fonctionnelle
TRAITEMENT
LV ASYMPTOMATIQUE
→ Abstention thérapeutique
(⇒ pas de dépistage systématique)
LV SYMPTOMATIQUE
CŒLIO-CHIRURGIE +++
→ Cholecystectomie
COMPLICATIONS DE LA LITHIASE BILIAIREÉtiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. LAURENT-PUIGService de Hépato-gastro-entérologie
Hôpital de Bicêtre,
Le Kremlin Bicêtre
Aventis
Internat
366
PANCRÉ ATITE
AIGUËICTÈRE PAR OBSTRUCTION
• = Migration cholédocienne
LITHIASE DE LA VOIE
BILIAIRE PRINCIPALE
CHOLÉCYSTITE AIGUË• Douleur de l’hypochondre droit +
ILÉUS BILIAIRE
• Complique une
CALCULO-CANCER
• Complique les cholécystites
LITHIASE V ÉSICULAIRE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 169/447
JUIN 1999
⇒ cf 359 • Ictère parfois progressif,simulant un cancer du pancréas
• Echographie : empierrement
du cholédoque
• Traitement par
sphinctérotomie
endoscopique (sujet âgé ++)
ET ANGIOCHOLITE• Douleur + fièvre + ictère
• Echographie hépatobiliaire
→ dilatation de la VBP
et/ou des VBIH
• Antibiothérapie IV
• Traitement = chirurgie ou
extraction du calcul par
sphinctérotomieendoscopique (sujet âgé )
fièvre• Signe de MURPHY
• Echographie : paroi vésiculaire
épaissie ++ et douleur au
passage de la sonde
• Antibiothérapie (48 h) puis
cholécystectomie (éventuellement
per-cœlioscopique)
cholécystite vieillie• V ésicule gangréneuse
avec perforation du grêle
et passage du calcul
• Syndrome occlusif
± tableau de péritonite
localisée
• Chirurgie
chroniques en particulier lesvésicules dites “porcelaines”(30 % de dégénérescence)
• La cholécystectomie est
généralement suffisante.
• Certains préconisent un
curage ganglionnaire et
résection des segments
IV et V.
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 175/447
IMMUNOGLOBULINES ERôle dans l’allergie et l’atopie
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr S. CAILLAT-ZUCMANLaboratoire
d’Immunologie Clinique,Hôpital Necker, Paris
Aventis
Internat 322
• ALLERGIE IMMÉDIATE : réaction d'hypersensibilitéde type I, dépendante des IgE
LES ANTICORPS DE TYPE IgE
• Synthèse par les plasmocytes à IgE, concentration plasmatique faible (100 à 200 g/ml)•Structure de base H2 L2, pas de sous-classes connues•Chaîne lourde = 1 domaine variable VH + 4 domaines constants• Fixation des Ac IgE sur des récepteurs
- de haute affinité (RFc 1) sur mastocytes et basophiles surtout- de faible affinité (RFc 2, CD23) sur éosinophiles, plaquettes, macrophages
•Durée de vie : courte (2-3 jours) pour les IgE plasmatiques, longues (plusieurs mois) pour les IgE fixées sur les récepteursde haute affinité des mastocytes du derme et des muqueuses
• Pontage (= dimérisation) des IgE de surface par l'ALLERGENE ⇒ activation de la cellule effectrice
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 176/447
JUIN 1999
EXPLORATIONS DE L'ALLERGIE
• Interrogatoire : pneumallergène, trophallergène(alimentaire), médicaments
•Explorations fonctionnelles respiratoires•Dosage des IgE totales et spécifiques
FORMES CLINIQUES DE L'ALLERGIE
• CHOC ANAPHYLACTIQUE : collapsus, œdème deQUINCKE, déclenché par médicaments ou venins
• ALLERGIE MUQUEUSE : conjonctivite, rhinite,asthme, déclenché par pneumallergènes• ALLERGIE CUTANÉE : dermite atopique (eczéma)
MÉDIATEURS DE L'ALLERGIE
• MÉDIATEURS PRÉFORMÉS- HISTAMINE (mastocytes) : fixation sur les récepteurs H1 des terminaisons nerveuses
- SEROTININE (plaquettes) : effet vaso-actif • MÉDIATEURS NÉOFORMÉS : PAF-acéther, prostaglandines, leucotriènes
CELLULES EFFECTRICES
• BASOPHILES ET MASTOCYTES conjonctifs et muqueux : dégranulation induite par des allergènes liés aux Ac IgEou par des substances endogènes (substance P, anaphylatoxines C3a et C5a) ou exogènes
•LYMPHOCYTES : par l’intermédiaire de cytokines pro-inflammatoires•EOSINOPHILES - attirés au site de l'allergie par PAF-acéther et cytokines (IL-3, IL-5, GM-CSF)
- activés par IgE liées aux RFc •NEUTROPHILES, PLAQUETTES, MACROPHAGES (surtout alvéolaires)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 181/447
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME INFLAMMATOIRE BIOLOGIQUE PERSISTANT A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat
29
EXPLORATION
• Affirme l’organicité de la pathologie(mais aucune spécificité)
• Permet une surveillance évolutive
ÉLECTROPHORÈSEDES PROTÉINES
• Hyper 1 (orosomucoïde,-antichymotrypsine) et2-globulinémie(haptoglobine, céruléoplasmine)
• Bloc - (cirrhose)• Hypergammaglobulinémie
HÉMOGRAMME
• Anémie inflammatoire : VGM variable, ferritineaugmentée
• Polynucléose neutrophile• Hyperplaquettose
(106 /mm3)
VS
• Méthode de Westergren• VS normale :
- <15mm/1re h chez l’homme- <20mm/1re h chez la femme
• VS augmentée sans
inflammation si :- gammapathie monoclonale
PROTÉINE C-RÉACTIVE
• Cinétique très rapide+++• CRP très élevée + polynucléose
HAPTOGLOBINEOROSOMUCOÏDE
• PRI à cinétique lente
GLOBALE SPÉCIFIQUE
= dosage des protéines de la réaction inflammatoire (PRI)• Production principalement hépatique• Sous l’influence de IL-1, TNF et IL-6
SYNDROME INFLAMMATOIRE BIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 182/447
JUIN 1999
yp g gpoly ou monoclonale
g p- grossesse, obésité- anémie, hyperlipoprotéinémie
• VS abaissée si :- polyglobulie, microcytose- drépanocytose
= infection bactérienne probable• Marqueur de référence chez le
nouveau-né et la femme enceinte
• Intérêt du dosage simultané en casd’hémolyse
• Interrogatoire+++ : ATCD, voyage récent, fièvre, AEG, signes fonctionnels…• Examen : souffle cardiaque, foyer pulmonaire, splénomégalie, purpura, adénopathie, pouls temporaux…• Biologie : hémoculture, ECBU, sérologies (VIH, EBV, CMV, Yersinia…), FAN, anti-DNA et anti-ECT, Ac antithyroïdiens, complément…
• Imagerie : cliché du thorax, panorex, sinus, ETO, scanner abdominal…• Histologie : biopsie ostéo-médullaire, biopsie d’artère temporale (BAT)…
INFECTIONS• Sinusite, infection dentaire• Endocardite +++• Tuberculose ++• Suppuration profonde
NÉOPLASIE• Tumeurs solides (rein+++)• HODGKIN, LNH• Gammapathie monoclonale
MALADIES GÉNÉRALES• Horton/PPR+++ (intérêt de la BAT
systématique après 60 ans, voired’une corticothérapie d’épreuve)
• Sarcoïdose• Lupus, GOUGEROT-SJÖGREN
PAS DE CAUSE RETROUVÉE• Surveillance régulière• Si EG conservé : normalisation spontanée
du syndrome inflammatoire dans 2/3 descas en 6 mois
BILAN ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 183/447
Orientation diagnostique devant une
ADÉNOPATHIE SUPERFICIELLE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr S. VIGNESService de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat
31
INTERROGATOIRE
• Fièvre• Sueurs• Frissons• Perte de poids
EXAMEN CLINIQUE
• Palpation de toutes les aires ganglionnaires (schéma daté)• Caractéristiques de(s) ganglion(s) :- taille en cm- consistance (molle, dure, ferme)- mobilité/peau et plans profonds- caractère inflammatoire, douloureux- siège : cervical (jugulo-carotidien, occipital, parotidien,
sous-maxillaire, sous-mentonnier, sus-claviculaire,spinal), axillaire, épitrochléen, inguinal, poplité, rétrocrural
• Splénomégalie• Examen des seins, des organes génitaux externes,
BIOLOGIE
NFS (leucopénie, syndromemononucléosique, lymphopénie), VS, CRP, fibrinogène,
électrophorèse des protides,calcémie, phosphérémie
IMAGERIE
• Radiographie de thorax• ± scanner thoraco-abdominal
PONCTION et/ou BIOPSIE
ganglionnaire avec mise enculture pour bactéries et BK
ADÉNOPATHIE SUPERFICIELLE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 184/447
POLYADÉNOPATHIE
JUIN 1999
INFECTIONS
• Virales : VIH (primo-infection,syndrome lymphadénopathique),MNI, rubéole, adénovirus
• Bactériennes : maladie des griffesdu chat, brucellose
• Toxoplasmose, leishmaniose
viscérale, trypanosomiase africaine
NÉOPLASIES
• Maladie de HODGKIN
• Maladie de K AWASAKI
• Leucémie lymphoïdechronique
• Leucémie aiguë
palpation de la thyroïde, porte d’entrée infectieuse(stomatologique, cutanée, génitale, ORL)
ADÉNOPATHIE LOCALISÉEréactionnelle à un foyer infectieux
dans le territoire de drainage : Infections :• Adénite tuberculeuse• Adénite à pyogènes (streptocoque, staphylocoque)• Maladie des griffes du chat (Bartonella henselae) : axillaire, épitrochléenne• Primo-infection herpétique : cervicale (HSV 1), inguinale (HSV 2)• Chancre mou : inguinale• Syphilis primaire : inguinale bilatérale
• Tularémie, rouget du porc, pasteurellose, actinomycose Néoplasie :• Maladie de HODGKIN, lymphome non hodgkinien• Autres : sein, mélanome ...
⇒ en l’absence de diagnostic évident, ponctionmais surtout biopsie ganglionnaire
MALADIES GÉNÉRALES
• Lupus érythémateux disséminé• Maladie de K IKUSHI
• Sarcoïdose• Lymphadénopathie angio-
immunoblastique• Maladie de K AWASAKI
• Périartérite noueuse, maladiede S TILL de l’adulte
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 185/447
MONONUCLÉOSE INFECTIEUSEEpidémiologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr O. TOURNILHACService d’Hématologie Clinique
Hôtel DieuC.H.R.U. de Clermont-Ferrand
Aventis
Internat
182
ANGINE• Erythémateuse ou
érythématopultacée ou
à fausses membranes• Œdème de la luette• Pétéchies du voile du palais• Inflammation du pharynx
POLYADÉNOPATHIE• A prédominance cervicale
postérieure
• ± Splénomégalie
MANIFESTATIONSCUTANÉO-MUQUEUSES
• Conjonctivite avec œdème
palpébral• Exanthème souventmorbilliforme, parfois déclenchépar prise de pénicilline A
SIGNES GÉNÉRAUX• Fièvre• Asthénie sévère
• Arthro-myalgies
SYNDROME MONONUCLÉOSIQUE
• Polymorphisme des lymphocytes : grands lymphocyteshyperbasophiles (bleutés) > 10% des leucocytes + petitslymphocytes d’aspect normal + plasmocytes
N t é i t/ th b é i dé é
Le polymorphisme des lymphocytes
permet d’écarter une hémopathie maligne (LLC ; LAL ; lymphomeleucémisé )
POSITIF NÉGATIF
MNI TEST(Recherche d’anticorps hétérophiles)
• MNI : primo-infection par le virusd’Epstein-Barr (EBV)
• Infection sporadique, contage
salivaire, incubation de 4-6semaines• Terrain de prédilection :
adolescent• Fréquence des formes
asymptomatiques
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 186/447
JUIN 1999
• ± Neutropénie et/ou thrombopénie modérées leucémisé…).Réaction de Paul BunnelDavidsohn (élimine les faux +O)
Sérologie de l’EBV • IgM anti-VCA (+++)• IgG anti-EA sans IgG anti-EBNA • Elévation ≥ 4 dilutions des IgG
anti-VCA à 15 jours
ÉVOLUTION
• Le plus souvent favorable en 2 à 4 semaines• Asthénie souvent prolongée très fréquente
MONONUCLÉOSE INFECTIEUSEÉLIMINER
• La diphtérie (devant une angine à fausses membranes)
• D’autres causes de syndrome mononucléosique :- Primoinfection VIH, CMV, toxoplasme- Viroses : rubéole, HVA, adénovirus, oreillons,
rougeole- Syphilis secondaire, brucellose, rickettsiose
- Médicaments (allopurinol, ß-lactamines, sulfamides,hydantoïnes)- auto-immunes (rare)
COMPLICATIONS POSSIBLES
• Fréquentes :- Neutropénie modérée (1ère semaine)- Anémie hémolytique auto-immune (agglutinines froides)- Purpura thrombopénique auto-immun- Hépatite biologique- Surinfection bactérienne bronchique
• Rares- Méningite, encéphalite, polyradiculonévrite
- Péricardite, myocardite, pleurésie- Rupture splénique- Aplasie médullaire- Hépatite fulminante- Syndrome d’activation macrophagique
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 192/447
OREILLONSÉpidémiologie, diagnostic, évolution, prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. ASTAGNEAUC.L.I.N. Paris-Nord
Paris
Aventis
Internat 191
• Infection à Myxovirus, immunisante• Âge de prédilection : > 6 mois (anticorps
maternels protecteurs) et < 20 ans• Fréquence des formes inapparentes (40 %)
TRANSMISSION
• Transmission interhumaine stricte, par voie aérienne• Infection endémique avec foyers épidémiques (collectivités)• Contagiosité 7 jours avant et après le début des signes
PAROTIDITE• Précédée par otalgies ± fièvre à 38°C
• Tuméfaction d’abord unilatérale puisbilatérale et grossièrement symétrique
• Consistance élastique et douleur
LOCALISATIONS EXTRA-PAROTIDIENNES
non rares, font toute la gravité de la maladie
INCUBATION muette : 18 à 21 jours
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 193/447
JUIN 1999
ORCHITE (10 à 25 %)
• Isolée ou après la parotidite• Jamais avant la puberté• Tuméfaction inflammatoire du scrotum
respectant l’épididyme (≠ orchi-
épididymite)• Bilatérale dans 20 à 30 % des cas avecrisque de stérilité (2,5 à 5 ‰)
ATTEINTE NEURO-MÉNINGÉE (50 %)
• Le plus souvent infra-clinique• Volontiers isolée (y penser devant toute
méningite lymphocytaire aiguë bénigne)• Encéphalite (2,5 %), surdité non
appareillable, cécité, cérébellite,polyradiculonévrite
AUTRE
• Pancréatite (diabète post-ourlien rare)• Ovarite• Thyroïdite
Superflus en pratique (sauf si localisation
extra-parotidienne isolée)• Sérologie (anticorps spécifiques)• Isolement du virus (salive ou LCR)
PROPHYLAXIE
Repose sur la vaccination (virus vivant atténué)
• Injection SC unique, dès l’âge de 9 mois• Présentée seule (IMOVAX ®) ou associé à rougeole et rubéole (R.O.R.®)• Bonne tolérance et excellente protection (97 %)• Contre-indiquée si immunodépression
Co s s a ce é as que e dou euspontanée et à la pression
• Comblement du sillon rétro-maxillaire• Rougeur du canal de Sténon (en regard
de la 2ème prémolaire supérieure),adénopathies prétragiennes et sous-angulomaxillaires
• Fièvre, état général conservé
ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 194/447
PNEUMOCYSTOSE PULMONAIRE CHEZ UN SUJET INFECTÉ PAR LE V.I.H.Diagnostic, évolution, traitement et prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. VIGNESService de Médecine InterneHôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 193
EXPECTORATIONS INDUITESsi possible
FIBROSCOPIE BRONCHIQUE avec LBA
• Présence de kystes de Pneumocystis cariniicoloration de GOMORI-GROCOTT, GIEMSA,
DYSPNÉEd’apparition progressive
FIÈVRETOUXSèche, avec auscultation normale ou crépitants
MISE EN ÉVIDENCE du PNEUMOCYSTIS CARINII
RADIOGRAPHIE de THORAX (F + P)
• Syndrome interstitiel bilatéral et symétrique prédominantdans les lobes moyens et inférieurs• Plus rarement : aspect de miliaire, pneumothorax, nodule
unique ou multiples excavés, anomalies unilatérales• Anomalies confirmées au scanner thoracique (non
indispensable) : aspect en verre dépoli
ÉVALUER LA TOLÉRANCE
• Clinique : polypnée, cyanose, signes d’épuisement• Gazométrique ++ : hypoxie, hypocapnie
Sérologie VIH positiveCD4+ < 200/mm3,
sans prévention primaire
PNEUMOCYSTOSE ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 195/447
JUIN 1999
PNEUMOCYSTOSE NON GRAVE
• BACTRIM®, triméthoprime : 15-20 mg/kg par 24 h +sulfaméthoxazole : 75-100 mg/kg par 24 h (soit12 ampoules/24 h) en 4 fois en IV ou per os (BACTRIMForte®, 6 cp/24 h)
• Durée : 21 jours• Si allergie : atovaquone (WELLVONE®) : 250 mg x 3/j per osou dapsone : 50-100 mg/j + triméthoprime : 15-20 mg/kg/jou aérosol quotidien de pentamidine : 300 mg/jou pentamidine IV : 3-4 mg/kg par jour sur 3 heures
PNEUMOCYSTOSE GRAVEPaO2 < 70 mmHg
• Cotrimoxazole idem ou pentamidine IV : 3-4 mg/kg par jour sur3 heures
• Corticothérapie avec deux schémas possibles :
- prednisone orale : 40 mg x 2/j pendant 5 j, puis 20 mg x 2/jpendant 5 j, puis 10 mg x 2/j pendant 5 j, puis 10 mg/j pendant 5 j,puis arrêt (total 20 j = durée du traitement d’attaque)
- méthylprednisolone : 240 mg/j pendant 3 j, puis 120 mg/j pendant3 j, puis 60 mg/j pendant 3 j, puis arrêt (durée : 9 j)
• Oxygénothérapie nasale, au masque ou intubation-ventilation assistée
CURATIF PRÉVENTIF
• Primaire et secondaire par cotrimoxazole :BACTRIM Forte®, 1 cp/j ou tous les2 jours, BACTRIM Faible®, 1 cp/j
• Indispensable après traitement curatif • En cas d’allergie : aérosol mensuel de
PENTACARINAT® (300 mg)
anticorps monoclonaux en IF• Élimine une autre infection (CMV, mycobactérie ...)
TRAITEMENT
TOXOPLASMOSE CÉRÉBRALE CHEZ UN SUJET INFECTÉ PAR LE V.I.H.Diagnostic, évolution, traitement et prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 194
SCANNER CÉRÉBRALEn urgence +++ : image d’abcès
• Sans et avec injection de produit de contraste• Images hypodenses sans injection• Prise de contraste annulaire en couronne
SIGNES CLINIQUES
• Fièvre• Céphalées• Comitialité, signes de localisation• Confusion mentale, troubles de la vigilance
PLUS RAREMENT
• Signes d’hypertension intra-cranienne• Syndrome psychiatrique d’apparition
brutale ou subaiguë
• Sérologie VIH positive confirmée• CD4+ < 200 /mm3
AUTRES EXAMENS
• IRM cérébrale• Pas de ponction lombaire avant le scanner cérébral : intérêt sidoute diagnostique
• Sérologie toxoplasmose a peu d’intérêt : négative dans peu de cas
TOXOPLASMOSE CÉRÉBRALE ?
image(s) en cocarde
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., ReimsDr S. VIGNES
Service de Médecine InterneHôpital Saint-Louis, Paris
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 196/447
JUIN 1999
• Prise de contraste annulaire en couronne• Hypodensité périphérique : œdème périlésionnel• Lésions souvent multiples sus et sous tentorielles• Effet de masse possible
Sérologie toxoplasmose a peu d intérêt : négative dans peu de cas• En l’absence d’efficacité du traitement :
- vérifier la compliance- surtout envisager un autre diagnostic différentiel : lymphome
cérébral ⇒ biopsie cérébrale stéréotaxique
ATTAQUE Traitement d’attaque pendant 6 à 8 semaines
• Sulfadiazine, ADIAZINE ®, 4-6 g/24 h en 3 prises• Pyriméthamine, MALOCIDE ®, 50 mg/24 h en 1 prise après une dose de
charge de 100 à 200 mg/24 h les deux premiers jours• Acide folinique : 25 mg/24 h
• Diurèse abondante alcaline : risque de cristallurie de la sulfadiazine• Si allergie aux sulfamides : clindamycine, 2,4 - 4,8 g/24 h• ± Traitement anticonvulsivant : valproate de sodium• Signes d’hypertension intracrânienne : anti-œdémateux• Arrêt de la zidovudine pendant le traitement d’attaque• Amélioration clinique et TDM rapide (7 à 10 jours) = test thérapeutique
ENTRETIEN
• Traitement d’entretien à vie à demi-doses• En son absence : rechute quasi-constante• Sulfadiazine : 2-4 g/24 h (ou clindamycine : 1,2 - 2,4 g/24 h)• Pyriméthamine : 25-50 mg/24 h• Acide folinique : 25-50 mg/semaine
• Pas de nécessité de prophylaxie de la pneumocystose si sulfadiazine et pyriméthaminemais aérosol de pentamidine si pyriméthamine et clindamycine
• Cotrimoxazole : efficace en prévention primaire de la toxoplasmose
image(s) en cocarde
TRAITEMENT
PATHOLOGIES DUES AU C.M.V. CHEZ UN SUJET INFECTÉ PAR LE VIHDiagnostic, évolution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTService de PneumologieHôpital Robert Ballanger,
Aulnay-sous-Bois
Aventis
Internat 195
TROUBLES VISUELS• Baisse de l'acuité visuelle• Scotome
TROUBLES DIGESTIFS• Diarrhée aqueuse ± sanglante,
fièvre, douleurs abdominales
• Dysphagie, brûlures œsophagiennes
TROUBLES RESPIRATOIRES• Dyspnée• Toux
RÉTINITE
• Fond d’œil +++ : exsudatsfloconneux et plages
COLITE
• Colonoscopie : muqueuseulcérée et hémorragique
ŒSOPHAGITE
• Fibroscopie• Biopsies
PNEUMONIE INTERSTITIELLE
• Fibroscopie bronchique• Lavage broncho-alvéolaire
CHOLANGITE
• P.B.H.
ANGIOCHOLITE RÉCIDIVANTE
CHEZ UN PATIENT SÉROPOSITIF POUR VIH AVEC MOINS DE 100 LYMPHOCYTES CD4/mm3
C M V ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 197/447
MENTIONS LÉGALES : CLIQUEZ SUR LE NOM DU PRODUIT JUIN 1999
floconneux et plagesde nécrose hémorragiquepérivasculaire± hémorragies vitréennes
• Angiographie rétinienne
ulcérée et hémorragique• Biopsies
• Biopsies • Lavage broncho-alvéolaire(co-infestation fréquente)
PRÉSENCE D'UN EFFET CYTOPATHOGÈNE A L’EXAMEN DIRECT ET EN CULTURE
TRAITEMENT
GANCIGLOVIR : CYMEVAN®
(flacon de 500 mg)• Attaque : 10mg/kg/j en 2 perfusions de 60 mn
pendant 21 à 30 jours• Entretien : 5mg/kg/j 7j/7 ou 6 mg/kg/j 5j/7• Hématoxicité+++• Injections intravitréennes ou implants intra-oculaires
si rétinite unilatérale et localisée
FOSCARNET : FOSCAVIR®
(flacon de 6 à 12 g)• Attaque : 200mg/kg/j en 2 perfusions de 60 mn
pendant 21 à 30 jours + apports hydro-électrolytiquesadaptés
• Entretien : 100 à 120mg/kg/j 7j/7• Toxicité rénale et hydro-électrolytique
AUTRES
• Cidofovir• Traitements anti-VIH (association d’antiviraux)
EVOLUTION SANS TRAITEMENT• Extension locale des lésions : cécité• Atteinte multiviscérale• Amaigrissement, fièvre
IMMUNODÉPRESSION SÉVÈRE LIÉE AU VIH (CD4 ≤ 100/mm3 )
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 199/447
P
OL Y S A CCH A
RIDII G
É N I Q U
E S
PATHOLOGIENOMS
INDICATIONS CONTRE-INDICATIONS PROTOCOLE EFFETS SECONDAIRES
COMMERCIAUX• Pneumocoque PNEUMO 23 ® Asplénie • Vaccinations < 5 ans, 1 SC, ne pas renouveller < 5 ans Fièvre, myalgies, douleur,
splénectomie, immunosuppresseurs, phénomène d’Arthus siinsuffisance respiratoire, grossesse, < 2 ans revaccination trop
cardiaque rapprochée
• Méningocoques A, C VACCIN MÉNINGO… A+C Voyage pays endémie, • AUCUNE 1 SC, rappel à 3 ans, puis /5 ans Réaction localeépidémie locale
• H. influenzae b Act HIB ®, HIB est ® Recommandée • AUCUNE 1-4 SC/IM suivant l’âge Réaction locale
®
VACCINATIONS - VACCINS ANTIGÉNIQUESBases immunologiques et microbiologiques, indications, contre-indications,
accidents, efficacité (calendrier et caractère obligatoire des vaccinations exclus).
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr S. VIGNESService de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 200b
200a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 200/447
IQUES
V
A C C I N S
A N T I
• Typhoïde TYPHIM VI ® Personnel labo, • Grossesse, 1 SC-IM Réaction locale, douleurvoyage pays endémie âge < 2 ans
• Hépatite B GENHEVAC B ®, personnes exposées • AUCUNE 3 IM espacés de 1 mois, 1, 5 ans Réaction locale, fièvreENGERIX ® au sang : labo, dialysés,…
• Tétanos TETAVAX ® Obligatoire • AUCUNE 3 IM, SC espacées de 1 mois, Réaction locale, fièvre
• Diphtérie DT VAX ®, DT POLIO ® Obligatoire • Hyperthermie, rappel 1-2 ans après la 3ème inj., Allergie pour diphtérie
• Coqueluche à venir Recommandée grossesse /5 ans ⇒ adulte /10 ans (tétanos)acellulaire
JUIN 1999
PRO TÉIQUE
S
TOXI-INFECTION ALIMENTAIREÉpidémiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr S. VIGNESService de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 201
ÉTIOLOGIES TRANSMISSION INCUBATION CLINIQUE
Salmonelles (S. enteridis, typhi murium) +++ Œuf et dérivés, viande 12-36 h Diarrhée invasive fébrile
Staphyloccus aureus Alimentaire 4-8 h Diarrhée hydrique, fièvre = 0
Clostridium perfringens Viandes 6-12 h Diarrhée hydrique, ± fièvre
Shigella (S. flexneri) Eau 24-72 h Diarrhée invasive fébrile
Bacillus cereus Riz (restaurant chinois) 2-6 h Diarrhée hydrique, fièvre = 0
E. coli entéro-hémorragique, Eau, steak haché 12-48 h Diarrhée hydrique ou sanglanteentéro-toxinogène
Yersinia entérolitica Lait et dérivés 24-72 h Diarrhée hydrique
Vibrio parahemolyticus Poissons crus 6-24 h Diarrhée hydrique
Clostridium botulinum Conserves familiales 12-36 h Botulisme
Brucellose Fromage frais plusieurs jours Fièvre sudoro-algique
Campylobacter jejuni ? 12-48 h Diarrhée invasive
Autres : Listeria monocytogénes Lait et dérivés viandes
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 201/447
JUIN 1999
Autres : Listeria monocytogénes Lait et dérivés, viandestrichinose Viande peu cuite
➀ Affirmer la toxi-infection alimentaire collective (TIAC) : apparition d’au moins 2 cas groupés ayant lesmêmes symptômes et survenant après ingestion d’un aliment commun, exception faite du botulismeoù un seul cas suffit. Exprimer le nombre de cas sur la population exposée : taux d’attaque
➁ Enquête épidémiologique sur la consommation des différents aliments (DDASS)- si le taux d’attaque est élevé : enquête exposés-non-exposés (risque relatif)- si le taux d’attaque est faible : enquête cas témoins (comparaison de deux pourcentages)- identifier l’élément suspect avec prélèvements microbiologiques, recherche de portage bactérien.
L’origine de la TIAC peut être confirmée avec la mise en évidence du micro-organisme.Ce dernier n’est pas toujours retrouvé.
➂ Enquête sur la chaîne alimentaire : production, préparation, conservation (chaîne du froid +++)⇒ dépister les erreurs à chaque étape
➃ Corrections des dysfonctionnements, éducation des personnels, rôle du médecin du travail +++➄ Déclaration obligatoire au médecin inspecteur de la DDASS
ENQUÊTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE
Orientation diagnostique devant un
TRAUMATISME de l’ÉPAULEet conduite à tenir en situation d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr E. MASMEJEANChirurgie orthopédique
Hôpital Bichat, Paris
Aventis
Internat 83
DOULEUR IMPOTENCE FONCTIONNELLE
Après TRAUMATISME DE L’ÉPAULE
TRAUMATISÉ
• Age,• Côté dominant• Profession : manuel ou non
• Catégorie sportive (CLAS)
TRAUMATISME
• Mécanismelésionnel : chocdirect ou indirect
EXAMEN
• Siège de la douleur• Déformation• Motricité/sensibilité du MS
• Coloration des doigts
(guidé par la topographie de la douleur)
• Épaule face• Profil axillaire ou profil de scapula (profil de L AMY )• Clavicule de face et radiographie pulmonaire de face• Cintre acromioclaviculaire de face
BILAN RADIOGRAPHIQUE
DIAGNOSTIC LÉSIONNEL
BILAN CLINIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 202/447
PAS DE DIAGNOSTIC
• Immobilisation coude au corps• Contrôle radio-clinique à 8 jours
• IRM et/ou arthro-TDM :- Tendinite- Rupture de coiffe- Lésion du tendon du long biceps
JUIN 1999
TRAITEMENT TRAITEMENT
FRACTURE DE CLAVICULE
• Douleur, ecchymose et déformationdans la région claviculaire
• Impotence fonctionnelle• Confirmation radiologique
LUXATION ANTÉRO-INTERNE
• Impotence fonctionnelle totale• Signe de l’épaulette
• Coup de hache latéral• Palpation du vide sous-acromial• Confirmation radiologique• Recherche d’une paralysie du
nerf axillaire +++
FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉSUPÉRIEURE DE L’HUMÉRUS
• Impotence fonctionnelle
• Ecchymose brachiothoracique
PATHOLOGIES RARES
• Fracture de la scapula• Paralysie du plexus
brachial• Luxation postérieure
de l’épaule (rotationlatérale impossible +++)
• Réduction• Immobilisation coude au corps
(DUJARIER pendant 4 semaines)• Rééducation
• Orthopédique : anneaux pendant4 semaines, si fracture du 1/3 moyen
• Chirurgie si menace cutanée et/oufracture du 1/4 externeou du 1/4 interne
• Rééducation
• Orthopédique ou chirurgie enfonction de l’âge et du typede fracture
TRAITEMENT
FRACTURES de la PALETTE HUMÉRALE chez L’ENFANTDiagnostic, complications, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr E. MASMEJEANChirurgie orthopédique
Hôpital Bichat, Paris
Aventis
Internat 276
RECHERCHER UNE COMPLICATION IMMÉDIATE
- Pouls radial- Motricité et sensibilité des doigts (médian, radial)- Etat cutané
GROS COUDE DOULOUREUX
Evaluation du DEPLACEMENT (FCS)
• Chute sur la main• Coude en extension• Chez un enfant de 4 à 10 ans
• Stade I : non déplacé
• Stade II : petite bascule postérieure• Stade III : décalage + rotation• Stade IV : perte de tout contact entre les 2 fragments
Métaphysaire huméral inférieur= fracture supracondylienne (FSC)
le plus souvent en extension
BILAN RADIOGRAPHIQUE
CLASSIFICATION• Fracture supra-condylienne (FSC)• Fracture - du condyle externe
- de l’épitrochlée• Fractures rares :
- sus et intercondylienne- de l’épicondyle- du condyle interne- diacondylienne- du capitellum
Visualisation du TRAIT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 203/447
JUIN 1999
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES
• Urgence thérapeutique
• Réduire parfaitement (pas de remodelage de croissance à ce niveau)• Méthode thérapeutique fonction du déplacement (plâtre, méthode de Blount,
broches percutanées, chirurgie) :- Stade I : immobilisation BABP 1 mois- Stade II : réduction orthopédique + contention par plâtre en flexion
du coude ou en bandage de BLOUNT
- Stade III : méthode de BLOUNT ou double brochage percutané parvoie latérale (technique de JUDET)
- Stade IV : - réduction orthopédique + brochage si possible- réduction chirurgicale + ostéosynthèse dans les autres cas
• Surveiller les doigts si plâtre• Consolidation : 1 mois environ• Pas de rééducation
RECHERCHER UNE COMPLICATION ÉVENTUELLE
• SECONDAIRE :- Déplacement secondaire- Syndrome de Volkmann +++- Infection post-opératoire
• TARDIVE :- Cal vicieux désaxations (cubitus varus plus
fréquent que valgus)- Ostéome raideur
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 204/447
FRACTURE de L’EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE du FÉMUR chez l’ADULTEÉtiologie, mécanisme, diagnostic, évolution, traitement A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 278Dr V. GLEIZES
Chirurgie orthopédique
Hôpital Raymond Poincarré,
Garches
CLASSIFICATION
• F. CERVICALES (G ARDEN)- Type I : coxa valga- Type II : non déplacée- Type III : coxa vara, avec déplacement partiel- Type IV : coxa vara, avec déplacement total
• F. TROCHANTÉRIENNES
- STABLES :. cervicotrochantériennes ou basicervicales. pertrochantériennes simples
DOULEURDE HANCHE
MÉCANISME LÉSIONNEL
• Chute banale le plus souvent :- sujet âgé (ostéoporose)- sujet plus jeune (lésion préexistante
= fracture pathologique)
• Traumatisme violent : rare (sujet jeune)
IMPOTENCE FONCTIONNELLE DÉFORMATIONRaccourcissement du MI + adduction
+ roration externe
FRACTURE DE L’EXTRÉMITÉ SUPÉRIEURE DU FÉMUR
(clichés du bassin, hanche F + P)
• Type de fracture (classification) :- cervicale : trait compris entre tête fémorale et
massif trochantérien- trochantérienne : trait intéressant les trochanters
• Analyse de la trame osseuse :- ostéoporose- lésion préexistante (zone lytique)
• Recherche de coxarthrose préexistante
BILAN RADIOGRAPHIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 205/447
JUIN 1999
. pertrochantériennes simples- INSTABLES :
. pertrochantériennes complexes
. sous-trochantériennes simples
. trochantéro-diaphysaires
Recherche de coxarthrose préexistante
TRAITEMENT
F. TROCHANTERIENNES⇒ OSTÉOSYNTHÈSE
• par vis-plaque pour F. cervicotrochantériennes,basicervicales, pertrochantériennes simples et complexes
• par clou Gamma pour F. sous-trochantériennes ettrochantéro-diaphysaires
PRONOSTIC
• Sujet âgé : décès dans l’année dans 30% des cas• Complications :
- F. cervicales : ostéonécrose (Garden III et IV), pseudarthrose- F. trochantériennes : cal vicieux, pseudarthrose
F. CERVICALES
• Type I et II : ostéosynthèse (vis-plaque)• Type III et IV :
- sujet jeune : ostéosynthèse (vis-plaque)- sujet âgé : arthroplastie
. pas de coxarthrose : hémi-arthroplastie (MOORE)
. coxarthrose : prothèse totale
DOULEUR + DÉFORMATION + IMPOTENCE FONCTIONNELLE
PRÉCISER LE MÉCANISME FONCTIONNEL
FRACTURE DE JAMBEMécanisme, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 279
TRAUMATISME DIRECT
• Complications cutanées (de dehors
en dedans), vasculo-nerveuses• Trait de fracture transversal oucomminutif
• 2 types :- choc direct violent (décollement
cutané fréquent)- écrasement (lésion musculaire)
TRAUMATISME INDIRECT
• Peu de complications (sauf
cutanées, de dedans en dehors)• Trait de fracture : spiroïde ± 3ème
fragment (torsion : ski)ou oblique (flexion latérale ouantéropostérieure)
FRACTURE DE JAMBE
RECHERCHE DECOMPLICATION IMMÉDIATE
• Cutanée (C AUCHOIX et DUPARC)• Vasculo nerveuse : coloration
RECHERCHE DELÉSION ASSOCIÉE
• Rachis, abdomen, bassin…
IMMOBILISATION
• Attelle• Réduction de la déformation
avant bilan radiologique
Dr V. GLEIZESChirurgie orthopédique
Hôpital Raymond Poincarré,
Garches
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 206/447
VOIR MENTIONS LÉGALES AU VERSO JUIN 1999
FRACTURE OUVERTE• Prévention anti-tétanique + antibiothérapie IV • CHIRURGIE : parage + ostéosynthèse
- stades 1 et 2 : enclouage centro-médullaire- stade 3 : fixateur externe + lambeau de couverture
FRACTURE FERMÉE• Traitement orthopédique : rare (fracture non déplacée)• CHIRURGIE le plus souvent : enclouage ou plaque vissée• Surveillance post-opératoire +++ : risque de syndrome
des loges (aponévrotomie de décharge)
BILAN RADIOGRAPHIQUE
TRAITEMENT
• Cliché de jambe F + P (articulations suset sous- jacentes)
• Trait de fracture : siège, type, déplacement
CLASSIFICATION(C AUCHOIX et DUPARC)
• Type I : ouverture punctiforme suturable, pas dedécollement sous-cutané
• Type II : ouverture suturable avec décollement sous-cutané• Type III : ouverture avec décollement et perte de substance,
non suturable un type II peut évoluer secondairement vers un type III
• Vasculo-nerveuse : coloration,motricité et sensibilité des orteils
avant bilan radiologique
LÉSIONS LIGAMENTAIRES et MÉNISCALES du GENOUPhysiopathologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr V. GLEIZESChirurgie orthopédique
Hôpital Raymond Poincarré,
Garches
DIAGNOSTIC DE LÉSION MÉNICALE
Aventis
Internat 280
LÉSIONS MÉNISCALES
TRAUMATISME DYSPLASIE
Entorse BENIGNE Entorse GRAVE
Mécanisme INDIRECT (valgus, varus, rotation)
• Blocage en flexion• Kyste méniscal
• Douleurs• Epanchements récidivants
(Ménisque interne)
Eliminer une autre pathologie(inflammatoire, tumorale)
Rechercher les signesclassiques (Oudart,
Appley, Cabot)
Demander radios, arthrographie,IRM ou arthroscopie
diagnostique
Facile Difficile
= élongation ligamentaire
ligaments latéraux ligaments croisés
Guérison sans séquelle si traitementmédical bien conduit
Cicatrisation habituellesous plâtre
Risque de laxité chronique+/- évolutive, d'accidentsd'instabilité et de lésionsméniscales et chondrales
Pas de cicatrisationpossible
= rupture ligamentaire
(Ménisque externe)
LÉSIONS LIGAMENTAIRES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 207/447
JUIN 1999
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES
• Arthroscopie plutôt que chirurgie
• Techniques : méniscectomie partielle le plus souvent, réinsertion des lésionspériphériques
• En pratique :- Si blocage irréductible : arthroscopie- Autres cas : arthrographie et/ou IRM, ou arthroscopie diagnostique
+/- thérapeutique
DIAGNOSTIC
INTERROGATOIRE EXAMEN RADIOS
ÉVOLUTION
NE PAS OUBLIER
• Associations lésionnelles (LCA + LLI + ménisque interne,LCP + LLE ...)
• Lésions fréquentes du LCA • Possibles ruptures partielles
(LLI, LCA)
Entorse BÉNIGNE Rupture complète d'un LL Rupture complète d'un LCSans traitement Avec traitement
• Hémarthrose lésion ligamentaire sévère• Laxité : valgus (LLI), varus (LLE), tiroir
antérieur (LCA) ou postérieur (LCP)
• Douleur, épanchement examen sous AG
• Lésion méniscale isolée : guérison• Autres cas : pronostic fonction de la laxité du
genou et des lésions chondrales associéesExtension et lésions
chondrales
Bandage, repos, AINS Immobilisation plâtréeenviron 6 semaines
Chirurgie discutée en fonction del'âge, désir sportif, lésions associées,
et après rééducation
Mécanisme ?Craquement ?
Juste après l'accident plusieurs heures après
+/- IRM,arthroscopie
TRAUMATISME DE CHEVILLE
ENTORSES DE LA CHEVILLEDiagnostic, conduite à tenir en situation d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 281Dr V. GLEIZES
Chirurgie orthopédique
Hôpital Raymond Poincarré,
Garches
• Mécanisme et sévérité du traumatisme• Douleur initiale• Craquement• Ecchymose ou hématome, points douloureux
sur trajet ligamentaire, mobilité conservée
• Tiroir antérieur, laxité frontale• Pouls distaux, coloration des orteils• Motricité et sensibilité des orteils
EXAMEN CLINIQUE
• Cliché standard comparatif des chevilles F + P• ± pieds F + P• ± cliché dynamique : varus forcé, tiroir antérieur
IMAGERIE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 208/447
JUIN 1999
BÉNIGNE
• Pas de craquement lors du traumatisme• Pas de laxité ni tiroir antérieur• Clichés standards : RAS• Clichés dynamiques : RAS• Traitement : fonctionnel
- antalgique + AINS
- strapping ou chevillère (10 jours)- RÉÉDUCATION +++
ENTORSE DE LA CHEVILLE (LLE)
GRAVE
• Craquement initial• Hématome pré et sous-malléolaire externe (“œuf
de pigeon”)• Laxité externe, tiroir antérieur• Clichés standards : RAS ou arrachement osseux• Clichés dynamiques : varus forcé ⊕, tiroir
antérieur ⊕• Traitement : orthopédique ou chirurgical (botte
plâtrée 6 semaines) puis RÉÉDUCATION +++
DIAGNOSTIC RADIOGRAPHIQUE
• Visualisation des traits et des déplacements
• Recherche de :- Luxation tibio-astragalienne associée
- Fragment marginal postérieur- Diastasis tibio-péronier
FRACTURE BIMALLÉOLAIRE CHEZ L’ADULTEMécanisme, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 282Dr V. GLEIZES
Chirurgie orthopédique
Hôpital Raymond Poincarré,
Garches
MÉCANISMES
• ADDUCTION (10 % des cas)- trait péronier transversal, sous la
syndesmose- trait tibial vertical, partant de l'angle
interne du pilon
• ABDUCTION (25% des cas)- trait péronier transversal, haut situé,
comminutif en dehors
Cheville DOULOUREUSE, DÉFORMEEavec IMPOTENCE FONCTIONNELLE
Recherche d'une complication immédiatevasculo-nerveuse (rare)
oucutanée : ouverture (rare), contusion, œdème, phlyctènes
Clichés cheville : face strict, face en RI de 30°, profil strict
Traumatisme de la cheville
AVANT TRAITEMENT(risque de phlyctènes et de nécroses cutanés secondaires)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 209/447
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES
• Buts du traitement- Réduction des déplacements osseux et ligamentaires (diastasis)- Fixation des fragments et/ou immobilisation jusqu'à consolidation
• Méthodes selon les écoles :
- Orthopédique : réduction sous AG + plâtre (60 jours minimum)- Chirurgicale : réduction sanglante + ostéosynthèse (habituellementvissage malléole interne et plaque malléole externe)
• Vis de syndesmose si diastasis tibiopéronier
JUIN 1999
- trait tibial transversal, sous le plafondde la mortaise
• ROTATION EXTERNE (65% des cas)- trait péronier oblique ou spiroïde, sus
ou intertuberculaire- trait tibial transversal, sous le plafond
de la mortaise
CAS PARTICULIERS
• Equivalent de fracture bimalléollaire(arrachement LLI, fracture péroné sus ou
intertuberculaire)• Fracture de M AISONNEUVE : fracture haute
du péroné, arrachement LLI, déchirurede la membrane interosseuse
(risque de phlyctènes et de nécroses cutanés secondaires)
Réduction IMPÉRATIVE (manœuvre Tire-botte)et immobilisation dans une attelle plâtrée
• Motricité/sensibilité• ROT/RCP• Signes périnéaux : sensibilité périanale, contraction du sphincter
anal, réflexe bulbocaverneux, rétention aiguë d’urine
EXAMEN NEUROLOGIQUE
• Clichés standards F + P (+ incidence C1C2 bouche ouverte et2 trois-quart pour le rachis cervical) dégageant bien les charnières(cervicodorsale et dorsolombaire) ± clichés dynamiques (en cervical)
• Scanner et/ou IRM pour recherche de lésions osseuses et disco-ligamentaires
IMAGERIE
jusqu’à preuve du contraire
• Minerve rigide + matelas coquille• Déplacement du blessé “en bloc” avec décubitus dorsal strict,
traction douce dans l’axe du corps (plusieurs personnes)
TRAUMATISMES DU RACHISDiagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 283Dr V. GLEIZES
Chirurgie orthopédique
Hôpital Raymond Poincarré,
Garches
LÉSION ASSOCIÉE ?
• Hémodynamique• Fonction ventilatoire• Troubles de la vigilance
TRAUMATISME DU RACHISContexte d’accident avec (poly)traumatisme :• signes neurologiques• douleurs rachidiennes
• NIVEAU de l’atteinte neurologique• Caractère COMPLET ou non de la lésion INSTABILITÉ ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 210/447
TRAITEMENTORTHOPÉDIQUE
CERVICALE
• Entorse bénigne• Fracture isolée de
l’arc de C1
THORACO-LOMBAIRE
• Fracture tassement parcompression antérieure
• Fracture isolée d’unetransverse ou d’une épineuse
le plus souvent
JUIN 1999
CHIRURGIE
CERVICALE
• Entorse grave• Fracture odontoïdienne• Fracture de JEFFERSON
• Fracture-luxation d’1 ou
de 2 massifs articulaires
THORACO-LOMBAIRE
• Fracture communitive ou parcompression axiale (burst fracture)
• Fracture par distraction• Fracture par flexion ou torsion
LÉSION INSTABLE LÉSION STABLE
⇒ risque médullaire ?
le plus souvent
SURVEILLANCE D’UN MALADE SOUS PLÂTRE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 284Dr V. GLEIZES
Chirurgie orthopédique
Hôpital Raymond Poincarré,
Garches
POURQUOI SURVEILLER ?
TOLÉRANCE DU PLÂTRE
• Absence de douleur• Apyrexie• Mobilité, sensibilité et coloration
normale des orteils
EFFICACITÉ DU PLÂTRE
• Imobilisation articulaire sus et sous-jacente• Jeu anormal sous plâtre (fonte de
l’œdème, amyotrophie)• Déplacement radiographique secondaire
IMMOBILISATION PLÂTRÉE
TRAITEMENT ANTICOAGULANTEn cas d’immobilisation plâtrée
d’un membre inférieur
• Recherche de thrombopénie àl’héparine (même si HBPM)
• Surveillance par TP et INR si AVK
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 211/447
JUIN 1999
PHLÉBITE
• Douleur, ± fièvre• Echodoppler veineux
SYNDROME DE LOGE
• Douleur + trouble de la sensibilité etde la mobilité des extrémités
• Hospitalisation et mesure des pressionsdes loges
• Si absence d’amélioration et pressionsélevées : aponévrotomie de décharge
ESCARRE SOUS PLÂTRE
• Douleur de topographie fixe• Soins locaux
DÉPISTAGE PRÉCOCE DES COMPLICATIONS
HÉMATOME OU INFECTIONSUR CICATRICE
• Douleur + fièvre• Reprise chirurgicale
Bivalvage du plâtre au moindre doute
PLAIES DE LA MAINDiagnostic, traitement dans les vingt-quatre premières heures
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr E. MASMEJEANChirurgie orthopédique
Hôpital Bichat, Paris
Aventis
Internat 292
CLINIQUE
PLAIE DE LA MAIN
RADIOLOGIQUEClichés centrés sur le doigt traumatisé F + P
En cas de suspiscion de :
• Corps étranger (rayons mous)• Fracture ou lésion ostéoarticulaire
BILAN
GESTES D’URGENCE
• L AVAGE de la plaie au sérum physiologique• PRÉVENTION ANTI-TÉTANIQUE
• A NTIBIOTHÉRAPIE si plaie articulaire ou fracture ouverte• CONSERVATION d’un segment amputé : nettoyage au
sérum et réfrigération à 4° C• P ANSEMENT provisoire antiseptique• P AS DE GARROT
TRAUMATISÉ
• Age,• Côté dominant• Profession : manuel ou non• Catégorie sportive (CLAS)
TRAUMATISME
• Heure de l’accident• Agent vulnérant
EXAMEN CLINIQUE
• Topographie : palmaire, dorsale ou pulpaire• Type : plaie franche, contuse ou avec perte
de substance• Vascularisation : coloration, pouls capillaire• Sensibilité
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 212/447
JUIN 1999
PLAIE SUPERFICIELLE
• Parage-suture aux urgences sous AL
PLAIE PROFONDE ET/OU EN REGARD D’UN TRAJET D’UN ÉLÉMENT(tendon, nerf, vaisseau)
EXPLORATION CHIRURGICALE SYSTÉMATIQUE +++SOUS ALR ET SOUS GARROT PNEUMATIQUE
• Parage, nettoyage au sérum physiologique• Exploration de la plaie (± élargissement)• Réparation tendineuse puis vasculo-nerveuse (microscope)• Couverture cutanée par lambeau si nécessaire• Immobilisation post-opératoire (en fonction des réparations)• Antibiothérapie post-opératoire si plaie souillée (morsure), si plaie
articulaire et/ou fracture et/ou si prise en charge tardive (> 6 heures)
TRAITEMENT
• Sensibilité• Motricité : testing des muscles extrinsèques
et intrinsèques
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr E. MASMEJEANChirurgie orthopédique
Hôpital Bichat, Paris
Aventis
Internat 293 PANARIS ET PHLEGMON DES GAINESDiagnostic, évolution, traitement
au stade inflammatoire
(pas toujours retrouvée)
St d I
et au moindre doute, sans attendrele doigt en crochet (réductible ou non)et les signes généraux (car risque de
raideur séquellaire du doigt)• Douleur spontanée et pulsatille• Lymphangite et adénopathies• Fièvre• Hyperleucocytose
Prévention antitétanique+
Pansement (+ Hexomedine) pendant 48 H+Pas d’antibiothérapie/surveillance
PANARIS
COLLECTION GUÉRISON
Rechercher unePORTE D'ENTRÉE
Douleur + inflammationlocalisée au niveau d'un doigt ELIMINER le panaris
palmaire (pas dedouleur au cul desac) et le phlegmonsous-cutané
Chirurgie rapide
PHLEGMON• Douleur sur le trajet d'une gaine• Douleur maximale à la palpation
du cul de sac proximal
Prévention antitétanique + Antibiothérapie (après prélèvement)
Chirurgie +++ : AG, sous garrotpneumatique
E i i l d ti i f té
CAS PARTICULIER= MORSURE
Traitement antibiothique actif contre les germes intracellulaires
(Pasteurellæ)→ Tétracycline
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 213/447
JUIN 1999
Stade I(liquide louche de la gaine)
Stade II(suppuration dans la gaine)
Stade III(nécrose tendineuse) Aspect atone
Reprise chirurgicale au moindre doute
Lavage soigneux de la
gaine synoviale
Excision du tendon
fléchisseur, avec
reconstruction secondaire
• Recherche de complication :- os : ostéite (radio)- articulation : arthrite (radio)
- gaine des fléchisseurs : phlegmon• Tendon extenseur (panaris dorsaux)• Panaris pulpaires (bouton de chemise)
EXCISION INSUFFISANTECOMPLICATIONpar EXTENSION
GUÉRISON
Excision de la gaine
synoviale avec
conservation des poulies
• Excision large des tissus infectés• Prélévement bactériologique• Pas de fermeture cutanée• Antibiothérapie adaptée
• Pansement quotidien
ou
DANS TOUS LES CAS :• Immobilisation postopératoire
• Antibiothérapie postopératoire àadapter en fonction des prélèvements• Surveillance postopératoire
• Thermiques• Électriques• Chimiques• Radiations UV ou ionisantes
BRÛLURESÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, conduite à tenir en situation d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 294Dr V. GLEIZES
Chirurgie orthopédique
Hôpital Raymond Poincarré,
Garches
PHYSIOPATHOLOGIE
Brûlure Rupture de la barrière cutanée =
• EXTRAVASATION plasmatique troubles hydro-électrolytiques + œdèmes- < 48 h : choc hypovolémique
- > 48 h : réabsorption des œdèmes et risque d’OAP• RISQUE INFECTIEUX• HYPOTHERMIE• Dénutrition, troubles endocrino-métaboliques, troubles
de la coagulation
TERRAIN
• Age, tares pré-existantes
• Lésions associées
ÉTENDUE(Règle de W ALLACE)
• Tête, face et cou : 9 %• 1 membre supérieur : 9 %• 1 membre inférieur : 18 %• 1 face du tronc : 18 %• Organes génitaux : 1 %
PROFONDEUR
• 1er degré : érythème - ne dépasse pas la
couche cornée, bonne cicatrisation• 2ème degré : phlyctènes
- superficiel : n’atteint pas la couchebasale, bonne cicatrisation
- profond : atteint la couche basale,
TOPOGRAPHIE
Pronostic plus mauvais si atteinte
du visage, organes génitaux, mains,appareil respiratoire, ou si brûlurecirculaire au niveau d’un membre
ÉVALUATION DU PRONOSTIC
BRÛLURES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 214/447
JUIN 1999
cicatrice indélébile• 3ème degré : escarre noirâtre, destruction
totale du derme• 4ème degré : carbonisation, atteinte des
structures profondes (tendons, muscles, os)
CONDUITE À TENIR EN SITUATION D’URGENCE
TRAITEMENT LOCAL
• Ablation des vêtements
• Bain quotidien (sous AG car douleur), excision des zones nécrotiqueset pansements stériles gras
• Incision de décharge si brûlure circulaire• Selon les écoles : - détersion pendant 3 semaines puis greffes cutanées
ou - excision-greffe précoce
TRAITEMENT GÉNÉRALURGENT +++
• Voies veineuses, rééquilibration hydroélectrolytique• Couverture chauffante, oxygénothérapie• Antalgiques• Prévention anti-tétanique, antibiothérapie• Surveillance +++
Règle des 100 :- Age + étendue (en %) < 50 survie # 100 %- Age + étendue (en %) > 100 survie < 10 %
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 215/447
LA RESPONSABILITÉ MÉDICALE PÉNALE, CIVILE,ADMINISTRATIVE ET DISCIPLINAIRE
Définition et notions élémentaires. Le secret médical
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. GUILLONLaboratoire
Anatomie-Pathologie
Hôpital R. Poincaré, Garches
Aventis
Internat 390
SERVICE PUBLIC HOSPITALIER (SPH)
• Le malade n’entretient aucune relation juridique particulière avec le médecinhospitalier : pas de contrat entre le malade et le médecin
• Le médecin hospitalier est responsable de ses actes devant la juridiction pénalemais est couvert en matière civile par la responsabilité administrative
• Responsabilité disciplinaire : les médecins hospitaliers sont assujetis à la juridiction professionnelle de l’Ordre des Médecins
• Responsabilité administrative :
- Faute professionnelle détachable du service (faute grave)
- Faute de service- Faute d’organisation du service
• Nature et gravité des fautes engageant la responsabilité du SPH :
- Faute commise à l’occasion d’un acte médical
RESPONSABILITÉ MÉDICALE
EXERCICE PRIVÉ
• Contrat de soins = contrat tacite, avec obligation de moyens et non de résultats, consentementlibre et éclairé des parties concernées et capacités pleines et entières des deux parties.
• La responsabilité du médecin est engagée en cas de fautes ayant entraîné un dommage :le plaignant doit prouver la faute, le dommage, et la relation de cause à effet.
• Le médecin aura à répondre :
- Devant l’Ordre des Médecins (responsabilité déontologique) en cas d’infraction au codede déontologie⇒ sanctions disciplinaires
- Devant les tribunaux civils (responsabilité civile) en cas de dommages causés
⇒ dommages et intérêts à la victime- Devant les tribunaux répressifs (responsabilité pénale) en cas d’infraction au code pénal
ou au code de la santé publique ⇒ amendes et/ou prison
Exemple de responsabilité pénale :
N b ti d’ bli ti lé l i t à d i l ti
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 216/447
JUIN 1999
- Faute commise à l’occasion d’un acte de soins
- Faute de fonctionnement de service
- Non respect du consentement du malade
- Non observation d’une obligation légale : non assistance à personne en danger, violationdu secret médical, délivrance de faux certificats, avortement illégal, exercice illégal de lamédecine, refus de déférer à réquisition …
- Infraction contre les personnes : homicides et coups et blessures volontaires(euthanasie, expérimentation, manœuvres abortives illégales …), homicides etcoups et blessures involontaires
CERTIFICATSCertificat de décès, certificat de coups et blessures.
Rédaction et conséquences. La réquisition. A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J. ANKRIGériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
Aventis
Internat 391
NÉCESSITÉ D’UN CERTIFICAT
• Réquisition par la force publique• Vaccination• Internement (Loi de 1838)• Accident du travail et maladies professionnelles
• Pension militaire• Avortement thérapeutique• Naissance, décès, prénuptial• Maladies à déclaration obligatoire
RÉDACTION DU CERTIFICAT
• Identification complète du médecin• Identification vérifiée ou alléguée
de la personne concernée• Date du jour en toutes lettres
• Description des signes positifs etnégatifs constatés à l’examen• Motif du certificat• Signature du médecin
REMISE DU CERTIFICAT A l’intéressé sauf si :
• Mineur (tuteur légal)• Pension militaire• Accident du travail
• Maladie professionnelle• Sujet dans le coma
Obligatoirement par un docteur en médecine
LA RÉQUISITION
• Concerne tous les médecins• Écrite par officier de Police Judiciaire ou
procureur de la République• Impérative sauf cas particulier
• Délie du secret professionnel seulementdans le cadre précis de la mission• Concerne :
- coups et blessures volontaires etinvolontaires
- agressions sexuelles- diagnostic d’alccolisme- garde à vue- constat de décès
DÉLIVRANCE DES CERTIFICATS MÉDICAUX
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 217/447
JUIN 1999
ACCIDENTS DU TRAVAIL
• Certificat initial (imprimé spécial)⇒ durée de l’arrêt de travail
• Certificat de prolongation• Certificat final : consolidation avec
séquelles (taux d’ITT) ou guérison• Certificat de rechute
HOSPITALISATION SOUS CONTRAINTE
Loi du 27 juin 1990
PRINCIPAUX TYPES DE CERTIFICATS MÉDICAUX
DESTINÉS A LA JUSTICE
Sauf violences intra-familiales ⇒ Tribunalcorrectionnel quel que soit la durée de l’ITT :• Coups et blessures volontaires
- ITT > 8 jours ⇒ délit et tribunal correctionnel- ITT ≤ 8 jours ⇒ contravention et tribunal de police
• Réparation de dommage corporel (coups et
blessures involontaires)- ITT > 3 mois ⇒ délit et tribunal de grande instance- ITT ≤ 3 mois ⇒ contravention et tribunal de police
Certificat initial et certificat de consolidation Taux d’IPP fixé par l’expert
PRÉNUPTIAL
= certificat déclarant avoir prisconnaissance (sans donner de résultats)de l’examen médical et des examensbiologiques (sérologies de rubéole* ettoxoplasmose*, groupe sanguin, Rhésus)
* seulement pour les femmes de moinsde 50 ans. Pas d’examen biologiquepour les hommes
ACCIDENTS DU TRAVAIL ET MALADIES PROFESSIONNELLLESDéfinitions
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J. ANKRIGériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
Aventis
Internat 392
ANALYSE DES CAUSES• Facteurs individuels : formation insuffisante, alcoolisme ...• Facteurs techniques : outillage, rythme de travail, contraintes
posturales, environnement physique, chimique ...• Facteurs mixtes : interactions homme-machine-environnement
PRÉVENTION
• Formation initiale, puis continue• Mesures de protection individuelle et collective
RÉPARATION
MP À CARACTÈRE PROFESSIONNELObligation de déclaration
(Sécurité Sociale, inspection du travail,commission de modification des tableaux)
MP INDEMNISABLE
CONDITIONS DE PRISE EN CHARGE :
• L’exposition au risque doit être habituelle• Les symptômes ou la maladie doivent être inscrits
dans les tableaux correspondants• Le délai de prise en charge est indiqué
pour chaque affectionRé ié d l li d’ l d l li
• Définition = Accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail • Définition = Conséquence d’une exposition à un agent nocif aucours de l’exercice habituel d’un métier- Maladies professionnelles indemnisables (liste de tableaux) :
présomption d’origine, limite d’un délai de prise en charge(apparition des 1ers symptômes⇒ arrêt de l’exposition au risque)- Maladies à caractère professionnel : toutes les MP ne rentrant
pas dans le cadre strict des tableaux
ACCIDENTS DU TRAVAIL MALADIES PROFESSIONNELLES (MP)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 218/447
JUIN 1999
• Déclaration dans les 24 h auprès de l’employeur ⇒ imprimé spécialdans les 48 h, rempli par l’employeur (± registre) : “feuille d’A.T”nécessaire à l’indemnisation
• Consultation médicale⇒ certificat médical initial en 3 exemplaires• Réparation:- prestations en nature (frais médicaux gratuits)- prestations en espèces (indemnités journalières)- si séquelles : attribution d’une rente
(Commission de la Sécurité Sociale)
PRÉVENTION• Prévention technique individuelle• Prévention technique collective
RÉPARATION• Prestations en nature• Prestations en espèces
CONTENTIEUX
• Contestation médicale• Contestation d’une décision administrative
• Répertorié dans la liste d’agents causals et dans la listedes travaux
DÉCLARATION :
• Déclaration par la victime• Certificat médical en triple exemplaire• Obligation de déclaration (CPAM, inspection du travail)
par l’employeur de tout procédé industriel ou substanceemployée susceptibles d’engendrer une MP
Orientation diagnostique devant une
CÉPHALÉE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 41
SYNDROME SUBJECTIFPOST-TRAUMATIQUE
• ATCD de traumatismecrânien
CÉPHALÉES CHRONIQUES CÉPHALÉES RÉCENTES
BILAN CLINIQUE
• Ancienneté et rythme• Topographie• Examen neurologique et général
CONTINUES RÉCURRENTES INSTALLATION BRUTALE INSTALLATION PROGRESSIVE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 219/447
JUIN 1999
CÉPHALÉESPSYCHOGÈNES,
CÉPHALÉES TENSIVES
• Fréquentes (50% descas)
• Quotidiennes• Vertex et/ou nuque
• Circonstancesfavorisantes (dépression,névrose)
MIGRAINE
• ATCD familiaux• Crises céphalalgiques• Douleur ± unilatérale• Signes
d’accompagnement :nausées, troubles de
l’humeur, signesneurologiques (visuels)
HYPERTENSIONINTRA-CRÂNIENNE
• Deuxième moitiéde la nuit
• Vomissements=
Tomodensitométrie
et/ou IRM• Tumeur cérébrale• Hématome sous-
dural chronique
MALADIE DEHORTON
• Sujet âgé• AEG ± fièvre• VS élevée• Biopsie d’une
artère temporale
• Examen clinique ettomodensitométriquenormaux
HÉMORRAGIEMÉNINGÉE
GLAUCOME AIGU
ENCÉPHALOPATHIE
HYPERTENSIVE
CAUSESOCULAIRES
• Hétérophoriedécompensée
PHÉOCHROMOCYTOME
• Notion d’HTA paroxystique
Orientation diagnostique devant un
PARALYSIE FACIALE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 42
PARALYSIE FACIALE CENTRALE
• Prédomine sur le facial inférieur• Dissociation automatico-volontaire
• Association à d’autres signes neurologiques(hémiplégie ou hémiparésie, aphasie, hémianopsie…)
PARALYSIE FACIALE PÉRIPHÉRIQUE
• Atteinte du facial inférieur et du facial supérieur (signe de CHARLES BELL)• Association éventuelle à d’autres signes (hémiagueusie des
2/3 antérieurs de la langue, hypoesthésie de la zone R AMSAY -HUNT,tarissement des sécrétions lacrymales)
• Examen de la loge parotidienne, recherche d’une éruption zostérienne
EXAMEN NEUROLOGIQUE
PARALYSIE FACIALE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 220/447
JUIN 1999
Examens complémentaires : TDM cérébrale voire IRM
ÉTIOLOGIES• Accident vasculaire cérébral• Tumeur cérébrale
Examens complémentaires : test de SHIRMER, réflexe stapédien,EMG, TDM, voire IRM du rocher et de l’angle ponto-cérébelleux,
PL selon le contexte clinique
ÉTIOLOGIES• Infectieuse : zona• Traumatique : fracture du rocher, plaie de la face• Tumorale : tumeur de l’angle ponto-cérébelleux, tumeur du
tronc cérébral, tumeur du rocher, envahissement de la base
du crâne, méningite néoplasique• Autres : polyradiculonévrite (GUILLAIN-B ARRÉ), multinévrite, SEP
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME CONFUSIONNEL A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 43
Toute infection (sujet âgé, éthylique)
Méningite (bactérienne ou virale)Encéphalite (herpès)
Accident vasculaire cérébral ischémique ou hémorragique Abcès
TumeurContusion cérébraleHématome extra-duralHématome sous-dural chronique
Confusion post-critique (EEG, TDM voire IRM)
Insuffisance rénale aiguëPré-coma myxœdémateuxCrise thyréotoxique aiguë
Hypoglycémie Acido-cétose diabétiqueInsuffisance surrénale aiguëInsuffisance hépato-cellulaire ou respiratoire aiguë
Ivresse aiguë
Ponction lombaire Avec fièvre
+ syndromeméningé
Avec signesneurologiques focaux
Post-traumatique
Post-comitial
Contexte d’encéphalopathieendocrino-métabolique
• Mise en culture du LCR• Recherche d’Ag solubles• Dosage d’interféron dans
le LCR• Sérodiagnostics dans le
sang et le LCR
Tomodensitométriecrânienne et/ou IRM
CONFUSIONMENTALE
Altération partiellede la conscience,
désorientationtemporo-spatiale,
troubles mnésiques,onirisme
Tomodensitométriecrânienne et/ou IRM
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 221/447
JUIN 1999
Sevrage (delirium tremens)Syndrome de G AYET-WERNICKE (troubles de l’équilibre et paralysies oculo-motrices)
Toxique professionnelIntoxication au COChampignons
PsychotropesCorticoïdes
Schizophrénie Accès maniaquePsychose puerpérale
Etat de mal confusionnelPetit mal
HypoglycémieHypercalcémieHyponatrémie
Alcoolisme
Toxique
Iatrogène
Contexte psychiatrique
Confusion enapparence isolée
Electro-encéphalogramme
Bilan sanguin
onirisme
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 222/447
• Syndrome unilatéral- AVC ischémique
AVC hémorragique thrombophlébite
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME PYRAMIDAL A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 46
LÉSIONS DU TRONC CÉRÉBRALLÉSIONS HÉMISPHÉRIQUES LÉSIONS MÉDULLAIRES PATHOLOGIESDÉGÉNÉRATIVES
• Syndrome unilatéral- AVC ischémique :
bulbaire paramédian
• Syndrome unilatéral (± BROWN-SEQUARD)- compression (plutôt extra-médullaire
tumorale)• SLA(combinaison d’une atteinte
• Crise d’épilepsiegénéralisée
ANOMALIES DES RÉFLEXESOSTÉO-TENDINEUX
• Exagérés, diffusés, polycinétiques• Extension de la zone réflexogène
HYPERTONIE SPASTIQUE ANOMALIES DES RÉFLEXES CUTANÉS• Signe de Babinski• Abolition des réflexes cutanés abdominaux
EXPLORATIONS MORPHOLOGIQUES• Selon l’orientation clinique
• Souvent incomplet• Souvent associé à d’autres anomalies neurologiques
SYNCINESIES
• Globales ou d’imitation
DÉFICIT MOTEURhémiplégie, paraplégie, tétraplégie
AUTRESPATHOLOGIES
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
SYNDROME PYRAMIDAL
(tomodensitométrie, IRM…)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 223/447
- AVC hémorragique thrombophlébitecérébrale (syndrome à bascule)
- tumeur maligne
- bénigne- abcès- lésion traumatique (HED, HSD ± contution)- SEP
• Syndrome bilatéral- SEP- AVC multiples (syndrome lacunaire,
CADASIL)- lésions traumatiques bilatérales
(contusions)- tumeurs multiples (métastases, lymphome)- abcès multiples- tumeur médiane (rare)- hémorragie méningée (syndrome réflexe)
JUIN 1999
. bulbaire paramédian(respect de la face)
. protubérantiel paramédian
(ex : FOVILLE). mésencéphalique paramédian(ex : WEBER) (lacune)
- hématome localisé• Syndrome bilatéral
- ischémie : locked-in syndrome,lacunes multiples
- tumeur intra-parenchymateuse(ex : astrocytome) ou
extra-parenchymateuse (tumeurde l’angle ponto-cérébelleux)
- hématome intra-parenchymateux
- malformation (A RNOLD-CHIARI)
tumorale)- traumatisme (blessure) : rare
• Syndrome bilatéral
- ischémie (artère spirale ant.)- compression tumorale (intra ouextra-médullaire), mécanique (herniediscale, myélopathie cervicarthrosique)ou infectieuse
- traumatique- inflammatoire (SEP, granulome)- infectieuse (myélopathie vacuolaire du VIH,
paraplégie spastique tropicale de l’HTL VI)
- carentielle (vit.B12 : sclérose combinée)- myélite transverse- iatrogène (hématome intra-rachidien par
complication des anticoagulants,chimiothérapie intra-thécale)
(combinaison d une atteintedes faisceaux pyramidauxdonnant un syndrome
pyramidal et d’une atteintedes motoneurones )
généralisée(au décours)
• Hypoglycémie
• Encéphalopathietoxique
Atrophie cérébelleuse
héréditaire iatrogène alcoolisme(lithium, hydantoïnes)
Orientation diagnostique devant un
TROUBLE DE L’ÉQUILIBRE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. SMADJA Service de Neurologie
C.H.U. Pitié-Salpétrière, Paris
Aventis
Internat 47
• Cancer connu Métastase ou
syndromeparanéoplasique
• Sujet jeune,signes diffus, SEPévolution par poussées
• Sujet jeune SEP
• Prise de barbituriquesou d’aminosides
P l é it t i ( b liti ROT)
• Isolé et sujet jeune Névrite vestibulaire(ou SEP)
• Évolution par poussées Vertige de Ménière+ signes auditifs
• Otite chronique Labyrinthite oucholestéatome
• Syndrome alterne AVC du tronc
• HIC (céphalées, AVC du cervelet
vomissements) (ramollissement• Vertiges ou hémorragie)
• Troubles visuels,IVBdiplopie, vertiges
E
D U
T R O U B L E
avec surdité unilatérale(± anesthésie cornéenne)
Neurinome du VIII(ou autres tumeurs de l’angle)
AIGU(quelques heures ou jours)
SUBAIGU(quelques semaines ou mois)
Cérébelleux statique
• Élargissement du polygonede sustentation• Démarche ébrieuse
Vestibulaire• Marche en étoile• Romberg latéralisé
• Nystagmus
P i tif
MODED’INSTALLATION
CHRONIQUE(quelques mois ou années)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 224/447
JUIN 1999
signes frontaux Tumeur frontalecéphalées
• Polynévrite ataxique (abolition ROT)
alcoolisme IgM paranéoplasiquediabète monoclonale (DENNY BROWN)
• Maladie de Biermer • Tabès
troubles sphinctériens, Hydrocéphalieralentissement àintellectuel pression normale
N A T U R
Apraxique• Élargissement du polygone
de sustentation• Marche à petits pas
• Rétropulsion
Proprioceptif• Marche talonnante• Romberg non latéralisé
• Anomalies du sens deposition segmentaire
Orientation diagnostique devant un
TREMBLEMENT A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 48
Arrêt du neuroleptique
Efficacité du traitement anti-parkinsonien
“Atrophies multi-systémiques”(S TEELE-RICHARDSON, SHY -DRAGER)
Tumeur cérébrale (frontale)
Post-traumatique, polyneuropathies
T bl i l
Syndrome extra-pyramidal iatrogène(neuroleptiques)
(± dyskinésies bucco-faciales)
Maladie de Parkinson
Avec association à d’autres signes neurologiques(syndrome frontal, syndrome cérébelleux,dysautonomie)
Maladie de WILSON
Selon le contexte pathologique
I lé ( ATCD f ili )
TREMBLEMENTDE REPOS
TREMBLEMENTS =“oscillations rythmiquesinvolontaires que décrit toutou partie du corps autour desa position d’équilibre”
SYNDROMEEXTRA-PYRAMIDAL(+ akinésie, hypertonie)
TREMBLEMENT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 225/447
JUIN 1999
Tremblement essentiel
Iatrogène (anti-dépresseurs tricycliques,lithium, valproate), alcoolisme
Hyperthyroïdie, hypoglycémie
Sclérose en plaques, AVC vertébro-basilaire, Affections dégénératrices (AOPC,
dégénérescence cérébelleuse)
Isolé (± ATCD familiaux)
Exagération du tremblement physiologique(trémulations)
Syndrome cérébelleux cinétique
TREMBLEMENTD’ACTION
TREMBLEMENTD’ATTITUDE
TREMBLEMENTINTENTIONNEL(au mouvement)
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME MYOGÈNE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Hoechst
Internat 49
AMYOTROPHIE ouPSEUDO-HYPERTROPHIE
ABOLITION de laCONTRACTION
IDIO-MUSCULAIRE
PRÉSENCE ou ABSENCEde MYOTONIE
ENZYMES MUSCULAIRESLDH, CPK, Aldolases (N ou ↑)
EMGNormal ou tracé anormalement riche avec potentiels de
faible amplitude, de durée brève et polyphasiques
BIOPSIE MUSCULAIRE(faite sur un muscle atteint et épargné par l’EMG)⇒ étude histologique, histo-enzymologique
et en microscopie électronique
CHEZ L’ADULTE AFFECTIONS LIÉES à unMODE de TRANSMISSION et à l’ÂGE
SURVENUE AIGUË ou SUBAIGUË SYNDROMES CHRONIQUES
• Endocrinopathies : hyperthyroïdie ++,h th ïdi h th ïdi CUSHING
S. NÉGATIFS
• Pas de signes sensitifs• Pas de fasciculations• ROT présents
ATCD FAMILIAUX
d’atteinte musculaire
DÉFICIT MOTEUR
• Prédominant sur lamusculature axiale et proximale
• Bilatéral ± symétrique
SYNDROME MYOGÈNE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 226/447
JUIN 1999
MYOPATHIESCONGÉNITALES
MYOSITE
• Myalgies +++, non systématisées,± signes cutanés
• Syndrome inflammatoire• Biopsie : infiltrat mononucléé
• Causes : connectivites,polymyosite, dermatopolymyosite(± cancer associé)
MYOPATHIE AIGUË TOXIQUE
• Ethylisme• Médicaments : lithium,
clofibrate, cimétidine
hypothyroïdie, hyperparathyroïdie, CUSHING
• Médicaments : corticoïdes, chloroquine• ± ostéomalacie
DYSTROPHIES MUSCULAIRESPROGRESSIVES
À CARACTÈRE GÉNÉTIQUE
• Sans myotonie :- Maladie de DUCHENNE
- DM type BECKER- DM des ceintures- DM facio-scapulo-humérale- Myopathies oculaires et oculo-pharyngées
• Avec myotonie : maladie de S TEINERT ++
MYOPATHIESMÉTABOLIQUES
GÉNÉTIQUES
• Maladie de M AC A RDLE
• Maladie de POMPE
• Myopathies par surchargelipidique• Paralysie périodique avec
dyskaliémie
MITOCHONDRIOPATHIES(MERRF, MELAS)
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME MYASTHÉNIQUE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 50
EMG
Bloc neuro-musculaire
MYASTHÉNIE
cause la plus fréquente• Révélation fréquente par une prise médica
SYNDROME DELAMBERT-EATON
BOTULISME SYNDROME MYASTHÉNIQUECONGÉNITAL
H 40 t b iUrgence +++
• Contexte toxique exceptionnel
SIGNES OCULAIRES
(Diplopie, ptosis)
SIGNES ORL
Voix nasonnée, fausses routes, mastication difficile
TEST PHARMACOLOGIQUEInjection d’un anticholinestérasique :
correction des déficits
DEFICIT MOTEURCERVICAL
ÉLIMINER
• Autres causes d’atteintes oculo-motrices : anévrysmecarotidien, SEP, myopathie oculaire, ophtalmoplégiebasedowienne, mitochondriopathie
• Autres causes de troubles pharyngo-laryngés : SLA, atteintedu tronc cérébal (pathologie ischémique, tumorale, malformative)
FATIGABILITE MUSCULAIREDES MEMBRES
Signes exclusivement musculaires d’évolution fluctuante
SYNDROME MYASTHENIQUE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 227/447
JUIN 1999
• Révélation fréquente par une prise médica-menteuse (curarisants, aminosides, –…)
• Adulte jeune• Atteinte oculo-bulbaire prédominante• EMG : bloc post-synaptique• Réponse franche aux anticholinestéra-
siques• Possible association à d’autres affections
auto-immunes
• Thymome : 20% des cas (scanner duthorax)
• Anticorps anti-récepteur de l’acétyl-choline : 85% des cas
• Homme > 40 ans, tabagique• Atteinte prédominante des membres
• EMG : bloc pré-synaptique• Association fréquente au cancerbronchique primitif (si pas connu :recherche systématique+++)
• Pas d’anticorps anti-RACh• Test pharmacologique : peu ou pas
positif
• Contexte toxique
• Atteinte d’autres personnes
• Installation aiguë et diffuse destroubles (muscles des membres,oculo-bulbaires, respiratoires…)
• Dysautonomie+++ : bouchesèche, troubles de l’accomodation
• EMG : bloc pré-synaptique
exceptionnel
• Début néo-natal et antécédentsfamiliaux
• EMG : dédoublement du potentielmoteur après une seule stimulation
• Pas d’Ac anti-RACh
Orientation diagnostique devant des
TROUBLES de la MARCHE et CHUTE du SUJET ÂGÉ A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 51
INTERROGATOIRE
• Antécédents
• Mode de survenue• Facteurs déclenchants
• Séquelles d’AVC• Atteinte myogène :
- iatrogène (corticoïdes)- endocrinienne (Cushing,
hypothyroïdie)- métabolique (hypercalcémie)
carentielle (vitamine D)
• Syndrome parkinsonien• Etat multi-lacunaire• Hydrocéphalie à pression
normale• Syndrome vestibulaire• Syndrome cérebelleux
• Cataracte• Maladie de la rétine• Séquelle de NORB
• Artérite des MI• Insuffisance veineuse
compliquée : ulcèrevariqueux, œdème
• Neuropathie sensitive• Canal lombaire étroit• Lombalgie aiguë ou
• Inégalité de longueur desMI (post-traumatique, post-chirurgicale…)
• Attitude vicieuse du genouou de la hanche (flessum)
• Rétraction tendineuse
• Démence• Phobie de la marche
EXAMEN PHYSIQUE
• Examen neurologique et appareil locomoteur
• Examen de la marche :passage à la station debout, étude dynamique, boîterie…
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
Selon le contexte
DÉFICIT MOTEUR TROUBLES POSTURAUXet/ou de la COORDINATION
TROUBLES VISUELS SYNDROME ALGIQUE TROUBLES STATIQUES desMEMBRES INFÉRIEURS
AUTRES CAUSES
TROUBLES DE LA MARCHE
ORIENTATION ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 228/447
JUIN 1999
- carentielle (vitamine D)• Myasthénie• Neuropathie motrice• Myélopathie cervicarthrosique• Séquelles de myélopathie
Syndrome cérebelleux• Neuropathie sensitive
(proprioceptive)
• Syndrome cordonal postérieur
• Lombalgie aiguë ouchronique
• Arthrose (genou, hanche)
Rétraction tendineuse(pied équin)
• Maladie de Paget
• Troubles des fonctions cognitives (Alzheimer)• Troubles de la vigilance (iatrogènes++)
• Hypotension orthostatique (iatrogène++,dysautonomie, syndrome parkinsonien…)
• Perte de connaissance (origine cardiaque +++, épilepsie…)• Vertiges
• Problèmes environnementaux : escaliers inadaptés, surfacesglissantes, mauvais éclairage, chaussures inadaptées…
PAR TROUBLES
DE LA MARCHE
SANS TROUBLES DE LA MARCHE
CHUTES
MÉNINGITES INFECTIEUSES À LIQUIDE CLAIRÉpidémiologie, étiologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 197
• Méningite subaiguë• Méningite basilaire• +/- signes de focalisation et syndrome confusionnel
• Méningites les plus fréquentes, d’étiologie le plus souvent virale• LCR : présence de cellules inflammatoires• Dépistage des étiologies nécessitant un traitement spécifique et urgent +++
• Lymphocytaire (200 à300 L/mm3)
• Hyperalbuminorachie
(1 à 2 g/l)• Hypoglycorachie• BK au direct (rare) ou
en culture
• Lymphocytaire oupanaché
• Hyperalbuminorachie
• Hypoglycorachie(inconstante)
• BG+ au direct (rare)
• Lymphocytaire (< 500 L/mm3)• Glycorachie normale• Hyperprotéinorachie modérée
LCR
Variable en fonctiondes étiologies
• Tuberculose,brucellose, syphilis
• Foyer ORL chroniqueCh i
• Signes focaux progressifsou pseudo-vasculaires
• Atteinte possible desnerfs craniens
• Fièvre parfois isolée
• PN sans germes(direct + cultures)
• PN altérés• Hypoglycorachie
• PN non altérés• Glycorachie normale
MÉNINGITE BACTÉRIENNE RÉACTION MÉNINGÉE MéningiteTUBERCULOSE LISTÉRIOSE
SYNDROME MÉNINGÉ FÉBRILE
MÉNINGITE AIGUË MÉNINGITE CHRONIQUE
LCR
MÉNINGITE PURIFORME
ASEPTIQUE
LCR
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 229/447
TRAITEMENTTRAITEMENT
JUIN 1999
• Terrain, ATCD bacillaires• Altération de l’état
général• Autres localisations
(BK urines et tubages)• Hyponatrémie
• Contexte• Rhombencéphalite• Gravité +++ chez le
nouveau-né
• Antituberculeux
(quadrithéraphie)• +/- corticoïdes (formesvues tardivement)
Amoxicilline IV
(12 g/24 h)
du foyer infectieux
causal
Associationssi doute diagnostique
• Contage• Antibiothérapie préalable• Antigènes solubles (sang
+ LCR)
• Foyer ORL• Septicémie
• Champignons(Candida, cryptocoque)
D’origine :• Virale (entérovirus, myxovirus, HIV...)ou
• Non virale (syphilis, brucellose,leptospirose, borelliose)
En faveur :• Pas de signes focaux ni troubles
de la vigilance• Myalgies, exanthème ...
MÉNINGITE BACTÉRIENNEDÉCAPITÉE
RÉACTION MÉNINGÉEà un FOYER INFECTIEUX AU
CONTACT des méninges
MéningiteLYMPHOCYTAIRE AIGUË
TUBERCULOSE LISTÉRIOSE
Antibiothérapie IV à largespectre en première
intention
TRAITEMENT TRAITEMENT
TRAITEMENT• Brucellose : Doxycycline + Rifampicine• Leptospirose : peni G• Borelliose : Ceftriaxone• Syphilis : peni G
FORMES SELON LE TERRAIN
BILAN NEUROLOGIQUE BILAN ÉTIOLOGIQUE BILAN BACTÉRIOLOGIQUE
MÉNINGITES PURULENTESÉpidémiologie, étiologie, diagnostic, évolution, traitement, prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 198
NOUVEAU-NÉ
• Accouchement difficile• Prématurité, souffrance
néo-natale, spina bifida
• Hypo ou hyperthermie• Convulsions
NOURISSON
• Tableau de gastro-entérite ou dedéshydratation fébrile
• AEG et troubles comportementaux
• Convulsions, coma• Purpura fébrile
LCR
• Opalescent ou purulent• Nombreux PN altérés
• Hyperprotéinorachie (1 à 3 g/l)• Hypoglycorachie• Germe (direct et/ou culture)
• Recherche de contage ou épidémie• Recherche de porte d’entrée (ORL, brèche
ostéo-durale, respiratoire, digestive, urinaire,valvulopathie, valve cérébrale) surtout siméningite récidivante
• Méningocoque +++ : • Entérobactéries (Proteus E Coli)
• TDM cérébral et/ou IRM (avant PLsi signes focaux)
• EEG (si crise d’épilepsie et/outroubles de vigilance : encéphalite)
Prélèvements multiples (en plus du LCR :HC, ECBU, coproculture, gorge...)
SYNDROME MÉNINGÉ FÉBRILE VARIANTES CLINIQUES
• Formes comateuses• Formes avec signes focaux (abcés ou
méningo-encéphalite)• Formes septicémiques (purpura fulminans)
MÉNINGITE PURULENTE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 230/447
JUIN 1999
PRÉVENTIF
• Fermeture d’une brèche ostéo-durale• Éradication d’un foyer infectieux• Épidémie de méningococcémie : Rovamycine® 2 à 3 g/j,
Rifampicine• Vaccination anti-Hæmophilus chez l’enfant
SYMPTOMATIQUE
• Rééquilibrationhydro-électrolytique
• Traitement d’un choc
infectieux, d’une CIVD,d’une hypoxie ...
DE LA MÉNINGITE = URGENCE
• AB large spectre IV puis adaptée àl’antibiogramme, à poursuivre 10
jours après apyrexie - Faire 2ème PLà 24/48 h
• Guérison si apyrexie pendant 10 jours avec PL de contrôle : < 30éléments, protides normaux
DES COMPLICATIONSet SÉQUELLES
• Empyème sous-dural et
abcés : neurochirurgie• Coma : réanimation• Hydrocéphalie : valve• Epilepsie : traitement anti-
épileptique
• Méningocoque +++ :épidémies hiverno-printanières
• Pneumocoque +++ : 1ère causechez l’adulte - Origine ORL
• Hæmophilus influenzæ
• Entérobactéries (Proteus, E. Coli)• Listeria• Pseudomonas• Staphylocoque, streptocoque
CURATIF
TRAITEMENT
NEUROPATHIES PÉRIPHÉRIQUESÉtiologie, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 221
• Atteinte sensitivo-motrice• Bilatérale et symétrique• A prédominance distale• Débutant aux membres inférieurs
• Atteinte successive, asynchrone etasymétrique de plusieurs troncsnerveux
• Atteinte possibles des nerfs crâniens
CLINIQUE
• Paresthésies oudysesthésies
• Hypoesthésie enchaussette
• ± Déficit de la loge
antéro-externe (steppage)• Amyotrophie
EMG
• Potentielssensitifs abolis
• ± VCN motricesralenties (selonl’étiologie)
CLINIQUE
• Systématisationtronculaire
• Signessympathiques rares
EMG
• Potentiels sensitifsaltérés
• Processus neurogènedans le territoire deplusieurs troncs
• VCN motricesralenties ou normales
BIOPSIE NEURO-MUSCULAIRE
(non systématique)
BIOPSIE NEURO-MUSCULAIRE
possible angéite
LCR
(non systématique)normal ou
hyperprotéinorachie(diabète)
LCR
normalou
hyperprotéinorachie(diabète)
MULTINÉVRITEPOLYNÉVRITE
SYNDROME NEUROGÈNE PÉRIPHÉRIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 231/447
JUIN 1999
CARENCES
• Vitamine B1(alcool)• Vitamine B6 (INH,
D-Pénicillamine)• Vitamine B12• Acide folique
HÉRÉDITAIRES
• CHARCOT-M ARIE• Porphyrie• Amylose familiale• Maladie de THEVENARD
• Maladie de REFSUM
DIABÈTE
• Neuropathievégétative• Formes
douloureuses
AUTRES CAUSES
• Paranéoplasiques(anti-HU, anti-Yo,anti-Ri)
• Dysglobulinémies• Polyarthrite
rhumatoïde
MALADIESSYSTÉMIQUES
• PAN, angéitede CHURG etS TRAUSS
• Lupus, SJÖRGEN
• WEGENER
• PR
AUTRES CAUSES
• Dysglobulinémies• Amylose• Porphyrie• Sarcoïdose• Toxicomanie• OSLER
• Néoplasies• Paralysie tronculaire
familiale
TOXIQUES
• Métaux lourds(arsenic, plomb,thallium)
• Médicaments +++
INSUFFISANCERÉNALE
CHRONIQUE
DIABÈTE LÈPRE
AXONO-MYÉLOPATHIE
Perhexiline, sels d’or
AXONOPATHIE
Vincristine, métronidazole, cysplatine, disulfirame,nitrofurantoïne, phénytoïne, dapsone
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 232/447
POLYRADICULONÉVRITE AIGUË INFLAMMATOIRE(SYNDROME DE GUILLAIN ET BARRÉ)
Diagnostic, évolution A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 223
SIGNES POSITIFS
• Aréflexie• Troubles sensitifs modérés• Atteinte possible des nerfs crâniens• +/- dysautonomie• Signe de L ASÈGUE
SIGNES NÉGATIFS
• Pas de niveau sensitif • Pas de signes pyramidaux
Dissociation albumino-cytologique dans le LCR +++
SIGNE NÉGATIF :Pas de PN dans le LCR
Ralentissement des VCN+ allongement des latences distales
BIOLOGIE EMGEXAMEN CLINIQUE
CONDUITE À TENIR
SURVEILLANCE DE LA VENTILATION SURVEILLANCE CARDIAQUE TRAITEMENT ANTICOAGULANT PLASMAPHÉRÈSE et/ou
• Déficit progressif +/- symétrique• Parfois précédé d’un épisode fébrile• D’évolution ascendante
GUILLAIN - BARRÉ
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 233/447
JUIN 1999
En milieu spécialisé - Si atteinte, transfert en réanimation
ÉVOLUTION
Imprévisible
SURVEILLANCE DE LA VENTILATION SURVEILLANCE CARDIAQUE TRAITEMENT ANTICOAGULANT PLASMAPHÉRÈSE et/ouIMMUNOGLOBULINES IV
COMPLICATIONS
• Complications respiratoires
• Phlébites• Troubles du rythme cardiaque
(dysautonomie)
RÉCUPÉRATION
• D’évolution descendante, 2 à 4 semaines après arrêt de la
progression des symptômes• Restitution ad integrum le plus souvent (sauf si potentiels de
fibrillation à l’EMG : atteinte axonale et séquelles possibles)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 234/447
HYPERTENSION INTRACRÂNIENNEPhysiopathologie, diagnostic, traitement d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 225
URGENT +++• Radiographies du crâne et EEG• TDM cérébrale (sans, puis avec injection de
produit de contraste• IRM, voire angio-IRM selon le contexte
PRÉCOCÉMENT
• Céphalées récentes, rebelles au traitement médical, à recrudescencenocturne, accentuées par efforts et mobilisation céphalique
• Vomissements faciles, matinaux, calmant la céphalée• Diplopie, éclipses visuelles• Sensations vertigineuses, acouphènes
• Troubles de l’humeur et de la mémoire• Fond d’œil : œdème papillaire à bords flous, veines dilatées (inconstant)
TARDIVEMENT
• Céphalées et vomissements importants• Troubles de la vigilance (obnubilation, coma)• Troubles neurovégétatifs, voire signes d’engagement• Fond d’œil : hémorragies en flamèches et exsudats, voire
atrophie optique (cécité)
BILAN ÉTIOLOGIQUE
HYPERTENSION INTRACRÂNIENNE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 235/447
JUIN 1999
• ATCD néoplasiques, installation progressive, signesneurologiques en foyer, foyer d’ondes lentes à l’EEG,diagnostic TDM et/ou IRM
• Le plus souvent : glioblastome, astrocytome,métastase, voire méningiome
• Traitement : corticothérapie par voie générale,exérèse chirurgicale (ou radiothérapie éventuelle
si inopérable)• Cas particulier des abcés (toxoplasmose +++ chezséropositifs HIV - Traitement médical)
• Contexte évocateur• Diagnostic TDM• HED, HSD aigu ou
chronique, contusion• Urgence chirurgicale
si HED
Causes vasculaires : HTA maligne,éclampsie, thrombophlébite cérébrale,ramollissement cérébral étendu,hématome intra-cérébral
HIC bénigne• Début brutal, sujet jeune• Examen neurologique normal en
dehors du FO (œdème papillaire)• PL, diurétiques, dérivation du LCR Causes infectieuses : méningo-
encéphalites Autres : intoxication au CO, plomb,
arsenic, œdème allergique
Par blocage• Diagnostic TDM et/ou IRM• Tumeur de la fosse postérieure ou intraventriculaire,
malformation (sténose de l’aqueduc, D ANDY W ALKER)• Traitement : dérivation du LCR, puis traitement
étiologique Par troubles de résorption
• ATCD d’hémorragie méningée ou de méningite• Hydrocéphalie quadriventriculaire• Dérivation ventriculo-péritonéale
CAUSES TUMORALES HYDROCÉPHALIE TRAUMATISME AUTRES CAUSES
COMPRESSION MÉDULLAIRE NON TRAUMATIQUEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 226
rapide car risque de non récupération
MANIFESTATIONS DÉFICITAIRES DES MEMBRES INFÉRIEURSOU DES 4 MEMBRES SELON LE NIVEAU DE LA COMPRESSION
• Troubles de la marche• Hypoesthésie
SYNDROME LÉSIONNEL (selon la cause)
• De topographie radiculaire(⇒ périphérique)
• Déficit sensitivo-moteur + aréflexieostéo-tendineuse
• Valeur localisatrice +++ du niveau de lacompression
SYNDROME SOUS-LÉSIONNEL
• Atteinte centrale• Para (ou tétra) parésie spastique avec
syndrome pyramidal et niveau sensitif +++• Troubles génito-sphinctériens• Tardivement : déficit sensitivo-moteur
complet avec aréflexie et triple retrait
SYNDROME RACHIDIEN (selon la cause)
• Douleur rachidienne loco-régionale à lapalpation
• Valeur localisatrice ++
INTERROGATOIRE
• ATCD néoplasiquesM d d
IMAGERIE
• Clichés standards : atteinte lytique ou condensanteé l édi l i Pi di l
DOULEURS
• Rachidiennes et/ou radiculaires• De rythme non mécanique• Rebelles au traitement médical
TROUBLES SPHINCTÉRIENS
inconstants
EXAMEN NEUROLOGIQUE
COMPRESSION MÉDULLAIRE
BILAN ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 236/447
CAUSES TUMORALES
• Métastase vertébrale
• Tumeur primitive extra-médullaire (neurinome, méningiome, tumeur osseuse)• Localisation vertébrale d’une hémopathie maligne (myélome +++)• Tumeur intra-médullaire secondaire ou primitive (astrocytome,
épendymome…)• Épidurite néoplasique
JUIN 1999
• Mode de survenue :brutal ou progressif
• Contexte infectieux
CAUSESINFECTIEUSES
= Spondylodiscites
CORTICOTHÉRAPIE± pamidronate
en perfusion± Chirurgie
(± radiothérapie etchimiothérapie)
Chirurgie
Antibiothérapie +immobilisation
(parfois chirurgie simenace neurologique)
BIOLOGIE
• Syndrome inflammatoire• Bilan phospho-calcique, EPP• Prélèvements bactériologiques, sérologies ...
corporéale ou pédiculaire - Pincement discal avecplateaux vertébraux irréguliers ...
• Scanner centré sur le niveau concerné• IRM +++ÉLIMINER
• Myélite radique• SEP, SLA ...
STÉNOSERACHIDIENNE
• Hernie discale• Myélopathie
cervicarthrosique
SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVALDiagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. PIERRONService de Neurochirurgie
Hôpital Beaujon, Clichy
BILAN ÉTIOLOGIQUE
RHUMATOLOGIQUEDifficile si patient hyperalgique
• Raideur rachidienne lombaire +++
Aventis
Internat 227
SYNDROME DOULOUREUX SYNDROME DÉFICITAIRE
rapide car risque de non récupération
INTERROGATOIRE BIOLOGIE IMAGERIE
• Radiculalgie crurale et/ou sciatique• Lombalgie inconstante
• Troubles de la marche, puis douleur et/ou déficit moteur, uniou pluriradiculaire, d’un ou des 2 membres inférieurs
• Troubles sphinctériens : miction difficile, rétention vésicale
NEUROLOGIQUE= atteinte périphérique +++
• Déficit sensitivo-moteur crural ou sciatique +aréflexie ostéo-tendineuse
• Hypoesthésie ou anesthésie en hémi-selle ou en selle• Hypotonie du sphincter anal
EXAMEN CLINIQUE
SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 237/447
JUIN 1999
INTERROGATOIRE
• Circonstances déclenchantes, mode de début• ATCD (lombalgiques, tumoraux, infectieux ...)
BIOLOGIE
• Syndrome inflammatoire• Calcémie, EPP• Prélèvements bactériologiques,
sérologies
IMAGERIE
• Radiographies standard : atteinte lytique ou condensante, corporéaleou pédiculaire - Pincement discal avec plateaux vertébraux irréguliers• IRM +++ (étude globale du rachis lombaire)• A défaut : TDM (remontant jusqu’au cône terminal) ou myélographie
par voie haute
• Tumeur de la queue de cheval +++(lipome, épendymome, neurinome)
• Métastase, myélome : plus rares
• Pelvispondylite rhumatismale• Paget• Hernie discale médiane volumineuse
(L4/L5 ou L5/S1)• Traumatisme
= Spondylodiscites
CAUSES TUMORALES CAUSES INFECTIEUSES AUTRES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 238/447
BILAN ÉTIOLOGIQUE BILAN LÉSIONNEL
ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ISCHÉMIQUE TRANSITOIREÉpidémiolohgie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 228b
• Incidence : 3 ‰ par an (= 6 % des AVC)• 75 % des AIT surviennent avant 65 ans• Mêmes facteurs de risque que AVC constitués
ÉLIMINER
• Epilepsie partielle• Migraine accompagnée, syndrome vertigineux d’origine ORL• Tumeur cérébrale à révélation pseudo-vasculaire• HSD chronique• Malformation artério-veineuse
• Hypoglycémie
PHYSIOPATHOLOGIE
• Embolie (plaque athéromateuse des artères
extracraniennes, cardiopathie emboligène)• AIT hémodynamique
• Cécité monoculaire transitoire• Syndrome optico-pyramidal• Déficit moteur et/ou sensitif, brachio-facial
ou cheiro-oral
• Trouble du langage
• Trouble visuel bilatéral• Déficit moteur et/ou sensitif bilatéral ou
touchant un hémi-corps puis l’autre• Ataxie
• Drop-attack • Vertige vrai, diplopie
• Déficit focalisé isolé• A début brutal• Régressif en moins de 24 H
STÉNOSE ARTÉRIELLE CERVICALE
• Recherche de souffle cervical
ORIGINE CARDIAQUE
(AC/FA, thrombus mural après infarctus, embolie
= TDM et/ou IRM• Normal ou séquelles d’AVC anciens
AIT CAROTIDIEN AIT VERTÉBRO-BASILAIRE
AIT
228c228a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 239/447
JUIN 1999
PRONOSTIC
• 25 % de décès dans les 4 ans (IDM, AVC)• 30 % d’AVC constitué dans les 5 ans
ATHÉROSCLÉROSE CERVICALE
• Anticoagulants initialement si doute sur origine embolique• Anti-agrégants plaquettaires• Traitement des facteurs de risque• Chirurgie = endartériectomie carotidienne ou chirurgie
d’un ostium vertébral (plus rare)
EMBOLIE D’ORIGINE CARDIAQUE
• Héparinothérapie, puis relais par AVK • Traitement de la cardiopathie : tentative de réduction
d’une FA, valvulopathie, endocardite (contre-indication aux anticoagulants)
Recherche de souffle cervical• Echo-Doppler des vaisseaux du cou +
trans-crânien• Angiographie éventuelle (ou angio-IRM)
(AC/FA, thrombus mural après infarctus, embolieparadoxale, valvulopathie, endocardite)
• ECG ± Holter• Echocardiographie transthoracique ± transœsophagienne• Recherche de phlébite
TRAITEMENT
ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL HÉMORRAGIQUEÉpidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 228c
AVC HÉMORRAGIQUE
AVC
• Hématome lobaire• Hématome cérébelleux
DÉFICIT NEUROLOGIQUE• Proportionnel le + souvent, persistant• Installation brutale• Céphalées ± vomissements (50 % des cas)
FACTEURS DE RISQUE VASCULAIRE
HTA +++
TROUBLES DE LA CONSCIENCESimple obnubilitation → coma
PHYSIOPATHOLOGIE• HTA : rupture d’artérioles (ou micro-anévrismes)• Rupture d’anévrisme• Autres malformations vasculaires (angiomes, fistules artério-
veineuses, cavernomes, télangiectasies)• Hémorragie intra-tumorale• Complications des anti-coagulants
• Troubles de la coagulation• Endocardites bactériennes = rupture d’anévrysmes mycotiques• Angiopathie amyloïde• Artérites inflammatoires
ÉVOLUTION - PRONOSTIC• Décès rapide si hématome volumineux avec coma.
M t lité l b l 20 à 37 %
ARTÉRIOGRAPHIE CÉRÉBRALE (ou angio-IRM)Selon l’état clinique et si la topographie de
l’hématome fait évoquer la rupture d’uneé t ll lf ti l i à h h
SCANNER CÉRÉBRAL SANS INJECTION• Hyperdensité spontanée• ± effet de masse• ± inondation ventriculaire
DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE
228b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 240/447
JUIN 1999
• HBPM à doses préventives pour préventiondes complications thromboemboliques
• Nursing• Lutte contre l’œdème cérébral
• Hématome du tronc cérébral (protubérance ++)
• Hématome des noyaux gris ou capsulaire (HTA ++)
• Traitement de l’HTA • Dérivation du LCR en cas d’hématome de la
fosse postérieure compressif avec hydrocéphalie
• Traitement d’une malformationvasculaire (neuroradiologieinterventionnelle, chirurgie)
• Rééducation• Antispastiques
PRÉCOCE À DISTANCE
Mortalité globale : 20 à 37 %
• Récupération à début tardif et lente chez les survivants• Pronostic lié aux possibilités de prévention desrécidives par traitement d’une éventuellemalformation vasculaire
éventuelle malformation vasculaire à rechercher
TRAITEMENT
HÉMORRAGIE MÉNINGÉE NON TRAUMATIQUEÉtiologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. PIERRONService de Neurochirurgie
Hôpital Beaujon, Clichy
Aventis
Internat 229
HABITUELLEMENT
• Céphalée à début brutal ±nausées et vomissements
• Syndrome méningé sans fièvreni signe neurologique en foyer
TRANSFERT EN MILIEU NEUROCHIRURGICAL +++
• Car risque d’aggravation brutale• Isolement, voire surveillance en USI• Contrôle de la TA • Perfusion de nimodipine (prévention du spasme artériel)
PLUS RAREMENT
• Désorientation temporo-spatiale isolée• Coma avec hémiparésie (hématome
intracérébral associé)
• Présence de sang (hyperdense) dans les espacessous-arachnoïdiens sur les clichés non injectés
• ± inondation ventriculaire ou hématome intra-cérébral
si doute persistant ++• LCR rouge ou rosé, incoagulable dans les 3 tubes• Parfois, liquide xanthochromique si diagnostic retardé
SCANNER PONCTION LOMBAIRE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 241/447
JUIN 1999
le problème = la date opératoire• En urgence si hématome intra-cérébral compressif • Dans la 1ère semaine si bonne tolérance neurologique• De façon retardée si spasme artériel cérébral
(doppler trans-crânien, angiographie) ou comasans hématome cérébral associé (angiographieégalement retardée)
(15 à 20 % des cas)• HTA • Intoxication au CO• Complication d’une endocardite• Malformation vasculaire masquée par un spasme
(nouvelle angiographie à distance)
• Urgence chirurgicale si hématome intracérébralcompressif
• Traitement retardé si bonne tolérance neurologique :chirurgie (exérèse de la malformation), embolisationsupra-sélective ou irradiation multifaisceaux enfonction des cas
ANÉVRYSME CAROTIDIEN ou VERTÉBRO-BASILAIRE
MALFORMATION ARTÉRIO-VEINEUSE
ANGIOGRAPHIENORMALE
BILAN ÉTIOLOGIQUE = ANGIOGRAPHIE DES 4 AXES
SCLÉROSE EN PLAQUESÉpidémiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 230
• Liée à la présence de lésions plurifocales et d’âgedifférent dans la substance blanche du SNC
• Touche surtout la femme de 20 à 40 ans• Incidence : 3 à 8 pour 10.000 (Europe de l’Ouest)• Association inconstante à HLA A3 B7 DW2 DRW2
ÉLIMINER
• Myélopathies compressives (tumorales,cervicarthrosiques), virales (HTLV-1),syphilitiques, vasculaires (angiomes, fistulesdure-mériennes), sclérose combinée
• Malformations de la charnière cervico-occipitale
• Tumeurs de la fosse postérieure (méningiomes)• Syndromes vasculaires du tronc cérébral• Myasthénie• Affections systémiques : lupus, sarcoïdose,
Behcet• Encéphalomyélite aiguë, dégénérescence
spino-cérébelleuse
FORMES DE DÉBUT
• Atteinte des voies longues surtout sensitives (picotements, engourdissements ...)
• Atteinte du tronc cérébral (syndrome vestibulaire, névralgie du V, ophtalmoplégieinternucléaire, paralysie faciale ...)
• Névrite optique rétrobulbaire (NORB)• Troubles génito-sphinctériens
FORMES PARTICULIÈRES
• Forme médullaire• Forme hémiplégique• Neuromyélite optique aiguë
Visuels, auditifs,somesthésiques
= recherche de lésions infra-cliniques
• Hypersignaux en T2
disséminés dans lasubstance blanche
• Prise de contraste en T1
• Recherche de poussée antérieure(NORB, diplopie, paresthésies ...)
• Recherche de signesincompatibles avec une lésion
• Pléïocytose modérée• Hyperprotéinorachie modérée
avec distribution oligoclonaledes gammaglobulines à
CLINIQUE POTENTIELS ÉVOQUÉS LCR
Avec dissémination dans le temps (évolution parpoussées) et l’espace (signes plurifocaux) +++
IRM CÉRÉBRALE
SCLÉROSE EN PLAQUES ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 242/447
JUIN 1999
si lésion active
PRONOSTIC
• Formes à début tardif (> 40 ans) : plus sévères car formes progressives(évoluant d’un seul tenant) plus fréquentes
• Formes bénignes (invalidité nulle à 10 ans) : plus fréquentes lorsque le début
est précoce• Invalidité corrélée au délai séparant les poussées et non influencée par le sexe
ÉVOLUTIONSéquelles avec tableaux polymorphes.
Semble influencée par les traitements par -interféron (1b ou 1a)
• Signes pyramidaux
• Signes cérébelleux• Troubles sensitifs, oculaires, vestibulaires, génito-sphinctériens• Dysphorie
unique (nystagmus, FO, signes
pyramidaux, troubles sphinctériens
l’électrophorèse et synthèse
intra-thécale d’IgG
MÉDICAMENTS• L-DOPA + inhibiteur de la dopa décaboxylase périphérique :
- MODOPAR® 125 (formes immédiate, dispersible et LP), 250 (forme immédiate)- SINEMET® 100 (formes immédiate et LP), 200 (formes immédiate et LP)
• Agonistes dopaminergiques : - Bromocriptine (PARLODEL®),Li id (DOPERGINE®)
CHIRURGIEStimulation thalamique
ou sous-thalamique
KINÉSITHÉRAPIE +++
MALADIE DE PARKINSONPhysiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 231
TRIADE SYMPTOMATIQUE• Akinésie• Hypertonie plastique• Tremblement de repos
(souvent asymétrique +++)
AUTRES SIGNES• Micrographie, troubles de la marche, réflexe naso-palpébral inépuisable• Difficulté de réalisation des mouvements fins alternatifs rapides (adiadococinésie)• Syndrome anxio-dépressif, démence sous-corticale• Troubles de l’adaptation posturale, dysarthrie• Hypersialorrhée, hyperséborrhée
ÉLIMINER• Syndrome parkinsonien des neuroleptiques• Maladie de S TEELE-RICHARDSON-OLSZEWSKI
• Syndrome parkinsonien traumatique (boxeurs)• Syndrome parkinsonien tumoral• Syndromes parkinsoniens toxiques (CO, Mn)• Atrophies multi-systématisées
Imagerie cérébrale(TDM et/ou IRM) = RAS
À adapter en fonction du profil oscillométrique
des performances motrices de chaque patient
TRAITEMENT
MALADIE DE PARKINSON
PHYSIOPATHOLOGIEDégénérescence des neuronesdopaminergiques de la substancenoire entraînant une interruptionprogressive de la voie nigro-striéeet désafférentation dopaminergiqueprogressive du striatum.
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 243/447
- Lisuride (DOPERGINE®),
- Ropinirole (REQUIP®),- Piribédil (TRIVASTAL®)- Pramipéxole (MIRAPEXIN®)
• IMAO-B : Sélégiline (DEPRENYL®)• ICOMT : inhibiteur de la catéchol-O-méthyl transférase (COMTAN®)• Autres : Amantadine, anticholinergiques, antidépresseurs
ÉVOLUTION
Maladie évolutive, le traitement n’est que symptomatique.• Plusieurs années d’équilibration sous traitement simple : “lune de miel”• Apparition de difficultés d’équilibration avec effet “on-off”, dyskinésies• Grabatisation progressive selon les difficultés d’équilibration et les
troubles des fonctions cognitives
JUIN 1999
MALADIE D’ALZHEIMERDiagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 232
TROUBLES DE LA MEMOIRE(d’installation progressive)
AUTRES DEFICITS COGNITIFS(selon le stade évolutif)
• critique, jugement, calcul…
BILAN NEURO-PSYCHOLOGIQUE
• Recherche d’un syndrome aphaso-apraxo-agnosique• Evaluation sur une échelle de type MMS, Blessed
dementia scale, BEC 96, ADAS-Cog,…• Tests psychométriques• Evaluation d’un éventuel syndrome anxio-dépressif
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
• Hémogramme• Bilan inflammatoire• Calcémie-phosphorémie• Vit B12 - folates• Bilan hépatique• TPHA-VDRL• TSH• EEG : normal ou ondes lentes diffuses et symétriques• Scanner cérébral avec injection : atrophie cortico-sous-corticale
d’intensité variable selon le stade évolutif • Ponction lombaire : non systématique, normale
• Alzheimer = cause de démence la plus fréquente(5% des sujets > 65 ans)
• Etiologie non connue
• Trois lésions neuropathologiques caractéristiques :- dégénérescence neuro-fibrillaire- plaques séniles
- dégénérescence granulo-vacuolaire
• Chez un patient de 50, 60 ans• Sans troubles de la vigilance
ÉLIMINER
• Une démence symptomatique éventuellement curable :- hydrocéphalie à pression normale- hématome sous-dural chronique
SYNDROME DÉMENTIEL : ALZHEIMER
MALADIE D’ALZHEIMER
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 244/447
TRAITEMENT
JUIN 1999
• Inhibiteur de l’acétylcholine estérase (tacrine) : semble avoirun effet freinateur sur le cours évolutif de la maladie
• Traitement anti-dépresseur si syndrome dépressif associé• Traitement anti-épileptique si épilepsie associée• Aménagement du domicile afin de permettre le maintien à
domicile le plus prolongé• Prise en charge sociale : aide à domicile, système de repas
à domicile, etc• Traitement psychotrope si manifestations psychotiques• Traitement sédatif si troubles du sommeil
ÉVOLUTION• Aggravation progressive des troubles
cognitifs, des troubles du comportement etdu syndrome aphaso-apraxo-agnosique
• Comitialité possible• Inversion du cycle veille-sommeil• Agressivité• Décès en 10 ans en moyenne
hématome sous dural chronique
- intoxication- insuffisance thyroïdienne- démence artériopathique- déficit en Vit B12- PG- BINSWANGER
• Une démence dégénérative autre qu’Alzheimer :- maladie de Pick - maladie de Parkinson
- maladie de S TEELE-RICHARDSON-OLZEWSKI- démence à corps de LOEWI
• Maladie de CREUTZFELD-J AKOB
• Syndrome confusionnel : bilan ét iologique différent
BILAN ÉTIOLOGIQUE
ÉPILEPSIESÉtiologie, diagnostic, évolution, pronostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 233
• Somatomotrices• Bravais-Jacksoniennes• Adversives• Phonatoires
• Somato-sensitives• Visuelles
• Auditives• Olfactives
• Trouble isolé de la conscience• Mnésiques• Idéatoires (pensées forcées)
• Instinctivo-affectives (faim,soif, angoisse)• Psycho-sensorielles
• Grand mal (phases tonique,clonique, stertoreuse)
• Spasmes en flexion• Crises toniques, cloniques,
atoniques
• Simples• Complexes
• Généralisé tonico-clonique• État d’absence• Partiel• Syndrome de K OJEWNIKOFF
Aucune cause détectée dans 20 % des cas
NOUVEAU-NÉCauses anté, péri ou
post-natales(mauvais pronostic)
NOURISSON et PETIT ENFANT• Si fièvre : convulsion fébrile isolée
(banale), méningite et/ou encéphalite• Absence de fièvre : HSD hypocalcémie
GRAND ENFANT et ADOLESCENT• Épilepsie généralisée primaire• Épilepsie généralisée secondaire
(LENNOX GASTAUT)
ADULTE• Épilepsie généralisée primaire• Éthylisme chronique• Tumeurs
SUJET AGÉ• AVC• Démences dégénératives• Tumeurs
• Existence ou non de signes de localisation• Fièvre• Signes d’éthylisme
• EEG (pointes, polypointes ou pointes-ondes)• TDM cérébrale et/ou IRM
ÉTAT DE MAL
EXAMEN CLINIQUE EXAMENS PARACLINIQUES
CRISES GÉNÉRALISÉES CRISES PARTIELLES
ABSENCES
SYMPTOMATOLOGIEMOTRICE DOMINANTE
ÉLÉMENTAIRES
COMPLEXES MOTRICES
SENSITIVES OU
SENSORIELLES
VÉGÉTATIVES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 245/447
JUIN 1999
(mauvais pronostic)
Urgence si état de mal• Clonazepam IV • Valproate de Na IV • Phénytoïne IV
• Chirurgie d’une lésion épileptogène (si épilepsie noncontrôlée par le traitement médical et lésion accessibleà la chirurgie)
• Sevrage éthylique• Correction d’un trouble métabolique
• Absence de fièvre : HSD, hypocalcémie,
syndrome de WEST
• Ethosuximide• Epidione (si rebelle)
• Phénobarbital
• Carbamazépine• Hydantoïnes• Valproate de Na• Benzodiazépines
• Gamma Vinyl GABA
• Gabapentine• Lamotrigine• Topiramate• Tiagabine
(LENNOX -G ASTAUT)
• Épilepsie partielle à paroxysmesrolandiques (bon pronostic)
• Tumeurs
• Post-traumatique• AVC, malformations vasculaires• Encéphalopathies hypertensives• Hypoglycémie, hypocalcémie• Causes infectieuses
• Tumeurs
• Troubles métaboliques
PETIT MAL
AUTRES CRISES ÉTIOLOGIQUESYMPTOMATIQUE TRAITEMENT
CRISE CONVULSIVE DE L’ADULTEDiagnostic et conduite à tenir en situation d’urgence
avec la posologie médicamenteuse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 234
PERTE DE CONNAISSANCE D’EMBLÉE
PHASES TONIQUE PUIS CLONIQUE
PHASE STERTOREUSE
CRISE GÉNÉRALISÉE TONICO-CLONIQUE• Confusion post-critique• Révulsion oculaire• Morsure du bord latéral de la langue• Perte d’urine
ÉTAT DE MAL COMITIAL
⇒ Urgence thérapeutique• Clonazépam IV : 3 à 6 mg/24 h à la SE• Valproate de Na : 15 mg/kg/j en IV lente puis 1 à
1,5 mg/kg/j à la SE• Phénytoïne IV : 250 mg en IV lente (1 g/24 h max)
sous ECG continu
SI 1ère CRISE• Recherche d’un trouble métabolique• Alcoolémie• Recherche de toxiques• EEG
• Scanner cérébral avec injection• IRM si début partiel (en cas de négativité du scanner)
SI MALADIEÉPILEPTIQUE CONNUE• Dosage d’anti-comitiaux• Alcoolémie
BILAN ÉTIOLOGIQUE
ÉTHYLISME• Crise d’intoxication
aiguë massive• Crise de sevrage
ÉTIOLOGIE VASCULAIRE• Après AVC ischémique ou hémorragique
(surtout si atteinte corticale)• Hémorragie méningée
TUMEUR5 % des crises généralisées
d’emblée, 25 % si début partiel• Tumeurs primitives• Métastases
AUTRES CAUSES• Crise sans cause retrouvée
(abaissement du seuil épileptogène)• Post-traumatique• Encéphalite
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 246/447
JUIN 1999
MONOTHÉRAPIES• Valproate de Na (DEPAKINE®) : 1 à 2 g/j
• Phénobarbital (GARDÉNAL®, ALEPSAL®) : 100 à 200 mg/j• Carbamazépine (TEGRETOL®) : 600 à 1 600 mg/j• Phénytoïne (DIHYDAN®) : 200 à 300 mg/j• Lamotrigine (LAMICTAL®) : 200 à 500 mg/j• Gabapentine (NEURONTIN®) : 1 600 à 3 600 mg/j
POLYTHÉRAPIESpossibles si épilepsie rebelle à la monothérapie
• Association de 2 des médicaments pré-cités• Adjonction à l’un des médicaments pré-cités de :- γ vinylGABA (SABRIL®) : 2 à 4 g/j- Tiagabine (GABITRIL®) : 15 à 30 mg/j- Topiramate (EPITOMAX ®) : 200 à 600 mg/j
Si 2ème crise, sans cause retrouvée
TRAITEMENT
• Métastases
• Abcès
• Encéphalite
HYGIÈNE DE VIERespect des règles d’hygiène de vie
(éviction de l’absorption de boissonsalcoolisées, sommeil…)
EXAMEN NEUROLOGIQUE
NÉVRALGIE DU TRIJUMEAUDiagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr F. LISOVOSKIService de Neurologie
C.H.U., Reims
Aventis
Internat 235
ÉLIMINER
• Algie vasculaire de la face• Algie symptomatique d’une affectiondentaire, faciale ou ORL
• Algie d’origine psychique
DOULEUR NÉVRALGIQUE FACIALE
CATACTÉRISTIQUES
• Unilatérale• Paroxysmes douloureux brefs et
répétitifs (décharges électriques)• Déclenchement par une zone
gachette ou certains mouvements
NORMAL ANORMAL → IRM CÉRÉBRALE
TOPOGRAPHIE
Une seule branche du V au début(maxillaire supérieure +++)
NÉVRALGIE DU TRIJUMEAU
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 247/447
JUIN 1999
⇒ Névralgie essentielle du V = maladie de TROUSSEAU
(Adultes > 50 ans)
⇒ Névralgie symptomatique (douleur souvent plus continue)• SEP ++• Tumeurs de l’angle ponto-cérébelleux (neurinome du VIII,
malformations vasculaires)• Tumeurs du tronc cérébral• Syringobulbie• Zona• Sarcoïdose• Syndrome de SHARP
• Tumeurs de la paroi externe du sinus caverneux(méningiome, anévrysme de la carotide interne)
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.M. MERLETService d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Orientation diagnostique devant une
DIPLOPIEAventis
Internat 52
ÉTIOLOGIES
Savoir différencier :• Diplopie MONOCULAIRE : ne disparaît pas à l’occlusion
de l’oeil sain ; est due à une taie cornéenne, une cataracteunilatérale, une subluxation du cristallin ou une iridectomie
• Diplopie BINOCULAIRE : par déséquilibre oculomoteur
BILAN OPHTALMOLOGIQUE
• Etude de la motilité oculaire• Mesure de l’acuité visuelle• Etude du champ visuel• Recherche d’une attitude vicieuse de la tête• Recherche d’une déviation des globes,
spontanée ou provoquée
• Bilan biologique• Radios, TDM , IRM
DIPLOPIE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 248/447
JUIN 1999
ÉTIOLOGIES
TRAUMATIQUES
• Fracture orbitaire• Hématome orbitaire• Fracture du massif facial
VASCULAIRES
• Anévrysme de lacarotide interne
• Thrombose del’artère vertébrale
NEUROLOGIQUES
• SEP (diplopie transitoireet récidivante)
• Myasthénie (correctionpar prostigmine)
ENDOCRINIENNES
• Diabète• Hyperthyroïdie
INFECTIEUSES
• Botulisme• Poliomyélite• Zona ophtalmique• Syphilis
• Méningites
TUMORALES
• Processus intracrânien (atteinte du VI)• Processus bulbo-protubérantiel (III)• Processus pédonculaire• Tumeur de l’hypophyse
ŒIL BLANC INDOLORE
Occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR) Occlusion de la veine centrale de la rétine (OVCR) Hémorragie intra-vitréenne : • traumatique
• diabète• OVCR
• tumorale• déchirure rétinienne• décollement postérieur du vitré• hémopathies
Névrite optique : • ischémique : - HORTON
- athérosclérose- hypotension artérielle- hypertension artérielle
Orientation diagnostique devant une
BAISSE RÉCENTE DE L’ACUITÉ VISUELLE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 53Dr P. SIMON
Service d’OphtalmologieCentre Hospitalier
Intercommunal de Créteil
AMAUROSEFUGACE
• HORTON
• Sténose carotidienne
MIGRAINEOPHTALMIQUE
TRANSITOIRE DÉFINITIVEBAISSE DE L’ACUITÉ VISUELLE
UNILATÉRALE BILATÉRALE
BRUTALE
Traumatisme
Névrite optique bilatérale
Atteinte chiasmatique :• tumorale : - adénome hypophysaire
- méningiome- craniopharyngiome- gliome du chiasma- anévrisme de la carotide
interne et du polygonede WILLIS
• traumatique• inflammatoire
Atteinte rétrochiasmatique
PROGRESSIVE
• Cataracte• Glaucome chronique à angle
ouvert• Rétinopathie• Dégénérescence maculaire liée
à l’âge• Neuropathie optique bilatérale• Presbytie après 42 ans• Trouble de la réfraction :
- myopie- hypermétropie- astigmatisme
ŒIL ROUGE DOULOUREUX
• Glaucome aigu parfermeture de l’angle
• Kératite• Ulcère• Uvéite
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 249/447
- vascularite- hémopathie- idiopathique
• toxique• inflammatoire / infectieuse : - foyer ORL dentaire
- SEP- uvéite
Décollement de rétine avec atteinte maculaire Maculopathie : • membrane épimaculaire
• néovaisseaux• choriorétinite séreuse centrale• choroïdite• tumeur (mélanome malin)
JUIN 1999
Atteinte corticale :• accident vasculaire cérébral• traumatique (EED, ESD)• post chirurgicale• infectieuse : - méningite
- encéphalite• toxique : - monoxyde de carbone
- plomb• autres : - insuffisance rénale
- WEGENER
- panartérite noueuse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.M. MERLETService d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Orientation diagnostique devant une
ANOMALIE DU CHAMP VISUELAventis
Internat 54
PERIMÈTRE
CAMPIMÈTRE
• Toute étude du champ visuel recherchede façon précise une anomalie dansl’espace visible par un oeil immobile quifixe un point immobile
• Anomalies du CV : lésions des voiesoptiques et/ou de la rétine
• Matériel d’étude :- au doigt, au lit du patient en urgence- PERIMÈTRE : CV périphérique sur
coupole- CAMPIMÈTRE : CV central
• Le CV normal est centré par le pointde fixation (macula) et comporte un
scotome phy-siologique temporal(tâche aveugle) correspondant à la papille.
HÉMIANOPSIES HÉTÉRONYMES
• Atteinte de la moitié du CV
bitemporal• Débute par une quadranopsietemporale supérieure
• Traduit une atteinte chiasmatique
SCOTOMES GLAUCOMATEUX
• Scotome relatif isolé
• Scotome arciforme- à partir de la tâche aveugle- dans le CV supérieur- s’étendant dans la région nasale• Rétrécissement concentrique• CV tubulaire
ANOMALIE DU CHAMP VISUEL
HÉMIANOPSIES HOMONYMES
• Atteinte latéralisée du CV
• Traduit une atteinte rétro-chiasmatique,d’origine :- Traumatique- Tumorale- Vasculaire :
. artérite (HTA, diabète)
. embolie (RM, endocardite)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 250/447
JUIN 1999
TUMORALE
Tumeur intra-sellaire= adénome hypophysaire
Tumeur supra-sellaire• Méningiome• Craniopharyngiome• Gliome du chiasma
VASCULAIRE
• Anévrysme
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.M. MERLETService d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
DOULOUREUX
Orientation diagnostique devant un
ŒIL ROUGE ET (OU) DOULOUREUXAventis
Internat 55
Avec acuité visuelle préservée Avec cercle périkératique (rougeur concentrée à la périphériede la cornée) et acuité visuelle perturbée
HÉMORRAGIE
SOUS-CONJONCTIVALE• Rougeur homogène• Spontanée ou post-
traumatique• Recherche de facteurs de
risque : HTA, capillaropathie,diabète, thrombopénie,dyslipémie
CONJONCTIVITE
• Rougeur hétérogènediffuse
• Sensation de grains desable
• Sécrétions claires oupurulentes
• Cils collés le matin
GLAUCOME AIGU
• Globe “ dur ” à lapalpation
• Mydriase• Cornée opaque
KÉRATITE AIGUË
• Photophobie• Ulcération cornéenne• Recherche d’un
corps étranger
IRIDOCYCLITE AIGUË
• Douleur profonde• Synéchies iriennes• Précipités cornéens
ŒIL ROUGE
NON DOULOUREUX
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 251/447
JUIN 1999
Frottis conjonctival
Infectionbactérienne ou virale
• DIAMOX ®
• Myotiques• Iridotomie
TraitementURGENT
(surtout si HERPÈS)
• Antibiotiques• Mydriatiques• Cicatrisants
TraitementURGENT
• Symptomatique par mydriatiqueset anti-inflammatoires
• Étiologique si infection ORL(sinus), sarcoïdose, rhumatismeinflammatoire (PR, SPA), allergiemicrobienne Allergie
TraitementURGENT
TraitementURGENT
TraitementURGENT
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.M. MERLETService d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Orientation diagnostique devant une
EXOPHTALMIEAventis
Internat 56
E. ENDOCRINIENNES= Maladie de B ASEDOW
• Rétraction de la paupièresupérieure• Asynergie oculo-palpébrale• Diminution du clignement• Limitation oculo-motrice• Hyperthyréose• T3 et T4 augmentées et
TSH effondrée
A NE PAS CONFONDRE AVEC :
• La fausse exophtalmie du myope• La buphtalmie du glaucome congénital• L’exorbitisme
E. TUMORALES
• Surtout chez l’enfant
• Dure, non réductible• Douloureuse, évolutive
E. POST-TRAUMATIQUE
• Hématome intra-orbitaire
• Emphysème orbitaire
E. VASCULAIRES
• Pulsatile
• Réductible• Anévrysme artério-veineux
• Varicocèle orbitaire
E. INFLAMMATOIRES
• Douleur, rougeur, fièvre
• URGENCE thérapeutique• Cellulite orbitaire• Ténonite
• Examen clinique• Biologie
• Echo A et B, radios du crâne• TDM, IRM
EXOPHTALMIE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 252/447
JUIN 1999
ORBITAIRES
• Tumeurs vasculaires :angiomes, hémangiomes
• Tumeurs lacrymales• Tumeurs nerveuses : gliomes,
névromes, schwannomes
DE VOISINAGE
• Mucocèle• Méningocèle• Cavome
SECONDAIRES
• Métastases• Lymphomes
PAROIS ORBITAIRES
• Méningiomes• Ostéomes• Ostéosarcomes• Myélome• Paget
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 253/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.M. MERLETService d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Dr P. SIMONService d’Ophtalmologie, Centre
Hospitalier Intercommunal de Créteil
TRAITEMENT URGENT +++
GLAUCOME AIGU À ANGLE FERMÉPhysiopathologie, diagnostic, évolution, principes du traitement
DOULEUR OCULAIREaiguë, intense, unilatérale
FLOU VISUEL NAUSÉES• GAF = hypertonie oculaire aiguë avecrisque de souffrance du nerf optique
• Urgence ophtalmologique• Traitement préventif du 2ème œil
CIRCONSTANCES FAVORISANTES
• Hypermétropie• Chambre antérieure étroite• Angle étroit• Prise médicamenteuse (atropine et dérivés)
PHYSIOPATHOLOGIE
• Humeur aqueuse = substance nutritive decornée et cristallin
. remplit la chambre antérieure
. est responsable du tonus oculaire- sécrétion : permanente, dans la chambre
postérieure, par ultrafiltration des procès ciliaires- circulation : vers l'avant, à travers la pupille- évacuation: dans l'angle irido-cornéen, à travers
le trabeculum• Blocage pupillaire de la circulation et de
l'évacuation ⇒ hypertonie aiguë ⇒ GAF
EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE
• Œil rouge avec cercle périkératique• Œdème cornéen• Hypertonie oculaire• Semi-mydriase aréflexique• Chambre antérieure étroite
Hospitalisation en ophtalmologie
GLAUCOME AIGU À ANGLE FERMÉ
Aventis
Internat 213
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 254/447
JUIN 1999
GÉNÉRAL
• Mannitol 20% : 250 à 500 cc dont 50 cc en 20 mnIV rapide (effet osmotique) en l’absenced’insuffisance rénale ou cardiaque
• Acétazolamide, (DIAMOX ®) : 1 ampoule 500 mg enIV lente, puis relais per os 1 cp toutes les 8 heures(CI : allergie sulfamides, insuffisance rénale ethépatique), supplémentation potassique associée
• Glycérotone à 50 % (non systématique)• Antalgique non atropinique si besoin
LOCAL
• Pilocarpine 2 % (myotique) : 1 goutte toutesles 10 mn jusqu’au myosis, puis 1 goutte x4/j jusqu’au traitement curatif
• Autre :- -bloquant : 1 x 2/j- antiinflammatoire local : indométacine
CURATIF
• Iridectomie au laser YAG ou ARGONde l’œil atteint et de l’œil adelphe
PRÉVENTIFde l’œil adelphe
GLAUCOME CHRONIQUEPhysiopathologie, diagnostic, évolution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 214
FORMES CLINIQUES• Glaucome à pression normale• Glaucome pigmentaire• Glaucome par pseudo-exfoliation capsulaire
MÉDICAL CHIRURGICAL
AMPUTATION DU CHAMP VISUEL
EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE➝ Triade diagnostique
• Hypertonie oculaire ≥ 21 mm Hg
• Excavation papillaire au FO• Altération du CV, scotomes paracentraux,scotome de BJERRUM
BAISSE DE L’ACUITÉ VISUELLE ASYMPTOMATIQUE
RECHERCHER
LES FACTEURS DE RISQUE• Généraux : diabète, âge > 70 ans,
HTA, hyperthyroïdie, acromégalie• Oculaires : myopie forte, ATCD
familiaux de glaucome• Iatrogènes : corticoïdes
PHYSIOPATHOLOGIE
• Humeur aqueuse : substance nutritive de la cornéeet du cristallin- sécrétion par les procès ciliaires en chambre
postérieure et circulation vers la chambre antérieure- évacuation dans l’angle irido-cornéen à travers le
trabeculum vers le canal de Schlemm• Dans le glaucome : résistance à l’évacuation de
l’humeur aqueuse, d’où hypertension oculairechronique, à l’origine d’une destruction des fibresoptiques de la rétine et de lésions ischémiques de latête du nerf optique
GLAUCOME CHRONIQUE
TRAITEMENT
Dr P. SIMONService d’Ophtalmologie
Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 255/447
JUIN 1999
• Les moyens : bêta-bloquant, miotique, alpha-bloquant,sympathomimétique, inhibiteur de l’anhydrase carbonique
• En 1re intention : monothérapie• En 2e intention : association thérapeutique• Surveillance régulière
• Trabéculectomie ou sclérectomieprofonde
ÉVOLUTION
• Favorable : stabilisation des lésions sous traitement• Défavorable : - cécité,
- complications associées : cataracte,oblitération de la veine centrale de la rétine
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.M. MERLETService d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Dr P. SIMONService d’Ophtalmologie, Centre
Hospitalier Intercommunal de Créteil
CATARACTEÉtiologie, diagnostic, principes du traitement
Aventis
Internat 215
EXAMEN BILATÉRAL, COMPARATIF
• Cataracte = opacificationde tout ou partie du cristallin
• Traitement = chirurgie
ÉCHO A• Biométrie
ÉCHO B• Électrorétinogramme• Potentiels évoqués visuels
(fond d’œil non visible)
LAMPE À FENTE (œil dilaté)• Opacités : nombre, siège• Tonus oculaire• Cornée• Fond d'œil
SÉNILE
• 50 % après 60 ans• La plus fréquente• Bilatérale,
asymétrique
TRAUMATIQUE
• Avec plaie ± CEIO (sidérose,chalcose)
• Contusive• Électrocution
Ch l
ENDOCRINIENNE
• Diabète ++• Hypoparathyroïdie• Myotonie de S TEINERT
IATROGÈNES
• Corticoïdes• Myotiques• Cytostatiques
AUTRES
• Post-uvéitique• Tumorale• Glaucome• Décollement de rétine ancien
CONGÉNITALE
• Constitutionnelles (familiales)• Embryopathie (rubéole, toxoplasmose)• Métaboliques : - hypoparathyroïdie
- syndrome de LOWE
l é i
• Baisse progressive del’acuité visuelle
• Éblouissement, halos
• Diplopie monoculaire• Leucocorie, amblyopie,
strabisme (enfant, nourrisson)
CATARACTE
ÉTIOLOGIE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 256/447
JUIN 1999
CHIRURGIE CORRECTION DE L'APHAKIE
• Chaleur• Radiations ionisantes
LENTILLES
• Bon CV • Risque d'intolérance
VERRES CORRECTEURS
• Bonne vision centrale• CV réduit
EXTRACAPSULAIRE
• Extraction sans la capsule postérieure• Risque de cataracte secondaire
PHAKO
Émulsificationavec ultrasons
INTRACAPSULAIRE
Extraction totale
IMPLANTS INTRA-OCULAIRES
- galactosémie• Syndromes malformatifs (trisomie 21)
TRAITEMENT
DR DE L’ENFANT
• Rare, nécessite un dépistage précoce• Leucocorie• Recherche d’un rétinoblastome,
rétinopathie des prématurés
DÉCOLLEMENT DE LA RÉTINEÉtiologie, diagnostic, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.M. MERLETService d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Dr P. SIMONService d’Ophtalmologie, Centre
Hospitalier Intercommunal de Créteil
Aventis
Internat 216
• DR = accumulation de liquide entre leneuroépithélium rétinien et l'épithéliumpigmenté
• Traitement en urgence, chirurgical• Importance du traitement préventif au
laser des lésions rétiniennes
prédisposantes
SIGNES FONCTIONNELS
• Mouches volantes : myodésopsies• Eclairs lumineux : phosphènes• Amputation du champ visuel• Baisse de l’acuité visuelle si atteinte maculaire
FOND D’ŒIL APRÈS DILATATION IRIENNE• Rétine décollée saillante, pâle, gris bleutée• Déhiscences ou déchirures rétiniennes• Siège et étendue du décollement• Etat du vitré• Aspect de la macula• Examen de l'œil adelphe
DR RHEGMATOGÈNE
• DR par déchirures à lambeau (80 %des DR rhegmatogène)
• 3 principaux facteurs prédisposants :- myopie
h kié
DÉCOLLEMENT DE RÉTINE
DR SECONDAIRE
• Rétinopathie proliférante(diabète, OVCR et branches)
• Maladies inflammatoires(uvéite, choroïdite)
S d d’ ff i é lT l i
DR TRAUMATIQUE
• Post-contusif • Par plaie perforante, avec
recherche de corps étranger
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 257/447
JUIN 1999
CHIRURGICAL
• Urgence ophtalmologique +++• Obturer les déhiscences (indentation, tamponnement)• Provoquer un accolement solide entre les 2 feuillets
décollés (cryo-applications)
PRÉVENTIF
• Examen systématique du FO dilaté chez les myopes,aphaques et si terrain héréditaire de DR• Photocoagulation au laser argon des lésions rétiniennes
rhegmatogènes ⇒ création d'une cicatrice adhérentesolide autour des lésions
- aphakie- sénescence • Syndrome d’effusion uvéale• Tumeurs oculaires
TRAITEMENT
OBLITÉRATION DE L’ARTÈRE CENTRALE DE LA RÉTINEET DE SES BRANCHES
Étiologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 217
• OACR = urgencevasculaire
• Risque controlatéral
• Sténose carotidienne : doppler des troncs
BILAN ÉTIOLOGIQUE (ou d’une branche si amputation du CV)
AMPUTATION DU CHAMP VISUEL
• Supérieur ou inférieur• En secteur (quadranopsie)
EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE
• Mydriase aréflexique• Œil blanc, calme• Fond d’œil : - macula rouge cerise
- œdème rétinien ischémique
- rétrécissement du calibre artériel- arrêt circulatoire- courant granuleux- embol visible
CONFIRMATION ANGIOGRAPHIQUE
• Temps bras-rétine allongé
• Arrêt circulatoire :- pas de remplissage précoce- pas d’imprégnation des tissus- arrêt partiel
BAISSE DE L'ACUITÉ VISUELLE
• Brutale• Indolore• Isolée• Unilatérale• Totale (ou simple perception
lumineuse temporale)
OCCLUSION DE L’ARTÈRECENTRALE DE LA RÉTINE
Dr P. SIMONService d’Ophtalmologie
Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 258/447
JUIN 1999
• Sténose carotidienne : doppler des troncssupra-aortiques
• Cardiopathies emboligènes (endocardites,valvulopathies) : ECG, ETT, ETO
• Maladie de HORTON : VS, biopsie d’artèretemporale
• HTA, artériosclérose• Diabète
= URGENCE
• Anticoagulants• Vasodilatateurs (voie générale ou rétrobulbaire)• Corticoïdes (vascularites, HORTON)• Antiagrégants plaquettaires• Traitement étiologique :
- d’un trouble du rythme cardiaque- chirurgie d’une sténose carotidienne
TRAITEMENT
ÉVOLUTION
S t déf bl
OBLITÉRATION DE LA VEINE CENTRALE DE LA RÉTINEET DE SES BRANCHES
Étiologie, diagnostic, évolution, principes du traitement A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.M. MERLETService d’Ophtalmologie
Hôpital Ambroise Paré, Paris
Dr P. SIMONService d’Ophtalmologie, Centre
Hospitalier Intercommunal de Créteil
Aventis
Internat 218
FORME MIXTE
BAISSE DE L'ACUITÉ VISUELLE
• Modérée, progressive, sensation de brouillard• Majeure, limitée à la simple perception lumineuse
FOND D'ŒIL⇒ tétrade symptomatique :
• Veines dilatées et tortueuses• Hémorragies rétiniennes disséminées- au pôle postérieur, le long des fibres optiques- retrouvées en périphérie- superficielles ou profondes
• Nodules cotonneux témoins de l’ischémie rétinienne• Œdème papillo-rétinien constant
FORME ISCHÉMIQUE
L l 10 à 15%
FORME ŒDÉMATEUSE
L l f é t 60 à 80% d
ÉVOLUTION
F bl é é ti
OCCLUSION DE LA VEINE CENTRALE DE LA RÉTINE
CONFIRMATION ANGIOGRAPHIQUE
• 2 signes fondamentaux : - le retard veineux,- l’atteinte du lit capillaire
• Permet une classification
• Artériosclérose
• Âge 50 à 70 ans• HTA, diabète, dyslipidémies• Hémopathies, dysglobulinémies• Perturbation de la crase sanguine : déficit
en antithrombine III, protéine C et S• Prolapsus de la petite valve mitrale• Vasculites : sarcoïdose, syphilis• Maladie auto-immunes : lupus érythèmateux
disséminé
• Causes traumatiques :- fistules carotido-caverneuses- fractures orbitaires
• Médicamenteuses :- contraceptifs oraux- diurétiques
BILAN ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 259/447
• Souvent défavorable• Maculopathie ischémique• Néo-vascularisation rétinienne• Glaucome néo-vasculaire
JUIN 1999
• La plus rare, 10 à 15%• La plus sévère• Retard veineux et artériel• Vastes territoires de non perfusion capillaire
• La plus fréquente, 60 à 80% des cas• Retard circulatoire• Œdème rétinien et maculaire
• Favorable avec récupérationvisuelle lente
• 2 complications possibles :- œdème maculaire persistant- évolution vers une forme mixteou ischémique
MÉDICAL
• Anticoagulants, antiagrégants plaquettaires• Hémodilution isovolémique• Traitement de la cause si possible
PAR PHOTOCOAGULATION
• Prévention de la néo-vascularisation• Photocoagulation en “grille” sipersistance des œdèmes maculaires
• Prise en charge des complications
PRINCIPES DU TRAITEMENT
PROLIFÉRATIVE
• Néo-vaisseaux rétiniens• Hémorragie du vitré• Fibroses et rétraction rétino-vitréenne• Décollement de rétine
PRÉ-PROLIFÉRATIVE
• Micro-anévrysmes• Exsudats cotonneux• Anomalies MIR
• Micro-anévrysmes• Dilatation veineuse• Hémorragie rétinienne• Exsudat dur• Œdème rétinien
• Zone de non perfusion capillaire• Néo-vaisseaux rétiniens, prépapillaires
• Zone de diffusion capillaire• Œdème rétinien• Décollement séreux
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUEPhysiopathologie, diagnostic, évolution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Aventis
Internat 219Dr P. SIMON
Service d’OphtalmologieCentre Hospitalier
Intercommunal de Créteil
• Rétinopathie = manifestation majeure de lamicroangiopathie diabétique, secondaire à l'altération descapillaires rétiniens et aux modifications hémorhéologiques
• Rétinopathie diabétique = 1ère cause de cécité dans lespays industrialisés; 2 % des diabétiques sont aveugles
PHYSIOPATHOLOGIE
Altérations capillaires• Micro-occlusions
- apparition de territoires rétiniens ischémiques- développement d’A.M.I.R.S. et de néo-vaisseaux
réactionnels à l’hypoxie- rupture des néo-vaisseaux dans le vitré : hémorragie
du vitré
• Fragilité et hypersensibilité des capillaires- formation de microanévrysmes- diffusion à partir de ces microanévrysmes ou des
capillaires dilatés- apparition d’exsudats et/ou d’un œdème maculaire
Modifications rhéologiques• Hyperagrégabilité plaquettaire• Augmentation du taux de facteur VIII : ↑ adhésion à la
paroi capillaire
• ↓ déformabilité des hématies
ŒDÉMATEUSE ISCHÉMIQUE
RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE
F
O
N
D
D’
O
E
I
L
A
N
G
I
O
G
R
A
P
H
I
E
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 260/447
JUIN 1999
• ↓ déformabilité des hématies• ↑ Hb glycosilée : HbA 1C responsable d’une hypoxie
biochimique
PRINCIPES DU TRAITEMENT
• Équilibre glycémique impératif • Traitement par photocoagulation au laser argon :
- photocoagulation élective . des zones ischémiques. des zones de diffusion
- panphotocoagulation dans la forme ischémique sévère• Traitement chirurgical en cas de complication (hémorragie du vitré
persistante, décollement de rétine, tractions vitréo-rétiniennes)• Surveillance ophtalmologique régulière, FO et angiographie réguliers
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 261/447
Orientation diagnostique devant une
LIMITATION DE L’OUVERTURE DE LA BOUCHE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService d’ORL et
de Chirurgie maxillo-facialeHôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 32
LIMITATION DE L'OUVERTURE BUCCALE
LIMITATION TEMPORAIRE = TRISMUS LIMITATION PERMANENTE
CAUSES LOCALES (les plus fr équentes)
• INFECTIEUSES- DENTAIRES : péricoronarite- LOCO-REGIONALES : phlegmon péri-amygdalien, cellulites,
stomatites- ARTICULAIRES : arthrite post-otitique de l'enfant - causes
rhumatologiques• TUMEURS
- MALIGNES : cancer commissure intermaxillaire, loge
CAUSES GENERALES
• INFECTIEUSES- T étanos
- Méningites
- Méningo-encéphalites
• MEDICAMENTEUSES- Strychnine
- Phénothiazine
CAUSES ARTICULAIRES
• ANKYLOSE TEMPORO-MANDIBULAIRE (traumatique ou
infectieuse) diagnostic par tomographie et scanner
• LUXATION MENISCALE IRREDUCTIBLE +++
CAUSES EXTRA-ARTICULAIRES (plus rares)
• OSSEUSES : traumatiques (zygomatique, malaire) ou tumorales(ostéome du coroné)
= Constriction progressive, indolore, chronique= Contracture douloureuse, souvent réflexe, des muscles
élévateurs (ptérygo ï diens internes, masséters et temporaux)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 262/447
JUIN 1999
MALIGNES : cancer commissure intermaxillaire, loge
amygdalienne, maxillaire (avec extension à la fosse ptérygo-
maxillaire)
- BENIGNES (si poussées inflammatoires)
• TRAUMATIQUES- Fracture condylienne, angle et branche montante, zygomatique ou
malaire
- Contusion musculaire
• SYNDROME DCRS ou SADAM = dysfonctionnement del'ATM douleur, claquement, ressaut, subluxation
(ostéome du coroné )• MUSCULAIRES : myosites rétractiles, lésions post-radiothérapie
• CUTANEES : brûlures ou NOMA
Orientation diagnostique devant une
ÉPISTAXISet conduite à tenir en situation d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService d’ORL et
de Chirurgie maxillo-faciale
Hôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 33
EPISTAXIS
CAUSES LOCALES
. Tache vasculaire de la cloison : cautérisation
. Tumeurs :
- bénignes : fibrome naso-pharyngien (adolescent),
angiofibrome de la cloison, angiome localisé
des fosses nasalesli d l' h ïd ( i i ) d i
CAUSES GENERALES
. HTA +++
. Troubles de l'hémostase (hémophilie, thrombopénie,
anticoagulants...) : tamponnement par mèche résorbable (+++)
. Maladies infectieuses : grippe, pneumopathie atypique, maladies
éruptives, typhoïde et syndrome malin des maladies infectieusesG
S'AGIT-IL D'UNE URGENCE ?Pronostic fonction de l'abondance, de la répétition, du terrain.
. Epistaxis BENIGNE : sujet jeune, saignement goutte-à-goutte,
disparaissant spontanément ou après pincement des ailes du
nez ou méchage antérieur - Examen ORL.
. Epistaxis GRAVE : retentissement général (traitement
symptomatique) - Arrêt de l'hémorragie par tamponnement
antérieur, par tamponnement postérieur si échec, par
embolisation et/ou ligateure artérielle sélective si échec
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 263/447
JUIN 1999
- malignes : cancer de l'ethmo ï de (menuisier) ou du sinus
maxillaire (TDM)
. Maladie de Rendu-Osler (télangiectasies cutanéo-muqueuses)
. Causes traumatiques : fractures du massif facial, baro-traumatisme
A part : rupture de la carotide interne
intracaverneuse
. Sinusite chronique
. Ulcération de la cloison (coca ï ne)
é p yp ï y. Grossesse
Orientation diagnostique devant un
ÉCOULEMENT D’OREILLE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService d’ORL et
de Chirurgie maxillo-faciale
Hôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 34a
34bOTORRHEE
TYMPAN QUASI-NORMAL
OTITE EXTERNE OTITE MOYENNE
TYMPAN PATHOLOGIQUE
OTOSCOPIE(aspiration)
Favorisée par humidité, stagnation, chaleur, traumatisme
du CAE, corps étranger, eczéma
CEREBRO-SPINALE
• Malformation (rare)
• Post-chirurgicale (oto-neurochirurgie)
• Post-traumatique
SERO-MUQUEUSE
toujours bénigne, non fétide,
généralement bilatérale
OTORRAGIE
• Post-traumatique
• Post-chirurgicale
• Tumorale (glomus, cancer)
• associée à une otite
moyenne aiguë ou sur
drain transtympanique
BACTERIENNE• Otite e terne banale
MYCOSIQUEdo lo re se si s rinfection
AIGUE
- Enfant
- Hæmophilus et
pneumocoque surtout Perforation tympaniqueS rinfection
CholestéatomeOtorrhée fétide
CHRONIQUE
PURULENTE
La plus fr équente
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 264/447
JUIN 1999
• Otite externe banale
- douleur insomniante, augmentée par
la mastication et le contact
- traitement surtout local
• Otite externe maligne (grave +++)
- terrain : diabétique, dénutri
- germe : pyocyanique
- traitement : AB par voie parentérale
- complications : PF, masto ï dite,
thrombophlébite
- douloureuse si surinfection
- Aspergillus
- risque de perforation tympanique
- traitement local
- Traitement antibiotique - Surinfection
- Traitement AB puis
tympanoplastie
COMPLICATIONSSurdité de transmission, PF, masto ï dite,
méningite, abcés cérébral
- Otorrhée f étide
- Douleur si ostéite
- Traitement AB et
chirurgical
- Risque de récidive
Orientation diagnostique devant une
OTALGIE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService d’ORL et
de Chirurgie maxillo-faciale
Hôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 34b
OTALGIE
PATHOLOGIE AURICULAIRE PATHOLOGIE EXTRA-AURICULAIRE
OREILLE EXTERNE
• Chondrite du pavillon• Otite externe diffuse
(douleur à la mastication
et au toucher)
• Furoncle du conduit
• Zona du VII bis ou du IX
• Tumeur :
cylindrome, tumeur
parotidienne
• Traumatisme
OREILLE MOYENNE
• Otite moyenne aiguëbactérienne ou virale
• Masto ï dite
• Otite moyenne
chronique
(réchauffement)
• Barotraumatisme
(dysfonctionnement
tubaire)
• Tumeur maligne (rare)
PHARYNGEE
• Cancer del'amygdale, de
l'hypopharynx, de
la langue, de la
commissure
intermaxillaire, du
cavum
• Amygdalite
chronique ou aiguë• Phlegmon péri-
DENTO-
MAXILLAIRE
• Carie
• Accident de dent de
sagesse
(péricoronarite)
• Douleur de
déafférentiation
après extraction
dentaire• Tumeur maxillaire
AUTRES
• Arthrose cervicale etnévralgies essentielles
(auriculo-temporale,
Jacobson, Arnold)
DYSFONCTIONNEMENT
DE L'ATM
= Syndrome D.C.R.S.
(SADAM)
34a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 265/447
JUIN 1999
• Mycose ou eczéma
suppur é, corps étranger
amygdalien
• Corps étranger
oro- ou
hypopharyngé
• Tumeur de la fosse
ptérygo-maxillaire
(métastase)
La pathologie de l'oreille interne
ne provoque jamais de douleur
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 266/447
• Récurrente de l’enfant
• Lithiasique
• Cystadénolymphome
• Carcinome adéno ï de
kystique (cylindrome)
PAROTIDITE AIGUË PAROTIDITE CHRONIQUE TUMEUR
Tuméfaction uni ou bilatérale
SANS SIGNES INFLAMMATOIRES
Orientation diagnostique devant une
TUMÉFACTION PAROTIDIENNE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr X. LACHIVERService d’ORL
Centre chirurgical
du Val d’Or, Saint-Cloud
Aventis
Internat 36
AVEC SIGNES INFLAMMATOIRES
TUMÉFACTION PAROTIDIENNE
BILATÉRALE UNILATÉRALE
TUMEUR +++
• Carcinome adéno ï dekystique (cylindrome)
MALIGNEBÉNIGNE
• Alcool
• Dénutrition
• Médicaments
• Syndrome de Gougerot-Sjögren
• Sarco ï dose
- syndrome de Mickulicz
- syndrome de Heerfordt
• Kystes (VIH)
ENDOGÈNE EXOGÈNE
• Virale (ourlienne)
• Microbienne (S.doré )favorisée par :
- âge
- déshydratation
- diabète- alcool
- mauvaise hygiène buccale
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 267/447
JUIN 1999
• Adénome pléomorphe
• Tumeur muco-épidermo ï de
• Tumeur à cellules acineuses
y q ( y )
• Adénocarcinome
• Carcinome épidermo ï de
• Métastases
A MALIGNITÉ INTERMÉDAIRE
• Cystadénolymphome
(tumeur de Whartin)
• Adénome oxyphile
(oncocytome)
• Adénopathie
• Lipome
• Lymphangiome
EXTRAPAROTIDIENNE INTRAPAROTIDIENNE
Orientation diagnostique devant une
DYSPHAGIE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.M. PAWLOTSKY Service d’Hépato-gastro-entérologie
Hôpital Henri Mondor, Cr éteil
Aventis
Internat 37
Dysphagies œsophagiennes
• Tumeurs
. Cancer ou tumeur bénigne
• Oesophagitespeptique caustique
• Causes anatomiques
. Hernie hiatale, diverticule
. Anneau de Schatzki• Post-opératoires
Dysphagies par pathologie
de voisinage
• Tumeurs r égionales• Adénopathies compressives
Médi ti it
Exploration de la
MOTRICITE
. Manométrie œsophagienne
. Transit baryté sous scopie
. Scintigraphie œsophagienne
Anormale
. Biopsie des lésions
. PH-métrie des 24 heures
en cas d'œsophagiteRecherche d'une anomalie
EXTRINSEQUE
. Examen ORL
. Radiographie thoracique
. Transit baryté
. Tomodensitométrie thoracique
DYSPHAGIES
Dysphagies hautes
oro-pharyngées
• Tumeurs
. Cancer ORL ou œsophage supérieur
. Tumeur bénigne
Normale
FIBROSCOPIE ŒSO-GASTRIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 268/447
JUIN 1999
. peptique, caustique
. infectieuse (mycose)
. radique
• Troubles moteurs
. Mégaœsophage idiopatique
. Maladie des spasmes diffus
. Syndrome du péristaltisme
douloureux
Post opératoires
. Oesophagoplastie
. Valve anti-reflux
• Corps étranger
• Maladie générale
. Diabète
. Myasthénie, sclérodermie
• Ulcérations médicamenteuses
• Médiastinite
• Anomalie artérielle
g
• Infections ORL
• Causes mécaniques
. Brûlures caustiques
. Corps étranger, traumatisme
. Diverticule de Zencker
• Causes neurologiques (fausses routes)
. Paralysie bulbaire, tumeur
. Traumatisme crânien
. Myopathie, polyradiculonévrite
Orientation diagnostique devant une
DYSPNÉE LARYNGÉE DE L’ENFANTconduite à tenir à situation d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService d’ORL et
de Chirurgie maxillo-faciale
Hôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 38
DYSPNEE LARYNGEE
- Interrogatoire et examen clinique : valeur localisatrice de
l'altération de la voix et de la toux
- Cliché du thorax
- Endoscopie (systématique chez nouveau-né et nourisson)
NOUVEAU-NE ET NOURISSON ENFANT
• LARYNGOMALACIE
- Stridor (gloussement inspiratoire)
- Guérison spontanée à 12 - 18 mois
• MALFORMATIONS
CONGENITALES : sténose, kyste
• PARALYSIE LARYNGEE par
traumatisme obstétrical ou atteintecentrale
LARYNGITES +++
• L. SOUS-GLOTTIQUE ŒDEMATEUSE
- La plus fréquente : contexte de rhinopharyngite
- Dyspnée progressive, toux rauque, voix claire, pas de dysphagie,
auscultation pulmonaire normale, fièvre < 39°C
- Traitement : cortico ï des d'action rapide IM (hôpital si échec), AB largespectre, humidification de l'atmosphère, antipyrétiques,
- Définition : BRADYPNEE INSPIRATOIRE avec tirage et cornage
- Toute dyspnée ne cédant pas rapidement, complétement et
durablement, impose une hospitalisation D'URGENCE
SIGNES DE GRAVITE ?- Durée ( > 1 heure), tachypnée superficielle, bradypnée extrême
- Sueurs, tachycardie, élévation de la TA, cyanose
CORPS ETRANGER
LARYNGE
- Syndrome de
pénétration dans
la journée
- Dysphonie, pas
de fièvre
CAUSES RARES
- Croup
- Papillomatose laryngée
- Brûlures et traumatismes
laryngés
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 269/447
JUIN 1999
• ANGIOME SOUS-GLOTTIQUE :
dyspnée à quelques semaines,
angiomes cutanés associés
• LARYNGITE (rare)
p p py q
SURVEILLANCE +++
• L. STRIDULEUSE ou SPASMODIQUE
- Dyspnée paroxystique (quelques minutes), toux et voix rauques, pas de
fièvre
- Humidification de l'atmosphère
• L. SUS-GLOTTIQUE ou EPIGLOTTITE (Hæmophilus influenzæ )
- Dyspnée brutale, voix étouff ée, dysphagie, fièvre > 39°C- Traitement : hospitalisation URGENTE, endoscopie avec possibilité
d'intubation et/ou trachéotomie, hémocultures puis AB et cortico ï des IV
de fièvre
- ENDOSCOPIE
urgente
- risque vital : dyspnée
aiguë
Orientation diagnostique devant une
SURDITÉ D’APPARITION BRUTALE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr X. LACHIVERService d’ORL
Centre chirurgical
du Val d’Or, Saint-Cloud
Aventis
Internat 39
ÉLIMINER LES CAUSES «EXTRA-ORL»
• Fracture du rocher : scanner
• Brèche méningée : fuite de LCR
• Paralysie faciale
• Syndrome vestibulaire
• Pathologies neurologiques et/ou méningées…
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
• Otoscopie
• Acoumétrie
• Tympanométrie
• Audiométrie tonale
SURDITÉ DE TRANSMISSION
• Rupture tympano-ossiculaire• Hémotympan
SURDITÉ DE PERCEPTION
• Fracture labyrinthique• Fistule labyrinthique
POST-TRAUMATIQUE NON TRAUMATIQUE
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
• Otoscopie • Acoumétrie • Tympanométrie
SURDITÉ DETRANSMISSION
• Oreille externe- bouchon de cérumen
- corps étranger- sténose inflammatoire
• Oreille moyenne- dysfonction tubaire- otite séreuse- otite aiguë
SURDITÉ DE PERCEPTION
• Otoscopie normale ou otitemoyenne aiguë
• Tympanométrie normale
LABYRINTHITE
• toxique
• suppurée
MÉNIÈRE
SURDIT É BRUTALE
AUDIOIMPÉDANCEMÉTRIE
Bilan étiologique
SURDITÉ BRUTALE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 270/447
JUIN 1999
y p y q
• Commotion labyrinthique
• Traumatisme sonore aigu
Bilan étiologique
• Sclérose en plaques• Neurinome du VIII
• Diabète, hyperlipémie
• Syphilis, Lyme
• VIH, zona auriculaire
• Virose (rougeole, rubéole,MNI, oreillons, CMV … )
SI BILAN NÉGATIF
• Surdité brusque d’étiologie méconnue (virale ? vasculaire ?)
Orientation diagnostique devant un
VERTIGE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr X. LACHIVERService d’ORL
Centre chirurgical
du Val d’Or, Saint-Cloud
Aventis
Internat 40
VERTIGES
AUDIOGRAMME
NORMAL
ÉPREUVE CALORIQUE VESTIBULAIRE
PERTURBÉ
SURDITÉ DE PERCEPTIONNORMALE
• VERTIGES PAROXYSTIQUES
BÉNINS
- Sujets de 50 - 60 ans
- Déclenchés au changement de
position et dure quelques minutes- Guérison spontanée ± manœuvre
ARÉFLEXIE OU HYPORÉFLEXIE
• NÉ VRITE VESTIBULAIRE
- Vertige d'apparition brutale avec
vomissements, pendant 1 à 2 semaines
- Origine virale probable
- Guérison par mobilisation précoce• TUMEURS DE L'ANGLE
PONTOCEREBELLEUX
- DÉFINITION : symptôme subjectif, se traduisant par une
sensation erronée de mouvement du patient ou de son entourage
- Importance capitale de l'interrogatoire et de l'examen clinique
(otoscopie)
- La symptomatologie est d'autant plus bruyante que la lésion est
d'apparition brutale et unilatérale- Diagnostic étiologique par audiogramme et épreuve vestibulaire
calorique
SURDITÉ MIXTE
• LABYRINTHITE
bactérienne
= Otite chronique
cholestéomateuse
- Otoscopie, scanner- Traitement
ENDOCOCHLÉ AIRE
IRM
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 271/447
JUIN 1999
libératoire
• INSUFFISANCE VERTÉBRO-
BASILAIRE
- Terrain artérioscléreux
- Vertiges brefs avec instabilité, en
orthostatisme et à certaines
positions de la tête• VERTIGES d’origine cervicale
PONTOCEREBELLEUX
• ATTEINTES CENTRALES
- SEP
- Syndrome de Wallenberg
- Tumeur de la fosse postérieure
• INTOXICATIONS MÉDICAMENTEUSES
• LABYRINTHITE TOXIQUE (Aminosides) hyporéflexie bilatérale
antibiotique +
chirurgie +++
• FRACTURE DU
ROCHER
- Hémotympan
- Luxation ou fracture
ossiculaire
• Maladie de MÉNIÈRE
- Triade : vertiges,
surdité, acouphènes
- Evolution par
poussées
• Fracture du rocher
(TDM)• Surdité brusque
RÉTROCOCHLÉ AIRE
• NEURINOME DU VIII
• TUMEUR de l'angle
ponto-cérebelleux
ANGINESEtiologie, diagnostic, é volution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService d’ORL et
de Chirurgie maxillo-faciale
Hôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 202
Inflammation aiguë de l'oropharynx et
principalement des amygdales
• Douleur pharyngée, otalgies, dysphagie
• Malaise général et fièvre
• Adénopathies cervicales
ANGINE
ERYTHÉMATEUSE ou
ERYTHÉMATO-PULTACÉE
V IRALE le plus souvent, avec :
- diffusion infectieuse respiratoire
- adénopathies diffuses
- leucocytose normale ou diminuée B ACTÉRIENNE : streptocoques du groupe A +++,
pneumocoque, Hæmophilus, staphylocoque (rare)
- infection localisée aux amygdales
- début brutal, fièvre 39-40 °C- adénopathies sous-digastriques
- hyperleucocytose à PN
- prélèvements locaux, ASLO
TRAITEMENT obligatoire si streptocoque suspecté =pénicilline V ou macrolides
COMPLICATIONS des angines bactériennes :
PSEUDO-MEMBRANEUSE
DIPHTÉRIE (rare en France)
- signes généraux et fonctionnels modérés
- fausses membranes épaisses,
adhérentes et cohérentes, recouvrant
amygdales et piliers- ± coryza unilatéral et muco-purulent,
participation laryngo-bronchique
- traitement = urgence (après prélèvement
de gorge) : sérothérapie + AB (Péni V ou
macrolides)
MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE
- asthénie intense
- adénopathies diffuses
- splénomégalie, éruption cutanée
- hépatite biologique, hyperlymphocytose
ULCÉREUSE
A NGINE DE VINCENT :
- association fuso-spirillaire
- ulcération unilatérale, limitée àl'amygdale, non indurée
- fausses membranes non adhérentes- asthénie +++
- traitement : péniciline V
CHANCRE SYPHILITIQUE
- ulcération indurée
- adénopathie satellite
- prélèvements locaux + TPHA / VDRL
A PART :
- angine et hémopathies
- angine et VIH
- Angine de Duguet (fièvre typho ï de)
V ÉSICULEUSE
A NGINE HERPÉTIQUE
de primo-invasion
HERPANGINE
ZONA DU IX
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 272/447
JUIN 1999
COMPLICATIONS des angines bactériennes :• Phlegmon amygdalien (éliminer un cancer )- latéralisation des symptômes, dysphagie +++- trismus +++- refoulement du voile, œdème de la luette- traitement : drainage + AB• Syndromes post-streptococciques : RAA,
GNA (streptocoque ß hémolytique du groupe A)• Cellulite, adénophlegmon du cou
p g q , yp y p y
avec mononucléaires bleutés +++
- MNI test, réaction de Paul-Bunnell-
Davidson
- pas d'ampicilline
g g ( yp )
INFECTIONS NASO-SINUSIENNES AIGUËS DE L’ADULTEÉtiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr X. LACHIVERService d’ORL
Centre chirurgical
du Val d’Or, Saint-Cloud
Aventis
Internat 203
S. MAXILLAIRES
CLINIQUE
- Signes unilatéraux (origine dentaire) ou
bilatéraux (origine nasale)- Douleur sous-orbitaire, irradiant vers
l’orbite et les dents, augmentant en
position déclive
- Obstruction nasale
- Rhinorrhée purulente f étide (origine
dentaire)
- Palpation sous-orbitaire douloureuse
N ASOFIBROSCOPIE- Pus au méat moyen
SCANNER des fosses nasales et des sinus
P ANOREX ou DENTASCAN si origine dentaire
ETIOLOGIE
- Haemophilus
- Pneumocoque
- Anaerobies (origine dentaire)
TRAITEMENT
- Antibiothérapie : amoxicilline + acide
clavulanique ou fluoro quinolone
ETHMO ÏDITES
CLINIQUE
- Douleurs orbito-frontales
- Douleurs à la mobilisation oculaire- Anosmie
- Complications oculaires ou
neurologiques (lors des épisodes de
réchauffement)
SCANNER des fosses nasales et des
sinus :
- Opacité complète des cellules
ethmo ï dales- +/- atteinte d’autres sinus
TRAITEMENT
- Antibiothérapie
- Désinfection locale + aérosols
- Chirurgie : ethmo ï dectomie endonasale
S. SPHÉNO ÏDALES
CLINIQUE
- Céphalée profonde, médiane,
postérieure- Écoulement postérieur
- Complications endocraniennes et
ophtalmologiques
SCANNER +++
TRAITEMENT
- Antibiothérapie
- Cortico ï des
- A érosols
S. FRONTALES
CLINIQUE
- Douleur sus-orbitaire pulsatile,
augmentant en position déclive- +/- photophobie et larmoiements
SCANNER : le plus souvent atteinte
ethmo ï do-maxillaire associée
TRAITEMENT : cf S.MAXILLAIRES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 273/447
JUIN 1999
clavulanique ou fluoro-quinolone
(ciprofloxacine)
- Cortico ï des : 1mg/kg en une prise
- Traitement locaux : vasoconstricteurs
(DÉ TURGYLONE) ou aérosols
- Soins dentaires, ablation de polypes
INFECTIONS AIGUËS NASO-SINUSIENNES et PHARYNGÉES de L’ENFANTEtiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService d’ORL et
de Chirurgie maxillo-faciale
Hôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 204
= Maladie d'adaptation immunitaire (6 mois à 6 ans +++)
• Rhinorrhée muco-purulente, bilatérale, antérieure et postérieure
• Obstruction nasale
• Malaise général et fièvre (38° - 38,5°C)• Discrète rougeur pharyngée
• Adénopathies cervicales bilatérales
= Complication d'une rhino-pharyngite avant 5 ans
• Œdème palpébral
• Douleur à la pression interne de l'œil
• Rhinorrhée purulente unilatérale• Fièvre élevée (hémocultures)
• Absence de conjonctivite
• Confirmation par radios (face haute, Blondeau)
(Scanner +++, PL systématique) A BCÉS SOUS-PÉRIOSTÉ :
• Diminution de la mobilité oculaire• Risque d'ostéo-périostite postérieure (cécité,
ophtalmoplégie)
PHELGMON INTRA -ORBITAIRE
• Exophtalmie, mydriase paralytique• Immobilité de l'œil, anesthésie cornéenne
A BCÉS PALPÉBRAL
MÉNINGITE +++
BACTÉRIOLOGIE
• Souvent virale• Surinfection bactérienne fréquente :
- Pneumocoque, staphylocoque- Streptocoque ß-hémolytique- Hæmophilus- Anaérobie
• Hyperthermie et convulsions• Otite moyenne aiguë (otoscopie +++)• Sinusites : ethmo ï dite, sinusite maxillaire
(fonction de l'âge)• Bronchite : toux grasse• Laryngites• Digestives : diarrhée, vomissements
• Neurologiques (méningites ++)• Atteintes ganglionnaires
FréquentesLe plus souvent (5-6 jours)
FAVORABLE COMPLICATIONS
COMPLICATIONS
RHINO-PHARYNGITES INFECTIEUSES
É VOLUTION
RÉCIDIVES
ETHMO ÏDITE
RHINO-PHARYNGITE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 274/447
JUIN 1999
• Antipyrétiques + anticonvulsivants
• Evacuation des sécrétions nasales• Pas d'AB (sauf si complications)
• Changement d'environnement
• Vaccinothérapie• Adéno ï dectomie +++
• Crénothérapie (> 2 ans)
• En fonction de la complication
• Otite purulente : paracentèse + AB• Hospitalisation
• Antibiothérapie IV (anti-staphylocoque)• Chirurgie (drainage) si complications
TRAITEMENT
TRAITEMENTFORMES NON COMPLIQUÉES FORMES RÉCIDIVANTES COMPLICATIONS
É
OTITE AIGUË
TRAITEMENT
OTITES AIGUËSÉtiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService ORL et
de Chirurgie maxillo-faciale
Hôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 205
• (40%) Hæmophilus influenzæ (35% ß-lactamase ⊕ )
- Lefixime
- Amoxicilline + acide clavulanique
• (30%) Streptocoque pneumoniæ (60% sensibilité diminuée à la pénicilline,
âge < 18 mois, vie en collectivité, otite ou antibiotiques récents)
- Amoxicilline + acide clavulanique
- Cefuroxime axétil (CÉPAZINE® )
• Tympan transparent œdématié• Hypervascularisation (marteau ++)
• Tympan blanc-jaunâtre• Bombement antéro-inf érieur ou total• Disparition des reliefs
• Otorrhée• Perforation inf érieure
• Fréquente chez l'enfant
• Origine bactérienne le plus
souvent
GERMES HABITUELS
• < 6 mois : staphylocoque,
bacilles G- (pyocyanique)• < 5 ans :- hæmophilus- pneumocoque- moraxella catarrhalis
• A tout âge :- pneumocoque- streptocoque- staphylocoque
NOURRISSON
Demander une
otoscopie devant :
- Fièvre
- Troubles digestifs- Retard pondéral
- Insomnie
• Otite hyperalgique
• Syndrome digestif important
• Hyperthermie
• Déficit immunitaire
• Résistance aux AB ou complications
Rechercher une cause ou des facteurs favorisants :
• Sérum physiologique
• Antiseptique local
ANTIBIOTHÉRAPIE ANTALGIQUES /
ANTIPYRÉTIQUES
É VOLUTION
OTALGIES +++
OTITE RÉCIDIVANTE VRAIE
HYPOACOUSIE ACOUPHÈNES FIÈ VRE TROUBLES DIGESTIFS (nourrisson +++)
Stade CONGESTIF Stade PURULENT FERMÉ Stade PURULENT OUVERT
DÉSINFECTANT NASAL PARACENTÈSE (quand tympan bombé )
OTOSCOPIE +++ (bilatérale +++)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 275/447
• Masto ï dite (enfant) : - AEG, douleur masto ï dienne, tympan
perforé, otorrhée
- Incidence de SCHULLER
- Traitement médical précoce ou drainage
chirurgical
• Paralysie faciale, labyrinthite• Méningite, abcés cér ébral
• Thrombophlébite du sinus latéral (rare)
• J3 : disparition de fièvre et douleur• J10 : audition normale, tympan
encore hypervascularisé
GUÉRISON COMPLICATIONS
JUIN 1999
Rechercher une cause ou des facteurs favorisants :
• Anatomique : division palatine, hypertrophie adéno ï dienne• Déficit immunitaire, anémie ferriprive, allergie• Foyer infectieux sinusien• Contexte socio-économique défavorable• A part : RGO, tabagisme parental
Proposer :
• Retrait d’une collectivité• Traitement d’une carence martiale• Adéno ï dectomie• A érateurs trans-tympaniques
TRAITEMENT = URGENCE
CORPS ÉTRANGER
CORPS ÉTRANGERS DES VOIES AÉRIENNESDiagnostic et traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr X. LACHIVERService d’ORL
Centre chirurgical
du Val d’Or, Saint-Cloud
Aventis
Internat 206
• Accès de suffocation
(tirage, cornage)
• Toux expulsive
• +/- cyanose et agitation
(syndrome de pénétration passé inaperçu)
• Dyspnée, wheeezing
• Complications :
- bronchites et pneumopathies à répétition
- atelectasie ou emphysème
- DDB ou sténose (CE ancien)
• Syndrome de pénétration
• Quintes de toux
• Dyspnée aux 2 temps
• Bruits de drapeau à l’auscultation
• Dyspnée laryngée inspiratoire
• Aphonie• Toux rauque• Début brutal, apyrexie
BRONCHIQUE TRACHÉ AL LARYNGÉ
SYNDROME DE
PÉNÉTRATION
SYNDROME
DE SÉJOUR
(inspiration et expiration forcées)
• Parfois normal
• CE visible si radio opaque
• Asymétrie ventilatoire (trapping)
• Complications
CLICHÉ DU THORAX
TRAITEMENT = URGENCE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 276/447
JUIN 1999
• Manœuvre de Heimlich
(éviter toute autre manœuvre)
• Bronchoscopie +++, puis cortico ï des +
antibiotiques si inflammation importante
• Surveillance post-ablation du CE
• Jamais de manœuvre externe
• Bronchoscopie +/- trachéotomie
• Manœuvre de Heimlich
• Laryngoscopie ou
trachéotomie si urgence
CE BRONCHIQUE CE TRANCHÉ AL CE LARYNGÉ
TRAITEMENT = URGENCE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 278/447
TRAUMATISMES DE LA FACEDiagnostic lésionnel, complications précoces
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr X. LACHIVERService d’ORL
Centre chirurgical
du Val d’Or, Saint-Cloud
Aventis
Internat 209
SI POLYTRAUMATISME, ÉLIMINERUNE (DES) ATTEINTE(S) ASSOCIÉE(S)
• Neurochirurgicale
• Viscérale (rate)
• Orthopédique (fracture ouverte instable)
• Thoracique
• Ophtalmologique (plaie du globe)
TRAUMATISME FACIAL
FRACTURES
MAXILLO-ZYGOMATICO-MALAIRES
DISJONCTIONS CR Â NIO-FACIALES
VERTICALES
DISLOCATIONS ORBITO-NASALESou fractures naso-ethmo ï do-frontales
FRACTURES FRONTO-ORBITAIRES
• Lésions méningo-encéphaliques
TOMODENSITOMÉTRIE EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE
• Recherche d’une plaie
• Oculomotricité• Réflexe pupillaire
• Fond d’oeil
EXAMEN CLINIQUE
EXOBUCCAL
• Déformation
• Mobilité• Plaie
• Fuite de LCR
• Paires crâniennes
ENDOBUCCAL
• Ouverture
• Articulé• Mobilité• Dents
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 279/447
JUIN 1999
Enophtalmie, diplopie, atteinte du V-2
• Fracture localisée du malaire
• Fracture du plancher de l’orbite (Blow-out)
• Fracture-disjonction maxillo-malaire
VERTICALES
HORIZONTALES
• LEFORT 1 : mobilité et rétrusion du plateau
alvéolo-dentaire, ecchymose palatine en fer à
cheval
• LEFORT 2 : mobilité maxillaire, béance incisive
antérieure
• LEFORT 3 : mobilité maxillo-malaire, béanceincisive antérieure, fuite de LCR
MIXTES
• T élécanthus
• Fuite de LCR
• Fracture comminutive des os propres du nez
Lésions méningo encéphaliques
• Fuite de LCR
• Défect au niveau de la voûte frontale
LITHIASE SALIVAIREDiagnostic, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService d’ORL et
de Chirurgie maxillo-faciale
Hôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 210
En rapport avec les repas
(caractère répétitif +++)
• Hernie salivaire : tuméfaction sous-
mandibulaire, disparaissant lors d'une
sialorrhée
• Colique salivaire :- Douleur irradiant dans la langue, le
plancher buccal, voire les oreilles
- Sédation rapide de la douleur et plus
lente de la tuméfaction
• Whartonite (cellulite péri-canalaire) :
- Douleur persistante du plancher lingual,
irradiant vers l'oreille
- Signes généraux modérés
- Pus à l'ostium du Wharton +++- Table interne mandibulaire libre
• Sous-maxillite :
- Aiguë : abcès récidivant du plancher
- Subaiguë (abcès refroidi) : glande ferme et sclérosée
• Palpation d'un calcul au
niveau du plancher
• Image radio-opaque
• Cliché mordu (antérieur et postérieur)• Voire sialographie (iode + antiseptique)
Même symptomatologie, mais :• Douleur + tuméfaction rétro-
mandibulaire• Atteinte du canal de Stenon• Fréquence des accidents
inflammatoires et infectieux• Intérêt diagnostique et
thérapeutique de la sialographie
CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
SOUS-MAXILLAIRE
DÉCOUVERTE FORTUITE ACCIDENTS MÉCANIQUES ACCIDENTS INFLAMMATOIRES ou
INFECTIEUX
PAROTIDE
LITHIASES SALIVAIRES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 280/447
JUIN 1999
• Antibiothérapie (macrolides)
• Sialagogues (teinture de jaborandi)• Antispasmodiques
Si échec du traitement médical ou récidives
• Ablation du calcul par voie endobuccale• Sous-maxillectomie (risque pour le rameau mentonnier du VII et le nerf lingual)
et/ou parotidectomie (risque pour le VII)
ou
TRAITEMENT TRAITEMENT
MÉDICAL +++
MÉDICAL
CHIRURGICAL
FOYERS INFECTIEUX DENTAIRES et LEURS COMPLICATIONSEtiologie, diagnostic, é volution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. DEFFRENNESService d’ORL et
de Chirurgie maxillo-faciale
Hôpital Lariboisière, Paris
Aventis
Internat 211
• Gingivorragies au brossage• Douleur à l'alimentation
• Gencives rouges et œdématiées
• Pas d'alvéolyse radiologique
• Hyperplasie gingivale de la
puberté, grossesse,
contraceptifs oraux
• Hypoplasie gingivale de la
ménopause
• Hyperthyro ï die, diabète,
insuffisance surrénale,
acromégalie
• Plaque dentaire
• Caries
• Hémopathies +++
• Pancytopénies
• Gingivo-stomatites
(Candida, virus)
• Infections
bactériennes
• Prothèses
• Médicaments (DIHYDAN®,
ciclosporine)
• Tableau de gingivite• Mobilités dentaires +++• Poches parodontales• Haleine f étide• Alvéolyse radiologique
LOCALES ENDOCRINIENNES NÉOPLASIQUES INFECTIEUSES CARENCE VITAMINIQUE C IATROGÈNES
ÉTIOLOGIES
GINGIVITES PARODONTOLYSES
PARODONTOPATHIES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 281/447
JUIN 1999
• Hygiène bucco-dentaire• Suppression des facteurs iatrogènes
• Rétablissement de l'occlusion dentaire et labiale
• Traitement symptomatique : AINS ± AB• Traitement étiologique
TRAITEMENT
PRÉ VENTIF CURATIF
Orientation diagnostique devant une
DOULEUR ABDOMINALE AIGUË DE L’ENFANT A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 84
• Constipation• Stase stercorrhale à l’ASP• Parasitose
• Gastro-entérite
• Pyélonéphrite aiguë• Angine, sinusite• Pneumonie à pneumocoques• Hépatite virale : subictère, selles décolorées• Purpura rhumatoïde : arthralgies, purpura, maelena• RAA : arthrites, souffle cardiaque
• Ulcère gastro-duodénal• Acido-cétose diabétique
• Drépanocytose
CAUSES MÉDICALES
Voyage récent
Vomissements
Anémie régénérative
D l l b i
Fièvre
URGENCESCHIRURGICALES
Invaginationintestinale aiguë
• Nourrisson• Douleurs abdominales
paroxystiques violentes• FID vide
• Boudin palpable• Sang au TR
Torsion du testiculeou kyste ovarien
• Douleur abdominaleou scrotale
• Masse mobile palpable
Diverticule de Meckel
• Douleur abdominalepeu intense
• Rectorragies
Appendicite aiguë
• Fébricule• Douleur + défense FID• Hyperleucocytose• Niveau liquide dans la FID
à l’ASP ou stercolithe
SYNDROME OCCLUSIF
• Vomissements bilieux• Arrêt du transit• Météorisme• Niveaux à l’ASP
Adénolymphitemésentérique
Volvulus surmésentère commun
Perforation viscérale
Contusion
Hémorragie ou hématome
• DA paroxystiques, puis permanentes• Suivies de vomissements
Contextepost-traumatique
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 282/447
JUIN 1999
• Colique néphrétique
• Pancréatite aiguë
• Hypertension intra-crânienne
Tumeur abdominale, colite inflammatoire, yersiniose, porphyrie,maladie périodique
Douleur lombaire
Céphalées
Douleur à irradiation postérieure
mésentérique
contexte rhinopharyngéHernie étranglée
Occlusion sur bride(cicatrice+++)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 283/447
Orientation diagnostique devant une
DIARRHÉE AIGUË DU NOURRISSON A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 86
QUEL TRAITEMENT?
• Antibiotiques seulement si :- Formes invasives- Infection extra-digestive
• Fonction du degré de déshydratation- Absente : solutés hydro-électrolytiques sucrés
- Modérée (ou vomissements associés) : domicile ouhôpital : solutés en fractionné ou par sonde gastrique- Sévère : hôpital : perfusion
• Après correction de la déshydratation, réalimentation- NN < 3 mois : lait sans protéïnes de lait de vache- NN > 3 mois : lait habituel + régime sans aliments,
laxatifs si enfant diversifié
DIARRHÉE AIGUË = Émission brutale et rapidede selles fréquentes, liquides et abondantes
Ne pas méconnaître :- Le début aigu d’une diarrhée chronique- La fausse diarrhée d’une occlusion
intestinale (invagination intestinale aiguë)- La diarrhée hyponatrémique (perte de sel)
de l’insuffisance surrénale- Le syndrome hémolytique et urémique qui
débute par une diarrhée (E.Coli O157 H7)
EXAMENS PARACLINIQUES SI
- Déshydratation sévère (Iono Sg et U)
- Foyer infectieux extra-digestif - D. glairo-sanglante avec signes systémiques
(NFS, coproculture, hémocultures)
QUEL RETENTISSEMENT? URGENCE?
• Âge et degré de dénutrition
• État d’hydratation : Hospitalisation si- vomissements ou refus de boire etperte de poids > 5%
ou- perte de poids > 10%
• Syndrome septique : fièvre, somnolence, teint grisâtre
QUELLE ÉTIOLOGIE?
• Fièvre : Rechercher une infection extra-digestive :méningite+++, otite, infection urinaire, pneumonie
• Erreur de régime
• Sevrage : Allergie aux protéïnes de lait de vache
• Épidémie : D. bactérienne : Fièvre élevée
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 284/447
JUIN 1999
D. glairo-sanglanteD. virale : Fièvre modérée
Atteinte des voies aériennesConjonctivite
CONVULSIONS DU NOURRISSONet conduite à tenir en situation d’urgence avec la posologie médicamenteuse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M. BELLAÏCHEService de PédiatrieHôpital A. Mignot,
Le Chesnay
Aventis
Internat 87
• Décubitus latéral gauche• Liberté des voies aériennes• Antipyrétiques et oxygération si besoin• VALIUM® : 0,5mg/kg en intrarectal (IR)
Si échec à 5 mn
• VALIUM® : 0,5mg/kg en IR ou IV
Si échec à 20 mn= état de mal convulsif
• Hospitalisation• Perfusion• GARDENAL® : 15mg/kg en 30 mn
Si échec à 40 mn= état de mal réfractaire
• DILANTIN® : 15mg/kg en IVL sur 30 mn• ou RIVOTRIL® : 0,4 mg/kg/jouren continu
• +/– assistance ventilatoire
CRISES ITÉRATIVES = EPILEPSIE
• Spasmes• Epilepsie bénigne• Epilepsie myoclonique sévère
PAS DE CONTEXTE ÉVOCATEUR
BIOLOGIE USUELLE
Anormale
• Hypoglycémie
• Hypocalcémie• Dysnatrémie
MÉNINGITE LCR NORMAL
CCH COMPLEXE(5% des cas)
CRISE CONVULSIVEHYPERTHERMIQUE
(CCH)
CCH SIMPLE(95% des cas)
Normale
• Scanner cérébralet/ou IRM
CONTEXTE ÉVOCATEUR• Post-traumatique : HSD• Malaise grave : anoxie• HTA : glomerulonéphrite aiguë,
syndrome hémolytique et urémique• Neuropaludisme• Intoxication : plomb, alcool, aspirine,
théophylline
PONCTION LOMBAIRE
CONVULSIONS
ENQUETE ETIOLOGIQUE
PAS DE FIÈVRE FIÈVRE
TRAITEMENT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 285/447
JUIN 1999
Si échec
• Assistance ventilatoire en USI• NESDONAL®
(5% des cas)
• Age < 9 mois• Durée > 15 mn• Crise focale, déficit post-
-critique, ATCD neurologiques
Explorations (scanner et/ou IRMet /ou EEG) et traitement préventif
(95% des cas)
Pas d’explorationCrise
occasionnelleLésion
épileptogène
Orientation diagnostique devant une
TUMEUR ABDOMINALE DE L’ENFANT A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLAZQUEZUnité de chirurgie infantile
Hôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat 88
EXAMENS MORPHOLOGIQUES
• Uroscanner, IRM
• Scintigraphie à la MIBG• Artériographie, cavographie d’indication
exceptionnelle
MARQUEURS BIOLOGIQUES
• Catécholamines, HVA, VMA
• Alpha-fœto protéine• Neurone specific enolase
BILAN D’EXTENSION
• Cliché du thorax
• Biopsie médullaire• Scintigraphie osseuse
EXAMENS DE 1° INTENTION• Abdomen sans préparation• Echographie abdominale
EXAMENS DE 2° INTENTION
REIN ET RÉTROPÉRITOINE FOIE DIGESTIF GYNÉCOLOGIQUE
• Découverte FORTUITE• Altération de l’état général• Fièvre• Signes de compression, occlusion
• Les tumeurs abdominales de l’enfant ontun développement ANTÉRIEUR
• De découverte souvent FORTUITE, toutemasse abdominale impose un bilanTOPOGRAPHIQUE et ÉTIOLOGIQUE
• Hépatoblastome • Duplication • Hydromètrocolpos
TUMEUR ABDOMINALE
DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE ET ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 286/447
JUIN 1999
MALFORMATIONS URO-NÉPHROLOGIQUES
• Syndrome de la jonction pyélo-urétérale (hydronéphrose)• Rein multikystique• Méga-uretère• Valves de l’urètre postérieur
TUMEURS
• Néphroblastome• Néphrome mésoblastique• Neuroblastome• Sarcomes, lymphomes
• Hépatoblastome • Duplication• Lymphomes
• Hydromètrocolpos• Kystes ovariens
Orientation diagnostique devant une
BOITERIE DE L’ENFANT A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M. BELLAÏCHEService de PédiatrieHôpital A. Mignot,
Le Chesnay
Aventis
Internat 89
• Examen clinique comparatif (+ neuro)• Clichés radio bassin face + hanches
profils (ou incidence de L AUENSTEIN)• Biologie (NFS, VS) selon le contexte
NE PAS MÉCONNAÎTRE :
• Un problème NEUROLOGIQUE- Poliomyélite, IMC- Myopathie
• Une TUMEUR (primitive, métastase ou leucose)
• Une SPONDYLODISCITE• Corps étranger, ongle incarné, verrues plantaires
TRAUMATIQUE
Importance des clichéscentrés comparatifs
DÉGÉNÉRATIF
Pathologie de la hanche le plus souvent
• Ostéochondrite primitive de hanche (4-9 ans)- remaniements du noyau épiphysaire- hypofixation scintigraphique
• Épiphysiolyse de hanche (12-15 ans)- glissement du noyau épiphysaire- clichés des 2 hanches F et P
obésité fréquente
INFECTIEUX
• Ostéoarthrite de hanche, arthritede genou, ostéomyélite- fièvre, polynucléose, VS élevée- ponction au moindre doute
CONGÉNITAL
• Séquelles de luxationcongénitale
• Inégalité de longueurdes membres inférieurs
BOITERIE DE L’ENFANT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 287/447
JUIN 1999
- obésité fréquente• Arthrite aiguë bénigne de hanche (3-10 ans)
- fréquente- diagnostic d’élimination = rhume de hanche- Impose un contrôle radiologique à 6
semaines (ostéochondrite débutante ?)
Orientation diagnostique devant un
RETARD DE CROISSANCE STATURO-PONDÉRALE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 90
RETARD DE CROISSANCE
EndocrinopathiesCarence nutritionnelleet/ou affective
Médicaments
. Glucocorticoïdes
. Stéroïdes sexuels
Dysmorphie
. Nanismechondrodystrophique
. Mucopolysaccharidoses
. Monosomies outrisomies autosomiques
. Délétion complète ou
partielle du chromosome X
Anomalies viscérales
Age osseux # Age statural
• Cardiaques : cardiopathiescongénitales
• Respiratoires : asthme,mucoviscidose
• Digestives : maladie cœliaque,lambliase
• Rénales : tubulopathies,diabète insipide, insuffisancerénale chronique
Hypopituitarisme
Age osseux# Age statural
Hypercorticisme
Age osseux> Age statural
obésité facio-tronculaire
Hypothyroïdie
Age osseux<< Age statural
. obésité
Eliminer :
• Retard intra-utérin
(pathologie anténatale, alcoolisme)= Ne pas explorer
• Retard simple (décalage dela courbe de croissance)• Petite taille constitutionnelle
Morphologie normale Age osseux = Age statural / taillle des parents
Croissance lente etrégulière
. RETARD DE CROISSANCE = enfant en dessous desvariations staturales admises (< 2 DS, en dessous du 3ème
percentile sur la courbe de Sempé)
. Retard pathologique s'il existe un ralentissement de la vitessede croissance d'une année à l'autre
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 288/447
JUIN 1999
rénale chronique• Infections sévères, anémies,
insuffisance hépatique
. adiposité du tronc
. ensellure nasale
. faciès arrondi
. peau fine
. micropénis
. obésité facio tronculaire
. HTA
. amyotrophie
. pilosité
Rechercher maladie de
Cushing ou tumeursurrénalienne
. constipation
. bradycardie
. macroglossie
. frilosité
Rechercher dysgénésiethyroïdienne ou troublede l'hormonogénèse
PRÉMATURITÉ et HYPOTROPHIE à la NAISSANCEEpidémiologie, causes et prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. FAUREService de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 251
PROBLEMES OBSTETRICAUX
• Grossesses multiples (FIV +++)• Hydramnios• Placenta prævia
• Malformations utérines
INFECTIONS
• Listériose• Infection urinaire (E. coli)• Infections à streptocoque B
• Infections virales (grippe ++)
DECISION MEDICALE
• Diabète maternel• Iso-immunisation Rh• HTA, toxémie, éclampsie
• SFC - RCIU
CONDITIONS SOCIO-PSYCHOLOGIQUES
• Activité maternelle excessive +++• Primiparité• Multiparité > 4
• Classes socio-économiques défavorisées• Antécédent de prématurité• Age maternel < 18 ans ou > 40 ans
CONSEQUENCES
PREMATURITEPREVENTION +++
• Dépistage des facteurs de risque• Examens prénataux
• = naissance avant 37 semaines d’aménorrhée• 4 à 5 % des naissances en France
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 289/447
JUIN 1999
26 à 30 SEMAINES 30 à 34 SEMAINES 34 à 37 SEMAINES
• Mortalité importante• Pathologies respiratoires et digestives
• Risque de séquelles neurologiques
Excellent pronosticIDEM maismeilleur pronostic
DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR du NOURRISSON et de L’ENFANT Aspects normaux et pathologiques (sommeil, alimentation, contrôle sphinctérien, psychomotricité, langage, intelligence)
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr G. MASSEPsychiatrie
MNASM, Paris
Aventis
Internat 252
MOTRICITE
• Attitude en flexion avechypertonie desmembres
• Réflexes archaïques etautomatismes innés,Moro, grasping
• Prédominance desréponses aux stimulisensitifs
Sourire électif
Suit un objet à 180°
Tenue de la tête enprocubitus
Tenue assise avec appuides mains
Tenue debout avecsoutien
• Tenue assise sanssoutien
• Retournement du dossur le ventre
LANGAGE
Oui
Bruits buccaux
Roulades, "are"
Syllabes répétées (ba,ma, da)
ADAPTATIVITE
Préhension
Préhension d’un cube surla table
SOCIABILITE
• Rit aux éclats• Joue avec les mains
Sourit au miroir
Joue avec ses pieds
Distingue les visagesfamiliers
AGE
0
1 mois
2
3
4
5
6
7
8
MOTRICITE
Marcheautonome (12à 18 mois)
Monter etdescendre unescalier
• Courir• Sauter
LANGAGE
• 10 à 15 mots• Petites phrases
agrammaticales
• Accroissementrapide du lexique
• Phrases, verbes,
adjectifs, articles,
pronoms,
prépositions
• Dit son nom
• Marques
grammaticales :
Où ? Quand ?
• Langage
constitué
• Extension du
ADAPTATIVITE
Tour de 6 cubes
Copie d’un rond
Copie d’un carré
SOCIABILITE
Boit seul
Se sert d’unecuillère
AGE
13
14
18
20
24
30
3 ans
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 290/447
JUIN 1999
Tenue debout avec appui
• Marche à 4 pattes• Se met debout seul
Marche avec une maintenue Premiers mots puisénoncé de 2 ou 3 mots :mama, papa
Pince pouce-index
Notion de permanence
de l’objet
Préhension de 3 cubessur la table
Bravo, au revoir
Donne
9
10
11
12
Extension du
lexique
• Comment ?
• Conjugue
• Couleurs
Copie d’unlosange
4 ans
5 ans
7 ans
DÉTRESSE RESPIRATOIRE DU NOUVEAU-NÉDiagnostic, traitement d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. FAUREService de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 253
BILAN ETIOLOGIQUE
• Anamnèse : infection chez la mère, terme, SFA • Bruits du cœur, pouls fémoraux, hémodynamique• Etat neurologique, recherche d’hépatosplénomégalie• Biologie + gazométrie• Cliché du thorax
EN SALLE DE TRAVAIL
1- Aspiration sous laryngoscope siliquide teinté et SFA
2- Eliminer :- Hernie diaphragmatique (BDC à
droite et abdomen plat)- Atrésie de l’œsophage- Atrésie des choanes
MALADIE DESMEMBRANES HYALINES
POLYPNEE > 60/mn CYANOSE
SIGNES DE LUTTE
DETRESSE RESPIRATOIRE
INFECTION RETARD DE RESORPTION INHALATION MECONIALE CAUSES RARES
• Prématurité < 34 semainesd’aménorrhée
• DR précoce• Silvermann ↑• Radio : microgranité diffus +
bronchogramme aérique• Besoins en O2 : 48 à 72 h
• Tous les nouveau-nés (surtout sicésarienne ou accouchementrapide)
• Tachypnée• Radio : opacités alvéolaires puis
interstitielles• Evolution favorable en 24 à 48 h
• Anamnèse +++• Toujours la suspecter ++• Radio : opacités
nodulaires confluentes(mais tout est possible)
(score de Silvermann > 4)
• SFA, liquide teinté• Silvermann ↑• Radio : opacités nodulaires
irrégulièrement réparties + atélectasies• Evolution potentiellement grave
(pneumothorax, lésions pulmonaires)si ventilation au masque
• Dyspnée obstructive (syndrome dePierre Robin, atrésie des choanes,obstacle laryngé par malformation outumeur)
• Atteinte musculaire ou neurologique
• Hypoglycémie, acidose métabolique• Dépression respiratoire (drogues chezla mère, SFA)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 291/447
JUIN 1999
ATTITUDE THERAPEUTIQUE (en USI, sous scope)
• Oxygénothérapie : Hood ou intubation + ventilation
• Lutte contre hypothermie, hypoglycémie, hypocalcémie• Antibiothérapie si nécessaire
INFECTIONS BACTÉRIENNES DU NOUVEAU-NÉDiagnostic, principes du traitement, prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M. BELLAÏCHEService de PédiatrieHôpital A. Mignot,
Le Chesnay
Aventis
Internat 254
ANAMNÈSE MATERNELLE
• Infection au cours du dernier trimestre• Syndrome pseudo-grippal• Cerclage pour béance cervico-isthmique• Amniotite• Fièvre per ou post-partum > 38° C• Rupture de la poche des eaux > 12 h
• Liquide amniotique teinté• Souffrance fœtale inexpliquée
⇒ Pas d’anamnèse dans 25 % des cas
ABCÈS PLACENTAIRE PATHOLOGIE NÉO-NATALE
• Hypo ou hyperthermie• Troubles hémodynamiques• Troubles neurologiques• Détresse respiratoire• Anorexie• Hépatosplénomégalie, ictère précoce
• Purpura, CIVD⇒ Aucun signe n’est spécifique ni constant
BIOLOGIE• GB < 5 000 ou > 25000/mm3
• Plaquettes < 100000/mm3
• Fibrinogène > 4 g/l• CRP > 20 mg/l
BACTÉRIOLOGIE Chez le nouveau-né :
- hémoculture, ECBU, PL- prélèvements multiples (gastriques,
oreilles, aisselles, pharynx) Chez la mère :
- hémoculture, ECBU- prélèvement vaginal
Frottis placentaire si possible
CLICHÉ DU THORAX
Tous les aspects sont possibles
FORTE SUSPICION d’IMF• Traitement d’abord empirique :
IMF DOUTEUSEou NON CONFIRMÉE
INFECTION MATERNO-FŒTALE ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 292/447
JUIN 1999
- antibiothérapie IV : céfotaxime (200 mg/kg/j),amoxicilline (200 mg/kg/j), nétilmicine (6 mg/kg/j)
• puis antibiothérapie adaptée au germe :- Streptocoque B (40 % des cas)
- E.coli K1 (60 % résistant à l’amoxicilline )- Streptocoque D (100 % résistant au cefotaxime)- Listeria (100 % résistant au cefotaxime )
• Traitement symptomatique + surveillance
⇒ Surveillance étroite
BILAN
ICTÈRE NÉONATALPhysiopathologie, étiologie, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. FAUREService de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 255
ICTÈRE PHYSIOLOGIQUE INCOMPATIBILITÉ RHÉSUS INCOMPATIBILITÉ ABO AUTRES CAUSES
Ictère à BILIRUBINE LIBRE Ictère à BILIRUBINE CONJUGUÉE
EXAMEN
• Date d’apparition de l’ictère : tout ictère apparaissant
dans les 24 premières heures est pathologique• Taille du foie, rate• Coloration des selles• Pâleur• Infection
intérêt du bilirubinomètre
selles décolorées,rechercher une hépatomégalie +++
• Infection (infection urinaire en particulier)
ANAMNÈSE
• Mère : groupe/rhésus, agglutinines irrégulières
transfusionsgrossesses antérieures• Terme• Contexte infectieux• Présence d’un céphalhématome
ICTÈRE CUTANÉO-MUQUEUX
• Groupe/Rhésus, COOMBS
• Bilirubine totale et conjuguée• NFS, réticulocytes• Bilan infectieux si suspicion• Albuminémie• Glycémie, calcémie, gaz du sang• Bilirubine non liée si ictère sévère
ICTÈRE AU LAIT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 293/447
JUIN 1999
ICTÈRE PHYSIOLOGIQUE
• Début > 36 h de la vie• Maximum à J4• Bilirubine < 200 mol/l
• Pas d’hémolyse• Favorisé par prématurité,hématomes, hypothyroïdie
INCOMPATIBILITÉ RHÉSUS
• Mère Rh — et enfantRh +
• Ictère précoce et intense
• Hépatomégalie• Anémie Coombs +
INCOMPATIBILITÉ ABO
• Mère O et enfant A ou B• Hémolyse retardée• Pas d’HSM
• Coombs souvent négatif
AUTRES CAUSES
• Déficit en G6PD• MINKOWSKI-CHAUFFARD
• Déficit en pyruvate kinase
• Infection (infection urinaire en particulier)• Hépatite (CMV, herpès ...)• Atrésie des voies biliaires
(échographie +++)• Déficit en alpha-1-antitrypsine
• Mucoviscidose• Byler, Niemann Pick
ICTÈRE AU LAITDE MÈRE
Jamais grave,pas d’HSM
MORTALITÉ et MORBIDITÉ INFANTILEDéfinitions, principales causes suivant l’âge. Examens de santé obligatoires
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. FAUREService de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 264
MORTALITE MORBIDITE
GENERALE
0 à 4 ans0 à 14 ans 4 à 14 ans
HOSPITALIERE
• Maladies respiratoires• Maladies infectieuses• Intoxications et accidents
• Maladies respiratoires (30 %)• Maladies infectieuses• Maladies de la peau• Maladies digestives
• Maladies respiratoires• Maladies de la cavité buccale(caries)
• Maladies infectieuses
• Mort subite du nourrisson• Affections périnatales(détresse respiratoire, anoxie)
• Affections congénitales(cardiopathies)
EXAMENS OBLIGATOIRES
PRISE EN CHARGE
= Directives du carnet de santé
• Accidents et intoxications• Anomalies congénitales• Tumeurs
Mortalité infantile
Néonatale Post-néonatale
Enfants de 0 à 14 ans= 1,8 % des décés
65 % des décès avant un andont plus de 50 % avant 6 jours
0 28 jours 1 an 14 ans
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 294/447
JUIN 1999
• Avant le 8ème jour = dépistage de l’hypothyroïdie et dela phénylcétonurie
• 9ème
mois feuillets du carnet de santé à renvoyer• 24ème mois pour bénéficier des allocations familiales
= Directives du carnet de santé• Poids - Taille• Développement psychomoteur• Régime (lait, diversification, gluten)• Prescriptions de Vitamine D +++ et fluor
• Vaccinations +++• Hospitalisations éventuelles
PROTECTION PRÉNATALE : réglementationMORTALITÉ PÉRINATALE : épidémiologie
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. FAUREService de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 265
MORTALITÉ Causes • Prématurité, hypotrophie, souffrance fœtale, pathologie maternelle• Anomalies congénitales• Maladies infectieuses
28 sem. de gestation Naissance 7ème jour 28ème jour 1 an
mortinatalité mortalité mortalité néo-natale mortalité post-néo-natale précoce tardive néo-natale
Mortalité péri-natale
4 EXAMENS OBLIGATOIRES ASSURANCE MATERNITE
PROTECTION PRENATALE
EMPLOI
• Prévention de la prématurité• Dépistage des pathologies de la grossesse
= Prise en charge de :• Examens prénataux• Hospitalisations et frais à partir du 6ème mois• Préparation psycho-prophylactique à
l’accouchement• Soins à l’enfant (1er mois)
• Garantie emploi• Congés de maternité= 6 semaines en prénatal (+ 2 si pathologie) et
10 semaines en post-natal (+ 4 si césarienneou allaitement)
• Déclaration avant la 15ème semaineGroupe/Rhésus, RAISérologies syphilis, rubéole,toxoplasmose (HIV et HVB proposés)Protéinurie, glycosurie
• 6ème mois
• 8ème mois• 9ème mois
En cas de grossesse normale : 3 échographies• 1ère échographie (avant 13ème semaine) :
Détermination du terme• 2ème échographie (à 21-24 semaines) :
h l i
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 295/447
JUIN 1999
Mortalité néo-natale
Mortalité infantile
Mortalité fœto-infantile
morphologieprésentationplacenta
• 3ème échographie (3ème trimestre) :croissanceplacenta
SÉVICES À ENFANTDiagnostic, conduite médico-légale
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M. BELLAÏCHEService de PédiatrieHôpital A. Mignot,
Le Chesnay
Aventis
Internat 266
DANGER IMMÉDIAT• Nourrisson• Traumatismes répétés• Échec de prise en charge antérieure
• Lésions viscérales ± altération del’état général
LÉSIONS TRAUMATIQUES
• Topographie inhabituelle (visage, ORL…)• Traumatismes suspects (morsures,
brûlures, enfant secoué…)• Lésions viscérales (HSD, hématome
intracérébral, hématome viscéral…)
TROUBLES PSYCHOMOTEURS
• Apathie ou agitation• Retard psychomoteur• Échec scolaire• Dépression• Avidité affective
CARENCES
• Rachitisme• Hypotrophie• Hygiène défectueuse
ABUS SEXUEL
• Abus patent chez l’adolescent• Troubles psychosomatiques ou
du comportement chez l’enfant
CERTIFICAT DESCRIPTIF
(Durée de l’ITT à indiquer)
ASSISTANCE ÉDUCATIVE
ordonnance deplacement provisoire
SIGNALEMENTJUDICIAIRE
TRAITEMENT• Prise en charge
psychologique• Interruption
de grossesse,traitementde MST
• Contraception
PAS DE DANGER IMMÉDIAT ÉVALUER LA GRAVITÉ
• Abus intra familial• Grossesse, MST• Conséquences
psychologiques• Lésions justifiant untraitement chirurgical
MALTRAITANCE ?
BILAN SELON CONTEXTE
• Radios du squelette complet• Hémostase, fond d’œil• Photos au polaroïd
SIGNALEMENT JUDICIAIRE HOSPITALISATION
SYNTHÈSEMULTIDISCIPLINAIRE
SIGNALEMENT ADMINISTRATIF
PRÉSIDENT DU CONSEILGÉNÉRAL de l’ASE
→ décision en accord
PROCUREUR
DE LA RÉPUBLIQUE
TRIBUNAL
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 296/447
JUIN 1999
SÉPARATION(placement)
CLÔTURE DU DOSSIER
→ décision en accordavec les parents
SUIVI MÉDICO-SOCIALEXTERNE
PÉNAL• Juge d’instruction
• Poursuites judiciairespour les parents si besoin
CIVIL• Juge des enfants
• Protection du mineur
INVAGINATION INTESTINALE AIGUË du NOURRISSONPhysiopathologie, diagnostic, traitement d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 267
DOULEURS ABDOMINALESPAROXYSTIQUES
VOMISSEMENTS
EXAMENCLINIQUE
TRAITEMENT
IMAGERIE
INVAGINATION
INTESTINALE
AIGUE ?
SANG DANSLES SELLES
ASP
MEDICAL
CHIRURGICAL
D’EMBLEE
ECHOGRAPHIE
ABDOMINALE ++
LAVEMENT OPAQUE +++
Si pas de contre-indications +++
Précautions +++
Arrêt du produitde contraste
• IIA = 1ère cause d’occlusion chez lenourrisson, entre 2 et 18 mois
= pénétration d’un segmentintestinal dans le segment d’aval
• Urgence médico-chirurgicale +++
• Etat général conservé audébut
• Palpation abdominale :boudin d’invagination
• TR +++ : sang, ampoule
rectale vide
= Essai de réductionpar lavement opaque
réduction si :
• cæcum en place• dernière anse grêleremplie à 20 cm
• pas d’encoches surla dernière anse
Si récidive ou doute surrécidive, nouveau-né ou> 2 ans :• réduction manuelle• vérifier grêle• appendicectomie de
principe• si sphacèle : résection
+ anastomose
• Niveaux hydro-aériques du grêle
• Granité cæcal
• Pneumopéritoine
• Epanchement liquidien• Dilatation aiguë
• de face : lacune• de profil : image en
pince de homard• En milieu chirurgical
• Boudin d’invagination
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 297/447
JUIN 1999
LES SELLES pince de homardg• Voie d’abord• Avec produit hydrosoluble et sans
pression• Progression suivie en scopie
TORSION DU CORDON SPERMATIQUEDiagnostic, traitement d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr C. FAUREService de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 268
Grosse bourse + œdème local
NOUVEAU-NÉ
INTERVENTION EN URGENCE(8 premières heures)
= Détorsion + orchidopexie controlatérale
ENFANT• Torsion du cordon spermatique = urgencediagnostique et thérapeutique car risque denécrose +++
• Période néo-natale : torsion supra-vaginale• Période pré-pubertaire : torsion intra-vaginale
• Douleur à la palpation du testicule et de l’épididyme
• Testicule ascensionné• Apyrexie, TR normal, orifices herniaires libres
- ÉLIMINER une Torsion des annexes :testicule non ascensionné + douleur localisée
- Au moindre doute, le diagnostic différentielse fera en peropératoire.
• Douleur scrotale localisée au testicule• Vomissements éventuels
(Torsion anté ou post-natale)
EXAMEN CLINIQUE
TORSION DU CORDON SPERMATIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 298/447
JUIN 1999
EXPLORATION PAR VOIE SCROTALE
• Castration si la glande reste noire
• Possibilité de prothèse ultérieure• L’hydatide sessile est excisée systématiquement
EXPLORATION PAR VOIE INGUINALE SI :
• Tumeur simulant une torsion
• Torsion supra vaginale• Testicule ectopique
PURPURA RHUMATOÏDE de l’ENFANT et de l’ADULTEDiagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 269
PURPURA ARTHRALGIES DOULEURS ABDOMINALES
BIOLOGIE
EVOLUTION
GUERISON SPONTANEE COMPLICATIONS
PRECOCES A LONG TERME
DIGESTIVES NEUROLOGIQUES AUTRES NEPHROPATHIES GLOMERULAIRES (25 %) STENOSE URETERALE
• NFS /plaquettes et hémostase normales• IgA sériques élevées• Bilan rénal systématique +++
IMPRÉVISIBLE, PAR POUSSÉES, PAS DE TRAITEMENT
Habituelle
• Purpura rhumatoïde = vascularite d’étiologie inconnue,avec des dépôts d’immuns complexes à IgA
• Enfant de 4 à 10 ans• Prédominance saisonnière
• Survenue brutale• Membres inférieurs, symétrique• Aspect pétéchial• Augmenté par l’orthostatisme
• Evolution par poussées
• Grosses articulations
C li ti hi i l E é h lit O hit i ë • A rechercher systématiquement +++
ELIMINER• Purpura infectieux• Purpura thrombopénique idiopathique• Hémopathie• Urgence chirurgicale abdominale• Maladie périodique, lupus, périartérite
noueuse (biopsie cutanée - IgA)
• Etat général conservé• Pas d’hépato-
splénomégalie• pas d’adénopathies
PURPURA
RHUMATOïDE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 299/447
JUIN 1999
• Complications chirurgicales- hématomes pariétaux (duodénum)- IIA iléo-iléale- perforations intestinales
- sténose duodénale• Entéropathie exsudative
• Encéphalite• Convulsions
• Orchite aiguë • A rechercher systématiquement +++• Protéinurie < 1 g/l : évolution favorable• Protéinurie > 1 g/l : PBR ++Risque d’IRC si GN endo et extracapillaire
avec croissants (5 % des cas)
DÉSHYDRATATION AIGUË DU NOURRISSONPhysiopathologie, diagnostic, traitement d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 270
PERTE RAPIDE DE POIDS (pesée +++, carnet de santé)
= URGENCE MEDICALE (risque vital +++)
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE(en fonction de la perte de poids)
TRAITEMENT ÉTIOLOGIQUE
PRÉCISER LE MECANISME
CLINIQUE BIOLOGIE DA + OLIGURIE DA SANS OLIGURIE NEUROLOGIQUES RÉNALES IATROGÈNES
RECHERCHER LA CAUSE DÉPISTER LES COMPLICATIONS
DA extra-cellulaire⇒ pertes sel > eau
• Collapsus, oligurie• Pli cutané, yeux creux et
dépression de la fontanelle DA intra-cellulaire⇒ pertes eau > sel
• Altération de la conscience
• Hypotonie• Muqueuses sèches, soif, fièvre DA globale⇒ pertes eau = sel
⇒ Cause extra-rénale• Diarrhée aiguë• Vomissements• Coup de chaleur• Défaut d’apport• 3ème secteur• Entérostomies• Brûlures étendues
⇒ Cause rénale• Uropathies
obstructives• Déficit minéralo-
corticoïde• Diabète sucré• Diabète insipide• Levée d’obstacle
(convulsions, coma)• complications parfois
iatrogènes(réhydratation troprapide)
• Hyponatrémie• Hématome sous-
dural +++
• Phlébite cérébrale• Hémorragie intra-
parenchymateuse
(hématurie, oligurie oupolyurie)
• Insuffisance rénaleorganique oufonctionnelle
• Thrombose desveines rénales
• Nécrose corticale
Surveiller la kaliémie +++• Risque d’hypokaliémie
(acidose corrigée)• Risque d’hyperkaliémie
(si anurie ou DA hypernatrémique)
Sang• Hémoconcentration• Troubles ioniques• Déséquilibre acido-
basique Urines
• Quantifier +++• Troubles ioniques
< 5 % ou comprise entre 5 et 10 %
Sous SURVEILLANCE +++
• Poids/6 h
• PC/24 h• PA, FR, coloration, monitoring• Diurèse• Iono sanguin + urinaire et
osmolalité
DÉSHYDRATATION AIGUË DU NOURRISSON
TRAITEMENT
≥ 10 %
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 300/447
JUIN 1999
p• Soluté de réhydratation orale “ ad libitum ”• Si anorexie ou vomissements : nutrition entérale
à débit constant par soluté de réhydratation
• Si collapsus hypovolémique : solutémacromoléculaire : PLASMION® 15 ml/kg en 30 mn
• Réhydratation par voie IV avec G 5 % + 3 g NaCl
+ 1 g Glu Ca : 150 ml/kg/j• Surveillance ionique (ajouter du KCl 1,5 g/lsi fonction rénale normale)
BRONCHO-ALVÉOLITE DU NOURRISSONDiagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 271
FIEVRE BRUTALE DETRESSE RESPIRATOIRE CROISSANTE
CLICHE DE THORAXCLINIQUE GAZOMETRIE
TRAITEMENT
AUTRES EXAMENS
• Polypnée - Tirage intercostal• Battement des ailes du nez• Pâleur - Cyanose• Thorax distendu• Freinage expiratoire• Anomalies auscultatoires
• Position demi-assise, aérosol O2, kinési respiratoire ++, monitoring
• Distension• Signes bronchiolaires• Bronchogramme aérien• Aspect en verre dépoli• Silhouette cardiaque ++
• Hémogramme• Etudes virologiques sur
les sécrétions (IF rapide)• Sérologies virales
• Hypoxie• Hypo ou hypercapnie
• Broncho-alvéolite = pathologie viralepulmonaire touchant la bronchiole,l’alvéole et l’interstitium
• Concerne surtout le nourrisson de 0à 6 mois
• Epidémies en hiver et au printemps
ELIMINER
• Corps étranger • Myocardite aiguë +++• Laryngite• Mucoviscidose• Pneumopathie bactérienne• Pneumopathie à Chlamydia• Asthme• Pathologie de l’arc vasculaire
DEPISTER LES COMPLICATIONS
• Apnées +++ (nourrisson < 3 mois, VRS)• Pneumothorax - Atélectasies• Convulsions• Récidives (rechercher RGO, dosage des
IgE, test de la sueur, 1 - antitrypsine)• Bronchiolite oblitérante• Syndromes asthmatiformes
SURVEILLANCE
• FC, FR, gazométrie
SIGNES DE GRAVITE +++• Age < 3 mois• Epuisement
- Altération de conscience- Irrégularité respiratoire- Disparition de la toux- Thorax bloqué- Pâleur
BRONCHO-ALVEOLITE ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 301/447
JUIN 1999
, 2, p , g• Apports hydriques, gavage gastrique si besoin• Discuter : 2-mimétiques, antibiotiques, théophylline, corticoïdes• Ventilation assistée parfois nécessaire
• Pas d’antitussifs
g• Hémodynamique, coloration• Conscience
COQUELUCHEDiagnostic, prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr M. BELLAÏCHEService de PédiatrieHôpital A. Mignot,
Le Chesnay
Aventis
Internat 272
FORME TYPIQUE
• Incubation : 7-15 jours• Phase initiale (7 jours) : rhinopharyngite + toux• Phase des quintes (2-4 jours) : toux quinteuse avec
reprise inspiratoire difficile
• Convalescence : toux spasmodique appelée "ticcoqueluchoïde" FORMES POTENTIELLEMENT GRAVESCHEZ LE NOURRISSON
• Vomissements• Quintes asphyxiantes ou syncopales• Apnées, cyanose• Bradycardie• Défaillance multiviscérale
VACCINATION
• Par vaccin tué : injection à 2, 3, et 4mois (contre-indiquée si encéphalo-
pathie évolutive, choc, fièvre > 40° C,ou syndrome des cris persistants aprèsinjection préalable)
• Par vaccin acellulaire : rappel à 1, 5voire 11 ans
FAMILLE
DIAGNOSTIC• d’orientation : hyperlymphocytose• de certitude : culture de Bordetella pertussis sur sécrétions
nasopharyngées (sensibilité 60%)
CONTACTSOCCASIONNELS
Si sujets à risque :• nourrissons en cours
de vaccination• femmes enceintes
CRECHENourrissons
incomplètementvaccinés et personnel
de crèche
PRÉVENTIF
POUR L’ENTOURAGE
TRAITEMENT
ECOLE
DU CAS INDEX
• Macrolide pour 10 jours• Eviction des collectivités pour
5 jours
≥ 2 cas dans lamême classe
toute la classe
≥ 2 cas dans deuxclasses différentes
toute l’école
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 302/447
JUIN 1999
femmes enceintes• maladies respiratoires
• Macrolide pendant 10 jours• Mise à jour du calendrier vaccinal pour les enfants < 7 ans
toute la classe+ enseignants
toute l école+ enseignants
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 303/447
RACHITISMEPhysiopathologie, diagnostic, traitement préventif et curatif
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. MUNCK Service de Pédiatrie
Hôpital Robert Debré, Paris
Aventis
Internat 274
HYPERLAXITELIGAMENTAIRE
PATHOLOGIEDENTAIRE
HYPOTONIEMUSCULAIRE
SIGNES D’HYPOCALCÉMIE
• Tétanie, convulsions• Laryngospasme• Mort subite (rare)• Troubles du rythme
SIGNES OSSEUX
• Craniotabès, fontanelle large• Chapelet costal, thorax déformé• Bourrelets épiphysaires
et métaphysaires• Cyphose
RETARDSTATURO-PONDERAL
INFECTIONSPULMONAIRES
RADIOLOGIE⇒ Anomalies précoces• Crâne : voûte amincie, épaississement frontal• Côtes : extrémités antérieures concaves en dedans• Poignets +++ : métaphyses élargies, floues et concaves• Diaphyses : déformations, pseudo-fractures de LOOSER-MILKMAN
• Vertèbres : double contour• Poumon rachitique• Déminéralisation diffuse
BIOLOGIE• Normocalcémie + hypophosphorémie• Augmentation des phosphatases
alcalines• Effondrement de la 25 OH vitamine D3• ± anémie (carence martiale associée)
PRÉVENTIF CURATIF
• Insuffisance d’apport oral devitamine D
et/ou• Exposition solaire insuffisante• Terrain à risque :
prématuré, mères carencées,traitement anticonvulsivant,
peau pigmentée, maltraitance
ÉLIMINER• Hypoparathyroïdie chronique• Insuffisance rénale• Rachitisme vitamino-résistant
RACHITISME CARENTIEL
TRAITEMENT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 304/447
JUIN 1999
• Dès les premiers jours et jusqu’à 18 mois (inscrire sur carnet de santé +++)• Quelque soit l’alimentation (et pas dans le biberon)• Posologie : 800 UI/j de Vit D (1500 UI/j si peau noire,
prématurité, traitement par phénytoïne ou phénobarbital)ou 200000 UI/6 mois
• Le lait artificiel contient 400 à 800 UI de Vit D/litre.
• Vit D : 2 000 à 5 000 UI/j pendant 4 à 6 semainesou 200 000 UI per os ou IM
• Si hypocalcémie : supplémentation calcique en
premier, IV (1 g/m2/j de calcium élément) puis per os.• Puis reprendre le traitement préventif
• Grand enfant• Douleur vive et brutale de topographie métaphysaire• Syndrome infectieux patent
DIAGNOSTIC FACILE
INFECTION AIGUË OSTÉO-ARTICULAIRE des MEMBRES de L’ENFANTPhysiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr G. SCHNEIDER-MAUNOURY
Chirurgie orthopédique
Clinique Ambroise Paré,
Neuilly
Aventis
Internat 275
Dans tous les cas, toute douleur osseuse associée à un syndromeinfectieux, même discret, chez le nourrisson ou l'enfant est une
ostéomyélite aiguë, jusqu'à preuve du contraire
En l'absence de traitement
• Ostéomyélite chronique• Troubles de croisssance
(racourcissement, désaxation)• Possible extension articulaire
• Nourrisson• Douleur osseuse (parfois rapportée à un traumatisme)• Syndrome infectieux discret
PHYSIOPATHOLOGIE
Infection par voie hématogène(thrombophlébite suppurée) de la
métaphyse d'un os long
RECHERCHER UNEPORTE D'ENTRÉE
RECHERCHER UNEPRÉDISPOSITION
BILAN A J10
ÉVOLUTION FAVORABLE ABCÉS SOUS-PÉRIOSTE
IMMOBILISATION PLATRÉE ANTIBIOTHÉRAPIE
PRÉLÈVEMENTSBACTERIOLOGIQUES
RADIOLOGIE
Radios normales au débutDiabète, drépanocytose ...
Prenant les articulations sus et sous-jacentes
• Hémocultures répétées
• +/- ponction locale
• Association synergique et bactéricide (sur staphylocoque doré +++)• Surveillance clinico-radio-biologique• Traitement prolongé ++
chez lenourrisson
Diffusion rapidevers l'épiphyse
= arthrite
chez l'enfantBarrière par lecartilage de
conjugaison pasd'arthrite mais abcés
sous-périosté
TRAITEMENT URGENT
DIAGNOSTIC DIFFICILE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 305/447
JUIN 1999
ÉVACUATION CHIRURGICALE
Guérison Séquestration corticale +/- fistules récidivantes = Passage à la chronicité
• Foyer indolore, apyrexie, VS et CRP normales, radios normales• Poursuite du traitement - Guérison sans séquelles
Orientation diagnostique devant une
HÉMOPTYSIE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 1
HÉMOPTYSIE APPRÉCIER LA GRAVITÉ
• Mauvaise tolérance respiratoire : polynée, cyanose, tirage• Quantification de l’hémoptysie : souvent surestimée
ÉLIMINER
• Épistaxis, gingivorragies : examen ORL• Hématémèse : efforts de vomissements, rejets alimentaires
CLINIQUE
• ATCD : tabagisme, tuberculose,DDB, mucoviscidose…
• Hippocratisme digital• Bronchite chronique• Adénopathie sus-claviculaire…
RADIOLOGIECliché du thorax F+P
FIBROSCOPIE BRONCHIQUE
• Systématique et précoce• Apprécie le siège, l’abondance
et l’origine du saignement
EXAMENS ORIENTÉSselon le contexte :
• Recherche de BAAR (crachats et aspirations)• TDM du thorax avec coupes fines• Artériographie bronchique ± embolisation
(hémoptysies abondantes)• Angioscanner spiralé• Scintigraphie pulmonaire
TUMEURS• Cancer bronchique
primitif +++• Métastases pulmonaires• Tumeur carcinoïde
bronchique
BRONCHOPATHIESCHRONIQUES
• DDB localisée ou diffuse• Mucoviscidose (le plus
souvent évoluée)
TUBERCULOSE• Active• Séquelles (dystrophies
bronchiques)• Greffe aspergillaire• Cancer sur cicatrice
CAUSES CARDIO- VASCULAIRES
• OAP• Embolie pulmonaire• RM
MALFORMATIONS VASCULAIRES
• Anévrysme artério-veineux• Séquestration pulmonaire
CAUSES RARES• Syndrome de Goodpasture• Hémosidérose pulmonaire
ENQUÊTE ÉTIOLOGIQUE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 306/447
JUIN 1999
bronchique • Cancer sur cicatrice
Orientation diagnostique devant un
PNEUMOTHORAXet conduite à tenir en situation d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTService de PneumologieHôpital Robert Ballanger,
Aulnay-sous-Bois
PNEUMOTHORAX SPONTANÉ IDIOPATHIQUE DU SUJET JEUNE
TRAITEMENT
Aventis
Internat 2
A moyen et à long terme
• Guérison : ablation du drain après24 heures sans bullage
• Bullage permanent : chirurgie après le10ème jour
• Récidive : indication chirurgicale aprèsla 2ème récidive. Thoracotomie ouvidéo-thoracoscopie avec symphysepleurale.
En urgence
• Pneumothorax discret : surveillanceclinique et radiologique répétée
• Pneumothorax moyen : exsufflation àl'aiguille, pose d'un pleurocath etaspiration douce (-10 à -25 cm H20)
• Pneumothorax complet : drainage partrocart thoracique (-20 à -30 cm H20)et mise en aspiration douce
CONFIRMATION PARRADIOGRAPHIE THORACIQUE
. hyperclarté d'un hémithorax
. décollement limité de 2 à 3 cm en
périphérie. rechercher
. bulles parenchymateuses
. brides
. épanchement pleural
. état du poumon sous-jacent et
SIGNES ÉVOCATEURS
. point de côté brutal
. toux d'irritation ± dyspnée
. adulte jeune souvent longiligne
. diminution du murmure vésiculaire(unilatéral)
. tympanisme et abolition des vibrationsvocales (unilatéral)
Mais l'examen peut être normal surtouten cas de forme incomplète
. Emphysème bulleux
. Pneumoconioses
. Cancer bronchique
. Traumatismes (fractures costales)
. Asthme
. Cathéter veineux sous-clavier, ponction pleurale
. Ventilation mécanique (surtout avec PEEP)
. Syndrome interstitiel : histiocytose X, lymphangioleïomyomatose
AUTRES ÉTIOLOGIES
ÉPANCHEMENT GAZEUX DE LA PLÈVRE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 307/447
JUIN 1999
pleurale.et mise en aspiration douce• Pneumothorax suffocant : drainage
urgent et oxygénothérapie à fort débit
p jcontrolatéral
en cas de forme incomplète
Orientation diagnostique devant un
EPANCHEMENT LIQUIDIEN DE LA PLEVREH O E C H S T I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
EPANCHEMENT PLEURAL LIQUIDIEN
ASPECT CARACTERISTIQUE LIQUIDE CLAIR ET CITRIN
PLEURESIEPURULENTE HEMOTHORAX CHYLOTHORAX
THORAX F + P
INFECTIONSNEOPLASIES AUTRESTRANSSUDAT
(protides < 30 g/l)
• Signes fonctionnels respiratoires(toux sèche, douleur, dyspnée)
• Syndrome d'épanchement liquidien• AEG• Cliché systématique
• Aspect louche oupurulent
• PN altérés, glucosebas
• Bilan infectieux :hémocultures,culture du liquide,bilan ORL etstomato
• Fibroscopiebronchique +/-
• Sang rouge avechématocrite élevé
• Contexte detraumatisme duthorax +/- plaie
• Aspect laiteux avectriglycérides > 5 g/l
• Contexte post-opératoire ou post-traumatique du thorax
• Néoplasie médiastinaleavec compression ducanal thoracique
Age > 50 ansDiagnostic = biopsies
• Métastases pleurales(adénocarcinome)
- épanchement abondant,séro-hémorragique,récidivant
- marqueurs tumoraux• Extension d'un cancer
bronchique• Mésothéliome : amiante
• Tuberculose- épanchement riche en
lymphocytes etpauvre en glucose
- diagnostic = biopsie• Bactériennes
décapitées- richesse en PN altérés• Virales : contexte
clinique et richesse enlymphocytes
• Embolie pulmonaire• Collagénoses
(lupus, PR)• Causes sous-
diaphragmatiques :pancréatites, abcéssous-phrénique
• Post-traumatique
• Insuffisancecardiaquegauche
• Cirrhose• Syndrome
néphrotique• Demons-Meig• Insuffisance
rénale
PONCTION PLEURALE EXPLORATRICE
• Analyse SYSTEMATIQUE : cytologie, bactériologie (Gram,culture, BK), biochimie (protides, glucose)
• Selon le contexte : amylase, marqueurs tumoraux, acidehyaluronique, lipides, Latex Waaler Rose, FAN
EXSUDAT (protides > 30 g/l)
= Pleurésie séro-fibrineuse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 3
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 308/447
JUIN 1999VOIR MENTIONS LÉGALES AU VERSO OCTOBRE 1998
bronchique +/œsophage
Mésothéliome : amiante,plèvre festonnée,calcifications pleurales,
Ac. hyaluroniqueaugmenté
lymphocytes
OPACITÉ RONDE
Orientation diagnostique devant des
OPACITÉS RONDES INTRAPULMONAIRES UNIQUES ou MULTIPLES A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 4
CRAINTE DU CANCER : 60 % des cas
ÉLÉMENTS CLINIQUES ÉLÉMENTS PARACLINIQUES EN L'ABSENCE DE DIAGNOSTIC
• Âge (cancer plus fréquent après 50 ans)• Profession (exposition à poussières, vapeur ...)• ATCD : tabac, tuberculose, cancer primitif • Séjour en zone d'endémie parasitaire• Examen clinique complet (foie, ganglions ...)
SYSTEMATIQUES• Fibroscopie bronchique
(aspiration, biopsie)• Analyse des crachats (BK)• TDM thorax, PET-SCAN
SELON LE CONTEXTE• Angiographie pulmonaire• Artériographie bronchique• Recherche de maladies
systémiques• Sérologie hydatidose• Bilan d'opérabilité
NÉOPLASIES• Bronchiques (T, No ?)• Métastatique
TUMEURS BÉNIGNES• Carcinoïde bronchique
(homogène, contoursnets, aspect framboisé enfibroscopie)
• Hamartochondrome
INFECTIONS• Tuberculose
(prédominance auxsommets +/- calcifications)
• Aspergillome (grelot,sérologie)
KYSTES• Kyste bronchogénique• Kyste hydatique
MALADIESSYSTÉMIQUES
• Granulomatose deWEGENER (+ rein et sinus)
• Nodule rhumatoïde(localisation sous-pleurale)
NATURE OU ORIGINE VASCULAIRE
• Fistule artério-veineuse• Infarctus pulmonaire• Hématome intra-
pulmonaire
DISCUTER• Biopsie chirurgicale• Ponction trans-pariétale sous scanner
(ne pas faire si possibilité de canceropérable)
• Thoracotomie
PRÉCISER LES CARACTÉRISTIQUES SUR LE CLICHÉ STANDARD F + P
• SIEGE : contact avec la paroi (angles de raccordement aigus), contact avec le médiastin (signe de la silhouette)• TAILLE : cancer probable si opacité > 3 cm• EVOLUTIVITE (si clichés antérieurs)• CONTOURS : malignité probable si irréguliers et reliés au hile, bénignité si nets et réguliers• TONALITE ET STRUCTURE : homogène (plutôt évolutif) ou hétérogène : calcifications (plutôt bénin), clarté centrale (abcés, cancer abcédé, caverne), bronchogramme aérique• SIGNES ASSOCIES : autres opacités, adénopathies médiastinales, troubles de la ventilation, lyse costale, épanchement pleural
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 309/447
JUIN 1999
• Hamartochondrome(calcifications)
• Léïomyome, fibrome,
lipome
sérologie)• Abcés pulmonaire en
constitution
• Infections rares(nocardiose, actinomycose)
(localisation sous-pleurale) pulmonaire• Séquestration pulmonaire
(postéro-basal)
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE DES ADÉNOPATHIES MÉDIASTINALES
BENIGNES
. Sarcoïdose : bilatérales, symétriques, interbronchiques,polycycliques, NON compressives
. Primo-infection tuberculeuse : souvent unilatérale, paratrachéale,
MALIGNES
. Hémopathies malignes (Hodgkin, LNH, sarcomes) :asymétriques et compressives (atélectasie, syndromecave supérieur)
Aventis
Internat 5
DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE ET ÉTIOLOGIQUE
. Cliché du THORAX F et P +++
. Scanner thoracique
. En fonction du siège et du contexte : fibroscopiedigestive, fibroscopie bronchique, BK, TOGD,scintigraphie thyroïdienne, échocardiographie,
médiastinoscopie, IRM médiastinale
DIAGNOSTIC FACILE si maladie EXTRA-THORACIQUEconnue :
. Cancer, lymphome
. Affection cardiovasculaire
. Maladie générale
MÉDIASTIN ANTÉRIEUR
. Supérieur et moyen- Goître- Anévrysme de l'aorte- Tumeur de la loge thymique(thymome, lymphome,
dysembryome)- Adénopathies
. Inférieur - Kyste pleuro-péricardique- Hernie de la fente de Larrey- Frange graisseuse- Adénopathies
MÉDIASTIN MOYEN
- Adénopathies- Kyste bronchogénique- Anomalie vasculaire
MÉDIASTIN POSTÉRIEUR
- Anévrysme de l'aorte- Neurinome- Hernie hiatale- Cancer de l'œsophage- Spondylite
- Adénopathies
Ant Moyen Post
OPACITÉ MÉDIASTINALE
Orientation diagnostique devant des
ADÉNOPATHIES MÉDIASTINALES et TUMEURS MÉDIASTINALES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 310/447
JUIN 1999
. Primo infection tuberculeuse : souvent unilatérale, paratrachéale,± chancre d'inoculation
. Silicose : bilatérales avec calcifications périphériques +++
. Infections
. Métastases d'un cancer loco-régional : cancer broncho-pulmonaire (neuroendocrine), œsophagien, thyroïdien, mammaire,
ou extra-thoracique
ASTHME
ENQUÊTE ALLERGOLOGIQUE BILAN PRÉ-THÉRAPEUTIQUE
TRAITEMENT DE FOND
ASTHMEPhysiopathologie, étiologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 92
CLASSIQUEMENT :
SYNDROME OBSTRUCTIF NORMALES
ASTHME INTERMITTENT ASTHME PERSISTANT LÉGER ASTHME PERSISTANT MODÉRÉ ASTHME PERSISTANT SÉVÈRE
PLUS RAREMENT
• ATCD familiaux• Atopie• Facteurs déclenchants• Eosinophilie• IgE totales spécifiques• Tests cutanés
• Toux spasmodique• Hypersécrétion bronchique• Gêne respiratoire sans perception de sifflements
= épisodes de dyspnée paroxystique sifflante,réversibles spontanément ou sous traitement
• Symptomes rares < 1/semEFR l t l i
• 1 à 2 crises par semaineVEMS DEP 80% thé i
• Symptomes > 1/jVEMS DEP 60 80% thé i
• Symptomes persistantsVEMS DEP 60% thé i
Réversibilité avec variations du VEMS > 20 % par 2-mimétiquesinhalés ou corticoïdes per os
Si doute diagnostique : testhyperréactivité (métacholine, effort)
SÉVÉRITÉ DE L’ ASTHME
• Fréquence et gravité des crises• Gêne dans l'activité quotidienne• Consommation de 2-mimétiques
DEGRÉ D'OBSTRUCTION AUX EFR : VEMS, DEP
(débit expiratoire de pointe) FACTEURS FAVORISANTS OU AGGRAVANTS• Tabac, exposition aux allergènes• Infection ORL ou bronchique• Médicaments ( bloquants …)• Reflux gastro-œsophagien
EFR
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 311/447
JUIN 1999
• EFR normales entre les crises :- VEMS ou DEP ≥ 80% théorique- Variabilité < 20%
2-mimétiques à la demande
• VEMS ou DEP > 80% théorique Variabilité 20-30% Corticoïdes inhalés : 500-800 g
• VEMS ou DEP : 60-80% théorique Variabilité > 30% Corticoïdes inhalés : 800-2000 g2–mimétiques de longue durée d’action
• VEMS ou DEP < 60% théorique Variabilité > 30% Corticoïdes inhalés : 800-2000 g2–mimétiques de longue duréed’action et corticoïdes oraux
RISQUE D’A.A.G.
SIGNES DE GRAVITÉ À RECHERCHERDEVANT TOUTE CRISE D'ASTHME
RENFORCEMENT URGENT DU TRAITEMENT
TRAITEMENT URGENT
ASTHME AIGU GRAVEPrévention, diagnostic et conduite à tenir en situation d’urgence
avec la posologie médicamenteuse A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 93
ASTHME INSTABLE
HOSPITALISATION EN RÉANIMATION
• Augmentation de la fréquence des crises• Grandes variations diurnes (≥ 20 %) du DEP• Aggravation du "morning dip"• Aggravation progressive du DEP• "Attaque d'asthme"• Augmentation progressive de la consommation
de 2-mimétiques
• Corticothérapie orale +++• Antibiotiques si infection• 2-mimétiques, théophylline• Contrôle d'autres facteurs aggravants
• Oxygénothérapie nasale
• 2-mimétiques en nébulisation :- Terbutaline : 10 mg (2 dosettes)- Salbutamol : 5 mg
au masque pendant 10-15 minutesà renouveler jusqu’à amélioration(“pas de limite de doses”)
• 2-mimétiques en IV, traitement de 2éme intention :
SIGNES RESPIRATOIRES
• Impossibilité de parler• Orthopnée
• Polypnée≥
30/mn• Cyanose, sueurs• Abolition du murmure vésiculaire
SIGNES HÉMODYNAMIQUES
• Tachycardie ≥ 110/mn• Pouls paradoxal > 20 mmHg• Choc, signes d'IVD
SIGNES NEURO-PSYCHIQUES
• Angoisse, agitation• Troubles de la conscience, coma
DEP < 150 l/mn
G AZOMÉTRIE
• Hypoxie constante• Normo, voire hypercapnie (gravité ++)
CLICHÉ DE THORAX
• Distension thoracique• Recherche de complications :pneumothorax, pneumomédiastin, foyerparenchymateux
ÉVALUATION FONCTIONNELLE
VEMS, DEP
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 312/447
JUIN 1999
q- Salbutamol : 0,5-1 mg/h- augmentation progressive des doses
• Corticothérapie IV - Méthylprédnisolone : 80 mg IV, à renouveler• Hydratation, apports potassiques
CANCERS BRONCHIQUES A PETITES CELLULESÉpidémiologie, anatomie pathologique, étiologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTService de PneumologieHôpital Robert Ballanger,
Aulnay-sous-Bois
Aventis
Internat 94
SIGNES RESPIRATOIRES• Toux, dyspnée• Hémoptysies• Douleurs thoraciques
TRAITEMENTÉ
ATTEINTE MÉDIASTINALE• Dysphonie• Dysphagie• Syndrome cave supérieur +++
METASTASE RÉVÉLATRICE• Cérébrale(s)• Osseuse(s)• Hépatique(s)
SIGNES GÉNÉRAUX• Amaigrissement• Fièvre• Syndrome paranéoplasique
(Schwartz-Bartter, Cushing …)
SURTOUT CHEZ UN FUMEUR DE > 40 ANS
RADIOGRAPHIE PULMONAIRE F + P
ÉPIDÉMIOLOGIE• 20% des cancers bronchiques• Responsabilité du tabac +++
ANATOMO-PATHOLOGIE• Tumeur neuro-endocrine avec cellules
en grains d'avoine• Coloration positive pour la
chromogranine A • Fréquentes difficultés de classement
histopathologique
ÉVALUATION• Tomodensitométrie thoracique, abdominale (foie,
surrénales) et cérébrale• Scintigraphie osseuse (± biopsie ostéomédullaire)• Neuron spécific enolase (surveillance sous traitement)• Examen ORL
ÉVOLUTION• Dissémination métastatique précoce (70% des cas au
moment du diagnostic)• Réponse initiale partielle ou complète dans 90% des
cas sous chimiothérapie• Rechutes précoces avec médiane de survie < 18 mois
• Opacité parenchymateuse de taille variable• Atelectasie• Extension MEDIASTINALE fréquente et précoce
FIBROSCOPIE BRONCHIQUE
CANCER BRONCHIQUE A PETITES CELLULES
• Visualisation de la tumeur : bourgeon, sténose• Elargissement d'éperons bronchiques• Compression extrinsèque• Atteinte proximale• Biopsies multiples dirigées
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 313/447
JUIN 1999
• POLYCHIMIOTHÉRAPIE : cisplatine, étoposide,cyclophosphamide, doxorubicine…
• Radiothérapie + chimiothérapie dans les formesthoraciques pures
• Intérêt des facteurs de croissance hématopoïétiques
Examen ORL Rechutes précoces avec médiane de survie < 18 mois
CANCERS ÉPIDERMOÏDES ET ADÉNOCARCINOMES BRONCHIQUESÉpidémiologie, anatomie pathologique, étiologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTService de PneumologieHôpital Robert Ballanger,
Aulnay-sous-Bois
Aventis
Internat 95
SIGNES RESPIRATOIRES• Toux, dyspnée• Hémoptysies• Douleurs thoraciques
TRAITEMENT• Seul traitement efficace : exérèse chirurgicale complète
( i à 5 40%)
ATTEINTE MÉDIASTINALE• Dysphonie• Dysphagie• Syndrome cave supérieur +++
MÉTASTASE RÉVÉLATRICE• Convulsions, déficits neurologiques• Douleurs osseuses
SIGNES GÉNÉRAUX• Amaigrissement• Fièvre• Syndrome paranéoplasique
(hippocratisme digital)
SURTOUT CHEZ UN FUMEUR DE > 40 ANS
RADIOGRAPHIE PULMONAIRE F + P
ÉPIDÉMIOLOGIE• Cancer le plus répandu dans le monde• 21.000 décès/an en France• Responsabilité du tabac +++• Facteurs professionnels (amiante, …)
ANATOMIE-PATHOLOGIE• Epidermoïde : ponts d'union intercellulaires
et/ou foyers de kératinisation (àdéveloppement endobronchique)
• Adénocarcinome : de type acineux,papillaire ou bronchiolo-alvéolaire ( àdéveloppement souvent parenchymateux)avec mucosécrétion inconstante
ÉVALUATION• Tomodensitométrie thoracique, abdominale (foie,
surrénales) et cérébrale• Scintigraphie osseuse si douleurs• ACE (évaluation de la réponse au traitement) ±• Epreuves fonctionnelles respiratoires
ÉVOLUTIONCatastrophique si chirurgieimpossible (extension locale,métastases)
• Opacité arrondie, polylobée, de siège périphérique• Extension médiastinale (gros hile)• Epanchement pleural, atelectasie• Lyse osseuse
FIBROSCOPIE BRONCHIQUE
CANCER ÉPIDERMOÏDE OU ADÉNOCARCINOME
• Visualisation de la tumeur : bourgeon, sténose• Biopsies multiples étagées• Appréciation de l'extension endobronchique
(carène, bronche souche…)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 314/447
JUIN 1999
(survie à 5 ans 40%)• Stades I, II, IIIa : chirurgie (+ radiothérapie si N2) ou
chimiothérapie néo-adjuvante puis chirurgie si IIIa• Stades IIIb, IV : polychimiothérapie exclusive
(cisplatine, navelbine)
p p• Examen ORL
BILAN DÉCLARATION DIAGNOSTIC
ÉVOQUER LA TUBECULOSE PULMONAIRE
TUBERCULOSE MILAIRE• Correspond à une dissémination hématogène• Radio typique, BK souvent négatifs au début• Diagnostic histologique : PBH, biopsies bronchiques
± transbronchiques - PL systématique• Traitement urgent
• Hémoptysies +++ (minimes)• Toux ± expectoration• Tableau "pseudo-pneumonique"
• Fièvre traînante• Sueurs nocturnes• Amaigrissement
• Prise en charge à 100 %• Enquête sujets contacts• Déclaration obligatoire
RADIO souvent évocatrice• Infiltrat des sommets +++• Caverne, nodule• Chancre d’inoculation et adénopathie satellite
Recherche de BK +++• BK expectorations ou tubage x 3 (ABgramme)• Fibroscopie + aspiration (si BK négatif au direct)• ± PCR sur liquide pleural
Histologie : granulome épithélioïde etgigantocellulaire avec nécrose caséeuse
DISSÉMINATION
• Etendue des lésions radiologiques, plèvre• Orientée sur la clinique (méninges,
testicules, ganglions) PRÉTHÉRAPEUTIQUE
• Transaminases (INH, RFP)• Urée, créatinine (PZA)• Uricémie (PZA)
TERRAIN
• Pathologie associée, HIV
TUBERCULOSE PULMONAIRE et PRIMO-INFECTION TUBERCULEUSEÉpidémiologie, diagnostic, évolution, traitement, prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 96
SIGNES GÉNÉRAUX RADIO SYSTÉMATIQUE BILAN D’UNE AUTRE LOCALISATIONSIGNES FONCTIONNELS RESPIRATOIRES VIRAGE DE LARÉACTION
TUBERCULINIQUE
- latente (simple virage des réactions tuberculeuses)Isoniazide 6 mois
- patente = traitement d’une tuberculose maladie
PRIMO INFECTION TUBERCULEUSE
• INH + RMP + PZA : 2 mois puis• INH + RMP : 4 mois suivant• Associations possibles : Rifater, Rifinah
TUBERCULOSE MALADIE
SURVEILLANCE
TRAITEMENT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 315/447
JUIN 1999
- clinique : poids, courbe thermique/mois- radiologique à M0 M1 M2 M6
- bactériologique : examen des crachats à J15 et M2 ?- observance : couleurs des urines, ictère- tolérance : bilan hépatique, uricémie
SARCOÏDOSE ?
• Examen normal le plus souvent• Anergie tuberculinique• Lymphopénie, hypergammaglobulinémie ?
• Hypercalciurie des 24 h• Hyperlymphocytose à CD4 + en LBA avec ↑ CD4/CD8• TDM thorax (coupes fines) : répart ition des lésions en péribronchovasculaire
SARCOÏDOSEDiagnostic, évolution, traitement
SIGNES FONCTIONNELS
PRÉCISER LE “STAGING”
RECHERCHE DU GRANULOME SARCOÏDOSIQUE
RECHERCHE D'UNE LOCALISATION GRAVE RETENTISSEMENT RESPIRATOIRE
DÉCOUVERTE FORTUITE +++
SURVEILLANCE
BILAN D'UNE LOCALISATION EXTRA-THORACIQUE
• Type I : adénopathies hilaires bilatérales• Type II : adénopathies intrathoraciques et infiltration
pulmonaire diffuse• Type III : infiltration pulmonaire sans adénopathie médiastinale• Type IV : fibrose pulmonaire
• Bronchiques étagées (± transbronchiques)• Glandes salivaires accessoires +++
• Sarcoïdes cutanés• Médiastinoscopie, biopsie pulmonaire chirurgicale
• Œil (uvéite) : fond d’œil• Cœur (myocardite) : électrocardiogramme• SNC• Rein (néphropathie interstitielle)
• EFR + DL CO + gazométrie• Gazométrie à l'effort si syndromeinterstitiel
• Dissémination• Ancienneté• Tolérance• Évolutivité
• Clinique• Radio + TDM• EFR - DL CO
• Dyspnée d'effort• Toux• Signes généraux
(Radio pulmonaire systématique)
si localisation grave ou évolutivité de la maladie
Biopsies
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
• Uvéite• Syndrome polyuropolydipsique• Sarcoïdes cutanés, érythème noueux• Parotidite bilatérale
RECHERCHER DES SIGNES ÉVOCATEURS
BILAN
CORTICOTHÉRAPIE
Aventis
Internat 97
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 316/447
JUIN 1999
• EFR - DL COsi localisation grave ou évolutivité de la maladie
PRÉDNISONE = • 0,5-1 mg/kg/j pendant 3 mois
• Décroissance lente• Durée totale : 12-24 mois• Dépister une rechute ++
PNEUMOPATHIE INTERSTITIELLE DIFFUSEÉtiologie et diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 98
SYNDROME INTERSTITIELPRÉCISER L’ASPECT RADIOLOGIQUE
• Opacités linéaires (lignes de Kerley)• Micronodules, macronodules• Lésions associées : - syndrome alvéolaire
- atteinte hilaire et/ou médiastinale- épanchement pleural
APPRÉCIER LE RETENTISSEMENT
• Dyspnée, cyanose, signes droits• Gaz du sang : repos, effort• EFR et DLCO• VO2 max
CLINIQUE
• Médicaments +++• Prise de paraffine• Profession (poussières, vapeurs…)• Signes généraux, arthralgies,
syndrome sec• Cardiopathie connue
• Néoplasie, immunodépression
SCANNERavec coupes millimétriques
• Type et répartition des images• Médiastin (adénopathies)
LAVAGE ALVÉOLAIRE
• Typage lymphocytaire• Parasitologie, virologie, mycobactéries• Biopsies bronchiques étagées ou
transbronchiques
EXAMENS ORIENTÉSselon les premiers résultats :
• Immunologie : ANCA, Latex, Waaler-Rose, FAN,complément
• Dosage de l’angioconvertase• Ex OPH, biopsie des glandes salivaires accessoires• Sérologie VIH
• Marqueurs tumoraux• Précipitines aviaires, poumon de fermier• Biopsie pulmonaire chirurgicale si tout est négatif
SYNDROME INTERSTITIELSUBAIGU/CHRONIQUE
SYNDROME INTERSTITIEL AIGU
• OAP• Infections : mycoplasme, viroses,pneumocystose, miliaire tuberculeuse
• Alvéolite allergique extrinsèque• Lymphangite carcinomateuse• Pneumopathie médicamenteuse
FACTEURS EXOGÈNES
• Poussières minérales :pneumoconiose (silicose)
• Poussières organiques : alvéoliteallergique extrinsèque
• Vapeurs fumées
FACTEURS IATROGÈNES
• Amiodarone, bêta-bloquants• Huile de paraffine• Antitumoraux : bléomycine,
méthotrexate, busulfan• Autres médicaments
MALADIES SYSTÉMIQUES
• Sarcoïdose +++• PR, lupus, Wegener, sclérodermie,
Gougerot-Sjögren• Histiocytose X
ENQUÊTE ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 317/447
JUIN 1999
• Vapeurs, fumées • Autres médicaments• Radiations ionisantes
FIBROSE IDIOPATHIQUE= diagnostic d’élimination
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 318/447
BRONCHITE AIGUËS, PNEUMOPATHIES INFECTIEUSES AIGUËS Y COMPRIS NOSOCOMIALESÉtiologie, diagnostic, évolutuion, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 100
SIGNES FONCTIONNELSRESPIRATOIRES
• Douleurs thoraciques• Toux• Expectorations sales• Foyer de crépitants auscultatoire
FIÈVRE± FRISSONS
ANOMALIES RADIOGRAPHIQUESPULMONAIRES
• Opacité alvéolaire systématiséeavec bronchogramme aérien
• Opacités réticulo-nodulaires
SIGNES DE GRAVITÉ
HOSPITALISATION
• Hémocultures +++• Prélèvements endobronchiques
• Mesures symptomatiques
ADULTE SAIN
SUSPICIONDE PNEUMOCOQUE
Amoxicilline : 3 g/j(7 à 10 jours)
SUSPICIONDE GERME ATYPIQUE
Macrolide : 2 à 3 g/j(14 jours)
Réévaluation systématique
SUJET ÂGÉet/ou BPCO
• Amoxicilline
• Amoxicilline + acide clavulaniquesi inhalation
PNEUMOCOQUE
Amoxicilline : 3 g/j
PAS DE CERTITUDEBACTÉRIOLOGIQUE
Association de :
PAS DE SIGNES DE GRAVITÉ
PNEUMOPATHIE AIGUË
SIGNES DE GRAVITÉ ?
• Polypnée, signes neurologiques, collapsus• Co-morbidité (alcool, diabète…)• Immunodépression
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 319/447
JUIN 1999
à 48 H• Amoxicilline/acide clavulanique (ou C3G)
• Macrolides
TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX• Bronchodilatateurs (salbutamol, terbutaline)
At i i i h é éti
BRONCHITE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE, EMPHYSÈMEÉpidémiologie, étiologie, physiophatologie, diagnostic, complications,
prévention, traitement, posologie de l’oxygénothérapie
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 101
TROUBLE VENTILATOIREOBSTRUCTIF VEMS/CV < 70%
BILAN CARDIO-RESPIRATOIRE
➀ • VEMS actuel (< 1 litre ?)➁ • Rapidité de la baisse du VEMS ?➂ • Insuffisance cardiaque droite ?➃ • Hypoxémie ? Hypercapnie ?
➄ • Antécédents d’insuffisance respiratoire aiguë ?
ÉPIDÉMIOLOGIE ET ÉTIOLOGIE• Première cause de mortalité par maladie respiratoire
(20 000 décès/an)• Prédominance masculine (80%)• Rôle du TABAC +++ (polluants atmosphériques?)
PHYSIOPATHOLOGIE• Altérations morphologiques des petites voies aériennes• Altération de la rétraction élastique pulmonaire
(Emphysème) INÉGALITÉ DES RAPPORTS VENTILATION / PERFUSION
BRONCHITE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
• Expectorations fréquentes, toux• Rechercher pathologies associées :
- éthylisme ?- artériopathie ?- infections : ORL, bronchique, tuberculose ? ATTEINTE DES VOIES AÉRIENNES
EMPHYSÈME
• Distension thoracique (clinique, EFR, RP)• Hyperclarté radiologique (RP, TDM du thorax) DESTRUCTION DU PARENCHYME PULMONAIRE
ASTHME À DYSPNÉE CONTINUE
• Correspond à un asthme vieilli• Hyperréactivité bronchique, pas toujours retrouvée
à l’interrogatoire• Variabilité des débit-volumes inconstante et
non spécifique
TRAITEMENT
VACCINS• Antigrippal (1 an)
A ti i (5 )
OXYGÉNOTHÉRAPIE NASALE• Si PO2 ≤ 55 mm Hg en air
bi t 2
MESURES SYSTÉMATIQUES
• Arrêt du tabac +++
DIAGNOSTIC
• Dyspnée d’intensité croissante• Toux ± productive• Parfois variabilité de la dyspnée
(hyperréactivité bronchique)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 320/447
• Atropiniques en spray si hypersécrétion• Corticothérapie courte si hyperréactivité
bronchique• Antibiothérapie si surinfection bronchique
(amoxicilline ± acide clavulanique, quinolones)
JUIN 1999
• Antipneumococcique (5 ans) ambiant sur 2 mesures• Si HTAP secondaire et/ou
polyglobulie
• Éradication des foyers infectieux (ORL, dents)
• Mesures hygiéno-diététiques• Kinésithérapie respiratoire si emcombrement
EMBOLIE PULMONAIREÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTService de PneumologieHôpital Robert Ballanger,
Aulnay-sous-Bois
Aventis
Internat 103
SIGNES DE GRAVITÉ +++
• Syncope• Fréquence cardiaque >110/min
• Signe de cœur pulmonaire aigu• Echocardiographie : dilatation des cavités droites, HTAP
NÉGATIVE
= pas d’EP
DYSPNÉE
FACTEURS FAVORISANTS
• Alitement, plâtre, phlébite• Chirurgie orthopédique• Cancer…
• Héparine dès suspicion (place des HBPM en cours d’évaluation)• Relais AVK précoce• Oxygénothérapie endonasale
SYNDROME DOULOUREUXTHORACIQUE
AUTRES SIGNES
• Hémoptysie• Tachycardie…
EMBOLIE PULMONAIRE ?
• Radiographie pulmonaire face• D-Dimères (Elisa) : à évaluer
RADIOGRAPHIE NORMALE
POSITIVE
= haute probabilité
DOUTEUSE
(non contributive)
NÉGATIF POSITIF
EP certaine
(lacune endoluminale)
ANGIOSCANNERSPIRALE
SCINTIGRAPHIE PULMONAIRE VENTILATION/PERFUSION
RADIOGRAPHIE ANORMALE
(infarctus, ascension de coupole,atélectasie en bande…)
ECHODOPPLER veineuxdes membres inférieurs
ANGIOGRAPHIE
PULMONAIRE
TRAITEMENT
E.P.
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 321/447
JUIN 1999
yg p• Dobutamine, remplissage, fibrinolyse si gravité
• Filtre cave si :- contre-indication aux anticoagulants- récidive en cours de traitement bien conduit
EXAMEN SOMATIQUEsystématique +++
• Neurologique,• Hydratation,• Température,• Cardiovasculaire,• Alcool,• Toxicomanie…
EXAMEN PSYCHIATRIQUE• Conscience : vigilance, désorientation
temporo-spatiale, perplexitéanxieuse, onirisme
• Agitation : intensité• Symptômes associés : anxiété,
trouble de l'humeur, syndromedélirant, trouble de la personnalité
Orientation diagnostique devant un
ÉTAT D’AGITATIONet conduite à tenir en situation d’urgence, avec la posologie médicamenteuse
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 60
INTERROGATOIREde l'entourage et du patient (si possible)
• Antécédents psychiatriques et organiques• Intoxication alcoolique et médicamenteuse
• Facteur déclenchant• Récurrences…
• État d’agitation = trouble ducomportement avec excitationpsychomotrice
• Étiologies multiples, psychiatriqueset organiques
• Urgence thérapeutique• Évaluer le risque de passage
à l'acte
BILAN BIOLOGIQUE• NFS, ionogramme
sanguin, glycémie,urée, créatinine
• Alcoolémie, toxiques
ENVIRONNEMENTEndroit calme, pièce isolée,
CONTACTMédecin calme, rassurant,
CHIMIQUE• Monothérapie• Voie parentérale, intra musculaire• Surveillance stricte à l'hôpital
ÉTAT D’AGITATION
ÉTIOLOGIES PSYCHIATRIQUES• Trouble anxieux (trouble panique, cf 61)• Trouble de l'humeur
- accès maniaque- mélancolie anxieuse, délirante
• Syndrome délirant- bouffée délirante aiguë (délire polymorphe)- schizophrénie (discordance)- paranoïaque (délire structuré)
• Trouble de la personnalité névrotique- hystérie ++
• Organisation psychopathique- passage à l'acte +++
ÉTIOLOGIES ORGANIQUES• Syndrome confusionnel : origine neurologique,
infectieuse, métabolique, endocrinienne…• Alcoolisme : delirium tremens, ivresse aiguë,
ivresse pathologique, encéphalopathie alcoolique• Toxicomanie : hallucinogènes, sevrage• Syndrome démentiel
CONDUITE À TENIR
CONTENTION
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 322/447
JUIN 1999
PHYSIQUE
• Dernier recours, provisoire• Prescription médicale,
surveillance stricte
éviter spectateurs inutiles dédramatiser, établir un dialogue
dans la mesure du possible
Surveillance stricte à l hôpital• Benzodiazépine (agitation modérée) :
VALIUM® (diazépam) 10 mg en IM renouvelable• Neuroleptique sédatif d'action rapide (agitation
sévère) : LOXAPAC® (Loxapine) 100 mg en IM
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 324/447
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME DÉPRESSIFet principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 63
HUMEUR DÉPRESSIVE• Tristesse, douleur morale, pessimisme• Anhédonie, anesthésie affective• Culpabilité, autodévaluation• Ruminations, idée d'incurabilité• Idées suicidaires ++
• Anxiété souvent associée
• Syndrome dépressif : trouble de l'humeur• Thymie : disposition qui donne à chacun
de nos états d'âme une tonalité agréableou désagréable oscillant entre les deuxpôles extrêmes du plaisir et de la douleur
INHIBITION PSYCHOMOTRICE• Bradypsychie, perte de l'élan vital• Bradyphémie, ton monocorde• Troubles de la concentration et de
l'attention, amnésie• Amimie, aboulie, apragmatisme
• Asthénie à recrudescence matinale
SYMPTÔMES PHYSIQUES• Insomnie (matinale ++), hypersomnie• Anorexie, amaigrissement• Perte de la libido• Aménorrhée, constipation, polyalgie
Hospitalisation (sous HDT si besoin) si :haut risque suicidaire, mélancolie,retentissement somatique sévère,
isolement affectif, échec du traitement
ambulatoire, doute diagnostique
SYNDROME DÉPRESSIF
SAVOIR ÉVALUER :• Le risque suicidaire +++• Le retentissement somatique
PRINCIPES DU TRAITEMENT
ÉLECTROCONVULSIVO-THÉRAPIE
Mélancolie délirante, anxieuse,stuporeuse, très suicidaire
CHIMIOTHÉRAPIE Antidépresseur (cf 381)associé à un traitement
anxiolytique ou sédatif selonles symptômes cibles
MESURES SOCIALESPSYCHOTHÉRAPIE(cognitive, familiale,
de soutien, analytique)
FORMES CLINIQUES
• Dépression primaire (dépression mélancolique, maladiemaniaco-dépressive)
• Dépression secondaire :- schizophrénie, délire chronique
- alcoolisme, toxicomanie- personnalité psychopathique- dépression névrotique (personnalité ou névrose constituée)
• Dépression masquée (symptômes physiques au premier plan)• Forme pseudo-démentielle du sujet âgé (test thérapeutique
par antidépresseur)• Forme de l'enfant : difficultés scolaires, troubles du sommeil
et de l'alimentation, insomnie, troubles du comportement• Dépression d'origine “organique” :
- iatrogène : réserpine, ALDOMET®, corticoïdes, HALDOL®,anorexigènes, TAGAMET®, isoniazide, bêta bloqueurs
- endocrinienne : hypothyroïdie, diabète, Cushing, Addison,pré-menstruel, post-partum, péri et post ménopausique
- SEP, Parkinson, démence, traumatisme crânien, tumeurcérébrale
- SIDA, hémopathies et autres affections de longue durée
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 325/447
JUIN 1999
es sy ptô es c b es
Orientation diagnostique devant un
SYNDROME DÉMENTIEL A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 64
Les démences sont desdétériorations acquisesglobales et progressives desfonctions intellectuelles,spontanément irréversibles etliées à une affection organique
ADULTE JEUNE
Maladie de WILSON
Maladies desurcharge àdébut tardif
40-50 ANS
Chorée de HUTINGTON
Sclérose latéraleamyotrophique
50-65 ANSMaladie de P ARKINSON
Démences
Maladie de PICK
Maladie deCREUTZFELD-J ACOB
> 65 ANS
vasculaires
Démences mixtes
À TOUT ÂGEIntoxication au CO,aluminium, lithium, bismuth Alcool (cf 236, 237)Méningo-encéphalitesSclérose en plaquesSIDA
Tests psychométriquesBilan biologique usuel
Scanner cérébralEEG, fond d'oeil T3, T4, TSH ;
B1, B12, Folates TPHA/VDRL,HIV1 et 2ECG, radio pulmonaire Autres examens
PSEUDO-DÉMENCES
DÉMENCES VRAIES
• Neurologiques : tumeurs cérébrales, hématome sous-dural chronique, hydrocéphalie à pression normale,syphilis tertiaire (paralysie générale)
• Psychiatriques : dépression (diagnostic différentiel par traitement antidépresseur d'épreuve)• Endocrino-métaboliques : hypothyroïdie, hypo/hyperparathyroïdie, CUSHING, BIERMER, WILSON, carentiel (B1, B12,
folates), sarcoïdose, lupus, maladie de WHIPPLE, post hypoglycémique, post anoxique• Cardio-vasculaires : artériopathique
SÉMIOLOGIE1. Troubles mnésiques :
désorientation temporo-spatiale2. Troubles du raisonnement et
du jugement : actes absurdes,désordre instinctuel, conduitesasociales, perte du sens moral,idées délirantes (préjudice ++)
3. Troubles affectifs : athymormie,
labilité thymique, anxiété4. Troubles des fonctionsinstrumentales :- langage : manque de mot, jargonaphasie
- agnosie, apraxie5. Autres : persévération de la
pensée, distractibilité, réapparitionde réflexes archaïques, stéréotypies
SYNDROMEDÉMENTIEL
Selon lecontexte
CAUSES CURABLES• Hématome sous dural,
hydrocéphalie à pressionnormale, tumeur cérébrale
• Hypothyroïdie Cushing
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 326/447
JUIN 1999
Maladie d'A LZHEIMER Démence sénile pure
SIDA
Séquelles de traumatismecrânien
Hypothyroïdie, Cushing,
Biermer, Wilson, hypo/hyperparathyroïdie, neurosyphilis
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 327/447
ÉTIOLOGIES PSYCHIATRIQUES Schizophrénie paranoïde : syndrome dissociatif Manie délirante, mélancolie délirante : trouble thymique associé Psychose puerpérale Bouffée délirante aiguë :
• adulte jeune• délire polymorphe dans les thèmes, les mécanismes et les expressions• vécu délirant intense (agitation, angoisse)
• altération de la conscience et de l'humeur fréquentes• durée brève (quelques heures à 2 mois) et régression complète• évolutions possibles : rémission complète (50%), récidives (30%), pathologie psychiatrique
constituée (20% = schizophrénie, trouble bipolaire, psychose hallucinatoire chronique)
Orientation diagnostique devant un
ÉTAT DÉLIRANT AIGUet conduite à tenir en situation d’urgence
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 66
SYNDROME DÉLIRANT• Organisation• Mécanisme• Thèmes• Vécu délirant (adhésion, angoisse)
COMPORTEMENT• Agitation• Prostration
CONSCIENCE SYMPTÔMES ASSOCIÉS• Thymie• Discordance• Personnalité
ÉTAT DÉLIRANT AIGU
EXAMEN SOMATIQUEComplet et systématique +++
• Neurologique : vigilance, syndrome focal• Température, hydratation, sommeil• Troubles digestifs
HOSPITALISATION CHIMIOTHÉRAPIE TRAITEMENTSYMPTOMATIQUE
PSYCHOTHÉRAPIE
BILAN BIOLOGIQUE• NFS, ionogramme sanguin, glycémie, urée, créatinine• Selon contexte et orientation :
- alcoolémie, toxiques sanguins et urinaires- TDM cérébral, EEG, ECG, fond d'oeil, radio pulmonaire- bilan infectieux
ÉTIOLOGIES ORGANIQUES Neurologiques :
• épilepsie• traumatisme cérébral• tumeur cérébrale• encéphalite virale (HIV), SEP
Pharmacopsychose (toxique, médicamenteuse), alcool Endocrinopathie
CONDUITE À TENIR (URGENCE PSYCHIATRIQUE)
BILAN ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 328/447
JUIN 1999
• En service protégé• Sous contrainte (HDT, HO) si nécessaire• Atmosphère calme, rassurante• Plus grande liberté possible
• Traitement neuroleptique sédatif d'action rapide et antiproductif • En mono ou bithérapie• IM avec relais per os dès que possible• TERCIAN® 50 mg 1 amp. IM / 8 h
SYMPTOMATIQUE
• Réhydratation, renutrition• Dés la phase aiguë, entretiens réguliers• Soutien +++ (référence à la réalité,
réassurance)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 330/447
SYNDROMES SCHIZOPHRÉNIQUESDiagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 244
NOYAU SYMPTOMATIQUE
VARIANTES CLINIQUES
• Fréquence = 1 %, sexe ratio = 1• Trouble acquis, débutant en fin de
l’adolescence ou chez l'adulte jeune• Polymorphisme clinique et évolutif
SYNDROME DISSOCIATIF
• Intellectuel :
- langage : fading, barrage, néologismes,schizophasie, écholalie, mutisme
- pensée et raisonnement logique : persévérations,rationalisme morbide, coq à l'âne, distractibilité
• Affectif : athymormie, rires immotivés, froideur,régression instinctivo-affective
• Comportement : maniérisme, stéréotypies,paramimie, apragmatisme, catatonie
AUTISME
• Perte du “contact vital”
avec la réalité, déréalisation• Asyntonie, négativisme,
autisme
DISCORDANCE
• Ambivalence
• Bizarrerie• Impénétrabilité• Détachement
DÉLIRE PARANOÏDE
• Délire chronique (> 6 mois)
• Adhésion totale, impénétrabilité, dépersonnalisation,déréalisation
• Non systématisé, en réseau• Mécanismes multiples : hallucinatoire > interprétatif, intuitif • Thèmes multiples : persécution, grandeur, érotique…• Automatisme mental : hallucinations intra-psychiques ;
syndrome d'influence, vol de la pensée, actes imposés
DÉBUT INSIDIEUX DÉBUT AIGU
• Agitation atypique• Dépression atypique• Accès délirant aigu• Confusion
FORMES CLASSIQUES
• Forme simple• Hébéphrénie• Catatonie• Forme paranoïde
• Héboïdophrénie
FORMES TROMPEUSES
• Schizophrénie dysthymique• Schizophrénie pseudo-névrotique• Schizophrénie pseudo-psychopathique
HOSPITALISATION En HL ou HDT
CHIMIOTHÉRAPIES• Neuroleptiques :
- En fonction du symptôme cible = incisif, sédatif ou désinhibiteur- D'action rapide ou prolongée
PSYCHOTHÉRAPIES• Individuelle classique• Familiale• Comportementalo-cognitive
RÉINSERTION SOCIO-PROFESSIONNELLE
= COTOREP, CAT, AAH …
SYNDROMES SCHIZOPHRÉNIQUES
TRAITEMENT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 331/447
JUIN 1999
- D action rapide ou prolongée
• Correcteurs• Autres
• Comportementalo cognitive
AUTISME DE L’ENFANTDiagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 245
• Âge d'apparition : 0 à 3 ans• Fréquence : 2 à 5 pour 10 000• Étiologies : génétique, neurologique,
métabolique, environnementale• Polymorphisme clinique et évolutif
0 à 6 mois• Indifférence au monde sonore• Troubles du comportement• Troubles du sommeil et de l'alimentation• Troubles du tonus• Anomalie du regard
6 à 12 mois
• Activités stéréotypées, solitaires• Utilisations inhabituelles d'objets• Pas d'émission vocale• Hypotonie• Hypo/hyper activité motrice
> 12 mois• Absence de développement du langage• Pauvreté du jeu• Stéréotypies +++• Autoagressivité• Indifférence/fascinations ponctuelles
SYNDROME AUTISTIQUE
TROUBLES DE LA RELATION
• Pauvreté des interactions socialeset affectives = retrait autistique +++
• Évitement du contact, insensibilitéà l'entourage
• Évitement du regard
IMMUABILITÉ
• Angoisse et agressivité lorsdes changements de lieuxou de situations
TROUBLES DU LANGAGE
• Absence de langage• Écholalie• Langage n’ayant pas de
valeur de communication
TROUBLES DE L'UTILISATIONDES OBJETS
• Absence de jeux• Attachement inhabituel à un objet• Activités stéréotypées, inadéquates
STÉRÉOTYPIES
• Motrices ou gestuelles(balancements, tournoiements)
• Autostimulation sensorielle
ÉTIOLOGIES
BILAN SYSTÉMATIQUE
• Audiométrie, potentiels évoquésauditifs• EEG, TDM cérébral (IRM)• Fond d'oeil• Caryotype• Endocrinien et métabolique complet• Sérologies virales• Orthophonique et psychomoteur
IDIOPATHIQUE +++
Environnementale
MÉTABOLIQUES
Phénylcétonurie, troublesdes purines, acidoselactique, troubles du
ANOMALIESCHROMOSOMIQUES
Syndrome de l'X fragile,autres affections
NEUROLOGIQUES
Phacomatoses,hydrocéphalie,
microcéphalie, syndrome
MALADIESINFECTIEUSES
Rubéole congénitale, CMV,toxoplasmose congénitale,
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 332/447
JUIN 1999
q ,
métabolisme du calciumou du magnésium
chromosomiques
p , y
de RETT, épilepsies(WEST et LENNOX -G ASTAUT)
p g ,
syphilis, varicelle, rougeole,oreillons, encéphalite herpétique
DÉLIRES CHRONIQUESDiagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 246
• Délire = perturbation grave du sens de la réalitéassocié à une conviction inébranlable
• Chronique : > à 6 mois• Pas de désorganisation profonde de la personnalité• Age d'apparition tardif (30-50 ans)• Persistance d'une certaine adaptation
TERRAIN/ PERSONNALITÉPRÉEXISTANTE
• Homme ++• 30-50 ans• Personnalité
paranoïaque :- psychorigidité
- méfiance- hypertrophie du moi- fausseté du jugement
• Femme ++• 50 ans
• Sexe ratio = 1• 35-40 ans
SYSTÉMATISATION/ EXTENSION
• Très systématisé,pseudo-logique
• En secteur (délirepassionnel) ; enréseau (délire de
persécution)
• ± systématisé• En secteur
• Non systématisé• En secteur
MÉCANISME(S)
• Interprétatif
• Hallucinatoire• Automatisme
mental(constant)
• Imaginatif
THÈMES
• Revendication- quérulents processifs- idéalistes passionnés- inventeurs- hypochondriaques
• Passionnels- jalousie (alcoolique)- érotomanie (phase d'espoir, de
dépit puis de rancune)• Délire d'interprétation
- persécutif +++• Délire de relation des sensitifs
- hyposthénique, plaintif, tonalitédépressive mais sans culpabilité
• Persécution• Influence• Possession
• Fantastique
TRAITEMENT
• Hospitalisation sidangerosité (HO)
• Éviter HDT ++• Continuité des soins
primordiale
• Neuroleptiquessédatifs (intérêtdes NAP)
• Antidépresseurpour délire sensitif
• Psychothérapieet réinsertionsocioprofessionnelle
• Neuroleptiques(intérêt des NAP)
• Action aléatoiredes neuroleptiquesmais adaptation
ÉVOLUTION
• Insidieux• Progressif • Extension du
délire• Éthylisme
• Passage à l'acte
• Début progressif ou brutal
• Enkystement dudélire
• Par poussées• Périodes de
rémission
DÉLIRESPARANOÏAQUES
PSYCHOSEHALLUCINATOIRE
CHRONIQUE
PARAPHRÉNIE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 333/447
JUIN 1999
mais adaptationsociale longtempsconservée
rémission
LA PERSONNALITÉ PARANOÏAQUEDiagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 247
HYPERTROPHIE DU MOI
• Egocentrisme• Autophilie• Orgueil• Surestimation de soi• Surévaluation mégalomaniaque
des capacités de tous ordres
PSYCHO-RIGIDITÉ
• Entêtement• Monolithisme des attitudes d'esprit,
des décisions et des pensées• Froideur affective• Autoritarisme• Intolérance
MÉFIANCE
• Suspicion concernant lessentiments et jugements d'autrui
• Réticence• Rancune• Susceptibilité
FAUSSETÉ DU JUGEMENT
= pensée para-logique
PARANOÏA = “je pense à côté”
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 334/447
JUIN 1999
TROUBLES PSYCHIATRIQUES de la GROSSESSE et du POST-PARTUMDiagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 248
SYNDROME DU 3ème JOUR(“post-partum blues”)
DÉPRESSION DU POST-PARTUM PSYCHOSES PUERPÉRALES
• Très fréquent (50% à 85%)• Bénin, transitoire (< à 8 jours)• Contemporain de la montée laiteuse• Associe :
- asthénie, tristesse, pleurs- insomnie, plaintes somatiques- susceptibilité, sentiment
d'incapacité, crainte pour l'enfant• Risque évolutif : dépression majeure
(20%)
• Fréquent (10 à 20 %)• Début dans les 2 premières semaines
du post-partum mais peut survenirplus tard
• 1er épisode dépressif dans 60%des cas
• Facteurs de risque :- antécédents dépressifs personnels
ou familiaux
- grossesse pathologique ou nondésirée- mésentente conjugale- anxiété et dépression durant la
grossesse• Syndrome dépressif avec :
- asthénie, irritabilité, pleurs- intolérance vis à vis de l'enfant- phobies d'impulsions
- insomnie
• Début typiquement dans les 6premières semaines du post-partum
• Risque d'infanticide +++• Épisodes thymiques
- trouble bipolaire avec manifestationspsychotiques (délire)
- mélancolie délirante : risquesuicidaire et altruiste +++
• Bouffées délirantes aiguës
- note confusionnelle (fréquente)- délire polymorphe- bon pronostic
• Etats délirants paranoïdes etdissociatifs
Intérêt de l'hospitalisationMÈRE + ENFANT
GRAVIDITÉ
• Décompensations- anxieuses- névrotiques plus structurées
(phobies)• Troubles mineurs du comportement
- labilité émotionnelle, craintes- boulimie- troubles neuro-végétatifs
• Dépression
• Accès mélancoliques (rare)- proche du terme, noteconfusionnelle
• Décompensation psychotique (rare)- bouffée délirante aiguë- aggravation d'un état psychotique
antérieur
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 335/447
JUIN 1999
ANOREXIE MENTALE BOULIMIE
ANOREXIE MENTALE et BOULIMIE de l’ADOLESCENCEDiagnostic, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 250
• Prédominance féminine (10 filles/1 garçon)• Age de début : 15 à 18 ans
⇒ Diagnostic clinique sur l'apparition(souvent après régime amaigrissant) de :
CONDUITES ANORECTIQUES
• Restriction alimentaire méthodique• ± épisodes boulimiques avec vomissements• ± utilisation de laxatifs
A MAIGRISSEMENT• Jusqu'à 20 à 30 % du poids du corps
(voire 50 % = cachexie)• Avec hypoglycémie, hyponatrémie,
hypokaliémie
A MÉNORRHÉE
• Habituellement réversible avec la reprisede poids
CONDUITES ANNEXES• Hyperactivité physique et intellectuelle• Désintérêt pour la sexualité
DIAGNOSTIC
• Prédominance féminine(3 à 4 filles/1 garçon)• Age de début : 12-14 ans ou 18-19 ans
⇒ Diagnostic clinique sur :
LE SYNDROME BOULIMIQUE = Accès de fringale caractérisés par :
- un sentiment de perte de contrôle de lacapacité à se limiter
- la crainte de devenir gros, d'oùvomissements, laxatifs, régimes …
A SSOCIATION À :• Modifications pondérales
- 15 % de boulimiques obèses- 15 % de boulimiques avec déficit pondéral
• Autres addictions- automédication (anxiolytiques, somnifères)- alcoolisme
- pharmacodépendance (anorexigènes,amphétamines)
• Dépression : dévalorisation, culpabilité,désespoir, troubles du sommeil
DIAGNOSTIC
ISOLEMENT ET HOSPITALISATION• Pour établir une relation thérapeutique• Pour amorcer la reprise de poids
MESURES DE RÉANIMATION
• Si la survie est en jeu(désordres métaboliques)
RELATION THÉRAPEUTIQUE
• Avec la malade :
- psychodrame analytique- psychothérapie classique- psychothérapie psychanalytique
• Avec les parents = groupe de parentsd'anorexiques
• Avec la famille = thérapie familiale
TRAITEMENT
HOSPITALISATION• Interrompt l'escalade des crises deboulimie
• Début de “rééducation” parprogramme diététique
CHIMIOTHÉRAPIE
= Antidépresseurs, même en l'absencede perturbations thymiques
TRAITEMENTS RELATIONNELS• Thérapie comportementale• Thérapie de groupe• Psychodrame• Psychothérapie classique• Cure analytique
TRAITEMENT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 336/447
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant
HANCHE, GENOU, ÉPAULE DOULOUREUX A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 79
• ARTHROSE : gonarthrose, coxarthrose,omarthrose (rare)
• Algodystrophie, ostéonécrose• Ostéochondromatose• Pathologie périarticulaire : surtout à l’épaule
(“Périarthrite”)
MÉCANIQUEou INFLAMMATOIRE ?
ARTHROPATHIE MECANIQUE ARTHROPATHIE INFLAMMATOIRE
• Quelque soit l’articulation douloureuse, une seulequestion : pathologie mécanique ou inflammatoire ?
• Pour y répondre, le raisonnement est univoque, avecun élément diagnostique clé : la ponction synoviale
• Arthrite SEPTIQUE à pyogène• Arthrite MICROCRISTALLINE (goutte,
chondrocalcinose)• Arthrite RHUMATISMALE (PR, PSR, psoriasis)• Maladie générale (sarcoïdose, Behcet)• Tuberculose
• Douleur diurne,non insomniante
• Raideur matinale< 30 mn
• VS normale• LS : < 2000
éléments/mm3
avec prédominancede lymphocytes
• Douleurinsomniante
• Raideur matinale• VS élevée• LS : > 2000
éléments/mm3
avec prédominancede PN
INTERROGATOIRE
• Ancienneté, mode desurvenue
• Topographie, intensité• Horaire, évolutivité• Raideur , impotence
fonctionnelle, blocage
EXAMEN CLINIQUE
• Aspect de la peau• Épanchement (genou,
épaule)• Mobilité• Mouvements anormaux
BIOLOGIE
• VS et autres paramètresde l’inflammation
• Tests spécifiques (à viséeétiologique)
• Liquide synovial (LS)• Biopsie synoviale
IMAGERIE
• Radiologie standard (bilatérale +comparative) : contours osseux,trame osseuse, interlignearticulaire, calcifications, corpsétrangers…
• Arthrographie, scintigraphie
osseuse, TDM, IRM
ARTHROSCOPIE
A visée diagnostiqueet/ou thérapeutique
DOULEUR ARTICULAIREhanche, genou, épaule
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 337/447
JUIN 1999
Orientation diagnostique devant un
ÉPANCHEMENT ARTICULAIRE DU GENOU A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 80
ARTHRITESEPTIQUE
ARTHRITEMICROCRISTALLINE
• Goutte• Chondrocalcinose
ARTHRITE RHUMATISMALE
• PR• Rhumatisme PSORIASIQUE• Pelvispondylite rhumatismale
- primitive- secondaire (psoriasis, CROHN, RCH,
BEHCET, FISSINGER LEROY REITER)
• Syndrome FLR et autres arthritesréactionnelles• CONNECTIVITES (lupus …)• Maladie “générale” : maladie périodique,
sarcoïdose, BEHCET
TUBERCULOSE
Toute arthropathie du genou peuts’accompagner d’unépanchement intra-articulaire.La distinction entre épanchementMECANIQUE et INFLAMMATOIRE,suspectée sur la clinique, esttoujours confirmée par l’analysedu liquide synovial.
CHOC ROTULIEN⇒ ÉPANCHEMENT
1 - Tout épanchement doit êtresystématiquement ponctionné.
2 - La NUMERATION des élémentsest une étape primordiale etobligatoire de l’orientation
diagnostique.3 - Examen direct au microscope
et mise en culture sontimpératifs.
4 - La recherche deMICROCRISTAUX doit êtreexpressement demandée.
5 - Pas d’INFILTRATION avant lesrésultats de l’analysedu liquide, sauf contexteclinique évident.
INFLAMMATOIRE
> 2000 éléments / mm3
Prédominance de PN
MÉCANIQUE
< 2000 éléments / mm3
Prédominance de lymphocytes
LIQUIDE SYNOVIAL
ARTHRITE AIGUE ARTHRITE SUBAIGUËet CHRONIQUE
GONARTHROSE OSTEONECROSEdu condyle
fémoral interne
POST-TRAUMA
- ENTORSE GRAVE- Rupture MÉNISCALE- ALGODYSTROPHIE
Ponction systématique +++
ÉPANCHEMENT DU GENOU
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 339/447
Orientation diagnostique devant une
LOMBALGIE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 82
EN FAVEUR
• Douleur diurne,soulagée par ledecubitus
• Tendance àl’améliorationspontanée
• Etat généralconservé
• VS normale
• TASSEMENT vertébral TRAUMATIQUE : contexte• LOMBALGIE DISCALE : effort déclenchant, +/- sciatique
associée, douleur impulsive, ATCD identiques
• LOMBALGIE d’origine ARTICULAIRE POSTERIEURE(arthrose interapophysaire postérieure) : lombalgielatéralisée, réveil par la rétropulsion, +/- irradiations pseudo-sciatiques, points douloureux paramédians
• TASSEMENT OSTEOPOROTIQUE : post-ménopause,dorso-lombalgie aiguë, impotence fonctionnelle variable,aspect radiologique
• Maladie de Paget, tumeur bénigne (chondrome), séquellesd’épiphysite de Scheuermann, scoliose, ostéomalacie,
hyperparathyroïdie
LOMBALGIES FONCTIONNELLES=
DIAGNOSTIC D’ÉLIMINATION
MÉCANIQUE INFLAMMATOIRE
ÉLIMINER les douleurs d’origine VISCÉRALE :affection utéro-annexielle, anévrysme aortique,fibrose rétro-péritonéale
EN FAVEUR
• Douleurinsomniante
• Raideur matinale• Tendance à
l’aggravation• Altération état
général• VS élevée
• CAUSES TUMORALES :- RACHIDIENNES : Métastases osseuses (anomalies
radiographiques, scintigraphiques, TDM, IRM, biopsie au
moindre doute), myélome, tumeurs primitives bénignes(ostéome ostéoïde) ou malignes- INTRA -RACHIDIENNES : Neurinome
• SPONDYLODISCITES (pyogène, BK) : syndrome infectieuxclinique et biologique, aspect radiographique (pincementdiscal + érosion des plateaux), TDM +/- IRM, biopsie disco-vertébrale
• PELVISPONDYLITE RHUMASTIMALE : homme jeune,sacro-iliite bilatérale + syndesmophytose, HLA B27.
Rechercher uvéite et valvulopathie
LOMBALGIE
MÉCANIQUEou INFLAMMATOIRE ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 340/447
JUIN 1999
SPONDYLODISCITE BACTÉRIENNEÉtiologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 289
RACHIDIEN+/- impotence fonctionnelle
Horaire inflammatoire + aggravation progressive
EXAMEN CLINIQUE BIOLOGIE IMAGERIE
ÉVOLUTION
RADIOLOGIE SCINTIGRAPHIE NEURORADIOLOGIE
RADICULAIRE(NCB, sciatique, cruralgie...)
TERRAIN PARTICULIER
CONFIRMATION DIAGNOSTIQUE IDENTIFICATION DU GERME
CONTEXTE PARTICULIER
SYNDROME DOULOUREUX(lombaire, le plus souvent)
COMPLICATION REVELATRICEFIEVRE
• Diabète, éthylisme, hémodialyse chronique, drépanocytose• Immunodépression (corticoïdes, chimiothérapie)• Toxicomanie IV
• Au cours d’une septicémie (ou endocardite)• Après bactériémie, compliquant un geste chirurgical, une
manœuvre instrumentale ...• Inoculation directe (après nucléolyse, curetage discal...)
• Prélévements bactériologiques (HC, ECBU, ponction
d’abcés, porte d’entrée)• Sérologies (Wright)• Abord direct = ponction-biopsie disco-vertébrale +++
• Guérison sans séquellesradiologiques (si traitement précoce)
• Pincement discal séquellaireF i téb l lèt
PRINCIPES DU TRAITEMENT (après prélévements +++)• Antibiothérapie : d’abord parentérale (2 AB pendant
15 jours) puis orale, avec AB adaptés au germe et à bonnepénétration osseuse - Durée totale ≤ 6 semainesI bili ti ( t f i d t ti i t t )
• Inconstante +++• Avec AEG éventuelle
• Compression médullaire• Syndrome de la queue de cheval• Abcés des parties molles (rare)
• Raideur segmentaire +++ • Syndromeinflammatoireinconstant
• IRM +++ : hyposignal en T1 +
hypersignal en T2• TDM• Visualisation du fuseau paravertébral
± abcès intracanalaire
GERMES BANALS• Staphylocoque doré +++
•Staphylocoque blanc (iatrogène)
• Streptocoque• Bacilles Gram négatif
BRUCELLA • Terrain exposé
•Destruction modérée etreconstruction rapide
BK (Pott)• Retard radiologique
•Destruction majeure etreconstruction lente
Pincement discal +
irrégularités des plateaux(+/- géodes, abcés,
reconstruction)
Hyperfixation précoce
SPONDYLODISCITE ?(en fait primitive le plus souvent)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 341/447
JUIN 1999
• Fusion vertébrale complète ou non• Immobilisation (courte, sauf si destruction importante)• Chirurgie (si complication)
COXARTHROSEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 290
COXOPATHIE
COXARTHROSES PRIMITIVES(50% des coxarthroses)
TRAITEMENT CHIRURGICAL
RADIOLOGIE COXOMETRIE
DOULEUR +++• Pli inguinal, face antérieure de la cuisse, genou (parfois gonalgie isolée ++)• Horaire mécanique
EXAMEN CLINIQUE• Limitation de la mobilité : abduction et rotations, puis extension et adduction, puis flexion• +/- amyotrophie, attitude vicieuse
BOITERIE Tardive
BIOLOGIE VS normale
IMPOTENCE FONCTIONNELLE Tardive
RADIOLOGIE• Pincement localisé (supéro-interne ++)• Ostéophytose (cotyle, tête, col)• Ostéosclérose• Géodes (tardives)
COXARTHROSES MALFORMATIVES(30 à 40% des coxarthroses)
• Dysplasies cotyloïdiennes (dysplasie subluxante)• Dysplasies fémorales :
- Coxa valga (ou vara)- hyperantéversion du col fémoral
• Malformation protrusive (coxa profunda)
TRAITEMENT MEDICAL
• Mesures d’hygiène (réduction du poids)• Kiné et physiothérapie (piscine)• Antalgiques et AINS• “Antiarthrosiques” (PIASCLÉDINE® 300
CONSERVATEUR(malformation luxante)
• Butée ostéoplastique
• Ostéotomie de varisation de PAUWELS
PALLIATIF
• Prothèse totale (pas avant 50 anssi possible)
COXARTHROSES SECONDAIRES(rares)
• Sur dystrophie acquise : coxaplana ou retrorsa
• Ostéonécrose aseptique• Fractures du cotyle• Coxites
• Bassin F couché• Bassin F debout avec rotation
interne des MI (20°)• Hanche F+P+Faux profil
4 POINTS :• C = centre de la tête fémorale• T = jonction toit du cotyle-arrière fond• E = extrémité externe du toit du cotyle• A = extrémité antérieure du toit du cotyle
4 ANGLES :• HTE (<10°) = angle d’obliquité du toit du
cotyle• CC’D (<135°) = angle cervico-diaphysaire• VCE (>25°) = angle de couverture externe
de la tête• VCA (>25°) = angle de couverture
antérieure de la tête
COXARTHROSE
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES
BILAN ETIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 342/447
JUIN 1999
• “ Antiarthrosiques” (PIASCLÉDINE® 300,CHONDROSULF® 400, ART® 50)
• Ostéotomie de varisation de P AUWELS
• Ostéotomie du bassin de CHIARIsi possible)
ALGODYSTROPHIEÉtiologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 291
AU NIVEAU D’UNE ARTICULATION ou D’UN SEGMENT DE MEMBRE
AU MEMBRE SUPÉRIEUR
(main, épaule, voire syndrome épaule-main)
AU MEMBRE INFÉRIEUR
(pied, cheville, genou, hanche)
PRÉCOCEMENT = “PHASE CHAUDE”
• Douleur spontanée ou à la mobilisation• Raideur articulaire avec impotence• Œdème d’allure inflammatoire
(rouge et chaud)• Hypersudation
PLUS TARDIVEMENT = “PHASE FROIDE”
• Tendance à la régression de la douleur• Impotence fonctionnelle variable• Atrophie sous-cutanée, hypothermie,
érythrocyanose et dépilation
RADIOLOGIE
• Déminéralisation hétérogène, microgéodique• Respect des interlignes articulaires et des contours osseux
BIOLOGIE
• VS et bilan phospho-calcique normaux• Si épanchement articulaire : liquide mécanique
TRAUMATISME
Fractures, brûlures, infections,immobilisation plâtrée
IATROGÉNIE
Barbituriques, INH,antithyroïdiens de synthèse
FORME PRIMITIVE
25 à 50 % des cas
AFFECTIONNEUROLOGIQUE
Hémiplégie, Parkinson, SEP,NCB ou sciatique, zona
AFFECTIONGÉNÉRALE
Hyperthyroïdie,goutte, diabète
AFFECTION VISCÉRALERÉGIONALE
Infarctus du myocarde, péricardite,cancer du poumon
AUTRES EXAMENS
• Scintigraphie : hyperfixationprécoce, mais aspécifique
• TDM et IRM (hanche, genou)
Dystonie sous-jacente
Guérison en quelques semaines à 2 ans - Séquelles rares
ÉLIMINER :• Arthrite septique ou microcristalline
• Ostéonécrose• Fracture de fatigue
MÉDICAMENTS• Calcitonine ++• Béta-bloquants
• Blocs régionaux IV au FONZYLANE® ou à la guanéthidine
TRAITEMENTS PHYSIQUES• Mise au repos puis mobilisation active• Balnéothérapie, ultra-sons ...
ALGODYSTROPHIE ?= Syndrome douloureux vaso-moteur et trophique,résultant d’une perturbation neuro-végétative
RECHERCHE D’UNE ÉTIOLOGIE
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 343/447
JUIN 1999
• Blocs régionaux IV au FONZYLANE® ou à la guanéthidine• Bisphosphonate ? (Pamidronate en perfusion)• Infiltrations cortisonées ? (épaule)
NON TRAITÉE⇒ risque de complications +++
HYPERACTIVITÉOSTÉOBLASTIQUE
• ↑ phosphatases alcalines(avec γ GT normale)
• (↑ ostéocalcine)
Anomalies inconstantes, dont l’ampleur est fonctionde la diffusion et de l’évolutivité de la maladie
HYPERACTIVITÉOSTÉOCLASTIQUE
• ↑ hydroxyprolinuriedes 24 h
• ↑ pyridinolinurie etdésoxypyridinolinurie
MALADIE DE PAGET OSSEUSEDiagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 295
BIOLOGIE RADIOLOGIE
Signes du remaniement pagétique• Hypertrophie de l’os, épaissi et allongé• Epaississement des corticales• Structure fibrillaire anarchique• Déformation de l’os• Anomalies de l’opacité de l’os : transparent, puis floconneux,
puis condensé Aspects particuliers• Crâne : ostéoporose circonscrite puis aspect floconneux et
épaissi de la voûte, platybasie, impression basilaire• Rachis : vertèbre “en cadre”• Os longs : déformations, V tibial
AUTRES EXPLORATIONS
• Scintigraphie osseuse : bilan d’extensionet surveillance de l’évolution
• Biopsie osseuse : si doute diagnostique• TDM et IRM : pas d’indication, en dehors
des complications
ÉLIMINER
Extension osseuse d’uncancer prostatique
• Paget = ostéopathie dystrophique bénigne, diffuse mais exceptionnellementgénéralisée, caractérisée par une hyperostéoclastose initiale
• Rare avant 50 ans• Origine virale ?• Topographie habituelle : crâne, rachis, bassin, fémur, tibia
DÉCOUVERTE FORTUITE• Car maladie souvent asymptomatique• Découverte radiologique ou
biologique +++
TRADUCTION DUPROCESSUS PAGÉTIQUE
• Douleurs osseuses• Déformations (fémur, tibia, crâne)• Troubles vasomoteurs liés à
l’hypervascularisation de l’os
INDICATIONS
• Traitement si forme étendue et/ouévolutive et/ou compliquée
• Surveillance biologique,radiologique +/- scintigraphie
MOYENS= antiostéoclastiques
• Calcitonines : peu utilisées• Bisphosphonates +++ : - étidronate (DIDRONEL®, p.o.)
- tiludronate (SKELID®, p.o.)- pamidronate (AREDIA ®, IV)
PRINCIPES DU TRAITEMENT
OSSEUSES• Fissure (“bois vert”)
• Fracture (“bâton de craie”)
ARTICULAIRES
• Coxopathie pagétique
• Gonopathie pagétique
AUTRES CAS
• Insuffisance cardiaqueà haut débit
TRAITÉE
• Disparition des symptômes cliniques• Normalisation biologique• Amélioration scintigraphique• Surveillance +++
COMPLICATIONRÉVÉLATRICE
NEUROLOGIQUES
• Compression des nerfs crâniens (surdité +++)
• Complications de l’impression basilaire
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 344/447
JUIN 1999
• Fracture ( bâton de craie )• Tassement vertébral• Dégénérescence sarcomateuse (1% des cas)
• Gonopathie pagétique à haut débit• HTA
• Complications de l impression basilaire• Compression médullaire
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 346/447
PSEUDO-POLYARTHRITE RHIZOMÉLIQUEDiagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 298
ARTHRALGIES• Inflammatoires +++• 2 épaules et cou : atteinte inaugurale le plus
souvent, avec enraidissement +++• 2 hanches (80 % des cas)• Articulations périphériques (20 % des cas)
SIGNES GÉNÉRAUX• Asthénie• Fébricule
ARTHRITESPÉRIPHÉRIQUESRares
MYALGIES
BIOLOGIE
• Syndrome inflammatoire (↑ VS et CRP)• Cholestase modérée (↑ GGT et
phosphatases alcalines) : 1/3 des cas• Pas de pic monoclonal
• L ATEX -W AALER ROSE : négatif • Enzymes musculaires normales
ÉLIMINER• PR du sujet âgé• Chondrocalcinose articulaire
• Polymyosite• Myélome• Métastases osseuses• Ostéomalacie
ATTAQUE
• Prédnisone (CORTANCYL®) : 1/4 à 1/2 mg/kg/j (en pratique,entre 15 et 30 mg/j, en fonction du poids et de la sévérité)• Précautions hygiéno-diététiques et surveillance• Maintien de la posologie d’attaque = 1 mois• Pas d’AINS (inefficace et dangereux)
ENTRETIEN
• Décroissance posologique du CORTANCYL® très progressive +++ :5 mg/15 j jusqu’à 15 mg/j, puis 2,5 mg/15 j jusqu’à 10 mg/j, puis1 mg/mois avec si possible arrêt complet
• Durée totale : 12 à 24 mois• Test au SYNACTHÈNE® au sevrage : discuté
ÉVOLUTION
• Amélioration clinique spectaculaire (24 à 48 h), puis biologique (CRP puis VS)
• Surveillance clinico-biologique étroite +++ pendant la diminution de la corticothérapie• Corticodépendance non rare (place de la DAPSONE® en cas de sevrage difficile = ?)
RADIOLOGIE⇒ normale (ou lésionsdégénératives banales)
HISTOLOGIEBiopsie systématique de l’artèretemporale (BAT) très discutée
(mais impérative au moindre doutede maladie de HORTON)
TRAITEMENT
PPR ?
Chez un sujet âgé (> 60 ans)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 347/447
JUIN 1999
g q p p• Corticodépendance non rare (place de la DAPSONE en cas de sevrage difficile = ?)• Rechute toujours possible (même plusieurs années après)
MALADIE DE HORTON Anatomie pathologique, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 299
CÉPHALÉES• Dans 60 à 90 % des cas• Fronto-temporales, pulsatiles, insomniantes,
exacerbées par le passage du peigne(hyperesthésie du cuir chevelu)
MANIFESTATIONS OCULAIRES• Dans 50 % des cas• Atteinte uni ou bilatérale• Baisse de l’acuité visuelle par paliers,
amaurose brutale, amblyopie...
ARTHRO-MYALGIES= manifestations de la PPR(50% des cas)
SIGNESGÉNÉRAUX• Asthénie• Fébricule
ATTEINTES DES GROS VAISSEAUX• Expression clinique dans 15 % des cas• Souffle, abolition d’un pouls, Raynaud,
insuffisance aortique, insuffisance coronarienne,anévrysme ou dissection aortique +++
CLINIQUE
• Artérite temporale +++ = artères tortueuses,indurées, douloureuses, hypopulsatiles
• Palper également les artères faciales etoccipitales
• Fond d’œil
ATTAQUE
• Prédnisone (CORTANCYL®) : 1/2 à 1 mg/kg/j (30 à 60 mg/j)• Bolus de méthylprédnisolone (SOLUMÉDROL®) en urgence en cas
de forme grave (500 mg à 1 g en perfusion de 2 h, 1 à 3 jours)• Précautions hygiéno-diététiques et surveillance +++• Posologie d’attaque maintenue 1 mois
ENTRETIEN
• Décroissance posologique du CORTANCYL® très progressive : 5 mg/15 j jusqu’à 20 mg/j, puis 2,5 mg/15 j jusqu’à 10 mg/j, puis 1 mg/mois
• Durée totale : 18 à 24 mois• Sont discutés : test au SYNACTHÈNE® à l’arrêt du CORTANCYL®, mise
systématique à l’hydrocortisone (20 à 30 mg/j)
ÉVOLUTION
• Amélioration clinique spectaculaire (24 à 48 h), puis biologique• Surveillance étroite (évolution de la maladie, complications des corticoïdes)
BIOLOGIE
• Syndrome inflammatoire (↑ VS et CRP)• Cholestase modérée (↑ GGT et
phosphatases alcalines) ± ↑ destransaminases dans 1/3 des cas
• Pas de pic monoclonal
HISTOLOGIE
• BAT sous anesthésie locale, au moindre doute, large(au moins 4 cm), volontiers bilatérale
• Après début de la corticothérapie si forme sévère (menace visuelle +++)• Pour certains, orientée par un Doppler des artères temporales
• Résultats : pan-artérite inflammatoire, segmentaire, plurifocale,avec disparition de la limitante élastique interne +++
• Une BAT négative n’exclut pas le diagnostic de MH
TRAITEMENT
MALADIE DE HORTON ?
Chez un sujet âgé (> 60 ans)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 348/447
JUIN 1999
• Corticodépendance non rare, rechutes toujours possibles
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 349/447
SYNDROME DU CANAL CARPIENÉtiologie, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 301
• Moyens : infiltrations cortisonées, chirurgie (section du ligamentannulaire antérieur du carpe)
• Indications :- 1 à 3 infiltrations locales- chirurgie si infiltrations inefficaces, symptômes rapidement
récidivants ou signes déficitaires ou EMG très pathologique
CONTENU DU CANAL CARPIEN
• Tendons fléchisseurs des doigts- gaine digito-carpienne externe
(fléchisseur du pouce)- gaine digito-carpienne interne(fléchisseurs superficiels et profonds)
• Nerf médian : entre les 2 gaines etsous le ligament annulaire
CANAL CARPIEN
= tunnel ostéo-fibreux inextensible• En arrière : os du carpe avecprotrusion antérieure du semi-lunaire
• En avant : ligament annulaire antérieur
CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
• Signe de TINEL
• Manœuvres de surcompressiondu médian
• (test thérapeutique = infiltration)• ( EMG)
ACROPARESTHÉSIESNOCTURNES +++
• Uni ou bilatérales• Installation progressive• Concernent tout ou partie du territoire
sensitif du nerf médian (auriculaire épargné)• Cédent à la mobilisation
SIGNES INCONSTANTS
• Douleurs du poignet, irradiantdans avant-bras et bras
• Maladresse• Accés diurnes• Troubles vasomoteurs : œdème,
hypersudation, acro-cyanose
ÉVALUER LA SÉVÉRITÉ
• Déficit neurologique sensitifet/ou moteur
• Troubles trophiques• EMG
RECHERCHER UNE ÉTIOLOGIE
• Post-traumatique (fracture de l’extrémitéinférieure du radius, luxation du semi-lunaire)
• Micro-traumatique• Ténosynovites : infectieuses, inflammatoires
(PR, goutte tophacée)• Infiltrative : hormonale (myxœdème,
acromégalie, grossesse) ou maladie générale
(amylose, sarcoïdose)
Le SCC traduit la souffrance du nerf médian dans la gouttière carpienne,transformée en tunnel par le ligamentannulaire antérieur
NERF MÉDIAN
• 5 branches terminales :
- 1 branche externe, motrice, pouropposant et court abducteur dupouce, avec filet sympathique pourl’arcade palmaire superficielle
- 4 branches sensitives : face palmairede la main, des 3 premiers doigts etde la moitié externe de l’annulaire
• Médian = nerf mixte, sensitivo-moteuret sympathique
Chez une femme de la cinquantaine (périménopause)
SYNDROME DU CANAL CARPIEN
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 351/447
OSTÉOPOROSEÉpidémiologie, étiologie, diagnostic, prévention
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 303
TASSEMENT VERTÉBRAL• Dorsalgie ou lombalgie aiguë• Rythme mécanique• Jamais de compression neurologique• Évolution spontanément favorable• A terme : diminution de taille, rachialgies chroniques,
contact ilio-costal
AUTRES FRACTURES• Col du fémur• Poignet (Pouteau-Colles)• Côtes …
BIOLOGIE
• Bilan phospho-calcique normal• VS normale ou peu élevée• (Evaluation de l’ostéoblastose :
ostéocalcine)• (Evaluation de l’ostéoclastose :
pyridinolinurie)
PRÉVENTIF
• Eviction des toxiques : tabac, alcool• Exercice physique• Supplémentation vitamino-calcique (500 à 1000 mg/j de calcium + 400
à 800 UI/j de vitamine D)• Traitement hormonal substitutif (THS) : dès que possible, en l’absence de CI (cancer
du sein) avec surveillance étroite (mammographie)
CURATIF• Sels de fluor : à l’abandon• Bisphosphonates : étidronate (DIDRONEL®) de moins en moins
utilisé, alendronate (FOSAMAX ®) de plus en plus utilisé• Associations (bisphosphonate/THS…)
RADIOLOGIE
• Respect du mur postérieur vertébral• Respect des pédicules et des lames• Pas de tassement au dessus de D5
OSTÉODENSITOMÉTRIE(absorptiométrie biphotonique à rayons X)
• Indications : dépistage des patientesà risque, évaluation des effets d’untraitement
• Résultats : ostéoporose si T-score< -2,5 DS (OMS, 1994)
AUTRES
• Scintigraphie osseuse : hyperfixation nonspécifique du tassement récent, pas d’autresfoyers hyperfixants
• IRM• Histologie si doute persistant (avec métastase,
myélome, …)
DÉCOUVERTE FORTUITE(situation fréquente)
• Sur clichés standard (déminéralisation, tassement)• Par densitométrie osseuse systématique
ÉPIDÉMIOLOGIE
• En France : 70.000 tassements /an et 30.000 fracturesdu col/an (dont 20% décès à 1 an)
• Ostéoporose “densitométrique” : 20% des femmes de 65 anset 50% à 80 ans
• Facteurs favorisants : morphologiques (maigreur, petite taille),héréditaires, nutritionnels, hormonaux (carence estrogénique),tabac, alcool, …
ÉLIMINER• Les ostéoporoses secondaires : Cushing, acromégalie,
dysthyroïdie, …• Les déminéralisations non ostéoporotiques :
- bénignes : ostéomalacie, hyperparathyroïdie- malignes : myélome, métastases
CHEZ UNE FEMME POST-MÉNOPAUSIQUE
TRAITEMENT
OSTÉOPOROSE ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 355/447
HYPERCALCÉMIESÉtiologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr P. GEPNERService de Médecine Interne,
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 340
DÉCOUVERTE FORTUITE +++
APPRÉCIATION DE LA TOLÉRANCE
HYPERCALCÉMIES D’ORIGINE MALIGNE HYPERCALCÉMIES D’ORIGINE NON MALIGNE
CONFIRMATION +++
• Répétition des dosages• Dosage simultané de
l’albuminémie
DOSAGE dans le bilan d’une AFFECTION CONNUE
• Interrogatoire : notion de prisemédicamenteuse avec vitamine D, ATCDnéoplasique, lithiases urinaires répétées
• Examen clinique
• Bilan phospho-calcique, NFS, VS, EPP,protéinurie de Bence-Jones, myélogramme
• Clichés de débrouillage (crâne, bassin, rachis)
Si hypercalcémie non menaçante :• Dosages PTH 1-84 et AMPc urinaire• Dosage vitaminémie D (25-0H D3)
• Bilan thyroïdien• Scintigraphie osseuse• Biopsie médullaire• Imagerie (fonction du contexte)
MÉTASTASES OSSEUSES
• Etiologie la plus fréquente• Cancers ostéophiles : rein,
sein, thyroïde, poumon,prostate
• Radios, scintigraphie,biopsie médullaire
HYPERPARATHYROIDIEPRIMAIRE
• Syndrome phospho-calcique+++ (HC + hypophosphorémie)
• PTH 1-84 plasmatique et AMPc urinaire élevés
• Imagerie : scanner cervical,IRM, scintigraphie
parathyroïdienne au MIBI• Cervicotomie exploratrice
INTOXICATION VITAMINIQUE D
• Automédication,erreur deprescription, suicide
• Dosage de la 25-OHD3 plasmatique
AUTRES CAUSES
• Hypervitaminose A • Sarcoïdose• Immobilisation
prolongée• Hyperthyroïdie• Insuffisance rénale
aiguë et surrénale
aiguë
MYÉLOME
• HC survient dans30 % des cas
• Signe une massetumorale élevée(S ALMON et DURIE)
HYPERCALCEMIEPARANEOPLASIQUE
• Surtout cancerdu rein et dupoumon +++
• Augmentation de laPTHrp eteffondrement de la
PTH 1-84
CANCERPARATHYROIDIEN
(exceptionnel)
HYPERCALCEMIE SYMPTOMATIQUEsurtout si hypercalcémie importante,
constitution rapide, sujet âgé• Troubles digestifs (constipation, douleurs)• Troubles neuro-psychiques (asthénie,
faiblesse musculaire, syndrome dépressif)• Polyuro-polydipsie• Crise hypercalcémique aiguë +++
PRINCIPES THÉRAPEUTIQUES (en fonction de l’URGENCE +++)
• Traitement étiologique• Traitement des troubles hydro-électrolytiques (deshydratation,
hypokaliémie)• Correction de l’hypercalcémie
- corticoïdes (diminution de l’absorption intestinale)- furosémide (augmentation de l’excrétion urinaire) + hydratation
- calcitonine, bisphosphonates ++, (Pamidronate = AREDIA ®en perfusion IV) : diminution de l’ostéoclastose
- épuration extra-rénale
HYPERCALCÉMIE (> 2,60 mMol/l)
BILAN ÉTIOLOGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 356/447
JUIN 1999
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.L. JAGOTPneumologie Hôpital RobertBallanger, Aulnay-sous-Bois
Dr S. SALMERONHôpital de Bicêtre
Aventis
Internat 102 TABAGISMEEpidémiologie et pathologie liée au tabac
ARRET DU TABACTABAC = 4 groupes de substances
RECHERCHE DE FACTEURS ASSOCIÊSCANCÊRIGÈNES
• Exposition à l'amiante• Polluants industriels, toxiques
EFFETS PATHOGÈNES
SURMORTALITÉ NICOTINE
• Alcaloïde toxique• Responsable de l'accoutumance• Passage sanguin
• Effet adrénergique
MONOXYDE DE CARBONE (CO)• Grande affinité pour hémoglobine• Retentissement grave en cas
d'oxygénation compromise
IRRITANTS
• Phénols, acides organiques, acidecyanhydrique, acroléïne• Responsables de modifications de la
muqueuse bronchique
AGENTS CANCERIGÈNES• Hydrocarbures aromatiques
polycycliques (benzopyrène +++)• Constituent les goudrons
CANCER BRONCHO-PULMONAIRE(épidermoïde ++)
AUTRES CANCERS• ORL ++• Œsophage• Vessie
FONCTION RESPIRATOIRE = BPCO• Bronchite chronique, emphysème
• IRCO
AUTRES APPAREILS• Cardio-vasculaire : HTA, insuffisance
coronarienne, AVC, artérite• Ulcère gastro-duodénal• Pathologie de la grossesse• Polyglobulie
BILAN DU RETENTISSEMENT• Cliché du thorax• EFR• Eventuelles complications associées
PRÉCISER LE TABAGISME• Ancienneté• Gravité• Modalités• Test de dépendance de FAGENSTRÖM
• Aide au sevrage ?• Médications ?
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 360/447
ALCOOLISME - SYNDROME DE SEVRAGEDiagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 238
DIAGNOSTIC• Pré-DT : tremblement fin distal, intentionnel, hypertonie oppositionnelle, hyporéflexie
ostéo-tendineuse, anxiété, agitation, hypersudation, insomnie, tachycardie• DT : agitation, tremblements intenses généralisés, fièvre, sueurs, déshydratation globale,
délire confuso-onirique (zoopsies), obnubilation, désorientation temporo-spatialeMortalité = 15%
• Comitialité (état de mal possible)• Rechercher la cause du sevrage : infection, traumatisme, hémorragie digestive,
pancréatite… ⇒ traitement spécifique• Biologie : signes d'imprégnation alcoolique, signes de déshydratation
SURVEILLANCE• Conscience, état d'hydratation, comportement, pouls, TA, température, diurèse, glycémie capillaire
BILAN DU DT
• Glycémie, bilan hépatique, hémostase, gazométrie artérielle• Alcoolémie + toxiques associés• Bactériologie
• Imagerie : radio pulmonaire, scanner cérébral si point d'appel• ECG
TRAITEMENT
• Hospitalisation en chambre individuelle, éclairée (pas de contention)• Réhydratation par voie veineuse, > 3l/24h, G5% + 2g KCl + 4 gNaCl• Resucrage +++
• Vitaminothérapie B1/B6/PP (IM ou IV)• Traitement sédatif : benzodiazépine (TRANXÈNE® 50 à 100 mg/6h), carbamates• Traitement du facteur déclenchant +++
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 363/447
INTERPRÉTATION D’UNE ENQUÊTE ÉPIDÉMIOLOGIQUETypes d’enquète, notions de biais, causalité
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J. ANKRIGériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
Aventis
Internat 394
DESCRIPTIVES(= E. descriptive)
• Enquêtes transversales = vision instantanée du
problème de santé concerné• Enquêtes exhaustives (recensement)• Enquêtes par sondage = échantillon de population
Caractéristiques:- représentativité (sondage aléatoire ou méthode
des quotas)- précision (variable avec la taille de l’effectif)Biais : d’échantillonnage, d’investigation, erreur
systématique
À VISÉE ÉTIOLOGIQUE(= E. analytique)
• Enquêtes exposé/non exposé ou cohorte
= observation prospective de 2 groupes- réalisation difficile et lente- coût important- nombreux perdus de vue (= biais)
• Enquêtes cas/témoins= sélection par investigation rétrospective
- réalisation facile et rapide- coût modeste- choix des témoins = biais d’autosélection
ÉVALUATIVES(= E. évaluative)
• Essais randomisés : sujets répartis au
hasard entre les groupes bénéficiantou non de l’intervention• Essais comparatifs non randomisés :
2 groupes choisis à priori• Essais avant/après : comparaison de
groupes avant et après intervention
FACTEURS DE RISQUE et CAUSALITÉ
• Facteurs de risque = facteur qui va augmenter ou diminuer la survenuede l’événement
• Critères pour considérer une relation causale :
- Association entre facteur et maladie- Antériorité du facteur sur la maladie- Directionnalité de la relation = la maladie n’entraîne pas le facteur, mais
un changement du facteur entraîne un changement de la maladie
MÉTHODOLOGIE et CAUSALITÉ
• Biais = erreur aléatoire due aux fluctuations d’échantillonnage- Erreur systématique- Biais de sélection, de confusion, d’information
• Les enquêtes d’observation (E. descriptives et E. analytiques) autorisent :- jugement statistique (significativité)
• Les enquêtes expérimentales (E. évaluatives) autorisent :- jugement statistique (significativité)- jugement de causalité
ENQUÊTES ÉPIDÉMIOLOGIQUES
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 365/447
ÉVALUATION DES PROCÉDURES DE DIAGNOSTIC OU DE DÉPISTAGE Validité d’un test, sensibilité, spécificité, valeurs prédictives.
Définition et indications d’un dépistage de masse. A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J. ANKRIGériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
Aventis
Internat 396
DIFFÉRENTS TYPES DE DÉPISTAGE
CRITÈRES POUR LE DÉPISTAGE
VALIDITÉ D’UN TEST DÉPISTAGE
• De masse : appliqué à des groupes entiers de population
• Sélectif : réservé à certaines parties de la population
• Multiple : application simultanée de plusieurs tests
• Importance de la maladie
• Caractéristiques du test = fiable, peu couteux, sensible,spécifique, non traumatisant, applicable à la population
• Etat des connaissances sur l’histoire naturelle de la maladie
• Efficacité du traitement• Justification du coût de dépistage
SENSIBILITÉ = a / a+c = VP / VP+FN
SPÉCIFICITÉ = d / b+d = VN / VN+FP
VALEUR PRÉDICTIVE POSITIVE = a / a+b
RAPPORT DE VRAISEMBLANCE = [a / a+c] / [b / b+d]
TEST⊕
TEST
a (Vrais⊕)
c (Faux )
b (Faux⊕)
d (Vrais )
MALADIE⊕ MALADIE
- -
-
-
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 366/447
JUIN 1999
CONSOMMATION MÉDICALEDifférents postes et facteurs déterminants
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J. ANKRIGériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
Aventis
Internat 397
CONSOMMATION MÉDICALE TOTALE⇒ CMT = 728 Milliards de Francs en 1997 (12 431 F/habitant)
DÉPENSES COURANTES DE SANTÉ⇒ = 815Milliards de Francs en 1997
• Dépenses pour les malades (= 764)- dépense de soins et biens médicaux (710) 87,2 %- dépenses d’aide aux malades (43) 5,4 %- dépenses de subventions au système de soins (10), 1,3 %
• Dépenses de prévention (= 19)- prévention individualisable
- prévention collective• Dépenses en faveur du système de soins (= 32)
- recherche médicale et pharmaceutique (28)- formation des professionnels de la santé
• Dépense de la gestion générale de la Santé (= 13)- fonctionnement du ministère de la santé- gestion des prestations de soins par les mutuelles
CONSOMMATION DES SOINSET BIENS MÉDICAUX
(712 Milliards)
• Soins hospitaliers : 352 (49,4%)• Soins ambulatoires : 195 (27,3%)• Service de transport sanitaires• Biens médicaux
CONSOMMATION DEMÉDECINE PRÉVENTIVE
(16 Milliards)
• Services de médecine du travail• Services de médecine scolaire• PMI• Autres services sanitaires de
prévention individualisé
FACTEURS INFLUENÇANT LA CONSOMMATION
• Succès de la médecine, consensus social• Augmentation des prescripteurs et diffusion des appareillages• Médicalisation des problèmes “non médicaux”• Changement d’attitude culturelles face à la médecine• Augmentation des maladies chroniques• Extension de la protection sociale• Facteurs individuels• Facteurs démographiques (age,sexe, état matrimonial)• Facteurs géographiques- accessibilité aux soins• Facteurs socio-économiques
FINANCEMENT DES DÉPENSES DE SOINS
• Sécurité sociale (73%)• État et collectivités locales• Mutuelles• Ménages par le paiement d’un ticket modérateur (21%)
Consommation médicale = valeurs des biens etservices médicaux consommés au cours d’une annéeet ensemble des dépenses de santé supportés parles organismes financeurs et par les individus
↑ de la CSBM = 11 % depuis 1993
CONSOMMATION MÉDICALE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 370/447
PERTE D’AUTONOMIE DU SUJET ÂGÉÉtiologie, moyens d’évaluation, conséquences sur la prise en charge médico-sociale A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J. ANKRIGériatrie-Gérontologie
Hôpital Sainte Périne, Paris
Aventis
Internat 401
PRISE EN CHARGE MÉDICO-SOCIALE
CONCEPT OMS
• Déficience = altération des structures anatomiques, physiques ou psychiques• Incapacité = réduction partielle ou totale de la capacité à accomplir une activité• Handicap = résultante de l’incapacité et de l’environnement
GRILLES D’ÉVALUATION
• Nombreuses• Qualités métrologiques adéquates
= validité, fiabilité, acceptabilité
PATHOLOGIE AIGUË PATHOLOGIE SUBAIGUË
• Déficience(s) sensorielle(s)• Troubles de la marche et chutes• Incontinence• Détérioration intellectuelle
• Tenter de réduire la ou les déficiences etd’améliorer les capacités fonctionnelles
• Agir sur l’environnement matériel et social qui,à déficiences égales, augmente ou diminue le
risque de handicap
• Aggravation progressive d’unemaladie chronique (rechercherun facteur déclenchant)
• Maladie intercurrente• Choc psychologique• Changemenent social, perturbant un
équilibre somato-psychique fragilisé
FACTEUR(S) SPÉCIFIQUE(S) DE LA PERTE D’AUTONOMIE
MOYENS D’ÉVALUATION
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 372/447
LA RELATION DOSE-EFFETDANS LA PRESCRIPTION DU MÉDICAMENT
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr B. DIQUETPharmacologie clinique
Hôpital de laPitié-Salpétrière, Paris
Aventis
Internat 368
DOSE
Pharmacocinétique Absorption, distribution, métabolisme, élimination
CONCENTRATIONCIRCULANTE
Passage tissulaire
CONCENTRATION AU SITE D’ACTION
(récepteur)
Fixation réversiblesur le récepteur EFFET SECONDAIRE
EFFETPHARMACODYNAMIQUE
EFFET THÉRAPEUTIQUE
RELATION HABITUELLE CAS PARTICULIERS
• Pour un effet donné, représentationpar un modèle Emax(effet maximum)
- Courbe sigmoïde- Effet ↑ avec la concentrationpuis plafonne
• Chaque effet - thérapeutique- pharmacologique- indésirable
a sa propre courbe concentration-effet (dose-effet)
• plus la différence entre dose efficaceet dose toxique est grande plus lamarge thérapeutique est grande
• Fixation IRRÉ VERSIBLE sur le récepteurLe modèle est différent (exemple : aspirine et inhibition de la
cyclooxygénase plaquettaire).L’effet n’est plus relié à la dose ou à laconcentration
• Courbe en cloche (en U inversé)
100
50
0log concentrationlog dose
20
80
E f f e t
( % )
Max
CE50
DE50
Relation concentration-effet
la relation estapparemment
linéaire entre20% et 80%du max
Courbe sigmoïde liant l’intensité de l’effetau logarithme de la concentration (dose)
plasmatique du médicament.
Effet
thérapeutique
indésirable
CE50DE50
CE50DE50
Effet
Quand la dose ↑ au-delàd’un seuil l’effet ↓(ex : nortryptiline)
conséquence thérapeutique
Il faut tenter de ↓ la dosepour ↑ effet
Emax . C
E = -----------------CE50% + C
où : E = effetEmax = effet maximumCE50 = concentration d’agoniste produisant 50%
de l’Emax = exposant exprimant la sigmoïdicité de la courbe,sans signification pharmacologique
PUISSANCE ≠ EFFICACITÉLa CE50 (DE50) traduit la puissance d’un agoniste :- très informatif de comparer les doses de différentes
molécules produisant la même amplitude d’effet
- peu intéressant de comparer les effets produitspar les mêmes doses de différents agonistes
Effet 100
50
010 100 1000
log concentration (ou dose)
CE50
x et ymêmeefficacité
y = 10 x moinspuissant que x
x y
plusefficace
z = 2 x plus efficace que y
z
CE50
! Concentration / Dose
ex : modif. PA, glycémie
évalué sur :
- marqueurs de substitution,
- clinique (ex : ↓ mortalité)
RELATION DOSE-EFFET
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 375/447
SUBSTANCES INOTROPES POSITIVES(DIGITOXINE et DIGOXINE)
Diagnostic, évolution A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 371
GLUCOSIDES CARDIOTONIQUES
INDICATIONS
SURDOSAGE DIGITALIQUE
CONTRE-INDICATIONS
CÉDILANIDE DIGOXINE DIGITOXINE
PRÉCAUTIONS
troubles digestifs, neuro-sensoriels, conductifs et rythmiques(TSA+++, ESV bigéminées)
conduite à tenir : - arrêt du digitalique et dosage sérique- apport potassique (si hypokaliémie)- sonde d'EES si BAV III- DILANTIN® IV si hyper-excitabilité
- anticorps spécifique (si intoxication massive)
(inotropes ⊕)• Inhibition de la pompe Na/K ATPase• Diminution de la période réfractaire du myocarde• Augmentation de la période réfractaire du tissu de conduction
• Action rapide• 1/2 vie = 30 h• Début d'action = 30 mn• Elimination urinaire• Posologie : 1/2 à 1 ampoule x 3/j
• Action lente• 1/2 vie = 36 h• Début d'action = 2 h• Elimination urinaire• Métabolisme rénal à 80 %• Posologie : 1/2 à 1 cp/j
• Action lente• 1/2 vie = 4 à 6 jours• Début d'action = 4 à 5 h• Elimination digestive (30 %) et urinaire (70 %)• Métabolisme hépatique• Posologie : 1/2 à 1 cp/j
index thérapeutique faible précautions si insuffisance rénale (digoxine)• Adaptation au taux sanguins : - digoxine : 0,5 à 2,4 g/l
- digitoxine : 5 à 25 g/l• Surveillance de la kaliémie• Arrêt du digitalique avant CEE
• Insuffisance cardiaque (surtout en AC / FA)• Troubles du rythme supra-ventriculaires
(AC / FA, flutter, TSA)
• BAV non appareillés• TV et ESV polymorphes• Syndrome de WOLF P ARKINSON WHITE
• Hypokaliémie, hypercalcémie• CEE• CMO (+/-)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 376/447
JUIN 1999
DIURÉTIQUESPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 372
DIURÉTIQUES
INDICATIONS EFFETS SECONDAIRES
INSUFFISANCECARDIAQUE
SYNDROMENÉPHROTIQUE
HTA
HYPOKALIÉMIANTS ÉPARGNEURS POTASSIQUES
DIURÉTIQUES DE L'ANSE THIAZIDIQUES SPIRONOLACTONES AUTRES
TROUBLESHYDRO-ÉLECTROLYTIQUES
TROUBLESMÉTABOLIQUES
OTOTOXICITÉ ALLERGIES
ASSOCIATIONS
MODURETIC®
(amiloride + thiazidique)
ALDACTAZINE®
(spironolactone + thiazidique) CYCLOTERIAM®
(triamtérène + thiazidique)
• Diminution de la réabsorption de sodium• Vasodilatation périphérique LASILIX ® :
- cp à 20, 40 et 500 mg- gel. à 60 mg (forme retard)- amp. à 20 et 250 mg
BURINEX ® (5 mg # 80 mg de LASILIX ®)
• Anti-aldostérone = inhibitioncompétitive de la liaisonaldostérone sur récepteurcellulaire
augmentation de l'éliminationurinaire de sodium et de HCO3-
ALDACTONE® : cp à 50 et 75 mg SOLUDACTONE® : amp à 100 mg
• Action indépendantede l'aldactone
TERIAM®
MODAMIDE®
• Diminution de laréabsorption de sodium parle segment de dilution
• Diminution de la calciurie ESIDREX ® : cp à 25 mg
• OAP LASILIX ®
• IC chronique :- LASILIX ® (± IEC)- Anti-aldostérone (+/-)
• Hypokaliémie (diurétiques de l'anse,thiazidiques)
• Hyperkaliémie (spironolactones)• Alcalose métabolique (LASILIX ®,
thiazidiques)• Acidose hyperchlorémique
(épargneurs potassiques)• Hyponatrémie, déshydratation,
insuffisance rénale fonctionnelle
• Hyperglycémie (thiazidiques)• Hyperuricémie (thiazidiques,
LASILIX ®)• Hyperlipémie (thiazidiques)
LASILIX ® ,thiazidique ouassociation
Si insuffisance rénale associée, seuls lesdiurétiques de l'anse sont utilisables
LASILIX ® à fortesdoses
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 377/447
JUIN 1999
HÉPARINESPrincipes et règles d’utilisation. Posologie des héparines non fractionnées
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 373a
INDICATIONS
HNF HBPM
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI• Respect des précautions d'emploi : HTA mal contrôlée, ulcère gastro-duodénal évolutif • Adaptation au poids et aux contrôles biologiques (traitement curatif)• Surveillance des plaquettes +++ : thrombopénie à l'héparine survenant en majorité
entre 5ème et 21ème jour de traitement (rare avec les HBPM)• Si hémorragie : neutralisation de l'héparine par sulfate de protamine
NON FRACTIONNÉE (HNF)• HÉPARINE IV = héparinate de sodium⇒ 1 ml = 5000 U
• HÉPARINE SC = CALCIPARINE®
⇒ 0,2 ml = 5000 U
PRÉVENTIF⇒ CALCIPARINE® = 0,2 ml X 3/j SC• Prévention des thromboses
veineuses chez l'alité
CURATIF⇒ 500 UI/kg/j
• Thrombose veineuse profonde ± EP• Ischémie aiguë des membres• Infarctus du myocarde, arythmie complète par FA • Evaluation de l'efficacité :
- TCA = 2 x témoin
- Héparinémie anti II A = 0,2 à 0,4 UI/ml
PRÉVENTIFch i ru rg ie
• LOVENOX ® 2 000 UI : 0,2 ml/j SCet 4 000 UI : 0,4 ml/j SC
• FRAXIPARINE® : 0,3 ml/j SC• FRAGMINE® : 0,1 à 0,2 ml/j SC
aff ec ti on médic ale aig uë • LOVENOX ® 4 000 UI : 0,4 ml/j SC
CURATIFph lébit es
• LOVENOX ® 1 000 UI : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)• FRAXIPARINE® : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)• INNOHEP® : 175 UI/kg en 1 injection SC
ango r ins tab le
• LOVENOX ® 1 000 UI : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)• FRAXIPARINE® : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)
BAS POIDS MOLÉCULAIRE (HBPM)
• LOVENOX ® :- Préventif : 0,2 ml (2 000 UI Anti XA)
0,4 ml (4 000 UI Anti XA)- Curatif : 0,6 ml (6 000 UI Anti XA)
0,8 ml (8 000 UI Anti XA)1 ml (10 000 UI Anti XA)
• INNOHEP® :- Préventif : 0,25 ml (2 500 UI Anti XA)
0,35 ml (3 500 UI Anti XA)0,45 ml (4 500 UI Anti XA)
- Curatif : 0,5 ml (10 000 UI Anti XA)0,7 et 0,9 ml
• FRAXIPARINE® : 0,3 ml = 3000 UI anti X A (= 7 500 U. indice CHOAY)
• FRAGMINE® : 0,2 ml = 5000 UI anti X A
MODE D'ACTION
• Action anticoagulante par association àl'antithrombine III (AT III)
• Le complexe héparine/AT III a uneaction instantanée
• Effets :
Dose-dépendants- Anti X A : même à faible concentration- Anti II A : à fortes concentrationsLiés au poids moléculaire- HNF : effet anti X A = effet anti II A
- HBPM : effet anti X A > effet anti II A
HÉPARINES373b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 378/447
JUIN 1999
ANTI-VITAMINES KPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 373b
DÉRIVÉS DE LA COUMADINE
ex : SINTROM®
DÉRIVÉS DE L'INDANEDIONE
ex : PREVISCAN®
MODE D'ACTIONInterférence dans le métabolisme de lavitamine K, induisant la synthèse dePIVKA, non fonctionnels, sans activitéanti-coagulante
INDICATIONS
Thrombose veineuse profonde et EP (en relaisd'une héparinothérapie)
Prévention des accidents emboliques :- Cardiopathies très dilatées- AC / FA isolée, RM avec AC / FA ++- Prothèse valvulaire mécanique- Thrombus intra-ventriculaire gauche- AVC d'origine embolique
Déficits constitutionnels en AT III ou en Protéine C
CONDUITE DU TRAITEMENT / PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
Respect des contre-indications En relais de l'héparine : période de chevauchement jusqu'à équilibration du TP Proscrire toute injection IM Education du patient :
- Risques de potentialisation : insuffisance rénale, hypolipémiants, sulfamides, Allopurinol, Amiodarone…
- Risques d'inhibition : Cholestyramine, barbituriques, Rifampicine, aliments riches en Vit K (choux …) Surveillance biologique +++ : TP et INR (International Normalized Ratio)
- TP efficace : 25 à 35 % - INR : 3 à 4- Prévention primaire : TP # 40 % - INR : 2 à 3
Hémorragie grave : - TP en urgence et arrêt de l'AVK - PPSB- Vitamine K1 en IV lent (±)
ANTI-VITAMINE K 373c373a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 379/447
JUIN 1999
THROMBOLYTIQUESPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 373c
RELATIVES
• Âge > 70-80 ans• ATCD d’ulcère• MCE violent
MÉCANISME D’ACTION
• Enzymes activatrices du plasminogène• Convertissant le plasminogène en plasmine• Plasmine ⇒ lyse du fibrinogène et de la fibrine
⇒ ↓ fibrinogène, ↑ PDF
THROMBOLYTIQUES
1ÈRE GÉNÉRATION
• Streptokinase : STREPTASE® *• Urokinase : ACTOSOLV-UROKINASE®
2ÈME GÉNÉRATION
• rt-PA : ACTILYSE®
• APSAC : EMINASE® *• Rétépelase : RAPILYSIN®
COMPLICATIONS
• Risque hémorragique• Allergie avec EMINASE® et STREPTASE®
* : substances immunogènes obtenues à partird’enzymes d’origine streptococciques
INDICATIONS
• IDM à la phase aiguë• EP massive• Ischémie aiguë des membres inférieurs
ABSOLUES
• Pathologie intracrânienne• Péricardite• HTA sévère• Rétinopathie
• Chirurgie < 10 jours• Ulcère évolutif • Tumeur maligne• Dissection aortique• Ponction artérielle récente
non compressible• Trouble de la crase sanguine
CONTRE-INDICATIONS
373b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 380/447
JUIN 1999
INHIBITEURS CALCIQUESPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 374a
EFFETS SECONDAIRES
Communs :
- Céphalées, vertiges- Œdèmes des MI- Palpitations, flush, hypotension
Spécifiques :- Torsade de pointe (Bépridil), surtout si allongement
de QT et hypokaliémie
INDICATIONS
• Insuffisance coronaire (angor spastique +++)
• HTA • Troubles du rythme supra-ventriculaires et jonctionnels (ISOPTINE®)• Syndrome de RAYNAUD
N.B. : • Pour ADALATE® 10 et 20 LP, il existe actuellement 3 indications :- Angor spastique- Angor stable, en association aux -bloquants- Phénomène de R AYNAUD
• UNICORDIUM®
- seule indication : Angor
CONTRE-INDICATIONS
• Grossesse et allaitement
• BAV de haut degré• Dysfonction sinusale• Insuffisance cardiaque non
compensée (sauf AMLOR®)
BENZOTHIAZÉPINES (BTZ)
TILDIEM® 60BI-TILDIEM® 90 et 120MONOTILDIEM® LP 200 et LP 300
DIHYDROPYRIDINES (DHP)
ADALATE® 10 et 20 LPCHRONADALATE® 30LOXEN® 20 LP AMLOR®, FLODIL®
BAYPRESS® NIDREL®
CALDINE®, ICAZ®
PHÉNYLALKYLAMINES (PA)
ISOPTINE® 40ISOPTINE® 120ISOPTINE® 240 LP
AUTRES
(UNICORDIUM® 100, 200, 300)
MODE D'ACTION
⇒ Inhibition sélective des canaux calciques dépendantsdu potentiel de membrane (V.O.C.)
Sur le muscle lisse vasculaire ⇒ relaxation ⇒ vaso-dilatation
coronaire et diminution des résistances périphériques Sur le myocarde : effets chronotrope et inotrope variables selonles produits, ralentissement de la conduction AV
INHIBITEURS CALCIQUES374b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 381/447
JUIN 1999
DÉRIVÉS NITRÉSPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 374b
EFFETS SECONDAIRES
• Céphalées, flush• Tachycardie réflexe• Hypotension orthostatique• Méthémoglobinémie• Allergie de contact avec
certains dispositifstransdermiques
INDICATIONS
• Angine de poitrine• Insuffisance cardiaque• OAP• Poussée hypertensive
CONTRE-INDICATIONS
• CMO (↑ l'obstacle éjectionnel)• Infarctus du VD (collapsus)
ISOSORBIDE MONONITRATE
MONICOR®
ISOSORBIDE DINITRATE
RISORDAN®, DISORLON®
TRINITRINE
NATIROSE®,LENITRAL®
Dispositifs transdermiques :- NITRIDERM®, TRINIPATCH®,
DIAFUSOR®…
A part : SYDNONIMINES
CORVASAL® 2 et 4 mg(donneur d'EDRF
et antiagrégant plaquettaire)
MODE D'ACTION
⇒ vasodilatateurs à prédominanceveineuse → diminution du retour
veineux → diminution de la précharge
Vasodilatation veineuse par↑ synthèse de prostaglandines par
endothélium ⇒ : Insuffisance cardiaque : ↓ des
pressions de remplissage du VG Coronaropathies : action anti-
spastique, vasodilatation coronaireet redistribution du débit vers lescouches sous-endocardiques
DÉRIVÉS NITRÉS
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
Respect d'intervalles libres sans prisede nitrés, car phénomène de tolérance⇒ inefficacité en cas de prises continues
à fortes doses Dans l'infarctus aigu : pas de TNT
si atteinte du VD (car ↓ du remplissage) TNT sublinguale (cp ou spray) :
- à prendre en position allongée- risque d'hypotension sévère si posologie
importante- à croquer et laisser fondre sous la langue
(éducation ++) Dispositifs transdermiques :
- varier les sites
374c374a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 382/447
JUIN 1999
INHIBITEURS DE L’ENZYME DE CONVERSION DE L’ANGIOTENSINEPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,
Hôpital Ambroise Paré,
Boulogne - Billancourt
Aventis
Internat 374c
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
• Surveillance de la fonction rénale etde la kaliémie
• Augmentation posologique progressive• Eviter l'association aux diurétiques
hyperkaliémiants
EFFETS SECONDAIRES
- Hypotension- Toux- Altération de la fonction rénale- Agueusie- Eruption- Neutropénie, agranulocytose- Œdème de QUINCKE
INDICATIONS
• HTA : diminution des résistances périphériques⇒ vasodilatation
• Insuffisance cardiaque :- augmentation de l'index cardiaque- diminution de pré et post-charge
• Infarctus avec fraction d'éjection basse (< 40 %)
CONTRE-INDICATIONS
• Grossesse et allaitement• Sténose bilatérale des artères rénales
(ou unilatérale sur rein unique)• Allergie connue aux IEC
MODE D'ACTION
IEC inhibition de la productiond'angiotensine II par blocagede l'enzyme de conversion- ↓ production d'aldostérone- ↓ dégradation des bradykinines
vasodilatatrices
• LOPRIL® (25 ou 50 mg) :- 50 mg/j pour HTA - jusqu'à 150 mg/j pour insuffisance cardiaque
• RENITEC®
(5 et 20 mg)• TRIATEC® (1,25 - 2,5 et 5 mg) …• Association IEC + diurétique :
- CORENITEC®
- CAPTEA ®
INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION
374b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 383/447
JUIN 1999
ANTIBIOTIQUES ANTIBACTÉRIENSDonnées générales sur les modes d’action et les mécanismes de résistance
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr S. VIGNESService de Médecine Interne
Hôpital Saint-Louis, Paris
Aventis
Internat 375
Action surl’hydrofolate
réductase
• Sulfamides
• Triméthoprime
Action surl’ARN polymérase
• Rifampicine
Sous-unité ribosomale 30S :blocage de l’élongation de la
synthèse protéique
• Aminoglycosides
• Cyclines
Sur la traductiondes ARN messagers
• Fucidine
MODES D’ACTION
ACTION SUR LA PAROIBACTÉRIENNE
• -lactamines : blocage de la synthèsedu peptidoglycane par des liaisonscovalentes aux PLP (protéines de liaisonà la pénicilline) avec mise en jeu de
systèmes aboutissant à la mort cellulaire• Glycopeptides (vancomycine,teicoplanine) : inhibition de la synthèsedu peptidoglycane
• Fosfomycine : inhibition de la synthèsedes précurseurs du peptidoglycane
SYNTHÈSEDE L’ADN SYNTHÈSEDES PROTÉINES SYNTHÈSEDE L’ARN
ACTION SUR LE MÉTABOLISMEDE LA BACTÉRIE
ALTÉRATIONDE L’ANTIBIOTIQUE
• Hydrolyse chimique : -lactamines et-lactamases (dont l’activité est plus oumoins étendue, -lactamases à spectre
élargi). Elles peuvent être constitutives(chromosomiques), acquises ettransférables (plasmidiques)
• Aminoglycosides : acétylation, adénylationou phosphorylation enzymatiques
• Phénicolés : acétylation de la molécule
ALTÉRATIONDE LA PERMÉABILITÉ
• -lactamines : elles utilisent des canauxtransmembranaires des bactéries Gramnégatif, les porines, pour accéder auxPLP. Une diminution de leur nombre,
combinée parfois à une -lactamase peutentraîner une résistance à l’antibiotique
MÉCANISMES DE RÉSISTANCE
Action sur l’ADN gyrase(topo-isomérase II : enzyme
permettant le surenroulementde l’ADN)
• Quinolones etfluoroquinolones
Sous-unité ribosomale 50S :blocage de l’élongation de la
synthèse protéique
• Macrolides et apparentés
(synergistines, lincosamides)• Phénicolés
MODIFICATION DES CIBLESDE L’ANTIBIOTIQUE
• -lactamines : diminution de l’affinité pourla cible (PLP) (ex : apparition d’une nouvellePLP 2a des staphylocoques méthi-R)
• Macrolides et apparentés : méthylation
de la cible, sous-unité 50S ribosomale• Quinolones : mutation de l’ADN gyrase• Rifampicine : mutation de l’ARN
polymérase
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 388/447
ANXIOLYTIQUESPrincipes et règles d’utilisaton
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr G. MASSEMission Nationale
Appui Santé MentaleParis
Aventis
Internat 380
PRESCRIPTION : POURQUOI ET COMMENT ?
• La prescription d’anxiolytiques n’est pas un geste systématique enprésence d’une “anxiété-symptôme”
• Elle vise à réduire une symtomatologie paroxystique ou pénible, pourpermettre la prise en compte des problèmes sous-jacents
• Posologies initiales modérées puis progressivement croissantes
• Répartition des prises selon la demi-vie
• Limitation de la durée du traitement à quelques semaines
• Se méfier des potentialisations : alcool, neuroleptiques, hypnotiques...
INCIDENTS
• Somnolence et insomnie
• Dépendance psychique (auto-médication)
• Dépendance physique (abus toxicomaniaques)
ACCIDENTS
= Intoxication aiguë dans un contexte suicidaire (risque plus importantavec les carbamates : collapsus)
Diazepam comprimés à 2, 5 et 10 mg longue 2 à 30 mg
(VALIUM®)
Clorazepate gélules à 5 et 10 mg
(TRANXÈNE®) comprimés à 50 mg longue 10 à 50 mg
ampoules à 20 et 50 mg
Oxazepam comprimés à 10 et 50 mg courte 15 à 150 mg
(SÉRESTA ®) ampoules à 10 mg
Lorazepam comprimés à 1 et 2,5 mg courte 4 à 12 mg
(TÉMESTA ®)
Clobazam comprimés à 10 et 20 mg 10 à 60 mg(URBANYL®)
Meprobamate comprimés à 250 et 400 mg 1200 à 1600 mg
(EQUANIL®) ampoules à 400 mg
CONTRE-INDICATIONS
• Myasthénie
• Insuffisance respiratoire décompensée
• Sujet âgé : prudence car risque de somnolence, hypotonie et incoordination
PRÉSENTATION DEMI-VIE POSOLOGIE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 389/447
JUIN 1999
• Grossesse• Insuffisance rénale• Déplétion hydro-sodée,
régime hyposodé, diurétique
• Hypothyroïdie• Insuffisance cardiaque• Compliance impossible
LITHIUMPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
Aventis
Internat 381a
ACCÈS MANIAQUES PRÉVENTION DE LA MALADIE
MANIACO-DÉPRESSIVE
SCHIZOPHRÉNIE
DYSTHYMIQUE
LITHIUM
BILAN PRÉTHÉRAPEUTIQUE• Ionogramme sanguin (natrémie++)• Urée, créatinine, ECBU, HLM• S'assurer de l'absence de grossesse• Bilan thyroïdien : T3-T4-TSH• ECG
SURVEILLANCE• Clinique ++• Lithiémie : le matin à jeûn jusqu’à
équilibre (0,6-1,2 mmol/l), mensuelpendant un an puis tous les 3 mois
• Dosage intra-érythrocytaire (N=1/2 tauxplasmatique) : marqueur précoce de
l’intoxication• Bilan rénal, T3-T4-TSH/an
MODALITÉS• TÉRALITHE® : - cp. séc. 250mg :
à dose progressive 3 cp/j en 2–3 prisesaux repas puis augmenter par palier de1 cp/semaine jusqu’à posologie efficacenon toxique (taux thérapeutiques sur3 prélèvements à 8 j d’intervalle)
EFFETS INDÉSIRABLES
Neuro-psychiatriques :• Abattement, passivité, indifférence, amnésie,• Tremblement digital, dysarthrie
Endocriniens :• Prise de poids (70%)• Goître euthyroïdien (15%), hypothyroïdie• Polyuro-polydipsie
Cardiologiques :• ESV, bradycardie sinusale, aplatissement des ondes T, myocardite (exceptionnel)
Digestifs (++) :• Nausées, goût métallique, sécheresse buccale, diarrhée, gastralgies
Divers
• Syndrome néphrotique (G.E.M.), éruption acnéiforme, alopécie, psoriasis,hyperleucocytose, lymphopénie
RÈGLES D’UTILISATION
SURDOSAGE
Prodromes (1,5 à 2 mmol/l) :• Asthénie, somnolence, troubles digestifs +++
(vomissements, diarrhées), tremblements Etat :
• Syndrome cérébelleux (ataxie, vertiges), dysarthrie• Confusion, coma hyperéflexique, crises comitiales• ECG : troubles de la repolarisation et du rythme
(élargissement QRS)• Oligoanurie (2 mmol/l) => EER
CONTRE-INDICATIONS
381b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 391/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. GEPNER-DEBRUNService de Réanimation polyvalente
Hôpital de Saint-CloudDr L. GALICIER
Service de Médecine InterneCentre hospitalier intercommunal
de Créteil
Aventis
Internat 382a 382bAGONISTES BÊTA-ADRÉNERGIQUES
(adrenaline, dopamine, dobutamine, salbutamol)Principes et règles d’utilisation
MÉDICAMENTSEFFETS
GALÉNIQUE INDICATIONSCONTRE- ASSOCIATIONS
PHARMACOLOGIQUES INDICATIONS PROSCRITES
• 2 à 5 γ /kg/mn= Agoniste δ : ↑ du débit de perfusion
rénal, mésentérique, coronaire
• 5 à 15 γ /kg/mn= Agoniste β1
• 15 à 25 γ /kg/mn= Agoniste α + β1
Agoniste α et β- inotrope ⊕- chronotrope ⊕- dronotrope ⊕- bathmotrope ⊕- bronchodilatation- vasoconstriction ⇒ ↑ PA
Agoniste β1 pur
- inotrope ⊕- chronotrope faible- bathmotrope faible- vasodilatation⇒ • ↑ PA seulement si bas débit
• ↓ PA si hypovolémie
⇒ ↑ débitcardiaqueet VO2
- bronchodilatation- vasoconstriction locale
- bronchodilatation- vasoconstriction- initrope faible- dromotrope ⊕- chronotrope ⊕- bathmotrope ⊕
• Spray• Poudre (turbuhaler)⇒ s’assurer de la bonnetechnique de l’administration
• Aérosols (ampoule)
• Ampoule⇒ voie SC 1amp à 0,5 mg/4 à 6 h⇒ voie IV 0,2 γ /kg/mn en
attaque, puis 0,5 à 1,5 mg/h,
patient scopé
• Bronchospasme- asthme- asthme aigu grave- BPCO
• Asthme aigu grave• Tocolyse• Certaines dystocies
Allergie aux constituants• Halogénés• IMAO
• IDM• Angor instable• Angor sévère• Infection amniotique• Trouble du rythme
± hyperthyroïdie
• Halogénés• IMAO
• Ampoule 0,25 ; 1 et 5 mg• Posologie selon indications
• Ampoule 250 mg• Posologie 5 à 10 γ /kg/mn
• Ampoule 200 et 50 mg
• Chocs- anaphylacique- septique- cardiogénique
• Arrêt cardiaque• Œdème de QUINCKE
• Laryngite obstructive de l’enfant (aérosol)
• Angor• HTA • CMO• Trouble du rythme
grave
• CMO
• Phéochronocytome• Tachycardie
ventriculaire• ESV nombreuses• CMO si > 5 j/kg/mn
• Halogénés
• IMAO• Tricycliques
• Halogénés• IMAO• Tricycliques
• Choc cardiogénique• IVG aiguë
• États de chocs, surtout septique maisaussi cardiogénique
INHALÉS- BRICANYL®
- VENTOLINE®
- MAXAIR®
IV ou SC- BRICANYL®
- SALBUTAMOL®
- VENTOLINE®
⇒ ↑ débitcardiaque ADRÉNALINE
DOBUTAMINE
A
NGIONISTES2
PU
RS
DOPAMINE
Précautions d’emploi communes au médicaments des états de chocs : - patient scopé, monitoring de la PA - posologie progressive jusqu’à la dose minimale efficace, sevrage progressif - correction de toute hypovolémie- pas de dilution dans les solutés alcalins (inactivation)
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 392/447
JUIN 1999
BÊTA-BLOQUEURSPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr L. GALICIERService de Médecine Interne
Centre hospitalier intercommunal de Créteil
Aventis
Internat 382b
MODE D’ACTION
Antagonisme compétitif descatécholamines au niveau desrécepteurs -adrénergiques
INDICATIONS CONTRE-INDICATIONSRELATIVES
• BPCO,• Diabète traité par
hypoglycémiant,• Phéochromocytome,• Risque de choc anaphylactique,• Insuffisance rénale : choisir un
produit à élimination hépatique• Insuffisance hépatique : choisir un produit à élimination rénale• Grossesse : surveiller le nouveau-né pendant 5 jours• Allaitement : seul le propranolol est autorisé
• Bradycardie• BAV
• IVG• Hypotension
• Crise d’asthme• R AYNAUD
• Éruptionpsoriasiforme
• Troubles digestifs• Hypoglycémie
• Sécheresselacrymale
• Aggravation deschocs
anaphylactiques
• Cauchemars• Insomnie
• Impuissance
PHARMACOLOGIE
• Liposolubles (élimination hépatique) ou hydrosolubles(élimination rénale)• Avec ou sans activité sympatique intrinsèque (ASI)• Cardiosélectifs (1 sélectif) ou non
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI• Ne jamais arrêter brutalement
chez le sujet coronarien.• Introduire progressivement jusqu’à ce que la FC soitdiminuée de 25 %
• HTA • Insuffisance coronarienne• CMO• Ralentir flutter et ACFA • Prévenir les tachycardies jonctionnelles
• Hyperthyroïdie : manifestationscardio-vasculaires
• Migraine• Algie faciale• Tremblement essentiel, trac
• VO grade II• Algodystrophie• Glaucome à angle ouvert
(collyre)• Indications particulières :
- Sotalol (activité amiodarone-like) : arythmie supra-ventriculaire et ventriculaire
- Carvedilol (introductionhospitalière) : insuffisancecardiaque
Produit ASI Sélectivité -1 Élimination Spécialité
Acébutolol + + mixte SECTRAL®
Métoprolol 0 + foie SÉLOKEN®
Aténolol 0 ++ rein TÉNORMINE®
Propranolol 0 0 foie AVLOCARDYL®
Pindolol +++ 0 mixte VISKEN®
Labétolol 0 0 mixte TRANDATE®
Sotalol 0 0 rein SOTALEX ®
Carvédilol 0 0 foie KREDEX ®
EFFETS SECONDAIRES
BÊTA-BLOQUEURS
FORMELLES
• Asthme,• Bradycardie < 45 mn,• Insuffisance cardiaque congestive
non contrôlée,• BAV de haut degré non appareillé,• R AYNAUD (si cardiosélectif et sans ASI)
382a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 393/447
JUIN 1999
ATROPINEPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr A. GEPNER-DEBRUNService de Réanimation
polyvalenteHôpital de Saint-Cloud
Aventis
Internat 383
GALÉNIQUE
• Comprimés, ampoules, collyres• Posologie : 1/4 à 1 mg SC, per os ou IV
CONTRE-INDICATIONS
• Glaucome à angle fermé• Adénome prostatique
EFFETS PHARMACOLOGIQUES
⇒ Inhibition compétitive des récepteursmuscariniques de l’acétylcholine
• Mydriase, paralysie de l’accomodation, augmentationde la pression oculaire
• Tachycardie sinusale• Dilatation bronchique• Réduction des sécrétions, (bronchiques, digestives …)• Contraction du sphincter vésical• Sédatifs
EFFETS SECONDAIRES• Bouchon muqueux bronchique• Hyposialie, constipation• Dysurie, rétention vésicale• Troubles de l’accomodation, glaucome aigu• Tachycardie• Intoxication : convulsions, coma, paralysie respiratoire
⇒ antidotes : pilocarpine et anticholinestérasiques
INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES
• Anesthésiologie : prémédication pour réduire l’hypersécrétion bronchiqueet digestive, réduction des réflexes vagaux, diminution du réflexe oculo-cardiaque chez l’enfant (chirurgie du strabisme)
• Gastro-entérologie : anti-sécrétoire gastrique (ulcère)• Pneumologie : bronchodilatateur et antisécrétoire
• Ophtalmologie : mydriatique (Mydriaticum®)• Cardiologie : antagonisme des bradycardies sous ß-bloquants et de
l’hypertonie vagale, bradycardie sinusale, BSA • Neurologie : Maladie de P ARKINSON (Artane®, Akineton®), antagoniste des
effets secondaires des neuroleptiques• Antidote des intoxications aux organo-phosphorés anticholinestérasiques
ATROPINE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 394/447
JUIN 1999
ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS H2Principes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr W. BERREBIService de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat 384a
MODE D'ACTION Antagonisme des récepteurs histaminiques H2 entraînant une inhibition de la sécrétion acide gastrique
Hypersensibilité aux différentes molécules
Grossesse, allaitement, insuffisance rénale (réduire la posologie selon la créatininémie)
Céphalées, vertiges, confusion mentale (sujet âgé, insuffisance rénale), troubles digestifs, hépatite, bradycardie sinusale,perturbations de la formule sanguine
Insuffisance hépatiquePrise d'anti-acides (à distance)
GalactorrhéeImpuissance
Gynécomastie
Insuffisance hépatique Insuffisance hépatiqueSujet âgé
Ranitidine (AZANTAC®, RANIPLEX ®)Per os : cps 150 et 300 mg
Inj. : 50 mg iv, im
Famotidine (PEPDINE®)Per os : cps 20 et 40 mg
Inj. : 20 mg iv
Nizatidine (NIZAXID®)Per os : gel. 150 et 300 mg
Inj. : 100 mg iv
Cimétidine (TAGAMET®)Per os : cps 400 et 800 mg
Inj. : 200 mg iv, im
Ulcère gastrique ou duodénal300 mg/j 4 à 6 semaines (1 prise)
Œsophagite par RGO (stades I et II)300 mg/j (2 prises)
Tt d'entretien de l'ulcère duodénal150 mg/j
Syndrome de Zollinger-Ellison600 à 1200 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal40 mg/j 4 à 8 semaines
Œsophagite par RGO (stades III et IV)40 mg/j (2 prises)
Tt d'entretien de l'ulcère duodénal20 mg/j
Syndrome de Zollinger-Ellison80 à 480 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal300 mg/j (1 prise)
Œsophagite par RGO300 mg/j (2 prises)
Tt d'entretien de l'ulcère duodénal150 mg/j
Syndrome de ZEZ :600 à 1200 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal800 mg/j
Tt d'entretien de l'ulcère duodénal400 mg/j
Syndrome de Zollinger-Ellison800 à 1600 mg/j
Syndrome de ZEZ :600 à 1200 mg/j
PRINCIPE ACTIF VOIE D'ADMINISTRATION
INDICATIONSPOSOLOGIES
CONTRE-INDICATION
PRÉCAUTIONSD'EMPLOI
PRINCIPAUX EFFETSINDÉSIRABLES
384b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 395/447
JU N 999
INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONSPrincipes et règles d’utilisation
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr W. BERREBIService de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
Aventis
Internat 384b
MODE D'ACTION Inhibition spécifique de la pompe à protons H+K + ATPase de la cellule pariétale gastrique
Allaitement
Grossesse
Allaitement
Grossesse
Allaitement
Grossesse
Rares Troubles du transit, nausées, vomissements, céphalées, vertiges, éruption cutanée
Troubles hématologiquesElévation des transaminasesConfusion mentale, syndrome hallucinatoire(sujet âgé, insuffisance hépatique)
Troubles hématologiquesElévation des transaminases
Oméprazole (MOPRAL®, ZOLTUM®)Per os : gél à 10 et 20 mgInj. : 40 mg iv
Lanzoprazole (LANZOR®, OGAST®)Per os : gél à 15 et 30 mg
Pantoprazole (INIPOMP®, EUPANTOL®)Per os : cps à 40 mg
Reflux gastro-œsophagien : 10 mg/jŒsophagite par reflux : 20 mg/jŒsophagite III et IV (tt entretien) : 10 à 20 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal : 20 mg/jPrévention des complications des AINS : 20 mg/jEradication d’Helicobacter pylori : 40 mg/j
Syndrome de Zollinger-Ellison : 60 mg/j voire
plus (40 mg/j iv si voie orale impossible)
Reflux gastro-œsophagien : 15 mg/jŒsophagite par reflux : 30 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal : 30 mg/jPrévention des complications des AINS : 30 mg/jEradication d'Helicobacter pylori : 60 mg/jMaladie ulcéreuse duodénale (tt entretien) :15 mg/jSyndrome de Zollinger-Ellison : 60 mg/jvoire plus
Reflux gastro-œsophagien :Œsophagite par reflux : 40 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal : 40 mg/jPrévention des complications des AINS : 30 mg/jEradication d'HP : 60 mg/jMaladie ulcéreuse duodénale (tt entretien) :15 mg/j
Syndrome de ZE : 60 mg/j voire plus
PRINCIPE ACTIF VOIE D'ADMINISTRATION
INDICATIONSPOSOLOGIES
CONTRE-INDICATION
PRÉCAUTIONSD'EMPLOI
PRINCIPAUX EFFETSINDÉSIRABLES
384a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 397/447
LA DOULEURMoyens et stratégie thérapeutiques
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.N. MUNCK Service d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
Aventis
Internat 386
ANALGÉSIQUES
• Palier I (antalgiques périphériques) Aspirine : 4 g/j max inj, 6 g/j max p.o.Paracétamol +++ : 3g/j AINS à action antalgique :propioniques, anthraniliques
• Palier II (opioïdes mineurs)Codéine : dihydrocodéine ou codéine-paracétamol (effets ind. : constipation,nausées, somnolence)Dextropropoxyphène : seul ouassocié au paracétamol(effets ind. : allergies, nausées)
• Palier III (morphiniques, prescription sur carnet à souche) Agonistes purs : morphine chlorydrate (p.o., iv, sc, toutes les 4h),morphine sulfate (p.o., toutes les 12h)Dose : 60 à 240 mg voire plusEffets ind. : constipation, nausées, vomissements, sédation,confusion, myosisSurdosage : hallucinations, dépression respiratoire, coma Antidote : naloxone Autres agonistes : péthidine, dextromoramide Agoniste partiel : buprénorphine (im, sc, p.o. ; toutes les 8 h) Agonistes-antagonistes : nalbuphine, pentazocine(Respecter un intervale libre si prescription d’agonistes pursavant ou après)
ÉTIOLOGIQUE
ll s’applique à la douleur aiguëqui peut constituer l’expressioninitiale isolée d’une pathologie.Elle déclenche la recherche desa cause mais cette recherchene justifie pas de ne pas la traiter.La douleur chronique pose surtoutle problème du traitementsymptomatique et du soutien.
• Voie orale préférentielle• Paliers successifs (sauf si
douleur intense d’emblée)• Doses déterminées
individuellement
DE SOUTIEN
• Écoute• Soutien psychologique• Psychotropes
• Espacement des prisesadapté à la demi-vie(pas de traitement à lademande)
• Prévention des effetsindésirables
AUTRES TRAITEMENTS
Co-analgésiques Tricycliques, anti-épileptiques(carbamazépine) : douleurs neurogènes.Corticoïdes, AINSMyorelaxants, antispasmodiquesBlocs nerveux (anesthésiques)Morphine épiduraleNeurochirurgie
LOCALISER LA DOULEUR
• Douleur localisée à une lésion• Douleur projetée• Douleur référée
PRÉCISER LA PÉRIODEDOULOUREUSE
• Douleur continue• Rythmicité
CATÉGORISER LA DOULEUR
• Excès de nociception• Défaut d’inhibition
ÉTABLIR LA CAUSE
• Conséquence de la maladie• Iatrogénie
ÉVALUER LA DOULEUR
• Échelles globales (visuelle,analogique, verbale,…)
• Suivi évolutif sous traitement
SYMPTOMATIQUE
TRAITEMENT
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 398/447
LES SOINS PALLIATIFS ET DE CONFORTMise en œuvre et aspects éthiques
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.N. MUNCK Service d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
Aventis
Internat 387
CONFORT DE SURVIE DU MALADE SANS INVESTIGATION OU TRAITEMENT INUTILE ENCONSIDÉRANT LA MORT COMME UN PHÉNOMÈNE NATUREL À NE PAS PROVOQUER
PRISE EN CHARGE GLOBALE du malade (et de son entourage) en phase terminale de l’évolution d’une pathologienon curable en complément du traitement symptômatique selon une logique éthique, médicale et économique
SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE
• Respect des réactions de défense(révolte, déni, demande detraitements)
• Visites non médicales• Traitement psychotrope
L’ENTOURAGE
• Réaction de défense• É tapes du deuil
• Aspects sociaux
LES SOIGNANTS
• Discours adapté au malade• Privilégier la communication
LE MALADE
TRAITEMENT SYMPTÔMATIQUE ET MAINTIENDES GRANDES FONCTIONS
• Traitement d’une douleur physique. Rechercher son origine si d’apparitionrécente (métastase osseuse, épidurite)
• Traitement d’une constipation• Traitement d’un syndrome occlusif (évacuation d’un fécalome, voire dérivation
si en rapport avec la pathologie initiale)• Traitement local d’escarres• Correction de troubles métaboliques (hypercalcémie, deshydratation…)• Sondage urinaire si rétention• Soins buccaux et nutrition adaptée• Traitement d’une fièvre• Traitement de troubles digestifs (nausées, vomissements).
Origine iatrogène ?
• Aide à la mobilité si possible
SOUFFRANCE SOCIALE
• Perturbation socialeliée à la maladie
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 399/447
CHIMIOTHÉRAPIES ANTICANCÉREUSES (hormonothérapie incluse)Classification
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.N. MUNCK Service d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
Aventis
Internat 388a
CYTOTOXIQUES
ACTIFS SUR LA SYNTHÈSE D’ADN= antimétabolites
• Analogue de l’acide folique := Méthotrexate (inhibition de la thymidilate
synthétase)• Analogues des bases pyrimidiques :
- de la cytidine : Cytarabine, Gemcitabine- de l’uracile : 5 fluoro-uracile
• Analogues des bases puriques :- de la guanine : Mercaptopurine- de l’adénime : Fludarabine, Cladribine
• Inhibiteur de la ribonucléotide réductase := Hydroxy-urée
ACTIFS SUR L’ADN CONSTITUÉ
• Agents alkylants :→ création de ponts covalents intra ou interbrins- Moutardes : Cyclophosphamide, Melphalan,
Chlorméthine…- Nitroso-urées : Carmustine- Sels de platine : Cisplatine, Carboplatine,
Oxaliplatine• Inducteurs de coupures de l’ADN :
- Antitopoisomérase I : Irinotécan, Topotecan- Antitopoisomérase II : Doxorubicine,
Daunorubicine, Etoposide- Autres : Bléomycine
CANCER DU SEIN• Anti-œstrogène = Tamoxigène• Progestatifs• Inhibiteurs de l’aromatase = Aminoglutéthimide
(en DCI, selon le site d’action)
ACTIFS SUR LE FUSEAU MITOTIQUE= antimitotiques
• Inhibiteurs de la polymérisation de la tubuline : Vincristine, Vinblastine, Vinorelbine
• Inhibiteurs de la dépolymérisation de la tubuline : Taxanes : Docétaxel, Paclitaxel
HORMONOTHÉRAPIE INTERFÉRON ALPHA
CANCER DE LA PROSTATE• Anti-androgènes = Flutamide• Œstrogènes = Diéthylstilbestrol• Analogues de la LH-RH = Triptoréline
(ALPHA 2A et 2B))• Effet anti-prolifératif = cytostatique• Effet immunomodulateur (sur les cellules NK ++)
388b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 400/447 JUIN 1999
CHIMIOTHÉRAPIES ANTICANCÉREUSES (hormonothérapie incluse)Principaux effets secondaires
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr J.N. MUNCK Service d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
Aventis
Internat 388b
EFFETS SECONDAIRES
COMMUNS PARTICULIERS
IMMÉDIATS
• Nausées/vomissements→ prévention ettraitement par sétronset métoclopramide
• Syndrome de lyse :hyperuricémie et
insuffisance rénale(hématologie aiguë)
RAPIDES= hématotoxicité
• Survenue en 8 à 15 jours• Constante• Dose dépendante• Traitement curatif :
- PN < 500 et fièvre :
hémoculture puis ABà large spectre
- plaquettes < 10 000 et/ousyndrome hémorragique :transfusions
• Traitement préventif :- Pas de chimiothérapie
si PN < 2000 et/ouplaquettes < 100 000
- G-CSF ou GM-CSF si :. aplasie fébrile à la cure
précédente. chimiothérapie à
fortes doses
RETARDÉS OUPROLONGÉS
• Stérilité• Ménopause précoce• Myélodysplasies• Leucémies secondaires
(délai = 1-5 ans)
IMMÉDIATS
• Fièvre : Bléomycine,Cytarabine
• Choc : Paclitaxel• Œdèmes : Docétaxel• Angor, mort subite :
5 FU en perfusion
continue
RAPIDES
• Insuffisance rénale :Cisplatine (hyperhydratationavant chaque cure)
• Diarrhées : Irinotécan, Topotécan, 5 FU
• Mucite : 5 FU, Doxorubicine
RETARDÉS OUPROLONGÉS
liés à la dose cumulée
• Insuffisance cardiaque :Doxorubicine (si dose totale> 550 mg/m2)
• Fibrose pulmonaire :
Bléomycine (si dose totale> 250 mg/m2)
• Insuffisance rénalechronique : Cisplatine
• Polynévrite sensitivo-motrice :- tous les antimitotiques- sels de platine- taxanes
388a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 402/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr B. BOUJONCabinet de Cardiologie,
Dijon
Aventis
Internat 6Orientation diagnostique devant une
DOULEUR THORACIQUE
Diagnostic Terrain Signes Examen ECG Radiographie Autres examensfonctionnels clinique thoracique complémentaires
Angor Douleur angineuse Normal Intercritique Normale ECG d'effortd'effort à la marche souvent normal
Homme > 50 ans ∆g d'interrogatoire
Syndrome de Facteurs de risque Douleur angineuse Normal Ischémie sous-épi Normale Echocardiographie :menace Antécédents spontanée < 30 min Lésion sous-endo hypokinésie segmentaire
Infarctus coronariens Douleur angineuse Souvent normal Onde de Pardee Normale Enzymes cardiaquesmyocardique spontanée > 30 min Retentissement Onde Q Echocardiographie :
S. d'accompagnement hémodynamique Ischémie sous-épi akinésie segmentaire
Dissection HTA Douleur Souffle d'IA Normal Elargissement du Echographie - Scanneraortique Marfan migratrice Abolition d'un pouls pédicule aortique Aortographie
Péricardite Contexte grippal D. augmentée par Frottement Anomalies diffuses Normale ou Echocardiographie :aiguë l'inspiration profonde péricardique de la repolarisation cardiomégalie décollement péricardique
Embolie Sujet alité Douleur et dyspnée Phlébite Souvent normal Coupole surélevée Gaz du sang : effet shuntpulmonaire Antécédents d'installation brutale S. de gravité S. de gravité Atélectasie Scintigraphie de perfusion
thrombo-emboliques Epanchement pleural Angiographie pulmonaire
Pleurésie Syndrome Normal Epanchement Ponction pleuraleDouleur basi-thoracique pleurétique pleural
Pneumothorax Antécédents Toux
Syndrome d'épan- Normal Hyperclarté d'unchement aérique hémithorax
Pneumopathie Contexte Dyspnée Syndrome de Normal Opacité Hémoculturesaiguë infectieux condensation systématisée
Spasme Douleur rétrosternale Normal Normal Normale Radio-manométrieoesophagien spontanée oesophagienne
Reflux gastro- Provoqué par la posi- Normal Normal Hernie hiatale Fibroscopie oeso-gastriqueoesophagien tion penchée en avant O
R I G I N E
D I G E S T I V E
O R I G I N E
P L E U
R O - P U L M O N A I R E
O R I G I N E
C A R D I O V A S C U L A I R E
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 403/447
Orientation diagnostique devant une
DYSPNÉE AIGUË A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr B. BOUJONCabinet de Cardiologie,
Dijon
Aventis
Internat 7
Dyspnée de Küssmaul : respiration de grande amplitude dont lesdeux temps sont séparés par une pause
Dyspnée de Cheynes-Stokes : succession régulière d'unehyperpnée d'amplitude croissante et d'une apnée de quelquessecondes
DYSPNEE D'EFFORT
Examen cliniqueECGRadio thoracique
NFS
Examen cliniqueECGRadio thoracique
NFS - gaz du sang
Anémie Affectionrespiratoire
Insuffisancecardiaque gauche
EFRGaz du sang
Echographiecardiaque
DYSPNEE PAROXYSTIQUE
Acidosemétabolique
Dyspnéelaryngée
Hémodynamique droiteEchocardiographie
Origine respiratoire
. Embolie pulmonaire
. Crise d'asthme, état demal asthmatique
. Décompensation d'uneinsuffisance respiratoire
chronique. Syndrome de détresse
respiratoire de l'adulte. Pneumopathie
infectieuse. Pneumothorax. Pleurésie
Originecardio-vasculaire
. Dyspnée satellite d'unEtat de choc
. OAP cardiogénique
Examens de 2ème intention
Examens de 2ème intention
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 404/447
Orientation diagnostique devant une
LIPOTHYMIE, SYNCOPE et PERTE DE CONNAISSANCE BRÈVE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr B. BOUJONCabinet de Cardiologie,
Dijon
Aventis
Internat 8
Lipothymie vagale
. Malaise vagal commun
et hypersensibilité dusinus carotidien. Infarctus inférieur. Syncope réflexe : ictus
laryngé, syncope post-mictionnelle
Hypotensionorthostatique
. Sujet âgé. Iatrogène
. Hypovolémie
. Neuropathiespériphériques : diabète
. Syndrome de SHY -DRAGER, dumping-syndrome
Syncope d'effort
. Rétrécissement
aortique serré. Cardiomyopathieobstructive
. Tétralogie de Fallot
. HTAP, emboliepulmonaire
Syncope àl'emporte-pièce
. Bloc auriculo-ventriculaire complet
. Torsade de pointe
. Tachycardie ventriculaire
. Dysfonction sinusale
. Dysfonction de pace-maker
ORIGINE NEUROLOGIQUE
. Traumatisme crânien
. Crise comitiale
. Accident ischémique transitoire
ORIGINE METABOLIQUE
. Hypoglycémie
. Hypocalcémie
. Hypoxie
. Toxiques : alcool
oxyde de carbonehéroïnetrichloréthylène
ORIGINE CARDIO-
VASCULAIRE
PCB IATROGENES
Hypotension diurétiquesorthostatique vaso-dilatateurs
anti-hypertenseursneuroleptiques
Bradycardie digitaliquesbêta-bloquantsvérapamil
amiodaroneTorsade hypokaliémie (diurétiques)de pointe quinidiniques
bépridil
Hypoglycémie insulinothérapieantidiabétiques oraux
PERTE DECONNAISSANCE BREVE
Interrogatoire +++Examen clinique : pouls, TA
Glycémie, ionogrammesanguinECGEventuellement : EEG, Holter
La perte de connaissance brève se chiffre enminutes, ce qui la distingue du coma
. En faveur de la comitialité : durée plus longue quela syncope cardiaque, phénomènes inauguraux etconfusion post-critique
. Cependant, toute syncope prolongée peut
s'accompagner de convulsions. Un ECG normal n'exclut pas un BAV ou un troubledu rythme paroxystique
. Toujours rechercher une cause iatrogène
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 405/447
Orientation diagnostique devant un
COMA NON TRAUMATIQUE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 45Dr E. OBADIA
Service de RéanimationHôpital de Montreuil
NEUROLOGIQUES Anamnèse, signes de localisation
• Épilepsie• Accident vasculaire cérébral (HTA,
troubles du rythme)
• Hémorragie méningée :tomodensitométrie, ponctionlombaire
• Processus expansif intra-crânien :signes d’hypertension intra-crânienne, tomodensitométrie
TOXIQUES
• Intoxication volontaire- anamnèse, recherche de toxiques
(liquide gastrique, urines, sang)- alcool, barbituriques, tricycliques,
benzodiazépines, méprobamate…• Overdose (héroïne)• Intoxication involontaire :
intoxication au CO (dosage sanguin)
APPRÉCIER LES FONCTIONS VITALES
• Hémodynamique : pouls, TA, marbrures• Ventilation : cyanose, encombrement
ASSURER LES GESTES D’URGENCE
• Libérer les voies aériennes + oxygénation• Intubation, ventilation en O2 pur• Voie veineuse : injection de G 30% et/ou de NARCAN ®
et/ou d’ANEXATE®
• Restaurer l’hémodynamique• Traiter une convulsion (RIVOTRIL®, VALIUM®)
METABOLIQUES
• Chez le diabétique- Hypoglycémie : sueurs, pâleur,
comitialité- Acido-cétose : déshydratation,
hyperglycémie, cétose, acidosemétabolique
- Acidose lactique- Coma hyperosmolaire
• Encéphalopathie hépatique• Insuffisance surrénale aiguë• Urémie majeure• Hypoxie, hypercapnie
INFECTIEUXFièvre, syndrome méningé, convulsions,
purpura, hyperleucocytose,ponction lombaire
• Méningites : bactériennes,
puriformes aseptiques (décapitées),tuberculeuses
• Méningo-encéphalites :herpétiques, autres virus
• Abcès cérébral• Thrombophlébites cérébrales• Accès pernicieux palustre
COMAS NON TRAUMATIQUES APPRÉCIER ET SUIVRE LA PROFONDEUR DU COMA
Échelle de Glasgow• Ouverture des yeux :
- spontanée 4- à la commande 3- à la douleur 2- pas d’ouverture 1
• Meilleure réponse verbale :- orientée 5- confuse 4
- inappropriée 3- incompréhensible 2- pas de réponse 1
• Meilleure réponse motrice :- à la commande verbale 6- localisée 5- flexion-retrait 4- flexion-décortication 3- extension-décérébration 2
- pas de réponse 1
Gravité si Glasgow < 10
O i i di i d
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 406/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr E. OBADIA Service de Réanimation
Hôpital de Montreuil
(Noter l’heure de début)
Orientation diagnostique devant un
ARRÊT CIRCULATOIREet conduite à tenir avec la posologie médicamenteuse
Aventis
Internat 91
ÉVOLUTION
ÉTAT DE MORT APPARENTE
• Coma profond aréactif • Absence de pouls carotidien ou fémoral• Abolition des mouvements ventilatoires (+/- gasp)• Pâleur ou cyanose• Mydriase bilatérale• Mouvements convulsifs possibles
DÉFAVORABLE Arrêt de la réanimation
en fonction de :
• Durée de la réanimation• Absence de réponse au traitement• Âge, antécédents
TRAITEMENT ÉTIOLOGIQUEsuivant l’ECG enregistré en continu
• Tracé plat = asystolie ⇒ MCE + adrénaline IV 1 mg par 1 mg à répéter jusqu’àaction de l’adrénaline (parfois 20 à 30 mg)
• Dissociation électro-mécanique : absence de contraction, persistance d’uneactivité électrique : MCE + adrénaline
• Bradycardie sinusale extrême : atropine, ISUPREL®
• BAV complet : ISUPREL® 5 amp dans 500 cc de G 5%, vitesse pour FC ∼ 70/mn
• Fibrillation ventriculaire : CEE (200 à 350 joules) + adrénaline• Tachycardie ventriculaire : CEE + lidocaïne• Torsade de pointe : ISUPREL®, EES
MANOEUVRES IMMÉDIATES DE RÉANIMATION
• Assurer la liberté des voies aériennes : désobstructionoro-pharyngée, ablation des prothèses dentaires
• Massage cardiaque externe (précédé de quelques coupsde poing sternaux) : sur un plan dur, 60 à 80 fois/mn,en vérifiant l’efficacité par la perception d’un pouls
• Ventilation artificelle : bouche à bouche, bouche àbouche-nez chez l’enfant, ventilation au masque à l’airou mieux à l’oxygène pur (15 à 20 fois/mn)
• Voie veineuse de gros calibre• Intubation orotrachéale dans un second temps et
ventilation en oxygène pur
ARRÊT CARDIO-CIRCULATOIRE
FAVORABLEPrévenir la récidive
• Traitement antiarythmique (lidocaïne, 20 à 50 γ /kg/mn)• Maintien de la PA par :
- remplissage (macromolécules)- alcalinisation (maxi : 250 cc de bicar. à 42 ‰)- ± DOBUTREX ®, ± adrénaline, ± lidocaïne
• Surveillance en réanimation
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 407/447
DÉSHYDRATATION CELLULAIRE ET EXTRACELLULAIREÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 125aDr E. OBADIA
Service de RéanimationHôpital de Montreuil
INTRA-CELLULAIRE
DIC
PERTES en EAU > PERTES en SEL⇒ apprécier l’état du secteur extra-cellulaire
EXTRA-CELLULAIRE
DEC
PERTES PARALLÈLES en EAU et SEL Pertes digestives :
• Diarrhées, vomissements• Fistules digestives• Aspiration gastro-duodénale
Pertes rénales :• Néphropathies avec perte de sel• Insuffisance rénale chronique• Diurèse osmotique : diabète, hypercalcémie,
diurétiques, levée d’obstacle, greffe rénale Pertes cutanées : brûlures, coup de chaleur
CLINIQUE
• Soif, sécheresse des muqueuses• Perte de poids• Fièvre, altération de la vigilance• Tachycardie• Diurèse faible (sauf causes rénales)
CLINIQUE
• Hypotonie des globes oculaires• Pli cutané• Hypotension artérielle, oligurie• Tachycardie• Diurèse faible (sauf causes rénales)
• Apport d’eau et de sel (entéral ou parentéral)• Réexpansion volémique si collapsus
• Apport d’eau per os• Ou solutés hypotoniques
(glucosé 2,5 %)
sans sodium
• Apport d’eau• Suppression des apports
de sel
• Apport d’eau• Substitution hormonale si
diabète insipide central
BIOLOGIE
• Osmolalité plasmatique élevée• Hypernatrémie
HEC
⇒ Causes iatrogènes
• Apports excessifs de NaClsur reins pathologiques
• Restriction hydrique abusive
DEC
• Coma diabétique, diurétiques• Néphropathies chroniques
NORMOVOLÉMIE
Diabète insipide central(hypophyse) ou néphrogénique
BIOLOGIE
• Hémoconcentration (augmentationde l’hématocrite et de la protidémie)
• Natrémie normale (si DEC pure)
DÉSHYDRATATION
BILAN ÉTIOLOGIQUE
125b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 408/447
HYPERHYDRATATION CELLULAIRE ET EXTRACELLULAIREÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 125bDr E. OBADIA
Service de RéanimationHôpital de Montreuil
EXTRA-CELLULAIRE ISOLÉE EXTRA-CELLULAIRE + INTRACELLULAIRE
CLINIQUE
• Céphalées• Insomnie• Confusion mentale ⇒ délire• Nausées, vomissements• Convulsions, coma
CLICHÉ DU THORAX
• Opacités péri-hilairesfloconneuses en ailesde papillon
• Lignes de K ERLEY
pleurales (scissurite)
BIOLOGIE
• Hyponatrémie• ↓ de l’osmolalité
HYPERHYDRATATION
CLINIQUE
• Œdèmes déclives (chevilles) :- blancs- mous- prenant le “godet”
• puis œdèmes généralisés :- lombes, abdomen, thorax- cou, face, paupières
• Œdèmes des séreuses :- plèvre (⇒ radio thorax) : dyspnée- péricarde- péritoine
• Œdèmes viscéraux :- cérébro-méningés : convulsions- pulmonaires : OAP clinique
• HTA
• Turgescence veineuse• Polypnée, cyanose, grésillement
laryngé à un stade évolué
CIRRHOSE ASCITIQUE
• Rétention rénale de Na+
• ↑ réninémie etaldostéronémie par ↓ duvolume circulant efficace
• ↓ du catabolisme del’aldostérone
INSUFFISANCECARDIAQUE DROITE
OU GLOBALE
• Rétension rénale de Na+
• Hyperréninémie,hyperaldostéronisme
• ↓ de la filtration glomérulaire• ↑ de la pression veineuse
SYNDROMENÉPHROTIQUE
• ↓ de la pressiononcotique
GLOMÉRULONÉPHRITES AIGUËS
• Rétension rénale de Na
DÉPLÉTION HYDROSODÉE
• Diurétiques :- de l’anse de HENLÉ (Furosémide)
- thiazidiques (moins efficaces)
RÉDUCTION DES APPORTS SODÉS
Régime sans sodium
PONCTION DESÉPANCHEMENTS
• Pleuraux ++
• Ascite
RESTRICTIONHYDRIQUE
AUTRES MESURES
• Dialyse si nécessaire en cas d’insuffisance rénale• Parfois, injection de Na+ IV en cas d’hyponatrémie
avec troubles neurologiques
AUTRES CAUSES
• Néphropathies gravidiques : rétentionrénale de Na dûe à hypovolémie relative• Excès d’apports hydriques chez les
insuffisants rénaux• SIADH (cancer du poumon à petites
cellules…)• Syndrome de CONN
• Certaines HTA essentielles• Œdèmes cycliques idiopathiques
• Hypoalbuminémie…
BILAN ÉTIOLOGIQUE
BIOLOGIE
• Hémodilution :- hypoprotidémie- ↓ hématocrite- concentration de
sodium : normale• Gaz du sang : ↓ PaO2
TRAITEMENT
125a
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 409/447
Dr A. GEPNER-DEBRUN
CHOC HÉMORRAGIQUE
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 410/447
PHYSIOPATHOLOGIE
↓ transport ↓ masse sanguine hypovolémieO2↓ P. remplissage VG
↓ débit cardiaquehypoxie tissulaire
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr A. GEPNER DEBRUNService de Réanimation polyvalente
Hôpital de Saint-CloudDr L. GALICIER
Service de Médecine InterneCentre hospitalier intercommunal
de Créteil
CHOC HÉMORRAGIQUEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
Aventis
Internat 127a
ENQUÊTE ÉTIOLOGIQUE
• Hypotension, tachycardie• Agitation, pâleur, sueurs• Marbrures, oligurie
CLINIQUE• Anamnèse• Auscultation pulmonaire• Palpation abdomen• TR ++• Sonde naso-gastrique ++
EXAMENS PARACLINIQUES• Radio de thorax, ASP• Échographie abdominale (± TDM)• Endoscopie digestive +++
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE• Monitoring : scope, SaO2, température
• PA sanglante, sondage urinaire• Grosses voies d’abord• Biologie : NFS, groupe (Rhésus, RAI,
hémostase)• Remplissage vasculaire (500 à 1000 cc)
par soluté macromoléculaire
= Insuffisance circulatoire aiguë par réduction aiguë
de la masse sanguine
HÉMORRAGIE EXTÉRIORISÉE• Plaies vasculaires traumatiques
• Hématémèse, épistaxis• Rectorragies, mélaena• Hémorragie gynéco-obstétricale
HÉMORRAGIE NON- EXTÉRIORISÉE
POST-TRAUMATIQUE• Hémothorax, hémopéritoine• Rupture de gros vaisseaux• Fractures (bassin, fémur)
NON POST-TRAUMATIQUE• Hémorragie digestive• Rupture de GEU• Rupture d’anévrysme aortique• Pancréatite aiguë hémorragique• Contexte post-opératoire
CHOC HÉMORRAGIQUE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
SYMPTOMATIQUE• Assurer le transport en O2 :
- oxygène ± intubation- transfusion en prévenant : . OAP
. hypothermie
. hypocalcémie• Assurer l’hémostase :
- 1 PFC pour 1,5 masse sanguine transfusée- transfusion plaquettes pour atteindre un niveau > 60 000
• Assurer l’hémodynamique :
- cathétérisme droit- DOPA ⇒ ± DOBU
ÉTIOLOGIQUE
CHIRURGICALEn urgence, quelque soit
l’état hémodynamique
NON CHIRURGICAL• Compression, sutures• Traitement endoscopique (ulcère, VO)• Inhibiteur de la pompe à protons• Glypressine (VO)• Blackmore (VO)• Embolisation
TRAITEMENT
SIMULTANÉMENT
127b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 411/447
Dr A. GEPNER-DEBRUN
CHOC SEPTIQUE2
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 412/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Réanimation polyvalenteHôpital de Saint-CloudDr L. GALICIER
Service de Médecine InterneCentre hospitalier intercommunal
de Créteil
CHOC SEPTIQUEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
Aventis
Internat 127c
SYMPTOMATIQUE
• Remplissage vasculaireqsp 10 < PAPO < 15
• Drogues vasoactives :- Noradrénaline 1 à 15 mg/h- ± DOBU 5 à 20 γ - ± adrénaline 1 à 15 mg/h
• Assurer le transport en O2- ventilation optimale- maintenir Hb > 10 g/dl
• Corriger les troubles métaboliques- acidose (maintenir pH > 7,2)
- hyperglycémie
ENQUÊTE ÉTIOLOGIQUE
CLINIQUE= recherche de la porte d’entrée
• Urinaire : manœuvres endovésicales, pyélonéphrite• Digestive : angiocolite, péritonite• Respiratoire
• Génitale• Cutanée (folliculite, furoncle)• Veineuse (thrombophlébite suppurée sur cathéter)
GERMES RESPONSABLES
• Bacilles Gram (70%) : E. coli, klebsiella, pseudomonas,protéus, serratia, B. fragilis, méningocoque…⇒ toxine = endotoxine = lipopolysaccharide
• Cocci Gram ⊕ : pneumocoque, streptocoque, staphylocoque…⇒ toxine = exotoxine et antigène de paroi ± acide teicoique
EXAMENS PARACLINIQUES• Bactériologique :
- hémocultures- ECBU- culture de cathéter
+ prélèvements orientés
• Cliché du thorax• Imagerie complémentaireorientée si nécessaire
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE• Monitoring : scope, TA, T°, SO2,
sonde urinaire• Oxygénothérapie,
intubation / ventilation• Grosses voies d’abord• Remplissage : 500 à 1000 cc
(macromolécules)
• Si échec : DOPA 5 à 10 γ • Si échec : KT central, KT droit
CHOC SEPTIQUE
CHOC “FROID”• Marbrures, extrémités froides
CHOC “CHAUD”• Hypotension, tachycardie, oligurie• Téguments chauds, rouges, veines dilatées• Agitation, confusion, polypnée• Fièvre, frissons, syndrome hémorragique
ÉTIOLOGIQUE
• Antibiothérapie probabiliste (bithérapie
synergique) en fonction de :- foyer suspect- terrain- facteur de risque de résistance
aux ATB• Traitement chirurgical urgent si
nécessaire à l’éradication du foyer• Adaptation secondaire de
l’antibiothérapie aux antibiogrammes
PHYSIOPATHOLOGIE Toxine bactérienne active
Complément Macrophage CelluleSystème kinine endothélialeCoagulation TNF αFibrinolyse IL1 PAF
IL6 PGINO2
Myocardiotoxicité Perméabilité capillaire Activité procoagulante
Défaillance Hypovolémiecardiaque Œdème interstitiel
Hypoxie tissulaire(troubleextraction O2)
-
Si Purpura Pulminans : antibiothérapie avant prélèvements!
TRAITEMENT
SIMULTANÉMENT
127d
127b
CHOC ANAPHYLACTIQUEA ti
127dD E OBADIA
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 413/447
CHOC ANAPHYLACTIQUEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 127dDr E. OBADIA
Service de RéanimationHôpital de Montreuil
Signes HÉMODYNAMIQUES
CURATIF PRÉVENTIF des RÉCIDIVES
Signes CUTANÉS Signes RESPIRATOIRES Signes DIGESTIFS Signes NEURO-PSYCHIQUES
Choc anaphylactique = manifestation
d’hypersensibilité immédiate, dûe à lalibération de substances vaso-actives(histamine, sérotonine, prostaglandines ...)
• Tachycardie• Collapsus
• Erythème• Urticaire• Prurit
+ Adrénaline (0,5 à 1 mg dans 10à 20 ml de sérum physiologique,à injecter de façon fractionnée enfonction de la réponse clinique)
• Hypovolémie : remplissage• Bronchoconstriction : -mimétiques en aérosol• Incompétence myocardique
• Réactions œdémateuses : corticoïdes (en relaisde l’adrénaline)
• Angoisse• Convulsions• Coma
• Eviction des allergènes• Désensibilisation• Prémédication sur terrain atopique
• Œdème glottique• Bronchospasme
• Nausées• Diarrhées
• Introduction d’un allergène• Chez un sujet déjà sensibilisé
=
URGENCE
• Augmentation de la perméabilité vasculaire• Vasodilatation artériolaire• Bronchoconstriction
}
TRAITEMENT
CHOC ANAPHYLACTIQUE
127c
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 414/447
COMPLICATIONS DES ABORDS VEINEUXAventis
129Dr E OBADIA
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 415/447
COMPLICATIONS DES ABORDS VEINEUX A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 129Dr E. OBADIA
Service de RéanimationHôpital de Montreuil
RÉSEAU PROFOND
Indications :• Echec sur le réseau superficiel• Produits veinotoxiques (solutés hyperosmolaires)• Chimiothérapies (chambres implantables)• Monitoring (PVC, SWAN-G ANZ)
Veine fémorale = voie de l’urgence ++⇒ complications : infections, phlébites, fistules artério-veineuses⇒ à ne pas conserver plus de 48 h
Veine sous-clavière⇒ complications plus fréquentes :
• Pneumothorax immédiat ou retardé (48 h)• Ponction artérielle avec risque d’hématome• Infections
• Plus rarement : perforation des cavités droites, plaies du canal thoracique, atteintedu nerf phrénique, embolie gazeuse
Veine jugulaire interne⇒ accès à privilégier comme voie centrale⇒ complications :
• Hématome compressif du cou• Pneumothorax (rare)
• Plaies de la carotide• Infections
Pour toute tentative, réussie ou non, de cathétérisme central, une radiographiede contrôle est impérative +++
RÉSEAU SUPERFICIEL
Membres supérieurs +++ Veine jugulaire externe ++ Membres inférieurs
⇒ Peu de complications (phlébites supeficielles, infections)
HYPOTHERMIE ACCIDENTELLEAventis
130Dr E OBADIA
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 416/447
HYPOTHERMIE ACCIDENTELLEDiagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 130Dr E. OBADIA
Service de RéanimationHôpital de Montreuil
HYPOTHERMIES à “DÉFENSE MAXIMALE”
• Mécanismes thermorégulateurs normauxmais dépassés
• Exemple : exposition prolongée au froid
HYPOTHERMIE
= température centrale < 35°C
Hospitalisation en U.S.I.
Toute hypothermie avec signes neurologiques et/ou cardio-vasculaires et/ou < 34 °C
HYPOTHERMIES à “DÉFENSE MINIMALE”
• Mécanismes thermorégulateurs anormaux• Exemple : coma, éthylisme chronique, causes
neurologiques, sepsis grave
HYPOTHERMIES LÉGÈRES
• Peau pâle et froide• Frissons
HYPOTHERMIES MAJEURES (< 25 °C)
• Etat de mort apparente• Coma profond hypertonique et aréflexique• Mydriase aréactive• Bradypnée sévère
HYPOTHERMIES MODÉRÉES
• 32 à 34 °C : dysarthrie, ROT vifs• 31 à 32 °C : état stuporeux, ROT diminués• < 31 °C : coma hypotonique, bradycardie, altération de la
fonction ventriculaire et de la conduction intracardiaque,avec risque d’asystolie ou de FV, hypoventilation
• O2 thérapie ± ventilation assistée• Monitoring• Remplissage avec macromolécules
(surveillance PVC)• Prévoir sonde de stimulation endocavitaire• Prévenir les complications :
- insuffisance rénale- hémorragies digestives- atélectasie, inhalation
RÉCHAUFFEMENT
• Externe lent (0,5 °C / h) : couvertures, pièce chaude• Externe rapide(1 à 2 °C / h) : couverture chauffante, bain chaud• Interne rapide (2 à 5 °C / h) : perfusions réchauffées, hémodialyse, CEC
RISQUES LIÉS AU RÉCHAUFFEMENT
• Choc de réchauffement (hypovolémie relative)• Arrêt cardiaque en asystolie (risque pendant 48 h)
INTOXICATION AIGUË PAR LES BARBITURIQUESAventis
239aDr E OBADIA
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 417/447
INTOXICATION AIGUË PAR LES BARBITURIQUESDiagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Aventis
Internat 239aDr E. OBADIA
Service de RéanimationHôpital de Montreuil
TRAITEMENT DES COMPLICATIONS
• Insuffisance rénale aiguë surrhabdomyolyse (compression ++)hyperhydratation, hémodialyse
RECHERCHE DE COMPLICATIONS
• Troubles de la ventilation (apnée), syndrome de MENDELSON
• Perte de l’adaptation vasculaire périphérique (choc)• Hypothermie, troubles de l’équilibre acido-basique• Troubles compressifs liés au coma (phlyctènes,
rhabdomyolyse, neuropathies ischémiques)• EEG : même plat, il ne préjuge pas de l’état cérébral sous- jacent +++
• Complications rénales (IRA) liées à l’hypotension prolongée
PRÉ-COMA
• Confusion, agitation, état pseudo-ébrieux• Nausées, vomissements, céphalées• Lipothymies
ANAMNÈSE
• Antécédents de tentatives d’autolyse• Syndrome dépressif • Recherche de boîtes de médicaments +++• Interrogatoire de l’entourage
ÉPURATION DU TOXIQUE
• Diurèse alcaline osmotique(perfusion de 5 à 7 l/24 h)
• Elimination extra-rénale (hémodialyse,hémofiltration, dialyse péritonéale)
• Lavage gastrique (si sujet conscient) ++
• Estimation de la dose ingérée• Ancienneté de la prise médicamenteuse
Intoxication volontaire
RÉANIMATION RESPIRATOIRE
Intubation + ventilation assistée
RÉANIMATION CIRCULATOIRE
Remplissage + drogues vaso-actives
BIOLOGIE
• Recherche de barbituriques = liquide delavage gastrique, urines, barbitémie +++
• Recherche de toxiques associés ++
COMA
• Profond• Hypotonique• Sans signes de localisation
INTOXICATION PAR BARBITURIQUES ?
TRAITEMENT
239b
INTOXICATION AIGUË PAR LES TRANQUILISANTSDr A. GEPNER-DEBRUN
Service de Réanimation polyvalenteHôpital de Saint Clo dAventis
239b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 418/447
INTOXICATION AIGUË PAR LES TRANQUILISANTSDiagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital de Saint-CloudDr L. GALICIER
Service de Médecine InterneCentre hospitalier intercommunal
de Créteil
Aventis
Internat 239b
ÉVACUATEUR• Lavage gastrique abondant, même très
tardif pour carbamates mais inutile pourBZD (à renouveler éventuellement si dosagetoujours positif dans liquide de lavage),
• Charbon activé
ÉPURATEUR• Inutile pour les BZD• Pour carbamates : diurèse
osmotique, voire hémodialysesi taux > 200 mg/l
SPÉCIFIQUE= antidote des BZD : Anexate®
• 0,3 mg IVD à répéter jusqu’au réveil (sansdépasser 2 mg) - Relais en perfusion pouréviter le ré-endormissement
• Utilisation à visée diagnostique• Contre-indications : comitialité, association
à alcool et/ou tricycliques
SIGNES NEUROLOGIQUES
• Somnolence, obnubilation, coma calme et hypotonique• Dépression ventilatoire• Mydriase, hypothermie (carbamates ++)⇒ gravité d’autant plus que patient âgé, délai d’actionbref, forte puissance hypnotique
ESTIMER LA DOSE INGÉRÉE
• Type de BZD (1/2 vie)• Doses toxiques : > 4 g pour carbamates• Toxiques associés, alcool• Recherche des boîtes, terrain, anamnèse
DOSAGESuniquement pour carbamates
• Dosage semi-quantitatif dans liquide gastrique• Dosage quantitatif dans le sang : intoxication grave
si taux > 200 mg/l
SYMPTOMATIQUE• Ventilation artificielle• Collapsus vasoplégique :
remplissage + Dopamine• Collapsus par effet inotrope
négatif : Dobutamine/Dopamine• Sympathomimétiques pour les
carbamates
SIGNES CARDIO-VASCULAIRES
• Bradycardie, hypotension modérée• Collapsus (carbamates ++) par vasoplégieet/ou incompétence myocardique
BENZODIAZÉPINES (BZD)
• Demi-vie courte : HALCION®
• Intermédiaire : LEXOMIL®, SERESTA ®, XANAX ®, TEMESTA ®
• Longue : ROHYPNOL®, TRANXÈNE®, VALIUM®, LYSANXIA ®
⇒ constamment bénin
CARBAMATES= EQUANIL®
⇒ risque léthal +++
INTOXICATION AUX TRANQUILISANTS
TRAITEMENT
239c239a
Dr A. GEPNER-DEBRUNService de Réanimation polyvalente
Hôpital de Saint-CloudINTOXICATION AIGUË PAR LES TRICYCLIQUESAventis
239c
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 419/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital de Saint-CloudDr L. GALICIER
Service de Médecine InterneCentre hospitalier intercommunal
de Créteil
INTOXICATION AIGUË PAR LES TRICYCLIQUESDiagnostic, traitement
Aventis
Internat 239c
TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
SYMPTOMATIQUE
• Ventilation assistée si coma• Anticonvulsivants• Hypotension : remplissage, adrénaline, noradrénaline
CI : dobutamine, sympathomimétiques indirects• CaCl2 : 0,1 à 0,3 ml/kg ± 5 mmol/h• Torsade de pointe : ISUPREL®, KCl, EES• Allongement du QRS : lactate ou bicarbonate
molaire, qsp pH > 7,5
ÉVACUATEUR
• Lavage gastrique- abondant (10 à 20 l)- même très tardif (parésie gastrique)- à refaire si le liquide gastrique contient
encore des tricycliques• Charbon activé (100 g/4 h)
SIGNES NEUROLOGIQUES• Convulsions, clonies• Coma convulsif • Syndrome pyramidal
SYNDROME ANTI-CHOLINERGIQUE• Tremblements• Agitation, délire• Rougeur, sécheresse des muqueuses• Tachycardie sinusale• Rétention vésicale• Mydriase bilatérale
ESTIMATION DE LA DOSE INGÉRÉE
• Recherche de boîtes
• Estimation de la dose présumée :toxique si > 500 mg (adulte) ou > 5 mg/kg (enfant)• Toxiques associés
CONDUCTION
• BAV I et II• Bloc intra-ventriculaire avec ↑ QRS• Brady-arythmie
RYTHME
• ESV • Torsade de pointe• TV, FV
INOTROPISME
Collapsus et effet dépresseurmyocardique direct
DOSAGE SEMI-QUANTITATIF
Dans le liquide gastrique,
avant et après chaque lavage
ÉPURATEURSans intérêt du fait de la
pharmacocinétique de ces médicaments
INTOXICATION AUX TRICYCLIQUES ?
TRAITEMENT
239d239b
INTOXICATION AIGUË PAR LE PARACÉTAMOLDr A. GEPNER-DEBRUN
Service de Réanimation polyvalenteHôpital de Saint-CloudAventis
239d
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 420/447
INTOXICATION AIGUË PAR LE PARACÉTAMOLDiagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital de Saint CloudDr L. GALICIER
Service de Médecine InterneCentre hospitalier intercommunal
de Créteil
Internat 239d
• Pas de troubles de la vigilance• Pas de troubles digestifs• Pas de charbon activé⇒ NAC per os (MUCOMYST®) : 140 mg/kg
puis 17 x 70 mg/kg/4 h (donc pendant 72 h)
• Troubles de la vigilance et troubles digestifs• Charbon activé⇒ NAC en IV : 150 mg/kg en 30 mn
puis 50 mg/kg en 4 hpuis 100 mg/kg en 16 h
PARACÉTAMOLÉMIE +++
• Systématique si coma toxique sans anamnèse
• A la 4ème heure, puis toutes les 4 heures⇒ Normogramme de PRESCOTT :
- > 300 mg/l : risque d’hépatite = 90 %- 150 à 300 mg/l : risque = 60 %- < 150 mg/l : risque nul
TOXIQUES ASSOCIÉS
• Recherche de boîtes de médicament
• Anamnèse• Interrogatoire de l’entourage
TRAITEMENT NON SPÉCIFIQUE
• Lavage gastrique avant la 4ème heure• Charbon activé (contre-indique
ultérieurement le MUCOMYST®)
TRAITEMENT SPÉCIFIQUE
• = N-acétyl-cystéine (NAC) : précurseur du gluthationqui neutralise le métabolite toxique du paracétamol
• En fonction de la dose ingérée, sans attendre lesrésultats de paracétamolémie
FACTEURS AGGRAVANTS
• Ethylisme
• Hépatopathie pré-existante• Grossesse• Prise associée d’inducteurs enzymatiques
RISQUE : HÉPATITE AIGUË CYTOLYTIQUE +++
• Ictère, syndrome hémorragique, encéphalopathie• ↑ Transaminases et bilirubinémie, thrombopénie, TP effondré (↓ facteurs I, V, VII, X)
• Evolution fatale fréquente
Symptomatologie absente ou fruste(troubles digestifs, somnolence)
ESTIMATION DE LA DOSE INGÉRÉE
Dose toxique : > 10 g (adulte) ou
> 100 mg/kg (enfant)si > 250 mg/kg⇒ insuffisance hépato-
cellulaire (IHC) systématique
TRANSPLANTATION HÉPATIQUE
En urgence si hépatite suraiguë
INTOXICATION AU PARACÉTAMOL
TRAITEMENT
ÉVOLUTION CLINIQUE : 4 STADES
• 30 mn - 24 h : troubles digestifs, pâleur, malaise• 24 h - 48 h : douleurs abdominales, hépatalgie, oligurie• 72 h - 96 h : ictère, IHC• 4 j - 2 semaines : résolution, décès
239e239c
INTOXICATION AIGUË PAR LES SALICYLÉSDr A. GEPNER-DEBRUN
Service de Réanimation polyvalenteHôpital de Saint-CloudAventis
239e
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 421/447
O C O GU S S C SDiagnostic, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
pDr L. GALICIER
Service de Médecine InterneCentre hospitalier intercommunal
de Créteil
Internat 239e
ÉVACUATEUR• Lavage gastrique, même tardif • Charbon activé• Purgation saline si forme “retard”
ÉPURATEUR• Alcalinisation urinaire :
G 5% : 1000 cc + bicar 14 0 / 00 : 1000 + 4 g KCl(qsp pour pHa > 7,5 et pHu > 8,5)
• Hémodialyse ou hémofiltration si salicylémie> 1 g/l et/ou insuffisance rénale
SIGNES NEUROLOGIQUES
• Céphalées, vertiges, acouphènes• Hypoacousie (surtout adulte)• Convulsions, coma +++ (surtout enfant)
ESTIMER LA DOSE INGÉRÉE
• Dose toxique : ≥ 20 g (adulte)et ≥ 100 mg/kg (enfant)
• Toxiques associés ?
SALICYLÉMIE A LA 6ème HEURE
• < 500 mg/l : intoxication légère• 500 à 1000 mg/l : grave• > 1000 mg/l : risque vital
SYMPTOMATIQUE• Intubation si troubles de vigilance• Remplissage macro-moléculaire• Réhydratation et apport glucosé et potassique• Traitement des convulsions• Vitamine K • Alcalinisation IV si acidose métabolique sévère
SIGNES GÉNÉRAUX
• Fièvre• Sueurs, déshydratation• Syndrome hémorragique
SIGNES DIGESTIFS
• Epigastralgies• Vomissements• Hématémèse
SIGNES RESPIRATOIRES
• Hyperventilation
BIOLOGIE
• Alcalose gazeuse puis acidose métaboliqueavec ↑ du trou anionique
• Hyperlactacidémie• Déshydratation globale• Risque d’hypokaliémie et d’hypoglycémie• Allongement du temps de saignement
INTOXICATION AUX SALICYLÉS
TRAITEMENT
239d
INTOXICATION OXYCARBONÉEAventis
I t t 240Dr E. OBADIA
S i d Ré i ti
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 422/447
Physiopathologie, Étiologie, diagnostic, traitement A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Internat 240 Service de RéanimationHôpital de Montreuil
SIGNES BIOLOGIQUES
SÉQUELLES (fréquentes)(syndrome post-intervallaire)
• Détérioration intellectuelle
• Paralysies périphériques• Syndrome pyramidal ou extra-
pyramidal• Mouvements anormaux• Cécité corticale• Astasie-abasie, aphasie
FACTEURS DE GRAVITÉ
• Sujet âgé, tares associées• Exposition prolongée et intense• Taux de CO sanguin > 5 ml %• Troubles neurologiques divers• Œdème pulmonaire aigu
• Le CO, gaz inodore et diffusible, se fixe
avec une forte affinité sur l’hémoglobine,avec formation d’HbCO• Il altère également l’utilisation cellulaire de
l’oxygène par fixation sur la myoglobine etles cytochromes
• Oxygénothérapie hyperbare (caisson) dès que possiblesi taux CO > à 6 ou 7 ml %
• Oxygénothérapie hyperbare formelle :- femme enceinte- trouble de conscience- OAP
• Si impossible : hyperventilation en pression positive(CPAP ou PEEP en oxygène pur)
SIGNES BIOLOGIQUES
• Dosage de l’oxycarbonémie (ne pas attendre lerésultat et commencer à traiter au moindre doute)• Dosage du CO atmosphérique (intoxication
professionnelle)NEURO-PSYCHIQUES
• Céphalées, vertiges, lipothymies• Obnubilation, syndrome confusionnel• Perte de connaissance, coma avec signes
pyramidaux et extra-pyramidaux
CARDIO-PULMONAIRES
• Collapsus• Œdème pulmonaire
(lésionnel ou mixte)
AUTRES
• Asthénie initiale• Coloration cochenille des
téguments
TRAITEMENT
INTOXICATION AU CO • Chauffage à gaz défectueux
• Gaz d’échappement• Défaut de tirage de chaudières• Intoxication professionnelle
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 425/447
TRAUMATISMES FERMÉS DE L’ABDOMENDi i d i à i i i d’
Dr D. BLASQUEZUnité de Chirurgie InfantileHôpital Jan Verdier, Bondy
Dr L GALICIERAventis
Internat 287b
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 426/447
Diagnostic, conduite à tenir en situation d’urgence A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr L. GALICIERService de Médecine Interne
Centre hospitalier intercommunalde Créteil
Internat 287b
INTERROGATOIRE
• Le blessé• Le traumatisme
(mécanisme)
EXAMEN CLINIQUE
• Etat de choc• Examen de l’abdomen• TR• Recherche de lésions associées :
thorax, crâne, membres• Bandelette urinaire
EXAMENS PARACLINIQUES
• Groupe / Rhésus• NFS• Hémostase• ASP
• Hémorragie interne• Péritonite• Associations• État de choc
(lésions associées fréquentes)
• Echographie abdominaleou scanner en urgence
• Echographie abdominale
• Surveillance clinique
AMÉLIORATION
AMÉLIORATION AGGRAVATION
AGGRAVATION
URGENCE DIAGNOSTIQUEen milieu chirurgical
SURVEILLANCE
CLINICO-RADIOLOGIQUE PROLONGÉEcar
• Lésions tardives (hématome spléniquesous-capsulaire)
• Traitement des lésions associées
PRINCIPES GÉNÉRAUX• Réanimation :
- sang, macromolécules- drainage vésical
• Chirurgie :- voie d’abord large (laparotomie
médiane)- exploration complète
. cavité péritonéale
. rétropéritoine
. diaphragme
TRAITEMENT DES LÉSIONS• Rate : splénectomie, traitement conservateur
• Foie : suture, résections ± réglées• Grêle : suture, résections• Colon : suture, colostomie• Diaphragme : suture• Vessie : suture, drainage• Pancréas : résections ± réglées
Le TRAITEMENT est URGENT
CONTUSION GRAVE ÉVIDENTE ÉTAT INTERMÉDIAIRE BONNE HÉMODYNAMIQUE
CHIRURGIE
CHIRURGIE en URGENCE
287a
POLYTRAUMATISMEC d it à t i l li d l’ id t
Dr G. SCHNEIDER-MAUNOURY Service d’Orthopédie
Hôpital Raymond Poincarré, ParisDr L. GALICIER
Aventis
Internat 288
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 427/447
Conduite à tenir sur les lieux de l’accident A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service de Médecine InterneCentre hospitalier intercommunal
de Créteil
Internat 288
RAMASSAGE
• Balisage : protection du blessé et des secours• Désincarcération• Relevage : maintien de l’axe tête-cou-tronc et
matelas à dépression
EXAMEN INITIAL
• Analyse rapide des circonstances de l’accident : violence du choc,impacts, décélération
• Neurologique : mydriase, signes de localisation, coma• Toraco-respiratoire : détresse, fracture ou volet costal, emphysème
sous-cutané, pneumothorax
• Cardio-vasculaire : choc hypovolémique, tamponnade• Abdominal : hémopéritoine, douleur, défense• Rachis et bassin : palpation, examen neurologique• Appareil urinaire : uréthrorragie, hématurie• Membres et articulations (luxations, fractures), état cutané
MISE EN CONDITION DE TRANSPORT• Ventilatoire : oxygénation, évacuation d’un épanchement, aspiration, intubation, ventilation• Hémodynamique : voie veineuse, remplissage rapide si hypovolémie (hémorragie
extériorisée ou non), QSP, TAS ≥ 100• Lutte contre l’hypothermie (couverture isolante) et l’infection (SAT)• Immobilisation simple des fractures• Analgésie, sédation
Le polytraumatisé est un blessé
présentant au moins 2 lésions dontl’une met en jeu à plus ou moinscourt terme le pronostic vital
POLYTRAUMATISME
RÉANIMATION IMMÉDIATE
• Prise des constantes vitales• Mesures d’urgence si nécessaire :
- intubation orotrachéale
- voie veineuse (16-14 G)- remplissage vasculaire- contrôle d’une hémorragie extériorisée
= compression ± garrot (< 30 mn)
Orientation diagnostique devant une
PROTÉINURIEDr M. DELAHOUSSEService de Néphrologie
Aventis
Internat 10
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 428/447
BILAN ÉTIOLOGIQUE
PROTÉINURIE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Foch, SuresnesInternat 10
PROTÉINURIE PATHOLOGIQUEsi : . > 150 mg/m2 /24 h
. vérifiée à 2 reprises
PROTÉINURIE
à la bandelette(ne détecte pas leschaînes légères +++)
Dosage QUANTITATIF
sur urines de 24 h
Éliminer les FAUSSES POSITIVITÉS. Produits de contraste radiologiques. Sulfonamides. Pénicilline à fortes doses
. Examen clinique complet
. Urée sanguine et créatininémie, clairance
. Sédiment urinaire
. Etude QUALITATIVE = ELECTROPHORESEdes protéines urinaires
. Fièvre
. Exercice physique
. Affections aiguës
. Insuffisance cardiaque
. Avec chaînes LEGERESMONOCLONALES(immunoélectrophorèsedes urines concentrées)
. Myoglobinurie
. Hémoglobinurie
en règle < 1 g/24 h,composée de plusieursglobulines de faible PM
. Néphropathie interstitielle
. Tubulopathie congénitaleou acquise
. Polykystose rénale
. Uropathie
ASSOCIÉE à :
. Syndrome néphritique
. Syndrome néphrotique
. Insuffisance rénale
. Hématurie
. HTA
. Maladie générale, diabèteCONTRÔLE de la
protéinurie au décours
Protéinurie exclusivementORTHOSTATIQUE ?
(sujet jeune)
si OUI :surveillance bi-annuelle
Discuter la PBRsi NON :
PBR
PROTÉINURIE GLOMÉRULAIREProtéinurie > 3g/24h
et sélective (albumine ≥ 80%)
TRANSITOIRE(ou fonctionnelle)
NÉPHROPATHIE GLOMÉRULAIREprobable
PERMANENTE
ISOLÉE
PRÉGLOMÉRULAIRES TUBULAIRES
PROTÉINURIE NONGLOMÉRULAIRE
Orientation diagnostique devant une
HÉMATURIEDr M. DELAHOUSSEService de Néphrologie
Aventis
Internat 11
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 429/447
BILAN ÉTIOLOGIQUE
HÉMATURIE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Foch, Suresnes 11
RECHERCHER DE PRINCIPE
UNE INFECTION URINAIREDiagnostic sur le sédiment urinaire etl'ECBU à contrôler après traitement
ÉLIMINER
. Coloration des urines d'origine alimentaire(betterave) ou médicamenteuse (rifampicine)
. Myoglobinurie, hémoglobinurie
. Faux positif de la bandelette (menstruations)
. INTERROGATOIRE : Antécédents, chronologie par rapport à la miction, caillots, douleurs lombaires, dysurie,problème ORL
. EXAMEN CLINIQUE : Taille des reins, examen uro-génital, pression artérielle, signes de maladie générale
. BIOLOGIE : Urée et créatininémie, sédiment urinaire, protéinurie des 24 h, ECBU, hémostase, cytodiagnostic urinaire
. IMAGERIE : ASP, échographie rénale et/ou vésico-prostatique
. CYSTOSCOPIE (Intérêt en phase hématurique si hématurie macroscopique)
NÉPHROPATHIE GLOMÉRULAIRE probable si :- Syndrome néphritique aigu- Protéinurie (albumine)- Cylindres hématiques, hématies déformées
HÉMATURIE ASYMPTOMATIQUEISOLÉE
Discuter la PBR en milieu spécialisé(diagnostic le plus fréquent : néphropathie
à dépôts mésangiaux d’IgA)
ORIGINE UROLOGIQUE probable si :- Douleur lombaire- Signes vésicaux ou prostatiques- Hématurie macroscopique initiale (urétro-prostatique)
ou terminale (vésicale), caillots
. Lithiase
. Cancer du rein, voies excrétrices,prostate
. Tuberculose, bilharziose
. Polykystose rénale
. Nécrose papillaire
. Infarctus rénal (HTA)
IMAGERIE selon le contexte
plutôt UROLOGIQUEplutôt GLOMÉRULAIRE
Si normal
Hématies déforméessujet < 40 ans
Hématies non déforméessujet > 40 ans
HÉMATURIE
Echographie, UIV, scanner
Orientation diagnostique devant des
ANOMALIES DE LA MICTIONPolliaki rie d s rie rétention ésicale brûl res mictionnelles mictions impérie ses
Aventis
Internat 12Dr M. DELAHOUSSE
Service de NéphrologieHôpital Foch, Suresnes
Dr A. DUMOULIN
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 430/447
Polliakiurie, dysurie, rétention vésicale, brûlures mictionnelles, mictions impérieuses A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr A. DUMOULINService d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon, Paris
ANOMALIE DE LA MICTION
INFECTION DE L’APPAREIL URINAIRE
PYÉLONÉPHRITE AIGUË
• Syndrome douloureuxlombaire
• Echographie rénale
• Examen URO-GÉNITAL• Examen NEUROLOGIQUE
(sensibilité + réflexe périnéaux)
PROSTATITE AIGUË
• Douleur au TR +++• Echographie
INFECTIONGÉNITALE
• Vulvo-vaginite• Urétrite
TUMEUR DUPETIT BASSIN
• Utérus• Ovaires• Rectum
AFFECTIONNEUROLOGIQUE
• SEP bilan urodynamique
AFFECTIONUROLOGIQUE
• Vésicale : tumeurs,reflux V.U.
• Urétrale : sténose
post-traumatiqueou post-infectieuse
• Prostatique :adénome, cancer
Drainage+
Traitementde la cause
AVEC BRULURES MICTIONNELLES
PAS D’INFECTION DE L’APPAREIL URINAIRE
SANS BRULURES MICTIONNELLES
AVEC FIÈVRE± frissons
ECBU + Hémoculture
SANS FIÈVRE
ECBU
CYSTITE
GLOBE VÉSICAL
Orientation diagnostique devant une
INCONTINENCE URINAIRE DE L’ADULTEDr A. DUMOULIN
Service d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon Paris
Aventis
Internat 13
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 431/447
INCONTINENCE URINAIRE DE L ADULTE A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Tenon, Paris
• Souvent considérée comme unhandicap et humiliant
• Abondance des fuites• Circonstance d’apparition :
- à l’effort- par impériosité
• Signes fonctionnels :- pollakiurie- dysurie
• Reins de petite taille (ASP, échographie)
• Examens urodynamiques• Cystoscopie• Examens radiologiques :
- UIV + clichés permictionnels- colpocystogramme
• ECBU• Echographie prostatique• PSA (prostatic Specific Antigen)
• Examens urodynamiques• Test à l’urocholine de Lapides
• Observation des fuites :- position gynécologique
- vessie pleine- manoeuvre de BONNEY
• Examen gynécologique :- toucher vaginal- testing musculaire
• Examen neurologique :- Sensibilité périnéale- Réflexes péritonéaux
• Dosages antérieurs de créatininémie +++• Faible évolutivité• Nycturie, polyurie• Anémie, hypocalcémie• Ostéodystrophie radiologique
• Reins de petite taille (ASP, échographie)
• Toucher rectal : prostate• Rechercher un globe vésical
• Affection neurologique connue- Evaluation pronostic- Découverte d’une neuropathie (SEP)
• Signes fonctionnels non spécifiques- Disparition du besoin d’uriner
- Troubles sexuels et rectaux associés
• Syndrome de la queue de cheval• Syndrome pyramidal
CHEZ LA FEMME CHEZ L’HOMME VESSIE NEUROLOGIQUE
INTERROGATOIRE
EXAMENSCOMPLEMENTAIRES
EXAMEN CLINIQUE
• Examens urodynamiques• Cystoscopie• Examens radiologiques :
- UIV + clichés permictionnels- colpocystogramme
• ECBU
Orientation diagnostique devant une
COLIQUE NÉPHRÉTIQUEet conduite à tenir en situation d’urgence
Aventis
Internat 14Dr M. DELAHOUSSE
Service de NéphrologieHôpital Foch, Suresnes
Dr A. DUMOULINS i d’U é h l i
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 432/447
• Bandelette urinaire : hématurie• ECBU, créatininémie• ASP : calculs radio-opaques• Echographie : cône d’ombre
± dilatation des voies excrétrices• UIV (pas systématique)
et conduite à tenir en situation d urgence A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Service d’Uro-néphrologieHôpital Tenon, Paris
• Douleur lombo-abdominale violente• Irradiation descendante vers les OGE• Agitation, signes digestifs• Fièvre (< 38,5°C), troubles mictionnels
COLIQUE NÉPHRÉTIQUE ?
RECHERCHE DE L’ÉTIOLOGIE
• Calcul : 2/3 des cas• Syndrome de la jonction pyélo-urétérale• Sténose urétérale intrinsèque : cancer, tuberculose, bilharziose• Sténose urétérale extrinsèque : fibrose rétropéritonéale
• Nécrose papillaire
TRAITEMENT
MÉDICAL SYMPTOMATIQUE
• Antalgiques + AINS (PROFENID® IV )• Restriction hydrique (< 500 cc/24h)
SI DOULEUR PERSISTANTE
• Antalgiques majeurs• ± levée de l’obstacle en urologie
SURVEILLANCE
Douleur, température, diurèse, fonction rénale, tamisage des urines
ÉLIMINER
• Appendicite• Grossesse, GEU
• Salpingite, épididymite
APPRÉCIATIONDU DEGRÉ D’URGENCE
CONFIRMATION DU DIAGNOSTIC
CHIRURGICAL URGENTsi :
• ANURIE (rein unique ou obstacle bilatéral) :
dérivation des urines (sonde JJ ou néphrostomiepercutanée) puis levée de l’obstacle• PYONÉPHROSE (infection en amont d’un calcul) :
- bilan infectieux (ECBU, hémocultures)- antibiothérapie- néphrostomie percutanée (dérivation des urines)
± levée de l’obstacle
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 435/447
INSUFFISANCE RÉNALE AIGUËÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, principes du traitement
Dr E. OBADIA Service de Réanimation
Hôpital de Montreuil
Aventis
Internat 135
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 436/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hypoperfusion corticale
IRA fonctionnelle ou pré-rénale IRA par nécrose tubulaire IRA d'origine obstructiveIRA par lésionglomérulaire ou interstitielle
Remplissage vasculaire(au besoin sous contrôle
hémodynamique)
Pour rétablir l’hémodynamique
• U/P urée ou créatinine > 10• Na+ /K + urinaire < 1
• Tout état de collapsus ou chocassocié aux manifestions liées àla cause du choc :- hémorragie- infection- intoxication
• Surveillance de la kaliémie
• Toxiques (antibiotiques,anti–inflammatoires, IEC,éthylène–glycols,Phénacétine…)
• Etats de choc• Infections• Rhabdomyolyse• Accidents transfusionnels
• Traitement étiologique• Correction de l'HTA
• Dérivation percutanée ou montéede sonde urétérale
• Traitement de l'infection urinairesouvent associée
• Traitements étiologiques• Prendre en compte le syndrome
de levée d’obstacle
• Traitement étiologique• ± hémodialyse
• Obstruction artériellerénale
• Maladies de système• Syndrome hémolytique
et urémique• HTA maligne
• Lithiases urinaires• Fibrose rétropéritonéale• Cancer prostatique• Autres causes de compression
urétérale
• Protéinurie ± hématurie• PBR +++• Surveillance de la kaliémie
• Dilatation du haut appareilurinaire en échographie
• U/P urée ou créatinine < 10• Surveillance de la kaliémie• Inflation hydrosodée (œdèmes - OAP)
• Diminution du flux sanguin cortical etmédullaire
• Anoxie diffuse
• Obstacle à l'écoulement des urinessur les voies excrétrices
• Anoxie de la pars recta du tubeproximal et de la branche ascendanteépaisse de l'anse de Henlé
• Surveillance de la kaliémie• Inflation hydrosodée (œdèmes - OAP)
TRAITEMENT
BILAN ÉTIOLOGIQUE
• Clinique : oligo-anurie, fièvre, hémodynamique ++• Biologie : urée et créatininémie, ionogramme sanguin et urinaire, protéinurie ...• Echographie rénale, ASP, TDM ...• Ponction biopsie rénale (en fonction du contexte) au besoin transjugulaire
ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC
INSUFFISANCE RÉNALE AIGUË
INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUEÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, principes du traitement
Aventis
Internat 136Dr M. DELAHOUSSE
Service de NéphrologieHôpital Foch, Suresnes
Dr A. DUMOULINService d’Uro-néphrologie
Hô i l T P i
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 437/447
INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Tenon, Paris
Définie par le chiffre de clairance (cl)
de la créatininé, en ml/mn/1,73 m2
• IR modérée : 30 < cl < 60• IR sévère : 10 < cl < 30• IR terminale : cl < 10
• Chiffres antérieurs de créatininémie +++
• Nycturie, polyurie• Anémie, hypocalcémie• Reins de petite taille (sauf diabète, amylose,
cancer et polykystose)
CHRONIQUEINSUFFISANCE RÉNALE
CLINIQUE
• Âge, sexe, origine ethnique• ATCD familiaux de néphropathie• ATCD personnels : HTA, diabète,
infections urinaires, calculs, cancer…• Prise de toxiques (analgésiques, sels d’or)• Contexte de maladie générale (lupus…)
BIOLOGIE/IMAGERIE
• Biologie en fonction du contexte clinique• Echographie rénale +++• Selon contexte :
- Doppler des artères rénales- angio-IRM des artères rénales
ORIGINE GLOMÉRULAIRE (30%)
• Diabète• Maladie de BERGER
• Maladies générales
TRAITEMENT DE LA CAUSE
si possible (infection, obstacle, HTA…)
ORIGINE INTERSTITIELLE (20%)
• Uropathies malformatives acquises• Infections urinaires chroniques• Médicaments néphrotoxiques• Myélome +++ (pas d’UIV)
ORIGINE VASCULAIRE (15%)
• Néphroangiosclérose• Sténose bilatérale athéromateuse
des artères rénales (ou insuffisancerénale chronique athéromateuse )
HISTOLOGIE (PBR)
• PBR intéressante si précoce(IR modérée)
• Si reins de taille normale,contexte de maladie généraleavec atteinte glomérulaire
NÉPHROPATHIESHÉRÉDITAIRES
• Polykystose rénale
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
PRINCIPES DU TRAITEMENT
TRAITEMENT CONSERVATEUR
• Réduction de la protéinurie (IEC +++)• Correction de l’anémie (érythropoïétine)• Correction de l’hyperparathyroïdie• Restriction potassique ± hydrique
• Adaptation de la posologie des médicaments
TRAITEMENT DE SUPPLÉANCE(cl < 10 ml/mn)
• Épuration extra-rénale (hémodialyse, dialyse péritonéale) fistule artério-veineuse, vaccination anti-HVB
• Transplantation rénale
SYNDROMES NÉPHROTIQUESPhysiopathologie, diagnostic, évolution, traitement de la néphrose lipoïdique
É
Aventis
Internat 137Dr M. DELAHOUSSE
Service de NéphrologieHôpital Foch, Suresnes
Dr A. DUMOULINService d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon Paris
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 438/447
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Tenon, Paris
PURsi :
• Pas d’hématurie• Pas d’HTA • Pas d’IR organique
PHYSIOPATHOLOGIE
anomalie des charges négatives de la membrane basale glomérulaire augmentation de la perméabilité
• PROTÉINURIE sélective (albumine > 80%)
hypoalbuminémie ↓ de la pression oncotique capillaire œdème• HYPERLIPÉMIE (VLDL) par stimulation réactionnelle de la synthèsehéxatique de lipoprotéines
• HYPERCOAGULABILITÉ : fuite d’antithrombine et de plasminogène• RISQUE INFECTIEUX : fuite de γ globuline• Conséquences MÉTABOLIQUES : carence azotée, carence en
vitamine D, retard de croissance
PRIMITIFsi :
• Pas de signes extrarénaux• CH 50 normal• Facteurs antinucléaires négatifs
• PROTÉINURIE > 3 g/24 h (enfant : > 50 mg/kg/j)• HYPOPROTIDÉMIE < 60 g/l• HYPOALBUMINÉMIE < 30 g/l
SYNDROME NÉPHROTIQUE
EXAMEN CLINIQUE
• Âge, ATCD
• Médicaments• PA (debout/couché)• Signes extra-rénaux +++ maladie générale,
cancer, diabète
HISTOLOGIE= PBR
• Systématique chez l’adulte• Chez l’enfant : avant 1 an et
après 6 ans ; pas entre 1 et6 ans (sauf si rechute, SNimpur ou mauvaise réponseaux corticoïdes)
LÉSIONS GLOMÉRULAIRESSECONDAIRES
• Diabète• Amylose• Infections (HVB, VIH)• Néoplasies• Maladies générales
LÉSIONS GLOMÉRULAIRES MINIMES
= NÉPHROSE LIPOÏDIQUE(Enfant +++)
AUTRES LÉSIONS GLOMÉRULAIRESPRIMITIVES
SN le plus souvent impur
• Hyalinose segmentaire et focale• Glomérulonéphrite extramembraneuse
BIOLOGIE
• Fonction rénale
• ECBU (hématies)• Glycémie• Électrophonèse des
protéines urinaires• Immunologie (FAN,
compléments, cryo…),sérologies, (HVB, VIH…)…
TRAITEMENT
(chez l’enfant)
• Prednisone :- 2 mg/kg/j pendant 1 mois- 2 mg/kg/2 jours pendant 2 mois- puis " de 0,5 mg/kg/15 jours
• Traitements adjuvants :- exercice physique, diététique- diurétiques, anticoagulants- vaccinations
ÉVOLUTION
• Corticosensibilité (90%, avec guérison : 30%) :disparition des œdèmes et protéinurie au 28éme jour
• Rechute : réapparition du SN• Dépendance : rechute à la" des doses• Résistance : pas de réponse au traitement
SYNDROME NÉPHRITIQUE AIGUPhysiopathologie, diagnostic
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R W I L L I A M B E R R E B I P A T R I C K G E P N E R J E A N N A U
Dr M. DELAHOUSSEService de Néphrologie
Hôpital Foch, Suresnes
Aventis
Internat 138
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 439/447
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
• Hématurie macroscopique ou microscopiqueabondante +++, cylindres hématiques
• Protéinurie de type glomérulaire
• HTA au premier plan +++• Œdèmes• Oligurie• Natriurèse effondrée
• Age• ATCD récent (≤ 10 jours) d'infection
pharyngée ou cutanée• Signes extra-rénaux de maladie
infectieuse ou de maladie générale
• Complément et fractions +++• Enzymes streptococciques• Selon l'orientation : FAN, anti-DNA, ANCA,
cryoglobulinémie, Ac anti-membrane basaleglomérulaire
PHYSIOPATHOLOGIE
• Expression clinico-biologique d'uneprolifération cellulaire intra-glomérulaire aiguë
• Clinique : consécutive à la rétention
rénale primitive de sodium, avecexpansion aiguë du volume extra-cellulaire, notamment du secteurvasculaire (HTA +++)
• Biologique : consécutive à l'atteinteinflammatoire des glomérules :hématurie et cylindres, protéinurie,insuffisance rénale
Oligurie, urines foncées, hématurie(sévère +++)
d'importance variable
= PBR systématique sauf chezl'enfant avec présentation et
évolution typiques d'une GNA
installation brutale
(convulsions chez l'enfant)
CLINIQUE BIOLOGIE HISTOLOGIE
Signes de NÉPHROPATHIE GLOMÉRULAIRE PROLIFÉRATIVE
NÉPHROPATHIES GLOMÉRULAIRES PRIMITIVES NÉPHROPATHIES GLOMÉRULAIRES SECONDAIRES
RÉTENTION HYDROSODÉE INSUFFISANCE RÉNALE
• Glomérulonéphrite post-infectieuse (GNA) ¥• Autres glomérulonéphrites prolifératives primitives à
début aigu possible : GN membrano-proliférative ¥,maladie de BERGER, GN extracapillaire primitive
• Infectieuses : endocardite ¥, foyer septique profond ¥,infection d'un shunt atrio-ventriculaire
• Maladies générales : lupus ¥, purpura rhumatoïde,cryoglobulinémie ¥, PAN, WEGENER, GOODPASTURE
¥ = hypocomplémentémie
MODIFICATION DE LA DIURÈSE et/ouDE L'ASPECT DES URINES
INSUFFISANCE VENTRICULAIREGAUCHE AIGUË (sujet âgé)
ENCÉPHALOPATHIE HYPERTENSIVEŒDÈMESHTA
SYNDROME NÉPHRITIQUE AIGU
INFECTIONS DE L’APPAREIL URINAIREÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I P A T R I C K G E P N E R J E A N N A U
Aventis
Internat 139Dr M. DELAHOUSSE
Service de NéphrologieHôpital Foch, Suresnes
Dr A. DUMOULINService d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon, Paris
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 440/447
IAU PARENCHYMATEUSE
PROSTATITE AIGUË• Double antibiothérapie : fluoroquinolone (FQ) + aminoside
+ AINS pendant 7 jours• puis monothérapie : FQ 1 à 2 mois
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Hôpital Tenon, Paris
INFECTION DE L’APPAREIL URINAIRE (IAU)
CLINIQUE• Fièvre
• Topographie des douleurs• Signes mictionnels
BIOLOGIE• Hyperleucocytose
• Hémoculture
IAU NON PARENCHYMATEUSE
= CYSTITE AIGUË• Fréquente +++, femme jeune ++• Brulures mictionnelles, pollakiurie• Impériosités mictionnelles, pas de fièvre
CYSTITE AIGUË Antibiothérapie courte (4 jours) ouprise unique (élimination prolongée)
PROSTATITE AIGUË• Fièvre, douleurs périnéales, ténesme rectal• Signes de cystite ± écoulement purulent• Douleurs +++ au TR
IMAGERIE• ASP (calcul)
• Echographie rénale• Echographie prostatique (endorectale)• ± uroscanner• ± UIV
PYÉLONÉPHRITE AIGUË• Fièvre +++, frissons• Brûlures mictionnelles• Douleur lombo-abdominale unilatérale
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
PYÉLONÉPHRITE AIGUË• Double antibiothérapie (4 jours) puis monothérapie
(FQ) 10 jours• ECBU de contrôle au 15ème jour
RECHERCHE D’UROPATHIE SOUS-JACENTE (UIV)• Systématique chez homme et enfant
• Si complication ou récidive chez la femme
PHYSIOPATHOLOGIE - ÉTIOLOGIE
MÉCANISMES- IAU par voie ascendante +++• Colonisation uréthrale (bactérie de
la flore fécale) puis vésicale puisrénale (pouvoir uropathogène)
• Au niveau du rein : ischémie, affluxde PN, nécrose tissulaire
• Facteurs favorisants : diabète,grossesse, uropathie acquise ou
malformative, lithiase, reflux vésico-urétéral, instrumentation rétrograde
- IAU par voie hématogène : rare GERMES en cause
- 1er épisode : E.Coli = 85% des cas- Récidive : E.Coli (60%), Klebsielle
(20%), Protéus mirabilis (15%)
• Bandelette urinaire (nitrites/leucocytes) : VPN = 99%• ECBU (correctement prélevé) :
- Bactériurie >105/ml- Leucocyturie >104/ml
LEUCOCYTURIE SANS GERMES• Automédication• Contamination vaginale• Néphropathie interstitielle• BK
PRINCIPES DU TRAITEMENT
PROSTATITE AIGUËÉtiologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLASQUEZUnité de Chirurgie Infantile
Hôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat 140
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 441/447
PROSTATITE AIGUË
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
INFECTION URÉTHROGÈNE• Gonocoque• Sténose uréthrale• Manoeuvres instrumentales
INFECTION HÉMATOGÈNE
SYNDROME INFECTIEUX
Sévère et brutal
SYNDROME UROLOGIQUE
• Troubles de la miction• Brûlures mictionnelles• Douleurs périnéales• Rétention aiguë (rare)
SIGNES D'EXAMEN
Grosse prostate douloureuseau TR +++
URGENT
JAMAIS DE CATHÉTÉRISME URÉTHRAL APRÈS ECBU + HÉMOCULTURES +++
GUÉRISON habituelle
COMPLICATIONS éventuelles
• Antibiotiques (au moins 6 semaines)• AINS• Repos• Traitement éventuel d'une cause, après bilan
étiologique (UIV, recherche d'un diabète ...)
• Précoces : septicémie, abcédation(drainage), fistulisation (dérivation)
• Tardives : récidives, prostatitechronique, stérilité
TRAITEMENT
LITHIASE URINAIREÉtiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. DUMOULINService d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon, Paris
Aventis
Internat 141
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 442/447
, ,
JUIN 1999
COLIQUE NÉPHRÉTIQUEPHYSIOPATHOLOGIE
• FORMATION DU CALCUL
- Nucléation- Rétention des cristaux- Croissance cristalline
• F ACTEURS FAVORISANTS
- Volume et pH urinaire- Diminution des inhibiteurs
de la cristallisation(ex : phosphates)
- Obstacle urinaire
AUTRE CIRCONSTANCE DE DÉCOUVERTE
• Hématurie, IAU
• Anurie (si lithiase bilatérale)• Découverte fortuite (ASP, échographie)LITHIASE URINAIRE ?
IMAGERIE
• ASP• Echographie rénale• UIV
CLINIQUE
• ATCD personnels ou familiauxde colique néphrétique ou demaladie lithogène
• Prise médicamenteuse• Alitement
BIOLOGIE
• Créatininémie• Uricémie, uraturie des 24 h• Bilan phospho-calcique sanguin et urinaire• ECBU• Analyse du calcul (tamisage des urines)
LITHIASE PHOSPHO-AMMONIACO-MAGNÉSIENNE (5-10%)• Surtout chez la femme• Favorisée par les infections à Protéus• Calculs coralliformes
LITHIASE CALCIQUE (80%)• Calcul radio-opaque (ASP)• Rechercher une cause :
- Hyperparathyroïdie primaire- Acidose tubulaire distale- Maladie de C ACCHI et RICCI
- Causes d’hypercalcémie (myélome)- Hypercalciurie primitive
LITHIASE URIQUE (5-10%)• Calcul radiotransparent ou mixte• Favorisée par pH urinaire acide (< 6),
hyperuraturie
CONFIRMATION / RETENTISSEMENT / ÉTIOLOGIE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE
TRAITEMENT
NON MÉDICALselon la nature (surtout calcique), la taille, le
retentissement, l’évolution sous traitement médical
• < 6 mm : surveillance si bien supporté• < 20 mm : lithotritie extracorporelle ± sonde JJ• > 20 mm : chirurgie percutanée ou conventionnelle
MÉDICAL
• Correction du trouble métabolique initial• Boissons +++ (Vichy si lithiase urique, pour
alcalinisation des urines)• Stérilisation des urines (calcul PAM)• ± diurétique thiazidique (hypercalciurie primitive)
TUMEURS DE LA VESSIE Anatomie pathologique, étiologie, diagnostic, évolution
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLASQUEZUnité de Chirurgie Infantile
Hôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat 142
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 443/447
PRINCIPES DU TRAITEMENT
JUIN 1999
• Hématurie (70 %)• Cystites ; irritation vésicale• Douleurs pelviennes• Métastase
par cytologie urinaire dans lespopulations à risque
• Image directe de la tumeur• Retentissement urétéral
• Aminotumeurs (aminesaromatiques, colorants,maladies professionnelles)
• Tabac• Médicaments : phénacétine, agents alkylants
• Résection endoscopique• Cystectomie totale +
lymphadénectomie, suiviede dérivation urinaire ouentérocystoplastie
• Externe• Curiethérapie
• Conventionnelle• Locale : BCG ++
• Bilharziose vésicale • Café ?• Additifs ?
• Cliché de thorax• Bilan et échographie
hépatiques• TDM abdominal (ganglions)• Scintigraphie osseuse
Fonction du stade clinique
• TV infiltrante : cystectomie +/- RTE +/- chimiothérapie• TV papillomateuse : résection endoscopique ou
cystectomie totale• TV in situ : BCGthérapie• TV métastasée : chimiothérapie
• Taille, siège, aspect de la tumeur• Biopsie = diagnostic de certitude +++
CIRCONSTANCES RÉVÉLATRICES DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE
CYTOGRAPHIE URINAIRE
BILAN ÉTIOLOGIQUE
FACTEURS CHIMIQUES
CHIRURGIE RADIOTHÉRAPIE CHIMIOTHÉRAPIE
FACTEURS INFECTIEUX FACTEURS ALIMENTAIRES
BILAN D'EXTENSION
UIV
MÉTHODES INDICATIONS
CYSTOSCOPIE
CLASSIFICATION
-- IS = in situ-- 1 = chorion envahi-- 2 = muscle superficiel
envahi-- 3a = muscle profond-- 3b = adventice-- 4 = organes voisins-- N+ ou - = ganglions-- M+ ou -= métastases
GRADE HISTOLOGIQUEvariable +++
Tumeur épithéliale
> 95 % des cas
ÉLÉMENTS DU DIAGNOSTIC
ADÉNOME DE LA PROSTATEDiagnostic, évolution, traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLASQUEZUnité de Chirurgie Infantile
Hôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat 143
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 444/447
ÉVOLUTION NON TRAITÉE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
TRAITEMENT
• Médical : abstention (surveillance +++) - Médicaments discutés• Chirurgical = adénomectomie trans-uréthrale ou trans-vésicale
- indiqué si complication, adénome invalidant, insuffisance rénale- risque de séquelles : incontinence, dysurie, éjaculation rétrograde
ADÉNOME PROSTATIQUE
JUIN 1999
COMPLICATIONSINAUGURALESRétention vésicale
TROUBLES MICTIONNELS• Pollakiurie nocturne• Dysurie
EXAMEN SYSTÉMATIQUE
CLINIQUE EXAMENS PARACLINIQUES
• Latence fréquente• Risque de rétention vésicale
complète et/ou d'insuffisance rénale
• Cancer +++ (PSA, biopsie)• Prostatite
A long terme, le cancer est possible(sur coque restante) +++
• Adénome de la prostate :fréquent, souvent latent, bénin
• Diagnostic clinique ettraitement chirurgical
• Biologie : PSA, ECBU, fonction rénale, terrain (diabète, éthylisme ...)• Echographie (au mieux trans-rectale) : volume de l'adénome• UIV : volume de l'adénome, retentissement sur le haut appareil• Biopsie prostatique : si doute persistant avec un cancer (PSA "limite")
• TOUCHER RECTAL +++ : grosse prostate régulière, élastique,homogène, indolente, avec conservation du sillon médian
• Etude de la miction• Examen urologique complet• Examen général
Chez un homme de la soixantaine
DIAGNOSTIC
CANCER DE LA PROSTATEDiagnostic, évolution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. DUMOULINService d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon, Paris
Aventis
Internat 144
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 445/447
JUIN 1999
TROUBLES MICTIONNELSHÉMATURIE
EXAMEN SYSTÉMATIQUE
• Toucher rectal
• PSA
COMPLICATION
• Insuffisance rénale
• Métastase révélatrice (os +++)
BIOPSIEà l’aiguille
ADÉNOCARCINONE
TOUCHER RECTAL
Prostate dure, irrégulière,asymétrique
BIOLOGIE
PSA sérique (> 10 ng/ml)
ECHOGRAPHIEENDORECTALE
INDICATIONS
• Scintigraphie osseuse +++• Radiographie pulmonaire• Scanner de l’abdomen• ± biopsie ganglionnaire
CLASSIFICATION(WHITMORE)
• Stade A : A1 = tumeur dans un lobe, A2 = tumeur dans deux lobes• Stade B : nodule intracapsulaire• Stade C : nodule extracapsulaire• Stade D : D1 = métastases ganglionnaires pelviennes,
D2 = métastases à distance
BILAN D’EXTENSION
TRAITEMENT
Stade B
• < 70 ans : prostatectomie radicale• > 70 ans : radiothérapie externe
ou hormonothérapie
Stade A
Surveillance
MOYENS
• CHIRURGIE : - résection trans-uréthrale- prostatectomie radicale
• R ADIOTHÉRAPIE
• HORMONOTHÉRAPIE : - castration chirurgicale (pulpectomie)- estrogènes- agonistes de la LHRH
Stade C et D
• Asymptomatique : hormonothérapie• Symptomatique : résection
endoscopique ± dérivation des urines
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr A. DUMOULINService d’Uro-néphrologie
Hôpital Tenon, Paris
Aventis
Internat 145 CANCER DU TESTICULE Anatomie pathologique, diagnostic, évolution, principes du traitement
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 446/447
JUIN 1999
(palpation méthodique des enveloppes,testicules, épididymes, cordons)
+curage ganglionnaire
• Nodule dur et indolore• Respect de la tête de l’épididyme
et du cordonIMAGERIE
Bilan d’EXTENSION
• G ANGLIONNAIRE
- échographie abdominale- scanner abdomino-pelvien- ± lymphographie
• MÉTASTATIQUE (selon orientation)- cliché du thorax ± scanner- scintigraphie osseuse …
BIOLOGIE• Dosages sériques : -HCG, LDH et
d-fœtoprotéine (AFP)• Prélèvement de sperme (CECOS)
ANATOMO-PATHOLOGIE
• Tumeurs GERMINALES +++- SÉMINOMES (40%) : bon pronostic (radio et chimiosensible)
- CARCINOMES EMBRYONNAIRES : très lymphophiles- TUMEURS VITELLINES (75% des cas chez l’enfant) :sécrétion des AFP
- CHORIOCARCINOMES : tumeur la plus maligne, sécrétion de-HCG
- TÉRATOMES, TUMEURS MIXTES
• Tumeurs NON GERMINALES : rares
Traitements adjuvants
RADIOTHÉRAPIE
• Séminomes
CHIMIOTHÉRAPIE
• Séminomes à un stade avancéou en rechute
• Tumeurs non séminomateuses
EXAMEN CLINIQUE • Grosse bourse isolée ( ± hydrocèle vaginale)• Gynécomastie
• Métastase révélatrice• Découverte fortuite
TUMEUR TESTICULAIRE
TOUTE TUMEUR TESTICULAIRE EST UNCANCER JUSQU’À PREUVE DU CONTRAIRE.
ORCHIDECTOMIE
ÉVOLUTIONfonction de :
• Histologie, taux sérique des marqueurs• Classification TNM• Réponse aux traitements
CANCER DU REIN DE L’ADULTE Anatomie pathologique, diagnostic, évolution, principes du traitement
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
Dr D. BLASQUEZUnité de Chirurgie Infantile
Hôpital Jean Verdier, Bondy
Aventis
Internat 146
8/17/2019 Collection Aventis
http://slidepdf.com/reader/full/collection-aventis 447/447
ANATOMIE PATHOLOGIQUE ÉLIMINER
JUIN 1999
UIV
Syndrome tumoral(inconstant)
ÉCHOGRAPHIE• Masse pleine• Adénopathies• Etude vasculaire (VCI, veine rénale)
SCANNER• Tumeur • Extension : locale,
ganglionnaire, vasculaire
TOUTE MASSE PLEINE DU REIN EST UN CANCERJUSQU'À PREUVE DU CONTRAIRE +++
AUTRES EXAMENS• Artériographie, cavographie, IRM : peu
utilisées pour le diagnostic• Clichés de thorax, scintigraphie osseuse :
recherche de métastases
SIGNES D'APPEL UROLOGIQUES• Hématurie : totale, indolore, spontanée• Tumeur lombaire (contact lombaire)• Douleur lombaire• Varicocèle
SIGNES D'APPEL NON UROLOGIQUES• Altération de l'état général isolée ++• Syndrome inflammatoire isolé ++• Fièvre isolée ++, anémie• Métastase (os, poumon)• Syndrome paranéoplasique : polyglobulie, HTA, hyperparathyroïdie
• Néphrectomie élargie (après bilan d'extensionet d'opérabilité)
• Autres traitements : radiothérapie,chimiothérapie, immunothérapie (interféron) :réservés aux formes évoluées et métastasesaprès chirurgie
DÉCOUVERTE FORTUITE +++
• Tumeur rétropéritonéale• Tumeur digestive• Gros rein non cancéreux : hydronéphrose,
tuberculose, pyonéphrose• Tumeur des voies excrétrices (cytologie urinaire)• Kyste bénin
• Adénocarcinome à cellules claires > 90 %• Autres histologies rares
TRAITEMENT