chylothorax secondaire à une hémopathie maligne

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A138 17 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1 er au dimanche 3 février 2013 95 % : 3,24—516,5 ; p = 0,01). La présence d’un examen direct positif était lié à une moins bonne éradication de la MNT (52 % de patients non éradiqués vs 26 %, p = 0,05). Nos résultats suggèrent que l’identification d’A. fumigatus chez les patients atteints de mucoviscidose doit faire rechercher systématiquement une MNT. La prise d’azithromycine à visée anti- inflammatoire pourrait avoir un effet de prophylaxie primaire sur l’éradication des MNT. Mieux évaluer l’infection à MNT et savoir dis- tinguer des critères prédictifs d’éradication permettra d’améliorer la prise en charge des patients atteints de mucoviscidose. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.458 PO12 — pleurésie 433 Étiologies des pleurésies chez le noir africain. Étude de 337 cas observés à Lomé A.G. Gbadamassi , K.S. Adjoh , M. Ihou-Wateba , A. Patassi , S. Adambounou, F.H. Okemba-Okombi, O. Tidjani SPPMI, CHU Sylvanus Olympio, Lomé, Togo Objectifs.— Préciser la fréquence des pleurésies dans notre service et en déterminer les étiologies. Patients et méthodes.— Une étude rétrospective portant sur 337 patients hospitalisés de janvier 1994 à décembre 2003 a été menée dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospita- lier universitaire (CHU) de Lomé. Tous les patients de plus de 15ans admis pour pleurésie et ayant des dossiers exploitables ont été inclus. Les causes des pleurésies ont été retenues sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques, radiologiques, et histologiques. Résultats.— Les pleurésies représentaient 4,1 % des affections observées dans le service. Les étiologies étaient dominées par la tuberculose (58 %). Dans 90 % des cas de tuberculose pleurale, le liquide pleural était citrin. Les étiologies bactériennes non tuber- culeuses et cancéreuses représentaient respectivement 25 % et 1 % des cas. Dans 16 % des cas, l’étiologie n’a pu être déterminée. Conclusion.— Les étiologies des pleurésies dans notre contexte pneumologique, à l’ère de la pandémie du virus de l’immunodéficience humaine/syndrome immunodéficitaire acquis (VIH/SIDA), sont dominées par la tuberculose et les infections bactériennes à germes banals. Quant au cancer, sa fréquence est peut être sous estimée vu le nombre élevé de pleurésie d’étiologie indéterminée. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.459 434 Profil épidémiologique du pyopneumothorax au service de pneumologie du CHU de Marrakech S. Ait Batahar , L. Amro , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, FMPM, Cadi Ayad, Marrakech, Maroc Introduction.— Le pyopneumothorax est une pathologie infectieuse responsable d’un taux considérable d’hospitalisation qui peut enga- ger le pronostic fonctionnel respiratoire voir même le pronostic vital. Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective des cas de pyopneumothorax hospitalisés au service de pneumologie du CHU de Marrakech entre janvier 2006 et août 2012. Les données ont été recueillies au moyen une fiche d’exploitation préétablie. Résultats.— Trente patients ont été inclus. On note une prédomi- nance masculine avec 23 hommes (83 % des cas). L’âge moyen était de 32 ans avec des extrêmes allant de 18 à 55 ans. Soixante-deux pour cent des patients étaient tabagiques. La durée moyenne du drainage thoracique était de 26 jours avec des extrêmes entre 4 et 61 jours. Onze pour cent de nos patients étaient diabétique. Le pyo- pneumothorax était droit chez 55 % des patients. Il s’agissait d’un pyopneumothorax d’origine tuberculeuse dans 44 % des cas, post- traumatique dans 10 % des cas et secondaire à un abcès hépatique et un kyste hydatique pulmonaire dans respectivement 5 % des cas et d’origine inconnue dans 36% des cas. Tous les patients ont été drainés, 56 % d’entre eux ont rec ¸u une antibiothérapie à base de pénicilline et les antibacillaires ont été indiqués dans 44 % des cas. L’évolution a été favorable chez 40% de nos patients, le traitement chirurgical a été indiqué chez 40 % des patients et nous déplorons le décès d’un seul patient dans un tableau de choc septique. Conclusion.— Le pyopneumothorax reste une pathologie fréquente dans notre pratique courante, il est d’origine tuberculeuse dans près de la moitié des cas, le traitement local est problématique vu le recours fréquent au traitement chirurgicale. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.460 435 Répartition étiologique des épanchements pleuraux dans un service de pneumologie. À propos de 221 cas S. Lacroix , S. Madoui , C. Coulonges Service de pneumologie, Périgueux, France Introduction.— Sept pour cent des patients hospitalisés en pneu- mologie sont porteurs d’un épanchement pleural. La démarche diagnostique repose sur la connaissance des causes de ces épan- chements, et leur fréquence respective. Méthodologie.— Étude rétrospective de 221 patients porteurs d’un épanchement pleural ponctionné en 2009—2010, dans le service de pneumologie du CH de Périgueux, classés en groupes étiologiques dont nous avons étudié les caractéristiques. Résultats.— Le groupe comprend 132 hommes (60 %, 71 ans) et 89 femmes (40 %, 75 ans) d’âge moyen de 73 ans. L’étiologie principale est le cancer (42,5%), puis les infections non tuberculeuses (17,2 %), l’insuffisance cardiaque (13,1 %), les causes diverses (12,7 %, dont 8,1 % de traumatismes thoraciques). Parmi les épanchements néoplasiques, le cancer bronchique repré- sente la cause principale (43,6 %) chez l’homme (55,8 %) et chez la femme (28,6 %), révélateur une fois sur deux. Chez la femme, le cancer du sein (21,4 %), ovarien (14,3 %) restent fréquents. Les épanchements infectieux sont réactionnels (78,9 %) à une pneu- mopathie (65,8 %). Les pleurésies purulentes (21,1 %) sont toujours documentées bactériologiquement dans le liquide. Les épanchements d’origine cardiaque surviennent chez des sujets très âgés (83 ans). La tuberculose (1 %) est rare en Dordogne (3,7 cas pour 100 000 habitants). Parmi les épanchements, 12,2 % restent sans diagnostic, même (6, soit 22,2 %) après pleuroscopie. Conclusion.— Dans un service de pneumologie, le cancer, les infections non tuberculeuses, l’insuffisance cardiaque et les traumatismes thoraciques représentent 80 % des étiologies d’un épanchement pleural. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.461 436 Chylothorax secondaire à une hémopathie maligne

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Page 1: Chylothorax secondaire à une hémopathie maligne

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5 % : 3,24—516,5 ; p = 0,01). La présence d’un examen direct positiftait lié à une moins bonne éradication de la MNT (52 % de patientson éradiqués vs 26 %, p = 0,05).os résultats suggèrent que l’identification d’A. fumigatus chez

es patients atteints de mucoviscidose doit faire rechercherystématiquement une MNT. La prise d’azithromycine à visée anti-nflammatoire pourrait avoir un effet de prophylaxie primaire sur’éradication des MNT. Mieux évaluer l’infection à MNT et savoir dis-inguer des critères prédictifs d’éradication permettra d’améliorera prise en charge des patients atteints de mucoviscidose.

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O12 — pleurésie

33tiologies des pleurésies chez le noir africain.tude de 337 cas observés à Lomé.G. Gbadamassi , K.S. Adjoh , M. Ihou-Wateba , A. Patassi ,. Adambounou , F.H. Okemba-Okombi , O. Tidjani

SPPMI, CHU Sylvanus Olympio, Lomé, Togo

bjectifs.— Préciser la fréquence des pleurésies dans notre servicet en déterminer les étiologies.atients et méthodes.— Une étude rétrospective portant sur37 patients hospitalisés de janvier 1994 à décembre 2003 a étéenée dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospita-

ier universitaire (CHU) de Lomé. Tous les patients de plus de 15 ansdmis pour pleurésie et ayant des dossiers exploitables ont éténclus. Les causes des pleurésies ont été retenues sur un faisceau’arguments cliniques, biologiques, radiologiques, et histologiques.ésultats.— Les pleurésies représentaient 4,1 % des affectionsbservées dans le service. Les étiologies étaient dominées par lauberculose (58 %). Dans 90 % des cas de tuberculose pleurale, leiquide pleural était citrin. Les étiologies bactériennes non tuber-uleuses et cancéreuses représentaient respectivement 25 % et 1 %es cas. Dans 16 % des cas, l’étiologie n’a pu être déterminée.onclusion.— Les étiologies des pleurésies dans notreontexte pneumologique, à l’ère de la pandémie du virus de’immunodéficience humaine/syndrome immunodéficitaire acquisVIH/SIDA), sont dominées par la tuberculose et les infectionsactériennes à germes banals. Quant au cancer, sa fréquence esteut être sous estimée vu le nombre élevé de pleurésie d’étiologiendéterminée.

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34rofil épidémiologique du pyopneumothorax auervice de pneumologie du CHU de Marrakech. Ait Batahar , L. Amro , A. Alaoui Yazidi

Service de pneumologie, laboratoire PCIM, FMPM, Cadi Ayad,arrakech, Maroc

ntroduction.— Le pyopneumothorax est une pathologie infectieuseesponsable d’un taux considérable d’hospitalisation qui peut enga-er le pronostic fonctionnel respiratoire voir même le pronosticital.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective des cas

e pyopneumothorax hospitalisés au service de pneumologie du CHUe Marrakech entre janvier 2006 et août 2012. Les données ont étéecueillies au moyen une fiche d’exploitation préétablie.

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e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

ésultats.— Trente patients ont été inclus. On note une prédomi-ance masculine avec 23 hommes (83 % des cas). L’âge moyen étaite 32 ans avec des extrêmes allant de 18 à 55 ans. Soixante-deuxour cent des patients étaient tabagiques. La durée moyenne durainage thoracique était de 26 jours avec des extrêmes entre 4 et1 jours. Onze pour cent de nos patients étaient diabétique. Le pyo-neumothorax était droit chez 55 % des patients. Il s’agissait d’unyopneumothorax d’origine tuberculeuse dans 44 % des cas, post-raumatique dans 10 % des cas et secondaire à un abcès hépatiquet un kyste hydatique pulmonaire dans respectivement 5 % des cast d’origine inconnue dans 36 % des cas. Tous les patients ont étérainés, 56 % d’entre eux ont recu une antibiothérapie à base deénicilline et les antibacillaires ont été indiqués dans 44 % des cas.’évolution a été favorable chez 40 % de nos patients, le traitementhirurgical a été indiqué chez 40 % des patients et nous déploronse décès d’un seul patient dans un tableau de choc septique.onclusion.— Le pyopneumothorax reste une pathologie fréquenteans notre pratique courante, il est d’origine tuberculeuse dansrès de la moitié des cas, le traitement local est problématique vue recours fréquent au traitement chirurgicale.

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35épartition étiologique des épanchementsleuraux dans un service de pneumologie. Àropos de 221 cas. Lacroix , S. Madoui , C. Coulonges

Service de pneumologie, Périgueux, France

ntroduction.— Sept pour cent des patients hospitalisés en pneu-ologie sont porteurs d’un épanchement pleural. La démarcheiagnostique repose sur la connaissance des causes de ces épan-hements, et leur fréquence respective.éthodologie.— Étude rétrospective de 221 patients porteurs d’unpanchement pleural ponctionné en 2009—2010, dans le service deneumologie du CH de Périgueux, classés en groupes étiologiquesont nous avons étudié les caractéristiques.ésultats.— Le groupe comprend 132 hommes (60 %, 71 ans) et9 femmes (40 %, 75 ans) d’âge moyen de 73 ans.’étiologie principale est le cancer (42,5 %), puis les infections nonuberculeuses (17,2 %), l’insuffisance cardiaque (13,1 %), les causesiverses (12,7 %, dont 8,1 % de traumatismes thoraciques).armi les épanchements néoplasiques, le cancer bronchique repré-ente la cause principale (43,6 %) chez l’homme (55,8 %) et chez laemme (28,6 %), révélateur une fois sur deux. Chez la femme, leancer du sein (21,4 %), ovarien (14,3 %) restent fréquents.es épanchements infectieux sont réactionnels (78,9 %) à une pneu-opathie (65,8 %). Les pleurésies purulentes (21,1 %) sont toujoursocumentées bactériologiquement dans le liquide.es épanchements d’origine cardiaque surviennent chez des sujetsrès âgés (83 ans).a tuberculose (1 %) est rare en Dordogne (3,7 cas pour00 000 habitants).armi les épanchements, 12,2 % restent sans diagnostic, même (6,oit 22,2 %) après pleuroscopie.onclusion.— Dans un service de pneumologie, le cancer, les

nfections non tuberculeuses, l’insuffisance cardiaque et lesraumatismes thoraciques représentent 80 % des étiologies d’unpanchement pleural.

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36hylothorax secondaire à une hémopathie maligne

Page 2: Chylothorax secondaire à une hémopathie maligne

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http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.465

Affiches scientifiques

H. Jabri , W. El Khattabi , H. Afif , A. Aichane , Z. BouayadHôpital 20-Aôut-1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

Le chylothorax est une effusion de chyle dans la cavité pleurale.Cette affection rare est due, le plus souvent, à une compression ducanal thoracique dans son trajet médiastinal. Nous rapportons troisobservations de chylothorax compliquant une hémopathie maligneparmi sept observations de chylothorax, colligées entre mai 2000 etaoût 2012. Il s’agit de deux hommes et une femme âgés entre 23 anset 65 ans. Les symptômes sont dominés par la douleur thoraciqueet la dyspnée d’effort. L’examen clinique retrouve un syndromed’épanchement liquidien de la moitié inférieure de l’hémithoraxdroit dans deux cas, gauche dans un cas et des adénopathies péri-phériques dans trois cas. Le chylothorax est évoqué devant l’aspectlactescent du liquide pleural et confirmé par le taux élevé des tri-glycérides dans le liquide pleural. Dans les deux premiers cas, lechylothorax est révélateur d’une maladie d’Hodgkin. Il s’intègredans le cadre d’un lymphome malin non hodgkinien dans le troi-sième cas. Le traitement a comporté des ponctions évacuatrices,un régime pauvre en graisse associé au traitement de la maladie encause. L’évolution est bonne dans un cas. La rareté du chylothoraxet la variabilité pronostique dépendent étroitement de la maladiecausale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.462

437Diagnostic étiologique des images hydroaériquesS. Morad , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine ,A. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,Maroc

Les images hydroaériques (IHA) constituent une indication fré-quente à l’hospitalisation dans un service de pneumologie. Ilsposent un problème de diagnostic étiologique. Nous rapportons uneétude rétrospective de 34 patients hospitalisés pour image hydroaé-rique au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd deCasablanca pendant deux ans (2010—2011). Il s’agit de 24 hommeset dix femmes. La moyenne d’âge est de 40 ans. Les symptômessont dominés par une douleur thoracique dans 80 % et un syndromebronchique purulent dans 65 %. L’examen clinique retrouve un syn-drome d’épanchement mixte ou liquidien dans 18 % chacun, unsyndrome d’épanchement aérique dans 12 %. Le téléthorax objec-tive une image hydroaérique à paroi fine avec un niveau ondulédans 15 %, à paroi épaisse dans 12 %, délimitant le moignon pul-monaire dans 32 %, une variabilité des images radiologiques dans6 % et des images hydroaériques multiples dans 6 %. Le siège estparenchymateux dans 44 %, pleural dans 50 % et diaphragmatiquedans 6 %. Il s’agit d’un abcès pulmonaire dans cinq cas, un kystehydatique pulmonaire dans six cas, un carcinome bronchogéniquedans trois cas, un hémopneumothorax dans neuf cas, un pyopneu-mothorax tuberculeux dans huit cas, bactérien dans un cas et unehernie diaphragmatique dans deux cas. Le traitement est basé surune biantibiothérapie avec kinésithérapie respiratoire dans huitcas, un traitement antibacillaire dans dix cas, un drainage thora-cique dans 15 cas, la ponction pleurale évacuatrice dans trois cas,un traitement chirurgical dans huit cas et un traitement palliatifdans deux cas. L’évolution est généralement bonne. Les causes desimages hydroaériques sont dominées par les kystes hydatiques, lesabcès pulmonaires et les pyopneumothorax tuberculeux dans notrecontexte.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.463

438Les pleurésies tuberculeuses

A139

. Qassimi , W. El Khattabi , H. Afif , A. Aichane , Z. BouayadService des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca,

aroc

es pleurésies tuberculeuses sont un problème de santé publique auaroc. La localisation pleurale occupe la deuxième position après

’atteinte pulmonaire. Le But du travail est d’évaluer l’importancee cette localisation, les moyens diagnostiques et les résultatshérapeutiques à travers une analyse rétrospective de 129 cas deleurésie tuberculeuse hospitalisée entre janvier 2008 et juillet012. Celles-ci représentaient 40 % de l’ensemble des pleurésies.a moyenne d’âge était de 38 ans avec une prédominance féminine53 %). Un contage tuberculeux a été noté dans 14 % des cas. Laymptomatologie était dominée par la douleur thoracique dans 60 %es cas. Parmi les facteurs d’immunodépression, nous avons notén diabète chez quatre patients, un syndrome d’immunodéficiencecquise chez un seul patient, de même pour la sérologie hépa-ite C. La radiographie thoracique avait objectivé une opacité deype pleurale droite dans 63 %. La pleurésie était de grande abon-ance dans 23 % des cas. L’intradermoréaction à la tuberculinetait positive dans 60 %. La ponction pleurale avait ramené duiquide jaune citrin dans 95 % des cas. Le diagnostic a été confirméar la ponction biopsie pleurale dans 83 %. Le traitement étaitasé sur les antibacillaires, les ponctions évacuatrices et la kiné-ithérapie. Le drainage a été effectué chez un seul malade. Laégression totale sans séquelles pleurales a été notée dans 75 %es cas. Notre étude a montré la fréquence de la tuberculoseleurale dans notre contexte, avec comme facteurs favorisants leontage tuberculeux récent favorisé par le niveau socioéconomiquet l’immunodépression dominée par le diabète. Le diagnostic positifepose sur la ponction biopsie pleurale et la prise en charge précocet adéquate permet la guérison sans séquelles.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.464

39pport de la ponction biopsie pleurale dans laathologie pleurale.G. Bopaka , W. El Khattabi , B. Elbied , H. Afif , A. Aichane ,. Bouayad

Hôpital 20-Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

es épanchements pleuraux ont plusieurs étiologies. L’aspect duiquide pleural et l’analyse biochimique souvent ne suffisent pas

poser le diagnostic étiologique. Il est alors nécessaire de réa-iser la ponction biopsie pleurale. Notre travail a pour but deéterminer l’apport de la ponction biopsie pleurale dans la patho-ogie pleurale. Nous avons mené une étude rétrospective entreanvier 2008 et juillet 2012 sur 222 cas. Le sexe masculin repré-entait 60 % des cas. La moyenne d’âge était de 47 ans (extrêmese 14 et 89 ans). Le tabagisme était retrouvé dans 31 % des cas.e syndrome d’épanchement liquidien a été retrouvé dans 96,4 %es cas. La radiographie thoracique a montré une opacité de typeleural dans 96,8 % des cas. La ponction biopsie pleurale réaliséetait contributive chez 136 patients (61,3 %) et non contributivehez 86 patients (38,7 %). La pathologie tuberculeuse était retrou-ée chez 78 patients (57,4 %), suivie de la pathologie maligne chez4 patients (39,7 %). Il ressort de cette étude que l’apport de laonction biopsie pleurale dans la pathologie pleurale notammentes pleurésies est non négligeable. La tuberculose est l’étiologiea plus fréquente mais qu’il faut toujours confirmer pour ne pas