cherchons chercheurs formation - l'essentiel · 2013-05-27 · riskmanagement,avec...
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Des formations pourdevenir assistant social
Profession 18
MARDI 14 MAI 2013
Ces gestes à éviterlors d'un entretien
Embauche 17
Une aide indispensablepour les chercheurs
Assistante 20
Les premiers de la classeprennent leur revanche
Formation
A PRIORI - Le binoclard autrefois raillé a faitplace aujourd'hui à un intello admiré. C'est,en substance, la mue qui s'est produite dansl'inconscient collectif. Comment arriver à une
telle conclusion? Il suffit d'observer les fic-tions télévisées de ces trente dernières an-nées et les rôles que les scénaristes réserventaux têtes bien pleines. Page 14
Les grosses têtes ont la cotedepuis qu'elles tiennentla vedette de séries comme«The Big Bang Theory».
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Par ici les chercheurs, ça se passe à l’intérieur !
Pour engager un sta-giaire, la société Heine-ken a soumis les candi-dats à des interviews dé-calées: responsable desressources humainesqui fait un malaise, ten-tative de suicide lors del'entretien. Un des pos-tulants a même été en-voyé à un match de footoù il a appris qu'il étaitengagé. La vidéo de cerecrutement a été vueplus de 2 millions de foissur YouTube.
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Une place dureà décrocher
Dans les séries des années90, des personnages savantscomme Steve Urkel de «La viede famille» ou Screech Powersde «Sauvés par le gong»étaient certes populaires, maisils étaient présentés - et doncperçus - comme de completsratés.
Plus de vingt ans plus tard,dans le même registre de fic-tion, les intellos jouissentd'une aura positive. Le plusbel exemple est sans doute«The Big Bang Theory», pro-gramme où, depuis six sai-sons, évolue une bande dechercheurs universitaires vi-vant en colocation. Une répli-
que de cette émission estd'ailleurs devenue culte:«Smart is the new sexy», en-
tendez «Être intelligent, c'estla nouvelle façon d'être sexy».Cette revanche des premiers
de la classe trahit, entre au-tres, une évolution sociale. EnOccident, les batailles à meneraujourd'hui sont d'abord éco-nomiques. Derrière ces profilsmarginaux couve l'idée que cen'est plus en se bagarrantavec ses poings que l'on de-vient un battant, mais en étantplus qualifié que la moyenneparce qu'on a davantage étu-dié.
Cette révolution, en termesd'image, a une incidence surle monde du travail. Ainsi, lesgénies de laboratoire des sé-ries policières comme «LesExperts» ont généré un désird'identification parmi les jeu-nes téléspectateurs. Ce phé-nomène s'est traduit par defortes hausses dans la de-mande des filles et des gar-çons pour ces filières scienti-fiques qui, jusque-là, n'étaientpas à la mode.
MODÈLE - Les ringardsd'hier sont les idoles de2013. Cette revanche desintellos est signe d'uneévolution de société.
Êtreunwinner aujourd'hui,c'est avoir unQI enbéton
L'actriceMayimBialik,comme son personnage
à la télévision, a undoctorat en neurobiologie.
14 Formation MARDI 14 MAI 2013 / WWW.LESSENTIEL.LU
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MARDI 14 MAI 2013 / WWW.LESSENTIEL.LU Formation 15
ÉTUDE - Quand elles commen-cent à exercer une activitéprofessionnelle, en tout casdans un bureau, les femmesprennent du poids. Leur cor-pulence augmente enmoyenne de cinq kilos durantleur première année de tra-vail. C'est ce que révèle uneétude réalisée sur 2000 per-sonnes par la marque améri-caine Wonderful Pistachios.La raison? Les employées sejettent sur le distributeur au-tomatique de chocolat et au-tres en-cas, et les collèguesont tendance à offrir de lanourriture en signe d'amitié.Le manque de collations sai-nes, l'ennui et les discussionsentre collaborateurs qui tour-nent autour des plaisirs de latable expliquent aussi qu'il estdifficile pour les femmes degarder la ligne.
Travaillerépaissitla taille
«Ça faisait douze ans que jetravaillais dans la finance»,raconte Aurélie Vrancken. «Ily a deux ans et demi, j'ai dé-cidé de changer de directionet d'ouvrir une crèche». Unchangement de carrière radi-cal, du monde des traders àcelui des tout-petits.
Parmi ses motivations, Au-rélie dit vouloir «s'épanouirpersonnellement» et expliqueavoir eu «envie de construirequelque chose par moi-même.J'avais mes enfants dans descrèches luxembourgeoises etj'attendais un peu plus desservices proposés».
Il y a deux ans et demi com-mence la reconversion. Pasbesoin de diplômes pour créerune crèche. Mais il faut de lapaperasse. «Le plus dur, ça a
été d'obtenir les autorisationsde bâtir et de construire quel-que chose de conforme. Après,pour les autorisations d'éta-blissement, les administra-
tions sont réactives et les dos-siers ne traînent pas».
Ensuite, quand on ouvre saboîte, quelle qu'elle soit, ilfaut trouver du personnelqualifié. «La moitié du per-sonnel de la crèche doit êtrediplômé en puériculture. J'aidéjà reçu une centaine decandidatures, pour quinzepostes. C'est difficile de trou-ver du personnel qualifié quimaîtrise le français, le luxem-bourgeois, l'allemand, l'an-glais...». D'autant que la crè-che des Petits dinosaures, quiouvrira en septembre à Bel-vaux, veut offrir un encadre-ment de qualité aux bambins,avec cinq sections, beaucoupde choses à découvrir... Unpeu comme la patronne, quidécouvre un monde totale-ment nouveau!Jérôme Wisswww.lespetitsdinosaures.lu
Dumonde de la finance àla création d'une crècheRÉORIENTATION - Unecarrière, ça peut êtreplusieurs métiers. Etaussi la recherche del'épanouissement plusque de l'argent.
Aurélie Vrancken se lance dans une aventure totalement nouvellepour elle. Elle a quitté la finance pour ouvrir sa propre crèche.
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• Licence Sciences humaines et sociales,parcours Psychologie du Travail etClinique du Travail,avec le Conservatoire national des arts et métiers
• Diplôme d’Université Gestion de l’Égalité,de la Non-discrimination et de la Diversité,avec l’Université de Lorraine
• Diplôme d’Études SpécialiséesRisk Management, avec Ichec-Entreprises, Bruxelles
• Diplôme d’Études SpécialiséesGestion financière, avec Ichec-Entreprises, Bruxelles
• Diplôme d’Études SpécialiséesGestion de patrimoine, avec Ichec-Entreprises, Bruxelles
• Diplôme d’Études SpécialiséesIngénierie financière, avec Ichec-Entreprises, Bruxelles
• Diplôme d’Études SpécialiséesManagement et Développement (Coaching)des Hommes, avec Ichec-Entreprises, Bruxelles
• Certificat en Contrôle interne (CICS),avec Ichec-Entreprises, Bruxelles
• Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires -option littéraire (DAEU-A), avec l’Université de Lorraine
MARDI 14 MAI 2013 / WWW.LESSENTIEL.LU Formation 17
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Coin lecture
Face à un recruteur, la façondont on bouge peut révélernotre état d'esprit, a expliquéle synergologue et coach encommunication français Ste-phen Bunard au site Aufemi-nin.com. Il a décrypté plu-sieurs attitudes. Ainsi, froncerles sourcils est perçu de façonnégative, car c'est un signe decolère ou de manque de com-préhension. Se mordiller leslèvres est une tentative demaîtriser une émotion et agi-ter les jambes ou se les cares-ser signifie que l'on a envie departir ou d'avancer plus vitedans la discussion.
Pour éviter ces gestes ner-veux, il faut se concentrer surson interlocuteur, ce qui per-met de se relaxer, selon Ste-phen Bunard. Car trop vouloir
s'auto-analyser oblige àconsommer beaucoup d'éner-gie pour se questionner sur ceque l'on est en train de faire.
On pourrait ajouter que cha-cun de ces gestes pris séparé-
ment est excusable tant quel'on montre de l'intérêt et faitpreuve de savoir-vivre.
Évitez de laisser dériver vo-tre regard indiquant ainsi trèsclairement à votre interlocu-
teur que vous ne l'écoutezplus. Quant au chewing-gumet au téléphone portable al-lumé, ils sont à bannir, simplequestion de politesse.Séverine Goffin
Gare auxmauvais gestes!CONSEILS - Les gestesque nous adoptonstrahissent certainesémotions lors d'unentretien d'embauche.
Il est indispensable de rester calme face à un recruteur et de respecter les règles de politesse.
18 Formation MARDI 14 MAI 2013 / WWW.LESSENTIEL.LU
Aider les autres. Leur permettre d'avoiraccès à des aides sociales quand ils enont besoin, servir d'intermédiaire entreeux et les institutions, aider au dévelop-pement socioéducatif des quartiers endifficulté... Avec le nombre croissant, de-puis le début de la crise, de familles quiconnaissent des situations compliquées,les missions de l'assistant social revêtentune dimension de plus en plus impor-tante.
Une nouvelle formation pour accéder àcette profession sera lancée à la pro-chaine rentrée à Arlon. Ce baccalauréatassistant social est créé par la HauteÉcole de Namur-Liège-Luxembourg et laHaute École Robert-Schuman. La forma-tion, de trois ans, laisse une large part autravail de terrain, via des stages, et à l'ap-prentissage des réalités sociales.
Si ce métier vous intéresse, vous pour-rez aussi l'apprendre au Grand-Duché.L'Université du Luxembourg dispose eneffet d'une formation de Bachelor ensciences sociales et éducatives. Des for-
mations similaires existent également enFrance et en Allemagne.Jérôme Wiss➲ Plus d'informations sur ce métier sontdisponibles sur www.cedies.public.lu
Une assistance pour lesfamilles en difficultéMÉTIER - Devenir assistant socialpermet de commencer une carrièredans laquelle aider son prochainest la mission principale.
L'assistante sociale a pourmission d'apporter une aide concrète aux familles en difficulté.
LUXEMBOURG - L'Unioneuropéenne vient d'ou-vrir son site Internet surla mobilité des étudiantsen Europe. On y apprendque de 2008 à 2011,1 503 étudiants luxem-bourgeois ont bénéficiédu programme Erasmus.La majorité d'entre eux(53,8 %) ont choisi departir étudier en Allema-gne, alors que 33,6 %ont préféré la France oula Belgique. 7 % se sontquant à eux dirigés versl'Angleterre.www.statisticsforall.eu
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20 Formation MARDI 14 MAI 2013 / WWW.LESSENTIEL.LU
«Le technicien de labora-toire est le dernier échelon dela chaîne, mais sans lui, rienne peut se faire», expliqueVirginie Baus. Cette Belge tra-vaille au CRP-Santé, dans unlaboratoire qui s'occupe debiologie moléculaire et de re-cherche sur des animaux.
Son rôle est de s'occuper detoutes les contingences, pourque les scientifiques puissentpleinement se consacrer àleurs recherches. «Ça va de lagestion des stocks, ce qui esttrès important, à la commandede matériel, on veille à ce querien ne manque et qu'il y ait
assez de tout pour tout lemonde», précise VirginieBaus. Avec dix-sept person-nes travaillant dans son labo-
ratoire, dont deux techniciens,la tâche est vaste. Mais ne selimite pas aux contingencesmatérielles. Si elle aime son
métier, c'est aussi pour le tra-vail en laboratoire. «Concrète-ment, nous faisons les expé-riences, les ingénieurs relè-vent ensuite les résultats, leschercheurs les analysent. Jen'aurais pas eu envie de tra-vailler dans un bureau, à fairede la théorie et à lire des arti-cles scientifiques».
Avant de débarquer auCRP-Santé, en 2005, elle asuivi une formation de troisans à l'Université de Liège, saville d'origine. «C'était un gra-duat comme technicienne delaboratoire de chimie, à fina-lité biochimie, se souvient Vir-ginie. La première année étaitsurtout théorique, mais lesdeux années suivantes com-portaient beaucoup de prati-que. Après, la gestion desstocks, la facturation, tout ças'apprend sur le tas».Jérôme Wiss
La cheville ouvrière dutravail des chercheursLUXEMBOURG - AuCRP-Santé, VirginieBaus, technicienne delaboratoire, représenteune aide indispensableaux chercheurs.
Isabelle Baus est partie prenante du travail de recherche.
En 2008, l'acteur JamesFranco a décroché un di-plôme en littérature àColumbia. Natalie Port-man avait, elle aussi,réussi des études en psy-chologie à Harvard, en2003. Ces stars ont suivides études en marge ducinéma. Ces exemplesdémontrent combiencette industrie n'est pasqu'en quête de «bellesgueules», mais aussi de«têtes bien faites». Dansles années 90, on admi-rait le QI élevé de SharonStone. Sa filmographie ade quoi faire déchanter.
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Stars à gros QI
Type de formation Date(s) Langue
Formations CONSTRUCTION
Secrétaire / assistant administratif de chantier (12,5 jours) A la demande Français
Dessinateur en béton armé A la demande Français
MANAGEMENT DEVELOPPEMENT DURABLE
Construire son rapport développement durable, selon le standard GRI (2 jours) A la demande Français
Mettre en place une politique d’achats responsables (2 jours) A la demande Français
Formations SÉCURITÉ
Travailleur désigné secteur de la construction et du parachèvement GR B (28 heures) Du 05/11 au 26/11/2013 Français
Travailleur désigné secteur de la construction et du parachèvement GR C (C1 - C3) (88 heures) Du 13/09 au 22/11/2013 Français
Vérification et réception d’échafaudages (8 heures) Les 16/09/ et 17/10/2013 Français
Formations CONSTRUCTION DURABLE
Conseiller en construction durable (13 jours) A partir d’octobre 2013 Français
Assainissement énergétique et rénovation durable des bâtiments (10 jours) A partir de novembre 2013 Français
L’AVENIR SE FORME
Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment S.A.5, Zone d’Activités Economiques Krakelshaff,L-3290 BETTEMBOURG
T (+352) 26 59 56 - 1 F (+352) 26 59 07 44E [email protected] W http://www.ifsb.lu
MARDI 14 MAI 2013 / WWW.LESSENTIEL.LU Formation 21
«L'essentiel»: Qu'est-ce quel'INFPC?
Anne Oswald, responsablede lifelong-learning.lu: L'Ins-titut national pour le dévelop-pement de la formation pro-fessionnelle continue a pourmission de promouvoir la for-mation continue. Nous som-mes un facilitateur de la for-mation tout au long de la vieet rassemblons toutes les in-formations disponibles sur lesujet.Quelles sont vos actions?D'abord, nous informons les
entreprises sur les dispositifsd'aide à la formation pour
leurs salariés. Elles ont la pos-sibilité d'obtenir une aide fi-nancière de l'État à hauteurde 20 % imposables du total del'investissement en formation,y compris les frais de salaire.
L'Observatoire de la forma-tion, pôle d'activité del'INFPC, analyse l'offre et lademande de formation pourobtenir des indicateurs surl'évolution à suivre en matièrede formation, aussi bien pourles pouvoirs publics que pourles stratégies privées. Nousconcrétisons notamment lapromotion de la formationcontinue via le site lifelong-learning.lu.Comment fonctionne-t-il?C'est un portail, un outil
concret pour centraliser tou-tes les informations et les of-fres en matière de formation.Il y a près de 6 000 offres dis-ponibles, sur le portail, dans
tous les domaines, aussi bienles langues, l'informatique, labanque assurance mais aussile développement profession-nel et personnel. Nous don-nons aussi toutes les informa-tions sur les congés spéciaux,sur les diplômes que l'on peutobtenir en formation continue,sur l'orientation, etc. Noussommes d'ailleurs en train detravailler actuellement surune nouvelle version, plus aé-rée, du site.Combien de personnes ont
accès à la formation continue?Selon les chiffres les plus
récents, en 2011, plus de1 200 entreprises luxembour-geoises, qui représentent prèsde 50 % des salariés, ont ainsibénéficié de l'aide financièrede l'État à la formation en en-treprise.Recueilli par Jérôme Wisswww.lifelong-learning.lu
«Nous sommes un facilitateurde la formation professionnelle»LUXEMBOURG - Leportail lifelong-learning.lurassemble 6 000 offresde formation émanantde plus de 110 offreursde formations.
Anne Oswald est la responsable de lifelong-learning.lu.
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