cameroun , opportunites d’investissement

Une Afrique en miniatureLe Cameroun se situe au cœur des régions géographiques del’Afrique Occidentale, Centrale et Septentrionale. Il possède unrelief contrasté où alternent hautes et basses terres, une variété declimats, de paysages et d’espèces animales.

« … nos priorités restent en effet le développement de notre pays et l’amélioration desconditions de vie de notre population. Le premier de ces objectifs exige que nous met-tions en œuvre toute une gamme de grands projets, dans les secteurs de l’agriculture,de l’industrie, de l’énergie et des infrastructures. Nous avons besoin pour ce faire, departenaires stratégiques dont plusieurs se sont déjà manifestés. Le second, qui vise unplus large accès de la population à l’eau, à l’électricité et à la santé, se traduira éga-lement par la recherche des investissements avec lesquels l’Etat est disposé à trouverdes arrangements mutuels avantageux. Les progrès que nous avons faits aux plansde la gouvernance et du rétablissement de nos finances publiques, m’autorisent à pen-ser qu’en dépit de la crise, le Cameroun demeure un «bon risque…».

Extrait de l’avant propos du Chef de l’Etat in « les atouts économiques », édition 2009.

S.E. Paul BIYAPrésident de la République du Cameroun

Philemon YANGPremier Ministre, Chef du Gouvernement

aaddrreesssseess uuttiilleess

INSTITUTIONS

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Tel : (+237) 22 23 40 25

(+237) 22 20 04 55

Fax : (+237) 22 22 08 70

(+237) 22 21 26 38

PREMIER MINISTRE :

Tel : (+237) 22 23 58 02

(+237) 22 23 80 99

Fax : (+237) 22 23 57 24

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL

Tel : (+237) 22 23 11 90

Fax : (+237)22 22 50 91

MINISTERE DU COMMERCE :

Tel : (+237) 22 23 02 16

Fax : (+237) 22 23 90 29

GICAM

B.P : 1134 Yaoundé

Tel. : (+237) 33 42 31 41

Fax : (+237) 33 43 38 80

SYNDUSTRICAM

Tel. : (+237) 33 42 30 58

Fax : (+237) 33 42 56 16

CHAMBRES CONSULAIRES

CHAMBRE DE COMMERCEET DE L’INDUSTRIE

Tel. : (+237) 33 42 67 87

Fax : (+237) 33 42 55 96

CHAMBRE D’AGRICULTURE, DEL’ELEVAGE ET DES FORETSDU CAMEROUN :

Tel : (+237) 22 22 23 28

(+237) 22 23 28 44

ORGANISMES PUBLICS ET PARAPUBLICS

SOCIETE NATIONALED’INVESTISSEMENT

B.P: 423 Yaoundé

Tel. : (+237) 22 22 44 22

Fax : (+237) 22 23 13 32

MISSION D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES ZONESINDUSTRIELLES :

B.P 1431- Yaoundé

Tel : (+237) 22 22 19 42

Fax : (+237) 22 22 19 42

OFFICE NATIONALDES ZONES FRANCHESINDUSTRIELLES :

B.P : 925-Douala

Tel : (+237) 33 43 33 43

Fax : (+237) 33 43 33 17

GUICHET UNIQUE DES OPERATIONS DE COMMERCEEXTÉRIEUR :

B.P : 12679 - Douala

Tel : (+237) 33 41 02 43

(+237) 33 41 44 45

Fax : (+237) 33 43 60 78

AUTORITE AERONAUTIQUECIVILE :

B.P 6998-Yaoundé

Tel : (+237) 22 30 66 26

Fax : (+237) 22 30 33 62

AUTORITE PORTUAIRE NATIONALE :

B.P 11538 -Yaoundé

Tel : (+237) 22 21 06 37

Fax : (+237) 22 21 06 30

PORT AUTONOME DE DOUALA

B.P : 4020 Douala

Tel.: (+237) 33 42 01 33

(+237) 33 42 73 22

Fax: (+237) 33 42 67 97

COMPANIES AÉRIENNES

CAMAIRCO

B.P 1186-Yaoundé

Tel : (+237) 22 23 40 01

(+237) 22 23 38 08

Fax : (+237) 22 28 39 74

(+237) 22 23 03 04

AIR FRANCE

Tel : (+237) 33 42 15 55

(+237) 33 42 80 20

(+237) 33 42 21 26

Fax : (+237) 33 42 99 52

KENYA AIR WAYS

Tel : (+237) 33 42 96 91

Fax: (+237) 33 42 00 09

SN BRUSSELS

B.P 2374-Yaoundé

Tel : (+237) 22 22 87 37

Fax : (+237) 22 22 87 32

SWISS INTERNATIONALAIRLINES

Tel : (+237) 22 22 97 37

Fax : (+237) 22 22 63 29

QUELQUES HÔTELS

HILTON YAOUNDE

B.P 11852-Yaoundé

Tel : (+237) 22 23 36 46

Fax : (+237) 22 22 32 10

LE MONT FEBE

Tel : (+237) 22 21 40 02

Fax : (+237) 22 21 60 70

DJEUGA PALACE :

Tel : (+237) 22 22 46 46

(+237) 22 22 64 57

Fax : (+237) 22 22 47 00

(+237) 22 22 64 26

LE MERIDIEN Tel : (+237) 33 43 50 00

Fax : (+237) 33 43 35 07

SAWA : B.P 2345-Douala

Tel : (+237) 33 42 08 66

Fax : (+237) 33 42 38 71

SECURITE

Yaoundé Police secours 17

Pompiers 18

Gendarmerie 13

Hôpital Central 22 23 40 20

Hôpital Général 22 20 11 22

Hôpital Jamot 22 20 43 90

22 21 52 26

Douala Police secours 17

Pompiers 18

Gendarmerie 13

Aéroport 33 42 49 49

Hôpital Général 33 37 01 44

Hôpital new-bell 33 42 97 80

7

La mise en !uvre de strat"-gies pour relancer la crois-sance $ travers les secteurs

productifs occupe une placecentrale dans le cadre de la r"a-lisation de la politique d"finiepar le Chef de l%Etat, SonExcellence Paul Biya.

En 2006, le Cameroun a atteintle point d%ach+vement del%Initiative PPTE, $ la faveur desefforts importants consentispar le gouvernement pour r"ta-blir les finances publiques etam"liorer la gouvernance.

Cela a eu pour effets imm"diatsde desserrer consid"rablementl%"tau de la dette ext"rieure dupays et de permettre au gouver-nement d%allouer davantage deressources $ l%investissementpublic.

Ainsi, le gouvernement disposed%une marge de libert" plusgrande pour conduire une poli-tique "conomique efficace int"-grant $ la fois les imp"ratifs ded"veloppement et l%"l"vationdu standard de vie des popula-tions.

Cette Vision de d"veloppementvolontariste vise $ faire duCameroun un pays "mergent,d"mocratique et uni dans sadiversit" $ l%horizon 2035.

A cet effet, un cadre de r"f"rencede l%action gouvernementalepour la d"cennie 2010-2020 a"t" "labor" sous la forme duDocument de Strat"gie pour laCroissance et l%Emploi /DSCE0,lequel r"affirme aussi la volont"du gouvernement de poursuivela r"alisation des Objectifs duMill"naire pour le D"veloppement

/OMD0 dans leur ensemble.Bien plus, le gouvernement a"labor" un cadre r"glementaireet institutionnel, susceptibled%attirer les investisseurs por-teurs d%id"es novatrices et decapitaux : notamment : LeR"gime de Zone Franche/Ordonnance N°90/0010 ; leCode des Investissements/Ordonnance N°90/0070; laCharte des Investissements /LoiN°2002/40. Ces dispositionssont compl"t"es par des codessectoriels.

Le Cameroun, Afrique en minia-ture, dispose d%"normes atouts"conomiques : richesses du sol,du sous-sol, de l%espace maritimeet d%un potentiel "nerg"tiquequi ne demandent qu%$ 5tre misen valeur.

Au demeurant, la mise en!uvre de strat"gies pour relancerla croissance $ travers les secteursproductifs requiert la participa-tion effective des investisseurspriv"s nationaux et "trangers.

C%est pourquoi le gouvernemententend "tablir, avec tous ceuxqui voudront bien participer $cette grande !uvre deconstruction nationale, lesmodalit"s d%un partenariatmutuellement avantageux.

Le pr"sent document 6 Cameroun :potentialit"s "conomiques etopportunit"s d%investissement7est donc destin" en priorit" auxinvestisseurs.

LLoouuiiss PPaauull MMoottaazzee

Ministre de l%Economie, de la Planification et de

l%Am"nagement du Territoire

CAMEROUN POTENTIALITES ECONOMIQUES ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT

Avant propos

Emmanuel Nganou Djoumessi

La Présidence de la République http://www.prc.cm/

Assemblée Nationale du Cameroun (AN) www.assemblenationale.cm/

Services du Premier Ministre (SPM) http://www.spm.gov.cm

Cour Suprême du Cameroun (CS) http://www.coursupreme.cm/

Ministère de l’Economie, de PlaniGcation et http://www.minepat.gov.cmde l’Aménagement du Territoire (MINEPAT)

Ministère des Finances (MINFI) http://www.Gnances.cm/www.dgtcfm.cm/www.impots.cm/http://douanescustoms-cm.net/

Ministère du Tourisme et des Loisirs http://www.mintour.gov.cm/(MINTOURL)

Ministère de l’Administration Territoriale http://minatd.cm/et de la Décentralisation (MINATD)

Ministère des AEaires Sociales (MINAS) http://www.minas.gov.cm/

Ministère de l’Agriculture et du http://www.minader.cmDéveloppement Rural (MINADER)

Ministère du Commerce (MINCOMMERCE) http://www.mincommerce.gov.cm/

Ministère de la Communication (MINCOM) http://www.mincom.gov.cm

Ministère des Domaines, du Cadastre et http://www.mindaf.gov.cm/des AEaires Foncières (MINDCAF)

Ministère de l’Eau et de l’Energie (MINEE) www.minee.cm/

Ministère de l’Education de Base (MINEDUB) http://www.minedub.cm/

Ministère de l’Elevage, des Pêches et http://www.minepia.gov.cmdes Industries Animales (MINEPIA)

Ministère de l’Emploi et de la www.minefop.gov.cm/Formation Professionnelle (MINEFOP)

Ministère des Enseignements www.minesec.cm/Secondaires (MINESEC)

Ministère de l’Enseignement http://www.minesup.gov.cmSupérieur (MINESUP)

Ministère de l’Environnement, de la www.minep.gov.cm/Protection de la nature et du Développement Durable (MINEPDED)

Ministère de la Fonction Publique et de www.minfopra.gov.cm/la Réforme Administrative (MINFOPRA)

Ministère des Forêts et de la Faune www.minfof.cm/

Ministère de l’Urbanisme et du http://minhdu.gov.cm/Développement Urbain (MINHDU)

Ministère de la Jeunesse et de http://www.minjec.gov.cm/l’Education Civique (MINJEC)

Ministère des Petites et Moyennes www.minpmeesa.cm/Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA)

Ministère des Postes et www.minpostel.gov.cm/Télécommunications (MINPOSTEL)

Ministère de la Promotion de http://www.minproE.gov.cm/la Femme et de la Famille (MINPROFF)

Ministère de la Recherche ScientiGque www.minresi.netet de l’Innovation (MINRESI)

Ministère des Relations Extérieures (MINREX) www.diplocam.cm/

Ministère de la Santé Publique (MINSANTE) www.minsante.cm

Ministère des Sports et de l’Education http://www.minsep.cmPhysique (MINSEP)

Ministère du Travail et de la Sécurité http://www.mintss.gov.cm/Sociale (MINTSS)

Ministère des Travaux Publics (MINTP) http://www.mintp.cm/

Service du Contrôle Supérieur http://mail.consupe.gov.cm/de l’Etat (CONSUPE) http://consupe.gov.cm/

Institut National de la Statistique (INS) Site Web : www.statistics-cameroon.orgBase de données en ligne : http://nada.stat.cmhttp://imis.stat.cmhttp://camsed.stat.cm

Bureau Central du Recensement et www.bucrep.cmdes Etudes de la Population (BUCREP)

Société Nationale d’Investissement (SNI) www.sni.cm/

Agence Nationale des Technologies de www.antic.cml'Information et de la Communication(ANTIC)

Agence de Régulation des Marchés www.armp.cmPublics (ARMP)

Commission Nationale Anti www.conac-cameroun.netCorruption (CONAC)

Société de Presse et d’Edition www.cameroon-tribune.cmdu Cameroun (SOPECAM)

Caisse Nationale de Prévoyance http://www.cnps.cm/Sociale (CNPS)

Caisse Nationale de Stabilisation http://www.csph.cmdes Prix des Hydrocarbures (CSPH)

OFce National Cacao Café (ONCC) http://www.oncc.cm/

Caisse Autonome d’Amortissement (CAA) http://www.caa.cm/

Autorité Portuaire Nationale (APN) http://www.apn.cm/

Agence de Régulation des http://www.art.cmTélécommunications (ART)

Cameroon Postal Services (CAMPOST) http://www.campost.cm/

Cameroon Telecommunications (CAMTEL) http://www.camtel.cm/

Conseil Interprofessionnel du http://www.cicc-cameroun.org/Cacao Café (CICC)

Société de Développement du www.sodecao.cmCacao (SODECAO)

Aéroports du Cameroun (ADC) http://www.adcsa.aero/

Association des Sociétés http://www.asac-cameroun.org/d’Assurance du Cameroun (ASAC)

Groupement Inter patronal du www.legicam.orgCameroun (GICAM)

Chambre de commerce, d'industrie, des www.ccima.net/mines et de l'artisanat du Cameroun (CCIMA)

Banques des Etats de l’Afrique Centrale www.beac.int/

Mouvement des Entrepreneurs du www.interprogress.infoCameroun (MECAM)

Commission Nationale Anti www.conac-cameroun.netCorruption (CONAC)

NOMS DE LA STRUCTURE SITE INTERNET

��NOMS DE LA STRUCTURE SITE INTERNET

PPootteennttiiaalliitt""ss ""ccoonnoommiiqquueess

11

PPrriinncciippaauuxx sseecctteeuurrss ddee ll%%""ccoonnoommiiee

17

OOppppoorrttuunniitteess dd%%iinnvveessttiisssseemmeenntt

37

AAvvaanntt pprrooppooss

7

Directeur de PublicationLouis Paul MOTAZE

Comité EditorialYAOUBA Abdoulaye

Paul TASONGDieudonné BONDOMA YOKONO

Janvier OUM ELOMABlaise ESSOMBA NGOULA

Rédacteur en ChefChristian ABOLO MBITA

RédactionYves ASSALA

Joseph WOUAKORaymond NKOU

Eric BIKORO

SaisieMadeleine TCHOUA

Correl FIKEU NYOHEU

Secrétariat de RédactionEngelbert MBOA

Création Graphique & ImpressionCOLORIX

Document publié par le Ministère de l’Economie, de Planification

et de l’Aménagement du Territoire

B.P : 660 YaoundéTél.: (237) 22 23 36 37

(237) 22 22 09 22Fax: (237) 22 22 09 15

Web site : http/www.minepat.gov.cm

Directeur de PublicationEmmanuel Nganou Djoumessi

Comité EditorialYAOUBA Abdoulaye

Dieudonné BONDOMA YOKONOJanvier OUM ELOMA

Blaise ESSOMBA NGOULA

Rédacteur en ChefChristian ABOLO MBITA

RédactionYves ASSALA

Joseph WOUAKORaymond NKOUEric BIKORO

SaisieMadeleine TCHOUACorrel FIKEU NYOHEU

Secrétariat de RédactionEngelbert MBOA

Document publié par le Ministèrede l’Economie, de PlaniGcation

et de l’Aménagement du TerritoireB.P : 660 Yaoundé

Tél.: (237) 22 23 36 37(237) 22 22 09 22

Fax: (237) 22 22 09 15Web site : http/www.minepat.gov.cm

Sommaire

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Potentialit"s "conomiques du Cameroun

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GG""ooggrraapphhiiee

Le Cameroun a la forme d%un triangledont la base est de 800 km, avec unesuperficie de 475442 km2, et un "tire-ment de 1200 km qui conf+re une posi-tion strat"gique au fond du Golfe deGuin"e. Le pays s%"tend du 2e au 13edegr" de latitude Nord et du 8 e au 16degr" de longitude Est. Il est d"limit" $l%Est par le Tchad et la R"publiqueCentrafricaine, au Sud par le Congo, leGabon et la Guin"e Equatoriale, auNord par le Lac Tchad, $ l%Ouest par leNigeria.

RReelliieeff

Le relief du Cameroun est tr+scontrast" avec une dorsale qui s%"tiredu fond du Golfe de Guin"e jusqu%$l%Adamaoua et o9 alternent de hauteset de basses terres. Cette dorsale com-prend deux r"gions : le plateau del%Adamaoua et les hautes terres del%Ouest. Le plateau de l%Adamaoua aune altitude moyenne de 1100 m. il estdomin" par les surfaces planes et des-cend en pente douce vers le Sud, tandisque les hautes terres de l%Ouest consti-tuent un ensemble de plateaux sur-

Pr"sentation g"n"rale

Le Cameroun occupe une position strat"gique dans le Golfe de Guin"e. De par sonrelief remarquablement contrast", constitu" de hautes et basses terres, sa v"g"ta-tion vari"e o9 on y trouve la for5t, la savane et la steppe, son climat tropicalcondensant la diversit" des climats intertropicaux, et sa population essentiellementjeune et dynamique, le Cameroun est une Afrique en miniature. Le pays disposed%"normes potentialit"s "conomiques et en vue de leur mise en valeur, le gouverne-ment camerounais a "labor" une strat"gie pour relancer la croissance et promou-voir l%emploi. Elle vise entre autre $ porter la croissance $ environ 5,5% en moyenneannuelle sur la p"riode 2010-2020 $ travers l%am"lioration des performances dessecteurs productifs ; et $ r"aliser $ l%horizon 2020, l%ensemble des Objectifs duMill"naire pour Le D"veloppement /OMD0. Ce processus a conduit $ l%acc"l"rationdes mesures incitatives permettant aux investisseurs d%exploiter $ leur avantage lesopportunit"s qu%offrent les immenses potentialit"s en ressources naturelles dupays. Face aux d"fis de la croissance et de la pauvret" auxquels il est confront", leCameroun a pris l%option de donner une place plus importante au secteur priv" envue de faire de ce secteur le moteur de la croissance et de l%emploi.


L%Afriqueen miniature

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14 CAMEROUN POTENTIALITES ECONOMIQUES ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT

plomb"s de massifs volcaniques,notamment : le Mont Cameroun qui a4095 m d%altitude, le Mont Oku, 3000m, les Monts Bamboutos, 2740m, leMont Manengouba, 2490 m. Au Nordde la dorsale camerounaise, se trouventles plaines du Tchad qui descendent de550 $ 280 m, les Monts Mandara auxrives du Logone, lesquelles conduisentau delta du Chari. D%un autre c;t", lemassif montagneux des Mandaras%"l+ve sur la fronti+re du Nig"ria $l%Ouest, avec une altitude de 700 m. Aubas de la dorsale camerounaise s%"tendle vaste plateau du Sud, constitu" decollines culminant parfois $ 900 m d%al-titude. Le plateau du Sud descend enpente douce au Sud-est de 800 $ 500 mvers la cuvette du Congo. La partie Sud-ouest du plateau se termine sur les plai-nes c;ti+res restreintes et ne d"passantpas 150 km de large. Elles s%"talent lelong de la Sanaga.

VV""gg""ttaattiioonnConstitu"e par la for5t, la savane et lasteppe, la v"g"tation camerounaisecontient pour ainsi dire condens" en unensemble unique, l%essentiel de la for5tafricaine.

LLaa ffoorr55ttLa for5t camerounaise s%"tend du Suddu pays jusqu%au plateau del%Adamaoua. Elle se subdivise en troissous-ensembles :- la for5t littorale : qui recouvre tout lelittoral atlantique de Mudemba dans leSud-ouest jusqu%$ Campo dans le Sud.Elle regorge des essences suivantes :Lophira alata, cynometra Kankei/Nkokom0, coula edulis, sacogottisgabonensis /bidou0, lophira alata /bon-gossi ou azob"0 ;- la for5t atlantique : elle s%"tend enarri+re de la for5t littorale $ 800 m d%al-titude. Elle se trouve aussi $ l%Ouest $1000 m et p"n+tre vers le Sud jusqu%$250 km. Elle est essentiellement consti-tu"e de c"salpiniac"es .- la for5t du Dja : class"e patrimoinemondiale de l%humanit", la for5t du Djaau Sud du pays c;toie une densit"hydrographique compos"e des fleuvessuivants : le Dja, la Boumba et leNgoko. Parmi la vari"t" des esp+cesarborescentes qu%on y trouve, ilconvient de mentionner particuli+re-ment lebaillonella toxisperma /adjap0 Yabondent "galement les lianes et lerotin.

CChhuutteess ddee llaa LLoobb""

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LLaa ssaavvaanneeLa savane camerounaise se subdivise entrois cat"gories :- La savane arbustive de l%Adamaoua :culminant $ 1500 m, elle comprend lesarbres tels que, le Daniella Oliveri, et leLophira lancedata.- La savane bois"e : on la retrouve dansla r"gion du Nord-Ouest et dans lacuvette de la B"nou". Elle est essentiel-lement herbac"e et constitu"e de cym-bopogon giganteres, Diheteropogonhagerupiti, et d%Elgmandra androphila.- La steppe : compos"e d%arbres depetite taille, on la trouve dans la r"gionde l%Extr5me -Nord. On y distingue untype sah"lo-soudanien dont la flore esttouffue, et un type sah"lo-saharienclairsem", qui s%"tend aux abords duLac Tchad.

CClliimmaattLe climat du Cameroun r"unit en unensemble condens" la vari"t" des cli-mats intertropicaux. Les facteurs clima-tiques constitutifs de cet ensemble sepr"sentent comme suit :

LLeess tteemmpp""rraattuurreessElles sont relativement basses au Sudet oscillent autour des 24°C, et plus "le-v"es au Nord du Pays, avoisinant les30°C en moyenne.

LLeess pprr""cciippiittaattiioonnssLes pr"cipitations sont g"n"ralementbasses du Littoral vers l%int"rieur, et duSud vers le Nord. Elles augmententavec l%altitude et varient entre 500mm/an /Kousseri0 et 3000 mm/an/Kribi0.

LLeess MMaasssseess dd%%aaiirr On distingue deux masses d%air : lamousson humide et l%harmattan sec etstable. Ces masses d%air se rencontrent

le long du front intertropical et sed"placent en altitude, donnant lieu $ lasaison s+che au solstice d%hiver bor"al,et $ la saison des pluies au solstice d%"t"bor"al. L%ensemble climatique se subdi-vise en trois sous-ensembles :- Le sous-ensemble "quatorial : on leretrouve au Sud du pays, et celui-cis%"tend jusqu%au 6° de latitude Nord. Ilest constitu" par un type guin"en $quatre saisons avec une temp"raturemoyenne de 25°C, et par un type came-rounien, humide et chaud, avec despluies r"guli+res et abondantes.- Sous-ensemble soudanien : il est tro-pical humide et s%"tend du 7° au 10° delatitude nord. On y distingue le typesoudanien classique situ" dans lacuvette de la B"nou", avec des temp"-ratures "lev"es, des pluies inf"rieures $un m+tre, une saison s+che qui dure sixmois, et le type soudano-guin"en duplateau de l%Adamaoua, avec des tem-p"ratures fra<ches /22°C0, des pluiesabondantes et une saison s+che de cinqmois.- Sous-ensemble soudano-sah"lien : il

CAMEROUN POTENTIALITES ECONOMIQUES ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT ��

16

se caract"rise par une baisse drastiquedes pr"cipitations. La saison s+che ydure jusqu%$ sept mois. Dans la plainedu Tchad, au 11° de latitude Nord, lasaison des pluies se r"duit $ trois mois.

FFaa==aaddee mmaarriittiimmeeLa fa=ade maritime du Camerouns%"tend sur une longueur de 320 km, duRio Del Rey $ l%embouchure de laSanaga, en passant par l%estuaire duWouri. Elle pr"sente la particularit"d%5tre une remarquable zone touristi-que qui attire de nombreux visiteurs,du piedmont du Mont Cameroun

jusqu%aux plages luxuriantes de Limb"et de Kribi.

PPooppuullaattiioonn La population camerounaise est cos-mopolite, avec plus de 250 groupes eth-niques qui vivent en paix. Elle est esti-m"e 19,4 millions d%habitants en 2010,soit une densit" de 41 habitants aukm2. La croissance d"mographique estde 3% par an. La population camerou-naise est essentiellement jeune etdynamique. La jeunesse repr"senteplus de 47% de la population globale et59,7% de la population active.


LLeess pprriinncciippaauuxx ggrroouuppeess eetthhnniiqquueess rreeppaarrttiiss ssuurr ll%%eennsseemmbbllee dduu tteerrrriittooiirree nnaattiioonnaallssoonntt ccoonnssttiittuu""ss aaiinnssii qquu%%iill ssuuiitt ::

BBaannttoouuss :: Fang, Bulu, Ewondo, Douala, Bassa, Bafia, Bakweri, Eton, Banen.SSeemmii--bbaannttoouuss :: Bamil"k", Bamoun, Tikar.SSoouuddaannaaiiss :: Toupouri, Mousgoum, Kapsiki, Boum, Matakam.HHaammiitteess :: Foulb", Bororo.SS""mmiitteess :: Arabe choa.

PPllaaggee ddee KKrriibbii

��

17

AAggrriiccuullttuurreeLe dynamisme du secteur agricole estd"terminant pour la croissance del%"conomie camerounaise car il repr"-sente pr+s de 20% du Produit Int"rieurBrut /PIB0 et emploie pr+s de 70% de lapopulation active. De m5me, les expor-tations des produits agricoles repr"sen-tent pr+s de 43 % des exportationshors p"trole. Les cultures du secteur ser"partissent comme suit :

CCuullttuurreess vviivvrrii++rreessElles englobent de nombreuses vari"t"des cultures telles que : les c"r"ales, lesf"culents, les racines et tubercules, etles l"gumes.- C"r"ales : la production de ma>s culmine$ 1 085 000 tonnes . la politique dugouvernement vise $ porter cette pro-duction $ 1 960 000 tonnes en 2015. Austade actuel, les principaux projets quisont mis en !uvre pour atteindre cetobjectif sont : le Programme Nationalde Relance de la Fili+re Ma>s /PNRFM0,le Projet Grassfield, le ProgrammeSp"cial de S"curit" Alimentaire /PSSA0et le Programme d%Am"lioration desRevenus des Femmes Rurales /PARFAR0.

En ce qui concerne la production du riz,pluvial et irrigu", elle se situe $ pr+s de60 000 tonnes. Il est question de laporter $ pr+s de 170 000 tonnes en2015, $ la faveur des actions men"es parle Projet Grassfield et le PSSA.- F"culents : la production de la bananeplantain se situe $ 1 350 000 tonnes der"f"rence. Il s%agit de la porter $ 2 700000 tonnes en 2015, par le biais duProgramme de Relance de la Fili+rePlantain /PRFP0.- Racines et tubercules : il est pr"vu defaire passer la production des racines ettubercules /manioc, pomme de terre,patate douce0 de 3 836 000 tonnes der"f"rence $ 6 319 000 tonnes en 2015.Les actions men"es dans ce sens sontconduites par le Programme Nationalde D"veloppement des Racines etTubercules /PNDRT0 et le ProjetGrassfield.- L"gumes : la production de la tomateculmine $ 430 000 tonnes, celle de l%oi-gnon $ 80 000 tonnes. Le gouverne-ment $ travers le Fonds National del%Emploi et la coop"ration canadiennesont $ pied d%!uvre pour booster laproduction de ces l"gumes.

Le Cameroun regorge de nombreuses potentialit"ssusceptibles d%5tre exploit"es pour acc"l"rer la crois-sance de son "conomie.


Principaux secteurs de l%"conomie

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CCuullttuurreess ddee rreenntteeComme cultures de rente, on distinguele cacao, le caf", le palmier $ huile, etplusieurs autres cultures.- Cacao : La production du cacao sesitue autour de 180 000 tonnes. Elledoit passer $ 280 000 tonnes $ l%hori-zon 2015.- Caf"s arabica et robusta : les produc-tions de caf" arabica et de caf" robustas%"l+vent respectivement $ 10 000 tonneset 50 000 tonnes. Il est question de lesporter $ 150 000 tonnes et 90 000 tonnesrespectivement en 2015. Deux projetssont mis en !uvre pour booster lesproductions de cacao et de caf", $savoir : le Projet de Protection duVerger Cacao-Caf" et le Projet deRelance de la Production du Mat"rielV"g"tal Am"lior" du Cacao et du Caf".- Palmier $ huile : il est pr"vu de fairepasser la production de l%huile de Palmede 130 000 tonnes $ 166 000 tonnes en2015. Le ma<tre d%!uvre dans cettefili+re c%est le Programme deD"veloppement des Palmiers Villageoises.- Coton fibre : la production de cotonfibre est situ"e $ 83 000 tonnes. Cettefili+re est confront"e $ une baisse dras-tique des cours internationaux du faitdes subventions accord"es par les paysoccidentaux $ leurs producteurs.- Caoutchouc naturel : la production decaoutchouc naturel se situe autour de62 000 tonnes. Du fait de la hausse descours internationaux, il est pr"vu uneaugmentation de la production de 7%en moyenne $ l%horizon 2015.- Banane d%exportation : la productionde la banane d%exportation culmine $260 000 tonnes. Elle est en baisse $cause de la menace qui p+se sur elle $ lafaveur de l%ouverture du march" del%Union Europ"enne $ la banane dollar.- Tabac : la fili+re tabac va conna<treune importante activit" $ travers leProjet d%Appui $ la Relance de laTabaculture $ l%Est du Cameroun.

18 CAMEROUN POTENTIALITES ECONOMIQUES ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT��

SSyyllvviiccuullttuurreeLa for5t camerounaise couvre 40% duterritoire national, soit 22,5 millionsd%hectares. Elle repr"sente le deuxi+memassif forestier d%Afrique, apr+s le mas-sif du Congo /RDC0.La for5t camerounaise fait l%objet d%unint"r5t accru des exploitants du fait dela richesse des essences commercialisablesdont elle regorge /plus de 600 essencescommercialisables0. Les essences lesplus pris"es par les exploitants sont :l%iroko, l%azob", le sapelli, le mohabi, lesipo, l%acajou, le movingui. La productionde grumes s%"l+ve $ environ 2,3 millionsde m3. Les actions entreprisses pourstabiliser ce volume de production sontcentr"es sur le Programme SectorielFor5t et Environnement /PSFE0. Ils%agit de promouvoir le reboisement etla gestion durable des ressources fores-ti+res et fauniques, de valoriser le patri-moine forestier et faunique, d%assurerla conservation de la de la biodiversit",de favoriser la gestion communautairedu patrimoine forestier et faunique envue d%am"liorer les conditions de viedes populations. D%un autre c;t",l%Agence Nationale d%Appui auD"veloppement Forestier /ANAFOR0 a"t" mise en place pour appuyer la miseen !uvre du Programme National deD"veloppement des Plantations Foresti+resPriv"es et Communautaires. Il s%agit sp"-cifiquement d%assurer la formation etl%encadrement des communaut"s $ labase dans le cadre du d"veloppementdes plantations foresti+res.

19CAMEROUN POTENTIALITES ECONOMIQUES ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT ��

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EElleevvaaggeeLe secteur de l%"levage occupe uneplace importante dans l%"conomie duCameroun, non seulement pour sacontribution au secteur agricole $ traversla production d%engrais organiques et latraction animale, mais aussi pour ler;le majeur qu%il joue dans l%am"liora-tion de la s"curit" alimentaire. A l%hori-zon 2015, il est pr"vu de doubler laconsommation actuelle de viande afinde satisfaire les besoins nutritionnelsdes populations et de d"gager des exc"-dents pour l%exportation. Ainsi, la taille du cheptel bovin doit passeren 2015 $ 15 746 277 t5tes, contre5 600 000 t5tes de r"f"rence. Plusieursprojets et programmes sont mis en!uvre dans ce sens, notamment : leProgramme Panafricain pour le Contr;ledes Episooties /PACE0 et le Projetd%Appui $ la Lutte Contre lesTrypanosomiases Animales et leursVecteurs /PALCTAV0. Les deux projets

ont pour objectif ; l%assainissement del%environnement des productions ani-males en mettant un accent particuliersur le renforcement des capacit"s desproducteurs et des services v"t"rinairespour une surveillance "pid"miologiquedes maladies transfrontali+res et unelutte efficace contre la trypanosomiaseet les glossines. Le projet 6Small HolderDairy Development Project7 /SDDP0 apour objectif ; l%augmentation de laproduction laiti+re et la cr"ation desemplois dans les communaut"s pastorales.Dans le secteur de l%"levage porcin, lespr"visions situent la production $ 3 374202 t5tes en 2015 contre 1 200 000t5tes de r"f"rence. Le ma<tre d%!uvredans ce secteur c%est le Programme deD"veloppement de la Fili+re Porcine/PDFP0. La production avicole se situeautour de 20 millions de volailles.Depuis 2007, le gouvernement came-rounais a lanc" le Projet d%Appui $l%Elevage Non- Conventionnel en vue

CAMEROUN POTENTIALITES ECONOMIQUES ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT��

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de vulgariser les activit"s li"es $ l%"le-vage non-conventionnel /caille ; h"ris-son ; escargot ; rat ; cochon dinde0, $travers l%encadrement des producteurset l%ouverture de d"bouch"s pour lacommercialisation.

PP55cchhee De par la vaste "tendue de sa fa=ademaritime, le Cameroun dispose d%atoutsimportants dans le domaine halieutique,non seulement pour la satisfaction dela demande locale, mais aussi pour lasatisfaction de l%agro-industrie, qui estencore sous-exploit"s. La production depoisson est estim"e $ 173000 tonnesdont 93000 tonnes proviennent de lap5che artisanale maritime, 75000 tonnesde la p5che continentale et 5000 tonnesdes "tangs piscicoles. Plusieurs projetssont mis en !uvre pour am"liorer laproduction halieutique, notamment : leProjet de Promotion de l%Aquaculture,le Projet d%Am"lioration de l%EtatSanitaire des Produits de P5che, leProjet R"duction des Pertes Apr+sCapture, le Projet d%Appui auD"veloppement de la P5che Artisanaleet Maritime, et le Projet Pilote 6Moyensd%existence Am"lior"s dans le SecteurPost-Capture de la P5che Artisanale7.

EEnneerrggiiee Le secteur de l%"nergie constitue $l%heure actuelle un facteur de produc-tion hautement strat"gique. Le d"ve-loppement de ce secteur conditionne lamise en !uvre de grands projets pourrelancer la croissance.

EElleeccttrriicciitt""La distribution de l%"lectricit" auCameroun est assur"e par AES-SONEL,dont la capacit" de production est esti-m"e $ 935 MW, soit 722MW de capa-

cit" hydro"lectrique et 213MW de capa-cit" thermique. Ce potentiel devraitaugmenter $ la suite de la constructionde la centrale $ fuel lourd de YassaDibamba, d%une capacit" de 85MW.Parall+lement aux activit"s d%AES-SONEL, L%Agence d%ElectrificationRurale /AER0 a "t" mise en place pourpromouvoir l%"lectrification dans leszones rurales. Hydro"lectricit" : LeCameroun poss+de le second potentielHydro"lectrique d%Afrique derri+re laR"publique D"mocratique du Congo.Ce potentiel est "valu" $ 995 t"ra-watts/h. le Cameroun dispose d%unecapacit" de production qui peut attein-dre 20000 m"gawatts dans les prochai-nes ann"es, d+s lors que des moyenssuffisants auront "t" d"ploy"s pourd"velopper le secteur .

EEaauuLe Cameroun regorge d%importantsatouts dans le secteur hydro"lectriquequi le placent au second rang enAfrique derri+re la RDC. En effet, lespr"cipitations varient entre 500 et5000 m3 par an du Nord au Sud duPays, et a la 2+me zone la plus plu-vieuse au monde notamment la localit"de Debunsha dans le Sud-ouest /pied-mont du Mont Cameroun0 qui re=oitjusqu%$ 12m3 d%eau par an.- Eaux de surface : elles sont consti-tu"es de pleines inondables /34000Km20, de l%eau de mers /14500 Km2 et300 Km de c;tes0, de lacs naturels/1800 Km20, de fleuves et rivi+res /100Km20.- Eaux souterraines : elles repr"sententplus de 120 milliards de m3 d%eau sus-ceptibles d%5tre exploit"es et sontr"parties entre les principales zonesaquif+res ci-apr+s : socle /43000 Km20,bassin du Tchad /19800Km20, bassin dela B"nou" /7800 Km20 et quelques bas-sins secondaires /9900 Km20.

CAMEROUN POTENTIALITES ECONOMIQUES ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT �

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- Eau potable : la production d%eaupotable est encore insuffisante poursatisfaire les besoins de toutes les cou-ches de la population. Face $ cettesituation, le gouvernement camerou-nais a red"fini le cadre institutionneldans le secteur de l%eau potable. En cesens, la CAMWATER a "t" cr""e pourg"rer, sous l%autorit" de l%Etat, les bienset droits conc"d"s au service public del%eau potable en milieu urbain et p"riur-bain, tandis que la Camerounaise desEaux /CDE0 a "t" mise en place pourproduire et distribuer de l%eau potableen milieu urbain et p"riurbain, ainsique pour entretenir les infrastructureset assurer le traitement de l%eau et sacommercialisation.

HHyyddrrooccaarrbbuurreess De nombreuses actions de promotiondu secteur des hydrocarbures ont "t"initi"s. C%est ainsi qu%un contrat de par-tage de promotion a "t" sign" avecl%entreprise EurOil sur la zone Onshorede Bomono, dans le basin de Douala/Kribi-Campo. L%exploitation propre-

ment dite est centr"e sur le forage de 5puits dans les champs Dissoni Nord parTotal E et P, Etinde par Noble EurOil, etNyong II par Noble Energy. Les r"ser-ves de p"trole rencontr"es sont esti-m"es $ 232 millions de barils.- Production. : le d"veloppement dusecteur p"trolier a connu un regaind%activit" de la part de l%op"rateur TotalE et P qui a d"j$ for" 7 puits sur leschamps Bakinguili, Kombo Centre ,Ekoundou, Bavo Sud, Horst, Kol"Marine, dans le basin du Rio del Rey.D%un autre cot", Total a mis en produc-tion 9 puits. Globalement, la produc-tion p"troli+re nationale annuelle est"valu"e $ 32 millions de barils.- Commercialisation : elle est assur"epar la Soci"t" Nationale desHydrocarbures, "tablissement public,mandataire de l%Etat dans les activit"sp"troli+res. Cadre institutionnel du sec-teur des hydrocarbures L%arsenal juridi-que relatif aux activit"s p"troli+resoffre de bonnes incitations aux inves-tisseurs. Il est "tabli au moyen du CodeP"trolier en vigueur depuis 1999. Il a


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pour objectif de relancer la mise envaleur du potentiel p"trolif+re du paysdans le respect des normes environne-mentales internationales. Le facteurincitatif majeur contenu dans le Codec%est la possibilit" de n"gocier les deuxformes de contrats reconnus dans lesecteur p"trolier, notamment : lecontrat de partage de production et lecontrat de concession.- Contrat de partage de production :pour le contrat de partage de produc-

tion, les dispositions suivantes retien-nent l%attention :• Le contractant a la possibilit" de choi-sir parmi deux types de partages ; selonla production journali+re ou selon lesvaleurs du Ratio d"fini dans le contrat ;•Le calcul des parts de production s%ef-fectue Hors Taxes ;• En fonction de la nature du projet,tous les param+tres "conomiques sontsusceptibles d%5tre n"goci"s $ savoir :Le pourcentage de production pour la


UUssiinnee ddee ttrraannssffoorrmmaattiioonn dd%%aalllluummiinniiuumm

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r"cup"ration des co?ts, les parts deproduction pour la r"mun"ration, lesimp;ts sur les soci"t"s , les bonus, etc.• Contrat de concession : en ce quiconcerne les contrats de concession, lesdispositions ci-apr+s sont mises en saillie :• Le taux de redevance varie avec laproduction ;• Le taux d%imp;t est n"gociable.Pour les deux formes de contrat eng"n"ral, les dispositions suivantes sontformul"es :• Les droits de participation de lasoci"t" nationale sont variables etn"gociables ;• Les droits de douanes sont exon"r"spendant la phase de recherche pour desprojets sp"cifiques tels que la productiondu gaz naturel ;• Les droits des douanes sont r"duits aucours de 5 premi+res ann"es de production ;• Les formalit"s douani+res sont simplifi"es ;• L%Etat apporte son appui en mati+refonci+re ;• Le rapatriement $ l%"tranger desb"n"fices ;• Le droit de conserver $ l%"tranger lesproduits de vente ;• Les questions contractuelles sontsoumises $ l%arbitrage international ;• L%obligation de remettre en l%"tat lessites $ la fin des op"rations.

MMiinneessLe potentiel minier du Cameroun estriche et diversifi". Plus de 50 substan-ces min"rales ont d"j$ "t" identifi"es $travers le pays. Cependant aucun defait encore l%objet d%une exploitationindustrielle. Les principaux gisementsmondialement reconnus $ ce jour sont :

BBaauuxxiitteeLe potentiel bauxitique du Camerounoccupe le 5e rang mondial. Les gisementsde Minim Martap et de Ngaoundaldans la r"gion de l%Adamoua sont esti-m"s $ plus d%un milliard de tonnes der"serve. @ Fongo Tongo pr+s de la villede Dschang dans la r"gion de l%Ouest, ilexiste 35 millions de tonnes de r"servede bauxite.


oorr ddee BBeettaarree OOyyaa

Extraction ArtisanExtraction Artisan

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CCoobbaalltt // NNiicckkeellLe Cameroun poss+de un importantgisement de cobalt et de nickel, situ" $Nkamouna pr+s de Lomi" dans lar"gion de l%Est. Les r"serves de mineraisont "valu"es $ 52 millions de tonnes.La teneur moyenne de ce minerai est0.24% de cobalt et de 0,72% de nickel.Ce gisement sera mis en valeur parl%entreprise GEOVIC Cameroun PLG.

RRuuttiillee // DDiisstthh++nnee Un gisement de 3 millions de tonnes der"serve de rutile existe $ Akonolingadans la r"gion du Centre. Ces r"servessont plus larges et s%"tendent sur unevaste superficie de plus de 30000 Km2

aux abords des r"gions du Centre, duSud, du Littoral, de l%Est et de l%Ouestdu Cameroun. Leur poids "conomiquen%a pas "t" clairement "valu".

OOrrL%exploitation de l%or au Cameroun estpour l%essentiel encore artisanale. Elleest effective dans la r"gion del%Adamaoua, de l%Extr5me- Nord, duNord, de l%Est, et du Sud. Les r"servesd%or s%"tendent sur une superficie de 20000 Km2. Des "tudes sont en cours envue d%"valuer ce grand potentiel aurif+re.

DDiiaammaannttDes indices importants de diamant ont"t" d"couverts du c;t" camerounais lelong de la fronti+re avec la R"publiqueCentrafricaine, sur une superficie de700 km_, de la r"gion de l%Adamaouajusqu%au Sud -Ouest du Cameroun. Lediamant est exploit" artisanalementdans la r"gion de l%Est, principalement $Kett" dans le d"partement de la Kadeiet $ Mobilong dans le d"partement dela Boumba et Ngoko. Des indices dediamant ont "galement "t" d"couvertsdans le Mayo Sangha, affluent du Farodans la r"gion du Nord et dans le golfede Mamf" dans la r"gion du Sud -Ouest.

FFeerrDeux gisements de fer ont "t" identi-fi"s au Cameroun, notamment : le gise-ment de Kribi "valu" $ 330 millions detonnes, d%une teneur de 30% en fer, etle gisement de Mbalam estim" $ 220millions de tonnes de r"serve, d%uneteneur de 60% en fer, auxquels il fautassocier 588 millions de tonnes $22-38% de teneur en fer. L%entrepriseCAM IRON SA est $ pied d%!uvre pourl%exploitation de ces r"serves.


nale d’une mine d’Ornale d’une mine d’Or

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EEttaaiinnLa production d%"tain est encore artisanaleau Cameroun. Elle est effective dans leMayo Darl" avec une production "va-lu"e $ 6500 tonnes de cassit"rite. Lesr"serves potentielles de ce gisements%"tendent sur une superficie de 100Km2. Elles n%ont pas encore "t" claire-ment mises en "vidence.

SSaapphhiirrDes gisements de saphir ont "t" trou-v"s $ Mamf" dans le Sud- Ouest, etdans quatre des cinq d"partements del%Adamaoua. Plus de 5000 artisansmineurs exploitent le saphir dans lesd"partements du Dj"rem, de laVina, du Faro et Deo et duMayo Banyo.

UUrraanniiuummUn gisement d%uraniumde plus de1300 tonnes a"t" d"couvert dans lar"gion du Nord /Poli0.Toutefois, le potentiel r"eluranif+re du Cameroun n%a pas encore"t" "valu".

PPiieerrrreess ppoouurr mmaatt""rriiaauuxxLes gisements de pierres pour mat"-riaux de construction et d%ornementa-tion occupent les trois quarts du terri-toire camerounais. On y distingue : lemarbre, le gr+s, le calcaire, le quartz, lesdol"rites, le gneiss, les diorites, le gab-bros, les sy"nites, le granit, etc.Cadre juridique du secteur minier :Dans le cadre de la mise en !uvre destrat"gies pour relancer la croissance,la volont" du gouvernement camerou-nais s%est clairement exprim"e enfaveur d%un d"veloppement accru del%industrie mini+re au Cameroun.

L%adoption d%un nouveau Code Minierparticuli+rement incitatif en est uneillustration exemplaire.

IInndduussttrriieeLe secteur industriel est l%un des sec-teurs prioritaires de relance de la crois-sance "conomique et de lutte contre lapauvret". Le tissu industriel est en pleinessor et est assez diversifi". On yretrouve de notamment : l%agro-indus-trie, l%agroalimentaire, les industriesextractives, l%industrie chimique, l%in-dustrie m"tallurgique. Au regard descontraintes li"es $ la lib"ralisation de

l%"conomie et $ la mondialisa-tion, le gouvernement came-

rounais a proc"d" $ unered"finition de sa politi-que industrielle afin del%arrimer $ la nouvelledonne "conomique. Cela

s%est traduit concr+tementpar l%am"lioration du climat

des affaires $ travers l%applica-tion effective de la Charte des

Investissements du 22 Juillet 2004. Cette Charte pr"voit la mise en placedes zones "conomiques qui offrira uncertain nombre d%avantages fiscaux auxinvestisseurs selon le r"gime d%investis-sement. Pour le r"gime de r"investisse-ment par exemple, une r"duction d%im-p;ts sur le revenu "gale $ 50% des r"in-vestissements et une exon"ration desdroits et taxes fiscales $ l%achat des pro-duits fabriqu"s localement sont accor-d"es $ l%investisseur.Ceci afin de tirer profit de la positionstrat"gique que lui conf+re un march"potentiel de 200 millions de consom-mateurs en Afrique Centrale, y comprisle Nigeria, l%industrie manufacturi+rerepr"sente pr+s de 26% du PIB. Plus de55% de la production industrielle estr"alis"e par une vingtaine de soci"t"s


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qui emploient plus de 5000 travail-leurs, repr"sentent 75% de salaires,65% du chiffre d%affaires du secteur etplus de 50% des exportations . Lessous-secteurs de l%"nergie se r"partis-sent en :

AAggrroo--iinndduussttrriieeElle comprend deux sous-secteurs :l%agroalimentaire et l%agro-industried%exportation. S%agissant de l%agroali-mentaire, les industries brassicolesd"tiennent un poids important dans cesous-secteur.. Avec une productionmoyenne de quatre millions hectolitresassur"e par quatre brasseries, leCameroun se classe parmi les plusgrands brasseurs d%Afrique. Concernantl%agro-industrie d%exportation, elle estdomin"e par de grandes soci"t"s tellesque : CDC, sp"cialis"e dans la produc-tion de banane, d%huile de palme, decaoutchouc ; SOSUCAM /sucre0 ;SODECOTON /coton0 ; SOCAPALM/huile de palme0 ; HEVECAM /caout-

chouc0 ; PHP et SPM /banane0 ; SAFA-CAM /huile de palm brute et raffin"e0.

IInndduussttrriiee eexxttrraaccttiivvee Elle est sp"cialis"e dans l%exploitation,la transformation et la distribution desproduits p"troliers et miniers. Cetteindustrie dispose de grandes capacit"sde d"veloppement.

IInndduussttrriieess tteexxttiilleessCe secteur est domin" par la cotonni+reIndustrielle du Cameroun /CICAM0,entreprise textile qui produit 7500 ton-nes de files de coton, 32 millions dem+tres de tissu imprim". Sa filiale, laSOLICAM, produit du tissu-"ponge des-tin" $ l%exportation.

IInndduussttrriieess mm""ttaalllluurrggiiqquueessLe secteur de l%industrie m"tallurgiqueest essentiellement contr;l" par l%en-treprise ALUCAM, sp"cialis"e dans latransformation de l%alumine en alumi-nium. Cette entreprise produit enmoyenne 90 000 tonnes d%aluminiumen lingots. Un vaste projet d%extensiond%ALUCAM a "t" mis en !uvre par legouvernement en partenariat avec RIOTINTO-ALCAN, $ l%effet de porter lacapacit" de production de l%entreprise $300 000 tonnes par an.

IInndduussttrriieess mm""ccaanniiqquueessElle s%illustre dans la constructionnavale. C%est le cas en particulier duChantier Naval et Industriel duCameroun /CNIC0 qui, jusqu%alors, s%oc-cupait de la r"paration des navires etqui est parvenu $ relever le d"fi de laconstruction navale. En 2008, cetteentreprise a construit la premi+re bargede forage d%Afrique. A c;t" du CNIC, ilexiste d%autres entreprises sp"cialis"esdans la quincaillerie et la chaudronnerie.


UUssiinnee aaggrrooaalliimmeennttaaiirree

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IInndduussttrriieess cchhiimmiiqquueessLe secteur de l%industries chimiquecomporte quelques soci"t"s de fabrica-tion /d"tergents, parfums, savonneries,peintures, produits pharmaceutiques,etc.0. L%industrie du savon y est forte-ment d"velopp"e ; elle est domin"e parle Complexe Chimique Camerounais /CCC0.

IInndduussttrriieess ""lleeccttrriiqquueessCe secteur est encore peu d"velopp" auCameroun. Les industries qui y sont enactivit" s%occupent de la production depiles /PILCAM0 et d%accumulateurs, dumontage d%appareils "lectrom"nagerset de radio, du rembobinage demoteurs, etc.

TToouurriissmmeeLe Cameroun est reconnu dans lemonde comme une grande destinationtouristique. Le pays dispose de grandsatouts touristiques qui demandent $5tre syst"matiquement mis en valeur.A cet effet, le gouvernement camerou-nais a lanc" un important projet de pro-motion de son potentiel touristique,articul" autour des objectifs suivants :le d"senclavement et l%am"nagementde sites touristiques ; le d"ploiementd%actions de promotion efficaces aucours des rencontres internationales ;l%am"lioration des conditions d%accueildes touristes dans le pays par le biais de

la cr"ation de stands d%informationdans les a"roports du Cameroun ; l%or-ganisation de s"minaires de sensibilisa-tion dans toutes les r"gions. Qui plusest, le gouvernement a entrepris entreautres ; l%am"nagement des couloirssp"ciaux de contr;le dans les a"roportsinternationaux ; la r"duction des d"laisde d"livrance de visa d%entr"e $ l%a"ro-port aux touristes en voyage collectif ;la cr"ation d%un guichet sp"cial dans lesa"roports pour le contr;le de la sortiedes produits de l%artisanat ; l%"rectionde l%Ecole Nationale d%H;tellerie et deTourisme de Ngaound"r" en Ecolesous-r"gionale de la CEMAC. Depuis2008, le pays a atteint le cap de500 000 visiteurs par an, norme del%Organisation Mondiale du Tourisme,pour 5tre class" destination touristique.La diversit" du potentiel touristique duCameroun offre une remarquablevari"t" d%attractions aux touristes.

SSaaffaarrii eett cchhaasssseeLe Cameroun poss+de sept parcs natio-naux riches en esp+ces animales : "l"-phant, lion, gorille, chimpanz", singe,buffle, antilope, girafe, hippopotame,etc. D%un autre c;t", plus de 500 Km depistes entretenues donnent acc+s auxzones de chasse. Celle-ci s%ouvre end"cembre et se ferme en mai. Les esp+-ces prot"g"es ne sont pas concern"es.


SSuullttaannaatt BBaammoouunn

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TToouurriissmmee bbaallnn""aaiirreeLe littoral camerounais s%"tend sur400km de c;tes. Il est ouvert surl%oc"an Atlantique. Il offre un attraitconsid"rable au tourisme baln"aire surles plages de Limb" et de Kribi.

TToouurriissmmee ddee mmoonnttaaggnneeLes hauts plateaux de l%Ouest pr"sententune configuration propice au tourismede montagne, $ la faveur des cha<nes demontagnes et des sources thermalesqui s%"tendent du Nord au Sud.

TToouurriissmmee ccuullttuurreellLe Cameroun est un pays cosmopolitede 250 groupes ethniques qui formentla richesse culturelle du pays. Le tou-riste peut alors y d"couvrir la diversit"$ travers l%architecture traditionnelle,l%artisanat, la cuisine, le folklore, l%habil-lement, etc.

TToouurriissmmee ssppoorrttiiffDiverses activit"s sportives se d"veloppentau Cameroun, $ c;t" du traditionnelfootball, notamment : la p5che au grosdans l%estuaire du wouri, la pratique dugolf $ Yaound" et TIKO, l%"quitation $Yaound", Garoua, Douala, l%ascensiondu Mont Cameroun, le tour cycliste duCameroun, etc.

EEccoottoouurriissmmeeDes sites appropri"s sont propices $l%"cotourisme au Cameroun, $ savoir ;la r"serve foresti+re et faunique du Dja,class"e patrimoine mondial de l%huma-nit", le parc de Korup riche en esp+cesv"g"tales rares, la flore du MontCameroun, etc.

AArrttiissaannaattL%artisanat camerounais s%inscrit dans lecadre de la petite et moyenne entre-prise. Il pr"sente la caract"ristiqued%5tre l%expression de la richesse cultu-relle du pays et la marque d%un savoirfaire exceptionnel h"rit" du pass" etqui se transmet de g"n"rations eng"n"rations. Ainsi, le Camerouncompte pr+s de 34000 artisans r"partisen organisations, groupes et associations.La structure fa<ti+re du secteur c%est leCorps National des Artisans duCameroun et cet artisanat se subdiviseen plusieurs types d%activit"s, notamment :

LLaa ssccuullppttuurree ssuurr bbooiiss Elle s%exerce principalement dansl%Ouest et le Nord-Ouest, engendrantdes produits tels que : les statues, lesmasques, les lits, les panneaux, etc.

LLee ttrraavvaaiill dduu ccuuiirrLocalis" dans les r"gions septentrionaleset sp"cialement $ Garoua et $ Maroua.Les produits qui y sont confectionn"sse pr"sentent comme suit : chaussures,sandales, sacs, ceintures, poufs, etc.

LLaa ssccuullppttuurree ssuurr bbrroonnzzeeLe d"partement du Noun dans lar"gion de l%Ouest en est le grand centre.Ses statues et masques en bronze sontreconnus dans le monde.

29CAMEROUN POTENTIALITES ECONOMIQUES ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT

TTeerrrraaiinn ddee GGoollff$$ YYaaoouunndd""

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LLeess vv55tteemmeennttssIls sont principalement confectionn"sdans la r"gion de l%Ouest, du Nord-Ouest et du Grand Nord.

LLee rraapphhiiaa eett lleess ffiibbrreess nnaattuurreelllleessIls servent $ la confection de divers pro-duits /mobiliers et immobiliers,tableaux, sacs, etc.0 dans les r"gions du

Centre, du Sud, de l%Ouest et du Nord-Ouest. Salon de l%Artisanat de Yaound": Depuis 2008, le Cameroun organise $Yaound" le Salon International del%Artisanat. Cette rencontre est un hautlieu d%"changes entre artisans camerou-nais et "trangers. Il donne aussi $ voirla richesse et le savoir faire de l%artisa-nat camerounais autant que son ouver-ture sur le monde.

TTrraannssppoorrttssLe d"veloppement du secteur destransports rev5t une importance crois-sante dans la mise en !uvre de strat"-gies pour relancer la croissance auCameroun. Il s%agit de r"habiliter et ded"velopper les infrastructures routi+reset les pistes rurales.

RR""sseeaauu rroouuttiieerrLe Cameroun dispose d%un r"seau rou-tier de plus de 50.000 km constitu"d%un r"seau prioritaire de 28.600 kmavec 4.950 km de routes bitum"es,11.670 km de route en terre et 123.553km de routes rurales, et d%un r"seau detransit desservant la zone C.E.M.A.C de6.080 km avec 3.297 km de routes bitu-m"es et 3.300 km de routes $ bitumer.Par ailleurs, le gouvernement camerou-nais d"ploie depuis quelques ann"es unarsenal de mesures $ la fois dissuasiveset r"pressives en vue de la protectiondu patrimoine routier. Ces mesuressont ax"es sur : le respect des chargesl"gales autoris"es et le respect des bar-ri+res de pluies.

RR""sseeaauu aa""rriieennLe Cameroun poss+de une dizaine d%a"-roports r"pondant aux normes del%Organisation de l%aviation CivileInternationale /OACI0, dont trois a"ro-ports de cat"gorie A $ Yaound", Douala


AA""rrooppoorrtt ddee DDoouuaallaa

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et Garoua. Compagnies a"riennes : legouvernement camerounais a en gageun processus de restructuration de lacompagnie a"rienne nationale qui aabouti $ la mise en place de CAMAIRCO. A c;t" de celle-ci, d%autres compa-gnie a"riennes op+rent au Cameroun,notamment : Air France, SN Brussels,Kenya Airways, Ethiopian Airlines,Swiss International, West AfricanAirways, Air Gabon, Touwai Air Tchad,Air Ivoire, Lina Congo, Air Guinea Cargo ,LTU /Allemagne0, Benin Golf Air, AfricaWest Cargo, Iberia /Espagne0, etc.

RR""sseeaauu ffeerrrroovviiaaiirreeCe sous- secteur est actuellement g"r"par l%entreprise CAMRAIL, $ travers laconcession sign"e avec l%Etat en 1999.L%ensemble du r"seau ferroviaire s%"talesur 1016 Km de voies principales. Ilcomporte 33 gares, dont la plus impor-tante est la gare de Bessengu" $Douala. Infrastructures ferroviaires : ler"seau ferroviaire se subdivise ainsiqu%il suit :••TTrraannssccaammII Douala-Yaound". Longueur : 294 Km. ;••TTrraannssccaammIIII Yaound" - Ngaound"r". Longueur :619 Km ;•Ligne Ouest Douala- Kumba.Longueur : 103 Km.

TTrraannssppoorrtt mmaarriittiimmeeLe Cameroun dispose d%une importantefa=ade maritime qui lui conf+re dum5me coup une position strat"giquedansle Golfe de Guin"e. La plupart des"changes du Cameroun avec l%"trangers%effectuent par voie maritime. Le payscompte actuellement quatre ports : unautonome fonctionnel $ Douala, ettrois autres en cours de r"habilitation ;en l%occurrence les ports de Kribi, Limb"et Garoua. Le port autonome deDouala : ce port contr;le l%essentiel dutrafic maritime du Cameroun, avec95% de parts, soit 5503623 tonnes,r"parties ainsi : 5,4millions de tonnes $l%international, 140723 tonnes au cabo-tage, int"grant 1215 navires au longcours et 2147 navires au cabotage. Lebois et les produits de sciage repr"sen-tent 65% du volume total des exporta-tions hors cabotage. Compagnies mari-times : la politique de lib"ralisation dugouvernement camerounais initi"e en1998 dans le sous secteur portuaire adonn" lieu $ la privatisation de la com-pagnie maritime nationale CAMSHIP


CCaammrraaiill

TTeerrmmiinnaall $$ ccoonnttaaiinneerrss aauu PPaadd

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dont l%Etat d"tenait jusqu%alors 67% du capital. De m5me, laSoci"t" Camerounaise de Manutention et d%Aconage /SOCA-MAC0, et la Soci"t" Camerounaise de Transport deConteneurs et de Transit /CAMTENER0, jusque l$ contr;l"espar l%Etat, ont "t" privatis"es.CCaaddrree jjuurriiddiiqquuee :: le gouvernement a r"alis" des effortsappr"ciables pour r"duire les co?ts et les d"lais de passagedans les ports et particuli+rement au port autonome deDouala, qui g+re l%essentiel du trafic maritime du Cameroun.La mise en place du GUCE /Guichet Unique des Op"rationsdu Commerce Ext"rieur0 a permis de r"duire sensiblement ladur"e du traitement des marchandises.

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TTeecchhnnoollooggiieess ddee ll%%IInnffoorrmmaattiioonn eett ddee llaa CCoommmmuunniiccaattiioonnLe secteur des Technologies del%Information et de la Communicationconna<t une mutation rapide du fait desa lib"ralisation en 1999.Plusieurs op"-rateurs priv"s op+rent dans ce secteur, $cot" de l%op"rateur traditionnel CamerounT"l"communication/CAMTEL0.

OOpp""rraatteeuurrss dduusseecctteeuurr ddee llaa tt""ll""pphhoonniieeLe gouvernement camerounais a attri-bu" deux licences de t"l"phonie mobile$ deux op"rateurs priv"s ; ORANGE ETMTN, tandis que le t"l"phone fixe estencore monopolis" par l%op"rateurpublic CAMTEL. En 2006 a "t" cr""e laCameroun Mobile T"l"communications,filiale de la CAMTEL. A la suite de l%arriv"e

de nouvel op"rateur, la concurrences%est accentu"e dans le secteur, entra<nantainsi une r"duction non n"gligeable duco?t des communications.

TT""ll""cceennttrree ccoommmmuunnaauuttaaiirreeLe d"veloppement de la soci"t" de l%in-formation dans le contexte de la mon-dialisation a amen" le gouvernement $mettre en !uvre un projet de renforce-ment des moyens d%acc+s des popula-tions $ l%information. Des centres com-munautaires multim"dia ont "t" mis enplace dans les dix r"gions du pays, pourpermettre aux populations d%acc"der $travers Internet et la Radio, aux infor-mations utiles en mati+re d%"ducation,de sant", d%agriculture et d%environne-ment. Les t"l"centres communautairessont install"s prioritairement dans leszones rurales. Ils visent $ favoriser led"veloppement local en offrant desprestations des TIC en vue d%"lever lestandard de vie des populations rurales,cr"er des activit"s g"n"ratrices de revenuset combattre l%exode rural.

IInntteerrnneettLe gouvernement camerounais a pris lapleine mesure du r;le moteur de l%outilInternet dans le d"veloppement et lerapprochement des peuples ; Danscette optique, le gouvernement ar"duit ou supprim" certains droits dedouanes et taxes $ l%importation desappareils et consommables informati-ques. Cela a favoris" la croissance acc"-l"r"e de l%outil Internet $ travers lepays. En 2002, l%Agence Nationale desTechnologies de l%Information et de laCommunication /ANTIC0 a "t" cr""e

33CAMEROUN POTENTIALITES ECONOMIQUES ET OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT

FFiibbrree ooppttiiqquueeCCaammtteell

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pour promouvoir et suivre l%action gou-vernementale dans le secteur des TIC.

EE--GGoovveerrnnmmeennttDepuis l%av+nement de la soci"t" del%information, le 6e-government7 appara<tcomme un outil d%efficacit" de la gou-vernance. GrAce $ l%utilisation des TIC,le gouvernement dispose d%un pr"cieuxoutil d%"changes d%informations dansun d"lai r"duit lui permettant d%avoirune lisibilit" compl+te sur le fonction-nement de l%administration et sur sesrelations avec ses partenaires sociauxet internationaux. Concr+tement, le 6e-government7, encore nomm" 6 gou-vernance en ligne 7, offre d%heureusesperspectives pour l%am"lioration de lagouvernance, telles que :•Une meilleure synergie entre lesadministrations sectorielles ;•Un acc+s permanant des usagers del%administration aux informationspubliques ;•Des formalit"s administratives enligne facilitant les d"marches des usagers.

BBAAttiimmeennttss eett TTrraavvaauuxx PPuubblliiccssLe sous-secteur des BTP a connu unereprise d%activit" consid"rable apr+sl%atteinte par le Cameroun du pointd%ach+vement de l%initiative PPTE et lar"duction subs"quente de la dette ext"-rieure du pays. Le gouvernement dis-pose ainsi de ressources financi+ressubstantielles lui permettant de lancerde grands projets structurants, g"n"ra-teurs de croissance et d%emplois.

IInndduussttrriiee dduu bbAAttiimmeennttLa reprise des activit"s dans le secteurdes BTP a une incidence "vidente surles sous- secteurs tels que : la cimente-

rie, le fer $ b"ton la m"tallurgie, lapeinture, etc. A l%heure actuelle, dans lesous- secteur du ciment, l%entrepriseCimenteries du Cameroun /CIMEN-CAM0 exerce le monopole dans ledomaine de la production. Elle disposede deux usines de broyage de clinker ;celle de Douala produit 1 600 000 ton-nes par an, et celle de Figuil, dans lar"gion du Nord, produit 100 000 ton-nes par an. Cette production cumul"eest largement inf"rieure $ la demandeint"rieure estim"e $ 3 millions de ton-nes. C%est pourquoi le gouvernement alib"ralis" l%importation du ciment envue de satisfaire cette demande ennette progression ,avec le lancement degrands projets /routes, ports, barrages,bAtiments publics, h;tels, etc.0. Enoutre, le projet de construction d%unecimenterie $ Limbe pour produire 1 mil-lion de tonnes par an a "t" finalis" parle gouvernement camerounais et desinvestisseurs sud cor"ens. De m5me,dans le sous -secteur des t;les, l%entre-prise SOCATRAL, filiale d%ALUCAM,produit en moyenne 25000 tonnes paran, la production du fer s%"value $


LLeess

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65000 tonnes et est assur"e par lasoci"t" FOKOU FOBERD, $ travers safiliale SOFAMAC, la promotion demat"riaux locaux /brique cuite, tuile0 a"t" initi"e par le gouvernement avec lacr"ation de la Mission de Promotiondes Mat"riaux Locaux /MIPROMALO0.

TTrraavvaauuxx ppuubblliiccssLa reprise des activit"s est "galementremarquable dans le sous secteur $ lafaveur du Budget d%InvestissementPublic /BIP0 de l%Etat et des concoursfinanciers de ses partenaires au d"ve-loppement d%importants projets rou-tiers ont "t" r"alis"s $ travers le pays,dont ont peut citer entre autres :•Le bitumage de la route Melong-Dschang ;•La construction du pont sur leMoungo ;•La r"habilitation du port sur le Wouri•L%am"nagement de la route Yaound"-Soa ;•La construction de la route Yaound"-Kribi ;•La construction de la route Ayos-

Abong-Mbang ;•La construction de la route Abong-Mbang- Bonis ;•L%am"nagement de la routeMutenguene- Kumba ;•Le bitumage de la Ring Road ;•La r"habilitation du pont sur laSanaga ;D%autres chantiers routiers sont encours de r"alisation dans le pays :construction du deuxi+me tron=on dela route Yaound"- Kribi ; am"nagementdes entr"es Est et Ouest de Douala ;am"nagement de l%entr"e Ouest deYaound", etc. Quelques grands projetsroutiers sont en "tude, dont, laconstruction d%un deuxi+me pont sur leWouri $ Douala, La construction del%autoroute reliant Yaound" $ l%a"ro-port international de Nsimalen, laconstruction de l%autoroute Douala-yaound". Certains de ces projets serontpr"sent"s de mani+re plus d"taill"edans la partie consacr"e aux projetsprioritaires pour la relance de la crois-sance "conomique.


ggrraannddss cchhaannttiieerrss

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UN GEANT AU CDE L’AFRIQUEUN GEANT AU CDE L’AFRIQUE

Opportunit"s d%investissement

CŒUR CŒUR


YYaaoouunndd"" AAddmmiinniissttrraattiiff

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LLaa nnoouuvveellllee ppoolliittiiqquuee ddee ppllaanniiffiiccaattiioonn SSttrraatt""ggiiqquueeLe gouvernement camerounais estactuellement engag" dans la mise en!uvre de strat"gies pour relancer lacroissance et cr"er des emplois d"cents.Avec la formulation d%une nouvelleVision de d"veloppement $ long termedu Cameroun /Vision 20350 et l%"labo-ration du Document de Strat"gie pourla Croissance et l%Emploi /DSCE0, legouvernement renoue r"solumentavec la planification strat"gique dud"veloppement.

CCaammeerroouunn VViissiioonn 22003355L%approche normative a "t" utilis"epour 6 formuler la Vision volontaristedu d"veloppement $ long terme duCameroun 7. Il s%agit de fonder lala stra-t"gie pour la croissance et l%emploi surun cap refl"tant les aspirations profon-des des camerounais avec un horizonsuffisamment long pour anticiper leschangements structurels de la soci"t".Ces changements se per=oivent $ tra-vers cinq facteurs qui, en m5me tempsqu%ils justifient l%exercice de formula-tion de la vision $ long terme, consti-tuent les d"fis de celle-ci.

LLeess eennjjeeuuxxLe premier d"fi est celui de la consoli-dation du processus d"mocratique etdu renforcement de l%unit" nationale.Malgr" les progr+s r"alis"s, la consoli-dation des acquis en mati+re d%int"gra-tion nationale, de paix, de justice, decoh"sion sociale et de d"mocratisationdemeure un d"fi. Au niveau politiqueen particulier, la consolidation du pro-cessus d"mocratique pr"suppose l%exis-tence d%un Etat de droit, la promotionet le respect des libert"s individuelles etcollectives, la s"paration des pouvoirs,

l%"mergence d%une soci"t" civile forte etresponsable et la participation activedes citoyens $ la gestion des affairespubliques. Le deuxi+me d"fi est celui dela croissance "conomique et de l%em-ploi. Le pays est en effet confront" $ ladifficult" de se doter d%un secteurindustriel comp"titif. A ce probl+mes%ajoute celui de la r"partition de larichesse cr""e. L%interpellationconcerne donc une croissance forte et"quitablement r"partie. Le troisi+med"fi est d%ordre socio-d"mographique.La vigueur d"mographique qui caract"-rise la population camerounaise aaccentu" le poids de la population $charge /jeunes et vieux0 et modifi" sar"partition spatiale. La forte propor-tion des jeunes accro<t les besoins eninfrastructures et services sociaux,notamment dans les secteurs de l%"du-cation et de la sant". Le d"fi est de fairede la population du Cameroun lemoteur de son d"veloppement $ tra-vers une croissance d"mographiquema<tris"e, la formation du capitalhumain et l%allongement de l%esp"rancede vie. Le quatri+me d"fi est celui dud"veloppement urbain et de l%am"na-gement du territoire. Si le rythme d%ur-banisation actuel se poursuit, plus de75% de la population camerounaisevivra dans les villes d%ici 25-30 ans. Ils%agit d%anticiper le d"veloppementindispensable des villes, grands centresde consommation et r"serves de fac-teurs n"cessaires $ tout essor indus-triel. Le dernier d"fi est celui de la gou-vernance. Il renvoie $ une utilisationefficiente et efficace du potentiel et desressources humaines, mat"rielles etfinanci+res dont dispose le pays pourson d"veloppement. Ce d"fi condi-tionne la bonne int"gration duCameroun dans l%"conomie mondiale.


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LLeess oobbjjeeccttiiffss ddee llaa vviissiioonnLa Vision du Cameroun $ l%horizon 2035est la suivante : 6 le Cameroun : unpays "mergent, d"mocratique et unidans sa diversit" 7. Elle s%appuie sur lesr"sultats des "tudes r"trospectives, lerecensement des besoins et aspirationsdes populations et les ambitions despolitiques. En particulier, elle syst"ma-tise les aspirations et visions exprim"espar les diff"rents acteurs et se r"sumecomme suit :• une nation unie, solidaire et jouissantd%un environnement de paix et de s"curit" ;• une d"mocratie r"elle, forte et juste ;• une administration d"centralis"e etau service du d"veloppement ;• une "conomie prosp+re et dot"e d%in-frastructures performantes ;• une "conomie bas"e sur l%int"grationsous-r"gionale et r"gionale ainsi quesur l%insertion internationale ;• une d"mographie $ croissance ma<tris"e ;• une nation favorisant l%"gal acc+s desfemmes et des hommes aux mandats"lectoraux et fonctions "lectives autantque leur "galit" professionnelle ;• une femme au r;le social renforc" et"conomiquement autonome ;• une famille stable et harmonieuse ;• un acc+s de tous aux services sociauxde base de qualit" ;• une justice ind"pendante et accessi-ble $ tous ;• un niveau de pauvret", d%analphab"-tisme et d%exclusion sociale r"siduel ;• une culture camerounaise affirm"edans son unit" plurielle, attrayante etexportable au plan international ;

• un niveau de ch;mage et de sous-emploi r"siduel ;• une jeunesse bien form"e exaltant lem"rite et l%expertise nationale ;• une allocation "quitable de ressour-ces entre villes et campagnes et entreles r"gions du pays. La Vision retientcomme objectif global : devenir unpays "mergent $ l%horizon de 25-30 ans,n"cessaire $ l%av+nement d%une g"n"ra-tion nouvelle. Celle-ci int+gre unensemble d%objectifs interm"diaires quisont : /i0 la r"duction de la pauvret" ;/ii0 l%atteinte du stade de pays $ reve-nus interm"diaires et ensuite, /iii0 l%at-teinte du stade de nouveau pays indus-trialis" et /iv0 la consolidation du pro-cessus d"mocratique et de l%unit" natio-nale dans le respect de la diversit" quicaract"rise le pays. La r"duction de lapauvret" consistera $ la ramener $ unniveau r"siduel socialement tol"rablepar, d%une part, une croissance forte,soutenue et cr"atrice d%emplois, et,d%autre part, par une intensification,une g"n"ralisation et une am"liorationdes services sociaux /sant", "ducation,logement, formation, eau, "lectricit",voies de communication, etc.0. Le stadede pays $ revenus interm"diairesconcr"tisera l%objectif de doubler aumoins le revenu moyen pour faire pas-ser le pays de la classe des pays $ faiblesrevenus $ celle des pays $ revenusinterm"diaires $ travers une acc"l"ra-tion de la croissance qui devra attein-dre les deux chiffres d%ici 2017et semaintenir $ ce niveau pendant de nom-breuses ann"es. L%ambition du Cameroun


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au plan industriel est de faire passerson "conomie de la phase primaire $ laphase de deuxi+me import substitutionavec une production manufacturi+recontribuant $ plus de 23% du PIB,contre 11% actuellement et un secteursecondaire dans son ensemble /y com-pris les industries extractives0 repr"-sentant plu de 40% du PIB. A traverscette "mergence qui est le stade finalde la Vision, l%"conomie camerounaisesera int"gr"e $ l%"conomie mondialeaussi bien d%un point de vue commer-cial /exportations importantes0 quefinancier /ouverture des march"sfinanciers locaux aux capitaux ext"-rieurs0. La consolidation de la d"mocra-tie et de l%unit" nationale "merge d%uneconscience et d%une analyse objectivede l%histoire du pays et de celle desautres peuples du monde. L%unit"nationale, qui doit 5tre une construc-tion permanente et volontariste, serapporte $ un processus d%unificationdes diff"rentes composantes de lasoci"t" /r"gions, provinces, ethnies,cultures, g"n"rations, classes sociales,classes intellectuelle, civile et militaire,corporations, opinions et religions,etc.0. La paix et la d"mocratie tirentleurs fondements de la libert", de l%"ga-lit" et de la souverainet" du peuplecamerounais.

LLeess ssttrraatt""ggiieess ddee mmiissee eenn !!uuvvrree Pour parvenir aux r"sultats escompt"s,un ensemble de strat"gies globales

d%op"rationnalisation de la Vision estenvisag". En termes de phasage, le paysvisera dans un premier temps $ jeter lesbases d%une croissance forte grAce $d%importants investissements dans lesinfrastructures et $ la modernisationrapide de l%appareil de production, enaccompagnant cet effort d%une am"lio-ration significative du climat des affai-res et de la gouvernance ainsi que d%unevolont" affirm"e de donner $ cettecroissance un contenu riche enemplois. En second lieu, le pays se foca-lisera sur les voies et moyens de main-tenir la croissance $ un rythme "lev",de r"aliser les Objectifs du Mill"nairepour le D"veloppement /OMD0 et demobiliser largement la collectivit"nationale dans la lutte contre les effetsdes changements climatiques. La troi-si+me phase sera celle de l%atteinte parle pays du stade de pays "mergent,ouvert sur le monde et s%appuyant surune structure de production et d%expor-tation $ dominance industrielle. Il dis-posera alors d%une croissance forte,tir"e par l%intensification des "changesr"gionaux et internationaux et parl%av+nement d%un syst+me financiercapable de mobiliser, $ l%int"rieurcomme $ l%ext"rieur, les financementsn"cessaires pour soutenir la demandede consommation et d%investissement.Ces phases seront soutenues par unestrat"gie d%industrialisation ambi-tieuse, une strat"gie d%int"grationnationale et de consolidation du pro-cessus d"mocratique, une strat"gie depromotion du secteur priv", une strat"-


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gie de gouvernance et de bonne ges-tion avec en toile de fond une strat"gied%allocation des ressources, une strat"-gie d%int"gration sous-r"gionale, r"gio-nale et internationale, une strat"gie departenariat et d%aide au d"veloppe-ment, et une strat"gie de financementdu d"veloppement.

SSttrraatt""ggiiee ddee ccrrooiissssaannccee eett dd%%eemmppllooii ppoouurr llaa pp""rriiooddee 22001100--22002200Le Document de Strat"gie pour laCroissance et l%Emploi /DSCE0 a "t" "la-bor" dans un contexte caract"ris" parle rench"rissement du co?t de la vie auniveau national, la crise financi+reinternationale, la crise alimentaire et lacrise "nerg"tique au niveau mondial. Ilest l%expression concr+te d%un cadreint"gr" de d"veloppement humain $moyen terme pour le Cameroun et pro-pose un cheminement progressif dupays vers la r"alisation de sa Vision ded"veloppement et l%atteinte desObjectifs du Mill"naire pour leD"veloppement /OMD0. Il se pr"senteen cons"quence comme : i0 un cadreint"gr" de d"veloppement ; ii0 un cadrede coh"rence financi+re ; iii0 un cadrede coordination de l%action gouverne-mentale et des appuis ext"rieurs ; iv0un cadre de consultation et de concer-tation avec la soci"t" civile, le secteurpriv" et les partenaires au d"veloppe-ment ; et v0 un cadre d%orientation destravaux analytiques pour "clairer lagestion du d"veloppement.

OObbjjeeccttiiffss ddee llaa SSttrraatt""ggiiee ddeeCCrrooiissssaannccee eett dd%%EEmmppllooiiLe DSCE qui va couvrir les dix premi+-res ann"es de la Vision $ long termesera centr" sur l%acc"l"ration de lacroissance, la cr"ation d%emplois for-mels et la r"duction de la pauvret". Ilvise en cons"quence $ i0 porter la crois-sance $ 5,5 % en moyenne annuelledans la p"riode 2010-2020 ; ii0 ramenerle sous-emploi de 75,8% $ moins de50% en 2020 avec la cr"ation de dizai-nes de milliers d%emplois formels par andans les dix prochaines ann"es ; et iii0ramener le taux de pauvret" mon"tairede 39,9% en 2007 $ 28,7% en 2020.

CCoonnssiidd""rraattiioonnss ccll""ss ppoouurr llaammiissee eenn !!uuvvrree ddee llaa SSttrraatt""ggiieePour atteindre les objectifs sus-"vo-qu"s, le gouvernement compte mettreen !uvre, de mani+re coh"rente etint"gr"e : i0 une strat"gie de crois-sance, ii0 une strat"gie d%emplois, iii0une strat"gie d%am"lioration de la gou-vernance et de la gestion strat"giquede l%Etat. Certains "l"ments fondamen-taux et transversaux peuvent 5treconsid"r"s comme essentiels pour lamise en oeuvre de la Strat"gie. En l%oc-curence : i0 relever progressivement de20 $ 30% /$ l%horizon 20200 la part del%investissement public dans les d"pen-ses totales de l%Etat ; ii0 affecter des res-sources massives aux grands projetsafin trancher avec le saupoudrageg"n"ralis" de l%investissement public ;iii0 proc"der $ des all+gements impor-tants sur les proc"dures de passation


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des march"s ; et iv0 "largir les optionsde politique "conomique en activantnotamment toutes les possibilit"sd%usage de la politique mon"taire.

SSttrraatt""ggiiee ddee CCrrooiissssaanncceeD"veloppement des infrastructures. Legouvernement entend investir massi-vement dans les infrastructures aucours de la p"riode de mise en !uvrede la Strat"gie. Energie. A travers lar"alisation des programmes d%entre-tien, de r"habilitation et de d"veloppe-ment de son potentiel "nerg"tique, leCameroun compte r"sorber le d"ficitstructurel, satisfaire les besoins "nerg"-tiques pour l%atteinte des objectifs decroissance escompt"s, devenir unexportateur d%"lectricit" et "quilibrerainsi sa balance commerciale. Il s%agira$ l%horizon 2020 de porter les capacit"sde production du pays $ 3 000 MW. Leprogramme d%am"nagement dans lesous-secteur "nerg"tique contient desactions de court, moyen et long ter-mes. Parmi les actions de court terme,on peut citer notamment : le barragede Lom Pangar, la centrale thermiquede Yassa et la centrale $ gaz de Kribi. Amoyen terme, sont envisag"s le bar-rage de Memve%ele, les centrales deNatchigal, Song Mbengue, Warak,Colomines et Ndockayo. A long terme,il est envisag" le d"veloppement deplusieurs sites pr"sentant un potentiel$ l%exportation d%"nergie. Le co?t globalde ce programme d"cennal se chiffre $pr+s de 5 853 milliards de FCFA pour lesouvrages de production et de transport

d%"lectricit" par grands r"seaux, et 663milliards de FCFA pour le programmed%"lectrification rurale. BAtiment etTravaux Publics. Dans le sous-secteurroutier, les orientations strat"giques $moyen et longs termes du gouverne-ment sont en coh"rence avec le sc"na-rio ambitieux du Plan Directeur Routieret la strat"gie sectorielle "labor"s. Lesop"rations d%entretien routier vontpermettre d%am"liorer nettement leniveau de service /55% du r"seau enbon "tat0, grAce $ la mise en placed%une strat"gie pertinente d%interven-tion. La r"habilitation du r"seau routier/2000 km de routes bitum"es $ r"habi-liter d%ici 20200 viendront compl"ter cedispositif. Les priorit"s d%interventionconcerneront l%accompagnement desgrands projets industriels et agro-pas-toraux, les corridors r"gionaux /trans-africaine, corridor Nord-Sud, r"seauCEMAC0, le r"seau des routes nationa-les, ainsi que les grands projets d%infra-structures d%accompagnement au sec-teur priv" /second pont sur le Wouri,boucle autorouti+re Yaound"-Douala-Bafoussam-Yaound"0. Transports. Uneapproche multimodale sera syst"mati-quement privil"gi"e, afin de bAtir $moindre co?t un r"seau des transportsint"gr", performant, quadrillant toutl%espace national et r"solument ouvertvers les pays voisins. Le gouvernementmettra l%accent sur l%am"nagement denouvelles infrastructures portuaires etferroviaires qui accompagneront lesprojets prioritaires porteurs de crois-sance. Il s%agira principalement de i0 la


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construction d%un port en eau profonde$ Kribi ; ii0 la construction du port eneau profonde $ Limbe ; iii0 la construc-tion du Yard p"trolier de Limbe ; et iv0l%am"nagement de nouvelles voies fer-r"es /plus 1000 km0 selon les standardsinternationaux. Technologies del%Information et de la Communication.Les objectifs strat"giques du domaine desT"l"communications/TIC $ l%horizon 2020seront notamment de : i0 porter la t"l"densit" fixe $ 45% et la t"l" densit"mobile $ 65% ; ii0 doter 40 000 villa-ges de moyens de t"l"communicationsmodernes ; iii0 mettre $ la dispositiondu public une offre d%acc+s $ 2 Mb/sdans toutes les villes ayant un centralnum"rique ; et iv0 multiplier par 50 lenombre d%emplois directs et indirects.Postes et services financiers postaux.Dans ce domaine, la strat"gie permet-tra d%organiser et de rendre significa-tive $ l%horizon 2020 l%offre publique etpriv"e de service postal de mani+re $satisfaire pleinement la demande enquantit" et en qualit" $ des prix abor-dables. Deux programmes doivent ainsi5tre men"s $ terme : i0 densifier ler"seau et am"liorer la couverturenationale postale en vue d%assurer un"quilibre g"ographique des servicespostaux ; ii0 d"velopper le service uni-versel postal $ l%effet de favoriser l%ac-c+s de tous aux services postaux.Infrastructures de d"veloppementurbain et de l%habitat. Le d"fi dans cedomaine est de cr"er un espace "cono-mique national int"gr". Il s%agit nonseulement de ma<triser le d"veloppe-

ment des villes /taux d%urbanisation de57% en 20200 et d%en faire des centresde production et de consommationn"cessaire $ l%essor du secteur indus-triel, mais "galement de promouvoirl%"mergence des agglom"ration p"ri-ph"riques, le d"veloppement des villesmoyennes ou secondaires capables destructurer les activit"s "conomiquesdans l%espace urbain et de concourir aud"veloppement des zones rurales envi-ronnantes. Pour atteindre ces objectifs,six strat"gies on "t" identifi"es : i0 l%en-tretien et la r"habilitation des infra-structures urbaines ; ii0 le d"veloppe-ment des infrastructures urbaines/construction de 150 km de voiries etconstruction de 17 000 logementssociaux0 ; iii0 l%am"lioration de l%acc+saux services urbains de base, iv0 la ma<-trise de l%occupation du sol, v0 la pro-tection des groupes sociaux vuln"ra-bles, et vi0 le renforcement des capacit"institutionnelles du secteur. Eau etassainissement. Le gouvernemententend porter $ 75% en 2020 le tauxd%acc+s $ l%eau potable et pour cela : i0r"habiliter les infrastructures existan-tes; ii0 r"aliser des extensions desr"seaux existants; iii0 favoriser la r"ali-sation des programmes de branche-ments $ grande "chelle. En milieuurbain, l%option retenue par le gouver-nement c%est le partenariat public-priv"et la cr"ation de deux entit"s charg"esrespectivement des infrastructures/CAMWATER0 et de la distribution/CDE0. En milieu rural, la politiqued%approvisionnement a pour principaux


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objectifs : i0 une meilleure planificationdes ouvrages en r"pondant $ lademande; ii0 une p"rennisation desinvestissements r"alis"s en am"liorantleur entretien, en pr"voyant le finance-ment de leur renouvellement, et iii0une r"duction de l%intervention del%Etat afin d%asseoir le d"veloppementdu secteur sur toutes les forces disponibles.Gestion domaniale. Le gouvernemententend mettre en oeuvre une strat"gienationale de gestion du patrimoinefoncier national avec un regard sp"cifi-que sur le patrimoine administr" oug"r" par l%Etat. Cette strat"gie est ax"esur les objectifs globaux ci-apr+s : i0lever la contrainte fonci+re pour facili-ter le d"veloppement des infrastructu-res et am"liorer le climat des affaires ;ii0 rationaliser l%allocation des ressour-ces fonci+res et am"liorer la gouver-nance du patrimoine de l%Etat ; iii0 ren-forcer les capacit"s des administrationsen charge des domaines, des affairesfonci+res et du patrimoine de l%Etat ; etiv0 faciliter l%int"gration r"gionale etsoutenir la mise en !uvre de la d"cen-tralisation.

MMooddeerrnniissaattiioonn ddee ll%%aappppaarreeiill ddee pprroodduuccttiioonnSSeecctteeuurr rruurraall Le Gouvernement entend lancer unvaste programme d%accroissement de laproduction agricole en vue de satisfairenon seulement les besoins alimentairesdes populations, mais "galement desagro-industries. Il s%agira de : i0 rendre

accessible et disponible les facteurs deproduction notamment : la terre, l%eauet les intrants agricoles ; ii0 promouvoirl%acc+s aux innovations technologiques$ travers : le renforcement de la liaisonrecherche/vulgarisation ; et iii0 d"ve-lopper la comp"titivit" des fili+res deproduction. Exploitation mini+re. Lesobjectifs poursuivis dans le secteurvisent $ favoriser et $ encourager larecherche, l%exploitation et la transfor-mation des ressources min"rales n"ces-saires au d"veloppement "conomiqueet social du pays. Afin de valoriser lepotentiel minier existant, le gouverne-ment entend mettre en place unesoci"t" nationale mini+re qui "tablirades joint-ventures avec des partenairespriv"s, am"liorer la connaissance desinvestisseurs priv"s nationaux et "tran-gers sur le potentiel g"ologique etminier du pays en mettant $ leur dispo-sition des cartes et donn"es g"ologi-ques fiables, d"velopper des program-mes de formation pour les nationauxdans les m"tiers de l%industrie mini+re.Artisanat et "conomie sociale.L%objectif du gouvernement est d%am"-liorer la performance et la rentabilit"de l%"conomie sociale. A ce titre, le gou-vernement s%engage $ : i0 cr"er un envi-ronnement politique, institutionnel,juridique et r"glementaire propice aud"veloppement de l%entrepreneuriatcollectif au Cameroun ; ii0 d"velopperles ressources humaines capables d%im-pulser l%essor de cette composante ; iii0promouvoir l%entrepreneuriat collectif,par la cr"ation d%organisations, d%entre-


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prises de l%"conomie sociale viables. Deplus, le gouvernement est r"solu $ ren-dre l%artisanat plus attractif $ traversl%appui $ l%organisation et $ la structura-tion du secteur, le renforcement descapacit"s des artisans et de l%entrepriseartisanale, ainsi que l%am"lioration dusyst+me de commercialisation. Industrieet services. Le gouvernement s%engage$ proc"der aux r"formes requises pourrendre l%environnement de ces secteursplus attractif, puis $ mettre en place undispositif op"rationnel d%incitation etd%accompagnement de l%investissementpriv". Il s%agira notamment : de com-bler le d"ficit en infrastructures, der"duire les difficult"s d%acc+s aux finan-cements, de d"ployer sur le long termeun programme g"n"ral de d"veloppe-ment des fili+res de production et, surle moyen terme et en liaison avec cer-tains partenaires au d"veloppement,des programmes sp"ciaux d%impulsionde la comp"titivit" dans certaines fili+res$ fort potentiel de croissance, et demise $ niveau des entreprises, notam-ment : des PME et PMI.

DD""vveellooppppeemmeenntt hhuummaaiinnAinsi, le gouvernement va poursuivrela r"alisation des investissements enfonction des diff"rentes cat"goriessociales, dans les domaines de la sant",de l%"ducation et de la formation pro-fessionnelle, avec une attention parti-culi+re pour les jeunes et les femmes,ainsi que pour l%encadrement et la priseen charge des autres groupe sociale-ment fragilis"s.

SSaanntt""Le gouvernement va mettre en !uvrede la strat"gie sectorielle actualis"e dela sant" en conformit" avec les OMD.Cette strat"gie vise essentiellementl%acc+s des populations aux services etsoins de sant" de qualit" $ traversl%am"lioration de l%offre et le finance-ment de la demande.

EEdduuccaattiioonn eett ffoorrmmaattiioonn pprrooffeessssiioonnnneellllee..Les actions visant le d"veloppement del%"ducation et de la formation profes-sionnelle concernent : i0 l%am"liorationde l%acc+s $ l%"ducation de base, ii0l%am"lioration de la qualit" des ensei-gnants et de leurs conditions de travail,iii0 les choix des programmes appro-pri"s et iv0 l%accroissement et la main-tenance des infrastructures scolaires. Genre. Le gouvernement va poursuivrela sensibilisation des parents et de lacommunaut" notamment dans leszones rurales $ fortes pesanteurs descoutumes traditionnelles pour permettre$ la jeune fille de b"n"ficier des m5mesconditions d%acc+s $ l%"ducation. Dansle m5me souci, l%Etat et la communaut"veilleront $ une repr"sentativit" "qui-table des filles, tous secteurs confonduspour ce qui est de la formation profes-sionnelle, de l%enseignement sup"rieurou de l%acc+s $ l%emploi.

PPrrootteeccttiioonn ssoocciiaalleeDans le but de consolider les acquis etd%"largir le champ de la s"curit" sociale,


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le gouvernement entend r"former ledispositif central de protection socialeau Cameroun. L%objectif est d%int"grerprogressivement l%ensemble des cat"-gories sociales jusqu%ici en marge dusyst+me. Une loi cadre devrait tr+srapidement red"finir les principes, lesinstitutions et les m"canismes de cou-verture et de financement de la s"cu-rit" sociale au Cameroun.

SSoolliiddaarriitt"" nnaattiioonnaalleeLe gouvernement va poursuivre la miseen place des structures sp"cialis"espour les personnes handicap"es etautres personnes vuln"rables. Ilentend, $ travers la mise en !uvre del%approche vuln"rable, am"liorer leuracc+s aux formations dans tous les sec-teurs, faciliter davantage leur insertionprofessionnelle, afin de r"duire leurd"pendance. Des am"nagements sp"-ciaux pour leur acc+s dans les "dificeset des appuis financiers pour la promo-tion de l%auto-emploi feront l%objetd%une attention particuli+re. Int"grationr"gionale et diversification des "changescommerciaux

IInntt""ggrraattiioonn rr""ggiioonnaallee Le premier challenge est la consolida-tion de l%espace CEMAC en veillant $tirer le maximum d%avantages des dis-positions des trait"s en mati+re de librecirculation des hommes et des biens. Lesecond d"fi est le march" de laCommunaut" Economique des Etats del%Afrique Centrale avec des march"s $fort potentiel de d"veloppement

comme ceux de la R"publiqueD"mocratique du Congo et de l%Angola.Le troisi+me enjeu est celui de l%intensi-fication des relations "conomiquesavec le Nigeria et leur canalisation versles circuits formels. La politique ded"veloppement des "changes commer-ciaux va s%"tendre $ la sous-r"gionAfrique de l%Ouest, $ l%Afrique Australe,$ l%Afrique de Est et du Nord.

CCoooopp""rraattiioonn NNoorrdd--SSuuddLe gouvernement veillera $ la consoli-dation des march"s europ"ens avec les"changes des produits traditionnelscompos"s de mati+res premi+res brutesou de premi+re transformation /bois,cacao, caf", banane, h"v"a, etc.0 en sor-tie et des produits industriels lourds enentr"e. La signature de l%Accord dePartenariat Economique /APE0 avecl%Union Europ"enne va progressive-ment instaurer une zone de libre"change entre les pays ACP et les paysmembres de l%Union Europ"enne.Quant au march" nord am"ricain, legouvernement entend tout mettre en!uvre pour tirer avantage des disposi-tions de l%AGOA qui offrent des oppor-tunit"s d%exportations surtout dans letextile et les produits culturels.

EEcchhaannggeess aavveecc lleess ppaayyss ""mmeerrggeennttss Les march"s sud-am"ricain et asiatiqueseront explor"s et n"goci"s dans lecontexte des pays "mergents en qu5tede positionnement strat"gique et derayonnement politique et diplomati-


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que. L%option de coop"ration gagnant-gagnant pr;n"e par les pays faisantpartir de ce groupe /Chine, Br"sil, Inde,Cor"e, etc.0 et la forte densit" de lapopulation que concentre ces pays enfont des partenaires de choix pour led"veloppement des "changes commerciaux.

FFiinnaanncceemmeenntt ddee ll%%""ccoonnoommiieeFiscalit". Le gouvernement entend ren-forcer les mesures prises pour une fis-calit" $ la fois d%attrait de l%"pargne etd%all+gement du co?t de l%acc+s aufinancement. Le gouvernement veillera$ la prise en compte des avantagesconsacr"s dans le cadre des r"gimes duCode des Investissements et de la ZoneFranche, lors de l%"laboration des textesd%application de la Charte desInvestissements, laquelle a pos" le prin-cipe de l%abrogation des r"gimes sus"voqu"s.

SSyysstt++mmee bbaannccaaiirreeLe gouvernement entend, aux c;t"s deses partenaires de la CEMAC, tout met-tre en !uvre pour r"sorber la surliqui-dit" bancaire afin que celle-ci profite $des cr"dits d%investissement $ moyen etlongs termes.

MMiiccrrooffiinnaannccee En vue de la consolidation et de l%exten-sion de services financiers de base ainsique de l%am"lioration de la qualit" desprestations fournies par les Etablissementsde Micro Finance /EMF0, le gouverne-ment entend : i0 intensifier les actions

de formation des promoteurs, des diri-geants et des employ"s des EMF ; ii0mettre en place un premier niveau desupervision et de contr;le des EMF parl%autorit" mon"taire nationale, compati-ble avec la r"glementation COBAC ; etiii0 renforcer davantage la mon"tarisa-tion de notre "conomie, notammentpar l%extension de l%automatisation dessyst+mes de payement aux EMF.Renforcement de la mobilisation del%"pargne nationale. Les axes d%actionde cette politique comprendront,notamment : i0 l%"volution des institu-tions de Microfinance vers un statut debanque de proximit", ii0 la dynamisa-tion des march"s locaux, iii0 la mobili-sation accrue des ressources de la dias-pora, et iv0 la cr"ation des institutionsfinanci+res sp"cialis"es.

SSttrraatt""ggiiee dd%%eennddeetttteemmeenntt Les grandes orientations de la strat"gied%endettement concernent la prise encharge du Programme de Convergenceet de la crise cr"dits/liquidit"s. Pour cequi est du programme de convergence,le gouvernement m+nera une politiqued%endettement prudente et veillera $une gestion soutenable de la dettepublique assise sur une strat"gie d%en-dettement coh"rente avec le cadremacro"conomique et les objectifs bud-g"taires $ moyen terme. Le gouverne-ment poursuivra sa politique volonta-riste de paiement sans retard du servicede la dette publique.


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SSttrraatt""ggiiee ddee ll%%eemmppllooiiLa Strat"gie de Croissance et d%Emploiest centr"e sur trois principaux axes, $savoir : i0 l%accroissement de l%offred%emplois d"cents ; ii0 la mise en ad"-quation de la demande d%emploi ; et iii0l%am"lioration de l%efficacit" du march".a0 Accroissement de l%offre d%emploisEmplois salari"s. Le gouvernementcompte essentiellement sur le d"velop-pement des PME pour relever l%im-mense d"fi de l%emploi. L%objectif $ l%ho-rizon 2020 est de r"sorber compl+te-ment le sous emploi visible et de main-tenir le taux de ch;mage $ moins de7%. La mise en place de programmessp"cifiques de cr"ation d%emplois enfaveur des couches sociales les plusd"favoris"es /jeunes, femmes, groupesvuln"rables et personnes handicap"es0ainsi que dans la fonction publique,viendra compl"ter l%offre d%emploisd"cents.

AAuuttoo--eemmppllooiiss cciibbll""ss Le gouvernement compte promouvoirl%auto-emploi pour accompagner led"veloppement des secteurs porteursde croissance notamment dans le sec-teur rural, de l%artisanat et des services.Dans le secteur rural, en coh"renceavec la politique de d"veloppement degrandes exploitations agricoles, desmesures incitatives seront prises pourfaciliter l%installation des dipl;m"s des"coles d%agriculture, $ travers : i0 la for-mation au montage de projets agricolesd%envergure ; ii0 la facilitation de l%acc+saux cr"dits ; et iii0 la facilitation de l%ac-c+s aux intrants agricoles modernes.

MMiiggrraattiioonn dduu sseecctteeuurr iinnffoorrmmeellvveerrss llee sseecctteeuurr ffoorrmmeellLa strat"gie portera principalement surl%accompagnement des acteurs du sec-teur informel pour organiser leurs acti-vit"s en Tr+s Petites Entreprises /TPE0$ travers : i0 une r"glementation souplesur la fiscalit" ; ii0 la facilitation de l%en-registrement administratif y compris las"curit" sociale ; iii0 la formation dansle but d%aider ces acteurs $ mieux suivreleurs activit"s par la tenue d%une comp-tabilit" l"g+re ; et iv0 l%aide $ l%installa-tion et au financement. Mise en placed%un cadre g"n"ral incitatif. La strat"-gie qui sera adopt"e dans le but de per-mettre au secteur priv" de jouer sonr;le "conomique en termes de cr"ationd%emplois se d"clinera suivant deuxvolets : i0 r"activer le cadre de concer-tation tripartite existant entre lesadministrations "conomiques, les diff"-rents acteurs du secteur priv", et lasoci"t" civile, afin de passer en revue etde lever les facteurs de blocage $ lacr"ation d%emplois ; ii0 mettre en!uvre un ensemble de mesures incita-tives permettant de faciliter la cr"ationd%emplois. Mise en !uvre de la strat"-gie de promotion des approches HIMO/Haute Intensit" de Main d%Oeuvre0.Quatre /040 volets ont "t" identifi"s : i0le d"veloppement d%un environnementpolitique institutionnel favorable auxapproches HIMO ; ii0le renforcementdes capacit"s des acteurs impliqu"s ; iii0la promotion de l%application desapproches HIMO dans les investisse-ments publics ; et iv0 l%am"lioration des


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connaissances sur les approches HIMO.En particulier, dans le domaine desBAtiments et Travaux Publics, la strat"-gie consistera $ utiliser les approchesHIMO dans les domaines tels que l%en-tretien des routes rurales et lesconstructions civiles.

bb00 MMiissee eenn aadd""qquuaattiioonn ddee llaa ddeemmaannddeedd%%eemmppllooiissLa strat"gie sera bas"e sur l%augmenta-tion et la diversification de l%offre deformation $ travers : i0 l%am"liorationde la standardisation des r"f"rentiels deformation par la cr"ation d%environ 30r"f"rentiels de formation par an ; ii0 ladiversification des modes de formationet des fili+res de formation en tenantcompte des secteurs porteurs ; iii0 lar"duction des disparit"s dans l%acc+s/zones g"ographiques, genre, groupessp"cifiques0 par la r"forme et larestructuration en profondeur de lacarte des institutions publiques de for-mation professionnelle ; et iv0 le d"ve-loppement de la formation des forma-teurs par la cr"ation d%un centre ded"veloppement des comp"tences.

cc00 AAmm""lliioorraattiioonn ddee ll%%eeffffiiccaacciitt"" dduummaarrcchh"" ddee ll%%eemmppllooiiL%objectif vis" est de rendre transparentle march" de l%emploi et de r"ussir l%in-sertion professionnelle du plus grandnombre de demandeurs d%emplois. Pourcela, il faudra : i0 amener de plus enplus les entreprises $ exprimer leursbesoins en ressources humaines demani+re mieux articul"e et $ traversdes circuits formels, afin de se donner

le maximum de chances de trouver surle march" les profils exig"s ; ii0 accom-pagner les demandeurs d%emplois $bien d"finir leurs projets professionnelset augmenter ainsi leurs chances detrouver rapidement un emploi ; iii0assurer une bonne communication surles tendances et "volutions du march"de l%emploi et une bonne informationdes acteurs.

GGoouuvveerrnnaannccee eett EEttaatt ddee ddrrooiittLe gouvernement compte articuler sesinterventions autour de quatre axes : i0le renforcement de l%Etat de droit et dela s"curit" des personnes et des biens ;ii0 l%am"lioration de l%environnementdes affaires ; iii0 le renforcement de lalutte contre la corruption et les d"tour-nements de fonds ; iv0 l%am"liorationde l%information et du contr;le citoyende la gestion des affaires publiques.

CCaaddrraaggee mmaaccrroo""ccoonnoommiiqquuee eett bbuuddgg""ttaaiirreeLe Cadrage macro"conomique et bud-g"taire permet d%analyser les implica-tions chiffr"es des orientations rete-nues dans le DSCE sur : i0 le profit de lacroissance globale ainsi que les contri-butions sectorielles, les niveaux d%in-vestissement et le financement de l%en-semble de l%"conomie, ii0 le profil de lad"pense publique "manant de l%alloca-tion des ressources budg"taires auxsecteurs pour financer les programmesprioritaires identifi"s et, iii0 les perspec-tives de cr"ation d%emplois et de r"duc-tion de la pauvret". Cette analyse com-porte trois "tapes : i0 la simulation d%un


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cadre de r"f"rence, ii0 la simulationd%une variante plus volontariste assisesur la Vision avec pour finalit" de fairedu Cameroun un pays "mergent $ l%horizon2035, et iii0 une analyse des risques.Cadre institutionnel de mise en !uvreTenant compte du r;le du DSCEcomme strat"gie nationale de d"velop-pement et cadre de r"f"rence de l%ac-tion du gouvernement au cours de lap"riode vis"e, le cadre institutionnel desa mise en !uvre sera plac" sous l%auto-rit" directe du chef du gouvernement,sous la forme d%un Comit"Interminist"riel de Suivi du DSCE. Sonr;le principal sera de superviser globa-lement la mise en !uvre du DSCE, deveiller constamment $ aligner l%ensem-ble des actions sectorielles du gouver-nement sur les priorit"s d"finies dans lastrat"gie, de d"finir la mobilisation desressources n"cessaires $ sa mise en!uvre, d%orienter en cons"quence laprogrammation budg"taire et d%appr"-cier les r"sultats et les impacts de lamise en !uvre du DSCE sur le d"velop-pement "conomique et social du pays.

DDiissppoossiittiiff ddee ssuuiivvii//""vvaalluuaattiioonnL%information collect"e aupr+s desacteurs sera centralis"e et analys"e auniveau du Comit" Technique, puis pr"-sent"e au Comit" Interminist"riel sousforme de rapports semestriels et derapports annuels sur la mise en !uvredu DSCE. Dans le cadre du suivi/ "va-luation du DSCE, le dispositif statisti-que reposera sur la Strat"gie Nationalede D"veloppement de la Statistique/SNDS0.

CCaaddrree iinnssttiittuuttiioonnnneell ddeess iinnvveessttiisssseemmeennttss

IInncciittaattiioonnss $$ ll%%iinnvveessttiisssseemmeennttL%am"lioration des performances dessecteurs productifs est au c!ur de lastrat"gie de relance de la croissance etde la promotion de l%emploi "labor"epar le gouvernement camerounais $ lafaveur de la lib"ralisation de l%"conomienationale. Ainsi, le secteur priv" estdevenu le secteur moteur de l%"cono-mie camerounaise. Dans ce contexte, legouvernement a acc"l"r" les r"formesmacro B"conomiques, structurelles,r"glementaires et institutionnelles sus-ceptibles d%attirer les investisseurs por-teurs d%id"es innovatrices et de capi-taux, $ monter leurs entreprises, $investir, $ prosp"rer et $ cr"er desemplois. Il convient de relever $ cet"gard que dans les conditions actuellesde paix et de stabilit" macro-"conomi-que et face aux d"fis de la croissance etde la pauvret" auxquels il estconfront", le Cameroun a mis en placeles conditions pour relever l%enjeu del%attractivit" et du rayonnement inter-national. Les investisseurs peuventdont exploiter $ leur avantage lesopportunit"s qu%offre l%immense poten-tiel du pays en ressources naturellesd%une part, et les progr+s r"alis"s dansle processus de r"forme du cadre insti-tutionnel des investissements. D+s lors,toute personne physique ou morale"trang+re, quelque soit son domicile ala possibilit" d%initier et d%exercer une


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activit" "conomique au Cameroun,individuellement ou en partenariatavec d%autres. Elle peut exercer cetteactivit" sous le r"gime de droit com-mun ou sous un r"gime sp"cial pr"vupar la r"glementation en vigueur.L%investisseur b"n"ficie "galement de laprotection totale de la r"glementationen mati+re de concessions, de propri"-t"s et d%autorisation administrative. Dem5me, l%investisseur r"guli+rement"tabli au Cameroun peut conclure etex"cuter tout contrat garantissant sesint"r5ts en mati+re commerciale etfinanci+re. Il peut formuler sa proprepolitique de production et de distribu-tion conform"ment $ la l"gislationcommerciale en vigueur au Cameroun.L%Etat garantit $ tout investisseur, per-sonne physique ou morale, la libert"d%embauche et de licenciement pr"vuepar la l"gislation du travail en vigueur,ainsi que la libert" d%entr"e, de s"jour,de circulation et de sortie du pays.L%Etat garanti $ tout investisseur nonr"sidant au Cameroun le droit de trans-f"rer librement les b"n"fices tir"s descapitaux investis ou du produit de laliquidation de l%investissement en casde cessation d%activit". En outre, l%Etatgarantit $ tout investisseur le droit detransf"rer hors du pays les fonds rela-tifs au payement de prestations diver-ses et de fournitures courantes.Suivant les dispositions de l%article 15 dutrait" instituant l%Agence multilat"ralede garantie des Investissements/AMGI0 ratifi" par le Cameroun, toutinvestisseur agr"" b"n"ficie de la

garantie des risques non commerciaux./voir charte des investissements enannexe0.

MMoonnnnaaiiee eett cchhaannggeeLe Cameroun partage une monnaiecommune le FCFA avec cinq autrespays de la sous-r"gion CEMAC : Gabon,Guin"e Equatoriale, Congo Brazzaville,Tchad, R"publique Centrafricaine. Lessix Etats se sont r"unis au sein del%Union Mon"taire de l%Afrique Centrale/UMAC0. Cette Union se distingue parl%adoption d%une monnaie unique "misepar la banque centrale, $ savoir : laBanque des Etats de l%Afrique Centrale/BEAC0. Celle-ci centralise les avoirsext"rieurs des Etats membres dans unfonds commun de r"serves de change.Les dites r"serves sont ensuite d"po-s"es dans un 6 Compte d%op"rations 7log" au Tr"sor fran=ais. Le FCFA est rat-tach" $ l%Euro, monnaie unique del%Union Europ"enne, au taux de0,001524 Euro pour 1 FCFA. Le taux dechange du FCFA par rapport $ l%Euroest fixe. C%est sur la base de cette parit"que sont d"termin"s les cours desautres devises sur le march" des changes.

CCrr""aattiioonn dd%%eennttrreepprriisseess Dans le but de simplifier les proc"dureset d%inciter les investisseurs $ monterleurs entreprises et $ investir, le gou-vernement du Cameroun a substitu" ler"gime de la simple d"claration $ celuide l%autorisation pr"alable, $ l%excep-tion de certaines activit"s sp"cifiquesdont l%exercice requiert des autorisa-


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tions, $ l%instar des activit"s d%exploita-tion des hydrocarbures, des mines, desfor5ts, des assurances, des banques, desh;tels. L%investisseur qui veut s%instal-ler au Cameroun est abstrait aux for-malit"s suivantes :• le d"p;t d%une demande d%inscriptionau registre du commerce du greffe dutribunal de premi+re instance du si+gesocial de l%entreprise ;• l%obtention d%une patente dont lemontant est fix" au regard du chiffred%affaires pr"visionnel ;• la carte de contribuable d"livr"e parle service "metteur du siege social del%entreprise ;• la d"claration d%existence effectu"eaupr+s du service fiscal du si+ge socialde l%entreprise ;• l%immatriculation du personnelemploy" $ la Caisse Nationale dePr"voyance Sociale.• le si+ge social de l%entreprise doit 5tre"tabli au Cameroun, sauf pour le casdes entreprises engag"es dans l%ex"cu-tion d%un march" pr"cis.• en ce qui concerne l%installation de lafiliale d%une soci"t" "tablie $ l%"tranger,elle doit 5tre enregistr"e chez unnotaire du lieu d%installation munie desstatuts de la soci"t"-m+re et des r"solu-tions du conseil d%administration auto-risant l%implantation de cette filiale auCameroun.

BBoouurrssee ddeess VVaalleeuurrssLe march" financier appara<t dans lanouvelle donne "conomique comme lapierre angulaire des opportunit"s d%in-

vestissement, de d"veloppement dessecteurs productifs et de croissance.Dans ce contexte, le gouvernementcamerounais a cr"" en 2003 la Boursedes Valeurs mobili+res du Cameroun,habituellement nomm"e Douala StockExchange /DSX0. La cr"ation de cettebourse s%explique par les motifs sui-vants :• Mobiliser l%"pargne longue pourfinancer les investissements, $ un tauxplus comp"titif que celui pratiqu" parles banques et les "tablissements decr"dit ;• lancer les appels publics $ l%"pargnepour renforcer les fonds propres desentreprises et banques "tablies auCameroun ;• attirer les capitaux "trangers.D+s lors, le lancement de la DSX s%inscritdans la perspective d%une r"organisationefficace du march" financier. C%est lemoyen le plus assur" pour la s"curisationdes investissements directs.

CCoonnttrraattss ddee ppaarrtteennaarriiaattLe Cameroun a retrouv" sa cr"dibilit"aupr+s des organismes de financementinternationaux et de ses partenaires aud"veloppement grAce $ l%atteinte dupoint d%ach+vement de l%Initiative PaysPauvres Tr+s Endett"s /PPTE0 en 2006,qui a ouvert la voie $ un all+gementsubstantiel de la dette ext"rieure dupays. A l%heure actuelle, le d"fi majeurque le pays doit relever en mati+re "co-nomique c%est la relance de la crois-sance et la cr"ation des emplois. Pour yparvenir, le gouvernement camerou-


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nais a lanc" un vaste programme d%in-vestissements en infrastructures dansles domaines portuaire, routier, hydro-"lectrique, t"l"communications, a"ro-portuaire, agricole, etc. Il s%agit degrands projets structurants dont lamise en !uvre passe par la mobilisa-tion de moyens financiers consid"ra-bles. Ainsi, en dehors de ses fonds pro-pres, le gouvernement entend-il s%ap-puyer sur la contribution de ses parte-naires au d"veloppement, tant publicsque priv"s, pour relever ses d"fis ded"veloppement et atteindre ainsi lesObjectifs du Mill"naire pour leD"veloppement /OMD0. Dans cetteoptique, le gouvernement veut fairejouer $ l%initiative priv"e un r;lemoteur dans la r"alisation du porte-feuille des grands projets de d"veloppe-ment. A cet effet, un cadre juridiquer"gissant le partenariat public- priv" a"t" mis en place. Il offre aux op"rateurspriv"s la possibilit" de r"aliser sansgarantie de l%Etat des infrastructures,d%en assurer la gestion et l%exploitationpour obtenir le retour de l%investisse-ment. Depuis l%ann"e 2006 et cela pourtenir compte du recentrage de l%Etatdans la promotion et le d"veloppementdes infrastructures, le gouvernement ainstitu" un cadre juridique relatif auxcontrats de partenariat.La loi N°2006/012 du 29 d"cembre2006 fixe le r"gime g"n"ral descontrats de partenariat. En ce sens, 6 lecontrat de partenariat r"git, dans lecadre des projets d%une tr+s grandeenvergure technique et financi+re, les

relations de partenariat entre :• les personnes publiques et une ouplusieurs autres personnes publiques ;• les personnes publiques et une ouplusieurs autres personnes priv"es7/art. 2,10.6 Le contrat de partenariat est uncontrat par lequel l%Etat ou l%un de sesd"membrements confie $ un tiers, pourune p"riode d"termin"e, en fonction dela dur"e d%amortissement des investis-sements ou des modalit"s de finance-ment retenues, la responsabilit" detout ou partie des phases suivantesd%un projet d%investissement :• la conception des ouvrages ou "qui-pements n"cessaires au service public ;• le financement ;• la construction ;• la transformation des ouvrages oudes "quipements ;• l%entretien ou la maintenance ;• l%exploitation ou la gestion 7 /art.2 ;10.Le mode de s"lection du cocontractantet des conditions d%ex"cution ducontrat de partenariat ob"issent 6 auxprincipes de libert" d%acc+s, d%"galit" detraitement des candidats, d%objectivit"des proc"dures, de concurrence et detransparence 7 /art.8 ;10. Sur la base desprincipes ci-dessus, 6 le contrat estattribu" au candidat qui a pr"sent" l%of-fre "conomiquement la plus avanta-geuse 7 /art.10 ;10.Quant aux dispositions fiscales, finan-ci+res, fonci+res et domaniales applica-bles aux contrats de partenariat, la loipr"voit que 6 les contrats de partena-riat et les prestations du cocontractant


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de la personne publique sont soumis $un r"gime fiscal, financier et comptablesp"cifique et stable fix" par la loi 7/art140 ; 6 les transactions op"r"es sousle r"gime des contrats de partenariatsont soumises au r"gime des changesen vigueur au Cameroun et b"n"ficientdes garanties qui s%y rattachent 7/art15.0 ; 6 les op"rations fonci+res etdomaniales qui sont r"alis"es dans lecadre d%un contrat de partenariat sontsoumises aux lois et r+glements envigueur au Cameroun 7 /art16.0.Le D"cret N° 2008/035 du 23 Janvier2008 porte organisation et fonctionne-ment du Conseil d%Appui $ laR"alisation des Contrats de Partenariat/CARPA0. C%est un 6 organisme expertcharg" de l%"valuation des projets "ligi-bles aux contrats de partenariat, pr"vu$ l%article 7 de la loi N° 2006/012 fixantle r"gime g"n"ral des contrats de parte-nariat 7 /art.1 ; 1.0.6 Le Conseil est plac" aupr+s du PremierMinistre 7 /art.2 ; 10.6 Le conseil a pour mission de contri-buer, par son expertise, $ la cr"ation, aurenouvellement des infrastructures et"quipements publics ainsi qu%$ l%am"lio-ration de la qualit" du service publicdans le cadre des projets de grandeenvergure technique et financi+re $r"aliser $ travers un contrat de parte-nariat 7 /art.3 ;10.Le D"cret N° 2008/0115/ PM du 24Janvier 2008 pr"cise les modalit"s d%ap-plication de la loi N° 2006/012 du 29d"cembre 2006 fixant le r"gime g"n"-ral des contrats de partenariat 7. IL

conf+re au Premie Ministre 6 la hauteautorit" sur les contrats de partenariat 7.IL 6 dispose $ cet effet du pouvoir d%ad-judication 7 /art.2 ; 10.La loi N° 2008/009 du 16juillet 2008fixe le r"gime fiscal, financier et comp-table applicable aux contrats de parte-nariat : 6 le r"gime fiscal, financier etcomptable pr"vu par la pr"sente loi estr"put" stable et sp"cifique 7 /art.2 ;10 ;6 la stabilit" s%entend de la fixit" desclauses fiscales, financi+res et compta-bles des contrat sign"s conform"ment$ la pr"sente loi 7 /art.2 ;20 ; 6 la sp"ci-ficit" est le caract+re d"rogatoire dur"gime fiscal, financier et comptableapplicable aux contrats de partenariat 7/art.2 ;30.Le r"gime fiscal offre plusieurs avanta-ges au cocontractant au cours des pha-ses de conception, de r"alisation etd%exploitation du projet d%investisse-ment : 6 en phase de conception et der"alisation, les avantages fiscaux sont :• la prise en charge par le budget de lapersonne publique contractante de lataxe sur la valeur ajout"e /TVA0 rela-tive aux importations et aux achatslocaux des mat"riels ;• l%enregistrement gratis des conven-tions et actes pass"s par le cocontrac-tant de la personne publique dans laphase de la r"alisation du projet d%in-vestissement 7 /art.40 ;6 En phase d%exploitation, les avantagesfiscaux sont les suivants :• le cocontractant de la personne publi-que b"n"ficie d%une d"cote de cinq /050points en principal sur le taux d%imp;t


Le Conseil est placé auprès du ministrede l’Economie (art 2 ;1)

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sur les soci"t"s durant les cinq premi+-res ann"es d%exploitation ;• les conventions et actes pass"s par lecocontractant sont enregistr"s gratisdurant les cinq premi+res ann"es d%ex-ploitation 7 /art.100. Pour le cas dur"gime comptable, la loi pr"voit que 6le cocontractant de la personne publi-que peut d"duire de ses b"n"ficesimposables des amortissements calcu-l"s selon un syst+me constant pr"f"ren-tiel au titre des biens amortissables uti-lis"s dans le cadre de son exploitation 7/art18 ;10 ; 6 le taux d%amortissementest "gal au taux normal major" de 25%7 /art.18 ;20 ; 6 le point de d"part de lacomputation du d"lai d%amortissementest la date de commencement de l%ex-ploitation proprement dite 7 /art.18 ;30.

LLeess ggrraannddss pprroojjeettss ddeerreellaannccee ddee llaa ccrrooiissssaannccee

QQuueellqquueess pprroojjeettss ddaannss llee SSeecctteeuurr ddee ll%%""nneerrggiiee

PPrroojjeett ddee ccoonnssttrruuccttiioonn dduu bbaarr--rraaggee rr""sseerrvvooiirr ddee LLoomm PPaannggaarr

Le projet comprend: la constructiond%une retenue d%eau d%une cinquantainede m+tres de hauteur, couvrant unesuperficie de 510 km_ environ, pourune capacit" de stockage de 7 milliardsde m2; la construction au pied du bar-rage d%une centrale hydro"lectriqued%une capacit" de 24 MW en vue d%ap-

provisionner l%ensemble de la r"gion del%est; une ligne de transport d%"nergiede 90 kV de 110 km environ pour ache-miner l%"nergie de l%usine de pied $Bertoua. Le cout du projet est de 150milliards de FCFA.

PPrroojjeett hhyyddrroo""lleeccttrriiqquuee ddee MMeemmvvee%%eelleeLe barrage de Memv",ele sur le Ntemfournira 201 MW en p"riode de pointe/entre 18h et 22h0 "vitant la mise enroute des groupes thermiques utilis"sactuellement. Sa mise en service estpr"vue pour 2013 et son co?t est estim"$ pr+s de 145 milliards de FCFA.

PPrroojjeett ddee cceennttrraallee tthheerrmmiiqquuee $$ ggaazz ddee KKrriibbiiIl s%agit d%un projet de transformationde gaz naturel en "nergie "lectrique. Laconstruction $ court terme de la cen-trale $ gaz de Kribi d%une puissance de150 MW avec une ligne de transport de225 KV est une n"cessit" vitale pourr"sorber le lourd d"ficit attendu en2008. Son co?t est estim" $ 137 mil-liards de FCFA.

CCoonnssttrruuccttiioonn ddee llaa cceennttrraalleehhyyddrroo""lleeccttrriiqquuee ddee NNaacchhttiiggaallLe barrage hydro"lectrique deNachtigal de 230-250 MW $ Nachtigalpr+s de Ntui est un projet dont la miseen service est envisag"e pour 2012. Leco?t total du projet, y compris la ligned%"vacuation d%"nergie est "valu" $ 250milliards de francs CFA. Son finance-


Ce projet a un coût estimatif de 800 milliardsde FCFA ; dont 241,5 milliards disponiblespour le trajet Yaoundé-Botmakak

QQuueellqquueess pprroojjeettss ddaannss llee sseecctteeuurr mmiinniieerr

Les "tudes g"ologiques r"centes r"v+-lent que le Cameroun poss+de desr"serves mini+res pratiquement inex-ploit"es $ ce jour. La valorisation et latransformation des produits primairesnotamment miniers constituent desleviers de relance de la croissance "cono-mique, de diversification de l%"conomieet de cr"ation d%emplois d"cents identi-fi"s dans le DSCE. La concr"tisation decette ambition du Gouvernement semanifeste d"j$ par la conduite de plu-sieurs initiatives qui ont abouti sur desprojets dont :

PPrroojjeett dd%%eexxppllooiittaattiioonn dduu ffeerr ddee MMbbaallaammL%exploitation du gisement de fer deMbalam, dont les r"serves estim"essont de 2,4 milliards de tonnes de mine-rais, soit la 4e place mondiale et la 2een Afrique, d"butera en 2012. Le Projetvise $ produire 35 millions de tonnes defer par an pendant 25 ans. Le co?t totald%exploitation est estim" $ 330 millions$. Pr+s de 500 kilom+tres de voie ferr"eseront n"cessaires pour relier la c;teAtlantique et les autres centres industriels.

PPrroojjeett dd%%eexxppllooiittaattiioonn ddee llaabbaauuxxiittee ddee MMiinniimm--MMaarrttaapp eettNNggaaoouunnddaallAvec un co?t de 6000 millions $, ceprojet consiste en l%exploitation desr"serves de bauxite estim"es $ plus de1 milliard de tonnes.

PPrroojjeett CCoobbaalltt--NNiicckkeell--MMaannggaann++ssee ddee NNkkaammoouunnaaCe projet a un co?t de 500 millions $. LaProduction annuelle envisag"e est de


CCoobbaalltt

AAlllluummiinniiuumm

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4160 tonnes de cobalt, 3280 tonnes denickel, 45 000 tonnes de mangan+se etles R"serves dans la zone d%exploitationNKAMOUNA sont "valu"es $ 54,7 mil-lions de tonnes.

LLee pprroojjeett dd%%eexxtteennssiioonndd%%AALLUUCCAAMMLa fili+re aluminium est historique-ment et prospectivement l%un des prin-cipaux canaux de sp"cialisation inter-nationale de l%"conomie camerounaiseau regard du potentiel d%avantagescomparatifs $ valoriser /ressourceshydrauliques et bauxitiques0. Le rachatde PECHINEY par ALCAN en d"cembre2003 /2+me producteur mondial del%aluminium0 cr"" une nouvelle pers-pective pour le projet d%extensiond%ALUCAM. Les n"gociations engag"esentre le Gouvernement du Camerounet ALCAN /copropri"taire d%ALUCAM $46,7% chacun0 vont permettre d%aboutir$ la signature le 26 octobre 2005 d%unelettre d%intention pour la modernisa-tion et l%expansion de l%usine d%alumi-nium d%ALUCAM de 90 000 tonnes $300 000 tonnes par an. L%extensiond%ALUCAM consistera : •D%une part $ construire $ c;t" del%usine d%Ed"a, deux s"ries suppl"men-taires d%"lectrolyse. Elles permettrontde r"duire la consommation d%"lectricit"tout en augmentant la production ;• D%autre part, $ construire et exploitersur le fleuve Sanaga, pr+s des chutes deNachtigal, une centrale hydro"lectri-que de 300Mw qui, via le poste detransformation install" $ Nkolondompr+s de Yaound", injectera dans ler"seau national la compensation "ner-g"tique de l%offre de l%"lectricit" quel%usine consommera $ partir de Song-Loulou. Trois facteurs concourent $ lad"cision de quadrupler la productiond%ALUCAM :

• La ma<trise par les camerounais destechniques d%"lectrolyse,• La disponibilit" du deuxi+me poten-tiel hydro"lectrique d%Afrique apr+s leCongo-Kinshasa,• La disponibilit" de plus de 900 mil-lions de tonnes de bauxite dans les gise-ments de Fongo Tongo /65 millions detonnes0 et de Mini Martap /860 mil-lions de tonnes0. La production de 300000 tonnes d%aluminium n"cessiteral%importation de 765 000 tonnes d%alu-mine, du brai et de coke. Depuis deslustres, l%acheminement de ces intrantss%effectue par voie ferr"e, il en est dem5me de plus de 80 % des lingots etplaques d%aluminium destin"s $ l%expor-tation. L%accroissement des flux qu%en-tra<nera l%extension de l%usine vacontraindre les pouvoirs publics $ r"ali-ser des travaux suppl"mentaires d%in-frastructures notamment l%approfon-dissement du chenal du Wouri, le ren-forcement de la voie ferr"e Douala-Ed"a. Le co?t de ce projet est estim" $650 milliards Fcfa. Il devrait g"n"rerpas moins de 6 000 emplois directs etindirects. Actuellement, 160 Petites etmoyennes entreprises camerounaisesont "t" pr" qualifi"es comme prestatai-res ou fournisseurs dans le cadre de ceprojet.


MMiinnee ddee BBaauuxxiittee

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cameroun , opportunites d’investissement

Documents

yaound tel

gouvernance et

la republiquefax

llectricit et

lnergie et

et parapublics

douala tel

autorite portuaire fax