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Health & Medicine


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Bulletin Attadamoune 2010

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N° 3 - JUIN 2010BULLETIN ATTADAMOUNE 2010

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Réalisation :PIXEL CONCEPT - 20 00 22 28 05

EL AABED FOUZIA Pharmacie : ABOUSAID

Agadir

CHARMOUDI FatihaPharmacie: Le Complexe

Bensergao

ATBIB MOHAMEDPharmacie Moutaoakil

Agadir

SABRI LAHCEN Pharmacie Al Azhar

Ait Melloul

• LA CONTRACEPTION

• L'ACNÉ

• INFECTIONS URINAIRES

• LES SOINS CAPILLAIRES

• LAITS INFANTILES CLASSIFICATION ET INDICATIONS

• PROGRAMME DES JOURNÉES COLLABO-PHARMA 2010

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N° 3 - JUIN 2010BULLETIN ATTADAMOUNE 2010

Editorial

Lahsen BOUDAOUD

Cher confrère, chère consœur,

Dans ce troisième bulletin ATTADAMOUN, une nouvelle équipe de

vos collègues vous propose des sujets à leur manière. Elle estime que vous

adhériez au projet de ce bulletin.

L’exemple recherché est de vous encourager à composer des sujets

sur la base d’une recherche bibliographique qui répond aux besoins de la

pratique quotidienne.

Le partage et l’échange actif des idées, vous permettront de créer un

réseau de connaissance large, qui vous donnera l’envie constant de vous

informer pour pouvoir : adhérer, partager et échanger.

D’où l’épanouissement personnel et professionnel estimés.

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N° 3 - JUIN 2010BULLETIN ATTADAMOUNE 2010

Par le présent article, nous proposons une suite de questions parmi lesquelles toute femme qui rentre

dans une officine, trouverait la réponse à un problème lié à son choix quant au moyen de la contraception le plus adéquat .Par ailleurs, la réponse à d’autres questions dissiperait chez elle toute crainte inhérente à la contra-ception. Notons que la liste des questions n’est pas ex-haustive et que l’ordre de ces questions est tout à fait contingent comme dans la vie.

Les moyens de la contraception sont –t’ils tous équi-valents ?

Et bien il existe des méthodes de contraception (an-ciens et modernes).Avant que vous choisissiez celle qui vous convienne le mieux, nous vous conseillons d’en parler à votre mari d’abord, à votre médecin de famille ou au centre de planification familiale. Ainsi, ces derniers vont vous expliquer les différentes sortes qui existent .On peut citer, la contraception orale, le cape cervicale, le sté-rilet, l’implant, les spermicides, le préservatif masculin ou féminin, les méthodes naturelles telles que la période de sécurité, le retrait ou coit interrompu et les méthodes irréversibles (la stérilisation masculine ou féminine).

y a-t’il un moyen de contraception dangereux sur la santé de la femme ?

Pour la contraception orale, l’effet est réversible dès son arrêt et la grossesse peut être envisager immédiate-ment .Et comme d’autres médicaments l’apparition d’ef-fets indésirables est possible.

Est-ce que toutes les méthodes de contraception sont-elles équivalentes ?

Non, la variété des méthodes contraceptives disponi-bles de nos jours est :• les méthodes irréversibles : vasectomie chez l’homme (les canaux à travers lesquels le sperme achemine depuis les testicules jusqu’au pénis ‘ canaux déférents) sont cou-pés et liés près des testicules.• la stérilisation chez la femme (la ligature des trompes de Fallope)

• les réversibles préventives : l’abstinence (éviter toute relation conjugale pendant un certain temps)a méthode des températures et celles de la glaire cervi-cale e coit interrompu.• les méthodes réversibles postes conceptions : le stérilet, les spermicides, le préservatif masculin, le préservatif fé-minin, l’implant, le cape cervicale et la pilule.

La prise d’autres médicaments peut-il réduire l’effi-cacité de la contraception ?

A fin d’éviter d’éventuelle interaction entre plusieurs médicaments, il faut signaler systématiquement tout autre traitement en cours soit à votre médecin ou à votre pharmacie. Notant que certains médicaments diminuent l’efficacité de la contraception (la rifampicine, phénobar-bital phenotoine, griséofulvine, carbamazepine…).

Ou l’activité est diminuée par la pilule (analgésiques anti-vitamine K, anti-diabétiques)

Ou l’activité est augmentée (anti convulsions, théo-phyllines, anti-dépresseurs, tricycliques).

Une copine m’a dit qu’on pourrait prendre 2 plaquet-tes de pilules pour ne pas avoir ses règles, qu’en pen-sez- vous ?

C’est possible, en effet lorsque on prend deux plaquet-tes de suite sans interruption, les règles ne surviennent pas .Cette technique peut se révéler utile de temps en temps pour des raisons médicales ou de confort, lors d’un départ en vacance,

Examen ou pendant le mois sacré ramadan « par exem-ple » celà permet de supprimer les migraines cataménia-les qui se manifestent au moment des règles.

Qu’est-que je dois faire si j’oublie de prendre la pilule une journée ?

Tout dépend du type de pilule que vous preniez et du retard que vous avez pris par rapport à l’heure à la quelle vous auriez du prendre votre pilule.• Cas des pilules estropsogestatif 21 ou 22 commés :

LA CONTRACEPTION 1ère Partie

EL AABED FOUZIAPhArmAcIE : ABOUsAID AgADIr

Questions sur la contraception :

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pri l’oublie d’un seul comprimé ne comprenet pas en prin-cipe l’efficacité de la méthode, à condition de prendre la comprimé oublié le lendemain matin en général si les com-primés sont prises le soir, ou plus tard le lendemain soir en même temps. Si Votre oubli remonte à moins de 12 heures, vous prenez la pilule oubliée dés que vous aperceviez votre oubli.Si votre oubli remonte à plus de 12 heures, et vous n’avez pas eu de rapport ,prenez en même temps le comprimé oublié ainsi que le suivant, et utilisez des préservatifs au moins 7 jours.• Si vous êtes dans ce cas, et qu’il reste moins de 7 CP sur votre plaquette, vous enchaînez la plaquette suivante sans attendre, donc sans interruption.• Si votre oubli remonte à plus de 12 heures, et si vous avez des rapports vous prenez les pilules du lendemain avec l’avis de votre médecin.• Cas des pilules micro progestatives (28 CP) qui doivent être pris tous les jours à la même heure) et même si votre oubli remonte à quelque heure à peine, vous n’etes plus protégée temporairement, vous devez poursuivre la prise de ce contraceptif et utilisez un autre contraceptif locale (préservatif, spermicides…) pendant 10 jours, car passé ce délais, votre pilule aura retrouvé toute son efficacité.

si je prend la pilule pendant plusieurs années, est-ce je vais encore avoir les règles abondante comme avant ?

La pilule a changé la vie des fem-mes depuis un demie siècle et ceux grâce à ces bénéfices dans l’amé-lioration de la santé des femmes que ce soit la régularité des cycles ou réduction des monstruations ou diminution de l’intensité du syndrome prémenstruel ou dys-ménorrhées ; et le risque d’anémie femiprive est moins important.

Est-ce que la pilule cause le can-cer ?

L’effet de la pilule sur le déve-loppement d’un cancer a fait l’ob-jet d’un long débat scientifique durant ces dix dernières années par un groupe de chercheurs de centres international à Lyon.

Les contraceptifs oraux oestroprogestatifs augmentent le risque du cancer du sein, du col de l’utérus et du foie mais ils réduisent de moitié la survenue des cancers de l’ovaire et de l’endomètre. Le risque du cancer des seins est sur-tout accru par les utilisatrices récentes (donc les femmes les plus jeunes).

Pour le cancer du col et de l’utérus, la question est plus

complexe puisqu’il est due à une infections par un virus : les femmes prenant la pilule auraient des rapports sexuels plus fréquents avec des partenaires différents augmentant aussi le risque d’être infectée.

Est-ce que la pilule fait grossier la femme ?

La prise d’une pilule faiblement dosée n’induit pas la prise ou la perte de poids.

Pour les pilules normo dosées une variation de 1 à 2 kg, sur quelque mois peut apparaître. Il est dut à une légère rétention hydro sodée. Il faut alors adapter un régime.

Est-ce qu’il y a une pilule pour les hommes ?

La pilule masculin n’est toujours pas au point. Il y a seulement deux méthodes efficace : le préservatif et la sté-rilisation masculine, tandis que le retrait ou coit

interrompu sont plus utilisées dans le passé, mais moins fiables. A l’heure actuelle, le préservatif masculin repré-sente la meilleure protection contre la transmission du SIDA et des autres infections sexuellement transmissibles (IST).

Dans quel cas puis-je avoir besoin de la pilule du len-demain ?

- quand vous avez eu un ou plusieurs rapports sexuels non protégés.- ou si vous avez eu un rapport sexuel et vous n’avez pas pris la pilule le jour suivant.-Le préservatif s’est rompu à la cour des rapports sexuels.

Cette méthode « pour une fois » qui ne peut être envisagée comme contraception régulière, il ne pro-tége pas des rapports ultérieurs, vous devez adapter une méthode de contraception régulière.

Elle se présente sous forme d’une boite contenant un seul comprimé dosé à 1,5 ug de lévo-norgestrel, (progestatif).

Ce médicament permet de ré-duire considérablement le risque de grossesse après un rapport non ou mal protégé.

Il sera d’autant plus efficace que vous le prendrez très rapidement (dans les 72 heurs après le rapport sexuel).

Ce contraceptif doit rester occasionnel et exceptionnel. Sa délivrance par la pharmacie est présidée d’un entretien visant à s’assurer que la situation de la personne corres-pond bien au critère d’urgence et à la condition d’utilisa-tion de ce contraceptif.

Si non la femme doit consulter son médecin.

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Cette méthode est déconseillée au cas d’antécédents de grossesse extra-utérine ou salpingite.

L’existence d’effets secondaires parfois importants : Nausées, vomissement, tension mammaires, céphalées…..

Les differentes formes de pilules ?

Et bien ça dépend de sa posologie .Les oestroprogestati-ves peuvent être monophasique (quantité de progestérone augmente au cours de la seconde moitié du cycle) ou tri phasique (quantité oetrogênes fixe ou variable). Il y a aussi ce qu’on appel les micropilules qui sont classées en pre-mière ,deuxième ou troisième génération.

Pour cela il est impératif de consulter son médecin avant d’entamer une contraception orale.

Qu’elle est la durée de l’intervalle d’arrêt entre 2 pla-quettes de contraception ororale ?

Des contraceptifs oraux sont présentés sous forme de plaquettes de 21 ou 22 comprimées. L’intervalle d’arrêt entre 2 plaquettes doit être fixe, afin d’éviter

tout risque d’erreur .Il sera de 7 jours si la plaquette contient 21 comprimés et de 6 jours pour celles de 22 com-primées. Pour les pilules micro dosée, la prise est régu-lière sans arrêt.

mon enfant a pris mes pilules hier soir qu’est ce que je doit craindre ?

La toxicité aigué des contraceptifs oraux est pratiquement nulle. Le seul incident possible est la possibilité transitoire de gynécomastie ou la survenue chez la fillette d’une lé-gère métrorragie qui cédera spontanément.

Cette circonstance ne nécessite aucune thérapeutique particulière.

Quel genre de pilule vous me conseillez dans le cas d’al-laitement ?

Puisque ; vous venez d’accoucher, je veut propose une pilule progestative à très faible dose, qui ne doit pas être interrompue et qu’il faut prendre un comprimé chaque jours à heure fixe et ce même pendant les règles.

Aujourd’hui, je ne sais pas si j’ai pris la pilule ou non ,est-ce c’est dangereux de prendre une deuxième pilule ?

Tout a fait normale, il faut prendre le comprimé dés la constatation de l’oubli sans risque. Et pour vous faciliter le suivi de l’utilisation des pilules, il y a plusieurs méthodes (aide –mémoire, trucs et astuces dont vous pouvez inventer la sienne). Pour vous aidez, associer la prise de pilule à un geste quotidien par exemple (se brosser les dents) ou un objet (tablette du cabinet de toilette ; armoire) ou program-mer votre téléphone portable……….

Est-ce que l’islam interdit la contraception ?

Il n y a pas aujourd’hui une position unique de l’islam sur la contraception.

Les juristes islamiques qui étudient la planification fa-miliale ont fourni plusieurs justifications de contraception. Ils affirment que l’islam est une religion de modération et nulle part il est cité dans le coran qu’il est interdit à un mari et une femme d’espacer la grossesse ou d’en limiter le nombre d’enfant.

Selon les juristes. le silence du coran sur la question de la contraception, n’est pas une omission divine puisque Dieu « sait tout » et que l’islam est éternel, et que le coït interrompu (retrait ou AZL ), était déjà pratiqué à l’épo-que du prophète par ces compagnons .L’islam serait donc en faveur de la planification familiale .Si l’espacement des grossesses et la limitation de leur nombre amélioraient la condition physique de la mère et la situation financière du père et notamment dans la mesure ou ces actions n’enfrei-gnent aucun des interdits du coran ou de la tradition du prophète « Sunna ».« Et il ne vous a impose gène en religion »Sourat el Hajj verset 78

Est-ce que la pilule diminue le plaisir ou l’envie sexuels chez la femme ?

A priori, la pilule, en élevant l’angoisse d’une grossesse non désirée aurait plutôt un effet bénéfique sur la libido.

Dans certains cas , une baisse de libido peut être constatée. Elle n’est pas liée aux hormones mais résulte de conflits psychologiques sous- jacents .On conseille alors des pilu-les faiblement dosées et la prise de vitamines B6.Si cette situation persiste, il faut orienter l’utilisatrice vers une autre méthode contraceptive.

La grande majorité des théologies estiment que la contraception est autorisée par l’islam, mais ils en limitent essentiellement la pratique aux méthodes temporaires. Il est important de comprendre que s’une méthode de contraception est choisie par le couple alors celle-ci ne doit pas se faire sans l’avis d’un médecin spécialisé afin d’être conscient des conséquences et de ne pas perdre de vue que parmi des finalités de l’islam, se trouve en premier lieu le respect de la personne humaine, le maintien de sa vie et la protection de son corps.

CONCLUSION

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INTrODUcTION :

L’acné juvénile est l’affection cutanée la plus fré-quente. Elle atteint 80% des adolescents, mais son mode d’expression et sa sévérité sont très variables

d’un sujet à l’autre.Elle débute à la puberté et atteint près de 50% des adoles-cents vers l’âge de 14 ans et 78% des adolescents vers l’âge de 16 ans, puis elle régresse et disparait entre 17 à 25 ans. L’acné n’est pas une maladie grave, mais elle est souvent la source de problèmes psychologiques pouvant retentir sur la vie personnelle et professionnelle du patient.Elle se développe au niveau du follicule pilo-sébacé, et elle est polymorphe: dans ses lésions, dans sa gravité et dans son retentissement psychologique.Les thérapeutiques modernes ont une efficacité démontrée. Il faut en connaître les indications, les effets secondaires et le résultat que l’on doit en attendre.La prise en charge des patients nécessite une explication de ces données ainsi qu’un encouragement régulier afin d’évi-ter les déceptions et les abandons. Après quelques rappels concernant la structure de la peau, nous aborderons dans une seconde partie la physiopathologie de l’acné.La troisième partie exposera les différentes manifestations cliniques.Dans la dernière partie, nous présenterons les différents traitements utilisables.

rappel anatomique, histologique et physiologique de la peau :

a- anatomie et histologie de la peau La peau se compose de deux parties superposées: l’épi-

derme en surface, le derme, en profondeur. Le derme laisse la place ensuite au tissu sous-cutané ou tissu adipeux.

1- L’épiderme.

C’est un épithélium stratifié, mince et transparent. Il est constitué de cellules épithéliales disposées en de nombreu-ses couches superposées. Les couches superficielles sont formées de cellules mortes qui s’éliminent progressive-ment.

2- Le derme.

Le derme est une couche tissulaire fibro-élastique résis-tante, formée de tissu conjonctif et d’une matrice intracel-lulaire. Cette dernière est composée de protéines fibreuses (collagène, élastine, réticuline).Il comporte aussi d’importances ramifications vasculaires,

un vaste réseau nerveux et des annexes cutanées. Il assure à la peau nutrition, soutien et élasticité.

3- L’hypoderme

C’est un tissu de liaison sous cutané ou pannicule adi-peux, riche en cellule grasses. Il sépare et isole le derme des membranes fibreuses enveloppant les parties sous-jacentes profondes telles que les muscles.b- annexes1- L’appareil pilo-sébacé :

1-1 Le poil :

Le poil est une formation filiforme cornée, qui émerge de la peau avec une partie libre, appelée tige, et une partie qui pénètre dans le derme, la racine.La partie inférieure de la racine est excavée et s’appelle le bulbe pileux: il contient la papille, riche en terminaisons nerveuses et en vaisseaux qui servent à son alimentation.De l’intérieur à l’extérieur on distingue, dans un poil sec-tionné, trois couches:

- La moelle. - La zone corticale pigmentée. - Le cuticule.

1-2 Les glandes sébacées Aux follicules pileux sont annexées les glandes sébacées.

Ce sont des glandes exocrines holocrines qui secrètent une substance grasse, le sébum, dont le rôle est de maintenir la souplesse de la peau, de lubrifier les poils et d’agir comme agent bactéricide. Les glandes sébacées sont présentes sur toute la surface du corps à l’exception de la paume des mains et de la plante des pieds.Ils sont activés à la puberté et régies par les androgènes.

L'AcNÉchArmOUDI Fatiha

Pharmacie: LE COMPLEXEBENSERGAO

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1-3 Les glandes sudoripares

Les glandes sudoripares eccrines, sont réparties sur la surface entière du corps. Leur principale fonction consiste à maintenir au même niveau la température de l’organisme (Thermorégulateur).Ce sont des glandes simples, tubuleuses et enroulées sur elles mêmes qui sécrètent une solution salée contenant de faibles quantités d’autres solutés. Leur conduit débouche habituellement à la surface de la peau par un pore.Les glandes sudoripares apocrines se trouvent principale-ment dans les régions axillaires et ano-génito-périnéale. Leurs sécrétions sont simillaires à celles des glandes ec-crines. Elles commencent à fonctionner au moment de la puberté sous l’influence des androgènes.L’acné est une dermatose inflammatoire des follicules pilo-sébacés, touchant surtout les jeunes à la puberté.

Etiologie de l’acne :

L’acné est la traduction d’une hyperséborrhée androgé-no-dépendante,et donc dans le sexe féminin d’un hyperan-drogénisme le plus souvent idiopathique. La séborrhée de la puberté s’accompagne d’une pullula-tion de propionibacterium acnes. Ce dernier attire les poly-nucléaires neutrophiles qui induisent la suppuration.Parfois l’acné est associée à d’autres troubles (troubles des règles, chute des cheveux, hirsutisme),et l’on doit alors suspecter une étiologie endocrinienne.L’acné peut se voir chez le nouveau-né et traduit l’imprégnation hormonale d’origine maternelle. En période prépubertaire, c’est la traduc-tion le plus souvent d’une puberté surrénalienne. Un petit nombre d’acné est d’origine itrogénique.

Physiopathologie de l’acne :

Pour aboutir au développement d’un acné, il faut que soient réunies plusieurs conditions qui sont: - une augmentation de la production de sébum.- une obstruction de l’orifice folliculaire.- l’inflammation proprement dite, due en partie aux acides gras libres, libérés après- hydrolyse des triglycérides sous l’effet des lipases bac-tériennes.- l’accumulation de poly-nucléaires neutrophiles attirés par les facteurs chimiotactiques libérés par le propionibacte-rium acnes.1- hypersécrétion sébacée1.1 contrôle hormonale de la sécrétion sébacée

1.1.1 Les androgènesLe contrôle de la sécrétion sébacée fait appel à de nom-

breux facteurs dont les plus importants sont hormonaux et dominés par les androgènes.

L’action de ces derniers sur la glande sébacée conduit à

une stimulation de la production de sébum et à l’augmen-tation de la taille et de nombre des mitoses des cellules sébacées.L’état d’hypérandrogénie, qui caractérise essentiellement les acnés prépubertaires, les acnés de la jeune fille et ceux de la femme âgée, relève soit:- d’une hyperproduction d’androgènes par les ovaires.- d’une hypersensibilité des récepteurs de la glande séba-cée aux androgènes (probablement d’origine génétique).- d’une diminution de la « Sex Binding Globulin» favori-sant ainsi la forme libre des androgènes: cette situation se rencontre parfois lors de la prise de certains médicaments.

1.1.2 Les œstrogènes

A doses supraphysiologiques, ils diminuent l’excrétion sébacée et la fraction libre de testostérone par augmenta-tion de la synthèse de la Testostérone-Estradiol-Binding-Globulin.

1.1.3 Les progestatifs

La progestérone est le meilleur inhibiteur compétitif de la testostérone et diminue l’excrétion sébacée.1.2 rôle du sébum dans le déclenchement de l’acné

La peau séborrhéique de l’adolescent atteint d’acné s’ac-compagne d’une augmentation des lipides de surfaces épi-dermiques et de la sécrétion de sébum. Les modifications qualitatives des lipides de surfaces épidermiques induisent les modifications épidermiques favorisant l’apparition de l’acné.

2- Obstruction de l’orifice folliculaire

Au niveau de la partie dermique de l’infum dibulum pilo-sébacé apparait un trouble de la kératinisation carac-térisé par un accolement des cellules kératinocytaires de la couche cornée les unes des autres. Leur élimination est ralentie, entrainant une obstruction de l’orifice folliculaire qui rend plus difficile l’excrétion du sébum, dont la pro-duction est par ailleurs augmentée.De fait de cet afflux permanent du sébum produit par les glandes situées en amont, se forme le comédon ou micro-kyste qui apparait blanc (comédon fermé) ou comme un point noir (comédon ouvert).

3- La colonisation bactérienne et inflammation du follicule

Au stade d’acné microkystique succèdent très vite des lésions papuleuses et pustuleuses, rouges et sensibles.

Ces lésions inflammatoires sont liées à l’action inflam-matoire des composants du sébum, des débris de kératine de l’appareil sébacé kystique et de la flore bactérienne.

symptomatologie de l’acne

L’acné est dite polymorphe car elle associe plusieurs lé-sions élémentaires, qui siègent au niveau du visage, du dos et du thorax.

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• les comédons: ce sont des points noirs. C’est la lésion initiale due à l’obstruction des orifices folliculaires par le sébum.• les papules: sont des surélévations de la peau, inflammatoi-res, rouges, chaudes, tuméfiées et douloureuse parfois.• les pustules elles contiennent un contenu purulent.• les nodules: se sont des tuméfactions inflammatoires pou-vant évaluer vers des kystes superficiels remplis de pus.

• Les formes cliniques

Les formes cliniques sont nombreuses selon la localisa-tion, l’intensité, le caractère purement rétentionnel, inflam-matoire ou mixte, l’âge, la durée et certains facteurs déclen-chants (acnés iatrogènes notamment).

• L’acne vulgaire ou acne juvenile

Les lésions siègent sur la face (le front, le menon, le nez) mais aussi sur la nuque, le cou, le tronc (épaules, dos, poi-trine), les lésions sont polymorphe, l’acné dite «mixte» as-sociant : des lésions non inflammatoires : points noirs (co-médons ouverts) et microkystes (comédons fermés) et des lésions inflammatoires : papules et pustules (furoncles), par-fois nodules, parfois macrokystes.

• L’acne non inflammatoire ou reten-tionnelle

Les lésions sont purement comédo-niennes, avec des microkystes et points noirs.En général, il s’agit d’atteinte de la face, chez l’adolescent ou le pré-ado-lescent.Ces acnés sont purement rétentionnel-les.Elles représentent 5 à 10% des acnés. Avec les mois, l’évolution se fait vers l’acné mixte et inflammatoire.

• Les acnes graves

Elles sont plus rares : - L’acné nodulo-kystique : elle associe toutes les lésions, avec des pustules en grand nombre, des cicatrices atteignant le tronc, le dos, les fesses et parfois le dessus des grandes lèvres chez la femme.- L’acné conglobata : c’est une acné très grave, profuse, de durée prolongée touchant l’homme préférentiellement. Elle entraîne un handicap social majeur et doit être traitée très vie et efficacement.- L’acné fulminans : l’acné fulminans accompagné de fièvre et de fatigue.- L’acné varioliforme de Hebra :

• Les acnes exogenes

L’origine d’une acné doit être recherchée systématique-

ment lorsque l’acné est d’apparition récente à un âge autre que l’adolescent.

1. les acnés cosmétiques

De nombreux produits de beauté ont des propriétés comé-dogènes. Les principales substances responsables sont les huiles vé-gétales (huile d’amande, d’olive, de lin, beurre de cacao), la lanoline, les dépigmentants et certains colorants utilisés dans le fond de tient. Ces acnés régressent en quelques mois après l’arrêt de ces produits.

2. Les acnés iatrogènes

On y pensera devant toute apparition brutale d’une acné chez un sujet sans antécédent ou la réapparition chez un an-cien acnéique.De nombreux médicaments sont susceptibles d’engendrer des lésions d’acné avec prédominance des éléments inflam-matoires.Ce sont essentiellement: - Corticoïdes généraux ou locaux.- Androgènes et anabolisants.- Vitamine B12.- Les halogènes présents dans certains médicaments.

- Les sels de lithium utilisés en psy-chiatrie.- Les immuno-dépresseurs (ciclospo-rine).- L’amineptine - Les anticonvulsivants - Les antituberculeux surtout l’isonia-zide.L’attitude logique est la suppression du médicament ou sa substitution lorsque cela est possible.

3. Les acnés professionnelles

Des éruptions d’acné peuvent être déclenchées par le contact direct de la peau avec des substances chimiques comme les huiles minérales ou par l’in-

halation des produits chlorés.

Les traitements :

Le patient doit comprendre et admettre que l’acné n’est pas une maladie passagère qui va guérir en quelque semaine. Il faut lui expliquer que le traitement sera long et que les trai-tements locaux sont susceptibles d’entrainer une irritation qui ne doit pas faire suspendre le traitement au prix d’une inefficacité, que les poussées d’acné inflammatoire peuvent apparaître au cours du premier mois de traitement.Les traitements actuels de l’acné font appel à des traitements locaux, généraux ou chirurgicaux.Nous allons les envisager tour à tour.

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a- la phytotherapie

Nous citerons quelques recettes de produits appliqués sur les lésions acnéiques du visage au Maroc.1. Les recettes des produits utilisés

1.1 recette N°1 Formule- 2 c à s d’Argile verte- 1 blanc d’œuf - 1 citron- quantité suffisante d’Alcool à 90°Mode de préparationBattre le blanc d’œuf avec le jus de citron, ajouter l’argile petit à petit jusqu’à son épuisement.Mode d’emploi, posologie et durée de traitement:Essuyer les boutons à l’aide de coton imbibé d’alcool à 90°, puis appliquer la préparation en masque sur tout le visage, la garder durant 20 min, puis rincer.Répéter le traitement chaque jour pendant une semaine.

1.2 recette N°2

Formule- un oignon- un œuf - 1 c à s d’huile de sésame- q s de farine de blé.Mode opératoireCuire l’oignon dans l’eau.Malaxer l’oignon cuit, y ajouter l’œuf battu, l’huile de sé-same et la quantité suffisante de farine du blé pour obtenir une consistance crémeuse.Mode d’emploi, posologie et durée de traitementAppliquer la préparation en masque sur tout le visage à rai-son de deux fois par jour.Répéter l’application pendant une semaine ou plus.

1.3 recette N°3

Formule- 1 verre de thé de poudre de graines de nigelle.- 1/2 verre de thé de poudre de péricarpe de fruit de grena-dier.- 1/2 verre de thé de vinaigre de pomme.- q s d’huile de nigelle.Mode opératoire Mélanger la poudre de nigelle et la poudre de grenadier avec la vinaigreChauffer sur feu doux pendant 2 min.Mélanger une quantité suffisante de la préparation précitée avec une quantité suffisante de la préparation précitée avec une quantité égale d’huile de nigelle. Mode d’emploi, posologie et durée de traitement.Appliquer le mélange sur les boutons du visage à l’aide du coton, chaque jour jusqu’à guérison.

1.4 recette N°4

Formule- 50g de farine de blé- 50g de poudre du soufre- quelques gouttes d’eau de rose - jus de trois citrons- q s de vinaigreMode opératoire Mélanger la farine de blé avec la poudre de soufre, y ajouter le jus de citron, les gouttes d’eau de rose et la quantité suffi-sante du vinaigre pour obtenir une consistance crémeuse. - Mode d’emploi, posologie et durée de traitementAppliquer la préparation en masque sur tout le visage le soir, la garder la nuit et rincer le matin avec de l’eau tiède.Renouveler l’application une fois par semaine, continuer de traitement jusqu’à la disparition des boutons.

2. La justification thérapeutique

Le but de ce chapitre est de justifier l’utilité de chaque produit dans le traitement de l’acné.• Le citron (citrus limonum) est une rutacée utilisée pour

ses propriétés astringents et antiseptiques, grâce à l’acide citrique et aux flavonoïdes qu’il contient.

• Le jus de citron a un effet astringent permettant d’atténuer l’aspect des pores dilatés qui caractérisent la peau acnéi-que et aussi d’absorber l’excès du sébum dans l’acné.

• Le péricarpe du grenadier : son usage dans le traitement de l’acné est justifié par sa propriété astringente due à sa ri-chesse en tanins, en plus de son action émolliente conférée par les mucilages.

• La nigelle : est indiquée dans l’acné pour ses effets anti-bactériens conférés par les alcaloïdes qu’elle contient. (Ni-gelline et connigelline)

• L’oignon : est employé dans le traitement de l’acné pour son action antiseptique et pour son action émolliente.

• L’eau de rose : employé dans ce traitement de l’acné pour son action émolliente.

• L’huile de sésame : a servi comme agent mouillant dans la préparation pour l’acné.

• L’argile verte : est utilisée dans le traitement de l’acné pour deux raisons : pour son effet antiseptique et pour son effet adsorbant qui favorise l’élimination de l’excès de sébum responsable de l’infection par macération.

b.les traitements locaux

1. Les produits de nettoyage et d’hygiène de la peau L’objectif est d’abord de permettre au sébum de s’écouler

librement. Nettoyer convenablement la peau la débarrasse des cellules mortes et impureté qui couvrent sa surface et qui peuvent contribuer à l’obstruction des glandes sébacées.

Certaines lotions nettoyantes contiennent un peu d’acide salicylique qui a pour effet de réduire l’épaisseur de la

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couche cornée de cellules mortes en surface de la peau.Toutefois, il faut veiller à ne pas éliminer la quantité minimale et naturelle de sébum protecteur.

Un nettoyage à l'aide d'un détergent agressif n'aurait pour résultat que de stimuler une production accrue de sébum, avec des risques accrus de formation de comédons.Des lotions et gels nettoyants ont été étudiés pour une efficacité optimale. Il faut éviter aussi les soins hydratants trop riches ou un maquillage lourd, qui risquent de contribuer à l'obstruction des orifices des glandes sébacées.

2. la trétinoîne

C’est la vitamine A acide, elle possède une activité kérato-lytique. Elle est indiquée dans le traitement des acnés modé-rées de type rétentionnel avec comédons et microkystes.La prescription de trétinoîne locale obéit à un certain nom-bre de règles : - Il faut éviter l’application du produit sur le conteur des yeux et de la bouche. -Elle ne doit pas être appliquée immédiatement après le rasage ou après l’utilisation de lotion après rasage suscepti-ble d’aggraver les phénomènes irritatifs.-L’application doit se faire sur une peau sèche, en effet l’hy-dratation cutanée augmente la pénétration des produits et favorise les phénomènes d’irritation. -L’exposition au soleil est à éviter car les rayonnements in-fra-rouges augmentent les sensations de brûlures.3. l’isotrétinoîne

C’est un dérivé synthétique de la vitamine A. Elle est utilisée dans les indications suivantes : - l’acné polymorphe juvénile. - l’acné à prédominance rétentionnelle (microkystique), à composante inflammatoire modérée.

4. le peroxyde de benzoyle

Le peroxyde de benzoyle a une action antibactérienne et diminue l’inflammation.Il est indiqué dans les acnés inflammatoires papulo-pustu-leuses d’intensité modérée.

Parmi les effets indésirables, on peut observer des réac-tions locales par phototoxicité ou irritation (rougeurs, séche-resse…). Ne pas l’associer à la trétinoîne ou à l’érythromy-cine, ou utiliser l’un le matin et l’autre le soir.

5. les antibiotiques locaux

Ils ont une action antibactérienne sur les germes impliqués dans l’acné. • l’érythromycine : est un antibiotique macrolide à usage to-pique.• la clindamycine : est un antibiotique semi-synthétique de lincomycine.La solution topique de clindamycine est déconseillée aux personnes possédant des antécédents de troubles stomacaux,

ainsi que les femmes enceintes et celles qui allaitent.Il faut arrêter le traitement en cas de diarrhée même par voie locale.La combination de la clindamycine et de peroxyde de ben-zoyle donne une efficacité supérieure que si les deux molé-cules sont utilisées ensemble.

6. l’acide azélaîque

L’acide azélaîque en crème exerce une action kératolyti-que. Il est également antibactérien et anti-inflammatoire.

c. les traitements generaux

1. Les antibiotiques

Si l’acné est sévère ou résistante au traitement local, des antibiotiques au long cours sont prescrits.Ils servent à limiter le développement des bactéries qui in-fectent le plus souvent les follicules sébacées.Les tétracyclines sont des antibiotiques administrés à faibles doses par voie orale. Elles diminuent la prolifération bactérienne et l’inflamma-tion.Elles sont utilisées pendant plusieurs mois en association avec un traitement local.

Les effets secondaires les plus fréquents sont des troubles gastro-intestinaux et parfois une réaction au soleil. De plus, leur usage prolongé peut causer une coloration irréversible des dents.

Elles sont contre indiquées en cas de grossesse et chez l’enfant de moins de huit ans.2. les traitements hormonaux

Il s’agit d’une association de deux types d’hormones : un œstrogène et un progestatif. Ce dernier s’oppose à l’action des androgènes, hormones mâles qui favorisent le déclen-chement de l’acné. Des œstrogènes avec des anti-androgè-nes permettent de réduire la production de sébum et ont une action contraceptive.

3. l’isotrétinoîne

C’est un dérivé très actif de la vitamine A pris sous forme comprimés, commercialisé sous nom ROACCUTANE*, qui est absolument contre indiqué en cas de grossesse compte tenu des risques tératogènes graves, donc une contraceptif sûre devra être associé,

Ce médicament doit être réservé aux acnés sévères, nodu-lo-kystiques et conglobata, ayant résisté aux autres traite-ments. Il inhibe l’activité de la glande sébacée et la produc-tion de sébum, mais ses effets secondaires sont nombreux et désagréables telles que : - une sécheresse de la peau et des muqueuses.- une inflammation des lèvres (chéilite).- une poussée inflammatoire vers la deuxième ou la troisiè-me semaine du traitement.Ce traitement dure généralement de cinq mois.

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ROACCUTANE* devra être prescrit par des médecins de préférence dermatologue.A éviter également, le port des lentilles pendant le traitement ainsi que la vitamine A « risque d’apparition d’hypervitami-nose A», et l’exposition au soleil « risque de photosensibi-lisation «. N.B: Il est contre indiqué d’associer les rétinoïdes avec les cyclines par voie général, car cette association traîne une hypertension intracrânienned. les medicaments homeopathiques

Nous citerons quelques remèdes homéopathiques utilisés dans l’acné avec leurs modalités de prise.1. pour les points noirs : SELENIUM 9CHTrois granules trois fois par jour.2. pour les pustules : KALIUM BROMATUM 9CHTrois granules trois fois par jour.3. Pour les cicatrices violettes : ANTIMONIUM TARTARI-CUM 9CHMême posologie4. traitement local : Pommade au CALENDULA :pour les lésions particulièrement infectées.

conseils au patientNous citerons quelques conseils afin d’éviter

l’aggravation de l’acné.• C’est souvent plus facile à dire qu’à faire: ne

pas percer, presser ou extraire les points noirs ou boutons. (Car ceci pourrait aggraver l’inflamma-tion).

• Si vous avez un traitement pour l’acné souvent irritant.

Utilisez des savons doux, type savons surgras.

• Les crèmes s’appliquent après avoir nettoyé et séché la peau.

• Si vous avez une acné de la barbe, préférez le rasage avec un rasoir électrique à grille (car le fait de couper les boutons avec une lame les pé-rennise).

• Les médicaments à base de peroxyde de ben-zoyle contiennent un dérivé peroxydé qui déco-lore les cheveux et surtout les tissus (serviette, habits…).

• L’exposition au soleil, le stress (travail, exa-men…) et la fatigue peuvent favoriser le déve-loppement de l’acné.

• L’alimentation, comme facteur responsable de l’acné est un sujet controversé , certains pensent que cela n’a aucun effet, d’autres au contraire voient un lien causal, donc c’est à vous d’obser-ver et voir l’influence de l’alimentation sur votre peau.

• Pour les femmes, éviter de porter un maquilla-ge trop épais ou des crèmes très grasses car cela pourrait obstruer les pores et aggraver l’acné.

• Si vous êtes sous traitement de rétinoïdes, il faut éviter l’utilisation à la cire pendant et 2 mois après le traitement.

• les patients ne doivent pas effectuer de don de sang durant le traitement par l’isotrétinoîne ni au cours de mois suivant son arrêt, en raison de la présence de ce dernier dans le sang, des risques de contamination éventuelle de femmes encein-tes et du risque potentiel pour le fœtus.

cONcLUsION

L’acné n’est pas une fatalité, mais sans une connaissance minimale de ses mécanismes et de celles de modes d’action des traitements, il n’y a pas d’explication possible à donner à

l’adolescent, il n’y a pas d’efficacité thérapeutique à long terme. L’acné n’est pas une maladie infectieuse, ni contagieuse.Il faut gagner la confiance du patient et lui expliquer que le traitement est long et les résultats cliniques manifestés ne doivent pas être attendus avant 2 à 3 mois d’un traitement régulier. Si les aspects cliniques sont bien connus, la physiopathologie est loin d’être complètement élucidée. Il reste encore bien des points à éclairer. Pourquoi, certains sujets développent-ils de l’acné et pas d’autres, pourquoi l’acné disparait spontanément et ceci à un âge très variable. Il existe sûrement une prédisposition génétique dont il reste à trouver le support.

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Principes Actifs ActionsExfoliante

Purifie la peau

Sébo-régulatrices

Anti-inflammatoire

Hydratante

Antiseptique

Acide Salicylique

Huiles essentielles

Gluconate de cuivre+ Vitamine B6

Gluconate de Zinc

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Utilisation sans rinçage:Parce que le dos et le décolleté aussi sont sujets aux imperfections !

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UTILISATION ET INDICATIONSSpray purifiant pour le corps. A vaporiser matin et soir sur une peau propre et sèche (dos, épaules, décolleté). Peut également être appliqué à l'aide d'un coton sur la partie médiane du visage. Spécialement élaboré pour traiter les zones dorsales non accessi-bles, le spray purifiant fonctionne dans tous les sens, même à l'envers.Rapidement absorbé il agit sans dessécher la peau grâce aux actifs hydratants.

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Les infections urinaires (IU), très courantes en mé-decine praticienne, sont aussi des infections noso-comiales (tout infection développée au cours d’un

séjour hospitalier) fréquentes et concernent tout particuliè-rement les sujets porteurs de sonde. Elles touchent 4 prin-cipaux groupes à risque : les fillettes et les adolescentes, les jeunes femmes en période d’activité génitale, les hommes atteints d’hypertrophie prostatique et les sujets âgés.

Notions générales

1-D’expression clinique :Très variée, leur diagnostic n’est affirmé que sur des critè-res cytobactériologiques précis : Infection en règle mono microbienne, Présence d’au moins 104 leucocytes / ml d’urines, Présence d’au moins 105 ger-mes / ml d’urines; cependant des numérations de germes à 103 ou 104/ml d’urines peuvent signifier de frais infection chez la femme (cystites) ou chez l’homme (une sensation de paralyse des membres inférieurs).Ces critères n’ont de signification que si le prélèvement d’urines a été réalisé dans des conditions rigoureuses et adressé au laboratoire dans des délais courts. Des bandelet-tes réactives (Multistix …) permettent le diagnostic rapide, au lit du malade, d’une bactériurie et d’une leucocyturie. En pratique, elles ont avant tout une valeur prédictive négative (entre 90 et 98 %) permet d’éviter ainsi un certain nombre d’ECBU inutiles.

2-microbiologie :

En médecine extrahospitalière, plus de 80 % des IU de la femme sont dues à Escherichia coli et un pourcentage non négligeable est dû à Staphylococcus saprophyticus (entre 15 et 25 ans) alors que chez l’homme, elles sont surtout dues à E. coli et à Proteus sp.Dans les infections nosocomiales, les entérobactéries mul-tirésistantes et les Pseudomonas sp prennent une place im-portante à côté de E. coli La présence de champinons et notamment de Candida pose un dilemme diagnostique. Elle ne signifie pas obligatoirement une infection. Elle est ren-contrée surtout chez les diabétiques, les sujets ayant reçu des antibiotiques, les immunodéprimés, les sujets porteurs d’une sonde à demeure ou ayant eu des investigations uro-logiques.

3-Le choix d’un traitement :

Dépend du site présumé ou prouvé de l’infection (haute ou basse), des complications éventuelles, de la nature du germe, de terrain, des éventuels antécédents d’IU, du caractère nosocomial ou nom de l’infection il sera toujours l’antibiotique mais il est des cas où la chirurgie, dans la mesure où il lui est possible de corriger l’anomalie anatomique qui favorise l’IU, permet la prévention d’autres infections (IU sur malformation ou anomalie acquise des voies urinaires).

Infections urinaires de la femme

1-cystites ou infections urinaires basses :(Sans anomalie anatomique ou neurologique des voies urinaires, sans altération de l’immunité).Elles peuvent être traitées de 3 façons différentes :

Traitements conventionnels de 7 à 10 j avec au choix : quinolones (acide [ac] Nalidixique, ac. Pipémidique, ac. Oxolinique, fluméquine), fluoroquinolone (norfloxacine), nirofurantoÏne, cotrimoxazole, céphalosporines orales.

Traitements de 3 jours : mieux suivis, moins chers et ex-posant à moins d’effets secondaires. Ils sont aussi efficaces que les traitements précédents. Les produits cités ci-dessus peuvent être utilisés aux mêmes doses journalières.

Traitements à dose unique : ils sont réservés à la femme de moins de 65 ans, non enceinte, présentant une IU basse non compliquée, évoluant depuis moins de trois jours, en l’absence d’antécédents néphro-urologiques ou de patholo-gie sous-jacente sévère.Le produit à utiliser doit avoir une élimination urinaire prolon-gée, ce qui limite en pratique le choix à 3 familles :- Le cotrimoxazole: ( sulfa-methoxazele 800mg, Trimetho-prime 160mg) 3 comprimés- Les fluorquinolones per os : péfloxacine 800 mg, ofloxacine 400 mg, ciprofloxacine 500 mg,La fosfomycine-trométamol (Monuril R) : un sachet de 3 g.2-syndrome urétal aigu : de la femme en période d’activité gé-nitale.

INFEcTIONs UrINAIrEsATBIB mOhAmEDPHARMACIE MOUTAOAKIL AGADIR

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Différent de la cystite, il associe soit une numération de ger-mes comprise entre 102 – 105 / ml, soit des urines stériles. Dans le premier cas, E. coli est essentiellement en cause et le traitement doit être celui d’une cystite; dans le second cas, Chlamatis est incriminé, le traitement soit : Doxycycline ou minocycline (200mg en prise/jour) ou toute autre tétracycline à posologie appropriée pendant 21 jours Erythromycine (2g/jour) ou tout autre macrolide à posolo-gie appropriée pendant 7 à 14 jours. L’azithromycine peut être utilisé en dose unique. Ofloxacine (400mg pendant 14 jours)Le perfloxacine et la ciprofloxacine peuvent également être utilisé en dose unique. Chez la femme enceinte : Erythromy-cine Le rapport sexuel

3-Pyélonéphrites aigues :

Susceptibles de se compliquer de bactériémie, de choc septique, elles impliquent, outre la réalisation de L’ECBU, celle d’hémocultures et si possible d’une échographie rénale, le scanner ou I‘UIV (Urographie Intra-veineuse) étant réservés aux formes compliquées d’emblée ou récidivan-tes. Suivant la gravité des signes cli-niques, elles sont traitées à domicile (traitement oral) ou à l’hôpital (traite-ment parentéral).

Traitement de premièreintention : C2G ou C3G injectable,Fluoroquinolones (péflo 0.8 g / j ; 0.4 g / j ; cipro, 1 g / j).

L’association à un aminoside : est justifiée dans les formes sévères ou compliquées ou à germes multi résis-tants.

Après les résultats de l’antibiogramme : le traitement peut être soit poursuivi de la même façon, soit modifié en choisissant une autre molécule en fonction de son spectre, de la possibilité de l’administrer par voie orale, de sa tolé-rance, de son prix et de sa potentialité de sélection de sou-ches résistantes.

La surveillance du traitement : outre la clinique, se fait par un ECBU 48 à 72 h après le début du traitement, une semaine et 4 à 6 semaines après l’arrêt du traitement.4- La salpingite : les salpingites non tuberculeuses sont avant tout des maladies sexuellement transmises (MST). Les bactéries en cause sont essentiellement chlamydia tra-comatis et nisseria gonorrhée dans les MST mais aussi des entérobactéries, des anaérobies.Les salpingites (MST) évoluent de plus en plus à bas bruit et sont la cause principale des stérilités tubaires.

De nombreux schémas d’antibiothérapie ont été proposés en première intention pour ses infections potentiellement poly bactérienne ont distingue :Amoxi-clav 3 à 6 gr /jour en IV 4 à 6 jours 2 à 3 gr/jour per os 5 à 10 jours+ofloxacine 400 mg/jour per os pendant 3 semaines

5-cas de la femme enceinte : une cystite est traitée pendant 7 à 10 jours, l’efficacité des traitements court (dose unique ou 3 jours) n’étant pas suffisamment documentée actuelle-ment. Le traitement d’une Pyélonéphrite, commencé si pos-sible en milieu hospitalier, repose sur la prescription d’une bêtalactamine injectable (C3G essentiellement).En cas de récidive, des schémas prophylactiques continus (nitrofurantaoÏne, amoxicilline ou céphalosporines ora-

les) peuvent être envisagés mais leur avantage n’est pas formellement dé-montré par rapport à une surveillance régulière de la bactériurie.En raison des risques de rechu-tes, une surveillance mensuelle de L’ECBU jusqu’à l’accouchement est conseillée.

6-Infections urinaires récidivantes : c’est-à dire des réinfections successi-ves dues à bactéries différentes (en dehors de toute pathologie urologique associée), se définissent par la surve-nue d’au moins 4 épisodes infectieux par an.Outre les mesures d’hygiène générale (diurèse abondante, bonne hygiène périnéale et vaginale…), les moda-lités thérapeutiques dépendent de la fréquence des récidives et de leur re-tentissement psychique ou sociopro-fessionnel :

récidives fréquentes : traitement «au coup par coup», les traitements courts (dose unique ou jours) facilitant la com-pliance.

récidives fréquentes : antibioprévention au loge cours se-lon deux modalités, soit continue quotidienne, soit discon-tinue (2 ou 3 fois par semaine). Dans les deux cas, l’anti-biotique choisi est toujours administré en une seule prise journalière le soir ou coucher , à une posologie égale en moyenne au quart ou au tiers de la dose journalière cura-tive : la durée de cette prévention est de 6 à 12 mois, par fois plus. Malheureusement près de 30% des femmes ont des récidives à l’arrêt du traitement.

cas particulier des cystites déclenchées par les rapports sexuels : Prise post-coïtale d’une dose unique d’un des agents antibactériens ci-dessus avec un grand verre de boisson.

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T1 : Posologie des antibiotiques des infections urinaires récidivantes

NitrofurantoÏne : 50-100mg * Acide nalidixique : 500 mgCotrimoxazole : 80-400 mg * Acide pipémidique : 200mgTriméthoprime : 100 mg * Norfloxacine : 200-400 mgCéfalexine : 250 mg

Infections urinaires chez l’homme

Deux notions :La cystite n’existe de façon autonome : une symptomato-logie d’infection urinaire basse à rechercher une prostatiteToute infection urinaire radiante de l’homme : en l’abs-cence d’anomalies du haut appareil, fait évoquer une pros-tatite chronique.1- Prostatites aiguës. Dans les formes graves : il est re-commandé de commencer l’antibiotérapie par voie paren-térale (association C3G ou fluoroquinolone + aminoside) jusq’à rémission des signes infectieux le relais étant pris par voie orale (fluoroquinolone ou cotrimoxazole). Dans les formes moins sévères, le traitement peut débuter d’emblée par voie orale avec une fluoroquinolone ou du cotrimoxa-zole. La durée de traitement est de 4 à 6 semaines.2- Prostatites chroniques ; compte tenu des remaniements sclérofibreux du tissu prostatique avec une réaction inflam-matoire modérée, il est indispensable :D’utilisé des antibiotiques à bonne diffusion prostatique, ce qui limite le choix à un nombre restreint de produits : macrolides, tétracycline, cotrimoxazole et surtout fluoro-quinolone, molécules de choix en raison de leur large spec-tre et de leur bonne tolérance autorisant des traitements prolongés, De traiter longtemps de semaine minimum, sous surveillance clinique et bactériologique régulière.3- Les épididymites ou orchi-épididymites : aiguës sont surtout dues à chlamydia trachomatis et à Né Neisseria go-norrhoeae avant 35 ans, à des entérobactéries après cet âge. Leur traitement est fonction de la nature du genre.

4- Infections urinaires chez l’enfant 50% des IU du nour-risson et une moindre proportion chez le grand enfant ont une cause anatomique qu’il faut toujours rechercher (mal-formation, reflex). Seule la cystite simple de la fillette de plus de 5ans dispense de cette recherche, du moins lors d’une manifestation unique, mais la moindre rechute né-cessite des investigations.Le traitement des IU basses et hautes obéit aux mêmes principes que celui des infections de l’adulte mais avec des posologies adaptées au poids de l’enfant. En pédiatrie, les quinolones ne sont pas utilisables.5-cas particuliers :Infections fongiques : à candidat albican (balanite, vulvo-vaginite)* Base des traitements : traitement local ; traitement géné-rale en cas de récidive ou de candidose digestive associé ; lutte contre les factures favorisant locaux ou généraux (no-tamment hormonaux).* Traitement local :- balanite : une semaine d’applications locales biquotidien-nes d’un dérivé azolé (éconazole lait dernique). - Vaginite : éconazole 1 ovule gynécologique le soir pen-dant trois jours, en cas des doses rebelles ou récidivantes, une deuxième cure de 3 ovules immédiatement ou 10 jours après.* traitement général per os : - miconazole : 1 gr par jour pendant 10 jours- kétoconazole : 200mg/jour pendant 10 jours- Fluconazole : 100mg/jour pendant 3 joursCes dérivées azolés sont contre indiquées pendant la gros-sesse.

conclusion :Tout écoulement par la vierge implique un diagnosti-que et l’automédication est, dans le cas d’une infec-tion, impossible.

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LEs sOINs cAPILLAIrEssABrI LAhcEN

Pharmacie Al Azhar Ait melloul

Une chevelure normale en bonne santé comporte entre 10000 à 150000 follicules. Ce chiffre n’aug-mente plus après la naissance, chaque follicule pi-

leux capable de fabriquer en moyen 25 cheveu au cours d’une vie.Le cheveu pousse au rythme de 0.4mm par jour. Son cycle de vie comporte trois phases : • Phase anagène ou phase de croissance dure 5 à 6 ans,

quand tout va bien 85% nos cheveux sont dans cet état. • Phase catagène ou phase de régression dure de deux à

trois semaines à ce stade l’activité de follicule s’inter-rompe, les mitoses cessent cette étape concerne 1% des cheveux.

• Phase télogène ou phase de repos dur trois mois, touche 14% des cheveux, c’est la phase final de cheveu, ce der-nier mort est progressivement remplacé par un nouveau cheveu anagène.

Le principal constituant de cheveu est la kératine.La quantité et la qualité de la mélanine définie la couleur de cheveu La poussé des cheveux dépend de facteurs hormonaux, génétiques, nutritionnels et psychiques.

1- PAThOLOgIE DE LA chEVELUrE(les affections de la chevelure)

• les cheveux secs : la chevelure est terne, difficile à démêler, fragile, fourchue et cassant résultat d’une insuffisance de sécrétion de sébum, abus de manipulation capillaire, fac-teurs atmosphérique (soleil, pous-siers…) certains médicaments ou pathologies.

• Les cheveux gras : situés sous l’épiderme à la base de poil, les glandes sébacées secrètent du sébum et c’est à cause d’une hypersécré-tion du sébum (ou une hypersébor-rhée) que les cheveux deviennent

gras. Le stress, l’alimentation, les agressions climatiques et chimiques, les facteurs héréditaires…sont les principaux facteurs qui agissent sur la sécrétion de sébum. L’hypersé-borrhée provoque une prolifération des levures saprophytes (pityrosporum ovale) au niveau du cuir chevelu, leur mul-tiplication entraine une irritation avec parfois pellicules et dermites séborrhéiques.

• Les états pelliculaires : se traduisent par l’existence des paillettes sur les cheveux et les vêtements conséquences d’une accélération du renouvellement cellulaire de cuir chevelu ainsi des pellicules ou squames se forment, se dé-tachent et se déposent sur la chevelure. Sur un cuir chevelu normal ou sec, des fines pellicules grisâtres, sèches appa-raissent. Sur un cuir chevelu gras, gorgées de sébum les pellicules sont plus épaisses, grasses et adhérentes au crâne, les démangeaisons sont plus intenses et fréquents.

• La chute de cheveux : La chevelure est comparable à une forêt : les cheveux poussent, vivent et meurent. Les che-veux morts tombent et sont normalement remplacés par de

jeunes cheveux. Dans certains cas, la chute de cheveux dépasse les 50 à 100 cheveux par jours et l’on consi-dère alors qu’il s’agit d’une chute de cheveux pathologique.

La chute de cheveux peut prendre des formes très différentes. elle peut toucher l’enfant, l’adulte, l’homme, la femme l’ensemble ou une partie du cuir chevelu etc.… La chute de cheveux peut être isolée ou accom-pagnée de nombreux signes : fati-gue, cheveux cassantes, pellicules, cheveux gras, démangeaisons …. Ces signes ont tous leur impor-tance pour déterminer la cause de la chute de cheveux et les facteurs favorisants ou aggravants la chute de cheveux. Une chute de cheveux nécessite parfois une consultation médicale et un bilan sanguin afin d’en déterminer la cause, et d’éta-blir un traitement adéquat.

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2- LEs shAmPOINgs :

Un champoing est une préparation chimique utilise pour débarrasser le cuir chevelu et les cheveux de l’excès de sé-bum, de la sueur, des poussières atmosphériques, des ré-sidus des produits capillaires, des microorganismes ….un grand nombre de de shampoing • Les bases lavandes : grâce à leurs propriétés émulsionnan-tes, mouillantes et moussantes, les tensioactifs éliminent les salissures (impuretés). Deux parties composent la mo-lécule des tensioactifs : une partie lipophile qui absorbe le sébum et une partie hydrophile qui combine avec les molé-cules d’eau ainsi lors de rinçage, l’eau entraine avec lui les salissures qu’elle a absorbées ou dissoutes.• Des actifs antiséborrhéiques pour les cheveux gras qui inhibent, régulent la production de sébum et limitent sa mi-gration sur les fibres capillaires. • Des actifs hydratants, nutritifs pour les cheveux secs et cassants : il s’agit essentiellement d’acides gras sous for-mes de triglycérides d’huiles végétales ou d’esters, de la-noline, de phospholipides. possédant un pouvoir gainant et couvrant de fibre capillaire, permet au cheveu de conserver son humidité et prévient ainsi toute déshydratation.• Des actifs antipelliculaires - Les agents kératolytiques comme l’acide salicylique

détachent les squames et assainissent le cuir chevelu.- Les agents réducteurs freinent la multiplication des cellules - Les antifongiques réduisent la prolifération des levures et champignons comme le pityrosporum ovale….

3- QUELs cONsEILs DONNEr AUX PATIENTs ?

• Utiliser des produits capillaires protecteurs contre les agressions des facteurs environnementaux (soleil, vent, eau de mer, pollution, piscine) • Eviter les démêlages trop énergétiques, les brossages vifs et répétés • Préférer un séchage à l’air libre ou à chaleur très modérée.• Ne pas hésiter à masser régulièrement le cuir chevelu afin de stimuler la microcirculation.• Trouver le bon rythme pour les shampoings si les che-veux sont secs et fragiles, se limiter à un shampoing par semaine deux shampoings dans les autre cas. Choisir des shampoings avec des bases lavantes non détergentes.• Prendre garde a son alimentation, les régimes amaigris-sants peuvent entrainer des déséquilibres alimentaires qui fragilisent les cheveux. La conduite à tenir est alors d’avoir une alimentation équilibrée • Toute chute n’est forcément alarmante, il existe une chute de cheveux normale.

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N° 3 - JUIN 2010BULLETIN ATTADAMOUNE 2010

Les progrès réalisés en matière de techniques industrielles ont permis de répondre efficacement aux besoins nutritionnels du nourrisson en lui of-front des préparations diététiques adaptées à son développement.Le lait de la femme sert de modèle pour la composi-tion des laits pour nourrissons. Ces préparations sont amenées à des perpétuelles transformations sous la forme d’incorporation de substances présentés dans le lait de mère.

cLAssIFIcATION : Laits premier age :Ce sont des laits destinés à l’alimentation particu-lière des nourrissons pendant les quatres à six mois de leurs vie. Laits deuxieme age :Préparations destinées à l’alimentation particulière des nourrissons de plus de 4 mois Elle constitue le principal élément liquide d’une alimentation progres-sivement diversifiée. Laits de croissance :Laits permettant de pallier aux carences du lait de vache ( 10 mois à 3 ans.) Laits acidifies :Laits enrichis en fermants lactiques pour faciliter le métabolisme digestif. Laits hypoallergeniques :Préparations utilisées dès la naissance chez les nouveaux-nés à risque d’allergie. Laits de soja :Ce sont des laits à base de protéines de soja dépourvus de lactose, remplacé des maltodextrines et ne comportant aucun élément du lait de vache. Laits pour prematures et nourrissons de faible poids a la naissance:Ces préparations sont indiquées pour nouveau -né de 2.8 kg à 3 kg à la naissance.

Preparations dietetiques de realimention en cas de diarrhees :Ces préparations comportent les laits de régime anti-diarrhéiques. hydrolysats de proteines :En cas de diarrhées persistantes ou récidivantes chez le nourrisson de moins de 3 mois.

INDIcATIONs : En cas :constipation :Lait riche en lactose pauvre en caséine ou lait acidi-fié.selle molle :Lait riche en caséine pauvre en lactose.regurgitations banales : Lait riche en caséinemaladie coeliaque : Alimentation sans Gluten.

Atopie familiale : Lait hypoallergénique ( H.A).Reflux gastro-oesophagien : Lait épaissi.Prematurite ou faible poids a la naissance: Lait prématurés ( 3 kg ).Allergie aux proteines de lait de vache : Préparations à base d’hydrolysats de protéines.galactosemie congenitale : Laits sans lactose.coelique et ballonnements :

Laits acidifié ou lait sans lactose.Diarrhees persistantes ou recidivantes :Chez le nourrisson de moins 3 mois : Préparation à base d’hydrolysats de proteines.relais de l’allaitement maternel.Tous les laits pour nourrissons peuvent convenir.

LAITs INFANTILEs CLASSIFICATION ET INDICATIONS

sOULAYmANI AhmedPharmacie Europa - Agadir

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figure 1 Nom: ……………………………...…

Pharmacie: ……………………...……

Gsm: …………….……….…

Ville: …….…………………

HORIZONTALEMENT :

1 - C’est la solidarité de notre association mais en arabe.2 - Le liquide jaune qui intervient dans la digestion des graisses.3 - Ou maladie sexuellement transmissible – le fer.4 - Crée par le comité social de l’association Attadamoune – maladie parasitaire par la loa - loa (lue de l’autre sens).5 - Accompagne toujours Medrol soit 20, 40 ou 120mg – crevasse cutanée.6 - Désigne le sexe féminin (génétique) – substance blanche poudreuse utilisée dans les soins de la peau (nourrisson).7 - Affection très courante dans le monde entier.8 - Les «E» – Monoxyde de carbone (formule chimique) – liquide céphalorachidien.9 - L’une des chaînes télévisées présente lors des dernières journées de l’AAESPA – l’organisation mondiale de la santé.10 - Perte de la mémoire.

VERTICALEMENT :i - Anti-inflammatoires non stéroïdiennes – porte l’information géné-tique.ii - Constituant du squelette de l’homme et des vertébrés.iii - Anomalie de la 21éme paire chromosomique.iv - La moitié de demain.v - Par laquelle se fait l’expulsion de l’air contenu dans les poumons.vi - Constituant des protéines – pour accéder au site internet(Comme fr …) vii - L’oligo-élément intervenant dans le transport d’O2 par l’hémoglo-bine - le début du synonyme de l’hypnotique.viii - Stade suivant l’excès de poids.ix - L’unité internationale – la dernière moitié du Canada.x. xi - Les «E» – ensemble des os et des articulations situés entre la main et l’avant bras.

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