carcinome papillaire thyroïdien au sein d’un tératome ovarien à propos de un cas et revue de la...

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SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 306–335 327

lymphome de type MALT est d’évolution plutôt insidieuse. Le diagnostic reposesur histologique associée à l’immunohistochimie. Selon le stade de Ann Arbor,Le traitement associe, variablement, chirurgie radiothérapie et chimiothérapie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.322

P175

La tuberculose de la glande thyroïdeH. Chahed , J. Marrakchi , A. Charfi , M. Ennaili , R. Zainine , A. Mediouni ,N. Beltaief , G. BesbesService ORL et chirurgie maxillofaciale de La Rabta, Tunis, Tunisie

Introduction.– La tuberculose de la thyroïde est rare. Sa fréquence est estiméeentre 0,1 et 0,4 %. Le but de notre travail est de rapporter un nouveau cas decette localisation et de discuter les modalités diagnostiques et thérapeutiques.Observation.– Il s’agit d’une patiente âgée de 37 ans, aux antécédents de lobo-isthmectomie droite pour un adénome microvésiculaire il y a 4 ans. Elle a étéadmise pour une tuméfaction basicervicale antérieure évoluant dans un contexted’altération de l’état général. À l’examen, il s’agissait d’un nodule thyroidiengauche de 1 cm de diamètre, dur mobile et sensible, sans signes inflammatoireslocaux.L’échographie cervicale a conclu à un nodule thyroidien de 8 mm de diamètrede contours flous et d’écho-structure hypoéchogène avec des microcalcificationscentrales. Le bilan thyroidien était normal. La radiothorax a été normale.Une totalisation de la thyroïdectomie a été réalisée. Le résultat anatomopatho-logique définitif a conclu à une tuberculose.La patiente a été mise sous traitement antituberculeux pendant 7 mois, associé autraitement hormonal substitutif. La patiente a présenté un magma d’adénopathiescervicales jugulo-carotidiennes droites. Un curage ganglionnaire a été pratiqué.L’examen histologique a confirmé le diagnostic. La patiente a été remise soustraitement antituberculeux pendant 7 mois. L’évolution clinique et biologiqueétait favorable.Discussion.– La tuberculose thyroïdienne est une affection rare. Son diagnosticclinique est rarement posé. Le diagnostic de certitude est histologique et/oubactériologique. Il doit être évoqué avant exérèse d’une thyroïde pathologique,car un traitement médical peut suffire dans la majorité des cas.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.323

P176

Association syndrome myélodysplasique et thyroïdite deHashimoto : à propos d’une observationW. Chebbi , O. Berriche , B. Zantour ∗, W. Alaya , M.H. SfarService de médecine interne, CHU Taher Sfar Mahdia, Mahdia

∗Auteur correspondant.Introduction.– Les syndromes myélodysplasiques (SMD) peuvents’accompagner de facon non fortuite de maladies systémiques ou demanifestations auto-immunes. Les plus fréquentes sont les vascularites, lapolychondrite atrophiante et le syndrome de Sweet. Leur association à unethyroïdite de Hashimoto (TH) est rarement décrite. À travers une observationassociant un SMD et une TH, nous discutons les mécanismes pathogéniques decette association.Observation.– Il s’agissait d’une patiente âgée de 62 ans, hospitaliséepour une pancytopénie (Hb à 5,4 g/dl, VGM à 97 fl, globules blanc à2100 éléments/mm3 et thrombopénie à 7000 éléments/mm3). L’examen phy-sique trouvait une pâleur cutanéo-muqueuse, une macroglossie et un goitre.Le bilan thyroïdien montrait une FT4 basse à 0,13 ng/l avec TSH élevée à86 UI/l. Les anticorps anti-thyréoperoxidase et anti-thyréoglobuline étaient for-tement positifs confirmant le diagnostic d’une TH. La patiente était mise sousL-thyroxine. Le myélogramme était en faveur d’un SMD.Discussion.– L’association TH-SMD n’est pas fortuite. L’hypothèse d’undésordre immunitaire commun aux deux types d’affections est discutée. Desétudes prospectives sur l’étude des anomalies thyroïdiennes au cours des SMDsont nécessaires pour étayer cette hypothèse,

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.324

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Carcinome papillaire thyroïdien au sein d’un tératomeovarien à propos de un cas et revue de la littératureL. Ahmed-Ali , F. ChentliService d’endocrinologie, CHU de Bab El Oued, Alger, Algérie

Introduction.– Le goitre ovarien est défini par la présence de tissu thyroïdiendans l’ovaire. La transformation maligne est possible. En effet des carcinomespapillaire et vésiculaires au sein de l’ovaire ont été décrits. Nous rapportons uncas et passerons en revue les données de la littérature.Observation.– Patiente M.N., 35 ans opérée en 2004 pour tératome immaturede l’ovaire gauche. En 2010 elle reconsulte pour douleurs abdominales. L’IRMobjective une masse ovarienne gauche de 35 mm correspondant à une récidiveprobable. Elle est réopérée en février 2010. L’étude histologique conclut à untératome ovarien pluritissulaire avec en son sein un carcinome papillaire de lathyroïde. Le geste chirurgical est complété par une hystérectomie totale avecune annexectomie gauche en raison d’un kyste endométriosique. L’échographiecervicale retrouve une thyroïde de volume normal avec un kyste supralobairegauche de 3 mm. Le bilan thyroïdien est normal. Une thyroïdectomie totale estfaite. L’histologie est bénigne éliminant une néoplasie thyroïdienne primitive.Le traitement est complété par une cure d’iode radioactif. Le balayage post-thérapeutique a objectivé une fixation cervicale avec un taux de TG à 3,1 ng/mlen de freination.Conclusion.– La transformation maligne de tissu thyroïdien au sein de l’ovaireest une curiosité scientifique. L’attitude thérapeutique inclut une thyroïdectomietotale avec iodothérapie radioactive. Le suivi est celui de tout carcinome thyroï-dien eu topique. La surveillance se fait essentiellement par la thyroglobuline.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.325

P178

Prise en charge du goitre sur thyroïde ectopique :présentation clinique et modalités thérapeutiquesH. Chahed , S. Kedous , R. Zainine , A. Charfi , A. Ben Youssef ,A. Mediouni , N. Beltaief , G. BesbesService ORL et chirurgie maxillofaciale de La Rabta, Tunis, Tunisie

Introduction.– L’ectopie thyroïdienne est une pathologie rare. Elle résulte d’uneanomalie du développement embryologique ou de la migration de la glande.Matériels et méthodes.– Nous rapportons deux cas de thyroïde basilinguale. Ils’agit d’une femme et un homme, âgés de 25 ans qui ont consulté pour dys-phagie haute associée à une dyspnée intermittente. La nasofibroscopie a concludans les deux cas à la présence d’une tuméfaction régulière rougeâtre com-blant le sillon glosso-épiglottique et recouverte de muqueuse saine. Le restede l’examen était normal. L’échographie cervicale, réalisée dans les deux cas aconclu a l’absence de glande thyroïde. La scintigraphie a montré une fixationélective du radiotraceur au niveau d la région basilinguale avec une absencede fixation en regard de la loge thyroïdienne. La TDM cervicale, réalisée dans1 cas, a mis en évidence une formation arrondie mesurant 4,5 cm spontanémenthyperdense au niveau de la racine de la langue évoquant une thyroïde ectopique.Il n’y avait pas d’adénopathie cervicale. L’IRM, réalisée dans le deuxième cas, aconclu un aspect compatible avec une thyroïde basilinguale rétrécissant la filièreaérodigestive. Une exérèse totale par voie trans-hyoïdienne a été réalisée dansle premier cas avec une bonne évolutions postopératoire. Le deuxième patient aété perdu de vue.Discussion.– La thyroïde ectopique doit être évoquée devant toute masse basilan-guale. La scintigraphie et l’échographie sont très performantes dans le diagnosticpositif. La tomodensitométrie et l’IRM jouent un rôle important dans le diagnos-tic, la recherche d’une transformation maligne est indispensable afin d’ajusterl’approche chirurgicale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.326

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