youmeo lab n°5
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L A B
#516 novembre
2016
Olivier Leroy
LA FIN DE L’HUMANITE La question mérite d’être posée : l’humanité est-elle passée ?
Bien que la question puisse paraître un peu forte, il semble
bien que l’humanité au sens traditionnel ait évolué. Après
différentes phases, un hyper individualisme est apparu.
Aujourd’hui ce sont les nouvelles technologies et le monde
digital qui modifient dans nos interactions. C’est pour cette
raison que l’humanité est en train de changer. Olivier est en
train d’écrire un livre intitulé « Ma double vie » dans le sens
où l’on se dirige vers une ère ou chacun aura deux vies : une
vie réelle, celle de tous les jours et une vie digitale, celle que
l’on développe sur les réseaux sociaux.
Martin Mayer
THE MOMENT OF CLARITY Ce livre se penche sur un axe bien particulier : comment
utiliser les sciences humaines pour résoudre des problèmes
business ? En fait cela pose la question, de comment est-ce
que l’on adresse des problèmes ? C’est une question que l’on
se pose de plus en plus dans nos métiers. En amont d’une
démarche d’innovation, le plus important est de se poser les
bonnes questions, de reformuler le problème de la bonne
manière, réussir à changer de point du vue pour adresser le
problème sous le meilleur angle possible. Une phase
essentiellemais pourtant difficile à vendre au client…
Nathalie Mesnard
L’ECOLE DEMOCRATIQUE
C’est officiel, la Finlande décrète la fin des cours classiques
dès le plus jeune âge. On met en avant la créativité,
l’autonomie et la responsabilisation. Concrètement chaque
enfant décide lui-même de ce qu’il va apprendre. Si cela se
généralise en Finlande ce n’est pas le cas de partout bien
qu’il existe différents mouvements. C’est le cas de l’école
démocratique par exemple. Le principe clé est également de
laisser les enfants décider. Le rôle des « professeurs » n’est
plus d’enseigner dans le sens traditionnel mais
d’accompagner les enfants à se développer sur les sujets qui
leurs tiennent à cœur. Un système qui fait basculer l’élitisme
et agit en faveur de plus de justice sociale. Il n’y a plus de
jugement de valeur dans les tâches effectuées, mais une
entraide et une collaboration grandissante.
Manon Raclot
NOUVELLE EDUCATION VS
RELATION CLIENT
Céline Alvarez, ancienne professeure de l’éducation
nationale, a écrit un livre intitulé « les lois naturelles de
l’enfant » qui s’inscrit dans la lignée des nouvelles méthodes
d’éducation. Elle y décrit 4 règles d’or que le professeur doit
avoir en tête : Exemplaire tu seras / La démonstration tu
feras / La démonstration plusieurs fois tu feras et le mélange
des âges tu vénèreras. Ces 4 règles sont intéressantes
puisqu’elles remettent en cause le rôle de l’éducateur
traditionnel. Chez YouMeO, on se dit accompagner les clients
à se changer eux-même ce qui signifie qu’on cherche à les
éduquer à de nouvelles pratiques qu’ils pourront ensuite
reproduire eux même. En faisant le parallèle avec
l’éducation, ne pouvons-nous pas repenser notre rôle vis à
vis de nos clients en définissant l’objectif qu’on se fixe (au
delà de la mission réalisée) et les grands principes pour y
arriver ?
ETPOURNOTRERELATIONCLIENT?
Mathieu Lecampion
LA PASSION AU TRAVAIL
Aujourd’hui notre relation au travail est en pleine évolution si
bien que le travail va être amené à disparaître ! Finalement
demain, on ne travaillera que 2 heures par jour ! Face à ce
constat il est évident que l’éducation doit évoluer. Si on ne
travaille plus, à quoi bon apprendre un programme figé ?
Apprendre ça ne sert plus à rien. Le problème aujourd’hui
c’est qu’on manque de passion. Les enfants ne sont pas
éduqués pour être passionné ou heureux mais pour être le
meilleur enfant de la classe. On doit se diriger vers les
nouveaux modes éducatifs où l’on choisit complètement ce
qu’on fait pour remettre la passion au centre de nos vies et
non pas le travail. Le travail aujourd’hui reste la pierre
angulaire de nos vies et ce n’est pas normal.
Julia Silva
LA PASSION POUR LE RANGEMENT
Portée par Marie Kondo, la passion pour le rangement est
l’une des grandes tendances actuelles. Cette dernière a
publié un livre intitulé « le guide du rangement ». Ce qui est
surprenant c’est que ce n’est pas un simple guide du
rangement, c’est un guide de vie ! Marie Kondo fait le
parallèle entre ce qui se passe dans notre tête et le bazar
qu’il y a dans nos placards. Derrière cet engouement se
cache une réflexion plus existentielle : finalement ranger
c’est aussi vider. Ce qui nous amène à la théorie du bien-être
par le vide, la sélection, qui s’inscrit dans une tendance à la
déconsommation. Ce questionnement sur la sélection qui se
fait en amont du rangement est peut être intéressant à
reproduire dans nos métiers. Peut être y-a-t-il des éléments
méthodologiques à reprendre pour préciser les briefs ou
reformuler les briefs des missions pour mieux cerner le
besoin et se concentrer uniquement sur l’essentiel.
Florian Roques
EPURATION VS TOUJOURS PLUS D’un côté, il y a une tendance à l’épuration confirmée par
l’apparition de nouveaux slogans type less is more. Une
tendance qui rentre dans cette logique de déconsommation
et le bien-être par le vide. Une tendance qui se confirme par
certains grands succès de produits extrêmement
minimalistes comme l’ipod shuffle de apple qui n’a même
plus d’écran. D’un autre côté, on a une culture du toujours
plus qui se fait de plus en plus présente surtout dans les
métiers du marketing. On ne veut jamais rien rater, on veut
toujours rajouter le petit plus dont les gens peuvent avoir
besoin. 2 tendances qui sont particulièrement en opposition
dans nos métiers portant sur l’innovation.
Didier Thalmann
MONETIZING INNOVATION
Monetizing innovation est un livre intéressant car il replace la
valeur et le prix au cœur des réflexions sur l’innovation.
Aujourd’hui, si un nouveau produit ne fonctionne pas, on va
avoir tendance à attribuer cet échec au produit lui-même
sans penser que le problème peut être lié au prix.
Aujourd’hui il y a 4 grandes erreurs dans l’innovation.
• L’excès de fonctionnalités qui noie la valeur de l’innovation
et augmente le prix du produit sans augmenter la valeur
perçue par le client
• La minivation soit l’innovation qui n’est pas vendue à son
juste prix. Il faut davantage regarder la valeur créée pour
le client du client
• Le Diamant ou gène caché soit une opportunité non
exploitée car elle ne se situe pas dans le core business
(ex : morceau de code inventé chez Kodak qui fait
aujourd’hui marcher tous les appareils photo numériques)
• Innovation mort née : bonne question – mauvaise réponse
Cédric Cordier
LES 10 PRINCIPES DU DESIGN
Chez les designers il existe une bible écrite par Dieter Rams
qui explique ce qu’est un bon design. Une bible que suit très
précieusement apple par ailleurs. Dans cette bible, le bon
design :
• Est innovant
• Rend un produit utile
• Est esthétique
• Est compréhensible
• Est discret
• Est honnête
• Est durable
• Est approfondi dans le détail
• Est respectueux de l’environnement
• Comprend le moins de design
Si cette bible a toujours été pour les designer, elle s’inscrit
parfaitement dans ces tendances de « less is more » qui sont
au final tirées des principes du design. Car dans le design,
aller à l’essentiel, cela a toujours été la base.
Philippe Lasserre
LA CREATIVITE ET LE LONG TERME
La créativité telle qu’on la pratique aujourd’hui ou telle qu’on
l’enseigne lors de formation se fait sur du court terme. Or la
créativité est avant tout un processus long terme, il y a une
forme d’intuition lente dans la créativité. De plus, on a
tendance à présenter la créativité comme une méthode,
mais la créativité c’est avant tout un état d’esprit. Un état
d’esprit qu’on doit avoir sur le long terme. Mais comment
enseigner cela ? C’est une notion très difficile à transmettre.
Il faudrait mener une réflexion sur comment rendre pratique
l’aspect long terme de la créativité. Par exemple demander
aux participants d’écrire sur un carnet de note leurs idées
pendant une phase de plusieurs jours respecterait
davantage l’aspect long terme du processus de créativité.
Mais il existe surement plein d’autresméthodes…
Raphael Beziz
LA DATA, LA DATA, LA DATA
La data : s’il y a bien un sujet dont on parle en ce moment
c’est celui là ! Il ne fait plus de secret pour personne que la
data permet de tirer beaucoup de conclusions et permet aux
entreprises de récolter beaucoup d’information, notamment
des informations client. Ainsi de nombreux outils se
développent. On parle aujourd’hui beaucoup de data
mangement plateforme qui permettent de capter des
informations sur les personnes qui sont des visiteurs d’un
site internet. On parle également de social média listenning
qui est simplement de l’écoute de ce qui se dit sur le web sur
une marque ou un sujet en particulier. Bref, un sujet
passionnant et plein d’avenir qu’on ne peut pas négliger,
donc il faudrait mener une réflexion plus approfondie pour
voir comment intégrer cette dimension data dans nos offres.