warner bros. pictures présente en association avec ratpac ....… · mon super héros préféré...
TRANSCRIPT
1
WARNER BROS. PICTURES présente en association avec RATPAC-DUNE ENTERTAINMENT
Une production ATLAS ENTERTAINMENT/CRUEL et UNUSUAL
Un film réalisé par PATTY JENKINS
Avec GAL GADOT, CHRIS PINE, ROBIN WRIGHT, DANNY HUSTON, DAVID THEWLIS, CONNIE NIELSEN,
ELENA ANAYA, EWEN BREMNER, LUCY DAVIS, LISA LOVEN KONGSLI, EUGENE BRAVE, SAID
TAGHMAOUI
Décors : ALINE BONETTO
Photographie : MATTHEW JENSEN
Montage : MARTIN WALSH
Musique : RUPERT GREGSON-WILLIAMS
Costumes : LINDY HEMMING
Producteurs exécutifs :
STEPHEN JONES, GEOFF JOHNS, JON BERG, WESLEY COLLER et REBECCA STEEL ROVEN
Producteurs : CHARLES ROVEN, DEBORAH SNYDER, ZACK SNYDER, et RICHARD SUCKLE
Scénario : ALLAN HEINBERG
D’après une histoire de : ZACK SNYDER, ALLAN HEINBERG et JASON FUCHS
D’après les personnages de DC COMICS. L’auteur de Wonder Woman est
WILLIAM MOULTON MARSTON
Durée : 2h21
SORTIE LE 7 JUIN 2017
DISTRIBUTION CONTACTS PRESSE
WARNER BROS. France Sabri Ammar : 01 72 25 11 16
115, av Charles de Gaulle, 92200 Neuilly Sur Seine Carole Chomand : 01 72 25 10 83
Caroline Maréchal : 01 72 25 10 27
NEWSROOM: https://newsroom.warnerbros.fr/
Tous nos dossiers de presse, communiqués, actus, projections de presse…etc…
SITE PRESSE
2
Gal Gadot joue le rôle principal dans “Wonder Woman”, le tout premier “stand alone”* de
ce super-héros des DC comics. Ce film d’action et d’aventure épique est réalisé par Patty Jenkins
(Monster, The Killing).
*un ‘stand alone’ fait partie d’un groupe, d’une série ou d’un feuilleton mais se suffit à lui-même, aucune
connaissance du monde imaginaire mis en scène n'est nécessaire à sa compréhension.
Avant de devenir Wonder Woman, Diana, princesse des Amazones, habitait une île
paradisiaque mais isolée, et s’entrainait pour devenir une guerrière puissante. Lorsqu’un pilote
américain échoue sur l’île et raconte qu’un conflit massif déchire le monde extérieur (la 1ère guerre
mondiale), Diana, convaincue de pouvoir mettre fin à cette menace, décide de quitter l’île et
participer à cette « guerre pour mettre fin à toutes les guerres ». Luttant aux côtés des hommes,
Diana découvrira l’étendue de ses pouvoirs… et sa véritable destinée.
Aux côtés de Gadot, le casting international comprend Chris Pine (les films Star Trek) ; Robin
Wright (Millenium: Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, House of Cards de Netflix) ; Danny
Huston (Le Choc des Titans, X-Men Origins: Wolverine) ; David Thewlis (Harry Potter, Une
merveilleuse histoire du temps) ; Connie Nielsen (les versions télévision de Gladiator et Following) ;
Elena Anaya (La piel que habito) ; Ewen Bremner (T2 Trainspotting, Snowpiercer, le
Transperceneige) ; Lucy Davis (Shaun of the Dead, la série Better Things) ; Lisa Loven Kongsli (Ashes
in the Snow) ; Saïd Taghmaoui (American Hustle) ; et Eugene Brave Rock (la série Hell on Wheels).
Patty Jenkins a adapté le scenario d’Allan Heinberg, l’histoire de Zack Snyder, Allan Heinberg
et Jason Fuchs, basée sur les personnages DC comics. Wonder Woman a été créé par William
Moulton Marston.
3
Le film a été produit par Charles Roven, Deborah Snyder, Zack Snyder et Richard Suckle.
Stephen Jones, Geoff Johns, Jon Berg, Wesley Coller and Rebecca Steel Roven étaient producteurs
exécutifs.
Les autres membres de l’équipe sont Matthew Jensen, directeur de la photo (Chronicle,
Fantastic Four, Game of Thrones) ; Aline Bonetto, chef décoratrice nominée aux Oscars (Amélie
Poulain, Un long dimanche de fiançailles) ; Martin Walsh, monteur oscarisé (Chicago, The Ryan
Initiative) ; Lindy Hemming, créatrice de costumes oscarisée (la trilogie des Batman, Topsy-Turvy) ;
et Bill Westenhofer, directeur des effets spéciaux doublement oscarisé (L’Odyssée de Pi, A la croisée
des mondes : la boussole d'or). La musique a été composée par Rupert Gregson-Williams (Tu ne
tueras point, Tarzan).
Warner Bros. Pictures, Tencent Pictures et Wanda Pictures présentent Wonder Woman, une
production Atlas Entertainment/Cruel and Unusual. Le film sera distribué par Warner Bros. Pictures,
a Warner Bros. Entertainment Company. Il sera dans certaines salles en 3D et 2D, et en IMAX à
travers le monde.
Pour les informations presse téléchargeables :
https://mediapass.warnerbros.com
4
AU SUJET DE LA PRODUCTION
DEESSE · GUERRIERE · LEGENDE
La force, la grâce, la sagesse et la fascination. Autant des qualités intrinsèques à Wonder
Woman, une des plus grandes super héroïnes de tous les temps mondialement connue. A la fois
archétype intemporel des DC comics et symbole mondial de la force et de l’égalité depuis plus de 75
ans, quelles sont ses origines et pourquoi l’état de l’humanité est-il si important à ses yeux ?
L’histoire hors du commun de cette héroïne commence par celle de Diana, le seul et unique
enfant sur Themyscira, une ile secrète offerte à son peuple par Zeus. Originaire du monde des
Amazones, Diana se prépare au combat depuis son enfance. Mais pour devenir une vraie guerrière,
il faudra s’armer de ses convictions et un arsenal exceptionnel afin de mener son combat sur le
champ de bataille le plus éprouvant du monde.
« C’est incontestablement le moment idéal pour amener Wonder Woman aux
spectateurs », explique Patty Jenkins, la réalisatrice. « Non seulement ses fans l’attendent depuis
longtemps mais je pense qu’en dehors de ce cercle, le public au sens large est prêt pour un Wonder
Woman. Les super héros font partie de la vie de beaucoup de gens ont fantasmé en se demandant
‘Et si moi aussi j’étais puissant ? Et si je pouvais vivre une épopée grisante et faire des choses
héroïques ?’. Personnellement, je l’ai fait aussi: j’avais sept ans quand j’ai lu Superman et ça a
chamboulé mon univers parce que j’avais l’impression d’être Superman. Le personnage avait
parfaitement saisi ce en quoi je croyais, et crois toujours, c’est-à-dire qu’il y a une part en chaque
être humain qui le pousse à améliorer le monde. »
Et ensuite il y a eu Wonder Woman : « J’ai regardé la série télévisée et Wonder Woman
était tout ce qu’une jeune fille rêve de devenir : forte, gentille, élégante, efficace et tout aussi
farouche qu’un garçon. C’est une vraie teigne mais en même temps elle représente l’amour, le
pardon et la bienveillance dans un monde si compliqué. Faire un film sur un super héros qui incarne
de telles valeurs est un honneur pour moi, » ajoute Patty Jenkins.
5
Le scénariste Allan Heinberg qui a signé une bande dessinée Wonder Woman pour DC
comics en 2006 et 2007, était ravi de faire partie du film. Il explique que « Wonder Woman a été
mon super héros préféré depuis la maternelle lorsque je regardais Super Friends à la télé le samedi
matin. Faire partie de l’aventure qui la porte à l’écran et travailler avec des gens aussi créatifs que
Patty Jenkins et Geoff Johns a été l’accomplissement d’un rêve pour moi. »
Gal Gadot qui incarne l’héroïne, explique ce qui l’a attirée au personnage : « Elle est
multiple et toutes ses facettes cohabitent merveilleusement. Et comme c’est la première fois que
l’on raconte l’histoire de cette icone, Patty et moi avons beaucoup parlé, » ajoute-t-elle. « Dans la
bande dessinée c’est une grande guerrière mais elle peut aussi être vulnérable, sensible, confiante
et perturbée… tout à la fois. Et elle cache jamais son intelligence ou ses sentiments.»
Bien que la bande dessinée de Wonder Woman créée par William Moulton Marston soit
sortie en pleine deuxième guerre mondiale, le film se déroule en 1918. Le producteur Charles Roven
explique pourquoi ils ont choisi la fin de la première guerre mondiale: «Il était très intéressant
d’établir une juxtaposition entre ce personnage féminin imposant, issue d’une tribu de femmes
puissantes et indépendantes, et les premières suffragettes de cette époque.»
« Deuxièmement, » ajoute Roven, « d’un point de vue visuel, les subtilités du début du
XXème siècle transmettent l’horreur de la guerre moderne. C’était la première guerre qui ne se
menait pas dans un combat rapproché mais plutôt de loin, avec une certaine distance. Auparavant,
même tirer sur quelqu’un devait se faire de près et il fallait donc affronter le regard de son
adversaire. Tandis que pendant la première guerre mondiale, on pouvait bombarder un endroit
sans même voir son ennemie ou toute autre chose que l’on détruisait. Tuer devenait plus facile.
Nous voulions que cette dynamique de machine de guerre soit toute neuve pour que notre
personnage s’y confronte. Jusque-là, Wonder Woman combattait des guerrières qui méritaient le
respect et l’admiration et tout à coup, elle fait partie d’une guerre où les héros n’existent pas parce
qu’il est impossible d’être un héros si on ne sait pas contre qui on se bat. »
Chose que Wonder Woman a du mal à comprendre. Le producteur Zack Snyder raconte qu’il
y a une pureté en Wonder Woman qu’il adore. « Elle n’a pas vécu une cassure, elle ne cherche pas à
se venger d’un tort et elle n’est pas motivée par quelque chose de sombre. Elle a eu une enfance
6
idyllique et on lui a appris que la vie a de la valeur. Elle devient une héroïne uniquement parce
qu’elle veut faire ce qui est juste, et ça c’est vraiment cool. Je pense que Patty Jenkins et Gal Gadot
ont trouvé le moyen d’exprimer cela dans le film. »
La productrice Deborah Snyder trouve que Patty Jenkins avait cette vision pour le film et,
plus encore, elle vouait une passion unique au personnage de Wonder Woman. « Patty était excitée
pendant tout le tournage, » se rappelle Snyder. « Elle admirait le personnage et se sentait investie
d’une mission. Avec toute l’équipe, elle voulait porter Wonder Woman à l’écran le plus sincèrement
possible. Il s’agit d’un personnage qui nous a précédés et qui durera bien après nous. Elle lutte pour
la liberté et la justice et croit en l’amour – ce qui la rend extrêmement percutante. »
Avant l’accident d’avion du Capitaine Steve Trevoir qui l’amène sur l’ile de Themyscira,
Diana n’avait jamais vu d’homme. Richard Suckle, producteur, explique que Diana a sauvé la vie de
Steve Trevor et celui-ci l’initie au monde des hommes en lui ouvrant les yeux sur le monde
extérieur. « C’est un superbe couple dans les règles de l’art et j’adore leur façon d’être dans le film.
Il y a une alchimie entre eux et le film parle de ça, en plus de l’aventure et de l’action. Il n’y a pas de
demoiselle (ou damoiseau) en détresse mais ils ont besoin l’un de l’autre, ils apprennent l’un de
l’autre, et ils sont égaux. »
« Dès leur rencontre, il y a une étincelle entre eux, » rajoute Patty Jenkins. « Le déploiement
de leur histoire d’amour est captivant et unique, surtout dans ce genre de film et à l’époque où
nous situons l’action. »
Chris Pine joue le rôle du Capitaine Steve Trevor et il a apprécié la parité présente entre les
deux personnages et ce que Diana apporte à son personnage. « J’avais l’impression de faire partie
de quelque chose d’unique allant bien au-delà d’un simple film de super héros : utiliser ce moyen
d’expression et ce type de narration audacieux pour raconter l’histoire d’une femme puissante dans
un monde d’hommes et de violence. Elle montre à mon personnage, un espion qui côtoie le mal de
près et baigne dans un univers toxique de moralité douteuse, qu’il y a toujours de la place pour
l’idéalisme et le désir de bien se comporter envers son prochain. C’est un film très à propos
aujourd’hui avec une vraie résonance dans notre monde. »
7
« Chaque super héros a ses forces et ses faiblesses, » affirme Patty Jenkins. « Mais le
plus génial chez Wonder Woman est sa gentillesse et son amour envers les autres. Toutefois, rien
de cela ne diminue à sa puissance, au contraire, ça l’augmente ! »
« Je dois défendre le monde puisque personne d’autre ne le fait ! »
—Diana de Themyscira
« Lorsque l’on découvre Diana, c’est une petite fille très courageuse et très vive mais aussi
un peu polissonne, » décrit la comédienne Gal Gadot. « Elle admire les guerrières amazones qui
l’entourent et veut devenir soldat comme elles. Malheureusement, sa mère, la reine Hippolyte est
très protectrice et ne la laisse pas s’entrainer. Néanmoins, Diana a une fougue en elle et il est
évident qu’elle n’en fera qu’à sa tête, qu’elle obtiendra ce qu’elle veut, par tous les moyens. »
La jeune révélation Lilly Aspell joue Diana à l’âge de huit ans, Emily Carey à douze ans et
ensuite Gal Gadot prend le relais. « Les deux filles ont fait un super travail pour incarner la jeune
Diana, » explique Gal Gadot. « Elles ont permis au spectateur de comprendre la détermination
qu’elle a en elle dès son très jeune âge, essentiel pour comprendre la femme qu’elle deviendra. »
Mais selon Patty Jenkins, c’est Gal Gadot qui correspond véritablement à l’image tant
attendue de Wonder Woman, à l’intérieur comme à l’extérieur. « Gal est vraiment la personne la
plus gentille, la plus belle, la plus dévouée que vous pouvez rencontrer. Son seul et unique but était
de rendre justice au personnage et totalement incarner Diana. »
Et ça n’a pas toujours été facile car la météo était fraiche, les entrainements et les scènes
d’action nombreux, et Gal Gadot figurait dans presque chaque scène. «Quand le tournage se
corsait, nous nous tournions vers Gal, » dit Patty Jenkins. « Elle a une force intérieure et un mental
d’acier qui lui permettent de tout traverser avec le sourire. Elle est étonnante. »
Gal Gadot remercie la réalisatrice de l’avoir aidé à garder le moral au beau fixe. « J’ai
vraiment eu de la chance d’avoir été sous la direction de Patty Jenkins, » précise-t-elle. « Elle est
drôle, chaleureuse, pétillante et talentueuse. Sa vision et sa passion sont totalement en harmonie
8
avec les miennes. Je me souviens de la première fois que nous avons discuté du film, de la vie, de
nos familles… il y avait tant de ressemblances entre nous. C’est tellement appréciable de travailler
avec quelqu’un avec qui on s’entend artistiquement. Et si parfois nous étions en désaccord, nous en
discutions et modifions nos points de vue dans l’intérêt de la scène. Je lui suis reconnaissante pour
son aide et pour son amitié. »
Diana sait instinctivement que sa place est parmi les guerrières et n’a pas l’intention d’en
démordre, prouvant ainsi qu’elle est bien la fille de sa mère puisque Hippolyte n’est pas devenue
reine par héritage mais par bravoure.
Connie Nielsen joue le rôle de la reine des Amazones et affirme qu’Hippolyte est vraiment
très courageuse. « La justice et la vérité guident son système de valeur et elle élève sa fille selon ces
mêmes préceptes,» explique la comédienne.
Il y a une vérité, néanmoins, qu’Hippolyte rechigne à reconnaitre : Diana est destinée à
devenir une grande guerrière. Elle ne veut pas que Diana se batte parce qu’elle sait ce que
représente la guerre et n’en veut pas pour sa fille. Toutefois, Diana veut être comme sa mère et
comme sa tante, la Générale Antiope, la plus grande guerrière amazone. Pour compliquer les
choses davantage, Antiope remet ouvertement en question la décision de sa sœur et entraine sa
nièce en cachette.
Robin Wright joue le rôle de cette Amazone prête à défier la reine. « Ses motivations sont
pures et pratiques, » défend Robin Wright. « Elle veut adhérer aux règles établies par sa sœur et
faire ce que commande sa reine, mais elle est aussi réaliste et son sixième sens lui indique que la
guerre approche, donc elle veut que Diana soit totalement prête. »
Même si Hippolyte éprouve un amour maternel sincère, il y a quelque chose d’hypocrite à
vouloir faire taire sa sœur. Robin Wright explique qu’Hippolyte sait que le silence équivaut
l’oppression. « Antiope trouve que sa protection est compréhensible mais aveuglante. Et Antiope,
contrairement à sa sœur, reconnait et respecte la puissance en Diana. »
9
Connie Nielsen défend son personnage en expliquant que les Amazones ont connu
beaucoup de mort et de douleur à cause de la guerre. Hippolyte n’a pas oublié qu’en dépit des
services rendus au monde, les Amazones ont été trahies parce que les hommes les craignaient. Elle
s’inquiète pour la sécurité de toute sa tribu, pas uniquement sa fille, car elle sait que les hommes ne
viennent jamais seuls mais en nombre. »
Gal Gadot a rapidement noué des liens avec sa famille d’Amazones. « Nous avions une façon
très fluide de rentrer dans nos personnages et nous nous sommes très rapidement senties à l’aise, »
explique-t-elle. « Connie et Robin partagent un certain nombre de qualités avec les femmes qu’elles
incarnent – Connie est très instruite, confiante et charismatique comme Hippolyte, et Robin est très
vive, facile à vivre et proche des enfants parce qu’elle est enfant dans l’âme. Et bien entendu,
Antiope est le mentor de Diana. »
En effet, Antiope entraine secrètement sa nièce jusqu’au moment où elle se fait prendre en
flagrant délit. Furieuse, Hippolyte la confronte et Antiope justifie ses actes. Elle évoque même le
nom de celui qu’Hippolyte redoute plus que tous: Arès. Antiope est convaincue que le dieu de la
guerre reviendra bientôt et Hippolyte, à court d’arguments, cède.
« Peut-on rêver d’un meilleur méchant ? » demande Deborah Snyder, une des productrices.
« Il est mythique et complexe, nous le connaissons tous, il effraie toute personne qui connait les
dieux grecques. »
Mais ce n’est pas Arès qui perturbera la sérénité des Amazones. Cette intrusion vient plutôt
du pilote américain, Capitaine Steve Trevor, l’homme dont le destin est d’emmener Diana loin de
son ile, et de l’œil protecteur de sa mère.
L’acteur Chris Pine décrit son personnage comme étant l’homme classique du début du
XXème siècle. « Il est espiègle et rugueux, ne se prend pas trop au sérieux, est pragmatique sans
être moralisateur, romantique sans être mielleux. Il est très motivé par sa mission et souhaite
rendre justice à ceux qu’il défend, mais n’est pas obligé de plaire à tous. C’est un original. »
10
Steve Trevor se rend compte qu’il a atterri sur une ile de guerrières fortes et il les respecte,
même s’il reste un peu perplexe. Contre son gré et grâce au Lasso de Hestia (lasso qui contraint à
dire la vérité), il dévoile son état d’espion et décrit en détail sa mission devant le Conseil des
Amazones.
Une fois qu’elle apprend que la guerre ravage le monde extérieur, Diana est convaincue que
ça ne peut qu’être l’œuvre d’Arès. Elle insiste pour que les Amazones s’engagent contre ce fléau.
« Mais quand Diana, idéaliste, se rend compte que sa mère ne veut absolument pas s’impliquer, elle
est étonnée et choquée, » explique Gal Gadot.
Diana a grandi avec l’histoire d’Arès et sait comment ce dieu de la guerre a corrompu les
hommes. Elle sait aussi qu’il incombe aux Amazones de le détruire, lui et tout ce qu’il représente.
Ainsi, leur mission est d’apporter la paix et l’amour à l’humanité. Parce que les Amazones,
expliquera-t-elle à Steve Trevor, sont la passerelle pour davantage de compréhension entre les
hommes.
« La reine Hippolyte a déjà fait se parcours, » raconte Patty Jenkins. « L’histoire lui a appris
qu’il se peut que l’humanité ne vaille pas la peine d’être sauvée, et ne vaut certainement pas la
mort. Mais Diana est encore jeune, elle a cette droiture qu’a la jeunesse, persuadée que leurs
convictions sont plus pures et plus profondes que celles de leurs parents. »
« En plus, » rajoute Gal Gadot, « Diana a envie d’aider, d’accomplir la destinée des
Amazones de façon plus proactive. L’arrivée sur l’île de Steve Trevor joue un rôle de catalyseur. Elle
ne peut pas rester en dehors tandis des milliers de vies innocentes sont sacrifiées. »
Elle partira. Elle doit partir. Elle peut faire la différence, elle en est certaine.
Un optimisme si candide est totalement nouveau pour Steve : « La guerre lui a ôté cette
innocence, » précise Chris Pine. « C’est un réaliste désabusé qui connait la bassesse morale des
humains et leur besoin de tuer bêtement, impitoyablement. Et voici cette femme avec sa foi
merveilleuse en l’avenir de l’humanité. Il ne comprend pas. »
11
Autre producteur Zack Snyder explique que ce point de vue critique sur Diana a son
importance dans l’histoire : « Nous devons voir Wonder Woman à travers les yeux du spectateur,»
dit-il. « Dans un sens, Steve Trevor représente le statu quo et doit être transformé par sa rencontre
avec Diana, tout comme nous espérons que le spectateur le sera lui aussi. Il doit commencer à voir
le monde à travers le regard de Diana. »
« Diana apporte à Steve, cet homme qui a vu le pire dans le monde, l’idée qu’il reste encore
de la place pour de l’idéalisme, » ajoute Chris Pine. « Quelle que soit la laideur de notre univers,
quelle que soit la désolation que nous rencontrons, il y a toujours la possibilité d’être juste envers
les autres et de protéger l’humanité. C’est ce à quoi nous devons nous accrocher et c’est ce qu’elle
représente. »
Steve a également un effet sur Diana. Gal Gadot remarque que son personnage désire
découvrir qui est Steve, et encore plus, connaître le monde dont il vient. « Lorsqu’elle arrive à
Londres, elle est totalement hors de son élément et quelque peu dépassée par tout ce qu’elle
découvre. Je pense qu’elle s’attendait à quelque chose de plus semblable à Themyscira. Elle dépend
beaucoup sur Steve pour apprendre à naviguer dans ces nouvelles eaux. »
Gal trouve aussi qu’il y a un parallèle entre la trame de l’histoire et son périple personnel.
« Je me sentais très à l’aise travaillant avec Chris, » se souvient-elle affectueusement. « C’était
positif pour moi parce que c’était mon premier rôle, tandis que lui a beaucoup d’expérience en tant
que comédien. Steve Trevor me guidait dans Londres mais Chris Pine m’a guidée à travers cette
nouvelle expérience. C’est vraiment un premier rôle masculin dans tous les sens du terme; il est
talentueux, intelligent et extrêmement drôle. Les gens ne savent pas à quel point il est drôle ! Nous
avons raté tellement de prises car il me faisait rire. »
Chris a également trouvé la collaboration avec Gal positive et il admire beaucoup sa
maitrise. « Gal nous a époustouflés. Physiquement elle est parfaite pour le rôle, et en plus je n’ai
jamais rencontré quelqu’un de plus travailleur qu’elle. C’est une très grande actrice et je suis très
content d’avoir travaillé avec elle. »
Quant à l’autre « meneuse » du film, la réalisatrice Patty Jenkins, Chris Pine la trouve
franchement incroyable. « Lorsque nous nous sommes rencontrés la première fois, elle s’est mise
en face de moi et a joué toute l’histoire pendant deux heures, » se souvient le comédien. « Elle était
12
tellement précise, elle parlait tellement bien et avec tellement d’emphase que j’aurais accepté le
projet rien que pour elle. »
Une fois à Londres, Diana et Steve se rendent vite compte que Diana détonne. En dépit de
sa grande cape, cette beauté sculpturale, légèrement vêtue ne passe pas inaperçue. Heureusement,
Steve a recours à sa très fiable et très compétente secrétaire, Etta Candy. Elle aidera Diana à se
déguiser en femme ordinaire.
« Etta Candy est un super personnage présent à travers toute l’histoire de Wonder Woman.
Son personnage évolue et prend différentes dimensions, en fonction de la relation entre elle et
Diana, » explique Patty Jenkins. « Elles deviennent même meilleures amies. Mais c’est en tant que
secrétaire dynamique qu’elle servait mieux le film. Parce qu’elle représente à la fois une personne
fiable dans un monde incertain, et renvoie à la femme ‘moderne’… de 1918. »
Lucy Davis joue le rôle de ce petit bout de femme qui, contrainte par les codes de la société
de cette époque, ne peut lutter qu’en se servant de ses principes. La comédienne se souvient
qu’après une première discussion avec Patty Jenkins, elle a fait des recherches et découvert que le
personnage faisait écho en elle. « Au premier abord, Etta est très différente de Diana.
Physiquement bien entendu, mais aussi parce qu’elle est issue d’un monde totalement différent.
Diana a été élevée par des femmes, dans un univers basé sur l’égalité, tandis qu’Etta vit dans un
monde appartenant aux hommes. »
En dépit des restrictions imposées aux femmes à cette époque, Lucy Davis a apprécié ce
retour en arrière car elle a toujours aimé les cours d’histoire, et la première guerre mondiale en
particulier. « Lorsque j’ai appris que l’action du film se déroulait à cette époque, j’étais ravie, »
raconte-t-elle. « Tout à coup nous étions en tournage dans Londres, avec des calèches et les
premières voitures et des gens en costumes d’époque partout. C’était fabuleux, je ne voyais plus
rien de l’époque d’aujourd’hui. Magique ! »
Lucy Davis évoque la scène où elle amène Diana faire un shopping, et se rappelle que la fin
de la séquence prend un ton grave étant donné que l’épée de Diana est confiée à Etta. « Nous
13
avions beaucoup rit ce jour-là et j’avais toutes les peines du monde à me concentrer et garder mon
sérieux. »
Pourtant cette scène est importante car cette épée, appelée Godkiller, est la clé pour que
Diana accomplisse la prophétie des Amazones : utiliser Godkiller pour tuer Arès. C’est pourquoi
Steve Trevor doit aider Diana à atteindre le front où la guerre fait rage, chose qu’il fera mais sans
l’autorisation du Ministère de la guerre. Tout au moins, sans autorisation officielle.
En effet, Sir Patrick le supérieur hiérarchique de Steve Trevor, fait partie de ceux qui
participent aux négociations pour un cessez-le-feu qui mettrait fin à la guerre. Sir Patrick, joué par
David Thewlis, comédien britannique de renom, est absolument opposé à ce que ce travail soit mis
en péril.
“Sir Patrick est entièrement focalisé sur la signature d’une armistice, » raconte David
Thewlis. Pour préparer le rôle, le comédien s’est inspiré de figures historiques et surtout de Sir
Arthur Balfour. « Patty et moi avons parlé de Balfour, homme politique travailliste qui avait l’allure
que nous cherchions. J’ai aussi étudié Clement Attlee, Premier Ministre après la deuxième guerre
mondiale. »
La première rencontre entre Diana et Sir Patrick se passe de la façon suivante : sans y être
conviée, Diana se glisse derrière Steve et entre dans une pièce où des hommes négocient l’éventuel
accord de paix. « Elle est attirée par mon personnage car à son avis, c’est le seul à tenir un discours
sensé, » explique David Thewlis. « Et Sir Patrick la perçoit comme étant ardemment ralliée à sa
cause, et donc utile. »
De ce fait, Sir Patrick propose de soutenir leur mission clandestine : Steve agira sur le terrain
et Etta le secondera depuis le bureau afin de ne pas éveiller les soupçons. Grâce aux fonds obtenus,
Steve ira en Belgique à la recherche de deux ennemis dangereux, le Général Ludendorff et son
chimiste préféré, Dr Isabel Maru.
Mais avant, Steve a besoin de renforts et il sait où les trouver. Il amène Diana dans un pub
malfamé et retrouve deux vieilles connaissances : Sameer le polyglotte, ancien soldat marocain
14
devenu agent clandestin, et Charlie, sniper redoutable, renvoyé de l’armée qui passe son temps à se
battre dans les bars. Diana est perplexe car à ses yeux Sameer n’est qu’un arnaqueur et Charlie tue
de loin – ce qui est extrêmement déshonorant selon le code des Amazones. Elle ne comprend pas
que Steve puisse faire confiance à de telles personnes, et se demande s’ils ont un bon fond.
On sait que la guerre crée de drôles de tandems mais dans ce cas, on pourrait même parler
de drôles d’alliés.
“Dans un monde parfait Sameer aurait été comédien ou artiste,” explique Saïd Taghmaoui
qui le porte à l’écran. « Il ne voulait pas devenir soldat et aborde son service militaire comme si
c’était un rôle. Il est rapide, il invente des histoires et il maitrise plusieurs langues - tout cela est
extrêmement utile à l’équipe. »
L’utilité de Charlie est possiblement moindre puisque lorsqu’on fait appel à ses services, sa
confiance flanche et ses mains tremblent. Ewen Bremner joue Charlie et nous explique pourquoi il a
été renvoyé de l’armée : inapte au combat, il souffre de ce que l’on identifie aujourd’hui comme le
stress post-traumatique. « Inversement à la vantardise et au culot de Sameer, Charlie s’effondrera
sur le champ de bataille à un moment critique. »
Au fond de la campagne belge, dans la nuit noire, Diana rencontre le dernier membre
douteux de l’équipe : c’est un énorme amérindien que l’on appelle tout simplement ‘Le Chef’.
Totalement neutre dans ce conflit, il agit comme un homme d’affaires indépendant qui profite du
marché noir. La guerre produit parfois une liberté étrange pour certaines personnes et Le Chef
trouve sa niche en transportant des marchandises de part et d’autre des frontières.
Le comédien amérindien Eugene Brave Rock incarne ce personnage placide, indifféremment
dans un camp ou dans l’autre, mais farouchement attaché à son indépendance : il n’y a que lui qui
décide. « C’est l’homme de la situation et il est libre ici, tandis qu’en Amérique il ne le serait pas, »
relate Eugene Brave Rock.
Le personnage est basé sur ces hommes qui ont choisi de combattre à l’étranger pendant la
première guerre mondiale. Patty Jenkins raconte son étonnement quand elle a appris que des
15
Amérindiens se portaient volontaires pour l’armée. Ayant tout perdu suite à l’injustice des Etats-
Unis, ils fuyaient l’horreur.
Le Chef comprend certaines facettes de Diana que d’autres ne voient même pas. « Les
autres voient une belle femme mais Le Chef comprend ce qu’elle est intérieurement parce qu’il
perçoit son âme, » ajoute Eugene Brave Rock.
Dr Isabel Maru (joué par Elena Anaya) est un autre personnage qui a vécu des horreurs mais
qui se rallie aux forces du mal. C’est une scientifique brillante payée par les allemands pour
développer des armes chimiques de destruction massive.
“Dr Maru déteste les faibles et déteste être faible, » décrit Elena Anaya. « Elle adore son
travail, mélange de science et de guerre, au point de le trouver divertissant. Elle pourrait travailler
jour et nuit, entièrement concentrée sur ces formules qui détruiront l’humanité. Si son visage est
défiguré, son âme l’est encore plus : elle n’a aucune empathie et son esprit est sombre et malade.
Ainsi, Lundendorff et elle se complètent bien. »
Ce formidable méchant, le démoniaque Général Ludendorff, est joué par Danny Huston qui
campe un personnage au cœur sombre. « Sa soif de vaincre est dogmatique, infaillible, acharnée et
ardente, » explique-t-il. « Il manque de compassion pour l’individu et n’a aucun scrupule à sacrifier
les masses pour arriver à ses fins. C’est donc une force malfaisante effroyable qu’il faut affronter. »
Toujours droit dans son uniforme couvert de médailles, Ludendorff “représente notre
fascination pour tout ce qui est décoration et apparat, » ajoute Danny Huston. « Son attitude, son
attachement à l’empire… si l’on regarde les allemands de la première guerre mondiale, on voit
qu’ils portent le rouge et le doré de la Rome impériale. Tous ces éléments font historiquement
partie de notre culture commune et nous ne pouvons pas les ignorer, même aujourd’hui. C’est ce
qui rendait ce personnage si fascinant.”
Lorsque Ludendorff aborde Diana, il prétend vouloir fêter la victoire (en dépit d’un accord
imminent) : « La guerre est un dieu qui réclame des sacrifices humain. En échange, la guerre donne
un sens à la vie des hommes et l’occasion de s’améliorer en dépassant sa petite condition morale. »
16
Ces paroles provoquent un vif émoi chez Diana : elle sait qu’elle doit l’arrêter autrement la
guerre ne finira jamais.
“Tu l’entrainera plus durement que toute autre Amazone. Cinq fois plus. Dix fois plus. Jusqu’à
ce qu’elle te dépasse!”
—Reine Hippolyte
Pour combattre le Dieu de la guerre, il fallait que Gal Gadot ressemble à une guerrière
amazone. « C’est la première fois qu’elle participe à une bataille, » avoue Gal. « Auparavant, elle ne
faisait que s’entrainer au combat. Maintenant, elle doit se défendre, et défendre les autres. »
Sachant que l’apparence physique était primordiale pour la crédibilité du personnage, Gal
Gadot s’est totalement investi lors des entrainements. « J’ai eu cinq mois d’entrainement avant le
tournage pour apprendre à monter à cheval, pratiquer des arts martiaux et faire d’autres activités
physiques, » décrit la comédienne. « J’ai travaillé avec des gens superbes qui m’ont inspirée et que
j’admire comme Ruda Vrba, mon coach, et Dan Naprous le dresseur de chevaux. C’était épuisant
mais au final j’étais en forme et prête. »
La transformation physique de plus ou moins 35 femmes, les deux premiers rôles et
d’autres rôles secondaires étaient la responsabilité de plusieurs entraineurs dont Ruda Vrba et
Mark Twight. « La transformation physique d’un personne pour un rôle est une exigence plutôt
conséquente, » précise ce dernier. « Nous avions toutes sortes de femmes avec toutes sortes de
pratiques physiques comme la danse, la gym, la natation, les arts martiaux et l’athlétisme. En
regardant certaines bouger, nous nous sommes dits ‘waouh, ça c’est une sportive’. »
Gal Gadot s’est entrainée à fond (musculation, cardio et nutrition adaptée) avec d’autres
membres du casting, des cascadeurs et des athlètes jouant des Amazones : la comédienne
norvégienne Lisa Loven Kongsli (Menalippe); l’ougandaise Florence Kasumba (la sénatrice Acantha);
Ann Ogbomo (Philippus); la championne de boxe Ann J. Wolfe (Artémis); l’experte en Wushu
Samantha Jo (Eubée); la championne de CrossFit Brooke Ence (Penthiselea); la Pen athlète Jenny
Pacey; et le champion d’athlétisme Moe Sasegbon. Même Lilly Aspell, âgée de huit ans et déjà
17
championne d’équitation, a suivi un programme de préparation physique pour son rôle de Diana
enfant.
Il y avait aussi beaucoup de préparation au combat avec des armes et des chorégraphies
pour les scènes de bataille compliquées, mises au point par Damon Caro, le cascadeur-en-chef. Les
femmes ont pratiqué le tir à l’arc, l’escrime, l’équitation et les arts martiaux. C’était à la fois
individuel et collectif.
“Il s’agissait d’un cheminement unique à chaque femme dont les étapes étaient partagées,”
explique Mark Twight. «Toute épreuve peut être surmontée quand on a but commun. J’ai remarqué
plus d’émotion chez les femmes que chez un groupe de gars en concurrence. Ils sont plus brutaux et
dans un esprit de vaincre, même si je ne veux pas dire que nous sommes moins développés
émotionnellement. Nous ne le montrons pas, c’est tout. Mais les femmes partagent davantage,
elles ont un esprit ‘nous sommes dans le même bateau’. »
“Il y avait des épreuves par équipe mais elles ne les abordaient pas dans un esprit type ‘nous
allons gagner et ça veut dire que nous sommes supérieurs’. C’était plutôt ‘nous nous rendons plus
forte en nous dépassant les unes et les autres’. »
Et les résultats étaient significatifs. Selon Connie Nielsen, « c’était incroyable de galoper sur
la plage avec des femmes que l’on soutient, respecte et aime. Vous ne pouvez pas imaginer la
camaraderie étonnante qui régnait sur ce film. Nous étions comme larrons en foire. »
Au moment du tournage, Connie Nielsen a aussi découvert une nouvelle assurance en elle :
« Lors des scènes de combat, nous portions des armures très lourdes et il faut faire confiance à sa
force physique pour que le corps fasse ce qu’il doit faire. C’était incroyablement enrichissant. »
Le producteur Charles Roven se souvient de la première fois qu’il a assisté à la procession
équestre des Amazones: « Une cavalerie d’Amazones par excellence et je peux vous dire que les
armures brillaient. Elles méritaient toutes leur titre de guerrière. »
“Bienvenue à Londres.” –Steve
18
“Mais c’est horrible!” –Diana
“Ce n’est pas pour tout le monde.” –Steve
Pour porter Wonder Woman au grand écran de façon grandiose, Patty Jenkins s’est
entourée d’une équipe qui pouvait l’aider à créer l’ambiance et le look du film. Il y avait le directeur
de photographie Matthew Jensen, la chef décoratrice Aline Bonetto, la créatrice de costumes Lindy
Hemming, le monteur Martin Walsh et le directeur des effets spéciaux Bill Westenhofer.
« Le plus important pour la réalisation est d’articuler sa vision, et ensuite de trouver les
bons partenaires, » explique Patty Jenkins. « Après, il faut que ces partenaires aient leurs mot à dire
et apportent aussi des choses auxquelles je n’ai pas pensées. Matthew est un grand créateur, une
légende en devenir ; Aline a une créativité et une attention au détail qui m’époustoufle ; Lindy a un
merveilleux don pour définir un personnage en l’habillant ; le monteur Martin est un conteur
élégant et fluide ; et Bill est un magicien des effets spéciaux. »
L’équipe a adhéré au défi de créer le premier monde des supers héros DC. En tête de liste
des choses à faire se trouvait l’île paradisiaque de Themyscira où vivent les Amazones.
Les origines de l’île se trouvent dans la mythologie grecque mais Patty Jenkins trouvait
l’architecture gréco-romaine traditionnelle trop masculine et peut être trop commune. Lorsque la
bande dessinée est sortie, les gens voyageaient moins et donc la Grèce et Rome paraissaient
complètement exotiques. « Je voulais que notre Themyscira émerveille : un lieu fantastique mais
qui semble réel néanmoins… ni primitif, ni futuriste non plus,» précise Patty Jenkins.
Le résultat donne des bâtiments en pierre avec des lignes plus courbes, presque rondes. Il y
a un fleuve et des cascades rappelant les jardins de Babylone. C’est vert, tranquille mais imposant
néanmoins, et domine le paysage et la mer. Comme à l’image des Amazones, l’ile est imposante
mais chaleureuse, un véritable oasis d’espoir.
A la fois ancienne et exotique, Themyscira devait aussi satisfaire certaines fonctions : il
fallait une plage suffisamment large pour y tourner une scène de bataille avec les Allemands ; il
fallait qu’il fasse suffisamment chaud pour tourner en costumes courts et légers ; il fallait une
19
falaise ; et avant tout, il fallait que le lieu soit aussi beau que nos rêves de paradis. La difficulté pour
Aline Bonetto était de trouver un tel endroit. « Qu’est-ce que Themyscira ?» se demanda-t-elle.
« Un lieu avec une belle vue et un paysage côtier, mais plus préservé qu’un lieu de vacances. Il doit
être sauvage, rocailleux, vert… Malheureusement, toutes les belles plages au pied de grandes
falaises disparaissent avec la marée et donc restent inaccessibles pendant toute une partie de la
journée. De plus, le tournage se passait en mars et les températures restent fraiches en Europe à
cette période. »
Avec de tels défis à relever, la chef décoratrice et le régisseur général Charles Somers ont
étudié pas moins de 47 choix dans différents pays, avant de trouver ce qu’ils cherchaient : la côte
amalfitaine en Italie. "Le temps en Italie est magnifique, la mer est bleu-vert, il n’y a pas trop de
marée et pas trop de vagues. L’équipe des effets visuels a rajouté quelques falaises en post-
production et tout était parfait, » raconte Aline Bonetto.
Mais, tout comme Diana, les créateurs ont dû abandonner leur palette de bleu-ciel et vert-
bouteille pour créer les gris et marrons du Londres industriel de la première guerre mondiale. Selon
le producteur Richard Suckle, « Le film est un carnet de voyage dans la mesure où l’on passe d’un
paradis en Grèce antique à Londres au début du XXème siècle et une société motivée par
l’invention, l’entreprise et le business, à la Belgique dévastée par la guerre. Et nous voyons tout à
travers le regard de Diana, nous le découvrons avec elle. »
Lorsque Diana et Steve arrivent à Londres, Steve va directement au grand magasin
Selfridges pour trouver une tenue plus… appropriée… pour Diana. L’équipe n’a pas obtenu
l’autorisation de filmer dans le magasin, trop fréquenté. « A la place, nous avons tourné les
extérieurs à Victoria House du même architecte, » précise Aline Bonetto.
La Australia House a servi pour les intérieurs, après quelques modifications pour restituer
l’ambiance du magasin en 1918. « Dès que je l’ai vu, j’ai su que nous tenions notre décor, » explique
Aline Bonetto. « C’est un bâtiment magnifique mais pas trop décoré, très beau et sobre. C’était sans
aucun doute notre Selfridges. »
20
Le deuxième décor important de Londres était la gare de Paddington : ayant été modernisée
lors des derniers jeux olympiques, la gare même était difficilement exploitable. Pour autant, les
gares provinciales où se trouvaient les wagons vintage ne correspondaient pas plus. Finalement, le
choix s’est arrêté sur la gare de King’s Cross, construite en 1852 mais récemment restaurée. De
plus, King’s Cross a un toit en verre comme celle de Paddington qui éviterait du travail en post-
production.
Toutefois, tout était encore à faire car fermer deux quais pendant deux jours dans une des
gares les plus fréquentées de Londres est un sacré défi. Le transport des wagons vintage était un
autre obstacle à surmonter, car la Bluebell Railway Trust se trouve à Sheffield Park dans le East
Sussex, à presque 65 kilomètres de Londres. C’était la première fois en 50 ans que la Bluebell donne
l’autorisation pour faire passer leurs wagons sur le réseau principal ferroviaire.
On retrouve d’autres wagons Bluebell dans les scènes de l’aérodrome belge et dans l’usine
du Dr Maru (tournées dans l’obsolète Royal Air Field Heyford d’Oxfordshire). Cette fois, une
authentique locomotive datant de la première guerre mondiale a été mise en service : entre 1914
et 1925, 200 furent construites à Paris, et il en reste uniquement 2 aujourd’hui.
L’usine du Dr Maru se trouvait dans l’Empire ottoman. Le décor contenait presque 4000
petites étagères avec des bombes et lors du tournage, l’équipe a organisé une tombola où il fallait
deviner le nombre de bombes sur les étagères. Malheureusement, pour décerner un gagnant, il a
bien fallu que quelqu’un compte le tout.
D’autres décors britanniques ont été utilisés pour le tournage : les studios Warner Bros. à
Leavesden; la ferme Luton Hoo utilisée pour le Veld et l’installation militaire de l’Empire Ottoman;
le fort Tilbury pour les extérieurs de l’installation militaire; la foret Bourne dans le Surrey pour la
foret en Belgique; le château Arundel dans le West Sussex pour les extérieurs du château belge
réquisitionné par le haut commandement allemand ; l’école artistique de Central Martin à King’s
Cross pour les intérieurs du haut commandement ; Hatfield House’s Long Gallery pour l’importante
scène de gala; et One Great George Street à Londres pour le Ministère de la guerre.
21
Patty Jenkins avoue qu’étant donné l’ambiance générale et le look du film, elle était plutôt
inquiète quant à l’époque historique. « Les productions sont tellement au point pour reproduire
cette période historique que le public a de grandes exigences. » La réalisatrice se demandait ce qui
pourrait différencier les décors de son film et ceux des autres. Elle a trouvé la réponse dans les
œuvres de John Singer Sargent, peintre de l’époque. « Il avait un sens des couleurs et de l’éclairage
très fort et tout à fait conforme qui plairait aux sensibilités modernes. Ses œuvres nous ont
beaucoup aidés. »
Le directeur de la photographie, Matthew Jensen, confirme qu’il n’était pas facile de placer
Wonder Woman dans l’époque. « Un film qui se déroule à cette époque à une expression visuelle
très précise, qu’il s’agisse des costumes, des décors ou des éclairages. Mais le public d’un film à
super-héros a des attentes plus modernes. Alors, comment s’adresser aux deux ? Voilà notre défi :
coller à l’époque tout en la dépassant. Patty répétait inlassablement qu’il ne s’agissait pas d’un film
d’époque mais d’un film moderne qui a lieu en 1918. »
C’est pourquoi l’équipe a décidé d’éviter les couleurs saturées, habituellement utilisées
pour évoquer la nostalgie, et on fait des choix plus intenses et modernes. Matthew Jensen a
remarqué que John Singer Sargent avait une approche très moderne à la lumière dans ses portraits.
« Il utilisait une douce lumière frontale en trois quarts qui tombe rapidement dans l’obscurité
derrière le personnage. Ca a influencé l’éclairage que j’ai utilisé pour les visages, nous n’avons pas
utilisé beaucoup de contre-jours et nous avons essentiellement travaillé avec une seule source de
lumière. Une fois notre lumière principale établie, nous avons expérimenté avec de la couleur dans
les ombres et des choses comme ça. »
« Nous avons aussi rapproché les objectifs grands angles des personnages, ouvrant l’espace
autour d’eux, » explique le directeur de la photo. D’autres techniques et équipements modernes
étaient utilisés comme de hautes prises de vues qui descendent en contre-plongées et tournent
vers le haut, ou des caméras qui suivent Wonder Woman tandis qu’elle virevolte. « De ce point de
vue, nous n’étions pas cantonnés à une interprétation classique d’un film d’époque, » conclut le
directeur de la photographie.
22
L’équipe de prises de vues a bénéficié du Hydrascope Telescopic Crane (grue télescopique
haute de 22 mètres) : elle est unique en son genre au Royaume Uni et il en existe que 5 dans le
monde entier. La grue pèse 7,300 kilos et monte à 25 mètres lorsque totalement déployée. Elle a
une mise à l’horizontal automatique et peut être activée par une seule personne et un joystick. La
base passe par une porte double classique, le tout résiste à l’eau et peut être utilisé sous toute
condition météorologique.
Le parti pris artistique était de tourner sur pellicule : Matthew Jensen affirme que « le
numérique est très apprécié mais il n’en n’était pas question pour nous. Patty aime beaucoup la
pellicule, moi aussi. Elle a un poids et une densité qui n’est pas la même. L’un n’est pas supérieur à
l’autre, c’est juste qu’il en découle des choses différentes, un autre ressenti. »
Et pour du véritable vintage, la photo «rétro» de Wonder Woman, Steve Trevor et leur
équipe au Veld, le photographe Stephen Berkman a eu recours au collodion humide, un procédé
mis au point au Royaume Uni en 1851.
“Pose l’épée s’il te plait.” –Steve
“Elle ne va pas avec l’ensemble.” –Etta
Gal Gadot/Wonder Woman avait déjà fait une apparition dans Batman v Superman : l’aube
de la justice et portait une armure dessinée par Michael Wilkinson. De ce fait, il était impératif de
garder les éléments principaux de cette armure comme la cuirasse, le corset et la jupe. La créatrice
de costumes Lindy Hemming a donc peu modifié. Elle a augmenté les rouges, bleus et dorés mais
moins que dans la version bande dessinée. De plus, pour faciliter les cascades, Lindy a changé la
matière et la construction du vêtement pour qu’il soit plus léger, plus fluide et plus confortable
pour les scènes d’action.
D’autres ajustements comme une légère doublure en fourrure ont été conçus pour tenir
compte de la météo anglaise hivernale, peu propice au costume traditionnel de la guerrière
amazone. Lindy Hemming a rendu le costume plus chaud, du moins la partie qui couvre Gal Gadot.
Et la créatrice a aussi créé la belle cape noire en laine d’agneau et mohair que Diana porte lors de
son voyage.
23
« Je pense que je n’avais pas anticipé que nous allions tourner un Wonder Woman en
Angleterre en plein hiver, » avoue Gal Gadot en riant. « Nous avions plusieurs décors et Wonder
Woman est toujours légèrement vêtue. Je me suis dit ‘OK, il fait froid’ mais j’étais tellement
déterminée, tellement concentrée sur le récit que je ne pouvais tout simplement pas ressentir le
froid. Tout au moins pas avant la fin de la journée. »
La conception des gants, des jambières, de la tiare et des bracelets restent inchangés sauf la
matière pour correspondre à son armure. Le lasso de Hestia a été réutilisé, mais le bouclier et
l’épée ont été modifiés. Le chef accessoiriste Terry Wood explique que ce fut une décision
importante prise par la décoratrice Anna Lynch Robinson parce que l’épée et le bouclier font partie
intégrante de l’histoire. « Nous n’avions pas le droit à l’erreur parce qu’ils font partie des éléments
qui restent en mémoire. »
Elevé au grade de ‘Godkiller’ (tueur de dieu), ce cadeau de Zeus aux Amazones, l’épée de
Wonder Woman doit avoir un look d’un autre monde tout en étant utilisable par un guerrier
humain. La lame était en aluminium couvert de vinyle imprimé et ensuite trempé dans un bain
d’acide et gravé pour lui donner une patine ancienne. La poignée a été façonnée à la main et
moulée dans de la résine de fibre de verre mélangée à de la poudre de bronze et de cuivre. Craig
Narramore, le modéliste en chef trouve que le résultat « est une surface qui peut être polie comme
tout métal et sur laquelle on peut mettre du vert-de-gris parce qu’elle vieillit de la même façon. En
plus, c’est un peu plus léger et nous pouvons créer toutes les épées nous-mêmes plutôt que de les
envoyer en fonderie. »
Il y a eu plusieurs versions de Godkiller pour les besoins du film : « Des modèles courts, des
longs, des ‘slim’, ou uniquement la poignée, » raconte le chef accessoiriste Terry Wood. « Il y avait
des lames et des demi lames et pareil pour le bouclier. Nous avions des boucliers mous, d’autres en
caoutchouc, d’autres très légers en mousse. Tout dépendait de la scène et de ce que Patty Jenkins
trouvait visuellement juste. »
24
Le bouclier restait d’un style grec ancien et géométrique, tel que dessiné par Michael
Wilkinson dans la version originale. Les motifs évoquent l’architecture et le design du palais à
Themyscira.
Mais il y avait aussi deux boucliers pour les effets spéciaux lors des combats de Wonder
Woman contre les allemands: un pour les plans de face et l’autre pour ceux de dos. Les deux étaient
en fibres Kevlar, garnis d’un mécanisme qui vibre et d’un autre qui lance jusqu’à 48 étincelles. Les
effets spéciaux imitaient les projectiles détournés lorsqu’elle essuie beaucoup de tirs. « Nous les
contrôlions à distance, » explique Mark Holt, responsable des effets spéciaux. « Chaque étincelle
était déclenchée individuellement et nous pouvions émettre soit une séquence d’étincelles
(lorsqu’elle est sous une pluie de tirs), soit une pulsation d’étincelles (pour des tirs plus
sporadiques). »
Lindy Hemming, la créatrice de costumes, devait relever un autre défi : rendre les
habitantes de Themyscira forte mais féminines, et surtout merveilleuses. « Nous voulions qu’elles
soient visiblement d’un monde antique et très belles mais aussi libre, physiques et fortes, » se
rappelle Lindy. « Et pas surfaites. Ce sont des femmes ayant une vie simple et belle qui ne
manquent de rien. Je voulais qu’elles aient un look très décontracté et en harmonie avec leur
environnement. »
« Ce sont des gens pratiques, » rajoute Patty Jenkins. « Si elles portent une cape, c’est pour
avoir chaud. La cape ne pouvait donc pas être trop décorative mais rester belle. » L’équipe s’est
demandée comment elle ferait pour choisir un vêtement étonnant, puissant mais pas trop masculin
pour évoquer une telle civilisation.
Il fallait aussi intégrer le costume de Wonder Woman qui existait dans Batman v Superman
afin d’assurer une continuité. Lindy Hemming explique qu’elle a choisi de travailler à l’envers et
partir du principe qu’à un moment, Diana porterait la première armure Wonder Woman. « Je savais
que nous devions créer un monde qui correspondrait à ce premier costume donc j’ai travaillé avec
Aline pour s’assurer que les armures de Themyscira correspondent. »
25
Le parti pris adopté était de montrer l’isolement de Themyscira à travers les vêtements et
les armures des Amazones, comme s’ils « avaient été confectionnés à l’époque où elles fondèrent la
colonie,» explique Lindy Hemming. « Ces femmes vivent seules sur cette ile depuis des milliers
d’années, de quelles technologies disposaient-elles pour fabriquer des vêtements et une armure ? »
Lindy et son équipe ont donc choisi des tissus naturels comme le lin ou la soie, le cuir et des métaux
comme l’or, l’argent, le cuivre et des alliages. Tout a été confectionné main en utilisant des
méthodes artisanales traditionnelles. Par exemple, les casques des Amazones était en aluminium et
cuivre et sculptés par un armurier. L’armure corporelle a été faite par deux artistes spécialisés en
finitions de cuir ou de faux métaux.
Le cuir est cuit à la vapeur et ensuite moulé sur des mannequins grandeur-nature fabriqués
à partir de scan des comédiens. Cependant, bien que ce procédé assure une coupe très précise, les
comédiennes connaissaient des changements corporels suite aux entrainements intensifs
nécessaires pour les rôles. « Nous avons dû faire beaucoup d’ajustements pour tenir compte des
musculatures qui se développaient, » se souvient Lindy Hemming. «C’était intéressant de voir
comment les différents corps se développaient selon les morphologies. Sur le même champ de
bataille, il y avait des femmes très musclés et d’autres plus filiformes et c’était merveilleux de voir
que tous ces corps étaient tous différents mais tous très puissants. »
Pour faciliter les scènes de combat, les armures devaient posséder de la flexibilité. Les lacets
des corsets en cuir ont été élastifiés pour permettre la respiration et pour que les différents
morceaux puissent s’articuler ou se rabattre, surtout lorsque les femmes s’assoient, montent à
cheval ou combattent. Et les bretelles étaient astucieusement maintenues par des aimants décorés
en rivets pour que le métal ne frotte pas trop la peau. Et pour ajouter de la souplesse. »
Une fois les conceptions validées, il fallait penser à la confection en masse. « La conception
n’était que le début, » explique Lindy Hemming. « Il fallait ensuite prendre en compte l’action et le
nombre de personnes qui porterait chaque costume. Il y avait toujours un modèle parfait que nous
appelions le ‘héro’, à partir duquel il fallait créer des copies pour les cascadeurs - mais avec des
matières plus souples comme du caoutchouc ou de l’uréthane. Il fallait aussi faire des modèles qui
résistaient au feu ou à l’eau et bien entendu, tous devaient être à l’identique. Chaque trace de
26
peinture, chaque pli du tissu devait être le même pour qu’au montage on ne puisse pas distinguer
un comédien d’un cascadeur. »
Pour les hommes dans le film, Lindy avait un autre genre de défi : il fallait des garde-robes
distinctes pour chaque personnage (Steve Trevor, Charlie, Sammy, Le Chef…). Tous leurs vêtements
ont été confectionnés sur mesure avec des tissus de chez Abraham Moon & Sons Ltd., ou Fox
Brothers and Co qui produit des lainages anglais artisanaux. Les kilts de Charlie ont été faits en
Ecosse.
Il y a toutefois un ensemble dans la garde-robe de Diana qui n’est par typiquement
amazonien. A son arrivée à Londres, lors du shopping chez Selfridges avec Etta, Diana est perplexe
devant le code vestimentaire édouardien. Pour finir, les deux femmes se mettent d’accord sur une
tenue militaire anglaise (qui constituait le premier effort national à la confection d’un uniforme
pour les femmes de l’armée). D’un point de vue pratique et symbolique, c’est un camouflage parfait
pour Diana, même si elle ne passe toujours pas inaperçue. Steve Trevor rajoute une paire de
lunettes pour parfaire le déguisement. Plus tard dans l’histoire, Lindy Hemming aura l’occasion de
l’habiller dans une très élégante robe bleue en soie. « Il y avait beaucoup de costumes à créer pour
la partie qui se passe en 1918, du champs de bataille à la salle de bal, » résume Lindy Hemming.
“Tu te trompes sur elles. Elles sont tout ce que tu dis…. mais beaucoup plus encore »
—Wonder Woman
Après le tournage, Patty Jenkins a travaillé étroitement avec le monteur Martin Walsh. « Martin et
moi étions tellement complices qu’il pouvait presque lire dans mes pensées. Il a compris quelle
histoire nous voulions raconter et savait faire en sorte que chaque moment soit lyrique – d’un point
de vue narratif, visuel et musical.
Patty Jenkins a fait appel au compositeur Rupert Gregson-Williams pour transmettre en
musique les qualités de Wonder Woman, au gré de ses apparitions dans le film. « Patty et moi
avons travaillé ensemble pour trouver les thèmes musicaux du film, » raconte-t-il. « Elle a une très
bonne oreille et m’a aiguillé très en amont sur des couleurs musicales en affinité avec les
personnages. Wonder Woman est une histoire qui raconte les origines de Diana: on la rencontre
27
avant même qu’elle comprenne ses pouvoirs et donc son thème devait refléter son innocence et sa
naïveté. Durant le film, elle se transforme de jeune fille en femme qui trace son chemin. »
Le compositeur a utilisé de nombreux instruments dans sa partition comme par exemple
“un mélange d’orchestre, percussions du monde et voix pour Themyscira, et au fur et à mesure que
Diana grandissait, j’ai utilisé un violoncelle électrique et davantage de couleurs électroniques, »
raconte Rupert Gregson-Williams. « A la fin du film, nous avions un orchestre, un chœur entier, des
percussion et une palette électronique pour exprimer toute la gamme de ses émotions. »
D’après Patty Jenkins, la composition n’était pas simple mais “Rupert Gregson-Williams était
à la hauteur. Il a relevé le défi et crée un monde de thèmes et de textures qui coulent de façon
naturelle de l’histoire et du personnage. »
Une icône féministe pour certains, un exemple d’amour, de sagesse et de justice pour
d’autres et une guerrière intrépide qui combat aux cotés des hommes… Wonder Woman et tout
cela et beaucoup plus encore. Lorsque nous la découvrons, son expérience, ou plutôt son manque
d’expérience, résultent en une soif de découverte et une passion pour aider les autres. Diana est
extrêmement compatissante et capable de voir le monde avec un esprit de découverte. Elle œuvre
pour le bien parce qu’elle y croit dur comme fer.
“Diana est différente des autres super héros premièrement parce que c’est une femme,
mais principalement parce que son sens de la justice la rend unique, » explique Gal Gadot. « Elle
veut débarrasser le monde du mal en luttant contre les méchants et surtout, elle veut inciter les
humains à donner le meilleur d’eux-mêmes. Et elle accomplit cela à travers l’amour, l’espoir et la
grâce. »
Patty Jenkins est d’accord et rajoute: “Si seulement nous pouvions tous voir le monde à
travers les yeux de Diana. Elle voit le côté obscur du monde mais sait aussi que l’humanité a un
grand potentiel et une grande beauté. Elle a la puissance d’une déesse, un cœur débordant de
compassion et nous voulions lui créer une histoire riche, pleine et divertissante à laquelle tout le
monde peut s’identifier. C’est une belle aventure et j’espère que les fans, anciens et nouveaux,
l’adoreront ! »
28
LE CASTING
GAL GADOT (Diana / Wonder Woman) est en voie de devenir le talent le plus intéressant et
le plus convoité d’Hollywood. La première apparition de Wonder Woman était dans Batman v
Superman : l’aube de la justice, et Gal Gadot rependra le rôle pour le tout premier Justice League
qui sortira en novembre de cette année.
L’année 2016 a été prolifique pour Gal Gadot qui a joué dans trois films. Triple 9 de John
Hillcoat est un thriller qui parle de policiers corrompus contraints par la mafia russe à effectuer un
braquage extrêmement risqué ; Criminal – un espion dans la tête d’Ariel Vromen avec Ryan
Reynolds, Kevin Costner et Gary Oldman est un film d’action sur un détenu qui reçoit la mémoire et
le savoir-faire d’un agent de la CIA décédé ; et Les Espions d’à côté de Greg Mottola avec Jon Hamm,
Isla Fisher et Zach Galifianakis est une comédie.
En 2009, Gal Gadot a fait sa première apparition dans un film américain en tant que Gisèle
dans Fast and Furious 4, rôle qu’elle reprendra dans Fast and Furious 5, Fast and Furious 6 et Fast
and Furious 7.
En 2010 elle a joué dans Knight and Day avec Tom Cruise et Cameron Diaz où elle tient le
rôle de Naomi, la ‘femme’ de main de l’ennemie de Tom Cruise. La même année, elle joue Natanya,
la petite amie israélienne de Holbrooke, joué par Mark Whalberg, dans Crazy Night, une comédie
romantique.
Né à Tel Aviv, Israël, Gal Gadot a remporté le titre de Miss Israël en 2004 et a représenté son
pays au concours de Miss Univers. Sa carrière de comédienne a rapidement suivi, grâce au premier
rôle de la série télévisée israélienne Bubot (Poupées).
CHRIS PINE (Steve Trevor), parmi les comédiens les plus en vogue à Hollywood, il a plusieurs
films importants à l’affiche et son expérience est toute aussi étendue que versatile.
Il était récemment à l’affiche aux côtés de Jeff Bridges et Ben Foster dans le succès critique
Comancheria qui a été cité aux Oscars, Golden Globes et Critic’s Choice dans la catégorie meilleur
film. Il a récemment terminé l’adaptation du livre A Wrinkle in Time, réalisé par Ava DuVernay. Avec
Reese Witherspoon, Zach Galifianakis et Mindy Kaling, l’histoire suit trois enfants qui cherchent leur
père après sa mystérieuse disparition.
29
Prochainement, Chris Pine sera dans la nouvelle saison de la comédie TBS Angie Tribeca
créée par Nancy et Steve Carell. Il jouera le rôle de Dr. Thomas Hornbein, un tueur en série
incarcéré qui aidera Angie à traquer un autre serial killer.
Récemment, il a repris le rôle de Capitaine James T. Kirk pour Star Trek Beyond (il avait
précédemment joué dans Star Trek et Star Trek Into Darkness). Il figure aussi au générique de films
tels The Finest Hour, l’histoire véridique d’un sauvetage audacieux par les garde-côtes américains,
dans Z for Zacharia avec Chiwetel Ejiofor et Margot Robbie, et Comment tuer son boss 2 avec Jason
Bateman, Charlie Day, Jason Sudeikis, Jennifer Aniston, Jamie Foxx et Kevin Spacey. Il a joué avec
Meryl Streep, Emily Blunt, Johnny Depp et Anna Kendrick dans la comédie musicale nominée aux
Oscars et aux Golden Globes Promenons-nous dans les bois de Rob Marshall, et dans la série Netflix
Wet Hot American Summer,
De plus, il a joué le rôle-titre dans The Ryan Initiative réalisé par Kenneth Branagh aux côtés
de Keira Knightley et Kevin Costner; le film d’animation Les Cinq légendes; People like Us avec
Michelle Pfeiffer, Elizabeth Banks et Olivia Wilde; Target avec Reese Witherspoon et Tom Hardy;
Unstoppable avec Denzel Washington et réalisé par Tony Scott; Infectés; le film pédagogique
d’animation Quantum Quest: A Cassini Space Odyssey; Bottle Shock de Randall Miller; le film
indépendant Small Town Saturday Night de Ryan Craig; Mi$e à prix de Joe Carnahan; Blind Dating
avec Eddie Kaye Thomas et Jane Seymour; la comédie romantique Lucky Girl avec Lindsay Lohan; et
Un mariage de princesse avec Anne Hathaway.
Tout aussi prolifique au théâtre, Chris Pine a joué dans The Lieutenant of Inishmore de
Martin McDonagh au Mark Taper Forum de Los Angeles. En mars 2011 il a été récompensé meilleur
premier rôle par le L.A. Drama Critics Circle pour ce rôle. Farragut North avec Chris Noth à la Geffen
Playhouse de Los Angeles lui a valu une nomination aux Ovation Awards. Il a aussi joué dans la
production de Fat Pig de Neil LaBute, The Atheist un one-man show off Broadway, de multiples
pièces au Williamstown Theatre Festival et maintes autres productions.
En 2013, les CinemaCon Awards l’ont décrété Male Star of the Year.
Chris Pine est diplômé de l’université de Californie à Berkeley. Ses parents sont les
comédiens Gwynne Gilford et Robert Pine et sa grand-mère Anne Gwynne, était célèbre dans les
années 30 et 40.
ROBIN WRIGHT (Antiope) est une talentueuse comédienne primée ainsi qu’une
philanthrope qui a su s’imposer à Hollywood. On peut la voir aux côtés de Kevin Spacey dans House
30
of Cards, la série Netflix tant acclamée, Robin Wright ne se contente pas de jouer dans la série mais
est aussi productrice exécutive et réalisatrice (elle a réalisée huit épisodes au total). Les critiques
ont été dithyrambiques au sujet de son interprétation du personnage Claire Underwood et en 2014,
2015 et 2016, elle a été nominée meilleure actrice (meilleure interprète féminin) aux Golden Globes
et l’emporta en 2014. En 2015 et 2016, elle a été citée dans deux catégories aux Screen Actors Guild
Awards (meilleure interprétation). Elle a aussi reçu une nomination aux Emmy en 2013, 2014 et
2015 pour un premier rôle exceptionnel dans une série dramatique.
Outre les récompenses académiques pour la télévision, Robin Wright a aussi conquis les
critiques du grand écran. Sa prochaine apparition au grand écran sera dans Blade Runner 2049. En
2010, la presse a loué son interprétation de Mary Surratt dans le film captivant de Robert Redford,
La Conspiration. En 2009, les critiques ont fait l’éloge de son travail dans le film de Rebecca Miller
Les Vies privées de Pippa Lee et dans Le Drôle de Noel de Scrooge de Robert Zemeckis.
Le talent de Robin Wright a régulièrement été mis à l’honneur tout au long de sa carrière.
Elle a reçu les hommages du 35ème Festival de Deauville.
Dès 1995, elle a connu ses deux premières citations (meilleur second rôle féminin - Golden
Globe et Screen Actors Guild) pour le film oscarisé Forrest Gump de Robert Zemeckis où elle campe
une Jenny inoubliable. Sa deuxième nomination SAG était pour meilleure actrice dans le film She’s
so lovely de Nick Cassavetes et la troisième pour le téléfilm de Fred Schepisi Empire Falls. Elle a reçu
trois nominations aux Independent Spirits : Loved d’Erin Dignam, Nine Lives de Rodrigo Garcia et
Sorry, Haters de Jeff Stanzler. De plus, Robin a joué et assuré la production exécutive sur Virgin de
Deborah Kampmeier qui a reçu une nomination pour meilleur premier film (la John Cassavetes
award).
En 2014, Robin Wright et la créatrice Karen Fowler ont fondé Pour Les Femmes, une
entreprise socialement engagée qui fabrique des tenues de nuit. La société a monté un partenariat
avec Action Kivu et Synergie, deux organismes qui œuvrent pour la sécurité des femmes victimes de
violences au Congo. Robin est convaincue de l’importance de redonner à la collectivité et est
devenue porte-parole de Enough Project, une ONG qui se consacre à la paix au Congo. Robin Wright
représente les femmes de l’est du Congo et a participé au documentaire When Elephants Fight en
tant que productrice exécutive et narratrice du film. Elle est aussi ambassadrice de l’organisation
Stand With Congo.
Récemment, Robin Wright a joué dans Everest, Un Homme très recherché avec le défunt
Phillip Seymour Hoffman, Le Congrès d’Ari Folman, Millenium : L’homme qui n’aimait pas les
31
femmes de David Fincher, Le Stratège avec Brad Pitt et Jonah Hill, le très culte Princess Bride de Rob
Reiner, Panique à Hollywood de Barry Levinson, Houndog de Deborah Kampmeier (sur lequel Robin
Wright a aussi été productrice exécutive), Jeu de pouvoir de Kevin Macdonald, Par Effraction
d’Anthony Minghella, La Légende de Béowulf de Robert Zemeckis, The Singing Detective de Keith
Gordon, Le Laurier blanc de Peter Kosminsky, Hollywood Sunrise d’Anthony Drazan, The Pledge de
Sean Penn, Une Bouteille à la mer de Luis Mandoki, Incassable de M Night Shyamalan, Moll Flanders
ou les mémoires d’une courtisane de Pen Densham, Toys de Barry Levinson, et Room 10 pour la
série spéciale Reel Women Film Series du magazine Glamour.
DANNY HUSTON (Ludendorff) a une carrière importante, aussi bien devant que derrière la
caméra et son dernier film, The Last Photograph, en est la preuve. Récemment il a joué dans la série
Paranoid pour Netflix, et tourne actuellement les longs métrages Game Night avec Rachel
McAdams et Stan and Ollie de Jon Baird pour eOne et BBC Films.
Au théâtre, Danny Huston a récemment terminé les représentations de The Kid Stays in the
Picture de Simon McBurney dans lequel il joue le rôle du producteur hollywoodien, Robert Evans.
En 2016, Danny Huston a joué dans All I See is You de Marc Foster avec Blake Lively et
Yovenne Strahovski; en 2015 il tenait le rôle-titre dans Frankenstein de Bernard Rose avec Xavier
Samuel and Carrie-Anne Moss.
En 2014, Danny Huston joue le rôle de Dick Nolan, journaliste à ragots dans Big Eyes de Tim
Burton (biopic sur le peintre Margaret Keane et son mari manipulateur qui signait les tableaux de sa
femme). A la distribution figuraient également Christoph Waltz, Amy Adams, Krysten Ritter et Jason
Schwartzman
Pour sa première série télévisée en tant qu’acteur, Danny Huston a joué Ben Diamond dans
Magic City de Mitch Glazer en 2012, et sera cité pour ce rôle au Golden Globe Awards en 2013.
Egalement en 2013, il joue The Axeman dans la 3ème saison de la série culte American Horror Story,
créée par Ryan Murphy et Brad Falchuk. Il reviendra lors de la saison 4, mais cette fois-ci dans le
rôle de Massimo Dolcefino.
En mai 2013, The Congress d’Ari Forman a ouvert la Quinzaine des Réalisateurs au Festival
de Cannes. Dans cette dystopie futuriste adaptée du livre The Futurological Congress de Stanislaw
Lem, Huston joue le rôle de Jeff Green et convint la comédienne Robin Wright de vendre son image
afin de jouer dans les films du future.
32
Danny Huston a aussi joué dans Libertador d’Arvel Mendoza. Le film est une coproduction
hispano-vénézuélienne qui relate la vie de Simon Bolivar et son ultime victoire sur les forces de
l’empire espagnol. Simon Bolivar était un des libérateurs principaux de l’Amérique latine et reste un
personnage de poids à ce jour. Danny Huston jouait le rôle du personnage fictif Martin Torkington,
un financier britannique, allié non-négligeable qui finançait les campagnes militaires de Bolivar.
Huston a aussi joué Whitfield Cook dans Hitchcock aux côtés d’ Anthony Hopkins, Helen
Mirren, Jessica Biel et Scarlett Johansson. Le film raconte le tournage difficile du grand classique
Psychose.
Le comédien a joué avec de nombreux acteurs/actrices de taille. En 2012, il a repris son rôle
de Poséidon dans La Colère des Titans aux côtés de Ralph Fiennes et Liam Neeson. Il a aussi joué
avec Nicolas Cage, Malin Akerman et Josh Lucas dans Stolen de Simon West et dans deux projets de
Bernard Rose, Two Jacks (avec son neveu Jack Huston et Sienna Miller), et Boxing Day. Les deux
films sont basés sur les œuvres de Tolstoy.
En 2011, il rejoint James McAvoy, Robin Wright et Kevin Kline dans La Conspiration de
Robert Redford, il prête sa voix au film d’animation Un Monstre à Paris de Bibo Bergeron, et joue
dans Playoff d’Eran Rikklis, film sur le tristement célèbre entraineur israélien de basket, Ralph Klein.
Danny Huston a reçu le prix du meilleur premier rôle au Festival de Film de Montréal pour ce
personnage.
En 2010, il a joué avec Mel Gibson dans le thriller de Martin Campbell Hors de Contrôle,
dans Robin des Bois de Ridley Scott avec Russell Crowe and Cate Blanchett, dans le film d’action
fantastique The Warrior’s Way avec Kate Bosworth et Geoffrey Rush, et dans le téléfilm primé de
Barry Levinson You Don’t Know Jack où il interprète Geoffrey Feiger, l’avocat de Jack Kevorkian joué
par Al Pacino.
DAVID THEWLIS (Sir Patrick) sera prochainement à l’écran dans The Mercy avec Rachel
Weisz et Colin Firth.
L’éventail de la filmographie de David Thewlis est large et va du film d’animation au thriller,
en passant par du classique. En effet, il a joué dans le film d’animation primé Anomalisa de Charlie
Kaufman, dans la remise à plat du classique Macbeth par Justin Kurzel (avec Michael Fassbender et
Marion Cotillard), et dans le thriller Legend sur les frères Kray de Brian Helgeland (avec Tom Hardy,
Taron Egerton et Emily Browning).
33
On le retrouve aussi dans Le Nouveau Monde de Terrence Malick; Anonymous de Roland
Emmerick; Cheval de Guerre de Steven Spielberg; The Lady de Luc Besson; RED 2 de Dean Parisot;
Zero Theorem de Terry Gilliam; Queen and Country, le dernier long-métrage de la carrière de John
Boorman; le déchirant Garçon au pyjama rayé de Steven Spielberg; Kingdom of Heaven de Ridley
Scott; Shandurai de Bernardo Bertolucci; et Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh
avec Eddie Redmayne et Felicity Jones qui rafla un Oscar, un BAFTA, un SAG et un Golden Globe
pour ce biopic sur Stephen Hawking. Il a aussi joué dans le téléfilm pour la BBC, An Inspector Calls
réalisé par Aisling Walsh
David Thewlis est aussi connu pour son rôle de Remus Lupin dans les films Harry Potter et
d’autres rôles inoubliables comme le philosophe bavard dans Naked de Mike Leigh et le vidéo
artiste Knox Harrington dans le très primé film culte, The Big Lebowski.
Il tourne actuellement la troisième saison de la série télévisée Fargo.
CONNIE NEILSEN (Hippolyte) est mondialement connue en tant que comédienne et
philanthrope grâce à une carrière sur trente ans. Son large éventail de rôles, au cinéma comme
dans sa vie privée, lui ont valu une notoriété mondiale.
Connie Nielsen a tout récemment terminé Catcher Was a Spy de Ben Lewin avec Tom
Wilkinson and Sienna Miller. L’année dernière elle a joué avec Mandy Patinkin dans Ali and Nino
d’Asif Kapadia, diffusé au Sundance Film Festival en janvier 2016
D’autres films à son palmarès incluent Stratton aux côtés de Dominic Cooper, Tom Felton, et
Derek Jacobi; Les Confessions avec Toni Servillo; le film norvégien The Lion Woman ; Music, War &
Love de Martha Coolidge avec Stellan Skársgard et produit par Fred Roos; The Runner avec Nicolas
Cage; Three Days to Kill de McG avec Kevin Costner; Nymphomaniac de Lars Von Trier; et Return to
Zero de Sean Hanish avec Minnie Driver et Alfred Molina.
Au grand écran elle a joué dans Traqué avec Tommy Lee Jones et Benicio Del Toro; Basic
avec John Travolta et Samuel L. Jackson; Photo Obssession avec Robin Williams; Mission to Mars
avec Gary Sinise; L’Associé du diable avec Al Pacino et Keanu Reeves; et le premier rôle féminin
dans l’oscarisé Gladiateur avec Russell Crowe et Joaquin Phoenix.
Par ailleurs, Connie Nielsen a aussi joué dans Demon Lover d’ Olivier Assayas que la critique
a beaucoup apprécié, le très primé Brothers de Suzanne Bier, The Ice Harvest, Lost in Africa; A Shine
of Rainbows; Bataille à Seattle; The Situation; Return to Sender; Rushmore; et Permanent Midnight.
Dans la série Boss (primée aux Golden Globe Awards), Connie Nielsen joue le premier rôle
34
féminin et donne la réplique à Kelsey Grammer. Elle a aussi eu un rôle récurrent dans la saison 2 de
Following avec Kevin Bacon, The Good Wife et New York Unité Spéciale, saison 8
Connie Nielsen a reçu de nombreux prix dans de nombreux pays: meilleure actrice au
festival de San Sebastian, un Bodil et un Zulu au Danemark, et un Empire award en Grande
Bretagne. Elle a aussi été nominée meilleure actrice aux European Film Awards, et faisait partie du
casting de Gladiateur, nominé pour au Screen Actors Guild Awards dans la catégorie meilleure
distribution.
En plus de son travail de comédienne, Connie Nielsen milite pour l’écologie et lutte
contre la pauvreté mondiale. En juin 2010, elle a fondé le Human Needs Project qui œuvre pour
l’assainissement de l’eau et la création d’infrastructures physiques et sociales pour les habitants de
Kibera au Kenya. Lors du tournage de Lost in Africa, elle a visité les bidonvilles de Nairobi. Elle
continue de jongler son travail cinématographique, sa grande implication dans le Human Needs
Project et un autre projet, le Road to Freedom Scholarships, qui attribue des bourses a des enfants
très défavorisés pour qu’ils puissent poursuivre leurs études. Elle a récemment reçu la Nelson
Mandela Changemaker Award pour son ONG, lors du sommet PPTTOW !
Connie Nielsen siège également au conseil de la Danish National Corporate Social
Responsibility Foundation et participe à leur remise de prix annuelle. Avec le Nordic Fashion
Institute, elle participe au projet NICE (Nordic Initiative Clean and Ethical) qui agit des sujets sociaux
et environnementaux.
Elle a été l’intervenant principal de nombreuses conférences comme le Near Future Summit
de 2017, la Virgin Unite Leadership conférence à Necker Island en 2014, le Gates Foundation
Sanitation Summit de 2013, et le Opportunity International en 2012.
ELENA ANAYA (Dr. Maru) est née à Palencia en Espagne et enfant, d’une énergie
débordante, elle excellait au karaté et en escalade. A l’âge de 17 ans, consciente de vouloir se
consacrer toute entière à devenir comédienne, elle s’inscrit à des cours de théâtre dispensés par
l’acteur Manuel Moron. Ensuite, déterminée, elle quitte l’école et présente le concours du Royal
Academy of Dramatic Art de Madrid.
En 1996, l’agent de Manuel Moron cherchait une jeune fille pour jouer dans Africa et Moron
lui parle d’elle. Elena Anaya a auditionné et remporté le rôle.
35
Elena a été obligée de quitter l’académie de Madrid pour tourner dans la comédie Familia
de Fernando Leon de Aranoa mais consciente de l’importance des études dans ce métier, elle
poursuit à l’école de Juan Carlos Corazza.
Dès 1998, Elena Anaya a enchainé les seconds rôles dans des films comme Lagrimas negras
de Fernando Bauluz et Ricardo Franco, Finisterre, donde termina el mundo de Xavier Villaverde, Les
Traces Effacées d’Enrique Gabriel, et la romance dramatique El Invierno de las Anjanas de Pedro
Telechea. En 2000, le réalisateur Julio Medem lui donne le rôle de Belen, la babysitteur séduisante
dans le drame érotique Lucia et le sexe. Sa composition à la fois innocente et provocatrice lui a valu
d’être récompensée meilleur second rôle féminin aux Goyas principale récompense de cinéma
espagnol, nldr. Elle a également reçu un prix de la part du Círculo de Escritores Cinematográficos
(CEC) autre récompense conséquente du cinéma espagnol, nldr, dans la catégorie meilleure
actrice dans un second rôle. La même année, elle a tourné dans la comédie Sans Nouvelles de Dieu
de Agustín Díaz Yanes avec Penelope Cruz and Victoria Abril.
L’étoile montante a continué son chemin grâce à des films comme Parle avec elle
d’Almodovar en 2002, et Dos Tipos duros de Juan Martínez Moreno en 2003. Très rapidement, elle
a intéressé les réalisateurs internationaux et en 2004, elle décroche le rôle de la mariée possessive
dans Van Helsing de Stephen Sommers et joue avec Gary Oldman dans Dead Fish de Charley
Stadler. En 2005, elle a joué dans le thriller Fragile de Jaume Balaguero et l’aventure d’époque
Capitaine Alatriste de Agustín Díaz Yanes. En 2007, elle tourna dans le film d’Inés París Miguel &
William et celui de Tom Kalin Savage Grace avec Julianne Moore.
Elena Anaya s’est fait connaitre du public français grâce à L’instint de mort de Jean-François
Richet avec Vincent Cassel et Gerard Depardieu. Elle est ensuite partie au Caire pour jouer dans la
romance Coup de foudre au Caire de Ruba Nadda. Agustín Díaz Yanes a refait appel à elle pour Solo
Quiero Caminar et ensuite elle a joué dans le thriller Hierro de Gaby Ibanez.
En 2009, Elena Anaya et Julio Medem ont collaboré à nouveau pour Room in Rome et ce
rôle lui a valu d’être citée aux CEC et aux Goyas. Elle est ensuite revenue en France pour A Bout
Portant de Fred Cavaye.
En 2010, elle retrouve Pedro Almodovar et le premier rôle dans son film La Piel que habito
avec Antonio Banderas. Elle sera récompensée meilleure actrice pour son interprétation de Vera
lors des Goyas 2011
En 2012, le festival de Malaga la récompense. Ensuite, elle part en Argentine pour tourner
Pensé que iba a haber fiesta. En 2013 elle tourne Todos están muertos de Beatriz Sanchis. Ce film lui
36
apportera six nominations pour meilleure actrice en 2015 (toutes institutions confondues) et elle
reste la seule comédienne à être citée à toutes les cérémonies espagnoles sur une même année.
En 2013, Elena Anaya a joué dans le film écossais Swung et en 2014, La memoria del Agua
du chilien Matias Bize ainsi que Lejos del Mar de Imanol Uribe.
Elle a récemment fait une apparition guest dans The Infiltrator de Brad Furman avec Bryan
Cranston et John Leguizamo, avant de rejoindre le tournage de La cordillera de Santiago Mitre.
EWEN BREMNER (Charlie) est né en Ecosse et a travaillé avec ne nombreux réalisateurs
internationaux comme Danny Boyle, Mike Leigh, Ridley Scott, Joon-Ho Bong, Werner Herzog et
Woody Allen. Il s’est crée un nom à travers des rôles dans des films succès et en se mesurant à de
nombreuses stars hollywoodiennes.
Ewen Bremner a beaucoup travaillé au théâtre, à la télévision et au cinéma avant de jouer le
rôle de Spud qui l’a fait connaitre de tous dans Trainspotting de Danny Boyle. Il sème la zizanie avec
Ewan McGregor et son rôle devient culte grâce à la fameuse scène où il passe un entretien
d’embauche sous speed.
Avant Trainspotting, le comédien avait brillé dans Naked de Mike Leigh et en 1999 les
critiques l’ont encensé pour son interprétation du schizophrène Julien de Julien Donkey-Boy de
Harmony Korine. Le film parle d’une famille complètement dysfonctionnelle et avait été tourné
selon la doctrine ultra-réaliste établie par le collectif Dogma 95 de Lars Von Trier. Ce rôle a contraint
Bremner à parler avec un accent américain. Il a ensuite travaillé avec le réalisateur Michael Bay sur
le film de guerre Pearl Harbor prouvant une fois de plus sa versatilité. Il campe un patriote
américain, soldat pendant la deuxième guerre mondiale. L’année d’après il portait l’uniforme à
nouveau pour un second rôle dans La Chute du faucon noir de Ridley Scott et ensuite enchaina dans
des productions hollywoodiennes très médiatisés comme Bienvenu dans la jungle, Le tour du
monde en 80 jours, Alien vs. Predator, Match Point, Joyeuses Funérailles, et L’Amour de l’or.
Cette année, Ewen Bremner a repris son inoubliable rôle de Spud dans T2 : Trainspotting, la
suite tant attendue de Danny Boyle et il terminera l’année dans Renegades, film écrit et produit par
Luc Besson.
Bremner est actuellement en tournage sur la série Will de Shekhar Kapur, produit par Craig
Pearce. La série raconte les années mystérieuses pendant lesquelles le jeune William Shakespeare a
disparu après son arrivée à Londres en 1589.
37
Ewen Bremner a aussi à son palmarès des films comme Vous allez rencontrer un bel et
sombre inconnu de Woody Allen, Perfect Sense de David Mackenzie avec Ewan McGregor, De
Grandes espérances de Mike Newell, Jack le chasseur de géants de Bryan Singer, Snowpiercer le
Transperceneige de Bong Joon-Ho avec Chris Evans et Tilda Swinton, Exodus: Gods and Kings, Wide
Open Spaces, Mojo; Mediator, Faintheart, My Name is Hallam Foe, Sixteen Years of Alcohol, et
Snatch.
Ewen Bremner a également beaucoup travaillé à la télévision : la trilogie Worriker de David
Hare pour la BBC avec Bill Nighy, Moving On de Jimmy McGovern et sa mini-série australienne
Banished, Strike Back pour Sky TV; Dive de Dominic Savage, le biopic sur Dylan Thomas A Poet in
New York, l’adaptation pour la BBC de Day of the Triffids, le portrait du légendaire Salvador Dali
dans Surrealissimo: The Trial of Salvador Dali, et un passage guest dans My Name is Earl.
Il s’est aussi produit au théâtre, comme en témoigne cette sélection de productions: God of
Hell (Donmar Warehouse), Damascus (Traverse), Trainspotting (Citizens/Traverse/Bush Theatres),
The Present (Bush Theatre), Gormenghast (Lyric Hammersmith), Bright Light Shining (Bush Theatre),
et Conquest of the South Pole (Traverse/Royal Court), parmi tant d’autres..
Il vit actuellement entre l’Ecosse et New York.
LUCY DAVIS (Etta) est une comédienne qui s’est fait connaitre par son interprétation de
Dawn Tinsley dans la comédie de Ricky Gervais, The Office. Plus récemment, elle a joué dans Maron
pour IFC, dans les six épisodes de Married Single Other pour ITV, dans la mini-série Pride and
Prejudice pour la BBC, Ugly Betty de ABC et Studio 60 on the Sunset Strip de NBC. Elle a
actuellement un rôle récurrent dans la série comique FX Better Things créée par Pamela Adlon et
Louie C.K.
En long-métrage, elle a joué dans Garfield 2 et Shaun of the Dead.
SAÏD TAGHMAOUI (Sameer) était tout récemment dans Infiltrator avec Bryan Cranston. Il
est connu pour ses prestations dans Three Kings, G.I. Joe: le réveil du Cobra et La Haine qu’il a co-
écrit.
Au cinéma comme à la télévision, il a joué dans American Hustle avec Bradley Cooper et
Jennifer Lawrence, Trahison avec Don Cheadle et Guy Pearce, Hidalgo avec Viggo Mortensen,
38
Angles d’Attaque avec Dennis Quaid et Forest Whitaker; Lost de J.J. Abrams, et Les Cerfs-volants de
Kaboul de Marc Forster.
EUGENE BRAVE ROCK (Le Chef) est connu pour son travail dans The Revenant (2015) et Hell
on Wheels (2011).
Eugene Brave Rock est originaire de la confédération Blackfoot et son nom indien,
Natoiyiipiita, donné par sa grand-mère, signifie Aigle Sacré. C’est un comédien confirmé mais aussi
un musicien et cascadeur qui travaille au cinéma et au théâtre depuis l’âge de 17 ans. Il s’efforce à
répandre la lumière et le respect à travers son travail et oeuvre pour sensibiliser le monde sur son
peuple et leur culture.
AU SUJET DE L’EQUIPE DERRIERE LA CAMERA
PATTY JENKINS (Réalisatrice) est aussi scénariste. Son premier film Monster (avec Charlize
Theron et Christina Ricci) parlait de la tueuse en série Aileen Wuornos. Elle a également réalisé le
pilot et le dernier épisode de la série à succès, The Killing.
Avant de travailler dans le cinéma, elle étudiait la peinture à la prestigieuse Cooper Union
de New York. Pendant sa reconversion, elle a travaillé comme première assistante caméra/pointeur
pendant 8 ans. C’est à l’issue de l’American Film Institute (AFI) de Los Angeles qu’elle a écrit et
réalisé Monster.
Roger Ebert [important journaliste de cinéma américain, ndlr] a qualifié Monster de meilleur
film de l’année et troisième meilleur film de la décennie. AFI considère le film comme un des dix
meilleurs de l’année et Charlize Theron, stupéfiante, a obtenu de nombreuses récompenses pour
son interprétation : Oscar, Golden Globe, Screen Actors Guild (SAG), et de nombreuses
récompenses des critiques. Patty Jenkins a aussi été récompensée, notamment meilleur premier
film aux Independent Spirits Awards de 2004.
Patty Jenkins a ensuite réalisé de nombreuses pubs et programmes pour la télévision
comme The Killing pour AMC. Pour le pilot de cette série, elle a été nominée aux Emmy Awards et a
39
reçu le Director’s Guild Award (DGA) pour meilleure réalisation. Elle a réalisé d’autres épisodes de
séries comme Arrested Development de Fox et Entourage de HBO. Elle a été nominée par la DGA
pour Five, une série de courts sur le cancer du sein réalisés pour Lifetime. Elle a partagé la
nomination avec les autres réalisatrices, Jennifer Aniston, Alicia Keys, Demi Moore et Penelope
Spheeris.
CHARLES ROVEN (Producteur) domine le monde du spectacle depuis plus de trente ans et a
fondé sa société de production, Atlas Entertainment. Nominé aux Oscars et récompensé par les
Golden Globes en tant que producteur de réputation solide et collaborateur créatif et innovant,
Charles Roven est reconnu au cinéma, à la télévision et dans le monde de la musique. Pendant sa
carrière de producteur, d’entrepreneur et membre du conseil de plusieurs entreprises importantes,
Charles Roven a contribué à générer des milliards de dollars : rien qu’en 2016, ses films Batman v
Superman : l’Aube de la justice, Warcraft et Suicide Squad ont généré plus de 2 milliards de dollars
de box-office mondial.
Charles Roven a produit plusieurs films adaptés de l’univers des DC comics. Le plus récent,
Suicide Squad a été diffusé en l’été 2016 et a généré plus de $745 millions au box-office mondial.
Sous la direction de David Ayer, le film portait à l’écran l’équipe de super-vilains et a battu le record
du deuxième meilleur weekend de démarrage en aout avec $133 millions en box-office. Au cast
figuraient Will Smith, Margot Robbie, Jared Leto, Viola Davis, Joel Kinnaman, Jai Courtney et Cara
Delevingne. Le film Batman v Superman : l’aube de la justice est sorti en Mars 2016 et a généré
$420 millions le premier weekend (mondialement). Son box-office total est monté à $872 millions. Il
y avait Ben Affleck, Henry Cavill, Amy Adams, Gal Gadot, Jesse Eisenberg, Diane Lane, Jeremy Irons
et Laurence Fishburne à la distribution. Batman v Superman : l’Aube de la justice est la suite du
succès mondial Man of Steel. Actuellement en post-production, le film Justice League de Zack
Snyder sortira en novembre 2017.
Le premier film de Zhan Yimou en langue anglaise, La Grande Muraille, avec Matt Damon,
Willem Dafoe, Andy Lau et Pedro Pascal a été produit par Charles Roven et Atlas Entertainment. Le
film est sorti en Chine en tête du box-office et a généré plus de $330 millions au box-office mondial.
En 2013, pour la deuxième fois depuis Les Rois du désert, Charles Roven a collaboré avec
David O. Russell sur le succès American Hustle. Le film a obtenu trois BAFTA, a été nominé pour 10
oscars, dont meilleur film pour Charles Roven et Richard Suckle d’Atlas Entertainment. Le film a
40
aussi obtenu sept nominations aux Golden Globes et en remporta trois dont meilleur film, catégorie
comédie ou musical.
Pendant sa carrière, Charles Roven a été producteur sur des douzaines de films prestigieux
comme les Batman de Christopher Nolan (Batman Begins, Le Chevalier noir et The Dark Knight
Rises), le prestigieux Braquage à l’anglaise et la romance fantastique La Cité des Anges. Il a aussi
produit des succès comme Scooby Doo, Scooby Doo : les monstres se déchainent, et Max la menace.
De plus, Roven a produit l’Armée des douze singes en 1995 qui a été nominé aux Oscars et adapté
en série télévisée éponyme par Atlas Entertainment (producteurs exécutifs). La série en est à sa
quatrième saison.
DEBORAH SNYDER (Productrice) produit et développe des films visuellement frappants qui
peuvent être aussi bien provocateurs que divertissants. Elle apporte à chaque projet une vision
unique tournée vers le consommateur, rappelant son expérience conséquente dans la pub. En effet,
elle s’implique beaucoup dans le marketing créatif et la stratégie publicitaire de ses films. En tant
que co-Présidente de Cruel & Unusual Films, société fondée avec son partenaire Zack Snyder,
Deborah Snyder est un des producteurs les plus importants aujourd’hui.
Deborah Snyder a produit le très-attendu Justice League qui sortira en novembre 2017, sera
productrice exécutive sur Aquaman qui sortira en 2018 ainsi que sur Flash.
Récemment, elle a été productrice exécutive de Suicide Squad de David Ayer avec Will
Smith, Jared Leto, Margot Robbie, Jai Courtney, et Joel Kinnaman. Le film portait à l’écran une
équipe de super-vilains et a battu le record du deuxième meilleur weekend de démarrage en aout
avec $133 millions en box-office. De même, elle a produit Batman v Superman : l’aube de la justice
avec Ben Affleck, Henry Cavill, Amy Adams, Gal Gadot, Jesse Eisenberg, Diane Lane, Jeremy Irons et
Laurence Fishburne. Le box-office mondial du film a généré plus $800 millions. En outre, Deborah
Snyder a produit Man of Steel avec Charles Roven, Emma Thomas et Christopher Nolan. Le film est
sorti en juin 2013 et a généré plus de $650 millions mondialement.
On lui doit également le blockbuster 300 : La Naissance d’un empire de Noam Murro co-
écrit par Zack Snyder et Kurt Johnstad. Le film, sorti en 2014, est la suite de 300, écrit et réalisé par
Zack Snyder et produit par Déborah Snyder. Ce film marque ses débuts en tant que productrice
exécutive et ce succès immédiat a généré plus $70 millions le premier weekend, et $450 millions en
tout. Elle a ensuite produit Watchmen : Les Gardiens d'après la bande dessinée d’Alan Moore,
41
également signé Zack Snyder, et elle a été productrice exécutive du film d'animation Le Royaume de
Ga’Hoole : La légende des gardiens.
Actuellement, elle est en développement sur plusieurs projets sous l’enseigne de Cruel &
Unusual Films avec des titres comme The Last Photograph, et Army of the Dead, un thriller signé
Zack Snyder.
ZACK SNYDER (Producteur / Scénariste) est réputé pour son attention au détail et son
esthétique si unique. Il produit par le biais de son entreprise Cruel & Unusual Films fondée avec sa
femme et partenaire, Deborah Snyder.
Zack Snyder travaille actuellement sur la post-production du tant-attendu Justice League
mettant en scène les plus grands super-héros DC qui s’assemble pour combattre les menaces les
plus périlleuses. Le film sortira en novembre 2017. Antérieurement, il a réalisé Batman v
Superman : l’aube de la justice avec Ben Affleck, Henry Cavill, Amy Adams, Gal Gadot, Jesse
Eisenberg, et Jason Momoa, produit par Debbie Snyder. Le film, sequel de Man of Steel, a généré
plus de $800 millions de recettes mondiales. Il a aussi été producteur exécutif de Suicide Squad de
David Ayer avec Will Smith, Jared Leto, Jai Courtney, Joel Kinnaman et Margot Robbie qui rapporta
plus de $745 millions. Zack Snyder sera également producteur exécutif sur Aquaman prévu pour
2018, et Flash.
On lui doit également le blockbuster 300 : La Naissance d’un empire de Noam Murro. Le film
sorti en 2014 est la suite de 300, écrit et réalisé par Zack Snyder. Ces deux films ont rapporté $800
millions de recettes.
Zack Snyder a aussi réalisé le film d’action fantastique Sucker Punch, le film d'animation Le
Royaume de Ga’Hoole : La légende des gardiens, l’Armée des morts, et Watchmen adapté du roman
éponyme.
Actuellement, il travaille sur des projets en développent chez Cruel & Unusual Films comme
The Last Photograph écrit par lui et Kurt Johnstad.
42
RICHARD SUCKLE (Producteur) cité aux Oscar et lauréat du Golden Globe, il travaille pour
Atlas Entertainment depuis plus de vingt ans et collabore avec le fondateur de la société, Charles
Roven.
Aux côtés de Charles Roven, Richard Suckle a produit Suicide Squad qui a rapporté plus de
$745 millions mondialement. Le film portait à l’écran une équipe de super-vilains et a battu le
record du deuxième meilleur weekend de démarrage en aout avec $133 millions en box-office. Le
film a été oscarisé pour meilleur maquillage et coiffure et a reçu pas moins de cinq nominations aux
Grammy Awards. Le film rassemble Will Smith, Margot Robbie, Jared Leto, Viola Davis, Joel
Kinnaman, Jai Courtney et Cara Delevingne.
Atlas Entertainment a produit le succès de David O. Russell, American Hustle qui a généré
plus de $250 millions de recettes mondiales. Le film avec Christian Bale, Bradley Cooper, Amy
Adams, Jeremy Renner, et Jennifer Lawrence a obtenu trois BAFTA, a été nominé pour 10 oscars
dont meilleur film pour Charles Roven et Richard Suckle d’Atlas Entertainment. Le film a aussi
obtenu sept nominations aux Golden Globes et en remporta trois, dont meilleur film, catégorie
comédie ou musical.
Richard Suckle a aussi produit des succès comme Scooby Doo et la suite Scooby Doo : les
monstres se déchainent ($275 millions de recettes). Dans un autre genre, il a produit le thriller
L’Enquête, l’histoire surnaturelle The Fallen et assure la production exécutive de la quatrième et
dernière saison de la série vedette de SyFy Network, Twelve Monkeys, adaptée du film d’Atlas
Entertainment. La série raconte l’histoire d’un voyageur dans le temps venu du future qui lutte avec
acharnement pour sauver le présent. Elle sera diffusée en 2018.
Diplômé de l’université de New York, Richard Suckle a débuté sa carrière à Broadway au
sein de la société de production [de spectacle vivant, ndlr] Gatchell & Neufeld. Il a commencé par
Aspects of Love d’Andrew Lloyd Webber, et Lettice & Lovage et City of Angels, tous les deux primés
aux Tony Awards. Il est ensuite passé à l’industrie de la musique et a rejoint Shore Fire Media, une
société de relations publiques où il travaillait avec des artistes primés comme Wynton Marsalis et
Bruce Springsteen. En 1992, il a rejoint Atlas Entertainment.
ALLAN HEINBERG (Histoire / Scénario) débute sa carrière de scénariste au cinéma sur le
projet de Wonder Woman.
43
A la télévision, il a écrit et produit La Vie a cinq, Sex and the City, Gilmore Girls, The O.C.,
Grey's Anatomy, Looking et Scandal. Plus récemment, Allan Heinberg a développé, écrit et est le
showrunner de la série de ABC et Shondaland, The Catch avec Mireille Enos et Peter Krause.
En bande dessinée, Allan Heinberg a travaillé avec Marvel et DC Comics. Il a créé et écrit
Young Avengers et sa suite Avengers : The Children’s Crusade avec l’artiste/co-créateur Jim Cheung.
Et pour DC Comics, il a co-écrit JLA : Crisis of Conscience avec Geoff Johns et Chris Batista et il a
relancé Wonder Woman avec les artistes Terry et Rachel Dodson.
JASON FUCHS (Histoire) est scénariste, comédien et producteur. Il a fait ses débuts de
scénariste avec l’énorme poids lourd L’Age de glace : la dérive des continents qui a battu le record
international des recettes pour un film d’animation. Jason a aussi écrit Pan de Joe Wright.
Entre autres projets, il écrit et produit actuellement le thriller surnaturel Break my heart
1000 times avec Bella Thorne et Dermont Mulroney.
Originaire de New York, Jason est comédien depuis l’âge de sept ans : il a joué dans Flipper
le dauphin en 1996, Mafia! en 1998 pour lequel il a été récompensé, et Holy Rollers en 2010. Il a
également eu un rôle conséquent dans le très primé La La Land de Damien Chazelle.
On le voit souvent à la télévision et il a reçu un prix pour son rôle guest sur un épisode de
New York Unité Spéciale en 2003.
Au théâtre, Jason Fuchs a joué à Broadway et off Broadway dans des pièces de théâtre et
des comédies musicales : Abe Lincoln in Illinois au Vivian Beaumont, A Christmas Carol à Madison
Square Garden, Sea of Tranquility au Atlantic Theater Company, et Gorilla Man au P.S. 122. Plus
particulièrement, il a interprété Solomon dans la pièce qui a joué à guichets fermés, Speech &
Debate de Stephen Karam, inaugurant le Roundabout Underground pour la compagnie Roundabout
Theater.
STEPHEN JONES (Producteur Exécutif) a récemment travaillé sur le film épique Gods of
Egypt d’Alex Proya avec Gerard Butler et Geoffrey Rush
Avant cela, il a été producteur exécutif sur 300 : La naissance d’un empire et le blockbuster
oscarisé Gravity de Alfonso Cuaron avec Sandra Bullock et George Clooney. Le film a rapporté plus
de $700 millions de recettes et de nombreux prix et récompenses, dont dix nominations aux Oscars.
44
De plus, il a travaillé sur Don’t Be Afraid of the Dark, Prédictions et L’ile de Nim. Il a aussi été
coproducteur de L’Amour de l’or, Superman Returns, Le Fils du masque, et Peter Pan.
Pour terminer, il a supervisé la production sur certains des blockbusters de George Lucas
comme Star Wars : Episode II - l’Attaque des clones et Star Wars: Episode III – La Vengeance du Sith.
En tant que directeur de production, il a travaillé sur Le Vaisseau de l’angoisse, Scooby-Doo, Planète
rouge et Quigley Down Under.
GEOFF JOHNS (Producteur exécutif) est un des plus prolifiques et des plus populaires des
écrivains de bande dessinée contemporaine. Il est également Président et Chief Creative Officer
chez DC Entertainment (DCE).
En tant que tel, il œuvre pour intégrer les personnages et les histoires à travers les médias. Il
s’agit de personnages/histoires de marques diverses du portfolio DC Comics (Batman, Superman,
Wonder Woman, Justice League), Vertigo (Sandman, Fables) et MAD. Depuis qu’il tient ce poste, il
travaille avec Warner Bros et a été impliqué dans plusieurs projets multimédias : des jeux vidéos à
grand succès comme Batman: Arkham; le développement de nouveaux projets télévision comme
DC Legends of Tomorrow, Arrow, Gotham, Supergirl, The Flash, iZombie et Lucifer; ainsi que des
films très appréciés comme Man of Steel et Batman v Superman: L’aube de la justice sur lequel il
était producteur exécutif.
Sa carrière d’écrivain comporte de nombreux succès en bande dessinée comme Green
Lantern: Rage of the Red Lanterns, Green Lantern: Sinestro Corps War, Superman: Brainiac, Blackest
Night and Batman: Earth One. Il met en scène des personnages tels que Superman, Green Lantern,
The Flash, Teen Titans, et la Justice League.
Outre les bandes dessinées, Johns a écrit un épisode de Smallville, la quatrième saison de
Robot Chicken, et plusieurs épisodes de Arrow et The Flash: Muse on Fire (Arrow), Dead to Writes
(Arrow) et Going Rogue (The Flash).
Geoff Johns a commencé sa carrière avec Stars AND S.T.R.I.P.E. et en créant Stargirl pour DC
Comics. Il a reçu de nombreuses récompenses comme le Wizard Fan Award pour de nouveaux
talents en 2002, écrivain de l’année en 2005, 2006, 2007 et 2008, CBG Writer of the Year en 2003 et
ensuite en 2005, 2007 et 2008, et le CBG Best Comic Book Series JSA de 2001 à 2005.
Geoff Johns est née à Detroit dans le Michigan. Apres ses études à l’Université du Michigan
où il étudie les arts médiatiques, l’écriture scénaristique, la production et la théorie du cinéma,
45
Johns a travaillé à Los Angeles comme stagiaire et ensuite comme assistant du réalisateur Richard
Donner (Superman, Arme Fatale 4 et Complots).
JON BERG (Producteur Exécutif) est Co-Président de la Production chez Warner Bros
Pictures Creative Development. Il supervise et gère l’équipe de développement et le budget du
service et, en tandem avec Geoff Johns, il supervise tout projet en relation avec DC Entertainment.
Il a rejoint Warner Bros en 2008 et a mené à bien plusieurs projets dont les Sherlock
Holmes, le méga-blockbuster The Dark Knight Rises (oscarisé meilleur film), Argo et Batman v
Superman: L’aube de la justice. Actuellement, Jon Berg supervise Justice League, Aquaman
(producteur exécutive) et d’autres projets DC.
Avant de rejoindre Warner Bros, Berg et sa société de production indépendante Guy Walks
Into a Bar Un type rentre dans un bar, ndlr ont produit Elfe, Appelez-moi Dave et Out of Time.
WESLEY COLLER (Producteur Exécutif) est producteur chez Cruel and Unusual Films
Incorporated où il travaille avec Zack Snyder et Deborah Snyder sur des films novateurs et
divertissants. Il est actuellement producteur exécutif sur le très attendu DC Justice League qui est
en postproduction et sortira en novembre de cette année.
Plus récemment Wesley Coller a été producteur exécutif sur le blockbuster de Zack Snyder
Batman v Superman: L’aube de la justice qui a remporté plus de $870 millions de recettes. Il a aussi
travaillé sur Man of Steel et Watchmen, l’adaptation de la bande dessinée éponyme. Wesley Coller
était producteur exécutif sur Sucker Punch et producteur associé sur le premier film d’animation de
Zack Snyder Le Royaume de Ga’Hoole : La légende des gardiens ainsi que sur son grand succès 300
qui a généré plus de $450 millions de box office mondial.
Il est actuellement sur le développement de divers projets chez Cruel and Unusual comme
Army of the Dead et The Last Photograph.
Wes Coller est diplomé de la Eastern Michigan University avec un Bachelor’s en double
cursus de télécommunication, cinéma et graphisme.
REBECCA STEEL ROVEN (Productrice Exécutive) est Présidente d’une des maison de
production les plus réputées, Atlas Entertainment. Fille de Charles Roven et la légende vivante de
46
l’industrie Dawn Steel, Rebecca faisait partie d’Atlas Entertainment bien avant de les rejoindre
officiellement après ses études à l’Université de Chicago. Elle était productrice associée sur le
premier long métrage Revenge for Jolly ! Le film est sorti à Tribeca en avril 2012. Récemment, elle a
coproduit le film Warcraft basé sur le jeu vidéo. Il a rapporté plus de $433 millions de recettes.
Dès l’âge de 16 ans, Rebecca Roven travaillait dans le cinéma. Elle a débuté comme
assistante au département caméra sur Les Frères Grimm de Terry Gilliam. Elle a ensuite été
assistante de production sur Live! en 2007, et sur The Dark Knight. Ces premiers projets lui ont
apporté une expérience pratique précieuse de la production cinématographique, d’un point de vue
aussi bien de la fabrication, que de la gestion. Sans parler du tremplin que cela représente.
Chez Atlas Entertainment, Rebecca a commencé comme deuxième assistante de son père.
Elle a continué son trajectoire jusqu’à son poste actuel en travaillant sur des films comme Season of
the Witch, The Dark Knight Rises, et Man of Steel.
MATTHEW JENSEN (Directeur de la photographie) a décollé en travaillant sur des séries
télévisées de haute qualité comme Sleeper Cell de Showtime (a remporté un Golden Globe), True
Blood pour les fans de vampires (citéé pour un Emmy Award), et le grand succès Game of Thrones
(a remporté deux Emmy Awards). Son œil inégalable et ses cadrages uniques ont estampillé ces
séries d’un style visuellement particulier.
Matthew Jensen a travaillé dans le long-métrage avec autant de succès : le thriller de
science-fiction Chronicle, Les Quatre fantastiques et Ordure! avec James McAvoy (nominé aux
BAFTA Awards). En tant que cinéaste talentueux et éclectique, Jensen est un véritable conteur qui
amène de l’émotion et de l’intimité à tous les projets, même les plus ambitieux.
Il est membre de la prestigieuse American Society of Cinematographers.
ALINE BONETTO (Chef décoratrice) est connue de tous pour Micmacs à tire l’arigot, Un Long
Dimanche de fiançailles et Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet. Elle a reçu un César pour meilleur
décor pour ces deux derniers ainsi qu’une nomination aux Academy Awards pour meilleurs décors.
Elle a également reçu un prix BAFTA et un Art Director’s Guild pour Amélie Poulain et un European
Film Award pour Un Long Dimanche de fiançailles.
47
Elle a tout récemment travaillé sur Pan de Joe Wright et a été citée aux Césars pour son
travail sur le biopic Yves Saint Laurent de Jalil Lespert ainsi que L’extravangant et prodigieux voyage
du jeune T.S. Spivet de Jeunet. Elle a travaillé sur d’autres films de renom comme : La Vérité sur
Charlie de Jonathan Demme, Madeline de Daisy von Scherler Mayer, La Cité des enfants perdus et
Delicatessen de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet.
En publicité, Aline Bonetto a travaillé avec Joe Wright, Jean-Pierre Jeunet, Mario Testino, et
Emir Kusturica sur plus de 70 pubs pour des clients tels que Chanel N°5, Chanel Coco Mademoiselle,
Versace, Etro, L’Oréal, EDF, Ford, et Peugeot.
MARTIN WALSH (Monteur) a reçu un Oscar et un American Cinema Editors Eddie Award
pour le montage de l’adaptation de la pièce musicale de Broadway Chicago, de Rob Marshall avec
Renée Zellweger, Catherine Zeta-Jones et Richard Gere.
Il est connu pour avoir travaillé sur Eddie the Eagle, Tear Me Apart, Cendrillon de Kenneth
Branagh, The Ryan Initiative, La Colère des Titans de Jonathan Liebsman et Ra.One.
En 2010, Martin Walsh a monté deux épopées, Prince of Persia : les sables du temps réalisé
par Mike Newell et produit par Jerry Bruckheimer, et Le Choc des Titans de Louis Leterrier. Il a
collaboré trois fois avec le réalisateur Iain Softley : Cœur d’encre avec Brendan Fraser et Helen
Mirren, Hackers avec la toute-débutante Angelina Jolie, et le biopic sur les Beatles, Backbeat.
Toujours par séries de trois, il a travaillé avec le réalisateur Peter Chelsom sur Les Puissants, Les
Drôles de Blackpool, et Hear My Song.
Martin Walsh a également signé V pour Vendetta de James McTeigue produit par les
Wachowskis, Separate Lies de Julian Fellowes, Iris de Richard Eyre, Les Sentinelles de l’air, Une Star
dans la mafia, Le Journal de Bridget Jones, Mansfield Park, Hilary et Jackie, Bienvenue à Woop
Woop, For Roseanna et Feeling Minnesota.
LINDY HEMMING (Créatrice de costumes) a longtemps collaboré avec Mike Leigh comme en
témoignent sa filmographie : Meantime, Naked, Life is Sweet, High Hopes et Topsy-Turvy. Elle a reçu
un oscar en 2000 pour ses costumes inspirés des productions Gilbert & Sullivan dans Topsy-Turvy.
48
Christopher Nolan l’a choisie pour ses blockbusters Batman Begins, The Dark Knight, et The
Dark Knight Rises. Lindy Hemming a été récompensée du Costume Designer Guild Award for
Excellence, un BAFTA et un Golden Derby Award pour le deuxième film de la trilogie.
Elle a également habillé James Bond plusieurs fois, d’abord en 1995 dans GoldenEye de
Martin Campbell et ensuite Demain ne meurt jamais de Roger Spottiswoode, Le Monde ne suffit pas
de Michael Apted, Meurs un autre jour de Lee Tamahori, et Casino Royale de Martin Campbell.
Lindy Hemming a été nominée aux BAFTA pour les costumes de Quatre mariages et un enterrement
de Mike Newell.
Ses autres titres incluent Le Choc des Titans, Hors de contrôle de Martin Campbell, Lara
Croft: Tomb Raider et Lara Croft : le berceau de la vie, Harry Potter et la chambre des secrets de
Chris Columbus, The Man Who Cried de Sally Potter, La Tranchée avec Daniel Craig, Little Voice de
Mark Herman, Méli-mélo à Venise, The Brave de et avec Johnny Depp, Blood & Wine de Bob
Rafelson, Les Drôles de Blackpool et Hear My Song de Peter Chelsom, Waterland de Stephen
Gyllenhaal, Les Frères Kray de Peter Medak, La Dame de cœur de Jon Amiel, My beautiful laundrette
de Stephen Frears, Wetherby de David Hare, Laughterhouse de Richar Eyre, Une Seconde chance à
Noël de Bill Forsyth, Paddington et Paddinton 2 qui sortira cette année.
La télévision a aussi attiré Lindy Hemming et elle a été nominée aux BAFTA TV Awards pour
le téléfilm Porterhouse Blue. D’autres accomplissements pour le petit écran incluent Running Late,
Dancing Queen et All Things Bright And Beautiful.
Lindy Hemming a travaillé 17 ans au théâtre avec la Royal Shakespeare Company, aux
National Theatre of Great Britain et sur de nombreuses productions du West End de Londres. Elle a
été nominée en 1983 pour une Tony Award pour la pièce Tout est bien qui finit bien.
RUPERT GREGSON-WILLIAMS (Compositeur) est né en Angletterre et éduqué à Cambridge à
St. John’s College Choir School. Le compositeur maintes-fois récompensé travaille de ses studios de
Londres et de Los Angeles.
Extrêmement versatile, Rupert Gregson-Williams a signé les partitions d’une large palette
de long-métrages : Hôtel Rwanda (prix de la meilleure composition, attribué par la European Film
Award), les films d’animation Nos voisins les hommes et Bee movie – drôle d’abeille de Jerry Seinfeld
(prix de la meilleure composition, attribué par les Annie Awards), et le film art et essai Love + Hate.
49
Il a composé la musique du Tu ne tueras point de Mel Gibson qui est sorti au Festival
International de Venise en 2016, et du succès international Tarzan de David Yates avec Alexander
Skarsgard et Margot Robbie. Il travaillera bientôt sur Terminal de Vaughn Stein avec Margot Robbie.
Rupert Gregson-Williams compose aussi pour la télévision sur des séries ou des téléfilms. Il
signe la musique de la série Netflix The Crown créée par Peter Morgan, la série primée Veep de
HBO, Le Prisonnier de AMC, et Agatha Raisin de Sky Vision. Il a été cité aux Emmy Awards pour le
téléfilm Jack and the Beanstalk: The Real Story dans la catégorie de meilleure composition pour une
minisérie, un film ou un special.
Gregson-Williams a longtemps travaillé en tandem avec Adam Sandler et ils ont collaboré
pendant plus de dix ans : Click, Histoires enchantées, Copains pour toujours, Le Mytho, Prof poids
lourd, The Ridiculous 6, The Do-Over, et le tout récent Sandy Wexler avec Adam Sandler et Kevin
James, réalisé par Steven Brill.
Par ailleurs, il a composé pour Un amour d’hiver de Akiva Goldsman, Zookeeper avec Kevin
James, Made of Honor avec Patrick Dempsey, et Plein Gaz avec Stephen Fry.
Il a collaboré avec d’autres musiciens/compositeurs comme Ben Folds, Mark Knopfler, Hans
Zimmer, Hadag Nahash, Lebo M., Junior Mambazo and Moya Brennan.