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Pratique etsémantique de la

cultureinformationnelle

T. HULIN

IntroductionContexte de la cultureinformationnelle

Problématique

Hypothèses

Expériences

Plan

ConceptsModéliser les savoirsnumériques

Conception de laformation

MéthodologiesConception dudispositif pédagogique

Observations et rôles

Analyses

RésultatsAnalyse dessimilitudes

Analyse des discours

Discussion

Conclusion

AppendiceRéférences

Références

Pratique et sémantique de la cultureinformationnelle

THIBAUD HULIN

mcf, CIMEOS

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Colloque international éducation aux médias

Abidjan, Côte d’Ivoire

13 mars 2014

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Problématique

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Conclusion


Références

Plan1 Introduction

Contexte de la culture informationnelleProblématiqueHypothèsesExpériencesPlan

2 ConceptsModéliser les savoirs numériques

3 Conception de la formation4 Méthodologies

Conception du dispositif pédagogiqueObservations et rôlesAnalyses

5 RésultatsAnalyse des similitudesAnalyse des discours

6 Discussion7 Conclusion

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Références

Développement de la culture informationnelle

• Origine de la formation à la culture informationnelle (informationliteracy) dans l’univers des bibliothèques (National Commissionon Libraries and Information Science [Zurkowski, 1974].

• Aujourd’hui : préoccupation croissante pour les états et lesinstitutions internationales depuis l’Union Européenne (DigitalAgenda, Pillar VI : Enhancing digital literacy, skills and inclusion).

• Unesco (« programme information pour tous », PIPT).• Internet : formation à la culture informationnelle ET à l’éducation

aux médias.

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Références

Problématique

• Quelles méthodologies d’apprentissage pour former étantdonné la variété des publics et des besoins ?

• Comment construire des compétences durables tandis que lestechnologies évoluent très rapidement ?

• Comment relier les connaissances et les documents à usagepédagogique pour qu’ils fassent sens malgré la diversité desbesoins ?

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Hypothèses

• Approche réflexive pour développer des compétences durables• Travail sur les liens sémantiques entre activités, dispositifs et

compétences• Pertinence d’une articulation des cultures info-doc, TIC et

éducation aux médias

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Publics Étudiants français et camerounais

Champs professionnels : réseau et télécommunication, info-doc,métiers de l’Internet, e-journalisme, actionhumanitaire et développement

Contexte Formation à la culture, l’écriture et la communicationnumériques en formation à distance, en présentiel ouhybride

Activités Production multimédia, hypertextuelle, interactive,collaborative, cartographique, en réseau

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Objectifs pédagogiques

• travail de lecture et d’écriture des dispositifs médiatiques• critiquer et créer• sortir d’un enseignement exclusivement procédural (rôle des

savoirs déclaratifs, conditionnels et des méta-compétences)• étudier le dispositif médiatique

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Repères conceptuels

• Théories de l’activité [Vygotsky, 1997, Engeström, 1995] etaction située [Theureau, 2010, Clot et al., 2001] : étude destraces de l’activité cognitive et productive ;

• dispositif [Foucault, 1983] comme lieu de normessocio-techniques à expliciter/critiquer ;

• ontologies de compétences [Ertzscheid et al., 2002,Grandbastien, 2009, Serres et al., 2010, Bouchardon et al.,2011] pour relier les documents pédagogiques auxconnaissances.

• Culture technique comme imbrication de la machine et del’humain [Simondon, 1969]

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Références

La communication humain/machineUn modèle des interactions en couches [Zimmermann, 1980, Bouchardon et al., 2011]

matérielle détermine les principes de la représentationnumérique comme matière mathématique, formelle etprogrammable et manipulable [Manovich, 2002] ;

applicative structure les interactions possibles et contraint lesusages via des applications ;

sémiotique renvoie au fonctionnement et aux limites de lacognition située, à l’interprétation des formesperçues à l’écran ;

socio-économique : contraintes, normes, valeurs institutionnaliséespar des collectifs, constituant un espace public voirepolitique

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Approche modulaire

Séquences Description

1. de découverte prise en main d’un logiciel libre dédié à une pratique

2. applicative comparaison des fonctionnalités avec un autre logiciel

pour la même pratique

3. médiatique analyse des enjeux socio-économique du dispositif

médiatique et comparaison avec un média traditionnel

(niveaux matériel et politique).

4. artistique analyse d’œuvres tirées des arts ou de la littérature

numérique qui illustrent les concepts abordés

5. sémiotique réflexion et connaissance des aspects cognitifs ou

ergonomiques ; étude comparée de productions liées à la

pratique étudiée

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Les activités pédagogiques

• rédaction d’un journal d’activité ;• lecture d’un support de cours ;• pratiques associées à des objectifs ;• des exercices fermés (QCM/QCU, catégorisation...) ;• des exercices rédactionnels (questionnaire, analyse d’un

service) ;

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Scénarisation

• Scénarisation du cours à l’aide de grains de contenus activésou non ;

• description des documents à l’aide de mot-clés issus d’uneontologie.

FIGURE 1 : Page d’introduction au cours écriture en réseau.

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Participants et objectifs

Cas présenté ici (en attente des résultats africains) :• Public : 12 étudiants âgés de 19 à 21 ans qui utilisent

quotidiennement Internet, en échec en première année d’IUT, enDU de remédiation.

• Objectif : préparer la visite d’un musée des Beaux-Arts etcompte-rendu multimédia.

FIGURE 2 : Production multimédia finale d’un étudiant

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Instruments

• Analyse des similitudesdiscursives avec Iramuteq(équivalent « libre »d’Alceste)

• Analyse qualitative :logiciel R-QDA pour repérerles formes de discursivité

• Logiciel Scenari Web Mediapour la production finale del’étudiant, Scenari Opalepour réaliser les supports decours.

• Logiciels status.net installéen Intranet (sorte de Twittercommunautaire).

FIGURE 3 : Status.net en formation

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Analyses

• Auto-analyse (ou auto-confrontation) de l’étudiant via l’écriturede son « journal d’activité » : réponses à des questions etréflexions sur son activité via une approche de typeauto-confrontation via les traces numériques

• Analyse des proximités syntaxiques pour mieux décrirel’univers lexical des apprenants.

• Analyse qualitative faite avec le logiciel R-QDA : repérage desdifférentes formes de réflexivité et d’objectivité.

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Les « mondes lexicaux » conversationnelsLes termes employés montrent différents niveaux de granularité :« Facebook » versus « réseaux social » versus « information ». . .

FIGURE 4 : Graphe des mondes lexicaux

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Modélisation des formes discursives

Schéma de l’ontologie des formes linguistiques obtenues à partir dela synthèse proposée par Derobertmasure and Dehon [2009].

FIGURE 5 : Schéma des formes de réflexivité et d’objectivité

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Objectivité versus réflexivité

• Nb de formes : 58% de formes d’objectivité contre 42% deformes de réflexivité.

• Nb de caractères par formes 35% contre 65%.• les étudiants ont besoin de plus de mots pour analyser leur

activité et se sentent plus à l’aise sur l’approche objective.

Les apprenants ont clairement investi l’approche critique et réflexive.

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Observations

• Certaines formes discursives sont moins développées(réflexion sur les connaissances, narration, justification) qued’autres (réflexivité exploratoire, évaluations, description).

• Les apprenants ont davantage investi certains exercices(niveaux médiatiques et applicatifs).

• Les formes discursives sont complémentaires et activentcertains niveaux plutôt que d’autres.

La catégorisation des formes discursives reste à affiner(mais pas surl’opposition objectivité / subjectivité).

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Limites et perspectives

• Besoin d’un système qui puisse calculer une scénarisation enarticulant profils et besoins aux descripteurs pédagogiques.

• L’ontologie reste à affiner (débat sur les formes ou processusréflexifs).

• Ce travail ne mesure pas l’impact de la culture numérique dansle temps.

• Projet : construction d’une plateforme sémantique deformation à la culture informationnelle.

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Conclusion

• proposition d’une méthode d’apprentissage réflexive etcomparative dans le champ de la culture numérique

• possibilité de moduler les contenus en fonction des publics etdes besoins

• possibilité d’utiliser la sémantique pour automatiser les accèsaux documents et l’évaluation des journaux d’activité

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Références

Références I

S. Bouchardon, T. Hulin, I. Cailleau, S. Crozat, and B. Bachimont. Explorer les possibles de l’écriture multimédia. Les enjeux del’information et de la communication, 2011. URLhttp://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/2011-dossier/Bouchardon-Cailleau-Crozat-Bachimont-Hulin/index.html.

Y. Clot, D. Faïta, G. Fernandez, and L. Scheller. Entretiens en autoconfrontation croisée : une méthode en clinique de l’activité. Educationpermanente, 146 :17–25, 2001.

Antoine Derobertmasure and Arnaud Dehon. Vers quelle évaluation de la réflexivité en contexte de formation initiale des enseignants ?Questions Vives, 6(12) :29–44, December 2009. ISSN 1635-4079. URL http://questionsvives.revues.org/376.

Y. Engeström. Objects, contradictions and collaboration in medical cognition : an activity-theoretical perspective. Artificial Intelligence inMedicine, 7(5) :395–412, 1995. URL http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/093336579500012U.

Olivier Ertzscheid, Jo link pezet, and elisabeth lacombe. FoRSIC : De l’ingénierie des compétences à l’ingénierie des connaissances.June 2002. URL http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00000074/en/.

M. Foucault. L’écriture de soi. Dits et écrits, 5 :3–23, 1983.

M. Grandbastien. A competency-based learning resource retrieval process : The LUISA-UHP case-study. Education and Technology for aBetter World, page 310–318, 2009.

L. Manovich. The language of new media. The MIT press, 2002.

A. Serres, P. Duplessis, O. Le Deuff, I. Ballarini-Santonocito, J. Kerneis, F. Thiault, and A. Montaigne. Culture informationnelle et didactiquede l’information. synthèse des travaux du GRCDI, 2007-2010. 2010. URL http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00520098/.

G. Simondon. Du mode d’existence des objets techniques. Aubier-Montaigne, Paris, 1969.

Jacques Theureau. Les entretiens d’autoconfrontation et de remise en situation par les traces matérielles et le programme de recherche"cours d’action". Revue d’anthropologie des connaissances, 4(2) :287–322, 2010. URLhttp://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAC_010_0287&AJOUTBIBLIO=RAC_010_0287.

L. S Vygotsky. Pensée et langage, volume 347. La dispute, Paris, 1997.

Hubert Zimmermann. OSI reference model–The ISO model of architecture for open systems interconnection. Communications, IEEETransactions on, 28(4) :425–432, 1980. URL http://ieeexplore.ieee.org/xpls/abs_all.jsp?arnumber=1094702. 01305.

Paul G. Zurkowski. The information service environment relationships and priorities. related paper no. 5. 1974. URLhttp://files.eric.ed.gov/fulltext/ED100391.pdf. 00346.

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http://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/2011-dossier/Bouchardon-Cailleau-Crozat-Bachimont-Hulin/index.html

http://questionsvives.revues.org/376

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/093336579500012U

http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00000074/en/

http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00520098/

http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAC_010_0287&AJOUTBIBLIO=RAC_010_0287

http://ieeexplore.ieee.org/xpls/abs_all.jsp?arnumber=1094702

http://files.eric.ed.gov/fulltext/ED100391.pdf

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