summer show 2012

Galerie VivoEquidem

Galerie VivoEquidem 113, rue du Cherche-Midi 75006 Paris, France T : +33 (0) 9 61 26 92 13 M : +33 (0) 6 16 81 01 48 [email protected] www.vivoequidem.net

Exposition «Summer Show»

24 Juillet - 8 Septembre 2012


David CLERC 34

David LIHARD 72

Catherine RAYNAL 88

Yannis MARKANTONAKIS 75

Michèle IZNARDO 40

Julie PERIN 77

Benyounes SEMTATI 97

Léon LEVKOVITCH 46

Claire CHALET 7

Isabelle BONTÉ 3

SOMMAIRE :

Isabelle BONTÉ


Paris (France) 1965

Après des études de Mathématiques (ParisVI/Jussieu) et de Philosophie (Paris1/Sorbonne), obtention en 1988 d’un DEA de Philosophie avec M.Revault d’Allones et d’une Licence de Mathématiques. Puis s’engage dans des études d’Art à l’ENSBA-Paris de 1995 à 1997. À la suite de ces études commence un parcours de plasticienne. Depuis 2000 elle participe à de nombreuses expositions à Paris et en province et a créé des sculptures monumentales de commandes pour l’espace public. Aujourd’hui, Isabelle Bonté vit et travaille à Paris et Bruxelles .

Que nous reste-t-il du passé, des gens croisés, des mondes rencontrés ? Un geste, une pose, à peine un visage – c’est en tout cas ce que semble nous dire la peinture d’Isabelle Bonté.Ses tableaux, dont la palette chromatique est réduite au strict minimum par ce jeu avec la cire sont d’un réalisme étrange.Reste que ces toiles semblent explorer le sensible : leur sujet, comme perdu dans les limbes de la mémoire, erre sur un fond sans bornes, vestige atrophié d’un monde – entre assurance, sensualité et désespoir. Ainsi la relation avec le monde, c’est l’absence de monde ; non pas absence pure et simple, non pas absence de pur néant, mais absence dans un horizon d’avenir, une absence qui est le temps.

Isabelle BONTÉ


Série de 9 tableaux «Bœuf écorché», encre de chine, dessin paraffiné, 122 x 91 cm, 2012 - # 1

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Isabelle BONTÉ


Série de 16 crânes noirs, encre de chine, dessin paraffiné, 24 x 19 cm chaque , 2012 - # 2


Isabelle BONTÉ


Bœuf écorché, encre de chine, dessin paraffiné, 100 x 70 cm, 2012 - # 3


Claire CHALET


Chateldon (France) 1968

Claire Chalet est née en 1968, Chateldon (France) et a étudié à l’ École Nationale Supérieure d’Art de Paris Cergy. L’artiste vit aujourd’hui à Paris, après 5 années passées à Milan en Italie. Elle a exposé à la galerie du Forum St Eustache en collaboration avec le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, à la galerie Samy Kinge, à la galerie Artopia (Milan, Italie), elle a participe à différentes foires d’art contemporain comme MIART(Milan) ou ART FAIR de Rome. Les textes sur son travail ont été écrits par Didier Semin, Alberto Mugnaini (Flash Art), Laurent Boudier (Telerama), Gérard Gamand(Azart), Simone Frangi (Exibart).

Comme une façon de penser, le dessin agit avec l’instinct. Avoir une intention, peindre, réaliser, rendre réel quelque chose. S’inscrit alors l’absurde et l’impossible chemin de la vie. Comme si ça avait toujours été, que ce sera toujours. L’eau, l’air, l’arbre, l’animal, le végétal essaient de trouver leur place. Tout est possible dans l’impossible même de trouver la plus petite partie de soi. On continue le chemin « entre les choses » et on explore ce moment, cet état, ce lieu. S’approcher de soi, s’approcher de l’être et puis le perdre. Sentiment d’inquiétante étrangeté. Explorer ce monde intérieur comme une découverte incessante d’un lieu sans limites. La peinture devient alors la plus pure expression de la vie.

Claire CHALET


Sans Titre, crayon et fil rouge, 33 x 23,5 cm, 2010 - # 4


Claire CHALET


Sans Titre, crayon et fil rouge, 33 x 23,5 cm, 2010 - # 5


Claire CHALET


Sans Titre, crayon et papier aluminum doré, 33 x 23,5 cm, 2011 - # 6


Claire CHALET





Sans Titre, crayon et papier aluminum, 33 x 23,5 cm, 2010 - # 8


Claire CHALET




Claire CHALET


Sans Titre, monotype, craies sèches, 15 x 10 cm, 2008 - # 10


Claire CHALET




Claire CHALET


Sans Titre, aquarelle, crayon, lichen, 21 x 30 cm, 2012 - # 17


Claire CHALET


Sans Titre, aquarelle et lichen, 21 x 30 cm, 2012 - # 18


Claire CHALET




Claire CHALET


Sans Titre, aquarelle et épine, 30 x 21 cm, 2012 - # 20


Claire CHALET




Claire CHALET


Sans Titre, épingles, aquarelle, crayon et fil, 25,5 x 25 cm, 2010 - # 25


Claire CHALET


Sans Titre, épingles, aquarelle et crayon, 25,5 x 25 cm, 2009 - # 26


Claire CHALET


Sans Titre, aquarelle et crayon, 25,5 x 25 cm, 2009 - # 27


Claire CHALET


Sans Titre, épingles, aquarelle et crayon, 25,5 x 25 cm, 2010 - # 28


Claire CHALET


Sans Titre, aquarelle et épingle, 25,5 x 25 cm, 2009 - # 29


David CLERC


Fribourg (Suisse) 1971

David Clerc est né le 10 avril 1971 à Fribourg, Suisse Entre 1987-1990 l’artiste suit des cours de dessin et peinture à l’académie Maximilien de Meuron, Neuchâtel. Il vit et travaille à paris depuis 2002. Son atelier se trouve dans le XIVème arrondissement.

Je marche, j’observe la ville et la nature. Je dessine ce que je vois et qui m’interpelle sans autre intention que de voir et d’entrer dans une réalité. Noter le moment. Fixer le paysage sur le papier autant qu’il s’imprime dans la mémoire. Dans l’atelier se met en place un lent processus pictural qui recourt à des techniques différentes comme autant de logiques de construction de la peinture. Appréhender un sujet par l’huile puis l’encre de chine, la tempera ou encore l’aquarelle me permet d’oublier le sujet pour en quelque sorte entrer dans la peinture, rêver le paysage, essayer de retrouver cette vision initiale de l’ordre de l’instant.Ces techniques ne sont pas pensées dans un sens traditionnel allant de l’étude à l’œuvre. Je circule de l’une à l’autre pour tenter d’approcher cette sensation première que je définirais comme une résonnance. Ce n’est pas le réel en lui-même que je peins mais tout part de lui. Bosquets, façades, escaliers et caténaires sont à l’origine de ma peinture.

David CLERC


Façade, alvéoles, aquarelle sur papier, 49 x 49 cm, 2012 - # 30


David CLERC


Paysage Urbain, encre de chine et aquarelle sur papier marouflé sur toile, 73 x 104 cm, 2011 - # 31


David CLERC


Paysage Urbain, gravure sur bois, encre de chine sur papier, 66 x 96,5 cm, 2011 - # 32


David CLERC


Paysage urbain, gravure sur bois et encre de chine sur papier, 18 x 22,5 cm, 2011 - # 33


David CLERC


Paysage urbain, gravure sur bois, 18,5 x 23 cm, 2011 - # 34


Michèle IZNARDO


Paris (France) 1957

Michèle Iznardo est née en 1957 à Paris. Elle entre à l’Ecole Nationale supérieure des Beaux-arts de Paris en 1984. Attirée fortement par la peinture des grands maîtres espagnols Goya, Velasquez, Le Greco…, elle part travailler à Madrid en 1987 comme pensionnaire à la Casa de Velazquez.

Elle découvre alors les paysages de Castille et d’Andalousie qui resteront profondément ancrés dans sa mémoire. De retour en France, elle commence à intégrer le calque dans ses peintures. Travail de recouvrements et de dévoilements, d’apparitions et de disparitions. Lent travail de sédimentation où la mémoire se dépose : lignes ondulantes des collines, des monts, pierres ou galets, coquillages... Formes toujours empreintes de l’expérience du réel qui se sont déposées à l’intérieur du peintre où elles se sont métamorphosées et réorganisées pour produire un espace singulier.

Michèle IZNARDO


Sans Titre, fusain et pastel sur papier, 70 x 70 cm, 2012 - # 35


Michèle IZNARDO


Sans Titre, huile, fusain et pastel sur papier, 60 x 25 cm, 2012 - # 36


Michèle IZNARDO


Sans Titre, fusain et pastel sur papier, 60 x 25 cm, 2012 - # 37


Michèle IZNARDO


Sans Titre, pastel et collage sur papier, 60 x 25 cm, 2012 - # 38


Michèle IZNARDO


Sans Titre, fusain et collage sur papier, 60 x 25 cm, 2012 - # 39


Léon LEVKOVITCH


Lodz (Pologne) 1936

Léon Levkovitch est né à Lodz en Pologne où il a fait ses études d’Arts Appliqués. Il a obtenu son diplôme à l’atelier de Zdzislaw Glowacki. En 1961 il est parti pour Paris où il habite et travaille jusqu’à présent. Il expose en France depuis 1962 : galerie Able Rosenberg, Salon de Mai, l’atelier Lambert, Salon de Mars avec la galerie Hansma, galerie les Singuliers. De nombreux musées ont acquis ses œuvres : musées de Haifa, de Strasbourg, ville de Paris, Bibliothèque Nationale, City Bank à New York. En 1970 il a fréquenté l’atelier de lithographie à l’école des Beaux Arts de Paris.

Les sculptures de l’artiste racontent toujours une histoire. Même si parfois il lui arrive de se laisser tenter par la réalisation d’un buste, il ne peut s’empêcher de développer un thème dans le socle qui le supporte. Et dans ce socle se révèle un autre créateur, le poète qui désire nous raconter un rêve. Cette tendance chez lui correspond à un besoin aussi impératif que celui des conteurs orientaux. C’est pourquoi, et nous dirons instinctivement et peut-être de façon inconsciente ce qui rend son discours encore plus véridique, Léon Levkovitch va concrétiser ce don, dans ses bronzes ou dans ses terres cuites, tout comme il le faisait dans ses dessins.

Léon LEVKOVITCH


Sans Titre, technique mixte sur papier, 32,5 x 35 cm - # 40


Léon LEVKOVITCH


Sans Titre, technique mixte sur papier, 32 x 50 cm - # 41


Léon LEVKOVITCH


Sans Titre, technique mixte sur papier, 30 x 42,5 cm - # 42


Léon LEVKOVITCH


Sans Titre, technique mixte sur papier, 38,5 x 27,5 cm - # 43


Léon LEVKOVITCH




Léon LEVKOVITCH


Sans Titre, technique mixte sur papier, 26 x 33,5 cm - # 49


Léon LEVKOVITCH




Léon LEVKOVITCH


Roi David, bronze, signature socle : «Levkovitch 09, 1/8», 38 x 14 x 21 cm, 2009 - # 53


Léon LEVKOVITCH


Femme a l’esprit, bronze, signature au do : «Levkovitch, 1/9», 17,5 x 8 x 11,5 cm - # 54


Léon LEVKOVITCH


Parla Mi D’Amor, bronze, signature socle à l’arrière : «Levkovitch 92, 1/8», 30 x 21,5 x 21,5 cm, 1992 - # 55


Léon LEVKOVITCH


Famille avec chien, bronze, signature : «Levkovitch 89, 4/8», 11,5 x 18 x 14,5 cm, 1989 - # 56


Léon LEVKOVITCH


Mon sphinx à moi, bronze, signature pied avant droit : «Levkovitch, 3/8», 21,5 x 21 x 14 cm - # 57


Léon LEVKOVITCH


... Avec la tête de Holopherne, bronze, signature socle arrière : «Levkovitch 2000, 4/8», 23 x 18 x 15,5 cm, 2000 - # 58


Léon LEVKOVITCH


Assise, bronze, signature socle en bas à gauche : «Levkovitch, 5/8», 11 x 6 x 7 cm - # 59


Léon LEVKOVITCH


Ben Hur, bronze, signature socle : «Levkovitch 84, 2/8», 13 x 19 x 11 cm, 1984 - # 60


Léon LEVKOVITCH


Piazze di Miracoli, bronze, signature socle : «Levkovitch 88, 4/8», 15 x 24 x 18 cm, 1988 - # 61


Léon LEVKOVITCH


Autoportrait en bâteau à la plage, bronze, signature socle : «Levkovitch», 17 x 25 x 20 cm - # 62


Léon LEVKOVITCH


Le pied !, bronze, signature socle à gauche : «Levkovitch 87, 4/8», 15 x 27 x 17,5 cm, 1987 - # 63


Léon LEVKOVITCH


Femme qui a deux ailes, bronze, signature socle arrière droit : «Levkovitch 06, 1/8», 43 x 34 x 15 cm, 2006 - # 64


David LIHARD


Montpellier (France) 1974

David Lihard est né en 1974 à Montpellier. Après une vie professionnelle éloignée du monde de l’art (études de droit), il décide en 2007 de se vouer entièrement à des recherches plastiques. Ce retour à sa vocation première a été encouragé en 2008 par la subvention à la création d’atelier de la DRAC des Pays de Loire. L’artiste vit et travaille à Angers.

Les visions de l’enfance de l’artiste sont perturbantes: une réalité insouciante et un jeu pervers peuvent tout d’un coup se révéler être un jeu insouciant et une réalité perverse. Il fait osciller l’esprit du spectateur entre deux regards, celui de l’innocence et celui de la culpabilité. Et le plus troublant, c’est que ces deux regards paraissent, ici, à la fois légitimes et assumés.

Le style de ses peintures au sujet ambigu rappelle celui des livres d’enfants (Martine ou Caroline). Ses rebus afflictis forcent l’esprit à résoudre l’énigme pour atteindre le morbide tandis que les garnitures et les nappages décoratifs de ses gâteaux -si appétissants au premier abord- proposent d’assouvir un appétit d’une singulière nature. Ses couronnes mortuaires constituées de centaines de jeux d’enfants sont de la même nature : ils anéantissent méticuleusement les archétypes de l’enfance...

David LIHARD


Do you know what I mine, huile sur toile, 73 x 92 cm, 2009 - # 65


David LIHARD


Le déjeuner sur l’herbe, huile sur toile, 54 x 65 cm, 2011 - # 66


Yannis MARKANTONAKIS


La Chanée (Crète) 1955

Yannis Markantonakis est né en 1955 à La Chanée en Crète. Il prend ses premiers cours de peinture dans cette ville auprès d’un peintre d’icônes : Yannis Counalis, puis avec le peintre Antonis Petroulakis. Après son arrivée en France, il rentre à l’académie Saint-Roch dans l’atelier de Jean Bertholle de 1985 à 1988 où il rencontre André Bouzereau dont il suit l’enseignement. Il expose régulièrement depuis 1988 en France et en Grèce.

Yannis Markantonakis est Crétois. C’est donc une sorte de voyageur par nécessité, de marin par atavisme. C’est certainement là plutôt que dans l’atelier du peintre Bertholle qu’il a découvert la couleur grise, l’orange vif, le noir, le côté huileux de la surface, les « coulures », la saleté magnifique.Ses thèmes sont également largement récurrents : des bateaux, des scènes portuaires et la ville, ou plus précisément, la rue de la Fontaine au Roi qu’il aperçoit de sa fenêtre. Dans cette perspective malmenée, le peintre cherche un espace qui, comme il le dit, pourrait « fonctionner ». De toute façon lorsque Yannis Markantonakis commence une peinture, elle peut tout à fait débuter par une rue et s’achever dans un port. L’artiste semble ainsi avoir réussi ce que voulait Alphonse Allais, faire continuer une rue de Paris jusqu’à la mer.

Yannis MARKANTONAKIS


Sans Titre, huile sur bois, 170 x 122 cm, 2012 - # 67


Julie PERIN


Lyon (France) 1976

Julie Perin est née à Lyon en 1976 et a fait ses études aux Beaux-arts de Marseille [ESBAM]. Depuis 2002, elle a exploré les techniques et les médias photo, vidéo, peintures, ready-made, dessins à la recherche de sa propre intimité. Le corps, la chair, l’organe ont ainsi pour elle une réalité évidente. Il s’agit bien sûr de l’être humain dans ce qu’il a d’organique avec toutes les considérations que cela implique. Sa production polymorphe — qui, aujourd’hui se concentre sur le dessin — est de nature fétichiste dans le sens que donne Auguste Comte : une forme originelle de religion.

Jamais loin de l’art conceptuel, du minimaliste mais aussi d’un certain recup-art Julie Perrin trouve sa « materia prima » sur les lieux frontières, les bords, rebords et écarts : que ce soit ceux du corps (qui joue subrepticement avec le textile), que ce soit avec les pales haies de glace ou de béton des périphéries urbaines. L’artiste explore des lieux de passage, sans charme (ou avec…). Ils prennent une nouvelle perspective grâce au système de signes parfois faussement réalistes, parfois quasi conceptuels. Il s’agit d’une manière de mettre à mal la misère ornementale. Elle se réduit dans l’œuvre à de simples armatures ou « ossements » graphiques. Ils regorgent toutefois d’une troublante curiosité.

Julie PERIN


Sans Titre, fusain, acrylique et encre sur papier, 80 x 104 cm, 2011 - # 68


Julie PERIN


Sans Titre, encre de chine sur toile, 20 x 20 cm, 2010 - # 69


Julie PERIN


Sans Titre, encre de chine et fils sur toile, 20 x 20 cm, 2010 - # 70


Julie PERIN




Julie PERIN


Sans Titre, pastel à l’huile gras et encre de chine sur toile, 20 x 20 cm, 2010 - # 72


Julie PERIN




Julie PERIN


Sans Titre, paste à l’huile gras et encre de chine sur toile, 20 x 20 cm, 2010 - # 74


Julie PERIN




Catherine RAYNAL


Poitiers (France) 1952

Catherine Raynal est née à Poitiers en 1952. C’est une artiste-plasticienne décomplexée, montrant son univers intérieur sans mise en scène. C’est cette liberté qui — sans être spectaculaire — frappe par sa justesse et sa précision. Toute sa production, dessins, installations, livres brûlés, boîtes-mémoires, etc. semble par conséquent d’une très grande clarté et d’une profonde évidence. La simplicité déroutante de ses œuvres agit à la manière d’un générateur de présent qui se met à fonctionner dès lors qu’un regard humain se pose dessus. Impossible à dater par le style, le médium ou le propos, le travail de Catherine Raynal s’oppose de cette façon au temps qui s’écoule.

Catherine Raynal est un peintre désinhibé qui montre sans pudeur son univers intérieur. Ses peintures sont incontestablement intimes et d’ailleurs, elle dit elle-même qu’elle laisse parfois monter un personnage, une histoire de la toile sans attendre quelque chose de précis. « Ça ma paru simple de faire de la peinture » affirme-t-elle quand on l’interroge sur son choix de carrière et par « simple », il faut entendre « naturel » ou « normal ». Ainsi, Catherine est devenue peintre sans contrariété, sans véritable renoncement ou compromis, mais avec juste le désir de faire. C’est ce qui donne cette impression de liberté naïve dans ses toiles.

Catherine RAYNAL


Boîte à mémoires 1, technique mixte, 2009 - # 78


Catherine RAYNAL




Catherine RAYNAL


Home, broderie sur tissu, 22 x 17,7 cm - # 83


Catherine RAYNAL


ME2, broderie sur tissu, 22 x 17,3 cm - # 84


Catherine RAYNAL


Sex!, broderie sur tissu, 22,5 x 17,5 cm , 2011 - # 85


Benyounes SEMTATI


Maroc 1966

Benyounes Semtati est né en 1966 au Maroc, arrivé en France à l’âge de quatre ans, il a poursuivi sa scolarité en Savoie jusqu’à dix-sept ans. L’artiste suspend ses études et séjourne quelques mois à Londres années Rock n’Roll pour échapper au problème identitaire. De retour en France, il s’installe à Saint Étienne où il est reçu au concours d’entrée à l’école des Beaux-Arts. En 1996, ils décident de s’installer à Paris. Il participe en 2005 à l’exposition AFRICA REMIX.

Je vis au jour le jour, je ne projette rien. Tout ce qui arrive vient du quotidien. La seule chose que je peux faire, c’est de contempler, y compris les déchets. L’idée de précarité ne l’effleure pourtant pas et s’il peint sur du carton, c’est par nécessité. C’est le matériau du pauvre, reconnaît-il, mais il existe quand même des rêves en carton-pâte, ce n’est donc pas si mal. Il aime son « toucher », son velouté. C’est une matière qui absorbe, retient et dont les réactions sont parfois mystérieuses. On est sur le qui-vive quand on travaille sur le carton.

Sans être un sage, un nihiliste ou un matérialiste, il chemine sur une voie lumineuse et calme dont ses œuvres constituent le pavage.

Benyounes SEMTATI


Nature (diptyque 1/2), gouache sur carton, 62 x 105 cm, 2011 - # 86


Benyounes SEMTATI


Nature (diptyque 2/2), gouache sur carton, 62 x 105 cm, 2011 - # 87


Benyounes SEMTATI


Sans Titre (diptyque), technique mixte sur carton, 86 x 91 cm, 2010 - # 88


summer show 2012

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