suissetec mag 01 | 2013

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Assemblée des délégués d’automne Wolfgang Schwarzenbacher élu au comité central Page 6 Prix solaire spécial suissetec Installation solaire thermique la mieux intégrée Page 8 « Les championnats suisses sont une vitrine parfaite pour nos métiers. » A Lugano, les jeunes techniciens du bâtiment montrent leurs aptitudes artisanales et de planification. Page 4 Janvier/Février 2013 Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment suissetec mag

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S’entraîner, apprendre et se perfectionner – voilà comment réaliser des performances de pointe. Nous, les techniciens du bâtiment, l’avons bien compris.

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Page 1: suissetec mag 01 | 2013

Assemblée des délégués d’automne

Wolfgang Schwarzenbacherélu au comité centralPage 6

Prix solaire spécial suissetec

Installation solaire thermique la mieux intégréePage 8

«Les championnats suisses sont

une vitrine parfaite pour nos métiers.»A Lugano, les jeunes techniciens du bâtiment montrent leurs aptitudes artisanales et de planification.› Page 4

Janvier/Février 2013 Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment

suissetecmag

Page 2: suissetec mag 01 | 2013

Editeur : Association suisse et liechtensteinoise

de la technique du bâtiment (suissetec)

Rédaction : Benjamin Mühlemann (muhb), Marcel Baud (baud),

Natalie Aeschbacher (aesn)

Traduction : Marion Dudan, Lambro Bourodimos

Contact : suissetec, Auf der Mauer 11, case postale, 8021 Zurich

Téléphone +41 43 244 73 00, fax +41 43 244 73 79

[email protected], www.suissetec.ch

Concept / réalisation : Linkgroup, Zurich, www.linkgroup.ch

Direction artistique : Beat Kühler Impression : Printgraphic AG, Berne, www.printgraphic.ch

Remarque : Par souci de lisibilité, cette publication utilise par endroits

le masculin comme une forme générique pour se référer aux deux sexes.

Toute reproduction technique (même partielle) des textes et photos est soumise

à l’autorisation expresse de l’éditeur.

Photo de la couverture : Patrick Lüthy. Luca Da Costa Alves, d’Aranno TI,

a remporté la médaille d’or chez les installateurs sanitaires lors des championnats

suisses de la technique du bâtiment à Lugano.

Logiciel disponible gratuitement

Tout sur le Miroir CO2 désormais sur suissetec.chLe logiciel de conseil énergétique, dont l’ef-

ficacité n’est plus à démontrer, est désormais

mis gratuitement à disposition de toutes les

personnes intéressées.

Avec le tournant énergétique, le marché des

logiciels a connu un formidable essor. De

nombreux outils sont aujourd’hui disponibles

et la plupart (par exemple le calculateur

d’économies d’énergie sur www.nous-les-

techniciensdubâtiment.ch) ont repris les

concepts de base et les idées du Miroir CO2

de suissetec.

Par conséquent, suissetec a décidé de ne

plus développer le Miroir CO2 et de le mettre

gratuitement à la disposition de toutes les

personnes intéressées. Les cours correspon-

dants ne sont plus proposés. Une liste des

conseillers Miroir CO2 est désormais dispo-

nible à l’adresse www.suissetec.ch.

+ LIsTE DEs CONsEILLERs MIROIR CO2 www.suissetec.ch/co2/fr

Formation à Lostorf

Nouveau modèle livréDepuis l’automne 2012, le centre de for-

mation de suissetec à Lostorf dispose

d’un modèle pour les cours sur les pompes

à chaleur air/eau.

Les sponsors du modèle (de g. à dr.) : Alois Koller, Eduard süess et Markus Giger (Alpha-InnoTec schweiz AG) ; sandra Wegmüller, Alex Rechsteiner et Daniel Hufschmid (tous collaborateurs au centre de formation de suissetec à Lostorf).

Worldskills 2013

Alessandro Marino va à Leipzig

Alessandro Marino, de Brig-Glis VS, s’est qualifié fin novembre pour les Mondiaux

des métiers. Du 2 au 7 juillet, l’installateur sanitaire et en chauffage de 21 ans

donnera le meilleur de lui-même pour décrocher une médaille dans la catégorie

« sani taire et chauffage ». Après avoir remporté la médaille d’argent aux champion-

nats suisses de la technique du bâtiment, Alessandro Marino s’est imposé dans

le cadre des épreuves éliminatoires, face à 8 collègues, tous installateurs sanitaires

ou en chauffage. (Plus d’informations sur ce thème dans le numéro 2 / 2013

de « suissetec mag »)

A lui de jouer – Alessandro Marino

suivra un entraînement intensif

pour les Mondiaux des métier

s.

Changement de nom

La section neuchâteloise s’appelle dorénavant « suissetec Neuchâtel »Lors de leur assemblée générale du 8 novembre 2012, les délégués

neuchâtelois ont décidé de donner une nouvelle désignation

à leur section. La section s’appelle désormais « suissetec Neuchâtel »

(auparavant : « suissetec Neuchâtel ANTB »).

+ POuR EN sAvOIR PLus www.neuchatel.suissetec.ch

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En bref

Page 3: suissetec mag 01 | 2013

Championnats suisses des métiers 4La démonstration « live » de l’élite de la

technique du bâtiment est une excellente

manière de promouvoir nos métiers

Assemblée des délégués 6Wolfgang Schwarzenbacher :

nouveau membre du comité central

Prix solaire spécial suissetec 8Interview de l’architecte et du projeteur

en technique du bâtiment de l’objet primé

Site Internet 11Avoir un bon site Internet est de plus

en plus important

Offre de formation 14

Performances de pointe pour la technique du bâtiment Chèr lectrice, cher lecteur,

s’entraîner, apprendre et se perfectionner – voilà comment réaliser des performances de pointe. Nous, les techniciens du bâtiment, l’avons bien compris. Ainsi, lors des championnats suisses des métiers organisés l’année dernière à Lugano, les candidats nous ont offert des per formances de haut niveau. De même, les excellents experts et le comité d’organisation engagé se sont investis à fond. C’est un exemple re marquable d’un travail d’équipe efficace, comme vous pouvez le lire dès la page 4.

Nos topentreprises formatrices réalisent, elles aussi, des performances de pointe. Avec le nouveau label de qualité, ces entreprises consti-tuent des éléments phares et se profilent comme des modèles dans le paysage de la technique du bâtiment. Les entreprises qualifiées peuvent renouveler leur certification comme topentreprise formatrice jusqu’à fin mars 2013. Ne manquez pas cette opportunité.

Les animateurs des séminaires Persona visent également l’excellence, et c’est précisément l’objectif de ces cours. Grâce à des conseils éprouvés dans la pratique, les participants apprennent par exemple comment informer le client de manière optimale. A cet égard, il est important que les techniciens du bâtiment adoptent le point de vue du client. En suivant ces séminaires, les professionnels du bâtiment améliorent l’image de nos branches. En effet, formation et image sont étroitement liées. sur www.suissetec.ch et en page 14, vous trouve- rez les dates des prochains séminaires organisés en suisse romande.

La formation est un enrichissement personnel. Et notre offre de forma-tion en page 14 vous permettra certainement de satisfaire votre soif d’apprendre. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de votre ins-cription.

Qui réalise des performances de pointe ? « Nous, les techniciens du bâtiment. » Je vous souhaite une agréable lecture et un franc succès dans la réalisation de vos prestations de haut niveau.

Riccardo MeroResponsable de la formation

« Nous, les techniciens du bâtiment. » : des entreprises bernoises montrent l’exemple. Une présence remar­quée à la foire des arts et métiers de Köniz grâce à un stand commun.

› Image page 12

suissetecmag Janvier/Février 2013 3

Editorial Sommaire

Page 4: suissetec mag 01 | 2013

Le conseiller national et président central de suissetec Peter schilliger (à gauche) et Giuseppe Rigozzi,

représentant du Tessin au comité central, avec les champions suisses ; devant, de gauche à droite :

sandro Wagenhofer, Kevin Tinz, Joel von Holzen ; derrière, de gauche à droite : David Kummer,

Jean-Daniel Besse, Luca Da Costa Alves, Andreas Kloter.

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La crème de la crème à LuganoEn novembre, les jeunes professionnels suivants ont été sacrés champions suisses de la technique du bâtiment 2012 : David Kummer de Brig-Glis vs (installateur en chauffage), Andreas Kloter de Lengnau AG (ferblantier), Luca Da Costa Alves d’Aranno TI (installateur sanitaire) et Kevin Tinz de salmsach TG (constructeur d’installations de ventilation) ont remporté la médaille d’or dans les métiers manuels. Du côté des projeteurs en technique du bâtiment, les champions sont sandro Wagenhofer de Greifensee ZH (spécialisation sanitaire), Jean-Daniel Besse de Basse- Nendaz vs (chauffage) et Joel von Holzen de Menzingen ZG (ventilation).

Marcel Baud

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Gros plan

Page 5: suissetec mag 01 | 2013

Lors de l’impressionnante cérémonie de clôture organisée le 3 no-

vembre à Lugano, les champions suisses ont reçu leur médaille d’or des

mains du conseiller national et président central de suissetec Peter

Schilliger. L’animatrice de la cérémonie Christa Rigozzi a déclaré que

les 50 installateurs en chauffage, installateurs sanitaires, ferblantiers,

constructeurs d’installations de ventilation et projeteurs en technique du

bâtiment ayant participé aux championnats représentaient la crème de

la crème. Et les visiteurs qui ont assisté au travail des jeunes techniciens

du bâtiment pendant les 4 jours des épreuves ne la contrediront pas. En

2012, les championnats suisses de la technique du bâtiment ont eu lieu

dans le cadre du salon de la construction Edilespo, qui a accueilli 20 000

visiteurs environ. Ceux-ci ont vécu de près le quotidien des artisans et

des projeteurs de la technique du bâtiment.

Gestion du temps déterminanteA Lugano, les Tessinois sont fiers de « leur » champion suisse : Luca Da

Costa Alves d’Aranno TI, qui a remporté la médaille d’or chez les installa-

teurs sanitaires. Il remarque : « Au début, je n’étais pas sûr de finir dans

les temps. J’ai eu des difficultés car je ne connaissais pas bien certains

matériaux. » Pour Andreas Kloter de Lengnau AG, champion suisse chez

les ferblantiers, le temps a également été déterminant : « C’est génial d’être

champion suisse. Le plus délicat a été la gestion du temps. Le deuxième

jour, j’ai pu ralentir un peu et me concentrer davantage sur la qualité. » Ueli

Mumenthaler, chef expert chez les installateurs en chauffage, confirme que

pour « ses » candidats également, la clé du succès était une organisation

efficace du temps. Selon lui, David Kummer de Brig-Glis VS, champion

suisse chez les installateurs en chauffage, l’a bien compris : « David a saisi

que l’épreuve représentait une sorte de puzzle pour lequel il fallait com-

mencer à préparer tous les éléments. »

C’était la 22e fois que suissetec organisait les championnats suisses dans

les métiers d’installateur en chauffage, de constructeur d’installations de

ventilation, de ferblantier et d’installateur sanitaire. Les championnats des

projeteurs en technique du bâtiment ont eu lieu pour la 3e fois dans les

spécialisations sanitaire, chauffage et ventilation, afin de montrer la

complémentarité entre planification et exécution. La promotion de l’image

de nos métiers constituait le deuxième objectif de cette manifestation. En

2013, les championnats suisses auront lieu en octobre lors de la foire Olma

à Saint-Gall, une nouvelle fois sous les yeux d’un public nombreux. ‹

Malgré l’ère du numérique, la projeteuse en technique du bâtiment Nathalie Bünter maîtrise toujours le dessin à main levée. Elle décroche le bronze (spécialisation sanitaire).

Avoir le bon coup d’œil : Janik Baldinger évalue sa pièce.

Christa Rigozzi interviewe Roger Neukom, chef expert chez les projeteurs. Il confirme que le temps imparti pour les épreuves était volontairement court.

L’installateur sanitaire Andrin Baumann en pleine concentration.

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Wolfgang schwarzenbacher avait été dési-

gné par la section Suisse du nord-est. Diplômé

de la Haute école de Saint-Gall et titulaire d’un

MBA, il dispose d’une large expérience profes-

sionnelle, tant au niveau national qu’internatio-

nal. Depuis 2011, Wolfgang Schwarzenbacher

est à la tête de Cofely AG. Heinz Rohner, vice-

président du comité central, a souhaité se reti-

rer pour la fin de l’année 2012. Peter Schilliger

a rendu hommage à ses 12 années d’activité au

sein de la direction de l’association, dont les

trois dernières en tant que représentant du dé-

partement des finances. Le président central a

souligné le grand engagement d’Heinz Rohner,

notamment en faveur des intérêts des petites

entreprises. « Il a souvent montré la voie vers

des solutions nouvelles, économiques et mal-

gré tout efficaces », a relevé Peter Schilliger.

Sous de vifs applaudissements, Heinz Rohner

a ensuite été nommé membre d’honneur de

suissetec.

Budget 2013 approuvé sans voix contrairePeu de temps auparavant, Heinz Rohner avait

présenté le budget 2013. La hausse prévue des

produits des émoluments de cours et des taxes

d’examen engendre des charges générales et

des honoraires plus élevés au niveau des cours.

L’augmentation de la contribution aux cours

interentreprises de CHF 69 à CHF 75 par jour-

née de formation, approuvée par les délégués,

apparaît comme une charge supplémentaire

dans les comptes de suissetec, mais profite

aux sections en déchargeant les membres.

Parmi les projets au budget, chiffrés à un total

de CHF 963 600, l’élaboration de supports de

cours et d’examens de modules communs pour

la formation professionnelle supérieure constitue

le poste le plus important avec CHF 282 500.

Wolfgang Schwarzenbacher succède à Heinz RohnerLors de l’assemblée d’automne de suissetec, les délégués des sections ont élu Wolfgang schwarzenbacher comme nouveau membre du comité central. Le Liechtensteinois de 44 ans succède à Heinz Rohner et reprend ainsi les rênes du département des finances.

Marcel Baud

salle comble : 110 délégués ont participé à l’AD d’automne

au swissôtel à Zurich. Ils repré- sentaient 170 voix.

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Informations internes

Page 7: suissetec mag 01 | 2013

Le budget 2013 prévoit une perte de CHF 31 100.

Compte tenu des amortissements d’un montant

de CHF 1026 200 et des projets mentionnés,

Heinz Rohner a cependant estimé que la plani-

fication était positive.

Le budget d’investissements s’élève à un

montant total de CHF 1023 800. Parmi les divers

postes, environ 70% concernent des réno-

vations importantes, liées en premier lieu à

l’infrastructure de la formation. Ainsi, un mon-

tant de CHF 300 000 est notamment planifié

pour achever en 2013 la rénovation de la toiture

plate du centre de formation de suissetec à

Lostorf, en cours depuis plusieurs années.

suissetec peut financer entièrement les inves-

tissements par ses propres moyens. Les 110

délégués, qui représentaient 170 voix, ont ap-

prouvé le budget 2013 sans voix contraire.

Appel aux sectionsLe président central Peter Schilliger a appelé

les délégués à être encore beaucoup plus actifs

au niveau des offres de formation, par exemple

en proposant des cours en lien avec l’introduc-

tion de nouvelles normes et directives. Le

manque de présence auprès des membres le

préoccupe. De même, les sections devraient

impliquer davantage les membres dans la

campagne d’image. Peter Schilliger a ainsi fait

écho à la présentation de Benjamin Mühle-

mann. Le responsable de la communication

chez suissetec a dressé un état des lieux de la

campagne d’image « Nous, les techniciens du

bâtiment. » Fait réjouissant : le nouveau site

web destiné aux consommateurs « www.nous-

les-techniciensdubâtiment.ch » a déjà été visité

des milliers de fois. La plupart des internautes

le consultent pour trouver un technicien du

bâtiment. Benjamin Mühlemann a relevé qu’un

grand engagement de toutes les parties pre-

nantes était encore nécessaire pour obtenir un

impact au niveau national.

Avenir des apprentissages professionnels et du métier de ferblantierDaniel Huser, membre du comité central et

représentant du département de la formation,

a présenté deux projets axés sur les perspec-

tives professionnelles. Des conférences pros-

pectives sur les apprentissages professionnels

doivent permettre d’évaluer si les ordonnances

sur la formation et les plans de formation ont

porté leurs fruits ces cinq dernières années. Ce

printemps, à l’une des cinq conférences orga-

nisées dans toute la Suisse, les représentants

de l’association concernés par la formation

sont invités à discuter de cette question et à

participer ainsi activement au développement

des apprentissages professionnels.

Un sondage en ligne sur l’avenir du métier de

ferblantier a déjà été mené auprès d’entreprises

de ferblanterie. Il s’agissait de déterminer si les

ferblantiers sont préparés de manière optimale

au marché du travail. Sur la base des résultats

du sondage, l’objectif est de favoriser l’évolu-

tion du métier de ferblantier vers une profession

axée sur l’avenir et adaptée au marché. ‹

suissetec recommande une augmentation des salaires de 1,0% dans les branches de la technique du bâtiment

En ce qui concerne les salaires 2013, les dé-légations aux négociations des parties contractantes de la convention collective de travail (CCT) dans la technique du bâtiment ont convenu d’augmenter de 1,0% la masse salariale des personnes sou- mises à la CCT et de répartir ce montant individuellement. Les organes compétents du syndicat unia n’ont pas approuvé le résultat de ces négociations ; suissetec recommande donc aux entreprises membres d’adapter les salaires dans le sens susmentionné, c’est- à-dire d’augmenter de manière globale la masse salariale des personnes soumises à la CCT de 1,0% et de répartir ce montant individuellement en fonction des prestations.Les salaires minimaux demeurent inchan-gés.

Remarque complémentaire : selon l’art. 29.1 CCT, les salariés âgés de 20 à 35 ans béné-ficieront d’un jour de vacances supplémen-taire en 2013. Désormais, ils peuvent ainsi prétendre à 25 jours de vacances.

Changement au co-mité central : Heinz Rohner (à gauche) avec son succes- seur Wolfgang schwarzenbacher.

Les délégués ont approuvé toutes les motions. Parmi eux, Rolf Wehrli, directeur de la section suissetec suisse du nord-ouest.

Daniel Huser, membre du comité central et représentant du département de la formation, a invité les délégués à parti-ciper aux conférences prospectives en 2013.

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Page 8: suissetec mag 01 | 2013

« La thermie solaire est encore trop peu intégrée dans l’enveloppe du bâtiment. »

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Le projeteur en technique du bâtiment urs Zimmermann (à gauche) avec

l’architecte Peter Dransfeld devant la façade de la résidence Blauort,

récompensée par le prix solaire spécial suissetec 2012 pour l’installation

thermique solaire la mieux intégrée.

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Innovation

Page 9: suissetec mag 01 | 2013

Lors de la remise des Prix solaires suisses

en octobre dernier, le président central de

suis setec Peter Schilliger a qualifié la résidence

Blauort de projet phare de la construction

énergétiquement durable. Il a ensuite pré-

cisé que le prix spécial suissetec, doté de

CHF 10 000, doit encourager les professionnels

de la branche à exécuter d’autres réalisations

de haut niveau dans la construction et l’assai-

nissement durables. Une approche interdis-

ciplinaire englobant tous les métiers de la

technique et de l’enveloppe du bâtiment est

indispensable à la réussite de tels projets. Peter

Schilliger a également souligné les compé-

tences des professionnels de la technique du

bâtiment, capables de révéler les corrélations

énergétiques, dans une construction nouvelle

ou ancienne, et d’assurer le suivi du projet –

de la planification à la mise en service.

La réalisation des trois immeubles de la rési-

dence Blauort a été dirigée par l’architecte

thurgovien Peter Dransfeld. Celui-ci a déjà

réalisé plusieurs projets récompensés par le

Prix Solaire. Il se consacre à la construction

énergétiquement efficace depuis plusieurs di-

zaines d’années. Peter Dransfeld peut compter

sur des partenaires tels que le bureau d’ingé-

nieurs Maurer, à Arbon. Dans le cas des trois

nouveaux immeubles d’Ermatingen, le membre

de suissetec était responsable de la planifica-

tion de la technique du bâtiment.

Afin d’en savoir plus sur l’objet qui a remporté

le prix solaire spécial suissetec 2012, nous avons

rencontré Peter Dransfeld et Urs Zimmermann,

projeteur en technique du bâtiment respon-

sable du projet Blauort au sein du bureau d’in-

génieurs Maurer.

Que signifie le prix spécial suissetec pour vous ?Peter Dransfeld : Ce prix valide une solution qui est à mes yeux encore trop peu exploitée aujourd’hui : l’intégration complète de la thermie solaire dans l’enveloppe du bâtiment. Nous avons relevé ce défi avec la résidence Blauort, et réalisé ainsi un de ces projets phares nécessaires à un changement de pa-radigme énergétique dans la construction.Urs Zimmermann : Je suis du même avis. De plus, d’un point de vue esthétique, je préfère un système solaire intégré dans la façade

plutôt que des panneaux inclinés sur le toit. Les trois immeubles à Ermatingen illustrent très bien ce que l’on peut faire aujourd’hui.Comment les collaborateurs de l’entreprise ont-ils réagi à l’annonce du prix ?U. Z. : Nous sommes très fiers d’avoir parti-cipé à ce projet. Cette distinction récom- pense nos efforts pour planifier des systèmes énergétiquement efficaces. Le bureau Maurer met en œuvre des solutions durables à la pointe de la technique, qu’il s’agisse de maisons Minergie ou Minergie P. Notre philosophie s’accorde ainsi à celle de M. Dransfeld.

Quel est l’effet de telles distinctions vers l’extérieur ?P. D. : On en parle avant tout dans les milieux spécialisés. si l’on souhaite toucher le grand public, il faut réaliser soi-même un travail de presse. Nous avons fait les démarches né-cessaires et les médias régionaux ont publié des articles sur notre ouvrage.En quoi la résidence Blauort constitue- t-elle l’installation solaire la mieux intégrée ? P. D. : Au niveau de la façade, il est difficile d’intégrer des panneaux solaires de manière esthétique. une solution consiste à utiliser des capteurs sur mesure, comme c’est le cas pour la résidence Blauort. Malheureuse-ment, peu d’entreprises proposent des cap-teurs que l’on peut configurer individuelle-ment. C’est étonnant. sur l’investissement total pour une nouvelle construction, les frais pour des capteurs sur mesure ne pèsent pas lourd. Personne ne renoncerait au système s’il doit dépenser CHF 1000 de plus pour des capteurs.Est-ce un appel aux fabricants ?P. D. : Oui, car il existe ici un énorme poten-tiel, et pas seulement pour les capteurs thermiques, mais aussi dans le domaine du photovoltaïque. Dans le cadre des premiers projets réalisés, on les intègre désormais aus-si dans la façade.Beaucoup de personnes pensent encore que les concepts énergétiquement durables sont plus chers. Que dites-vous au maître de l’ouvrage attentif au budget ?P. D. : Que les systèmes durables du point de vue énergétique sont aussi largement à sa portée. Comme vous l’avez souligné, la rési-dence Blauort se situe dans une gamme de prix élevés, mais cela n’est en aucun cas dû au concept énergétique. Les grandes pièces avec façades vitrées, les cuisines et les revê-tements de sol coûteux, l’accès direct en ascenseur à chaque appartement, les garages spacieux – voilà les facteurs qui se réper-cutent sur le prix, et non l’isolation du bâti-ment, les panneaux solaires ou la pompe à chaleur. Il serait absolument faux d’affir-mer que seules les personnes aisées peuvent s’offrir des bâtiments durables. ‹

« La thermie solaire est encore trop peu intégrée dans l’enveloppe du bâtiment. »

En octobre dernier, la résidence Blauort a reçu le prix solaire spécial suissetec pour l’installation thermique solaire la mieux intégrée. situés à Ermatingen, en Thurgovie, les trois immeubles sont dotés de 114 m2 de capteurs solaires, parfaitement intégrés dans la façade et les balustrades des balcons. Ils produisent 28 000 kWh par an et couvrent ainsi 20% des besoins en énergie thermique.

Marcel Baud

Résidence Blauort, Ermatingen TG

Les 114 m2 de capteurs solaires de la résidence Blauort sont intégrés de manière exemplaire dans la façade et les balustrades des balcons. Ainsi, malgré leur emplacement dans une zone périphérique sensible, ces bâti-ments s’insèrent parfaitement dans le paysage environnant. Avec une production de 28 000 kWh / a, les cap-teurs fournissent près de 20% des besoins en énergie thermique des trois immeubles. Cette résidence montre comment intégrer et utiliser, dans des immeubles, des installations solaires thermiques sur une grande surface. La vue, exceptionnelle et entièrement dégagée, satisfait pleinement les be-soins des habitants exigeants. Les appartements offrent un confort op-timal pour des coûts énergétiques moindres. La résidence a reçu le prix solaire spécial suissetec 2012 pour l’installation thermique solaire la mieux intégrée.

+ POuR EN sAvOIR PLus www.solaragentur.ch

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Page 10: suissetec mag 01 | 2013

De nombreux accidents graves se produisent

lors des travaux de maintenance. Les opérateurs

peuvent tomber, s’électrocuter, s’asphyxier ou

être victimes d’explosions. Il arrive trop souvent

qu’ils perdent la vie ou restent invalides. C’est

ici que la campagne « Maintenance sûre » de la

Suva entre en jeu.

Huit règles qui sauvent la vieLa campagne de la Suva repose sur huit

règles de sécurité vitales. Elles s’adressent

aux opérateurs de maintenance et à leurs

supérieurs. Malgré la diversité des dangers, la

Suva s’est fixé pour but de formuler des règles

de comportement simples et pratiques, pou-

vant être mises en œuvre dans le quotidien

professionnel. Les messages clés sont les

suivants :

Planifiez soigneusement chaque interven-

tion de maintenance, n’improvisez pas au

moment d’exécuter les travaux. En cas de

situation inattendue, stoppez le travail et

définissez les précautions à prendre.

Arrêtez la machine avant toute intervention.

Sécurisez-la au moyen d’un cadenas person-

nel afin qu’elle ne puisse pas être remise en

marche de manière inopinée.

Eliminez les dangers pouvant provenir d’une

source d’énergie résiduelle. Tenez compte

du fait que, par exemple, après avoir arrêté

une plateforme élévatrice, la pression pré-

sente dans le système hydraulique est main-

tenue et peut diminuer brutalement lors de

l’intervention. Cela peut entraîner l’abaisse-

ment de la lourde plateforme élévatrice et

écraser l’opérateur de maintenance.

Il est important que les cadres n’engagent que

des spécialistes qui connaissent les machines

et les dangers. « Pour assurer le bon déroule-

ment des interventions de maintenance, il est

indispensable de procéder à l’identification des

dangers avec tout le professionnalisme requis,

sans oublier de définir la procédure applicable

en cas de panne. L’identification des dangers

incombe aux supérieurs hiérarchiques », sou-

ligne Xavier Bühlmann, chef de la campagne

« Maintenance sûre ».

stratégie de prévention ciblée La campagne « Maintenance sûre » s’inscrit dans

le cadre du projet « Vision 250 vies » de la Suva.

Son but : réduire de moitié le nombre d’acci-

dents professionnels graves au cours des 10

prochaines années. Moins d’accidents, cela

signifie moins de pertes de production et une

baisse du coût des accidents : des économies

que la Suva redistribue aux entreprises sous la

forme de primes d’assurances plus basses. ‹+ suvA, DIvIsION séCuRITé Au TRAvAILwww.suva.ch/maintenance

vous pouvez obtenir le dépliant présentant les huit règles vitales (n° 84040.f) et le support pédagogique (n° 88813.f) sur : www.suva.ch/waswo

Pour des conseils personnalisés par des spé-cialistes suva, rendez-vous au salon MAIN-TENANCE schweiz 2013, consacré à la main-tenance industrielle. 13.–14.2.2013, Zurichwww.easyfairs.com

Analyse des accidents mortels

La suva a analysé un très grand nombre d’accidents mortels. Il est apparu que les dangers concernant la maintenance des installations techniques et des machines présen-tent une extrême diversité et re-couvrent tous les thèmes de la sé-curité au travail. Les accidents mortels sont principalement dus aux dangers suivants :

dangers mécaniques : 50% (être coincé ou entraîné dans les cylindres, être heurté par une charge, etc.)

chutes : 20% chocs électriques : 20% explosions, incendies, intoxications, asphyxies : 12%

autres dangers : 6%

Maintenance : arrêtez la machine avant toute interventionEn suisse, plus de dix personnes par an perdent la vie dans le cadre de la maintenance des machines et installations techniques. La suva mène donc une campagne de prévention axée sur les principaux risques.

Serkan Isik

un cadenas posé sur l’interrupteur de révision garantit que l’installation

est déclenchée au moment de commencer le travail.

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Conseils

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« Notre site Internet est un grand atout. » Pour

Patrick Wirz, membre de suissetec et directeur

de l’entreprise bâloise Eugen Wirz & Co. AG, cela

ne fait aucun doute : « De nombreux clients nous

trouvent grâce à Internet. »

Lancé il y a six ans, le site Internet de l’entre-

prise, volontairement simple mais moderne,

convainc par sa structure claire. Patrick Wirz

donne un exemple : « Nous ne gérons pas de

service d’urgence à proprement parler, mais les

gens trouvent vite notre site. Et ils ne cherchent

pas longtemps un numéro de téléphone : il

figure tout simplement sur la page d’accueil. »

A Bâle, la petite entreprise traditionnelle a

beaucoup gagné en notoriété grâce à sa pré-

sence sur la Toile. « Selon les retours que nous

recevons de nos clients, notre site, convivial et

clair, permet d’accéder rapidement aux infor-

mations importantes », explique Patrick Wirz.

Autre exemple, lors de la Swissbau, Hans Jörg

Luchsinger, spécialiste en communication du

bureau IEU de Liestal, organise des expositions

sur des thèmes de la technique du bâtiment et

utilise beaucoup Internet à cette occasion.

Mais, pour lui, les avantages du web ne s’ar-

rêtent pas là : « Nous avons nous-mêmes déjà

décroché de nombreux mandats via Internet. »

Objectif central : être trouvé facilement sur la ToilePatrick Wirz confirme : « Sur notre site,

le but n’est pas de montrer de nom-

breux projets, mais des exemples ac-

tuels qui servent de références. Cela

permet de mieux nous profiler. » La facilité

avec laquelle on trouve le site Internet de

l’entreprise bâloise via les moteurs de re-

cherche prouve l’efficacité de cette approche.

« Malgré la multitude de commerces de détail

que compte la Suisse, le commerce en ligne

progresse chaque année », analyse le « E-Com-

merce-Report 2012 », établi par Uwe Leimstoll

et Ralf Wölfle, directeur du centre d’expertise

sur le commerce en ligne de la Haute école

spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW).

Le rapport sert de baromètre pour le dévelop-

pement du e-commerce. Celui-ci ne cesse

d’augmenter et prend ainsi des parts de mar-

ché au commerce de détail stationnaire et aux

entreprises des arts et métiers.

L’expert Ralf Wölfe observe : « Il existe des

applications Internet dont l’objectif est d’amé-

liorer la visibilité sur le marché. » Il est en effet

important de s’assurer que, en lançant une

recherche sur Internet, on trouve facilement le

site de l’entreprise. Il convient notamment d’ap-

paraître dans les annuaires professionnels

pertinents ; l’entreprise améliore ainsi son posi-

tionnement dans les résultats de Google.

Conseils pour un site Internet efficaceVoici quelques conseils pour concevoir un site

Internet convaincant. Les pages web qui ne

sont pas actualisées donnent une image peu

flatteuse de l’entreprise. Il vaut mieux se limiter

à l’essentiel sur un site Internet. Positionnez-

vous comme un interlocuteur, soyez facilement

atteignable. Améliorez le référencement de

votre site pour apparaître dans les premiers

résultats des moteurs de recherche ; cela vous

sera vite profitable. Par ailleurs, Ralf Wölfle

recommande aussi de réfléchir à l’effet que

vous souhaitez obtenir avec votre site Internet.

La Confédération donne des recommandations

sous la forme d’un aide-mémoire, publié en

2011 par le SECO, « Présentation en ligne de

votre PME ». Selon le SECO, « Davantage de

sécurité, de fiabilité et de convivialité permet

de rendre les offres internet des PME suisses

encore plus attrayantes ». ‹

+ POuR EN sAvOIR PLus www.kmu.admin.ch/publikationen

La Confédération consacre par ailleurs une page sur le e-commerce :http://www.kmu.admin.ch/themen

«De nombreux clients nous

trouvent grâce à Internet.»Patrick Wirz, membre de suissetec et directeur de l’entreprise bâloise Eugen Wirz & Co. AG

« Sans site Internet, point de salut »« un site Internet doit être convivial et accrocheur », conseille le professeur Ralf Wölfle, coauteur du « E-Commerce- Report », le rapport sur le commerce en ligne suisse. Même les entreprises bien établies s’exposent à des pertes sur le chiffre d’affaires si elles ne disposent pas d’un site web moderne.

Marc Gusewski

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suissetecmag Janvier/Février 2013 11

En ligne

Page 12: suissetec mag 01 | 2013

Tous ravis par le stand commun (de gauche à droite) : serge Morgenegg, Morgen- egg AG, Köniz ; Marc Pulver, u. Pulver AG, Köniz ; Hans Pauli, energy unlimited GmbH, Mittelhäusern ; Matthias Maurer, P. Baumann AG, Niederscherli ; Bruno Messerli, W. + H. Messerli AG, Berne ; Tho-mas Künzi, Bill + Künzi AG, Liebefeld.

six entreprises, normalement concurrentes,

partageant un stand commun à une exposition

des arts et métiers : résultat ? « C’est très con-

cluant », répond Regula Luginbühl de l’entre-

prise P. Baumann AG, Niederhasli, l’une des

entreprises qui a pris part à cette initiative.

Coordinatrice du projet, elle ajoute : « Une con-

currence saine n’a jamais fait de mal. »

L’idée de cette coopération remonte à la der-

nière « Journée du soleil », à laquelle participent

déjà régulièrement ensemble quatre des six

entreprises. « En apparaissant de manière uni-

forme sur une large surface, nous attirons da-

vantage l’attention qu’avec des stands indivi-

duels se noyant dans la masse, explique Regula

Luginbühl. Nous profitons tous des synergies

résultant de cette présence caractérisée par la

campagne d’image de suissetec. »

Lorsque l’on entre dans la halle d’exposition, la

toile de 60 m2 sur laquelle figure l’alpiniste au

Petit Cervin accroche immédiatement le regard.

Le personnel du stand porte des polos verts.

« La couleur des T-shirts rappelle celle de la

veste de l’alpiniste », explique Regula Lugin-

bühl. Seuls les badges montrent que diverses

entreprises collaborent au même stand. Ainsi,

les exposants sont d’abord perçus comme des

professionnels du bâtiment, et ensuite seule-

ment comme des collaborateurs de différentes

entreprises. Heureuse coïncidence, on a reçu

les documents de la nouvelle campagne le jour

même de la séance consacrée au concept du

stand commun. « Lorsque Benjamin Mühle-

mann, responsable de la communication chez

suissetec, nous a informés qu’il y aurait un

sujet sur le solaire, nous étions très enthou-

siastes à l’idée de l’utiliser pour notre stand. »

stand spacieux propice aux discussions« Nous voulions avoir du temps à consacrer à

nos clients lors de l’exposition GEWA », ex-

plique Matthias Maurer, directeur de P. Bau-

mann AG. L’objectif premier n’était pas de

décrocher des mandats, mais d’être présents.

Le stand de 40 m2 est spacieux et volontaire-

ment ouvert. Un bar et des sièges invitent aux

discussions. Aux panneaux solaires, chauffe-

eau, radiateurs et robinetteries, les six entre-

prises ont préféré exposer une sculpture origi-

nale constituée des éléments que maîtrisent les

techniciens du bâtiment. Sur des écrans plats,

une présentation multimédia montre les tâches

des professionnels du bâtiment ; celle-ci est

complétée par des images de fabricants et

fournisseurs ayant sponsorisé le projet.

une expérience à renouvelerPour les PME, participer à une exposition des

arts et métiers représente des frais considé-

rables. Il faut établir un concept, louer une

surface, engager des personnes pour construire

le stand. A cela s’ajoutent les coûts pour la

promotion de la manifestation, la restauration

et le personnel. A cet égard aussi, l’idée de

Köniz a été très profitable. Le concept de la

campagne faîtière de suissetec a pu être repris.

Les entreprises ont contribué chacune à la

même hauteur aux frais liés au stand, à la res-

tauration et à la communication, et ont toutes

bénéficié de l’attrait de ce grand stand.

A la fin de l’exposition GEWA, les six directeurs

étaient ravis ; non seulement par l’afflux de visi-

teurs, mais aussi par l’excellente collaboration.

Avec cette présence commune, ils ont donné

l’image de techniciens du bâtiment modernes,

compétents et proches du client. Et ils ont déjà

décidé d’organiser de nouveau un stand com-

mun à la prochaine GEWA. ‹

Six entreprises de la technique du bâtiment, un seul standun alpiniste regarde la halle d’exposition depuis une grande toile. sur celle-ci est écrit « Nous, les techniciens du bâtiment. » un slogan que six entreprises bernoises membres de suissetec ont parfaitement adopté. En octobre dernier, elles n’ont pas hésité à reprendre un sujet publicitaire de la nouvelle campagne d’image pour se présenter sous une seule et même forme à l’exposition des arts et métiers GEWA de Köniz (BE).

Marcel Baud

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Page 13: suissetec mag 01 | 2013

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«Chaque année, j’attends la saison de hockey avec impatience. J’adore assister aux matchs du

HC Davos quand j’en ai l’occasion. vêtue d’un maillot aux couleurs de ce club qui me tient à cœur, j’en-courage mon équipe préférée avec ferveur. Je vis ces moments intensément. La coupe spengler et les matchs de hockey du HCD me font vibrer et me procurent des montées d’adréna-line à chaque tir au but. Le HCD évolue à la vaillant Arena dans le magnifique village de Davos, aux Grisons. Ce canton, dont je suis originaire, me rappelle de nombreux souvenirs d’enfance et j’y suis très attachée.»+ POuR EN sAvOIR PLus www.hcd.ch

www.spenglercup.ch

Gabriela KämpfAge : 47 ans

Profession : collaboratrice au secrétariat

romand de suissetec

Loisirs : hockey, camping, voyages et mots fléchés

Dans cette rubrique, les collaborateurs de suissetec présentent leurs buts d’excursion préférés.

Un club qui me fait vibrer

suissetecmag Janvier/Février 2013 13

Temps libres

Page 14: suissetec mag 01 | 2013

Centre romand de formation continue / ColombierOrgane responsable : Centre romand de formation continue, 2013 Colombier, tél. 032 843 49 52, fax 032 843 49 [email protected] www.suissetec.ch

vous trouverez les offres de cours et de séminaires actuelles du centre

de formation de suissetec à Colombier sous : www.suissetec.ch. vous pouvez vous ins- crire directement en ligne.

Cours de formation continue :

ChauffageContremaître en chauffage avec brevet fédéral. Janvier 2013–juillet 2014 / examen en

novembre 2014. Perfectionnement modulaire

(selon calendrier du brevet en cours).

Maître chauffagiste avec diplôme fédéral. Janvier 2013 – décembre 2014 / examen en 2015.

sanitaireContremaître sanitaire avec brevet fédéral. Janvier 2013–juillet 2014 / examen en

novembre 2014. Perfectionnement modulaire

(selon calendrier du brevet en cours).

Maître sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2013–décembre 2014 / examen en 2015.

Projeteur sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2013–décembre 2017.

Autorisation d’installer l’eau (Eauservice Lau-

sanne, Viteos Neuchâtel et Service des Energies

Yverdon-les-Bains). Printemps 2013 – été 2014

(198 heures de cours).

FerblanterieContremaître ferblantier avec brevet fédéral. Janvier 2013–juillet 2014 / examen en

novembre 2014. Perfectionnement modulaire

(selon calendrier du brevet en cours).

Maître ferblantier avec diplôme fédéral. Janvier 2013–décembre 2014 / examen en 2015.

Revêtements métalliques de toitures. Printemps 2013 (4 jours).

Diversventilation de confort.Printemps 2013 (1 jour).

Directive « Qualité de l’eau dans les installa-tions techniques du bâtiment » / sICC BT 102-01 / sIA 385/1-2.Eté 2013.

Présentation des nouvelles directives : Gaz G1Eau W3sN 592000Printemps 2013.

spécialiste en thermique (ImmoClimat suisse).Printemps 2013.

Persona – Développez vos compétences personnelles. 8 modules avec attestations

suissetec. Les prix indiqués incluent

le repas et le support de cours. Dates et lieux

des cours (sous réserve de modifications) :

Module E : Entretiens exigeants24 janvier 2013 à Genève

1 jour, CHF 100

Module A : Mon comportement7 février 2013 à Martigny

1 jour, CHF 100

Module B : Ma communication7 mars 2013 à Colombier

1 jour, CHF 100

Module C : Mon organisation18 avril 2013 à Genève

1 jour, CHF 100

Module D : Mon client16 mai 2013 à Fribourg

1 jour, CHF 100

Module E : Entretiens exigeants6 juin 2013 à Tolochenaz

1 jour, CHF 100

3 nouveaux modules :

Module F : Mes apprentis11 et 12 mars 2013 à Colombier

2 jours, CHF 200

Module G : Mes instructions aux clients2 mai 2013 à Tolochenaz

1 jour, CHF 100

Module H : Mon optimisation des ressources20 juin 2013 à Fribourg

1 jour, CHF 100

Offre de formation

L’examen final de conseiller énergétique des

bâtiments EF 2012/2 a eu lieu du 10 au 13 sep-

tembre 2012 à Lostorf SO, Uzwil SG et Colom-

bier NE. Dans l’ensemble, 21 candidats ont

réussi l’examen et peuvent désormais porter le

titre de conseiller / conseillère énergétique des

bâtiments avec brevet fédéral.

Dès à présent, les conseillers énergétiques

peuvent renseigner sur les questions énergé-

tiques dans le bâtiment et sont des spécialistes

recherchés dans la construction. ‹

Conseiller / conseillère énergétique des bâtiments avec brevet fédéral Diplômés de l’examen professionnel 2012/2 :

Buholzer Marcel Meggen LU Casutt silvan Zizers GR Eigenmann Martin Niederuzwil SG Eugster Daniel Freidorf TG Fischer Rudolf Udlingenswil LU Fringer Marcel Barzheim SH Fuhrimann ueli Willisau LU Gugger Irene Beringen SH Heyd Thierry Avry-devant-Pont FR Joos Cyril Trimmis GR Kaufmann Christoph Hinteregg ZH Kradolfer Roland Kreuzlingen TG Maire Yvan Montet FR Meier Roger Bassersdorf ZH Mottet Jean-Charles Evionnaz VS Ostertag Michel Himmelried SO Rapelli Cesar Weggis LU Rimbeaux Philippe Schwerzenbach ZH Rohrer Walter Schaan (FL) stierli André Muri AG Tosi Christophe Sierre VS

Examen final de conseiller énergétique des bâtiments 2/2012

21 conseillers énergé­tiques recoivent leur brevet fédéral

14

Formation

Page 15: suissetec mag 01 | 2013

La Conférence de coordination des services

de la construction et des immeubles des

maîtres d’ouvrage publics (KBOB) a élaboré

des contrats-types et des guides, utilisés au-

jourd’hui déjà lors d’appels d’offres publics, en

particulier de la Confédération. Ces documents

ont été établis en collaboration avec des repré-

sentants d’intérêts de la branche de la con s-

truction.

Les modèles de contrats doivent faire gagner

du temps aux utilisateurs. Ils offrent par ailleurs

la possibilité d’adapter les dispositions

contractuelles au cas concret. En plus des

contrats-types, la KBOB donne des instruc-

tions sous forme de guides. Il s’agit de recom-

mandations contenant des informations utiles.

Aujourd’hui, les contrats-types suivants sont

mis à disposition des professionnels de nos

branches: contrat d’entreprise, contrat d’entre-

prise générale (bâtiment), contrat d’entreprise

totale (bâtiment), contrat de maintenance,

contrat-cadre et contrat pour prestations de

mandataire. Ces documents peuvent être télé-

chargés sous les publications de la KBOB,

dans la rubrique « Achats et contrats ».

suissetec s’est exprimée avec fermeté à plu-

sieurs reprises sur ces documents et s’est

toujours engagée pour que les intérêts de ses

branches soient pris en compte. Les modèles

de contrat garantissent une certaine uniformité

et augmentent la sécurité juridique.

La volonté de raccourcir les délais de paiement

est un élément positif qui mérite d’être relevé.

Ainsi, un délai de 30 jours est généralement

prévu dans les contrats-types. Dans la pra-

tique, les délais sont déjà plus courts dans

la plupart des cas. Les « Directives et re-

commandations concernant les délais de

paiement dans le domaine de la construc-

tion » comprennent davantage d’informa-

tions sur la fixation des délais de paiement.

Par ailleurs, un nouveau document, « Guide

pour la détermination des sûretés finan-

cières dans les contrats d’entreprise »,

est également disponible. Les garanties re-

quises doivent correspondre au risque existant.

A cet égard, il est très justement mentionné que

les sûretés ne sont pas gratuites et qu’elles

constituent en fin de compte un coût pour le

maître de l’ouvrage. Si le risque diminue avec

l’avancement des travaux, le montant des sûre-

tés devrait aussi diminuer. Il est de plus sou-

ligné que, généralement, un cautionnement

solidaire suffit si aucun risque particulier n’est

constaté lors d’une analyse des risques.

Enfin, il vaut en tous les cas la peine de jeter un

œil au « Guide pour la gestion des avenants aux

contrats ». Les avenants aux contrats donnent

en effet toujours lieu à des différences au

niveau du décompte. Il est donc important

d’améliorer la gestion des avenants.

(Barbara Carl, Dr en droit, avocate) ‹+ POuR EN sAvOIR PLus www.bbl.admin.ch/kbob

Pour les appels d’offres publics

Les contrats­types de la KBOB font gagner du temps

La nouvelle image de l’association est la plus

visible au centre de formation de Lostorf, où un

panneau lumineux avec le nouveau logo a été

monté fin novembre. L’élément visuel, le carré

avec les traits de couleur, a été aminci et se

trouve maintenant à gauche de l’élément tex-

tuel. De plus, les lettres ont été légèrement

retravaillées.

Dès à présent, le logo est mis à la disposition

des membres pour leurs propres activités

de communication. Il peut être téléchargé sur

le site Internet de suissetec au format gra-

phique usuel « eps » depuis l’espace réservé

aux membres. (muhb) ‹+ POuR EN sAvOIR PLus www.suissetec.ch/mitgliederinformation/fr

tants peuvent ainsi continuer à être utilisés

sans problème, même s’ils portent l’ancien

logo. Ce n’est que lorsqu’ils doivent être réédi-

tés que les supports de communication sont

adaptés à la nouvelle identité visuelle. Par

conséquent, aucun coût supplémentaire n’est

engendré.

Après avoir lancé le nouveau label « Nous, les

techniciens du bâtiment. » pour les branches

de la technique du bâtiment en septembre

dernier, suissetec a légèrement modifié l’image

de l’association.

Les responsables de la communication de

suissetec ont saisi l’occasion au vol : ils ont

profité des discussions sur l’intégration du

nouveau label « Nous, les techniciens du bâti-

ment. » dans l’image de suissetec pour s’atta-

quer à un rafraîchissement général du « corpo-

rate design ». Ainsi, le logo de suissetec, le

papier à lettre, le marquage, le layout des impri-

més, etc. ont été relookés.

La différence par rapport aux supports de

communication utilisés jusqu’ici est moindre,

mais confère une image plus dynamique, mo-

derne et élégante à l’association. C’était d’ail-

leurs l’objectif déclaré de cette légère cure de

jouvence : tous les imprimés et produits exis-

Nouvelle image

Cure de jouvence pour l’image de suissetec

Nouveau panneau lumineux sur le toit du centre de formation suissetec de Lostorf.

suissetecmag Janvier/Février 2013 15

Environnement professionnel

Page 16: suissetec mag 01 | 2013