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Simeon Ten Holt
Né à Bergen le 24 janvier 1923, décédé à Alkmaar, le 25 novembre 2012 1, Simeon Ten Holt était un compositeur
hollandais.
Après avoir fait ses études chez le compositeur Jacob van Domselaer (à Bergen, Hollande septentrionale), Ten Holt
part en 1949 à Paris, où il suit des cours chez Arthur Honegger et Darius Milhaud, à l’École normale de musique de
Paris. Il retourne à Bergen en 1954. Au cours des années ’50, il compose les Bagatellen, et un certain nombre de pièces
dans lesquelles il exprime sa pensée diagonale: Diagonaalmuziek (1956-1958), Diagonaalsuite (1957) et
Diagonaalsonate (1959). Cette idée comprenait l’usage simultané de tonalités dans un rapport tritonique. De cette
manière, Ten Holt pouvait manier plus librement la contradiction entre la tonalité et l’atonalité.
À partir de 1961, Ten Holt subit l’influence du sérialisme. Le Cyclus aan de waanzin (1961) en fut la première
expression. Il publiait également des articles dans literair tijdschrift Raster, fut actif dans la vie artistique de Bergen, et
expérimentait avec la musique électronique et le théâtre musical. Dans les années ’70, Ten Holt renonce à la méthode
sérielle. Pendant des années (1975 – 1979), il travaille sur Canto Ostinato, qui lui rapporte beaucoup de succès. Sur la
même pensée, basée sur la répétition et la tonalité, il crée au cours des ans plusieurs pièces pour piano: Lemniscaat
(1983), Horizon (1985), Incantatie IV (1990) et Méandres (1999). Ten Holt appelait ces pièces des réflexions de sa
propre vie intérieure, par opposition aux œuvres formalistes, qu’il avait écrites avant Canto Ostinato.
Les représentations de sa musique étaient souvent des événements totaux, où les pianistes et le public se relayaient, à
cause de la possibilité de faire durer une pièce plusieurs heures. Une représentation de Lemniscaat à Bergen prenait
par exemple presque 24 heures. La pièce a été jouée en des endroits inhabituels - entre autres, dans le hall de la gare
de Rotterdam. En 2007, le pianiste Jeroen van Veen proposa avec son ensemble une représentation de Canto Ostinato
sur cinq Fazioli piano à la gare d’Utrecht, l’œuvre est jouée jusqu’en Inde.
Canto Ostinato
Considérée comme l’œuvre la plus réussie de la « musique minimaliste » , le Canto Ostinato a rapidement
atteint un statut d’œuvre culte. Ses exécutions, dans le monde entier, ont un effet magnétique envers le public, en
hypnotisant l'auditeur grâce aux répétitions des différentes séquences, avec ces changements subtils faisant naître
des sonorités inouïes. Composée d'un peu plus d'une centaines d'unités qui peuvent être répétée ad libitum.
Nicolas Horvath Pianowww.nicolashorvath.com
Considéré comme un artiste hors norme au parcours atypique, Nicolas Horvath commence ses études
musicales à l’Académie de musique Prince Rainier III de Monaco. À 16 ans, Lawrence Foster le remarque lors d'un
concours et l'invite, en lui obtenant pendant trois ans une bourse de la Fondation Princesse Grace, au Festival de
Musique d'Aspen. Après des études à l’École Normale de Musique de Paris, il travaille pendant 3 ans avec Bruno-
Léonardo Gelber, avec Gérard Frémy qui le sensibilise aux musiques de notre temps ainsi qu’Éric Heidsieck, Philippe
Entremont et Oxana Yablonskaya.
Leslie Howard le remarque et l’invite à se produire devant le Liszt Society au Royaume-Uni, et lui dédie une de
ses Etudes. Grâce à Leslie Howard, Nicolas pourra approfondir et compléter ses connaissances de l’œuvre de Franz
Liszt. À la suite de la création de la version piano solo de 600 lines, il rencontre Philip Glass qui lui propose de
transcrire pour piano ses œuvres symphoniques (chez Duvagen édition) actuelement, Nicolas est le seul à jouer
l'intégralité de son œuvre. Passionné de musique contemporaine, il travaille pour Alvin Curran, Denis Levaillant, Regis
Campo, Jeroen van Veen, Kazuo Missé, Frederick Martin...
Nicolas Horvath est également diplômé en compositions électroacoustiques au CRD de Pantin, et collabore lors
d'expositions ou de happenings avec les artistes: Benjamin Spark, Andréa Clanetti Santarossa (peintres), Laurent
Fiévet, Shantidas Riedacker, Olivier Forest (artistes vidéo), Kenji Siratori (poète surréaliste)...
Nicolas Horvath est un Artiste Steinway
Sens du récit, pédale économe, richesse de la pâte sonore et caractérisation intelligente des différents plans Un artiste
à suivre.
Laurent Marcinik – Diapasons
Le jeu de Horvath est tout simplement à couper le souffle. Sa gamme dynamique ne connaît pas de limite, lors de
certains passages vous pourrez jurer qu'il doit avoir plus de 10 doigts. Mais, loin être attiré par la brillance superficielle,
il pénètre et illumine les passages contemplatifs et calmes avec l'intensité d'une lumière irradiante.
Jerry Dubins - Fanfare
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