session 5 : réduction du risque dans l’investissement agricoles … · 2009-01-06 · session 5...
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Programme de formation aux politiques de la FAOProgramme de renforcement des capacités sur les politiqueset les stratégies relatives à l'agriculture et au développement rural
Réduction du risque d’investissement
Module 3 : Investissement et mobilisation des ressources
Session 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricoles
Programme de formation aux politiques de la FAO
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par
de
L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE, FAO
Réduction
du risque
d’investissement
Calvin Miller, fonctionnaire principal, Service de la gestion, de la commercialisation et des finances agricoles, Division des infrastructures rurales et des agro-industries, FAO, Rome, Italie
À propos d’EASYPol
Adresse de la page d’accueil d’EASYPol : www.fao.org/easypol
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
Objectifs
À la fin de ce module, vous :
connaîtrez les conditions de l’investissement rural ;
comprendrez les niveaux de risque ;
connaîtrez les produits et les méthodes de réduction du risque.
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
Définitions1
Investisseur – Individu, institution ou entreprise qui engage de l’argent dans des produits d’investissement dans l’attente de rendements financiers
But : risque minimal, rendement maximal
Risque – Probabilité quantifiable de perte ou de rendement inférieur aux attentes
1 www.investorwords.com
Exemples :risque de devise, d’inflation, de pays, d’hypothèque, de liquidité, de marché, de taux d’intérêt, de crédit, systémique, d’entreprise
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Conditions de l’investissement rural
Environnement opérationnel favorable
Rendements de l’investissement attractifs et souples
Possibilité d’évaluer et de réduire le risque
Existence de produits et de services financiers convenables
Conditions de la réussite• Profit et résilience : réaliser un bénéfice et générer de l’actif dans
les périodes fastes, se protéger et s’assurer contre les pertes dans les périodes noires
• Options de services financiers : possibilité d’obtenir des ressources financières en fonction des besoins
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
Principaux obstacles à l’investissement rural
Contraintes liées à la vulnérabilitéRisque systémiqueRisque de marchéRisque de crédit
Contraintes opérationnellesRendement des investissementsFaibles niveaux d’actif et d’investissement
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
Principaux obstacles à l’investissement rural
Contraintes liées aux capacités
Risque de capacités techniques et de formation
Risque d’exclusion sociale
Risque de capacités institutionnelles
Contraintes liées à l’environnement économique
Risque de capacités infrastructurelles
Interférences politiques et sociales
Risque réglementaire
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
Trois niveaux de risque
1. Risque d’entreprise/activité
2. Risques d’institution financière/investisseur
3. Risques de l’environnement macro/favorable
Le financement et l’investissement sont des outils de développement rural… qui comportent de nombreux risques
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1. Risque d’entreprise/agro-industrie
Stabilité du marché et alternatives
Compétitivité sur le marché
Incertitude de la production
Prévisibilité des prix et rentabilité
Ressources et environnement
Risque d’actif
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2. Risque d’institution financière/investisseur : risques de prêts clients/investissement
Risques d’entreprise/activité
• Rendement des investissements
• Rotation des capitaux
• Rentabilité et réinvestissement
• Capacités, compétences et technologie
• Capacité de remboursement
Risques de prêts clients
Clients et ménages
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Cinq « C » et analyse des prêts clients
Caractère
Capacité
CapitalCautionConditions
Intégrité et tempérament
• Gestion• Technique • Humaine et
main d’œuvre
• Conditions de prêt• Cycle de
production• Marchés
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2. Risque d’institution financière/investisseur : risques de portefeuille(2)
Stabilité, compétitivité et tendances du secteur de marché
Risques systémiques et de manque de prévisibilité
Risque institutionnel/de rentabilité pour les investisseurs
Risques de coûts transactionnels et opérationnels
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Risques 3. Environnement macro/favorable
Environnement macroéconomique
Risque de devise
Risque de pays/région
Risque foncier
Risques de marché
Risque de compétitivité
Risque de vulnérabilité du marché
Risques sociaux et politiques
Pays A
Notation de la devise = B3
Dépôts bancaires = Caa3
Notation LT du pays = B1
Prime de risque = 4,5 %
Pays BNotation de la devise = A1
Dépôts bancaires = A1
Notation LT du pays = Baa2
Prime de risque = 1,3 %
* Notations de pays de Moody’s
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Réduction du risque d’investissement agricole
Outils et méthodes de réduction du risque de
A. Production
B. Prix
C. Marché
D. Financement
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
A. Réduction du risque de production
Diversification – production et localisation
Infrastructure et technologie – irrigation, stockage et R&D
Assurance indexée – climat ou rendement
Techniques et technologies agricoles/agro-industrielles
Accès aux intrants au moment opportun
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A. Réduction du risque de production(2)
Bon « paquet de pratiques » et bonnes variétés
Financial Services
Farmers
Input Supply
Output Market
Training & Extension
People’s Organization
Research and Technology
Services financiers associés à l’assistance technique, à la technologie et à la commercialisation
Services financiers
Formation et vulgarisation
Organisations populaires
Recherche et technologie
Marché de la production
Marché des intrants
Agriculteurs
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
B. Outils de gestion du risque de prix
Agriculture contractuelle – Systèmes interconnectés de crédit- intrants-commercialisation de la production
Financement du commerce – Intrants et production
Bourses de marchandises
Contrats à terme de gré à gré
Couverture : opérations à terme et options
Certains outils conviennent mieux à l’agro-industrie, mais les petits agriculteurs en profitent aussi indirectement par le biais de la stabilité accrue des prix et, par conséquent, d’un meilleur accès au financement.
Les intermédiaires prestataires de services, tels que DrumNet, peuvent également en faciliter l’usage.
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Réduction du risque de prix grâce aux filières
Compétitivité
Liens au sein de la filière
Prix sécurisés
Diversification des produits
Marché et conseil technique
MFIs, Cooperatives,
NGOs
Farmers
Groupes de producteurs
Groupes de producteurs
Agriculteurs
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Exportateurs et transformateurs moyens/grands
Banques commerciales
Négociants et transformateurs locaux
IMF Coopératives
ONG
Fournisseurs d’intrants
Fournisseurs d’intrants
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
Couverture pour réduire le risque de prix
COURTIER
BOURSE DE MARCHANDISES surfres
d’achat
TRANSACTIONS À TERME
AGRICULTEURS ACHETEURS
ONG/OG Assist. tech.
COURTIER
offres de vente
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Prix du marché
Prix de vente du producteur
Prix d’option de ventePrix flottant dont prime
payée
Exercice de l’option de vente
Réduction du risque de prix des marchandises
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C. Méthodes de réduction du risque de crédit
Informations
Tendances du marché à long terme
Prix actuels et à terme
Informations sur les marchandises et les produits
Développement du commerce et du marché
Augmentation de l’élasticité grâce à des échanges commerciaux ouverts
Bourses de marchandises
Accès aux marchés
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S1
S2
D
P2
P1
Pente de la courbe de demande influencée par :
• Infrastructure de transport
• Diversification des schémas de consommation
• Capacité de stockage
• Financement à la disposition des négociants
• Institutions de marché (par exemple, systèmes de récépissés d’entrepôt)
• Obstacles au commerce intérieur et régional (par ex. taxes export/import, permis)
Augmentation de l’élasticité du commerce
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Imprévisibilité des prix
Les prix du maïs sont en général moins prévisibles dans les pays qui restreignent le commerce des céréales que dans ceux qui ouvrent leurs frontières1
Pays à échanges commerciaux contrôlés – ratio moyen hauts/bas = 168 % (fourchette = 63 à 625 %/an)
Pays à frontières ouvertes – ratio hauts/bas = 77 % (fourchette – 43 à 129 %/an)
1Données annuelles de 1994 à 2006 pour le Malawi et le Mozambique
Exemple :
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D. Outils de réduction des risques de financement
Analyse des prêts aux fins de vérification
Diversification des portefeuilles et des produits
Partenariats avec liens stratégiques
Mise en place de garanties : récépissés d’entrepôt, contrats à terme
Garanties de crédit
Environnement favorable : politiques adaptées, responsabilité budgétaire
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Produits ruraux ciblant des groupes différenciés
Produits ciblant les agriculteurs
Prêts d’investissement Prêts sur récépissés d’entrepôt Prêts négociants
– au négociant– aux clients de ce négociant
Opérations à terme et options Produits d’assurance
– Assurance indexée sur les récoltes et les troupeaux– Assurance maladie et des biens
Produits destinés aux ménages non agricoles ou ruraux en transition
Prêts polyvalents :– prêts flexibles aux microentreprises et aux commerçants– lignes de crédit et prêts à usage polyvalent – prêts d’urgence et à la consommation
Multiples produits d’épargne faciles à d’accès Transferts de fondsAssurance maladie et des biens
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
Crédit cial
Crédit cial / saisonnier
ProduitRécépissé
Légende
Récépissés d’entrepôt : carte produit, récépissé et crédit
Points importants :
• Les récépissés d’entrepôt sont un produit financier structuré visant à réduire le risque de prêt. Leur faisabilité dépend des politiques gouvernementales et de leur l’exécution, ainsi que de l’efficacité des responsables de l’entrepôt.
• L’organisme d’inspection et d’octroi de licences peut être public ou privé.
• Plusieurs entrepôts et banques doivent servir le marché.
Négociants et organisations d’agriculteurs
Exportateur/grossiste ou transformateur
Sté d’insp. et d’octroi de licences
Banque
Cie d’assurance
Entrepôt
Agriculteurs
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Récépissés d’entrepôt – Conditions préalables
Conditions juridiques et réglementaires : droits et responsabilités des participants, titre de propriété et possibilité de cession des biens, utilisation des récépissés en garantie
Qualités et normes acceptées par tous
Service de certification et d’inspection digne de confiance
Informations sur le marché
Savoir-faire juridique et réglementaire en matière de contrats, de code commercial, de réglementations financières
Acceptation de l’instrument par les institutions financières
Exécution des contrats par des moyens juridiques et par l’éducation
Le système de récépissés d’entrepôt requiert des interventions privées et publiques. La mise en place d’un espace d’entreposage à la disposition de différents producteurs et transformateurs et pas seulement de quelques gros opérateurs, ainsi que l’existence de normes reconnues et de politiques adéquates constituent la première étape du développement de ce type de financement.
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Autres mécanismes de renforcement des investissements
Fonds d’investissements
Structures ad hoc
Fonds de garantie
Garanties de renforcement du capital
Exigences de réserve légale
Assurance contre les catastrophes majeures
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Préparer l’avenir
Promotion de la bonne santé des entreprises et de l’activité économique dans les régions rurales
Des entreprises rentables peuvent absorber le risque
Promotion de la compétitivité du marché
Environnement fiscal et économique favorable
Recours à des outils de gestion du risque pour réduire la vulnérabilité
Couverture, opérations à terme, etc.Voir les notes pour en savoir plusVoir les notes pour en savoir plus
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Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
Promotion de la réduction du risque de capital pour les investisseurs
Renforcement du capital
Secteur financier libéral avec politiques de nantissement progressives
Garanties du crédit
Garanties et rehaussements si nécessaire comme incitation en cas de risque d’inconnu
Mais,
outil non adapté pour gérer le risque systémique ou de marché
se caractérisent par un coût unitaire élevé/absence d’économies d’échelle
Préparer l’avenir
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Attention aux bonnes intentions pour renforcer l’investissement
Fonds de développement dirigés (renouvelables)
Approche de réduction du risque inadaptée
Absence de savoir-faire et de structure en matière de gestion financière spécialisée
Absence de durabilité ; risque de nuire à l’investissement à long terme plutôt que de le soutenir
Subventions
Avantage de coût, équité des bénéfices, durabilité
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Synthèse : il faut de nouveaux outils de réduction du risque
Risque de prix • Instruments de prix basés sur le marché
• Coupler avec contrats de prêt• Couvrir le portefeuille ou chaque prêt• Utiliser les IMF • Créer des partenariats avec des banques internationales et des courtiers• Mener des programmes de renforcement des capacités
Mesures Méthodologie
Risque de récolte/intempéries
• Assurance intempéries indexée
• S’appuyer objectivement sur des événements climatologiques spécifiques • Comparer un risque corrélé mesurable et objectif aux rendements/revenus • Créer impérativement des politiques et un environnement réglementaire favorables
• Recours à des structures innovantes
• Capturer les flux de trésorerie• Utiliser des organismes intermédiaires « organisés »
Risque de garantie
Les États et les prestataires d’assistance technique ont un rôle de premier plan à jouer dans « l’importation » de pratiques innovantes qui réussissent.
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www. fao.org/ag/agswww.ruralfinance.org
Ressources de la FAO
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Stratégies de réduction du risque a priori
Gestion du risque non formelle Gestion du risque formelle
Stratégies de production agricoleTechniques culturales avancées
Diversification des sources de revenusMix revenu des cultures/bétailActivités non agricoles/travail saisonnier
Facilitation de la consommation/du revenu Épargne de précaution et stocks tampon Accès au crédit
Partage de risquesSolidaritéDispositifs de partage de récoltes
Risque de prix et de marchéAgriculture contractuelle, marchés à terme de gré à gréContrat à terme et options de prix Stockage (financement par récépissé d’entrepôt)
Risque de productionAssurance contre les intempéries/de la productionAssurance contre les catastrophes
Stratégies publiquesÉducation/formationSystèmes de gestion des nuisibles/protection Infrastructure de soutienBon environnement réglementaire
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Stratégies de réduction du risque a priori
Gestion du risque non formelle Gestion du risque formelle
Mécanismes de facilitation des revenus Vente d’actifVente de main d’œuvre
Systèmes de partage du risqueTransferts de fondsMigration saisonnièreSolidarité
Affrontement des chocs : mécanismes privés Prêt, crédit-bailRestructuration des obligations financières
Mécanismes publics/privésTransferts de trésorerieAssistance sociale et fonds sociaux
- Les stratégies de réduction du risque sont élaborées avant les événements de risque dans le but de diminuer le risque potentiel.
- Les stratégies d’affrontement du risque réduisent l’impact des pertes après l’événement de risque.
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Bibliographie
Miller, Calvin, 2007. Risk Mitigation and Management for Agricultural Investment, workshop background paper, Module: Investment and Resource Mobilization.
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Liens vers le module 3 : Sessions 1-7
Session 1 : Investissement dans l’agriculture et le développement rural
Session 2 : Environnement favorable à l’investissement privé dans l’agriculture et le développement rural
Session 3 : Sources et emplois des ressources financières Session 4 : Stratégies d’augmentation des ressources de
financement des exploitations agricolesSession 5 : Réduction des risques de l’investissement
agricoleSession 6 : Approches sectoriellesSession 7 : Analyse socio-économique et des moyens
d’existence
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Sommaire du Programme de formation aux politiques de la FAO
Module 3 : Investissement et mobilisation des ressources
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[Notes de la diapositive 6]:Risque systémique : Les revenus ruraux, en particulier ceux des agriculteurs, sont très sensibles à des risques similaires et simultanés. Les intempéries, souvent dévastatrices, constituent l’un des ces risques covariants à forte interrelation, mais les maladies et les infestations de nuisibles font elles aussi courir un risque de production important. Les graves difficultés agricoles touchent, non seulement les ménages d’exploitants, ainsi que les interdépendances au niveau de la production et de la commercialisation, mais aussi les économies rurales non agricoles périphériques, qui dépendent de ces flux de revenus. Néanmoins, le risque de crédit de la production agricole est le plus problématique.Risque de marché – Dans tous les pays, et surtout ceux en développement, les produits agricoles subissent des fluctuations cycliques et saisonnières, non seulement en raison de variations locales de la production, mais aussi de « forces extérieures », telles que la fixation de prix pour des raisons politiques, les restrictions à l’importation ou à l’exportation, le contrôle des changes, les subventions et la mondialisation.Risque de crédit – L’absence de garanties dans la plupart des financements ruraux, en particulier d’hypothèques, ou de substituts utilisables, augmente le risque du prêteur. Elle trouve son origine dans des limites de propriété et des droits fonciers souvent mal définis, des procédures d’enregistrement coûteuses ou longues et des contraintes sociales de saisie onéreuses. Il existe rarement d’autres services de support et réseaux d’information tels que les organismes d’évaluation du crédit pour aider à réduire le risque. Pour les prêts à long terme, le risque d’écart financier entre la source et l’emploi des fonds pose un autre problème. Pour les emprunteurs, le stigmate social associé au risque de perte, par exemple dans le cas d’un prêt entre pairs, ainsi que le risque de capacité financière à rembourser les prêts en cas de perte constituent des contraintes majeures. [retour]
[Notes de la diapositive 11]:Avec les garanties ou les rehaussements de crédit, une bonne analyse des prêts constitue le facteur de réduction du risque le plus important dans le crédit rural.L’entité la plus proche du client (banque, coopérative de crédit ou institution de microfinance) est la mieux placée pour effectuer l’analyse de prêt.Les garanties relèvent du 4ème C, caution. Le financement rural doit apporter une attention particulière à la capacité et aux
conditions (clauses, flux de trésorerie et marchés). Cette analyse doit précéder le cautionnement.
[retour]
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[Notes de la diapositive 13]:Influencé par :Environnement du pays : Stabilité politique, menaces terroristesEnvironnement économique: Structure juridique et son exécution ou absence d’exécutionStructure fiscale : les structures fiscales poussent-elles les entreprises vers le secteur non formel ?Incitations à l’exportationInfrastructure : routes, téléphone, stockage, recherche et développement
Bolivie et Hongrie, sur la base des notations de Moody’s de la semaine dernière ; notations de pays remontant à 2 ansNotation des obligations :Aaa = prime de 0 %A1 = 100 points de base (1 %)Baa1 = 120 = 1,2 %B1 = 450Caa = 750Aujourd’hui, la prime de la Bolivie est très probablement de 7,5 % et celle de la Hongrie de 0,8 %.Par ailleurs, les banques boliviennes exigent en moyenne une garantie représentant 220 % de la valeur d’un prêt à long terme. Dans ces conditions qui investira en Bolivie ? Il n’est pas surprenant que le pays soit si pauvre. [retour]
[Notes de la diapositive 18]:Compétitivité : renforcement des capacités humaines et techniquesDiversification : réduction du risque grâce à la diversification des clients et du portefeuilleFilièreUtilisation des liens au sein de la chaîne de valeur avec les sociétés de commercialisation et les agents pour obtenir du financement en utilisant en garantie des relations ou des contrats commerciauxL’exécution des contrats constitue un problème structurel majeur. [retour]
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[Notes de la diapositive 19]:La couverture aide à réduire le risque de prix.Une bourse de marchandises qui parvient bien à couvrir le risque peut réduire de manière significative le risque de crédit.Les produits de couverture tels que les ventes à terme et la fixation de prix ultérieure peuvent également servir à emprunter
pour payer les dépenses avant récolte, la hausse des prix après récolte, etc. [retour]
[Notes de la diapositive 22]:Par conséquent… l’une des priorités majeures du développement de filières alimentaires est… comment rendre la demande plus élastique :
Comment ventiler les excédents de production ailleurs – promotion du commerce régional Comment promouvoir la diversification de la consommation alimentaire pour les cultures produites régionalement/localement Comment développer des usages alternatifs (denrées alimentaires non humaines) des aliments de base (par exemple, industrie de la viande/volaille, etc.)Les progrès accomplis dans ces domaines permettront aux marchés de mieux absorber l’augmentation de l’offre sans faire baisser les prix. [retour]
[Notes de la diapositive 24]:LiensAviva Insurance avec des IMF en Inde, ONG fournissant de la formation en liaison avec des IMF ; Swiss Contact (Suisse) en tant que lien de renforcement des capacités/ressource de formation avec des IMF. Une récente conférence bancaire africaine a conclu que les liens entre les organisations de services financiers ruraux et les compagnies d’assurance réduiront le risque pour les clients et les institutions et permettront aux deux d’élargir leurs services. GarantieRécoltes et troupeaux en garantie de prêts interconnectés où le crédit pour les intrants est fourni par les négociants ou les
sociétés de commercialisation Utilisation des stocks (intrants et récoltes) en garantie, même quand les prêteurs ne transfèrent pas physiquement le produit
avant la conclusion du contrat de vente [retour]
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[Notes de la diapositive 28]:Fonds d’investissement : par ex. MicroVest, Blue Orchard, SEAFEx. – Le LA-CIF Latin American Challenge Investment Fund a commencé comme un fonds de garantie, mais ses revenus étaient insuffisants et les banques ne voulaient pas partager le produit des primes.Ex. – MV pratique les prêts de premier rang, les prêts de second rang, le financement des fonds propres, la dette convertible, etc. S’efforce de créer une nouvelle catégorie d’actif pour les investisseurs sociaux des pays développés.Ex. – SEAF (Small Enterprise Assistance Fund), groupe de gestion de fonds pour le développement des PME : financement des fonds propres de PME pour 170 millions de dollars S’est aperçu que chaque dollar investi dans des PME en génère 10 en moyenne (fourchette : 4 à 24 USD) dans l’économie locale et que la hausse des salaires était forte. Ex. – La MF s’est lancée dans les titrisations, etc., et finira par émuler les marchés des pays développés. Le financement rural pourrait suivre la même voie.Structures ad hoc : Ex. Eastern Europe SPVLes structures ad hoc peuvent fonctionner sur le principe de la mutualisation.Ex. – Moody’s n’attribue même pas de notation de risque souverain à l’Albanie et le niveau de risque serait très élevé et dissuasif pour les prêteurs. Mais après mutualisation avec 6 autres pays, le financement par structure ad hoc devient attractif. Possède quelques éléments des programmes de garantie mutuelle. La collaboration entre Rabobank et 8 Cajas Rurales au Pérou présente des caractéristiques similaires : un peu de garantie mutuelle par investissement de chaque Caja plus investissement et assistance technique de Rabo.Fonds de garantieEx. ACCION, Stabex Kenya, USAID DCAEx. – Programme de garantie de portefeuille d’USAID DCA (Dev. Credit Authority) : 50 % de garantie pour les fonds d’investissement et certaines banques. Les programmes de portefeuilles sont beaucoup moins onéreux. Fonctionnent bien s’ils sont soutenus par la législation.Garanties pour renforcement du capitalEx. CIDA Guayape Honduras[retour]
[Notes de la diapositive 29]:RecommandationsLes États doivent mettre en place des environnements de politiques favorables, soutenus par un cadre juridique et réglementaire fort.L’État doit faciliter une réforme agraire favorable à l’investissement rural, dont une réforme foncière avec titres de propriété clairs et
équitables, clarté de la propriété et possibilité d’utilisation en garantieLes banques centrales doivent envisager de prêter de l’argent à des IMF à titre de garantieLes banques centrales doivent élaborer des consignes pour faciliter le « linkage banking » (collaboration entre intermédiaires financiers
formels et non formels)Les donateurs et les États doivent stimuler des mécanismes de garantie permettant un effet de levier accru des fonds.Il faut également réfléchir à des mécanismes de garantie en cas de catastrophe majeure tels que le Emergency Response Investment Fund
géré par Omtrix en Amérique latine.Il nIl n’’existe pas de solution simple et unique. De multiples actions soexiste pas de solution simple et unique. De multiples actions sont possibles/nnt possibles/néécessaires.cessaires.[retour]
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© FAO janvier 2008
Programme de formation aux politiques de la FAOModule 3 : Investissement et mobilisation des ressourcesSession 5 : Réduction du risque dans l’investissement agricole
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[Notes de la diapositive 30]:Les garanties de crédit ne doivent pas se substituer à des politiques adéquates.Rares sont les pays où les économies d’échelle suffisent à mettre en place des programmes de garantie rentables, au moins au niveau des PME. Les résultats sont meilleurs au niveau institutionnel.Le USAID DCA Guarantee Fund pourrait constituer une réponse : il accorde une garantie de 50 % aux gros fonds, aux banques et aux IMF afin qu’ils puissent plus facilement réunir du capital à moindre coût.Les garanties de crédit améliorent-elles l’accès aux services financiers ? Faits récents en provenance du Chili, d’Égypte, d’Inde et de Pologne Fév. 2005, DFID – Département du développement international. Les principaux facteurs macroéconomiques qui assurent le succès des programmes de garanties de crédit sont les suivants :
environnement bancaire concurrentiel ; secteur privé dynamique ; facilitation du cadre monétaire et des politiques ; soutien d’un organisme de supervision efficace ; agence d’évaluation du crédit pour diffuser les informations.
Voici quelques uns des facteurs microéconomiques importants à inclure dans la conception d’un SGC : encouragement de la concurrence entre les prêteurs ;lutte pour l’élargissement permanent du secteur financier ; connaissance du secteur financier ; accent sur la durabilité à long terme des prêteurs ; adoption d’une approche participative pour définir des objectifs partagés ; communication claires des avantages aux prêteurs.[retour]