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BREXIT LES ÉLECTIONS ANTICIPÉES AU ROYAUME-UNI : L’INCERTITUDE S’AMPLIFIE ÉDITION 142 – VENDREDI 21 AVRIL 2017 L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT ENTRE GÉOSTRATÉGIE ET GÉOPOLITIQUE ILS SE FONT GENTIMENT REMONTER LES BRETELLES CORPS PARAÉTATIQUES MAURICE-CHINE WE CANNOT BUILD OUR COMPETITIVENESS ON DTAAS SARIKA SUBDHAN, DIRECTOR OF ADS CONSULTING

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Page 1: SARIKA SUBDHAN, DIRECTOR OF ADS CONSULTING...SARIKA SUBDHAN, DIRECTOR OF ADS CONSULTING With the coming into force of the revised Double Taxation Avoidance Agreement (DTAA), time has

BREXIT

LES ÉLECTIONS ANTICIPÉESAU ROYAUME-UNI :

L’INCERTITUDE S’AMPLIFIE

ÉDITION 142 – VENDREDI 21 AVRIL 2017 L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT

ENTRE GÉOSTRATÉGIEET GÉOPOLITIQUE

ILS SE FONT GENTIMENT REMONTER LES BRETELLES

CORPS PARAÉTATIQUESMAURICE-CHINE

“WE CANNOT BUILD OUR COMPETITIVENESS

ON DTAAS”

SARIKA SUBDHAN, DIRECTOR OF ADS CONSULTING

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C l a u s e d e N o N - r e s p o N s a b i l i t éLes différentes informations contenues dans cette page ont une valeur purement informative. BIZweek ne donne toutefois aucune garantie quant à la précision, l’exactitude, ou l’opportunité des informa-tions ou des données. BIZweek ne s’engage nullement à prodiguer des conseils aux investisseurs et ne vise pas à influencer le marché. Ces textes ont pour objectif principal d’informer et ne constituent enaucun cas un avis ou une invitation à réaliser un investissement. Pour des informations précises, un conseil professionnel avec un expert en la matière est préconisé.

LUNDI IBL SE DÉMARQUE ENCORE

Lundi de Pâques. Plusieurs marchés boursierss’offrent un jour de congé. De ce fait, les in-vestisseurs étrangers se sont faits rares lors decette séance, soit à hauteur de 7% seulement.Des échanges ont tout de même eu lieu surplusieurs titres. Par exemple, ENL Land perd0,2% pour finir à Rs 43.20. Puis 50 000 ac-tions de Fincorp ont été ‘crossed’ à Rs 22.30 (-0,9%). La MCB a aussi perdu quelques pointsà Rs 226.50 ; ainsi que BlueLife à Rs 2.24 (-0,9%). D’autres ont enregistré une hausse, àl’instar d’Ascencia à Rs 12.10 (+0,8%), Alteo àRs 31.30 (+0,2%). En ce qui concerne IBL, leprix d’action a atteint un nouveau palier à Rs41.10 (+0,1%).

MARDINMH S’AMÉLIORE

La valeur totale échangée a atteint Rs 14 mil-lions. Sur le plan bancaire, la MCB et ABCBanking Corporation ont connu une hausse.La première s’est hissée de 0,1% à Rs 226.75,et la seconde de 4,2% à Rs 25. Quant à laSBM, elle perd 2% à Rs 7.80. Lors de cetteséance, New Mauritius Hotels s’est amélioré.Le prix d’action a atteint son plus haut niveauen huit mois à Rs 21.55 (+1,2%) sur unéchange de 30 000 actions. Air Mauritius, quia annoncé des dividendes, clôture la séance enbaisse à Rs 13.35 sur un volume de 33 000 ac-tions. Terra et Omnicane ont terminé enhausse à Rs 31 et Rs 61.25 respectivement ;tandis qu’IBL sacrifie 0,2% à Rs 41.

MERCREDI BLUELIFE PREND UN ENVOL

L’indice SEMDEX s’est hissé d’un point à 1

985 points. Plusieurs titres ont, lors de la

séance, enregistré une hausse. BlueLife a quasi-

ment prend un envol de 7,1% à Rs 2.40 sur un

échange de 500 actions seulement. Le sucrier

Alteo a connu une hausse de 3,2% à Rs 32.50.

Idem pour la MCB à Rs 226.97, Gamma à Rs

25.10 sur un échange de 100 actions, Promo-

tion & Development à Rs 101, Sun Resorts à

Rs 42, CIEL à Rs 7.03 et Terra à Rs 32. Par

contre, Air Mauritius, IBL, Caudan et la SBM

ont tous chuté à Rs 13.10, Rs 40, Rs 1.05, et

Rs 7.74 respectivement.

JEUDISÉANCE TRÈS POSITIVE

Le SEMDEX a franchi la barre des 2 000

points. La dernière fois remonte à mars 2015.

Les indices ALEX 20 et ALCAPEX 12 d’AXYS

Stockbroking ont également terminé en

hausse. La valeur totale échangée a atteint Rs

58 millions et a été générée par des échanges

sur plusieurs titres. PhoenixBev connaît une

hausse de 2,4% à Rs 435 sur un ‘foreign cross’

de 39 000 actions. Les investisseurs étrangers

ont sollicité les actions de la MBC à hauteur de

Rs 7 millions, et le prix d’action a grimpé à Rs

228. Le sucrier Alteo a atteint son plus haut

niveau en 17 mois à Rs 32.85. Les hôteliers

New Mauritius Hotels et LUX ont tous deux

grimpé à Rs 23 (+5%) et Rs 60 (+3,9%) respec-

tivement. CIEL devait se hisser à Rs 7.40 sur

un échange de 400 actions lors de la séance,

mais a clôturé à Rs 7.12 (+0,6%). Par contre,

Moroil et BEE Equity Partners ont chuté de

1,8% à Rs 27.50 et Rs 16.65 respectivement.

J’AI ENTENDU...

HERRSHA L-BOODHUN

LA BOURSE DE PARIS FACE AU RISQUE POLITIQUE

Les titres les plus actifs

Valeur totale

échangée (%)

Valeur (Rs)

MCB 20.2 44.2 m

SBM 17.2 37.7 m

Cim Financial Services 14.4 31.5 m

Innodis 4.6 10.1 m

Air Mauritius 4.6 10.0 m

DU 10 AU 14 AVRIL 2017

VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 142 3A N A L Y S E B O U R S I È R E

À quelques jours du premier tour del'élection présidentielle, les investis-seurs sont dans le flou. Quatre candi-dats au coude-à-coude, dont deux fontfigure d'épouvantail pour les marchés :cette incertitude pèse sur la Bourse deParis qui vient d'enregistrer sacinquième séance de baisse d'affilée. Ilfaut remonter au 4 novembre, soit la se-maine qui avait précédé la victoire deDonald Trump, pour trouver traced'une telle séquence baissière. Le CAC40 a même clôturé sous la barre des5.000 points, au plus bas depuis le 15mars. Dans la dernière ligne droite, lesmarchés financiers préfèrent prendredes bénéfices compte tenu de la montéedu risque politique, d'autant que l'an-nonce des élections anticipées en juinen Grande-Bretagne a rajouté à l'incer-titude actuelle. La volatilité de l'eurobondit également à un niveau élevé.Ainsi, la politique reste à l'esprit des in-vestisseurs qui craignent avant tout undeuxième tour entre deux candidats fa-

vorables à une sortie de l'euro, maissemblaient rassurés par l'évolution desderniers sondages.Il n’empêche que hier la Bourse deParis restait bien orientée après l'ouver-ture de Wall Street, le marché mettantentre parenthèses ses incertitudes surl'issue de l'élection présidentiellefrançaise pour se focaliser sur des résul-tats d'entreprises.Par ailleurs, la Bourse de Tokyo a finiquasi inchangée hier, prudente à l'ap-proche de l'élection présidentiellefrançaise, après avoir évolué en haussependant toute la séance grâce à un replidu yen et à des statistiques japonaisesfavorables. Au Royaume-Uni, la forte appréciationde la livre continue de faire des dégâtssur le FTSE-100. Une livre forte a ten-dance à réduire les revenus tirés de l'é-tranger par les multinationales basées àLondres lorsqu'elles en convertissent lemontant en monnaie britannique.[Source : presse internationale]

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“We cannot build our competitiveness on DTAAs”

SARIKA SUBDHAN, DIRECTOR OF ADS CONSULTING

With the coming into force of the revised Double Taxation Avoidance Agreement (DTAA), time has come to re-engineer business strategies and to rethink our way of doing business. However, says Sarika Subdhan, Director of ADS Consulting, there is no “one fits all” model which can be proposed to investors. She also addsthat DTAAs and other fiscal facilities can give a push to the launch of any project, but they cannot constitutethe foundation of solid economic pillars of our countryH.L.-B

NImportant changes have been imple-mented the 1st of April 2017 regard-ing the India-Mauritius DTAA. Howhas the transition been dealt with,from your point of view and based onany feedback you have got from theindustry?It has been noted that many Global

Business Companies have been set up inthe last few days of March 2017 in orderto take advantage of the provisions ofthe previous Indo-Mauritian DTAA.Since the 1st of April, we did not ob-serve any panic amongst investors per seand we can say that confidence wasthere. However, investors are also awarethat despite the grandfathering clauseprovided under the revised DTAA,granting protection to investment inshares acquired before the 1st of April2017, GAAR (General Anti AvoidanceRule) or SAAR (Special Anti AvoidanceRule) may apply whereby the existingstructures may still have to satisfy “themain purpose test” or the “bona fide busi-ness purpose test”. Accordingly, some in-vestors are going back to their drawingboard to reassess their business struc-tures.

NHow did the industry react, betweenthe announcement of the amend-ments of the DTAA and the 31st ofMarch deadline? What should we ex-pect in this regard as from the 1st ofApril?The revision of the DTAA brought

last year was not completely unantici-pated, as controversies and allegationsfrom the Indian side regarding the possi-ble misuse of the DTAA and the poten-tial for round tripping have beenflooding for nearly two decades now.The industry was not surprised by theamendments brought per se, but mayhave reacted to the overall conduct andhandling of such a sensitive exercise, in-cluding communication made to in-vestors of the global business sector ingeneral. The industry was aware of mul-tiple discussions, negotiations and com-promising solutions proposed andimplemented by the Mauritian authori-

ties and the regulators for the last twentyyears, but once the curtain fell with thesignature of the Protocol in May 2016,everyone understood that it was too lateto cry over spilled milk. With the com-ing into force of the revised DTAA, timehas come to re-engineer business strate-gies to offer to investors and to rethinkour way of doing business in general.

NThe revised DTAA is an opportunityfor reinventing oneself. How farwould the future model be differentfrom the old one? What do you recommend?There is no “one model fits all” per se

to propose to investors. Structuringand/or restructuring business modelswill depend on several considerations ofthe investor(s), inter-alia, the purpose,objectives and expected gains, time spanof the investment, just to name a few ofthem. Our job is to factor in all thoseconsiderations and to propose to theclient possible structures that wouldpitch in the current benefits providedunder the amended DTAA in order tobest suit their business interests.

NHow much time will it take for theMauritian businesses do reinventthemselves? Are they ready to do it,first of all?It took Mauritius less than a decade

to assert itself as the leading route tochannel investments into India and tochart itself a position on the world mapof international centres for financialservices. Over the years, practitioners ofthe global business sector have undoubt-edly developed know-how and skill inthis field, including what I would call“India expertise” and it would be a pityto shelf this competence only becausechanges have been brought to theDTAA. Provided we all put our mindstogether, demonstrate the willingness toadapt and do things differently, I see noreason why we cannot transform today’sbusiness threats/weaknesses into forth-coming business opportunities andstrengths.

VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 1424L A T O U R

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NThe DTAA as it was had its advan-tages for Mauritius. Following theamendments, can we still use theIndia-Mauritius DTAA as a sellingpoint for the Mauritian financial cen-tre?To my mind, it has been quite some

years now since we last upheld the pro-motion of Mauritius as an internationalcentre for financial services on the solebasis of the Indo-Mauritian DTAA. This was an argument used at the in-

ception of our global business sector.Since then, we have put forward a widerange of concrete and proven character-istics which demonstrate the attractive-ness of Mauritius as an internationalcentre for financial services of repute, in-cluding but not limited to, our soundlegal and regulatory framework, con-ducive fiscal structure, substantial treatynetwork with Investment Promotionand Protection Agreements, as well asour membership/support to interna-tional initiatives (FATF, Basel, IOSCO,IAIS) to prevent money laundering andterrorist financing - it is worth notingthat Mauritius has never been black-listed. We also benefit from the ease ofdoing business, from and within Mauri-tius, sustained by The Business Facilita-tion Act. The presence of internationalbanks, highly qualified bilingual workforce, a convenient time zone, state-of-the-art infrastructure, political stabilityand an open-economic environmentcompliant with best practices in terms oftransparency, good governance andethics are also important assets for us.

NSo, what are still the advantages of theMauritian jurisdiction despite thechanges in the DTAA?I am confident that whilst the revised

DTAA has taken away many benefitssuch as the exemption on capital gains -which we used to believe as our “ac-quired rights” over the years - there areattractive features in the amendedDTAA on which we may focus, espe-cially those which are more appealingthan the provisions granted under othertreaties India has signed with our com-petitors. For instance, the revised DTAA has

shifted the application of tax from a resi-dency based to the source based mecha-nism like other treaties India has signedwith other competitors - except for theone signed with the Netherlands, whichstill enjoys taxation on a residency basismechanism for non-residents. However,investors normally take a more holisticapproach when selecting and choosing ajurisdiction for investment purposesthan only relying on a particular fiscalbenefit. Choosing a jurisdiction on thebasis of a specific tax advantage mayhappen in a one-off transaction but cer-tainly will not stand for multiple invest-ments and/or investments structuredwith a physical set up and administeredin the long run and will certainly fail the“main purpose test” and “bona fide busi-ness test” under GAAR or SAAR.

There is also a grandfathering clause,which provides protection to invest-ments in shares acquired before 1 April2017 and won’t retrospectively adverselyaffect investments already made beforethe revision of the treaty. A word of cau-tion is however necessary, not the leastbecause despite the grandfatheringclause, GAAR or SAAR may apply.A transitional period of two years (1

April 2017 to 31 March 2019) has alsobeen provided, during which there willbe a concessional tax treatment for thegains that would come under the tax netdue to changes brought to the treaty. Forinstance, for capital gains that arise dur-ing this period, the tax rate would be 50% of the normal rate as per Indian law.This provision provides a little bit of re-lief to the Foreign Portfolio Investments,at least for two years. Of course, it hasbeen further provided that this conces-sion will be available only if the con-cerned taxpayer fulfils the conditionslaid down in the Limitation of Benefits(LOB) Article. Under the LOB clause, a Mauritian

resident (including a shell / conduitcompany) will not be entitled to theconcessional tax rate during the transi-tion period if it fails the “main purposetest” and “bona fide business test” – as ex-plained above. “Shell company” and“conduit company” have been defined tobe those whose total expenditure on op-erations in Mauritius is less than INR2,700,000 (USD 40,000) or approxi-mately MUR 1.5 million in the preced-ing 12 months - which is moreconducive than the LOB clause underthe India Singapore Treaty which pro-vides for operational expenditure of atleast INR5 million (or the equivalent ofSGD200,000), hence nearly twice theMauritian figures. However, we willhave to wait and watch how the marketreacts to this provision and whether theFPIs would weigh the cost benefit ratioof a higher operational expense and re-sultant tax benefit during the transitionperiod. The worrying part here is thatany Mauritian resident that fails the“main purpose test” and “bona fide busi-ness test” will also lose the concessionaltax rate during the transitional period…

NYou have also mentioned the tax oninterest in your conference…The withholding tax on interest of

7.5% allowed in the India-MauritiusDTAA as compared to the 15% tax rateprovided in the India-Singapore DTAA(i.e. two times higher than ours), or10% in either of the India-Cyprus orIndia-Netherlands treaties will definitelyplay in Mauritius’ favour in so far as in-vestment in debt funding or hybrid in-vestments involving debt instrumentswill be concerned. Here too, a grandfa-thering provision allows interest incomein respect of debt-claims existing on orbefore 31 March 2017 to continue to beexempt from tax in India.The most significant amendment of

the Protocol is the removal of capital

gains tax benefit for sale of shares of anIndian company that are acquired on orafter 1 April 2017 and sold on or after 1April 2019. Capital gains arising fromsuch sale will be fully taxable as per theIndian Income Tax Act, 1961. The finalamendment in respect of capital gainstaxation brought in relates to gains aris-ing from residual category of assets. Thecapital gains that do not fall under anyof the specified clauses will be taxable inthe country of residence of the seller.This is an aspect which can be consi-dered within structure set-ups. The Indian courts have in the past

held that in the absence of a Fee forTechnical Services (‘FTS’) article in theTax Treaty, FTS income of a Mauritianresident is not taxable in India, as a re-sult of which the concept of fees fortechnical service has been introduced inthe amended Tax Treaty. For this pur-pose, FTS has been defined to mean anypayment for managerial, technical orconsultancy services, including the pro-vision of services of technical or otherpersonnel. The last salient amendment brought

about relates to exchange of informa-tion, whereby the Contracting Statesshall exchange information as may berelevant for implementing the purposesof the Tax Treaty and the domestic taxlaws and any information exchangedmust be treated as confidential in thesame manner as information obtainedunder the domestic laws of the con-cerned state. It is expected that thischange will update the practice of ex-change of information as per interna-

tional standards.NShould is there any qualms about

other Treaties regarding Mauritiusthat could also be amended, or thatcould get their inspiration from thenew Indian DTAA?I am of the view that we cannot build

our competitiveness on DTAAs and onthe fiscal benefits provided thereunderexclusively. Mauritius has drawn onlong-established links with India to de-velop its global business sector at startup stage and is currently using its be-longing to the African region to positionitself as a natural conduit for exponentialgrowth in the emerging Africa trade cor-ridor. In this context, Mauritius has char-

tered its way by ranking first in Africaon the World Bank “Ease of Doing Busi-ness” Index. Our country also tops theAfrican continent on key internationalbenchmarks, namely the Heritage Foun-dation Index of Economic Freedom, theForbes Survey of Best Countries forBusiness, the Democracy Index, the MoIbrahim Index of African Governanceand the Environmental PerformanceIndex, amongst others. Given the widescope of in-built features that already de-fine our competitive edge, we have tofurther progress through other alterna-tives than mere DTAA networks.DTAAs and other fiscal facilities can in-deed consist a push at the launch of anyproject, but they cannot constitute thefoundation of solid economic pillars ofour country. Ultimately we have to oweour success and ensure our sustainabilitythrough our hard work and ingenuity.

VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 142 5L A T O U R

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CORPS PARAÉTATIQUES

H.L.-B

La publication du nouveaurapport d’audit a été au centred’une rencontre, la semained’avant, entre le Premier min-istre et les présidents et Chief

Executive Officers (CEOs) des corpsparaétatiques. Des hauts cadres des min-istères et départements concernés y ontégalement été conviés. Le temps de cetterencontre, Pravind Jugnauth a fait étatde ses attentes, notamment en matièrede performance, et s’est montré critiquepar rapport à des questions spécifiques. Il cite, par exemple, le National Code

of Corporate Governance qui définit,entre autres, le rôle et les responsabilitésdes Chairmen et des CEOs. Il cite égale-ment le rapport du Pay Research Bureau(PRB) de 2008 qui met en exergue lesrôles et responsabilités des ‘StatutoryBodies and Committees’, ainsi que l’im-portance d’adopter des pratiques debonne gouvernance. « II est malheureux de constater, dans lapratique, que très, et trop souvent même,on ne met pas en pratique ces recomman-dations, » avance-t-il. Ce dernier trouvemême « regrettable » que les comporte-ments et les agissements de certainespersonnes au niveau des corps paraéta-tiques et au sein de la fonction publiquejettent un grand discrédit sur le gou-vernement. « Il est donc de mon devoir dem’adresser à vous pour demander votre en-tière coopération et votre dévouement totalau service du peuple et du pays », a-t-ilajouté. D’ailleurs, le Premier ministre se dit

inquiet des reproches de ‘mismanage-ment’, dans plusieurs secteurs, que le di-recteur du bureau d’Audit continue àfaire. « Certains responsables continuent àfaire fi des règles de bonne gouvernance et poursuivent le gaspillage des fondspublics », affirme-t-il. Ce gaspillage seraitle résultat d’un manque de vigilance etde contrôle, d’un laisser-aller, d’un lais-sez-faire inacceptable et des fois, desconflits entre les Chairmen et les CEOs.«Même ce qui avait été préconisé dans lesrapports PRB de 2003 et 2008 sur la Cor-porate Governance est resté lettre mortepour certains responsables », a fait remar-

quer le Premier ministre. Ce dernier soutient également que les

procédures strictes établies par le min-istère des Finances, en ce qui concerneles voyages et missions à l’étranger, nesont pas toujours respectées. Ce qui oc-casionne des cas d’abus et gaspillage desfonds publics. « Ces abus démontrent, en-core une fois, que certains irresponsablesbafouent les principes de bonne gouver-nance. La fonction publique doit réaliserqu’il n’y a pas de place pour l’amateurisme,l’attentisme, le minimum d’effort, le ‘clock-watching’, le laxisme et l’art de faire porterla responsabilité aux autres », soutientPravind Jugnauth. Pour mieux illustrer son point de vue,

le Premier ministre a cité plusieurspoints soulevés dans le rapport d’Auditde 2016. Citons, entre autres, le retard de

plusieurs corps paraétatiques poursoumettre leur bilan financier. « According to the Director of Audit re-

port issued in 2017, Statutory Bodies arenot preparing their Financial Statementwithin the Statutory Timelines.(a) 38 out of 106 Statutory Bodies

have not yet submitted their financialstatements. (b) The Financial Statements of 84

Statutory Bodies Financial of past yearshave been certified by the Director of Auditbut have not yet been laid before the Na-tional Assembly ».Ou encore, des retards notés sous le Pub-

lic Enterprise Information ManagementSystem (PIMS). « MOFED is administering the PIMS,

which is a database to capture latest datafrom all the Statutory Bodies and StateOwned Companies. Some 9 Statutorybodies have not yet joined the system.However, 65 of those who joined the sys-tem, have not posted their Financial State-ments / Annual Report for the year endingDec 2015 in PIMS. Timely submission ofdata will allow MOFED to monitor theirfinancial situations and the associated fis-cal risks, and have readily available statis-tics and data for policy decisions ».Aussi, l’un des reproches du bureau

d’Audit porte sur les emprunts octroyésà certains corps paraétatiques.

« 7 Statutory Bodies have not repaid theloans they contracted with Governmentand have accumulated arrears. The accu-mulated arrears stood at Rs 1.95 billion asat Dec 2016. There is a growing tendencyfor some of them to request MOFED towrite off the loans or convert the loans intoEquity / Shareholders Fund’. »Outre les critiques du Premier min-

istre, il est à noter que plusieurs corpsparaétatiques ont été sous le feu des pro-jecteurs pour diverses raisons.

LES RS 323 000 CONTROVERSÉESC’est le cas le plus médiatisé au

niveau d’un corps paraétatique. Le TrustFund for Specialised Medical Care a étépropulsé sur le devant de la scène aprèsque le montant du salaire perçu par sadirectrice, Vijaya Sumputh, a été dévoiléau Parlement. La controverse porte surune augmentation salariale de Rs 100000 qui porte son salaire mensuel à Rs323 000. Dans le sillage de cette affaire,Vijaya Sumputh a démissionné de sonposte, et un Fact Finding Committee(FFC), placé sous la présidence deLutchmeeparsad Aujayeb, Acting Assis-tance Solicitor General, a été institué.L’Independent Commission AgainstCorruption (ICAC) enquête égalementsur cette affaire.

UNE AGRESSION TRÈS MÉDIATISÉELe Chairman de l’Information and

Communication Technologies Autho-rity (ICTA), Bhanooduth Beeharry, s’est

fait agresser au ‘cutter’ en mai de l’annéedernière. L’avocat Kailash Trilochun estmis en cause dans cette affaire par l’un dessuspects, Sylvio Candahoo, qui l’avait in-criminé en le désignant aux enquêteurscomme le commanditaire de l’agression.Absent du pays, il devait rentrer en sep-tembre pour donner sa version des faits.Une histoire de paiement d’honoraires enretard aurait été la cause de cette agres-sion. Mais s’il n’y a pas eu de suite contreKailash Trilochun, ses honoraires ré-clamés – Rs 19 millions – dans le procèsEmtel versus ICTA a choqué plus d’un.Plus tard, Bhanooduth Beeharee sera re-mercié, car il aurait abusé de sa positionau sein de l’ICTA. Un ‘Caretaker Board’a été constitué en janvier et, en mars,Mahmad Aleem Bocus a été nomméChairman.

MBC : CONFLIT ENTRE LA DIRECTIONET LES EMPLOYÉSLe rapport entre la direction et les em-

ployés de la Mauritius Broadcasting Cor-poration (MBC) a de tout temps étéconflictuel. Le dernier conflit en date estlié au rapport du PRB. Les employéssouhaitaient que les arriérés de 14 moissoient payés en une seule tranche, alorsque la direction évoquait les difficultés fi-nancières avec ses dettes s’élevant à plusde Rs 1 milliard. Dernièrement, il est question du dé-

part du Directeur général, Ar-

Ils se font gentiment remonter les bretellesC’était il y a deux semaines. Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a convié les présidents et Chief Executive Officersdes corps parapublics, ainsi que les hauts officiers des ministères et départements concernés. L’objectif : lancer unappel à la fonction publique pour qu’elle fasse « un » avec le gouvernement, et le soutienne dans sa tâche. Pour y par-venir, le Premier ministre n’a pas hésité à leur remonter gentiment les bretelles

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VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 142 7A C T A P U B L I C A

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CORPS PARAETATIQUESMauritius Oceanography Institute

Chairperson R. PrayagDirector Dr R. Moothien Pillay

Fishermen Welfare FundChairperson K. GungahSecretary T. Boodia

Seafarer Welfare FundChairperson R. BhugwantSecretary V. Cahoolessur

Manufacturing Sector Workers Welfare FundChairperson V. HujooryOfficer in Charge [Acting] R.P. Nowbuth

Trade Union Trust FundChairperson S. Sabaputtee

National Wage Consultative Council Chairperson Bjiaye AppanahOfficer in Charge [Acting] V.K. Mudhoo

Financial Services CommissionChairperson Dev ManrajCEO [Acting] P.K. Kuriachen

Competition Commission of MauritiusChairperson Ariranga PillayCEO Deshmuk Kowlessur

Financial Reporting Council??? M. Nowbutsing

National Productivity & Competition Council Chairperson S. MullooCEO Mr Appalswamy

Le Premier ministre a, dans son allocution,fait référence au rapport PRB de 2008. Cerapport, dit-il, fait des recommandationsspécifiques quant au rôle et les respons-abilités des ‘Statutory Bodies’. Quels sontdonc ces rôle et responsabilités ?« Parastatal Bodies form part of public sec-tor institutions. They are established underlocal enactments as legal entities, which areautonomous or semi-autonomous and pro-vide services on a full or partial self-financ-ing basis and in which the Governmentparticipates by way of representation in theirdecision-making structure.These Parastatal Bodies are expected to actas instruments of national policy and arecalled upon to discharge a variety of obliga-tions that may be summarised as follows: • To function as instruments and act as

implementation arms of governmentfor national development and in steer-ing its social policies and projects;

• For better and rapid delivery of serv-ice away from the bureaucraticprocesses inherent in the Civil Serv-

ice; • To take over certain essential services

from the private sector where massivefinancial investment was required forre-invigorating the relevant sectorswith a view to providing such servicesto the whole nation; and also

• To ensure the supply of essentialcommodities to the population. »

CE QUE DIT LE RAPPORT PRB DE 2008

Quelques problèmes persistent au sein descorps paraétatiques. Certains concernent lenon-respect du ‘scheme of service’, alorsque d’autres portent sur les ressources hu-maines ou encore sur le Performance Man-agement System. Ci-dessous quelques-unes des observationsdu dernier rapport d’audit concernant lescorps paraétatiques.

• In the memorandum submitted by theFederation of PSB (parastatal bodies),representation has been made to theeffect that in some organizationsschemes of service are being reviewedwithout any consultation withUnions/Federations and the employeesconcerned thereby leading to strainedindustrial relations. To avoid such asituation, the Bureau is of theview that the practice for prescrip-tion/review of schemes of serviceshould be followed. To harmonize andstreamline the process of scheme ofservice, the Ministry of Civil Serviceand Administrative Reforms has comeup with a guideline on scheme of serv-ice describing the steps for their pre-scription.

• Consultation feedback in the context ofthis review exercise has revealed diver-gent views and reservations expressedregarding non-attainment of the objec-tives of different parastatal bodies inrecent years. While some are of theview that the main cause of this prob-lem is due to inadequacy of staff and

non-filling of vacancies, others arguethat there has been in some cases ageneral proliferation of grades with noclearly defined line of responsibility andwhich have not been properly utilised.Others believe also that the Boardswhich have responsibility of recruit-ment have not been properly advised orguided.

• In the context of this report, both theFederation of PSBs and individualunions have submitted that despite thefact that recommendations have beenmade and that there are needs for thegrades of Management Support Officerand Management Support Assistant,these grades have so far, forvarious/different reasons, not beencreated on the establishment of allPSBs.

• The Bureau has received representa-tions from Federations that in PSBsPerformance Management System(PMS) has not taken off as expectedwhen compared to the Civil Servicewhere it has already reached a longway. During discussions with the Fed-erations as well as Unions, it has beenfound that the reason for such a situa-tion is that no training has been im-parted to officers in theimplementation of the whole process ofPMS and this having delayed its imple-mentation.

• Some organizations are still experienc-ing difficulties in filling vacancies incertain fields.

LES OBSERVATIONS DU PRB REPORT DE 2016

Les observations faites par le PRB démon-trent qu’aujourd’hui encore, il existe unécart significatif entre le secteur public etcelui du privé en termes de conditions et desécurité d’emploi, du niveau et de la qualitédes recrutements et du nombre d’heures detravail… Toutefois, le rapport de 2016 main-tient ce qui a été dit dans celui de 2008:« It would, therefore, be wrong if private con-

cerns were expected to align or to adjustblindly their salaries in the wake of the rec-ommendations contained in this Report.Whereas we do not dispute that in many in-stances the need for an increase in pay mayin fact be warranted, we fear that if this isdone too generally and too lightly, many ofthe benefits so much expected of this reviewmight well be negated ».

UN ÉCART SIGNIFICATIF EN COMPARAISON AVEC LE SECTEUR PRIVÉ

moodalingum Pather, car on serait insat-isfait de sa performance.

NOMMÉ SANS ÊTRE NOMMÉSon nom figure sur les documents

soumis par les représentants du désormaiscélèbre homme d’affaires Alvaro So-brinho. Or, le Pr Goolamhussen Mo-hamedbhai, Chairperson de l’UtilityRegulatory Authority (URA), soutientqu’il n’a jamais donné son aval pour qu’ilsoit un des directeurs des compagnies dugroupe ASA. Dans le sillage de ces ‘mis-leading information’, une enquête a étéouverte pour faire la lumière sur le lienentre le Chairman de l’URA et le groupeASA.

DE CHAIRPERSON À DIRECTRICEElle a été au centre des controverses.

Elle a postulé pour le poste de directeur

général à l’Independent Broadcasting Au-thority (IBA), alors qu’elle en était déjà laprésidente. Sa nomination en tant que di-rectrice a même fait l’objet d’une ques-tion parlementaire en mai de l’annéedernière. Or, elle soutient avec forcequ’elle a été nommée le 25 mars, aprèsun appel à candidatures. Plusieurs con-testataires parlent de conflit d’intérêts etde concurrence déloyale. Elle perçoit unsalaire mensuel de Rs 170 000.

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VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 1428A C T A P U B L I C A

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Independent Broadcasting AuthorityChairperson [Acting] Dheerendra Kumar DabeeDirector Youshreen Choomka

Road Development AuthorityChairman Claude Wong SoOfficer in Charge Das Mootanah

Construction Industry Development BoardChairman Gaëtan SiewExecutive Director Ram Bahadoor

Bus Industry Employees Welfare FundChairman V.AuchoyburAdministrative Manager Reena Gopal

Column1 Mauritius Broadcasting CorporationChairman Mekraj BaldowaDirector General Amoordalingum Pather

Gambling Regulatory AuthorityChairman Raouf GulbulCEO Chhayan Ringadoo

Mauritius Ports AuthorityChairman Shekar SuntahDirector General Ramalingum Maistry

Board of InvestmentChairman Gerard SanspeurManaging Director Ken Poonoosamy

Civil Service Family Protection Scheme BoardChairman C. RamooahCEO Chandrasen Meetun

Employees Welfare FundChairman Dineshrao BabajeeGeneral Manager Reddi Sitanna

Mauritius Ex-Services Trust FundChairman [Vacant]Secretary Naden Armoogum

Mauritius Revenue AuthorityChairman Nayen Koomar BallahDirector General Sudhamo Lal

Sugar Insurance Fund BoardChairman Vivekanand LochunCEO Rajun Jugurnath

Central Water AuthorityChairman François DesmaraisGeneral Manager Yousouf Ismael

Wastewater Management AuthorityChairman Suleiman HansrodGeneral Manager (Acting) Alexis Radhay

Central Electricity BoardChairman Seety NaidooDirector General Rajcoomar Bikoo

Radiation Protection AuthorityChairperson Dr Yousuf MaudarbocusCEO Faradally Ollite

Utility Regulatory AuthorityChairperson Prof Goolamhussen Mohamedbhai

Chagossian Welfare FundChairman Olivier Bancoult

Media TrustChairman Lindsay Rivière

National Computer BoardExecutive Director [Acting] Vik Bhoyroo

Mauritius Research Council Chairman R. MoorghenExecutive Director Arjoon Suddhoo

Information and Communication Technologies Authority Chairman Mahmad Aleem Bocus

CORPS PARAETATIQUESNational Transport Corporation

Chairman A. Gokool

National Transport AuthorityChairman G.GunnooRoad Transport Commissioner Kaushik Reesaul

Mauritius Institute of Training and DevelopmentChairman François de GrivelDirector P.K Joosery

Mauritius Qualifications AuthorityChairman S. KowlessurDirector [Acting] R.Phoolchund

Rajiv Gandhi Science CentreChairman J. NaugahDirector A.K. Maulloo

Tertiary Education CommissionChairman S. BissoondoyalExecutive Director Prof. S. Nair

University of MauritiusChairperson Preeaduth ChitamunVice-Chancellor Dhanjay Jhurry

University of Technology, MauritiusChairperson Prof. T. BahorunDirector General Sharmila Seetulsingh-Goorah

Université des MascareignesDirector General Dr Radhakhrishna SomanahChairperson Prof. Pierre Guillon

Open University of MauritiusChairperson Duva PentiahDirector General Kaviraj Sukon

Private Secondary Education AuthorityChairperson S. Ng Tat ChengDirector Shiv Luchoomun

Mahatma Gandhi InstituteChairperson J. MeetooDirector S. Nirsimloo Gayan

Mauritius Institute of EducationChairperson R.P. RamlugunDirector Dr Om Nath Varma

Human Resources Development CouncilChairperson L.A. Gunness Balnock

Early Childhood Care & Education AuthorityChairperson F. ToorawaOfficer in Charge A. Soogali

Tourism Employees Welfare FundChairperson [Acting] R. MpplyeSecretary S. Goorapah

Mauritius Tourism Promotion AuthorityChairperson [Acting] D. SeewooruthunDirector Kevin Ramkaloan

Tourism AuthorityChairperson [Acting] D. SeewooruthunDirector K. Boodhoo

Mauritius Institute of HealthDirector Dr (Mrs) Daby

Medical CouncilChairperson Dr Jugutpal

Dental Council Chairperson Dr Jagarnath

Nursing Council Chairperson A. K. Suggun

Pharmacy Council Chairperson F. Elyhee

Trust Fund Specialised Medical Care

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VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 142 9A C T A P U B L I C A

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VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 14210A C T A P U B L I C A

CORPS PARAETATIQUES

Director Dr T.K. Guness

Aapravasi Ghat Trust FundChairperson Dharam Yash Deo Dhuny

Bhojpuri Speaking UnionChairperson Sarita Boodhoo

Creole Speaking UnionPresident Dr Arnaud Carpooran

Conservatoire National de Musique Francois MitterandDirector Claudie Ricaud

English Speaking UnionChairperson Marie-France Roussety

Hindi Speaking UnionChairperson Rajnarain Guttee

Islamic Cultural CentreChairperson Prof Anwar Hussein Subratty

Le Morne Heritage Trust FundChairperson [Acting] Luc Alain Gunness Balnock

Marathi Speaking Union Chairperson Balajee Marottee

Mauritius Council of Registered Librarians & National LibraryChairperson Tulsi Ramnauth

Mauritius Film Development CorporationDirector Sachin Jootun

Mauritius Marathi Cultural Centre TrustChairperson Arjoon Putlajee

Mauritius Museums CouncilDirector Deoraz RamracheyaDirector Vikash Rupear

Mauritius Tamil Cultural CentreChairperson Velamah Cathapermal-Nairassumera

Mauritius Telugu Cultural Centre TrustChairperson Rajah Gowressoo

National Art GalleryDirector Thivynaidoo Perumal Naiken

National Heritage FundOfficer in Charge Shivajee Dowlutrao

Nelson Mandela Centre for African CultureDirector [Acting] Stéphan Karghoo

Chairperson Anitah Aujayeb

Professor Basdeo Bissoondoyal Trust FundChairperson Usha Jeetah

Rights Management SocietyChairperson Julien George

Tamil Speaking UnionChairperson Ramsamy Appadoo

Urdu Speaking UnionVice-President Swabir Goodur

Ramayana Centre President Rajendra Arun

Training and Employment of Disabled Persons Board Chairperson B.Boyramboli

Senior Citizen CouncilChairperson H. Seebaruth

Lois Lagesse Trust FundChairperson R.K. DookunOfficer in Charge K. Ramen

Beach Authority

Chairperson Roshan Singh SowambarGeneral Manager Dr Dhuneeroy Bissessur

Irrigation AuthorityChairperson S. SarjuGeneral Manager R. Hauzaree

Mauritius Cane Industry AuthorityChairperson V. GondeeaCEO J. Bundhoo

Agricultural Marketing BoardChairperson K. Payendee PillayGeneral Manager A. Jeehoo

Sugar Investment TrustChairperson Preetam BoodhunCEO C. Jhugroo

Sir Seewoosagur Ramgoolam Botanical GardenChairperson Dr S. GaneshanOfficer in Charge P. Tanakoor

Rose Belle Sugar EstateChairperson D. NadanGeneral Manager D. Babajee

Chairperson S. DorasamiDirector V. Gooljar

Mauritius Meat AuthorityChairperson Z. HeerahGeneral Manager B.P. Daumoo

Food and Agricultural Research and Extension InstituteChairperson H. WoodunCEO [Acting] R. Rajcumar

Small Farmers Welfare FundChairperson A. BundhooGeneral Manager P. Bheekharry

Mauritius Society for Animal WelfareChairperson Dr D. SibartieOfficer in Charge S. Ramyead

Fashion & Design InstituteChairperson Ms LuchooOfficer in Charge Mr Ramnial

State Trading Corporation Chairperson Dr R. BheenickGeneral Manager Raj Dhaliah

Law Reform CommissionChairperson Raouf GulbulCEO Rosario Domingue

National Youth Council Chairperson R. RamlollSecretary A. Ramloll

Trust Fund for Excellence in SportOfficer in Charge D. Auchaybur

Mauritius Sports Council President Sarah Rawat-CurrimjeeManaging Secretary S.K. Appadoo

Commission Nationale du Sport Féminin (CNSF)President G. Toory

SMEDAChairperson Parama ValaydonDirector Phalraj Servansing

National Institute for Co-operative EntrepreneurshipChairperson Sudesh PuranDirector Gheeanduth Seechurn

Sugar Industry Labour Welfare FundChairperson Nazir JunggeeGeneral Manager Ram Bhungee

Mauritius Oceanography Institute

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MAURICE-CHINE

H.L.-B

Nous célébrons cette annéeles 45 années de coopéra-tion avec la Chine. Unecoopération qui a débutéen 1972. Depuis, les re-

lations ont pris de l’ampleur et la Chines’impose comme un de nos partenairescommerciaux, mais aussi en matièred’aides et d’investissements. Maurice abénéficié, au fil des années, des subven-tions sans intérêt et des emprunts com-merciaux pour le financement desprojets d’infrastructures dans le secteurd’eau ou encore au niveau de l’aéroport,des routes, des caméras de surveillance,

des systèmes d’égout, des complexessportifs… Des donations pour des auto-bus, des dispositifs d’éclairage efficientsen matière d’énergie ou encore des sys-tèmes de lampadaires solaires font par-tie du soutien apporté au gouvernementmauricien. La coopération chinoise touche aussi

les secteurs de l’éducation (bourses d’é-tudes), de la culture, de l’agriculture etde la sécurité sociale. Les Chinois ontcontribué à la construction du stade An-jalay, celle de l’hôpital de Flacq, duquartier général de la Mauritius Broad-casting Corporation (MBC) et leBagatelle Dam.

Par ailleurs, la Bank of China s’est installée depuis octobre de l’annéedernière à Maurice. Elle se positionnepour être le pont entre la Chine etl’Afrique. On se souvient aussi de la JinFei Economic, Trade and CooperationZone, à Riche Terre, dont le ‘Master-plan’ a été présenté l’année dernière envue de mettre sur pied plusieurs projetsdans cette région. L’Université de Mau-rice a mis en oeuvre, l’année dernière, unConfucius Institute pour promouvoir lalangue et la culture chinoises. À noter également que l’année

dernière, lors de son voyage en Chine entant que ministre des Finances, Pravind

Jugnauth a signé un Memorandum ofUnderstanding (MoU) pour le lance-ment d’une étude de faisabilité conjointedans le cadre du projet Free Trade Area(FTA). Le gouvernement mauricien sepenche aussi sur la mise sur pied d’uneChina-Africa Regional Civil AviationAcademy à Maurice.

LES ARRIVÉES TOURISTIQUES EN HAUSSEL’écart est grand entre les arrivées des

touristes chinois en 2010 et 2015. Lechiffre passe de 7 609 à 15 133 en 2011,

Entre géostratégieet géopolitiqueLe président des États-Unis, Donald Trump, modère ses propos sur la Chine. Alors qu’il menaçait, pendant sa cam-pagne, d’imposer de lourdes taxes sur les importations chinoises. Ce revirement de situation est dû à l’interventionchinoise, qui joue la carte de l’apaisement entre les États-Unis et la Corée du Nord. Des relations tendues se profilentdonc à l’horizon. Entretemps, Maurice et la Chine célèbrent les 45 années de coopération. Nous passons en revue cesannées de coopération, tout en analysant la situation géopolitique qui domine l’actualité internationale, ainsi que lesymposium ayant pour thème « Enhancing Mauritius-China Relations », qui a eu lieu, mercredi dernier

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avant d’enregistrer une progression con-stante pour atteindre jusqu’à 89 584touristes chinois à Maurice. Toutefois,ces arrivées devaient connaître une baisseen 2016 (79 374). Mais les autorités s’at-tendent à ce qu’environ 80 000 Chinoisvisitent l’île cette année. La Chinereprésente un marché touristique im-portant pour Maurice, soit 6,2% des ar-rivées touristiques en 2016. L’annéedernière, ce marché se positionnait au 7erang de nos marchés touristiques. Entermes de dépenses, pour les six premiersmois de 2016, la Chine se classe endeuxième position avec une moyenne deRs 56 801 par touriste. Toujours sur le plan touristique, le

ministère du Tourisme étudie la possi-bilité d’établir une coopération entre laSanya University of China et l’EcoleHôtelière Sir Gaëtan Duval.

L’ENGAGEMENT AVEC L’AFRIQUELes années 2000 ont vu l’émergence

du Forum on China-Africa Cooperation(FOCAC). Organisé tous les 3 ans, leForum est devenu un évènement clefpour les économies et diplomaties chi-noise et africaine. En décembre dernier,à l'occasion du Forum, le président chi-nois Xi Jinping a promis 60 milliards dedollars d’aide à l’Afrique, principale-ment sous forme de prêts « incluant 5milliards de prêts à taux zéro et 35 mil-liards de prêts à un taux préférentiel ». Les 60 milliards de dollars sont des-

tinés à financer dix programmes decoopération sur trois ans dans les do-maines de l’agriculture, de l’industriali-

sation, de la réduction de la pauvreté, dela santé, de la culture, de la sécurité, dela protection de la nature ou encore dudéveloppement vert.

« We are keen to engage with China onhow the outcomes of FOCAC would assistus in our efforts to achieve high income sta-tus and address the numerous challenges

we face as a Small Island State », a faitressortir le Premier ministre dans son al-locution à l’occasion du symposium or-ganisé mercredi dernier, à Ebène.

Des tensions commerciales étaient palpablesentre la Chine et les États-Unis. Surtout aprèsles propos tenus par le président américainDonald Trump pendant sa campagne élec-torale. Il accusait Pékin de sous-évaluer artifi-ciellement sa monnaie, et menaçait d'imposerde lourdes taxes sur les importations chi-noises. Mais depuis sa rencontre avec leprésident chinois, Xi Jinping, la semainedernière, et après que la Chine a fait des ef-forts pour faire pression sur la Corée du Nord[qui a brandi la menace d’une attaque nu-cléaire si les États-Unis cherchent la guerre],la donne a changé. Donald Trump « respecte »désormais la Chine. Quelle lecture peut-on faire de cette situationgéopolitique ? Aura-t-elle un impact sur Mau-rice si les choses ne se passent pas commeprévue ? « L’impact n’est pas direct, mais plutôt indirect », fait d’emblée ressortir un écono-miste. Sur le plan diplomatique, il n’y a paslieu de s’inquiéter, car on ne va pas chercherla guerre, surtout pas avec la Chine. Mais surun plan plus large, notre interlocuteur évoquedes secousses sur le marché financier, lemarché des devises et celui des commodités. « Qui dit risque accru, dit une hausse des prixdes matières premières et une volatilité desdevises. Nous importons la majorité de nosproduits. De facto, cette instabilité géopoli-tique aura un impact sur Maurice au niveaude l’importation de nos commodités, des de-

vises, voire des frets qui pourront revenir àplus chers », avance-t-il.

ENTRE L’INDE ET LA CHINEPour sa part, Jean Claude de l’Estrac, obser-vateur et ancien ministre des Affairesétrangères, estime que globalement Mauriceaura des cartes à jouer. Il évoque surtout unface-à-face diplomatique et militaire entrel’Inde et la Chine. La Chine est une puissance émergente. « Onen a parlé tout le long de ce symposium », af-firme-t-il. Ce rendez-vous était consacré auxquestions liées au commerce, à l’économie età la coopération internationale. « C’est une er-reur de limiter le débat à cette seule questionpuisqu’une puissance économique et com-merciale a, malgré tout, besoin de s’appuyersur sa puissance militaire pour protéger sesintérêts». La Chine a des intérêts dansl’ensemble des régions du monde ; et de plusen plus, poursuit-il, elle va avoir des activitésde type militaire dans ces régions pour la pro-tection de ses intérêts. Les routes maritimes,les importations de pétrole, de minerai, sanscompter ses exportations sur l’Europe… Ducoup, elle s’organise. Elle développe sesflottes navales. « On parle même de la créa-tion d’une quatrième flotte pour l’océan In-dien, qui est une route incontournable pour laChine ».De ce fait, des tensions, des conflits et desrisques existent naturellement. « Dans l’océan

Indien, on va assister à un face-à-face diplo-matique et militaire entre l’Inde et la Chine.Toute proportion gardée, on va retrouver dansl’océan Indien la situation qui existait dans lesannées 70 entre les Américains et les Sovié-tiques. C’est-à-dire des tentatives de chacunde s’installer, de se faire des amis et d’avoirdes appuis, voire des facilités portuaires pourprotéger ses intérêts », explique Jean Claudede l’Estrac.

RISQUES DE CONFLITSEn même temps, plus le développement s’installe, moins il y a des risques de conflits.Mais, par ailleurs, plus une puissanceémerge, plus elle attire les regards. Elle créédes spéculations sur ses intentions réelles. LaChine a beau dire que ses intentions sontpacifiques. Elle a même expliqué que, con-trairement aux pays européens, elle n’a pasbesoin de s’appuyer sur la puissance militairepour défendre ses intérêts. La Chine adopte,selon lui, une position différente dans son dis-cours. «Mais cela n’empêche pas des inquiétudes,des positionnements, des postures, des pré-cautions qui sont pris par les uns et lesautres. C’est cela qui créé un peu le senti-ment que les risques de conflits sont plusgrands. Toutefois, la situation est potentielle-ment propice à des frictions », ajoute-t-il.Bien évidemment, il y a des cartes à jouer. « On a joué des cartes dans les années 70

entre Américains et les Soviétiques. Aujour-d’hui, la Chine s’intéresse de plus en plus àMaurice, pas pour ce petit marché de 1,3 mil-lion d’habitants. Il y a un intérêt géos-tratégique pour Maurice », soutient-il. De toute façon, fait-il ressortir, la Chine n’apas besoin de Maurice, car explique-t-il, elleest déjà très présente sur le marché africain.On compte environ 3 000 sociétés chinoisesdéjà en Afrique. Par contre, elle a besoin dese faire des amis sur la route du pétrole et surla route maritime. Elle a besoin de point d’ap-pui. « Ce n’est pas très simple pour elle à Maurice.La place est prise. Les Indiens sont là. Ils onttoujours considéré avoir des relations his-toriques et particulières avec Maurice. Déjà,des bateaux chinois ont eu quelque difficultépour avoir des facilités dans le port de Port-Louis. Ce n’est pas administratif. C’est de lagéopolitique. En même temps, cela nousouvre des opportunités ; mais cela peut créeraussi de la tension », souligne-t-il. L’Inde est une puissance, tout comme laChine. Comment ménager les deux ? « C’esttout l’art de la diplomatie, » dira Jean-Claudede l’Estrac. Mais il y a l’histoire qui change aussi ladonne. Il y a des Mauriciens d’origine indi-enne majoritairement. Cela donne évidem-ment un poids dans la réflexion et dans lastratégie. Cela donne à l’Inde une influenceque la Chine ne peut avoir.

RELATIONS ETATS-UNIS – CHINE:QUELLE LECTURE ?

Plusieurs aspects concernant la Chine ont été discutés, mercredi,lors du symposium « Enhancing Mauritius-China Relations », organiséà l’initiative de l’ambassade de Chine à Maurice, du ministère desAffaires étrangères et Global Finance Mauritius. On ne peut parler de Chine sans parler de la nouvelle ‘route de laSoie’ terrestre et maritime, intitulée formellement « One Belt, OneRoad.» Elle permettra notamment de lier l’Asie et l’Europe, mais aussil’Afrique, via des voies terrestres et maritimes. L’ambassadrice Xu Jinghu, représentant spécial du gouvernementchinois concernant les affaires africaines, a exprimé son appréciationsur l’importance que le gouvernement mauricien accorde à cette ini-tiative de la Chine. « Cette route vise à développer la coopérationavec les pays riverains, à valoriser la complémentarité, et à répondreaux nouvelles aspirations des différents peuples. Elle a progressé etobtenu un succès énorme. Près de 100 pays et organisations inter-nationales soutiennent activement cette initiative, et plus de 40 paysont signé des accords de coopération avec la Chine », a-t-elle affirmé. De plus, a-t-elle fait ressortir, l’Afrique est à l’ouest de cette route dela Soie. « L’Afrique sera une destination importante. Nous devonsl’aider à réaliser un développement durable et à rattraper son retardau niveau des infrastructures, du manque de personnel et de l’insuffisance financière ». En mai, la Chine organisera un forum sur cette initiative. Unetrentaine de chefs d’État ont déjà confirmé leur présence, y comprisle ministre des Affaires étrangères, Vishnu Lutchmeenaraidoo. Pour sa part, Georges Chung, conseiller spécial au Bureau du Pre-mier ministre, a mis l’accent sur les différents types de connectiviténécessaires pour être vraiment lié à l’Afrique. « Si la connectivitén’est pas aussi efficace, ou est absente, la nouvelle route ne seraitpas aussi intéressante », a-t-il soutenu. Selon lui, les pays de notre ré-gion sont très mal équipés en termes de structures. Par exemple, onn’a jamais pu mettre en place un réseau maritime pour exporter surl’Afrique centrale. Il faut mettre en place, précise-t-il, une compagnieavec des petits caboteurs. Pour ce qui est de la connectivité aéri-enne, il avance qu’un voyage Chine-Maurice, en passant par Dubaï,prend 24 heures, alors que cela peut se faire en 12 heures si onélimine le transit. Selon le Chief Executive Officer de la Financial Services Promotion

Agency (FSPA), Harvesh Seegolam, Maurice peut jouer un rôle crucialen devenant un « Renminbi clearing centre ». Dans son allocution, la Pr He Wenping, directrice de l’African Studiesà la Chinese Acadmy of Social Sciences, a affirmé que « Maurice n’é-tait pas sur notre radar auparavant. Maintenant elle l’est parce quesi vous suivez la route maritime vers l’Afrique, il faudra passer parMaurice, Madagascar et Kenya ». Elle a même avancé que 3 200compagnies chinoises ont déjà investi en Afrique, mais très peu àMaurice. « Vous pouvez devenir le ‘retreat’ pour les hommes d’af-faires chinois parce que lorsqu’ils ont besoin de vacances, ils ne peu-vent voyager jusqu’à la Chine, tellement c’est loin ». Pour Sunil Benimadhu, Chairman de Global Finance Mauritius, les260 milliards de dollars que la Chine a investis dans plusieurs paysafricains représentent 20 ans de Produit intérieur brut (PIB) de Mau-rice. Il devait même ajouter qu’on pourrait mettre sur pied une « Currency risk mitigation platform » qui serait attrayante pour les in-vestisseurs, particulièrement ceux de la Chine.

QUAND LA STRATÉGIE CHINOISE FAIT PARLER D’ELLE

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BREXIT

Une annonce surprise.Mardi, la Première min-istre britannique, TheresaMay, a organisé les élec-tions législatives an-

ticipées le 8 juin, un an à peine après leréférendum du 23 juin. Depuis deux ansmaintenant, les événements s’enchaînentau Royaume-Uni. En 2013, reconnaissant une défiance

du peuple britannique vis-à-vis de l'Eu-rope, le Premier ministre d’alors, DavidCameron, s’était engagé à organiser unréférendum sur une possible sortie duRoyaume-Uni de l'Union européenne,ce si son parti remportait les électionslégislatives en 2015. Même s’il étaitd’avis que cette sortie serait un acted’« economic self-harm », dans son man-ifeste de 2015, on peut lire ceci : « Wewill negotiate new rules with the EU, sothat people will have to be earning here fora number of years before they can claimbenefits, including the tax credits that topup low wages. Instead of something-for-nothing, we will build a system based onthe principle of something-for-something.We will then put these changes to theBritish people in a straight in-out referen-dum on our membership of the EuropeanUnion by the end of 2017 ». Quant à Jeremy Corbyn, candidat du

Parti travailliste, il devait affirmer, du-rant sa campagne, ne pas être satisfait del’état des choses avec l’Union eu-ropéenne, mais qu’il souhaitait travailleravec les alliés européens « to fight for abetter Europe ». Annonçant ainsi qu’il nesoutient pas la sortie du Royaume-Unide l’UE. Déjouant les pronostics, les Tories

(Parti conservateur) ont gagné le scrutin.Cameron a fait campagne en faveur dumaintien de son pays au sein de l'UE.Mais le peuple britannique a voté pourla sortie de l'UE à 51,9% (contre 48,1%pour le ‘Remain') lors du référendum du23 juin 2016. David Cameron a étécontraint à la démission, et l'un deschefs de file des « pro-Brexit », BorisJohnson, a écarté, à la surprise générale,l'idée de le remplacer. C'est finalementla ministre de l'Intérieur, Theresa May,celle qui avait fait campagne pour lemaintien du Royaume-Uni dans l'UE,qui a pris la suite au 10, Downing Street.

Pourtant, Theresa May a en outre dûfaire face à un contretemps : en janvier2017, la Cour suprême a contraint laPremière ministre conservatrice de con-sulter le Parlement avant de déclencherl'article 50 du traité de Lisbonne ou-vrant la voie à un divorce avec l'UE. Enfévrier de cette année, les 650 députésbritanniques ont autorisé la Premièreministre, Theresa May, à activer leprocessus du Brexit. Le 14 mars, le Par-lement a finalement approuvé défini-tivement le projet de loi dugouvernement, sans modification. Lareine Elizabeth II a donné son assenti-ment le 16 mars. Une fois l'article 50 invoqué, les

traités cessent d'être applicables au Roy-aume-Uni à partir de la date d'entrée envigueur de « l’accord de retrait » ou, à dé-faut, deux ans après la notification du re-trait, sauf si le Conseil européen, enaccord avec Londres, décide à l'unanim-ité de proroger ce délai. Le Brexit de-viendra donc une réalité a priori en2019.Sauf que Theresa May a surpris plus

d’un, mardi, en annonçant les électionsgénérales qui n’étaient pas prévues avant2020. Ce qui suscite pas mal d’interro-gations, à Maurice également, de la partde ceux qui suivent la situation de près. « C’est la deuxième élection générale en

deux ans. David Cameron avait remportéles élections de 2015. Le peuple a eu droità un référendum, tandis que Cameronmettait son poste en jeu. Poste qu’il a fi-nalement perdu. A partir de l’annonce deTheresa May, mardi, il y a très peu detemps pour une campagne bien solide. LesBritanniques vont-ils voter pour un pro-gramme ? Cette élection pourra-t-elle ren-verser la vapeur si l’équipe de May neremporte pas la victoire ? S’apparente-t-elleà un deuxième référendum ? Sachez qu’ellea fixé les élections anticipées pour renforcerla majorité conservatrice pour obtenir ‘lastabilité et la certitude’ dont le pays a be-soin pendant la négociation du Brexit avecles Vingt-Sept autres Etats-membres. Celadevrait réduire le poids de l’opposition quichercherait à ‘affaiblir’ sa position danscette période de négociation », fait ressor-tir un observateur économique.

RÉUNION DU COMITÉ MINISTÉRIEL

Depuis l’annonce du Brexit, en 2016,Maurice est sur le qui-vive. Les autoritéssont attentives à ce qui se passe au Roy-aume-Uni, et cherchent à mesurer l’im-pact de cette annonce. C’est dans cetesprit que le comité ministériel s’estréuni, jeudi dernier, sous la présidencedu Premier ministre et ministre des Fi-nances, Pravind Jugnauth.Le comité a passé en revue les

développements récents, à savoir l’invo-cation de l’Article 50 du Traité de Lis-bonne, le 29 mars dernier. Le ‘JointWorking Group’ a soumis un rapportsur l’impact du Brexit sur l’économiemauricienne et établi trois stratégies : lesupport aux compagnies dites vul-nérables, les menaces potentielles sur leplan commercial et les nouvelles oppor-tunités. En ce qui concerne les compagnies

vulnérables, le ‘Speed-to-MarketScheme’, une des mesures du Budget2016-17, a été implémenté depuis le 1eravril et offre 40% de rabais sur le fretaérien. L’impact de cette mesure devraitêtre mesuré fin juin. Pour ce qui est des opportunités, une

stratégie de diversification s’impose afinde positionner Maurice comme un

choix attrayant pour les ‘Asset Managers’et de développer des synergies avec lesnouveaux ‘European Access Centres’comme Luxembourg et Malte ou encored’attirer les ‘High Net Worth Individu-als’ à Maurice.

BAISSE DES EXPORTATIONS ETAPPRÉCIATION DE LA ROUPIECes stratégies s’inscrivent dans une

logique économique, car la part des ex-portations de Maurice vers le Royaume-Uni est passée de 12% (janvier 2016) à10% (janvier 2017). Les recettesémanant de nos principaux produitsd’exportation ont connu une baisse con-sidérable. Ainsi, l’apport du sucre achuté de Rs 125 millions à Rs 74 mil-lions. Celui des ‘fish and fish prepara-tions’ passe de Rs 252 millions à Rs 69millions, tandis que le textile et l’ha-billement enregistrent une baisse de Rs72 millions pour arriver à Rs 323 mil-lions en janvier 2017. Les compagnies qui exportent vers le

Royaume-Uni ont enregistré, selon lesinformations disponibles, une perte decommandes à hauteur de 10%, alors que

Les élections anticipées au Royaume-Uni :

L’incertitude s’amplifie

VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 14214A C T A P U B L I C A

Les incertitudes s’amplifient depuis que Theresa May, la Première ministre britannique, a pris la décision de tenir lesélections législatives anticipées le 8 juin prochain. Le but de cette manœuvre : recueillir une majorité confortable pourprocéder, comme il se doit, avec le processus relatif au Brexit. Maurice subit déjà l’impact de la décision du Royaume-Uni de se retirer de l’Union européenne. Cet impact risque-t-il de s’accentuer ?

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VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 142 15A C T A P U B L I C A

celles-ci étaient déjà là avant le référen-dum pour le Brexit, l’année dernière. Quant à la roupie mauricienne, elle

s’est appréciée de 18% par rapport à lalivre sterling entre juin 2016 et mars2017. De ce fait, la dépréciation de lalivre devrait avoir un impact sérieux surles exportations locales vers le Royaume-Uni, surtout dans le secteur textile. Les autorités mauriciennes s’atten-

dent également à une baisse au niveaudes arrivées touristiques de ce pays. Ellespourraient passer de 9,4% en 2016 à4% cette année.

LES COMPAGNIES VULNÉRABLESLes autorités ont identifié environ 13

compagnies dans le secteur du textile etde l’habillement qui pourraient subir lesconséquences du Brexit. Parmi, quatrecompagnies sont considérées commeétant ‘high risks’ avec des exportationstournant autour de Rs 700 millions, etcomptant quelque 1 400 employés. Ces quatre compagnies sont Tara

Knitwear (qui exporte à hauteur de 70%au Royaume-Uni), Ivy Leather (80%d’exportation), Prosimex (60%) et Tex-pull (100%). La CMT, qui emploie 10 500 per-

sonnes, exporte à hauteur de 60% versle Royaume-Uni.

LES MENACES POTENTIELLESPlusieurs facteurs, considérés comme

des menaces potentielles pour les expor-tations mauriciennes, sont à prendre enconsidération. Il y a avant tout les développements

politiques avec les élections en France eten Allemagne. Sans compter la demanded’un nouveau référendum, en Ecosse,pour l’Indépendance, et la relation dedésamour qui existe entre le Zimbabweet le Royaume-Uni. Autre facteur : les négociations entre

le Royaume-Uni et les pays tiers. Par ex-emple, avec l’Inde pour le secteur desservices financier et manufacturier, leVietnam pour le secteur du textile,l’Australie pour le sucre ou encore lespays de l'ASEAN (Association of SouthEast Asian Nations) pour le thon enboîte, le textile, l’habillement et le sucre.Ainsi, il devrait y avoir une pression surle prix du sucre si le marché britanniques’ouvre davantage, couplée d’une dépré-ciation de la livre sterling.

LES ACTIONS DÉJÀ ENTREPRISES L’un des défis pour le pays est de

maintenir son accès au marché préféren-tiel. De ce fait, les autorités maurici-ennes ont soulevé la question à plusieursreprises au niveau des forums appro-priés, notamment lors du SADC Com-

mittee of Ministers of Trade en août2016, du COMESA Council of Minis-ters en octobre 2016, de l’ACP TradeMinisters Meeting en décembre 2016,du Joint ESA-EU-EPA Committee endécembre et de la Commonwealth TradeMinisters Meeting en mars dernier. Il s’avère que Lord Price, ministre

d’État britannique chargé de la politiquedu commerce, a donné l’assurance qu’iln’y aurait pas de rupture pour les paysbénéficiant déjà de l’accès au marchépréférentiel avec le Royaume-Uni. Deplus, l’accès pour les pays ACP((Afrique, Caraïbes, Pacifique) seramaintenu. Il ne nous reste plus qu’à for-maliser cette assurance du Lord Price. Afin de mieux se protéger, une diver-

sification de notre marché est impéra-tive. Il semblerait qu’EnterpriseMauritius s’intéresse à l’Australie, laRépublique tchèque, l’Espagne, l’Alle-magne, la Hongrie, la Pologne, le Dane-mark et les Pays-Bas. Les autorités mauriciennes attendent

également la finalisation du Compre-hensive Economic Cooperation andPartnership Agreement (India-MauritiusCECPA) ; ainsi que la conclusion d’uneFree Trade Area avec la Chine et de laContinental Free Trade Area avecl’Afrique. Elles entameront égalementdes négociations avec l’Australie et

l’Eurasie.

LES OPPORTUNITÉS POUR MAURICESelon les autorités, il serait possible

pour Maurice de négocier un accordplus complet avec le Royaume-Uni. Onpourrait aussi positionner le payscomme une plateforme pour les in-vestisseurs britanniques souhaitant par-tir en Afrique. On pourrait égalementvendre la place financière locale commeun ‘insourcing centre’ pour les banqueset compagnies d’assurances britan-niques. Autre possibilité : entamer des dis-

cussions avec des compagnies évoluantdans le secteur des services financiersbritanniques qui cherchent à diversifierleurs portfolios. On devrait aussi organ-iser des tournées de présentation à Lon-dres, à Manchester et au Birmingham.Selon les informations, la Financial Serv-ices Promotion Agency (FSPA) entam-erait une tournée promotionnelle àLondres du 2 au 6 mai. Enfin, les autorités mauriciennes s’at-

tendent à ce que le CECPA avec l’Indesoit finalisé d’ici décembre de cetteannée pour ensuite enclencher les procé-dures pour une Free Trade Area avec laChine. Celle-ci devrait être complétéed’ici septembre 2018, sauf imprévu.

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L’équipe Firefly est championne deMaurice du Neymar Jr’s Five 2017. Enbattant le 8 avril au collège St Mary’sl’équipe Habit par 3-0 en finale de cettecompétition de football à cinq organiséepar Red Bull, Firefly décroche aussi sonticket pour le Brésil. En juillet prochain,elle se retrouvera face aux équipes d’unecinquantaine d’autres pays pour lesmatches du championnat mondial, à SaoPaulo.

Shayin Rabot, le capitaine, et sescoéquipiers, Kerlson Agathe, Hemman-

singh Emrith, Jason Gungoosingh, Gre-gory Hortense et Guillaume Socka-lingum, ont connu une très longuejournée, dès le matin, en passant par lespoules et les phases finales ce 8 avril, pourbattre leur dernier adversaire en find’après-midi. Coachés par FabriceAgathe, les Firefly – six joueurs assurantune rotation pour les matches disputés àcinq – ont su jouer avec l’intensité etl’adresse nécessaires, et avaient l’en-durance requise, pour passer les étapesune à une jusqu’à la victoire finale.

Au total, 32 équipes, issues des élimi-natoires, se rencontraient au cours decette journée de phase finale de la com-pétition mauricienne du Neymar Jr’sFive. 110 équipes avaient participé auxéliminatoires les 25 et 26 mars au CollègeSt Mary’s. L’équipe championne maurici-enne affrontera les formations champi-onnes d’une cinquantaine d’autres pays le15 juillet prochain sur le terrain du Insti-tuto Projeto Neymar Jr., le complexe deformation de football de Neymar, à Santoau Brésil.

FRANCE

VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 14216P O S T S C R I P T U M

Une drôle d'électionprésidentielle...

Neymar Jr's Five: Les Firefly représenterontMaurice au Brésil

Une élection de rupture!Voilà comment onpourrait qualifier l'élec-

tion présidentielle dont le pre-mier tour aura lieu dimanche.En effet, jamais dans l'histoirede la Cinquième Républiqueinstituée par le général DeGaulle, en 1958, une électionn'aura été aussi confuse, et por-teuse d'autant de suspensedébridé, que celle-là...

Probablement à l'image del'électorat français, cette consul-tation, qui décidera de la per-sonne du huitième président dela République depuis DeGaulle, traduit la grande confu-sion de candidats qui ont, sem-ble-t-il, mis de côté latraditionnelle empoignadegauche/droite au profit dethèmes plus compliqués et sub-tils. En effet, les choses étaientplus simples avant. Avant quoi ?me demanderez-vous avec rai-son. Eh bien tout simplementavant que la chose politiquehexagonale ne soit bouffée pardes considérations extra-fronta-lières qui touchent aussi bien àla mondialisation et à l'Europe,qu'à l'immigration et au terro-risme.

Du temps de la confronta-tion présidentielle Giscard/Mit-terrand (1981), les chosesétaient effectivement plus sim-ples car ces deux candidatsreprésentaient deux idéologiespolitiques précises et différentes:le capitalisme triomphant del'époque versus le socialisme

challenger d'un système quicommençait tout juste à s’es-souffler.

La victoire de Mitterrand etsa présence à la tête de l'Étatfrançais de mai 1981 à mai1995 ouvrirent la porte à unealternance qui devint, au fil desannées, une cause d'instabilitéminée par une démagogie deplus en plus grande où chacuns'occupait plus à savonner laplanche du concurrent qu'àpromouvoir ses propres idées.

LE CHÔMAGE: UNE HYDRE À PLUSIEURS TÊTES

Pendant ce temps-là, l'é-conomie prit peu à peu ledessus sur la chose politique etfit que le fossé se combla lente-ment mais sûrement entre lesidéologies des uns et des autres.Le capitalisme a été remplacédans la tête des gens par unterme plus soft, l'économie demarché, qui a donné à la droitetraditionnelle des airs moinsféroces, et à la gauche des ou-vertures pour s'en accom-moder dans le sillage d'unmondia-lisme grandissant. Peuà peu, donc, la gauche devint,un peu à son corps défendantun allié objectif de la crois-sance capita-liste, comme outilindispensable de la prospéritéqui se mit à fuir les gouverne-ments des uns et des autres, lechômage devenant dans lemême temps une hydre àplusieurs têtes.

Comme pour remplacer

les chevaux de bataillesidéologiques disparus, l’Eu-rope et sa monnaie défaillante,l’immigration galopante et lafinanciarisation de l'économiedevinrent les nouveaux crédosdes partis politiques. Ce sontces trois facteurs qui opposentou réunissent plusieurs candi-dats à l'élection de cette se-maine. Des cinq candidatsprincipaux, deux (Marine LePen et Mélenchon) sont contrel'Europe dans sa forme actuelleet sont pour la sortie de l'Euro.Ils font à eux deux, plus avecles quatre ou cinq pour centdes Dupont-Aignant, Asselin-eau et Cheminade, plus oumoins 50 % de l'électorat.

En face d'eux, Macron, Fil-lon et Hamon, européens con-vaincus, font à peu près jeuégal. Concernant le capitalismefinancier qui a envahi l'é-conomie traditionnelle, mêmejeu à peu près égal entre Fillonet Macron d'un côté (pour), etLe Pen, Mélenchon et Hamon(contre) avec, en filigrane, unemondialisation qui fait la partbelle au capitalisme financier.Sur le problème de l'immigra-

tion débridée règne la plusgrande hypocrisie ; les chosesétant claires pour Le Pen seule-ment, et Fillon qui cède cepen-dant souvent au politiquementcorrect en essayant de naviguerentre les mots et ses subtilités.Emmanuel Macron, chouchoudes patrons et qui a aggloméréautour de lui des gens venusd'horizons divers et variés où ily a à boire et à manger pourtous, ne veut surtout pas mé-contenter le patronat qui es-père encore et toujours unemain- d'œuvre à bon marchéet se tait pudiquement surcette question.

Mais ce qui aura caractériséavant tout cette campagne,c'est la pauvreté du messagedes uns et des autres miné parde tristes affaires que chacuns'est attaché à faire mousserpour détruire l'autre. Le deux-ième fait marquant de cettepériode préélectorale, qui setermine dimanche, c'est la trèsforte poussée antieuropéennede gauche et de droite qui friseou dépasse aujourd'hui lescinquante pour cent du collègeélectoral français.

OPINION

JEAN PIERRE LENOIR

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Les autorités de diverspays d'Afrique de l'Estont tenté d'atténuer les

effets de la sécheresse en sti-mulant l'activité économiquepar d'autres canaux tels quedes stimulants budgétairessubstantiels et une politiquemonétaire affaiblie. L'é-conomie de l'Afrique de l'Esta continué de croître malgréles effets néfastes de la sécher-esse dans la région, selon ledernier rapport de l'Institutdes comptables agréés en An-gleterre et le Pays de Galles(Institute of Chartered Account-ants in England and Wales -ICAEW), ‘Economic Insight:Africa Q1 2017’, lancé la se-maine dernière. Le rapport donne un

aperçu de la performanceéconomique de la région. Lerapport se concentre spéci-fiquement sur le Kenya, laTanzanie, l'Éthiopie, le Nige-ria, le Ghana, la Côte d'Ivoire,l'Afrique du Sud et l'Angola. Selon le rapport, la Tan-

zanie devrait atteindre unecroissance réelle de son PIB de6,9, suivie de l'Ouganda à 6,8,l'Éthiopie à 6,7, du Rwanda et

du Kenya à 6,6 et 6,4 respec-tivement malgré la sécheresse.Le Rwanda et l'Ouganda ontaffaibli la politique monétaireau cours du premier trimestrede l'année alors que l'Éthiopiecontrebalançait les effets de lasécheresse par des mesures derelance budgétaire sub-stantielles. Le secteur de laconstruction aurait augmentéde 25 % au cours de l'exercicefinancier 2015-16. Michael Armstrong

(photo), directeur régional del’ICAEW Moyen-Orient,Afrique et Asie du Sud, adéclaré : « Globalement, lacroissance économique enAfrique de l'Est reste fortemalgré la sécheresse. Ledéveloppement de l'infra-structure continue de stimulerl'industrie dans toute la ré-gion, tandis que l'expansiondes services sur les marchés engrande partie non desservisreste le moteur de la crois-sance.Les effets néfastes de la

sécheresse ont été remar-quables en Ouganda, l'agri-culture ayant diminué aucours des trois premiers

trimestres de 2016. EnAfrique australe, le Botswanaet l'Afrique du Sud continu-ent de lutter contre la chutedes prix des produits de baseainsi que de la sécheresse. Lacroissance de l'Afrique du Sudsera soutenue par des pluiesabondantes, une améliorationdes perspectives de la de-mande des consommateurs etune reprise des prix des pro-

duits de base, tandis que l'An-gola reste optimiste quant àl'amélioration de la produc-tion pétrolière et au début deprojets d'infrastructure. Lacroissance en Côte d'Ivoire estliée à l'intégration du norddans l'économie après une dé-cennie de division ainsi quedes flux de capitaux d'in-vestissement attirés par le plande développement national

La croissance économique en Afriquede l'Est résiste à la sécheresse

EMIRATES NOMMÉEMEILLEURE COMPAGNIE AÉRIENNEEmirates a été nommée la meilleure com-pagnie aérienne au monde lors des pre-miers TripAdvisor Travellers' Choice®Awards for Airlines 2017. En plus de rem-porter le premier prix, la compagnie aéri-enne a aussi été le plus grand gagnantavec 4 autres prix, dont Best Major Airline- Moyen-Orient et Afrique, la meilleureClasse Economique, la meilleure PremièreClasse et le Top 10 des meilleures compag-nies aériennes au monde.C'est la première fois que TripAdvisor in-troduit une catégorie pour les compagniesaériennes pour les fameux Travellers’Choice® Awards. Les awards mettent enévidence les meilleurs opérateurs aumonde en fonction de la quantité et de laqualité des critiques ainsi que des notesrecueillies sur une période de 12 moispour les compagnies aériennes à travers lemonde.

UD TRUCKS : NOUVELLE DISTINCTION RÉ-GIONALE POUR ABC MOTORSLe distributeur exclusif des camions de lamarque UD Trucks à Maurice, ABC Mo-tors, a été récompensé récemment pour saperformance opérationnelle au cours del’année 2016. En décrochant le titre du « Best sales dealer » à la cérémonie des ré-compenses à Johannesburg, le leader dumarché automobile local ajoute une nou-velle distinction à son tableau.Les résultats remarquables récoltés sur sesopérations quotidiennes pour UD Trucksont conduit ABC Motors à cette recon-naissance régionale. Le concessionnairelocal avait été évalué à travers un audit ex-terne sur plusieurs critères dont la gestionglobale des opérations, les installations,l’identité d’entreprise, le processus devente, le service après-vente et la santé etsécurité sur les sites d’exploitation.Pour les éditions 2014 et 2015, lereprésentant local de la marque UDTrucks avait remporté la palme dans dif-férentes catégories dont « Dealer of theyear », « Best Dealer Sales » et « BestDealer Aftersales ».

DEUX NOUVELLESNOMINATIONS À L’UOMCette semaine, le University of MauritiusCouncil a procédé à deux nouvelles no-mination. Il s’agit du Prof Sanjeev KumarSobhee en tant que Pro-Vice-Chancellor(Academia), et de l’Associate ProfessorMohammad Issack Santally en tant quePro-Vice-Chancellor (Planning and Re-sources).

ECONOMIC INSIGHT: AFRICA Q1 2017

L'économie de l'Afrique de l'Est a continué de croître malgré les effets néfastes de lasécheresse dans la région, selon le dernier rapport de l'Institut des comptables agréésen Angleterre et le Pays de Galles (Institute of Chartered Accountants in England andWales - ICAEW). C’est ce qui ressort de l’Economic Insight: Africa Q1 2017 lancé le 13 avril

LES PRÉSIDENTS etreprésentants des Chambresde commerce et d’industrie(CCI) membres de l’Uniondes Chambres de commerceet d’industrie de l’océan In-dien (UCCIOI) se sont réu-nis, la semaine dernière, ausiège de la CCI Réunion àl’occasion de la réunion duConseil exécutif de l’organi-sation. Lors de cette réunion, les

CCI ont défini leurs actionsprioritaires communes pourl’année à venir. La présidentede l’organisation régionale et

élue de la CCI de Mayotte,Isabelle Chevreuil, affirmeque les prochains mois serontmarqués par la mise enœuvre des actions terrainpréparées durant la premièreannée de sa mandature. L’ob-jectif est de mettre à profit leréseau des Chambres decommerce et d’industrie ré-gional pour « faciliter la mu-tualisation des savoir-faireentre nos îles », souligneIbrahim Patel, Président de laCCI de La Réunion. C’est particulièrement

dans cette perspective que

s’inscrivent les activitésopérationnelles mises enœuvre dans le cadre du Pro-gramme de renforcement descapacités commerciales(PRCC), soutenu par l’A-gence française dedéveloppement. L’année àvenir va permettre de mo-biliser des acteurs de terrainsur l’ensemble des îles autourd’actions relevant de secteursstratégiques tels que l’infor-mation économique, l’appuiaux entreprises pour des pro-jets à dimension régionale,l’industrie, l’écotourisme,

l’économie circulaire, lenumérique ou encore lesmétiers maritimes. Cette dé-marche vise à rendre lacoopération et ses effets posi-tifs sur nos économies insu-laires plus concrets auprèsd’un plus grand nombred’acteurs.Avec le développement de

ses activités, l’UCCIOI a dé-cidé de se doter d’unestratégie de communication.Le lancement de son site in-ternet fera l’objet d’un événe-ment au début du moisprochain.

L’UCCIOI : une année tournée vers l’action de terrain

VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 142 17D E B R I E F

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Suite à une initiative multipartitemenée par l’industrie thonière,un accord de partenariat entre

17 organisations a été signé récem-ment pour le lancement d’un projetd’amélioration de la pêche thonière(Fishery Improvement Project – FIP)dans l’océan Indien. Ce projet fa-vorisera l’application des normesétablies par le Marine StewardshipCouncil (MSC) pour le développe-ment d’une pêche durable.Ce projet a pour objectif l’amélio-

ration quantifiable et vérifiable de lapêche thonière dans l’océan Indienafin que celle-ci soit parfaitementconforme aux normes développéespar la MSC. Cette initiative multi-partite regroupera les ressources, ef-forts et pouvoirs collectifs de sespartenaires afin de promouvoir unemeilleure gestion des pêcheries. LeFIP recommandera un plan d’actionpour assurer la mise en place desmesures de gestion afin de maintenirles espèces cibles et secondaires au-delà des limites biologiques, etfournira aussi un cadre pour la ges-tion des incidences écosystémiques dela pêche à la senne.Cet accord de partenariat com-

prend plusieurs signataires dont :ATUNSA Inc.; Beach Fishing Lim-ited; Compagnie Française du ThonOcéanique (CFTO); HartswaterLimited; Inspesca Fishing Ltd; IndianOcean Ship Management Services(IOSMS); Interatun Ltd.; IndustriaArmatoriale Tonniera; Isabella Fish-ing, Ltd; OPAGAC; Orthongel;OPTUC (ANABAC); Princes Lim-ited; SAPMER SA; Thai Union Eu-rope; Thunnus Overseas Group; etTuna Fishing Company (TFC).Cette confédération de partenaires

démontre l’esprit de collaboration au

sein de ce FIP, qui a réuni les forcesdes organisations de l’industrie (ycompris celles des flottes de pêche etdes transformateurs) ainsi que cellesdes organisations non-gouvernemen-tales. Ce projet, avec le soutien et laparticipation du WWF et du gou-vernement seychellois, apportera desaméliorations concrètes en termes dedéveloppement durable de la pêchethonière dans la région. Les gou-vernements malgache et mauricienont également manifesté leur intérêt àse joindre à ce projet d’améliorationdes pêcheries.

Projet d’améliorationde la pêche thonière

UN NOUVEAU SHOWROOM EMTELPOUR RÉPONDRE AUXBESOINS DES CLIENTS

Une expérience nouvelle et exclusive. C’est cequ’Emtel propose à ses clients dans son nouveaushowroom sis à la rue John Kennedy à Port-Louis et inauguré en mars 2017. Plus spacieux etmieux équipé, l’espace réunit à la fois le person-nel qui se trouvait à la rue Révérend Lebrun(dans le bâtiment d’Air Mauritius) et celui dubureau de la rue Desroches. S’étendant sur 2 793pieds carrés, le showroom abrite également unesalle de conférence avec toutes les facilités pourorganiser des vidéo-conférences. « Emtel ne cesse d'élargir sa gamme d’offres et serv-ices, ajoutant de nouveaux styles et offrant plus dechoix à ses clients, dont les besoins sont plus exigeantset axés sur la technologie », soutient Teddy Bhullar,CEO d’Emtel. « Ce nouvel espace de ventes permetà nos clients un accès direct à nos produits et serv-ices, et cela dans un seul emplacement. La salle d'ex-position est un outil de communication, car nouspouvons non seulement y présenter nos produits,mais aussi les idées novatrices et les valeurs de l’en-treprise. »

LANCEMENT D’UNECAMPAGNE NATIONALESUR LES MALADIESNON-TRANSMISSIBLES

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, aprocédé au lancement d’une campagne nationalesur les maladies non-transmissibles le vendredi 7avril 2017, à Dagotière. Le but de cette cam-pagne d’envergure est de sensibiliser la popula-tion mauricienne sur les maladiesnon-transmissibles et les facteurs de risque quileur sont associés, permettant ainsi d'atténuerleur impact. Le Premier ministre a insisté sur lescomportements à éviter, à savoir : les situationsstressantes, l’usage nocif de l’alcool et la consom-mation de drogues. Il a saisi cette occasion pourexhorter la population mauricienne à respecterune alimentation équilibrée et à pratiquerrégulièrement de l’exercice physique. Le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, s’est en-gagé à collaborer avec les autres acteurs, notam-ment les ministères de l’Éducation, des Sports etdes Administrations régionales, pour des actionssynergiques et complémentaires de lutte contreles maladies non-transmissibles. Le lancement decette campagne cadre avec la Journée mondialede la Santé, célébrée chaque année le 7 avril pourmarquer l’anniversaire de la création de l’Organi-sation mondiale de la Santé (OMS).

ACCORD DE PARTENARIAT

La Seychelles Fishing Authority (SFA) et le World Wildlife Fund (WWF) ontsigné un accord de partenariat dans le cadre d’un projet d’amélioration dela pêche thonière (Fishery Improvement Project – FIP) dans l’océan Indien.Ce projet favorisera l’application des normes établies par le Marine Stewardship Council (MSC) pour le développement d’une pêche durable

ABC BANKING Corporation installera bientôt une partie de sesservices à la Plantation House et l’ex-Merven Building. En effet, labanque a fait l’acquisition de ces deuxbâtiments historiques situés à LaPlace d’Armes et à la rue Royale àPort-Louis. La vente a été conclueentre ABC Banking et la Sugar Asso-ciation Building Ltd (SABL) le ven-dredi 31 mars. Cette acquisitions’inscrit dans une stratégie dedéveloppement de l’institution ban-caire axée sur la transformation deMaurice comme centre financier in-ternational et comme plateforme parles investisseurs pour entrer Afrique,

tout en maintenant la connexionavec l’Europe et l’Asie.« En deux ans, l’augmentation con-

séquente de nos activités et de notre per-sonnel a fait que nous sommes arrivés àla pleine capacité de nos locaux auWEAL HOUSE. Pour pouvoir main-tenir la croissance de nos activités, nousavons besoin de plus d’espace pour nosclients comme pour les back-office op-erators et le Private Banking business.C’est dans cette perspective que nousavons décidé d’acheter ces bâtiments.Cet achat nous fait d’autant plus plaisirque la Plantation House et l’ex-MervenBuilding, aussi connu comme la mai-son coloniale Merven, font partie de

l’histoire de la capitale, mais aussi deMaurice pour avoir été un centre déci-sionnel important du secteur privé »,explique le Prof. Donald Ah Chuen,Managing Director d’ABC BankingCorporation. Ces bâtiments ont, en effet, abrité

d’importantes institutions du secteurprivé, notamment le Joint EconomicCouncil, la Chambre d’Agriculture,la Chambre de Commerce et d’In-dustrie ou encore la Mauritius SugarProducers’ Association et MauritiusSugar Syndicate. Construite il y aplus de 150 ans, la maison historiqueétait la propriété de la famille Mer-ven, jusqu’à son rachat par la SABL.

ABC Banking Corporation achète la Plantation House et l’ex-bâtiment Merven

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Trade was one of the domi-nant themes in DonaldTrump's election campaign.He often focused on partic-ular US trade partners. Mex-

ico and China were most frequently in hissights. And one of his first actions as pres-ident was to withdraw the US from theTrans-Pacific Partnership, a regional tradedeal, agreed by his predecessor but whichhad not come into force. So what arePresident Trump's priorities for trade?What does he hope to achieve?

He often focuses on trade imbalances:the US deficit in trade with the rest of theworld and bilateral deficits too. Here aresome figures. Last year the US had adeficit of half a trillion dollars in trade ingoods and services with the rest of theworld. For China, the bilateral deficit wasclose to $350bn (£280bn). For Japan,Germany and Mexico, the figures were inthe range of $60-70bn. President Trumpconsiders these figures to be evidence thatthe US has done badly, that it has beentreated unfairly. Mexico, he has said, is"killing us on jobs and trade". He has ex-pressed similar views on China: "We arelike the piggy bank that's being robbed."

THE US PRESIDENT TO RENEGOCIATE NAFTA

His trade adviser Peter Navarro toldthe Financial Times that Germany uses agrossly undervalued euro to exploit itstrade partners, essentially arguing that theexchange rate gives Germany a competi-tive advantage that's unfair. Mr Trumphas also criticised Japan for barriers toAmerican car exports and for manipulat-ing its currency to gain a competitive ad-vantage. He wants to see a reversal of thedecline in manufacturing employmentthat the US has experienced. (The num-ber of jobs in manufacturing droppedsharply in the 2000s, though the share oftotal employment has been falling fordecades.) So where do those concernslead President Trump's trade agenda?

His bilateral discussions have got off toa somewhat gentler start than his cam-

paign language might have led usto expect. He held a summit withChinese President Xi Jinping lastweekend. They agreed a 100-dayprogramme of talks. The US ex-pects China to offer better access toits market, including for beef andservices companies. Mr Trump'scampaign language about possiblyimposing large tariffs on importsfrom China, as much as 45%, wasnot on display this time. OneChina critic in the US, GordonChang, asked: "Did Trump just rollover on China trade?" And just

days after meeting President Xi, MrTrump said his administration would notlabel China a currency manipulator, row-ing back on a campaign promise.

China's critics have a wide-ranging listof allegations about unfair practices - sub-sidies to Chinese industries, dumping un-derpriced goods, and the theft of patentsand copyright. With Mexico, PresidentTrump wants to renegotiate the NorthAmerican Free Trade Agreement (Nafta),a deal that dramatically reduced barriersto commerce between the US, Mexicoand also Canada. Most goods are tradedfree of tariffs (taxes applied only to tradedgoods).

MORE CONCERN ABOUT INCREASEDTRADE PROTECTIONISM

He has said that Nafta was the worsttrade deal the US has ever done, that itkills American jobs. How would he liketo change it? He has threatened a num-ber of carmakers with "border taxes" (thatis tariffs) if they expand production inMexico for export to the US market. Thatwould be inconsistent with Nafta as itcurrently stands and it's hard to see howit would comply with any amendmentsto Nafta that the Mexican governmentwould be willing to accept. It's also al-most certain that such action would beincompatible with World Trade Organi-zation (WTO) rules.

But there are signs that the adminis-tration's approach may in the event besofter. There is a draft letter from the ad-ministration to Congress setting out ob-jectives for a renegotiation. NationalPublic Radio described the proposedchanges as "tweaks". There is quite a long

list of areas proposed for revision, includ-ing a right to re-impose tariffs (probablytemporarily) in response to a surge in im-ports and an effort to remove barriers toUS exports to the other two countries.There is also a call to look at what arecalled "rules of origin", which specify howmuch of a product's value has to be addedin the Nafta area to qualify for tariff-freetreatment. A higher threshold couldmake it harder to use components madein China, for example.

But what is clear is that this is aboutrevising rather than scrapping Nafta. It'salso unclear exactly what Mr Trumpwould do about disputes in trade withother countries. Options include makingmore aggressive use of the WTO's rulesfor disputes. There is its judicial disputesettlement system, and there are actionsthat countries can take unilaterally againstsubsidised or dumped imports (soldabroad more cheaply than in the pro-ducer's home market), provided they doit in a way that is set out in WTO rules.

What worries many trade experts isthat the Trump administration might beready to bypass WTO rules and imposenew barriers to imports regardless of theorganisation's rules. It would be a very se-rious, possibly fatal blow for the credibil-ity of the agency if the world's largesteconomy were not to take it and its rulesseriously. The WTO is at the heart of asystem of international trade relations,based on rules that started to take shapesoon after World War Two. Although theWTO itself wasn't established until1995, much of the rulebook that it nowmanages goes back to the late 1940s.

There is a lot of anxiety among tradeofficials about just how the global tradesystem might unravel if the WTO wereseriously undermined. The concern isthat there could be widespread new re-strictions arising and their view - sharedby the great majority of economists - isthat increased trade protectionism wouldbe bad for living standards around theworld. It certainly caused a lot of anxietywhen a recent meeting of finance minis-ters from the G20 leading economiesdropped from its communique a remarkthat had previously been routinely in-cluded about avoiding trade protection-ism, something that was done at theinsistence of the US delegation.

So we certainly have some new ques-tions about what role the US will take inshaping the future of the global tradingsystem. President Trump's most stridentcampaign comments haven't yet beenfully reflected in the actions of his ad-ministration, with the exception perhapsof the withdrawal from the Trans-PacificPartnership. But it is still very early days.

Report prepared by Nishal BabooramIsland Premier Foreign Exchange(www.iptfx.com)

E C O N OM I C N E W S

VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 142 19M A R K E T

TRUMP'S TRADE AGENDA: Just what are his priorities?

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Page 20: SARIKA SUBDHAN, DIRECTOR OF ADS CONSULTING...SARIKA SUBDHAN, DIRECTOR OF ADS CONSULTING With the coming into force of the revised Double Taxation Avoidance Agreement (DTAA), time has

MAURITIUS RUPEETrump’s comments last week on why he doesnot favour a strong USD still weighed on thegreenback this week with the USD trading closeto MUR 35.40 levels. The Euro, on the otherhand, breathed some life close to MUR 38.00after languishing at the 37.30-37.40 levels. Nextweek could be a different story though with the1st round of the French elections scheduled forSunday (second round, if needed, to take placeon 07 May). Remember the market expects theEuro to plunge in case Marie Le Pen is on thewinning side. Next week should be a hell of aweek…. enjoy the weekend…

VENDREDI 21 AVRIL 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 14220M A R K E T

C OMMO D I T Y N E W S

Interesting analysis from Citi-group; the surge in U.S. shaleproduction won’t kill off the

oil price rally after all.Oil pricescould rise as high as the mid-$60sper barrel by the end of the year,according to a new analysis fromCitigroup. That even takes intoaccount the ongoing rebound inU.S. shale production. U.S. oilproduction is up nearly 700,000bpd from a low point in the thirdquarter of 2016, with total out-put now up to more than 9.2 mil-lion barrels per day. But the shaleindustry is just getting started.Some of those gains came fromoffshore projects in the Gulf ofMexico that were in the works fora long time.

Meanwhile, the rig count inthe Permian basin has been rising,but because production datashows up on a several month lagcompared to the rig count, fur-ther gains in output are surelyforthcoming. In fact, the EIA saidin its April Drilling ProductivityReport that U.S. shale productionwill surge by an additional124,000 bpd in May comparedto April. More than half of thosegains – 76,000 bpd – will comefrom the Permian Basin, wheremost of the action is happeningtoday. The Eagle Ford will alsoadd a meaningful 39,000 bpd inMay. But the swift rebound ofU.S. shale has not scared away thebulls at Citi. The investmentbank acknowledged that U.S.shale will come “roaring back”this year, but pointed to OPEC asthe reason for its optimism. "Witha continuation of the OPEC/non-OPEC producer deal in the secondhalf of 2017 and the expected asso-ciated inventory draw-down, weexpect oil prices to move above $60a barrel by the second half of the

year," Citi analysts said in a notepublished Monday.

CUTS EXTENDED FOR ANOTHER SIX MONTHS

Citi also acknowledged thatbullishness earlier this year wasprobably a bit too much toosoon, but that the second half ofthis year will probably exhibitmore market tightness. "Com-modities stumbled through the firstquarter following what was clearlythe healthiest year for the sector sincethe decade began. In retrospect, partof the sell-off toward the end of thelast quarter was too much froth incritical subsectors like oil, copperand iron ore. But signs of better per-

formance are increasingly clear, de-spite major risks," Citi analystssaid. The OPEC cuts will tip theglobal supply/demand balanceinto a deficit, which will drain in-ventories for the remainder of theyear.

To be sure, Citi has down-graded its pricing forecast – inFebruary it called for oil to hit$70 per barrel before the year wasout. And crucially, it also warnedthat its mid-$60s forecast wouldgo out the window if OPECfailed to extend its productioncuts. If OPEC let its deal expirein June and returned to higherlevels of production, oil priceswould head “precipitously lower.”

But a growing number of analystsare assuming that won’t happen,especially since Saudi officials re-cently expressed support for anextension of the cuts for anothersix months, even as they statedthat no decision will be made be-fore OPEC’s meeting in late May.

If OPEC extends, then oilcould gain as much as $10 perbarrel this year, Citi analysts say.Citi, along with fellow investmentbank Goldman Sachs, have beenundaunted by the rapid come-back of U.S. shale. They havemaintained a case for higher oilprices this year, even through theMarch selloff that took WTI backdown into the mid-$40s. They

stuck to their bullish forecast,even as the market grew skittish.Sure enough, oil quickly re-bounded back to the mid-$50s.On April 12, Goldman publisheda research note, calling for “morepatience” and noting that oil in-ventory drawdowns were not ex-pected until the second quarteranyway. In the short run, muchwill hinge on the slightest mur-murings from OPEC. Oil coulddip in the lead up to the OPECmeeting in May if resolve fromthe group appears to be faltering.But if they extend their cuts, asmany expect, oil could finallymove above $60 per barrel in thesecond half of 2017.

USD 65 Oil by December?