saignements uterins anormaux - … · la maladie thromboembolique ... augmentation du risque...

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SAIGNEMENTS UTERINS ANORMAUX Alain Marleau, MD, FRCSC, B.Sc, B.Ed Obstetrique & Gynecologie, Hopital Montfort professeur Adjoint à l'Université d’Ottawa

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SAIGNEMENTS UTERINS

ANORMAUX

Alain Marleau, MD, FRCSC, B.Sc, B.Ed

Obstetrique & Gynecologie, Hopital Montfort

professeur Adjoint à l'Université d’Ottawa

Divulgation

aucune

Objectifs

Réviser les définitions de bases

Revoir une bonne anamnèse

Réviser un bon examen centralisé sur le problème

Énumérer les laboratoires essentiels

Classifier les saignements utérins anormaux

Citer types Imagerie disponible

Détailler les critères pour une biopsie endomètre

Inventorier les traitements médicales

Décrire les traitements chirurgicales

Énumérer un plan de traitements pour les saignements aigu.

Saignements utérins anormaux

Les troubles menstruels constituent une indication courante justifiant la tenue de consultations médicales chez les femmes en âge de procréer jusqu’à 30 %.

Ces troubles peuvent affecter

la qualité de vie

donner lieu à de l’absentéisme au travail

intervention chirurgicale (y compris l’hystérectomie)

exercer des effets significatifs sur le système de santé

Saignements utérins anormaux

Les descriptions classiques des SUA sont fondées sur

le caractère cyclique et la quantité des saignements

menstruels.

L’expérience vécue par la femme et les effets

qu’exercent les SUA sur sa qualité de vie

déterminent le degré d’intervention pouvant

s’avérer requis.

Saignements utérins anormaux

La présence de saignements menstruels abondants

est à l’origine des plaintes les plus courantes en ce

qui concerne les SUA.

Ces saignements ont été définis comme étant « une

perte sanguine menstruelle excessive nuisant à la

qualité de vie physique, sociale, affective et/ou

matérielle de la femme… [qui] peut se manifester

seule ou conjointement avec d’autres symptômes »

Saignements utérins anormaux

Volume Régularité Fréquence Durée Autre

Abondants Irréguliers Fréquents Prolongées Intermenstruels

Normaux Réguliers Normaux Normaux Prémenstruels

Légers Absents Peu Fréquents Écourtés métrorragie

Terminologie pour ce qui est des variations en ce qui concerne les saignements menstruels

Saignements utérins anormaux

Anamnèse

L’anamnèse et l’examen physique contribueront à

établir la cause des saignements anormaux, à

orienter les explorations subséquentes et à guider

les options de prise en charge.

Anamnèese

Le fait de déterminer la quantité, la fréquence et la

régularité des saignements, et la présence de

saignements post-coïtaux ou intermenstruels et celle

de tout symptôme de dysménorrhée ou

prémenstruel peut contribuer à distinguer les

saignements anovulatoires des saignements

ovulatoires, ou encore mettre au jour la présence

possible de causes anatomiques telles qu’une

pathologie cervicale ou des polypes endométriaux.

Anamnèse

les symptômes semblant indiquer une anémie (c.-à-

d. l’étourdissement, l’essoufflement au cours de

l’activité physique)

les antécédents sexuels et génésiques (c.-à-d. la

contraception, le risque de grossesse et d’infections

transmissibles sexuellement, le souhait de connaître

un jour une grossesse, l’infertilité, le dépistage

cervical)

Anamnèse

les effets sur le fonctionnement sexuel et social, et

sur la qualité de vie

les symptômes semblant indiquer la présence de

causes de saignements intéressant l’organisme

entier, telles que l’hypothyroïdie,

l’hyperprolactinémie, les troubles de la coagulation,

le syndrome des ovaires polykystiques, les troubles

surrénaliens ou hypothalamiques

Anamnèse

les symptômes connexes, tels que la leucorrhée ou

les odeurs vaginales, les douleurs ou les pressions

pelviennes.

Anamnèse

Les antécédents familiaux

de troubles héréditaires de la coagulation

de SOPK

de cancer de l’endomètre

du côlon

les tumeurs hormonodépendantes

la maladie thromboembolique

les problèmes cardiovasculaires

Anamnèse

Medicaments

Anticoagulants

Antidépresseurs(inhibiteur sélectifs du recaptage de la serotonine et agnets tricycliques)

Contraceptifs hormonaux

Tamoxifèene

Antipsychotique(1ere génération et risperdone)

Corticosteroides

Plantes medicinales: ginseng, vitex agnus castus, dan shen

Examen physique

Évaluation générale

Signes vitaux

Poids/IMC

Examen de la thyroïde

Examen de la peau (pâleur, contusions, vergetures,

hirsutisme, pétéchies)

Examen abdominal (masse, hépatosplénomégalie)

Examen physique

Évaluation gynécologique

Inspection : Vulve, vagin, col utérin, anus et urètre

Examen bimanuel de l’utérus et des structures

annexielles

Examen rectal, lorsque la présence de saignements

rectaux est soupçonnée ou en présence d’un risque de

pathologie concomitante

Dépistage : Frottis de Pap, cultures cervicales (en

présence d’un risque d’ITS)

Laboratoire

FSC

B-hCG si possibilité de grossesse

TSH seulement si symptomes ou signes

Dépistage des troubles de coagulation si

antécédents d’hémorragie postpartum, saignements

abondants depuis la ménarche, atcd familiaux

Autres selon le cas ex aménorrhée FSH,LH, Estradiol,

17-OH progesterone, DHEAS, Free testosterone,

prolactine

Le diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel des SUA peut être classé

selon la cause soupçonnée, en fonction des

constatations issues de l’anamnèse et de l’examen

physique.

Menstrual Disorders Working Group de la FIGO a

proposé un système de classification standardisé

des SUA en vue de faciliter une meilleure

compréhension des subtilités de cette entité clinique.

Classification palm-coein FIGO des sua

Le côté PALM de la classification traite des causes

structurelles qui pourraient être évaluées et

diagnostiquées par imagerie et/ou biopsie.

Le côté COEIN permet la prise en considération des

troubles médicaux sous-jacents qui pourraient

donner lieu aux SUA.

Classification palm-coein FIGO des sua

Causes structurelles Causes non structurelles

Polypes Coagulopathie

Adénomyose Dysfonctionnement Ovulatoire

Léomyomes

-Sous muqueux

-Autres

Endométrials(trouble primaire

des mécanismes régulant

l’hémostase endométriale

locale

Malignité et hyperplasie Iatrogène

Non encore déterminées

Imagerie et hystéroscopie

La tenue d’études d’imagerie dans les cas de SUA

peut s’avérer indiquée:

lorsque l’examen semble indiquer que les saignements

sont attribuables à des causes structurelles

à la suite de l’échec d’un traitement conservateur

en présence d’un risque de tumeur maligne

Échographie

L’échographie transvaginale permet une évaluation

détaillée

des anomalies anatomiques de l’utérus

de l’endomètre

les pathologies du myomètre

du col utérin

des trompes

des ovaires peuvent ainsi faire l’objet d’une évaluation.

Échographie

Cette modalité exploratoire pourrait contribuer au

diagnostic:

des polypes endométriaux

de l’adénomyose

des léiomyomes

des anomalies utérines

de l’épaississement endométrial

Échographie

L’échohystérographie avec injection de liquide intra-

utérin permet, particulièrement dans les cas de

polypes et de fibromes utérins, de mieux

déterminer leur emplacement et leur relation au

sein de la cavité utérine.

L’échohystérographie

IRM

utile de cartographier l’emplacement exact des

fibromes

l’évaluation de l’endomètre lorsqu’il n’est pas

possible de procéder à une échographie

transvaginale ou à une instrumentation de l’utérus

(p. ex. en raison de la présence d’anomalies

congénitales).

Hysteroscopie

L’évaluation hystéroscopique des saignements

utérins anormaux constitue une option qui permet

de visualiser directement la pathologie cavitaire et

de faciliter la tenue d’une biopsie dirigée.

Évaluation endométriales

Bien que l’âge moyen des femmes qui présentent un

cancer de l’endomètre soit de 61 ans, de 5 % à 30

% des cas se manifestent chez des femmes

préménopausées.

Évaluation endométriales

Les femmes de moins de 50 ans présentent elles aussi bon nombre des facteurs de risque de cancer de l’endomètre que présentent

Age

dont l’obésité

le diabète

la nulliparité

les antécédents de SOPK

les antécédents familiaux de cancer colique héréditaire sans polypose

Biopsie endométriale

Les taux de détection de tumeurs malignes sont plus

élevés chez les femmes postménopausées que chez

les femmes préménopausées.

Le prélèvement permet la détection de plus de 90

% des cas de cancer de l’endomètre.

Biopsie endométriale

Indications de la biopsie endométriales chez les femmes qui présentent des saignements utérins anormaux

Âge > 40 ans

Facteurs de risque de cancer de endomètre: Obesité (IMC > 30kg/m2)

Nulliparité

SOPK

Diabète

HNPCC

Échec du traitement médical

Métrorragie considérable

Règles sporadiques

Traitements

Traitements non hormonales

AINS

Antifibrinolytiques

Traitements hormonales

Contraceptifs hormonaux combinés

Système intra-utérin à libération de lévonorgestrel

Progestatifs oraux (longue phase, jours 5 à 26)

Acétate de médroxyprogestérone-retard

Danazol

Agonistes de la GnRH

Autre

Acétate d’ulipristal

AINS

Les AINS atténuent la production totale de

prostaglandines en inhibant la cyclo-oxygénase 2, ce qui

a pour effet d’infléchir l’équilibre entre les

prostaglandines et les thromboxanes en vue de

promouvoir la vasoconstriction utérine

AINS

Dans le cadre d’une analyse Cochrane englobant

17 essais randomisés, les AINS ont atténué les

pertes sanguines menstruelles dans une proportion

allant de 33 % à 55 %, par comparaison avec un

placebo

également l’avantage ajouté d’atténuer la

dysménorrhée chez jusqu’à 70 % des patientes

AINS

Les essais cliniques comparant les AINS à d’autres

agents médicaux ont constaté que les AINS étaient

moins efficaces, pour ce qui est de l’atténuation

objective de la perte sanguine menstruelle, que:

l’acide tranexamique,

les contraceptifs hormonaux combinés en comprimés,

le danazol

SIU-LNG.

Antifibrinolytiques

Il a été démontré que les femmes qui connaissent

des saignements menstruels abondants présentent

des taux endométriaux élevés d’activateurs du

plasminogène, le tout s’accompagnant d’une activité

fibrinolytique locale plus importante que chez les

femmes connaissant des pertes menstruelles

normales.

Antifibrinolytiques

L’acide tranexamique est un agent antifibrinolytique

(ou inhibiteur des activateurs du plasminogène) qui,

de façon réversible, se lie au plasminogène en vue

d’atténuer la dégradation locale de la fibrine sans

modifier les paramètres de la coagulation sanguine.

Antifibrinolytiques

une atténuation globale de la perte sanguine

menstruelle se situant entre 40 % et 59 %, par

comparaison avec la valeur de départ.

Dose

1g PO Q6H

4g PO die

10mg/kg IV Q6H

Antifibrinolytiques

Des essais randomisés ont démontré la supériorité

de l’acide tranexamique, par comparaison avec les

progestatifs administrés pendant la phase lutéale et

les AINS.

Effets indésirables:

Nausée

Vomissements

La diarrhée

La céphalée

Antifibrinolytiques

Augmentation du risque thromboembolie veineuse?

Étude prospective non mais des études rétrospective

oui ou simplement l‘effet de hypercoagulation?

Contraceptifs hormonaux combinés

Le composant « progestérone » permet la suppression de l’ovulation et inhibe la stéroïdogénèse ovarienne en vue de créer une atrophie endométriale, tandis que les œstrogènes offrent du soutien à l’endomètre en vue d’atténuer la probabilité de voir apparaître une métrorragie imprévue.

La perte sanguine menstruelle est réduite dans une proportion pouvant atteindre jusqu’à 40 % - 50 % chez les femmes qui prennent des COC selon la façon cyclique traditionnelle.

Contraceptifs hormonaux combinés

http://www.cdc.gov/reproductivehealth/UnintendedPregnancy/USMEC.htm

Les contre indications

les antécédents de thrombose

d’accident vasculaire cérébral

l’hypertension non maîtrisée

migraine s’accompagnant de symptômes neurologiques

la coronaropathie

la maladie hépatique

les antécédents de cancer du sein

Fumeuse >15 cig et age >35 ans

Contraceptifs hormonaux combinés

les données issues d’essais randomisés quant à leur efficacité à ce chapitre se font toujours rares.

Un essai comparatif randomisé avec placebo qui portait sur l’utilisation d’un COC triphasique par des femmes présentant des saignements menstruels irréguliers et abondants a signalé que 73,2 % des femmes du groupe « traitement » avaient connu une atténuation significative de la perte sanguine menstruelle, par comparaison avec 39,6 % des femmes du groupe « placebo

Contraceptifs hormonaux combinés

Le seul essai randomisé ayant porté sur un comprimé monophasique utilisé pour contrer la ménorragie ovulatoire n’a sollicité la participation que de 45 femmes et a comparé, dans le cadre d’un devis d’étude croisé, un COC (contenant 30 µg d’éthinylestradiol) à du danazol, à de l’acide tranexamique et à du naproxène.

Le COC a donné lieu a diminution des pertes menstruelles de 43 % (par comparaison avec la valeur de départ); une amélioration semblable a également été constatée au sein des autres groupes « traitement ». Bien .

Contraceptifs hormonaux combinés

le timbre contraceptif et l’anneau vaginal n’aient

pas fait l’objet d’études portant particulièrement

sur la prise en charge des saignements anormaux

il a été démontré qu’ils entraînaient une réduction

des pertes menstruelles chez les femmes connaissant

des règles normales; en théorie, ils pourraient donc

constituer des options de traitement additionnelles.

Contraceptifs hormonaux combinés

Le timbre contraceptif, l’anneau vaginal et les COC

utilisés selon un cycle prolongé ou de façon continue

entraînent une diminution de la quantité de sang

perdue par cycle et du nombre d’épisodes de

saignement par année

les CHC constituent un excellent choix de traitement

pour les femmes présentant des saignements

anormaux

Progestatifs oraux

Une méta-analyse Cochrane englobant sept essais

randomisés en est venue à la conclusion que

l’utilisation cyclique de progestatifs administrés

pendant la phase lutéale était considérablement

moins efficace, pour la prise en charge de la «

ménorragie », que les AINS, l’acide tranexamique

ou le danazol.

Progestatifs oraux

Les effets courants des progestatifs oraux, on trouve

la sensibilité mammaire, la rétention hydrique, le

gain pondéral, la céphalée et l’acné.

les progestatifs oraux à cycle prolongé et à forte

dose atténuent les pertes menstruelles chez les

femmes qui connaissent des saignements menstruels

abondants.

Progestatifs oraux

Un schéma posologique prolongé de NET administré de façon cyclique par voie orale, à raison de 5 mg trois fois par jour pendant 21 jours (jours 5 à 26), a été comparé au SIU-LNG dans le cadre d’un essai ayant porté sur 44 femmes qui présentaient des cycles réguliers.

Baisse significative de 87% dans les 2 goupes cependant effets secondaire beaucoup plus importants cyclique prolongé

Progestatifs oraux

les progestatifs oraux à cycle prolongé et à forte dose

atténuent les pertes menstruelles chez les femmes qui

connaissent des saignements menstruels abondants.

Un schéma posologique prolongé de NET administré de

façon cyclique par voie orale, à raison de 5 mg trois

fois par jour pendant 21 jours (jours 5 à 26), a été

comparé au SIU-LNG dans le cadre d’un essai ayant

porté sur 44 femmes qui présentaient des cycles

réguliers. Baisse de 87%

Progestatifs oraux

La pillule de progestatif seul a des fins

contraceptives en viendront à connaître une baisse

de la perte sanguine menstruelle. Cependant,

encore aucune étude l’a démontrée son efficacité

contre les SUA.

Progestatif injectable

L’AMPR supprime l’ovulation et la stéroïdogénèse

ovarienne, atténuant ainsi la stimulation à médiation

œstrogénique de l’endomètre et entraînant, en bout

de ligne, une atrophie endométriale.

Aucune étude mais utilisé en clinique

Système intra-utérin à libération de

lévonorgestrel

SIU-LNG entraîne une baisse considérable des

pertes menstruelles; l’utilisation de ce dispositif a

récemment été approuvée par Santé Canada pour

la prise en charge de la ménorragie idiopathique.

une atténuation de la dysménorrhée et des douleurs

pelviennes attribuables à l’endométriose.

Système intra-utérin à libération de

lévonorgestrel

Une diminution de la perte sanguine menstruelle de

86 %à 3 mois et de 97 % à 12 mois a été

démontrée dans le cadre d’une étude à une seule

branche qui portait sur l’utilisation du SIU-LNG chez

des femmes présentant une ménorragie

de nombreuses autres études ont signalé des

résultats semblables.

Système intra-utérin à libération de

lévonorgestrel

Bon nombre de femmes deviendront totalement aménorrhéiques (taux signalés se situant entre 20 % et 80 % à un an)

Il a été démontré que le SIU-LNG est substantiellement supérieur à d’autres traitements médicaux, y compris les AINS et l’acide tranexamique.

Aucun essai comparant l’efficacité du SIU-LNG à celle des contraceptifs hormonaux combinés pour contrer les saignements utérins anormaux n’a encore été publié.

Système intra-utérin à libération de

lévonorgestrel

les effets indésirables:

les saignements irréguliers

la microrragie

les crampes

des effets indésirables hormonaux tels que la sensibilité

mammaire, les perturbations de l’humeur et l’acné

Danazol

Le danazol provoque une atrophie endométriale en inhibant la stéroïdogénèse ovarienne par l’intermédiaire de la suppression de l’axe hypophyso-ovarien

Diminution des saignements de 80%

Posologie 100mg à 400mg/jour BID

Effets indésirables

le gain pondéral

l’acné

les effets androgéniques

Agonistes de la gonadolibérine

Les agonistes de la GnRH provoque un état

hypogonadique réversible

Aménorrhée des saignements après une période de

3-4 semaines

Diminution de la dysménorrhée associée à

l’adénomyose et à l’endométriose.

Dose exemple

Depot Lupron 3,75mg IM qmois ou

Depot Lupron 11,25mg IM q3mois

Agonistes de la gonadolibérine

L’utilisation à long terme est limitée par

d’importants effets indésirables

l’ostéalgie

la perte de densité osseuse

les bouffées de chaleur

les sueurs nocturnes

la sécheresse vaginale

Agonistes de la gonadolibérine

Un traitement de compensation au moyen de progestatifs et d’œstrogènes à faible dose minimisera les effets indésirables

Prometrium 100mg qhs

Estrace 1mg po die

un traitement de compensation devrait être administré lorsque le traitement aux agonistes de la GnRH se prolonge au-delà de six mois.

être avisées de la possibilité d’une exacerbation temporaire des symptômes immédiatement à la suite de l’injection

Acétate d’ulipristal

Modulateur sélectif des récepteurs de la

progesterone

Aménorrhée environ 1 semaine pour des

saignements causé par des fibromes

bouffées de chaleur et céphalée effet secondaire plus

communs

Prise en charge chirurgicale

Ablation de endomètre

Hystéroscopie

Roller ball

Non hystéroscopie

Ballonnet chauffant

Radiofréquence bipolaire

dispositif micro-ondes

Hystéroscopie

Polypectomie

myomectomie

Hystérectomie

Vaginale

Abdominal

Laparoscopie

Troubles hémostatiques héréditaires

Une coagulopathie sera constatée chez jusqu’à 50

% des adolescentes qui présentent des saignements

aigus au moment de la ménarche.

Exclure saignement anovulatoire et anomalies

structurelles

Laboratoires

le temps de prothrombine,

Le temps de thromboplastine partielle activée et

le taux de ferritine (en présence d’anémie)

taux de facteur VIII

antigène du facteur vW

dosage fonctionnel du facteur vW

leur interprétation et l’établissement d’un diagnostic

final nécessitent souvent une consultation en

hématologie

Traitements de SUA

Même traitement médicales sauf AINS

Desmopressine

Facteur défectueux

Saignement Aigus

Même diagnostic différentiel

Stabiliser la patiente avec une réanimation

adéquate

Échographie

FSC,B-hCG, bilan visant la coagulation

intravasculaire dessinée devrait être envisagée

Saignement Aigus

Premarin 25 mg IV Q6H

COC a dose élevé pour cinq jour

Acide tranexamique 1g po Q6H

Provera 10-20mg BID

Acetate de megestrol 20-60mg po BID

Saignement Aigus

L’administration d’un traitement médical faisant

appel à pourrait s’avérer contre-indiquée chez

les patientes exposées à des risques élevés de

thrombose:

les femmes qui présentent une TEV active

des thrombophilies héréditaires

infarctus du myocarde

accidents vasculaires cérébraux

une tumeur maligne a été diagnostiquée.

Saignement Aigus

En présence d’une contre-indication manifeste ou

lorsque le traitement médical échoue, le recours à

une approche chirurgicale pourrait s’avérer requise.

Questions

References

1. Saignement utérins anormaux chez les femmes préménopausées

Journal d’obstétrique et gynécologie du Canada 35 (5) supplément 1

2. Approach to abnormal uterine bleeding in nonpregnant reproductive-

age women