rosacée oculaire : à propos d’un cas

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Page 1: Rosacée oculaire : à propos d’un cas

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directe d’une marche parfois très prolongée et longue par un climattrès froid, pour fuir cette province en raison de la guerre civile qu’aconnue le Kosovo.Conclusion.— Les actions humanitaires ont un double intérêt.Elles permettent de secourir des peuples en état de détresse etd’étudier avec objectivité le profil de certaines pathologies, depar les registres dont elles disposent, de par leur proximité et leurcaractère gratuit. L’ongle incarné n’est qu’un exemple parmi tantd’autres.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.310

P307Rosacée oculaire : à propos d’un casA. Chiali , A. Khelil , N.H. Mahmoudi , I. Moulay , M.R. Hamlaoui ,N. Kettaf , I. Belatrous , G. Hakim Mohammed , A. Boumehdi ,A. Benyamina , A. Kadri , F. HacèneService dermatologie du CHU d’Oran, Oran, Algérie

Introduction.— La rosacée oculaire (RO) désigne l’ensemble dessymptômes fonctionnels et objectifs oculaires rencontrés au coursde la rosacée. Les signes oculaires peuvent apparaître en mêmetemps que les signes cutanés, leur succéder, les précéder ou res-ter isolés. L’origine de la RO serait une meibomiite. La substancesecrétée par les glandes de Meibomius devient plus visqueuse cequi entraîne l’obstruction du conduit de ces glandes gênant ainsi lalibération de cette substance au niveau de la surface de l’œil etsecondairement être à l’origine de l’inflammation des paupières etdes conjonctives, de la formation de kystes, de la xérophtalmie. . .

Observation.— Patiente A.T. âgée de 30 ans, admise pour un placardérythématopustuleux douloureux du visage évoluant depuis unesemaine survenu dans un contexte fébrile précédé de trois mois parune conjonctivite et un prurit oculaire touchant l’œil gauche traitéepar des collyres sans succès. Un bilan paraclinique (hémogramme,glycémie à jeun, un bilan inflammatoire (vitesse de sédimentation,protéine C réactive) urée et créatinine sanguines, transaminaseshépatiques, sérologies syphilitique, hépatitique et celle du Sida,radiographie thoracique. . .) s’est révélant sans particularité. Devantce tableau le diagnostic d’un érysipèle de la face ou d’un eczéma decontact aux collyres ou photoallergique fût suspecté et un traite-ment à base d’antibiothérapie, d’antihistaminiques, d’applicationde compresses stériles imbibées de sérum physiologique sur levisage et des collyres oculaires à base d’antibiotiques et de corti-coïdes prescrits par un ophtalmologiste. Ce traitement a permis uneamélioration des lésions cutanées en revanche l’atteinte oculaires’est aggravée avec l’installation d’une photophobie. Un avis enophtalmologie a été sollicité objectivant une conjonctivite et uneblépharite bilatérale, ainsi qu’une kératite ponctuée superficiellefaite d’infiltrats (abcès) cornéens périphériques prédominants àgauche concluant à une origine immunoallergique. De ce fait unecorticothérapie générale associée à la ciclosporine en collyre, et àdes soins locaux (un fluidifiant, un cicatrisant oculaire et des lavagesau sérum physiologique ont été instaurés en adjonction au traite-ment précédant. Après une durée d’un mois et demi, l’évolutiona été marquée par la présence d’une accalmie de l’œil droit, parla persistance de la blépharoconjonctivite et de la kératite avecune régression partielle des abcès cornéens au niveau de l’œilgauche et par une récidive des lésions cutanées. L’histologie ayantmontré un revêtement cutané constitué d’un épiderme acantho-sique normokératosique et d’un derme renfermant à son niveaumoyen et superficiel un infiltrat inflammatoire polymorphe fait depolynucléaires neutrophiles, de lymphocytes, de plasmocytes et d’histiocytes disposé en périvasculaire et autour des follicules pileuxsans kystisation. En conclusion aspect en faveur d’une rosacée papu-

lopustuleuse. De ce fait le diagnostic d’une rosacée oculaire a étéretenu devant ces signes oculaires, les manifestations cutanées etle compte rendu histologique. Un traitement à base de doxycycline

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été instauré à raison de 200 mg/j (avec arrêt progressif de cor-icoïdes généraux et maintien du traitement local). Le contrôle de’évolution est actuellement en cours.iscussion.— La fréquence de l’atteinte oculaire au cours de la rosa-ée varie selon les données de la littérature entre 3 et 58 %. Cetteocalisation comprend dans des pourcentages variables et indépen-amment du degré de l’atteinte cutanée : des conjonctivites allante la simple hyperhémie conjonctivale à la blépharite-conjonctiviten passant par les formes granulomateuses, des kératites évoluanters des ulcérations ou des perforations cornéennes, des perturba-ions de la sécrétion lacrymale avec tendance à l’hypolacrymie duait d’une anomalie qualitative et quantitative du film lacrymal,es atteintes palpébrales à type de télangiectasies marginales oulépharites, ainsi que des chalazions ou orgelets et exceptionnel-ement une épisclérite. En cas d’atteinte ophtalmique, certainestudes ont montré une prédominance féminine. Le traitement faitppel avant tout aux tétracyclines par voie générale, notammentur les atteintes oculaires grâce à leur action anti-inflammatoire. Il’existe actuellement aucun test diagnostique fiable. Les dosagese certaines glycoprotéines comme la MMP-9 et la TIMP-1 dans lesécrétions lacrymales ouvrent peut être de nouvelles voies deecherche.onclusion.— La RO est une pathologie à ne pas méconnaître. Elleeut être responsable d’un inconfort important et de complicationsisuelles grave pouvant aboutir à une cécité. La RO évoluée est enriorité la découverte de l‘ophtalmologue. Seule la mise en route’un traitement adapté peut limiter les risques de séquelles pré-entées par les synéchies conjonctivales ou symblépharon et lesaies cornéennes (opacités définitives cicatricielles postkératitesraves ou ulcère cornéen). Le traitement de référence repose sures tétracyclines orales, associées à des soins d’hygiène palpébraleournaliers en entretien.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.311

308ngle incarné : phénolisation ou radiofréquence

. Nihal Oumakhir Bekkali , M. Ghfir , O. SedratiHôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc

ntroduction.— L’ongle incarné résulte d’un conflit douloureux entrea tablette unguéale et les parties molles adjacentes. Deux tech-iques de matricectolyse ont attiré notre curiosité, la phénolisationt la coagulation par radiofréquence. Nous avons réalisé une étuderospective et randomisée comparant ces deux techniques.éthodes.— Ont été recrutés les patients présentant une incar-ation unilatérale stade 3 ou 4 du gros orteil. La prise en chargehirurgicale a été standardisée et similaire, pour les deux brase notre étude, sauf au temps de la matricectolyse. Une éva-uation clinique a été réalisée à j1, j7, j15, j21, j60 et après sixois. Les paramètres évalués étaient La douleur, l’hémorragie,

’inflammation, l’infection, la nécrose, le bourgeonnement, la cica-risation, les récidives, le résultat esthétique.ésultats.— Trente patients ont été inclus dans chaque groupe deandomisation. Une nette prédominance masculine a été notée.ix pour cent des patients traités par phénolisation ont présenténe inflammation du site de désincarnation à j1, versus 13,3 % desatients traités par radiofréquence. Les patients traités par radio-réquence avaient présenté une fréquence plus élevée d’infectionostopératoire. Un total de 6,7 % des patients ont récidivé dans leroupe traité par électrocoagulation versus 3,3 % dans le grouperaité par phénolisation.onclusion.— Il ressort de notre étude que :les deux techniques étudiées permettent de bons résultats en

ermes de récidive et de résultat esthétique ;Il n’a pas été observé de différence statistiquement significative

oncernant les paramètres étudiés.