résumé du projet du plan de mobilité et de transport · l’utilisation des modes actifs pour...

Résumé du pRojet du

Plan de mobilité et de transport (pmt)

de L’AGGoméRAtIoN de LoNGueuIL

Brochure explicative préliminaire – octobre 2012

Pour une agglomération durable

3Résumé du projet du plan de mobillité et de transport (pmt) Agglomération de Longueuil, octobre 2012

LA démARCHe du pmtuNe AppRoCHe CoNCeRtée eNtRe Les INstANCes déCIsIoNNeLLes et Les ACteuRs du déVeLoppemeNt, Les oRGANIsmes du mILIeu et LA popuLAtIoN.

UNE DÉMARCHE EN 4 ÉTAPES

étape 1 Vision et orientations

étape 2 portrait et diagnostic

étape 3 projet de pmt

étape 4 Consultation publique et adoption finale du pmt

VISION DU PMT

d’ici à 2035, répondre aux besoins sociaux, environnementaux et écono-miques de la collectivité en améliorant l’accès aux biens et aux ser-

vices et en assurant la mobilité de la population, en privilégiant des modes de transport durables et fiables, en aménageant de façon intégrée et innovatrice le territoire tout en améliorant la santé publique, la qualité de vie, l’environnement, l’espace public, la sécurité et le positionnement métropolitain de l’agglomération de Longueuil, et ce, de façon concertée, cohérente et optimale par la mobilisation et la sensibilisation des partenaires et la population.

L’aménagement du territoire est une composante primordiale dans la planification de la mobilité et du transport

POURQUOI ÉLABORER UN PMT À LONGUEUIL ?

L’objectif principal du pmt consiste à se doter d’une vision commune pour l’avenir de l’agglo-mération afin de bien cibler les objectifs en matière de mobilité et de transport, de manière à optimiser les investissements, et ce, dans une optique de développement durable.

Le pmt servira donc de guide et de prise de décision pour planifier et gérer la demande croissante de mobilité et de transport de l’agglomération, en tenant compte des volontés des partenaires du milieu.

UNE MOBILITÉ DURABLE

Le pmt adopte les principes de dévelop-pement durable, où les composantes y sont interreliées, afin d’obtenir une plus grande équité sociale, une efficacité écono-mique accrue, un meilleur milieu de vie et une optimisation de l’aménagement et du transport, le tout encadré par les principes de bonne gouvernance.

UNE APPROCHE INTÉGRÉE

Le pmt favorise un meilleur arrimage entre l’aménagement du territoire et le transport. plusieurs corridors ou pôles straté-giques de développement ou de redévelop-pement pourraient ainsi être créés par cette approche intégrée.

UN RÔLE MÉTROPOLITAIN

Le pmt renforcera la position de Longueuil sur l’échiquier métropolitain, permettant de faire de Longueuil une agglomération plus performante, attrayante et compétitive.

LA GESTION DE LA MOBILITÉ ET DU TRANSPORT DANS L’AGGLOMÉRATION DE LONGUEUIL CONSTITUE PLUS QUE JAMAIS UNE

PRÉOCCUPATION MAJEURE.


L’ESSENTIEL DU PORTRAIT ET DIAGNOSTIC

FACteuRs d’INFLueNCePOPULATION

Au troisième rang des aggloméra-tions du Québec derrière celles de Montréal et de Québec, l’agglomé-ration de Longueuil compte près de 406 000 habitants. Répartie sur cinq villes et trois arrondissements, la popu-lation est en hausse globale de 9 % en 2011, par rapport au recensement de 2001.

TERRITOIRE

L’agglomération de Longueuil est principalement urbanisée : près de 60% du territoire est occupé par des habita-tions, des industries et des commerces.

EMPLOIS

L’agglomération de Longueuil regroupe 3 des 19 principaux pôles d’emploi de la CMM : les pôles Longueuil – Boucherville, la place Charles-Le Moyne et l’Hôpital Charles-Le Moyne.

moBILIté et tRANspoRtPROBLÉMATIQUES

› Le réseau routier présente des discontinuités et des lacunes qui influent négativement sur la desserte des transports en commun et sur l’utilisation des modes actifs.

› L’offre de service du RTL s’avère importante pour les liaisons interrives, mais est plus faible pour les déplacements internes.

› Le service d’autobus dans l’axe du pont Champlain a atteint sa capacité maximale aux heures de pointe.

› Des améliorations sont à effectuer aux abords des équipements de transport collectif pour favoriser l’utilisation des modes actifs pour s’y rendre.

› La traversée des barrières physiques (autoroutes, voies ferrées, etc.) peut s’avérer difficile pour les piétons et les cyclistes.

› Le réseau cyclable est peu développé à des fins utilitaires et souffre d’un manque d’interconnexions aux grands équipements de transport collectif.

éQuIté et BIeN ÊtRe de LA popuLAtIoN

PROBLÉMATIQUES

› Le manque d’intégration tarifaire à l’échelle métropolitaine ne favorise pas l’utilisation des différents réseaux de transport collectif.

› Plusieurs secteurs de l’agglomération de Longueuil sont principalement conçus pour la voiture et sont difficilement accessibles en transport collectif.

› Certains secteurs se retrouvent isolés ou enclavés par les infrastructures de transport (voies ferrées, autoroute, etc.).

› Les enfants sont particulièrement affectés par la dépendance à l’automobile.

› Les transports routier, ferroviaire et aérien génèrent des nuisances qui affectent la qualité de vie de la popula-tion : congestion routière, circulation de transit, risque important d’accidents, nuisances sonores, etc.

› Le réseau de transport collectif souffre d’un manque de coordination entre les différentes autorités organisatrices de transport.

ACCESSIBILITÉ AU TRANSPORT COLLECTIF

L’agglomération de Longueuil dis-pose d’un réseau de transport en commun de proximité, desservant l’ensemble du territoire.

Les secteurs éloignés, souvent peu denses, souffrent d’une faible fré-quence du transport collectif.

Le RTL offre un service de transport adapté pour les personnes à mobi-lité réduite en plus d’intervenir sur l’accessibilité des réseaux réguliers.

RÉSEAU DE TRANSPORT ET INFRASTRUCTURES ET ÉQUIPEMENTS DE TRANSPORT COLLECTIFS ET ACTIFS

Le réseau supérieur est structuré autour de cinq autoroutes (A-10, A-15, A-20, A-25 et A-30), quatre routes régionales (R-112, R-116, R-132 et R-134) et trois ponts et le pont-tunnel qui permettent de relier l’aggloméra-tion de Longueuil à l’île de Montréal.

Un important système de transport collectif dessert l’agglomération. En plus d’un réseau d’autobus parmi les plus développés au Québec, l’agglomération comporte aussi trois stations de trains de banlieue et une station de métro.

Outre le transport en commun, l’ag-glomération de Longueuil dispose de plusieurs alternatives à l’autosolo telles que l’autopartage,le covoitu-rage et le taxi collectif.

L’agglomération dispose également d’un réseau pédestre et de 356 km de voies cyclables.

MOBILITÉ DES PERSONNES ET TRANS-PORT DE MARCHANDISE

Les déplacements internes représen-tent plus de la moitié de tous les déplacements quotidiens réalisés depuis et vers l’agglomération de Longueuil.

Sur 24 h, la part des déplacements provenant de l’agglomération de Longueuil est en grande majorité (71 %) réalisée en automobile, contre 15 % en transport collectif et 9 % à pied ou à vélo.

La part modale en transport en commun des déplacements internes n’est que de 7 %, alors qu’elle est de 42 % et de 32 % pour les dépla-cements vers et depuis l’île de Montréal.

La position stratégique de l’agglo-mération de Longueuil en fait un carrefour majeur d’infrastructures routières et ferroviaires pour le transport de marchandises.


UTILISATION DES RESSOURCES ET POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE

L’urbanisation de l’agglomération s’est accélérée de façon importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en grande partie par la multiplication des infrastructures traversant le fleuve Saint-Laurent et le réseau d’autoroutes traver-sant son territoire.

Même si l’agglomération comprend une part assez importante de parcs et de milieux naturels (18 %), les surfaces asphal-tées sont très importantes (près de 60 %).

Le transport est la principale source d’émis-sion des gaz à effet de serre au Québec comme dans l’agglomération de Longueuil.

Les émissions produites par les véhicules au ralenti (congestion), à l’arrêt ainsi que la performance même des véhicules constituent des facteurs aggravants en terme de pollution atmosphérique.

PROBLÉMATIQUES

› L’étalement urbain entraîne la diffusion des activités urbaines, ce qui implique un risque de diminution des milieux naturels et des espaces boisés.

› Certains parcs périurbains restent difficilement accessibles à la population.

› La présence de trop grandes surfaces asphaltées crée des îlots de chaleur, des hausses importantes de température et un inconfort important pour la population et ses déplacements actifs.

› L’étalement urbain augmente les distances de déplacements.

› La congestion de la circulation crée une augmen-tation de la marche au ralenti et des distances de déplacements en empruntant des chemins alternatifs de détour et, par conséquent, occasionne des émissions des GES et autres polluants.

L’ESSENTIEL DU PORTRAIT ET DIAGNOSTIC

RespeCt de L’eNVIRoNNemeNt

déVeLoppemeNt et VItALIté éCoNomIQues

ATTRACTIVITÉ

L’agglomération de Longueuil est une plaque tournante d’activités économiques.

L’agglomération de Longueuil comprend des pôles industriels renommés et se trouve être le chef de file en matière de transport de marchandises.

L’agglomération offre de nombreux emplois sur son territoire : près de la moitié de ses résidents y travaillent .

La présence de l’Aéroport Montréal –Saint- Hubert – Longueuil facilite les échanges commerciaux des entreprises de la région et constitue un équipement de transport qui favorise le développe-ment économique de l’agglomération.

RENTABILITÉ ET DURABILITÉ

La fin de la durée de vie des infrastructures a un impact majeur sur la sécurité et sur la congestion accentuée lors de travaux.

La congestion routière grandissante a un impact majeur sur l’économie de l’agglomération.

L’augmentation de la possession automobile (+ 9,6 % en 5 ans) démontre une dépen-dance accrue de la population au pétrole.

PROBLÉMATIQUES

› Le transport des marchandises est un atout économique majeur pour l’agglomération de Longueuil, mais sa gestion constitue un défi pour minimiser les nuisances envers les résidents.

› La congestion routière récurrente à différents points du réseau de l’agglomération engendre des pertes économiques.

› La dispersion des emplois dans des zones plus ou moins denses rend leur desserte en transport en commun difficile.

› Le sous-financement du transport en commun ne permet pas à celui-ci d’être un levier économique aussi important qu’il le pourrait pour l’agglomération.

› Le nombre de participants aux incitatifs de transport durable demeure actuellement assez limité.

VALoRIsAtIoN de L’AméNAGemeNtTISSU URBAIN ACTUEL ET BESOINS FUTURS

Le tissu urbain est structuré et plutôt continu, mais la densité résidentielle est très inégale à l’échelle de l’agglomération.

L’offre commerciale de l’agglomération a un rayonnement régional.

Les grandes surfaces ont émergé le long des grands axes routiers.

PLANIFICATION INTÉGRÉE DE L’AMÉNAGEMENT ET DU TRANSPORT

Le développement urbain se caractérise souvent par des commerces éloignés les uns des autres, des distances de marche importantes entre les lieux de destination et une abondance de sta-tionnements abordables à destination.

Le Schéma d’aménagement et de déve-loppement de l’agglomération de Longueuil a notamment pour objectif de consolider et de densifier la zone urbaine en tenant compte des amé-nagements et services existants et de la structuration des pôles urbains régionaux.

PROBLÉMATIQUES

› Les grands ensembles commerciaux et la disparition des commerces de proximité renforcent la dépendance à l’automobile.

› Les trames de rues et l’absence de trottoirs n’aident souvent pas à la promotion des déplacements actifs.

› L’absence d’études d’impact et de plans de gestion des déplacements lors de projets de développement nuit à la planification du territoire.

› L’agglomération nécessite une meilleure coordi-nation entre les différents réseaux de transports collectif et actif.

› L’aménagement du territoire et les réseaux de transport structurants doivent davantage s’arrimer entre eux pour favoriser l’usage des transports collectif et actif.


PROJET DE PMToRIeNtAtIoNs stRAtéGIQues

À partir de la vision dont compte se doter l’agglomération de Longueuil dans la révision de son schéma d’aménagement et de développement ainsi qu’en fonction des problématiques auxquelles elle est confrontée en matière de mobilité et de transport, un certain nombre d’enjeux ont été déterminés. C’est à partir de ces principaux enjeux que l’agglomération a identifié les orientations stratégiques qui constitueront l’ossature du pmt.

pRINCIpAuX eNjeuX Une offre accrue du service de transport collectif qui réponde aux besoins de

mobilité internes et interrives.

L’amélioration de la qualité des réseaux piétonnier et cyclable et des services accrus aux usagers des modes actifs.

Une offre de transport collectif adaptée selon les besoins de la population.

L’arrimage entre le transport actif et le transport collectif et une amélioration de l’intermodalité entre les différents modes alternatifs à l’autosolo.

Une coordination efficace de l’offre de service des AOT sur le territoire, vers les principaux pôles générateurs de déplacements.

L’optimisation de la hiérarchie, du maillage et de la fonctionnalité du réseau routier.

Une planification adéquate du réseau supérieur incluant les modes lourds de transport collectif.

Une diminution de la congestion routière.

Une optimisation du transport des marchandises et une fluidité du camionnage.

Une diminution des nuisances générées par la proximité des infrastructures de transport.

La densification et la mixité des secteurs existants.

Un partage adéquat de la voirie et des infrastructures de transport entre les modes automobiles, actifs et de transport collectif.

Une population sensibilisée à de meilleurs choix dans leurs déplacements.

Un aménagement et un développement durable des stationnements incitatifs.

CINQ GRANdes oRIeNtAtIoNs stRAtéGIQuesORIENTATION A

AMÉLIORER L’OFFRE ET LA QUALITÉ DES RÉSEAUX DE TRANSPORTS COLLECTIF ET ACTIF

ORIENTATION B

OPTIMISER LE RÉSEAU ROUTIER ET LA GESTION DU STATIONNEMENT

ORIENTATION C

ASSURER LA SÉCURITÉ DES DÉPLACEMENTS ET LA QUALITÉ DE VIE DE LA POPULATION

ORIENTATION D

DÉVELOPPER LE TERRITOIRE EN COhÉRENCE AVEC LES ObJECTIFS DE MObILITÉ DURAbLE

ORIENTATION E

PROMOUVOIR LES MODES DE TRANSPORT DURAbLES


PROJET DE PMTINteRVeNtIoNs

Le tRANspoRt CoLLeCtIF

Les tRANspoRts ACtIFs

Développer et compléter le réseau cyclable et piétonnier sur le territoire de l’agglomération

Arrimer les différents plans de mo-bilité active élaborés au sein de l’ag-glomération et adopter une vision commune de mobilité active;

Assurer des liens piétonniers et cy-clables continus, notamment vers les générateurs de déplacements (maillage du réseau à compléter, discontinuités à combler, signalisa-tion à implanter, etc.).

Renforcer l’interconnectivité des réseaux de transports actif et collectif

Évaluer le développement du sys-tème de vélos libre-service sur le territoire de l’agglomération (BIXI);

Implanter un réseau de stations pour vélos aux abords des généra-teurs de déplacements;

Prévoir des itinéraires d’accès convi-viaux pour les modes actifs vers les noeuds intermodaux.

Les ALteRNAtIVes À L’AutosoLo

Développer l’usage collectif de l’automobile

Favoriser le covoiturage à l’échelle de l’agglomération (places de sta-tionnement réservées, etc.);

Bonifier l’implantation du réseau d’autopartage sur le territoire de l’agglomération.

Coordonner les modes de transport collectif aux autres modes de transport durable

Développer un « cocktail transport » par la création de partenariats (ex. : ententes de services, réduc-tions tarifaires, etc.).

ORIENTATION A

AMÉLIORER L’OFFRE ET LA QUALITÉ DES RÉSEAUX DE TRANSPORTS COLLECTIF ET ACTIF

Accroître l’offre en transport collectif sur les principaux corridors de déplacements interrives et interrégionaux

Implanter un mode de transport collectif de forte capacité dans l’axe A-10/nou-veau pont Champlain/centre-ville de Montréal.

Prolonger la ligne 4 du métro sur le territoire de Longueuil.

Consolider et améliorer le service des trains de banlieue (augmentation de la fréquence).

Améliorer la desserte des pôles de l’agglomération à partir de ses territoires limitrophes.

Développer l’offre de desserte interne en transport collectif

Implanter des SRB sur les grands corridors de déplacements.

Implanter des mesures préférentielles pour autobus sur d’autres axes stratégiques.

Bonifier l’offre de transport en commun dans des secteurs particuliers et/ou à certaines heures de la journée.

Améliorer l’intermodalité aux noeuds de correspondance de l’agglomération

Optimiser l’accessibilité tous modes aux équipements intermodaux du territoire (station de métro, terminus d’autobus, gares de train de banlieue, stationne-ments incitatifs à titre d’équipements accessoires).

Améliorer l’information aux usagers (ex : implantation d’un système d’informa-tion aux voyageurs (SIV), développer l’information en temps réel, horaires aux arrêts, etc.). Améliorer l’accessibilité au réseau de transport collectif.

Améliorer l’accessibilité au réseau de transport collectif

Revoir les aménagements pour qu’ils répondent aux critères d’accessibilité uni-verselle, et notamment aux points d’accès du transport en commun (trottoirs aux arrêts, etc.).

Favoriser la mise en place d’un système tarifaire basé sur la distance de déplacement.



Le RéseAu RoutIeR

ORIENTATION B

OPTIMISER LE RÉSEAU ROUTIER ET LA GESTION DU STATIONNEMENT

Le stAtIoNNemeNt

Adopter une stratégie concertée de la gestion du stationnement sur le territoire de l’agglomération

Réviser la réglementation du sta-tionnement (hors rue et sur rue) dans les principaux corridors de déplacements de l’agglomération afin de favoriser le transport collectif;

Réviser la gestion liée au stationne-ment privé et public (modifier les réglementations d’urbanisme afin d’imposer des seuils maximums quant au nombre de places de sta-tionnement pour automobiles).

Optimiser l’information aux usagers

Développer un système de jalonne-ment dynamique dans les secteurs d’affluence afin de limiter la re-cherche prolongée d’une place de stationnement (ex : Place Charles-Le Moyne, etc.).

Améliorer la fluidité du réseau routier artériel existant afin d’éviter les débordements sur le réseau local

Instaurer un système de gestion dynamique des feux de circulation pour lutter contre la congestion routière sur les grands axes routiers;

Développer les outils d’information à l’usager sur le réseau routier.

Combler les discontinuités du réseau routier

Réviser la hiérarchie du réseau rou-tier à l’échelle de l’agglomération (faire référence au réseau artériel métropolitain en cours d’identifica-tion par la CMM);

Compléter le maillage des princi-paux liens routiers (ex. : compléter /prolonger les boul. Moïse-Vincent, Maricourt, viaduc du quartier, etc.).

Revoir le partage de la chaussée

Identifier les axes prioritaires à in-tervenir en prenant en compte le réseau structurant de transport col-lectif identifié à l’orientation A;

Réévaluer systématiquement le par-tage de la chaussée en faveur des transports collectif et actif lors de la construction d’un nouvel axe ou lors de réfection majeure de rue.

Améliorer la gestion des déplacements des camions sur le territoire de l’agglomération

Coordonner de façon continue les différents plans de camionnage des villes de l’agglomération;

Définir les conditions d’accès des livraisons en milieu urbain et ar-rimer les réglementations des villes de l’agglomération.



séCuRIté et QuALIté de VIe de LA popuLAtIoN

ORIENTATION C

ASSURER LA SÉCURITÉ DES DÉPLACEMENT ET LA QUALITÉ DE VIE DE LA POPULATION

Améliorer la sécurité des transports au sein de l’agglomération

Sécuriser les secteurs accidento-gènes de l’agglomération (ex. de mesures correctives : mise aux normes de feux de circulation, réa-ménagement géométrique aux in-tersections, etc.).

Implanter des mesures d’apaisement de la circulation (révision de l’amé-nagement des rues pour les rendre cohérentes avec les vitesses de circu-lation permises).

Créer des aménagements sécuri-taires à proximité des établisse-ments publics (secteurs scolaires, hôpitaux, etc.) : (ex. : signalisation, aménagement géométrique, corri-dors scolaires, etc.).

Sensibiliser les usagers à la problématique de sécurité routière.

Poursuivre les campagnes de sensi-bilisation au respect du Code de la sécurité routière.

Développer les incitatifs au respect de la signalisation (ex. : cinémomè-tres photographiques, caméras de surveillance aux feux rouges, pré-sence policière, panneaux indica-teurs/ afficheurs de vitesse, signali-sation de sanction, etc.).

QuIétude des QuARtIeRs AuX ABoRds des INFRAstRuCtuRes de tRANspoRt

Diminuer les nuisances générées par la proximité des infrastructures de transport

Prévoir des mesures d’atténuation efficaces pour les constructions résidentielles situées à proximité des grands axes routiers et autoroutiers (écrans acoustiques, réglementation sur l’insonorisation des bâtiments,etc.).

Minimiser l’impact du camionnage au sein de l’agglomération (ex. : réglemen-tation dans les quartiers résidentiels, arrimage des plans de camionnage des villes de l’agglomération, etc.).

Intégrer les équipements de transport aux milieux de vie

Assurer une intégration urbaine des équipements de transport en commun (ex. : terminus d’autobus, stationnements incitatifs, station de métro, etc.).



INtéGRAtIoN de L’AméNAGemeNt et du tRANspoRt

ORIENTATION D

Développer le territoire en cohérence avec les objectifs de mobilité durable

Orienter le développement du territoire en fonction des grands axes structurants de transport collectif

Utiliser l’approche de contrat d’axes lors de l’implantation de projets majeurs en transport (cohérence entre l’urbanisme et le transport collectif).

Créer des aménagements incitant au transport actif et au développement du transport en commun

Optimiser l’occupation de l’espace urbain en priorisant une densifica-tion et une mixité du développe-ment urbain à proximité des axes de transport structurants et des grands corridors de déplacements;

Localiser les édifices et les équipe-ments municipaux à des endroits accessibles en transport collectif;

Favoriser le développement d’une grille de rues hiérarchisée, avec des liens permettant une desserte effi-cace par transport en commun.

RéduCtIoN des ImpACts du tRANspoRt suR L’eNVIRoNNemeNt Diminuer l’impact des infrastructures de transport (voirie et stationnement)

Adopter une gestion plus durable des infrastructures de mobilité et de trans-port (réviser les politiques et les réglementations d’urbanisme en faveur d’amé-nagements et de projets plus écologiques et de qualité environnementale supérieure);

Encadrer l’impact des nouveaux développements sur les réseaux de transport

Contrôler le développement des éléments structurants de l’agglomé-ration (grands équipements, aéro-port, secteurs industriels, commer-ciaux, résidentiels, etc.) pour minimiser leurs impacts sur les mi-lieux de vie tout en soutenant le potentiel économique qui en découle;

› dépôt de plans de gestion des déplacements lors de projets de développement d’une certaine envergure;

› nombre minimal de stationne-ments pour vélos dans les nou-veaux développements résidentiels.

Adapter les quartiers existants à la vision de mobilité durable de l’agglomération

Évaluer l’adaptabilité des quartiers existants pour y favoriser l’utilisation des modes de transport durable;

Créer des aménagements en faveur du piéton (ex. : assurer des liens pédestres continus, implanter des équipements et du mobilier urbain conviviaux et utilitaires, etc.);

Favoriser l’implantation de services de proximité afin de réduire la dé-pendance à l’auto.



VALoRIsAtIoN des ALteRNAtIVes À L’AutosoLo

Sensibiliser les citoyens à adopter des habitudes de transport plus durables

Planifier et coordonner les actions de sensibilisation à entreprendre concernant la mobilité durable (organiser une table de concertation, élaborer un plan de communication des grands projets de transport collectif pour la population, développer et implanter une démarche de promotion des nouveaux services de transports collectifs et actifs);

Informer les citoyens sur les services de transport existant et évaluer l’opportu-nité de créer une centrale d’information multimodale (guichet unique, outil généralisé de gestion au covoiturage);

Développer des partenariats avec des organismes favorisant les modes actifs et alternatifs.

Améliorer la promotion des modes alternatifs auprès des entreprises et établissements scolaires du territoire.

Encourager les établissements scolaires à adhérer aux programmes de promo-tion des modes de transport actifs (ex. :« Mon école à pied, à vélo » de Vélo Québec, « Trottibus » de la Société canadienne du cancer, etc.);

Encourager les employeurs à offrir et promouvoir les alternatives de mobilité à leurs employés.

ORIENTATION E

PROMOUVOIR LES MODES DE TRANSPORT DURAbLES

pRomotIoN des éNeRGIes NoN poLLuANtes

Soutenir et privilégier les énergies non polluantes afin de réduire les émissions de GES dans le transport

Soutenir l’électrification du trans-port de personnes;

Soutenir le déploiement de l’im-plantation de bornes électriques dans les stationnements publics et privés.

Imprimé sur papier 100 % recyclé, fabriqué au Québec.

résumé du projet du plan de mobilité et de transport · l’utilisation des modes actifs pour...

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