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Infos 2009-2010 No 1 - Septembre 2009

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Infos 2009-2010

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Page 1: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Infos 2009-2010

No 1 - Septembre 2009

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UNE IDÉE DE SORTIE DIDACTIQUE ORIGINALE…

Au cœur de la montagne, il est loisible de remon-ter le temps pour découvrir les secrets de la fortifi-cation, de la préhistoire à nos jours, grâce à unequarantaine de panneaux didactiques présentantl’évolution des divers systèmes de défense (campretranché, oppidum, château fort, forteresse,...), lelong des couloirs du fort d’Evionnaz (300 m). Unecollection de casques romains et antiques, desmodèles réduits de machines de guerre médiévaleset des maquettes complètent la découverte.

La visite de l’étrange labyrinthe souterrain de cetouvrage antichar permet de percer les mystères desfortifications suisses et de comprendre le dispositiffortifié construit pour défendre l’axe routier duGrand-Saint-Bernard. Découvrez encore les plansétablis par Hitler pour envahir la Suisse ainsi quel’évolution des blindés et les principes du combatantichar.L’ouvrage d’Evionnaz est associé à une puissanteligne de barrages antichars entre Collonges etEvionnaz, intitulé «toblerone» en raison de saforme rappelant une marque de chocolat.

FORT D ÉCOUV ERT ESÀ E V IONNA ZLA DÉCOUVERTE D’UN PAN

DU PATRIMOINE HISTORIQUE

DE LA SUISSE ET DE L’ÉVOLUTIONDE LA FORTIFICATION

DE LA PRÉHISTOIRE À NOS JOURS...

FORT D ÉCOUV ERT ESÀ E V IONNA Z

Pour visiter l’ouvrage, son responsable,Patrice Galletti, se tient volontiers à votre disposition pour tous renseignements (déplacement, prix école, place de parc,…) ou visite préparatoire d’une sortie de classe (matériel didactique à disposition):

natel 079 633 52 08 ou courriel: [email protected]

En cas de non réponse,appeler le 079 503 52 56.

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Apprendre à lire, à écrire, à calculer, àargumenter, à dessiner… Puis apprendre à lireune œuvre littéraire exigeante, à rédiger untexte structuré, à affiner ses arguments, àcomprendre l’utilité de la trigonométrie, àdonner du réalisme à ses croquis… A l’école,on n’en finit pas d’apprendre. Cependant, horsdu cadre scolaire, l’enfant ou l’adolescentcontinue d’apprendre, car tout ou presque estprétexte à de nouveaux apprentissages,surtout dans un monde qui ouvre sur unegigantesque bibliothèque virtuelle. Ensuite,dans le monde professionnel, on assimile unvocabulaire spécifique, on se familiarise avecun récent logiciel, on met en lien des savoirsprécédemment acquis dans un contexte plusthéorique… Et parfois on doit aussiredécouvrir des connaissances effacées denotre mémoire, notre disque dur neconservant malheureusement pas toutes lesdonnées.

Au fil des ans, on mesure surtout la distancequi nous sépare du «Savoir». Ce constatpourrait être décourageant, alors que c’esttout le contraire. Quotidiennement, à forced’erreurs, de brouillons, de ratures, chacunprogresse à son rythme.

Mais alors qu’est-ce que l’environnementscolaire apporte de si précieux, de siindispensable? L’école et ses enseignants, quisont les courroies de transmission desconnaissances et des compétences, offrent àtous les élèves un outillage complet pour sedébrouiller en toutes situations. En classe, onexpérimente surtout les mille et une façonsd’acquérir des savoirs, d’avoir envie de

chercher et de persévérer lorsqu’ils sontdifficiles d’accès. En d’autres termes, l’écolestimule la motivation à apprendre, offre desstratégies pour apprendre à apprendre etdonne le goût de l’effort. Bien sûr, même si lesenseignants rêvent d’inoculer ce virus de lacuriosité intellectuelle et culturelle à tous leursélèves, il arrive que certains ne perçoivent pasle sens des apprentissages, ne comprennentpas la plus-value du savoir partagé… Pourtant,ce n’est pas systématiquement un échec sur ladurée, puisque certains jeunes, peu «scolaires»,parviennent toutefois à réunir les pièces dupuzzle lorsqu’ils sont en formationprofessionnelle, sachant que dans ce contextela finalité du savoir théorique prend unesignification plus concrète et plus immédiate.Peut-être que l’école devrait observer du côtéde ces jeunes qui ont le «déclic d’apprendre»plus tardif, afin de comprendre commentmieux rendre compatible son outillage de baseaussi avec ce style d’élèves. Même si l’écoles’est améliorée, notamment en différenciantdavantage ou en s’intéressant à la motivationde l’élève, elle a le potentiel pour faire mieux.Tout comme l’apprenantet l’enseignant, elledoit toujours viserune progression,tout en mesurantaussi les progrèsaccomplis. Ce doubleregard est à la foisrassurant etencourageant.

Bonne année scolaire à toutes et à tous.

L’école, lieu par excellencepour apprendre à apprendre

L’école, lieu par excellencepour apprendre à apprendre

Résonances étant un chantier permanent, les rubriques sont en muta-tion constante. L’objectif pour cette année scolaire est de présenterplus de projets de classes ou d’écoles et de vous donner – enseignantsde tous degrés de la scolarité – davantage la parole.

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2 Résonances - Septembre 2009 )

Sommaire

4-15

Sommaire L’école, lieu pour apprendre à apprendre N. Revaz 1

Nominations au Service cantonal de la jeunesse - W. Schnyder 50Bientôt la rentrée pour les nouveaux moyens de calcul - L. Carron 51Les dossiers de Résonances 52

Agenda Ecole-culture 16 Des idées de sorties et de rencontres - Service de la culture

En dates 17 Calendrier non exhaustif des journées thématiques, concours, etc. - Résonances

Evénement 18 Enfan’phare - IDE

Rencontre 19 Valeurs pour vivre: regards croisés sur ce programme - N. Revaz

Projet d’écoles 22 Ecole à Berne: l’aventure sédunoise - M. Theytaz & T. Hugentobler

Ecole et musée 24 Promenade d’école, Célestin ou Adalbert vous tendent la main - E. Berthod

Ecole et musée 25 La taille au Moyen Age - E. Berthod

Après l’école obligatoire 26 Michaël Grange, un apprenti médaillé - N. Revaz

Mémento pédagogique 27 A vos agendas

ICT 28 Visite à Fribourg pour les lauréats du concours Mission II - M.-T. Rey

ICT 29 Concours Junior Web Award: projets valaisans primés - S. Rappaz

ICT 31 News ICT-VS - Commission de coordination ICT-VS

Livres 32 La sélection du mois - Résonances

Etincelles de culture 33 Un concert par et pour les élèves - N. Revaz

Animation scolaire 36 Arctos à la rencontre des classes enfantines et des 1P-2P - C. Grand

Environnement 37 Expo Environnement+Jeunesse 2009 - C. Keim

Images et sons du Valais 38 Les animaux dans l’objectif de la MV– Martigny - A. Michellod

Education musicale 40 Florilège de propositions automnales - J.-M. Delasoie & B. Oberholzer

Education physique 42 «Bouge», c’est la rentrée! - Gérard Schroeter & Nathalie Nanchen

Découverte 44 Journées européennes du patrimoine: 12 et 13 septembre - Service des bâtiments, monuments et archéologie

Chiffre du mois 45 Niveau de formation et insertion sur le marché du travail - SFT

Revue de presse 46 D’un numéro à l’autre - Résonances

CRPE 48 Procédure d’affiliation à la CRPE - P. Vernier

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Dans ce dossier, vous trouverez

un résumé des infos de la rentrée,

avec une mise en perspective de

Jean-François Lovey, chef du

Service de l’enseignement.

Certains points seront développés

en fonction de leur avancement

dans le cadre des pages infos des

éditions suivantes.

Les infos 2009-2010 de l’Ecole valaisanneLes infos 2009-2010 de l’Ecole valaisanne

4 Les infos 2009-2010 du DECS - DECS

4 A. Enseignement primaire, secondaire I,

secondaire II non professionnel

10 B. Formation professionnelle

12 C. Formation tertiaire

14 Rentrée scolaire: l’éclairage de Jean-François Lovey

N. Revaz

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DÉCISIONS IMPORTANTES PRISES RÉCEMMENT

Accord suisse (HarmoS) –Convention scolaire romande -PER

L’Accord HarmoS est entré en vigueur le 1er août 2009.Le canton du Valais disposera de 6 années pour seconformer aux termes de l’Accord. Si une planificationest déjà projetée, les tâches des différents groupes dé-buteront cet automne dans le but d’anticiper les mo-difications importantes, soit:

L’entrée à l’école enfantine – obligatoire – au 31juillet.

L’aménagement de la journée scolaire: les condi-tions cadres seront détaillées afin de faciliter les or-ganisations voulues par les communes intéressées(journée continue - horaire bloc). L’introduction de l’anglais dès la 5e année primairese prépare depuis plusieurs mois par les différentsgroupes mandatés à cet effet. Les décisions de prin-cipe du chef du DECS ont été arrêtées et communi-quées.Enfin, lié plus spécifiquement à la Convention sco-laire romande, le Plan d’études romand (PER) tra-versera sa dernière phase de travaux. A la fin decette année civile 2009, une version sera délivréedans les cantons pour appréhender les phases deformation du personnel enseignant. Selon le nou-veau calendrier, l’introduction du PER sera effectivedès 2011, et ce de manière progressive.

CHANTIERS OUVERTS

Nouveau Cycle d’orientationLe projet de loi sur le nouveau Cycle d’orientation telque proposé par le Conseil d’Etat puis légèrement

4 Résonances - Septembre 2009 )

Les infos 2009-2010 du DECSLes infos 2009-2010 du DECS

Dans la désormais traditionnelle réunion de rentrée, ras-semblant les inspecteurs scolaires, les directions des écolesprimaires et secondaires, les associations pédagogiquesainsi que les cadres et collaborateurs du DECS, le chef duDépartement de l’éducation, de la culture et du sport ad’abord tenu à remercier l’assemblée, en y associant tousles enseignants sur le terrain ainsi que les divers parte-naires de l’école.

Claude Roch a ensuite présenté les objectifs prioritaires duDépartement pour l’année scolaire 2009-2010, à savoir:

maintenir / accroître la qualité de l’enseignementpromouvoir l’apprentissage des langues renforcer l’image positive de la profession à court terme, appuyer / soutenir le personnel ensei-gnant dans ses activités avec les partenairess’assurer d’une mise en place coordonnée de l’har-monisation au niveau suisseintégrer les aspects culturels et sportifs à notre orga-nisation scolaireanticiper, au niveau tertiaire, les conséquences de lanouvelle loi sur les universités.

Cette séance du 13 août fut aussi largement consacrée à lagrippe A(H1N1). Le médecin cantonal Georges Dupuis adonné toute une série d’informations générales à l’inten-tion des établissements scolaires (www.vs.ch/sante etwww.pandemia.ch).

Lors de la réunion de rentrée, Claude Roch a présenté

les objectifs prioritaires du DECS.

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE,SECONDAIRE I, SECONDAIRE II NON PROFESSIONNELA.

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amendé par la première commission thématique etpar le Grand Conseil a été adopté en première lectureau mois de février 2009 par 93 voix contre 3 et 20 abs-tentions.

La deuxième commission thématique du Grand Con -seil termine la préparation des travaux en vue de ladeuxième lecture qui aura lieu lors de la session deseptembre 2009.

Pour rappel, voici les nouveautés proposées dans cetteloi:

un système cantonal unique;l’introduction progressive des branches enseignéesà niveaux avec organisation des cours de languesen groupes d’élèves restreints;le renforcement de l’orientation (stages, bilan etportfolio d’orientation,…);davantage de soutien pédagogique pour les élèvesplus faibles;une amélioration de la répartition et de l’orien-tation des élèves quant aux changements de ni-veaux possibles et aux conditions d’accès au secon-daire II;le temps passé dans la structure de la scolarité obli-gatoire prolongé seulement en cas de nécessité;la clarification des conditions de scolarisation ex-ceptionnelle hors commune.

Cependant, quelques éléments seront encore traitésattentivement lors de cette deuxième lecture avantdécision finale, à savoir en particulier:

l’organisation des cours de langues, en particulieren 1CO;les conditions d’accès au lycée-collège;les conditions de scolarisation hors commune et leséventuelles missions supra-régionales possibles pourquelques établissements.

Statut du personnel enseignant

Au terme des travaux conduits par la Commissionmandatée à cet effet, les lois sur le statut et le traite-ment du personnel enseignant ont été revisitées parles juristes. De plus, un groupe de travail interne auDECS a poursuivi les réflexions et a approfondi les élé-ments fondateurs de la loi sur le traitement. La théma-tique du temps d’enseignement a notamment consti-tué le principal objet de discussion.Avant de proposer ces deux textes à une large consul-tation, les associations et les différents services seronttenus informés des éléments essentiels et novateursproposés par le DECS.Selon le calendrier établi, la consultation se déroulerade la mi-septembre à la fin octobre 2009. Le processushabituel suivra au regard des commentaires et propo-sitions retenus.

Classes relais - gestion des élèves difficilesEn 2008-2009, une classe relais (expérience pilote) a étéouverte dans chaque partie linguistique du canton,pour le Valais romand à Sion et pour le Haut-Valais àViège. Sur décision finale de l’inspecteur scolaire et de-mande de l’autorité scolaire locale, elle est une mesured’aide réservée à des élèves au comportement particu-lièrement difficile pour lesquels toutes les solutions en-treprises au sein des CO, voire des derniers degrés de lascolarité primaire, n’ont pas permis d’améliorer suffi-samment les situations rencontrées. Les élèves ont pu yêtre placés pour une durée de 4 à 8 semaines aveccomme objectif de pouvoir retourner dans leur écoled’origine après un travail de réflexion sur eux et enayant acquis une meilleure maîtrise de leur comporte-ment. Cette organisation comprend également une«unité cantonale» qui peut intervenir rapidement encas de graves problèmes de comportement.

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Cette expérience pilote sera reconduite en 2009-2010et des bilans, semble-t-il plutôt positifs, sont en traind’être tirés de la première année de fonctionnement.Quelques petites remédiations pourront être mises enplace rapidement avant qu’un rapport complet soitadressé au chef du DECS pour décisions pour le futur(début 2010). Des solutions sont notamment à trouverencore pour les élèves des classes primaires probable-ment avec des mesures décentralisées.

Concept cantonal de pédagogie spécialiséeA la suite de l’acceptation par le Parlement de la Loid’adhésion du canton du Valais à l’accord intercanto-nal sur la pédagogie spécialisée, le DECS procède ac-tuellement à l’élaboration du concept cantonal depédagogie spécialisée. Ce cadre devrait permettre lagestion la plus appropriée des mesures d’aide à l’in-tention des enfants présentant des besoins particu-liers. Sont concernés spécifiquement le domaine del’enseignement spécialisé, de l’éducation précoce, dela logopédie et de la psychomotricité. Les partenairesdirects, telles les associations professionnelles, serontassociés en qualité d’experts avant qu’une consulta-tion élargie ne soit lancée.

INFORMATIONS DIVERSES

Nouvelle répartition des arrondissementset des conseillers pédagogiques:Le DECS par le Service de l’enseignement peut comp-ter sur l’apport de nouveaux collaborateurs inspec-teurs scolaires et conseillers pédagogiques de l’ensei-gnement spécialisé qui prennent officiellement leurfonction à la rentrée scolaire 2009-2010.

Pour le Valais romand, il s’agit de:Mme Dominique Delaloye, nouvelle inspectrice dela scolarité obligatoire;Mme Madeleine Nanchen-Seppey, nouvelle conseil-lère pédagogique de l’enseignement spécialisé.

Pour le Haut-Valais, il s’agit de:M. Urs Stoffel, nouvel inspecteur de la scolaritéobligatoire;M. Reinhard Schmid, nouveau conseiller pédago-gique de l’enseignement spécialisé.

A la suite de ces nouvelles nominations, des réaména-gements d’arrondissements et de secteurs ont été dé-cidés.

Appui pédagogique intégréDès la rentrée scolaire 2009-2010, le Service de l’ensei-gnement, par l’Office de l’enseignement spécialisé, in-

troduit une organisation et des conditions cadre re-nouvelées de l’appui pédagogique intégré. Des infor-mations et des présentations sont conduites par lesinspecteurs et conseillers pédagogiques, durant ce dé-but d’année scolaire 2009-2010 à l’intention des ensei-gnants généralistes des établissements du Valais.Cette introduction est effective en 2009-2010 pour leValais romand et en 2010-2011 pour le Haut-Valais.

Plan de scolarité harmoniséEn date du 10 juin 2009, le Conseil d’Etat a arrêté lesprincipes cadre ainsi que les plans de scolarité pourles années scolaires 2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013, modifiant le calendrier qui avait été précédem-ment établi (juin 2008) (voir sous www.vs.ch/ensei -gnement).

Cette nouvelle décision est la réponse aux nombreusesdemandes de modifications, parfois contradictoires,provenant de plusieurs milieux et tenant compte au-tant que faire se peut des différentes propositions oucontingences régionales. Désormais, seules trois va-riantes seront admises (deux pour le Valais germano-phone, une pour le Valais romand) et permettrontd’harmoniser le calendrier scolaire de notre canton.

Dès lors, depuis l’année 2010-2011, pour le Valais romand, le plan de scolarité estunique, pour toutes les écoles (scolarité obligatoireet secondaire II général),pour le Haut-Valais, il faudra en choisir un parmi lesdeux plans possibles et l’adopter pour toutes lesécoles d’un même bassin versant de cycle d’orienta-tion.

Sport-Arts-Formation (SAF)Concernant les structures SAF, l’année scolaire 2009-2010 sera une année de clarification des rôles dechaque partenaire. La Commission SAF a chargé ungroupe de travail de réexaminer le concept, les lignesdirectrices et les critères spécifiques. Les nouvellesconditions cadre devront permettre de régler la fortecroissance des demandes d’admission. Une premièreclarification est prévue pour Noël 2009.

QepsLe programme Qualité de l’éducation physique et dusport débutera en qualité de projet-pilote, planifié surdeux ans, dans les écoles de la scolarité obligatoire deVouvry, Sierre, Viège ainsi qu’à l’Oberwalliser Mittel-schule St.Ursule de Brigue dès la nouvelle année sco-laire. Qeps, développé par l’Office fédéral du sport etreconnu par la CDIP, est un instrument de travail dansle cadre d’un système promotionnel d’évaluation de laqualité.

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Journée «Osez tous les métiers» (modifications de la Journée des Filles)En date du 3 juin 2009, le Conseil d’Etat a décidé desmodifications quant à la Journée des Filles en Valaisdès cet automne.

Cette journée dévolue à la réflexion sur les stéréo-types liés aux choix professionnels s’appellera «Oseztous les métiers» / «Offene Berufswahl für alle». Elleaura toujours lieu le 2e jeudi du mois de novembre,soit le 12 novembre 2009 mais elle concernera désor-mais les élèves de 6P (filles et garçons) qui pourrontsuivre un adulte, qui exerce un métier atypique, surson lieu de travail et les élèves de 2CO qui traiterontdes métiers atypiques dans une ou des leçons hebdo-madaires d’éducation des choix au début novembre.

Etincellesde culture: les activitésculturellesà l’école

Lancé à la ren-trée scolaire2008-2009, le programme de soutien du Service de laculture aux activités culturelles à l’école «Etincelles deculture» donne d’ores et déjà des résultats positifs et ilest confirmé pour la nouvelle année scolaire. Il s’agitd’encourager des projets de classes ou d’écoles qui fa-vorisent la rencontre avec les créateurs et la créationartistique ainsi que le patrimoine culturel valaisan.Pour l’année en cours, les demandes sont à transmet-tre pour le 30 septembre ou le 26 février, par les direc-tions d’école (www.vs.ch/ecole-culture > Etincelles deculture).

Lycées-collègesEntrée en force d’un nouveau règlement cantonalconcernant les études gymnasiales et les examens dematurité afin de répondre à la révision partielle del’Ordonnance fédérale sur la reconnaissance des certi-ficats de maturité gymnasiale (27 juin 2007).

Ce règlement entre en vigueur avec un effet rétroactifà la rentrée 2008-2009 pour les élèves entrés en 1re et2e année des collèges francophones et aux élèves en-trés en 1re année dans le collège germanophone.

Nouveauté de ce règlement: renforcement de l’ensei-gnement des mathématiques et des sciences expéri-mentales pour répondre aux exigences de l’ordon-nance fédérale. Le travail de maturité change de sta-tut aussi puisqu’il sera évalué par une note entrant

dans le calcul de la maturité. L’informatique fait aussipartie des options complémentaires et la philosophieest réintroduite en tant que branche cantonale.

Ce projet de règlement vient d’être déposé au CE pourdécision. Celle-ci devrait être prise ces toutes pro-chaines semaines.

Ecoles de culture générale (ECG)Une première volée de diplômés de la 3e ECG commen-cera son cursus d’une année en vue d’obtenir la matu-rité spécialisée social. Cette formation consiste princi-palement en un stage de 40 semaines, dont 20 en tantque stage probatoire, et d’un travail de maturité. Lestage et le travail de maturité seront suivis par un ré-pondant de l’ECG, en collaboration avec les responsa-bles du lieu de stage et d’un expert de la HES-SO social.

Au terme de cette année de stage, l’étudiant obtien-dra une maturité spécialisée social lui permettantd’entrer directement en 1re année bachelor de la HES-SO social en évitant la procédure d’admission habi-tuelle (autobiographie et entretien de motivation).

Cette filière permettra d’assurer la meilleure fluiditépossible entre les études du secondaire II et du ter-tiaire dans ce domaine.

Ecoles de commerce (EC)2009-2010 verra sans doute l’ouverture du chantier dela nouvelle Ecole de commerce devant répondre auxnouvelles exigences de l’OFFT en la matière. Une annéeau minimum sera sans doute nécessaire pour rédigerles nouveaux programmes, plus axés sur la pratiqueprofessionnelle, les nouveaux horaires et règlements.

Le début de cette nouvelle formation devrait débuteren 2010-2011 et les étudiants recevront à l’issue deleurs études un CFC et une maturité professionnellecommerciale.

Formation langagière L2 et L3 des enseignantsL’adhésion au concordat HarmoS oblige le canton duValais à introduire deux langues étrangères à l’écoleprimaire au plus tard dans les 6 ans. Le Bas-Valaisrépondra à cette obligation en collaboration avecla CDIP, et le Haut-Valais dans le cadre du projet inter-cantonal Passepartout. La décision du Départementdu 5 mai 2009 pose les principes de base: maintiendu généraliste, formation continue obligatoire pourle personnel enseignant dans au moins une langueétrangère sous réserve d’exceptions, niveau mini-mal B2 pour les deux langues étrangères. Dans la par-tie alémanique du canton, la formation continue en

( Résonances - Septembre 2009 7

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dants seront soumis à un test pratique dans les can-tons de Soleure, de Berne et du Valais durant l’annéescolaire 2009-2010. Douze classes de 3e primaire duHaut-Valais vont participer à cette expérimentation.

Bourse de l’emploi des remplaçantsAprès une expérience pilote menée sur la fin de l’an-née scolaire 2008-2009, le Service de l’enseignementmet à disposition des remplaçants et des autorités sco-laires une plate-forme informatique.

L’objectif est de favoriser l’emploi des remplaçants etde faciliter aux autorités scolaires leur recherche etleur engagement.

Introduction d’un nouveau moyen d’enseignement de l’allemand pour lesécoles germanophonesLe nouveau moyen d’enseignement de l’allemand DIESPRACHSTARKEN sera introduit globalement parétapes à partir du début de l’année scolaire 2009-2010,et ce de la manière suivante:

année scolaire 2009-2010 2e, 4e et 5e primaireannée scolaire 2010-2011 3e et 6e primaireannée scolaire 2012-2013 1COannée scolaire 2013/2014 2COannée scolaire 2014/2015 3CO

Ce moyen d’enseignement, qui remplace le «Schwei-zer Sprachbuch» de H. & E. Glinz utilisé depuis 30 ans,contient un concept général de la 2e à la 9e annéed’école, avec une orientation explicite sur les objectifsd’apprentissage et le soutien, un matériel d’exercices

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compétence langagière débutera en septembre 2009,alors que dans le Bas-Valais, le démarrage est prévu audébut de l’année 2010.

Formation méthodologique/didactique en L2 et L3L’enseignement d’une langue étrangère ne doit pasêtre optimalisé uniquement par l’anticipation, maiségalement par l’introduction de la didactique du pluri-linguisme. Le plurilinguisme sera encouragé par laconstruction de la conscience langagière, de stratégiesd’apprentissage des langues et de techniques de tra-vail, ainsi que par des comparaisons et des réflexionslinguistiques. Trois enseignant-e-s du Haut-Valais sui-vent une formation continue CAS proposée par Passe-partout afin de se familiariser avec cette nouvelle di-dactique. Ces personnes assureront la formation com-plémentaire méthodologique/didactique du personnelenseignant dans les années à venir, au titre de forma-teurs. Il est prévu que six enseignant-e-s du Bas-Valaissuivent une formation similaire durant la prochaineannée scolaire.

Classes pilotes dans le Haut-Valais pour lemoyen de français «mille feuilles»A partir de l’année scolaire 2011-2012, les six cantonsPassepartout introduiront de nouveaux moyens didac-tiques communs pour le français; ils seront tenus auplurilinguisme, à la pratique d’apprentissage réflexiveet à l’approche interculturelle. Les éditions «Schulver-lag Bern» ont été mandatées pour développer le nou-veau moyen d’enseignement «mille feuilles». Les ma-tériels d’enseignement et d’apprentissage correspon-

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très riche, des thèmes linguistiques passionnants quiéveillent le plaisir de la langue. La lecture, l’écriture, laparole et l’écoute sont sollicitées équitablement.

Enseignement en horaires blocsL’enseignement en horaires blocs a été introduit pourla première fois il y a deux ans dans deux communeshaut-valaisannes. Entre-temps, 11 communes germa-nophones ont opté pour cette forme d’organisationrecommandée dans le concordat HarmoS et mieuxadaptée à la vie de famille, à savoir Ausserberg, Brig-Glis, Embd, Guttet-Feschel, Loèche-les-Bains, Naters,Saas-Grund, Stalden, Staldenried, St-Nicolas et Viège.

Adhésion à l’Accord scolaire régional de la Suisse du Nord-Ouest (RSA 2009)Le Conseil d’Etat a décidé en séance du 18 février 2009l’adhésion du canton du Valais à la Convention scolairerégionale de la Suisse du Nord-Ouest (RSA 2009). Cetteconvention, qui entre en vigueur le 1er août 2009, règlel’accueil réciproque d’élèves du secondaire I et II et leversement de contributions. A part le canton du Valais,les cantons d’Argovie, Bâle-Campagne, Bâle-Ville, Berne,Fribourg, Lucerne et Soleure y ont également adhéré.

Consultation sur les bases du Plan d’études 21Les bases du Plan d’études 21 ont été mises en consulta-tion du 28 janvier au 31 mai 2009. Au total, 17 organi-sations ont déposé une prise de position, dont l’associa-tion «Schule und Elternhaus», l’Evêché, les associationsd’enseignants, le collège germanophone, les directionsd’écoles haut-valaisannes, une commune et un partipolitique, ainsi que plusieurs commissions spécialisées.Les retours se sont avérés majoritairement positifs. Entant que canton bilingue, nous souhaitons avant tout lemeilleur ajustement possible avec le Plan d’études ro-mand (PER). Il ne s’agit pas uniquement de favoriserl’harmonisation souhaitée entre les cantons et les ré-gions linguistiques, mais également de promouvoirl’unité cantonale si importante à nos yeux.

Règles d’utilisation d’internet dans lesclasses valaisannesComment protégez-vous vos élèves des risques liés àl’utilisation d’Internet à l’école? Par un règlementd’école? Des discussions? Des contrôles? Des logicielsde protection? Existe-t-il des consignes d’utilisation,connues des élèves, dans votre salle informatique? Lesélèves ont-ils le droit de travailler seuls à l’ordinateur –sans la surveillance d’un-e enseignant-e? Que faites-vous ou que font les responsables de votre école encas de «délit»? Beaucoup de questions qui peuventtrouver réponse si toutes les personnes actives au seinde l’école (direction, responsables informatiques etpersonnes ressources, enseignant-e-s, élèves, et pour-quoi pas les parents) partagent leurs préoccupationset cherchent ensemble des solutions.

Après avoir initié les principes qui permettront aux en-seignants d’acquérir les connaissances et les savoir-faire nécessaires à l’intégration des ICT dans leur en-

seignement, le Dé-partement, dansle cadre du projetICTVS, sensibiliserales établissementsscolaires sur la réa-lité de cette pro-blématique d’utili-sation d’Internet.

Au niveau de lascolarité obliga-toire, le document«Ch@rte Internet –Boîte à outils» seradisponible dès cetautomne dans lecatalogue des ou-vrages scolaires.

Pour les écoles du secondaire II et du tertiaire, unecharte-type et des directives seront mises en vigueurpar le Département à destination des établissements.

( Résonances - Septembre 2009 9

Situation Variations de postesVariations d'élèves Elèves

au 30.04.2009(selon effectifs prévisibles) 2009/10

VS romand Haut VS Total VS romand Haut VS Total(prévisibles)

Enfantine + 5.9 - 1.8 + 4.0 + 165 - 32 + 133 5'719

Primaire - 6.1 - 12.4 - 18.5 - 156 - 196 - 352 19'233

CO + 6.3 + 4.4 + 10.6 + 7 + 6 + 13 10'154

Sec. 2 non prof. + 10.0 + 2.0 + 12.0 + 426 + 47 + 473 7'202

Total + 16.0 - 7.8 + 8.2 + 442 - 175 + 267 42'308

NB: y compris les heures d'enseignement spécialisé et celles relatives aux mesures d'accompagnement

Effectifs scolaires et postes d’enseignement

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

BASES LÉGALES

Loi d’application de la loi fédérale sur laformation professionnelle du 13 juin 2008(LALFPr)Cette loi, approuvée à l’unanimité par le Grand Conseilen juin 2008, est entrée en vigueur au 1er septembre2008.

Projet d’Ordonnance concernant la loid’application de la loi fédérale surla formation professionnelle (OLALFPr)La version définitive sera soumise au Conseil d’Etat audébut septembre 2009. Quelques points significatifs:

le SFOP peut délivrer des autorisations de formerprovisoires à durée limitée à des entreprises ne rem-plissant pas toutes les conditions pour former ausens de la loi, mais donnant des garanties de pouvoirse mettre en conformité dans un délai raisonnable;règles de promotion annuelle: l’apprenti est promulorsque la moyenne générale annuelle est égale ousupérieure à 4 et les conditions de réussite exigéeslors des examens de fin d’apprentissage sont remplies;encadrement individuel: si la réussite de la forma-tion d’un apprenti est compromise, l’autorité can-tonale décide, après avoir entendu l’apprenti ouson représentant légal et les prestataires de la for-mation, de lui fournir ou non un encadrement indi-viduel spécialisé;accents sur les mesures préparatoires permettantde combler un déficit de formation;formations cantonales: d’entente avec les associa-tions professionnelles cantonales concernées, le can-ton peut mettre sur pied des formations cantonalesou délivrer des titres cantonaux, notamment: dansles domaines où il n’existe aucune formation fédé-rale, dans les domaines qui n’offrent pas toutes lesformations initiales prévues par la loi fédérale, pourles jeunes qui n’ont pas toutes les compétences pouracquérir un titre fédéral de formation initiale.

Projet de règlement sur l’orientation scolaire et professionnelleIl a déjà fait l’objet de discussions auprès des diverspartenaires de l’orientation, notamment:

le Service de l’enseignement en lien avec la loi sur leCycle d’orientation,le Service de l’industrie, du commerce et du travail enrelation avec l’orientation des adultes, plus particu-lièrement pour les personnes en recherche d’emploi.

Ce projet définit et clarifie les rôles de l’orientationscolaire et professionnelle:

orientation des jeunes et orientation des adultes,types de prestations y relatives,prestations gratuites ou payantes.

Il est prévu de faire entrer en vigueur ce règlement enmême temps que la nouvelle loi sur le C.O.

Statut du personnel enseignantLe Service de la formation professionnelle participeaux travaux de la Commission mandatée par le DECS.

Les bases légales (principalement l’ordonnance de1991) régissant les maîtres professionnels devront êtreadaptées en regard des travaux de la CommissionDECS et tenir compte des exigences de formation de-mandées par la LALFPr: titre professionnel + titre pé-dagogique + expérience en entreprise.

PLAN DE SCOLARITÉ HARMONISÉ

Un projet concernant un plan de scolarité harmo-nisé pour l’ensemble des écoles professionnelles ducanton a été établi pour 2010-2011, 2011-2012 et2012-2013.

Cela doit permettre:une meilleure coordination entre les lieux d’ensei-gnement: des apprentis germanophones suivent lescours interentreprises dans les ateliers-écoles deSion;de communiquer aux entreprises formatrices unseul plan de scolarité quelle que soit l’école profes-sionnelle concernée.

Dans l’élaboration de ce dossier, l’on a tenu compte del’avis des associations professionnelles, nos principauxpartenaires, par l’intermédiaire des entreprises forma-trices.

De plus, l’objectif est, tout en se calquant sur les plansde scolarité de l’enseignement obligatoire, de fairecoïncider au maximum les vacances des apprentis (5semaines par année) avec les vacances scolaires.

SALON DES MÉTIERS «YOUR CHALLENGE» - Martigny 2-7 mars 2010

Cet événement, déjà organisé en 2008 et ayant connuun très large succès, s’adresse à tous les jeunes sou-cieux de leur avenir. «Your challenge» est là pour leurfaire découvrir les métiers représentés en Valais, pours’informer sur la manière d’y accéder, sur les apprentis-sages, les études secondaires et supérieures.

10 Résonances - Septembre 2009 )

FORMATION PROFESSIONNELLEB.

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Les modalités pra-tiques sont sensi-blement sembla-bles à celles de2008 et l’ensembledes élèves de 1re et2e du cycle d’orien-tation devront yparticiper.

Divers renseigne-ments se trouventsur le site: www.salondesmetiers.ch.

BÂTIMENT – CONSTRUCTIONS – ATELIERS-ÉCOLES

L’agrandissement et la construction de nouveaux lo-caux pour le site de Viège de l’école professionnelledu Haut-Valais sont en cours. De nouvelles salles declasses seront opérationnelles à la rentrée scolaire2009-2010.

Concernant la construction des infrastructures spor-tives, la situation est la suivante:

Martigny: pose de la 1re pierre le lundi 17 août2009,Viège et Brigue: dossiers à présenter au GrandConseil en novembre 2009,Sion: dossier à présenter au Grand Conseil au prin-temps 2010.

Toutes les salles doivent être terminées à fin 2012 etles décomptes concernant les subventions fédérales yrelatives doivent être acceptés par la Confédération àfin 2013 au plus tard.

Par décision du 29 avril 2009, le Conseil d’Etat a auto-risé le DECS d’entreprendre les travaux nécessaires auxtransformations des surfaces du rez-de-chaussée dubâtiment sis au ch. St-Hubert 2, Sion, en ateliers-écolespour les professions de la mécanique. Ces nouvellessurfaces seront opérationnelles dès 2010.

CASE MANAGEMENT «Formation professionnelle»

Le Case management vise à détecter puis à coacher lesjeunes à risques quittant l’école obligatoire sans pro-jet pour le futur, interrompant leur formation ouayant des difficultés, au terme de leur formation, à en-trer sur le premier marché du travail. L’objectif estd’augmenter le nombre de jeunes qui obtiennent undiplôme au secondaire II et qui réussissent à s’intégrerdans la vie active.

Un concept en 5 étapes (détection, analyse de la situa-tion, préparation à une formation, prise d’une forma-tion, suivi de la formation) a été élaboré et sera pré-senté au Conseil d’Etat ces prochains jours.

Ce projet bénéficie du soutien de l’Office fédéral de laformation professionnelle et de la technologie (OFFT).

MATURITÉ PROFESSIONNELLE

Le Conseil fédéral a adopté le 24 juin 2009, l’Ordon-nance sur la maturité professionnelle (OMPr) totale-ment révisée. Elle entrera en vigueur le 1er août 2009.L’élaboration du Plan d’études cadre (PEC) national vacommencer. Les plans d’études des établissements descantons, des régions et des institutions reposeront surcette base. Les premières filières selon le nouveau PECdébuteront en été 2014.

Les personnes préparant une maturité professionnellebénéficieront d’offres plus souples et plus perméables.Les orientations actuelles de la maturité professionnelleseront abandonnées au profit d’axes de formation défi-nis, comme c’était le cas jusqu’à présent, par rapport àla profession apprise et aux cursus d’études des HES. Pa-rallèlement, le travail interdisciplinaire sera renforcé.

Pour distinguer la maturité professionnelle de la ma-turité gymnasiale, l’accent est mis sur l’orientationvers l’aptitude professionnelle et sur le lien avec l’apti-tude à entreprendre des études de niveau HES.

Le domaine fondamental englobe, comme aupara-vant, quatre branches: première et deuxième languenationale, troisième langue et mathématiques.

Combinées de façon adéquate, sept branches (financeset comptabilité; arts appliqués, art, culture; informa-tion et communication; mathématiques; sciences natu-relles; sciences sociales; économie et droit) font le lienavec la profession apprise et préparent aux domainesd’études des HES.

PLAN D’ÉTUDE CADRE POUR L’ENSEIGNEMENTDE LA CULTURE GÉNÉRALE

Deux groupes de travail, un par région linguistique,travaillent sur le PEC CFC avec comme buts l’écritured’un plan d’étude école (PEE) commun, la création desdocuments (papier et informatique) pour les apprentiset l’utilisation d’une documentation de référencesidentique dans tous les établissements scolaires.

Des classes pilotes expérimentent déjà le nouveau PEE.L’application à l’ensemble des classes est prévue à larentrée scolaire 2012-2013.

( Résonances - Septembre 2009 11

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

FORMATIONS PROFESSIONNELLES INITIALES EN 2 ANS (AFP)

Ces formations, s’adressant à des jeunes qui ont desdifficultés scolaires avérées, n’ont que très rarementles effectifs permettant l’ouverture de classe dans lesécoles professionnelles valaisannes. De ce fait, cesjeunes devraient se rendre hors du canton avec les in-convénients que cela comporte.

Deux groupes de travail ont été créés dans les buts sui-vants:

maintien, si possible, des formations AFP en Valais,regroupement des apprentis AFP pour l’enseigne-ment de la culture générale,assurance d’une «égalité de traitement» des ap-prentis AFP quel que soit le lieu d’enseignementprofessionnel,maintien d’un niveau d’exigence uniforme dansl’ensemble du canton permettant aux jeunes con -cernés d’obtenir l’AFP.

ADMINISTRATION

Ecoles professionnellesMonsieur Yves Constantin a été nommé responsablede l’Ecole professionnelle, service communautaire, enremplacement de Mme Anita Burrin qui a fait valoirses droits à la retraite dès le 1er septembre 2009.

Cette nomination sera l’occasion de mener une ré-flexion sur l’organisation et le fonctionnement desécoles professionnelles valaisannes en tenant comptedes points suivants:

effectifs par école/par section: de 3000 apprentis à500 apprentis,professions concernées par écoles: des professionsapparentées dans des établissements différents,de tous les domaines concernés par la LALFPr: tenircompte des formations qui ne sont pas gérées parle Service de la formation professionnelle.

Service de la formation professionnelleMonsieur Jodok Kummer est entré en fonction le 1er

janvier 2009 comme adjoint au chef de service aveccomme tâches principales la qualité de la formationdispensée par les entreprises formatrices et la surveil-lance y relative.

STATISTIQUES DE LA RENTRÉE SCOLAIRE 2009-2010

A ce jour, nous avons 8202 contrats d’apprentissage. Cechiffre devrait continuer à augmenter, tenant compteque toutes les demandes d’autorisation de former n’ontpas encore été soumises au Service; la date limite pourla conclusion d’un contrat d’apprentissage étant fixée àfin septembre 2009. Le nombre total d’apprentis del’année scolaire 2008-2009, à savoir 8333, devrait ainsiêtre atteint, confirmant les projections et estimationseffectuées par le SFOP en collaboration avec le SICT re-latives à la stabilité du nombre de places d’apprentis-sage dans notre canton malgré la crise économique.

Concernant les postes d’enseignant, nous tablons surune légère augmentation de leur nombre. Nous rap-pelons qu’il est fonction des effectifs par classe et parprofession.

GOUVERNANCE ET CONCORDAT HES-SO

L’avant-projet de Convention intercantonale sur laHaute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO)propose une nouvelle organisation compatible avec lescontours à venir du paysage suisse des hautes écoles,notamment en ce qui concerne le futur environnementnormatif.

La nouvelle Convention HES-SO visera les objectifs sui-vants:

l’intégration des domaines d’études de la santé, dusocial et des arts;gouvernance politique au niveau supra-cantonalpar le Comité gouvernemental et décisions prisesd’un commun accord;renforcement de l’autonomie de la HES-SO et deses hautes écoles;conduite par mandats de prestations pluriannuelset contrôle parlementaire;contrôle de gestion unifié et renforcé;statut du personnel harmonisé mais employeurs can-tonaux / régionaux; il faut ici préciser que la notionde statut unique recouvre une description de chacunedes fonctions avec les prérequis y relatifs, c’est-à-direque les exigences doivent être les mêmes partout lorsde l’engagement d’un professeur HES par exemple; ilne s’agit donc pas de créer un statut unique avec unmême salaire pour chacune des catégories;renforcement de la conduite académique de la HES-SO, notamment par des responsables de domaines.

12 Résonances - Septembre 2009 )

FORMATION TERTIAIRE

Prochain dossier RésonancesCitoyenneté et droits de l’enfant

C.

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Il est à noter que les tâches suivantes ont déjà été réa-lisées:

réorganisation du domaine musique autour dedeux hautes écoles (Genève et Lausanne) reconnuespar la Confédération;intégration opérationnelle des nouveaux domainesmusique et arts;arrimage des nouveaux domaines musique et arts dela scène par décision de chacun des gouvernements.

NOUVEAU STATUT DE LA HES-SO VALAIS

En adéquation avec la Romandie, la HES-SO Valais sedirige progressivement vers une gouvernance par do-maines comprenant une organisation et une structureclairement définies ainsi qu’un doyen répondant vis-à-vis de la HES-SO.

Il s’agira de modifier les lois avant de conférer à laHES-SO davantage d’autonomie, en particulier à sespôles de compétences (instituts d’enseignement et derecherche).

La conduite se fera par mandats de prestations; ceux-ci seront proposés par les cantons à la HES-SO qui aurala mission de les faire respecter auprès des écoles.

NOUVELLES FORMATIONS DANS LES HES ET INSTITUTS UNIVERSITAIRES

IUKBLe Master (Maîtrise universitaire) interdisciplinaire enétudes du Tourisme (MIT), en collaboration avec l’Uni-versité de Lausanne et les autres universités romandes,débute en septembre 2009.

HEP-VS 1. Programme Intercantonal Romand en Activités

Créatrices et Economie Familiale (PIRACEF):première formation AC et EF au niveau de laRomandie

En conformité avec la volonté stratégique de la CIIPqui demande aux HEP de mettre en place toutes lessynergies permettant d’offrir des formations coordon-nées de haute qualité dans des domaines où une colla-boration romande fait sens, les 4 HEP de BEJUNE, FR,VD et VS ont mis en place le premier Programme Inter-cantonal Romand en Activités Créatrices et EconomieFamiliale (PIRACEF) pour une formation DAS dans ledomaine des activités créatrices (AC) et de l’économiefamiliale (EF). Une cinquantaine de personnes, dont 9Valaisans, ont donc commencé à fin juin 2009 cetteformation en emploi. Au terme de leur formation, lesenseignants de cette première cohorte valaisanne for-

més PIRACEF, dont la moitié dispose déjà d’un bache-lor HEP, pourront donc intervenir tant au niveau pri-maire que secondaire 1.

2. Offensive pour la formation de Maîtres forma-teurs

La formation pédagogique en emploi offerte par laHEP-VS pour les enseignants du secondaire 1 et 2 con -naît un grand succès. Cette formation s’enracine tota-lement dans le terrain scolaire et ne peut se concevoirqu’avec l’appui et l’engagement de maîtres formateurs(MF) au bénéfice d’une formation. Il est important queles écoles du secondaire 1 et 2 comprennent qu’au-delàde leur mission première de former la jeunesse valai-sanne, elles sont dorénavant nanties d’une deuxièmemission, à savoir celle de participer encore plus intensé-ment à la formation des prochaines générations d’en-seignants. Ce privilège présuppose que dans toutes lesécoles, les enseignants s’engagent dans cette formationet cette action de Maître-formateur. Cette action esttout bénéfice pour la qualité générale de l’école valai-sanne et le Département, de même que le chef du DECS,en a fait une priorité pour que chaque école abrite suf-fisamment de MF ou de PF (praticien-formateur). Pourles PF de l’enseignement primaire, cette formation peutaboutir sur un CAS (certificate of advanced studies).

3. Deuxième volée d’enseignement spécialiséA fin juin 2009, la deuxième volée d’enseignementspécialisé avec une cinquantaine d’étudiants sur l’en-semble du canton a été lancée. Cette formation de120 crédits ECTS conduit, pour les personnes disposantd’un bachelor, à un Master of Arts en enseignementspécialisé décerné sur la base d’une collaboration en-tre la HEP-VD, la FernUni et la HEP-Vs.

ACCORD INTERCANTONAL SUR L’HARMONISATION DES RÉGIMES DE BOURSES D’ÉTUDES

Le 2 juillet dernier, la CDIP a approuvé un concordat surles bourses d’études. Elle définit ainsi, pour la premièrefois, un ensemble de normes valables dans ce domainepour toute la Suisse et une harmonisation des élémentsessentiels des 26 législations cantonales en la matière.

Lors de la consultation menée de fin novembre 2007 àfin mai 2008, le projet d’accord intercantonal sur l’har-monisation des régimes de bourses d’études avait étébien accueilli par la plupart des cantons. 23 gouverne-ments cantonaux avaient en effet salué la créationd’un tel concordat et approuvé sur le fond le texte quileur avait été soumis. Les cantons doivent maintenantse prononcer.

Le canton du Valais profitera de cette harmonisationpour revoir sa législation cantonale en la matière.

( Résonances - Septembre 2009 13

Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Jean-François Lovey, chef du Servicede l’enseignement, en répondant ànos questions, livre un éclairage com-plémentaire aux informations rela-tives à la rentrée scolaire 2009-2010présentées en pp. 4-13 de ce numéro.Son commentaire permet de mieuxpercevoir le calendrier de la mise enplace des innovations qui vont concer-ner l’Ecole valaisanne ces prochainesannées.

Monsieur Lovey, quel est l’étatd’avancement du nouveau CO va-laisan?La nouvelle loi sur le cycle d’orienta-tion devrait être bientôt mise sous toit,puisque cet objet figure à l’agenda dela séance parlementaire de septembre. Si le plenum ac-cepte le projet dans sa dernière mouture modifiée,nous pourrions avoir une nouvelle loi d’ici la fin 2009,terme du délai référendaire. L’année 2010 permettraitalors de finaliser les règlements et ordonnances de cenouveau CO qui «ouvrirait ses portes» en 2011 pour lesélèves de 1re année.

Qu’en est-il de l’autre dossier cantonal priori-taire portant sur le statut du personnel?Les deux projets de lois sur le statut et sur le traite-ment du personnel enseignant, englobant une défini-tion de l’autorité de nomination des enseignants, lerenforcement du pouvoir et de la visibilité des direc-tions d’école, une clarification des Droits et Devoirs,de nouveaux modes de calcul du temps de travail…,devraient faire l’objet d’une consultation large cet au-tomne avant d’être présentés au Parlement.

Il y a également les décisions prises récemmentsur le plan national et romand. Quelles en sontles incidences au niveau valaisan?Avec l’entrée en vigueur d’HarmoS au 1er août, lescantons signataires ont six ans pour la mise en œuvredu concordat. Pour s’y conformer, le Valais aura à ef-fectuer un certain nombre d’adaptations dont l’ordrede priorité devrait être arrêté cet automne. La loi surl’instruction publique devra être modifiée pour pren-dre en compte l’école enfantine obligatoire dès 4 ansau 31 juillet, ce qui impliquera un temps d’adaptation

pour la partie germanophone du can-ton. Par ailleurs, une réflexion sur lesconditions cadre pour l’aménagementde la journée scolaire (horaires blocs,horaire continu) doit être conduite. Ils’agira enfin d’assurer dès maintenantla formation des enseignants pour l’in-troduction de l’anglais au primaire enprincipe en 2013.Dans le prolongement d’HarmoS, eten lien avec la Convention scolaire ro-mande, le Valais francophone aura enoutre à gérer l’introduction progres-sive du PER. A ce jour, il semblerait quel’on puisse faire coïncider le lancementdu Plan d’études romand et du nou-veau CO en 2011. La rentrée 2011pourrait donc être une date symboli-

quement forte pour le cycle d’orientation valaisan,puisqu’il y aurait dans le même temps, une nouvelleloi, une nouvelle structure, un nouveau plan d’étudesainsi qu’une nouvelle grille horaire.

En plus de l’harmonisation nationale et ro-mande, peut-on parler d’une harmonisation ren-forcée entre les deux régions linguistiques ducanton?Oui, c’est une préoccupation constante nettement af-fichée depuis une dizaine d’années. L’école valaisannea sensiblement renforcé la coordination verticale, del’école enfantine jusqu’à la fin du CO, notammentavec la désignation d’inspecteurs pour l’ensemble dela scolarité obligatoire et il s’agit maintenant d’amé-liorer la coordination entre la fin de la scolarité et lesformations subséquentes et la coordination entre lesdeux parties linguistiques, ce sur quoi nous travaillonsactivement. Nous visons une harmonisation souple etnon une uniformisation, en ne perdant pas de vue quel’objectif est de faciliter les échanges d’élèves entre lesdeux régions linguistiques du canton. L’approched’une problématique ainsi que la recherche de solu-tions doivent être homogènes à l’intérieur du cantonet être le fruit d’un travail d’équipe. De façon à tenircompte des différences culturelles, des nuances dansles réponses peuvent parfois être admises, par exem-ple au niveau des plans de scolarité ou dans l’établisse-ment de la grille horaire future. Les grands projets,qu’il s’agisse du nouveau CO ou du futur statut du

14 Résonances - Septembre 2009 )

Rentrée scolaire: l’éclairagede Jean-François Lovey

Rentrée scolaire: l’éclairagede Jean-François Lovey(

Pour Jean-François Lovey, le partenariat institution-nalisé est essentiel.

Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

personnel enseignant, sont par contre traités dans uneoptique cantonale homogène, sans distinction possi-ble.

Le flot de nouveautés qui devront être intégréespar les enseignants est impressionnant. Les con -séquences de ces divers changements natio-naux, romands et cantonaux seront importantessur les moyens d’enseignement, sur la forma-tion des enseignants…Et également sur l’organisation territoriale des classes,sur les conditions matérielles et salariales des ensei-gnants, etc. Il est évident que l’on est en route pourune série de changements qui, s’ils sont acceptés dansles formes présentées actuellement, auront des retom-bées successives au cours des vingt prochaines années.Dans ce contexte, l’un des grands défis sera de trouvercomment faire pour que le métier d’enseignant soitattrayant et que les enseignants aient envie de resterdans la profession, par conviction et non par défaut.Pour l’école enfantine et primaire, nous n’avons pastrop de soucis, en particulier pour le Valais romand,toutefois pour certaines disciplines au secondaire 1, lasituation est plus délicate, comme c’est du reste le caspour l’ensemble de la Suisse. A travers le statut des en-seignants, nous devons aussi chercher comment reva-loriser la profession.

Autre interrogation, les enseignants auront-ilsl’énergie suffisante pour intégrer ces diverschangements, eux qui disent avoir de plus enplus de difficultés à gérer au quotidien certainsélèves difficiles?L’école est appelée à changer, en raison des décisionspolitiques prises par les autorités compétentes pour cequi concerne les processus HarmoS, la Convention sco-laire ou le nouveau CO, mais à cette volonté s’ajouteen effet une réalité sur la composante des classes dontil faut tenir compte. Le comportement de certainsélèves rend la conduite de la classe indéniablementplus difficile aujourd’hui qu’hier. Ce constat nouscontraint à un défi supplémentaire, à savoir ne pas né-

gliger les difficultés de la gestion quotidienne de laclasse, tout en planifiant certaines innovations indis-pensables. Les enseignants et les inspecteurs ont raisond’attirer notre attention sur le nombre croissant d’en-fants et de jeunes qui n’ont pas appris, pour de multi-ples motifs, les règles permettant leur insertion dans legroupe-classe. Dès les petits degrés de la scolarité, ilpeut y avoir des élèves perturbateurs pour lesquels desaménagements sont à trouver afin de rendre possiblela mission d’instruction et d’éducation de l’école.

Où situez-vous les insuffisances actuelles lesplus manifestes?Des lacunes existent dans la chaîne de la prise encharge et en ce qui concerne les délais d’attente, carl’enseignant a besoin d’une aide rapide pour gérer ladifficulté rencontrée. Y a-t-il une insuffisance de res-sources? C’est une question pour laquelle je n’ai pas deréponse mais qui doit être posée. Y a-t-il un palier in-termédiaire entre le maintien dans la classe avec desintervenants spécialisés et le placement en institution?Nous le pensons et c’est pourquoi nous avons ouvertles classes relais, permettant de sortir l’élève perturba-teur pendant quelques semaines avec l’espoir de pou-voir le réintégrer ensuite dans sa classe d’origine.Même si le bilan de la première année de phase piloteest globalement positif, il nous faut poursuivre cetteexpérimentation en apportant certains correctifs. Cefaisant, il s’agit encore de trouver les mesures adaptéespour les plus jeunes, car il n’est pas imaginable de dé-placer un élève de primaire à Sion alors qu’il habitedans le Bas-Valais. Ce sont des phénomènes nouveauxpour lesquels nous devons chercher des réponses ap-propriées, en partenariat avec les parents et les asso-ciations d’enseignants. C’est complexe, mais nous de-vons trouver ensemble des solutions satisfaisantes,pour que les conditions d’enseignement et d’appren-tissage ne soient pas péjorées pour la très nette majo-rité qui ne pose ou ne rencontre que peu de difficultés.

Ce partenariat n’est-il pas précisément la richessede l’Ecole valaisanne?Notre capacité à maintenir un échange régulier etconstructif, aussi bien avec les associations pédago-giques, les syndicats, les directions d’école qu’avec lesassociations de parents fait, semble-t-il, des envieuxdans d’autres cantons. A mes yeux, ce partenariat ins-titutionnalisé est essentiel. Même si nous ne sommespas toujours d’accord, nous cheminons de concert etdans un grand souci de transparence. Parents, ensei-gnants et autorités du canton sont présents dans tousles travaux d’édification de la nouvelle loi sur le CO ousur le statut et pas seulement en tant que lecteurs desprojets. Ce partenariat construit à la fin des années 90est absolument à préserver pour maintenir une Ecolevalaisanne harmonieuse et de qualité.

Propos recueillis par Nadia Revaz

( Résonances - Septembre 2009 15

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Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Pour rendre l’année scolaireculturelle… www.vs.ch/ecole-culture.

THÉÂTRE

5-13 septembre à Corin

Spectacle CorinnaBille par lesMontreurs d’images«Ma forêt, mon fleuve», lanouvelle création souschapiteau des Montreursd’images trouve soninspiration dans des textes deCorinna Bille et lesillustrations de Suzi Pilet. La troupe accueille volontiersdes classes, même des petitsdegrés en proposant alors «La petite danseuse et lamarionnette»:[email protected] 079 337 76 36.www.montreursdimages.ch(primaire et secondaire)

Année scolaire 2009-2010Tournée Miette de Lune

Spectacles interactifs pour enfantsLa Cie Miette de Luneprésente deux créationsaccompagnées de dossierspédagogiques: «Dans le jardin de Pomme et Terre» et «Au fil de l’eau». www.miettedelune.com(enfantine et primaire)

HISTOIRE

Exposition temporaire

Musée d’histoire,Espace d’archéologie Pierres de mémoire, pierresde pouvoirDe l’île de Pâques à l’Ethiopie,des communautés singulièresont érigé des constructionsmonumentales, en mémoire

de leurs élites. Dans les Alpes, menhirs et dolmenspréhistoriquesprocèdent d’unemême volonté,notamment lescélèbres stèlesnéolithiques duPetit-Chasseur.Ma-di: 13 h-18 h, rue des Châteaux 12, SionAccueil des classes par une médiatrice.Possibilité de coordonner la visite de l’exposition avecl’activité au caisson de fouilles sur ré[email protected](4P)

ENVIRONNEMENT – CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

7-8 septembre 2009

Balade pédagogique sur le sentier viticoledu MVVV, SalquenenAfin d’intensifier les liens musée/école et dans l’objectif detransmettre des connaissances, le Musée valaisan de la Vigne etdu Vin (MVVV) propose aux écoles valaisannes une baladepédagogique sur une partie de son sentier viticole. Les thèmes

16 Résonances - Septembre 2009 )

liés aux travaux des vignes, àla biodiversité, aux cépages, àla lecture du paysage, auxcontes… seront abordés dansle cadre d’ateliers interactifs.www.museevalaisanduvin.ch(de la 3P à la fin du secondaire I)

D’ici le 30 septembre 2009

Concoursde robotiqueFirst Lego League est unconcours de robotique pourles écolières et écoliers de 10 à16 ans. Le délai d’inscriptionest fixé au 30 septembre 2009.Pour la troisième annéeconsécutive, la finalerégionale aura lieu à Sion lesamedi 7 novembre 2009 dansle bâtiment de l’Ecole desmétiers. Le thème 2009 est«smart move». Des KitsRobolab peuvent être prêtéspendant la durée du concours([email protected]). www.firstlegoleague.ch(pour les 10-16 ans)

Jusqu’au 30 septembre

Jardin botaniquealpin «Flore-Alpe»de Champex-Lac:visite guidéeLe jardin botanique «Flore-Alpe» représente un potentielunique pour l’éducationenvironnementale. Les visitesguidées facultativespermettront d’initier les élèvesau monde de la botanique etd’en approfondir certainsaspects. Pour les plus petits, la visite est axée sur les cinqsens par la découverte desformes et des couleurs desplantes qui créent unémerveillement à nul autrepareil. Un guide pédagogiqueest à disposition des

Des idées de sortiesou de rencontres…

Des idées de sortiesou de rencontres…

Service de la culture

( A gen da

Ecol e-Culture

LANGUE – LITTÉRATURE

Atelier de conterieDates: samedis 26.09.2009 et 10.10.2009. Horaire: 13 h 30-16 h 30 avec goûter. Durée: 3 h. Brève description: Contes,jeux de mime et de mémoire pour des enfants de 4e à 6e

primaire. Ils apprendront à découvrir l’histoire du conte, sesorigines, et les diverses sortes de contes dans deux lieuxparlant de notre patrimoine valaisan. Les deux demi-journéessont nécessaires pour vivre l’atelier. Objectifs visés: former lesenfants à raconter leur histoire, à sortir de l’écrit pourretourner à l’oralité - approche de l’historique du conte.Lieu: St Séverin, galerie le Triskel le 10 septembre - Dorénaz,Maison des contes et légendes le 10 octobre. Tarif: Fr 30.- pourles deux samedis. Réservation: jusqu’au 22.09.2009.

Contact: Priska Antilleet Marily Quennoz,tél. 078 908 66 46 ou027 322 98 37.

Des ateliers peuventêtre organisés pour desclasses à des dates àconvenir. La Maison des contes à Dorénaz.

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

enseignants. Les thèmes de lasaison 2009 sont «Autour del’abeille» et «Les orchidées».www.fondationaubert.ch

Jusqu’au 18 octobre

ExpositionMontagn’artMontagn’art, lancé en 2001par Olivier Taramarcaz,souhaite favoriser la rencontreet la convivialité au travers derencontres culturelles,artistiques, dans des cadresalpins. L’exposition Rêve defleurs, visible à la cabane duDemècre, située au cœur duTour des Muverans, a prisforme grâce à la participationdes classes enfantines etprimaires des écoles de Fully.www.demecre.ch

Jusqu’à fin octobre

Exposition au CREPAL’exposition «Nourrir l’animal,manger de la viande» clôt leprojet «A l’écoute de son

village». Des visites commentées sont organisées pour les classesintéressées. Personne de contact: Anne Zeller, 079 363 50 37.www.crepa.ch(tous les degrés)

Jusqu’au 1er novembre 2009

Bonjour la nuit à la Maison de la natureA Montorge, la visite commence dans l’obscurité de la grotte,puis se poursuit dans des lieux plus communs: la grange, lejardin, la mare, la forêt. Mais dans le noir, ces endroits familiersdeviennent étranges…Contact pour les visites de classes: Béatrice Murisier, 027 395 36 39, [email protected] - www.sion.ch(tous les degrés)

ARTS VISUELS

Musée d’art

Encore jusqu’au 27septembre 2009 Exposition rétrospectiveFrançois Boson Activités pour tous les niveauxscolaires, s’intégrant parfaitement aux programmesscolaires. Travail sur les formes,les couleurs, les symboles, ladescription et l’expression orale.

( Résonances - Septembre 2009 17

Ma-Ve: 11 h-17 h, Ancien Pénitencier, rue des Châteaux 24, SionAccueil des classes par unemédiatrice, sur ré[email protected]/ecole-culture >musée d’art > fiche ExpositionBosonCf. aussi Résonances,mai 2009, pp. 16-17.www.musees-valais.ch(tous les degrés)

ET AUSSI DANS CE NUMÉRO…

L’art de la taille au MoyenAge. Atelier de démonstrationet d’expérimentation auMusée d’histoire cf. p. 25.

Exposition Jeunesse etenvironnement à laMédiathèque Valais (sites de Sion et de St-Maurice) cf. p. 37.

Exposition La ronde desanimaux à la MédiathèqueValais – Martigny cf. pp. 38-39.

D’ici le 1er novembre 2009:Concours d’écriture Littéra-découverte pour les 7-16 answww.litteradecouverte.com

28 septembre au 5 novembre2009: Phase qualificative pourla finale du Concours descrabble dans les écoles enjanvier 2010 www.fssc.ch [email protected]

7 novembre 2009: Concours derobotique First Lego Leaguepour les 10-16 ans (inscriptionjusqu’au 30 septembre 2009)www.firstlegoleague.ch [email protected]

12 novembre 2009: JournéeOsez tous les métiers,organisée par le Secrétariat àl’égalité et à la famille, enpartenariat avec le Service de

l’enseignement et le Service de la formation [email protected]

13 novembre 2009: Nuit du conte autour du thème «Quand lemonde était jeune» www.isjm.ch

20 novembre 2009: Journée mondiale des droits de l’enfantwww.globaleducation.ch

20-21 novembre 2009: Enfan’phare, 20 ans de la Convention desdroits de l’enfant au CERM à Martigny www.childsrights.org

23-26 novembre 2009: Semaine romande de la lecture sur lethème de la créativité www.le-ser.ch

20-29 novembre 2009: Semaine de la lecture organisée par leGroupement valaisan des bibliothèques sur le thème «Géant viede lire!» www.gvbvalais.ch

2-7 mars 2010: Your challenge, Salon des métierswww.salondesmetiers.ch

15-19 mars 2010: Semaine des médias à l’école en Suisse romandesur le thème du droit à l’image www.e-media.ch

20-28 mars 2010: Semaine de la langue française et de lafrancophonie autour du mouvement en dix mots [pendulaire(spécificité helvétique), crescendo, fuser, héliotrope, hop, marche,mobile, remue-méninges, tourbillonner, variante] www.slff.ch

16-18 avril 2010: Salon du livre de jeunesse à St-Mauricewww.litteradecouverte.com

22-24 avril 2010: 44e concours national La science appelle lesjeunes www.sjf.ch

ET AUSSI…

Prix TSR Littérature Adoswww.liredelire.ch

Championnat internationaldes jeux mathématiques etlogiques gvjm.ecolevs.ch

Concours x-puissance-cœurwww.xpuissancecoeur.ch

Concours JuniorWebAwardwww.juniorwebaward.ch

Concours Creavivawww.creaviva.org

Concours Agir (Voie lactée)www.agirinfo.com

Espace Mathématique 1re COwww.aveco.ch

Bivouac - Conseil du Lémanwww.fddm.ch

Ecoles à Bernewww.schulen-nach-bern.ch/fr

La jeunesse débatwww.jugenddebattiert.ch/fr

P.S. Si vous souhaitez complé -ter ce calendrier, n'hésitez pasà envoyer un courriel à[email protected].

CALENDRIER DES JOURNÉES THÉMATIQUES, CONCOURS, ETC .

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

18 Résonances - Septembre 2009 )

20 ans de la Conventiondes droits de l’enfant:

Fête d’anniversaire sansprécédent à Martigny

A l’occasion des 20 ans de la Con -vention des droits de l’enfant, sixpartenaires actifs dans le domainedes droits de l’enfant célèbrent enfanfare cet anniversaire en organi-sant une manifestation d’enver-gure nationale au CERM, à Mar-tigny les 20 et 21 novembre2009, deux jours destinés aux en-fants, à leurs familles, aux profes-sionnels et au public en général.

Le vendredi 20.11: une journéethématique pour des profession-nels: éducateurs, psychologues,sociologues, enseignants, travail-leurs… étudiants bienvenus:

La Convention, ses progrès, ses la-cunes, ses défis sur le plan nationalet international. Puis, 5 thémati -ques plus spécifiques seront trai-tées durant la journée:

1. Jeunes et alcool: un tandemdétonant.

2. Les nouvelles technologies:progrès et périls.

3. Abus sexuels, maltraitance:quel le protection pour les en-fants?

4. Migrations: un statut particu-lier pour l’enfant.

5. La participation ou la nouvelleposture de l’enfant, sujet dedroits.

Le soir, la fête à la Convention.

Le samedi 21.11 est une journéefestive: les organisateurs invitent lesorganismes du domaine de l’en-fance en Suisse ou à l’étranger (col-laboration Suisse – étranger) à par-ticiper à cette journée et à présen-

ter leurs activités grâce à des standsmis à disposition des organisationsinvitées (Village des Associations).De plus, une programmation d’évé-nements culturels ou sportifs per-met aux associations de se présenterà tour de rôle. Diverses animations(films, musique, mime, danse…)rythment la journée pour tous, en-fants, adolescents, familles, adultes!

Bienvenue à Martigny!

Enfan’phareEnfan’phare(E v é n e m e n t

Pour tous renseignementset inscription:Institut international des droitsde l’enfant - IDE - CP 4176 - 1950Sion 4 - www.childsrights.org -contact: [email protected].

E n r a c c o u r c iLa Classe maternelle

Renouveau pour la rentréeLa Classe maternelle estdésormais plus colorée,tout en restant trèspratique. Au sommaire del’édition de rentrée, desfiches pour la progressionen motricité et la fabricationd’une pochette derangement pour les dessins.Et aussi des fiches pour écouter lire, pour définir lesresponsabilités en classe… www.laclasse.fr

Abricot, fraise…

Les brochuresd’AGIRL’agence d’informationagricole romande(AGIR) publie toute une série de brochuresthématiques sur desproduits du terroir. Idéal pour tout savoir sur le lait, l’abricot, lafraise, le développementdurable, etc.www.agirinfo.com

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

( Résonances - Septembre 2009 19

Dans le cadre de la for-mation continue des en-seignants à la Haute Ecolepédagogique valaisanne,Frances Burkhalter-Carrollet Patrizia Tamburrinoproposent depuis trois ansd’expérimenter très con -crètement certaines activi-tés issues de Living Values(Valeurs pour vivre), pro-gram me d’éducation soute -nu par l’Unesco. Après avoirsuivi en 2003 une formationd’une semaine à Oxford etavoir mesuré les riches ap-ports du programme enclasse, elles ont saisi l’opportunitéde partager leur expérience avecun cours intitulé Créer une nou-velle atmosphère dans sa classe.

Lors des rencontres qu’elles ani-ment, elles invitent les enseignants,de tous les degrés et quelle(s) quesoi(en)t leur(s) discipline(s) d’ensei-gnement, à entrer en contact avecleurs propres valeurs, à découvrirdes outils simples et pratiques pourpromouvoir bien-être et motivationdans la classe et à participer à desactivités à tester ensuite avec lesélèves. Selon les deux animatrices,les enseignants apprécient toutparticulièrement cette occasion derenouer avec leurs propres valeurscar, comme les élèves, il leur arrive

de manquer d’estime d’eux-mêmes.Ensuite, l’objectif principal du coursest d’outiller les enseignants pourqu’ils puissent créer ou recréer enclasse un climat de respect, de posi-tivité et d’estime de soi en inté-grant au quotidien les valeurs hu-maines essentielles, telles que lerespect, la tolérance, etc. Une foisl’ambiance environnante plus se-reine, travailler devient plus facile.

Des pistes concrètes pour la classeFrances et Patrizia ont des parcourspersonnels et professionnels diffé-rents, mais sont à l’unisson pourdire leur enthousiasme à proposde la démarche des Valeurs pourvivre. Frances Burkhalter-Carrolla vécu sur plusieurs continentsavant d’enseigner l’anglais au cycled’orientation et à l’école prépro-fessionnelle à St-Maurice. A noterqu’elle animait aussi un cours dethéâtre (option interdisciplinaireen 3e de CO). Cette année, elle apris sa retraite au CO et à l’EPP,mais poursuit son parcours profes-sionnel comme didacticienne de

l’anglais du secondaire I àla HEP-Vs. Patrizia Tambur-rino, après avoir enseigné à50% en 2P bilingue à Mon-they et à 25% à Saxon en3-4P, travaille depuis cetterentrée à 100% à Saxondans une 6P. Frances a dé-couvert ce programme del’Unesco grâce à Patriziaainsi qu’à une amie quiétait alors présidente del’Association suisse de Li-ving values.

Frances Burkhalter-Carrollet Patrizia Tamburrino ont toujoursété à la recherche de pistes pra-tiques pour améliorer l’atmosphèrede classe et donc les conditionsd’apprentissage. Patrizia a eu ledéclic lors de sa formation initiale,en ayant pu observer les bénéficesd’exercices de yoga sur les élèveslors d’un stage. Toute jeune ensei-gnante, elle a donc introduit duyoga, de la sophrologie et d’autrestechniques de relaxation en classe,mais a franchi un pas supplémen-taire en découvrant la diversité dumatériel Valeurs pour vivre qui per-met de faire face à des situationstrès variées, allant du conflit aumanque d’estime de soi d’un élève,en passant par les difficultés deconcentration ou l’incivilité. Lesdeux enseignantes ne perçoiventpas la méthode comme une «re-cette miracle», mais simplementcomme un programme composé demultiples outils très pratiques tes-tés par des enseignants du mondeentier, ce qui fait en grande partiesa richesse.

Ce qui plaît à Patrizia et à Frances,c’est de pouvoir mettre en œuvredes pistes efficaces pour valoriser

(R e n c o n t r e

Les cinq besoinsfondamentaux de l’élèveSe sentir sécuriséSe sentir valoriséSe sentir respectéSe sentir comprisSe sentir aimé

Valeurs pour vivre: regards croisés sur ce programme

Valeurs pour vivre: regards croisés sur ce programme

Nadia Revaz

A gauche, Patrizia Tamburrino et

à droite Frances Burkhalter-Carroll.

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

20 Résonances - Septembre 2009 )

les élèves tout en les cadrant. Patri-zia Tamburrino souligne que d’au-tres outils, par exemple ceux conçuspar Jacqueline Caron, peuvent per-mettre à la classe d’atteindre cesmêmes objectifs. Elle voit dans lesdiverses propositions en lien avec lagestion de classe des complémenta-rités à exploiter pour élargir son re-gard sur le métier d’enseignant,pour éviter de se laisser submergerpar le stress et ainsi conserver sonénergie à la recherche de solutions.Le programme se veut davantageproactif que réactif. Frances Bur-khalter-Carroll considère que ce quidistingue Valeurs pour vivre d’au-tres approches, c’est très certaine-ment son exploitation du silencecréateur et sa foi en l’être humain.

La métaphore du diamantFrances Burkhalter-Carroll évoqueles facettes d’un diamant pour ex-pliquer que chaque élève possèdede nombreuses qualités, de mêmeque chaque enseignant bien évi-demment. Dès lors, si la classe con -tribue à polir la surface de ce dia-mant pour que les facettes cachéessoient bien visibles, de meilleuresconditions seront réunies pourqu’élèves et enseignants puissent

s’épanouir dans leurs dimensionsintellectuelles, émotionnelles… Unprogramme qui n’est pas de toutrepos, puisqu’il nécessite de l’at-tention et de l’écoute pour repérerles qualités ainsi que le potentield’amélioration de chacun.

Patrizia Tamburrino a par exemplefait réaliser à l’une de ses classes desposters sur les qualités de chaqueélève. Elle explique qu’ils se sontdessinés en prince ou princesse etque les autres élèves devaient lesobserver pendant une semaine afinde trouver les principales qualités deleur camarade en travaillant sur labase d’un vocabulaire spécifique(pacifique, honnête, indulgent…).Ainsi chaque élève a pu prendre à lamaison le descriptif de ses qualitésperçues par les autres, en partie dif-férentes de celles qu’il aurait pus’attribuer, avec un petit commen-taire sonore. L’enseignante leur aégalement proposé de développertelle ou telle valeur pendant une se-maine et a pu constater un impactvisible de l’activité sur leur compor-tement. Elle leur a aussi régulière-ment fait travailler la «visualisationintérieure» pour qu’ils apprennent àaimer le silence, constatant qu’ilsont généralement de la peine en

début d’année à fermer les yeuxpour intérioriser. «En début d’an-née, je suggère à mes élèves de vi-sualiser puis de me décrire l’écoleidéale dans le but de définir ensem-ble les règles de vie de la classe. Sicertains parlent de marcher commedes anges, sans bruit, alors nous enfaisons l’expérience», précise Patri-zia Tamburrino. «Ce sont souventdes appro ches très faciles à mettreen œuvre et pour la plupart efficacesrapidement», souligne Frances Bur-khalter-Carroll qui, elle aussi, a par-fois demandé aux ados de vivre unmoment de silence et de représenta-tion intérieure, notamment avantles examens, ce qui n’était pas forcé-ment accueilli avec enthousiasmemême s’ils se pliaient à la consigne,mais les aidait à se con centrer. Elleconstate encore que simplement de-mander à un élève de mentionnerce qu’il pense pouvoir apporter augroupe pour l’ajouter à l’arbre desqualités peut consolider l’espritd’équipe et faciliter le recadragelorsque des tensions surgissent.

Leçon de sagesse, Frances Burkhal-ter-Carroll a intégré au fil des ansque l’enseignant devait apprendreà ne pas pouvoir systématiquementmesurer immédiatement les résul-tats de son action. Patrizia Tambur-rino poursuit en expliquant que lavisualisation permet précisémentde tendre vers cette améliorationqui peut nécessiter de multiplestentatives. L’enseignante donne unexemple: «Prendre de la distanceen se disant que l’on ne veut plusse laisser envahir par la colère estun premier pas. Après il s’agit d’ac-corder le dire au faire, ce qui peutnécessiter du temps». Vaste pro-gramme, mais les petites améliora-tions sont à ce prix pour nos deuxenseignantes.

Frances Burkhalter-Carroll et Patri-zia Tamburrino envisagent de par-tager à d’autres niveaux les riches -ses de Valeurs pour vivre. A suivredonc.

Contacts: [email protected] [email protected].

Le programme Valeurs pour vivreLiving Values Education Programme (LVEP), projet d’éducation transversalepour lutter contre la montée de la violence, est né en 1996 et se base sur 12valeurs universelles: la tolérance, le respect, la coopération, la paix, la respon-sabilité, l’humilité, l’honnêteté, le bonheur, la simplicité, l’unité, l’amour, et laliberté. Des outils concrets, composés d’activités,de jeux ou de chansons énergisantes, sont pro-posés pour développer la réflexion, la concentra-tion, l’écoute, la résolution de conflits…, afin derépondre aux besoins fondamentaux de l’élèveet installer une atmosphère saine et dynamiqueen classe. Des modules ont également été conçuspour les parents ou pour les enfants réfugiéstouchés par les effets de la guerre, le but étantd’améliorer les relations à l’intérieur et à l’exté-rieur de l’école.

Pour en savoir plus: www.livingvalues.netRéférence: Edited by Terry Lovat and Ron Toomey. Values Education and Qua-lity Teaching. The Double Helix Effect. David Barlow Publishing, 2007.

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Interview passé-présent-futur en duo

( Résonances - Septembre 2009 21

Interview passé-présent-futur en duo

Souvenirs d’élèvesQuel souvenir d’élève vous vientspontanément en mémoire?Patrizia: J’ai deux souvenirs quiémergent, l’un positif et l’autre né-gatif. Je me souviens d’un mot dema maîtresse en 2e primaire danslequel elle avait listé mes qualitésd’élève, ce qui m’avait énormé-ment touchée. L’autre souvenir queje garde en mémoire est celuid’une enseignante qui avait eu uncomportement injuste.Frances: Je me souviens avoir ga-gné un concours de «public spea-king» et j’avais apprécié ce senti-ment d’être reconnue et valorisée.J’avais pourtant la chance d’avoirrégulièrement des renforcementspositifs tant à l’école qu’en famille.

Dans votre «pratique réflexive»d’élève, quel point fort et quellemarge d’amélioration aviez-vousrepérés?Patrizia: J’étais très ordrée et appli-quée. Je me rends compte combienfacilité scolaire et estime de soivont généralement de pair. Au ni-veau du secondaire, je n’arrivaispar contre pas à anticiper mestâches et cela n’a du reste guèreévolué, malgré ma volonté dechanger sur ce point.Frances: J’avais aussi la chanced’être une bonne élève,très active notam-ment au niveauthéâtral. Une fois,je n’avais pas étéretenue pour lerôle que j’avais es-péré, dès lors mamarge d’améliora-tion avait été de medire qu’il fallait quej’accepte la situationsans trop de tristesse.J’ai pu féliciter la per-sonne choisie avecsincérité et là j’avaisréussi à m’améliorer.

Aviez-vous unlivre que vousrelisiez réguliè-rement?Patrizia: J’étais fandu Club des Cinqque je lisais et reli-sais plusieurs fois.Frances: Pour mapart, je dévorais leshistoires de NancyDrew. C’était le mê -me gen re de lectu re,mais en anglais.

Souvenirs d’enseignantesSi vous deviez citer un souveniren tant qu’enseignante…Patrizia: Quand j’enseignais à Ley-tron, j’avais travaillé avec mes élèvesla résolution de conflit d’après Va-leurs pour vivre. Un élève avaittransposé cela dans sa famille et jen’ai jamais oublié la réaction de lamaman qui trouvait extraordinaireque son fils de 6 ans ait pris leschoses en main pour apaiser l’am-biance familiale.Frances: J’avais enseigné l’anglais àla fin des années 60 au Camerounet je me posais parfois la questionde l’utilité de ce que je transmettaisaux élèves. J’ai été rassurée dix ansplus tard en rencontrant par ha-sard un de mes anciens élèves quiutilisait quotidiennement et avecfierté l’anglais dans son travail.

Dans votre pratique réflexived’enseignant, quels sont vos

points forts et mar -ges d’amélioration?Patrizia: Ma force, c’estassurément l’enthou-siasme pour mon mé-tier. J’ai toujours laflamme et une gran -de faculté d’oublides difficultés ren-contrées en classe.Ma marge d’amélio-ration me poursuit,puisque j’ai toujourstendance à travail-ler dans l’urgence.Frances: Je pourraispresque faire un

copié-collé concernantl’enthousiasme. Et jemanque aussi d’orga-nisation, parce que jen’ai pas la notion dutemps qui passe.

Avez-vous un livreque vous relisez ré-gulièrement?Patrizia: J’ai lu plu-sieurs fois L’empirede la honte de JeanZiegler, un livre pro -

fond qui contient une mined’informations qui méritent relec-ture.Frances: Pour ma part, je citerai Lelivre tibétain de la vie et de la mortainsi que Le monde de Sophie.

Vision de l’école idéaleComment imaginez-vous l’écoleidéale?Frances: Ce serait une école du res-pect et dans laquelle il y aurait de lajoie et de l’estime de soi, sans quece soit pour autant de l’autosuffi-sance. Une école où l’enseignantn’aurait pas à faire la discipline,puisque chacun ferait constammentde son mieux et aurait la soif d’ap-prendre.Patrizia: J’imagine une école gran -de, spacieuse et laissant beaucoupde place aux disciplines artistiques.Tous les élèves et les enseignantsseraient épanouis. En incluant lesoptions de Frances, ce serait l’écolede mes rêves.

Au sortir de votre école, lesélèves ne rencontreraient-ilspas des difficultés à s’intégrerdans un monde professionnelcompétitif…Frances: Les élèves sortiraient denotre école idéale avec une forceintérieure leur permettant de faireleur chemin. Et si je pouvais pour-suivre le rêve et transformer la so-ciété, je la rendrais plus coopéra-tive.Patrizia, en souriant: Au sortir denotre école idéale, les élèves se-raient de toute façon mieux arméspour faire face aux difficultés.Frances Burkhalter enfant.

Patrizia Tamburrino enfant.

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Journal du projet «Ecole à Berne» Lundi 11 mai, après quelquesheures de train, nous arrivonsà Berne. Là, nous rencontrons no-tre accompagnant de la semaine,M. Eric Duc. Cet après-midi, nousavons eu une présentation surBernMobil pour nous occuper quel -ques heures. Mon avis sur cetteprésentation plane au-dessus de

l’ennui. En début de soirée, place àla cérémonie d’ouverture qui dé-bute par les souhaits de bienvenuede la directrice du projet, MmeDora Andres, suivis par les discoursde Mme Corina Casanova, la chan-celière fédérale, et de M. Hans-JürgKäser, le vice-président du Gouver-nement du canton de Berne. En-suite, nous sont présentés les can-didats à la présidence et à la vice-présidence du Conseil national. Elue

22 Résonances - Septembre 2009 )

en quatre tours à la présidence:Martina Johnson (Gais) et élu endeux tours à la vice-présidence:Marc Délèze (Sion). Ceci sera notre premier exercicedémocratique de la semaine.

Mardi 12 mai, réveil le matin à sixheures et départ pour la fosse auxours (sans ours!), pour le Bern Showet pour un circuit organisé dans laville (visite de la maison commu-nale du canton de Berne, ancienPalais fédéral, et arrêt devant leRestaurant Zum Äusseren Stand,ancien bâtiment du gouvernementbernois). Lors de ce parcours, uneactrice jouait plusieurs person-nages de l’histoire de la Ville fédé-rale. Suite de la journée avec ledépôt des signatures de notre ini-tiative (pour un service militaire fa-cultatif) à la Chancellerie fédéraleet nous visitons et pénétrons dansle Saint des Saints, le cœur du pou-voir suisse, autrement dit la salledu Conseil fédéral (habituellementinaccessible au public). De retour àla caserne nous commençons lesséances de commissions. Réunisplus tard en séance de fraction,nous tirons le bilan des discussionsdes commissions.

Ecole à Berne:l’aventure sédunoise

Ecole à Berne:l’aventure sédunoise

Thibault Hugentobler

( P r o j e t

d ’ é c o l e

Thibault Hugentobler (premier plan) dans la salle du Conseil national

lors des sessions du jeudi.

Alors que la mission principale de l’école à sa création étaitde former des citoyens responsables et compétents, au-jourd’hui, un grand nombre d’élèves quittent leur scola-rité obligatoire sans n’avoir jamais eu la moin-dre heure d’instruction civique. Il n’est dès lorspas étonnant que l’intérêt des jeunes envers lapolitique soit si faible. Afin de pouvoir partici-per activement et efficacement au système démocratiquequi est le nôtre, il semble effectivement essentiel de nonseulement le connaître mais surtout le comprendre. Dans ce but, cinq classes de Suisse [Möhlin (AG), Baar (ZG),Sion (VS), Bellinzona (TI) et Gais (AR)] se sont retrouvées à

Berne du 11 au 15 mai dernier, dans le cadre du projet-pi-lote «Ecole à Berne», afin de participer à un jeu de simula-tion politique. Le principe est simple: chaque élève est un

parlementaire, chaque classe est un parti etchaque parti dépose une initiative qu’il devradéfendre.Thibault Hugentobler, comme tous les élèves

de la classe 2S1 de Saint-Guérin à Sion, s’est transformél’espace d’une semaine en conseiller national. Il s’est pro-posé afin de rédiger un journal de bord qu’il vous livre ci-après.

Mikaël Theytaz

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Mercredi 13 mai, nous partonspour une visite guidée du Palais fé-déral. Nous accédons à l’intérieurdu bâtiment par l’entrée terrasseet après un contrôle anti-métaux etavoir gravi quelques marches, nousnous retrouvons dans le hall d’en-trée principal du Palais fédéral.C’est gigantesque et grandiose. Unescalier de marbre, vêtu d’un tapisrouge, est gardé par deux ours, sym-bole de Berne; une statue des troisSuisses, prêtant serment, se dressede toute sa hauteur; les écussonsde tous les cantons suisse ornentla coupole; quatre sentinelles debronze se tiennent au garde à vouset des vitraux représentent les diffé-rents travaux (pêche, agriculture,…)de la Suisse. Nous continuons la vi-site avec la salle du Conseil des Etatset la salle du Conseil national, où lelendemain nous étudierons les dif-férentes initiatives. L’après-midi, di-rection l’ambassade de Belgique. Lacourte nuit que nous avons passéenous fait perdre toute attentionquant aux propos de l’ambassadeur.Les diplomates belges, très sympa-thiques, nous offrent un apéro amé-lioré et nous laissent repartir avecdes présents (par exemple: un dra-peau belge plastifié, un livre, desbrochures,…). Pour finir la journée,dernière séance de fraction avant lasession du Conseil national.

Jeudi 14 mai, nous rencontronsM. Christophe Darbellay, le conseil-ler national valaisan et président

du PDC suisse, et nous lui posonsdes questions préparées en séancede fraction la veille. L’après-midi, à13 heures, débute la session duConseil national. Après des sou-haits de bienvenue et l’étude destrois premières initiatives – le sportà l’école (Baar), douze dimanchespar an sans voitures (Gais), pourune protection de l’eau potable(Bellinzone) – une pause de 15 mi-nutes nous est offerte. Le débat re-

( Résonances - Septembre 2009 23

prend immédiatement avec notreinitiative, pour un service militairefacultatif. Je parle face à l’assem-blée après deux de mes collèguesde parti, donc en 10e place, et jecombats la position du Conseil fé-déral représenté par Mme RuthDreifuss, ancienne conseillère fédé-rale et première présidente de laSuisse. Cinq heures de session seterminent par le discours de MmeDora Andres, la directrice du pro-jet. Nous rentrons à la caserne pourla dernière séance de fraction de lasemaine et pour la cérémonie offi-cielle de clôture. Les présidents etvice-présidents des différents partisdonnent leur point de vue sur la se-maine. On nous annonce ensuiteque nous pourrons faire la fêtejusqu’à minuit. Différentes optionsproposées par les organisateurs dela soirée de clôture nous sont of-fertes dont une disco qui fera dan-ser presque toute l’assemblée.

Vendredi 15 mai, toutes les classesquittent Berne avec le cœur grosmais nous nous souviendrons decette semaine à tout jamais.

Le parti Tiklipo (classe 2S1) devant le Palais fédéral avant d’aller défendre

leur initiative pour un service militaire facultatif.

Vous pouvez participer à Résonances de diverses manières. Pour rappel, la ru-brique Carte blanche attend vos textes et/ou ceux de vos élèves. Vous êteségalement invité-e à faire part de vos suggestions de tous ordres. N’hésitezpas à clapoter pour envoyer un message à la rédaction, indiquer une adresseinternet ou un projet que vous aimeriez faire partager… Et si vous n’êtes pasadepte du courriel ([email protected]), vous pouvez aussi téléphoner(027 606 41 59 ou 079 429 07 01). Merci d’enrichir votre revue.

Carte blanche, votre rubriqueCarte blanche, votre rubrique

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

La «Promenade d’école»… Douxsouvenirs d’enfance, agréable pointd’orgue au terme de l’année, ca-deau attendu et prémices de va-cances méritées. On s’en souvientavec nostalgie. Exceptionnellementce jour-là, le sac d’école s’est trans-formé en baluchon: envolés les ca-hiers, place aux friandises qui rivali-sent en parfum et fantaisie. Mêmeles parents autorisent des déborde-ments de la pyramide alimentaire,au-delà des appétits les plus vo-races. Bien sûr, c’est la promenade…

Du côté des enseignants la donneest différente, en particulier dansles petits degrés, où ramener toutson monde de bonne humeur tientde la gageure!

Le choix de la destination est fon-damental: sorties sportives, «aven-tures sous terre ou dans les airs»,visites culturelles ou récréatives,…Les offres fleurissent à la saison deschoix rivalisant d’arguments percu-tants, «Transport et entrée inclusdans le prix!». C’est toute une éco-nomie qui répond aux besoins desclasses. Avec la généralisation de la«sortie d’automne» l’exercice se ré-pète une fois de plus dans l’année.

Certains proposent des offres «cléen main»: la classe est prise encharge par un animateur qui pro-pose aux élèves libérés des attentesscolaires, des activités ludiques:chasses au trésor, manipulationsextravagantes, confection et dé-gustation de mille délices et autresaventures hautes en couleurs…

Les objectifs d’enseignement serestreignent alors essentiellementà la dimension sociale et le musée –ou le château – deviennent alors le

décor, grandeur réelle! d’improba-bles jeux de rôle. Place au fantas-tique et au merveilleux.

En juin nous avons accompagnéune classe sur les traces de «Céles-tin», ce brave bouquetin qui par-court le haut val de Bagnes, à la dé-couverte du patrimoine de la vallée.Emmenés par Mme Zeller, anima-trice socioculturelle, les élèves de 5Pde Monthey ont remonté le tempspour suivre l’intrépide bovidé dansses périples. La journée débuta àChampsec, au musée de la pierre ol-laire, qui présente toute la chaînedu travail, de l’extraction de lapierre à la fabrication des four-neaux indigènes. Plus tard, à Lour-tier, les élèves ont approché par lesouvenir, Jean-Pierre Perraudin, ob-servateur rigoureux de son environ-nement direct et initiateur intuitifet modeste de la… glaciologie,l’unique science d’origine suisse.Après le pique-nique, visite de lascie et moulins de Sarreyer en acti-vité pour la démonstration avantde rentrer, à pied ou en bus, vers lagare du Châble.

Durant la journée, Célestin demeura– exceptionnellement sans doute –

24 Résonances - Septembre 2009 )

introuvable. Mais l’animatrice nousa certifié que le garde-chasse le croi-sait parfois, là-haut, près du glacier.D’ailleurs il est si facile de le recon-naître, grâce à sa boucle d’oreille ar-borée au lobe droit…

Si l’aventure vous tente, contactezMme Anne Zeller, 027 785 22 26 ou 079 363 50 37; [email protected]. Au coût de Fr. 10.- parélève pour l’animation, il faut en-core ajouter les frais de déplace-ment entre les musées eux-mêmessoit Fr. 12.- à Fr 15.- par personneselon le nombre d’élèves.

L’offre se diversifie, et certains mu-sées font florès dans le domaine.Aux musées cantonaux, une seuleactivité «promenade d’école» – etl’unique payante! – propose une vi-site découverte du site de Valère,incluant une brève incursion dansle Musée d’histoire pour y remar-quer les plus belles salles. Ici vousêtes accueillis par «Adalbert», qui ades misères depuis la naissance deson petit frère… La durée prévueest de 60 minutes, le prix de Fr. 30.-pour la classe, payable sur place, àl’accueil du musée. La réservationpréalable se fait aux référenceshabituelles, [email protected] ou027 606 46 80.

Les classes peuvent par ailleurs uti-liser le carnet de visite «Valère, unchâteau pas comme les autres» dis-ponible gratuitement à l’accueil duMusée pour parcourir de manièreautonome et récréative le site his-torique.

Adalbert? Célestin ou autre Hen-riette? Ne serait-ce pas là une excel-lente solution pour conjuguer pa-trimoine et sorties récréatives?

Promenade d’école, Célestin ou Adalbert vous tendent la main

Promenade d’école, Célestin ou Adalbert vous tendent la main

Eric Berthod

( E c o l e

e t m u s é e

Page 27: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Atelier de démonstrationet d’expérimentation auMusée d’histoire

Cette année l’atelier réservé auxclasses concerne la taille au MoyenAge, et tout particulièrement lasculpture en relief du bois et dela pierre. On y abordera lesaspects des méthodes etdes goûts médiévaux à tra-vers des exemples d’embel-lissements de mobilier et dedécorations de bâtiments re-marquables. Les démonstra-tions du maître tailleur se-ront prolongées par des ex-périmentations concrètes – lataille réelle! – des élèves eux-mêmes.Selon le principe connu par leshabitués, les classes qui s’an-noncent sont prises en chargeselon un horaire défini, explo-rent une thématique, décou-vrent des objets spécifiques, assis-tent à la démonstration d’un spé-cialiste, et selon les cas, réalisentelles-mêmes une activité en rela-tion directe avec le thème du jour.Cette activité interdisciplinaireaborde l’environnement, les ACM

et les arts visuels. Les finalités, enlien avec les buts du PER, sont, se-lon les degrés, la rencontre, l’im-prégnation ou l’analyse de diversdomaines et cultures artistiques.En environnement c’est la questionde constance ou de l’évolution, despratiques et du goût au Moyen Agepar comparaison aux nôtres.

Avant la visite, les élèves ont à réa-gir aux questions suivantes:Au Moyen Age les gens accor-daient-ils de l’importance à labeauté? Si oui, quels sont leursgoûts, en particulier pour lemobilier et les décors architec-turaux? Le travail préparatoire tend à ren-dre les élèves réceptifs aux infor-mations qui seront apportées lorsde la visite et des démonstrationsau musée.Sur place la classe est accueillie parle-la médiateur-trice puis se renddans la salle médiévale à la re-cherche des – éventuels – motifssculptés. Les coffres de sacristie per-mettent de découvrir le «système»décoratif appliqué, soit une organi-sation géométrique de lignes etl’utilisation de la symétrie.La visite se poursuit ensuite à la ba-silique de Valère par la recherche

( Résonances - Septembre 2009 25

de «décorations» dans l’architec-ture. A l’aide d’indices – détailsagrandis – les élèves repèrent lesdifférents sujets et identifient lesfigures gravées sur les chapiteaux.Contrairement à la sculpture descoffres, c’est la fantaisie des motifset l’imaginaire qui surprennent.

Les deux décors appartiennentà la même époque, et pourtantla nuance est éloquente! Diffi-cile de limiter à d’arbitrairessynthèses à l’emporte-pièce!Enfin arrive la démonstrationdu tailleur de pierre. Le com-pagnon manie avec dextéritéson burin, tout semble tendreet facile… Les figures ne tar-dent pas à émerger des blocsbruts, imitant ainsi la vie desdécors médiévaux.Le plus intéressant demeurela mise en application con -crète. Pour cela la classe estrépartie en 4 groupes, cha-cun installé autour d’une

table de travail. La dalle de syporexà disposition – sur laquelle un mo-tif a été reporté – sert à l’applica-tion concrète des démonstrationset explications de l’artisan. Au tra-vail!Au terme d’une demi-heure desculpture, les 4 parties de la plaquesont assemblées, le motif préala-blement dessiné devrait mainte-nant apparaître en relief…Il n’est peut-être pas terminé, onpourrait encore le polir,… Qu’àcela ne tienne: les élèves emmè-nent avec eux leur production com-mune. On aura tout le loisir depeaufiner celui-ci de retour enclasse. Le syporex se taille très faci-lement avec des outils ordinaires:couteau de ménage, tournevis,vieille lime ou râpe à bois.Une fois terminé il est possible deteindre la pierre synthétique pourlui donner – l’impression – de la pa-tine des siècles.

La taille au Moyen AgeLa taille au Moyen AgeEric Berthod

( E c o l e

e t m u s é e

Données pratiquesDates: 6, 8 et 9 octobre 2009Durée de l’activité: 2 h 30.Coût: gratuité pour les classes!Lieu: Château, basilique et préletde Valère. Rendez-vous à l’entréedu musée d’histoire, au château.Inscription: [email protected] 027 606 46 80.L’activité a lieu par tous les temps;elle est proposée aux classes detous les degrés, en allemand ouen français.

Taille de la pierre à la mode romaine (2006).

Page 28: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Michaël Grange est un ap-prenti passionné par son mé-tier. Motivé par l’envie d’ensavoir plus sur son domained’apprentissage, il a participé,grâce aux encouragements deson maître de cours pratiqueset de son entreprise formatriceà Martigny, aux championnatssuisses des métiers en 2008,dans la catégorie monteurs sani-taires, et a décroché la médailled’or à Berne.

L’association faîtière suissetec duValais romand, fière de la perfor-mance de son champion, lui apar ailleurs remis un prix spécial.Christian Tissières, responsable dela formation professionnelle auBureau des métiers, souligne avecfierté cette réussite si importantepour la jeunesse valaisanne quiopte pour une formation dualeet qui se lance dans un métier dubâtiment, dont l’image est encoretrop souvent dévalorisée. Prochaineétape, suite à une autre sélection,Michaël Grange fait partie desremplaçants aux mondiaux des mé-tiers qui se dérouleront au Canada,à Calgary, début septembre 2009.Pour cette épreuve, il s’est fait de-vancer par le champion suisse 2007,alors peut-être qu’en 2010…

Un apprentissage, puis deux, puis…Côté apprentissage, étant monteursanitaire depuis 2008, MichaëlGrange prépare un CFC de dessina-teur projeteur sanitaire qu’il effec-tue dans le canton de Vaud, la fi-lière n’existant pas en Valais. Et àécouter Florian Roduit, l’un de sespatrons, il est peu probable qu’ils’arrête en si bonne voie. Un troi-

26 Résonances - Septembre 2009 )

qui tenir, puisque son père est ap-pareilleur. Dès la 2e année de CO,le jeune Michaël savait ce qu’ilvoulait faire. Il a tout de même ef-fectué un stage pour s’assurer deson choix. Cette déterminationlui a permis de démarrer son ap-prentissage avec enthousiasme,tant à l’atelier que sur les chan-tiers. Il relève que faire un CFCouvre plein de possibilités deformations ultérieures, dont lebrevet et la maîtrise fédérale.Rien à envier aux études acadé-miques: pour lui, ce sont sim-plement deux voies différentes,même s’il constate que cer-tains collégiens, minoritairestoutefois, pensent encore quel’apprentissage ou la maturitéprofessionnelle sont peu exi-geants.

De l’école obligatoire, MichaëlGrange ne conserve pas un mau-vais souvenir, même s’il trouve quecertaines branches auraient pu êtreenseignées de manière plus inté-ressante pour susciter la curiosité.«Je comprends plus facilement lathéorie quand je peux passer par lapratique», explique-t-il. Dans le ca-dre de l’apprentissage, il estimequ’un seul jour de formation théo-rique par semaine, cela permet derelativiser lorsqu’un cours n’estpas des plus captivants. Et Florian

Pour en savoir plus sur les championnats suisses des métiers etsur les professions

40th WorldSkills Competition: www.wordsills.orgAssociation suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment:www.suissetec.chBureau des métiers à Sion: www.bureaudesmetiers.chPortail suisse de l’orientation scolaire et professionnelle: www.orientation.ch

Le jeune Valaisan Michaël Grange a

décroché en 2008 le titre de champion

suisse de monteur sanitaire

au terme de son apprentissage.

Michaël Grange, un apprenti médaillé

Michaël Grange, un apprenti médaillé

Nadia Revaz

(A p r è s l ’ é c o l e

o b l i g a t o i r e

sième apprentissage est déjà envi-sagé, comme dessinateur en chauf-fage, de quoi se bâtir une solide for-mation. Il est vrai que l’entrepriseJean-Michel Rossa SA à Martignysouhaite permettre à ses jeunesd’obtenir d’excellentes qualifica-tions professionnelles, même si tousn’ont pas les facilités et la motiva-tion du jeune champion de Fully.

Dans son orientation profession-nelle, Michaël Grange a certes de

Page 29: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

( Résonances - Septembre 2009 27

Les prochains championnats suissesdes métiers

Le championnat suisse des mé-tiers, organisé par l’Associationsuisse et liechtensteinoise de latechnique du bâtiment (suisse-tec), se déroulera du 24 au 29 no-vembre à Genève. Quant à l’édi-tion 2010, elle aura lieu à Marti-gny, dans le cadre de la Foire duValais.

A vos agendasA vos agendas(M é m e n t o

p é d a g o g i q u e

Sa 5 septembre 2009Conférence sur ledifficile bonheurd’éduquerAuteur de nombreuxouvrages traitant del’éducation et del’adolescence, lepsychiatre etpsychanalyste PhilippeJeammet animera, surinvitation du Service deprotection de la jeunessevaudois, un forum publicle samedi 5 septembre aumatin (dès 9 heures) àl’Anthropole à Lausanne.www.vd.spj-congres

Ve 6 et sa 7 nov. 2009Journées d’AroleLes Journées d’Arole,plate-forme de réflexionsur la littérature pour lajeunesse, auront lieu cetteannée à l’Université deLausanne et seront dédiéesau thème «Emergence del’esprit critique chezl’enfant dans son rapport àla culture et à la lecture».Formulaire d’inscriptionsur: www.isjm.ch.

Lu-ma 23-24 nov. 2009Colloque didactique L’équipe de Recherche enDidactiques et Epistémo -logie des Sciences Socialesorganise conjointementavec la Haute Ecolepédagogique du cantonde Vaud un colloque surla didactique de l’histoire,de la géographie et del’éducation à lacitoyenneté qui se tiendraà la HEP à Lausanne.www.hepl.ch > Agenda >Manifestations en 2009

Je-sa 14-16 janvier 2010Colloque Education etRévolutionLe Centre Pestalozziorganise un colloque

international francophonesur le thème Education etRévolution.www.centrepestalozzi.ch

Je-sa 4-6 février 2010Colloque sur lescompétenceslangagièresL’Association suisse delinguistique appliquée (VALS-ASLA) abordera dansle cadre de son colloque2010 la thématique descompétences langagièresdans la formation et dansla vie professionnelle.www.vals-asla.ch

«Tous les pédagogues admettentcomme règle générale cette recom-mandation: partir de ce que l’élèvesait déjà. Tous proposent de ratta-cher les notions nouvelles à cellesqu’il possède et de plus de les luifaire acquérir par l’expérience, c’est-à-dire au moyen de ce qu’on peut luifaire voir, toucher, entendre. […] On voit par cette esquisse de combien de degrés et de combien de nuancessuccessives est susceptible la même leçon de géographie et comme il serait ab-surde de la donner identique à tous les âges et à tous les degrés de savoir.»

Extrait de L’Ecole primaire, organe de la Société valaisanne d’éducation,septembre 1909.

F lashback 1909:adapter l’enseignement

F lashback 1909:adapter l’enseignement

Roduit, de l’entreprise Jean-MichelRossa SA, d’ajouter que l’écoleobligatoire ne développe pas assezl’esprit de logique et la débrouillar-dise.

Participer aux championnats suisses,cela a permis à Michaël Grangede relever un challenge, ce qui aajouté à sa motivation initiale déjàtrès forte: «J’ai surtout appris à gé-rer mon stress dans le cadre desépreuves se déroulant dans untemps imparti, plus que serré.» Illui a par ailleurs fallu s’entraîner àmaîtriser d’autres matériaux queceux utilisés dans son entrepriseformatrice. Et il précise: «J’aime dé-couvrir de nouvelles techniques etce championnat m’a offert cettechance, ce qui est précieux pourconnaître d’autres aspects du mé-tier.» Son message enthousiastedonne à tout le moins une bienbelle image de ces professions mé-connues du bâtiment, qui sont ce-pendant absolument indispensa-bles.

Page 30: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

28 Résonances - Septembre 2009 )

En 2008, le Groupe de Travail ICTS2-Valais, soutenu par le DECS, a lancéun concours intitulé MISSION IIdont l’objectif principal était d’as-socier étudiants et professeurs dansune démarche d’intégration péda-gogique des nouvelles technolo-gies. Au début du mois de juin, leslauréats du premier prix, M. Domi-nique Formaz, professeur, respon-sable du projet, et 14 élèves du col-lège de St-Maurice, suivant l’optionspécifique Arts visuels, ont été invi-tés par le Groupe de Travail ICTS2-VS à visiter l’entreprise Dartfish etle musée Gutenberg à Fribourg.

L’entreprise DartfishCréée en 1999 et basée à Fribourg,Dartfish est une entreprise mon-dialement connue pour ses imagesinédites diffusées lors des trans-missions télévisées d’événementssportifs, tels les Jeux olympiquesd’hiver et d’été. La première diffu-sion d’images lors des épreuves de

Coupe du monde de ski à Wengen,en Suisse, a suscité immédiatementun grand intérêt tant des profes-sionnels du sport et de l’image quedes téléspectateurs.

Dartfish, un nom peu évocateur, in-venté de toutes pièces lors d’uneséance de brainstorming mais unnom très connu dans le monde en-tier!

Cette entreprise a véritablementrévolutionné le monde du sport surplus d’un point. Pionnière en ma-tière de superposition d’images au-diovisuelles, ses programmes sont àl’origine de toutes les dernières in-novations en matière de retrans-mission sportive. Désormais, grâceà elle, n’importe quel œil amateurpeut saisir des nuances qui étaientjusque-là réservées aux profes -sionnels; la superposition de deuxskieurs effectuant le même tracé enest le meilleur exemple. De plus,moins connus du grand public,

leurs logiciels permettent aussi unenouvelle approche de l’entraîne-ment sportif et mettent à disposi-tion de nouveaux outils permettantune analyse pointue de chaque per-formance sportive. D’autres do-maines tels que le médical ou l’édu-cation profitent également de cettetechnologie avancée.

Dartfish emploie actuellement plusde 50 personnes entre son siègeprincipal à Fribourg et ses succur-sales à Atlanta (USA), Sophia-Anti-polis (France), Sydney (Australie),Tokyo (Japon) et Séoul (Corée).

L’équipe de développement est com-posée de sept ingénieurs qui travail-lent en permanence sur l’améliora-tion des programmes. Ils tententtoujours d’ajouter de nouveaux ou-tils de travail, de simplifier oud’améliorer l’utilisation des logicielsexistants. Actuellement, l’un des ob-jectifs majeurs de l’entreprise est lasécurisation du programme.

Dès janvier 2008, Dartfish a intro-duit la première version de sonportail vidéo. Désormais, il est pos-sible de découvrir Dartfish.tv, quipermet de publier des contenus vi-déo en ligne.

MM. Daniel Morand, directeurfinancier, et Olivier Volery, coun-try manager, ont reçu leurs visi-teurs et leur ont fait faire le tour del’entreprise. Les élèves et leurs ac-compagnants ont pu voir travaillerles ingénieurs dans un local baptisé«aquarium». L’infrastructure est ré-duite: des postes de travail informa-tiques pour la conception, une pe-tite unité pour le marketing et lavente, une salle de conférence et unlieu très restreint pour l’expédition.

Visite à Fribourg pour leslauréats du concours Mission II

Visite à Fribourg pour leslauréats du concours Mission II

( I C T

L’idée du Musée Gutenberg est de mettre en relation l’histoire de

l’imprimerie et les techniques de communication du futur.

Page 31: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

M. Volery a présenté les logiciels dela société. L’entreprise Dartfish of-fre une plate-forme d’analyse vi-déo. Cette plate-forme est un logi-ciel de traitement vidéo qui con -tient des outils de séquençage,d’analyse, de gestion de contenu etde communication qui permettentd’assister les entraîneurs, les cadrestechniques et professionnels dusport dans leurs différentes tâches. Il a ensuite présenté les applica-tions du logiciel dans les domainessportif, médical et éducatif.

Dans ce dernier domaine, le logi-ciel est surtout utilisé en Angle-terre. La motivation première desenseignants britanniques pour ceprogramme était de redonner auxjeunes le goût du sport.

Deux établissements du S2 valaisanutilisent les logiciels Dartfish: l’OMS

de Brigue et le lycée-collège de laPlanta à Sion qui, dans le cadre duconcours Mission II, a présenté leprojet intitulé: «Intégration du lo-giciel Dartfisch team pro et class-room connect dans le cours d’édu-cation physique».

La concurrence est vive et tout lepersonnel de Dartfish, que ce soit àla conception des programmes ouau marketing, doit s’engager plei-nement.

Cette visite a permis aux élèves dese confronter à quelques réalitésd’une entreprise de pointe. Les très

nombreuses questions posées ontmontré leur grand intérêt.

Le lecteur désireux de mieux con -naître l’entreprise et ses logicielspourra consulter le lien suivant:www.dartfish.com/fr/a-propos/index.htm.

L’après-midi a été réservé à la visitedu Musée Gutenberg des ArtsGraphiques et de la Communi-cation. L’idée du Musée Guten-berg est de mettre en relation l’his-toire de l’imprimerie et les tech-niques de communication du futur.Il se consacre tant à l’histoire et auxtechniques de l’impression, des artsgraphiques et de la reliure, qu’à lacommunication par la parole, lessignes, l’image et l’écriture.

Marie-Thérèse ReyPour le GT ICTS2-VS

Concours Junior Web Award,un concours Internet pourles écoles de tous degrés.

Le SWITCH Junior Web Award estun concours organisé dans toute laSuisse et dans lequel on met enœuvre les technologies modernesde communication: enfants et ado-lescents créent leur propre site etse mesurent ainsi à d’autres élèvesde tout le pays.

La remise des prix du Junior WebAward 2009 a eu lieu le 23 juin2009 au Kongresshaus de Zurich.Plus de 145 projets avaient étésoumis; les 15 meilleurs ont été pri-més.

250 écolières et écoliers dont lestravaux ont été nominés étaientvenus à la distribution des prix.Non seulement des prix attrayantsles attendaient mais ils étaientaussi les VIPs d’une manifestationd’un genre spécial pendant la-quelle on a déroulé pour eux nonseulement le tapis rouge mais éga-lement la «Bubble», un énormeballon de toile à voile, installé dansune salle du Kongresshaus.

Projet: Re-CycleCe projet s’articule autour de deuxaxes, à savoir:

Sensibiliser les élèves à diversesthématiques du développementdurable en créant un site inter-net.

Concours Junior Web Award: projets valaisans primés

Concours Junior Web Award: projets valaisans primés

Serge Rappaz

( I C T

( Résonances - Septembre 2009 29

Concours Junior Web Award: le 1er prix

pour le niveau école secondaire I

a été attribué à une classe du Cycle

d’orientation de Leytron, emmenée

par David Evéquoz.

Page 32: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

30 Résonances - Septembre 2009 )

Pour le niveau primaire, le 2e prix a été attribué à la classe 3-4 P de

Planzette à Sierre, dont l’enseignant se nomme Patrick Briguet.

partout visible, spécifié et mis enœuvre avec beaucoup de soinjusque dans le détail. Dans tout leprojet «Re-Cycle», on sent le plaisirà représenter le sujet en fonctiondes besoins et de manière inno-vante. Toute la navigation peutêtre adaptée à la saison. Le conceptd’illustration est très joli, bienconçu et bien réalisé. On a tenu àintégrer de nombreux éléments in-teractifs. Il serait bon que les conte-nus soient en outre proposés enlangues allemande et anglaise. Re-

Agir dans le cadre de l’établisse-ment scolaire afin d’adopter unfonctionnement plus responsa-ble.

Un site Web excellent par la formeet la créativité, présentant de ma-nière très informative et instructivele sujet du recyclage. On remarqueen particulier l’architecture soi-gnée du contenu ainsi que l’utilisa-tion multi-médiatique polyvalentecomme les images animées, vidéoset éléments interactifs. Re-Cycle est

Cycle obtient du jury le «Prix dudesign». Bravo, ce site donne effec-tivement envie d’aller plus loin.

http://re-cycle.juniorwebaward.ch

Projet: PlanzarbresAppréciation du jury:

C’est avec beaucoup d’engagementque la classe de l’école Planzette àSierre a établi un compendium In-ternet sur le sujet des plantes. De-puis les informations détaillées surles plantes en passant par des des-sins et des histoires et jusqu’à un fo-rum avec jeu, on y trouve tout. Lesite Web est très vaste et pourtanttoujours clair et de conception indi-viduelle. Les 19 élèves ont tous pu-blié leurs contenus et les ont agré-mentés de dessins. Un autre HighLight est la Logo Engine qui a servià établir des logos de plantes parl’introduction de formules mathé-matiques. Quelque chose de bienest en train de pousser.

Félicitations à ces deux classes et àleurs enseignants!

Adresse du site: http://planzarbres.juniorwebaward.ch

E n r a c c o u r c iLe film HOME

Matériel disponible à la FED

Le DVD-Rom du nouveau film de Yann Arthus-Bertrand,produit par Luc Besson, proposant également un dossierpédagogique, est disponible gratuitement à la Fondation Education et Développement (FED). HOME-éducation est un outil pédagogique (un DVD-ROMet un site Internet) pour décrypter le film dans unedynamique d’éducation à l’environnement. A partir dufilm, il est possible d’étudier des questions artistiques,environnementales, géographiques, historiques,démographiques, scientifiques, littéraires ou musicales. Ce dossier pédagogique constitue un outil destiné auxenseignantes et enseignants, aux éducatrices etéducateurs, ainsi qu’aux animatrices et animateurs quisouhaitent mener un travail approfondi en classe. Les pistes d’animation ont été conçues comme autant de tactiques permettant de guider le spectateur dans son

approche progressive de l’œuvre. Elles sont utilisables à partir de 9-10 ans. Commandes du DVD-Rom surwww.globaleducation.ch

Bulletin de la CIIP

Les moyensd’enseignementLe dernier bulletin de la Conférence inter cantonale del’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin aborde lathématique des moyensd’enseignement. Un sujetparticulièrementd’actualité avec l’introduction du Plan d’études romand àl’horizon 2011. www.ciip.ch > Bulletins CIIP

Page 33: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

( Résonances - Septembre 2009 31

Le concept ICT-VS, après la premièrephase d’auto-évaluation des ensei-gnant-e-s, amorce cet automne la1re année de formation selon lenouveau concept. Quelques infos àce sujet:

Le questionnaire d’auto-évalua-tion ICT-VS a rendu son verdict(94% de retour du questionnaire):- 80% des enseignant-e-s du Va-

lais romand, tous degrés con -fondus, connaissent l’ordinateuret son système d’exploitation

- 65% savent créer des docu-ments

- 60% connaissent Internet etses différents outils

- 36% savent intégrer les ICTdans leur enseignement.

Les conséquences de ce sondagesont, par exemple, que plus de1800 enseignant-e-s pour la par-tie romande du canton devraients’inscrire aux cours d’intégration(d), dans les 4 ans à venir.Attention! Cette phase d’auto-évaluation étant maintenant ter-minée, il est désormais inutile derépondre à l’expéditeur du ques-tionnaire: le message ne sera paspris en considération.

Les cours techniques de base ontbien commencé en juin et août2009: 18 cours ont été dispensés.Ces cours de base seront propo-sés jusqu’à la fin de l’année 2010.La sortie du catalogue completdes cours et ateliers est prévuepour le mois d’octobre 2009. Cecatalogue comporte 4 catégo-ries de cours:- Cours techniques de base, pour

démarrer en douceur- Cours d’usage, pour approfon-

dir un domaine- Cours «pour aller plus loin»

pour se spécialiser dans un do-maine particulier

- Ateliers d’intégration, pourexpérimenter l’utilisation ré-fléchie des ICT dans le cadrede sa classe.

Chaque enseignant-e est invité-e,en fonction des compétences re-quises (voir concept de forma-tion sur le site www.ictvs.ch) eten référence aux résultats deson auto-évaluation, à s’inscrireet à suivre les cours adaptés à sesbesoins.Une séance pour les formateursICT a réuni plus de 50 partici-pants. Une information géné-

rale sur le concept de formationet sur l’organisation des coursleur a été prodiguée. Ces forma-teurs peuvent désormais choisirla (ou les) catégorie-s de coursqu’ils veulent animer.Ces cours peuvent être organisésdans les centres de formationde la HEP ou, collectivement, enétablissement (voir «formulaired’inscription collective ICT-VS»sur le site de la HEP www.hepvs.ch, formation continue).Une formation spéciale de for-mateurs en intégration des ICTse déroulera à fin septembre2009.Suite à un accord avec le centreFri-Tic du canton de Fribourg,les ICT-VS proposent aux ensei-gnants l’utilisation d’une charteInternet à élaborer avec sesélèves en fonction de leur âge.Des informations sur l’obtentiondu matériel nécessaire paraî-tront prochainement sur le sitewww.ecolevs.ch.Pour les écoles du secondaire SIIet du tertiaire, une charte-typeet des directives seront mises envigueur par le Département àdestination des établissements.Les commissions scolaires et di-rections d’école ont été invitéesà demander une présentationdu concept de formation par lesconseillers multimédia, dès larentrée de cet automne.La grande nouveauté de cetterentrée est qu’une partie descours sera dispensée en utilisantdes logiciels libres. Ce viragevers le monde du logiciel librepermettra aux communes desoulager leurs factures d’achatde matériel informatique et auxélèves d‘accéder plus facilementaux programmes utilisés dansleurs écoles.

Commission de coordination ICT-VS

News ICT-VSNews ICT-VS( I C T

Un merci aux classes de ThierryGiroud, enseignant au CO desCollines, et de Corinne Dervey,enseignante au CO de Vouvry,qui ont permis à Roxane Barras,jeune illustratrice, d’y puiser l’ins-piration pour réaliser l’autocollantdu Bureau des échanges linguistiques(BEL). www.vs.ch/bel

Autocollant du Bureaudes échanges linguistiques

Autocollant du Bureaudes échanges linguistiques

Page 34: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

32 Résonances - Septembre 2009 )

des œuvres iconographiques,des textes divers dupatrimoine littéraire etétranger, des œuvresmusicales contemporaines ouencore des textes issusd’albums jeunesse. Rodin,Italo Calvino ou les Quatresaisons de Grand CorpsMalade permettent d’ancrerl’écriture et d’élargir lesconnaissances des élèves defin du primaire en matière desculpture, de littératureétrangère ou de slam.

Marie-Chantal Leblanc. Ecrire à partir d’œuvreslittéraires et artistiques. Paris: Retz, 2009 (avec CD-Rom).

La sélection du moisLa sélection du mois( L i v r e s

Les livres présentés danscette rubrique sont disponi-bles à la Médiathèque Valais.www.mediatheque.ch

Apprendrela science etla technologie

D’une durée de troisheures, ce DVD montreet analyse la mise enœuvre de la démarched’investigation en scienceet technologie à l’école, àtravers des séancescommentées (les miroirs, la boîte à neige, les grains de blé et vers de terre, les aimants, l’air, l’objet poisson, la bougie, lacirculation et la respiration) et des points de vue de spécialistes.

Apprendre la science et la technologie à l’école. Scérén/CNDP,2009.

Réussite en maths

«Réussite en maths» est une nouvelle collection parue chez NKEditions qui permet la révision du programme scolaire romandpour les enfants de 6 à 12 ans,année après année.

Réussite en maths. Nk éditions, 2009.

Ecrire à partir d’œuvres littéraires et artistiques

Marie-Chantal Leblanc propose des séquences d’écriture qui s’appuient sur

Mon premier reportage

La brochure Mon premierreportage est conçue pourpermettre aux élèves, de la 4e

à la 6e année, de rédiger unrécit informatif, une interview,un commentaire, unreportage, etc. Grâce à ce livresoutenu par Lobby EnfantsSuisse et édité par Schulverlag,les élèves pourront découvrirtrucs et astuces pour s’exercerà réussir leurs articles.

Blanca Steinmann. Mon premier reportage.Schulverlag, 2009.www.schulverlag.ch -www.kinderlobby.ch

Cher Boniface de Michel Layaz priméEn 2008, un groupe de professeurs des Lycées-Collèges de Sion,en collaboration avec Françoise Berclaz, directrice de la librai-rie «La Liseuse», décide de mettre sur pied un concours de lec-ture. Inspiré du «Prix Goncourt des lycéens», le «Prix des Collé-giens» est ainsi lancé. Entre septembre 2008 et avril 2009, ungroupe de professeurs de français des deux collèges (Planta +Creusets) a sélectionné six romans parmi les parutions de litté-rature romande les plus récentes (Zanzibar 14 de Jean-JacquesLangendorf, Le Bel Obèse de Claude Delarue, La théorie du pa-pillon de Nicolas Couchepin, Luce et Célie de Roland Buti, L’im-placable brutalité du réveil de Pascale Kramer et Cher Bonifacede Michel Layaz). Un jury comprenant huit étudiants et présidépar Françoise Berclaz a délibéré et choisi le roman de MichelLayaz.

Prix des collégiens L'avis du jury«Si certains membres du jury lui ont reproché ses invraisem-blances, son langage peu adapté à la réalité de notre époque,Cher Boniface a finalement été ap-précié pour l’homogénéité de safolie, ses personnages attachants,son humour très subtilement ré-parti, la variété des sujets abordés(presse, culture, politique). Ceux qui l’ont défendu ont su ledéfinir en quelques mots et justifierpar là même le choix final: Cher Bo-niface est un livre qui rend heu-reux.»

Michel Layaz. Cher Boniface. Genève: Zoé, 2009.

Page 35: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Les élèves de la Filière musiquedes cycles d’orientation de Sionont donné en mai dernier deuxcon certs pour leurs camarades.Le programme musical était va-rié, allant de la musique clas-sique au ragtime en passant parle jazz ou la musique de films,histoire de séduire un public deleur âge pas forcément habitué àce type de sonorités.

La Filière musique des Cyclesd’orientation régionaux de Sion(CO de St-Guérin et CO des Col-lines) est née en 1997 de l’initia-tive de Pierre-Alain Héritier, actueldirecteur du CO des Collines maisalors enseignant, et de Claude-EricClavien, qui enseigne toujours auCO de Saint-Guérin tout en étantdevenu depuis l’animateur péda-gogique cantonal pour la musiqueau CO. Cette filière offre aux instru-mentistes du Conservatoire et del’EJMA ainsi qu’aux chanteurs de laSchola une structure leur permet-tant d’allier études et activités musi-cales. Jean-Charles Pitteloud, ensei-

gnant au CO des Collines, et Sté-phane Karlen, enseignant au CO deSt-Guérin, sont les responsables dece projet qui nécessite un importanttravail de gestion et de communica-tion: il s’agit d’organiser les horairesscolaires et musicaux, les concerts,

( Résonances - Septembre 2009 33

les sorties, les cours d’appui indivi-dualisés… Ainsi que le note Jean-Charles Pitteloud, «les atelierspermettant aux élèves de s’initierà la musique d’ensemble sont lepoint fort de cette structure.» Deplus, il ajoute qu’il est «impor-tant que les jeunes de cette fi-lière puissent bénéficier de di-verses sorties culturelles pourenrichir leur bagage musical etaméliorer la qualité de leurécoute». Pierre-Alain Héritier,directeur du CO des Collines,est pour sa part heureux devoir l’épanouissement musicaldes élèves de la Filière mu-sique, sachant qu’ils doiventallier motivation et effort enintégrant cette structure. Ilrelève aussi l’importance de

l’engagement des professeurs im-pliqués dans ce projet.

L’organisation de concerts pourfaire découvrir des styles musicauxinhabituels aux oreilles de leurscamarades de CO constitue un défimajeur pour ces musiciens en herbe.

Le bâtiment de la rue des Vergers de la Médiathèque Valais-Sion a clos définitivement ses portes le 13 juillet 2009. Toutesles collections en magasin et en salle de lecture ainsi que lesbureaux du personnel ont rejoint durant cet été les bâtimentsde l’avenue de Pratifori qui accueillaient déjà le libre accès.L’antenne sédunoise de la Documentation pédagogique (laDocumentation étant prioritairement localisée à la Média-thèque Valais-St-Maurice) s’est vu attribuer un nouvel espace,plus spacieux et permettant ainsi de découvrir les contenusdes mallettes en toute tranquillité.www.mediatheque.ch

Médiathèque: nouvel espace pour la Documentationpédagogique à Sion

Médiathèque: nouvel espace pour la Documentationpédagogique à Sion

S’initier à la musique d’ensemble

est important pour les jeunes

de la Filière musique.

Un concert par et pour les élèves

Un concert par et pour les élèves

Nadia Revaz

(E t i n c e l l e s

d e c u l t u r e

Page 36: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Interrogés, les élèves de la Filièremusique trouvent un peu stressantde se produire devant ce public pasforcément amateur de leur universmusical: certains préfèrent nette-ment jouer devant des mélomanesdéjà conquis par les partitions choi-sies. Daniela Numico, musicienne etenseignante, précise que le pro-gramme, travaillé sur un semestre,est bien évidemment adapté pource public adolescent, de façon à ceque ces jeunes aient un aperçu desfamilles d’instruments et de quel -ques styles musicaux. «C’est pré-cieux de faire passer le message dela diversité musicale par des jeunespour des jeunes», souligne-t-elle.

Dans le cadre des deux concertsorganisés par les élèves de la Fi-lière musique pour leurs cama-rades de CO, le comédien FredMudry, figurant sur la liste Etin-celles de culture, avait pour tâchede motiver les élèves à s’intéresserau spectacle musical. Pour uneprochaine collaboration, les ensei-gnants referont certainement unpeu différemment. En effet, mêmesi comédien et enseignants ont prisun peu de temps pour une discus-sion préalable, peut-être qu’un dia-logue plus continu et une organisa-tion mieux définie ont manquépour intégrer l’intervention du co-médien de manière plus productive,en incluant une participation activedes élèves. Personne n’est toutefoisdéçu, chacun étant conscient que lacomplémentarité entre enseignantset acteurs de la vie culturelle dans lecadre d’un projet scolaire doit trou-ver son rythme et que pour cela ilfaut tenter des expériences, dont lesbilans ne seront pas toujours pleine-ment satisfaisants au premier coup.La co-construction école-culture esten chantier…

Interview Fred MudryFred Mudry, si c’était à refaire,que proposeriez-vous aux en-seignants de la Filière musique?Je pense qu’il aurait été nettementplus intéressant de proposer auxclasses de découvrir une partie denotre spectacle mêlant théâtre etmusique que l’un des enseignantsavait du reste vu et de travailler en-suite plus étroitement avec lesélèves. Les enseignants ont été unpeu débordés dans l’organisationdu concert et nous avons peut-êtreinsuffisamment dialogué sur nos

34 Résonances - Septembre 2009 )

rôles réciproques dans le projet,mais ce n’est pas grave, car cetteexpérience était néanmoins inté-ressante.

En tant que comédien, que pou-vez-vous apporter aux élèvesdes classes valaisannes?Tout d’abord leur permettre devoir une partie du processus decréation, qu’il s’agisse d’une répé-tition ou d’un spectacle, et ensuitede creuser un peu avec eux le mé-tier d’acteur ou le travail de miseen scène. Actuellement, je pré-pare une longue tournée en bus,avec un piano à l’intérieur, de fa-çon à pouvoir jouer dans des vil-lages sans salle de spectacle: cepourrait par exemple être l’occa-sion de montrer aux jeunes les

corrélations entre art et voyage, deles sensibiliser au mélange des dis-ciplines artistiques et de leur faireprendre conscience de la variétédes professionnels impliqués dansun tel projet. Comme comédienprofessionnel, ce que je peux pro-poser, c’est une approche très con -crète de la création d’un spectacle,complémentaire à l’approche d’unenseignant. Je suis persuadé qu’in-viter la culture à l’école est suscep-tible d’éveiller une curiosité artis-tique chez certains jeunes, mêmeparmi ceux qui sont en grande dif-ficulté scolaire. Dans le cadre del’organisation de ma tournée, si je

Pour en savoir plus sur la Filière musique:www.cosg.ch - www.collines.chsur les spectacles de Fred Mudry:www.ciegaspard.ch

Pour Fred Mudry, il est important de

donner aux élèves l'occasion de voir

une partie du processus de création.

Le concert vu par les élèves de la Filière musique«Jouer devant des classes, ce n’est pas vraiment ce que je préfère.»«Au départ, généralement on aime ce qu’on connaît et là on apprend àécouter autre chose.»«C’est intéressant de pouvoir jouer en groupe.»«J’étais plus à l’aise lors du deuxième concert.»«Les commentaires étaient plutôt positifs, même si certains ont trouvé cela“endormant”.»

Le concert vu par les jeunes auditeurs «C’était bien, car il y avait des musiques variées.»«Moi, j’ai aimé la musique de la Panthère rose, parce que je connaissais.»«Pour la culture générale, ça sert d’écouter aussi d’autres styles de musique.»«J’ai découvert le ragtime.»«Ce sont des musiques que l’on doit découvrir à l’école, mais que je n’écou-terai pas à la maison.»

Page 37: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

rencontrais des apprentis, je suispar ailleurs convaincu qu’ils pour-raient m’apporter aussi un peu deleur savoir technique, car l’idéec’est d’échanger.

Beaucoup d’élèves rêvent dedevenir comédiens, chanteurs…et peut-être que leur permettre

de rencontrer des créateurs estaussi une manière de leur fairedécouvrir la réalité des métiersde la création qu’ils ont ten-dance à idéaliser…Tout à fait, car certains oublient quece sont des métiers certes passion-nants, mais exigeants. Et pour d’au-tres, voir l’envers du décor peut

constituer un déclic et pas forcé-ment pour aller sur le devant de lascène. A mon sens, Etincelles de cul-ture c’est précisément donner l’étin-celle pour permettre aux élèves dedécouvrir de nouveaux horizons etnon pas pour qu’ils aient tous l’en-vie de devenir des créateurs profes-sionnels.

( Résonances - Septembre 2009 35

Langue / littératureBeat AlbrechtAlain BagnoudMathieu BertholetBastien FournierRolf HermannAnne MartinJérôme MeizozChristine Métrailler Noëlle RevazHubert Théler

Arts visuels / photoEric Bovisi et Grégoire Favre Francine Eggs / Andreas Bitschin Marie Escher-LudeSieglinde Gertschen Martina GmürAndreas HenzenRobert Hofer François Maret Anne-Chantal Pitteloud Marietta SchnyderDominique Studer Cristina Werlen-Leitao

MusiqueJavier Hagen Jacky Lagger Célina Ramsauer Laurence Revey Pascal Rinaldi Adrian Zenhäusern Christian Zufferey

Le dispositif «Etincelles de culture à l’école», lancé à larentrée 2008-2009 par le Département de l’éducation, dela culture et du sport (DECS), via les services de la culture,de l’enseignement et de la formation professionnelle,poursuit son déploiement progressif, en proposant:

un agenda visant à rassembler les informations cultu-relles ayant une «orientation école»,

une liste de créateurs et acteurs de la culture valai-sanne intéressés à intervenir dans les classes valai-sannes,

des crédits d’impulsion pour les projets culturels menésdans les écoles et correspondant aux objectifs fixés parle DECS,

une RadioBox «Etincelles» qui diffusera des émissionsassurées par des élèves et contenant des présentationsd’acteurs de la vie culturelle valaisanne (davantaged’infos sur les haltes du RadioBox dans les écoles ainsique sur le programme et l’adresse de diffusion serontcommuniquées en cours d’année scolaire).

Pour rappel, concernant l’année en cours, les demandes(crédit d’impulsion et/ou financement de l’interventiond’un créateur pour un maximum de 5 périodes par projet)sont à transmettre pour le 30 septembre ou le 26 février,par les directions d’école: www.vs.ch/ecole-culture > Etin-celles de culture.

U n soutien à vos projetsU n soutien à vos projets

Liste des créateurs…Théâtre / danseSarah BarmanCompagnie InterfaceDanièle ChevroletTania CoulonVirginie Crettenand Sylvia FardelFrançois MarinJanyce MichellodFrédéric MudryAnne Salamin Bernard SartorettiIngrid Sartoretti

Cinéma / vidéo / médiasMichäel Rouzeau

Patrimoine / histoire /citoyennetéPhilippe Curdy Louise Liboutet Philippe Venetz

Culture scientifique /techniqueGuy CristinaJacqueline Détraz-MérozRomain Roduit

Etc.Jacques DussezHeidi Rodrigues

Prochaine mise à jour en ligne de la liste: débutseptembre 2009.

Page 38: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Une toute nouvelle anima-tion scolaire sur le réchauf-fement climatique organi-sée dès la rentrée pour laSuisse romande par le WWF.

«Arctos, le prince des glaces» est letout nouveau conte du WWF. Il estcomplété par un dossier pédago-gique et deux animations pour lesécoles. Son objectif est de sensibili-ser les enfants de 4 à 8 ans à la thé-matique du réchauffement clima-tique.Arctos, le petit ours polaire, nousinvite à le suivre pendant touteune année. A travers son histoire, ilnous fait découvrir la magie dumonde arctique mais aussi les si-tuations difficiles auxquelles sa fa-mille est confrontée pour survivre.La fonte de la banquise, la pollu-tion ou le tourisme constituentquelques-uns des thèmes abordésdans cette histoire.

Poésie plutôt que catastrophismeCe n’est pas pour autant que le récitsombre dans le catastrophisme.L’idée est en effet bien plus d’infor-mer sur les causes et les effets du ré-chauffement climatique de façonpoétique et ludique. Raison pour la-quelle deux séances d’animationssont prévues pour la présentationdans les écoles. Lors de la première,l’histoire du petit prince des glacesest racontée. Autour d’un sac desouvenirs, les enfants auront en-suite l’occasion de se remémorer lesbons et les mauvais moments de lavie d’Arctos jusqu’à la seconde visitedes animateurs. Approfondir lesthèmes abordés dans le conte et

mettre en évidence les liens entreles activités quotidiennes et leurs ef-fets à plus large échelle sont au pro-gramme de la seconde animation. A travers un voyage interpellanttous les sens, les écoliers partiront àla découverte du monde arctiqueet seront progressivement initiés àla thématique du réchauffementclimatique.

Des petits gestes à mettre en pratique au quotidienL’activité pédagogique n’en restepas au niveau informatif. Des petitsgestes écologiques permettant dediminuer notre impact sur le climatseront aussi présentés aux élèves.Autour de sujets quotidiens commela consommation ou les déplace-ments, ils seront encouragés à agiret, pourquoi pas, à sensibiliser àleur tour leurs parents.Question planning, les animationsvont être proposées aux ensei-

36 Résonances - Septembre 2009 )

gnants dès la rentrée scolaire 2009.Si vous êtes intéressés à inscrire vo-tre classe à ce projet, nous voussuggérons de remplir le bulletind’inscription qui se trouve sur lapage Internet du projet (www.wwf.ch/ecole, rubrique «activitéspédagogiques»).

Le prix par classe pour l’ensembledes deux animations est de Fr. 80.-.

Le projet comprend le livre du conte(format B5, 38 pages) à Fr. 5.- pièce,un DVD-rom qui inclut un dossierpédagogique complet de 46 pages,des fiches d’activités ainsi que lachanson pour le prix de Fr. 20.-.L’histoire du conte se trouve sousforme d’illustrations en couleur enformat A3 recto-verso au prix totalde Fr. 45.-. Tous ces éléments peu-vent être commandés au secréta-riat romand du WWF par téléphoneau 022 939 39 90 ou par e-mail à:[email protected].

Arctos à la rencontre des classesenfantines et des 1P-2P

Arctos à la rencontre des classesenfantines et des 1P-2P

Christophe Grand

(A n i m a t i o n

s c o l a i r e

Animation scolaire «Arctos, le prince des glaces»Thèmes:

Etude de la faune et de la flore arctique. Etude des problématiques liées aux activités humaines (tourisme, surpêche,exploitation exponentielle des ressources naturelles telles que le pétrole etle gaz, activités maritimes, pollution, chasse).Etude des causes et des effets du réchauffement climatique sur le planmondial, en Arctique et en Suisse.Fiches pédagogiques par niveau sur des thèmes transversaux (bricolage,français, mathématique, géogra-phie, sciences naturelles, écoci-toyenneté, musique et rythmique).

Niveaux scolaires concernés:classes enfantines et deux premiersdegrés du primaire (-2 à +2)Informations complémentairessur le projet: www.wwf.ch/ecole,rubrique «activités pédagogiques».

Page 39: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

La 12e édition du con -cours Environnement+Jeunesse 2008-2009 avécu son apothéose lorsde la remise des prix auxlauréats le 3 juin au stadede Suisse à Berne. Quasi-ment tous les travaux desclasses valaisannes ont étéprimés; proportionnelle-ment, les classes du Vieux-Pays ont trusté les placesd’honneur lors de cetteédition particulièrement sé-lective. Une exposition rendra hon-neur à ces élèves créatifs et leursenseignants:

Médiathèque Valais – St-Mau-rice, du 1er septembre au 23octobre 2009

Médiathèque Valais – Sion,Pratifori 18, du 2 novembreau 18 décembre 2009

Rappelons que la thématique duconcours n’était pas si simple à cer-ner: Environnement et sport… queléquilibre1? Les 7 travaux présentéstraitent de manière différente le su-jet par rapport aux tranches d’âgeconcernées.Les classes enfantines ont exploréleur environnement proche de ma-nière très sensorielle etcréative. Que faire dansla forêt toute proche?Un rallye pour certains,une série d’exercices àexpérimenter puis à par-tager avec les classes pa-rallèles pour d’autres. Enexergue, le respect à avoirlorsque l’on se trouve àl’extérieur: y venir à pied sipossible, se restaurer avecdes aliments sains (pain

complet, fruits), jeter ses déchetsdans les poubelles ou les reprendreavec soi.Une maquette haute en couleursprésente toute une série de moyensde transport fonctionnant de ma-nière écologique: force de l’eau etdu vent, électricité obtenue grâceaux cellules photovoltaïques… et siles déplacements vers les sites desport engendraient quand mêmedes déchets, toute une série de pou-belles incitant au tri sélectif sontproposées à toutes fins utiles!Chez les moyens et les grands, rap-ports, panneaux ou CD-Rom ren-dent compte des résultats. L’espritde la nouvelle approche en con -naissance de l’environnement sefait ici sentir. Les concepts d’énergie

et d’équilibre, avec leurquestionnement spécifi -que, rendent cohérents lestravaux primés où l’imagi-nation est aussi bien pré-sente: création d’une îlefantastique, les sports àChampéry passés au cri-ble fin, sports favoris pra-tiqués à Collombey…Fait réjouissant, les clas -ses impliquées sont sor-ties, ont testé des itiné-

raires, ont questionné des person-nalités dans leur commune, ont faitappel aux nouvelles technologies.Participer à un tel concours néces-site un réel engagement de la partdes titulaires, mais d’un avis una-nime, ceux-ci relèvent les bénéficesqu’en retirent les élèves grâce auxrecherches menées dans un espritde collaboration constructif.Dès cet automne, les responsablesde ce concours, ouvert à toutes lesclasses francophones de Romandieet de Berne, vont se mettre au tra-vail afin de proposer un nouveauthème pour la 13e édition 2010-2011… Dès la fin du printemps2010, directions des écoles ou com-missions scolaires diffuseront l’in-formation utile à une future parti-

cipation. La vôtre? Pour-quoi pas!

Note

1 Lire l’article consacré aulancement du concoursavec idées à développer:Résonances oct. 2008, àconsulter ou téléchargersur http://environnement.ecolevs.ch (articles); voiraussi le site du concours:www.environnement-jeu-nesse.ch.

Expo Environnement+Jeunesse 2009

Expo Environnement+Jeunesse 2009

Christian Keim

(Environnement

( Résonances - Septembre 2009 37

Page 40: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Le temps d’une exposition, la Mé-diathèque Valais – Martigny metà l’honneur trois pionniers de laphotographie animalière en Va-lais. Jus qu’au 17 janvier 2010, lesclasses sont invitées à découvrirleurs ima ges en s’amusant, tout enréfléchissant à l’évolution de lafaune et au travail du photographeanimalier.

Le dépôt des archives de René-Pierre Bille est à l’origine de cetteexposition. La richesse du fonds,mais aussi la qualité des images etle charisme du personnage nousont donné envie de montrer ces do-cuments avant même d’avoir traitéet catalogué l’ensemble. René-Pierre Bille était à la fois un soli-taire, amoureux du monde sauvagede l’Alpe, mais aussi un homme auxamitiés solides et un modèle pourles naturalistes des générations sui-vantes. Georges Laurent commeMichel Strobino l’ont admiré, ontéchangé une correspondance aveclui. Dans les années 1960, tous troisse sont retrouvés à plusieurs re-prises à la Combe de l’A, lieu privi-

légié pour observer les cerfs. René-Pierre Bille et Georges Laurent,avec l’écrivain Maurice Chappaz,ont pris la plume pour défendre cetendroit contre la voracité des pro-moteurs immobiliers. Quelques an-nées plus tard, les trois photogra -

38 Résonances - Septembre 2009 )

phes se sont demandé si la publicitéqu’ils avaient faite, malgré eux,pour ce vallon n’était pas la caused’une raréfaction des cerfs déran-gés par les curieux, lecteurs deTreize Etoiles, venus vérifier pareux-mêmes de la beauté des lieux...

La ronde des animaux, programme culturel septembre-octobre

Septembre:

Lundi 7: visite guidée de l’exposition, à 18 heures, suivie de la projection deEntre ciel et terre, de Jean-François Amiguet.Jeudi 17: projection du film de Samivel, Cimes et merveilles, avec un com-mentaire en direct par Mme Guilaine Nové-Josseran à 18 heures.Mardi 22: Dans le cadre du cycle «Mémoires en images», Au domaine dulynx, projection du film de Michel Strobino, à 14 heures.

Octobre:

Lundi 5: visite guidée de l’exposition, à 18 heures, suivie de la projection deRené-Pierre Bille et Finges, portrait filmé réalisé par Anne Zen Ruffinen, àpartir d’images d’archives.Jeudi 15: Carte blanche à Raphaël Arlettaz, biologiste.Mardi 20: Dans le cadre du cycle «Mémoires en images», Samivel, l’espritémerveillé, un film de Karel Prokop, à 14 heures.

Le programme des mois de novembre et décembre est accessible sur le site:www.mediatheque.ch

Le tétras-lyre a quasiment disparudes Alpes valaisannes.

© Michel Strobino, Médiathèque Valais – Martigny

«Immobiles et muets, les petits perroquets rouges etverts des sapins se concertent avant de boire».

(Maurice Chappaz) © Georges Laurent

Les animaux dansl’objectif de la MV Martigny

Les animaux dansl’objectif de la MV Martigny

Anne Michellod

(Images et sons

du Valais

Page 41: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

naturel des Alpes, évolution de lafaune, démarche du photographenaturaliste, ... Bien sûr un chamoisest un chamois, quelle que soit ladate de la prise de vue, et la signa-ture au dos du cliché. Et pourtant!Trois photographes, trois regardsdifférents, trois approches complé-mentaires que les élèves sont invi-tés à découvrir en plusieurs temps:en classe afin de préparer la visite,sur place pour regarder les ani-maux des Alpes droit dans les yeux,et de retour sur les bancs d’écolepour prolonger cette rencontre.

Les activités proposées ont été pré-parées avec l’aide de M. SamuelFierz, responsable environnementà la HEP Valais. Le site internetde la Médiathèque Valais donnetoutes les informations nécessairespour préparer la visite. Il est impé-ratif pour les enseignants intéres-sés de prendre contact avec laMédiathèque Valais – Martignyau moins quinze jours à l’avanceafin de définir le programme dela visite et choisir les activités.

( Résonances - Septembre 2009 39

Un accueil privilégié pour les classesPendant toute la durée de l’exposition, les classes sont les bienvenues. Des ac-tivités ludiques et instructives, adaptées aux différentes tranches d’âge sontproposées: jeux d’observation, de déduction et d’association pour les plusjeunes, particularités de la photographie animalière, enjeux de la protectionde l’environnement, pour les plus grands, rencontre avec Georges Laurent ouAlexandre Scheurer, historien et photographe naturaliste pour les classes dusecondaire II.

Une présentation de l’exposition et des activités est disponible sur www.mediatheque.ch, sur la page de présentation de l’exposition. Il est égalementpossible pour les classes de se joindre aux projections «Mémoires en images»,qui présentent jusqu’en décembre des films tirés des archives de la Média-thèque Valais – Martigny en lien avec la thématique de La ronde des animaux.

Renseignements: [email protected].

E n r a c c o u r c iConseil suisse des HES

Anne-Catherine LyonprésidenteLe Conseil suisse des hautes écolesspécialisées a élu à l’unanimité àsa présidence la conseillère d’EtatAnne-Catherine Lyon (VD). L’entréeen fonction est effective rétro-activement depuis le 1er mai 2009.Elle succède dans cette fonctionau conseiller d’Etat argovienRainer Huber. La vice-présidence,occupée auparavant par MmeLyon, a été attribuée au conseillerd’Etat Bernard Pulver (BE).

HarmoS

CommunicationscantonalesLes 26 directrices et directeurscantonaux de l’Instruction publiquel’ont confirmé lors de leurassemblée plénière du 18 juin 2009à Berne: c’est sur le plan cantonalque doit être assurée au premierchef la communication politiquerelative à HarmoS. La CDIP nemène pas de campagne nationaleen faveur d’HarmoS. La Conférencerépond ainsi au reproche qui lui aété fait d’être trop peu présentedans les médias pour défendre leprojet. www.cdip.ch

SRED

Rapport sur le soutienL’expérience de soutien scolaireproposée par l’AssociationReliance, système de tutoratapporté par des personnes quiacceptent d’établir une relationsuivie avec des élèves en risqued’échec scolaire, a fait l’objet d’uneévaluation par le Service genevoisde la recherche en éducation.Shams Ahrenbeck et Jean-JacquesDucret, auteurs du rapport, jugentglobalement l’expérience-pilotepositive, tout en soulevant certainsproblèmes et difficultés et enfaisant des suggestions.www.geneve.ch/sred

La ronde des animaux

Exposition du 3 juillet 2009 au 17 janvier 2010 - Tous les jours, de 10 h à 18 h.Un parcours dans les sous-bois et en montagne à la découverte du monde sau-vage de l’Alpe avec des guides aussi prestigieux que René-Pierre Bille, MichelStrobino et Georges Laurent.

Renseignements au 027 722 91 92 ou [email protected].

Au-delà de l’anecdote, cette his-toire raconte en filigrane les thé-matiques de l’exposition: prise deconscience de la fragilité et de lavaleur du patrimoine

A qui sont ces yeux?

© René-Pierre Bille, Médiathèque Valais – Martigny

Page 42: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Fidèles à notre philosophie chan-tante depuis toujours, nous vous in-vitons à jeter un coup d’œil bien-veillant aux propositions ci-dessous.

21es Chorales lémaniques2009, Champéry,St-Maurice, 4-6 juin 2009Cinq classes (4 à 6P) des entités lé-maniques provenant des départe-ments français de l’Ain et de laHaute-Savoie ainsi que des cantonsde Genève, Vaud et Valais ont parti-cipé à cette manifestation qui s’estdéroulée à la satisfaction des parti-cipants, que ce soient les élèves, lesenseignants, les autorités, les pa-rents concernés et le public.

Sous le thème des ÉMOTIONS, lesélèves ont eu l’occasion d’appren-dre et d’interpréter 13 chansons is-sues de la chanson française et dela chanson populaire d’ici et d’ail-leurs.

Dès la rentrée scolaire 2009-2010,un document comprenant les diteschansons (partitions et paroles),des pistes pédagogiquesainsi qu’un double-CD(version chantée et ver-sion accompagnementinstrumental) sera misà disposition au dépôtdes ouvrages scolaires.

Nul doute que les ensei-gnants intéressés trouverontleur bonheur afin que leurclasse soit vraiment «chantante».

L’année prochaine (2010), les ren-contres chorales lémaniques aurontlieu à Genève avec, bien sûr, la par-ticipation d’une classe valaisanne.Avis aux amateurs.

Fête cantonale des enfants, Fully, vendredi 30 avril 2010L’heure des choix

Comme à chaque fête cantonale dechant depuis celle de Martigny(1984), une journée est organiséepar la Fédération des Sociétés deChant du Valais (FSCV) pour leschœurs d’enfants et les classes de la

scolarité obligatoire. Nous re-nouvelons l’expérience de la

dernière fête de Sion (2006)en proposant une série

d’ateliers qui ont étéprésentés le samedi 16mai 2009 dans le lieuoù sera organisé cerassemblement chan-tant. Les propositions,

nombreuses et fort va-riées, devraient permettre

aux responsables de trouver leurbonheur pour que leur saison chan-tante soit un véritable projet musi-cal et pédagogique. Que vous ani-miez simplement votre classe, un

40 Résonances - Septembre 2009 )

ensemble de classes (chœur d’école)ou un chœur d’enfants, nous vousinvitons à vous inscrire et à faire vo-tre choix dans l’ordre de préférence(1er choix, puis 2e et 3e).

16 ateliers seront retenus définiti-vement en temps voulu. Alors àvous de jouer! Inscrivez-vous!

Nous souhaitons vivement quevous partagiez votre plaisir et votrejoie de chanter avec vos élèves.Bonne année scolaire à tous.

Jean-Maurice Delasoie & Bernard Oberholzer

Notes

1 Le même document sera aussi dispo-nible sur le site de l’animation musi-cale: http//musique.ecolevs.ch et surcelui de la fédération de chant: www.chanter.ch.

2 Des précisions sur chaque atelier sontaussi disponibles sur les sites men-tionnés.

F lorilège depropositions automnales

F lorilège depropositions automnales

(E d u c a t i o n

m u s i c a l e

Chanter pour insuffler la philosophie chantante.

Page 43: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

( Résonances - Septembre 2009 41

Inscriptions1

A envoyer pour le 30 septembre 2009 à:Samuel Emery - Route de Romanoche 16 - 1696 Vuisternens-en-OgozTél: 026 411 60 10 - Natel: 079 276 62 82 - Courriel: [email protected]

Nom et prénom:

Adresse:

Courrier électronique:

Téléphone:

Chœur:

et/ou classe(s):

Effectif:

Date et signature:

A. Ateliers réservés plutôt aux petits degrés (école enfantine et 1-2P)B. Ateliers sur des thèmes divers, destinés, en principe, aux degrés 3 à 6P

Les documents (textes, partitions, et CD) seront préparés et mis à disposition desgroupes. Ils peuvent aussi être commandés auprès de l’animation.

Cat Titre Choix 1 Choix 2 Choix 3

A 1 Le monde mystérieux

A 2 Les animaux

A 3 Dans ma valise

B 4 Voyage à travers les émotions 1

B 5 Voyage à travers les émotions 2

B 6 Folklore

B 7 Voix Libres

B 8 Les années 60

B 9 Nous, les enfants de l’an 2000

B 10 La mer

B 11 Le monde mystérieux

B 12 Les animaux

B 13 Le bal

B 14 Le tour du monde

B 15 Les Poppys

B 16 Atelier Cloclo

B 17 Walt Disney

B 18 L’enfant-musique

B 19 Atelier Jazz

B 20 Humour

B 21 Le cirque

B 22 Compositions de Karine Barman

Les ateliers2 E n r a c c o u r c iExposition Fellini au Jeu de Paume à Paris

La Fondationsédunoise, partenaireculturel principalAprès de longs mois depréparation, la Fondation Fellinipour le cinéma de Sion serapartenaire culturel principal del’Exposition internationale FelliniLa Grande Parade qui seraprésentée au Musée du Jeu dePaume à Paris du 19 octobre 2009au 17 janvier 2010. La FondationFellini pour le cinéma (Sion,Suisse) a été créée le 6 juillet2001 à partir de la collectionprivée constituée pendant plus dequarante années par leproducteur de films Gérald Morin,ancien assistant de Fellini. www.fondation-fellini.ch

Campus

Dossier sur Darwin

La revue de l’Université deGenève consacre un dossier àCharles Darwin. Occasion de fairele point sur le darwinisme et lecréationnisme. Le numéro peutêtre téléchargé au format pdf surwww.unige.ch/presse. A lire aussi dans cette mêmeédition une interview savoureused’Alain Rey, célèbre chroniqueurde la vie des mots, ainsi qu’unarticle en lien avec l’expositionJean Piaget, présentée à UniMaildu 14 septembre au 18 décembre.

Page 44: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

En ce début d’année, l’éducationphysique veut déborder de lasalle de gymnastique ou du ter-rain de sport afin d’intégrer lemouvement durant le quotidienscolaire. L’importance du mouve-ment n’est plus à prouver. Seulequestion qui perdure: comment yparvenir sans perturber le déroule-ment d’une journée déjà fort dense?

L’école bouge, qu’est-ce que c’est?Depuis 2005, année internationaledu sport, toutes les classes du de-gré obligatoire (enfantines au se-condaire II), se voient proposer ledéfi de mettre en mouvement lesenfants au moins 20 minutes parjour, durant et en dehors des heuresde classe. Cette activité physiquese déroule en dehors des leçonsd’éducation physique hebdoma-daires et peut être répartie sur l’en-semble de la journée: pendant uneleçon, durant les pauses entre lescours, sur le chemin de l’école oucomme devoirs à la maison. Plus de7500 classes de Suisse et du Liech-tenstein ont participé à ce projet,avec comme objectif d’intégrer da-vantage d’exercices physiques dansla vie quotidienne de l’école. A la

fin de l’année scolaire, une classeest tirée au sort, soit pour parti-ciper à une journée sportive à Ma-colin ou pour recevoir la visite d’unathlète soutenant «l’école bouge»(Sergei Aschwanden, David Dimi-tri, Laurence Rochat, Jörg Stiel…).Cette année, 59 classes valaisannesétaient inscrites à «l’école bouge».

Pratique, flexible, adapté,gratuit et efficaceEn inscrivant sa classe au réseau de«l’école bouge», vous recevrez gra-tuitement du matériel et des idéesd’exercices. Il n’est pas nécessaired’avoir une salle de gym à disposi-tion ou une tenue sportive. Pourl’année scolaire 2009-2010, «l’écolebouge» propose 5 modules à choix.Chaque classe choisit un modulepar trimestre, pouvant être com-plété par le module alimentation.Chacun intègre individuellement letemps consacré au mouvement, se-lon ses besoins et grille-horaire. Ladurée de participation est variable.

42 Résonances - Septembre 2009 )

Vous pouvez tester sur un trimestrepour commencer.

5 modules à choixCordes à sauterConvient tant à l’extérieur qu’àl’intérieur. Chaque élève de laclasse reçoit une corde à sauter. Cematériel se complète d’un jeu decartes pratiques contenant desidées d’activités physiques en lienavec le matériel offert.

FootbagDe même que les cordes, chaqueenfant reçoit un footbag, sortede balle de jonglage molle per-mettant une multitude d’exer-cices d’agilité et de coordina-tion. Chaque classe reçoit ces

balles accompagnées d’un jeu decartes explicatives et motivantes.

Pauses activesChaque classe reçoit un jeu de cartescomprenant des propositions lu-diques adaptées au niveau de cha-cun. Dans ce même domaine, voustrouvez le fichier «je bouge, tubouges…» au dépôt scolaire ducanton de Vaud.

Chemin de l’écoleToujours sous forme de cartes, cemodule présente une série d’idéespour se déplacer à pied, améliorerla conduite du vélo ainsi qu’une«boîte à outils» fournie par le Bu-reau de prévention des accidents(bpa).

AlimentationComplément d’informations inté-ressant, ce jeu présente les prin-cipes de base d’une alimentationsaine. Peut s’utiliser durant une le-çon ou journées (semaines) de pro-jet concernant ce thème. Il a étéconçu en partenariat avec «éduca-tion-santé Suisse».

Comment s’y prendre

Si vous désirez inscrire votreclasse, vous trouverez toutes lesindications nécessaires sur le site:www.ecolebouge.ch. En voussouhaitant à toutes et tous uneannée scolaire qui bouge!

Pour l’année scolaire 2009-2010,

«l’école bouge» propose

cinq modules à choix.

«Bouge», c’est la rentrée!«Bouge», c’est la rentrée!(E d u c a t i o n

p h y s i q u e

Page 45: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

( Résonances - Septembre 2009 43

Nomination

Lionel Saillen, nouvel anima-

teur d’éducation physique.

La HEP a nommé en remplace-ment de M. Gérard Schroeter unnouvel animateur en EP pour lesarrondissements 1, 2 et 3: M. Lio-nel Saillen. Né le 14.06.1972, cedernier est marié, papa de deuxenfants; il est domicilié à Vens,au-dessus de Sembrancher.Après avoir achevé en 1993 uneformation à l’Ecole normale duValais romand, Lionel a effectuédes études en sport à l’Universitéde Berne. Diplôme fédéral II enpoche, il a débuté sa carrière àBienne durant 2 années. Il a éga-lement travaillé à Sion et à Marti-gny au niveau secondaire 1. Cepassionné de gymnastique etd’athlétisme a ensuite été engagépar les écoles primaires et enfan-tines de Martigny; il y œuvre de-puis 11 ans comme animateur. Bienvenue à Lionel et bon ventpour cette nouvelle fonction.

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EXPOSITIONdu 11 septembre au 30 novembre 2009

à l’occasion de la publication des 3 cartes valaisannes de l’Atlasgéologique suisse au 1 : 25’000e Sion, Sierre et Vissoie

Le sous-sol révélé:des cartes géologiques, pour quoi faire?Ouverture du mardi au dimanche de 13 h 30 à 18 h

www.fondation-tissieres.chAv. de la Gare 6, 1920 Martigny

Echange de postes: délai d’inscription année scolaire 2010-2011

Pour l’hémisphère nord: 30 novembre 2009 (En cas de besoin, une prolonga-tion jusqu’au 30 décembre est possible). Début de l’année scolaire: août 2010.

Pour l’Australie: 1er avril 2010 (début de l’année scolaire: janvier 2011).

Des informations et les formulaires de candidature sont disponibles surwww.echanges.ch ou auprès de Echange de jeunes, Programme al.ep(Austausch von Lehrpersonen/Echange de professeurs), Case postale 358, 4502Soleure, téléphone 032 625 26 80/83.

Echange de professeurs al.epEchange de professeurs al.ep

Formation professionnelle initiale

Nouvelle publication de l’OFSSelon les derniers chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS), près de222’000 jeunes suivaient une formation professionnelle en Suisse en 2008.Près de 82’000 ont commencé une formation professionnelle cette année-là,tandis que plus de 63’000 obtenaient leur diplôme. De nombreux chiffres surla formation professionnelle, avec des comparaisons par métier et parcanton, figurent dans le document de l’OFS intitulé Statistique de laformation professionnelle initiale en 2008.www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/15/22/publ.Document.120414.pdf

Cahiers pédagogiques

Aider à mémoriserLa mémoire est explorée dans le derniernuméro de juin des Cahiers pédagogiques.Un voyage passionnant pour en savoir plussur les résultats de recherches récentes enla matière, sur les stratégies demémorisation, etc. Pierre-Philippe Bugnard,de l’Université de Fribourg, aborde pour sapart la question du «par cœur», en lien avecle savoir, dans une perspective historique.A noter que certains articles peuvent être lusen ligne: www.cahiers-pedagogiques.com.

Précarité des jeunes

Lien avec le manque de formationPlus de la moitié des jeunes adultes bénéficiant de prestations d’aide socialen’ont pas de diplôme postobligatoire et ne sont pas en train de suivre uneformation. Près d’un sixième des jeunes adultes soutenus ont déjà desenfants à charge. Le risque pour les jeunes adultes de dépendre de l’aidesociale varie selon les cantons, dans une large mesure en raison dedifférences au niveau des structures régionales. Tels sont, entre autres, lesrésultats d’une analyse approfondie des problèmes rencontrés par les jeunesadultes tributaires de l’aide sociale.www.statistique.admin.ch > Thèmes > 13 > Protection sociale

E n r a c c o u r c i

Page 46: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Depuis sa première édi-tion en 1994, les Journéeseuropéennes du patri-moine (JEP) sont devenuesune manifestation degrande envergure dans ledomaine de la sensibilisa-tion de la population pourla conservation des biensculturels qui attire chaqueannée plus de 60’000 visi-teurs. L’objectif des Jour-nées européennes du patri-moine est d’éveiller l’intérêtd’un large public pour lesbiens culturels et leur conservationpar le biais de visites guidées de mo-numents, d’ateliers ou de chantiers,d’excursions et autres animations.Toutes les manifestations des Jour-nées du patrimoine sont gratuites,

44 Résonances - Septembre 2009 )

Programme des visites

on y accède en principe sans réser-vation préalable. Le nombre des vi-siteurs peut toutefois être limité surcertains sites et l’activité exception-nellement payante en fonction dutype d’événement proposé.

Les Journées européen nesdu patrimoine 2009, au-ront lieu en Suisse les 12et 13 septembre, et con -cen treront leurs visites surle thème de l’année, «aufil de l’eau». En Valais,elles sont organisées parle Service des bâtiments,monuments et archéolo-gie, Département destransports, de l’équipe-ment et de l’environne-

ment et se répartiront sur17 sites choisis.

1. Les bisses - Un système d’irrigation ingénieux: Conthey,Petit bisse et bisse de la Tsandra: Excursion proposéepar l’Association des amis du patrimoine contheysan,guidée par Stéphanie Delaloye-Coppey, sur réservationau 079 622 06 51 (nombre de participants limité). Lens,Grand bisse: Excursion proposée par la Fondation pourla protection et l’aménagement du paysage, guidéepar Roman Hapka, durée: 4 à 5 h. Savièse, Bisse duTorrent Neuf: Excursion guidée par Emmanuel Reynard,durée: 2 h. Dorénaz, Maison des contes et légendes:Diaporama «Les bisses du Valais d’antan» présenté parFrançois Rey. Ausserberg, Suone Undra: Exkursiondurch die Stiftung Landschaftsschutz Schweiz, mitRaimund Rodewald und Christoph Meichtry, Dauer: 2bis 3 St.

2. Monthey - Vieux-Bourg: Randonnée contée par MarieHofstetter, sur réservation au 079 301 03 32 (nombre departicipants limité).

3. Dorénaz - Réserve naturelle du Clos du Rhône: Randon-née légendaire contée par Patricia Pitteloud, sur réser-vation au 079 254 84 08 (nombre de participants li-mité), durée: 2 h.

4. Vouvry – Musée historique du Chablais: Expositionsur le Rhône, visites portes ouvertes, visites commen-tées à 10 h 30, 14 h et 16 h.

5. Finhaut-Vernayaz - L’eau dans la vallée du Trient:Excursion guidée par Sandro Benedetti.

6. Sion - Centrale de Chandoline: Visites portes ouvertes,visite commentée à 14 h par Claire Eggs Debidour.

7. Bramois - Centrale hydro-électrique: Visites portesouvertes, visite commentée à 10 h par Claire EggsDebidour.

8. Hérémence - Barrage de la Grande-Dixence: Visitescommentées par les guides du barrage.

9. Leukerbad - Ältestes Stromkraftwerk im Wallis:Führungen durch Werner Tschopp, Wanderleiter.

10. St-Luc - Moulins: Visites libres, en présence de BernardSalamin, meunier.

11. Reckingen - Säge und Mühle: Führungen frei.12. Törbel - Rundweg am Wasser: Führungen durch

Armin Karlen, Dauer: 2 St.13. Ausserberg - Wie läuft’s? Kulturgüter am Wasser:

Führungen um 13.30 Uhr, Geführte Exkursion zu Suon«Niwärchji», Dauer: 3 St.

Centrale hydro-électrique de Bramois. © Robert Bolognesi

Journées européennes du patrimoine: 12 et 13 septembre

Journées européennes du patrimoine: 12 et 13 septembre

(D é c o u v e r t e

Programme détaillé sur www.patrimoineromand.chwww.vs.ch/patrimoine

Page 47: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

( Résonances - Septembre 2009 45

Le graphique ci-contre présentel’évolution sur plus de dix ans dutaux d’activité moyen des hommeset des femmes qui, parmi les rési-dants actifs en Suisse (populationâgée de 25 à 64 ans), exercent uneactivité lucrative (population activeoccupée).

Globalement, le taux d’activité desfemmes est inférieur à celui deshommes (76% contre 90% en 2008).Mais, contrairement au taux d’acti-vité masculin qui est resté stablependant douze ans, le taux d’acti-vité féminin s’est accru puisqu’il at-teignait 68% en 1996. Cette ten-dance est à relever pour l’ensemblede la main-d’œuvre féminine quelque soit son niveau de formation.Toutefois, les femmes disposantd’une formation de niveau secon-daire II ou tertiaire (hautes écoles,écoles professionnelles supérieures)enregistrent une progression plusrégulière de leur taux d’activité. Deplus, depuis 2003, le taux d’activitédes femmes diplômées des écolestertiaires dépasse systématique-ment le taux d’activité des hommesmoins bien formés (sans formationpost-obligatoire). Le niveau de for-

Niveau de formation etinsertion sur le marché du travail

Niveau de formation etinsertion sur le marché du travail

SFT

(L e c h i f f r e

d u m o i s

Personnes actives occupées selon le sexe et le niveau de formation,1996 - 2008Pourcentage de la population active occupée dans la population âgée de 25 à 64 ans

Source: «Enquête suisse sur la population active (ESPA)», Office fédéral de la statistique, 2008.

mation améliore à l’évidence l’em-ployabilité des personnes actives.Dans un contexte de croissanceéconomique et de développementdes possibilités d’accueil extra-fa-milial pour les enfants par exem-ple, un certain nombre de femmes

ont pu ainsi augmenter leur inser-tion dans un marché du travail trèsdemandeur de main-d’œuvre qua-lifiée. Et, face à la crise, être bienformé constitue indéniablementun atout à entretenir et à dévelop-per…

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Page 48: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

JeunesExamens éprouvantsLa pression de la performancedans leur formation et desexamens éprouvants pour lesnerfs sont les principalessources de soucis pour plus dela moitié des Suissesalémaniques de 16 à 25 ans.Problèmes relationnels,manque d’argent et famillepréoccupent aussi un quartdes jeunes. C’est ce que révèlele premier baromètre dessoucis de la jeunesse, réalisépar des étudiants de la HauteEcole spécialisée de la Suissedu Nord-Ouest sur mandat dusite internet www.lebenshilfe-net.ch. 1943 jeunes et jeunesadultes de Suisse alémaniqueont participé en mai à unsondage en ligne. La violence,les problèmes de société, lesquestions concernant lesétrangers ou la situationéconomique touchent moinsles jeunes que leurs défispersonnels.Express (2.07)

Retour sur les bancsd’école

Maîtresses enfantinesfribourgeoisesA Fribourg, l’introductiond’une année supplémentaired’école enfantine va quelquepeu modifier la pratique desmaîtresses, appeléesnotamment à gérerdorénavant des séquencesd’activités avec deux degrés. LaDirection de l’instructionpublique a ainsi mis sur piedune formation complémen -taire obligatoire destinée auxenseignantes issues del’ancienne Ecole normale. Pourcelles qui sont sorties de laHaute Ecole pédagogique(HEP) et qui se sont spécialiséespour enseigner au niveauécole enfantine et aux

premiers degrés primaires, cette formation complémentaire estfacultative. Commencer l’école à 4 ans n’induit pas le mêmeencadrement pédagogique qu’un début de scolarité à 5 ans. A larentrée de cet automne, plus de 3200 enfants fréquenterontl’école enfantine. C’est environ 620 de plus que l’année dernière,soit une augmentation des effectifs de 25% environ.La Liberté (10.07)

SoutienL’Uni aide des chercheursL’Uni de Genève se dote d’une structure: le fonds Unigap. Endépit de son nom un brin barbare, cette structure sembleprometteuse. Unigap permettra en effet d’aider des chercheursconfrontés à la «vallée de la mort». Les spécialistes désignentainsi cette phase de transition, parfois douloureuse, entre larecherche fondamentale, purement académique, et la rechercheappliquée. A ce stade, le financement de la recherchefondamentale s’interrompt, alors que le succès commercial d’uneinvention peut encore paraître trop incertain aux yeux desinvestisseurs. Du coup, des trésors technologiques risquent de seperdre. Avec Unigap, Unitec (le bureau de transfert detechnologies de l’Uni) attribue jusqu’à trois subsides par an, d’unmontant maximal de 30’000 francs chacun. Le modeste Unigaps’inscrit dès lors dans cette vaste constellation d’organisationsfavorisant innovation et valeur ajoutée dans le canton.Tribune de Genève (10.07)

Université de LausanneL’égalité est pour l’an 40Moins de 20% des professeurs de l’Unil sont des femmes. A cerythme, seules les petites-filles des actuelles professeures del’Université de Lausanne (Unil) connaîtront l’équité homme-femme. Et ce sera vers 2040! En 2001 en effet, 10% desprofesseurs étaient des femmes et, six ans plus tard, ellesn’étaient que 17%. Stefanie Brander, fraîchement nomméeMadame Egalité de l’Unil, aura du pain sur la planche. Malgré les

46 Résonances - Septembre 2009 )

500’000 à 600’000 francsinvestis chaque année par laConfédération dans l’égalité àl’Unil, tout cela peine à seconcrétiser dans les faits. Demanière générale, plus onmonte dans la hiérarchie,moins il y a de femmes. Adossier égal, l’Unil a du mal àengager une femme, ou alorson lui propose du tempspartiel sans qu’elle l’aitsollicité. Elle aura donc moinsde temps pour ses travaux etsa progression s’en trouveraralentie. C’est le cercle vicieux.De nombreuses femmesaggravent la situation enpeinant à se mettre en avant.D’ici à 2011, une cinquantainede postes de professeur vontse libérer à l’Unil. C’est unebelle occasion de placerdavantage de femmes.24 heures (13.07)

Education àl’environnement

Dans les pas despionniers romandsOffrir une boîte à outils enéducation à l’environnementpar la nature: c’est l’objectif deSilviva, une fondationsoutenue par l’Office fédéralde l’environnement, qui lancecette année une première sériede cours en Suisse romande. Lapremière volée séjourne unesemaine aux Chenevières, à unjet de pierre des Emibois.Enseignants, éducateurs,biologistes, etc.: ils viennentde milieux différents. Tousvolontaires pour introduireune touche verte dans leuractivité professionnelle. Le lienhomme-nature s’effile degénération en génération: pasbesoin d’avoir fait le poly pourle constater. Face à ce constat,le monde se divise en deux:ceux qui s’en moquent et ceuxqui n’estiment pas cetteévolution irrémédiable;

D ’un numéro à l’autreD ’un numéro à l’autre( R e v u e

d e p r e s s e

L’école à MadagascarLe diplôme n’a pas d’âge. A Madagascar, les épreuves debaccalauréat de l’enseignement général verront des candi-dats exceptionnels cette année. Le benjamin des candidatsa tout juste 11 ans. Il est inscrit dans la commune D’Amba-tolampy en série A2. Pour le doyen, il s’agit d’un hommede 60 ans qui veut tenter sa chance dans la série A1. Cesdeux candidats se présenteront aux épreuves du baccalau-réat général de l’enseignement supérieur avec les 84’000candidats de l’enseignement technique et général confon-dus. Comme prévu, des superviseurs spéciaux seront mobili-sés dans tous les centres d’examen de toute l’île pour véri-fier le bon déroulement des épreuves et signaler les failles.L’Express de Madagascar (12.08)

Page 49: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

convaincus que l’homme nepourra poursuivre un mode devie durable sans connaître untant soit peu l’environnement.Etablie en Suisse alémaniquedepuis vingt ans, Silviva passeseulement la Sarineavec la créationd’une nouvelleantenne romande. Quotidien jurassien(17.07)

Fifa MasterUne filière en sportLe Centre internationald’étude du sport a son siège àNeuchâtel depuis 1995. Il adécerné récemment à 25étudiants, venant de 22 paysdifférents, un master enmanagement, droit et scienceshumaines du sport. Masterlabellisé Fifa, puisquel’organisation mondialefaîtière du football le soutient.La neuvième volée a doncachevé son cursus de dix mois.A Neuchâtel les étudiants ontété liés à trois facultés, cellesde droit, d’économie et desciences humaines. Alors quela 10e volée débutera enseptembre, des étudiants deplus de 70 pays ont participéaux précédents programmes.L’Express (20.07)

A paraîtreImmersion dans l’écoled’autrefoisUn livre retrace un siècled’école jurassienne, à traversles souvenirs et anecdotesd’une cinquantained’enseignants du Nord et duSud. L’ouvrage D’ardoise et deplume permet de sauver lamémoire vivante de l’écolemais également de mesurer leschangements intervenus dansl’enseignement. Ces mémoiresde l’école jurassienneconstituent un imposantvolume qui a été rédigé par ungroupe de l’Association desretraités du Syndicat desenseignants jurassiens (SEJ). Cetravail de longue haleine adébuté en 2003 par lespremières récoltes detémoignages. A travers les 344

pages richement illustrées, le lecteur repart sur le chemin desécoliers. Il croise le régent, retrouve la table à sable, l’ardoise quiétait encore en ardoise, ou l’inoubliable «Mina patine» du livre delecture de première année. Sur les 220 pédagogues retraitéscontactés, une cinquantaine ont livré leurs souvenirs. Ces

souvenirs et anecdotes couvrent un siècle d’école,entre 1874 et 1970.Le Quotidien jurassien (22.07)

Jeunes à la recherche d’un jobPrestations accruesLe canton de Berne développe ses prestationspour les jeunes à la recherche de leur premieremploi. Ainsi, par exemple, les offices régionauxde placement (ORP) exploitent une ligne pour

des entretiens d’information. Il existe aussi denouvelles brochures avec des offres après

l’apprentissage ou les études. A la faveur d’un brefentretien, les jeunes pourront s’informer des prestations de l’ORPet décider ensuite s’ils veulent s’y inscrire. Grâce à une étroitecollaboration avec l’économie, les ORP pourront proposer cetteannée 40% de places de stage supplémentaires, ainsi que desprogrammes de qualification et des formations continues. Quantaux jeunes en fin d’études, ils se voient proposer des programmesde qualification ou des places d’assistant par plusieursorganisations. Tous ces objectifs visent à soutenir les effortsd’intégration des jeunes sur le marché du travail et à leur éviterainsi le chômage. Le Journal du Jura (29.07)

Enseignement des languesDes réserves sur les classes bilinguesS’il est plutôt bien reçu dans l’ensemble, le concept cantonalfribourgeois d’enseignement des langues, mis en consultation ceprintemps, suscite néanmoins de nombreuses réserves. Voici lesprincipales. La Communauté romande du Pays de Fribourg (CRPF)voit un grand péril pour l’acquisition de la langue maternelle. Dèslors, il ne saurait être question de diminuer les heures de français.L’immersion dans la langue partenaire est l’un des principes lesplus discutés. S’agissant de l’allemand, la SPFF (Sociétépédagogique fribourgeoise francophone) relève que l’obstacle dudialecte, omniprésent dans la vie quotidienne, n’est pas évoquédans le concept. Dès lors, elle estime qu’il y a là une sourced’inégalités qu’il s’agit d’atténuer. La CRPF estime, elle aussi, quele concept d’enseignement des langues escamote le problème duschwyzerdütsch et s’oppose à leur introduction dans la scolaritéobligatoire, à l’exception des cercles scolaires bilingues.La Liberté (30.07)

Berne et ArgovieFusion des éditions scolairesLes éditions scolaires des cantons de Berne et d’Argovie seprésentent depuis le 1er juillet sous le nom d’Editions scolairesplus SA. Les gouvernements des deux cantons ont approuvé lescontrats nécessaires. Il convient de relever que les nouvellesEditions scolaires plus SA constituent dorénavant une des plusgrosses maisons d’édition scolaire de Suisse alémanique, avec unmarché presque deux fois plus grand que jusqu’ici. Elles serontdonc un partenaire particulièrement important pour la HauteEcole spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse tout comme de laHaute Ecole pédagogique de Berne. Enfin, la collaboration

( Résonances - Septembre 2009 47

présente l’avantage de réduire considérablement lerisque entrepreneurial dechaque canton.Le Journal du Jura (5.08)

EtudeLes paysans et lesenseignants sont lesplus heureux au travailEn Suisse, les agriculteurs etles enseignants sont les plusépanouis au travail, selon ladernière enquête nationalesur le travail et la santé. C’estdire que le lien entre santé ettravail est le reflet d’unesituation économiquefavorable. A cet égard, lesbranches les plus exposéessont les transports etcommunications, banques etassurances, santé et social. La Liberté (6.08)

Enseignement obligatoireL’instruction publiqueneuchâteloiseà un tournantAnnoncée, la cantonalisationde l’école primaireneuchâteloise ne fait pasl’unanimité. Les communes, etplus particulièrement les villeset la nouvelle Commune deVal-de-Travers, ont demandéet obtenu qu’un dialoguepermanent s’instaure dans unesprit de partenariat. SelonDidier Berberat, directeur del’Instruction publique chaux-de-fonnière, «si les grandescommunes sont a priorid’accord avec l’idée d’unecantonalisation, il n’en va pasde même avec le niveauprimaire. La commune est labonne échelle pour gérer tousles problèmes d’organisationde ce niveau d’enseignement.Les communes se chargent de l’engagement desenseignants et desnominations et saventcomment répartir les élèves».«Nous aurions évité desconflits dommageables pourtout le canton, si l’Etat avaitconsidéré les communescomme des partenaires, et pascomme des sujets» dit-il.L’Impartial (10.08)

Page 50: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

La rentrée des classes en août voittoujours arriver de nouveaux(elles)enseignant(e)s. Comme s’il n’étaitdéjà pas assez stressant pour ceux(celles)-ci de devoir enfin mettre enpratique ce qu’ils(elles) ont eux(elles)-mêmes appris sur les bancsd’école, voilà qu’en plus il faut faireface à toute une série de tracas ad-ministratifs pour bénéficier d’unecouverture idéale en matière deprévoyance professionnelle. C’est laraison pour laquelle je me permetsde saisir l’occasion pour rappeler àtous les assurés quelques principesimportants à connaître en matièred’affiliation.

Lorsqu’un enseignant entre dansnotre institution, son employeur oul’Etat du Valais nous communiqueson identité. Commence alors la

procédure d’affiliation. La CRPEtransmet à l’assuré une lettre d’affi-liation laquelle s’accompagne du rè-glement de base en vigueur, d’unquestionnaire d’admission et d’unprocès-verbal d’examen médicalainsi que d’un bulletin de versementpour un éventuel transfert d’avoirsde libre passage déposés soit surune police soit sur un compte de li-bre passage.

48 Résonances - Septembre 2009 )

Que doit fairele(a) nouvel(le) assuré(e)?

Il doit tout d’abord remplir lequestionnaire d’admission defaçon complète, le signer puis leretourner à la Caisse.

Il doit ensuite prendre rendez-vous avec un médecin agréé dela Caisse pour un rapide examenmédical. C’est le médecin quitransmettra le procès-verbal au-près de la Caisse. Les frais inhé-rents à cette visite sont à lacharge de la Caisse.Si l’assuré est déjà au bénéficed’un compte ou d’une police delibre passage, parce qu’il avaitdéjà cotisé auprès d’une caissede retraite ou parce qu’il a reçudans le cadre d’un divorce uneprestation du 2e pilier, il devrafaire transférer ses avoirs deprévoyance à la CRPE. Ces avoirstransférés seront affectés àl’achat d’années d’assurance. Ilen va de même si celui-ci, nou-vellement admis auprès de laCRPE, était déjà affilié auprèsd’une Caisse de Retraite. Il devradans ce cas informer son an-cienne Caisse des coordonnéesde la nouvelle.Enfin, dernière obligation, ils’agira de s’informer des condi-tions financières de sa Caisse, soitpar une lecture attentive des dis-positions réglementaires soit parune visite directe auprès de laCaisse soit enfin par une consul-tation bien ciblée du site Inter-net de la CRPE (www.crpe.ch).

Que se passe-t-il ensuite?L’affiliation est subordonnée à la ré-ception des deux documents men-tionnés ci-dessus, à savoir le ques-

Procédure d’affiliationà la CRPE

Procédure d’affiliationà la CRPE

Patrice Vernier

( C R P E

Cahier cemea

Découvrir l’eau en dix expériencesLe bulletin trimestriel de l’Association suisse des centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (cemea) propose, dans son 251e numéro, des expériences faciles à réaliser pour découvrir l’eau dans tous ses états.www.formation-cemea.ch > publications

Alcool et drogues chez les jeunes

Consommation problématique en SuisseLes jeunes Suisses ne sont pas des «élèves modèles» au sein de l’Europe. Engénéral, leur consommation d’alcool et de tabac se situe dans la moyenneeuropéenne. Concernant la consommation de cannabis, la Suisse se situe loindevant. L’Institut suisse de prévention de l’alcoolisme et autres toxicomanies(ISPA) a procédé à une analyse plus fine des résultats du rapport del’enquête européenne ESPAD (The European School Survey Project on Alcoholand Other Drugs) de 2007. www.sfa-ispa.ch > communiqués de presse

E n r a c c o u r c i

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tionnaire d’admission et le procès-verbal d’examen médical. Dès queces documents sont à disposition dela Caisse, l’affiliation est proposéeau Comité qui décide en séance del’admission comme membre de laCaisse.

La CRPE envoie ensuite une déci-sion d’affiliation et un certificat deprévoyance, comportant des infor-mations personnelles et financièrestout en indiquant les prestationsde retraite possibles lors de la re-traite normale à 62 ans. Enfin, sinécessaire, la Caisse fera parvenirau (à la) nouvel(le) affilié(e) une of-fre d’achat facultative mais forte-ment recommandée d’années desociétariat manquantes.

Que doit faire l’assuré(e) quireçoit une telle offre d’achat?S’il en a les possibilités financières,je lui recommande vivement d’ache-ter ses années manquantes. Le plus

tôt sera le mieux; en effet, le tarifpour le coût d’achat d’1 franc derente est de 6,19 francs à 24 ans. Ilest de 7,46 francs à 40 ans puis de10,33 francs à 55 ans. Non seule-ment cela lui permettra d’améliorerses prestations en cas de retraite, etégalement en cas d’invalidité ou dedécès, mais en plus ces rachats sontdéductibles fiscalement sur le re-venu. En cas d’achat d’années oud’activité, la Caisse établit pour l’as-suré(e) pour sa déclaration fiscaleun certificat confirmant le montantacheté.

RéservesJ’aimerais finalement attirer votreattention sur un point très impor-tant. Chaque année nous consta-tons que des assurés ne donnentpas suite à cette procédure d’affi-liation et négligent par exempleassez souvent l’examen médical.Cette négligence peut avoir desconséquences assez graves; en ef-

( Résonances - Septembre 2009 49

fet, si le certificat médical faitdéfaut, l’affiliation sera assortied’une réserve et celle-ci entraîneraune diminution des prestations in-validité/décès de la Caisse réduitesau minimum LPP, non plus seule-ment durant la période de la ré-serve, soit généralement 5 ans, maisjusqu’à l’âge réglementaire de laretraite. La différence peut être im-portante.

ConclusionCes procédures peuvent paraîtrecomplexes, tracassantes et péni-bles; elles n’en sont pas moins lesgarantes d’un système social bienorganisé, les témoins d’une admi-nistration sérieuse et les piliersd’une Caisse de retraite dont lesouci constant reste de mettre àdisposition de ses assurés un servicede qualité. Aussi, je ne peux quevous encourager à respecter cesprocédures formelles. Vous n’en se-rez que gagnants.

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Dans ses séances du 17 et du 24 juin2009, le Conseil d’Etat a nommé:

Mme Natalie Zen-Ruffinen,en tant que psychologue auCDTEA de Martigny,Mme Judith Wirthner, en tantque psychomotricienne au CDTEAde Monthey.

La Direction du SCJ félicite ces nou-velles collaboratrices et leur sou-haite beaucoup de plaisir et succèsdans leurs nouvelles fonctions.

Vous trouverez ci-dessous quelqueséléments importants de la biogra-phie professionnelle de nos deuxcollègues:

Natalie Zen-RuffinenMme Natalie Zen-Ruffi-nen, psychologue FSP,débutera son activité le1er juillet 2009 au CDTEAde Martigny. Elle succè -de à Mme Françoise Gross Hill quinous quitte pour prendre sa retraite.

Nous profitons de l’occasion pourremercier vivement Mme Gross Hillpour l’excellent travail effectué ausein de notre service et lui souhai-tons bonne suite pour sa retraite.

Après une formation d’éducatricespécialisée à Lausanne, Mme Zen-Ruffinen a travaillé durant plu-sieurs années dans le cadre d’unegrande institution d’éducation spé-cialisée de notre canton. Elle s’estoccupée de l’encadrement et dusoutien d’enfants ayant de gravesproblèmes de comportement, s’ins-crivant fréquemment dans uneproblématique importante dans ledomaine psychosocial.

En parallèle à son activité dans lesecteur éducatif, Mme Zen-Ruffi-nen a effectué une formation enpsychologie à l’Université de Ge-nève. Elle a obtenu sa licence en1998. Au niveau de ses formationspostgrades, nous tenons à releversa formation initiale en thérapiefamiliale (1991), ainsi que l’obten-tion du certificat de formation àl’approche systémique et à la psy-chothérapie familiale (2006). Cetteformation a été donnée par le Pro-fesseur Mony Elkaïm.

Mme Zen-Ruffinen a effectué sesstages 1 et 2 dans le cadre de notre

centre régional du CDTEAde Martigny. Dès 2008, ellea travaillé comme psycho-logue remplaçante dans cemême centre. De par sonexpérience de stagiaire etde psychologue, ainsi quepar ses différentes forma-tions en psychothérapie,Mme Zen-Ruffinen dis-

pose d’une très bonne expériencede praticienne auprès d’enfants,d’adolescents et de leur famille.Nous relevons également ses expé-riences au niveau de la collabora-tion avec les institutions et les dif-férents partenaires du CDTEA, no-tamment l’école.

Mme Zen-Ruffinen est née le 2 fé-vrier 1964 à Loèche. Elle habite Fully.

Judith WirthnerMme Judith Wirthner, psychomo-tricienne, commencera son activitéà 50%, au CDTEA de Monthey, le15 août 2009.

Elle remplace Mme Aline Coquozqui a diminué son taux d’activité

50 Résonances - Septembre 2009 )

au sein de notre service, passant de100% à 50%, pour se concentrersur le CDTEA de Martigny.

Mme Wirthner aterminé sa forma-tion à la Hoch-schule für Heilpä-dagogik in Psycho-motoriktherapieà Zurich en juillet2007. Depuis août2007, elle travailleà la Castalie à Monthey auprèsd’enfants gravement handicapés.De décembre 2007 à mai 2008, ellea effectué un remplacement enqualité de psychomotricienne dansnotre centre de Monthey. Elle a ac-compli, au sein du Centre pédago-thérapeutique pour enfants etadolescents, des prises en charged’enfants en situation de handicapdans le cadre de l’école ordinaire.

Durant ses études à Zurich, elles’est occupée de deux enfants lour-dement handicapés fréquentantl’école publique à temps partiel àLoèche-les-Bains.

Elle travaille actuellement à mi-temps auprès de personnes handica-pées adultes dans le cadre de la Fon-dation Tanja à Bitsch. Cette institu-tion s’occupe d’adultes handicapéslourds (dans le Valais romand, cespersonnes sont placées à la Castalie).

De par son activité au CDTEA, ellefocalisera son activité profession-nelle dans le Chablais.

Mme Wirthner est née le 10 mai1982. Elle habite à La Souste.

Walter Schnyder, chef duService cantonal de la jeunesse

Nominations au Service cantonal de la jeunesse

Nominations au Service cantonal de la jeunesse

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Comme annoncé dans Résonancesde mai et de juin, les nouveauxmoyens de calcul, degrés 1 à 6, se-ront disponibles dès cette annéescolaire 2009-2010. Nous aurionssouhaité que tout soit prêt en juin,permettant ainsi aux plus passion-nés d’entre nous de consacrer unaprès-midi pluvieux ou une bellesoirée estivale à la découverte del’ensemble du matériel. Malheu-reusement, les délais nécessairespour l’impression des jeux de cartesnous ont contraints à attendre sep-tembre pour recevoir ces lots. Voicidonc le point de la situation «Ma-tériel» à la veille de la rentrée:

Les cahiers: ils sont disponibles,pour chaque degré, au dépôt dumatériel scolaire.

Les jeux de cartes:un lot par classe de-vrait être disponibleau dépôt durant lapremière quinzainede septembre. Il fau-dra les commander à larentrée (www.vs.ch/sft> Catalogue des ouvra -ges scolaires).Le site informatique: ilcontient le livre du maîtreet des propositions d’évaluation.Une navigation aisée et pratiquevous sera présentée lors desséances d’information qui se dé-rouleront du 15 septembre au 15octobre (dates et lieux dans Ré-sonances de juin). Une proposi-tion de fils rouges y est intégrée.

( Résonances - Septembre 2009 51

Bientôt la rentrée pourles nouveaux moyens de calcul

Bientôt la rentrée pourles nouveaux moyens de calcul

E n r a c c o u r c iIRDP

PlaquetteanniversairePour ses 40 ans, l’Institut de recherche et de documentationpédagogique a réalisé une plaquette intitulée «40 idées pour l’éducationde demain» et donner ainsila parole ou le crayon à des personnalités diverses. Cetteplaquette peut être téléchargée sur www.irdp.ch.

Prix culturels valaisans

Cuvée 2009Le Conseil d’Etat valaisan, sur proposition du Conseil dela culture, a attribué les prix culturels pour l’année 2009.Le prix de l’Etat du Valais 2009 est décerné à la cinéastesédunoise Carole Roussopoulos. Les prix d’encouragementreviennent à trois jeunes artistes de talent: au musicienYannick Barman, au caméraman et chef-opérateur Camille

Cottagnoud et à l’écrivain Rolf Hermann. La cérémonieofficielle de remise de ces prix aura lieu le 9 octobre 2009à Sion. www.vs.ch/culture

Revue de la HEP Vaud

Savoirs, pratiqueset apprentissageAgir, réfléchir, prendre durecul et évoluer constituentles mots-clés du derniernuméro de la revuepédagogique de la HEP Vaudsur les savoirs, pratiques etapprentissage. L’articled’ouverture donne la paroleà une praticienne-formatrice qui montre l’importance dela pratique réflexive dans le métier d’enseignant. Il estquestion d’entrelacement des savoirs et des pratiques,d’intégration des savoirs et des pratiques en formation etd’intégration des savoirs à l’école.www.hepl.ch > onglet Présentation > rubriquePublications > revue Prismes

Nous vous souhaitons une excel-lente rentrée scolaire et nous nousréjouissons de vous rencontrer lorsdes séances de présentation.

Pour le groupe de travail,Louis Carron

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52 Résonances - Septembre 2009 )

E n r a c c o u r c i

Les dossiersLes dossiers «L’éducation c’est la boussole dela vie.

Frank Somkine - www.evene.fr

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Livres pour la jeunesse

Choix pour la diversité culturelleLa brochureLectures des mondesest disponible dansune éditionactualisée. Au total,ce sont 156 titres,dont 98 nouveautés,qui sont proposésdans cette précieusesélection de livresjeunesse autour de ladiversité culturelle.www.isjm.ch

Concordat sur les bourses d’études

Aux cantons de trancherLa CDIP approuve un concordat sur les boursesd’études. Elle définit ainsi, pour la première fois, unensemble de normes valables dans ce domaine pourtoute la Suisse. Aux cantons maintenant de seprononcer.Après plusieurs années de discussion, une étapeimportante est franchie sur la voie de l’égalité deschances devant l’octroi des allocations de formation.La CDIP donne également un signal fort en cettepériode de difficultés économiques: c’est maintenantqu’il faut soutenir le mieux possible la volonté dese former.www.cdip.ch

Revue Parole

Voyages,voyages…La revue Parole, dans sa dernièreédition, invite lesenfants à apprivoiserle monde par leslivres. Côté rencontre,la revue nous entraînedans le sillage de Kitty Crowther, auteure illustratricequi vient de terminer un nouvel album Annie du lac.www.isjm.ch

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2006

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2008

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N° 1 septembre L’organisation de la classeN° 2 octobre 60 ans d’orientationN° 3 novembre Le vocabulaireN° 4 décembre Enseignant-e secondaireN° 5 février ICT: vers l’intégrationN° 6 mars Les coordinationsN° 7 avril Dialogue chercheurs-enseignantsN° 8 mai Sciences par l’expérienceN° 9 juin L’égalité des chances

N° 1 septembre Piloter, motiverN° 2 octobre ArgumenterN° 3 novembre Les enjeux de l’évaluationN° 4 déc.-janvier Transition école-apprentissageN° 5 février Effort/plaisir d’apprendreN° 6 mars L’ennui à l’écoleN° 7 avril D’une transition à l’autreN° 8 mai Le mouvement à l’écoleN° 9 juin L’économie à l’école

N° 1 septembre Infos 2006-2007N° 2 octobre Promouvoir la lectureN° 3 novembre Maturités et passerellesN° 4 déc.-janvier Génération zappingN° 5 février Les langues étrangèresN° 6 mars Enseignants technophobes/philesN° 7 avril Projets pédagogiques 1/2N° 8 mai Projets pédagogiques 2/2N° 9 juin Harmonisations: état des lieux

N° 1 septembre Infos 2007-2008N° 2 octobre Ecole-CultureN° 3 novembre Regards croisés sur la différenciationN° 4 décembre Raisonner les peursN° 5 février Les dessous des grilles horairesN° 6 mars Partenariat Ecole-FamilleN° 7 avril Créativité & Logique (1/2)N° 8 mai Créativité & Logique (2/2)N° 9 juin L’école en route vers l’EDD

N° 1 septembre Infos 2008-2009N° 2 octobre Les évolutions de l’écoleN° 3 novembre Informatique-mathématiquesN° 4 décembre Les outils de l’évaluationN° 5 février La gestion des élèves difficilesN° 6 mars Expérimenter le savoirN° 7 avril Le temps de l’écoleN° 8 mai A l’école de l’interculturalitéN° 9 juin Briser les idées reçues sur l’école

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RésonancesLa revue Résonances, qui fait suite à L’Ecole valaisanneparue de 1956 à 1988 et à L’Ecole primaire publiéede 1881 à 1956, est éditée par le Département del’éducation, de la culture et du sport (DECS).

Edition, administration, rédactionDECS/SFT - RésonancesRue de Conthey 19 - Case postale 478 - 1951 SionTél. 027 606 41 59 - www.vs.ch/sft > Les domaines du SFT > Publications pédagogiques

RédactionNadia Revaz - [email protected]

Conseil de rédactionClaude Barras-Paris, Ass. parentsKatrine Briguet, HEP-VsStéphane Vaucher, AVPESDaphnée Constantin Raposo, SPValJean-François Dorsaz, CDTEAJean-Michel Giroud, AVEPBéatrice Rogéré Pignolet, AVECO

PhotographeJacques Dussez

Données techniquesSurface de composition: 170 x 245 mmFormat de la revue: 210 x 280 mmImpression en offset en noir et une teinte vive, photolithosfournies ou frais de reproduction facturés séparément pour les documents fournis prêts à la reproduction.

ParutionLe 1er de chaque mois, sauf janvier, juillet et août.

Délai de remise des textes et des annoncesDélai pour les textes: 5 du mois précédant la parution. Délai pour les annonces: 15 du mois précédant la parution.

AbonnementsTarif annuel: Fr. 40.– / Prix au numéro: Fr. 6.–Tarif contractuel: Fr. 30.–Tél. 027 606 41 59 - [email protected]

Régie des annoncesSchoechli impression & communication SA - Technopôle3960 Sierre - Tél. 027 452 25 25 - [email protected]

Impression, expéditionSchoechli impression & communication SA - Technopôle3960 Sierre - Tél. 027 452 25 25 - [email protected]

I m p r e s s u m

Page 56: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2009

Exemples d’utilisation

Laboratoire de langues numérique

En exclusivité sur Macintosh, Kallylang est le premier laboratoire de langues entièrement numérique.

Écoutez des fichiers audio, regardez des clips vidéo, depuis votre disque dur ou depuis internet. Simultanément, enregistrez votre voix, comparez l'enregistrement à une version originale …

KallyLang accepte environ 300 formats de son, vidéo ou image, et autorise l’enregistrement du travail de l'élève au format iPod. Il ou elle peut ainsi continuer le travail d'apprentissage après les cours, sur son iPod personnel.

- Enregistrement vidéo via la caméra intégrée- Traduction d’un texte puis évaluation par l’enseignant- Conférence audio avec un groupe d'élèves- Gestion de la classe avec arrêt automatique après un laps de temps donné- Écoute silencieuse d'un élève en plein travail- Et bien d’autres possibilités encore …

… sans oublier que votre classe d'iMacs Intel sera également une salle de PC, deux ordinateurs pour le prix d'un ! Et grâce au multi-boot, vous pourrez aussi y faire tourner Linux …

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