regards sur lapprentissage de langlais

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Ouvrage collectif sous la direction de Michel Nizon E-book N Regards sur l’apprentissage de l’anglais one world, one shared language

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Page 1: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Ouvrage collectif sous la direction de Michel Nizon

E-book

N

R e g a r d ss u r

l ’apprent issaged e

l’anglaisone wor ld , one shared language

Page 2: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - Sommaire 22

S O M M A I R E

1) Introduction p. 3

2) L'anglais de la globalisation p. 6

3) Méthodologies et laboratoires de langues p. 9

4) L'Éducation nationale p. 15

5) Les professeurs d'anglais p. 17

6) Les séjours linguistiques p. 20

7) Les cours en face à face p. 26

8) Les cours par téléphone p. 27

9) Les cours sur CD-ROM p. 28

10) Les livres p. 29

11) L'e-learning p. 30

12) Learning Management System p. 34

13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés p. 38

14) Les tests et examens internationaux d'anglais p. 51

15) Mythes et limites p. 58

16) Un peu de technique p. 62

17) Droit, propriété et liberté p. 64

18) Les mondes virtuels p. 69

19) Nomadisme et mobilité p. 71

20) Lexiques p. 73

N.B. Sont cliquables dans cet E-book : les titres du sommaire, le titre en bas de page, les mots suivis d’un astérisque ( ), le contenu des lexiques.*

Page 3: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

1 ) I N T R O D U C T I O N

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 1) Introduction 3

Il était une fois un mauvais élève en anglais qui devint le fondateur d'un éditeur

de logiciels pour apprendre... l'anglais ! Cela pourrait sembler être une mystification de plus alorsque c'est la fidèle transcription des évènements d'une partie de ma propre existence.

En terminale, mon professeur se plaisait à me répéter : "Heureusement que tu ne négliges pas lesmaths autant que l'anglais sinon tu n'aurais aucune chance d'avoir ton bac !" Alors, pensez donc,lorsque le lycée Henri-Bergson d'Angers, où je suivis une partie de ma scolarité, se porta acquéreurde notre grammaire anglaise, Gramster*, j'eus la soudaine impression de prendre une revanchemorale sur ces années délicates !

Paradoxalement - et c'est là tout l'intérêt de cette histoire -, porter en moi l'image du potachemédiocre en anglais fut un atout incontestable dans la poursuite de ma carrière professionnelle.

J e m ' e x p l i q u e .

En dépit de mon niveau en langue anglaise particulièrement bas, l'opportunité d'intégrer unesociété multinationale, IBM pour ne pas la citer, se présenta à moi. Peu de temps après mon embauchage, mes supérieurs hiérarchiques vinrent m'expliquer que je devrais sans doute utiliserl'anglais dans mon travail quotidien... puisque j'allais prochainement être détaché en Angleterre etpour deux ans en plus ! Vous imaginez mon appréhension ?

Grâce aux moyens d'une multinationale comme IBM, la chance me fut donnée de jouir de deuxséjours, tous frais payés, pour deux semaines à chaque fois, au beau milieu de la culture et dumode de vie britanniques.

Je fus immédiatement plongé dans un autre monde et je n'eus d'autre choix que de me fondre dansla masse. Tellement d'ailleurs, qu'un jour, alors que je tentais de tenir ma gauche au volant de mavoiture de location, je percutai l'arrière du véhicule qui me précédait. Le conducteur, énervé, meparla de son "bumper" avec tellement de véhémence que je compris sans délai qu'il voulait m'entretenir de son pare-chocs !

Heureusement

que tu ne négliges

pas les maths

autant que l'anglais

sinon tu n'aurais

aucune chance

d'avoir ton bac !

Page 4: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 1) Introduction 44

Ce mot, "bumper", est à jamais gravé dans ma mémoire. Et bien d'autres encore, puisque je cherchais à enrichir mon vocabulaireen adoptant les mœurs, les us et coutumes de la perfide Albion. Pour accélérer le processus de mon apprentissage improvisé, jem'accoutumais à regarder les films en version originale, à décortiquer le verbiage, au début insoluble, des journalistesradiophoniques ; bref, j'étais en immersion totale, comme on dit : je mangeais, dormais, pensais, rêvais en anglais et ça m'allaitplutôt pas mal !

Moi, le Guy Degrenne de la langue anglaise, je comprenais enfin ce qu'un Anglais me disait, même s'il était enrhumé ou carrémentmal luné ! Je comprenais. Voilà toute l'histoire. J'étais enfin capable, après m'être frotté à des situations authentiques de la viequotidienne, après m'être astreint à écouter les uns et les autres me parler du monde d'aujourd'hui dans la langue deS h a k e s p e a r e , je pouvais finalement soutenir une conversation sans trop de mal et avec le sourire...

Et puis, lors d'une émission télévisée retransmise à la BBC*, qui voyait un politicien français, un éminent économiste reconnude ses pairs, expliquer en anglais mais avec un accent typiquement "bien d'chez nous", les tenants et les aboutissants des hautessphères politiques, je fus bien entendu frappé par sa façon de s'exprimer, mais aussi par la faculté de Jacques Delors - puisqu'ils'agissait de lui ! - à se faire clairement entendre par ses interlocuteurs. Alors, cela signifiait-il que l'accent n'avait rien à voir avecl'excellence de la langue ?

Pourtant, au collège, au lycée, et même, encore aujourd'hui, dans la plupart des écoles supérieures nationales, les professeurss'échinent à faire répéter à leurs élèves des phrases toutes faites avec, de surcroît, un accent le plus anglo-saxon possible. Y aurait-il erreur dans la méthode et les moyens utilisés pour l'apprentissage de l'anglais ?

S a n s d o u t e , o u i .

Alors que, déjà, dans les années 80, on avait mesuré à quel point l'approche dite "élevage de perroquets en batterie" aboutissait àde piètres résultats, notamment auprès des niveaux plus avancés, même si, a contrario, ladite approche se révélait efficace avecles débutants. Et puis, surtout, cette méthode de travail produisait ennui, épuisement, fatigue et même inattention aussi bien chezles enseignants que chez les apprenants !

Ce qui est décisif, dans le système actuel de la communication entre les êtres, aussi bien en zoulou qu'en tamazight ou qu'en anglais,

c'est que le "récepteur" parvienne à digérer intellectuellement ce que l' "émetteur" souhaite lui faire comprendre,un point c'est tout !

Telle assertion une fois édictée, il devient évident d'admettre que l'immersion à outrance revêt toutes les qualités requises pourpermettre à l'apprenant d'appréhender une langue de la meilleure manière qui soit.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 1) Introduction 5

Voici comment germa l'idée d'éditer une application web, résolument moderne etpertinente, qui réponde point en point à cet impératif d'authenticité -English Addicts*.

English Addicts, l’application web en question, est basée sur lesémissions de radio diffusées par VOA - Voice of America*.Chaque matin, notre équipe pédagogique sélectionne deux à trois minutes d'unreportage se rapportant à l'actualité internationale, brûlante à souhait, parfoisdérangeante, toujours passionnante. Puis, autour de cette chronique foncièrement originale, terriblement actuelle, 30 minutes d'exercices variés, percutants et raisonnés, mettent à rude épreuve l'"oreille", l'écoute del'apprenant. N'est-il pas exact que pour parler une langue étrangère, il fautd'abord la comprendre ? Ce à quoi s'emploie humblement English Addicts...

Dorénavant, vous savez que je suis un pragmatique, doublé d'un incorrigible dénicheur d'idées ; je vous invite à venir déguster, sans modération et plutôt avecune saine délectation, les tendances, les mouvements, les orientations même,que le monde moderne de l'apprentissage de l'anglais est en train d'adopter...

i-né-luc-ta-ble-ment.

Certes oui, mais, n'est-il pas vrai également de dire que les voyages en Angleterre, par exemple, ne sont pas à la portée de toutes les bourses ? La majorité de nos compatriotes ne possède pas les ressources suffisantes pour demeurer plusieurs mois àLondres ou dans sa banlieue proche.

Quelle solution soumettre à ceux qui désirent, malgré des carences financières cruelles, apprendre l'anglais sous d'heureux auspices ?

C'est à ce moment-là que mon inaptitude à être un élève brillant, dans cette fameuse langue indo-européenne du groupe germanique, m'aida à dénicher la solution adéquate. Puisque, à présent, je sais que les contenus qui ont trait à la vie quotidienne sont le formidable moteur d'une initiation réussie ; mais puisque je sais aussi que d'aucuns peineront toujours às'acheter le billet qui les mènerait au Royaume-Uni de Grande-Bretagne, il ne me reste plus qu'à leur amener sur un plateauargenté des éléments authentiques didactisés !

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 2) L’anglais de la globalisation 66

2 ) L ’ A N G L A I S D E L A G L O B A L I S A T I O N

Aujourd'hui, les éditeurs traditionnels - dont nous tairons le nom par pure charité chrétienne ! - sont pétris d'un tel attentisme,absolu, aveugle, qu'ils sont bien incapables de répondre aux nouveaux défis de la globalisation.

Ah, le mot est lâché ! G l o b a l i s a t i o n !

Pourtant, s'ils avaient pris la peine de soulever cette problématique, ou d'entrouvrir simplement le couvercle de la marmite "Monde",ils auraient alors compris que la globalisation n'est pas uniquement une vue de l'esprit. À la rigueur, on peut être pour ou contre, maischoisir d'être dedans ou dehors est un leurre : la globalisation est bel et bien présente et on doit faire avec !

M a i s , a u f a i t , d e q u o i s ' a g i t - i l e x a c t e m e n t ?

Dès 1999, Thomas Loren Friedman* développe dans son livre "The Lexus and the Olive Tree" sa vision de lamondialisation. Puis, en 2004, après une visite à Bangalore et à Pékin, il traduit dans "The World is flat" lesgrandes tendances de la mondialisation et les forces qui se cachent derrière ce phénomène. Visionnaire,Thomas Loren Friedman fut l'un des premiers à faire un nœud sur le mouchoir de la globalisation.

Tout au long du vingtième siècle, les éditeurs anglo-saxons tinrent le haut du pavé et dominèrentoutrageusement le marché de l'édition. Lorsque l'empire britannique, considéré comme lapremière hyperpuissance mondiale de l'histoire, était au zénith de son essor, l'utilisation del'anglais britannique se propagea autour du globe à une vitesse vertigineuse.

Puis il y eut l'empire américain, encore plus dense, encore plus étendu que celui desBritanniques, qui s'accompagna d'une exploitation accrue de l'anglais américain à tous lesétages de notre société.

De nos jours, il est incontestable que l'anglais est la langue universelle par excellence et nousne le contestons d'ailleurs pas. En revanche, nous ne parlons plus d'anglais britannique oud'anglais américain, mais d'anglais de la globalisation.

Le "Wor ld engl ish" !

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Dans son récent rapport "The English Next", édité par le British Council* en 2006, DavidGraddol*, chercheur émérite, nous indique, chiffres à l'appui, qu'il y a, de par le monde, plus depersonnes non natives d'un pays anglo-saxon qui parlent anglais que des Britanniques ou desAméricains ! Sur http://www.askoxford.com, Oxford* nous parle ainsi de 300 millions d'êtreshumains dont l'anglais est la langue maternelle, mais également de plusieurs centaines de millionsd'individus pour lesquels ce langage leur était à l'origine complètement étranger. Pensez donc qu'unTerrien sur cinq dorénavant use de la langue de Shakespeare pour s'exprimer oralement !

Q u e l l e s s o n t l e s c o n s é q u e n c e s p o u rl a l a n g u e e l l e - m ê m e ?

Les puristes diront que c'est une catastrophe et s'enfermeront à double tour avec John Bull* - ouDjonn Boule ! - dans leurs certitudes ; leur précis de grammaire sous le bras, ils refuserontd'assister à l'avènement programmé d'un anglais différent et coloré. Tandis que d'autresn'hésiteront pas à escorter la propagation de l'anglais de la globalisation via les m é d i a s etl'I n t e r n e t ...

Arrêtons-nous un instant sur le cas des entreprises. Autrefois, une entreprise se chargeait de sonprocess de fabrication de A jusqu'à Z, ne faisant sous-traiter que très rarement afin de conserver,se disait-elle, son identité. Mondialisation oblige, la même entreprise n'a plus d'autre choix que dedélocaliser ses chaînes de fabrication ou de diffusion dans des contrées lointaines. Très bientôt,pas moins de 20 % des emplois occupés dans les pays riches seront transférés dans les pays ditsémergents, de préférence dans ceux où l'anglais est abondamment utilisé. Là encore, l'anglais dela globalisation sera le langage de prédilection pour les uns et pour les autres.

Puisque nous savons, il est admis, que le "World english" progresse chaque jour et qu'il tend à supplanter l'anglais traditionnel

actuel, de quelles solutions disposons-nous pour apprendre ce nouveau langage ? C'est à ce moment-là qu'entrent en scène ceux

qui suggèrent le "Globish*" comme la panacée universelle.

Jean-Paul Nerrière*, ancien vice-président du Comité national pour le développement desgrandes écoles, rédigea un livre, en avril 2004, sur le "Globish", intitulé "Parlez Globish". Sonouvrage permit de décerner ses premières lettres de noblesse à ce nouvel anglais international.Mais, disons-le sincèrement : l'inventeur de ce terme, "Globish", est un Indien, MadhukarGogate* ; il fut le tout premier à formaliser ce terme, dès 1998.

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 2) L’anglais de la globalisation 77

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Maintenant que nous avons rendu à César ce qui lui appartenait, jetons un œil averti sur le "Globish" de J.-P. Nerrière.Selon lui, un sous-ensemble de l'anglais réduit à 1 500 mots, orthographe et prononciation conventionnellesconservées, est suffisant pour aider un Francophone à acquérir les bases de l'anglais. U n F r a n c o p h o n e , o u i ,p e u t - ê t r e ! M a i s u n I n d i e n ? U n C h i n o i s ? U n J a p o n a i s ? Nous savons bien que certains peuplesrequièrent plus de mots que d'autres pour exprimer un même et unique sentiment. Ces 1 500 mots sont tropréducteurs et ne sont donc pas la réponse idéale à l'apprentissage du "World english".

Saviez-vous qu'un organisme de formation, Westmill* en l'occurrence, a mis en place un cours sur l'anglais de la

globalisation à destination des Britanniques et des Américains ?

Cela montre parfaitement la puissance de cette nouvelle langue internationale.

Très prochainement, les professeurs d'anglais, en France maisaussi dans la majorité des pays occidentalisés, vontégalement être atteints par la globalisation. Des sites vousmettent aujourd'hui en relation immédiate avec desenseignants philippins, indonésiens, etc., qui sont en mesurede vous fournir des cours par téléphone pour à peine sixdollars ! Prix imbattable, prestation de qualité, et téléphonegratuit avec la technologie de Skype* !

Sur ce genre de sites, chaque professeur reçoit une notationpar les élèves auxquels celui-ci a dispensé une ou plusieursleçons. Les paiements par carte bancaire, PayPal, et mêmeWestern Union sont tout autant envisageables...

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 2) L’anglais de la globalisation 88

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 3) Méthodologies et laboratoires de langues 99

3 ) METHODO LOG I E S E T L ABORATO IR ES DE L ANGUES

Les professeurs de langues furent toujours des pionniers dans l'utilisation des NTE - Nouvelles technologies de l'éducation - car leur matièrevivante se prête merveilleusement bien à l'automatisation. Ce sont d'abord eux, lesdits professeurs de langues, qui confrontèrent leurdiscipline aux bienfaits, comme aux aléas, de la technique, de l'informatique et puis du multimédia.

Mais, avant de parler informatique et multimédia, attardons-nous un moment sur ce phénomèned'automatisation.

Dès 1878, par exemple, Maximilian D. Berlitz*, à Providence, dans le Rhode Island aux Etats-Unis, fonda lasociété Berlitz, plus connue à présent sous le nom de Berlitz International*. Le parcours du fondateur futassez original, en voici les grandes lignes.

Maximilian Berlitz entra au Warner Polytechnic College comme professeur de français et d'allemand. Ne vousfiez pas au nom pompeux de cet établissement : M. Berlitz était non seulement propriétaire, conseillerprincipal d'éducation, mais aussi principal et même membre unique de la faculté !

Avec le temps, M. Berlitz se rendit compte qu'un assistant, pour enseigner le français, lui manquaitcruellement. Après maintes recherches infructueuses, un dénommé Nicolas Joly sembla être le mieux placépour répondre à ses attentes précises. Mais, catastrophe ! Nicolas Joly ne parlait pas un mot d'anglais et M.Bertlitz commença à craindre de ne pouvoir utiliser les compétences de son nouvel assistant !

Afin de résoudre ce casse-tête, c'est à dire de communiquer avec ce dernier, Maximilian eut l'idée de luiapprendre quelques mots utiles : il lui demandait de désigner des choses, de leur donner un nom et d'exprimerles verbes du mieux qu'il pouvait ! Anxieux, Maximilian décida de prendre six semaines de repos et de laisserles clés de l'école au fameux Nicolas Joly...

À son retour, M. Berlitz s'attendait à être vilipendé par ses élèves, furieux d'avoir été délaissés par leurprofesseur. Mais, au contraire, ceux-là avaient hâte de participer à leur cours de français, et M. Berlitz observaà quel point ils avaient accompli des progrès fulgurants ! Du jamais vu !

Tout simplement, la méthode de découverte de Maximilian Berlitz, qui consistait à rendre les étudiants actifs et intéressés,

résolvait la plupart des problèmes qui, par le passé, faisaient obstacle à l'apprentissage des langues...

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 3) Méthodologies et laboratoires de langues 1100

Cette fameuse Méthode Berlitz® repose sur 5 paramètres bien précis.

La simplicité : c'est à dire que l'apprenant écoute et répète, donc il en vient à parler.Le naturel : en créant un réflexe automatique de pensée, mais aussi d'expression, le stagiaire se retrouve totalementimmergé dans la nouvelle langue qu'il apprend.La rapidité : comme nous l'avons évoqué plus avant, la méthode se base sur l'observation des situations et des objets.Grâce à ces exemples visuels, le concret est abordé, et l'abstrait l'est par association d'idées. Pour l'enseignement de lagrammaire, les exemples et les analogies sont préférés à tout autre moyen.La progressivité : en associant les idées avec les mots, petit à petit se construisent des phrases, des questions, puisdes réponses, mais aussi des comptes-rendus et, pour finir, un dialogue vivant.L'adaptabilité : dans le but d'apporter la capacité à l'élève de communiquer avec efficacité, les stratégiesd'apprentissage sont interactives et adaptées à son propre niveau.

Un peu plus tard, en 1901 plus précisément, Linguaphone* fut également un pionnier majeur dans l'apprentissage deslangues étrangères. Les fondateurs de Linguaphone furent les premiers à reconnaître l'immense potentiel qu'il y avait àcombiner les cours écrits traditionnels avec le cylindre en cire - qui servait au début à enregistrer le son sur une spirehélicoïdale parcourant le cylindre sur toute sa longueur ! La méthode de Linguaphone permettait enfin aux apprenantsd'étudier la langue à leur propre rythme, utilisant et des livres et des enregistrements originaux.Le fameux " é c o u t e z , c o m p r e n e z , p a r l e z " !

Comme promis, effectuons, à présent, pour nous convaincre du fait que les professeurs delangues furent toujours des pionniers dans l'utilisation des NTE , un grand détour parl'historique des méthodologies et des laboratoires de langues, sous toutes leurs formes, etplongeons notre nez dans l'ère des technologies savantes et des approchesrévolutionnaires.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 3) Méthodologies et laboratoires de langues 1111

Naturellement - est-ce même utile d'en faire cas ? - les Américains sont à l'origine de l'adoption d'une nouvelleméthodologie pour apprendre plus rapidement l'anglais. Curieusement, très, très curieusement même, c'est en 1941,après l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, que l'armée américaine lance un gigantesque programme de formationlinguistique, connu sous le sigle ASTP, pour Army Specialised Training Program.

Après les 2 403 morts et 1 178 blessés de Pearl Harbor, la reconquête du Pacifique devient, aux yeux de l'arméeaméricaine, la priorité absolue. Mais, elle réalise bien vite que la communication avec ses alliés est ardue car le restedu monde ne parle pas encore l'anglais. S'adjoignant les plus hautes compétences linguistiques de l'époque, sous lepatronage de Leonard Bloomfield* - de l'Université Yale - l'armée demande à ces experts de trouver une solution pourpermettre l'apprentissage de 15 langues différentes et dans un temps record.

Bientôt, les linguistes plébiscitent une approche nommée The Army Method - la Méthode de l'Armée, en français -caractérisée par une priorité à l'oral, avec l'utilisation du magnétophone, par des exercices structuraux intensifs, et parla mémorisation d'un vocabulaire soigneusement restreint aux besoins immédiats de la leçon.

D'une durée approximative de neuf mois, les cours de langues, imaginés selon cette méthodologie inconnue, sontdispensés durant dix heures par jour, et six jours sur sept. Puis, après deux ans d'existence, la Méthode de l'Armée estabandonnée ; m a i s e l l e a s u s c i t é , a u s s i b i e n d a n s l e s m i l i e u x s c o l a i r e s q u e d a n s l e ss p h è r e s p r i v é e s d e l a s o c i é t é , u n i n t é r ê t q u i n e s ' é t e i n d r a p l u s j a m a i s .

Vers le milieu des années 50, s'appuyant sur la Méthode de l'Armée, la MAO fait uneapparition remarquée dans l'enseignement des langues. Cette Audio-Lingual Method -traduit en français par Audio-Orale - est présentée à travers des dialogues de languecourante, enregistrés sur des bandes magnétiques ou des cassettes.

La MAO demande à l'apprenant de répéter, de manière intensive, des phrasesmodèles, dans un but de mémorisation, et de s'attacher à la manipulation desstructures dans les exercices structuraux, dans un but d'automatisation. Cetteméthode est certainement la première à être si parfaitement conçue pour unenseignement en laboratoire de langues.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 3) Méthodologies et laboratoires de langues 1122

Très vite, cette approche dite Audio-Orale se développe en Europe, et notamment en France où elle trouve unterrain propice à son harmonisation. Son influence sur la méthodologie audiovisuelle est incontestable.Et c'est bien la "l i n g u i s t i q u e a p p l i q u é e " qui jouera le rôle moteur du changement dans la didactique deslangues.

En 1951, le Centre d'étude du français - rebaptisé CREDIF en 1959, puis dissous, sous les vives protestations denombreux pays, en 1996 ! -, fondé par la Commission de la République française pour l'Éducation, la Science et laCulture, est chargé de favoriser la diffusion de la langue française en facilitant son apprentissage. En parallèle, latechnologie de reproduction de l'image et du son est en pleine évolution et les classes de langues peuvent désormaisen jouir sans entraves financières.

C'est ainsi que, dès 1958, le premier cours "Audiovisuel" de FLE - Français en tant que langue étrangère -,dénommé Voix et Images de France, est élaboré par le groupe de linguistes du Centre d'étude du français. Ceprogramme deviendra la pierre angulaire de la méthodologie inédite SGAV, c'est à dire Structuro-Globale Audio-Visuel.

L 'ensemble des méthodes et des techniques employées dans l 'approche SGAV se retrouveront,aussi bien en France que dans le reste du monde - et ce, même jusque dans les années 80 ! -,dans tous les processus d 'apprentissage des langues...

Quel chemin parcouru entre la traditionnelle règle de traduction grammaticale et la méthodologie SGAV !

Les laboratoires de langues, eux aussi, ont parcouru un chemin gigantesque depuis l'apparition du premier d'entre eux,

en 1900 !

Théodore Rosset*, directeur français de l'Institut phonétique de Grenoble à l'esprit particulièrement fécond,engendre au début du 20e siècle une salle d'auditions phonographiques, dispositif qui, selon les propres termes deson inventeur, doit

" [ . . . ] l u t t e r c o n t r e l e p r o c e s s u s d e n a t i v i s a t i o n e t l i b é r e rl ' e n s e i g n a n t d e s r é p é t i t i o n s f a s t i d i e u s e s . "

La répétition en chœur reste en effet une partie ennuyeuse du métier de professeur de langues !

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Après la Première Guerre mondiale, l'utilisation d'adjuvants pédagogiques, comme le phonographe,la TSF - Télégraphie Sans Fil - Radio -, les documents sonores authentiques, les photographies, segénéralise et apporte à la profession une dimension encore jamais atteinte.

C ' e s t l ' é p o q u e d e l a m é t h o d o l o g i e d i t e " a c t i v e " .

En 1930, les premiers disques pour l'apprentissage des langues arrivent sur le marché. De plusen plus, les Nouvelles Technologies apparaissent comme le moyen le plus sûr pour faire entrer la"réalité" de la langue étrangère dans la salle de classe.

Elles deviennent les outils à part entière de l ' i n n o v a t i o n p é d a g o g i q u e .

Après la Seconde Guerre mondiale, aux États-Unis, Léon Dostert*, en se fondant sur l'approche Audio-Orale, lafameuse MAO, imagine le laboratoire de langues tel que nous le connaissons encore aujourd'hui. Directeur del'École de langues et de linguistique de l'Université de Georgetown, Léon Dostert fabrique un ingénieux système,composé de magnétophones audio-actifs comparatifs reliés à une console professeur . Cette dernièrepermet à l'enseignant de commander certaines fonctions à distance et d'écouter discrètement les productions orales deses élèves.

Dès 1952, toutes les écoles militaires outre-Atlantique sont équipées de ce nouveau dispositif ; débutede cette façon-là la vente à grande échelle des laboratoires de langues.

L'Europe n'est bien entendu pas en reste ; la méthodologie SGAV, très proche, tout compte fait, de la MAO,se marie de manière impeccable avec les laboratoires de langues. L'équipement des établissements, publicset privés, s'effectue ventre à terre en dépit du lourd investissement financier que celui-ci provoque.

L'enthousiasme envers les laboratoires de langues en général, et pour les Nouvelles Technologies en particulier, nefaiblira plus jamais.Pourtant, de nombreuses critiques se font entendre, notamment à cause d'une technicité aléatoire :l e s p a n n e s r é p é t i t i v e s d u m a t é r i e l f r e i n e n t c o n s i d é r a b l e m e n t l e t r a v a i l d e s e n s e i g n a n t s .

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 3) Méthodologies et laboratoires de langues 1144

Néanmoins, la technologie poursuit sa pénétration dans les classes de langues et bientôt, c'est à dire en 1970, ledocument vidéo apporte un souffle neuf dans la dimension pédagogique ; le magnétoscope est passé par là.

Puis, dans les années 80, la vidéo croise le chemin du développement

informatique, sous l'effigie du PC - Personal Computer - et cetterencontre fait naître le vidéodisque.

Cette technologie analogique annonce l'avènement de l'ère multimédia dans l'enseignementdes langues.

Par la suite, les premiers logiciels éducatifs de l'EAO - pour Enseignement Assisté par Ordinateur -sont créés par les enseignants eux-mêmes ou par des informaticiens. Ces logiciels répondent à des critères immuables,comme celui qui invite l'apprenant à participer activement à son apprentissage.

Aujourd'hui, vous savez comme nous que les CD-ROM* font totalement partie de la vie éducative de la plupart desécoles européennes. Et pourtant, le CD-ROM est voué à une éviction programmée.

C'est de nouveau i-né-luc-ta-ble...

En effet,

d e m a i n ,

le laboratoire de langues tiendra dans notre poche !

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 4) L’Education nationale 1155

4 ) L ’ E D U C A T I O N N A T I O N A L ERevenons un moment sur le thème de la g l o b a l i s a t i o n .

Déjà, en 2004, le Rapport Thélot* préconisait, comme savoir-faire pouvant faire partie du -fameux - socle commun des indispensables, l ' a n g l a i s d e c o m m u n i c a t i o ni n t e r n a t i o n a l e . Voilà qu'il était entendu que le citoyen du XXIe siècle devrait maîtriser cettelangue qui, enfin, avait tous les atours d'une c o m p é t e n c e e s s e n t i e l l e !

La commission allait encore plus loin puisqu'elle soulignait l'importance de la "[...] compréhensiondes diverses variétés d'anglais parlées par les anglophones et les non-anglophones, expressionintelligible par tous." Encore lui, l 'anglais de la global isation, qui frappait déjà à la porte del'Éducation nationale... restée désespérément fermée !

Car, du discours à la pratique, il y a comme qui dirait un précipice aux allures de Grand Canyon duColorado ! Alors que l'Angleterre, dans le souci constant d'offrir à ses enfants, à tous ses enfantsscolarisés, des moyens informatiques et multimédias de premier choix, aura investi plus de

330 millions de livres entre 2002 et 2003, puis entre 2005 et 2006 ; la France, elle,accordera une aumône d'un petit million d'euros en croisant les doigts que ce geste mesquin fûtsuffisant !

En outre, l'investissement financier s'effectue la plupart du temps dans le laboratoire de langues,au détriment des logiciels et même de la formation. Vous ne pouvez sans doute pas imaginer à quelpoint les laboratoires de langues sont sous-utilisés dans nos écoles ! Soit parce que, une fois le"hardware" acheté, il n'y a plus un sou pour l'alimenter en "software" ! Soit parce que lesprofesseurs, par manque d'une formation adéquate, sont bien incapables de mettre en musiquecette masse de technologie !

Ces cas de figure sont plus que fréquents, alors que c'est de l'argent de tous dont il s'agit ! Cettemauvaise répartition des efforts pécuniaires pénalise l'enfant, fait culpabiliser l'enseignant, et, aufinal, donne de la France l'image d'un pays qui bredouille l'anglais de la globalisation avec lesmoyens du bord...

[...] compréhension

des diverses variétés

d'anglais parlées par les

anglophones et les non-

anglophones, expression

intelligible par tous.

Page 16: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Nous manquerions à tous nos devoirs si nous n'abordions pas succinctement le sujet du TBI, ou encoreTableau b lanc interact i f* . L'Angleterre et la France sont les deux pays où l'expérimentation de cenouvel outil pédagogique est très avancée. Mais, au fond, qu'est donc cet "animal" ?Une simple technologie de transition ou un réel bouleversement dans les méthodes d'enseignement ?

Selon nous, une technologie de transition qui, comme son nom ne l'indique pas, va connaître un tempsd'existence particulièrement court. Le TBI est à la fois un tableau traditionnel que l'on peut sauvegarder,et un écran de projection qui facilite la conservation des annotations réalisées avec un stylet. Quels sontses principaux défauts ? Le souci physique, notamment. Et oui, utiliser le TBI suppose de travailler dans unesalle obscurcie et, qui dit obscurité dit fatigue visuelle des élèves !

Mais, encore une fois, l'avenir du TBI dépendra en majeure partie des applications que les enseignantscréeront spécifiquement pour cette TICE. Permettez-nous de douter de l'engouement indispensable à sasurvie !

Effectuons à présent un léger détour par la marque RIP*, pour Reconnu d'Intérêt Pédagogique. Celabel, créé en 1998, à l'origine décerné aux contenus multimédias à vocation pédagogique, répondant auxbesoins et aux aspirations du système éducatif, a sérieusement du plomb dans l'aile ! Ne cherchez pas àdéceler une quelconque marque de morgue dans ces propos, seuls les soucis de vérité et de transparenceguident notre plume.

En effet, le logo RIP est là pour normalement garantir aux utilisateurs - professeurs et élèves confondus -"une qual ité de contenu, une ergonomie aisée ainsi qu'unepertinence de l 'usage des technologies de l ' information." Que celuiqui n'est jamais tombé sur un mauvais produit estampillé RIP se fasse connaître sans délai ! Ne nousvoilons pas la face : les bons produits ne sont pas tous RIP et tous les RIP ne sont pas tous des bonsproduits ! Vous nous suivez ?

À qui la faute, nous direz-vous ? Mais au propre système de fonctionnement du bureau RIP. Complètementdéconnectés de la réalité, les membres de ce bureau, isolés, décident d'attribuer le label sans grandeconcertation avec des professeurs extérieurs. Même si le contraire nous est affirmé, ne soyons pas dupeset considérons le logo RIP pour ce qu'il est : une indication de qualité, mais en aucuns cas une certitudede qualité !

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 4) L’Education nationale 1166

Page 17: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

5 ) L E S P R O F E S S E U R S D ’ A N G L A I S

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 5) Les professeurs d’anglais 1177

Comme le souligne fort judicieusement Michel Perrin*, professeur émérite des universités, les langues engénéral, et l'anglais en particulier, "ne sont pas pas une discipline scolaire comme les autres". C'est un pointcapital, dont il faut absolument se souvenir : l'anglais n'est pas une matière intellectuelle en soi mais ledomaine d'apprentissage qui exige à n'en pas douter le plus d'entraînement et de répétition qui soient.

Toujours selon Michel Perrin, la discipline langue vivante revêt un statut particulier, intrinsèquement d'abord,et culturellement ensuite. Les langues sont en effet vivantes et, pour que son enseignement aboutisse à desrésultats tangibles, celui-ci doit nécessairement dépasser son propre cadre institutionnel.

Déjà, en 1990, au moment de la mise à disposition de Vifax* auprès des établissements abonnés - centres delangues, de formation continue, lycées et universités - Michel Perrin partait de certains principes qu'il avaiteu tout le loisir d'observer à travers sa pratique quotidienne de l'anglais. L'apprenant, et c'est indispensable,doit être l'acteur de son apprentissage. "Il faut casser le monolinguisme de soi et de l'autre, insiste-t-il, pournous permettre de faire sens, donc d'interpréter, ce qui implique de prêter à l'autre une intention."

En règle générale, les petits Français n'ont qu'une connaissance livresque de l'anglais. À partir de là, l'objetde la formation doit être d'utiliser la langue apprise dans des situations réelles de communication - commes'évertuait à le faire Vifax. Comme le souligne à bon escient Michel Perrin, pour que, en France, laperformance soit de mise avec l'apprentissage des langues vivantes, il faut aller du "tout enseigné" au

- presque - "tout appris" !

Philippe Blanchet*, qui est professeur en sociolinguistique à l'Université de Rennes 2, nous conforte dansnotre opinion et dans nos propres recommandations, lorsqu'il clame haut et fort qu'il "[...] est plus importantde comprendre que de parler, et ceci quelle que soit la langue."

Sur le sujet de l'amélioration de la production orale des étudiants, Alain Cazade* fait partie de cesprofesseurs d'anglais qui s'y sont penchés avec gourmandise. Selon le retour que lui font les employeurs, à lasuite de stages en entreprises, l'interaction orale est, semble-t-il, le point sur lequel achoppent les étudiants.

Selon ce professeur, les logiciels, qui s'appuient sur des documents sonores authentiques, sont un bon moyenpour aider à faire progresser l'apprenant dans la maîtrise de l'anglais à l'oral. L'axe de recherche d'Alain Cazadea toujours été la " R e c h e r c h e d é v e l o p p e m e n t e n d i d a c t i q u e m u l t i m é d i a d e s l a n g u e s " .

[...] est plus

important de

c o m p r e n d r e

que de parler,

et ceci quelle

que soit la

langue. ”

Page 18: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 5) Les professeurs d’anglais 1188

Les professeurs d'anglais agissent comme des filtres naturels envers les contenus pédagogiques. Ne sont-ils pasles mieux placés pour nous parler de leur spécialité ? L'Internet a rendu leur apport critique encore plus aisé,redoutablement efficace.

Il y a, par exemple, le blog http://www.emob.fr/dotclear qui, par la sagacité de ses informations, apporte un réeléclairage sur le e - l e a r n i n g et les t u t o r i a u x v i d é o s .

Mais il y avait surtout le blog* d'Isabelle Dremeau*, http://e-learningbretagne.blogspirit.com . Ledit blog laisse ànotre lecture de jolies synthèses sur le Web 2.0 pour la formation et l'éducation. Vous pouvez y télécharger undocument sous format.pdf appelé "Le collaboratif au service du savoir" qui illustre bien les apports de l'esprit du Web2.0. Même si ce blog n'est plus mis à jour, il comporte encore aujourd'hui une somme d'informations capitales.

Ci-après, voici les blogs français, ayant trait à l'apprentissage à distance,que nous vous conseillons de visiter :

- http://blog.tutofop.educagri.fr/wordpress : de Bruno Chevalier, de l'ENESAD*.- http://a-distance.over-blog.com/ : de Stéphane Wattier, à Hanoï, au Vietnam.- http://www.foad-spirit.net/dotclear/ : par l'équipe Dotclear.- http://onlineblog.fr/foad.php : des informations sur l'actualité du e-learning et la pédagogie.- http://www.novantura.com/blog/ : d'Adrien Ferro.- http://veillepedagogique.blog.lemonde.fr/ : de Jean-Paul Pinte.- http://e-difor.blogg.org/ : de Monique Linard.- http://www.live-session.fr/page.php : de Live Session, à Echirolles. - http://veille-e-formation-medad.blogspot.com/ : de François Godlewski, chargé de mission "Technologies pour laConnaissance" à la Direction de la recherche et de l'animation scientifique et technique (DRAST), au sein dusecrétariat général du ministère. - http://skolanet.over-blog.fr/ : de Skolanet, Association loi 1901 dont l'objectif est de promouvoir et développer lesusages de l'Internet dans les processus d'apprentissage.

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Page 19: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 5) Les professeurs d’anglais 1199

En règle générale, les sites Internet des enseignants sont des sourcesintarissables d'informations pertinentes.

Beaucoup d'entre eux proposent même des exercices en ligne, gratuits s'entend, pour aider leurspropres élèves, ou des élèves pétris de difficultés, à progresser dans la langue anglaise.

La revue Internet francophone pour chercheurs et praticiens, Alsic*, est l'une de ces références quicomptent dans le paysage éducatif. Avec Françoise Demaizière*, de l'Université Paris 7, commerédactrice en chef, la revue Alsic se veut être u n l i e u f é d é r a t e u r pour tous ceux quimènent des travaux pratiques ou théoriques dans les différents champs du langage : didactique,linguistique appliquée, psycholinguistique, sciences de l'éducation, linguistique-informatique,informatique, etc.

Toutefois, nous souhaitons vous mettre en garde contre des commentaires biaisés

qui se retrouvent sur certains blogs ou forums communautaires. I l est si faci le de

cacher sa véri table identi té que redoubler de vigi lance nous semble être un

consei l rat ionnel.

Récemment, en juillet 2007, un éditeur fut pris le nez dans le pot de confiture ! Sur le sitehttp://www.commentcamarche.net, il vantait les mérites de sa méthode, mais d'une façon tellementdithyrambique que les modérateurs comprirent que le soi-disant utilisateur du produit n'en étaitfinalement pas un !

Page 20: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 6) Les séjours linguistiques 2200

6 ) L E S S E J O U R S L I N G U I S T I Q U E S

Comme nous l'avons déjà notifié dans l'introduction de cet e-book, le meilleur moyen pour apprendre l'anglaisest à n'en pas douter le s é j o u r l i n g u i s t i q u e * .

Même si c'est une formule qui demeure fort onéreuse, et qui, surtout, s'avère à la portée d'un nombredécroissant d'apprenants, les avantages n'en demeurent pas moins évidents : être l ittéralement plongédans la vie quotidienne d 'une famille, développer vos connaissances sur la culture dupays, découvrir des horizons complètement opposés aux vôtres ; bref, progresser chaquejour davantage !

Depuis 1987, année de son lancement, le programme européen d'échanges universitaires Erasmus*apparaît comme l'un des symboles forts des séjours linguistiques "intelligents", car basé sur les études et latransmission des savoirs. Mais, attention ! Les bourses Erasmus sont susceptibles d'être perçues uniquementà partir du troisième semestre d'études...

Néanmoins, en une vingtaine d'années, plus d'un million et demi d'étudiants ont eu la possibilité debénéficier de ces bourses et d'aller s'instruire dans une université étrangère.

Du côté des petits Français, cinq destinations sont spécialement prisées : l'Angleterre - la proximité y est pour beaucoup -l'Irlande, qui jouit d'une excellente réputation dans l'accueil des étrangers, viennent ensuite les Etats-Unis, le Canada et enfinl'Australie. En dépit du budget nécessaire pour vivre plusieurs semaines dans cet état fédéral d'Océanie, les demandes desétudiants, ces dernières années, se multiplient : sans doute l'attrait du climat...

Ce genre de séjours linguistiques, dont l'expression "immersion totale" n'est qu'un prétexte fallacieux,existent malheureusement : les à-côtés sont alléchants - plage, sports - mais la qualité de l'enseignement n'estpas toujours au rendez-vous.

Pour vous éviter des désagréments qui, au bout du compte, risquent de vous écœurer définitivement de lalangue de Shakespeare, plusieurs garanties de qualité s'offrent à vous.

La première d'entre elles consiste à vérifier que l'organisme, par l'intermédiaire duquel vous projetez de vousenvoler sous des cieux anglophones, est bien détenteur de la licence d'agent de voyages. Cette licence estobligatoire et elle est généralement délivrée par le ministère du Tourisme.

Page 21: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 6) Les séjours linguistiques 2211

Pour les Associations, qui, pour certaines, se sont également lancées dans les séjours linguistiques, un Agrément detourisme est plutôt requis.

Toutefois, faire montre d'un tel agrément ne signifie pas à tout coup que vous êtes entre de bonnes mains ! Selon nous,il vaut mieux vous adresser aux organisateurs qui, avec leur propre cahier des charges, se sontregroupés en unions ou fédérations. Avec ceux-là, la qualité est de mise !

D'autres organisateurs ont eu la bonne idée de se conformer aux normes édictées par l'AFNOR*. L'organisme qui est enmesure de se prévaloir du sigle "NF" ne vous décevra pas : le logement sera à la hauteur de vos espérances, le profil desenseignants tout indiqué à vos attentes, la classe - si vous choisissez un séjour linguistique avec cours en classe - ne serapas bondé d'étudiants en surnombre... Là, vous êtes entre de très bonnes mains !

Pour les plus jeunes d'entre vous, une adresse vous sera fort utile pour planifier votre départ : le CIDJ* - Centred'Information et de Documentation Jeunesse. Située dans le quinzième arrondissement de Paris, mais avec desantennes et des points régionaux dans toute la France, cette Association remplit diverses missions d'information.

Contrairement aux idées reçues, le séjour linguistique n'est pas uniquement dédié aux adolescents ou aux étudiants ; lesadultes ont aussi, aujourd'hui, la possibilité de partir plusieurs semaines dans un pays étranger. Voyons cela de beaucoupplus près...

Le séjour linguistique le plus classique de tous est celui qui combine, sur une duréeoscillant entre deux et quatre semaines, cours le matin et activités l'après-midi.L'hébergement est assuré soit par la famille qui vous accueille soit par l'établissementscolaire ou universitaire où est dispensé l'enseignement.

Ce "séjour c lassique" convient parfaitement à des adultes désireux de se remettre à niveau rapidement, ou à ceux quicherchent à renforcer leurs acquis, tout en se frottant à des accents variés.

En logeant chez l'habitant, vous faites d'une pierre deux coups : non seulement vous pratiquez la langue anglaise à traversles cours du matin, mais également en dehors de la classe : v o s p r o g r è s s o n t e n c o r e p l u s r a p i d e s !

Page 22: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Lorsque vous optez pour l'hébergement dans un établissement scolaire ou universitaire, le programme estd'ordinaire extrêmement bien structuré : les loisirs et les excursions se déroulent l'après-midi et participent àvotre intégration en douceur aux us et coutumes du pays. En outre, le fait de vous retrouver en contact permanent avecdes élèves de votre âge a l'insigne avantage de vous mettre à l'aise prestement.

Très fréquemment, il arrive que l'établissement scolaire qui vous reçoit organise des soirées théâtre ou karaoké* afin,disons-le tout net, de briser la glace et de vous permettre de vous sentir d'emblée à l'aise.

Au niveau des prix, prévoyez un budget conséquent : pour un tel séjour, avec hébergement dans une famille, 1 500 eurosTTC vous seront nécessaires. Si vous préférez l'hospitalité d'une école, 1 900 euros TTC nous semblent être la sommeindispensable à débourser.

Un autre séjour linguistique qui a les faveurs de nombreux étudiants,est celui qui comporte des cours individuels, la formule

"One to One". À l'accoutumée, la durée de votre voyage est de deux semaines, avecde 15 à 25 heures de cours hebdomadaires. Mais vos progrès serontsûrement spectaculaires car vous avez le droit à un coach individuelqui, dans la plupart des cas, est le professeur qui vous héberge !

Cette formule est très appréciée par ceux qui veulent absolument aller vite dans leur apprentissage, mais qui souhaitentaussi que leur propre rythme d'apprentissage soit respecté. Le bon dosage n'est pas évident à trouver mais il est certainque seul le coaching* personnalisé peut y parvenir.

Imaginez-vous avoir un professeur pour vous tout(e) seul (e) , uniquement à votre écoute,

spécialement attentif aux obstacles langagiers sur lesquels vous butez : n 'est-ce pas le rêve de tout

un chacun ? Sans aucun doute...

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 6) Les séjours linguistiques 2222

Page 23: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 6) Les séjours linguistiques 23

Pour ceux qui sont déjà à l'aise avec la langue anglaise, et qui aspirent à sedétacher d'un anglais trop scolaire, le séjour en immersion totale, ou" b a i n l i n g u i s t i q u e " , est fait pour eux ! Il s'agit ici de partager lavie d'une famille anglophone pendant une durée qui peut s'étendre de une à troissemaines.

Vous ne serez pas obligé de suivre les cours du matin puisqu'il n'y en as pas ! L'avantage est avant tout financier, cela va de soi ; ensuite, il est vrai que pour découvrir une autre culture en profondeur, del'intérieur et de manière véritable, le séjour en immersion totale a fait ses preuves. Mais, surtout, vivre ainsiau cœur d'une "vraie" famille britannique vous aidera à prendre confiance en vous à la vitesse grand V !

D'aucuns objecteront, et ils auront entièrement raison, que le danger est réel de faire adopter par l'étudiantde mauvaises structures de la langue, à force de les entendre utiliser par le foyer qui l'héberge. En effet, lesAnglais - un peu comme le font les Français lorsqu'ils parlent entre eux - ne veillent pas à corriger leur grammaire chancelante, par exemple. Leur anglais est bien entendu correct, mais pas aux yeux d'une écoleou d'une université. C ' e s t u n d é f a u t d a n s c e t t e f o r m u l e à p r e n d r e e n c o m p t e .

Pour les étudiants, toujours, ou les jeunes adultes, le séjour quiles aide à préparer des examens a le vent en poupe.

Ces séjours intensifs sont plutôt l'apanage des écoles de langues ou bien des universités. Ils s'adressent à ceux qui sont en train de préparer le baccalauréat*ou les concours d'entrée aux grandes écoles ; ce peut également être un excellent

moyen pour préparer certains examens, comme le test TOEFL®* ou les Certificats

de Cambridge*.

Une telle formation peut parfois durer 12 semaines, dont trois à six heures de cours quotidiens. Dans lamajeure partie des cas, les leçons s'appuient sur des documents authentiques, ou ont trait à des thèmes bienspécifiques. Parfois, aussi, les annales des examens des années précédentes sont utilisées pour agrémenterjustement lesdits cours. En outre, il est demandé aux participants de produire du travail après les heuresd'école, chez soi, en plus des examens blancs qui ne manquent pas de ponctuer l'entraînement en classe.

Incontestablement, cette immersion au sein d'une école étrangère est le meilleur atout de votre réussite ;mais il vous faudra prévoir un vrai budget, avoisinant aisément les 2 000 euros TTC !

TOEFL® est une marque déposée par Educational Testing Service (ETS).

Page 24: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Quelques organismes ont mis sur pied le séjour qui vous permet de demeurer pendant une année, ou juste six mois, dans uneécole américaine, ou australienne, et de suivre vos études normales. B i e n e n t e n d u , u n e s i l o n g u e p é r i o d e v o u s e s ta u t o m a t i q u e m e n t b é n é f i q u e e n t e r m e s d e c o m p r é h e n s i o n o r a l e e t d ' o u v e r t u r e à u n e c u l t u r eé t r a n g è r e .

Mais, l'ouverture de votre porte-monnaie est aussi béante : comptez au minimum 5 000 euros TTC pour être en mesure devous offrir un séjour de cette nature !

Comme nous l'évoquions au début de cette partie sur les voyages linguistiques, les séjours à thèmes sont de plus enplus appréciés. Bien entendu, certaines destinations n'ont que leurs paysages et leur "population" à mettre en exergue, maisbeaucoup d'autres - fort heureusement ! - organisent votre venue selon un programme varié et cohérent.

L ' i m m e n s e a v a n t a g e d e s s é j o u r s à t h è m e s e s t d e f a i r e c o n v e r g e r v o s c e n t r e s d ' i n t é r ê t e tl ' a p p r e n t i s s a g e d e l ' a n g l a i s v e r s u n e s e u l e e t m ê m e d i r e c t i o n .

Actuellement, les thèmes du c i n é m a , de l ' I n t e r n e t et de la m u s i q u e sont énormément sollicités.Et votre hébergement est possible en famille ou en collège.

Le séjour à thème sportif est aussi en plein essor ; certes, ce sont d'abord et avant tout les adolescents quiprofitent de cet engouement, mais des projets spécialement adaptés aux adultes deviennent aujourd'hui des solutions davantageenvisagées par la société elle-même. D'une durée de deux à trois semaines, le séjour sportif se déroule sous la houlette d'un entraîneur anglophone, avec ou sans coursd'anglais. Les sports proposés sont assez ordinaires : le t e n n i s , l' é q u i t a t i o n ou le g o l f ; les sports plusspécifiques, comme le s u r f par exemple, commencent à se démocratiser mais nous en sommes encore aux balbutiements.

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 6) Les séjours linguistiques 2244

Page 25: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Pour terminer sur les séjours linguistiques, il nous revient d'aborder celui qui vous fait t r a v a i l l e r e ts u i v r e d e s c o u r s e n m ê m e t e m p s .Bien entendu, ce genre d'expérience est complètement dévolu à celui ou celle qui rêve de vivre une premièreexpérience professionnelle à l'étranger.

Actuellement, grâce notamment à l'élargissement de l'Union européenne, il est de plus en plus aisé pour unjeune étudiant de partir vivre dans un pays anglophone. Grâce à la rémunération que vous percevez, vous avezles moyens pour payer tout ou partie de votre séjour sur place.

Évidemment, les jobs que l'on vous soumet se trouvent dans la plupart des cas en r e s t a u r a t i o n ou dansl ' a c c u e i l ; c'est l'offre qui veut cela mais aussi la législation qui interdit aux étudiants étrangers beaucoupde métiers.

Toutefois, en Australie, Nouvelle-Zélande et Canada, le système "Visa Vacances Travail" vous assure depouvoir décrocher un boulot pour une durée d'un an.

Quant aux Etats-Unis, le programme "Educare in America" facilite votre séjour, durant une année dans unefamille au pair*, et, en parallèle, la poursuite de vos études à l'université.

Les études possibles concernent en premier lieu le c o m m e r c e , puis le m a r k e t i n g ; le j o u r n a l i s m eest également envisageable et même des é t u d e s a r t i s t i q u e s . On remarque aussi que ce programme,"Educare in America", est surtout développé sur la côte Est américaine.

En contrepartie de vos services, u n e r é m u n é r a t i o n , petite cependant, vous sera attribuée par la famillehôte qui, en outre, pourra, si elle le souhaite, participer financièrement à vos frais de scolarité. À vous dedevenir indispensable et de faire sentir à quel point vous être un maillon important de ladite famille !Ceux, parmi nos concitoyens, qui sont en quête d'un anglais "fluent" s'éveillent à d'autres horizons.

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 6) Les séjours linguistiques 2255

Page 26: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Ceux, parmi nos concitoyens, qui sont en quête d'un anglais " f l u e n t " s'éveillent à d'autres horizons.

Les cours en face à face, en présentiel, o n t t o u j o u r s l e v e n t e n p o u p e ,essentiellement pour les apprenants soucieux de développer leurs aptitudes à la conversation orale.

Car, et c'est un fait intangible, l'apprentissage de l'anglais dans le cadre scolaire se porte principalement surl'écrit et les structures grammaticales.

Pourtant, lorsque vous débutez votre vie professionnelle, et si celle-ci suppose une utilisation régulière de lalangue anglaise, les entretiens téléphoniques sont pléthoriques, les réunions et les rencontres sontabondantes ; la communication orale est alors un atout pour peu que vous maîtrisiez certains réflexeslangagiers.

À l'écrit, votre temps de réponse est décuplé, parfoismême centuplé ; vous avez le loisir, par exemple, de solliciterun dictionnaire en ligne pour peaufiner l'e-mail que vous vousapprêtez à envoyer à un fournisseur ou à un client.

À l'oral, au contraire, vos automatismes doivent êtreparfaitement huilés, vos réflexes langagiers impeccablementstructurés !

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 7) Les cours en face à face 2266

7 ) L E S C O U R S E N F A C E A F A C E

Page 27: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 8) Les cours par téléphone 2277

8 ) L E S C O U R S P A R T E L E P H O N E

Actuellement, les cours par téléphone connaissent une forte croissance pour deux raisonsprincipales : l'indisponibilité chronique des salariés d'entreprise et leur facilité à bloquer une heure, voire une demi-heure, dans leur emploi du temps, pour se former directement à leur bureau. Rien de plus aisé, en effet, qued'attendre, assis derrière son téléphone, que celui-ci sonne avec, à l'autre bout, un professeur qui vous est dédié !

Les cours par téléphone se déclinent selon trois grandes périodes principales :

la première qui voit l'apparition de cette forme d'apprentissage à un coût relativement élevé, c'est à dire à environ60 euros hors taxes de l'heure ;

la deuxième, avec des acteurs comme Go Fluent* - le spécialiste des cours d'anglais animés par téléphone - qui,en recrutant des professeurs aux Philippines, participe activement à la baisse du prix horaire : environ 30 euros horstaxes de l'heure ;

la troisième, en voie d'apparition, qui constatera que les cours d'anglais animés par téléphone seront directementproposés par les professeurs, à un coût horaire défiant toute concurrence : pas plus de 4 euros hors taxes !

Comme nous vous l'explicitions dans la partie "L 'anglais de la global isation" , en page 6 de cet e-book,cette formule d'apprentissage par téléphone sera également touchée par la globalisation.Avec la technologie de Skype - le téléphone gratuit - des professeurs du bout du monde, sans toutefois présumer deleurs qualités, seront sollicités par des Européens désireux d'apprendre l'anglais.

C'est l a f o r m e u l t i m e d e l a g l o b a l i s a t i o n appliquée à l'apprentissage des langues !

À votre avis, ces changements vont-ils dans le bon sens ? Sont-ils d'heureux présages dans l a c o u r s e àl ' a n g l i c i s a t i o n que notre monde contemporain a entrepris ? Nous ne saurons le dire. Nous constatons,simplement.

Page 28: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 9) Les cours sur CD-ROM 2288

9 ) L E S C O U R S S U R C D - R O M

Concernant l'apprentissage de l'anglais via le CD-ROM, même s'il est indéniable que la mort

de ce support est programmée à plus ou moins long terme, il n'en reste pas moins un moyen de

transporter du contenu encore fort intéressant.

Lorsque vous vous retrouvez face à un seul et même programme, identique sur

support CD-ROM ou via l ' Internet, i l est sans nul doute préférable de vous

contenter de la version CD-ROM. Le coût sera, automatiquement, nettement

moindre.

LL''aavvaannttaaggee iinnddiissccuuttaabbllee,, eett iinnddiissccuuttéé,, ddee

ll''IInntteerrnneett,, rrééssiiddee ddaannss lleess ppoossssiibbiilliittééss ddee

mmiisseess àà jjoouurr aaiissééeess,, eett ppeeuu oonnéérreeuusseess,, dduu

pprrooggrraammmmee ddaannss ssoonn eennttiieerr.. Ponctuellement,

fréquemment, aucune espèce d'importance, la technologie de

l'Internet favorise tous les cas de figure...

A c t i o n q u e , p a r n a t u r e , l e C D - R O M n e p e r m e té v i d e m m e n t p a s !

Page 29: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Bien entendu, les l ivres demeurent toujours de nos

jours le support le plus uti l isé pour apprendre les

langues en général, et l 'anglais en particul ier.

Les ouvrages de référence sont innombrables et de grands éditeurs - français et anglo-saxons - occupent la place avec force ambitions.

L e s r a i s o n s d ' u n t e l s u c c è s ?

Le pr ix, le confort d 'ut i l i sat ion, et le choix, très large et de qual i té !

Très prochainement, l a d i g i t a l i s a t i o n d u l i v r esera peut-être étendue à tous les domaines. Actuellement, Amazon* tente l'expérience

et propose le téléchargement, via un lecteur spécial, du bouquin en question pour avoir

la possibilité de le lire à l'écran. Le papier est supprimé mais les caractères sont

transportés sur un écran.

R e n v e r s a n t !

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 10) Les livres 2299

1 0 ) L E S L I V R E S

Page 30: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 11) L’e-learning 3300

1 1 ) L ’ E - L E A R N I N G

D'année en année, les entreprises françaises, y compris les plus petites, intègrent dansleur structure et leur organisation le principe du e-learning*.

À entendre, pourtant, en 2000/2001, lors de la bulle Internet, les experts prédire que l'e-learning allait résoudre tousles problèmes de formation, on était en droit de s'attendre à une révolution globale sur ce marché. Mais, force est deconstater que, même si la f o r m a t i o n e n l i g n e pénètre ledit marché de fort belle manière, le bouleversementattendu n'a pas - encore - eu lieu !

76 % des entreprises [les chiffres cités dans cette partie sont tirés d'un article paru dans le JDN Management en2006] qui utilisent actuellement l'e-learning sont des entreprises multi-sites, à dimension internationale et quicomptent, en général, plus de 1 000 salariés. Certes, celles qui ne bénéficient que d'un seul site ont de plus enplus recours à la f o r m a t i o n à d i s t a n c e , puisqu'elles étaient, par exemple, 7,5 % en 2001, 16 % en 2002et 24 % en 2003. La progression, sur cette catégorie d'entreprises, est indéniablement remarquable.

Paradoxalement, les diverses raisons qui ont fait, lors de ses premières implémentations, le succès mitigé du e-learning,sont encore, en 2008, les raisons majeures de sa pérennité dans la plupart des plans de formation adéquats !

En effet, l'e-learning n'a pas explosé, comme il était pressenti au moment de la bulle Internet*, car les directeurs desressources humaines, en charge de ce dossier, étaient persuadés que cette nouvelle forme d'apprentissage réduiraitdrastiquement leurs coûts de formation. Mais la mise en place d'une s t r a t é g i e e - l e a r n i n g a un coût,élevé, et, sur le court terme, l'économie est infime... tandis que sur les moyen et long termes la formation à distanceest indiscutablement la méthode la moins chère de toutes !

Sur le même ordre d'idée, les entreprises qui, novatrices, ont tout misé sur la technologie, se rendirent compte avecamertume que leurs salariés n'adoptaient pas ce nouveau mode de formation ; s o i t p a r c e q u ' i l s n ' y a v a i e n t p a sé t é s u f f i s a m m e n t p r é p a r é s , s o i t p a r c e q u ' i l s n ' é t a i e n t p a s c o n v e n a b l e m e n ta c c o m p a g n é s . . .

Aujourd'hui, nous savons que tous les salariés ne peuvent être concernés par la formation en ligne ; enrevanche, ceux qui en bénéficient reconnaissent bien volontiers ses bienfaits : 29 % sont des cadres

intermédiaires et des personnels administratifs, 27 % des managers et des décideurs, 22 % des

commerciaux et, enfin, 22 % concernent le personnel de production.

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À présent, le contexte est différent. Les entrepreneurs se tournent vers l 'e- learning d 'unemanière nettement plus naturel le...

Le renouvellement des équipes de management par des cadres plus jeunes a été, ces dernières années, l'un de cesfacteurs de développement ; ces professionnels, accoutumés à l'université ou dans les grandes écoles d'ingénieurs àapprendre par eux-mêmes - ce qui n'était pas du tout le cas de leurs aînés, issus pour leur part de la vieille école -, sonttrès sensibles aux NTIC, Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication parce qu'ils ont évolué avecelles.

Alors que, il y a encore sept ans, le paramètre de la technique était indiscutablement un frein de taille à l'instaurationdes formations à distance, ce n'est dorénavant plus le cas. Rappelez-vous qu'en 2001 la majeure partie desentreprises n'était pas reliée à l'Internet haut débit, autre facteur essentiel aux applications e-learning. Le basdébit ne permettait pas de convertir aisément des contenus sous format numérique et l'intégration de vidéos.

L a t e c h n o l o g i e a u s e r v i c e d e l a f o r m a t i o n est devenue une réalité à partir du moment où lapremière se généralisa à tous les étages de l'entreprise.

Savez-vous que c'est en Suède que la f o r m a t i o n e n l i g n e trouva son premier vrai nid de croissance ? Le pays étaiten avance en termes de connexion A D S L sur les autres pays de l'Europe de l'Ouest !

L'autonomie que procure ce nouveau mode d'apprentissage responsabilise grandement l'apprenant et le rendvéritablement actif ; tout le contraire d'une formation traditionnelle en salle qui le met invariablement dansune position passive, d'attentisme peu réjouissant, et avec, au final, fréquemment, de bien piètres résultats.

Logiquement, le salarié qui n'a pas besoin d' " a b a n d o n n e r " son poste pour suivre les cours qui lui sont destinés peuten disposer à tout moment : " J e m e f o r m e q u a n d j e l e s o u h a i t e ! "

Cette puissante malléabilité dans le processus de formation est un gage supplémentaire de réussite. Mais aussi deproductivité !

Cette facilité à l'accès aux ressources et aux services e-learning promeut ce que l'on nomme le Time to market*.En migrant vers une solution de formation en ligne, l'entreprise aide différents apprenants à être formés en mêmetemps et, dans le cas du lancement d'un nouveau produit à l'international, écourte sensiblement l'agenda marketing etl'action commerciale. En effet, la possibilité qui est offerte aujourd'hui de pouvoir former sur le mêmeproduit, dans un laps de temps très court, toute l'équipe commerciale par exemple, même si celle-ci estdisséminée aux quatre coins du globe, est un avantage concurrentiel de taille.

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L'e-learning, novateur à souhait, met également en scène l'uniformisation des apprentissages dans toutes lesparties et dans toutes les filiales de l'entreprise. Parvenir à rendre semblables les concepts et les méthodologies de laformation en anglais, lorsque les sites d'une même société sont dispersés aux quatres coins du monde, n'est possiblequ'avec l'e-learning.

L e n o m a d i s m e * d e s s a l a r i é s n ' e s t p l u s a l o r s u n c a s s e - t ê t e p o u r l e s e r v i c e d e sr e s s o u r c e s h u m a i n e s m a i s p r e s q u e l a p i e r r e a n g u l a i r e d ' u n e è r e n o u v e l l e !

Certains responsables des ressources humaines, après avoir tout misé, aveuglément, sur la formation à distance, ontdécidé de combiner le présentiel avec le "distanciel" - si vous nous accordez ce néologisme.

Il leur faut pour cela dénicher un partenaire qui montre de réelles compétences dans le Blended learning*. Une écolede langues peut devenir un interlocuteur sérieux pour gérer ce dispositif multimodal de formation, car elle aura la visiond'ensemble nécessaire à ce genre d'exercice.

Business Class Language Solutions*, par exemple, un organisme de formation de Cergy-Pontoise, a réussi àcombiner un outil e-learning avec un temps de contact - par téléphone, par exemple - avec un formateur, lui mêmeformé au e-learning.

Selon Daphne Elie*, la fondatrice de Business Class Language Solutions, des progrès significatifs et durables semanifestent lorsque le participant est accompagné ; il y a beaucoup moins d'abandons et de découragements, le niveaude motivation est en outre maintenu par le contact humain. Cette pédagogie du blended learning permet dedévelopper trois des compétences-clés dans une langue étrangère comme l 'anglais :l ' e x p r e s s i o n e t l a c o m p r é h e n s i o n o r a l e s , l a c o m p r é h e n s i o n é c r i t e .

Pourtant, même si la France semble avoir rattrapé son retard en e-learning sur les autres pays européens, elle n'endemeure pas moins distancée par l'Angleterre - bien entendu - mais aussi, et c'est déjà plus surprenant, par l'Espagneet même par le Portugal !

En 2007, une étude, réalisée auprès de 1 303 DRH et responsables formation dans des entreprises de

plus de 500 salariés en France, Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Italie, Espagne et Portugal, a démontré que

notre beau pays était - après avoir été historiquement à la pointe du développement des compétences -

dépassé sur certains aspects technologiques par nos voisins les plus proches !

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-Q u e d i s e n t l e s c h i f f r e s ?En France, 23 % des formations passent par l'e-learning - contre 55 % au Royaume-Uni - et 33 % sont réaliséesen Blended learning - 51 % chez la perfide Albion.

P l u s p r é c i s é m e n t , n o t r e v o i s i n a n g l a i s d é p e n s e a u t a n t q u e n o u s e n f o r m a t i o n m a i ss u r d e s d u r é e s p l u s c o u r t e s g r â c e a u e - l e a r n i n g ; l e r é s u l t a t d o n n e d a v a n t a g e d e

p e r s o n n e s f o r m é e s e t l a d é m o c r a t i s a t i o n d e l a f o r m a t i o n !

Ce n'est pourtant pas une question de culture puisque l'Espagne, autre pays latin, affiche de très bons scores égalementen e-learning ; non, ce n'est qu'une question d'offre ! En France, l'offre est trop modeste et de qualité moindre...

Les éditeurs français devraient s'appuyer sur les usages pédagogiques pour développer des produits qui correspondent àces exigences de qualité et d'attractivité. Des produits qui prennent en compte le phénomène de lag l o b a l i s a t i o n : des documents authentiques, une large variété de locuteurs,des accents aussi variés que divers !

Arrêtons de nous contenter de méthodes qui n'ont d'autre fil conducteur dans leur pédagogie que le hasard ! Les QCMbêtes et méchants qui fleurissent dans les produits e-learning n'ont plus leur place au panthéon du multimédia !

Seules les méthodes qui sont régies parla volonté forte de plonger l 'apprenantdans un sys tème d 'apprent i s sagecohérent, réfléchi, parfaitement hui lé,ont une chance de survivre et d 'êtreaval isées par le plus grand nombre.

Le jour où le marché français de la formation, en e-learning et Blended learning - ou même sur CD-ROM ! - aura compris que les produits qui innovent sont les produits qui plaisent et qui durent, nousregarderons, d'un œil amusé, le Royaume-Uni, l 'Espagne et le Portugal dans notre rétroviseur poli.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 12) Learning Management System 3344

1 2 ) L E A R N I N G M A N A G E M E N T S Y S T E M

Un Learning Management System , L M S , est un système logiciel qui estdéveloppé pour accompagner l'enseignant dans la gestion de ses cours en ligne, à destination de sesétudiants. C'est l'une des composantes d'un dispositif e-learning mais ce n'est pas la seule.

Quelles sont les composantes d'un dispositif e-learning ?L'apprenant, la plate-forme en elle-même, le tuteur, les contenusmultimédias, la stratégie tutorale, et, enfin, les activités de validationdes acquis.

T e n t o n s d e s i m p l i f i e r n o s p r o p o s .

L e L M S e s t t o u t b o n n e m e n t u n e p l a t e - f o r m e d ' a p p r e n t i s s a g e e n l i g n e ,q u i h é b e r g e d u c o n t e n u d i d a c t i q u e e t q u i f a c i l i t e l a m i s e e n œ u v r e d es t r a t é g i e s p é d a g o g i q u e s .

Ne soyez pas surpris, parfois, de trouver les appellations "Centre de formation virtuel" ou "plate-formee-learning", c'est à dire FOAD* ; tout ceci veut dire la même chose !

Toutefois, pour faciliter l'intégration des ressources à cette plate-forme, il est fortement recommandéd'en utiliser une qui respecte les recommandations d'une des normes existantes, sachant que celle quise généralise sur le marché actuellement est la norme SCORM*.

Mais alors, quelles sont les fonctions exactes d'un LMS, ou plate-forme d'apprentissage en ligne ?

Cette dernière assiste la conduite des formations ouvertes et à distance. Lesoutils qu'elle regroupe répondent parfaitement aux impératifs des troisprincipaux acteurs concernés : formateur, apprenant et administrateur.

C e d i s p o s i t i f a p o u r p r e m i è r e s f i n a l i t é s : l a c o n s u l t a t i o n à d i s t a n c ed e s c o n t e n u s p é d a g o g i q u e s , l ' i n d i v i d u a l i s a t i o n d e l ' a p p r e n t i s s a g e e t l et é l é - t u t o r a t .

Page 35: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Pour résumer, le LMS héberge les contenus textuels et multimédiaqui servent de supports de cours.

Il contrôle bien entendu l 'accès aux ressources tout en facilitant les activités detutorat et de pilotage de la formation, c'est à dire le suivi des cursus des apprenants. Au niveaude l'organisme de formation, le LMS épaule les formateurs dans leurs gest ions desmoyens techn iques e t l og i s t i ques , mais aussi de la communauté

d'apprenants. Enfin, la plate-forme d'apprentissage en ligne autorise également la gest ionadministrat ive des documents associés à la formation - attestation deprésence, par exemple.

Et puis, les plate-formes peuvent proposer des activités asynchrones - en différé - et d'autres,synchrones - en temps réel.Dans les premières, nous retrouvons le f o r u m , la m e s s a g e r i e , le g e s t i o n n a i r e d ef i c h i e r s , les c a l e n d r i e r s et l'a g e n d a d e s é v è n e m e n t s , et les t e s t seffectués par les apprenants.

Et, dans les secondes, le service de t c h a t , la m e s s a g e r i e i n s t a n t a n é e , lat é l é c o n f é r e n c e , et la v o i x s u r I P .

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 12) Learning Management System 3355

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 12) Learning Management System 3366

À présent, il nous faut différencier les plate-formes qui sont sous licence libre - en Open Source - de celles qui sont

sous licence propriétaire.F a i s o n s , p o u r c o m m e n c e r, u n t o u r d ' h o r i z o n d e s p r i n c i p a l e s e n l i c e n c e l i b r e :

C l a r o l i n e : développé par des Francophones, c'est un LMS qui permet à des centaines d'institutions àtravers le monde de créer et d'administrer des formations et des espaces de collaboration en ligne. Cette plate-forme concerne aussi bien des universités, des établissements scolaires, que des associations et des entreprises.

D o k e o s : de racine commune avec Claroline, ce LMS supporte 34 langues différentes. C'est un réseau desociétés de services qui fournissent du conseil et d'autres services, comme l'hébergement, le développement, laformation, auprès de grandes entreprises et des administrations publiques.

G a n e s h a : créé par ANEMA, ce LMS met l'accent sur des parcours individualisés. Au contraire des plate-formes orientées plutôt contenus, Ganesha organise les activités et les ressources pédagogiques autour del'apprenant plutôt qu'autour d'un cours.

I L I A S : ce LMS facilite la gestion d'une grande variété de contenus et d'utilisateurs dans un système intégré.ILIAS met à la disposition des utilisateurs tous les outils du e-learning et respecte les principaux standards du Web.

M o o d l e : Moodle sert à créer des communautés d'apprenants autour de contenus et d'activitéspédagogiques. Mais, en plus de cela, ce LMS ajoute des fonctions pédagogiques ou communicatives pour créer unenvironnement d'apprentissage en ligne : c'est une application permettant de créer, par l'intermédiaire du réseau,des interactions entre des pédagogues, des apprenants et des ressources pédagogiques.

P r o m é t h é e : plate-forme pédagogique et administrative destinée aux établissements de l'enseignementpublic.

Wi m s : qui est l'acronyme de "Web Interactive Multipurpose Server". C'est un serveur éducatif, d'abordspécialisé en mathématiques mais qui peut supporter d'autres disciplines et dans plusieurs langues. Né à Nice, ceLMS est ouvert à chaque individu, comme à chaque établissement scolaire ou à chaque classe. Grâce à Wims, laconstruction de parcours d'apprentissage - de 10 ans à l'université - et la création d'exercices deviennent un jeud'enfants !

Page 37: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 12) Learning Management System 3377

S P I R A L : cette plate-forme a été développée par les enseignants de l'Université de Lyon 1, et elle estcomplètement gratuite pour tout établissement public.

C y b E O : cette plate-forme française intègre un outil de création de contenus. Ce projet est soutenu par leministère des Finances et de l'Industrie français.

E t , m a i n t e n a n t , a p p r o c h o n s - n o u s d e s L M S e n l i c e n c e p r o p r i é t a i r e , c e u x q u i s o n t l e s p l u s c o n n u s :

Ta c t i c ! : plate-forme en ligne de gestion et de diffusion de la formation et outil auteur classé dans lacatégorie "Rapid Development Tool". Le LMS vous permet d'organiser vos dispositifs de formation et de suivre pas àpas le parcours de l'apprenant. L'outil auteur vous permet de créer vos formations rapidement en réutilisant descontenus de cours existants.

S y f a d i s : accessible en mode hébergé, elle est l'œuvre de l'éditeur français implanté en Bretagne.

A u j o u r d ' h u i , l e s p r o d u i t s m u l t i m é d i a s d el ' a p p r e n t i s s a g e d e l ' a n g l a i s s e d o i v e n t d ' ê t r ec o m p a t i b l e s s u r l ' u n o u l ' a u t r e d e c e s L M S .

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 3388

13 ) L E S S I T E S DE RESEAUX SOC I AUX SPEC I A L I S E S

Et puis, voilà qu'apparaissent sur la toile les sites de réseaux sociaux spécialisés qui, à n'en pas douter,en viendront à faire disparaître nombre de formules de formation qui se contentent encore et toujours de leurs acquis...

Voici c i-après une l iste non exhaustive de ces s ites qui ont chacun une ou plusieurs particularitéstrès intéressantes à exploiter.

C o m m e n ç o n s p a r B u d d y s c h o o l . c o m .

L'élève se rend sur le site et réserve, très facilement, une leçon à travailler. Il a la possibilité de choisir le jour où il souhaiteeffectuer cette révision et d'en informer son professeur en lui postant un commentaire. Lorsque ce dernier prend connaissance dumessage de l'élève, toutes sortes d'indications sont présentes : son profil, les appréciations qui ont déjà pu être attribuées à cetélève par d'autres professeurs, les jours et heures pour lesquels celui-ci a opté, etc.

Après qu'il a accepté - mais il peut aussi bien rejeter ou modifier certains paramètres - la date,

l'heure et le tarif proposés, le professeur notifie sa décision à l'élève.

Quand arr ive le moment de la leçon, l 'é lève bénéficie de plusieurs l iens faci lement cl iquables :le " I am present" , au cœur de la description de la leçon même, signifie que le professeur est disponible cinq minutes avantque ne débute le cours. Puis, "Time passed" se change en "Wait" et un compteur défile lorsque c'est enfin l'heure.Le "Call me" signifie que, en usant de la technologie de Skype, l'élève est en mesure de joindre son correspondant. L' "Open chat",très simple d'utilisation, propose un pop-up* où un champ de saisie côtoie - avec du texte seulement - le champ où s'inscrit ladiscussion.

Page 39: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 3399

La leçon achevée, un récapitulatif est visible sur l' "Open chat". Ensuite, élève et professeur ont

toute latitude pour déposer et une appréciation et un commentaire sur celle-ci ; chacun d'entre eux

reçoit un message qui les informe de ce dépôt.

Pour le paiement, c 'est au professeur qu ' i l revient de chois ir la fréquence et les modalités. La facture

peut être envoyée après que la leçon est finie, ou lors de sa planification ; elle peut aussi bien être mensuelle ou

hebdomadaire, à un jour immuable, et correspondre à toutes les leçons qui ont été effectivement vues. Mais le

professeur a également l'opportunité de définir un palier - 50 euros, par exemple - au-dessus duquel l'élève est tenu de procéder

à un règlement.

L e s p a i e m e n t s , b i e n e n t e n d u , s o n t r é a l i s é s v i a P a y P a l , v i r e m e n t i n t e r b a n c a i r e , m a n d a tp o s t a l , o u p a r t o u t a u t r e m o y e n a g r é é p a r l e p r o f e s s e u r .

S'ils l'estiment nécessaire, les professeurs, aux élèves avec lesquels ils ont déjà partagé quelques moments pédagogiques, sont toutà fait autor isés à leur soumettre des parcours d 'apprent issage mieux adaptés, se lon eux, à leur prof i l .

Page 40: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 4400

I n t é r e s s o n s - n o u s à p r é s e n t à L i v e m o c h a . c o m .

Ici, l'élève s'inscrit à un parcours. Pour ce faire, le choix entre dix leçons, elles-mêmes composées de deux unités de cinq leçonschacune, s'offre à lui. Les différents types d'exercices sont de l'acabit suivant :

" L e a r n " : présentation - texte et audio - des mots et phrases qui sont abordés dans les exercices. La traduction dans sa proprelangue d'interface est aisément applicable.

" R e a d i n g " : il s'agit de trouver l'image qui correspond au mot ou bien à la phrase indiqués.

" L i s t e n i n g " : il s'agit cette fois-ci de dénicher l'image qui correspond à l'audio diffusé.

" M a g n e t " : l'apprenant se doit de retrouver le mot, la phrase en fonction de l'image, de la traduction et de l'audio.

" Wr i t i n g " : cette partie-ci est d'un grand intérêt. L'on incite l'internaute à peaufiner un texte écrit sur un thème qui a traitavec sa vie personnelle : ses dernières vacances, l'école où il étudie, la ville où il réside, etc. Puis, et c'est là que l'exercice devientcaptivant, l'élève a soit l'opportunité d'adresser sa prose à un ami soit à un autre membre du site qui s'évertue à apprendre lalangue du premier.

" S p e a k i n g " : c'est le même principe que dans la partie appelée "Writing" mais c'est l'audio qui est à l'honneur et non plus l'écrit.

" D i a l o g " : ce dernier exercice consiste à pratiquer un dialogue, lisible à l'écran, en conversant avec un interlocuteur "réel".

Page 41: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 4411

Quand l'élève est parvenu à la fin de son parcours, un seul clic sur "My Courses" lui permet d'avoir accès au récapitulatif deses résultats. Pour toutes les leçons, diverses couleurs donnent des renseignements utiles sur les exercices qui sont achevés de ceuxqui ne le sont pas, ou qui comportent des erreurs.

Un score global, accompagné d'un pourcentage d'accomplissement des leçons, apporte suffisamment

d'informations à l'élève pour connaître sa véritable position dans ses progrès langagiers. En outre, il

a le loisir de jeter un œil curieux sur le tableau qui recense les scores de tous les élèves qui, comme

lui, se sont frottés à ces mêmes exercices.

CCee ccllaasssseemmeenntt eesstt ssaannss ddoouuttee uunn mmooyyeenn ccoonnvvaaiinnccaanntt ppoouurr,, eennvveerrss llee bbiieenn

ccoommmmee llee mmaall ppllaaccéé,, ddoonnnneerr eennvviiee ddee ssee ssuurrppaasssseerr..

Enfin, sachez que les "writing" corrigés sont rapidement suivis par des propositions d'échanges, avec d'autres membres de cesite de réseau social spécialisé, qui pour discuter en français qui pour discuter en anglais - dans l 'hypothèse où vous êtes delangue maternelle française et que c 'est de la langue de Shakespeare dont vous tentez d 'apprendre lessubti l ités et les nuances !

Page 42: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 4422

Vo y o n s m a i n t e n a n t c o m m e n t f o n c t i o n n e We n g o . c o m .

Pour cela, prenons le cas de figure typique de l 'apprenant désireux de prendre contact avec un professeurpour améliorer sa langue anglaise. Trois options, chez Wengo.com, se présentent devant lui.

L a p r e m i è r e voit le professeur saisir un numéro de transfert et ses horaires de disponibilité. L'apprenant, qui désire entrer

en contact avec celui-là, se connecte au site Internet et clique sur le lien " L a n c e r l ' a p p e l " . De manière entièrement

automatique, le service s'enquiert aussitôt de son numéro de téléphone. Alors, un serveur vocal fait en sorte de les mettre en

relation ensemble, très rapidement. Dès que la communication est acceptée, le " We n g o d e s k " s'ouvre : cette nouvelle page de

conversation se compose d'un tchat*, d'un espace webcam*, d'un autre dont la finalité est de faciliter la prise de notes, puis d'un

compteur qui mesure le temps facturé ou le statut de l'appel. Une fois la leçon menée à bien, l'apprenant n'a plus qu'à raccrocher

son combiné.

Po u r l a d e u x i è m e o p t i o n , partons du principe que le professeur est déjà connecté sur son We n g o d e s k . Ainsi,

lorsque l'internaute cherche à le joindre téléphoniquement, ledit professeur, sans délai, en est informé. L'appel accepté, le

compteur s'ébranle et la leçon peut s'engager.

L e t r o i s i è m e e t d e r n i e r c h o i x suppose que le We n g o l i n k du professeur est d'ores et déjà ouvert. L'appel

entrant lui est immédiatement notifié. S'il consent à le prendre en compte, son We n g o d e s k se lance dans une fenêtre de

navigateur.

Page 43: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 4433

Dès lors que l'apprenant en a fini avec la leçon qui lui avait été désignée, le professeur, d'une

part, et toujours via son ""eessppaaccee WWeennggoo"", a les moyens d'expédier commodément une facture - sison travail devait être rémunéré - et d'attribuer une note à son élève. Mais, vice versa ! Ce

dernier, à son tour, jouit de la faculté d'apprécier par notation la rigueur pédagogique du

premier !

Wengo.com favorise les rendez-vous téléphoniques entre le professeur et son élève.

Pour y parvenir, rien de plus simple : le lien "Absent-Prenez RV" , visible à la place de l'icône qui invite à l'accoutumée àdéclencher l'appel, est actif lorsque le professeur est momentanément indisponible. Après qu'il a cliqué sur le lien en question,l'élève est convié à renseigner un formulaire en ligne.

Hormis, naturellement, les date et heure du rendez-vous souhaitées, il lui est demandé d'expliquer brièvement les raisonsde sa présente requête.

À cet instant précis, le professeur est encore en droit de refuser poliment le rendez-vous. Mais si celui-ci est accepté, et quand

le moment est venu, le professeur met alors son Wengodesk en disponibilité. L'apprenant, afin d'y accéder, n'a plus qu'à

cliquer sur le lien reçu précédemment par courrier électronique. U n j e u d ' e n f a n t !

Page 44: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 44

Regardons ensemble laméthode employée chez Friendsabroad.com .

Ce réseau social a lui aussi vocation à faire progresser en langue anglaise des personnes qui, bien qu'elles soient éloignées les unesdes autres, vont entrer en contact grâce à l'Internet. Ici, l'accent est surtout mis sur l'amélioration de sa compréhension orale.

Fondé sur la technologie de Skype, le logiciel, "Friendstalk", aide à la gestion des discussions entre les membres qui sontrépartis dans le monde entier. Certaines options du profil de l'apprenant, mais aussi des fonctionnalités bien circonstanciées deFriendsabroad.com, requièrent un abonnement payant annuel - alentour des 15 euros TTC - pour être opérationnelles. C'est le casdu dictionnaire, de la fonction "Speak it" - qui permet d'écouter le texte saisi -, du traducteur de phrases ; cette participation financière accorde également à l'élève un nombre illimité d'appels pour qu'il puisse engager des tchats et adresser des e-mails. Etmême un conseiller - docteur en langue - déploie toute ses connaissances et consulte le profil des abonnés qui se sont acquittés dupaiement de leur adhésion.

Chaque utilisateur est susceptible de recevoir un appel téléphonique mais, pour être à

l'initiative d'un appel sortant, l'abonnement payant est indispensable.

F a i s o n s u n p r é c i e u x d é t o u r p a r H u i t a l k . c o m .

Ce site communautaire s'échine à fédérer des personnes qui sont toutes mues par le même point commun : a p p r e n d r e o uc o n s o l i d e r l e u r s b a s e s d a n s u n e l a n g u e é t r a n g è r e . Afin d'avoir une chance d'atteindre cet objectif, Huitalk.com faitle pari de la solidarité entre les individus ; ainsi, par exemple, le Français, qui a soif de réaliser des progrès pour ressembler tantsoit peu à John Bull, est mis en relation avec le Britannique qui, lui, brûle de maîtriser la langue de Molière.C ' e s t u n d o n n a n t - d o n n a n t p l u t ô t i n t e l l i g e n t .

Possibilité est offerte à chacun de publier des articles qui ont un rapport plus ou moins éloigné avec le domaine des languesvivantes. Sont également en ligne des commentaires, voire des appréciations sur des écoles et des ouvrages littéraires. Bienentendu, tchats et forums fleurissent sur de nombreuses pages.

En plus de la traduction qui est envisageable dans les principales langues-cibles, des activités

ludiques et pédagogiques sont accessibles pour tout un chacun...

(racheté le 06/11/2008 par Babbel)

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 4455

Retournons-nous quelques minutes sur le site SpokenSkills.com .

C'est avant tout un annuaire où sont présentés, avec des mots, des photos et des vidéos, les tuteurs - "Tutors" - dumonde entier. Cet annuaire peut aussi se transformer en outil de recherche d'emploi - "Resume" - pour ces mêmes tuteurs. Ildevient en effet fort aisé pour des sociétés, en plein processus de recrutement, de jeter leur dévolu, posément, sereinement, surle ou les candidats qui leur paraissent correspondre à leurs critères de sélection. Par conséquent, ces sociétés ont le droit le plusabsolu de déposer leurs offres d'emploi sur SpokenSkills.com.

A u b é n é f i c e g ra t u i t d e s é t u d i a n t s , d e m u l t i p l e s a c t i v i t é s d e l a n g u e a n g l a i s e - e x e r c i c e s d ep r o n o n c i a t i o n , a n g l a i s d e s a f f a i r e s - s o n t e n l i g n e .

L'activité dénommée "ESL Oscars" est un exercice particulier qui repose sur le principe suivant : l'élève est tenu de rejouer une scèneissue d'un film en version originale. Ensuite, il laisse sur le site le premier essai qu'il vient de réaliser et, en parallèle, la version finale.Puis, ceux qui sont considérés comme les "juges" établissent un classement en fonction des progrès visiblement constatés.

Quant à la fonction "Teaching tools", celle-ci, de son côté, soumet aux élèves l'idée qu'ils s'inscrivent à différents tests concoctés parSpokenSkills.com, tout en utilisant un choix raisonné de logiciels développés par la société propriétaire de ce site, InSpot Development.Cette partie-là de l'annuaire, bien qu'elle soit totalement gratuite pour les enseignants, exige un ticket d'entrée

payant des étudiants qui désirent exploiter lesdits logiciels - le coût oscille entre 15 et 40 euros TTC par mois.

A c c u e i l l o n s , s a n s d é l a i ,un autre site communautaire d'échange linguistique, I t a l k i . c o m .

Contrairement à la majeure partie des sites Internet de cette dimension-là, I t a l k i . c o m n ' e s t p a s u n i q u e m e n td é d i é à l ' a p p r e n t i s s a g e d e l ' a n g l a i s . Jusqu'à ce jour - avril 2008 - ce dernier favorise "simplement" la miseen relation de correspondants entre eux mais, a posteriori, l'implémentation de profils types d'enseignants est à l'étude.

Néanmoins, pour le moment, Italki.com possède d'autres cordes à son arc qui ne sont pas secondaires : les facultés d'organiserdes groupes de personnes selon des thèmes particuliers, d'interroger librement les autres membres sur le domaine deslangues, au cœur d'une section spécifiquement dédiée à ce genre de questions. Le téléchargement, à titre gratuit,de ressources - fichiers, images ou vidéos - publiées par les membres eux-mêmes est un plus indiscutable.Le site fournit également un ensemble d'informations - sous la forme de liens actifs - qui concernent directementl'apprentissage de certaines langues, parmi lesquelles les principales langues européennes.

Les liens actifs précités, pour quelques-uns, sont désignés de la façon suivante :"Website/Online lessons", "Podcasts/Online videos", "Software", "Dictionaries", "Books", etc.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 4466

X l i n g o . c o mest aussi guidé par un objectif identique à celui de Italki.com, à savoir d e v e n i r u n s i t e c o m m u n a u t a i r ed ' é c h a n g e l i n g u i s t i q u e . Les membres sont naturellement, et vivement, incités à une grande réciprocité dans leursconversations électroniques.

L a c r é a t i o n d e b l o g e s t e n c o u r a g é e , t a n d i s q u e t c h a t s e t f o r u m s s o n t d e s o u t i l s à p a r t e n t i è r e .

Sur Xlingo.com, la mise à jour du profil d'un membre est indispensable pour que celui-ci ait unaccès garanti à la totalité des fonctionnalités - notamment le suivi des personnes qui se sontintéressées à son profil -, mais cette mise à jour est facturée 20$ par an. Cependant, le membre, quipublie des tutoriaux* finalement approuvés, après moult tests, par le site, se voit offrir plusieurs mois d'accès "Premium"gratuits.

L'internaute qui le souhaite peut facilement cacher son profil lors des recherches des autres membres. Une notification deréponse lui est automatiquement envoyée lorsque l 'un d 'entre eux ajoute un commentaire, sur un billet qui apréalablement été posté sur son propre blog. Enfin, une dernière fonction permet de voir constamment le statut de Skype sur lesite.

Pa r l o n s q u e l q u e p e u d u s i t e S p a n g l i s h . i e .

Ce site communautaire a la particularité d'être destiné aux anglophones mais également aux hispanophones,ce qui est assez rare dans l 'univers des s ites de réseaux sociaux spécial isés.

Ses membres ont à portée de souris une liste de manifestations qui se déroulent dans différentspays... ou des recettes de cuisine fort bien détaillées ! La boutique en ligne présente deslogiciels pour apprendre l'anglais et l'espagnol, des extraits musicaux, des livres, etc. Mais, sila boutique n'est pas en mesure de satisfaire une requête particulière - comme une denréealimentaire peu fréquente ou une boisson singulière - elle affiche le ou les liens de sitespartenaires qui, eux, en revanche, ont en stock le produit convoité !

Notons, pour conclure sur Spanglish.ie, qu'il n'y a n i f o r u m n i t c h a t , mais que l'envoi de messages privés est tout demême envisageable.

Page 47: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 4477

V o y o n s c i - a p r è s M y n g l e . c o m

qui, contrairement à Buddyschool.com où les leçons ont une place de choix, e s t u n a n n u a i r e d e se n s e i g n a n t s - d o u b l é d ' u n f o r u m . Cette différence de taille signifie tout d'abord que le profil desenseignants est consultable indépendamment des leçons qu'ils sont susceptibles d'avoir préparées ; l'autre différence réside dans lefait que, pour tous les élèves, leur profil se trouve également à la disposition des professeurs. Pas uniquement celui avec lesquelsces derniers comptent travailler. Afin d'apporter toute la lisibilité nécessaire aux internautes, une mention spéciale, "Teacher" ,spécifie clairement que tel membre fait partie du corps professoral : "Teacher" est surajoutée sur la photo du profil pouré v i t e r l a m o i n d r e c o n f u s i o n .

La création d'une leçon suppose que l'enseignant indique les informations suivantes :

le titre de la leçon, une description détaillée, la langue et le niveau.

Chaque membre de Myngle.com peut profiter de multiples fonctions comme, par exemple, "My Myngle" , où sontrépertoriés les exercices qu'il a déjà effectués et ceux qui sont à venir ; "My profi le" contient des renseignements sur sonprofesseur et un feed-back complet sur leurs relations antérieures. Enfin, la section "My courses" est utilisée pour gérer aumieux les divers parcours que l'élève s'est évertué à suivre et, le cas échéant, les leçons qui y sont associées.

Cet annuaire des enseignants propose naturellement une gestion des réservations -

à quel moment l'élève X pourra travailler sur la leçon Y - et plusieurs moyens de

paiement adaptés aux convenances de chacun.

Après la réservation d'une leçon de la part d'un élève, le professeur signale sans la moindre difficulté s'il a été correctement payéou pas. U n e f o n c t i o n , t r è s u t i l e , c o n s e r v e e n m é m o i r e c h a q u e t r a c e d e s t r a n s a c t i o n sr é a l i s é e s d e p u i s l e p r e m i e r j o u r d e l a r e l a t i o n e n t r e l ' e n s e i g n a n t e t s o n é l è v e .

Page 48: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 4488

L e s i t e E n g l i s h b a b y . c o ms'appuie essentiellement sur les actualités pour donner du souffle à ses pages intérieures. Des exercices, quotidiens, sous forme deqcm*, au sujet d'un dialogue entre deux personnes, promeuvent justement la discussion des membres entre eux. L e t h è m ed u d i a l o g u e - r e t r a n s c r i t s o u s f o r m a t s a u d i o e t t e x t e à l a f o i s - p r o v o q u e e nr è g l e g é n é r a l e u n é c h a n g e c o r d i a l e n t r e l e s m e m b r e s q u i s o n t i n t é r e s s é s p a rl e t h è m e c h o i s i .

On trouve également en ligne un petit annuaire qui recense quelques écoles de langues, auparavant

sélectionnées par le site lui-même.

En cliquant sur " G o S u p e r " , l'internaute a la possibilité de souscrire un abonnement mensuel à Englishbaby.com pour5 euros TTC . Ensuite, le membre, en s'aidant des leçons qui sont déjà disponibles sur le site, a tous les moyens nécessairespour se fabriquer sa propre liste de vocabulaire. Il y a même des auto-évaluations qui sont envisageables grâce à différents quizz*.

Notons, pour finir, que le site sert merveilleusement bien la présentation

de chaque membre car, d'un point de vue de la visibilité, les profils n'ont

rien à envier aux autres sites concurrents.

Sur votre chemin, vous croiserez sans doute la route de Palabea.net- développé en partie en flash - qui s 'attache en premier l ieu à trouver des correspondants dans diverses langues,notamment en anglais, en français, mais aussi en chinois, japonais, ou en allemand et espagnol.

L'envoi de messages instantanés est privilégié pour lier des relations étroites et ainsi faire connaissance avec les us, les coutumeset les cultures de pays voisins, éloignés ou pas. Les tchats textuel, vocal et vidéo, via les outils intégrés de Palabea.net, sont lesinstruments dont les membres disposent pour parvenir à leurs fins.

Sans doute pour complaire et attirer le plus grand nombre d'internautes, Palabea.neta donné un petit air de MSN* à sa messagerie instantanée.

Page 49: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 4499

B r i è v e m e n t ,posons notre doigt sur Polyglot-learn-language.com.

Ce site communautaire se veut un l ieu d'échange puisque des forums sont ouverts, et de rencontres, puisque la fonction

" F i n d F r i e n d s " , sous la forme d'un moteur de recherche, se propose de vous faire r e t r o u v e r c e r t a i n s d ev o s a n c i e n s a m i s o u c a m a r a d e s d e c l a s s e .

En tout cas, Polyglot-learn-language.com joue son rôle d' intermédiaire avec gourmandise puisqu'il incite les membres àorganiser des rencontres afin qu'ils puissent discuter directement entre eux.

Assimil* est un des partenaires puisqu'un lien conduit le visiteur vers "Learn Now", leur méthode de langue OnLine disponible en11 langues étrangères.

L e s i t e K a n t a l k . c o m

c h e r c h e à r e n d r e l ' a p p r e n t i s s a g e d e l ' a n g l a i s f a c i l e e t a g r é a b l e - vœu pieu qui

concerne à peu près tous les acteurs du marché... Pour y parvenir, Kantalk.com utilise de l' i m a g e , de la v i d é o , des

t e x t e s d e s c r i p t i f s et des q u e s t i o n s dans la plupart de ses exercices.

À la suite de ces leçons, il revient aux membres, en utilisant le " S k y p e c a s t s " - qui est la gestion des communications degroupes via Skype - de lancer des discussions autour desdites leçons. Ces dernières sont soit planifiées à l'avance soit décidées surl'instant, dans l'immédiateté ; et toujours sur Skype .

Une fonction facilite la recherche rapide de membres. Il est ensuite possible de créer demultiples groupes - selon leurs goûts, leurs préférences - qui, chacun d'entre eux, ont àleur disposition un espace réservé où les discussions sont franchement encouragées, àl'instar d'un forum.

P u i s , t r o i s o p t i o n s a t t r a c t i v e s s e p r é s e n t e n t d e v a n t l e s m e m b r e s :

poster des vidéos accompagnées de leur transcription respective ;poster des enregistrements sur lesquels les autres membres sont amenés à émettre des critiques, des observations, sur l'accent,la prononciation ;laisser une présentation vocale de son profil.

Page 50: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 13) Les sites de réseaux sociaux spécialisés 5500

Pour conclure sur ce sujet des sites de réseaux sociaux spécialisés,

p a r l o n s d e M y c o w . e u .

À l'image de Engl ishbaby.com que nous avons évoqué précédemment, Mycow.eu adresse de manière hebdomadaire unenewsletter* à ses membres, n e w s l e t t e r p l u t ô t p o r t é e s u r l e s s u j e t s d ' a c t u a l i t é .

En revanche, tous les jours, des articles, comportant du texte et de l'audio, couplés avec

un lexique des mots importants, sont mis à la disposition des membres. Ceux-ci sont ensuite

autorisés à faire partager leurs commentaires avec les autres abonnés.

Le site met également en place des liens vers certaines vidéos de You Tube pour qu'elles soient décortiquées par les membres quile souhaitent. Ces derniers réagissent alors sur le sujet traité par les vidéos susnommées.

L a p r e m i è r e s e m a i n e d e l ' a b o n n e m e n t e s t t o t a l e m e n t g r a t u i t e .Au bout de la deuxième semaine, un abonnement mensuel - variant entre 5 et 7 euros selon la durée de l'abonnementchoisi - est réclamé pour pouvoir continuer à exploiter les ressources de Mycow.eu.

Page 51: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 51

Avant d'aborder la question de fond des e x a m e n s e t t e s t s i n t e r n a t i o n a u x d ' a n g l a i s ,il nous apparaît convenable d'enfoncer le clou là où ça fait mal :

i l devrait être inconcevable que les éditeurs puissent impunément soumettre à leurs c l ientsdes s imulacres de tests au demeurant très sérieux.

Dans certaines méthodes de langues, un soi-disant pré-test se gargarise d'une équivalence fidèle aux standards du

fameux test TOEIC®- Test Of English for International Communication.

C o m m e n t n e p a s c r o i r e q u e l e s t e s t s d e c e s é d i t e u r s c h e r c h e n t t o u t s i m p l e m e n t àc o n f o r t e r l a p e r t i n e n c e d e l e u r p r o p r e p r o g r a m m e ?

Aux yeux d'un étudiant, passer un test ou un examen d'anglais peut avoir plusieurs significationsdifférentes mais d'importance similaire : soit il désire poursuivre ses études dans une université anglophone, soit il souhaite faire valoir auprès d'un futur employeur ses réelles capacités via un examen ou un test reconnu à travers la planète entière ; ou alors, le but de notre étudiant, légitime,consiste à évaluer son niveau pour, une fois les résultats connus, se fixer un objectif viable de progression.

L o r s q u e s u r v i e n t l e m o m e n t d ' o p t e r p o u r l e t e s t o u l ' e x a m e n d ' a n g l a i s , i l s u f f i t àl ' é t u d i a n t d e r é p o n d r e a u x q u e s t i o n s s u i v a n t e s :

"Vais-je prochainement postuler auprès d'une entreprise internationale ou d'une grandeécole étrangère ?"

S i l a r é p o n s e e s t o u i , l e t e s t s ' i m p o s e d e l u i - m ê m e .

"Ai-je envie d'apporter au recruteur en face de moi, qui est en train d'étudier mon curriculum vitæ, un aperçu fiable de mon niveau dans la langue de Shakespeare ?"

S i l a r é p o n s e e s t o u i , l ' e x a m e n e s t l a v o i e i d é a l e à e m p r u n t e r .

14) LES TESTS ET EXAMENS INTERNATIONAUX D’ANGLAIS

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ìì

TOEIC® est une marque déposée par Educational Testing Service (ETS).

Page 52: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 5522

Puisque nous allons passer en revue la majeure partie des tests et examens internationaux d'anglais qui comptent

véritablement sur le marché, notre devoir est de faire un crochet par le CECR -

Cadre Européen Commun de Référence pour les langues .

En juillet 2002, à Helsinki, un séminaire fut organisé pour dénouer les fils inextricables d'une interrogation quesoulevaient fréquemment les organismes de certification et les centres d'examens :

" C o m m e n t p u i s - j e s a v o i r q u e m o n N i v e a u B 1 e s t v o t r e N i v e a u B 1 ? "

En effet, il s'agissait de trouver un instrument idéal pour la comparabilité internationale des résultats del'évaluation.

C'est ainsi que, après une décennie de travaux et de recherches linguistiques, le CECR put fournir une base pour lareconnaissance mutuelle des qualifications en langues, facilitant du même coup les mobilités éducative etprofessionnelle des apprenants.

A t t a r d o n s - n o u s d é s o r m a i s s u r l e s f a m e u x e x a m e n s d e C a m b r i d g e E S O L -

E n g l i s h f o r S p e a k e r s o f O t h e r L a n g u a g e s .

Extrêmement fiables, doués d'une puissante légitimité, les examens de Cambridge ESOL

permettent d'évaluer les candidats selon les quatre grandes compétences linguistiques :

cc oo mm pp rr éé hh ee nn ss ii oo nn ss éé cc rr ii tt ee ee tt oo rr aa ll ee ,, ee xx pp rr ee ss ss ii oo nn ss éé cc rr ii tt ee ee tt oo rr aa ll ee .

Un diplôme, officiel, sanctionne les résultats obtenus par chaque candidat, et indique le

niveau auquel il est parvenu à accéder, sans oublier des mentions et une évaluation par

aptitude de ses points faibles et de ses points forts. Le barème utilisé correspond à la

grille du CECR.

Page 53: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 5533

L e FCE - F i r s t C e r t i f i c a t e i n E n g l i s h -correspond au Niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues. Divisé en cinq sections - compréhensionécrite, expression écrite, compréhension orale, english in use et examen oral - le FCE sous-entend un niveau convenable demaîtrise de la langue. L e N i v e a u B 2 v e u t d i r e : n i v e a u i n t e r m é d i a i r e a v a n c é , u t i l i s a t e u r i n d é p e n d a n t , " Va n t a g e " .

L e CAE - C e r t i f i c a t e i n A d v a n c e d E n g l i s h -divisé par les cinq mêmes sections, est l'équivalent du Niveau C1 du CECR. Il est destiné à ceux qui peuvent se prévaloir d'unebonne possession de la langue face à une large gamme de situations : dans des contextes social ou professionnel, ou ensituations de formation ou d'études, par exemple. Dans les pays anglo-saxons, moult universités se basent sur le CAE pourmesurer le niveau d'anglais d'un étudiant. L e N i v e a u C 1 v e u t d i r e : n i v e a u a u t o n o m e o u d e c o m p é t e n c e o p é r a t i o n n e l l e e f f e c t i v e .

L e CPE - C e r t i f i c a t e o f P r o f i c i e n c y i n E n g l i s h -comme pour le CAE, est une condition nécessaire pour qu'un candidat puisse accéder à une formation supérieure. Correspondantau Niveau C2 du Cadre européen commun de référence pour les langues, l'obtention de ce diplôme signifie une excellentemaîtrise de la langue dans la majeure partie des situations. Très difficile, le CPE exige de la part de l'étudiant une préparationsérieuse et minutieuse. L e N i v e a u C 2 v e u t d i r e : m a î t r i s e .

Deux autres examens de Cambr idge ESOL éva luent , à d iver s degrés de d i f f i cu l té , l a conna i s sance généra le de la l angue.

L e KET - K e y E n g l i s h Te s t -le plus simple qui, à travers trois sections - compréhension et expression écrites, compréhension orale et examen oral - évalueles quatre principales capacités qui sont : lire, écrire, entendre, parler. Le KET est l'équivalent du Niveau A2 du CECR.L e N i v e a u A 2 v e u t d i r e : n i v e a u d e s u r v i e , " Wa y s t a g e " .

L e PET - P r e l i m i n a r y E n g l i s h Te s t -le dernier d'entre eux, qui bénéficie du même découpage de sections, correspond au Niveau B1 du Cadre européen commun deréférence pour les langues. Le candidat qui réussit cet examen est assuré de savoir s'exprimer convenablement sur des sujetsfamiliers comme le travail, l'école, les loisirs. Un tel candidat peut également défendre ses opinions et rendre compted'expériences et d'évènements particuliers. L e N i v e a u B 1 v e u t d i r e : n i v e a u s e u i l i n t e r m é d i a i r e , " T h r e s h o l d " .

Page 54: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Certains tests d'anglais, même s'ils sont, à l'origine, voués à effectuer une évaluation complète des diversescompétences langagières du candidat, dans le but de suivre des études supérieures ou une formation professionnelle en

Grande-Bretagne ; certains tests, donc, comme l' I E LT S - International English Language Testing System -autorisent les immigrants à s'installer en Australie, par exemple !

Il est vrai que le gouvernement australien exige, de celui qui rêve de poser ses bagages au pays des Kangourous, qu'ilsoit l'heureux bénéficiaire d'une telle attestation. L'IELTS a en outre l'insigne avantage d'être reconnu par toutes lesuniversités de Grande-Bretagne, de l'Australie, bien entendu, de la Nouvelle-Zélande, mais aussi par un nombreimpressionnant d'écoles supérieures européennes.Enfin, aux USA, l ' I E LT S vous ouvre les portes de l 'University of Cal ifornia et de Berkeley !

Il existe aussi des examens d'anglais commercial , comme le

BEC - Business English Certificates - et le BULATS - Business Language Testing Service.

Le BEC se décline en trois examens graduels :le B E C P r e l i m i n a r y - Niveau B1 -le B E C Va n t a g e - Niveau B2 -et le B E C H i g h e r - Niveau C1.

Ceux-là évaluent la capacité du candidat à communiquer en mil ieu professionnel sans exiger deconnaissances spécif iques.

Quant au BULATS, développé par l'University of Cambridge ESOL Examinations, l'AllianceFrançaise, le Goethe-Institut* Inter Nationes et l'Université de Salamanque, ce test estdisponible sur format papier ou bien sur format informatisé.

Proposé en quatre langues - al lemand, anglais, espagnol et français - le BULATS se veut êtrefiable pour évaluer les compétences dans des s ituations professionnelles.

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 5544

Page 55: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 5555

À ceux qui tiennent absolument à postuler au niveau post-graduate dans les universités américaines, nous leur conseillons, sans la

moindre hésitation, de passer le GRE - Graduate Record Examination.

Post-graduate équivaut à une formation avancée, intensive, dont

l'enseignement est spécialisé, centré sur un thème particulier, ou

un secteur d'activité fort précis, ou sur un métier véritablement

défini. Le General Test du GRE est adapté pour mesurer les

connaissances et compétences verbales, quantitatives et

analytiques de l'étudiant. Pour certaines disciplines, des Subject

Tests sont envisageables.

Pour les étudiants qui aspirent à suivre une formation au Royaume-Uni, les qualifications LCCI délivrées par la Chambre de

commerce de Londres sont parfaitement indiquées. Le test ELSA®, pour English Language Skills Assessments,

est spécialement conçu pour les apprenants qui désirent tester leur

niveau d'anglais dans le monde du travail. Les quatre compétences

- lire, écrire, écouter, parler - sont traitées, mais, et c'est là un

avantage de poids si l 'on veut surtout évaluer la ou les

compétences essentielles dans un but spécifique, chaque élément

peut être testé dans un module séparé.

Page 56: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 56

Pour terminer ce tour d'horizon des tests et examens internationaux

d'anglais, nous sommes tenus de marquer une longue pause sur ceux qui,

selon nous, revêtent à la fois les caractères de l'indispensable et de

l'essentiel.

L ' u n d e c e u x - l à e s t l e

testTOEFL® - Test of English as a Foreign Language - Internet Based Test.

C'est un examen académique , dont la validité du score atteint - le score global est de 120 - ne dépassepas les deux années. Composé de questions à choix multiple, mais aussi d'une partie expression écrite et orale,le test TOEFL ® est exigé, auprès des élèves étrangers, par la plupart des universités américaines . En cela, cet examen analyse essentiellement l'aptitude d'un candidat à ingurgitersereinement les programmes d'études d'une école supérieure américaine. Par ailleurs, cette dernière est libre de fixerle score à partir duquel elle avalisera l'admission d'un étudiant non anglophone... et, a contrario, le score en deçà duquelelle estimera être libre de demander audit étudiant de parfaire sa formation en langue anglaise d'une manière plus oumoins soutenue !

A u j o u r d ' h u i ,

l e t e s t TOEFL® iBT - Internet Based Test -

est administré aux candidats sur ordinateur via Internet dans des centres de test officiels agréés parETS - Educational Testing Service. Grâce à cette formule en ligne, l'inscription et l'obtention des résultats facilitent les démarches d'inscription des candidats au test ainsi que la découverte de leurs scores. D e p u i s 2 0 0 6 ,e n F r a n c e , l e t e s t T O E F L ® i B T a r e m p l a c é l ' a n c i e n n e f o r m u l e .

ì

ìTOEFL® et TOEFL® iBT sont des marques déposées par Educational Testing Service (ETS).

Page 57: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 14) Les tests et examens internationaux d’anglais 57

T o u t e f o i s , selon nous, eu égard au fait que l'anglais de la globalisation, l'anglais de la communication

internationale, sera très prochainement - si ce n'est déjà le cas ! - l'anglais de référence sur la planète Terre,

le test le plus pertinent de tous, le plus d'actualité, le mieux approprié au monde professionnel contemporain ; et bien,

c e t e s t e s t l e

testTOEIC®- Test of English for International Communication.

Avec plus de 4,5 mi l l ions de candidats qui passent le test TOEIC® par an, et près de 5 000 organisations qui,à travers le monde, l'ont adopté au cœur de leur process, ce test est sans conteste possible l ' o u t i l d e r e c r u t e m e n t , s o u p l e e t r a p i d e , d e r é f é r e n c e , a u p r è s d e s p r o f e s s i o n n e l s .

E t p o u r q u o i , n o u s d e m a n d e r e z - v o u s ?

En raison, principalement, de sa structure même. De plus, depuis le 17 septembre 2007, le test TOEIC® est devenu le

test TOEIC® Listening and Reading. Toujours administré sous forme de QCM, le test conserve son format de 200

§questions, sur une durée équivalente de deux heures, pour évaluer le niveau d'anglais international des affaires, des

niveaux intermédiaire à avancé. Le score se partage désormais de la façon suivante : de 5 à 495 points pour la section

compréhension écrite, et même chose pour la section compréhension orale.

De nos jours, à ceux qui cherchent à se vendre intelligemment, c'est à dire à ceux qui briguent un poste dans un contexte

international de plus en plus concurrentiel, n o u s l e u r r e c o m m a n d o n s f o r t e m e n t d e p a s s e rl e t e s t T O E I C ® L i s t e n i n g a n d R e a d i n g remanié.

Ind iquer sur un CV : "800 po ints au tes t TOEIC ®" es t aut rement

p lus probant que le sempi terne l : "Anglais : lu, écrit, parlé" !

ì

TOEIC® est une marque déposée par Educational Testing Service (ETS).

Page 58: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 15) Mythes et limites 5588

1 5 ) M Y T H E S E T L I M I T E S

P é n i b l e m e n t , m a i s a s s u r é m e n t , l e m a r c h é c o m m e n c e à r e j e t e r l e s m é t h o d e s d i t e s" c o m p l è t e s " . C'en est fini de ces boîtes qui vantent leur capacité à vous a p p r e n d r e u n e l a n g u e d eA j u s q u ' à Z , par la seule entremise de leurs propres ressources multimédias.

Croyez-vous vraiment que l'on peut apprendre une langueavec un CD-ROM ?

Avez-vous déjà tenté l'expérience ?

La réponse à la première quest ion est non ; oui , à la seconde.

Depuis dix longues années, le marché des langues est dominé par des produits qui proposent, comme unique innovationpédagogique, la reconnaissance vocale*. Cependant, combien de natifs s'aperçoivent que leur accent est mauvais carle produit en question leur refuse sa bénédiction ? Est-il sérieux de penser qu'un authentique Britannique parle anglaisavec un accent de médiocre qualité ? De tels résultats sont bien la preuve que cette technologie a montré toutes seslimites...

Certes, certes, nous voulons bien admettre que celle-ci a le mérite d'instaurer une espèce de dialogue avec un élèvetimide. Ce dernier sera sans nul doute davantage à l'aise pour "parler" - le mot est ici galvaudé - avec son ordinateurmais c'est tout ! À moins d'être mû par la volonté de devenir un perroquet, l ' é l è v e t i m i d e n e r é s o u d r a e n r i e ns e s l a c u n e s l a n g a g i è r e s a v e c c e m o y e n - l à d ' a p p r e n t i s s a g e .

Su r un p lan purement pédagog ique , l a r econna i s sance voca le n 'a qu ' une va leu r l im i tée .

Revenons sur le mythe du CD-ROM qui se suffit à lui-même pour vous inculquer une langue étrangère. Prenons l'exempled'un utilisateur lambda, totalement dépourvu de notions, même de base, en anglais. Asseyons-le devant un ordinateur,où un CD-ROM "débutant - anglais" aura été au préalable installé. Laissons-le pendant cinq petites minutes naviguer àl'intérieur de la méthode, puis recueillons son avis. Dans neuf cas sur dix, i l vous dira ne pas savoir par quoicommencer et ne rien comprendre. Et même si le logiciel a fait un tant soit peu d'efforts sur son interfaced'utilisation.

I l est impossible de se former seul avec un CD-ROM, sans professeur. Cela relève plutôtdu fantasme des éditeurs que d'une réalité constatée ou vérifiée sur le terrain.

?

Page 59: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 15) Mythes et limites 5599

Certains éditeurs, dont les "software" sont intelligemment basés sur des usages pédagogiques sincères,s 'efforcent de faci l iter la vie du professeur mais ne se glorif ient nul lement de leremplacer.

Tordons également le cou à cette légende qui s'échine à nous faire croire que des centaines d'heures deformation sont envisageables dans une seule et même méthode.Lorsque l'on vous annonce 2 000 heures de formation avec un seul et même logiciel,v o u s d e v e z v o u s i n t e r r o g e r.Comment un apprenant va-t-il pouvoir ingurgiter ces 2 000 heures de formation ? À raison de 35 heures parsemaine, il lui faudrait pas moins de 13 mois pour soi-disant terminer le programme !

Puisque nous vivons dans une société azimutée, qui manque bougrement de temps,où les gens n'ont certainement plus des dizaines d'heures à consacrer àl'apprentissage de l'anglais, il est sans doute plus judicieux de préconiser uneexposition quotidienne de dix ou vingt minutes à la langue. Cela nous semblebeaucoup plus constructif...

Aujourd'hui, le leader mondial de l'apprentissage des langues étrangères sur support multimédia estFairfield Language Technologies*, avec leur méthode archi-connue, The Rosetta Stone*... et unchiffre d'affaires estimé à 100 millions de dollars ! Utilisée par des millions de personnesdans 150 pays, The Rosetta Stone a séduit autant les grands groupes internationaux que des milliersd'écoles et d'universités de par le monde.

Juste derrière se trouve Auralog*, éditeur français, et leur méthode, également très connue de par lemonde, Tell me More*.

Édité par YDP - Young Digital Planet SA* -, une entreprise polonaise qui se situe à Gdansk,Reflex'English* est l'une de leurs nombreuses méthodes de langues. Créée en 1990, l'entreprise compteaujourd'hui plus de 250 employés, dont 200 d'entre eux sont exclusivement dédiés à leur département R&D- Recherche et Développement.

Commest Multimédia*, une équipe de Mulhouse qui représente YDP sur notre territoire national, alocalisé le logiciel Reflex'English en France, c'est à dire que ce distributeur l'a traduit en bon français.

13 mois pours o i - d i s a n tterminer leprogramme !

”“

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 15) Mythes et limites 6600

Voici, à présent, un conseil de bon aloi : lorsque vous découvrez, dans votre boutiquepréférée, le même produit multimédia décliné en plusieurs langues, soyez méfiant !Fréquemment, il arrive que le CD-ROM pour apprendre l'anglais ait été le socle deslogiciels pour apprendre l'espagnol, l'allemand ou le FLE - français langue étrangère. Cespâles traductions de la méthode initiale en anglais sont dénuées de tout fondementpédagogique et ne sont guère convaincantes.

Naturellement, les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education, les TICE,ont profondément modifié les comportements des pédagogues, leur façon de transmettre leurs savoirs, et aussi, sansdoute, leur façon d'appréhender leur discipline respective. Est-ce bien ou mal ? La question nous semble mal posée.

En dépit de ces IT - Information Technologies - qui ouvrent des perspectives incroyablement plurielles, leséditeurs multimédia manquent cruellement d'imagination. Tout le monde veut copier ce qui existe déjà, le "Turningpage application". Dans certaines méthodes, l'interactivité des médias est bien présente mais l'utilisateur tourne niplus ni moins que des pages, à l'instar d'un livre papier.O ù e s t l ' o r i g i n a l i t é l à - d e d a n s ?

Les nouveaux acteurs du marché adoptent les mêmes travers que leurs prédécesseurs :la maîtrise de la technologie ne souffre aucune critiquemais l'innovation pédagogique fait méchamment défaut .Les contenus de leurs méthodes, à ces nouveaux acteurs, sont d'un traditionnel qui fait froid dans le dos !

Nous voulons bien admettre que l'innovation pédagogique est généralement invisible pour l'apprenant. Mais le travail del'éditeur consiste aussi à sensibiliser le public sur cette science de l'éducation à laquelle son produit désire être fidèle.

Il y a quelque chose qui est effarant, tout de même, avec les CD-ROM de langues. Lorsquevous vous apprêtez à acquérir un bon bouquin chez votre libraire attitré, où vos yeuxposent-ils leur regard ? Sur le titre ? Peut-être. Sur le nom de l'éditeur ? Sûrement. Surle nom de l'auteur ? Assurément ! Pourquoi diable seul le nom de l'éditeur compte pourl'achat d'un CD-ROM ?

E t l ' a u t e u r , a l o r s ? N ' e s t - c e p a s l u il a p i è c e m a î t r e s s e d u p r o g r a m m eq u e v o u s a v e z e n t r e l e s m a i n s ?

Certainement pas la beauté des écrans ou la couleur de la boîte !

Page 61: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

E n c o r e u n d e r n i e r m y t h e que nous souhaitons pulvériser en mille et un morceaux :

celui des classements des logiciels de langues dans les revues spécial isées.

Au détriment de la profession de journaliste elle-même, les rédactions font appel à des pigistes non spécialisés et

petitement rémunérés pour réaliser ces classements. Faute de temps, ceux-ci n’entrent pas dans un travail

d’investigation et reprennent les informations que veulent bien leur transmettre les éditeurs. Et ces derniers les

utilisent sciemment pour appuyer sur des points d'apparence de leurs méthodes. Lesdits échotiers n'ont ni l'expérience

ni la connaissance suffisantes pour juger de la qualité des produits qu'ils sont censés évaluer.

To u t e f o i s , il y a des exceptions qui confirment la règle :

l'article que Georges Picard , de la revue "60 Mil l ions de Consommateurs" , a consacré, dans le numéro

419 de septembre 2007, aux méthodes de langues. L 'enquête est fouillée, sérieuse et fort bien documentée.

I l e s t é v i d e n t q u e l ' é q u i p e q u i a t e s t é l e s l o g i c i e l s é t a i t m u e p a r u n ec o n s c i e n c e p r o f e s s i o n n e l l e i n d u b i t a b l e .

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 15) Mythes et limites 6611

Page 62: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 16) Un peu de technique 6622

1 6 ) U N P E U D E T E C H N I Q U E

En dépit d'un buzz* magistralement orchestré par les acteurs concernés en premier lieu, il y a une décade de cela,le langage de programmation Java* est un échec pur et simple. C'est en effet l'archétype de de ce que l'on pourraitappeler... une usine à gaz ! Tout d'abord, l'environnement de développement est adapté à une organisation grosseet fortement hiérarchisée. Ensuite, l'installation de Java lui-même sur un PC demeure lourde est intrusive.Enfin, le lancement et l'utilisation d'une application, ou applet*, Java, demandent des ressources démesurées.

Par ailleurs, dans chacun de ces domaines d'application, il y a encore mieux ! Regardez, on se passe très bien de Javapour les applications multi-plate-formes - comme avec Firefox*, par exemple - de même que pour les animations etl'interactivité sur les sites Web - grâce à Javascript* et Flash*, sur lesquels nous reviendrons plus après.

Macromedia Flash - racheté par Adobe - au contraire, est une application que ses créateurs ont voulu facileà utiliser par tout un chacun. N'importe qui peut faire quelque chose avec Flash, sans être pourvu de compétencestechniques soutenues. Ainsi, alors que les applets de Java sont rares sur le Web - et généralement assez anciennes -o n t r o u v e d e s a p p l e t s F l a s h s u r u n e m a j o r i t é d e s i t e s W e b .

Une conséquence importante est que, en pratique, aujourd 'hui, i l est impossible de naviguer

confortablement sur le Web sans avoir instal lé au préalable le plug- in* Flash sur son navigateur.

PHP* est un autre contre-exemple : il s'agit effectivement d'un langage qui commença très petit - c'est pour cela quel'acronyme, au départ, signifiait "Personal Homepage Preprocessor" - puis qui a évolué suivant les besoins de sesutilisateurs. Cette évolution intelligente a fait le succès de PHP : en 2008, plus de huit millions de sites Webà travers le monde utilisaient PHP. E n 2 0 0 4 , o n e n d é n o m b r a i t m o i t i é m o i n s !

Javascript, malgré son nom, n'a à peu près rien à voir avec Java. Au départ, son créateur l'appela " L i v e s c r i p t "mais comme la machine virtuelle Java devenait de plus en plus populaire, ce changement de nom, au final, servit defort belle manière les partenaires propriétaires du langage.

Javascript et Flash sont des technologies intéressantes... mais on a vite fait d 'en abuser ! Un sitequi se résume à une grosse applet Flash rend la navigation diffici le. Un abus de scripts Javascriptsur une page - notamment de scripts récupérés ici ou là, et dont la qualité ni l ' interopérabil itén 'ont été testées - déroute l 'uti l isateur en exhibant un comportement inattendu.

Page 63: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 16) Un peu de technique 63

P o u r q u o i c e d i s c o u r s t e c h n i q u e ?

Car Edulang* s 'est efforcé, avec Eng l i sh Addicts , de faci l i ter la v ie de ses uti l isateurs grâce à sa maîtr ise de la technique justement.

English Addicts est un site Web, et un site Web s'écrit en HTML*, avec le langage associé, CSS, pour l'aspect graphique. Comme English Addicts nécessite une interaction prépondérante avec l'utilisateur, l'emploi de javascript s'est imposéde lui-même. Ces trois technologies ont l'insigne avantage d'être fournies avec tous lesnavigateurs modernes, et d'être assez puissantes pour suffire à implémenter* toutesles fonctionnalités du logiciel.

Cependant, pour permettre à l'utilisateur d'écouter un son sur un site, il fautuser d'une autre technologie. Les possibilités ne manquent pas : Real, Windows MediaPlayer, Quicktime, etc. Néanmoins, la seule réellement portable - qui fonctionnesur tous les systèmes d'exploitation, de MacOS à Windows Mobile - et qui est déjà

installée sur presque tous les navigateurs, est Flash.

Une communication entre le navigateur et le serveur est parfois nécessaire - principalement pour l'envoides résultats en temps réel. Là encore, Javascript convient très bien, grâce à sa fonctionnalité de transfert asynchrone- c'est-à-dire, en tâche de fond, pendant que l'utilisateur continue à lire la page et interagir avec elle - fonctionnalitérebaptisée plus tard " A J A X " par les experts en marketing.

L ' idée générale revient à dire de n 'ut i l iser des technologies"externes" que lorsqu 'on en a réel lement besoin.

Page 64: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 17) Droit, propriété et liberté 6644

1 7 ) D R O I T , P R O P R I E T E E T L I B E R T E

L'Internet et la numérisation permettent un accès rapide et gratuit à un contenu variéet à une foultitude de documents. Mais, justement, cette facilité à aller récupérer deséléments ici ou là n'est-elle pas préjudiciable à l'ensemble de la collectivité ?

Il est tout à fait envisageable, de nos jours, d'être tenté, en tant que pédagogue par exemple, d'utiliser desdocuments qui semblent gratuits, puisque aisément accessibles, alors que lesdits documents sont peut-être protégés par la propriété intellectuelle*.

F a i s o n s , p o u r c o m m e n c e r, u n d i s t i n g u o e n t r e l a p r o p r i é t é i n t e l l e c t u e l l e e t l ed r o i t d ' a u t e u r * , c a r n o u s a v o n s f r é q u e m m e n t t e n d a n c e à l e s c o n f r o n d r e .

La propriété intellectuelle fait référence à plusieurs lois qui sont en relation avec la protection juridique descréations intellectuelles comme : les inventions, les solutions techniques, les œuvres littéraires ouartistiques, les marques de commerce, les dessins industriels, les logiciels, etc.

E t p u i s , l a p r o p r i é t é i n t e l l e c t u e l l e p o u r s u i t d e u x o b j e c t i f s p r i n c i p a u x .

Le premier est de permettre au créateur de percevoir des bénéfices liés à l'exploitation deson œuvre, c'est ce que l'on appelle les droits patrimoniaux.

Le second, d'avoir le contrôle sur la manière dont son œuvre est exploitée, c'est ce que l'onappelle les droits moraux.

DDans le domaine de l'enseignement, et dans les activités de production et de

réutilisation d'un contenu pédagogique, le droit d'auteur est certainement la

référence principale que l'enseignant lui-même doit connaître.

Le droit d 'auteur assure au créateur d 'être rémunéré pour sonœuvre, mais aussi que cette dernière sera protégée et que, enoutre, son uti l isation sera contrôlée.

“©... utiliser

des documents

qui semblent

gratuits ...

Page 65: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 17) Droit, propriété et liberté 6655

L e d r o i t d ' a u t e u r p r o t è g e j u r i d i q u e m e n t p l u s i e u r s t y p e s d ' œ u v r e s :

les livres, les articles de revues, les textes, les images - photos, gravures,illustrations, peintures -, les œuvres audiovisuelles - films, vidéoclips -, lesenregistrements d'œuvres musicales et sonores - CD-ROM, disques -, et les logiciels.

Lorsque 50 ans se sont écoulés après la mort du créateur d'une œuvre, la période de protectionattribuée par la loi sur le droit d'auteur est caduque. À partir de ce moment-là, l'œuvre appartient aud o m a i n e p u b l i c et peut être utilisée librement, c'est à dire gratuitement.

Avant de bât i r des exerc ices ou ses cours autour d 'un contenu qui est enl igne, l 'ense ignant doi t obtenir toutes les autor isat ions requises.

Le consentement de l'auteur, par écrit, est indispensable. Ainsi, la plupart des vidéos visibles sur You Tube*,Daily Motion* ou Allo Ciné*, sans doute copyrightées©*, ne devraient pas pouvoir être utiliséesgracieusement et servir de point de départ à des séquences pédagogiques. Ces trois acteurs-là ne sont que desimples distributeurs de vidéos, et seuls les producteurs desdites vidéos sont juridiquement autorisés àpermettre à l'éditeur, à l'enseignant ou au diffuseur de les employer dans la sphère publique.

Par ailleurs, dans le cas d'un copyright, ce sont les ayants droit* quipossèdent les droits du contenu.

Une parfaite maîtrise de toutes ces notions juridiques s'impose à l'enseignant qui

souhaite briser la monotonie de ses cours en y intégrant des vidéos dont il n'est

pas le propriétaire. Mais, un tel désir est parfaitement compréhensible puisque, à n'en pas douter, uneclasse d'allemand préfèrera apprendre la langue de Goethe en étudiant une chanson du groupe Tokyo Hotelplutôt que la légende de Faust !

©

Page 66: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 17) Droit, propriété et liberté 6666

Dès 2001, le ministère de l'Éducation nationale comprit l'importance de l'utilisation des documentsauthentiques dans l'apprentissage de l'anglais.

To u t e n r e s p e c t a n t l e s d r o i t s d ' a u t e u r , les élèves et les étudiants ont l'opportunité d'utiliser lesactualités internationales diffusées par BBC World . Tandis que sur BBC Prime , ce sont les programmes ayant trait à l'éducation, aux comédies, à la jeunesse, àla musique, à la vie culturelle et à la vie quotidienne qui peuvent avoir les faveurs des collèges et lycées.

Mais, attention ! Même si la BBC et le ministère de l'Éducation nationale ont signé ensemble un contrat,

pour l'une de distribution, pour l'autre d'utilisation, l' "observance" des règles édictées par la première estfondamentale : l'Éducation nationale ne peut retirer aucun bénéfice pécuniaire de cette mise à disposition,tandis que les programmes qui sont soumis aux établissements scolaires ne peuvent être exploités qu'à l'intérieurmême desdits établissements :

sur un Intranet*, oui ! Sur la Toile*, non !

Bien entendu, certains contenus sont l ibres de droit, sans que cela ne vienne ternir leursqual ités premières. C 'est par exemple le cas avec les émissions d 'actual ité que propose laradio Voice of America.

Il existe, dans cet univers au développement phénoménal qu'est l'Internet, une voix d'envergure qui estextrêmement écoutée lorsqu'il s'agit de débattre sur les limites du droit d'auteur.

Cet homme, juriste américain de notoriété internationale, se nomme Lawrence Lessig*. Réputéexpert en droit de la propriété intellectuelle, il demeure, d'une part, un défenseur acharné de la liberté surl'Internet et, d'autre part mais dans la même veine, un opposant farouche à une interprétation trop rigoureusedu droit d'auteur.

Selon Lawrence Lessig, qui est naturellement conscient que des barrières juridiques doivent être installées surles routes infinies de l'Internet, le droit d'auteur n'a pas comme finalité d'être un freinconsidérable à la création et aux échanges en ligne.

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Page 67: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

S a s o l u t i o n ? L e s C r e a t i v e C o m m o n s * , l e s " C C " !

Partant du constat, par ailleurs fondé, que le copyright empêchait une diffusion à grande échelle de la culture engénéral, Lawrence Lessig élabora les licences Creative Commons. Q u e d i s e n t - e l l e s , c e s l i c e n c e s ?

D'emblée, lorsque vous créez un contenu original, le copyright vous signifie que celui-ciest votre entière propriété et que vous êtes le seul à pouvoir le diffuser ou le partageravec autrui. Si vous désirez autoriser la communication de votre œuvre uniquement contre une rémunération, nous vousconseillons de plutôt vous intéresser au système du droit d'auteur.

A contrario, si vous êtes de nature philanthrope et que vous cherchez à diffuser votrecréation originale auprès des autres, notamment sur La Toile, de manière totalementgratuite, les licences Creative Commons sont complètement adaptées à votre souhait.Non seulement vous conservez vos droits d'auteur mais, en outre, ceux qui s'intéressent à votre œuvre savent d'ores et déjàl'utilisation ou les utilisations que vous leur accordez.

S i x c o n t r a t s s o n t d i s p o n i b l e s e t i l s s o n t d é s i g n é s p a r u n n o m e t p a r u n e i c ô n e .Voici leur représentation respective et leur signification précise :

Cette icône se nomme "Paternité" et elle veut dire que vous êtes libres de reproduire, distribuer etcommuniquer cette création au public, et même de la modifier. Mais, pour cela, vous devez citer le nom de l'auteuroriginal de la même manière que celle qui est indiquée par l'auteur de l'œuvre lui-même. Si ce n'est pas le nom dece dernier, ce doit être celui du titulaire des droits qui vous confère cette autorisation.

Mais, attention ! L'indication que vous porterez ne doit pas suggérer que l'un ou l'autre vous soutiennent ou qu'ilsapprouvent votre utilisation de l'œuvre.

Par ai l leurs, vous êtes l ibres de ces uti l isations selon les condit ions suivantes :

à chaque réutilisation ou distribution de cette création, vous êtes tenu de faire clairement connaître au public les conditions

contractuelles de sa mise à disposition. Un lien vers la page correspondante des licences Creative Commons semble une façon idéale

de répondre à cela ;

chacune de ces conditions peut être levée si vous parvenez à obtenir l'autorisation du titulaire des droits sur cette œuvre ;

enfin, rien dans ce contrat ne diminue ni même ne restreint le droit moral de ou des auteurs.

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 17) Droit, propriété et liberté 6677

Page 68: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 17) Droit, propriété et liberté 6688

Les deux icônes mises ensemble ont la même signification que le commentaire qui se trouve ci-dessusmais, cette fois-ci, "vous n'avez pas le droit de modifier", de transformer ou d'adapter cettecréation.

Avec ces trois icônes appliquées sur la même création, l'internaute est informé que, outreles restrictions et les libertés que nous avons vues précédemment, il n'a "pas le droitd'utiliser ladite création à des fins commerciales".

Ici, les deux icônes "Paternité" et "Pas d'utilisation commerciale" ne sont pas accompagnées decelle qui veut dire "Pas de modification". Le sens est donc tout à fait logique.

Nous retrouvons les deux icônes "Paternité" et "Pas d'utilisation commerciale", maisune nouvelle apparaît, notifiant le "Partage des conditions initiales à l'identique". Enclair, si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit dedistribuer la nouvelle création qui en résulte que sous un contrat identique à celui-ci.

Enfin, la dernière alliance de ces deux icônes, "Paternité" et "Partage des conditions initiales àl'identique", n'est pas frappée de la restriction précédente, qui était de ne pas utiliser la création viséeà des fins commerciales.

Il existe des options supplémentaires en langue anglaise mais elles n'ont pas encore été traduites en droit français. Ces dernièressont davantage adaptées aux besoins du sampling*, des pays en voie de développement, du partage de lamusique, dédiées au domaine public.

Page 69: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 18) Les mondes virtuels 6699

1 8 ) L E S M O N D E S V I R T U E L S

Lors de l'apparition des metavers* - univers virtuel - en 2003, l'engouement fut tel que desentreprises d'envergure internationale, comme la Fox, L'Oréal ou Lacoste, s'y sont intéressées.

Second Life*, édité par Linden Lab*, est sans conteste possible le monde virtuel le plus connu detous. La Fox y projeta son film X-Men 3 en avant-première. L'Oréal, le 31 mai 2007, mit sur pied un défilé "MissL'Oréal Glamour". Et Lacoste y organisa un concours de mannequinat...

Actuellement, Second Life compte 13 millions d'inscrits, de "résidents", et même si "seulement" deux millions seseraient connectés en janvier 2008, et que 500 000 "avatars" - utilisateurs - seraient réellement et régulièrementactifs, ce monde virtuel peut être considéré comme un incroyable phénomène de société.

Au début de l'année 2007, germa l'idée dans l'esprit de certains entrepreneurs de proposer l'apprentissage deslangues étrangères sur Second Life. Sans doute ont-ils été sensibles aux arguments du chercheur José Sanchez,de l'Université d'Austin, au Texas, qui décrivit ce monde virtuel comme :

"un procédé permettant de faciliter de manière efficace

l'apprentissage des diverses matières imposées. Une fois

que les étudiants maîtrisent les difficultés techniques

de l'interface Second Life, ils expriment leur préférence

quant à l'apprentissage dit social et leur amusement

quant au fait d'interagir avec d'autres avatars tout en

apprenant."

Le British Council se concentra surtout dans la partie réservée aux adolescents : le Teen Second Life.Une centaine d'îles, aux fins éducatives, sont mises en vente pour les intervenants qui souhaitent présenter leurtravail en ligne. L'institut culturel Cervantes en profita pour en acquérir une.

Page 70: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 18) Les mondes virtuels 7700

Mais le précurseur fut sans conteste possible l 'entreprise Languagelab.comqui, dès le début 2006, implanta son école virtuel le dans Second Life.

Basée à Londres et à New York, cette école de langues comptait en juillet 2007, après un an et demi d'existencevirtuelle, 500 élèves qui s'immergeaient dans les cours en trois dimensions de la version expérimentale.

D'autres écoles, bien sûr, ont suivi ce phénomène de mode mais pour quel genre de formations ?Des cours de facture classique ? Quel intérêt de s'essayer au monde virtuel si c'est pour reproduire les formationsdu monde "réel" ?

De toute façon, une école inconnue dans le monde réel le sera tout autant dans le monde virtuel !

Toutefois, il existe une école de langues, "Langues au Chat", qui tente une expérience sur SecondLife qui remporte tous nos suffrages. Leur offre est l'équivalent d'une séance de phoning, d'une durée de30 minutes, en one to one, et des exercices écrits basés sur des situations authentiques. Destiné à desprofessionnels, ce module nous semble tenir la route. Dans ce metavers, "Langue au Chat" senomme "Words in World".

Mais les mondes virtuels comme Second Life commencent à perdre beaucoup de visiteurs, ou, tout du moins, àconnaître une progression d'un taux dérisoire. De 50 % en octobre 2006, à moins de 5 % aujourd'hui !

L e s r a i s o n s ?Les grandes marques, comme Coca-Cola ou AOL sont parties, et le départ de grandes marques n'estjamais bon pour le business. AOL s'est recentré sur sa messagerie instantanée, tandis que Coca-Cola a intégré ununivers concurrent, "There", de l'éditeur There Inc*.

M a i s , c e s o n t s u r t o u t d e s c o n t r o v e r s e s m a l s a i n e s q u i o n t v i c i é S e c o n d L i f e :certains utilisateurs pratiquaient la prostitution pour gagner de l'argent Linden ; des agences américainescraignaient que Second Life fût utilisé comme un camp d'entraînement par des groupes terroristes comme Al Qaida;en mai 2007, une enquête de la police allemande mit à jour un réseau d'échange de vidéos et de photos àcaractère pédopornographique.

C e q u i p r o u v e q u e l e s m o n d e s v i r t u e l s s o n t c o n f r o n t é s a u xm ê m e s d i l e m m e s q u e c e u x d u m o n d e r é e l !

Page 71: Regards Sur Lapprentissage de Langlais

Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 19) Nomadisme et mobilité 7711

1 9 ) N O M A D I S M E E T M O B I L I T E

L'époque où l'apprenant parlait à l'ordinateur, par exemple en anglais, pour que ce dernier lui renvoiel'enregistrement de sa voix, dans le but de mesurer la viabilité de son accent, est en passe d'être révolue.Très prochainement, la seule finalité de l'ordinateur - et par ordinateur, nous entendons toutemachine capable de favoriser des applications Internet - sera celle d'une plate-forme qui mettra en relationdes humains entre eux :é l è v e s / é l è v e s o u p r o f e s s e u r s / é l è v e s .

Dans son ouvrage, "Une brève histoire de l'avenir", Jacques Attali* nous fait part de son intuition - qui nelui a fait défaut que très rarement - au sujet des prochains progrès techniques qui bouleverseront de manièreirrémédiable le travail, le loisir, l'éducation, la santé, les cultures et les systèmes politiques.

Jacques Attali nous apprend que, dans les cinquante années à venir, les êtres humains habiterontmajoritairement dans des mégalopoles. "Les temps de transport vont devenir des temps de formation, car deplus en plus longs" prédit-il. Les TER, RER et autres métropol itains seront des nouveauxl ieux de formation .Vous imaginez-vous en train d'enregistrer votre voix au milieu de centaines de voyageurs endormis ?Sans doute pas.

Le logiciel de demain devra se prêter merveilleusement bien aux nouveaux outilsde la mobilité. Autant le ridicule pourrait vous tuer avec une méthode qui vous invite à enregistrer votrevoix dans un endroit public, autant un format de logiciel qui n'a que faire de son environnement extérieurproche a toutes les chances d'être adopté par la majorité d'entre vous.

C e r t a i n s p r o f e s s e u r s o n t b i e n c o m p r i s q u e l e s o u t i l s d ef o r m a t i o n d e v i e n n e n t d e p l u s e n p l u s n o m a d e s .

Prenons le cas de Domingo Bayon Lopez*, professeur d'espagnol - même s'il ne s'agit pas de la langueanglaise, cet exemple illustre bien notre propos - au Lycée François Mauriac de Bordeaux. Initiateur duprojet Audio Nom@de*, le but est de doter tous les élèves d'une même classe de baladeurs numériques -

MP3* - et de faire de cet outil un nouveau moyen d'apprendre l'espagnol. Mais surtout del'écouter...

“Les temps de

t r a n s p o r t

vont devenir

des temps de

f o r m a t i o n ,

car de plus en

plus longs.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 19) Nomadisme et mobilité 7722

Aujourd'hui, un produit pour apprendre une langue étrangère doit absolumentêtre multi-plateformes :PC sous Windows, Linux, Mac, lecteur MP3, téléphone portable avec Windows mobile .

En France, dès lors que des formules d'abonnement illimité à l'Internet haut débit ont vu le jour, sonutilisation s'est accrue à un rythme endiablé. Le même phénomène se prépare avec l'illimité sur le téléphoneportable.

La conjugaison de l'Internet et de la téléphonie mobile donne naissance à l'Internet mobile.

Provenant directement du Japon, cette nouvelle technologie de l'Internet mobile ne risque pas de connaîtrele même flop assourdissant que celui du WAP* ! Pourquoi ? Alors que le WAP reposait sur un langagespécifique, le WML, purement textuel, l'Internet mobile s'appuie sur un langage proche de celui de l'Internet,le cHTML.

Vo u s r a p p e l e z - v o u s c e j o u r d u 2 8 n o v e m b r e 2 0 0 7 , e n F ra n c e ?Ce jour-là, le lancement de l'iPhone* d'Apple* signa l'avènement officiel de l'Internet mobile dans notrepays. Même si on est, dans les faits, encore loin de l'Internet illimité sur les téléphones mobiles, la voie esttoute tracée pour y parvenir dans les mois à venir.

Selon Steve Jobs*, le fondateur d'Apple, des développeurs tiers peuvent réaliser des logiciels pour l'iPhone.

Pour ce faire, un kit de développement, le SDK, est disponible et p e r m e t j u s t e m e n t a u x é d i t e u r s

d e m e t t r e à p o r t é e d e m i l l i e r s d e c l i e n t s d e n o u v e l l e s a p p l i c a t i o n s .

Déjà Skype, le célèbre logiciel de téléphonie par Internet, jusqu'à présent disponible sur Windows Mobile,Symbian, Palm Os ou encore BlackBerry, s'installe désormais très facilement sur le fameux iPhone.

Et la boucle est bouclée ! Aux web apps, petites applications, qui sont déjà accessiblesdepuis le navigateur web du smartphone* d'Apple, aux programmes plus ambitieux, le chemin est, mêmes'il est tortueux, carrément tenu.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 7733

2 0 ) L E X I Q U E S

A u t e u r s , p r o f e s s e u r s

Attal i (Jacques) : docteur d'état en sciences économiques, diplômé de l'Ecole Polytechnique - major de sa promotion- de l'Ecole des Mines, de Sciences Po et de l'ENA, ancien conseiller auprès de François Mitterrand, Jacques Attali est aussi unhomme de lettres avec une trentaine d'ouvrages à son actif. Penseur, "éclaireur" , il est volontiers visionnaire.

Bayon Lopez (Domingo) : professeur d'espagnol au lycée François Mauriac de Bordeaux, formateur Langues etMultimédia - formation initiale et continue -, membre du Groupe académique "Langues et TICE" et porteur du ProjetAudio Nomade - Label Européen des Langues 2004 - au niveau académique et national. Il est également Chargé decommunication pour l'association Cyber-Langues, responsable des relations avec les partenaires.

Berl itz (Maximilian D.) : né en 1852, et décédé en 1921, Maximilian Delphinius Berl itz est le fondateur de l'écoleBerlitz. Il mit également en place la méthode Berl itz® pour apprendre les langues étrangères, encore utilisée de nosjours dans le monde entier.

Blanchet (Philippe) : professeur des universités en sociolinguistique et didactique des langues. Spécialiste deslangues régionales de France, de la langue provençale. Écrivain de langue provençale - Prix Mistral 1992, Grand Prix Littérairede Provence 2001.

Bloomfield (Leonard) : né à Chicago en 1887, et mort en 1949, ce linguiste américain, avec son ouvrage"Le Langage" , est à la base de l'école structuraliste américaine. Il enseigna dans de nombreuses universités outre-Atlantique de 1909 à 1927.

Cazade (Alain) : co-responsable du CRL - Centre de ressources en langues - multimédia de l'Université Paris IX Dauphineet de l' "Observatoire des Technologies nouvel les" de la SAES -Société des anglicistes de l'enseignementsupérieur. Anciennement responsable pédagogique, à Paris XIII, du CFIPE - Centre de formation à l'informatique pédagogique- de l'académie de Créteil. Auteur d'un logiciel auteur hypermédia de recherches sur l'apprentissage des langues : "HelpYourself" . Président de RANACLES - Rassemblement national des centres de langues de l'enseignement supérieur.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 7744

Demaizière (Françoise) : professeur d'anglais à Paris 7 Jussieu, elle est la rédactrice en chef de la revue ALSIC .Dans un ouvrage intitulé "La notion de ressources à l 'heure du numérique" , édité en 2004 par ENS Éditions,F. Demaizière approfondit les relations ressources/guidages en distinguant plusieurs situations d'apprentissage intégrant desressources numériques : consultation de sites web ; autoformation guidée en centre de ressources ; individualisation,diversification ponctuelle avec les TIC - technologies de l'information et de la communication ; e- learning .

Dostert (Léon) : après la Seconde Guerre mondiale, il fonde l'Ecole de langues et de linguistique de l'Université deGeorgetown, en Guyana, Etat de l'Amérique du Sud. Il est, pédagogiquement parlant, le concepteur du premier laboratoirede langues que nous connaissons aujourd'hui.

Dremeau (Isabelle) : après sa maîtrise d'allemand en 1990, et l'obtention de son DESS d'ingénierie de formationmultimédia en 1991, elle part travailler, dès 1993, dans le service de formation continue de Deutsche Telekom, à Bonn. Dès1997, pour le compte de Deutsche Telekom, elle traite de l'émergence du e- learning pour le nouveau départementmultimédia. Depuis 2003, elle collabore étroitement avec l'Éducation nationale.

Elie (Daphne) : fondatrice de l'école de langues Business Class Language Solutions , en 2003. Après 20 ans depratique de la formation linguistique, elle décida de mettre directement ses compétences à la disposition de sa clientèle.Elle a notamment obtenu le diplôme universitaire de chef de projet e-learning "CAFEL" - Concepteur et animateur deformation en ligne.

Friedman (Loren Thomas) : né le 20 juillet 1953, Thomas Friedman est un journaliste américain qui est connupour, notamment, promouvoir l'environnement et la mondialisation. Triple vainqueur du Prix Pulitzer, il développe pour lapremière fois sa vision de la mondialisation dans son livre "The Lexus and the Ol ive Tree" , écrit en 1999. En 2004,il affine ses idées sur les grandes tendances de la mondialisation dans un ouvrage intitulé "The World is f lat" .

Gogate (Madhukar) : dès 1998, cet Indien a appelé "globish" sa proposition de simplification radicale del'orthographe et de la prononciation anglaise.

Graddol (David) : chercheur et directeur de "The Engl ish Company Ltd" . Son rapport, "The Engl ishNext" , commandé par le Brit ish Counci l en 2006, met l'accent sur les changements qui affectent la langue anglaise àune vitesse incroyable. Déjà identifiée dans son premier rapport, "The Future of Engl ish" , en 1997, une nouvelle phasedu développement de l'anglais global commence à se faire jour. En analysant les tendances démographiques et économiquesdu vingt-et-unième siècle, David Graddol suggère des réponses adéquates et une politique des langues étrangères cohérente.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 7755

Jobs (Steve) : né le 24 février 1955, il est le cofondateur de la firme Apple et est considéré, dans le monde del'informatique, comme un pionnier de cette discipline. Avec le lancement de Lisa , le premier ordinateur personnel grandpublic Macintosh , en 1977, il apparaît comme celui qui ose faire cohabiter une interface graphique et une souris - pour lapetite histoire, Steve Jobs avait acheté ce brevet-ci auprès de Xerox qui n'avait pas compris l'usage qu'il était envisageabled'en faire...

Lessig (Lawrence) : né le 3 juin 1961, il est un professeur de droit mondialement connu et reconnu. Il estcertainement l'expert dont l'avis compte le plus lorsqu'il s'agit d'aborder les thèmes et les limites des droits d'auteur,parallèlement au développement mondial de l'Internet. Il est le fondateur et le président du conseil d'administration del'organisation Creative Commons .

Nerrière (Jean-Paul) : en dépit d'un diplôme d'ingénieur obtenu en 1963, Jean-Paul Nerrière était peu attiré par lemétier habituel de l'ingénieur. Il connut une brillante carrière, durant 27 ans, au sein de la multinationale IBM, tant en Francequ'aux USA. Ses affectations hors de l'hexagone, américaines comme VP d'IBM USA, et européennes, lui ont fournid'innombrables occasions de voyages de par le monde, et d'interrogations sur les spécificités de la communication planétaire.Cette expérience l'a conduit tout naturellement à l'idée du "Globish" .

Perrin (Michel) : professeur émérite des universités, concepteur de Vif@x, directeur du CFLM - Consortiumuniversitaire international pour la Langue Française par le Multimédia -, Michel Perrin enseigne aujourd'hui à l'UniversitéVictor-Segalen Bordeaux 2.

Rosset (Théodore) : né en 1877 à Montréal et décédé à Paris en 1961, cet intellectuel, agrégé de grammaire, étaitMaître de conférences à la Faculté des lettres de Grenoble, docteur ès lettres, directeur de l'enseignement supérieur auministère de l'Éducation nationale.

Thélot (Claude) : magistrat à la Cour des comptes, il passa 20 années à l'Insee en tant que statisticien. Puis, il donnasept ans de son existence à la direction de l'évaluation et de la prospective - DEP - du ministère de l'Éducation nationale. Sacarrière fut couronnée par la présidence du Haut Conseil du même nom.

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E d i t e u r s

Assimil : fondée en 1929 par Alphonse Chérel, cette maison d'édition d'enseignement des langues est française. En 1929,toujours, Assimil publie sa première méthode intitulée "L 'anglais sans peine" qui, outre un succès phénoménal, poseles bases de la méthode Assimil. Dans le jargon populaire, l'expression "La méthode à Mimile" est entrée dans lesmœurs. Déclinée à présent dans une quarantaine de langues, la méthode Assimil est destinée à l'auto-apprentissage et reposesur l'écoute, la lecture et la répétition quotidienne de mots et phrases simples.

Auralog : créé au début des années 90 par Nagi Sioufi, cet éditeur est le premier à avoir introduit la technologie de lareconnaissance vocale dans ses méthodes de langues. Auralog est un acteur majeur sur le marché de l'apprentissage deslangues étrangères via le multimédia.

Commest Mult imédia : créé en 1993 à Mulhouse, Commest Multimédia est un acteur important du marché del'apprentissage des langues étrangères via le multimédia. Distributeur exclusif de l'éditeur polonais YDP , sa gammeReflex'Engl ish est reconnue comme une méthode interactive de qualité.

Edulang : créé en 1992 par Michel Nizon, Edulang a d'abord distribué les produits de ses partenaires avant d'éditer parla suite ses propres méthodes. Aujourd'hui, grâce notamment à des programmes comme Gramster , mais surtout commeEngl ish Addicts , Edulang est reconnu comme un éditeur innovant et d'importance sur le marché de l'apprentissage deslangues étrangères via le multimédia.

Fairf ield Language Technologies : éditeur de la méthode The Rosetta Stone qui est disponible enplus de 30 langues étrangères, Fairfield Language Technologies est le leader mondial de l'apprentissage des languesétrangères sur support multimédia.

Linden Lab : société éditrice du jeu en ligne Second Life , qui existe depuis 1999. Son fondateur s'appelle PhilipRosedale. Second Life n'est pas un jeu vidéo pour enfants, car il est destiné aux adolescents de 18 ans. Le "résident" - lejoueur - vit une seconde vie. La majeure partie du monde virtuel est créée par les résidents eux-mêmes. L'univers se démarque par son économie : les joueurs peuvent créer et vendre leurs créations - vêtements, immobilier. Les échanges sefont en dollars Linden, une monnaie virtuelle qui peut être échangée contre de la monnaie réelle.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 7777

There (Inc.) : start-up californienne de 80 personnes qui a créé, après avoir levé 33 millions de dollars, le mondevirtuel "There" . Le site propose aux internautes une communauté virtuelle qui intègre la notion de sociabilisation etd'économie virtuelle. De nombreux partenaires se sont associés à ce projet. Les principaux sont : Levis Strauss & Co, Nike,HP, ATI Technologies.

Young Digital Planet (SA) : éditeur de la méthode Reflex'Engl ish , YDP se situe à Gdansk, en Pologne. Leursproduits sont localisés puis distribués en France par Commest Multimédia.

E c o l e s d e l a n g u e s

Berl itz International : créée en 1978, l'école Berlitz bénéficie aujourd'hui d'une aura mondiale grâce,notamment, à sa méthode de langues utilisée depuis plus de 125 ans ! Avec plus de 500 centres en activité sur la planète,Berlitz est sans conteste possible l'un des acteurs majeurs des écoles de langues.

Business Class Language Solutions : cet organisme de formation en langues étrangères a été créé en2003 sous l'impulsion de Daphne Chisholm-Elie, spécialiste de la formation linguistique depuis 20 ans.

Go Fluent : leader européen de la formation en anglais sur mesure, Go Fluent dispose de 450 formateurs quidispensent des cours d'anglais par téléphone, orientés par domaine professionnel. Leurs formateurs sont basés aux Etats-Unis,au Canada, et aux Philippines.

Linguaphone : après 100 ans d'existence, Linguaphone demeure toujours une référence dans le monde des écoles delangues. Installée dans plus de 24 pays, et comptant, jusqu'à ce jour, plus de sept millions de clients, cette école estspécialisée dans l'apprentissage accompagné.

Westmil l (International SA) : créée en 1980, et forte de 130 tuteurs, Westmill a comme spécialisation depréparer et d'accompagner l'internationalisation des grandes entreprises par la mise en place, l'animation et la gestion decentres de ressources et d'espaces langues intra entreprises.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 7788

A s s o c i a t i o n s , c o m p a g n i e s , o r g a n i s m e s , r e v u e s

AFNOR : Association française de normalisation, créée en 1926. Placé sous la tutelle du ministère chargé de l'Industrie,c'est l'organisme officiel français de normalisation. L'AFNOR est membre de l'ISO - Organisation internationale denormalisation - auprès duquel il représente la France.

Allo Ciné : entreprise française créée en 1993, Allo Ciné fournit des services et des informations cinématographiques.Axant principalement sa communication sur les nouveaux films qui sortent en salles, et les DVD-ROM, depuis 2005, elles'intéresse également aux séries télévisées. De nombreux blogs de cinéphiles sont hébergés.

Alsic : acronyme de "Apprentissage des langues et systèmes d' information et de communication" .Cette revue est destinée aux chercheurs et praticiens. Elle est publiée uniquement sur Internet et rassemble d'abord desarticles de recherche - sélectionnés suivant les critères universitaires standard - ainsi que des articles orientés vers lespratiques - et sélectionnés suivant une procédure différente. Elle publie prioritairement des articles issus de la communautéfrancophone et/ou en langue française [définit ion t irée du s ite Internet http://als ic.u-strasbg.fr/. ]

Amazon : basée, depuis 1995, à Seattle - Etat de Washington - Amazon est une entreprise de commerce électronique.Spécialisée, au départ, dans la distribution du livre, elle est surnommée la "plus grande l ibrair ie du monde" ! Sonfondateur, un visionnaire talentueux, se nomme Jeff Bezos.

Apple : "pomme" en français. Multinationale américaine, fondée en 1976 par Steve Wozniak et Steve Jobs ,pionnière de la micro-informatique avec, d'abord, l'ordinateur personnel puis, ensuite, la marque Macintosh . Apple estreconnu de ses pairs grâce, notamment, à l'interface utilisateur de ses produits et à l'écran Multitouch .

BBC (the) : en 1925, l'anglais John Logie Baird crée la première société de télévision au monde. Quelques mois plus tard,il fera sa première démonstration publique. En 1929, la BBC émet des programmes expérimentaux de mauvaise qualité. Seulesquelques centaines de privilégiés pourront regarder ces images. Il faut savoir que le système Baird était un système à 30lignes. La BBC se reposera dessus jusqu'en 1936 où elle adoptera le système EMI - haute résolution - à 405 lignes. Lesystème Baird présentait l'avantage d'être économique et facile à mettre en œuvre. De nos jours, la BBC est la plus grandesociété de radiodiffusion dans le monde. Son but est d'enrichir la vie des spectateurs avec des programmes qui informent,instruisent et divertissent.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 7799

Brit ish Counci l (le) : fondé en 1934, le British Council est une organisation internationale qui a pour but de créerdes relations durables entre le Royaume-Uni et les autres pays dans le monde, par le biais d'échanges culturels et éducatifs.En 1944, leur premier centre ouvre ses portes à Paris. Depuis cette date, cette organisation travaille avec des partenairesvariés sur la France entière, en mettant à disposition son expertise et sa connaissance du Royaume-Uni. Aujourd'hui, le BritishCouncil est implanté dans 220 villes et 110 pays à travers le monde entier.

Cambridge (University Press, CUP) : traduit par Presse universitaire de Cambridge, CUP est une maisond'édition universitaire rattachée à l'Université de Cambridge. Avec OUP , elle est l'une des deux "privi leged presses" .Son premier livre a été publié en 1524, et, chaque année, CUP édite deux cents revues et deux mille livres.

CIDJ (le) : le Centre d'Information et de Documentation Jeunesse fut créé en 1969 par le ministère de la Jeunesse et desSports. Cette Association a pour but d'informer les jeunes sur tous les sujets qui les concernent : initiatives, projets, études,métiers, formation en alternance, orientation, emploi, formation continue, stages en entreprise, jobs d'été, séjourslinguistiques, bourses, logement étudiant, mobilité internationale. www.cidj.com

Dai ly Motion : créé en mars 2005, tout de suite après la création de You Tube , Daily Motion, entreprise française,offre un service en ligne de partage et de visionnage de clips vidéos.

ENESAD : Établissement national d'enseignement supérieur agronomique de Dijon. Relevant du ministère de l'Agricultureet de la Pêche, l'ENESAD développe ses missions de formation initiale et continue, de recherche et d'ingénierie dans deuxgrands domaines de compétences :

- les sciences, techniques agronomiques et agroalimentaires, l'économie et la sociologie rurales ;- les sciences et techniques de l'éducation, de la formation et de la communication.

Erasmus (programme) : créé en 1987, c'est un programme européen d'échanges universitaires. L'acronyme signifie:European Community Action Scheme for the Mobi l ity of University Students . Erasmus est un sous-ensemble du programme "Socrates" . Grâce à ce programme, les étudiants peuvent suivre une partie de leurs études dansun autre établissement européen, pendant trois mois au minimum et douze au maximum. 31 pays au total sont desdestinations envisageables : 27 de l'Union européenne, puis l'Islande, la Turquie, la Norvège et le Liechtenstein.

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Goethe- Inst itut (le) : fondée en 1925 sous le nom de Deutsche Akademie , cette organisation à but nonlucratif a comme missions principales la promotion de la langue et de la culture allemandes auprès des autres paysétrangers, mais aussi de donner une image aussi complète que possible de la République fédérale d'Allemagne.

MSN : anciennement The Microsoft Network, MSN fut à l'origine conçu par Microsoft dans l'unique but de concurrencerl'Internet. La sortie de MSN, en 1995, coïncida avec la sortie la même année de Windows 95 . Depuis cette date-là, MSNest devenu un FAI* et un des porta i ls* Web les plus visités au monde. Notamment grâce à son service de messagerieinstantanée, Windows Live Messenger , communément appelée MSN.

OMPI (l') : acronyme de Organisation mondiale de la propriété intel lectuel le . Elle fut créée en 1967pour promouvoir la protection de la propriété intellectuelle dans le monde. Elle est devenue une institution spécialisée del'ONU en 1974.

Oxford (University Press, OUP) : en français, Presse universitaire d'Oxford . Maison d'éditionuniversitaire britannique, qui représente un des départements de l'Université d'Oxford, et qui existait déjà au 16e siècle !Chaque année, OUP publie des milliers de livres et certains sont des ouvrages de référence, comme l'Oxford Engl ishDict ionary .

Voice of America (VOA) : VOA est le service de diffusion internationale par radio et télévision du gouvernementaméricain. Son organisme de tutelle est l'International Broadcasting Bureau. L'audience de VOA dépasserait les 116 millionsd'auditeurs en 2006, contre 163 pour la BBC et 44 pour RFI - Radio France internationale.

You Tube : site Web d'hébergement de vidéos créé en février 2005, et localisé dans la ville californienne de San Bruno,dans le Comté de San Mateo. Grâce à la technologie d'Adobe Flash , You Tube met à la disposition de ses internautes desextraits de films, d'émissions de télévision, des clips de vidéos. Mais, ce qui passionne surtout les visiteurs de ce site Web,c'est la possibilité qui leur est offerte de mettre en ligne leurs propres vidéos pour la communauté entière.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 81

L e s p r i n c i p a u x l o g i c i e l s d e l a n g u e s

Engl ish Addicts (Web) : cette application web est spécifiquement adaptée pour confronter l'apprenant à unanglais actuel. Chaque leçon quotidienne est basée sur l'actualité internationale issue de la radio "Voice of America" .Les thématiques sont variées : loisirs, business, science et technologie, société. Quant aux reportages, à partir d'interviews, ceux-ci exposent l'apprenant à une grande variété d'accents.

Gramster (1 et 2) : Gramster 1 et 2 sont des logiciels adaptés pour l'apprentissage de la grammaire anglaise. L'auteur,Paul Brett, est actuellement coordinateur du département e- learning au centre d'Apprentissage et d'Enseignement del'Université de Wolverhampton (Royaume-Uni). Auparavant, il était Maître de conférences en anglais langue étrangère à l'écoledes langues et d'études européennes. Dotés d'une approche pédagogique moderne, Gramster 1 et 2 s'appuient sur des sujetsissus de la vie quotidienne et de l'environnement actuel.

Reflex'Engl ish : reconnue d'intérêt pédagogique par le ministère de l'Éducation nationale, cette méthode est baséesur la méthode papier Reward de Macmil lan d'Oxford . En quatre niveaux - débutant, intermédiaire, avancé etconfirmé - le logiciel s'efforce de couvrir tous les besoins en langue anglaise des apprenants.

Rosetta Stone (the) : édité par Fairf ield Language Technologies , ce logiciel est disponible dans une trentaine de langues, en passant même par le farsi, le thaï ou encore le vietnamien. C'est la méthode de langues la plus vendue au monde actuellement.

Tell me More : éditée par Auralog, cette méthode multimédia est disponible en neuf langues étrangères. Reconnud'intérêt pédagogique par le ministère de l'Éducation nationale, ce logiciel est le premier à avoir intégré la reconnaissancevocale dans le déroulement de son apprentissage.

Vif@x : aujourd'hui disparu, cet outil didactique de formation avait été élaboré par le professeur des Universités àl'Université Victor-Segalen, Michel Perrin. Ce système, mis au point dès 1989 au DLVP - Département de langues vivantes pratiques à Bordeaux 2 - permettait un apprentissage des langues allemande, anglaise, espagnole et française par le biaisd'exercices authentiques.

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T e r m e s , v o c a b u l a i r e t e c h n i q u e s

Applet (un) : en français, on dit "appl iquette" ou même, parfois, "applette" . C'est un logiciel qui s'exécute dansla fenêtre d'un navigateur Web. Cette approche offre un moyen de fournir à l'utilisateur, sans installation d'un logiciel adhoc - souvent appelé "c l ient lourd" -, une application ergonomique et réactive car pour bonne part animée par sonnavigateur web plutôt que par le serveur distant.

Audio Nom@de (Projet) : c'est un volet du projet plus global du lycée François Mauriac d'insertion et dedéploiement de l'ENT - Environnement numérique du travail. Il vise à renforcer le travail en langue par le biais d'un outil toutà fait novateur : le baladeur numérique .

Au pair (séjour) : c'est un voyage culturel et linguistique dont l'objectif premier est l'apprentissage d'une langueétrangère. En règle générale, le travail du jeune au pair consiste à participer à la vie de la famille qui le reçoit : baby-sitting, tâches ménagères, etc.

Ayant droit (l') : l'ayant droit est une personne qui bénéficie d'un droit en raison de sa situation juridique, fiscale,financière ou même d'un lien familial avec le bénéficiaire de ce droit. En règle générale, les héritiers sont considérés commedes ayants droit.

Baccalauréat (le) : diplôme de l'enseignement supérieur, le baccalauréat français clôture trois années de lycée :seconde, première, terminale. Ce diplôme a d'abord été créé au Moyen Âge avec l'apparition de l'Université de Paris. Il futau départ interdit aux filles ; depuis 1924, filles et garçons passent le même examen. C'est Napoléon 1er, en 1808, qui l'arecréé dans sa forme moderne.

Blended learning (le) : il s'agit d'un système de formation qui combine, de manière cohérente et suivie, unepartie "présentiel" - en face à face - et une seconde partie, à distance.

Blog (un) : le mot "blog" est l'abréviation de "Web log" , et est strictement un dossier de l'évolution du contenu d'unsite Web. C'est un excellent moyen de communiquer avec les autres et une bonne façon d'informer votre "mail - l ist" - vosabonnés - des nouveaux éléments sur votre site Web qui pourraient leur être utiles.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 8833

Bul l (John) : créé en 1712, ce personnage est le symbole de l'Angleterre, comme l'Oncle Sam est celui des Etats-Unisd'Amérique et Marianne , l'image de la France. La première fois qu'il fut "croqué" dans un dessin de presse, John Bullapparut sous les traits d'un gentleman-farmer, à l'allure d'un bourgeois grassouillet portant un chapeau haut-de-forme -cylindrique et à bord étroit - et dont le gilet est taillé dans le drapeau anglais - l' "Union Jack" !

Buzz (le) : traduit par "bourdonnement" en anglais, le buzz est une technique marketing qui consiste à créer dubruit autour d'un nouveau produit ou concept.

CD-ROM (le) : abréviation de Compact Disc Read Only Memory. C'est un disque compact qui peut contenir denombreuses données numériques, lisible par un lecteur CD - lecteur de disque optique. Théoriquement, il permet uneconservation quasi infinie des informations enregistrées, mais de récentes recherches ont démontré que lesdites donnéespouvaient disparaître après cinq ans de stockage.

Coaching (le) : apparu dans les années 80, 90 en France et en Europe, le coaching est une discipline qui est orientée,au départ, vers l'accompagnement puis l'épanouissement du "coaché" . Aujourd'hui, on parle d' "accompagnementprofessionnel" pour à peu près toutes les disciplines, et le "coach" est devenu entraîneur au sens large du terme. Lecoaching est avant tout une branche du "mentorat" - du substantif "mentor" .

Copyright (un) : le symbole typographique qui représente le mot copyright est le caractère "©" . Alors que le droitd'auteur repose sur l'idée d'un droit personnel de l'auteur ou d'un éditeur, fondé sur une forme d'identité entre l'auteur etsa création, la protection du copyright se limite à la sphère stricte de l'œuvre, sans considérer d'attribut moral à l'auteur enrelation avec celle-ci, sauf sa paternité ; ce n'est plus l'auteur proprement dit, mais l'ayant droit qui détermine lesmodalités de son utilisation.

Creative Commons (Licences) : organisation créée par Lawrence Lessig , dont le principal objectif est defaciliter l'utilisation et la réutilisation des œuvres - textes, photos, extraits musicaux, contenus de sites Web - par ceux quin'en sont pas les propriétaires. Les licences Creative Commons ont été élaborées le 16 décembre 2002.

Droit d'auteur (le) : il se décompose en deux parties, les droits moraux et les droits patrimoniaux. Le droitd'auteur donne à l'auteur un droit exclusif d'exploitation sur son œuvre. Toute œuvre intellectuelle appartient à un auteurqui juge souverainement de sa diffusion pendant un temps donné. Durant cette période, toute copie, toute republication sansson consentement sont interdites. Toutefois, la loi prévoit un certain nombre d'exceptions à l'exercice de ce droit.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 8844

E-learning (the) : le e-learning désigne tout dispositif de formation, en langues étrangères, bureautique,management, etc., qui utilise comme mode de diffusion la technologie de l'Internet. L'apprenant suit sa formation en ligne,avec ou sans tuteur, pour le guider dans sa progression pédagogique.

FAI (un) : un fournisseur d'accès à l'Internet est, comme sa dénomination l'indique, une entreprise qui propose uneconnexion au réseau informatique Internet. En anglais, on signale un FAI par le terme I SP - Internet Service Provider .

Firefox : navigateur Web graphique gratuit dont le code source est libre. il est développé et distribué par la FondationMozilla, aidée par plusieurs centaines de bénévoles.

Flash : Flash désigne cette technologie qui trouve l'une de ses applications principales dans l'animation et l'interactivitédes pages Web, soit avec le logiciel "Adobe Flash" - anciennement "Macromedia Flash" - qui est utilisé pourproduire ces animations, soit sous le "format f lash" qui est un format fermé de données d'animations vectoriellesinteractives.

FOAD : acronyme de formation ouverte et à distance. Dans sa circulaire du 20 juillet 2001, la DGEFP - Délégationgénérale à l'emploi et à la formation professionnelle - donne la définition suivante : une formation ouverte et/ou à distance,est un dispositif souple de formation organisé en fonction de besoins individuels ou collectifs (individus, entreprises,territoires). Elle comporte des apprentissages individualisés et l'accès à des ressources et compétences locales ou à distance.Elle n'est pas exécutée nécessairement sous le contrôle permanent d'un formateur.

Globish (the) : c'est un mot-valise qui combine "Global" et "Engl ish" . Le Globish se veut être une versionsimplifiée de l'anglais qui n'utilise de cette langue que les mots et les expressions les plus communs. Aussi appelé "Brokenengl ish" , le Globish n'est pas formalisé, il se construit plutôt spontanément par la pratique. Incontestablement, le Globishfavorise l'inter-compréhension en situation de communication internationale basique, grâce à son caractère d'immédiatetémais, aussi, surtout, parce que les besoins nés de la mondialisation sont exponentiels.

HTML : acronyme de "Hypertext Markup Language" , HTML est un langage informatique de balisage conçu pourécrire des pages Web, et notamment pour créer de l'hypertexte, d'où son nom.

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Regards sur l’apprentissage de l’anglais - 20) Lexiques 8855

Implémenter : depuis la publication dans le JO - Journal officiel - de décembre 2006, le verbe implémenter estaccepté dans la langue française. Il désigne la mise en œuvre d'une norme au moyen d'une bibliothèque, c'est-à-dire unecompilation de fonctions permettant aux programmeurs de se contenter d'une connaissance globale de la norme à l'exclusiondes détails de fonctionnement interne.

Internet (Bulle) : appelée aussi "bul le technologique" - "dot-com bubble" en anglais - ce fut une périodequi influença grandement les valeurs technologiques à la fin des années 1990. C'est l'introduction en bourse de "Netscape" ,en 1995, avec un prix à l'action qui passa de 28 à 75 dollars en une seule journée, qui sonna le début de cette surévaluationde tous les indices du secteur des TIC. Les "startup" fleurissaient partout dans le monde, à une vitesse phénoménale.

Intranet : réseau informatique interne à une entreprise qui utilise les techniques de l'Internet - IP, serveur HTTP - pourfaciliter la communication et le partage du travail entre les collaborateurs concernés.

iphone : smartphone qui sortit en France le 28 novembre 2007. Cet appareil, comparé à un mobile "normal" ,combine les usages d'un téléphone mobile, d'un assistant personnel et d'un baladeur numérique.

Java : créé par Sun Microsystems , ce langage de programmation est surtout orienté objet. Cette technologiepermet de produire des logiciels indépendants de toute architecture matérielle.

Javascript : inventé par Brendan Eich en 1995, ce langage s'inspire de nombreux autres langages, notamment du Java- cf. la définition - mais en simplifiant la syntaxe pour les débutants. Javascript est un langage de programmation de scriptsprincipalement utilisé pour les pages Web interactives.

Karaoké (le) : manière divertissante de chanter, seul ou devant un groupe de personnes. Le mot "kara" veut dire"vide" en langue japonaise, et "Oké" serait le raccourci du mot "orchestre" en anglais. On peut en déduire que lechanteur n'a pas besoin d'un orchestre pour chanter, ce qui, en effet, est le propre du karaoké.

Metavers (un) : le mot vient de l'anglais "metaverse" , c'est à dire meta-univers. Un metavers est un mondevirtuel, créé artificiellement par un programme informatique, qui héberge une communauté d'utilisateurs présents sous formed' "avatars" . Ces avatars ont la possibilité de se déplacer, d'interagir socialement et même parfois économiquement.

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MP3 (le) : appelé à l'origine MPEG-1/2 Audio Layer 3 , MP3 correspond au format populaire de compression audio.Un fichier x ainsi compressé peut occuper de quatre à douze fois moins d'espace, facilitant ainsi le téléchargement et lestockage de données musicales sur un support numérique.

Newsletter (une) : appelée en bon français " infolettre" ou "cyberlettre" , la newsletter est un bulletind'information envoyé directement dans la boîte e-mail de ceux qui y sont abonnés.

Nomadisme (le) : les salariés nomades seraient près d'un million et demi en France, et ce sont généralement desingénieurs commerciaux, des techniciens d'intervention, des vendeurs, mais aussi tous ceux qui sont souvent en voyaged'affaires. Munis d'un ordinateur portable, d'un mobile et d'un agenda électronique, ils passent 80 % de leur temps hors deleur bureau.

Propriété intel lectuel le (la) : apparue en 1967 avec la création de l' OMPI* , cette expression veut direque l'on accorde un monopole temporaire sur les droits d'utilisation d'une œuvre, considérée comme une œuvre de l'esprit :invention, solution technique, œuvre littéraire ou artistique, marque, dessins et modèles industriels, logiciels, circuitsintégrés, etc.

PHP : acronyme de "Personal Homepage Preprocessor" , c'est un langage de scripts libre principalement utilisépour produire des pages Web dynamiques via un serveur HTTP. Il a été créé par Rasmus Lerdorf en 1994. En raison de larichesse de sa bibliothèque, on désigne parfois PHP plus comme une plate-forme qu'un simple langage informatique.

Plug- in (un) : c'est un programme qui interagit avec un logiciel principal, appelé "programme hôte" , pour luiapporter des nouvelles fonctionnalités. Le terme plug-in est un anglicisme qui provient du verbe "to plug" qui signifie"brancher" .

Pop-up (window) : en français, l'on pourrait traduire cette expression par "fenêtre intruse" ou "fenêtresurgissante" . Pop-up est une fenêtre secondaire, parfois non sollicitée, qui s'affiche devant la fenêtre de navigationprincipale lorsque l'internaute surfe sur l'Internet.

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Portai l (Web) : un portail est un site Web qui offre une porte d'entrée unique sur une vaste gamme de ressources etde services : forum de discussion, tchat, moteur de recherche, annuaire, etc. Ce portail, plutôt considéré comme un sitecommunautaire, sera centré sur un domaine précis. La majeure partie du temps, les internautes peuvent s'inscrire sur unportail pour s'y connecter ultérieurement et utiliser l'ensemble des services proposés.

Qcm (un) : questionnaire à choix multiple. Le candidat ne peut pas donner de réponses personnelles et peut choisir sesréponses au hasard. En outre, il n'a pas à justifier sa réponse. Le défaut majeur d'un tel système est que, si le qcm est malconçu, le raisonnement du candidat ne sera pas correctement évalué. Dans les formules informatisées de qcm, l'autre risqueprincipal est que, à force de répétition, le candidat mémorise les réponses sans même peut-être les avoir comprises.

Quizz (un) : c'est un jeu qui consiste en un questionnaire permettant de tester et d'évaluer les connaissancesgénérales, ou plus orientées vers un domaine précis, d'une personne. Le quizz est parfois présenté sous forme de qcm ou dequestionnaire simple. Sa principale spécificité est que les réponses attendues de la part du candidat sont généralement peudéveloppées.

Reconnaissance vocale (la) : Auralog fut le premier éditeur au monde, il y a une vingtaine d'années, àintégrer la technologie de la reconnaissance vocale dans son logiciel "Talk to me" . L'apprenant, devant son écran, répèteune phrase et le système de reconnaissance vocale juge si l'intonation de la voix est fidèle à l'exemple ou pas.

Reconnu d' intérêt pédagogique (RIP) : le ministère a déposé à l'INPI la marque "Reconnud' intérêt pédagogique par le ministère de l 'Éducation nationale" . Elle est destinée à guider lesenseignants dans le monde du multimédia pédagogique. Un logo permet d'identifier les logiciels et les créations multimédiasqui, après expertise par des enseignants et spécialistes du domaine, et par décision de la commission multimédia, répondentaux besoins et aux attentes du système éducatif [définition tirée du site Internet www2.educnet.education.fr.]

Sampling (le) : en français, "échanti l lonnage" . En musique, le sampling correspond à la numérisation desproduits sonores ou "échanti l lons" . À cause, ou grâce au développement de sa pratique tout au long du 20e siècle, ledébat a fait rage concernant la propriété intellectuelle et autres droits d'auteur.

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SCORM (norme) : acronyme de "Sharable Content Object Reference Model" . SCORM est une spécificationqui permet de créer des objets pédagogiques structurés. Ci-après les différentes exigences auxquelles cette norme devraitpermettre de satisfaire :

Accessibi l ité : capacité de repérer des composants d'enseignement à partir d'un site distant, d'y accéder et deles distribuer à plusieurs autres sites ;Adaptabi l ité : capacité à personnaliser la formation en fonction des besoins des personnes et organisations ;Durabi l ité : capacité de résister à l'évolution de la technologie sans nécessiter une reconception, unereconfiguration ou un recodage ;Interopérabi l ité : capacité d'utiliser dans un autre emplacement et avec un autre ensemble d'outils, ou surune autre plate-forme, des composants d'enseignement développés dans un site, avec un certain ensemble d'outilsou sur une certaine plate-forme;Réuti l isabi l ité : souplesse permettant d'intégrer des composants d'enseignement dans des contextes et desapplications multiples.

Séjour l inguist ique (le) : terme couramment utilisé pour désigner l'apprentissage d'une langue dans un paysétranger. En règle générale, dans le séjour linguistique, on trouve : un cours de langue, un hébergement, des programmessportifs et/ou culturels. De nos jours, les séjours linguistiques concernent aussi bien les adolescents que les adultes.

Skype : ce logiciel vous permet de communiquer avec vos proches, quelle que soit votre situation géographique. Lesconversations audio, tout comme l'échange de messages texte, sont sécurisés et, dans l’édition 2007, la visioconférence a faitson apparition. Aujourd'hui, en plus de la communication entre PC, Skype propose trois nouvelles options : "Skype in" vouspermet de recevoir des appels. "Skype out" vous permet d'émettre des appels et de bénéficier d'un vrai numéro detéléphone Skype. Et, enfin, "Voice mail" met à votre disposition une messagerie vocale.

Smartphone (le) : en français, on pourrait traduire ce substantif par "téléphone futé" . Le smartphone est untéléphone mobile qui bénéficie également d'un PDA - Personal Digital Assistant - pour une meilleure gestion de sontemps. Bien d'autres fonctionnalités sont exploitables comme, par exemple, la navigation sur l'Internet, la consultation deses e-mails, l'utilisation de MSN ou d'une autre messagerie instantanée, et même la navigation GPS .

Tableau blanc interactif (TBI) : un Tableau blanc interactif, ou TBI, est l'un des éléments d'un dispositifinteractif de visualisation collective, lequel s'accompagne d'un ordinateur et d'un vidéoprojecteur. Ce dispositif permet deprojeter l'écran de l'ordinateur et de piloter ce dernier à partir du tableau, à l'aide d'un stylet ou du doigt selon les modèles.

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Tchat (un) : on peut également désigner cette messagerie instantanée par le mot "chat" , issu du verbe "to chat"qui, en anglais, signifie bavarder. Mais, pour éviter la confusion avec notre félin domestique, il est la plupart du temps écrittchat . En bon français, nous devrions dire "c lavarder" , "c lavardage" , néologismes qui tirent leurs sources des deuxsubstantifs "c lavier" et "bavarder" . Le tchat est une messagerie instantanée qui permet, comme son nom l'indique,l'échange instantané de messages textuels entre plusieurs ordinateurs connectés à l'Internet. Ce système favorise lesdialogues interactifs en temps réel.

Time to Market : expression anglo-saxonne utilisée pour exprimer le délai nécessaire pour le développement et lamise au point d'un projet ou d'un produit, avant qu'il puisse être lancé sur le marché. Avec le raccourcissement des cycles devie des produits, il est devenu un facteur stratégique majeur, en ce sens où une réduction caractérisée du time to marketpeut permettre à une entreprise et/ou une marque d'améliorer de manière significative sa rentabilité mais aussi lui donnerla possibilité de prendre un avantage concurrentiel décisif [déf in i t ion t i rée du s i te I n ternetwww.emarketing.fr. ]

Toile (la) : autre nom donné au Web, calque de l'anglo-américain Web, qui veut dire toile.

Tutoriel (des tutoriaux) : en informatique, un tutoriel représente un document qui favorise de manière concrètede l'autoformation efficace sur un logiciel ou un langage. C'est un outil pédagogique qui peut aussi bien prendre la forme d'unevidéo que d'un fichier texte. Il est à noter que l'on écrit "tutoriaux" au pluriel car cet anglicisme provient du mot"tutorial" . Pour les puristes, écrire "tutoriel" au singulier et "tutoriels" au pluriel !

WAP : acronyme de "Wireless Appl ication Protocol" , c'est un protocole de communication qui permet d’accéderà l’Internet à l’aide d’un appareil de transmission sans fil, comme par exemple un téléphone portable.

Webcam (une) : synonyme "Netcam" , c'est une caméra numérique miniaturisée qui est destinée à enregistrer, et àdiffuser, généralement en direct, des images animées sur un site Internet. La webcam se connecte à un ordinateur, via unport USB , et son but est de produire des images, même en définition standard, pour être en mesure de les transmettre enbas débit.

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ont participé à cet E-book :

Cédric DAUPHINArmelle LAVANANTFabrice LE CREFFFabien LE LEZRaynald MULOTMichel NIZONKarine TREGUER

illustrations, mise en page :Jean-Pierre GRANDHOMME

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